1149 – Et si je n’étais que fruit de profond délire !

Voir prose et illustrations

.

Je suis né… d’un hasard,

D’un arbitraire statistique

Et d’un désir   paroxystique,

Que j’ai compris,   sur le tard !

.

Délire que cela,  d’inconscience :

Responsabilité à mettre au monde

Un enfant en le condamnant à vivre,

N’est justifié que par nécessité : durer.

.

Est-ce que cela aide à vivre  ou à mourir,

C’est une équation personnelle  à résoudre,

Comportant  autant de raison   que de délire,

Nous donnant, longtemps, du grain à moudre.

.

Et si je n’étais que le fruit d’un … profond délire,

De mes parents  me concevant en  profond soupir

L’un pour l’autre, pour ne plus, jamais … se retenir.

.

Dans une succession    généalogique ou désordonnée,

Née du hasard plus que  de  volonté pour une destinée,

Je n’ai d’autre choix en ma vie que poursuivre à hériter.

.

Ce que je suis devenu… l’aurais-je, pour partie …  désiré :

Ou y suis-je parvenu,  grâce à d’autres,  jusqu’à me hisser

Au  plus haut  de l’échelle, pour  mieux … me faire tomber.

.

Ma vie entière est,  pour  moitié … motivée  par  des  raisons

Qui ont mis le nécessaire  avant l’arbitraire   de mes passions :

Si j’avais voulu être autre, j’aurais avancé autre choix d’action.

.

La vie ne m’a pas laissé le choix, j’ai dû faire  avec ce que j’ai eu,

Mais mes choix m’ont laissé la vie et je n’ai eu que ce que j’ai fait

Lors fausses opportunités me sont apparue, n’ai pas sauté dessus.

.

Dans un délire constituant un parcours pour le moins erratique,

La seule chose qui m’aura guidée est exercice du sens critique

Traversant, le politique, scientifique, mystique et poétique.

.

Mes délires en valent bien d’autres : sans les justifier,

J’en suis fier aujourd’hui et je suis prêt à continuer

Sur chemin d’égaré n’allant pas sur chemin tracé.

.

Si m’en croyez, regardez, examiner votre vécu,

Pour droit, il vous parait : il est, aussi tordu,

Que calcul  savant, pour joindre l’inconnu.

.

Je ne suis que fruit d’un profond délire

Que d’autres ont inventé pour se dire

Qu’ils seront moins seuls à le haïr !

.

Lire, délire, pour vite remplir tirelire,

Vie bien remplie et ordonnée, pour finir,

Se moquera de vous-même tout à en mourir.

.

 .

Extension

  .

Et comment trouver une logique

Quelconque à un délire dès lorsque

Par définition la psychologie affirme

Qu’il n’y en a guère ou qu’il n’y en a plus.

.

Un « délire  léger », comme rapporté ici

Même est plus une analogie maitrisée

Qu’une phraséologie, toute insensée.

.

Les délires de naissance ou de destinée,

D’amour sont, à la fois, logiques et illogiques

Mais conduisent rarement au délire des psychoses.

 .

Le délire, comme chacun sait, est sans limites,

Dès lors qu’il serait le fruit de mon imaginaire

Il peut partir de n’importe quoi,  pour arriver

À n’importe quoi d’autre par des associations

Et ainsi de passer d’un couple de grenouilles,

À un couple d’humain,  prétendus amoureux

Et  se terminer sur bouteille de champagne !

Ça peut paraitre délirant, première lecture,

Mais les associations resteraient crédibles.

.

Je ne fais rien d’autre que cela :

Me lire et me relire et me délire

Et personne pour me contredire,

Pas même  pour me dire si ça va.

.

Sans le regard, jugement d’autrui

De quoi, et  de qui, suis-je le fruit :

D’une muse, allons donc, sur épaule

Perchée comme chat…  ou chouette.

.

Et si je donne  des formes poétiques,

À nombre textes qui n’en avaient pas

Qui me dira : non  mais  là, ça va pas,

On a jamais vu une telle gymnastique

.

On pourrait croire que  c’est difficile :

Eh bien non : il suffirait de s’y mettre.

On pourrait croire,  c’est fantastique :

Eh bien oui, c’est moi qui vous le dis !

.

.

1149 – Calligramme

 .

SI JE N’ÉTAIS QUE :

Je suis né … d’un hasard,

D’un arbitraire statistique

Et d’un désir   paroxystique,

Que j’ai compris,   sur le tard !

Délire que cela,  d’inconscience :

Responsabilité à mettre au monde

Un enfant en le condamnant à vivre,

N’est justifié que par nécessité : durer.

Est-ce que cela aide à vivre  ou à mourir,

C’est une équation personnelle  à résoudre,

Comportant  autant de raison   que de délire,

Nous donnant,  longtemps,  du grain à moudre.

.

Et si je n’étais  F   que le fruit d’un profond délire,

De mes parents   R  me concevant en profond soupir

L’un pour l’autre,     U   pour ne plus jamais se retenir.

Dans une succession     I      généalogique, désordonnée,

Née du hasard plus que    T    volonté pour une destinée,

N’ai autre choix en ma vie     *    que poursuivre à hériter.

Ce que je suis devenu, l’aurais-je  D           en partie, désiré :

Ou, suis-je parvenu grâce à d’autres     E     jusqu’à me hisser

Au plus haut de l’échelle, pour mieux me      *        faire tomber.

 Ma vie entière est, pour moitié… motivée par      P       des raisons

Qui ont mis le nécessaire avant l’arbitraire de mes     R    passions :

Si j’avais voulu être autre j’aurais avancé autre choix    O     d’action.

La vie ne m’a pas laissé le choix, j’ai dû faire avec      F   ce que j’ai eu,

Mais mes choix m’ont laissé la vie et je n’ai eu     O   que ce que j’ai fait

Lors fausses opportunités me sont apparues   N   n’ai pas sauté dessus.

Dans un délire constituant un parcours   D    pour le moins erratique,

La seule chose qui m’aura guidée      *   est exercice du sens critique

Traversant, le politique, scienti   D     fique, mystique et poétique.

Mes délires en valent bien    É         d’autres : sans les justifier,

J’en suis fier aujourd’    L     hui et je suis prêt à continuer

Sur chemin d’égaré  I     n’allant pas sur chemin tracé.

Si m’en croyez,   R   regardez, examiner votre vécu,

Pour droit, il  E  vous parait : il est, aussi tordu,

Que calcul   * savant, pour joindre l’inconnu.

.

Je ne suis que fruit d’un profond délire

Que d’autres ont inventé pour se dire

Qu’ils seront moins seuls à le haïr !

Lire, délire, pour vite remplir tirelire,

Vie bien remplie et ordonnée, pour finir,

Se moquera de vous-même tout à en mourir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1149 4

.

Lampe d’ambiance 

Au  visage  artificiel

Changeant de couleurs

Comme en un pur délire.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

.

Un délire artificiel avec lumière

qui aurait comme visage humain

ne peut que créer une pure illusion

si ce n’est même, une hallucination.

 .

Deux yeux, un front, une bouche,

On est dans un vrai délire :

Et la lumière verte ajoute encore

À l’objet, de l’artificialité.

.

Symbolique

.

Un délire (du latin delirium

« Délire, transport au cerveau »)

Ou idée délirante est, dans le domaine

De la psychologie, une perturbation globale,

Parfois aiguë  et  réversible, parfois  chronique,

Du fonctionnement de la pensée. Comme pathologie,

Il se distingue d’une croyance fondée sur une

Information fausse, incomplète, dogme,

Faible mémoire, illusion ou autres

Effets de perception.

wikipedia.org/wiki/Délire

.

.

Fond

.

Évocation

.

1149 6

.

Deux yeux, un front, une bouche,

On est dans un vrai délire :

Et la lumière verte ajoute encore

 À l’objet, de l’artificialité.

.

Symbolique

.

Artificiel ou produit par

Acte ou travail de l’homme,

Et non par la nature, et qui

Ressemble à des paysages

Ou à des objets naturels :

Comme un lac artificiel,

Des  fleurs  artificielles,

Ou des lampes artificielles.

Si on se tient au sens suivant :

«Qui  n’est  pas  naturel,  qui  a  été

Créé   ou   inventé   par   l’Homme.»,

Il est à noter que ce terme n’a de sens

Que tant que l’on fait une distinction

Entre l’Homme et la nature.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Artificiel et naturel en principe s’oppose

En un monde où, rien n’est plus naturel,

C’est-à-dire, non modifié par l’humanité

Tout deviendra de plus en plus artificiel

Que pourrait être une langue naturelle,

D’apprentissage, mimétisme maternel,

Voire même propre naissance naturelle,

Tant assistée de toutes parts, médicalisée.

