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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Comment peut-on être fatigué
Comment peut-on être déçu,
Des plaisirs liés au sexe !
Fatigué d’en user de trop,
Déchu d’être impuissant
Oui, cela se comprend
Car cela s’est déjà vu,
Mais sinon, voyons,
Quand l’on s’aime
De s’en … priver
On est frustré.
D’accord mais
Pas le temps :
Trop exténué,
Pris d’activités
Envie de dodo,
Besoin de repos
Ou mille excuses,
Qui n’en sont pas !
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Les fatigués ou déçus des plaisirs du sexe,
Sont souvent des gens, arrivés à certain âge,
Bien plus encore ayant atteint un âge certain,
Qui ont décidé que ce n’était plus leur priorité.
Ils dorment seuls bien que parfois même à deux
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Sans jamais se toucher ni même en être désireux
Et l’orgasme n’est plus là au rendez-vous du tout,
Devient une sorte de souvenir, non un plaisir fou,
Foin des pénétrations ; même chose des caresses,
Qui feront le lit des amours, basés sur la tendresse.
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Est-ce plus facile, naturel, pour la femme, l’homme,
Vivre ensemble sans se toucher, indifférent comme :
Nécessités économiques et/ou liens avec les enfants,
Font arrangements de toutes natures et sans heurts,
Lors chacun peut avoir vraie vie, amoureuse, ailleurs,
S’il souhaite en sauvant la face d’un couple… s’aimant.
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Vie amoureuse, plénitude sexuelle, à quatre-vingt ans,
Est tout à fait possible, et plus fréquente qu’on ne croit
Certains jettent l’éponge, à cinquante, si ce n’est trente,
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D’autres sont insatiables, à en devenir presque pervers.
Que des lois ou aucune dictent comportements sexuels,
Certains ont besoin d’être amoureux pour les pratiquer,
Et d’autres, surtout pas, par peur de trop… s’y attacher,
Quand amour, sexe, ne se conjuguent, c’est compliqué.
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Le sexe est comme argent, un moyen, et non fin, en soi
L’intimité est plus rapprochée, au plus profond de soi,
C’est le cerveau qui importe, et, plus encore, la pensée
Et là, aucun sexe, ne peut ni la recevoir ni la pénétrer.
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Que de femmes attendent, de l’homme, le sentiment
D’affection, et quand il demande de passer à l’action,
Se retirent, s’éloignent en négociant une belle amitié,
Que l’homme prendra pour le refus de tout partager :
Pour ne pas perdre, certaines finissent par consentir.
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Extensions
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À défaut d’orgasme commun,
On peut quand même grimper
Aux cieux pour peu que l’on soit
Toujours amoureux.
Mais, si l’on n’est pas présent,
Si l’on n’est pas puissant,
Si l’on n’est pas excitant,
Il ne faut s’attendre à ce que
L’autre vous satisfasse !
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Il est certain que l’alcool potentialise le sexe à un certain degré
Mais comme pour la cigarette, quand c’est trop, c’est plus trop
L’excès de graisse favorise plus la digestion que l’e désir sexuel
En somme, il y a des causes naturelles à une perte de sa libido
Mais, il peut y avoir aussi une lassitude dans un vieux couple
Ou jeune et qui fait que la pulsion, comme la passion, faiblit
Et lors on se retrouve au lit avec un dos tourné qui ne veut.
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Le sexe ne provoquera systématiquement
Un plaisir à renouveler sans faim … ni fin.
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S’il y en a qui en usent, confortant l’amour,
D’autres en abusent pour leur propre plaisir
D’autres s’en abstiennent par trop déplaisirs,
Quoiqu’il en soit, fatigue se fait sentir un jour.
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Alors que faire, d’autre, pour compenser perte
De désirs autant que de plaisirs, de fantasmer
Qu’une femme ou un homme soit à vos pieds.
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Fragments
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Le balai et le sexe, ont peu à faire ensemble,
Même si on enfourche aussi bien ce dernier.
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Cela resterait une image reliée aux sorcières
Et si sa forme évoque elle n’époussette fond.
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Quand on est saturé de sexe, rien ne va plus :
Temps de faire une pause, remettre à demain.
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Quand on est déçu du sexe, on laissera tomber,
Y a mieux à faire ailleurs en plaisirs, bonheurs.
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Du balai … du balai, l’on en peut plus : dehors,
Plus question de l’enfourcher avec une sorcière.
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Du ballet rose ou balai en paille, parfois un pas :
Y a comme une intolérance et voire une allergie.
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L’impuissance pour l’homme ; femme, frigidité,
N’aide pas la libido à s’exécuter, ni se sublimer.
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Sexe complexe en homme ; femme, compliqué :
L’accord parfait ne se fait que lors on se connait.
