793 – Je ne suis dans tes rêves, ni dans tes désirs !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Comme

 À  la suite de

Dépit amoureux

Dans cette lettre, je

 T’écris ici mes adieux,

Amitié que  tu me consens

Ne répondant  à  mon vœu.

Je  te confie d’arrêter ton jeu,

Lors frustré de ne pas pouvoir,

Me donner  en ma pleine mesure,

En tes rêves  comme  en  tes désirs,

Échanger entre nous, caresse, soupir,

Avec moi et pour une relation qui dure,

Chaque jour, chaque nuit … chaque soir.

Je suis à me demander ce que je représente

Vraiment pour toi et comme je ne parviens

Pas  à le deviner, je préfère abandonner.

 .

Je ne suis dans tes rêves,

Ni dans tes désirs,

Je ne suis plus sur tes lèvres,

Ni dans tes soupirs,

Avec toi conventionnelle amitié

Point extraordinaire,

Entre homme et femme non-initié,

Des paroles en l’air,

Pas d’engagements, ni d’enlacements,

Echange puritain ;

Rien à voir avec ces fiévreux… amants

Se tenant la main.

Si vrai que l’autre… on ne l’étreint plus,

Le laissant de côté,

Demeurent l’émotion, et le sentiment, nu,

De deux personnalités 

Si vrai que jouir mène, des fois, à souffrir,

C’est pour s’en protéger,

Qu’on fait taire passion  en quelque raison

Plutôt que d’en… profiter !

Amitié, coûte, rapporte, cela va  sans dire,

C’est juste qu’on se sente bien

Ensemble, on peut, vraiment, tout se dire,

Sans rien craindre demain !

Si vrai, qu’on peut passer d’ami, à amant,

Comme cela  …  en passant,

Le contraire se ferait plus difficilement,

En vrai, moins jouissant ;

L’un amant mais l’autre ami seulement.

.

Qu’est-ce que je représente, pour toi :

Le premier être … qui t’aura compris

Le premier être qui t’aura conquis

Le premier être mis dans ton lit

Le premier être  pour…la vie,

Le premier être aussi ami.

.

Extensions

 .

Je ne suis ni en tes rêves, ni tes désirs,

C’est moi qui dis cela, mais comment

Le saurais-je sans t’avoir questionnée,

Et si je fais les questions et les réponses,

Autant te zapper de suite sans tergiverser.

.

J’ai déduit tu étais une amie conventionnelle

Mais déduit de quoi et comment le savoir si je

Ne t’observe pas dans toutes les circonstances,

Et dans tous les échanges que l’on a pratiqués.

.

Entre une rencontre amoureuse…  fantasmée

Et jamais, je n’ose, bien que je sois avec toi

En amitié et peut-être parce qu’on s’y est

Installé : poser cette question d’amour.

.

 « Tu délires un max : même pas en rêve »

Qui n’aura jamais entendu ce «râteau» là !

Il est vrai que, si rêves et désirs vont de pairs,

Rêve et réalité ne se confondent même à l’envers

Désir et incarnation ne seront pas toujours frères

Le désir entraine, maintes fois, de la frustration

Lors le rêve la compense, en faisant fonction,

C’est ainsi que marche cinéma, télévision

J’ai rêvé d’être, mais ne le suis pas !

.

Fragments

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

Calligramme  

.

Com  N      me

 À  la      I   suite de

Dépit a    *    moureux

Dans cet    E   te lettre, je

 T’écris ici   N    mes adieux,

Amitié que   *    tu me consens

Ne répon      R  dant à mon vœu.

Je  te confie   Ê     d’arrêter ton jeu,

Lors frustré     V      de ne pas pouvoir,

Me donner     E    en ma pleine mesure,

En tes rêves    S      comme  en  tes désirs,

Échanger en    *    tre nous, caresse, soupir,

Avec moi et     D    pour une relation qui dure

Chaque jour   É      chaque nuit … chaque soir.

Je suis à me  S    demander ce que je représente

Vraiment    I pour toi et comme je ne parviens

Pas  à le   R    deviner, je préfère abandonner.

S …………………………………….

Je ne suis dans tes rêves,

Ni dans tes désirs,

Je ne suis plus sur tes lèvres,

Ni dans tes soupirs,

Avec toi conventionnelle amitié

Point extraordinaire,

Entre homme et femme non-initié,

Des paroles en l’air,

Pas d’engagements, ni d’enlacements,

Échange puritain ;

Rien à voir avec ces fiévreux… amants

Se tenant la main.

Si vrai que l’autre… on ne l’étreint plus,

Le laissant de côté,

Demeurent l’émotion, et le sentiment, nu,

De deux personnalités 

Si vrai que jouir mène, des fois, à souffrir,

C’est pour s’en protéger,

Qu’on fait taire passion  en quelque raison

Plutôt que d’en… profiter !

Amitié, coûte, rapporte, cela va  sans dire,

C’est juste qu’on se sente bien

Ensemble, on peut, vraiment, tout se dire,

Sans rien craindre demain !

Si vrai, qu’on peut passer d’ami, à amant,

Comme cela  …  en passant,

Le contraire se ferait plus difficilement,

En vrai, moins jouissant ;

L’un amant mais l’autre ami seulement.

.

Qu’est-ce que je représente, pour toi :

Le premier être … qui t’aura compris …

Le premier être qui t’aura conquis………..

Le premier être mis dans ton lit………………

Le premier être  pour…la vie,……………………..

Le premier être aussi ami……………………………..

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un poisson mort

Dont on ne projette

 Plus que  ses  arêtes 

Pour le reconnaître.

.

793 4

.

Seul, un amour charnel,

Consommé, lui donnerait du corps.

Comment peut-on rêver,

De désirer tel poisson avec arêtes !

.

Symbolique

 .

Le poisson

Reste l’emblème de l’eau,

Élément avec lequel il partagera

Son aspect le plus symbolique,

Il  est  symbole  de  fécondité

Mais tout autant de sagesse.

Il est occulte dans les

Profondeurs des eaux,

Domaine d’une force sacrée

De l’abîme dont il est pénétré.

Cet espace aquatique

D’une profondeur

Insondable est

Associé aux mystères

De l’inconscient humain,

Aux pulsions les plus cachées de l’esprit.

Source : les-voies-libres.com/symbolisme-du-poisson

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

793 6

.

Seul, un amour charnel,

Consommé, lui donnerait du corps.

Comment peut-on rêver,

De désirer tel poisson avec arêtes !

.

Symbolique 

.

^

Arête

Attire attention

 Sur environnement

Des  plus discutables

Qui atteint, et entache,

 Humanité, on s’est laissé  

 Décharner,  et voire  user.

Il est temps   de reprendre

 Sa vie en main,    matérielle

 Et affective,   de se recentrer

Sur des satisfactions simples

Et   sereines.  Avoir mal à la

Gorge   est     problématique

La parole mise   en évidence

Peine à avaler  contrariété,

Un affront, peine à venir !

Source : wikireve.fr/dir/3673-arete

.

.

Fond/forme 

 .

-Arrêtes, arrêtes car si tu oses allez plus loin

Je noierai ton poisson dans ton verre de vin.

– Tu es sérieuse, là : c’était pas mon intention.

– Non mais c’est ma réponse par anticipation.

.

On peut continuer avec un peu d’imagination

Sauf à considérer l’approche, pétard mouillé

Dans les films il y aura toujours une réplique

Pour vous sortir de mauvais pas, dit guêpier.

.

En réalité on appelle cela prendre un râteau.

Je vous aurai prévenu, il fallait pas le tenter.

.

Textuels et illustrations  >>

778 – Désirer un enfant, c’est regarder devant

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Désirer un enfant, on voudra

Mais à partir de, et jusqu’à

Quand et qui, le décidera :

Homme ne  se soucie pas,

Pour enfant,  fécond  sera,

De quinze à  cent ans : cas.

.

Femme quinze  à cinquante

Moitié   moins    parturiente

Différence est  conséquente :

Regarder devant est, parfois,

Regarder  derrière  le  temps,

Un enfant à regarder  devant.

.

Désirer l’enfant, c’est regarder

Devant ;

Désirer un enfant c’est être plus

Qu’amant ;

Désirer un enfant c’est vivre en,

Le procréant.

Désirer l’enfant pour en devenir

Ses parents,

Entre vingt, trente ans, on le fait

Volontairement.

À seize ans,  l’on tombe enceinte,

Fort imprudemment,

À quarante,  sans moindre feinte,

Plus par acharnement !

.

L’idée faire autre chose à deux, que

De se regarder en le blanc des yeux,

Idée même, d’avoir, le  ventre rond,

Après en avoir réjoui tous tréfonds

.

Avant que son enfant ne  paraisse

Que projections  de ses  parents ;

Avant que tel enfant  vous laisse

De moins en moins libre temps.

.

Tous les  possibles sont permis :

Ce sera un garçon et non une fille,

Bébé  sera  beau, bébé  fera  envie,

Sera de la future maman, béquille.

.

Votre tranquillité d’avant faut plus y

Compter  une fois que le bébé sera né,

Tant toute votre vie sera réorganisée,

Autour  de  lui,  un  peu   angoissée.

.

Sûr, que vous   vous adapterez,

Voire même très rapidement

Mais plus rien ne sera plus

Comme  c’était … avant.

.

Extensions

 .

Désirer un enfant pour soi

Et pour lui-même ne se superpose pas.

Premier cas, lors l’enfant se détache de soi,

Le lien se distend, l’enfant devient quelqu’un d’autre.

Second cas, le lien est permanent quoi qu’il arrive !

En réalité, au début, on le ferait, un peu, pour soi

En grandissant, en prenant plus d’autonomie,

Beaucoup pour lui. C’est la loi de la nature

Et aller contre, ce serait le pénaliser,

Et il vous le fera payer, un jour

Ou l’autre, d’une façon ou

Autre, avec personne

Ou avec une autre.

.

 Longue vie …  longue vue,

Pour voir au loin, devant,

Se projeter dans l’avenir,

Et, tout mieux voir venir

L’enfant, c’est… bientôt,

L’enfant, c’est trop tôt :

C’est à chacun de voir.

.

On ne sait trop ce que l’enfant,

Deviendra, une fois grand, parti,

Mais parent ne peut s’empêcher,

De lui dresser un avenir, radieux !

.

A la question : que feras-tu plus tard

L’enfant répond souvent par des clichés

Et  si certains parents  s’en préoccupent,

C’est qu’ils pensent qu’il le fera vraiment.

On e.st là dans une confusion des genres,

Mon  projet, pour toi, est cela, pas cela :

C’est à l’enfant en grandissant à choisir,

Lui imposer le sien, est le faire souffrir.

.

Fragments

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme    

.

  D

Désirer un enfant,    É               on voudra

Mais  à partir de,     S              et  jusqu’à

Quand  et  qui  le    I              décidera !

L’homme ne           R          partage pas

Un tel souci,          E        fécond  sera,

De quinze à          R     cent ans : cas.

Femme quinze     *        à cinquante

Moitié moins       E        parturiente

Différence est       N   conséquente.

Regarder devant    F   est, parfois,

Regarder derrière    A    le temps,

Qu’il reste à regarder N   devant.

                            T

Désirer l’enfant,     c’est regarder

Devant ;

Désirer un enfant c’est être plus

Qu’amant ;

Désirer un enfant c’est vivre en,

Le procréant.

Désirer l’enfant pour en devenir

Ses parents,

Entre vingt, trente ans, on le fait

Volontairement.

À seize ans,  l’on tombe enceinte,

Fort imprudemment,

À quarante,  sans moindre feinte,

Plus par acharnement !

.

L’idée faire autre    E  chose à deux, que

De se regarder en le  S   blanc des yeux,

Idée même, d’avoir, le  T    ventre rond,

Après en avoir réjoui tous   *   tréfonds,

Avant que son enfant ne   R     paraisse

Que projections  de ses   E     parents ;

Avant que tel enfant     G    vous laisse

De moins en moins    A    libre temps.

Tous les  possibles    R    sont permis :

Ce sera un garçon    D   et non une fille.

Bébé  sera  beau,     E    bébé fera  envie,

Sera de la future      R     maman, béquille.

Votre tranquillité     *     d’avant faut plus y

Compter  une fois     D     que le bébé sera né,

Tant toute votre         E       vie sera réorganisée

Autour  de  lui,             V         un  peu   angoissée,

Sûr que, et, vous           A                  vous adapterez

Voire même                   N                       rapidement

Mais plus rien                T                              ne sera

Comme                      *                           avant.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une  longue  vue,

Un appareil photo : 

Ou voire des jumelles

Pour  double  perception.

.

778 4

.

L’enfant lui, ne regarde que devant,

Il n’a pas d’histoire, souvenirs, passé

Il n’en est pas de même des parents

Ses jumelles lui montrent… le fond.

Avec des jumelles, on voit beaucoup

Plus loin qu’avec ses yeux :

Cela semble évident, mais nombreux

 Seront à ne pas en disposer.

Symbolique 

La longue-              vue connaît

Un succès             grandissant

Depuis  ces        dernières  années

Elle fait de l’ombre aux jumelles.

 

Le fait de grossir ce que vous cherchez

À voir  est  son point fort  et  vous permet

D’admirer  des  détails  précis  et  dont  vous

N’auriez pas eu connaissance sans longue-vue.

Dans  la majorité des cas,      elle permet   de voir

Jusqu’à 200 mètres pour     les modèles d’entrée.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

778 6

.

Avec des jumelles, on voit beaucoup

Plus loin qu’avec ses yeux :

Encore faut-il savoir bien regarder

Ce qu’on veut percevoir !

 .

Symbolique 

.

La fonction symbolique doit

Toujours être en avance sur son objet

Et ne trouve le réel qu’en le devançant

Dans l’imaginaire »Merleau-Ponty,

Signes, Paris, Gallimard, 1960.

.

Le symbolisme primordial de

La perception fait intervenir des

Anticipations imaginaires inaperçues,

Disons, des fantasmes d’unité qui préjugent

De la nature de l’objet visé, cela sans pourtant

Faire obstacle à réalisation de la perception.

.

La présupposition de la chose permet

L’effectivité de la perspective.

L’anticipation imaginaire

Inconsciente devient donc,

À travers le symbolisme,

Condition de possibilité de l’expérience.

cairn.info/revue-philosophique-2008-4-page-443

 .

.

Fond/forme 

.

Il y aurait, parfois, besoin de jumelles

Pour  bien nommer  les  vraies jumelles,

Tant leurs ressemblances sont frappantes

Dépendent du contexte et des circonstances.

.

Il reste évident  qu’entre  avoir des jumelles,

Et pas d’enfant, il y a une grande différence

Si vous en attendiez un et qu’en voilà deux

Ce ne sera pas non plus la fin du monde .

.

Les trois premières années seront dures

Après, c’est presque  un plaisir que de

Les voir s’amuser et discuter à deux

Si on ne regarde pas devant  eux

C’est burnout quotidiennement.

.

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774 – Quand couples ne désirent pas d’enfant

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Couple demeure libre d’avoir

Des enfants ou non,

Certains ne le désireront pas,

Par accident, en ont.

 .

Après quoi leur sort est selon

Reconnaitront ou non :

L’enfant, né, peut déclencher

Le désir de devenir parents.

 .

Qu’importe si c’est sans regrets

Que les couples l’auront décidé

De n’avoir pas d’enfant, l’assumer

Sans jalousie, plus tard, vieillissant.

.

Quand couples ne désirent pas d’enfant,

Réveille instinct reproducteur du parent,

Y a toutes chances que tout aille de travers

Lors variations de désir d’union peu altière :

.

Si les parents  boivent, les  enfants trinquent,

Dit un dicton,  bien qu’il  ne s’agit que boissons

Cela est tout aussi vrai haines que des désunions

Faisant  des  enfants : caméléons  ornithorynques.

.

Sans ses parents  enfant sera déclaré  orphelin, séant

Pas d’institution,  de substitution, ne les remplaceront,

Bien que parfois les liens affectifs, sociaux parviendront

À faire oublier les liens  de son  histoire et de son sang.

 .

Il y a bon  nombre d’enfants qui renient leurs parents

Et bon nombre de parents qui renient leur enfant,

Comme autant de fêlures en l’humaine nature,

Comme autant d’éducations en déconfiture.

.

Géniteurs, et parents, seront deux états,

Qui se cumulent  et se différencient,

Enfant ne choisit pas en tous cas,

Mais il saura à qui dire, merci.

.

Merci société qui le nourrit,

Merci  orphelinat gratuit,

Merci  famille d’accueil

Merci d’éviter écueil.

.

Écueil  désamour,

Vie  d’inconnu,

Pauvre,  nu,

Toujours

Enfant

Sait

V

.

Extensions

 .

Il le sent,

Le vit quand

Il est rejeté pour

Ce qu’il est : non désiré,

Abandonné, laisser à lui-même

Pour son destin de «non existence».

Quand couples ne désirent pas d’enfant,

Il vaudrait mieux  qu’ils n’en aient pas,

S’ils ne sont pas capables de l’assumer

Pleinement, mais la nature prend

Parfois le dessus  et laisse les

Pseudos-parents pantois,

Se rejetant la faute,

Du pourquoi

Néant.

.

Pas d’enfant : on n’en veut pas et on n’en peut pas

Et notre planète est foutue,  de toute façon :

On ne peut pas lui infliger cette misère,

 Ou bien, encore, ça restreint la liberté

Et puis ça coûte un bras, y a le chômage

Non, non, non, non, on est très bien comme ça

S’il manque, on  prendra un chat, un chien : ça le fera

D’accord, en vieillissant, on sera seul, on en est  conscient

Mais en attendant, c’est le pied, ce minimum de contraintes !

.

L’enfant pose problème en Europe :

En France,  il est de 1,83  par femme,

En 2020 : c’est loin  des 3,00 en 1960.

.

En 2022, 723 000 bébés nés en France,

15 000 naissances de moins qu’en 2021

.

Ce sont là des statistiques, à interpréter :

Le désir ou non, d’avoir  un enfant, est lié

À des multiples facteurs  parmi  lesquels :

L’âge, couple, économie et même l’avenir.

.

Fragments

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

.

Couple demeure libre d’avoir

Des enfants ou non,

Certains ne le désireront pas,

Par accident, en ont.

 .

Après quoi leur sort est selon

Reconnaitront ou non :

L’enfant, né, peut déclencher

Le désir de devenir parents.

 .

Qu’importe si c’est sans regrets

Que les couples l’auront décidé

De n’avoir pas d’enfant, l’assumer

Sans jalousie, plus tard, vieillissant.

.

Quand couples ne désirent pas d’enfant,

Réveille instinct reproducteur du parent,

Y a toutes chances que tout aille de travers

Lors variations de désir d’union peu altière :

.

Si les parents  boivent, les  enfants trinquent,

Dit un dicton,  bien qu’il  ne s’agit que boissons

Cela est tout aussi vrai haines que des désunions

Faisant  des  enfants : caméléons  ornithorynques.

.

Sans ses parents  enfant sera déclaré  orphelin, séant

Pas d’institution,  de substitution, ne les remplaceront,

Bien que parfois les liens affectifs, sociaux parviendront

À faire oublier les liens  de son  histoire et de son sang.

 .

Il y a bon  nombre d’enfants qui renient leurs parents

Et bon nombre de parents qui renient leur enfant,

Comme autant de fêlures en l’humaine nature,

Comme autant d’éducations en déconfiture.

.

Géniteurs, et parents, seront deux états,

Qui se cumulent  et se différencient,

Enfant ne choisit pas en tous cas,

Mais il saura à qui dire, merci.

.

Merci société qui le nourrit,

Merci  orphelinat gratuit,

Merci  famille d’accueil

Merci d’éviter écueil.

.

Écueil  désamour,

Vie  d’inconnu,

Pauvre,  nu,

Toujours

Enfant

Sait

.

Forme

.

.

Évocation

Ça peut être n’importe quel vase,

Moi  je vote pour une amphore

Avec  des  formes  particulières

Qu’on reconnait maternelles.

.

774 4

.

Amphore est d’abord un récipient,

Un contenant pour liquides

Mais n’est pas sans évoquer

Des formes féminines, maternelles.

.

Symbolique 

 .

Sur la surface

De certaines

Amphores

Sont peints des

Inscriptions  qui  donnent

Des informations sur leur origine,

Leur destination  et le type de produit

Qu’elles transportent : opinion répandue

Veut  que  le  pied  soit fabriqué  en forme

De cône pointu pour offrir à l’amphore

La meilleure stabilité, réalité ce pied

Serait une poignée  permettant

Une troisième prise au

Creux de la main

Pour verser

Contenu.

Wikipédia

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

774 6

.

Amphore est d’abord un récipient,

Un contenant pour liquides

Mais n’est pas sans évoquer

Des formes féminines, maternelle.

.

Symbolique 

 .

«  Rien

Ne permet

 D’affirmer

 Qu’il existe

Un instinct maternel dans l’espèce humaine » :

Odile  Fillod,  chercheuse  en sociologie  des sciences.

«En   l’état   actuel   de nos  connaissances  scientifiques,

Rien ne permet dire qu’il existe un « instinct maternel ».

 .

Dans l’espèce humaine : que ce soit au sens où le fait

D’être femme induirait par mécanisme biologique

Une envie particulièrement forte d’enfanter,

Ou au sens où le fait d’accoucher induirait

Un attachement au bébé et une envie de

S’en occuper spécifiques, par leur nature.

 .

Les recherches menées jusqu’à aujourd’hui

Ont échoué à mettre au jour l’existence d’une

Influence génétique ou hormonale chez l’être humain

Qui différencierait les femmes des hommes sur ce plan. »

magicmaman.com/l-instinct-maternel-c-est-quoi-precisement

 .