Chassez le naturel et il reviendra au galop

J’ai peur qu’il s’agisse de dicton de galopin :

Au final, c’est nous et non la Nature elle-même,

Qui aurions fait cette distinction, n’existant pas !

  .

.

Délire mineur en mode majeur

.

Scénario

Deux grenouilles s’aimaient d’amour tendre mais comment …

 C’est une chanson, un spectacle, une intention, ou la réalité ?

Une bouteille de champagne rouge pour cœurs amoureux.

 .

Voir prose et illustrations

.

761 – Imagine, un instant, que tu sois ma muse

Visuels et textuels  >>

.

Muse, sujet inspiration,

Support  de cristallisation

D’une idée,  objet, action

Pour faire une création.

Peut-on  s’en  passer,

En avoir plusieurs ?

Lors, être la muse

De    quel-qu’un,

Est-ce  un  cadeau

Ou est-ce bien divin.

.

Divin voire devin ou voire  du vin

Ce dernier en aura inspiré plus d’un

Poète,   d’un romancier, ou  écrivain

Qui, de lui,  voire  d’elle, s’en  amuse.

Imagine,   un   instant   que  tu   sois

Ma muse.  Quoi !  Ah  cela   t’amuse.

.

Un brouillon  pour  mon inspiration,

Encore que, de là, à être,  pour  moi,

L’unique veine  de mes projections :

Ce serait  un peu trop, si j’en abuse,

Cela  voudrait  dire, en somme, que

Tu synthétises et que tu cristallises

À la fois, beauté, grâce, féminine,

Du moins pour moi à mes yeux,

Qu’il  ne serait   point  de  mise

De  te  laisser   en    sourdine !

.

J’aimerais dessiner  les arabesques

De ta forme sous un doigt livresque,

Écrire  partition, sans  fausses  notes,

Avec des harmoniques  qui  dénotent

.

Passion, que je te voue que je chante

Aux oreilles attentives  et  charmées,

Par ce trait, venu  du  fond  encrier,

Qui coule sur moi, et qui me hante.

.

Vrai, je délire un max et pour peu

Ton âme déteigne un peu sur moi

Je serais ton esclave bien ton roi,

J’irais même, à t’adresser ce vœu

.

Tu restes ce que tu es  et non pas,

Ma muse et plutôt corps ne m’use

Il est du plus bel effet crois le moi,

Ton sang, à mes vers, ne transfuse

.

Les flux, flots  de tes  inspirations

Faisant, de toi, l’être d’exception,

Tant c’est le courant passant fort,

Nous rend  tous deux  non morts.

Je sais  à quel point, c’est insensé

De prétendre cela  puisse arriver,

Or poésie, parfois,  nous sublime

À faire grimper  jusqu’à sa cime.

.

.

Extensions

 .

^

La cime

Mais de quoi,

Tu te le demandes !

La cime  de ton  abîme,

Où je me pends, jusqu’à mort,

Avec toi, mais, si profond qu’il soit,

Je ne regretterai pas qu’attrait, et souhait,

M’y noient avec toi mais ma muse ne meurt pas,

Elle réapparait, à chaque fois  que je me trouve face

À une page blanche, qu’elle m’aide, de ce fait, à noircir.

 .

Toutes les muses …. ne m’amusent !

Ce n’est pas tant qu’elles m’exaspèrent,

Certaines ne répondent pas à mes prières.

Celle de la poésie m’ayant prise sous ses ailes

Je tente de voler avec la mienne sous ma plume.

Lors si, avec le temps, mes inspirations s’usent,

Ternissent, s’achèvent : autre, en moi, perfuse.

 .

Est-ce à dire que chaque artiste,

Chaque écrivain aurait sa muse :

Cela en ferait beaucoup, en piste,

Tandis qu’à s’inspirer, l’on s’use !

.

Ou c’est une femme très idéalisée

Ou c’est l’amante qui nous séduit,

Dont son fantasme nous poursuit

Comme si c’était l’âme-sœur née.

.

J’aimerais bien  en trouver  une,

Mais  autant croire en une lune :

Bien qu’entrevue, blonde, brune,

Je fais avec mon talent et lacunes.

.

.

761 – Calligramme    

.

Muse, sujet inspiration,

Support  de  cristallisation

D’une idée,   objet …  action

Pour faire       une création.

Peut-on           s’en passer,

En avoir      plusieurs ?

Lors, être   la muse

De    quel-qu’un,

Est-ce  un  cadeau

Ou est-ce bien divin.

.

Divin, voire devin ou voire  du vin,

Ce dernier en aura inspiré plus d’un

Poète,   d’un romancier, ou écrivain

Qui, de lui, voire d’elle, s’en  amuse.

Imagine,   un  instant   que  tu  sois

Ma muse. Quoi !  Ah  cela  t’amuse.

Un brouillon pour mon inspiration,

Encore que, de là, à être,  pour moi,

L’unique veine de mes projections :

Ce serait  un peu trop, si j’en abuse.

Cela  voudrait  dire, en somme, que

Tu synthétises et que tu cristallises

À la fois, beauté, grâce, féminine,

Du moins pour moi, à mes yeux,

Qu’il  ne serait   point  de  mise

De  te  laisser   en    sourdine !

J’aimerais dessiner   I   les arabesques

De ta forme sous mon  M   doigt livresque,

Écrire partition, sans    A       fausses notes,

Avec des harmoniques   G        qui dénotent

Passion, que je te voue    I        que je chante

Aux oreilles attentives    N      et  charmées,

Par ce trait, venu du      E     fond  encrier,

Qui coule, sur moi, et    *    qui me hante.

Vrai, je délire un max   T     et pour peu

  Ton âme déteigne un    U    peu sur moi

      Je serais ton esclave     *       bien ton roi,

         J’irais même, à t’ad      S     resser ce vœu

         Tu restes ce que tu es  O   mais non pas,

            Ma muse mais plutôt  I   corps ne m’use

            Il est du plus bel effet  S    crois le moi,

              Ton sang à mes vers    *    ne transfuse

                 Les flux, flots de tes    M    inspirations

                     Faisant de toi, l’être    A      d’exception,

                     Tant c’est le courant    *    passant fort,

                       Nous rend tous deux  M       non morts.

                       Je sais à quel point     U   il est insensé

                            De prétendre cela        S     puisse arriver,

                             Or poésie, parfois,      E        nous sublime

                                Jusqu’à nous faire grimper jusqu’à sa cime.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

761 4

.

Silhouette de femme,

À la fois amie et muse,

Sa robe flottant au vent 

Vue de dos et marchant ?

.

Femme et muse vont bien ensemble

pour peu qu’avec elle on ne s’amuse

à la transformer en objet, fétiche,

la forme épousera bien le fond.

.

Cette femme ressemblerait

À une muse : pas certain !

Mais, si pour moi, elle l’est :

 C’est mon choix, j’en suis ravi.

.

Symbolique

.

Tout le XIXème siècle est imprégné

D’images négatives de la femme,

Véhiculées par la littérature et les arts.

Lors ce contexte se reflète en peinture,

En laquelle s’opposent, cohabitent

Deux visions de la femme :

.

L’une, plutôt idéalisée et asexuée,

Séraphique ou androgyne,

L’autre, au contraire, castratrice,

Fatale, mante religieuse,

Liant  Éros  et Thanatos,

Illustre aussi  l’ambiguïté

Rapports homme/femme.

julien.gadier.free.fr/femmemain

.

Descriptif

.

761 – Imagine, instant, que tu sois ma muse  

  Alignement central   /  Titre  oblique  /  Thème  vent

Forme anthropo /Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : femme  / Symbole de fond : muse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

761 6

.

Cette femme ressemblerait

À une muse : pas certain !

Mais, si pour moi, elle l’est :

 C’est mon choix, j’en suis ravi.

.

Symbolique 

.

Dans la mythologie grecque,

Les Muses sont les neuf filles

De   Zeus  et  de  Mnémosyne

Présidant  aux arts libéraux.

.

La plus éminente des Muses,

Calliope dont le nom signifie

« À la   belle  voix »   présidait

À la poésie  et à l’éloquence.

.

Et dans certaines légendes,

Elle  eut  deux fils  d’Apollon

Ou  du dieu-fleuve   Oeagre :

Orphée et Linos fils d’Uranie.

.

Dans les arts,  elle est souvent

Représentée, la tête  couronnée

De lauriers et tenant des tablettes,

Un stylet ou un rouleau de papyrus.