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L’excitation sexuelle n’est pas que liée au sexe,
Ne se termine pas toujours par une pénétration
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L’intervention de pensées, fantasmes, émotions,
Précède, accompagne, suit, un orgasme sensuel,
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Par sensuel, on entend, toutes sortes de caresses,
Qui explorent, manifestent, formes de tendresses.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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DES FATIGUÉS
Comment peut-on être fatigué
Comment peut-on être déçu,
Des plaisirs liés au sexe !
Fatigué d’en user de trop,
Déchu d’être impuissant
Oui, cela se comprend
Car cela s’est déjà vu,
Mais sinon, voyons,
Quand l’on s’aime
De s’en … priver
On est frustré.
D’accord mais
Pas le temps :
Trop exténué,
Pris d’activités
Envie de dodo,
Besoin de repos
Ou mille excuses,
Qui n’en sont pas !
ET DES DÉÇUS DU SEXE
Les fatigués ou déçus des plaisirs du sexe,
Sont souvent des gens, arrivés à certain âge,
Bien plus encore ayant atteint un âge certain,
Qui ont décidé que ce n’était plus leur priorité.
Ils dorment seuls bien que parfois même à deux
Sans jamais se toucher ni même en être désireux
Et l’orgasme n’est plus là au rendez-vous du tout,
Devient une sorte de souvenir, non un plaisir fou.
Foin des pénétrations ; même chose des caresses,
Qui feront le lit des amours, basés sur la tendresse.
Est-ce plus facile, naturel, pour la femme, l’homme,
Vivre ensemble sans se toucher, indifférent comme.
Nécessités économiques et/ou liens avec les enfants,
Font arrangements de toutes natures et sans heurts,
Lors chacun peut avoir vraie vie, amoureuse, ailleurs,
S’il souhaite en sauvant la face d’un couple… s’aimant.
Vie amoureuse, plénitude sexuelle, à quatre-vingt ans,
Est tout à fait possible, et plus fréquente qu’on ne croit
Certains jettent l’éponge, à cinquante, si ce n’est trente,
D’autres sont insatiables, à en devenir presque pervers.
Que des lois ou aucune dictent comportements sexuels,
Certains ont besoin d’être amoureux pour les pratiquer,
Et d’autres, surtout pas, par peur de trop… s’y attacher,
Quand amour, sexe, ne se conjuguent, c’est compliqué.
Le sexe est comme argent, un moyen, et non fin, en soi
L’intimité est plus rapprochée, au plus profond de soi,
C’est le cerveau qui importe, et, plus encore, la pensée
Et là, aucun sexe, ne peut ni la recevoir ni la pénétrer.
Que de femmes attendent, de l’homme, le sentiment
D’affection, et quand il demande de passer à l’action,
Se retirent, s’éloignent en négociant une belle amitié,
Que l’homme prendra pour le refus de tout partager :
Pour ne pas perdre, certaines finissent par consentir.
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Forme
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Évocation
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Une pelle, un flacon,
Ou une brosse à cheveux
Et pourquoi pas un balai
Pour ramasser poussières ?
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Du balai, plus besoin à la maison :
Bon débarras :
Du sexe, non ; de la propreté sur soi
Et sa conscience, oui.
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Symbolique
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Si le balai
Est associé
Au nettoyage,
Il est tout aussi
Bien associé à la
Purification et à l’épuration
Spirituelles. Un nettoyage spirituel
En quelque sorte, une purification de soi
Et des lieux sacrés. En plus de servir à la
Purification des lieux, il peut tout aussi bien
Servir à les protéger : il est, parfois, associé
À symbolique sexuelle dans nombre de textes
Et de légendes plusieurs coutumes folkloriques
Comportant un balai peuvent se rattacher
À un contexte que l’on fantasmera sexuel.
lailaseshat2.canalblog.com/archives/2008
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Fond
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Évocation
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Du balai, plus besoin de cela à la maison :
Bon débarras :
Du sexe, non ; de la propreté sur soi
Et sa conscience, oui.
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Symbolique
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Il est clair que les hommes
Sont des mammifères complexes.
L’excitation sexuelle n’est pas
Uniquement liée à des stimuli
Sensoriels du sexe et ne
Conduit pas forcément
À l’acte sexuel sans
Intervention des pensées
Et des émotions (heureusement).
Quant aux fondements de l’excitation
Sexuelle chez la femme, tout reste à faire
Et alors, on pariera, aisément, que
C’est encore plus compliqué…
doctissimo.fr/html/sante/mag_
2000…/cerveau/sexe
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Fond/forme
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Tout ce qui aura rapport au sexe, du balai.
Facile à dire, pour un temps, mais toujours :
Comment s’en priver sans perdre aussi amour,
Car si frigide, sans orgasme, le cœur n’y est plus
Il reste la tendresse, les caresses et câlins appuyés
Et la libido, comme chacun le sait, peut se sublimer,
En d’autres jeux, d’autres œuvres, passions nouvelles,
Et ainsi revenir vers de nouvelles dispositions sexuelles
Au lieu de s’affronter à une impuissance, s’en affranchir
En la contournant, en la réinventant, en la ré-energisant.
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