 .

Fond/forme 

 .

L’amphore a une forme de ventre

Pour autant n’est pas maternelle :

Ce n’est pas  ce qu’on lui demande,

C’est juste  un contenant, c’est tout.

Maternelle est réservée à la femme

Bien qu’instinct maternel : pas sûr

Pour autant, on ne peut attribuer

Cette posture de mère à l’homme.

.

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773 – Lucy, je t’ai imaginée, en enfant, désirée

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Lucy, je t’ai…imaginée,

Non, en fée,  enchantée,

Mais, en  enfant, désiré,

D’un père,  fort charmé,

De t’accueillir dans bras

Et, prendre soin, de toi !

 .

Lucy, je t’ai … imaginée,

Avec  tes yeux, bleus, née,

Dans leur  lumière  irisée,

Miroite, ton âme, pâmée.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

En double de ma pensée,

En guide  de ma féminité

Jusqu’à l’être …   à l’orée.

 .

Lucy, je t’ai  … imaginée,

Lors  union,  consommée,

Entre  mon désir, projeté,

Et ta promesse de réalité.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

Pour incarner,  ton père,

Toute sa poésie,  entière,

Encore plus, l’illuminer.

 .

Lucy, je t’ai… imaginée,

Je t’ai même …  réalisée,

Et, je te regarde grandir,

Avant te regarder partir.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

Comme   vraie  merveille,

Qui tinte,  à mes oreilles,

T’écoute  sans me lasser.

 .

Lucy, je t’ai… imaginée,

Grain de folie et amorce,

D’un lien et qui me force

A t’aimer …  t’imprimer.

.

Lucy, tu as bien grandie,

Tu ressembles  à ton père,

Autant en grâce à ta mère

Mille fois,  encore : merci.

.

Extensions

 .

Lucy, je t’ai imaginée,

Comme une princesse avisée

Qui connait le cœur des hommes

Et sait le faire vibrer d’un sentiment

Véritable à ton endroit.

.

Lucy, je t’ai imaginée comme

Lumière que tu es, éclairant à souhait

Les zones d’ombres cachées pour me révéler

Tel que je suis, tel que j’étais,  tel que je serai.

.

Lucy,  je t’ai imaginée  comme  un rêve  éveillé,

Avec ton sourire amusé et rire à gorge déployée

Par ta frénésie de vie, et ta fraicheur  de cœur.

.

Lucy, je t’ai imaginé, au point  que tu es née,

Non pas de moi, mais d’une amie, à qui tu

Ressembles, mais autant, tu me sembles

Hériter de moi comme esprit commun.

.

Lucy, je t’ai imaginée, jeune fille éplorée

Par  tes échecs amoureux,  puis  illuminée

Par un autre, le vrai, le seul, est-ce le dernier.

.

Lucy, je t’ai imaginée, entouré de trois enfants

Dont une fille, qui reprend tes traits et ton air

D’amabilité, de spontanéité et d’intelligence.

.

Lucy, je t’ai imaginée, en grand- mère avec

Tes sept  petits-enfants et, toujours, aussi

Vivante, pétillante, comme si le temps

N’avait de prise sur toi, ta destinée.

.

Enfant désiré est enfant qui danse

La valse de la vie, qu’il a, devant lui,

Et qui lui parait mouvement… éternel

Tant qu’il ne maîtrise pas bien le temps,

Lors il s’arrête, c’est pour lui d’en sourire.

.

Je me suis dit, parfois, qu’il faut

Laissé Lucie faire ce qu’elle veut,

À part ne pas se rendre en enfer,

Alors qu’elle vit dans un paradis.

.

Je le dis sans hésiter, je la connais

C’est la fille d’une amie … qui sait,

Que son prénom lui portera chance

Comme lumière et non en obscurité.

.

En vérité, grandissante, il  s’est avéré,

Qu’elle porte plus que bien son prénom

C’est à croire  qu’il lui était  prédestiné !

.

Fragments 

.

Lucy est, est-elle-même, et en tous points semblable

À des milliers d’autres filles

Elle s’est faite désirer  par ses deux parents, un seul,

Elle dépendra de leurs soins.

.

 Lors je dis  soins, j’inclus  en eux : tendresse, amour

Sans  lesquels  elle  ne  grandira

Faute d’avoir contacts charnels, paroles spirituelles,

Elle ne peut que s’isoler, s’étioler.

.

Le choix du prénom revêt pour elle son importance

Déjà les sons, puis significations

Lucy comporte, en elle, deux diphtongues… douces

Et signifiera  plus tard : lumière

.

Lumière, d’accord, pour intelligence et Lucie faire,

Mais  aussi  force  de caractère

Tant ne se construit qu’en s’opposant aux parents,

Traitée,  lors ado, de  Lucifer !

.

Forme féminine de Luc, Lucy reste indépendante,

Comptera que sur elle-même.

 Elle assume ses choix, ne restera en ambigu, flou,

Pour parents, c’est déjà ça !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme    

 .

Lucy, je t’ai…imaginée,

Non, en fée,  enchantée,

Mais, en  enfant, désiré,

D’un père,  fort charmé,

De t’accueillir dans bras

Et, prendre soin, de toi !

.

LUCY,

Lucy, je t’ai … imaginée,

Avec  tes yeux, bleus, née,

Dans leur  lumière  irisée,

Miroite, ton âme, pâmée.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

En double de ma pensée,

En guide  de ma féminité

Jusqu’à l’être …   à l’orée.

JE T’AI

Lucy, je t’ai  … imaginée,

Lors  union,  consommée,

Entre  mon désir, projeté,

Et ta promesse de réalité.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

Pour incarner,  ton père,

Toute sa poésie,  entière,

Encore plus, l’illuminer.

IMAGINÉE

Lucy, je t’ai… imaginée,

Je t’ai même …  réalisée,

Et, je te regarde grandir,

Avant te regarder partir.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

Comme   vraie  merveille,

Qui tinte,  à mes oreilles,

T’écoute  sans me lasser.

ENFANT

Lucy, je t’ai… imaginée,

Grain de folie et amorce,

D’un lien et qui me force

A t’aimer …  t’imprimer.

.

Lucy, tu as bien grandie,

Tu ressembles  à ton père,

Autant en grâce à ta mère

Mille fois,  encore : merci.

DÉSIRÉ 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Chaque enfant fait

Partie  d’une  chaine

Génétique héréditaire,

Mais, imaginé, désiré !

.

773 4

.

Lucy sera née comme pur fantasme

D’enfant avec sa série de qualités.

Chaque enfant qu’on a ou a été,

Espérons-le imaginé, désiré 

.

Symbolique 

.

Au moment

De la naissance

De  l’enfant  bien  réel

Une confrontation va s’opérer

Avec l’enfant  dit  imaginé !

Le baby blues est un état dépressif

Qui va durer quelque jour ;

Il va s’agir de faire le deuil

De l’enfant que l’on a imaginé

Pour que l’enfant réel l’emporte.

L’enfant va naître forcément différent

De celui que  ses parents  avaient imaginé.

À la rencontre entre l’enfant réel et imaginaire,

Les parents vont élaborer tout un processus de deuil

De leur enfant idéal,  qui va leur permettre d’accueillir

Leur enfant réel et de l’aimer tel qu’il est, pour lui-même.

psyparinternet.fr/blog/26-L-enfant-imaginaire-et-l-enfant-reel

.

.

Fond

 .

.Évocation 

.

773 6

.

Lucy sera née comme pur fantasme

D’enfant avec sa série de qualités.

Chaque enfant qu’on a ou a été,

Espérons-le imaginé, désiré !

.

Symbolique 

 .

Que l’on se voit bébé,

Père ou mère d’un bébé,

Ou bien encore en train d’assister,

Voire de vivre soi-même un accouchement,

Désirer bébé est un rêve très fréquent.

Mais, il se trouve, plus souvent, chez

Les rêveuses  que  chez  les  rêveurs.

.

Les  raisons  en  sont  évidentes  tant

La maternité a à voir avec la grossesse

Ce rêve  est-il, pour autant, à interpréter

Comme un désir d’enfant, de parentalité ?

Vous pensez cela lié à  l’instinct de maternité,

Parfois très contesté ? Oui, mais pas seulement.

.

.

Fond/forme 

 .

Un enfant est, le plus souvent, le fruit d’un rêve

Après un garçon, quoi de plus naturel que fille,

Ce dès la conception, on y pense : alea jacta est

Quelques parents le découvrent, lors naissance

Plus tard, lui procureront attention différente

Sans compter les soins, relations, l’éducation

Une fille n’est pas élevée comme un garçon

Souvent le père lui accorde préférence

Qui demeure parfois toute sa vie !

.

Textuels et illustrations >>

753 – Si un jour, tu osais m’aimer, je te ferais !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Les promesses n’engagent

Que ceux  qui les écoutent.

Ce qui est vrai en politique,

Est-il autant pour le couple.

Si ceci, cela : vrai pour tout ;

On n’en vient jamais au bout.

Si tu oses, si tu osais… oserais,

Je te fais, je te ferai, je te ferais.

.

Si,  un  jour, tu  osais  m’aimer,

Je te ferais  histoires  et poésies,

Chansons  de   ma  composition,

Pour combler  ton ennui profond

Je serais pour toi, puits sans fond

De ta passion  de ton imagination.

.

Si, un, jour, tu osais  accompagnée,

Je te ferais visiter des lieux, paysages,

Villes aux noms si riches et tranquilles.

Pour combler envie  d’être en toit en ile,

Je serais pour toi, un  guide sans tréfonds

Pénétrations d’intimes  en contemplations.

.

Si un jour, tu osais me suivre, en récréation,

Je te  ferais  retrouver   le  goût  de  l’enfance,

De ta production au lieu de ta consommation.

Pour combler la  question sens de ta révélation,

Étant pour toi comme pygmalion en hors classe

Et jusqu’à ce que tu me surpasses et t’en lasses.

.

Si ceci, si cela mais, les si, n’aiment pas les rais.

Comme chacun sait, chacun fait ce qu’il lui plait

Deux, si ne font pas des ouais : ils font des mais

Et si un jour, tu voulais, et que tu me dirais,

Peut-être,  tu m’aimerais, et je te ferais

Un enfant qui  nous ressemblerait.

.

Grammaire, quelque peu arrangée,

Que décline beaux parleurs patentés

Pour connaitre, authenticité, véracité

Le seul moyen  serait de les   …  piéger.

Piéger au présent, est toujours possible,

Mais  au  futur : totalement  impossible :

Il  faut,  alors,  parier  que   l’engagement,

Tiendra bout de temps, et voire longtemps.

.

Extensions

 .

Si, un jour, tu osais m’aimer,

Je te soutiendrais dans tes actions,

Je participerais, de mon mieux, à celles

Qui nous seront affectées, ou communes.

.

Pour équilibrer l’organisation des tâches

Et des charges du foyer, de l’éducation

De nos enfants, des loisirs, passions,

Je ne serai pas le seul juge pour

Prendre  toutes les décisions.

.

Si, un jour ! Il peut être aussi

Bien maintenant que demain.

Combien se projettent  dans un

Changement futur en le repoussant

Toujours à «plus tard, oui plus tard»

.

Ce qui n’aura pas  nécessité  d’attendre,

C’est d’en parler en termes d’immédiate

Possibilité, en fonction  de nos capacités

Et complémentarités d’œuvre commune.

.

Je ferais ceci, je ferais cela : dans un élan amoureux

On ferait n’importe quoi,

La liste s’allonge projet après projet,  simultanément

Comme un puzzle complet,

Tout en sachant qu’on ne fera peut-être rien, pas tout,

Qu’on n’ira pas jusqu’au bout.

De le promettre peut, des fois, amorcer un amour fou.

.

Si tu osais m’aimer je ferais

C’est un pacte, une promesse

Qui fonctionnera  à vide, faute

D’un partenaire,  pour l’écouter

Faute de l’autre, pour le négocier,

Faute d’être deux, pour l’accepter !

.

C’est devant le mur qu’on voit le maçon

En voilà bien un beau, un parfait dicton !

Pour promettre la Lune, il faut l’atteindre,

Si c’est le seul discours que l’on peut feindre,

Il y a pour le partenaire, beaucoup à craindre,

Un amour aussi exaspéré répare une déception.

.

Fragments

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

Les promesses n’engagent

Que ceux  qui les écoutent.

Ce qui est vrai en politique,

Est-il autant pour le couple.

Si ceci, cela : vrai pour tout ;

On n’en vient jamais au bout.

Si tu oses, si tu osais… oserais,

Je te fais, je te ferai, je te ferais.

.

Si,  un  jour, tu   osais  m’aimer,

Je te ferais  des histoires poésies,

Chansons de    S  ma composition,

Pour combler   I  ton ennui profond

Je serais pour   *  toi, puits sans fond

De ta passion    U de ton imagination.

Si, un, jour, tu    N  osais accompagnée,

Je te ferais visiter *    des lieux, paysages,

Villes aux noms si   J  riches et tranquilles.

Pour combler envie    O    d’être en toit en ile,

Je serais pour toi, un    U     guide sans tréfonds

Pénétrations d’intimes    R       en contemplations

Si un jour, tu osais me      *     suivre en récréation,

Je te ferais retrouver   *      le     *    goût de l’enfance,

De ta production   T   au lieu de   M ta consommation.

Pour combler la   U   question sens     ‘   de ta révélation,

Étant pour toi   *    comme pygmalion    A   en hors classe

Et jusqu’à ce    O   que tu me surpasses et    I      t’en lasses.

Si ceci, si cela    mais, les  si, n’aiment   M     pas les rais.

Comme chacun  A  sait, chacun fait ce    E      qu’il lui plait

Deux si ne font   I   pas des ouais     R  ils font des mais

Et si un jour tu    S  voulais, et     * que tu me dirais

Peut-être tu m’  *  aimerais,  *    et je te ferais

Un enfant qui   *   nous   * ressemblerait.

J

Grammaire, quel    E  que peu arrangée,

Que décline beaux   *   parleurs patentés

Pour connaitre, aut  F  henticité, véracité

Le seul moyen  serait  E   de les   …  piéger.

Piéger au présent, est  R   toujours possible,

Mais  au  futur : totale  A   ment  impossible :

Il  faut,  alors,  parier     I   que   l’engagement,

Tiendra bout de temps   S    et voire longtemps.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Lampe à pétrole,

 Probablement,

 Flamme  pétrole,

Assurément !

.

753 4

.

Cette lampe s’allumera lors j’oserai,

Enfin, me déclarer :

Lors sa flamme brillera tout comme

La mienne, sans s’arrêter !

Lampe et flamme vont bien ensemble

En outre lampe à pétrole chauffe aussi

Pour oser quelque chose, fait voir clair

Aussi ici la forme conviendrait au fond.

.

Symbolique

.

La lampe, qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole, représente

Toujours une  lumière intérieure,

Une énergie, des capacités,

Des talents que nous maîtrisons.

.

C’est l’homme qui maîtrise

La lumière avec un certain pouvoir

D’allumer et d’éteindre.

.

Tant la lumière reste le symbole de la

Connaissance, on apprend

De jour en jour à mieux se connaître,

On évolue grâce à l’information, savoir.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

753 6

.

Cette lampe s’allumera lors j’oserai,

Enfin, me déclarer :

Lors sa flamme brillera tout comme

La mienne, sans s’arrêter !

.

Symbolique 

.

La flamme est une partie du feu.

Comme  lui, elle émet  de la chaleur

Et de la lumière, mais moins intenses.

 .

Symbole  avant tout  de l’illumination,

Mais aussi de la paix, l’amour, l’espoir.

Elle est  même  associée  à la  mémoire.

 .

Sa  lumière  ranime  le  souvenir  d’un

Événement, personne,  ou  tradition :

Flamme  qui brûle, continuellement,

Sur la tombe de ce soldat inconnu.

 .

Elle ondule à la verticale évoque

Esprit s’élevant vers les cieux,

Associée à la transcendance,

Et à l’élévation spirituelle.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-flamme

 

 

Fond/forme 

.

L’amour n’aime pas le quotidien

L’amour n’aime pas la routine

L’amour n’aimera pas le rien

Il demande toujours estime.

Quoiqu’on en pense, en dise

En fasse, il faut encore oser,

Quitte à se ramasser, planter

Sinon toute flamme retombera,

Et laissera sa place à l’embarras.

.

Textuels et illustrations  >>

729 – La faim de désirer, amour d’advenir !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

L’amour tarde à venir

Pas d’amour advenir :

Crois, amour  me fuit,

Aucun espoir  ne luit !

 Tout  mon  élan  monte

Dès que  je pense  à lui,

Puis ma libido retombe,

Quand il dit : non, merci.

.

Il est vrai que dès qu’il me faut repartir,

Pour une nouvelle quête, ou,  conquête,

Je me mets de suite vite à faire la fête,

À fond en espérant quelqu’un séduire.

.

La faim de désirer, amour, d’advenir

Faim de bouger,  de  vouloir  partir,

Vers l’inconnu nous ferait souffrir.

.

Malgré tout, on préfère à mourir,

D’ennui, lassitude, de désespoir,

De voir sa vie, en blanc et noir.

.

Alors que les couleurs des soirs

Sont d’arc-en-ciel ou brouillard,

Amour reste un commencement !

 .

Oui, mais de quoi,  d’un firmament,

Non mais bien, de  temps en temps,

D’un affleurement de ses sentiments.

.

Ce n’est que dans un tout nouvel élan

Qu’amour  donne  de beaux éléments

Pour sublimer un nombre d’amants,

En un or pur si ce n’est … diamant !

.

Amour n’est que commencement :

Sans autre fin  que celle mourant

Mais si prenant, en l’attendant,

Qu’on mourra, cœur content.

.

Extensions

 .

L’amour est comme le bonheur, éphémère et intermittent.

Leur quête est, elle, perpétuelle et l’un ne va pas sans l’autre.

Il arrive de passer années, sans trouver, le désirant fortement.

Il arrive  qu’on ne le trouve pas, du tout, ou, qu’on s’en réfère

Aux agences matrimoniales pour la perle rare avec laquelle

Tout va naturellement baigner.

.

J’ai rencontré des hommes me disant qu’ils n’avaient pas

Le temps de chercher, de tenter et qu’ils ne voulaient pas

D’échec, qu’ils voulaient trouver la bonne et à coup sûr.

Voilà des hommes qui ne se nourrissent pas d’échecs

Qui font le lit des sentiments et lors il se produira,

En dépit des précautions prises, ne sauront plus

Que faire à l’avenir, autres ont pour principe :

Une de perdue, dix de retrouver.

.

Tous les cas et tous les coups sont dans la nature.

Vaut-il mieux ne connaitre, et, n’en pratiquer qu’un

Seul partenaire mais à fond et s’y adapter ou plusieurs

Pour s’en faire une idée et choisir le meilleur pour soi,

Quitte à se tromper : à chacun devoir, d’en décider et

De l’assumer car en la matière, les conseils ne valent

Que pour soi-même, peu souvent pour les autres

Du fait qu’on n’est pas à leur place,

Qu’on ne vit pas comme eux.

.

Le désir est un concept d’ordre général, mais autant, particulier :

Tendance qui porte à vouloir obtenir un objet connu ou…imaginé ;

Tendance consciente et suscitée par quelqu’un, aux plaisirs sexuels !

Les deux forment le moteur de nos attentions, et, de nos orientations,

Mais la seconde est plus profondément ancrée dans notre inconscient.

Tout désir est semblable au besoin, il cherchera à combler un manque

Désir se représente but à atteindre, volonté mettre en œuvre moyens.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’amour tarde à venir

Pas d’amour advenir :

Crois, amour  me fuit,

Aucun espoir  ne luit !

 Tout  mon  élan  monte

Dès que  je pense  à lui,

Puis ma libido retombe,

Quand il dit : non, merci.

.

Il est vrai que dès  F  qu’il me faut repartir,

Pour une nouvelle   A  quête, ou,  conquête,

Je me mets de suite  I     vite à faire la fête,

À fond en espérant   M  quelqu’un séduire.

   *

La faim de désirer,    D  amour, d’advenir

Faim de bouge de      E      vouloir partir,

Vers l’inconnu nous   *     ferait souffrir.

       D

Malgré tout, on pré  É   fère à mourir,

D’ennui, lassitude   S          désespoir,

De voir sa vie en     I     blanc  et noir.

R

Alors que les      E  couleurs des soirs

Sont d’arc     R en-ciel ou brouillard,

Amour reste    *  un commencement !

A

Oui, mais de quoi  M d’un firmament,

Non mais bien de   O  temps en temps

D’un affleurement  U     ses sentiments.

R

Ce n’est que dans   * un tout nouvel élan

Qu’amour donne   A  de beaux éléments

Pour sublimer un  D nombre d’amants,

En un or pur si ce  V n’est … diamant !

  E

Amour n’est que    N  commencement :

Sans autre fin     I  que celle mourant

Mais si pre   R nant en l’attendant,

Qu’on mourra, le cœur content.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Évocation

Corps de femme,

Pro-ba-ble-ment ;

Corps de femme,

Certainement !

.

729 4

.

Le corps de femme peut-devenir un

Pur objet de désir sexuel,

Mais certains s’en lassent, leur désir,

Tout comme le reste, passe.

.

Symbolique 

 .

Teint clair,

 Petit       pied,

Forme généreuse

 

L’idéal  de beauté  du corps de femme

Évolue avec le temps  puis avec les modes,

Puis, autant, selon les envies des hommes.