Source : blog.ac-versailles.fr/frisson4e/

index.php/ Les-Muses-et-la-poésie

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Rien d’autre, ici,

Que cette angoisse

De la page  blanche

Que ma muse dissipe

Dès que je pense à elle

Et qu’elle vole vers moi

À tire d’aile pour pouvoir

Enfin écrire, sous son aile,

Ce qu’elle m’inspire, en noir,

En gris, en couleurs, ou blanc.

 .

.

Rodin : Hugo, Muses 1909

.

Scénario

.

 Muse classique !

Muse   romantique !

Muse … philosophique !

 .

Visuels et textuels  >>

760 – Chacun fait ce qu’il veut, ce qu’il peut !

Visuels et textuels  >>

.

En principe,

La liberté même,

Mais, dans la réalité,

Une contrainte, extrême.

.

Entre ce que je veux et je peux,

Il y a un gap à franchir sinon deux,

Rien n’est simple ni acquis d’avance,

Rien ne se fait, tout seul, avec aisance.

.

Abandonner désir est sagesse suprême

Et renoncer aussi  à ceux qu’on aime,

Pour se fondre, dans un grand tout,

Dont on ne connait rien du tout.

.

Chacun fait ce qu’il veut,

Ce qu’il peut,

Chacun sait ce qu’il a connu

Et en a retenu.

 .

Chacun forme des désirs voisins,

Voire opportuns,

Tant et si bien qu’on croit que chacun

A désirs communs.

.

Or il n’en est rien, car en fait, plus d’un

Rêve d’un sort empreint

De songe, plaisir, de l’enfance provenant,

Renouvelables indéfiniment.

 .

C’est souvent dans la répétition du même

Que plaisir atteint point extrême,

Nos passions naissantes, perdent racines

Lors leurs réalités se déprécient.

.

Autant, par son corps, que son esprit,

Ce que l’on aura adoré et repris

N’excite plus un jour notre appétit,

C’est alors qu’on dit, c’est fini !

 .

Chacun s’attache à ses envies,

S’acharne, en outre, à justifier son avis,

Si la réalité le contre, le fuit,

Pour autant, n’en fera jamais l’économie.

 .

Car abandonner ses désirs,

Ne se fait qu’avec sagesse certaine ou infinie,

Quand constat de réalité

Fait qu’on ne prend même plus le temps de rêver.

.

.

Extensions

 .

Chacun fait ce qu’il veut ou fait ce qu’il peut :

Certains se contentent, petits plaisirs, répétition,

D’autres entreprennent, sur l’année, une réalisation.

Quant à réaliser un rêve d’enfant qui vous prendra

Quatre ou cinq ans, c’est un tel investissement,

Sans certitude,  à la fin que cela convient,

Que peu de gens tente telle aventure.

.

Constructeur, aménageur voilier initiant

À quarante ans un chantier de trois à cinq ans,

Lorsqu’il prend la mer, certains poursuivent passion

D’autres y renoncent : plaisir de faire, plaisir de posséder,

Plaisir de naviguer, plaisir de partager, plaisir d’impressionner,

Plaisir de durer : tous ces plaisirs se mélangent pour un seul désir :

La liberté. Le désir se transformant tantôt en contrainte, et en plaisir,

En astreinte, ne pourront satisfaire ni celui qui veut, ni celui qui peut !

.

En majorité des couples, les tâches ont partagées

L’un s’occupe des courses, et l’autre, de la cuisine,

Mais  il arrive que l’un, sache, et veuille, tout faire,

Il  fonctionnera alors  comme s’il était célibataire :

Est-ce que deux célibataires est mieux qu’un seul !

Chacun en son couple, fait veut qu’il veut  ou peut.

L’essentiel est de na pas le faire en double ou pas,

Etre interchangeable en tout, serait un avantage,

L’homme cuisine et la femme bricole, moderne.

.

« J’aurais voulu être …  un artiste

Pour faire du laid, pour faire du beau

Pour pouvoir dire pourquoi j’existe

Oui, oui, oui.  Merci beaucoup »

.

Paroles et musique au cœur,

Par dizaine  de  chanteurs,

En font un tube d’auteurs,

Pour reprendre hauteur.

.

Certains disent qu’on aura

Fixé la barre… bien trop haut,

Qu’on a atteint le plafond de verre

Vaut mieux se limiter à ce qu’on peut.

.

Moi je pense que quand on peut, on veut,

Pas le contraire, bien que dicton proclame

Que «qui veut la fin veut les moyens» : faux

La fin ne justifierait jamais tous les moyens !

.

.

Épilogue

.

Chacun fait ce qu’il veut ou voire ce qu’il peut,

De son temps, de sa vie, son argent, sentiment,

Personne ne vit à sa place  moindre événement,

C’est bien lui qui assume tout,  même ses vœux.

***

Parfois, de faire ce qu’on veut, on en est empêché,

Pas toujours par d’autres, par contraintes réalités,

Alors on fait ce qu’on peut, c’est-à-dire… au mieux

Pour ce qui ne va pas, on lèvera les bras aux cieux.

***

Lors on pense choix de vie, l’on pense subsistance

Mais la fin approchera avec certitude… espérance,

Et  chacun se dira que sa vie  doit avoir une utilité,

Sens du sacré  qui ne se dévoile  qu’en spiritualité.

***

Comme pèlerin, on prendra son bâton, sa houlette,

On chemine vers son destin, qu’on espère chouette,

Dès qu’on décide à deux, les choix sont plus ouverts

Et avec les enfants petits, des voies vont de travers !

***

Aurai-je fait dans toute ma vie tout ce que j’ai voulu,

Certes non, mais j’en suis certain, tout ce que j’ai pu :

J’ai dû composer, j’ai dû bifurquer,  j’ai dû me planter,

Et pourtant, proche de la fin, je n’aurai rien à regretter.

.

.

760 – Calligramme   

 .

En principe,

La liberté même,

Mais, dans la réalité,

Une contrainte, extrême :

Entre ce que je veux et je peux,

Il y a un gap à franchir sinon deux,

Rien n’est simple ni acquis d’avance,

Rien ne se fait, tout seul, avec aisance.

Abandonner désir est sagesse suprême

Et renoncer aussi  à ceux qu’on aime,

Pour se fondre, dans un grand tout,

Dont on ne connait rien du tout.

.

CHACUN

Chacun fait ce qu’il veut,

Ce qu’il peut,

Chacun sait ce qu’il a connu

Et en a retenu.

Chacun forme des désirs voisins,

Voire opportuns,

Tant et si bien qu’on croit que chacun

A désirs communs.

FAIT CE

Or il n’en est rien, car en fait, plus d’un

Rêve d’un sort empreint

De songe, plaisir, de l’enfance provenant,

Renouvelables indéfiniment.

C’est souvent dans la répétition du même

Que plaisir atteint point extrême,

Nos passions naissantes, perdent racines

Lors leurs réalités se déprécient.

QU’IL VEUT,

Autant, par son corps, que son esprit,

Ce que l’on aura adoré et repris

N’excite plus un jour notre appétit,

C’est alors qu’on dit, c’est fini !

Chacun s’attache à ses envies,

S’acharne, en outre, à justifier son avis,

Si la réalité le contre, le fuit,

Pour autant, n’en fera jamais l’économie.

OU PEUT ! 

Car abandonner ses désirs,

Ne se fait qu’avec sagesse certaine ou infinie,

Quand constat de réalité

Fait qu’on ne prend même plus le temps de rêver.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

.

Une silhouette d’homme

 Peut-être bien  un pèlerin,

En vue de profil  et immobile :

 On ne sait vers quel choix de vie

.

Faire ce qu’on veut ou peut

ressemble à son choix de vie

choix volontaire, dirigé, forcé

la forme épousera bien le fond.

.

Je peux et je veux, être ceci, ou cela, 

Car c’est cela mon choix :

Je suis sédentaire ou nomade mais,

De temps à autre, pèlerin.

.

Symbolique 

 .

Choix  de  vie résulte

De décision d’un individu

Ou d’un groupe, confronté à

Une situation  ou à un système

Offrant une ou plusieurs options.

Le terme « choix » pouvant désigner

Le processus par lequel cette opération

Est menée à bien  et/ou  le résultat  de la

Dite opération. En philosophie, la question

De savoir si un individu effectue des choix

Librement ou est déterminé renvoie au

Problème de l’existence ou non

Du libre arbitre.

Wikipédia : choix de vie

.

Descriptif

.

760 – Chacun fait ce qu’il veut, ou peut ! 

  Alignement central /  Titre  intercalé  /  Thème  vent

Forme anthropo /Rimes égales / Fond  approché de forme

Symbole de forme : choix-vie  / Symbole de fond : pèlerin

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Je peux et je veux, être ceci, ou cela, 

Car c’est cela mon choix :

Je suis sédentaire ou nomade mais,

De temps à autre, pèlerin.