 

Aujourd’hui, silhouette prônée à la mode

Sur réseaux sociaux, «people» consiste

En fesses fermes et cuisses charnues,

 

Une poitrine  assez généreuse…

Tout    en  gardant   une   taille

Bien marqué  et  un ventre plat.

 

Idéal, difficile    voire impossible,

À atteindre        naturellement,

Ce qui expli        que explosion

De recours       à toute chirur

Gie d’ordre           esthétique.

 Source : ohmymag.com/news/voici-a-quoi-

ressemble-le-corps-ideal-de-la-femme

.

.

Fond

.

Évocation

.

729 6

.

Le corps de femme peut-devenir un

Pur objet de désir sexuel,

Mais certains s’en lassent, leur désir,

Tout comme le reste, passe.

.

Symbolique 

 

Certaines couleurs telles que le rouge

Ont véritable impact sur notre physique

Ou sur notre mental. Cela est souvent fait

De manière inconsciente, mais son pouvoir

Est bel et bien réel.  Le rouge est une couleur

Qui attire l’œil et provoque du désir.

.

Dès qu’une femme entrera en une soirée avec

Robe rouge, les regards se tournent vers elle !

.

Le rouge symbolise la force, le courage,

Mais également la chaleur. C’est une couleur

Puissante  qui dégage  de l’énergie, mais  peut

Également signifier l’interdit, l’attrait du sang.

femmedinfluence.fr/pouvoir-de-couleur-

rouge-symbolique-des-couleurs

 .

.

Fond/forme 

 .

Le corps de femme est objet de désir,

Mais pas plus que celui d’un homme :

Ça dépend de qui et de quoi l’on désire.

.

Le désir n’est autre qu’inclination vers

Qui pourra se transformer en passion,

Ou en une simple attente de résolution/

.

Désir du corps n’est pas désir d’esprit,

C’est mieux quand les deux soupirent,

Pour le mime objet ou le même sujet.

.

Textuels et illustrations  >>

723 – Les hommes ne savent pas ce qu’ils veulent !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Hommes ne savent pas

Ou bien   ne savent plus,

Ce qu’ils veulent, désirent

Confondant amour, plaisir.

La femme  est  alors, à la fois

Objet  et sujet  d’un processus,

Qui les attire   ou  qui les rejette

Idéal féminin fait de soumission,

Mâle domination battu en brèche

Les perturbent, en détermination

Du choix de femme au niveau,

.

Lorsque c’est dans

L’égalité différence

Que se joue, l’inten-

Sité et permanence.

.

Lors il s’attache à une femme même par jeu,

Autre, il ne sait qu’en faire mais reste envieux.

Envie, désir, besoin, sexe, tromperie, jalousie :

Une sémantique que l’on nous distille à foison

Avec pour but d’élargir, restreindre la liberté :

Pommes, de discordes, d’amours, de poisons,

L’un se retrouve en enfer, l’autre en paradis

Pour crime d’infidélité, ou excès de félicité.

 .

  Car, si c’était l’homme qui faisait la femme,

Ce serait, parfois, la femme qui le défait :

Même si  c’est  le couple, amour, sésame,

Car l’un dans l’autre, rien n’est parfait.

.

Pendant que l’homme prend la femme,

La femme le comprend ou  l’enflamme,

Ils sont en interaction, pour atteindre

Des points culminants à enfreindre.

Le véritable amour, serait ailleurs,

Et, le chercher  au fond d’un trou,

Ou devant lu,i se mettre à genoux,

N’enchaine pas  un vrai  bonheur.

 .

Ce serait l’homme qui fait la femme

Un tant soit peu, et réciproquement,

Ce serait l’enfant,  qui fait le parent,

Cœur, corps, esprit, sexe, puis âme !

.

Voir, écouter, sentir, toucher, goûter :

Les voilà bien  nos cinq sens  corporels

Et friands de sensations émotionnelles,

Pour combler un grand vide existentiel,

Nous empêchant de vivre non de rêver,

Et amour fait naître sentiment d’amitié

Pour le rendre, désormais, permanent :

L’un, recevant, quand l’autre, donnant,

 .

Femme n’est  pas  l’envers  de l‘homme,

Elle est en tout également  complément,

Si, c’est bien  l’homme  qui fait la femme,

 La femme fait l’homme et réciproquement.

.

Extensions

 .

Les hommes ne savent pas

Souvent   ce   qu’ils  veulent,

Alors que les femmes sauraient

Toujours ce qu’elles ne veulent pas

Vrai, faux, voire ce n’est le contraire.

.

Il n’y a pas de loi générale ni universelle

D’une  telle différence entre les deux sexes,

C’est aussi, surtout une question de caractère

Et d’éducation et de culture et voire civilisation.

.

L’égalité en tout est un leurre et n’a pas lieu d’être

Comme si homme/femme étaient interchangeables.

Ils ne le sont pas, il ne le faut pas : différents

Mais complémentaires, reste naturel !

.

Les hommes ne savent pas ce qu’ils veulent,

Nombreuses femmes, non plus : c’est la vie.

Tout dépend de ce que l’on attend de l’autre

Et de ce qu’il pose, propose et voire impose

Relation amoureuse, un contrat compose !

.

Les hommes demandent en mariage

Ils font même une belle déclaration,

En offrant bague  d’alliance, sacrée.

.

Les femmes demanderont le divorce

Hommes ont peu courage pour cela

S’il trompe, il n’arrive pas à choisir.

.

Fragments

.

Hommes ne savent pas ce qu’ils veulent

Les mots mêmes de nombre de femmes,

Lors il faut s’engager  pour fonder foyer,

Donnent la réponse : plus tard, on verra

.

Un nombre d’hommes seront interpellés

Par demandes  d’égalité totale, sexuelle,

Sans compter économiques et sociétale,

Fin de la femme, au foyer, fini, circulez !

.

Un faux problème qui ne fait plus débat,

Tout accord, au sein d’un couple, se fera,

Même si, en texte,  ne font partie contrat,

Trahir ses promesses, serait très indélicat.

.

De nos jours nous vivons dans l’instabilité :

Il faut s’y adapter c’est pas près de changer

Les cartes son rebattues, sont redistribuées,

À chacun d’en tirer parti, selon ses volontés.

.

La volonté permet d’effectuer une sélection

Entre tous  désirs, et choisir d’en accomplir

Certains d’entre eux et renoncer à d’autres,

«Sublimation» de sentiment et de la raison.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Hommes ne savent pas

Ou bien   ne savent plus,

Ce qu’ils veulent, désirent

Confondant amour, plaisir.

La femme  est  alors, à la fois

Objet  et sujet  d’un processus,

Qui les attire   ou  qui les rejette

Idéal féminin fait de soumission,

Mâle domination battu en brèche

Les perturbent, en détermination

Du choix de femme au niveau,

Lorsque c’est dans

L’égalité différence

Que se joue, l’inten-

Sité et permanence.

.

Lors il s’attache à une femme même par jeu,

Autre, il ne sait qu’en faire mais reste envieux.

Envie, désir, besoin, sexe, tromperie, jalousie :

Une sémantique que l’on nous distille à foison

Avec pour but d’élargir, restreindre la liberté :

Pommes, de discordes, d’amours, de poisons,

L’un se retrouve en enfer, l’autre en paradis

Pour crime d’infidélité, ou excès de félicité.

HOMME

  Car, si c’était l’homme qui faisait la femme,

Ce serait, parfois, la femme qui le défait :

Même si c’est le couple, amour, sésame,

Car l’un dans l’autre, rien n’est parfait.

.

Pendant que l’homme prend la femme,

La femme le comprend ou  l’enflamme,

Ils sont en interaction, pour atteindre

Des points culminants à enfreindre.

Le véritable amour, serait ailleurs,

Et, le chercher au fond d’un trou,

Ou devant lui se mettre à genou,

N’enchaine pas un vrai bonheur.

NE SACHANT

Ce serait l’homme qui fait la femme

Un tant soit peu, et réciproquement,

Ce serait l’enfant,  qui fait le parent,

Cœur, corps, esprit, sexe, puis âme !

Voir, écouter, sentir, toucher, goûter :

Les voilà bien  nos cinq sens  corporels

Et friands de sensations émotionnelles,

Pour combler un grand vide existentiel,

Nous empêchant de vivre non de rêver,

Et amour fait naître sentiment d’amitié

Pour le rendre, désormais, permanent :

L’un, recevant, quand l’autre, donnant,

PAS CE QU’IL VEUT 

Femme n’est  pas  l’envers  de l‘homme,

Elle est en tout également  complément,

Si, c’est bien  l’homme  qui fait la femme,

 La femme fait l’homme et réciproquement.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

La silhouette d’un homme

D’âge mûr et  en vue de dos,

En une posture immobile, 

Ne sachant que vouloir.

.

723 4

.

Des hommes  et pas un en particulier,

 Au le contraire :

Un homme sait ce qu’il ne veut pas,

Pas ce qu’il veut !

.

Symbolique 

 .

Symboles

De masculinité

Évoluent  avec

Le temps

Et selon

L’endroit du globe où on se trouve.

On retrouve des symboles phalliques

Aux temps, reculés, de notre histoire !

 .

Ces symboles  représentaient, à la fois,

La virilité, et la fécondité de l’homme.

 .

En Europe,  lors  de la  christianisation,

Ils ont, peu à peu, disparu, trop associés

 .

 Purement, et simplement, à l’acte sexuel.

over-blog.com/Quel_est_le_symbole_de_lhomme_

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

723 6

.

Des hommes en général, pas un en particulier,

 Au le contraire :

Chaque homme sait-bien ce qu’il ne veut pas,

Pas ce qu’il veut  ni combat !

 

Symbolique

.

La volonté

Peut, d’une part,

Valider  et  voire 

Con-fir-mer

 Un désir :

Je désire si fort réussir à réaliser un objectif

Que je dis le « vouloir », ce qui n’est pas le cas

Pour de simples souhaits voire de vagues désirs,

Elle peut d’autre part s’opposer  à certains désirs.

Je désire dormir or je veux cependant d’abord finir

Un travail, ce qui me poussera à agir à l’encontre de

Mon désir spontané. Volonté permet ainsi d’effectuer

Une sélection entre nos désirs, choisir d’en accomplir

Certains d’entre eux et donc  de renoncer à d’autres.

La volonté apparaîtra donc comme la reprise ou la

Sublimation d’un désir au niveau de l’intelligence

Ou de la raison. En ce sens, elle est plus réfléchie

Et moins spontanée que le désir seul.

fr.wikipedia.org/wiki/Volonte (philosophie)#Desir_et_volonte

 .

.

Fond/forme 

.

L’homme aura  treize définitions

Dans  le   dictionnaire  Larousse

Et il n’y en a que six pour femme

Allez-vous y retrouver avec cela !

.

La femme ne serait-elle que moitié

Un faux débat, s’il en est : égalité !

.

On confond parfois homme et mâle

Synonymes : hardi, vigoureux, viril.

.

Kipling Tu seras un homme, mon fils.

Est-à-dire tout le contraire d’efféminé !

.

Textuels et illustrations  >>

704 – Tout va bien, tout est bien en va-et-vient

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De  qui,

De  quoi

Le désir,

Le plaisir

.

Dépendra,  si ce   n’est, quelquefois,

De cette nécessité absolue et ultime,

De rapide r approchement,  intime,

 Comme preuve d’une très bonne foi

D’amour charnel pas que spirituel,

.

Laisse parfois

Bien  pantois,

Lors  on croit,

Que le  plaisir,

Seul comptera

.

Mais, la fusion,

Est aussi cœurs

Et de bonheurs,

Qui va et retient

Couple uni sein.

.

Tout     va   bien

Tout   est   bien,

En   va-et-vient,

Entre   tes reins.

.

À ceci près, que,

Il y a  des enjeux,

Qui avaient en eux

De se fondre au jeu.

.

Lors belle différence,

En toute… conscience,

En plaisirs, souffrances,

De se trouver en transes !

.

Car dans l’amour… il s’agit

Aussi d’âmes qui fusionnent

Lors dans le sexe ça se réduit

À bosse, creux qu’on entonne !

.

La belle affaire … qui peut dire,

À la vue de rapports  très étroits,

À la vue d’un rapport  très adroit,

Qui aime qui   …    pour tout dire !

.

Tout va bien,   dans une telle bulle,

Lors il n’y  a  plus  que  nous  deux :

L’un de l’autre, tellement amoureux,

 Et  l’un dans l’autre, follement joyeux,

Jusqu’à ce que la mort,  de nos désirs,

Réciproques nous séparent, révoquent.

.

Extensions

 .

Tout va bien … tout est bien :

L’amour sensuel, amour sexuel,

Créent  comme une bulle où, rien

Ne peut plus vous arriver  tant que

Vous êtes à deux en un autre monde,

Autre planète qu’on appelle «paradis»

D’autres « voyage sur un tapis volant »

Enfin,  d’autres,   « cocon  sécurisant »

Plaisir, de la répétition  ferait  le reste,

Fait que  cela dure, encore, et  encore,

Comme un air  de musique, chanson

Qu’on reprend en boucle jusqu’à ce

Que le cercle, enfin, se rompe  et

Comme ressort, devenu cassé,

Se détende et sans solution !

.

Tout va bien pour l’un  et pas

Pour l’autre qui demeure frustré

De n’avoir pas été   jusqu’au bout,

D’avoir été stoppé en chemin : rien

Ne va plus, c’est alors pour les deux,

La magie a soudain disparu, le corps

Reste pesant, mécanique, lors moins

Enthousiasmant, excitant, enivrant.

.

Que dire de plus sinon que,

Le sexe sera d’autant mieux

Que l’on s’entend … heureux,

De faire l’amour  en ces lieux,

Avec  un  partenaire, désireux,

De vous faire monter aux cieux

Pour en descendre tête-à-queue

Retrouver  un  corps voluptueux,

Un  esprit  des plus … savoureux,

Et un amour redoublé, fougueux.

.

Tout va bien, tout est rien, va-et-vient,

Rien n’existe que super concentration

Dès lors que tout ne tient qu’à un fil,

À un pieu assez pointu qu’on enfile.

.

Mais il ne faudra pas se contenter

Des effets mécaniques des fluides

De la tête à la queue tout se passe

Avec eux, autant qu’entre les deux.

.

Avec le temps, le sentiment, le naturel,

L’expérience acquise deviendra exquise,

Si cela ne peut marcher, à tous les coups,

Ce sera toujours plus qu’une fois sur deux.

.

Fragments 

.

Tout va mâle

Et tout va bien,

Comme un animal

Dans ses va-et-vient !

.

Pour approcher l’union

Pour entrer en effusion,

Jusqu’au fond du frisson

Qui conclut pénétration !

.

À quoi tu joues là Bill, eh :

Est-ce toupet  ou bouquet,

Que tu m’offres, ou un jeu,

Qu’on dit pour amoureux !

.

Ça ne marche à tous coups

L’on n’en verra pas le bout

Concentre-toi,  bel amant :

On n’a pas tout son temps.

.

J’ai perdu mon fil, adresse,

Trop attardé sur tendresse,

La plongée entre tes fesses,

Serait devenue maladresse.

.

Lors Éros, en aide, est venu

J’ai senti,  sous ta peau nue,

Un mouvement de hanches,

Me  disant : ça  te  branche !

.

Enfin … tout   est  synchrone,

En  nos  va-et-vient, rythmés,

L’on n’en peut de se détacher,

Après en avoir fait des tonnes !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

De  qui,

De  quoi

Le désir,

Le plaisir

Dépendra,    si ce      T   *    N   n’est, quelquefois,

De cette nécessité    O               E   absolue et ultime,

De rapide rappro     U                   I   chement,  intime,

 Comme preuve d’     T                B   une très bonne foi

D’amour charnel        V     A       pas que spirituel

Laisse parfois

Bien  pantois,

Lors  on croit,

Que le  plaisir,

Seul comptera

Mais, la fusion,

Est aussi cœurs

Et de bonheurs,

Qui va et retient

Couple uni sein.

Tout     va   bien

Tout   est   bien,

En   va-et-vient,

Entre   tes reins.

EST BIEN

À ceci près, que,

Il y a  des enjeux,

Qui avaient en eux

De se fondre au jeu.

Lors belle différence,

En toute… conscience,

En plaisirs, souffrances,

De se trouver en transes !

Car dans l’amour… il s’agit

Aussi d’âmes qui fusionnent

Lors dans le sexe ça se réduit

À bosse, creux qu’on entonne !

EN VA-ET-VIENT 

La belle affaire … qui peut dire,

À la vue de rapports  très étroits,

À la vue d’un rapport  très adroit,

Qui aime qui   …    pour tout dire !

Tout va bien,   dans une telle bulle,

Lors il n’y  a  plus  que  nous  deux :

L’un de l’autre, tellement amoureux,

 Et  l’un dans l’autre, follement joyeux,

Jusqu’à ce que la mort,  de nos désirs,

Réciproques nous séparent, révoquent.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Grande croix,

Ou un bilboquet 

Avec un  fil  à la patte,

Pour  se  prendre  au  jeu ?

.

704 4

.

Grande croix,

Ou un bilboquet 

Avec un  fil  à la patte,

Pour  se  prendre  au  jeu ?

.

Symbolique 

 

L’origine

 Du  jeu  de

Bilboquet

Demeure toujours  assez obscure.

Certaines sources  disent  qu’il serait

Apparu pour première fois en France

En fin XVIe siècle

 Mais les vêtements

Des  plus anciennes

  Gravures     montrant

Joueurs  de  bilboquet

 Sont    du    XVIIe siècle.

Le mot aura étymologie

Contestée. Inventé France,

Au XVIe siècle,  fait mention

Du mot « bille » « boucquet »,

Bouquer, encorner, comme bouc.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Une forme de bilboquet,

Évoquant pur jeu d’adresse :

Mais,  au-delà,  voire  en  deçà,

On peut imaginer d’autres jeux.

 .

Symbolique 

 .

En début de relation,

Le « jeu du chat et de la souris »

Est normal, amusant. Il attise le désir d’amants

Les poussant à chercher la présence de l’autre :

Laisser quelques jours entre appels, messages,

Ne pas accepter toutes les invitations,

Ne pas inviter l’autre à terminer

La nuit chez soi.

 

Toutefois, lors il devient clair que l’on est

Officiellement dans une relation  durable,

Ce jeu peut devenir déstabilisant et usant.

Peu de personnes aiment savoir que

L’autre joue avec notre sensibilité

Jusqu’à la rendre incertaine.

 .

.

Fond/forme 

 .

Vous êtes-vous bien entrainés

À ce jeu, perfide, du bilboquet :

Si la main droite, tremble un peu,

Vous n’avez qu’une chance sur deux

C’est plus dur si l’un tient la partie fixe

Quand l’autre la partie creuse, et mobile.

.

Mais je ne vais pas  vous faire un dessin,

Il ne s’agit pas toujours de deux mains !

Apprenez donc à bien viser souple, droit

Quel que soit la position, celle d’autre.

.

Textuels et illustrations  >>

701 – Qu’un jour cesse le désir de faire l’amour !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

J’ai plus envie,

Laisse     tomber,

Je passerai à autre

Chose en nouveauté.

.

Ça me stimule moins

Qu’avant, plus excité,

C’était quand même,

Un plaisir et inégalé.

.

Ça restera  souvenir

Des jeunes années :

Je  ne saurais  dire

Comment le désir

S’en    est    allé,

Petit  à  petit

À tomber

Si  plat

Que

V

.

Qu’un jour cesse désir de faire l’amour

Et vous voilà tranquille pour toujours

Dispensé de vous  forcer à séduire

Au corps, au sexe vous réduire.

.

Croisant une belle femme, de jour,

Vous la regardez en esthète glamour,

Elle ne peut  et ne  saurait  vous nuire,

Vous n’aurez juste qu’à vous entretenir.

.

Entre vos bras elle ne s’abandonnera plus

Pour un acte qui ne vous conviendrait plus

Et vous n’en  demeurez pas moins… homme,

Sans l’obsession de faire de vous surhomme.

.

Faire l’amour n’est pas une des … obligations

Qui vous empêche de vivre dans notre société,

Tout ce temps libre gagné pourra être occupé

 À faire autre chose qui stimule autre passion.

.

Mais le choix définitif entre raison, passion,

Faisant taire le désir vous pousse à mourir

Bien avant l’heure,  il  vous  fera  souffrir

Manque   d’aimer qui vous fait exister.

.

Extensions

.

Si vous n’y prenez garde,

Faites comme si cela n’avait

D’importance que celle qu’on

Veut bien lui donner : très peu !

.

Qu’un jour cesse le désir de faire l’amour

Vous voilà libre comme l’air de faire autre chose

Et vous distraire, amour n’est pas fait que pour ça

Mais autant pour se faire, se construire à deux

Et se soutenir, dans les moments difficiles !

.

Il paraitrait qu’il existe des jeunes gens

Qui se disent, non attirés par le sexe,

Et qui vivent ensemble chastement

Comme frère et sœur et sans que,

La moindre envie, moindre désir

Ne les attire  comme, à l’inverse !

.

Il existe des gens vieux qui se clament

Obsédés par le sexe et qui ne pourraient

S’en passer, quitte à le payer et à dépenser

Tout leur argent, ou presque, pour le pratiquer.

La sagesse suppose quelque vertu mais pas trop.

.

Qui a dit que  faire l’amour  était un désir universel, un devoir

Il faut que cela reste un vrai plaisir et pas que pour procréer.

Bon, si ça n’apporte rien, qu’on a essayé, qu’on n’a pas envie

Ça se comprend très bien mais l’inverse aussi et tout autant.

On ne peut avoir envie tout le temps à moins d’en être addict

Quant à combien de fois  et avec qui : à chacun  d’en décider !

.

Notre désir de faire l’amour,

Si puissant et si varié, soit-il

Peut, un jour, se ternir, finir

Cela pour des tas de raisons

Physiologiques  …  d’abord,

Psychologiques  … Ensuite,

Et sociologiques   … enfin !

.

Physio parce qu’il y a l’âge,

Psycho parce que routine,

Socio parce que par rejets,

Rejet partenaire potentiel,

Voilà la vie du désir sexuel

Escamoté,  presque castré,

À ne plus savoir qu’en faire.

.

Il y a ceux chez qui, le désir amoureux,

Dure et perdure comme au premier jour,

Ils entretiennent la flamme comme si sans

Elle, ils ont l’impression qu’ils vont mourir !

.

Fragments

.

Si pour certains, faire l’amour,

Est un rituel, ou voire un devoir,

Pour la grande majorité, j’espère,

Le sexe est lien à pulsion du désir.

.

On avance chez l’homme : mécanique,

Pas besoin de les rouler devant une fille

Il banderait même rien qu’en y pensant,

Autrement dit, ça marche tout le temps !

.

Ça reste à voir tant avec le temps castrant

La libido décroit mais il n’y a pas que cela

L’alcool, la cigarette, le repas trop copieux

Voilà qu’on bande, difficilement, au pieu !

.

J’ai la faiblesse de penser que désir sexuel,

Dure plus longtemps au-dessus de ceinture

Qu’en dessous, voire que sous tous dessous,

Il se déclencherait et s’entretiendra en tête.

.

Quand la libido fera défaut, le sexe tombera

On passe d’une fois semaine à une fois mois,

Et puis après, en pleine dérive, on s’en passe,

Pourquoi en faire priorité quand on est lassé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

J’ai plus envie,

Laisse     tomber,

Je passerai  à  autre

Chose    U  nouveauté.

Ça me sti  N  mule moins

Qu’avant    *    plus excité,

Mais c’était quand même,

Un plaisir     J  et inégalé.

Ça restera   O    souvenir

De jeunes   U    années :

Je ne sau  R  rais dire

Comment le  désir

S’en   est   allé,

Petit à petit

À tomber

Si plat

Que

V

.

**********************

***********************************

.

Qu’un jour cesse désir de faire l’amour

Et vous voilà tranquille pour toujours

Dispensé de vous    C   forcer à séduire

Au corps, au sexe    E        vous réduire.

Croisant une belle   S     femme, de jour,

Vous la regardez   S   en esthète glamour,

Elle ne peut et     E   ne  saurait  vous nuire,

Vous n’aurez    *    juste qu’à vous entretenir !

Entre vos     D    bras elle ne s’abandonnera plus

Pour un       É   acte qui ne vous conviendrait plus

Et vous n’en   S       demeurez pas moins… homme,

Sans l’obsession      I     de faire de vous surhomme.

Faire l’amour n’est pas     R      une des… obligations

Qui vous empêche de vivre    *     dans notre société,

Tout ce temps libre gagné   A     pourra être occupé

 À faire autre chose qui      M stimule autre passion.

Mais le choix définitif    O   entre raison, passion,

Faisant taire le désir   U   vous pousse à mourir,

Bien avant l’heure   R     il  vous  fera  souffrir

Manque   d’aimer   qui  vous  fait  exister.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

C’est La flamme du désir

Chaudron  des  pulsions :

Quand  ça bout  et de partout,

Faut venir à bout sinon il s’éteint.

.

701 4

.

 

Chaudron, potion magique vont de pair

Sauf lors son effet s’arrête :

Tout refroidit flamme d’amour s’éteint

Et puis alors il n’y a plus rien.

Un chaudron qui s’allume, bout, s’éteint

Voilà une belle métaphore d’un désir fort

Il suffit se souler le couvercle pour le voir,

Tant et si bien que la forme rejoint le fond.

 .

Symbolique 

 .

Chacun  sait  que le  chaudron

Est   le   creuset   de   l’alchimiste

À l’intérieur duquel transformation

Et la guérison se produisent et nous

Le   contenons   en  …     nous-mêmes,

Dans   notre    région     abdominale.

Cette alchimie interne était déjà bien

Connue dans toute ancienne Chine

Sous  le  nom  de  Neidan  dont

Le but était d’unir le yin et le

yang, acquérir longévité

et voire immortalité.

sciencetradition.forumactif.com/

t337-le-symbole-du-chaudron

 

.

Fond

 .

Évocation 

.

701 6

.

Chaudron, potion magique vont de pair

Sauf lors son effet s’arrête :

Tout refroidit flamme d’amour s’éteint

Et puis alors il n’y a plus rien.

 .

Symbolique 

 .

Souvent la routine

S’installe dans notre vie

 .

À tel point que toute flamme

Intérieure  de  l’amour  s’éteint

Lentement presque inexorablement.

 .

Comment ne pas vous laisser entraîner

Par ce tourbillon infernal de vieux couple

 .

Comment raviver         une flamme intérieure

Qui ne souhaiterait               qu’une seule chose :

 .

Briller, revivre si                      non mieux du moins

Autant qu’avant                           voir différemment.

.

.

Fond/forme 

.

Un chaudron qui s’allume, bout, s’éteint

Tout cela est banal, cela n’a l’air de rien

Et pourtant c’est le désir qu’il renferme

Et la grande énergie qu’il consommera

Qui nous mènera et nous fera avancer

Une fois fini, il éteint mais se rallume

Comme ces bougies d’anniversaires

Qui le font et le refont et sans fin !

.

Textuels et illustrations  >>

697 – Comment renouveler ses désirs et plaisirs !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Des désirs de plaisirs

Il y en a cent de différents

Des désirs voire des plaisirs,

Y en a et plus, tant  que tant !

.

Dès qu’un plaisir s’émousse,

Un autre désir nous pousse

À en varier,  à en essayer

Et ce, jusqu’à satiété.

.

Mais ce sont souvent

Mêmes qui reviennent

Ayant donné satisfaction

Par  grandes gratifications.

.

À chacun ses désirs et plaisirs,

S’ils sont  sans regrets, jalousies,

Ils seront bons à prendre et à vivre

Sans désirs, on ne  fait  que survivre.

.

Comment renouveler ses désirs et ses plaisirs

Si on vous dit : grand père, tu peux  te ranger,

Il est grand temps de renoncer  à l’amourette,

Te recentrer sur ta famille et les tiens à aimer.

.

Il y a le plaisir, toujours, comme fond inusable,

Bonne chair, bon vin, un bon repas en commun,

Et, cela peut durer, sans arrêt, jusqu’au dernier,

Pour peu qu’on en est l’appétit,  jusqu’à  satiété.

.

Il y a le désir de se cultiver, ou se spiritualiser,

Plaisirs de l’esprit, mais aussi, plaisir de l’âme,

Sans compter, envie d’écrire, peindre, sculpter,

Resté latent depuis que l’on est enfant  ou ado !

.

Il y a le plaisir de vivre à son propre… rythme

Pour peu qu’on s’impose sa propre contrainte :

Se lever tard, sieste légère  et  soirée prolongée,

Spectacles, événements, concerts  et… variétés.

.

Il y a désir de voir du pays…plaisir de voyager,

Rencontrer d’autres personnes … des étrangers,

Admirer des panoramas, aux vues imprenables,

Montrer que grimper on en  est  encore capable.

.

Il y a le plaisir de voir ses petits-enfants grandir

Sans avoir à les éduquer, ni garantir  leur avenir

Avec le désir de les voir  surpasser  leurs parents,

Autres temps, autres mœurs : en exige d’autant !

.

Il y aura, pour finir, essentiel désir de se réaliser

À travers beau projet qui nous fera grand plaisir,

Pour continuer  à garder sa place  dans la société

Gratuitement, sans contrepartie : par  humanité !

.

Extensions

 .

Comment renouveler

Ses désirs et ses plaisirs,

Lors vieillissant, lentement

Mais surement et ce d’autant

Qu’on est à la retraite  et donc

Avec du temps libre, pour quoi.

.

Combien de gens vous disent :

«Quand j’y serai… je ferai »

Et ils ne font pas, ou  alors

«Quand je ferai, je serai »

Et ils ne sont toujours pas.

.

En contraints jusque-là, par

Leurs obligations extérieures,

Ils s’en remettent, se reposent,

Autres activités … en dilettante.

.

Désirs, plaisirs, anciens, nouveaux

Ces quatre mots… qui s’interpellent

Font valser le monde des projections

Au-delà  du raisonnable, du profitable,

Pour épuiser toutes les saveurs de la vie.

.

On peut multiplier plaisirs

Afin de satisfaire  un désir :

On ne peut  multiplier désirs

Pour  satisfaire   son plaisir :

Le désir reste dans l’attente,

Le plaisir est dans l’action.

.

Désir est mouvement vers,

Désir  est  manquement  de,

Désir  est  inclinaison   pour,

Plaisir  est   assouvissement,

Parfois même ravissement,

Si ce n’est contentement !

.

Renouveler requiert cycle

De tensions  puis  détentes,

Ne peut jamais être continu,

Sans perdre de son intensité :

Meilleure façon est partager

Pour qu’autre soit miroir.

.

Fragments

.

Désir et plaisir se succéderaient,

Dans un cercle, qui les distraient,

Lors des plaisirs, vite s’émoussent,

Des désirs créent d’autres mousses

..

L’ennemi désir est procrastination :

Remettre à demain plaisir immédiat

Mais, si désir devient seule obsession,

On tourne en rond et on est vite à plat.

.

Obscur objet du désir vient d’inconscient

Il nous serait suggéré, en nous y associant,

Faut-il lui résister ou l’ignorer ou l’accepter

La mort du désir serait celle de l’Humanité.

.

Métaphore de l’escalier est différente en tout,

De celle du cercle que l’on dit fermé pour tout

Il  arrive que le désir  nous monte  au grenier,

Lors plaisir décevant nous descend au cellier.

.

Il y a aussi, surtout des paliers pour respirer

Un peu comme en mer, en remontée plongée

Si le désir est bien trop fort : il nous étouffe

S’il est bien trop faible, il stagne, esbroufe.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme   

     .

Des désirs     C     S  et de plaisirs

Il y en a cent  O     E  de différents

Des désirs voire  M     S   des plaisirs,

Y en a et plus, tant  M    *       que tant !

Dès qu’un plaisir   E    D    s’émousse,

Un autre désir  N   É   nous pousse

À en varier,   T   S   à en essayer

Et ce, jus   *     I   qu’à satiété.

Mais ce   R    R   sont souvent

Mêmes   E     S qui reviennent

Ayant don  N    *   né satisfaction

Par  grandes   U   P   gratifications.

À chacun ses dé  V   L   sirs et plaisirs,

S’ils sont  sans re   E    A   grets, jalousies,

Ils seront bons à     L     I  prendre et à vivre

Sans désirs, on ne   E       S    fait que survivre.

         R        I  R  S

 .

***********************************************

***************************************************

.

Comment renouveler ses désirs et ses plaisirs

Si on vous dit : grand père, tu peux te ranger,

Il est grand temps de renoncer  à l’amourette,

Te recentrer sur ta famille et les tiens à aimer.

.

                                      Il y a le plaisir, toujours, comme fond inusable,

                                      Bonne chair, bon vin, un bon repas en commun,

                                     Et, cela peut durer, sans arrêt, jusqu’au dernier,

                                   Pour peu qu’on en est l’appétit, jusqu’à satiété.

.

Il y a le désir de se cultiver, ou se spiritualiser,

Plaisirs de l’esprit, mais aussi, plaisir de l’âme,

Sans compter, envie d’écrire, peindre, sculpter,

Resté latent depuis que l’on est enfant ou ado !

                                Il y a le plaisir de vivre à son propre… rythme

                                 Pour peu qu’on s’impose sa propre contrainte :

                                Se lever tard, sieste légère et soirée prolongée,

                                Spectacles, événements, concerts et…variétés.

.

Il y a désir de voir du pays…plaisir de voyager,

Rencontrer d’autres personnes … des étrangers,

Admirer des panoramas, aux vues imprenables,

Montrer que grimper on en est encore capable.

.

                                  Il y a le plaisir de voir ses petits-enfants grandir

                                 Sans avoir à les éduquer, ni garantir leur avenir

                                  Avec le désir de les voir  surpasser  leurs parents,

                                 Autres temps, autres mœurs : en exige d’autant !

.

Il y aura, pour finir, essentiel désir de se réaliser

À travers beau projet qui nous fera grand plaisir,

Pour continuer  à garder sa place  dans la société

Gratuitement, sans contrepartie : par humanité !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un escalier que l’on nommera

Souvent en spirale colimaçon,

Parce qu’il tournera en rond 

Jusqu’au palier en haut !

.

697 4

.

L’escalier est un symbole plaisirs

Dès lors qu’on grimpe

Tant à chaque étage, palier, on peut

Sans cesse, le renouveler.

Escalier avec paliers est métaphore

Du renouvellement et de l’élévation :

Pour autant qu’il évoque désir plaisir

Ils ne superposeront… fond et forme !

.

Symbolique 

.

L’escalier                       est toujours

Le symbole de                 progression,

 .

Vers   le   savoir             de l’ascension

Vers la connais             sance, lumière

 .

Il relie ce qui est           en haut et bas.

Il revêt aussi un          aspect   négatif

 .

La descente, la            chute, le retour

À la matériali             té  et  au monde

 .

Souterrain étant       à l’ombre en soi.

grandreves1234.blogspot.com

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

L’escalier est un symbole des plaisirs

Dès lors qu’on grimpe

Tant à chaque étage, palier, on peut

Sans cesse, le renouveler.

.

Symbolique 

 .

Ce sera  la       Compagnonne

Qui  a  gravi           escalier    tournant

Divisé en deux                 paliers mon esprit

Pensa alors en                       roulements, spirales

Du temps  passé                     à venir, vis sans fin,

Coquille escargot           tourbillons de forces

Ascendantes       descendantes

.

Et tout cela me troubla passablement.

Carl JUNG aura écrit :

« La   voie   vers   le but   s’élève   en  spirale ».  

Et, en effet, celle-ci, forme

Circulaire, reste ouverte vers l’éternel Progrès.

Mais   si   un    escalier

Peut être monté, n’oublions surtout pas qu’il peut

Aussi être descendu !

ledifice.net/7601-1.html

  .

 .

Fond/forme 

.

Un escalier en spirale n’aurait pas

La même évocation,  ni connotation,

Que l’escalier droit comme une échelle

On parlera de même élévation et chute.

.

Mais, de spirale du bonheur et malheur,

Comme s’il y avait un destin, une fatalité,

Venant s’y ajouter, auxquels on succombe,

Descente aux enfers ou montée au paradis.

On ne s’arrête pas en plein milieu de spirale:

Les constellations elles-mêmes en forme une.

L’univers : en expansion, retrait, ou chute.

Et qui sait si un trou noir ne l’est pas

Nous aspirant dans son néant.

.

Textuels et illustrations  >>

643 – Désirer une femme, qui ne vous désire pas !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Désirer,

Ne pas désirer

Change le partage

Changerait l’amour,

Quand vous le forcer.

.

Amour,  à sens unique,

Ou  dévoyé  à son profit,

Si  elle se commet  en lit,

Bien vite, elle se ressaisit.

.

C’est pas l’amour en jeu,

La  forme  qu’il prend,

Et  qui, la  surprend,

Abus d’elle au pieu.

.

Désirer une femme qui ne vous désire pas

Elle  l’avoue  qu’une fois, elle  pardonnera,

Deux fois, vous fera comprendre : faut pas

Trois fois, de pervers obsédé, vous traitera.

.

Ainsi va la vie et ainsi vont désirs d’amours,

Combien vous attirent  et  ne  cèderont  pas,

De peur d’être rejetés, oubliés pour toujours

Si comblés en pensées,  réalité ne comblera.

.

S’il s’agit d’une femme  jeune et célibataire,

Elle  verra  en vous, un  séducteur, un père,

Pour sac ouche à gravir et pour elle, à ravir

Ou procréer un  enfant, l’éduquer, le servir.

.

S’il s’agit d’une femme mariée, avec enfants,

C’est, hors  de sa  bulle protectrice,   amants

Ont une chance minime d’accrocher le temps

Qu’elle peut consacrer  à quelque égarement.

.

S’il s’agit d’une amie  au long  cours de la vie,

Elle mettra en balance son groupe, sa croupe

Car de passer de l’autre côté sera trahir ami,

Rien ne vaut proue   par rapport  à la poupe.

Relation érotique  est basée  sur  un  contrat.

.

Si je te donne plaisir, tu m’en donneras aussi,

Et cela peut durer des jours  des années, ainsi,

Jusqu’à ce qu’un rompe  ou change, le contrat.

.

Si l’un en veut plus et que l’autre en veut moins

Désir n’est plus charnel plaisir, n’a pas charme,

En déséquilibre  et  vite un tel couple, désarme,

Car l’un désire l’autre qui ne vous désire  point !

.

Extensions

 .

Le désir est capital entre un homme et une femme

N’est pas toujours charnel ou en tout cas, pas que :

Quand un homme aime une femme qui ne  le désire

On appelle cela le manque de réciprocité… Du désir

Il ne s’agit pas d’intensité, ou de forme, différentes,

Mais bien de contraire, l’un «oui» et l’autre  «non»

Il vaut mieux le dire que de laisser planer le doute.

.

Distinguer désir amical/désir sensuel

Désir d’être ensemble  et désir sexuel,

Le premier désir demeure platonique,

Et le second serait de nature lubrique

.

Ce qui est certain, c’est qu’en tel cas,

Si l’un veut, et si l’autre ne veut pas :

Le couple d’amoureux ne se formera,

Efforts de l’un sont voués  au trépas.

.

Dites à qui cela  n’est jamais arrivé :

C’est dans la nature, c’est dans sa loi,

Les animaux eux-mêmes faisant cour

Se font jeter ou préférer, selon atours.

.

Fragments

.

Désirer, désirer, désirer … désiré :

Qui s’est fait désirer par des parents

Qui auront appelé, ainsi, leurs enfants,

Sûr qu’après, il est difficile de le rejeter !

.

Une femme, n’est pas, n’est plus, un enfant,

On ne peut, ne veut, la désirer de même façon :

Pas tant pour le sexe, ni même pour le sentiment,

Simplement pour concevoir avec elle, fille ou garçon.

.

Qu’est-ce que femme peut et veut voir en vous, homme :

Un ami, un amant, un mari, un père voire un compagnon

Et si elle ne vous désire pas, c’est qu’elle ne veut personne

Ou qu’elle en a trouvé un autre pour qui elle voue passion.

.

Si la fécondité reste en corps et en cœur de sa projection,

Elle garde et manifeste un fort intérêt pour des relations

Lors si vous désirez une femme qui ne vous désire pas,

C’est dans l’ordre des choses, de la nature et basta !

.

Combien d’amours sont, et à sens unique, restés :

Plus d’ailleurs du côté des hommes que femmes

Bien que les femmes aiment se sentir… désirés,

Mais n’iront pas plus loin, question sexe, âme.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Désirer,

Ne pas    désirer

Change le   D      partage

Changera     É       l’amour,

Car si vous     S         la forcer.

Amour  à         I     sens unique,

Ou dévoyé       R      à son profit

Si elle se com   E        met  en lit,

Bien vite, elle   R      se ressaisit.

C’est pas l’a     *  mour en jeu :

La forme     U qu’il prend,

Et qui, la    N  surprend,

Abus d’elle E    au pieu.

  *

Désirer une femme             F     qui ne vous désire pas

Elle l’avoue  qu’une            E       fois, elle pardonnera,

Deux fois, vous fera          M     comprendre faut pas

Trois fois, de pervers       M   obsédé, vous traitera.

Ainsi va la vie et ainsi     E   vont désirs d’amours,

Combien vous attirent    *    et  ne  cèderont  pas,

De peur d’être rejetés,    Q   oubliés pour toujours

Si comblés en pensées    U   réalité ne comblera.

S’il s’agit d’une femme   I    jeune et célibataire,

Elle verra en vous, un    *     séducteur, un père,

Pour sac ouche à gravir N     et pour elle, à ravir

Ou procréer un  enfant,  E      l’éduquer, le servir.

S’il s’agit d’une femme    *   mariée, avec enfants,

C’est, hors de sa  bulle     V  protectrice,    amants

Ont une chance minime    O    d’accrocher le temps

Qu’elle peut consacrer,        U   à quelque égarement.

S’il s’agit d’une amie au          S      long cours de la vie,

Elle mettra en balance son         *       groupe, sa croupe

Car de passer de l’autre côté         D       sera trahir ami,

Rien ne vaut proue par rapport      É               à la poupe.

Relation érotique est basée sur        S              un contrat.

Si je te donne plaisir, tu m’en          I         donneras aussi,

Et cela peut durer des jours           R       des années, ainsi,

Jusqu’à ce qu’un rompe ou          E        change, le contrat.

Si l’un en veut plus et que          *       l’autre en veut moins

Désir n’est plus charnel          P       plaisir n’a pas charme,

En déséquilibre et vite         A         un tel couple, désarme,

Car l’un désire l’autre       S     qui ne vous désire … point !

.

Forme

.

.

.

Évocation 

.

Une silhouette de femme

Avec une taille bien marquée

Avec une chevelure assez longue,

Qui ne s’intéresse nullement à vous.

.

643 4

.