.

Symbolique

.

Le pèlerin est une personne

Qui entreprend un voyage avec

Dévotion jusqu’à un sanctuaire.

Il symbolisera le cheminement

Tout autant la quête spirituelle.

.

Le pèlerin prend du recul par

Rapport à ses préoccupations

Quotidiennes en se posant

Questions existentielles.

Il devient étranger à son

Environnement et à lui-même.

.

Aussi, les épreuves rencontrées sur

Chemin de pèlerinage, montagne, désert,

Symbolisent la série des épreuves de sa vie.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-pelerin

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Toute décision semble appartenir

À chacun mais sans en être certain,

Tant, de savoir, de vouloir, et pouvoir,

Dépendra des buts que l’on s’est fixé.

Il y aura des projets  qui avortent

Et autant de rêves qui capotent

Et, dans la vie, leur cohorte

Frappe encore à la porte :

Au final, ce que l’on peut,

Filtre ce que l’on veut !

 .

.

Société sans règles : anarchie !

.

Scénario

.

Elle s’occupe des comptages de quelque chose à contrôler, budgéter.

Lui, peaufine sa  dernière recette, et qu’il pense originale, de cuisine.

Elle, ne s’embarrasse de rien ni de personne pour bricoler à son aise.

 .

Visuels et textuels  >>

758 – Imagine un monde, imagine une terre !

Visuels et textuels  >>

.

À chacun son délire,  utopie :

On peut imaginer autre Terre

Où l’on serait tous frères, amis

Où il n’y aurait plus de guerres ,

Mais, ce ne serait plus le Monde,

.

Dans  lequel, tous les jours, l’on vit,

Fait de malheurs  et  fait  de misères,

Que les médias oublient … claironnent.

.

Que  devient le fameux : «vivre ensemble»

Si chacun pense à lui  et d’abord, rassemble

Tout ce  qui peut  lui  être  utile ou favorable,

Cupide, égoïste, passant pour être honorable !

.

Imagine un monde,

Imagine…une terre,

Où l’on serait frères,

Où l’on serait  sœurs,

Où au fond des cœurs

Amour nous inondent.

.

Hélas,  il n’en est point,

Ou souvent, contrepoint,

Chacun pensant aux siens

Et tant pis pour les voisins

Juste, respect de courtoisie,

Juste, «bonjours et mercis».

.

L’on ne peut aimer ni aider ;

Tout le monde  et l’humanité,

Ni enchanter … tout le monde

Dans ce monde,  désenchanté.

.

De prôner le «chacun pour soi»,

Ne créera pas  de communautés,

Il faut que, des cœurs, l’on  sonde

Toute chose dont chacun fera foi !

.

Or que faire d’autre, que  d’écouter

Peines, plaintes de gens désocialisés

Parfois désolidarisés… déshumanisés.

.

De leur venir en aide tout seul, ne serait

Qu’une goutte d’eau dans un vaste océan,

Sans politique  commune, l’on ne pourrait,

Que perdre à la fois son temps et son argent.

À chacun de trouver la formule, lui convenant.

Aider l’autre : facile à dire : le faire : comment !

.

.

Extensions

 .

Imagine un Monde, Terre :

Terre inconnue pour les uns,

Terre Promise   pour d’autres,

En notre galaxie, extragalactique

Aurait-elle figure  de notre Planète.

.

Et, si oui, aurait-elle  figure humaine,

Et si oui, mêmes systèmes inégalitaires,

Les mêmes qualités et les mêmes travers !

On se perd en suppositions, en descriptions,

En  évocations,   comparaisons,  explications !

.

La plupart du temps, il s’agit de la même Terre,

La nôtre, fonctionnant  simplement  différemment.

C’est difficile à imaginer, en dépit exemples du passé,

Alors en imaginer une dans le futur en lien avec le passé.

.

C’est peine perdue d’avant tant que les hommes resteront

Ce qu’ils sont, c’est-à-dire moitié ange et moitié démons.

Nos décisions sont prises par émotions plus que raisons.

Ce n’est pas la Terre qui pose problème : ses habitants !

.

Imagine : un rêve d’utopiste

Voulant mettre Monde en piste

Vers un bonheur  vécu universel.

Allez, allez et vite : tous  en s elle :

Mais tout autre  est notre réalité,

L’humain est fait  de duplicités,

Que l’on ne parvient à cacher,

Si bien même, on parvient,

Des fous en profiteraient.

.

Les amoureux, grand bien leur fasse,

Imaginent, souvent, Terre, différente

De celle  où ils ont vécu  jusque lors !

.

C’est humain,  c’est compréhensible,

C’est le fruit de deux âmes sensibles,

Mais réalités les prennent pour cible

Et seront trop souvent incompatibles

.

On peut imaginer des choses à l’envi,

Sans ce que cela devienne la vraie vie

C’est ce que me rappelleront les amis.

.

.

758 – Calligramme  

 .

À chacun  I   son délire,   I   utopie :

On peut   M  imaginer au   M  tre Terre

Où l’on   A    serait tous frè    A  res, amis

Où il n’   G       y aurait plus de   G   guerres.

Mais,      I      ce ne serait plus le     I    Monde,

Dans     N    lequel, tous les jours,     N    l’on vit,

Fait de   E        malheurs  et  fait de     E   misères,

Que les   *        médias   oublient,  clai    *    ronnent.

Que de  U      vient le fameux «vivre en     U  semble»

Si  cha   N      cun pense à lui, d’abord, ras   N   semble

Tout ce   *     qui peut  lui être   utile ou fa    E   vorable,

Cupide,   *       égoïste passant pour être ho   *   norable.

MONDE                                                 TERRE

.

******************************************

***********************************

.

Imagine un monde,

Imagine…une terre,

Où l’on serait frères,

Où l’on serait  sœurs,

Où au fond des cœurs

Amour nous inondent.

.

Hélas,  il n’en est point,

Ou souvent, contrepoint,

Chacun pensant aux siens

Et tant pis pour les voisins

Juste, respect de courtoisie,

Juste, «bonjours et mercis».

.

L’on ne peut aimer ni aider ;

Tout le monde  et l’humanité,

Ni enchanter … tout le monde

Dans ce monde,  désenchanté.

.

De prôner le «chacun pour soi»,

Ne créera pas de communautés,

Il faut que, des cœurs, l’on sonde

Toute chose dont chacun fera foi !

.

Or que faire d’autre, que  d’écouter

Peines, plaintes de gens désocialisés

Parfois désolidarisés…déshumanisés.

.

De leur venir en aide tout seul, ne serait

Qu’une goutte d’eau dans un vaste océan,

Sans politique  commune, l’on ne pourrait,

Que perdre à la fois son temps et son argent.

À chacun de trouver la formule, lui convenant.

Aider l’autre : facile à dire : le faire : comment !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.758 4

.

Un arbre ou tout au moins

Un tronc avec une cime, 

Des branches et racines

Ancrées dans la terre.

.

Un arbre aux multiples branches

Sur son long tronc vers le ciel :

Symbole même de la terre et

De la fertilité, la liberté !

.

Symbolique 

 .

L’arbre représente

« L’être      humain »,

Les  racines sont la base

De construction psychologique,

Des liens  qui  le  relient

Aux membres de sa famille,

Le transgénérationnel,

L’inconscient, la mémoire cellulaire.

Le  tronc  est, quant à lui,

Le corps physique et feuilles,

Et ses nombreuses branches représentent

Ouverture d’esprit,  spiritualité,

Sa capacité à s’élever vers le ciel.

Source : psycho2rue.fr/dictionnaire

-des-symboles-de-reve/tronc

.

Descriptif

 .

758 – Imagine un monde, imagine une terre 

  Alignement central / Titre  dédoublé  / Thème  monde

Forme  courbe  /Rimes égales  / Fond  approché de forme

Symbole de forme : tronc   /    Symbole de fond : terre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

758 6

.

Un arbre aux multiples branches

Sur son long tronc vers le ciel :

Symbole même de la terre et

De la fertilité, la liberté !

.

Symbolique 

 .

La terre s’oppose

Symboliquement au ciel

En principe passif, principe actif.

La Terre supporte lors le ciel couvre.

La Terre est  née du chaos primordial

Séparée des eaux dans la Genèse.

.

Universellement,  la Terre est

Une matrice qui conçoit les

Sources et les minéraux et métaux.

Symbolise la fonction maternelle.

Elle donne, elle reprend la vie.