Ça peut être n’importe quelle femme,

Surtout vue de dos

Et dieu sait s’il y en a, qui ne s’intéresse,

Et nullement, à vous.

  .

Symbolique

 .

Lors en

Prolongeant

Rêve de pureté

Romantiques,

Symbolistes

Donnent aux femmes

Allure devenant plus virginale.

Femme a une symbolique très riche

Qui a évolué au fil  du temps, modes.

Toutefois elle aurait toujours évoqué

La fécondité, la pureté, voire le vice.

 .

Nombre  de   mythologies   antiques

Attribuent valeur sexuelle à déesse,

Incarnant, souvent,  un  désir  et

Un plaisir qu’in dit charnel.

1001 symboles et poetes.com 

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

643 6

.

Ça pourrait être n’importe quelle femme,

Surtout vue de dos

Et dieu sait s’il y en a, qui ne s’intéresse,

Et nullement, à vous.

 .

Symbolique 

 .

L’intérêt est un sentiment

Qui nous attache  à  nos  avantages,

Et qui nous fait      rechercher  l’agréable

Ou l’utile, le bien-    être, la fortune, profit.

 .

L’intérêt consiste       en une curiosité  et une

Bienveillance à           l’égard d’une personne

Ou d’une chose                lorsque  l’intérêt  est

Exclusivement                       orienté   vers   sa

Propre satisfac                     tion personnelle.

 .

On parle d’inté                           rêt personnel,

Ou d’égoïsme                                    expression

Péjorative                                      dans ce cas.

Fr.wikipedia.org/wiki/Interet

.

.

Fond/forme 

 .

Panne désir sexuel, faut distinguer

D’une perte complète de toute libido !

Premier cas, attention, caresse, baiser,

Font que cela  revient, parfois, au galop,

.

Second est problématique, thérapeutique :

Elle n’est pas frigide qu’avec vous, avec tous

Ce qui la rend triste, mélancolique, et froide.

.

On pensera souvent à un manque d’amour

C’est juste un manque d’attirance sexuelle

Ce n’est pas une maladie en soi, défaut

Juste une manière d’envisager la vie.

.

 Textuels et illustrations  >>

 .

1008 – On est désir latent mais plaisir, patent

Visuels et textuels  >>

.

Latent : qui  est  en  dessous ;

Patent : qui apparait clairement

Si le désir  est latent, inconscient,

Le plaisir patent  ne l’est pas tant

Parce  qu’on le sent, on le ressent,

Et  qu’on le voit, ou non,  efficient :

Désir sans plaisir, réciproquement,

Sont actes ratés … communément.

Si échelle du plaisir fait sensation,

Celle du désir n’a de limitations

Que celle qu’on veut lui donner,

Fonction moyen et contexte.

 .

On est désir, latent

Mais plaisir, patent,

Son bonheur tenant,

Souvenir émouvant.

.

Autant d’événements

Qui seront marquants,

Tout au long du temps,

Qui font jours, instants.

 .

Instants où découvrant,

Que l’on m’aime  autant,

Par  attentions   d’amant

Qui me rendent content.

.

Le bonheur, évidemment

S’échappe    instamment

Dès qu’on  le   surprend

À jouer comme l’enfant.

 .

L’événement marquant

Est celui qui vous prend,

 Et lorsqu’il  vous  reprend

La nuit bien que dormant.

.

Il vous  cajole et, d’autant,

Qu’il fait inconsciemment ;

Une inscription marquant

En le souvenir du temps.

.

Extensions

 .

Le désir et le plaisir entrent

Parfois en phase ou opposition :

Un désir fort et un plaisir intense ;

Un désir faible et un plaisir minimal :

Le désir a ceci de particulier qu’il existe

Et continue  en deçà et au-delà du plaisir :

Le désir s’imagine, le plaisir se consomme.

C’est ce qui fait de nous aussi, bien plus

Qu’animaux, parait-il : des hommes !

Cela dit, notre désir nous échappe

Il est conditionné par notre expérience

Passée et renforcé à chaque fois que le plaisir

Est au rendez-vous selon mécanisme récompense.

Si le plaisir ne se manifeste plus : le désir disparait,

«Je n’aime plus faire l’amour, ça ne me fait plus rien ».

Comme si c’était un simple acte physique, alors que

L’imaginaire et le symbolique, crée joie de l’esprit

Et de l’âme, bien supérieure, bien plus durable

Qu’un va et vient soit  inférieur ou éphémère.

Toute notre culture, toute notre consommation

Nous pousse à privilégier plaisir intense et immédiat

À l’irrigation de nos cellules corporelles et nerveuses :

Un feu d’artifice des sensations et pulsions plutôt

Qu’un feu sous la cendre du rêve, enchantement.

.

Le désir, c’est toujours avant

Après, il ne le serait pas tant,

Mais, comme il se renouvelle,

L’on peut tirer sur ses ficelles,

Autant qu’on veut, à  condition

Qu’on soit capable de son action

Car, saoul on ne tient pas debout,

Car flapi, on n’en vient plus à bout

Car dormant, on ne le sent, du tout.

.

Tout désir sera toujours latent,

Tant bien caché en inconscient,

Tout plaisir est toujours patent

Tant il est manifeste… évident.

.

Les deux s’émoussent d’autant,

À force, leur mousse,  goutant,

Si leur désir devient frustrant,

Si le plaisir n’est pas suivant !

.

Désir de l’âme est peu sensuel,

Est, tout le contraire, spirituel,

Bien que complémentaire, réel,

Plaisir ne serait jamais éternel.

.

.

Épilogue

 .

Désir latent, absent ou … présent,

Plaisir patent, bien fort ou pas tant,

Le désir se conjuguerait tout le temps,

Le plaisir, lui, se déclinera en moments.

***

Il est de mon plaisir qu’être sujet au désir :

Force de ce dernier peut être mon seul plaisir

Mais  il peut aussi engendrer de la frustration,

Qui me fera bien  de la peine, ou de l’irritation.

***

La perte d’un désir est comme en faire un deuil,

Il arrive, qu’avec l’âge, sexualité se met en berne,

Ce n’est pas une fatalité, n’est pas qu’on le veuille,

Simplement, la réveiller : elle demeure trop terne.

***

On ne peut vivre sans désir, pas forcément amour

On peut le remplacer par collections de richesses,

D’objets, lieux, pour lesquels  certaine tendresse

Compense un manque, fondamental, d’amour.

***

En disant cela, je vous ai tout dit,  et rien dit,

Tous les cas sont dans la nature, tous désirs

Moindre petits plaisirs, remplit, en partie,

Une insatisfaction à n’en jamais … finir.

.

.

1008 – Calligramme

.

Latent : qui est en dessous ; patent : qui apparait clairement

Si le désir est latent inconscient, le plaisir patent ne l’est pas tant

Parce qu’on le sent, on le ressent, et qu’on le voit, ou non, efficient :

Désir sans plaisir, réciproquement, sont actes ratés communément.

Si échelle du plaisir fait sensation, celle du désir n’a de limitation.

Que celle qu’on veut bien lui donner, fonction moyen, contexte.

D

On est dé     É     sir, latent

Mais plai     S   sir, patent,

Son bonh     I   eur tenant,

Souvenir      R    émouvant.

Autant d’é    *    vénements

Qui seront    L   marquants,

Tout au long A      du temps,

Qui font jou  T   rs, instants.

Instants où    N    découvrant,

Que l’on m’ai T    me   autant,

Par attenti     *    ons d’amant

Qui me ren    P dent content :

Le bonheur    L  évidemment,

S’échappe      A   instamment

Dès qu’on       I   le   surprend

À jouer com    S     me l’enfant.

I

L’événement    R         marquant

Est celui qui      *        vous prend,

 Lors qui vous     P       vous reprend

La nuit, bien       A       que dormant

Il vous  cajole       T          et, d’autant,

Qu’il fait incon      E           sci-em-ment

Une inscripti          N           on marquant

En le souve               T            nir du temps.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1008 4

.

Ça m’a tout l’air d’un simple «T»

Comme pour clé à serrer l’écrou,

Ou tire-bouchon désir, plaisir,

Comme pour gouter un bon vin.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

 .

Désir et plaisir vont bien ensemble

comme envie de bon vin et le boire,

si fait que tire-bouchon est bien utile

pour que sa forme ouvre… son fond !

.

Le désir c’est si on se sert du tire-bouchon

Pour ouvrir bouteille :

Le plaisir, c’est quand on  apprécie, ou  non,

Le vin  contenu dedans !

 .

Symbolique 

 .

Il faut bien  différencier  le besoin du désir :

Le besoin est issu des pulsions d’autoconservation

Il est associé à la survie de par ses besoins vitaux

Manger, boire, dormir, etc..

.

Le désir a pour seul et unique

But le plaisir : on peut se passer

D’un désir mais pas d’un besoin.

Le besoin nécessite un objet réel

Pour  être  assouvis, tandis  que

Le désir peut se contenter d’un

Objet fantasmatique et l’objet

N’est cependant pas la cause

Du désir mais moyen

D’accomplis

Sement.

philippeblazquezpsychanalyste.

com/desirs

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1008 6

.

Le désir c’est si on se sert du tire-bouchon

Pour ouvrir bouteille :

Le plaisir, c’est quand on  apprécie, ou  non,

Le vin  contenu dedans !

 .

Symbolique 

 .

Que dit Épicure du rapport

Entre désir, plaisir et bonheur ?

Pour le philosophe, il ne faut pas

Confondre le désir et le plaisir :

Tout plaisir est bon, alors qu’il

Y a de bons et mauvais désirs.

.

Il distingue les désirs naturels

Et nécessaires – manger, boire

Des désirs  naturels  mais non

Nécessaires  tel   faire l’amour

Et de ceux qui sont ni naturels,

Nécessaires auxquels il convient

De  se soustraire   du  fait   qu’ils

Ne seront  jamais ….   satisfaits :

Désir de pouvoir, gloire, richesse.

franceculture.fr/philosophie/philosophie-

pour-comprendre-autrui-et-le-desir

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Très proches sont : latent et patent,

Homophoniquement et en changeant

 L en p, on inverse le sens, évidemment,

Les deux ne se confondent pour autant.

.

Lors, si on peut supprimer tout plaisir

On n’en ferait pas de même du désir,

Constituant essence même de la vie

Dont on se passera sans mourir

Sinon aux autres, à soi-même

Flottant en l’inconsistant !

 .

.

Tout plaisir ne rassasie pas désir.

.

Scénario

.

Le désir, c’est avant que n’arrive quelque chose… d’espéré.

Le pays de nos désirs serait en partie, réel ; en partie, virtuel.

Consommé : désir revient à zéro, pour se regonfler de nouveau.

 .

Visuels et textuels  >>

1004 – Le bonheur est dans le pré, faut-il encore

Visuels et textuels  >>

.

Le bonheur est dans le pré :

Faudrait-il encore y aller

Si l’on y est pas déjà,

Vrai, il nous suffira

À compenser ennuis

Qui contrarient envies

Qui font le lot quotidien

D’une pauvre vie de chien.

Le bonheur est dans le pré,

Mais ce pré, il est loin,

Faut prendre le train,

Se prendre en main,

Un  peu se fatiguer,

Pour  bien  y arriver,

Avant qu’il s’échappe,

Et nous passe à la trappe.

.

Le bonheur est dans le pré,

Je le sais bien, j’en viens,

Mais je n’ai pu y rester,

Soucis  m’ont rattrapé,

M’ont happé tout entier,

N’ai pu remettre à demain

Tout ce que j’ai programmé,

Bonheur est de courte durée.

.

Le bonheur est dans le pré,

Essayez voir de l’attraper,

Il est comme un papillon

Et vole, autour de vous,

A vous en rendre … fou.

A deux … c’est plus aisé

En filet…pour le ramasser

En roulant sur le sol du pré.

.

Le bonheur est dans le pré,

Le pré quoi : le prélude,

A vos jeux,  innocents,

Vous  faisant  amants,

De la vie, de ses désirs

A deux et de reconquérir,

En l’herbe, votre plénitude :

Il ne vous reste qu’à gamberger.

.

Le bonheur est dans le pré,

Préparation de rencontre,

Préoccupation amour,

Prévision commune,

D’un avenir, radieux,

Vous menant aux cieux

Tout pour et tout… contre

Et ce jusqu’au dernier jour !

.

.

Extensions

.

Le bonheur est dans le pré :

C’est vrai et c’est faux :

Vrai pour les nouveaux amoureux,

Faux pour les vieux couples

Car c’est évident que ce n’est pas le pré

Qui fait le bonheur, un endroit

Comme un autre,  bucolique et romantique

Par essence, en tous cas bien plus

Que tout bouchon d’autoroute ou prison dorée.

Le pré, on n’y vit pas, on n’y reste pas,

C’est simplement un moment, disposition d’esprit

Et corps qui nous pousse naturellement

Vers le bonheur si petit et voire si éphémère soit-il.

Pré peut être remplacé en ville par le parc

Avec ses bancs publics mais aussi avec ses endroits

Plus discrets où amants s’aiment en secret.

En tous cas, il faut y aller, le préparer, le mériter :

Il ne vient pas à vous, par miracle,

Où que vous soyez, ni avec qui vous êtes.

L’enchantement n’en est que plus grand

Quand on a pris le temps de l’espérer.

.

Le bonheur est là où l’on est, y compris dans un pré

Tant il n’a aucun lieu à lui, et  n’en est pas à un près.

Il suffit des fois d’être en joie, lever les yeux aux cieux

Pour que ce petit miracle  se produise, d’être heureux,

De voir des fleurs, des papillons, un couple de chevaux,

De communier avec la nature, comme en faisant partie

En respirant  à  fond, son parfum de toutes les senteurs.

.

Le bonheur est ici, il est là, il est ailleurs

Des fois, bien que cherchant : nulle part.

.

Car le bonheur n’est ni en un lieu, temps

Il est juste en état intérieur, il est en soi.

.

Et puis le bonheur, c’est nous qui savons

S’il existe en nous, et non autres, société.

.

D’autant qu’il n’est pas relié qu’à l’amour,

Il est de toutes passions, de tous les jours.

.

Bonheur d’écrire  en est un, qui ne mange

Pas de pain, fait de nous, démon ou ange.

.

.

1004 – Calligramme

.

LE BONHEUR

Le bonheur est dans le pré :

Faudrait-il encore y aller

Si l’on y est pas déjà,

Vrai, il nous suffira

À compenser ennuis

Qui contrarient envies

Qui font le lot quotidien

D’une pauvre vie de chien.

 .

Le bonheur est dans le pré,

Mais ce pré, il est loin,

Faut prendre le train,

Se prendre en main,

Un  peu se fatiguer,

Pour  bien  y arriver,

Avant qu’il s’échappe,

Et nous passe à la trappe.

.

Le bonheur est dans le pré,

Je le sais bien, j’en viens,

Mais je n’ai pu y rester,

Soucis  m’ont rattrapé,

M’ont happé tout entier,

N’ai pu remettre à demain

Tout ce que j’ai programmé,

Bonheur est de courte durée.

EST DANS LE PRÉ 

Le bonheur est dans le pré,

Essayez voir de l’attraper,

Il est comme un papillon

Et vole, autour de vous,

A vous en rendre … fou.

A deux … c’est plus aisé

En filet…pour le ramasser

En roulant sur le sol du pré.

 .

Le bonheur est dans le pré,

Le pré quoi : le prélude,

A vos jeux,  innocents,

Vous  faisant  amants,

De la vie, de ses désirs

A deux et de reconquérir,

En l’herbe, votre plénitude :

Il ne vous reste qu’à gamberger.

.

Le bonheur est dans le pré,

Préparation de rencontre,

Préoccupation amour,

Prévision commune,

D’un avenir, radieux,

Vous menant aux cieux

 Tout pour et tout… contre

Et ce jusqu’au dernier jour !

LOINTAIN

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1004 4

.

Bijou six anneaux

En forme de bracelet

Saphir bleu au milieu,

Amour vaut bien de l’or.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

 .

Bijoux et amour, si on ne peut les confondre,

on convient qu’ils sont souvent en association

mais que  pour la gent féminine, en majorité,

pour autant, la forme évoque aussi le fond.

.

Le bonheur est souvent évoqué

Par l’achat d’un bijou :

Il étincelle quand il est courant

Dans le pré de l’amour !

 .

Symbolique 

 .

Si le bijou souligne la féminité,

Il ne la décrète pour le moins.

L’habit n’ayant jamais fait le moine,

Le bijou ne fait pas la femme.

.

Valeur symbolique, affective très forte,

Il  est un marqueur existentiel

De notre histoire … la plus personnelle.

.

«Les miens expriment ancrage

Spirituel et lien à la terre », dit Flavia,

S’amusant à mélanger les styles :

« Une bague de fiançailles, une de famille

Semainiers indiens en turquoise. »

Source : psychologies.com/Beaute/Style/

Articles-et-Dossiers/Ce-que-les-bijoux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1004 6

.

Le bonheur est souvent évoqué

Par l’achat d’un bijou :

Il étincelle quand il est courant

Dans le pré de l’amour !

 .

Symbolique 

 .

Le cœur est le symbole

De l’amour par excellence

Rien  n’est caché : l’on affiche

Ses sentiments pour l’être aimé.

La flèche fait référence à Cupidon,

Qui, par sa pointe, rend  amoureux,

Deux personnes  et  pour … toujours.

Alors que la couleur rouge représente

La passion d’un cœur tout enflammé.

Et on assume cet amour flamboyant.

Les ailes représenteraient également

La liberté à deux. Il faut forcément

Une paire d’ailes pour s’envoler.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Premier bijou est souvent une bague

De fiançailles et le suivant, de mariage.

Avec le temps, amour s’en va diminuant

Les bijoux servent alors de compensation

Ou de marquage d’un souvenir émouvant

Et sinon voire de sceller un nouvel élan

À  dix, vingt, trente, quarante ans

De mariage, de vie commune

Dans un pré défraichi

Énormé-ment

De cœur.

 .

.

Ce pré est vachement romantique

.

Scénario

.

Le bonheur serait dans le pré, avec milliers de fleurs, la mer,

où ces deux papillons qui volent, dansent et se posent, de concert,

ou deux chevaux qui, s’ans l’autre, s’ennuierait, et jusqu’à en mourir !

 .

Visuels et textuels  >>

612 – Tu me manques, énormément depuis !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Tu me manques, énormément !

Depuis le temps, le jour, l’instant

Où tu es entrée dans mon imaginaire

Par porte, bien de face, non de derrière,

Je n’arrête pas de gamberger à ton sujet.

.

J’ai déjà peur, j’ai déjà mal,  de ton rejet,

Réciprocité, mon bonheur sera complet.

Amour me convient, me ravit, me plait

J’avoue être la moitié de moi depuis,

Depuis je t’ai vue, tu m’as conquis.

 .

Tu me manques  énormément !

J’étais seul  mais  j’étais bien,

Je me trouvais indépendant :

Depuis que je t’ai  rencontré,

Sommes deux et dépendants.

.

Me voici parti pour un temps,

Lors, je me sens  moins joyeux,

Ne suis plus le même  qu’avant,

Et, sans toi, je  m’ennuie de tout

Lors avec, tout  est  merveilleux.

.

Tu   me   manques  énormément !

M’alimenter,  me laisse  sur faim,

Faim  de  toi  et  jusqu’à  souffrir,

De désir qui inspire  mes soupirs.

.

De te savoir  aimante et vivante,

Me  rassure  ou  morte, séparée,

Cassures dont ne me remettrais,

Sans fêlure  de mon corps, âme,

En craquelure  à être désespéré

Manque impossible à combler.

 .

Tu me manques   énormément !

C’est peu de le dire évidemment

Ça me tient au  corps et au cœur

Comme  sanctuaire, vrai bonheur

Qui nourrissent mes joies et peurs,

À chaque instant des jours et heure.

.

Au point de manquer  de cet appétit,

Qu’auparavant, je prenais pour parti,

Pour  compenser, me consoler, d’émoi

Au  Monde,  privé  de sens … sans  toi !

.

Extensions

 .

Celui qui a peur du manque n’a pas

Intérêt à se jeter dans des bras amoureux :

Il en souffrira d’autant qu’il ne peut le combler,

Le manque crée le désir et le désir, le manque :

Oui mais c’est un cercle vertueux, pour l’un

Lors c’est un cercle vicieux, pour l’autre.

Ça dépend de la représentation qu’on

S’en fait et l’on est capable d’assumer.

.

«Avant de te connaitre, je n’étais pas

En état de manque, et je me satisfaisais

De mon état, remettant amour à plus tard.

Et à présent que tu existes, rien que pour moi,

Je me sens déstabilisé voire totalement incapable

De revenir à l’état précédent où amour : indifférent»

.

Pour sûr, il y avait nombre de manques auparavant,

Or impossible de vivre sans,  mais ils étaient d’une

Toute autre nature et bien plus faciles à combler,

Ne dépendant que de soi … comme d’acheter ceci,

Ou de pratiquer cela ! Le manque a bien deux faces,

Face positive mais fugace, face négative mais tenace.

.

Le manque est un état irrépressible qui affecte l’esprit et le corps :

Il ne peut être comblé que par la présence, ingestion de substance,

Qui seule, permet une délivrance éphémère  de toute dépendance,

Tant cris resteront et longtemps les mêmes : «encore et encore»

Jusqu’à ce que soudain, l’effet ait disparu, par son abstinence.

.

Manque et dépendance sont

 Comme deux faux jumeaux :

L’un ne va point sans l’autre

Se recherchent en tous lieux

Et pour autant pas siamois,

Une distance est nécessaire,

Tant vivre collé à quelqu’un,

Ne durerait pas longtemps !

.

Peut-on   dire   à   quelqu’un,

Qui serait présent devant soi :

«Tu me manques, énormément»

État d’esprit paraitra incongru

Pourtant, y a du vrai là-dedans.

D’une certaine façon que j’aime,

Mais à laquelle tu ne souscris pas.

De fait il s’agit intensité, réciprocité.

.

Fragments 

.

Je n’aurai jamais manqué de te répéter

Que tu me manques, un peu, beaucoup,

Et parfois jusqu’à te dire : énormément.

.

Étant, par nature, incomplet et inachevé,

Ai besoin de présence vibrante à mon coté

Pour me dire heureux, accompli, vraiment.

.

Mais  hélas, ce manque  ne peut être  comblé

Comme toute drogue,  qui  vous ferait défaut,

Qu’en l’instant, sans cesse en renouvellement.

.

Manque n’est pas un défaut : juste une fragilité

Tout comme d’être un mortel reste une fatalité,

De l’autre, des autres, on nait et est dépendant !

.

Je me dois de m’avouer  cette faiblesse, radicale,

Qui accompagne toutes les vies, même animales,

Dont je suis seul à être conscient, humainement.

.

Il n’y a pas  d’alternative,  subterfuge, succédané,

C’est toi et personne d’autre, à tant me manquer,

Que j’en suis malade, sans moindre soulagement.

.

Pour finir, je t’aurai mise en poésie en mes écrits,

Pour mieux te savoir, te sentir, te sublimer, ainsi,

Au point de me demander si tu n’es qu’un roman.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Tu me manques, énormément,

Depuis le temps, le jour, l’instant

Où tu es entrée dans mon imaginaire

Par porte, bien de face, non de derrière.

Je n’arrête pas de gamberger à ton sujet.

J’ai déjà peur, j’ai déjà mal,  de ton rejet.

Réciprocité, mon bonheur sera complet.

Amour me convient, me ravit, me plait

J’avoue être la moitié   de moi depuis,

Depuis je t’ai vue,  T tu m’as conquis.

    U

Tu me manques   *   énormément !

J’étais seul mais   M     j’étais bien,

Je me trouvais      E  indépendant :

Depuis que je       *   t’ai  rencontré,

Sommes deux     M  et dépendants.

Me voici parti     A   pour un temps,

Lors je me sens   N      moins joyeux,

Ne suis plus le    Q  même  qu’avant,

Et, sans toi, je     U m’ennuie de tout

Lors avec, tout    E   est  merveilleux.

*

Tu   me   manques  …   énormément !

M’alimenter, me  D    laisse  sur faim,

Faim de toi, et     E    jusqu’à  souffrir,

De désir, qui ins  P  pire  mes soupirs.

De te savoir ai     U   mante et vivante,

Me rassure ou     I       morte, séparée,

Cassures dont     S   ne me remettrais

Sans fêlure  de    *    mon corps, âme,

En craquelure     L    à être désespéré

Manque impos     E    sible à combler.

*

Tu me manques           énormément !

C’est peu de le      T  dire évidemment

Ça me tient au      corps et au cœur

Comme  sanctu      M   aire, vrai bonheur

Qui nourrissent       P     mes joies et peurs

À chaque instant      S      des jours  et heure

Au point de man        *      quer de cet appétit

Qu’auparavant je         O      prenais pour parti,

 Pour  compenser,          Ù       me consoler d’émoi

Au  Monde,  privé            *       de sens … sans  toi !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Pilier de soutènement d’église,

Une canne rando avec pommeau

Silhouette  probable de   femme :

Vue de dos,   pensive et  en manque.

.612 4

.

Une femme qui s’interroge,

Qui attend, espère la présence

Comme  si  en état  de  manque,

De plaisir, jouissance de l’autre.

L’état de manque  n’est pas spécifique

À la femme, même si elle l’avouera plus

On interprète, parfois, à raison ou à tort,

Une femme de dos qui pense à un manque.

 .

Symbolique 

 .

Symbolique    

 

Le XIXème

 Siècle est imprégné

D’images  négatives

 De la femme,

Véhiculées  par la  littérature     et les arts.

Ce contexte se reflète en peinture   symboliste,

Où s’opposent, cohabitent deux visions    de femme,

L’une idéalisée et asexuée, séraphique ou an     drogyne,

L’autre, au contraire, castratrice, fatale, mante    religieuse.

Si l’art symboliste révèle ainsi un nouvel érotisme,     sulfureux,

Parfois  fétichiste, sadique ou satanique, liant  Éros et      Thanatos,

Il illustre aussi l’ambiguïté des rapports entre l’homme et     la femme,

Et annoncera la recherche de nouvelles identités, sexuelles,      et variées.

Modifié, source : julien.gadier.free.fr/femmemain

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

612 6

.

Une femme qui s’interroge,

Qui attend, espère la présence :

Comme  si  en état  de  manque,

De plaisir, jouissance de l’autre.

 .

Symbolique 

 .

Un être

Humain doit

Faire   avec le

Manque,

Il est et

Sera toujours en manque, cela fait partie

De son identité en sujet,   comme par l’être.

 .

Ce manque est propre à notre nature humaine

Inachevée, imparfaite, en tous cas, incomplète !

 .

Et lors, nous sommes tous fragiles physiquement

Psychiquement sans que rien puisse nous blinder.

Si cette fragilité reste propre à tout être humain,

Tout sujet s’organiserait autour d’une perte.

 .

Soustraction de jouissance primordiale,

À laquelle s’ajoute la vulnérabilité

Issue de la position subjective

Dans le processus

De construction comme sujet.

tel.archives-ouvertes.fr/tel-01304451/document

 .

.

Fond/forme 

 .

Le manque en amour est un symptôme

Universel du besoin de reconnaissance

Il est à la fois une force et une fragilité

On peut certes sans passer et affirmer

Qu’on est bien, on ne manque de rien,

Mais la plupart du temps, c’est faux :

Lui manquera toujours quelque chose

Du seul fait, qu’un jour, il va mourir.

.

 Textuels et illustrations  >> 

991 – Tout n’est pas dérisoire dans la vie

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dérisoire est un mot noir,

Tandis qu’espoir  est un mot rose

Mot paradoxe est un mot trou blanc

 Le   mot  bonheur   couleur d’apothéose.

.

Alors si le ridicule    ne  nous  tuera   pas,

Ce qui est dérisoire  ne nous  sauvera pas

Tant  si  tout l’est   si  tout  le  devient,

Désir même ne  vaudra plus rien.

  .

Chacun sait qu’être, sans le moindre désir,

Est se rapprocher au plus près de sa mort.

En changer, et souvent, vaut mieux alors,

Que d’en perdre son temps et son loisir.

.

Tout  n’est pas  dérisoire  dans la vie,

Mais  si l’on ne satisfait  qu’envies,

Ça ne compensera pas le manque

Existentiel du désir, en banque.

.

Un paradoxe est,  que la mort,

Est, avant tout, celle du désir

Lors grand bonheur très fort

Est but à atteindre en sa vie.

.

Bonheur n’est perte du désir,

Que pour celui, pour l’assouvir,

Qui doit, ce que l’autre a, le ravir,

Pour continuer à exister, et  grandir.

.

Un minimum requis, atteint, pour vivre

Pour consolider, s’assurer pour survivre

L’on devrait pouvoir dériver son désir

Vers de nouvelles valeurs à servir.

.

Lesquelles seront identitaires

De ce qu’on sait bien faire

Si l’on souhaite parfaire

Son passage sur Terre,

En réduisant inégalités

En manques  à combler

En vie  porteuse  d’espoir

Encore  faudra-t-il  bien  choisir

Ce qui fait, humain, ou voire en devenir.

.

Extensions

.

De tout mettre sur le même pied

Et tout considérer comme dérisoire

Sont deux outrances à la réalité, au désir.

On ne peut avoir la même intensité de désir

Pour acheter une bricole et pour une rencontre

Qui peut être déterminante pour la suite de sa vie.

Dans le premier cas … on satisferait une envie,

Par  la  compensation   de  ses  frustrations,

Dans le second,  on acceptera  de prendre

Un risque de refus ou on renonce à tout,

À connaitre quelqu’un d’irremplaçable

Le désir de mort, et la mort du désir,

Sont proches,  sans désir,  sans rêve,

La vie n’aurait plus le moindre attrait.

Sans des hauts et bas, devient monotone.

Le dérisoire, comme le ridicule, ne tue pas

Ce qui ne vous tue pas… vous rend plus fort,

Ajoutent certains, sur cette inversion de sens.

En regardant  derrière,   au seuil de la tombe,

On peut dire : «tout cela pour en arriver là».

D’accord, tout le monde y va, et  fallait-il ne

Rien faire, ne rien tenter d’extraordinaire.

Le dérisoire ou superflu devient essentiel

Dans sa vie, comme supplément d’âme.

.

Dérisoire, la vie, certes mais encore ; c’est la seule qu’on est :

Autant ne pas la rater en un malheur capté par une passoire.

Les moments de bonheurs, même s’ils ne sont pas nombreux,

Ont le mérite d’exister et de pouvoir être vécus avec intensité,

À condition d’être résilient, à condition autant d’être patient.

.

Dérisoire comme faible, moqueur, ridicule,

Tout dépend du gap entre l’attente et réalité,

Car si l’on a placé la barre beaucoup trop haut,

On dira : «la montagne a accouché d’une souris»

.

Un bonheur simple, et qui ne coute rien, est ainsi

Moins dérisoire qu’un autre qui sera hors de prix,

Et lors, multipliant les petits plaisirs, petites joies,

Et l’on sera bientôt plus heureux qu’on ne le croit.

.

Fragments

.

Dès lors que la mort aura … raison de nous,

Tout peut nous sembler dérisoire, c’est fou !

.

Il est vrai que des mesurettes, prises en lois,

Sont dérisoires par rapport aux promesses !

.

Il est vrai que diplômes, acquis dans un pays

N’ont que peu ou pas du tout, dans un autre !

.

Il est vrai que qu’argent accumulé pour réussir

Parait dérisoire devant une maladie incurable !

.

Il est vrai que la moitié de ce qu’on dit, est faux,

Faute d’avoir pratiqué la révision des croyances !

.

Dans tous les domaines, et tout au long de sa vie,

Le dérisoire côtoiera le sublime et le respectable.

.

L’on dit que, l’amour, la famille, les amis, les arts,

N’ont rien de dérisoire, ça dépend, ça reste à voir.

.

Tout ce que j’écris, ici, peut me sembler dérisoire

Et tout comme à vous, d’ailleurs, sauf à  y croire !

.

Mais comme le dérisoire ne tue pas désir, passion,

Je compte sur émergence émotions comme raison.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Dérisoire est D      E  un mot noir,

Tandis qu’espoir  É          N     est un mot rose

Mot paradoxe est  R            *   un mot trou blanc

 Le   mot  bonheur   I              L  couleur d’apothéose.

Alors si le ridicule    S             A   ne  nous  tuera   pas,

Ce qui est dérisoire  O          *    ne nous  sauvera pas

Tant  si  tout l’est   I         V  si  tout  le  devient,

Désir même ne  R    I  vaudra plus rien.

E

.

*******************************************

*******************************************

  .

Chacun sait qu’être, sans le moindre désir,

Est se rapprocher au plus près de sa mort.

En changer, et souvent, vaut mieux alors,

Que d’en perdre son temps et son loisir.

Tout  n’est pas  dérisoire  dans la vie,

Mais  si l’on ne satisfait  qu’envies,

Ça ne compensera pas le manque

Existentiel du désir, en banque.

Un paradoxe est,  que la mort,

Est, avant tout, celle du désir

Lors grand bonheur très fort

Est but à atteindre en sa vie.

.

Bonheur n’est perte du désir,

Que pour celui, pour l’assouvir,

Qui doit, ce que l’autre a, le ravir,

Pour continuer à exister, et  grandir.

Un minimum requis, atteint, pour vivre

Pour consolider, s’assurer pour survivre

L’on devrait pouvoir dériver son désir

Vers de nouvelles valeurs à servir.

Lesquelles seront identitaires

De ce qu’on sait bien faire

Si l’on souhaite parfaire

Son passage sur Terre,

En réduisant inégalités

En manques  à combler

En vie  porteuse  d’espoir

Encore  faudra-t-il  bien  choisir

Ce qui fait, humain, ou voire en devenir.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une coupe, de toute forme, vide,

Ne sert à presque rien, sauf à  déco,

Mais dès que l’on y mettra des fruits,

 Elle deviendra utile, moins dérisoire.

.

991 4

.

Deux amoureux en conversation,

Un piédestal pour des objets d’art

Une coupe  assez  haute   et  large,

Servant   à    présenter  des    fruits ?

Une coupe de fruits, et si petite soit-elle,

N’a rien de dérisoire, n’est qu’apparence,

Évoquant un renouvellement permanent,

Si fait que la forme converge vers le fond.

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme étendu de la coupe

Se présenterait sous plusieurs  aspects :

Vase d’abondance toutes sortes de liquide,

Vase contenant le breuvage d’immortalité.

.

En premier cas, elle est souvent comparée

Au sein maternel qui lui, produit du lait :

Inscription gallo-romaine vouée à Flore

Évoque la coupe de grâce de mamelle.

En second cas  … la coupe du Graal.

.

Le Graal est étymologiquement

À la fois un vase et un livre,

À la fois révélation et vie.

Une tradition veut qu’il ait été taillé

Dans une émeraude tombé du front de Lucifer.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

991 6

.

Une coupe de cette forme, vide,

Ne sert à presque rien, sauf déco,

Mais dès que l’on y met des fruits,

 Elle deviendra utile, moins dérisoire.

 .

Symbolique 

 .

Le fruit est associé

À l’abondance et à la fertilité.

La  corne  d’abondance  est  représentée

Comme une corne contenant des fruits à profusion.

.

Ici, le fruit symbolise autant la richesse que la prospérité.

Fruit désigne tout produit de la Terre pouvant servir

De nourriture. Le végétal comestible, bien sucré,

Qui peut se consommer comme dessert.

.

En  ce  sens, il devient  le  symbole

Des  résultats  avantageux  ou

D’un effet bon ou mauvais.

crystallia.unblog.fr/symbolique

-des-fruits-et-légumes

 .

.

Fond/forme 

 .

Ma coupe n’est pas grande

Mais je bois dans ma coupe,

Lors parfois  j’y mets les fruits

Que je préfère, en petit nombre.

.

Chacun à ses désirs selon moyens

Il y en a bien cachés dans la coupe,

Et il y en a de plus voyant au-dessus.

.

S’ils sont trop nombreux, ils débordent

Ils ne servent qu’à augmenter déception

Si fait que j’assouvirais un désir à la fois,

Je serai comblé jusqu’au désir… prochain !

.

Textuels et illustrations  >>

990 – Prendre ses désirs pour des réalités !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

En    admettant

Destinée   du  désir

Est de devenir réalité

Lors la destinée du réel,

Serait de susciter le désir !

Et si le réel ne change guère,

Le désir, lui, varie, et  souvent.

.

L’on veut, puis  l’on  ne  veut  plus,

Allez savoir, comprendre, pourquoi !

Pour sexe, désir prévaut sur argument

On fait l’amour, d’abord  par sentiment

Mais, quelquefois aussi pour son argent !

Rêver pousse  à réaliser, réciproquement.

 .

Pourquoi prendre désirs pour  des  réalités,

Fantasmer  des  choses   ne pouvant  arriver,

Se prendre  la tête  lors  rien  ne va  se passer.

 .

Les choses ne se passent jamais comme prévues,

Dès qu’on est plus que deux, y a du flou, ambigu,

Qu’il faut  résoudre, pour  ne pas être  confondus.

 .

De courir  après le sexe, finira-t-on par l’obtenir :

Vrai aussi pour le temps, argent à n’en plus finir ;

Et si, cela ne marche pas,  il faut savoir s’abstenir.

 .

Toute décision argumentée serait bonne à  prendre,

Faut-il encore  qu’émotion daigne vous surprendre,

Et, ne pas avoir, à se dédire contredire, méprendre.

.

S’agirait de tout autre chose   ou  de n’importe quoi

Mettant en jeu  n’importe qui sans de vrai pourquoi,

Mais qui fera de vous, son valet, son égal, ou son roi.

.

Extensions

.

Désir devient réalité,

Il disparait, étant assouvi.

Mais, la réalité, elle, demeure,

Quel qu’elle soit ou quoiqu’on fasse !

Le désir est par nature fluctuant, versatile ;

Réalité, est parfois mouvante, mais permanente.

Le désir ne tient pas toujours compte des réalités

Tant il veut les contraindre, voire les dépasser

Pour satisfaire à ses pulsions.

On peut faire l’amour sans être amoureux

Tout comme on peut être amoureux sans faire l’amour

Mais dans ces deux cas, une réalité nous échappe,

À savoir l’autre, en tant que réalité.

Il arrive qu’il y ait un trou immense

Entre  son désir et  la réalité,  tel que

Dans le premier cas et pour l’homme,

Se  mettre dans la peau  d’une femme

Et dans le second cas,  en devenir une.

Les écrivains, scénaristes et les poètes

Parviennent à satisfaire le premier cas

Par subterfuge, personnage d’emprunt,

Transsexuels, le second,  par opérations

Or personne n’a encore réussi  à changer

Complétement de sexe ni à vivre les deux.

.

Prendre ses désirs pour …. autant dire s’illusionner à fond,

Ou comme dit le dicton «il y a loin de la coupe aux lèvres».

Le casque intégral sans visière c’est un peu faire l’autruche

Mais ne pas le mettre, ce serait passer outre à des réalités,

Qui sont loin de ce que l’on avait, avant accident,  désirer.

.

Le désir de faire d’autres choses,

D’être en autres environnements,

De devenir quelqu’un de reconnu,

De  trouver, enfin, son âme-sœur,

Font partie des plus conséquents.

.

Le souci est que désir est sans fin,

Lors un plaisir satisferait sa faim,

Naturellement en le consommant

Parfois même le surconsommant,

Jusqu’à plus soif, à l’écœurement.

.

Désir inassouvi, serait frustration,

Plaisir amputé, serait  castration :

Gros conflit entre pulsion et raison,

Conduirait à sa propre…détestation

Où désir, plaisir, en chœur, s’en iront.

.

Fragments 

.

Je suis un être humain, plein de désirs :

S’ils me font défaut, s’ils sont manquant,

Je ne suis pas certain d’exister  vraiment,

Même me consacrant à satisfaire plaisirs.

.

Voilà qui semble clair, et  voilà qui est dit,

Mais cela ne change rien  à  toutes réalités

M’entourant, contraignant dont me plains.

.

Si le désir est constitutif de mon esprit, âme,

Satisfait, que pourrais-je à nouveau, vouloir !

.

Comme le désir est infini, dure dernier soupir.

.

Quand mon désir est fragile et réalité très dure

Je le protège avec un casque, deviens tête pure.

.

Casque en forme d’obus et  percé de cinq cavités,

Chaque sens est sujet, en effet, désirs appropriés !

.

Il ne me faudra pas confondre : désir d’une réalité,

Réalité de ce désir, il y a loin de la coupe aux lèvres,

Le désir ne s’accomplit pas toujours comme on veut.

.

Au final, désir sera un souhait irrationnel, pulsionnel,

Que le ne parviendrais jamais à satisfaire, totalement,

Si le plaisir l’accomplit partiellement moment présent,

Ma réalité du manque referait surface inexorablement.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

En    admettant

Destinée   du  désir

Est de devenir réalité

Lors la destinée du réel,

Serait de susciter le désir !

Et si le réel ne change guère,

Le désir, lui, varie, et  souvent.

.

*****************************

******************************

.

L’on veut, puis  l’on  ne  veut  plus,

Allez   savoir, comprendre, pourquoi !

Pour sexe, désir prévaut   *  sur argument

On fait  l’amour, d’abord  D     par sentiment

Mais, quelquefois aussi     É    pour son argent !

Rêver pousse  à réaliser     S       réciproquement.

        I   

Pourquoi prendre désirs    R        pour  des  réalités,

Fantasmer  des  choses       S         ne pouvant arriver,

Se prendre  la tête  lors       *          rien ne va se passer.

  C

Les choses ne se passent     O    jamais, comme prévues,

Dès que l’on est plus que    M   deux, y a du flou, ambigu

Qu’il faut résoudre, pour    M        ne pas être confondus.

E

De courir  après le sexe,      *      finira-t-on par l’obtenir :

Vrai aussi pour le temps,     R      argent à n’en plus finir ;

Et si, cela ne marche pas      É      il faut savoir s’abstenir.

   A

Toute décision argumentée   L    serait bonne à  prendre,

Faut-il encore  qu’émotion    I    daigne vous surprendre,

Et, ne pas avoir, à se dédire  T   contredire, méprendre !

        É

S’agirait de tout autre chose  S    ou de n’importe quoi

Mettant en jeu  n’importe qui, sans de vrai pourquoi,

Mais qui fera de vous, son valet, son égal ou son roi.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une cloche,

Ou  une  ogive,

Ou une tête d’obus,

Casque isolant d’ondes.

.

990 4

.

Prendre ses désirs pour réalité

Ce sera s’enfermer en tête d’obus

Au point de fantasmer ce casque

Comme une cage de Faraday !

  .

Symbolique

 .

Ar

Tillerie

 U-ti-li-se-rait

Divers type  obus

Pour     diverses   fins.

 .

Obus à balles étaient conçus

Pour exploser au-dessus lignes

 .

Ennemies, projetant  des centaines

De    minuscules   balles   de  métal.