Symbole de fécondité et de

Régénération cyclique.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Pas de tronc d’arbre sans terre,

Pas de terre sans tronc d’arbre

Ou de tige de plantes, d’herbes,

Lors le ciel est vide et parsemé

D’étoiles, dont leurs lumières,

Semblent provenir de  l’infini.

Il constituera les imaginaires

Qui confondront  ciel et terre,

Pour nous extraire de misère,

Que nous souffrirons ici-bas !

 .

.

Monde imaginaire d’ailleurs

.

Scénario

.

L’imagination déborde comme les rayons du soleil abondent,

pour que l’on pense à vivre sur une Terre, planétaire, solidaire,

que quelques fous, terroristes, dictateurs, s’aviseront de détruire.

.

Visuels et textuels  >>

757 – De l’autre côté de la rive, quoique je vois

Visuels et textuels  >>

.

De l’autre côté  de la rive,

Quoique je vois, il m’arrive,

Que tu me crois, me crois pas,

Je ne pourrais  exister sans toi !

.

Tant de l’autre côté de l’eau vive,

Dès  je te vois  dès que tu arrives,

Chez toi, pour retrouver  le calme

De ta maison  remplie de palmes ;

.

Je ne te connais pas lors j’imagine

Tu es une copine  et  belle coquine,

Lors j’ai atteint ta rive, en nageant,

Tu m’attendais,  comme un amant.

.

Le destin t’aura mis sur le chemin,

Celui de rencontre de notre amour,

Celui qui nous grandit chaque jour

Et qui nous fera le plus grand bien.

.

Tant vrai,  de l’autre côté  de la rive,

Quoique je vois, quoiqu’il  m’arrive,

Que tu me crois ou ne me crois pas,

Jamais ne pourrai exister sans toi.

.

De l’autre côté,   comme promise

Quoique tu fasses en insoumise,

Que tu me crois,  doute  ou pas,

Sans moi : tu n’existerais  pas.

.

Par un autre côté, vie exquise,

Ce moment passé qu’avec toi

De reine devenue marquise,

Comte ne délaisse ton pas.

.

Par un  autre côté, toute dérive

Reste possible la prochaine fois,

Quand la  liberté  ne  nous prive

Pas de revenir au premier choix.

.

Parce que nos vies s’entrelacent,

L’un, l’autre, l’on ne se reniera,

On sait ce qu’on est, n’est pas,

Amour ne  sera pas de glace.

.

.

Extensions

 .

De l’autre côté de la rive, tu te tiens,

Comme indépendante et séparée de moi,

Rivière qui nous sépare ne manque d’eau vive,

Sans cesse renouvelée et les ponts sont nombreux

Pour que l’on s’y rejoigne et que l’on témoigne

De notre attirance en nos éclats d’existence.

.

De la berge, on peut s’éloigner de notre

Rivière, momentanément, opportunément.

Notre rivière serpentant d’un côté à l’autre,

Tôt ou tard nous rapproche, pont nous réunit.

.

Quand bien même, il n’y aurait de pont proche,

Plus de pont du tout, l’un, l’autre, sommes prêts

À nous jeter à l’eau en vue de nous rejoindre

Quitte à nous laisser emporter par elle

Une frêle embarcation fera l’affaire.

.

Si la distance est bien trop grande ;

Les frontières, les barrières, interdits

Sont faits pour être bravés, franchis,

Attention toutefois à ne pas s’y noyer

.

À ne pas plonger trop profond

Et ne plus pouvoir refaire surface.

La mort guette ceux que l’amour étouffe :

Amour a besoin d’air pour exister en durée.

.

L’autre rive : c’est toi !

La rivière, c’est l’amour,

Et le nôtre, c’est un pont

Tout est dit en ces mots,

Et, si le pont est cassé,

Il nous reste à nager,

Et pour  le recoller,

Pour se retrouver,

Coute que coute

Sans un doute.

.

Achèvement

#

De l’autre côté de la rive,

Quoiqu’il en soit, il arrive

Je nage vers toi,  et ravive,

Une amitié  qui  transcrive

Âmes perdues,  lors dérives

Jusqu’à ce qu’amour revive.

.

Quand il n’y a plus… de pont,

On ne se voit plus entre rives :

Il faut que le courant repasse,

Pas que dessous, aussi dessus

Afin de rencontrer quelqu’un

Qu’avant, l’on aimait bien !

.

.

757 – Calligramme

.

De l’autre côté  de la rive,

Quoique je vois, il m’arrive,

Que tu me crois, me crois pas,

Je ne pourrais  exister sans toi !

Tant de l’autre  D    côté de l’eau vive

Dès je te vois      E    dès que tu arrives,

Chez toi, pour     *      retrouver le calme

De ta maison       L    remplie de palmes ;

‘ ……

Je ne te connais    A       pas mais j’imagine

Tu es une copine   U        une  belle coquine,

Lors j’ai atteint     T        ta rive en nageant,

Tu m’attendais,     R        comme un amant,

Le destin t’aura     E        mis sur le chemin,

Celui de la ren        *         contre de l’amour,

Celui qui nous        C     grandit chaque jour

Et qui nous fera     Ô        le plus grand bien.

Tant vrai,  de l’       T    autre côté  de la rive,

Quoique je vois,     É       quoiqu’il  m’arrive,

Que tu me crois,     *       ou ne me crois pas,

Jamais je ne pour  D       rais exister sans toi

De l’autre                E    côté comme promise

Quoique                   *     tu fasses, insoumise,

Que tu le                  L      crois, doute ou pas,

Sans moi, tu           A            n’existerais pas.

Par un autre côté,   *                    vie exquise,

Ce moment passé   R                     qu’avec toi

De reine devenue    I                       marquise,

Comte ne délaisse   V                          ton pas.

Par un  autre          E          côté, toute dérive

Reste               *     possible la prochaine fois,

Quand          J      notre liberté ne nous prive

Pas de             E    revenir au premier choix.

Parce que           *        nos vies s’entrelacent,

L’un, l’autre,         V           l’on ne se reniera,

On sait ce qu’on        O             est, n’est pas,

Amour ne  sera pas         I                de glace.

                    S

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

757 4

.

Bouteille plastique,

Pour de l’eau

Bouteille isotherme 

Café d’amitié

.

Rien à voir entre bouteille et rive

que ce soit pour l’eau, pour le café,

bien qu’isotherme, voire précieuse,

la forme ne convient pas au fond.

.

Bouteille isotherme a, pour fonction,

Garder liquide thé, café, au chaud :

L’amour se chauffe et refroidit vite

 Mais pas une amitié durable.

.

Symbolique

.

Pour être efficace,

Bouteille isotherme

Prend compte de dispersion

De la température du départ

Par  conduction   thermique,

La bouteille  est  emprisonnée

En une autre bouteille interne,

Avec un minimum de contacts ;

Par convection : les deux bouteilles

Encastrées sont séparées par du vide ;

Et par rayonnement électromagnétique :

Paroi bouteille intérieure est réfléchissante.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

757 – De l’autre côté de la rive, je vois

  Alignement central / Titre  droit  /  Thème  amitié

Forme   droite   / Rimes égales  /      Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille isotherme / Symbole de fond : amitié

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Bouteille isotherme  a, pour fonction,

Garder liquide : thé, café,  au chaud :

L’amour se chauffe et refroidit vite

 Mais pas une amitié durable.

.

Symbolique 

.

Longtemps suspectée,

L’amitié homme-femme

S’extirpe de sempiternels préjugés

Dans une société où se sont côtoyés

Mixité émancipante et désir assumé.

.

“On est point l’ami d’une femme quand

On peut être son amant !”,

Clamait ainsi Balzac au XIXe siècle.

.

“L’amitié entre homme et femme est impensable”,

Renchérissait, 100 ans plus tard, Gainsbourg.

.

Mais pourquoi l’affection placée sous le signe

De la platonicité souffre d’un tel manque

De crédibilité, et cela du moins dans

Une perspective hétéronormée ?

marieclaire.fr/amitie-homme-femme

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une bouteille est souvent l’occasion

D’échanger ou de partager un verre ;

Entre collègue, entre amis, ou amants,

Parfois il faut franchir un pont, rivière,

Pour faire une des plus belles rencontres

Que ce soit en marchant ou en nageant !

 cela tant que l’amitié n’arrête personne

Une rivière ne saurait être frontière.

 .

Scénario

.

L’autre est d’abord un modèle, une projection, avant d’exister,

 tout est dit, quand on prend conscience de l’amour de l’autre,

réciproquement, et cela, quel qu’en soit l’espace et le temps.

.

.

Côté rive ou dérive

.

Scénario

.