 .

Telle  pluie  de métal,  qui explosait

Vers   l’extérieur  comme une sorte

 .

D’explosion  d’un  fusil  de chasse,

Causerait  des  blessures terribles  

 .

Pour nombre      de soldats   en

Terrain                    découvert.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

990 6

.

Prendre ses désirs pour réalité

Ce sera s’enfermer en tête d’obus

Au point de fantasmer ce casque

Comme une cage de Faraday !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme du casque

Est proche  de celui  de la tête,

Et     qu’il  recouvre   directement.

On    dira    à  cet  égard   qu’il  protège

Les  pensées, mais  aussi   qu’il  les cache :

 

Symbole  d’élévation, qui  peut  se  pervertir

En dissimulation, surtout si visière est baissée.

Son cimier, plus  ou  moins  hautement  décoré,

Trahit l’imagination   créatrice  et les ambitions

Du chef qui le porte     mais le fait que le casque

Soit un attribut                   particulier d’Hadès,

Roi des Enfers                       veille jalousement

Sur les morts,                         pourra suggérer

Beaucoup d’in                             terprétations.

http://europia.free.fr/affiche.php?id=104

.

.

Fond/forme 

 .

Prendre ses désirs pour réalité

Qui ne connait, pratique, cliché,

Qui  nous fait sentir  pure vérité,

Nous  mettant  comme  désabusé.

.

On se mettra un casque sur la tête

On se l’enfoncera jusqu’aux oreilles

Jusqu’à se cacher le nez  et les yeux,

Que cela n’y changerai t rien du tout,

Refusant de regarder la réalité en face

On se la ferait exploser  dans  la figure,

Comme tout obus qu’on ne voit tomber !

 .

 Textuels et illustrations  >>

988 – L’homme navigue entre assurance, précarité

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On veut s’assurer contre tout,

Maladies,  accidents,  chômages,

Tant on n’assume plus  rien du tout,

La mort étant  notre dernier naufrage.

L’on dit : tout a  une valeur monnayable,

Tant qu’on vaut quelque chose de rentable.

.

Cela restera vrai tant qu’humains sans logis,

Acquerront leur statut d’insolvable et gratuit

Et, si nos assurances masquent la précarité,

Notre assurance ne s’en trouve pas  dopée,

Nous empêche de penser à «désocialisé»

Travaillant, on peut de tout, manquer.

.

Avant, l’homme  parlait  de  certitudes,

Le  temps  se  déroulait,  lent, en  finitude.

Il se disait que le progrès ne pouvait qu’inciter

L’homme à monter plus haut et à se … dépasser.

.

Aujourd’hui, le progrès fait rage, et  de tous côtés,

Mais même les pauvres  commencent à s’en méfier,

Voulant travailler, d’arrache-pied, pour gagner plus,

En crise, déveine, perdant  tout : se trouvant à la rue.

L’homme balance entre son assurance et sa précarité,

Il prend conscience de sa mort, et de sa vulnérabilité !

.

Mort en bonne forme : physique, sociale, économique,

Son assurance-vie repose sur argent, non sur… sa vie.

En effet papillon, petite cause : grande  conséquence ;

Personne n’est à l’abri  d’un séisme, cyclone … éclair,

D’une maladie, d’un accident,  attentat, vengeance,

Soi-même, à  son  bureau d’éclatement vasculaire.

.

C’est  bien  vrai  tout cela d’accord mais que faire

Pour éviter des d’imprévus trop extraordinaires,

Vivre l’instant présent comme étant le dernier

Ou passer sa vie à projeter future précarité.

.

Quelque chose, entre deux, probablement

Le contraire  serait mortel, assurément :

Sans aucun avenir et sans aucun passé

On cesse, tout bonnement, d’exister.

.

Extensions

.

On ne peut s’assurer, ni de tout, ni sur tout

Quoiqu’il en soit ou bien quoique l’on  fasse

Il y aura toujours exclusions  ou précarités,

Un petit astérisque qui minimise ou annule

Car, ainsi va la vie, et  ainsi vont les choses :

Qu’on est sûr de rien en sa vie sauf de sa fin,

Aucun parapluie ne vous protégera de rien.

.

Fragments

.

Je suis précaire : accident, maladie, pauvreté,

Je me protège : assurance, fermeture, argent.

.

Ce qui est vrai, de l’homme, individuellement,

Le sera tout autant, pandémie, collectivement.

.

J’ai un métier, un emploi, aujourd’hui en CDI,

L’entreprise ferme, je vais où pour faire quoi ?

.

J’ai la santé, fais du sport, surveille aliments :

Demain, j’ai un cancer ou maladie incurable ?

.

J’ai de l’argent, maison, voiture, des économies

Demain une crise, inflation, perds presque tout.

J’ai une femme, des enfants, des amis, collègues,

Je divorce, change de région, émigre autre pays.

.

Ce n’est pas un problème de pays ni, de régimes,

C’est partout pareil, ce sera de tout temps ainsi !

.

 en dépit de tout cela, des catastrophes et conflits,

On survit, et on vit bien ou très bien, aujourd’hui.

.

Cela est dû en partie au progrès en toutes choses

Autant qu’aux nouveaux savoirs et modes de vie.

.

On ne peut éradiquer toutes maladies de la terre,

Ni l’ensemble des risques encourus par assurance

.

Toute philosophie suggère d’en prendre son parti

On prend ses précautions : pour le reste, tant pis.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On veut s’assurer contre tout,

Maladies,  accidents,  chômages,

Tant on n’assume plus  rien du tout,

La mort étant  notre dernier naufrage.

L’on dit : tout a  une valeur monnayable,

Tant qu’on vaut quelque chose de rentable.

Cela restera vrai tant qu’humains sans logis,

Acquerront leur statut d’insolvable et gratuit

Et, si nos assurances masquent la précarité,

Notre assurance ne s’en trouve pas  dopée,

Nous empêche de penser à «désocialisé»

Travaillant on peut de tout, manquer.

**********************************

**********************************

Avant, l’homme parlait   H  certitudes,

Le temps se déroulait,      O     lent, finitude.

Il se disait que le progrès  M   ne pouvait qu’inciter

L‘homme à monter plus   M    haut et à se … dépasser.

Aujourd’hui, le progrès     E     fait rage, et  de tous côtés,

Mais même les pauvres     *        commencent à s’en méfier,

Voulant travailler, d’ar     A       rache-pied, pour gagner plus,

En crise, déveine, per      S     dant  tout : se trouvant à la rue.

L‘homme balance en      S     tre son assurance et sa précarité,

Il prend conscience        U  de sa mort, et de sa vulnérabilité !

R ……………..

Mort en bonne forme :    A     physique, sociale, économique,

Son assurance-vie repo    N    se sur argent, non sur… sa vie.

En effet papillon, petite     C    cause, grande  conséquence ;

Personne n’est à l’abri d’    E   un séisme, cyclone … éclair,

D‘une maladie, d’un acci    *   dent,  attentat, vengeance,

Soi-même, à  son  bureau    P   d’éclatement vasculaire.

C‘est  bien  vrai  tout cela     R  d’accord mais que faire

Pour éviter des d’imprévus   É   trop extraordinaires,

Vivre l’instant présent com   C   me étant le dernier

Ou passer sa vie à projeter    A    future précarité.

                     R

Quelque chose, entre deux,    I    probablement

Le contraire  serait mortel,  T   assurément :

Sans aucun avenir et sans   É  aucun passé

On cesse, tout bonnement  *     d’exister.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un vase ou bocal de confiture,

Si ce n’est bocal de conserves,

 Un bocal avec un rétrécissement

Pour ressembler à une femme.

.

988 4

.

 

Un vase ou bocal de confiture,

Si ce n’est un bocal de conserves,

 Un bocal avec un rétrécissement

Pour ressembler à une femme.

.

Symbolique 

 .

Ce vase est symbole

Du   mouvement, mais

Tout    comme  un     logo,

Il  représente    une   image

De marque bonne à diffuser

Dans  le   but    d’identifier

Populariser entreprise,

Un  mouvement ou  une

Organisation  de médias.

Cessez  de   vous   comparer

À   cette  «image»,  elle    n’est

Pas  le reflet    de   la  «réalité».

C’est comme  avec les magazines

De beauté  et  ces filles qui n’ont

Aucun pli lorsqu’elles portent

Maillot, c’est «Photoshop»

tendanceradis.com/single-post/

2017/06/08/Lutopie-du-bocal

.

.

Fond

.

Évocation

.

988 6

.

Un vase ou bocal de confiture,

Si ce n’est bocal de conserves,

Avec une belle image évocatrice

Pour plaire et pour l’acheter.

.

Symbolique 

 .

«Je veux que vous imaginiez que

Ce bocal  représente  votre vie.

Les balles  de golf   représentent

Les choses les plus importantes :

 

Votre      famille,     vos     enfants,

Votre       santé,      vos            amis,

Vos            passions            favorites

Les             cailloux       représentent

Les autres   choses       qui comptent

Votre travail, votre maison, voiture.

 

Le sable c’est le reste, petites choses.

Si  vous mettez  le sable en  premier,

Plus place : cailloux, balles de golf».

 Il en ira de même     pour votre vie.

fr/lhistoire-du-professeur-et-du-bocal

 .

.

Fond/forme

 .

Bocal pour conserver des aliments

Ou pour servir aquarium à poisson

Vrai que les deux sont transparents.

.

Mais le second restera plus précaire,

Il s’agit d’un  être vivant et à nourrir,

Et non de nourriture conserve à périr.

.

Des métaphores assurance et précarité,

Toute assurance pourrait être précarisée

Toute précarité couvert par une assurance.

.

On sort juste d’un bocal pour aller en l’autre

Comme on sort d’une boite pour aller en boite

Tant la boite sert de rangement et de mobilité

Sauf la dernière que l’on appelle mise en bière.

.

Textuels et illustrations  >>

987 – Il est bien difficile de plaire à tout le monde !

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Plaire peut être vécu,

Plaire peut  être  perçu,

Comme   une  obligation,

Pour exister  en séduction.

Cela voudrait-il dire que : si

Je ne plais pas je n’existe pas

Point, mais qu’on préférera,

Celui qui a le look réussi.

.

Bien difficile il est, parait-il,

De plaire … à tout le monde…

Et fou serait  d’être  individuel

Autant  sage,   d’être   universel.

.

Mais moi, je ne plais à personne

Et sommes pourtant des millions,

À tourner sans cesse ainsi en rond,

Jusqu’à  ce  que  l’on  nous somme

.

D’aller  tenter  sa chance … ailleurs,

Les places  sont prises, pour l’heure,

Lors moi, si  je connaissais le lecteur,

J’écrirais pour lui avec grand bonheur.

.

Plaire à tout le monde,  ne serait-ce pas

Vendre son âme au diable qui n’en a pas

Et se cantonner au diapason des plus bas,

Pour obtenir, les mêmes échos  ici,  que là !

.

En devenant une célébrité passagère mortelle,

Un inconnu,  devenu connu,  redevenu inconnu

Serait-ce rançon du succès, qui me rendrait  tel :

Etre célèbre lors vivant mais en cimetière inaperçu.

.

«Ci-gît, qui, à tout le monde, s’est efforcé de plaire.

Mort, personne ne le considère plus comme un frère».

La belle épitaphe restant à inscrire sur mon cénotaphe

Et qui pourra inspirer, je l’espère, un bon hagiographe.

.

Extensions

.

Il est bien difficile de plaire à tout le monde

Et plus inutile, encore, lors on est plus de ce monde.

Vanité se croire incontournable, indétrônable, indispensable :

Un jour ou l’autre, on lasse, on passe, jusqu’à ce qu’on trépasse.

Trépasse : passer de l’autre côté, pour ne plus, jamais, revenir

Dans le monde des vivants ni même communiquer avec lui.

Sans son corps, son enveloppe charnelle, son esprit affuté,

Son caractère rebelle, plus besoin de plaire : qu’en faire !

Qu’enfer nous attend avec antichambre de notre Terre

Nourricière dévoré et qui nous dévorerait à son tour

Jusqu’à ce que le Soleil brûle tout en nuage de feu,

Apocalypse d’un passé révolu, un passé qui n’est plus.

Se plaire à soi-même est déjà  très important, beaucoup

Plus qu’on ne le pense  et, c’est la première étape à franchir,

Avant de plaire à tout autre, lors on ne se plait plus, on est mort.

.

Il nous est impossible de plaire à tout le monde,

Même si l’on tente de le faire, la plupart du temps,

Ne serait-ce que pour être aimé et pour être apprécié

Pour appartenir à un, à plusieurs, voire tous les groupes

Essayer de plaire aux autres  se ferait au détriment de qui

L’on est et de ce que l’on pense : on y perdrait vraie identité.

Nous serons plus heureux à plaire aux gens que l’on apprécie.

 .

Fragments

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Plaire peut être vécu,

Plaire peut  être  perçu,

Comme   une  obligation,

Pour exister  en séduction.

Cela voudrait-il dire que : si

Je ne plais pas je n’existe pas

Point, mais qu’on préférera,

Celui qui a le look réussi.

.

IL EST DIFFICILE  DE

Bien difficile il est, parait-il,

De plaire… à tout le monde…

Et fou serait  d’être  individuel

Autant  sage,   d’être   universel.

.

Mais moi, je ne plais  P  à personne

Et sommes pourtant   L  des millions,

À tourner sans cesse   A  ainsi en rond,

Jusqu’à ce qu’on         I       nous somme

D’aller tenter sa       R     chance ailleurs,

Les places sont      E   prises pour l’heure,

Lors moi, si je        *  connaissais le lecteur

J’écrirais pour lui     À  avec grand bonheur.

  *

Plaire à tout le monde       T      ne serait-ce pas

Vendre son âme au diable      O      qui n’en a pas

Et se cantonner au diapason       U     des plus bas,

Pour obtenir, les mêmes échos        T      ici que là !

En devenant une célébrité passagère    *     mortelle,

Un inconnu,  devenu connu,  redevenu     L   inconnu

Serait-ce rançon du succès qui me rendrait E        tel :

Etre célèbre lors vivant mais en cimetière   *  inaperçu.

                                                       M

 «Ci-gît, qui, à tout le monde, s’est efforcé    O      de plaire.

Mort, personne ne le considère plus  com  N  me un frère».

La belle épitaphe restant à inscrire sur   D   mon cénotaphe

Et qui pourra inspirer, je l’espère, un    E  bon hagiographe.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une belle  femme certainement

Robe de mariée peut-être

Sinon robe de soirée,

Rien d’autre ?

.

987 4

.

La plus belle femme du monde

Ne peut donner  que  ce  qu’elle a,

Ne plaire qu’à certainsmaxime 

Valant pour toutes les époques !

 . 

Symbolique

 .

Des  planètes  ont

Reçu   des   symboles

Étant liés à la femme,

Et  c’est  le cas  de Vénus,

Planète du système solaire

Nommée,  d’après  la   déesse

Romaine de l’amour, astre fictif

Nommé Lune noire  associé à Lilith,

Potentielle  première  femme  d’Adam.

 .

Démon de la nuit : nombreuses statuettes

 Féminines, nommées    Vénus,   auraient été

Retrouvées en Europe     et au Proche-Orient

Étant datées du Paléo         lithique supérieur.

 .

Ces statuettes            présentent    généralement

Des proportions         exagérées           du ventre,

Des fesses, des          seins  et de           la  vulve.

fr.wikipedia.org/wiki/Femme#Symbolisme

 .

.

Fond

.

Évocation

.

987 6

.

La plus belle femme du monde

Ne peut donner  que  ce  qu’elle a,

Ne plaire qu’à certainsmaxime 

Valant pour toutes les époques !

 .

Symbolique

 .

Parait

 Que la        plus

 Belle fille du monde

Ne pourra  donner

 Que  ce qu’elle  a :

Si fait  qu’elle

 .

 Ne peut plaire  à tous, on ne

 Peut donner que ce qu’on possède.

Maximes pensées de Nicolas Chamfort

« La plus belle femme du monde ne peut donner

Que ce qu’elle a » j’ajouterais «et rien d’autre»

Modifié, source : expressions-francaises.fr/expressions

 .

.

Fond/forme 

 .

Rien d’autre, une expression qui en dit long

Parce qu’elle est ambiguë, voire ambivalente

Surtout sortie de son contexte  d’énonciation :

.

 Rien d’autre  signifiant : rien d’autre que vous ;

Rien d’autre pour je suis satisfait de ce que j’ai ;

Ou  rien  d’autre : que ce que j’ai dit, à signaler ;

Rien d’autre que tel vêtement ne me conviendra

C’est faire son choix, c’est cela ou rien d’autre !

.

On parle plus de femmes, à propos de plaire,

mais il en serait de même pour les hommes

qui séduisent certaines, déplaisent autres

le bellâtre parfait est dans l’imaginaire

quand il ne sera pas dans son type,

ou purement, projection acteur.

.

 Textuels et illustrations   >>

986 – Entre désir et beauté, plaisir et cruauté !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Désir et beauté

Vont bien ensemble

Lors leur vertu, partagée,

Notre humanité, rassemble !

.

Plaisir et cruauté

Créeront nos perversions

Quand leurs vices, partagés,

N’ont plus de limites en action.

.

Désir et plaisir

Peuvent se renforcer

Lors  beauté  et  cruauté

Sont ennemies à se dessaisir.

.

En deux mots : désir et  beauté,

En deux mots : plaisir et cruauté,

On a fait le tour de notre humanité.

.

Y  a  pas  d’harmonie  des  contraires,

Nous  ne  sommes tous sœurs et  frères.

.

Pourtant respirons tous même idéal et air

Désir nous colle  à la peau, cœur,  à l’esprit :

.

Il n’est  jamais  sans  objet, ni  satisfait de lui,

Il va, vient, se retire, nous manque, nous ravit.

.

Sa beauté réside en l’énergie qui nous rend unis

Dans le désir de beauté qui seul nous accomplit

Qui ne dépend pas d’objet mais du sujet écrit.

.

Ecrit devient correspondance atemporelle,

Qui fait qu’on reconnait la chose belle,

La trouve à son goût, universelle.

.

Extensions

.

La beauté et la cruauté ne font pas bon ménage

Bien qu’il existe œuvres sublimes en peinture

Telle que Guernica, de Picasso, et j’en passe,

Pour nous montrer les affres de la cruauté.

Les deux seront sans limites d’évocation,

Le premier nous tirerait … vers le haut,

Le second vers le bas et, chose étrange,

Ils cohabitent au sein du même homme,

Comme un microcosme de notre humanité,

De ce qu’elle sait, peut faire de meilleur, pire.

Tant le masochisme et sadisme, ont été érigés

En forme de désir et de plaisir, telle que dites:

« Johny,   Johny,   fais-moi   mal : j’en   jouirai ! »

Paroles de chanson qui montrerait la perversité

D’un cerveau câblé vers telle tension suprême.

Trouver de la beauté … dans de la cruauté,

Constitue un détournement d’Humanité

Ce n’est pas que cette dernière la rejette

Comme ne faisant pas partie d’elle-même,

C’est parce qu’elle lui rappelle son animalité.

L’écriture, comme la parole a ceci de particulier

Qu’elle met un nom sur chaque chose et de ce fait

Prend toute distance par rapport à toute réalité.

Bien plus, elles multiplieront les points de vue,

Et par sa simple capacité de représentation,

Nous donne un accès à la Beauté, ce dont

Animaux n’en ont cure sauf à séduire.

.

Désir, par-ci, désir, par-là, désir partout et toujours

L’homme a des désirs alors que l’animal a des besoins :

Désir est humain, dépasse besoin, se nourrir, reproduire.

Lié à la conscience que l’homme a, de sa condition mortelle,

Le désir est issu de la nostalgie d’une étoile, un paradis perdu.

Il suppose, dès lors, un manque ou une absence de quelque chose

L’invention, l’ambition, la séduction, la fusion en sont des exemples

Il est fin qu’il se propose, indispensable pour satisfaire son existence.

Comme il donne, toujours, dans la surenchère, ce dernier est sans fin.

.

Les associations que l’on fait, ne vont

Pas toujours dans le sens qu’on croit :

D’associer désir et plaisir, cela se voit,

Par contre beauté, cruauté, se défont.

.

On peut prendre du plaisir en la beauté,

On peut prendre du plaisir en la cruauté,

On pourra avoir du désir et pas de plaisir,

On peut avoir du plaisir avec peu de désir !

.

Pour finir, aurai-je la cruauté… de vous dire

Que trop de plaisirs, entraine mort du désir :

Toute beauté s’étiole, quand, trop, on batifole.

.

Fragments 

.

Comment comparer, mettre en balance,

Beauté d’un désir et cruauté d’un plaisir

Un plaisir peut être empreint de beauté,

Tout comme un désir, voué à la cruauté.

.

Un désir être heureux n’implique plaisir,

Automatiquement au sens de sensations,

Ce pourra être émotion des plus diffuses,

Satisfaisant esprit, âme : non corps, sexe.

.

La cruauté prendra racine dans l’égoïsme

Ou par vengeance, on s’en donne le droit,

Quand la beauté se partage en altruisme,

Elle sublimerait l’humain, à son endroit !

.

L’homme ne peut exister, en tant que tel

Sans désirs, sans passions, sans raisons,

Il est partagé entre  argument, émotion :

La cruauté serait sa perversion mortelle.

.

Comme un parfum diffusion une odeur,

Qui remplit l’atmosphère d’un bien être

Lorsque celle-ci  ne s’y accorderait plus,

Elle donne effet de véritable repoussoir.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Désir et beauté

Vont bien ensemble

Lors leur vertu, partagée,

Notre humanité, rassemble !