L’autre est d’abord un modèle, une projection, avant d’exister,

 tout est dit, quand on prend conscience de l’amour de l’autre,

réciproquement, et cela, quel qu’en soit l’espace et le temps.

.

Visuels et textuels  >>

631 – Trois états de moi-même, d’elle, de nous

Visuels et textuels  >>

.

Trois états de moi-même, d’elle,

Et   de   nous,

Mais quels sont-ils, clairement,

C’est fou :

États, entre ombre et lumière,

Et en tout

Trois couleurs, pour chacun,

Arc en ciel,

Si on les ajoute font qu’un

Seul et même

Rayon qui nous entoure

D’un prisme

Qui le décompose jour

Ou de source

De notre bel amour

Se  renouvelle !

.

Projection  de  ce,

Qui nous embrasse,

Voire,  nous tracasse,

Parfois,  nous  dépasse,

Mais jamais ne nous lasse.

.

Trois états de moi-même, d’elle et de nous.

Oui mais lesquelles, soit dit entre nous

Le premier, c’est moi-même je l’avoue,

Le second, mon ombre  avant tout,

Le troisième,  ma lumière floue.

.

Et pour elle la même chose,

À ceci près qu’elle est rose,

Sa lumière sur toute chose,

Qui me fait voir, bien bleus,

Le fond, de  ses beaux yeux.

.

Univers en devenant le nôtre,

Que nous partageons, apôtres

Éclairé par les ciels des autres,

Qui nous met à l’ombre,  vautre

Deux corps et esprit, patenôtres.

.

Entre  nos deux ombres, lumières,

Nous éclairant demain comme hier,

D’un amour  dont nous sommes fiers

Lors  voyageant sur notre Terre entière

De moi, elle et puis de nous, d’états tiers.

.

Si en la nuit je te vois comme dans le jour,

C’est  que ta présence  m’entoure toujours,

Toute aussi forte que la chaleur de ton four,

Alimentant sans cesse, sincérité de l’amour,

Qui depuis lors éclaire ombre âme, humour.

.

.

Extension

 .

Trois états

De moi-même

D’elle, de nous !

.

Ce nous  n’est pas

Qu’une … addition,

Pas plus soustraction,

Division, multiplication,

Plutôt projection  de ce qui

Nous embrasse, nous tracasse

Voire bien souvent nous dépasse.

.

Ce jeu d’ombres et lumières,  permet

De jouer  sur divers points de vue, pour

Éclairer portrait changeant avec le temps,

Les événements, les rôles et les contextes

Qui constituent la toile de personnalité

Et le sujet, l’histoire du personnage.

Notre vie privée est dans l’ombre

Et vie publique dans sa lumière.

.

Chacun, chacune a sa part d’ombre et donc le couple aussi

Ce n’est pas qu’une addition, un recouvrement, c’est un récit,

Qui met, en lumière, ce qu’il y a, de commun, de clair, partagé,

Tente de masquer ce qui est du non-dit, du déni, du pas permis.

C’est ainsi que la part d’ombre augmente ou diminue sans cesse,

Selon que l’on est clair, transparente, en confiance avec l’autre,

En un couple, même uni, il y a donc bien trois états d’ombre.

.

Trois états de nous : objet, sujet et une part d’ombre.

.

Objets, sommes éclairés  par la lumière extérieure

 Comme tout autre objet de notre environnement,

 Et l’ombre qu’elle projette en est toute  dérivée ;

.

Sujets, sommes éclairés par lumière intérieure,

De par un principe vital et spirituel, immanent

En sus de notre sensibilité et notre intelligence ;

.

Ombres, nous errons comme fantômes sur Terre

Ne sachant, in fine, à quoi  nous sommes destinés,

Sauf à nous inventer des mythes, croyances, religions.

.

.

631- Calligramme

.

                         Trois états de moi-même, d’elle,

Et   de   nous,

                                 Mais quels sont-ils, clairement,

C’est fou :

                                     États, entre ombre et lumière,

     Et en tout

                                     Trois couleurs, pour chacun,

         Arc en ciel,

                                   Si on les ajoute font qu’un

             Seul et même

                              Rayon qui nous entoure

         D’un prisme

                       Qui le décompose jour

    Ou de source

          De notre bel amour

Se  renouvelle !

.

********************

********************

.

Projection  de  ce,

Qui nous embrasse,

Voire,  nous tracasse,

Parfois,  nous  dépasse,

Mais jamais ne nous lasse.

.

Trois états  É  de moi-même, d’elle et     *  de nous.

Oui mais   T     lesquelles, soit dit   * entre nous

Le premier A   c’est moi-même  *   je l’avoue,

Le second   T  mon ombre  *    avant tout,

Le troisième   S    ma  *    lumière floue.

Et pour elle       *   *     la même chose,

À ceci près         D     qu’elle est rose,

Sa lumière        E   sur toute chose,

Qui me fait       *    voir, bien bleus,

Le fond, de       M   ses beaux yeux.

Univers en de   O    venant le nôtre,

Que nous parta I    geons en apôtre

Éclairé par les    *    ciels, des autres,

Qui nous met à   D    l’ombre et vautre

Deux corps et        ‘      esprit, patenôtre.

Entre nos deux   E om *     bres lumières,

Nous éclairant  L demain  *    comme hier,

D’un amour      L dont nous    *  sommes fiers

Lors  voyage    E  ant sur notre   *   Terre entière

De moi, elle     *     et puis de nous   *   d’états tiers.

Si en la nuit     N    je te vois comme    *    dans le jour,

C’est que ta      O   présence m’entoure     *         toujours,

Toute aussi     U    forte que la chaleur de     *        ton four,

Alimentant     S       sans cesse, sincérité de       *        l’amour,

Qui depuis     *      lors éclaire ombre d’âme         *       humour.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

631 4

.

Euh, je ne vois pas trop :

Peut-être bien l’ombre

D’un adepte de l’Aïkido

En plein exercice !

 .

L’ombre ne met pas tout en pleine lumière

mais si l’on apprend à la décoder, elle éclaire

un geste, posture, intention, voire une activité

tant et s bien que sa forme évoquera son fond.

 .

S’agit-il de moi-même,

Mon ombre ou ma lumière floue ?

En voilà déjà un d’état,

D’un exercice physique mais lequel !

  .

Symbolique 

 .

L’ombre est une partie

De la psyché formée de la part

Individuelle qui ne se connaît pas

Elle-même, et dont l’existence même

Est souvent ignorée. Figurée en de

Nombreuses cultures et mythes

Sous la forme du personnage

Maléfique, patibulaire mais

Néanmoins ayant statut de

Double du héros, représentant le moi,

L’ombre se retrouve également

Dans les rêves, et projections

Psychiques liées souvent

À la peur de l’autre.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

.

631- États de moi-même, d’elle, de nous !

Alignement central / Titre analogue / Thème  le corps

Forme conique / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : ombre  / Symbole de fond : exercice

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

S’agit-il de moi-même,

Mon ombre ou ma lumière floue ?

En voilà déjà un d’état,

D’un exercice physique mais lequel !

.

Symbolique

 .

L’exercice physique

Modéré et adapté,

Permet de conserver

Des articulations souples et fonctionnelles.

Elle augmente  notre force,  notre souplesse,

Notre endurance, nos capacités d’adaptation

Résistance physique, mentale et immunitaire

Avec large  accroissement de l’énergie vitale.

.

Une activité équilibre le  système hormonal.

La sécrétion de sérotonine et la régulation

Naturelle de la glycémie sont améliorées.

.

Toutes les fonctions du corps peuvent se

«Dé-fragiliser» grâce aux efforts sportifs,

N’outrepassant certaines limites biologiques.

maloxxx8.wixsite.com/malonaturo/post/activite physique

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

 L’ombre est doublure d’objet sans sa matière

Reflète, d’un seul côté, le manque de lumière

Autant de de couleur mais évoque sa forme

Qu’on devine et qu’on complète : conforme

À ce que l’on attendait comme une partie

Suggère le tout au risque de se tromper.

 .

.

Trois états qui resteront à décoder

.

Scénario 

.

Trois états de moi-même : explicite, dans l’ombre, en lumière floue,

trois états d’elle : sa lumière rose, ses yeux bleus, ses cheveux noirs,

et de nous : proches, distants, absents selon moments, événements !

 .

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607 – Sur lit de métaphores, j’ai jeté mon âme

Visuels et textuels  >>  

.

Sur     un    lit

De métaphores

Où je dors réjoui

Où je rêve encore

J’ai jeté mon âme,

Toute  en flammes,

À tes pieds brûlants,

Comme cœur d’amant

Qui s’est révélé  battant,

À faire monter  sa tension,

Jusqu’au bout de sa passion.