.

Plaisir et cruauté

Créeront nos perversions

Quand leurs vices, partagés,

N’ont plus de limites en action.

.

Désir et  D   P  plaisir

Peuvent se É       L renforcer

Lors beauté  S            A    et cruauté

 Sont ennemies                I     à se dessaisir.

En deux mots :   R                  S   désir et  beauté,

En deux mots :     *                      I   plaisir et cruauté,

On a fait le tour    E                        R  de notre humanité.

Y a  pas  d’harmo   T                          *   nie   des   contraires,

Nous  ne  sommes    *                           C  tous sœurs  et  frères :

Pourtant respirons  B                           R   tous même idéal et air

Désir nous colle à la  E                         U   peau, cœur,  à l’esprit :

Il n’est  jamais  sans  A                      A   objet, ni satisfait de lui,

  Il va, vient,  se retire  U                U    nous manque, nous ravit.

Sa beauté réside en l’ T       T   énergie qui nous rend unis

Dans le désir de beau  É    té qui seul nous accomplit

Qui ne dépend pas d’objet mais du sujet écrit.

Écrit devient correspondance atemporelle,

Qui fait qu’on reconnait la chose belle,

La trouve à son goût, universelle.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Bouteille d’encre,

Ou alors un flacon,

Tout  un  parfum.

Ou  sa passion 

.

986 4

.

Si le désir est un parfum,

La beauté  reste  une image,

Si  le  plaisir   est   un  mirage,

La passion  n’est  qu’une illusion.

Le parfum est  comme  une passion,

Invisible étant pourtant bien présent,

Il demeure  quelque part  entre odeurs,

Ce qui fait que : forme, fond convergent.

 .

 Symbolique 

 

Par-fum

Ambivalent

Qui      plait   

Ou  rebute :

Hypnotic Poison 

Semble    au   premier   abord

Être composé  d’une matière unique,

 .

Qui pourrait être une sorte … d’eau de vie

À base d’amande, fleurs blanches exotiques

 .

Dont … l’amertume … vous fai t… à la fois

Grincer des dents      et saliver d’envie…

 .

Mais il n’est  pas  évident à porter

Pour chacun,  tout le monde,

 .

Note d’amande amère

Est très présente.

Auparfum.com/hypnotic-poison

.

.

Fond

.

Évocation 

.

986 6

.

Si le désir est un parfum,

La beauté reste une image,

Si le plaisir est  un  mirage,

La passion est une illusion.

 .

Symbolique

 .

La passion est connue comme mouvement

Violent, impétueux, de l’être à  ce qu’il désire.

C’est une émotion puissante et persistante, qui

Domine la raison  et oriente  tout l’agir du sujet.

.

Contrairement  à  d’autres  formes  d’amours,  où

Les choses se construisent pas à pas au fil du temps,

La passion se caractérise par cette forme aveuglante.

.

Une évidence indéniable, passion est comme l’émotion

Débordante, massive, court-circuitant tout jugement.

J‘ajouterais : prenant son mirage pour sa réalité !

Source : cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique

 .

 .

Fond/forme 

 .

Un parfum de la passion

Passion pour un tel  parfum

Les deux s’associeraient en un,

.

En mettant l’accent sur émotions

Subtile dominance sur toute raison

En vous poussant vers désir et beauté

Si ce n’est, parfois : plaisir et cruauté !

.

Quoiqu’il en soit, et voire quoiqu’il en fût

Le parfum est un stimulant, des plus forts,

Qui vous fait perdre autant le sud que nord.

.

Textuels et illustrations  >>

573 – J’ai soupiré, j’ai espéré, mais, hélas en vain

Textuels et illustrations   >>   

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

La chimie, l’alchimie

Des corps, sexes, cœurs,

Se conjuguent, se marient,

Où échappent  au bonheur.

Lors, attentes, sont fortes,

On ne forcera ses portes,

Soupirer, ne sert à rien,

Tous nos efforts, vains.

.

Vain de croire qu’on puisse

Satisfaire chacun entre cuisses,

Pénétrations, concaves, convexes

Ne feront que  renforcer complexes

Ah, il   resterait  l’étonnant  fantasme

De  changer  maitresse  en  pure  déesse

Laquelle n’est plus  concernée, orgasme,

En devenant sa muse sinon sa prêtresse.

.

J’ai  soupiré, j’ai espéré hélas … en vain

Te faire craquer,   te croquer … en pain

Je me suis perdu  morfondu…  en rien

Pour que tu signes consignes en main

En moi bien jointe conjointe au sexe

Qui te bute,  qui te culbute, convexe

En ton ventre, ton antre qui te gave

De tant soupirs tant plaisirs suaves

.

J’ai espéré, j’ai tenté en vain,

De t’exciter, ressusciter entrain

Et je m’y suis appliqué  … en reins

Pour synchroniser, syntoniser à plein,

Ton sexe, insensible, impassible, moi,

Là où je m’accule,  où j’éjacule, en toi

Si je ne me contiens, ne me retiens,

Je n’aurai pas soupiré … en vain.

 .

J’ai espéré,  ai imaginé  comme un chat,

Etre un amant  chevauchant  une belle souris

Féline, que  je  câline et encline  jusqu’en jouir

Jusqu’à sourciller à en vaciller en pleine ivresse.

.

J’ai espéré, ai désespéré comme une maitresse

Tu deviennes tu parviennes  à être déesse

Ce sera pour autre fois, si,  cela revient

Je me tiens,  contiens,  me retiens

N’aurai pas  soupiré … en vain

.

Extensions 

 .

Ah muse ment

Quand elle ne se rend

Pas conforme à ses attentes

En devenant objet de désir

Ordinaire et non sublime.

.

On attend d’elle qu’elle jouisse

Non seulement de sa pensée,

De sa présence mais de son acte

Et voici que ce dernier s’enfonce

Dans un vide de son plaisir,

Vacuité de son être tout entier.

.

Va cuiter ailleurs, vous dit-elle,

Ce sera toujours autant de gagner

Pour toi, comme pour moi

Et ainsi soit-il et ainsi soit-elle !

.

La chimie des corps ne suffit pas

Il faut un brin d’alchimie venu d’ailleurs,

D’on ne sait où, indétectable au microscope !

.

Alchimie pour une autre chimie,

Alchimie pour autre chose que la pure

Et simple chimie et qui nous échappe encore !

.

L’homme attend de la femme une attitude ouverte et non fermée,

Quand il en rencontre  avec une posture froide, il ne la comprend

Une femme qui n’entre pas en le modèle qu’il s’est fixé, surprend

Il n’empêche qu’air de musique secret peut égayer son intérieur

Si ce n’est un feu brumant que seul percevrait son futur amant.

.

Ce qui est vrai pour la femme,

L’est tout autant pour l’homme,

Bien qu’il cachera sa déception,

La traduira d’une autre manière.

.

Mais il y a déception transitoire

Entrainant la rupture passagère

Et déception si forte, inattendue

Qu’elle déclenche rupture totale.

.

Il y a aussi séparation dans l’air

Des deux côtés, et reste à savoir

Qui vient la déclarer en premier

Avec sentiment d’avoir dominé.

.

Et quand il n’ y aura que le sexe,

Qui est partagé sans cœur, âme,

Rupture ne provoque déchirure,

Juste blessure d’amour-propre.

.

Fragments

.

La femme a son mot à dire dans la fusion,

Sinon cela peut devenir considéré effusion

Qui peut aller jusqu’à forcer consentement

Dans tous les cas, lors viol, l’un d’eux ment.

.

Espérer, soupirer, ne suffit, pour consommer,

Déclarer son désir sentiment pour approcher,

Lors une femme se ferme sur : défense toucher

Il n’y a rien d’autre à faire que laisser tomber !

.

Espérer pour un espérant pour un plaisir dans,

Soupirer pour un soupirant pour un soupir en :

C’est un peu la même chose que l’on fait amants,

On ne peut que le conjuguer au passé au présent.

.

Une femme, seule,  très détachée, voire en repli,

Ne serait pas pour autant une femme à négliger

Et qu’elle soit belle, ou pas, et attirante ou non,

C’est peut-être un trésor caché et à découvrir !

.

On ignore pourquoi une femme reste solitaire

Pour se protéger, se ressourcer,  en résilience :

Toujours est-il n’entre pas, avec vous, en danse,

Lors la respecter ainsi sera pour vous très clair.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

La chimie, l’alchimie

Des corps,   sexes,  cœurs,

Se conjuguent,      se marient,

Où échappent         au bonheur.

Lors, attentes,      sont  fortes,

On ne forcera     ses portes,

Soupirer, ne sert à rien,

Tous nos efforts, vains.

.

Vain de croire qu’on puisse

 Satisfaire chacun entre cuisses,

   Pénétrations, concaves, convexes …

        Ne feront que  renforcer complexes ……….

            Ah, il  resterait  l’étonnant  fantasme …..….……..

            De  changer  maitresse  en  pure  déesse ………….……

                     Laquelle n’est plus    concernée, orgasme ……….…..…..…………

                   En devenant sa muse  A   sinon sa prêtresse ……….…….………………

             J’ai  soupiré, j’ai       I      espéré hélas en vain …….…….…………….

          Te faire craquer      *           te croquer en pain ..…….…………….

Je me suis perdu   E          morfondu, en rien ..…….….

      Pour que tu signes S        consignes en main ……………

En moi bien jointe P       conjointe au sexe ………

Qui te bute, qui te   É      culbute, convexe ….….

 En ton ventre et ton R   antre qui te gave ……..

De tant soupirs tant É      plaisirs suaves ……

A …………..….

J’ai espéré      I           j’ai tenté en vain,

De t’exciter       *       ressusciter entrain

Et je m’y suis        S        appliqué, en reins

Pour synchroniser    O      syntoniser à plein,

Ton sexe, insensible    U        impassible, moi,

Là où je m’accule où        P         j’éjacule en toi

Si je ne me contiens si         I          ne me retiens,

Je n’aurai pas soupiré             R                   en vain.

                       É

J’ai espéré,        A    ai imaginé       *    comme un chat,

Etre un amant   I      chevauchant      *     une belle souris

Féline, que  je    *      câline et encline     E     jusqu’en jouir

Jusqu’à sour     E       ciller à en vaciller      N     pleine ivresse.

J’ai espéré, ai   S           désespéré comme     *   une maitresse …

Tu deviennes    P            tu parviennes             V   à être déesse  ….

Ce sera pour     É                autre fois, si,             A      cela revient …..

Je me tiens,      R                   contiens,                  I       me retiens …….

N’aurai pas      É                    soupiré                    N         en vain ……….

.

Forme

.

.

Évocation  

.

Silhouette de femme solitaire

 Assise, immobile, imperturbable

Comme  en  prière, méditation,

Dans  une  position  de  repli.

.

573 4

.

Silhouette d’une femme solitaire

Peu encline à bouger et  à changer.

Et n’est pas une posture de repli, 

Semblant murée, voire statique,

Déception met parfois une femme à genoux

Ici, c’est bien les cas, en repli, comme anéantie,

C’est ainsi que la forme recouvrirait bien le fond.

 .

Symbolique 

 .

Faut faire

Une  différence

Entre    un   repli   

Sur soi, femme 

Solitaire.

Le premier  fait référence à

 «Action de  s’isoler des autres».

Lors le second est tout simplement

Désir de rester seul pour se ressourcer.

Choisir, quelques fois, de consacrer

Un  peu  de  temps,  pour  soi,  peut

Vous   apporter    divers   avantages

Psychologiques, émotionnels, sociaux.

De privilégier votre propre compagnie

De temps à autre peut même vous aider

À renforcer toute  votre force… mentale.

Penser-et-agir.fr/repli-sur-soi

.

.

Fond

 .

Évocation

.

573 6

.

Silhouette de femme solitaire

Peu encline à bouger, à changer

N’est pas une posture de repli 

Semblant murée voire statique,

 .

Symbolique 

 .

Si vous

Demandez

Aux hommes

Que vous

Connaissez  quel type de

Femme peut, le plus, les repousse

Bon nombre d’entre eux répondront:

Celles  qui ne seraient  pas  avenante.

 .

Femmes en repli difficiles à séduire,

Soit parce qu’elles  font des manières,

Soit parce que  rien ne va jamais,

Soit parce qu’elles ne montrent

Pas assez leurs sentiments.

 .

Si l’échange est compliqué

C’est  parfois  dû  aux  hommes

Ne sachant pas comment s’y prendre

Si ce n’est l’inverse, par trop de timidité.

 .

.

Fond/forme 

.

Soupiré, attendu, espéré : tout cela, en vain.

Tu n’as rien vu,  rien compris,  n’est pas venu.

La déception est grande du fait que je t’aimais,

va falloir que je travaille sur mon renoncement.

Je me sens solitaire, je suis repliée sur moi-même,

je ne sais combien de temps, ma déprime va durer

toi seul pourrais me guérir … mais tu t’es évaporé !

.

Textuels et illustrations   >>   

544 – Le désir me manque ou je manque de désir

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’homme, sans envies,

Ne prendrait goût à la vie,

Mais désir de qui et de quoi,

D’amour, seul, n’y suffira pas.

.

Si désir en est la mère,

L’énergie en  sera  le  père,

Et, les enfants qu’ils génèrent,

Seront leurs fruits qui prospèrent.

.

On peut assouvir ses désirs,

On peut entretenir ses plaisirs

Même peut les régénérer à loisir,

Hélas, aucun ne saura nous suffire.

.

Le désir se plait en répétition

Lors manque instaure frustration

Les diversifier devient, pose question,

Si l’on veut échapper à leurs obsessions.

.

Savoir les maitriser, à souhait

Pour ne pas en devenir leur valet

Requiert toute une vie pour abandon

De tout ce qui nuit à notre âme en don.

 .

Le   désir me manque

Ou je manque de désir,

L’inverse serait l’élargir

Or, tout désir est manque.

.

Je désire, puis   je  possède

Lors, à ma pulsion,  je cède,

Mais voilà une fois   assouvie

Qu’en rien, elle ne   me suffit.

.

Si je n’en ai plus,   j’en meurs,

Et, si j’en ai trop,   j’en pleure,

Tous mes désirs  sont maitres

Pour me les faire apparaître.

.

Une fois satisfaits, et à satiété,

Bref moment j’en suis détaché.

J’en quête autres, des nouveaux,

Trouver toujours  nouvelles peaux

.

Qui  reviennent, souvent, au galop :

Seraient-ce mes obsessions des plaisirs

Dont je ne peux  m’en passer comme loisir,

Lors, manques  seraient désirs d’aimer de trop.

.

Aimer de trop est- possible, non : aimer  beaucoup

De femmes à la suite ou  en même temps : sûr que oui.

Mais si aucune d’elle ne parvient pas à combler manque,

C’est que l’amour n’est plus que  plaisir de saltimbanque !

Le   désir du manque  sera plus fort que le manque de désir.

.

Extensions

.

Sans aucun désir, à quoi bon vivre :

Mort du désir est mort de qui l’a perdu.

Je vis sans aucun désir de quoi que ce soit,

Autre que  de  boire, de manger, de dormir,

Celui de m’entretenir pour demeurer en vie,

En attendant que des désirs  d’autres choses

Se manifeste en moi, me pousse  à manquer

De quelque chose même s’il ne se réalise pas.

.

La peur  de manquer  est l’inverse  du désir

De ne pas manquer  car un désir  inassouvi,

Reste présent, obsède, de façon continuelle

Jusqu’à son accomplissement.

.

Accompli, voilà que le même ou un autre

Se pointe, ainsi de suite et perpétuellement.

Quelle galère, si ça n’en finit jamais

Et pourquoi y avoir gouté pour en devenir,

Au final, entièrement dépendant !

.

La clochette est comme une sonnette

Qui raconte, parfois, des sornettes,

Qui vous prend comme amusette

Et vous laisse, ensuite, muette

Très loin de ce que vous êtes

Tambours et trompettes,

Ne sonneront mieux !

.

Le manque, la perte, la mort

Du désir, serait comme cloche,

Dont on aurait enlevé le battant

Son silence en deviendrait éternel

On ne pourrait plus rien pour elle !

Perdre tout désir serait comme de

Perdre  ses facultés  mémorielles,

Confondre  fantasme  avec réel.

Le désir est battant qui sonne

Dans toute zone du cerveau,

En vue de réveiller appétit

De vie, plaisir, bonheur.

.

Fragments

.

Le désir serait comme flèche de Cupidon,

Qui rend votre raison,  à l’état  d’abandon.

.

Le désir serait comme dicté par la pulsion,

Issu de votre inconscient  ou votre passion.

.

Le désir serait comme une bonne intention,

De partager tout plaisir en une pleine fusion.

.

Le désir serait comme un trop plein d’envie,

Qui ne supporte plus le moindre délai de vie.

.

Le désir serait comme tonneau des Danaïdes

Plus vite rempli, plus vite vidé, comme acide.

.

 Le manque de désir serait comme une apathie,

Qui nous fait perdre goût à tout plaisir de la vie.

.

Le manque de désir serait comme insensibilité

À tout ce qui nous est proposé, nous est donné.

.

Le manque de désir serait comme renoncement

À tout ce qui avait, pour nous, avant, d’excitant.

.

Le manque de désir serait comme perte énergie

Sinon l’incapacité à renouvelé une libido partie.

.

Le manque de désir serait comme abandonner

L’œuvre qu’on a entreprise, prête à se terminer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

L’homme, sans envies,

Ne prendrait goût à la vie,

Mais désir de qui et de quoi,

D’amour, seul, n’y suffira pas.

 .

Si désir en est la mère,

L’énergie en  sera  le  père,

Et, les enfants qu’ils génèrent,

Seront leurs fruits qui prospèrent.

 .

On peut assouvir ses désirs,

On peut entretenir ses plaisirs

Même peut les régénérer à loisir,

Hélas, aucun ne saura nous suffire.

 .

Le désir se plait en répétition

Lors manque instaure frustration

Les diversifier devient, pose question,

Si l’on veut échapper à leurs obsessions.

 .

Savoir les maitriser, à souhait

Pour ne pas en devenir leur valet

Requiert toute une vie pour abandon

De tout ce qui nuit à notre âme en don.

*********************************

*********************************

       D

Le   désir  me  É   manque

Ou je manque   S   de désir,

L’inverse serait    I     l’élargir

Or, tout désir est   R   manque.

Je désire, puis   je   *        possède

Lors, à ma pulsion,  M        je cède,

Mais voilà une fois    E        assouvie

Qu’en rien, elle ne      *       me suffit.

Si je n’en ai plus,      M    j’en meurs,

Et, si j’en ai trop,      A    j’en pleure,

Tous mes désirs        N   sont maitres

Pour me les faire      Q      apparaître.

Une fois satisfaits,   U       et à satiété,

Bref moment j’en     E      suis détaché.

J’en quête autres,     *      des nouveaux,

Trouver toujours      O      nouvelles peaux

Qui  reviennent,        U       souvent, au galop :

Seraient-ce mes    *         obsessions des plaisirs

Dont je ne peux     I         m’en passer comme loisir,

Lors, manques        N     seraient désirs d’aimer de trop.

Aimer de trop est-ce     V     possible, non : aimer beaucoup

De femmes à la suite ou         E       en même temps : sûr que oui.

Mais si aucune d’elle ne par         R          vient pas à combler manque,

C’est que l’amour n’est plus que        S                    plaisir de saltimbanque !

**  E  **

Le   désir

Du manque

Sera plus fort

Que le manque

De désir.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une belle cloche, en bas,

Avec gros manche en haut

Afin  de mieux  la secouer,

Pour l’entendre sonner !

.

544 4

.

Le désir est comme son d’une cloche

Dont le battant peut faire défaut,

Obligeant la cloche au silence :

La forme évoque fort le fond.

Clochette du désir qui se confond en moi 

Avec  le  désir  de  cloche :

J’hésite à la sonner, manquant de battant

Résonnant fort, en moi !

.

Symbolique 

Le son

Produit par

La cloche a été

Utilisé au fil des siècles

Pour différentes fonctions

Dites  de  communication :

Fonction d’alerte, de fonction

D’information, marquage sonore

Du calendrier, instrument d’appel civil

Ou religieux, instrument de localisation, etc.

Elle fera donc partie du «paysage sonore»

En se distinguant d’autres productions,

Volontaires ou non,

De sons.

campanologie.free.fr/pdf/

Code_et_langage_des_cloches.pdf

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 544 6

.

Clochette du désir se confond en moi 

Avec le désir de cloche :

J’hésite à la sonner, manque du battant

Résonnant trop en moi !

Symbolique 

 .

Pour l’église

Orthodoxe russe,

Les cloches sont

Êtres symboliques

Animés d’un nom,

D’un  corps  et  sentiments.

Par  ailleurs,  la forme creuse

Et un peu arrondie de la cloche

L’assimilerait  au corps  féminin,

Tandis que le battant et le manche

Évoqueraient  un phallus  d’homme.

Lors de telles connotations, sexuelles,

Contribueront aux divers symbolismes

De la cloche  et  du dorje (petit sceptre),

Employés en rituels

Bouddhistes

Et Tibé

Tains.

grandrêve1234.blogspot.com

 .

.

Fond/forme 

.

Cloche, tintant à la volée,

Émet son  d’une résonnance

Répétitive percutant à l’oreille,

Pour signaler quel qu’événement

Méritant  une constante attention.

En dehors de la métaphore sexuelle,

Qui voilerait sa dimension mystique

Elle conserve son côté pratique

D’avertissement

Fort.

.

Textuels et illustrations  >>