.

Sur un lit

De métaphores,

J’ai jeté mon âme nue,

J’y ai trouvé une amphore

Ayant cueilli ma vertu.

Son phosphore

M’éblouit

De sa lumière

Presque abyssale

Où l’amour s’installe.

 .

Sur un lit

De métaphores,

J’ai rédigé un poème

Avec encre et lettres d’or

Parlant d’une extrême

Sensibilité, câline,

Et que tu tiens

En ton sein

Intime.

 .

Sur un lit

De métaphores,

Juste  à mon  côté,

Je me serais  couché,

En amour, en passion,

Pour  quel qu’échange,

Qui ne soit pas d’ange,

De mots, déraisons,

À s’en rendre

Fous.

 .

Sur un lit

De métaphores

Durant…cette nuit,

Entre la vie et la mort

J’ai poussé … un cri,

Si long, et, si  fort,

Que je l’entends

Encore !

.

.

Extension

 .

Toute une floraison de métaphores, pousse

Spontanément pour exprimer, indirectement

Et de manière imagée, ce que produit, chez nous,

L’amour lors il advient, soudain, avec quelqu’un.

Le cœur lui-même en est une alors qu’il n’est

Qu’un muscle qui ne pourrait pas penser.

La rose, une autre alors qu’elle est végétale,

Le diamant, troisième alors qu’il est minéral !

.

Une bouche à entendre, voire un cœur à prendre,

Un esprit à surprendre, une âme à comprendre,

Pour finir, sexe à fendre en armure tombante

Voilà un autre lot de métaphores dont

Les amoureux raffolent pour meubler

La  conversation,  ou  pour  instituer

Des jeux de miroirs aux cents reflets.

.

Écrire un poème n’est pas indispensable

Pour déclarer son amour, et pas plus qu’un

Bouquet de fleurs ou un anneau de diamants

Mais ils signifient chacun, une part de l’indicible

En la passion irraisonnée qui habite les amoureux.

Sur un lit de métaphores, j’exprime et je sublime

Ce que j’adore  jusqu’à en perdre le sud et nord

Mais dans mon âme nue, il dure encore !

.

Métaphore, symbole, analogie, métonymie, ressemblance, évocation,

Tous ces mots se rejoignent, se renvoient, l’un et l’autre, leurs échos,

Qui dans notre propre vision du monde se percutent en nos cerveaux

Jusqu’à atteindre leurs états de sublimations extrêmes en poétisation

Comme si supplément d’âme parvenait à nous faire vibrer d’émotion.

.

« Les ciseaux et la colle, les fenêtres,

Le bureau, la salle, l’atelier constituent

 Des métaphores familières pour  usagers.

.

 L’auteur s’attache ici à situer la complexité,

 L’ampleur et l’apport réel de ces métaphores

Pour utilisateurs, concepteurs d’interfaces,

Dans les trois domaines de l’informatique,

Des télécommunications et audiovisuel. »

.

Extrait de la quatrième de couverture,

 Du livre  « Métaphore et multimédia »

Poulain : La Documentation française

Collection technique et scientifique des

 Télécommunications, Paru le 05/07/1996

.

Mais on pourrait en faire de même  pour

Les domaines, de l’amour, amitié, famille.

.

.

Épilogue

.

Un lit de métaphores

Ou la métaphore du lit,

Lorsque l’un dans l’autre

Ils se joignent, s’associent

Qu’espérer de mieux encore

Dans lesquels l’on se vautre !

***

Ce sont là jeux de mots, d’esprit,

Croit-on vraiment à ce que l’on dit

La métaphore n’est qu’un transport

Entre sujet  et  reflet, à raison, à tort.

***

Comment une âme, peut-elle être nue :

Ce n’est qu’image et des plus convenues.

Quant au poème, même si ça reste virtuel,

C’est plus réel que n’importe quel spirituel.

***

Et  pour ce qui est  de ton corps, très  sensuel,

Il y a plus qu’une métaphore : tout est charnel.

***

Je pourrais t’enfiler collier entier de métaphores

Celle de ta porte, celle de ta fenêtre mène à un lit.

***

Et même quand tu dors, je te vois en luminophore,

Lors en muse, tu m’inspires,  en  tout ce que j’écris.

***

Sur ton lit de métaphores j’ai jeté, de la vie, mon sort.

.

.

607 –  Calligramme  

.

SUR LIT

Sur     un    lit

De métaphores

Où je dors réjoui

Où je rêve encore

J’ai jeté mon âme,

Toute  en flammes,

À tes pieds brûlants,

Comme cœur d’amant

Qui s’est révélé  battant,

À faire monter  sa tension,

Jusqu’au bout de sa passion.

DE MÉTAPHORES

Sur un lit

De métaphores,

J’ai jeté mon âme nue,

J’y ai trouvé une amphore

Ayant cueilli ma vertu.

Son phosphore

M’éblouit

De sa lumière

Presque abyssale

Où l’amour s’installe.

J’AI JETÉ

Sur un lit

De métaphores,

J’ai rédigé un poème

Avec encre et lettres d’or

Parlant d’une extrême

Sensibilité, câline,

Et que tu tiens

En ton sein

Intime.

MON

Sur un lit

De métaphores,

Juste  à mon  côté,

Je me serais  couché,

En amour, en passion,

Pour  quel qu’échange,

Qui ne soit pas d’ange,

De mots, déraisons,

À s’en rendre

Fous.

ÂME   

Sur un lit

De métaphores

Durant…cette nuit,

Entre la vie et la mort

J’ai poussé … un cri,

Si long, et, si  fort,

Que je l’entends

Encore !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

607 4

.

Un collier ou un chapelet

De métaphores de formes,

Voire de couleurs bien diverses

Qui enchanteront tous nos rêves ?

 .

Collier de métaphores :

Ballon, étoile, balle, carré, cœur,

Où chacune représentera

Une forme d’amour particulière !

 .

Symbolique 

 .

Le collier est un ensemble

De perles ou grains rassemblés à fil.

On le porte autour du cou.

.

Les grains sont de différentes natures,

Petits coquillages percés,

Dents d’animaux sauvages, ou  encore

Des griffes d’ours ou autre.

.

Il  peut  être  une  monnaie  d’échange,

Ou signe distinctif d’un clan, d’un chef.

Il représente le courage et la bravoure

D’un chasseur, ou d’un guerrier.

.

Il est porté comme bijou

Et devient une parure.

Son symbolisme est lié au cercle,

À la couronne, l’anneau,

L’ouroboros ou perle.

Dictionnairedessymboles.com/

2017/08/le-symbolisme-du-collier.

.

Descriptif

.

607 –  Sur lit de métaphores, j’ai jeté mon âme  

Alignement central  / Titre intercalé / Thème  désir

Forme diverses / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : collier  / Symbole de fond : métaphores

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

607 6

.

Collier de métaphores :

Ballon, étoile, balle, carré, cœur,

Où chacune représentera

Une forme d’amour particulière !

 .

Symbolique 

 .

Pour permettre à une personne

De retrouver la voie du sens symbolique,

Il faudra  l’aider, à passer, d’une conscience

Linéaire, logique,  chronologique, temporelle,

À une découverte d’une façon d’être permettant

L’émergence de l’inconscient.

.

Cette forme de pensée serait alors étayée par des

Expressions métaphoriques et images symboliques.

Ces deux termes, de symboles, et, de  métaphores

Font l’objet de nombreuses discussions et théories.

Source : ergopsy.com/symbole-et-metaphore-i102.htm

 .

.

 Corrélations

 Fond/forme

.

Pas un lit, un collier non que de perles

Mais de métaphores, fort diversifiées.

.

Certes il en faudra, mais pas de trop,

Sinon on ne colle plus à toute réalité.

On devient l’image derrière le miroir,

Et on oublie celle qu’il y avait  devant.

.

Cela dit il y a des existences virtuelles,

Qui ne peuvent être évoquées, imagées,

Qu’avec elles, telle que l’âme ou paradis.

 .

.

Métaphore d’une âme nue !

.

Scénario

.

Métaphores d’objets, de sujets évocateurs d’amours passionnés.

Métaphores poétiques, avec ses vers, ses rimes et harmoniques.

Métaphores graphiques osant pauses, dénudées, abandonnées !

 .

Visuels et textuels  >>

948 – Mon espace-temps se contracte au soleil

Visuels et textuels >> 

.

Alors mon espace-temps,

Qu’est-ce   que  cela  peut  bien  être

Sinon l’endroit précis en ce jour où  je suis.

Où tout  s’étire et distend, fonction lieu, temps

Fonction  du rêve, de sensation, pensée, action.

.

Le temps semblera s’être arrêté,

Voilà la contraction espace-temps,

Faisant durer, longtemps : l’instant,

En un magique environnement.

.

Temps, espace disparaissant,

Il reste notre esprit vagabondant

Au gré de joyeuse, triste humeur

Et jusqu’à ignorer  le jour et l’heure.

.

Espace-temps  se contracte au soleil,

Allongée nue sur sable endroit désert

N’entends que  murmure de la mer,

Dont vague me susurre de dormir,

Par chants de sirène à s’étourdir.

.

Je ne sais plus trop, où je suis,

Je ne sais trop  où  j’en  suis,

L’espace-temps  s’évanouit,

J’en  suis  conquis  et ravi.

.

Rayon  caresse  ma peau,

Il me fait rêver   d’eaux,

Au-delà… mon cerveau

Profite de  son  repos,

.

Qu’une bulle octroie

À celui qui s’y  noie

Sans foi et sans loi

Nu comme un roi

.

Dans mon corps

Ni sud ni nord,

Soleil endort,

Pire encore

.

Le temps,

Espace,

Fond

On

V

 .

.

Extensions

.

Me contracter puis me fondre puis disparaitre

Comme une simple molécule ou simple atome

Dans la Nature pour ne subir la gravitation

Terrestre par le poids réel de mon corps,

Pour bénéficier de son attraction céleste

Me faisant voyager à travers l’espace-temps,

Ne sera rien d’autre que rêve sans aucun doute

Tant, à chaque fois que je me réveille, bien que nue

Et abandonnée aux rayons du soleil, je reviens sur Terre

En quatrième vitesse dès que je bouge le doigt de pied

Je réintègre mon corps pour le restant de la journée.

S’affranchir de toute pesanteur est, pour sûr,

Vrai bonheur mais comme personne ne peut rester

Des heures en repos sur un fil d’équilibriste, la réalité

Prend le pas sur la fiction en récusant l’imagination pour

Nous rendre et nous soumettre à ce que l’on appelle la raison.

Dire que le temps s’arrête est du domaine de l’hallucination

Bien que l’astronome prétend que le temps n’existe pas,

Que nous l’avons, purement et simplement, inventé

Pour transformer la course folle de l’espace

En histoire collective et individuelle.

Le temps subjectif devient une succession

De parenthèses où je suis et où  je ne suis pas.

L’important serait donc les changements d’états :

C’est parce que je perds conscience de ce qui m’entoure

se passe en moi que je prends conscience, au réveil, j’existe.

.

Le Soleil est un cercle, une boule, une étoile, un point lumineux

Il m’irradie de ses rayons de lumière et de chaleur gracieuse

Jusqu’à me faire tourner la tête et le reste avec, de fièvre

Si je m’y expose, toute une journée, et sans bouger

D’un seul coup, comme un voile sombre, noir

Avec juste un point  jaune, au milieu

Je  vacille et je tourne en rond

Suis malade pour de bon

Victime insolation.

.

Si on enlevait toute l’eau contenue

Dans mon corps plus la graisse, sang,

Sans compter tous fluides et humeurs,

Il ne resterait pas grand-chose  de moi !

.

Ce n’est pas ce qu’on appelle «contraction»

Ce sera plutôt : dessèchement, lyophilisation

Je n’y tiens pas plus que cela,  même au soleil,

Qui, dans mes rêves, ne sera qu’un disque doré.

.

.

Épilogue

.

L’espace où, rêvassant,

Je passe et perd du temps

Tout d’abord … il se rétracte,

Pour ne pas dire, se contracte.

Mon corps, esprit s’embrument,

Tout s’arrête, tout tend vers infini,

Juste parce que chaleur soleil ravit.

Plongé dans ma rêverie sans objet,

Je passe cent minutes comme une,

Et au final, je ne le regretterai pas,

Le prend comme  cadeau, fortune,

Il est si rare de pouvoir consacrer

Du temps à ne rien faire, à rêver.

Le soleil rechargera bien ma pile

Tant que je me brancherai  à lui,

Sans la moindre des résistances

Jusqu’à ce  qu’il ait fait  le plein,

Déclenchant, enfin, mon  réveil.

Espace  se remet  à faire surface

Et le temps à s’égrener … vivace

Je suis prêt  à sauter … à bondir

Sur tout  ce qui peut  m’advenir.

M’extirper  de  ma  chaise longue,

Me demande un effort surhumain

Mais  que j’accomplirai, volontiers.

Ah mince, ma peau aura trop rougi,

Au point je sens  comme un   frisson,

Aurai-je été victime d’une insolation !

.

.

948 – Calligramme

 .

Alors mon espace-temps,

Qu’est-ce   que  cela  peut  bien  être

Sinon l’endroit précis  en          E         ce jour,  où    je suis.

Où tout  s’étire et distend           S          fonction lieu,  temps

Fonction  du rêve, de sensa       P         tion, pensée, action.

Le temps semblera   A     s’être arrêté,

Voilà la contraction   C    espace-temps,

Faisant durer, long    E  temps : l’instant,

En un magique         *       environnement.

Temps, espace       T             disparaissant,

Il reste notre       E      esprit vagabondant

Au gré de        M    joyeuse, triste humeur

Et jusqu’à   P    ignorer  le jour et l’heure.

Espace    S  temps  se contracte au soleil,

Allongée  *   nue sur sable endroit désert

N’entends   S  que  murmure de la mer,

Dont vague   E  me susurre de dormir,

Par chants de   *  sirène, à s’étourdir.

Je ne sais plus   C    trop, où  je suis,

Je ne sais trop    O     où  j’en  suis,

L’espace-temps    N    s’évanouit,

J’en  suis  conquis   T   et  ravi.

Rayon caresse ma   R      peau

Il me fait rêver     A   d’eaux,

Au-delà du      C    cerveau

Profite de   T   son repos,

Qu’une  E bulle octroie

À celui   qui  s’y  noie

Sans foi  et sans loi,

Nu comme  un roi

Dans  mon corps

Ni sud ni nord,

Soleil endort,

Pire encore

Le temps,

Espace,

Fond

On

V

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

948 4

.

Une vis plantée

Dans un cercle.

Ou une aiguille

Sur un  cadran

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Rien de bien comme entre l’aiguille, l’espace et temps,

bien qu’aiguille d’horloge indique l’heure selon endroit.

dire qu’elle se contracte au soleil réfère théorie d’Einstein

mais nous sommes loin du compte, temps = espace replié.

.

Le temps est, plus souvent, figuré

Par une aiguille

Lors l’espace est souvent figuré,

Par un cercle.

 . 

Symbolique 

 .

Les  toutes premières  horloges  comptaient

Souvent  une aiguille : celle des heures 

Et déjà celle-ci tournait généralement

Dans le même sens qu’aujourd’hui.

Selon quel décret,  quel modèle ?

 .

Mystère : après avoir consulté

Quatre musées trois historiens

Et physiciens, pas de réponse.

 .

Pour les adeptes de la logique,

Les aiguilles reproduiraient la

Course du Soleil, vu de la Terre.

 .

Lors, les premiers cadrans étaient

Divisés en 24 parts : l’aiguille mettait

24 heures pour faire son tour complet,

Tout comme la course apparente du Soleil.

letemps.ch/societe/aiguilles-montre-quete-sens

.

.

Fond

.

Évocation 

.

948 6

.

Le temps est, plus souvent, figuré

Par une aiguille

Lors l’espace est souvent figuré,

Par un cercle.

 .

Symbolique

 .

Le point est l’équivalent

Géométrique de l’unité arithmétique.

Il est à l’origine de l’ensemble des familles

De nombres figurés : il  n’a pas de dimension.

La première dimension commence avec la ligne

Composée  de deux points. Le point est le cercle

Qui attend  pour se développer  qu’on établisse

Un rayon, rapport entre lui et circonférence.

Le cercle est  dès lors le symbole du Tout.

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

On s’y perd un peu, ici, en conjectures

Sans tenir compte de toutes conjonctures

Notre géométrie en prend plein la figure,

Nous abandonnant  en rade, déconfiture?

.

Si le point, la droite, la courbe, le cercle

Seraient à l’origine  de bien des choses

D’autres nous échappent totalement,

Comme la matière noire voire grise

Comme les trous noirs : troublant.

 .

.

 Mille temps : un seul espace !

.

Scénario

.

J’ai passé toute l’après-midi à bronzer en chaise longue sur la plage

en me réveillant, le soir, j’ai senti, chez moi, comme un tourbillon,

insolation et depuis je me repose en fauteuil avec une couverture.

.

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