793 – Je ne suis dans tes rêves, ni dans tes désirs !

Visuels et textuels  >>

.

Comme

 À  la suite de

Dépit amoureux

Dans cette lettre, je

 T’écris ici mes adieux,

Amitié que  tu me consens

Ne répondant  à  mon vœu.

Je  te confie d’arrêter ton jeu,

Lors frustré de ne pas pouvoir,

Me donner  en ma pleine mesure,

En tes rêves  comme  en  tes désirs,

Échanger entre nous, caresse, soupir,

Avec moi et pour une relation qui dure,

Chaque jour, chaque nuit … chaque soir.

Je suis à me demander ce que je représente

Vraiment pour toi et comme je ne parviens

Pas  à le deviner, je préfère abandonner.

 .

Je ne suis dans tes rêves,

Ni dans tes désirs,

Je ne suis plus sur tes lèvres,

Ni dans tes soupirs,

Avec toi conventionnelle amitié

Point extraordinaire,

Entre homme et femme non-initié,

Des paroles en l’air,

Pas d’engagements, ni d’enlacements,

Echange puritain ;

Rien à voir avec ces fiévreux… amants

Se tenant la main.

Si vrai que l’autre… on ne l’étreint plus,

Le laissant de côté,

Demeurent l’émotion, et le sentiment, nu,

De deux personnalités 

Si vrai que jouir mène, des fois, à souffrir,

C’est pour s’en protéger,

Qu’on fait taire passion  en quelque raison

Plutôt que d’en… profiter !

Amitié, coûte, rapporte, cela va  sans dire,

C’est juste qu’on se sente bien

Ensemble, on peut, vraiment, tout se dire,

Sans rien craindre demain !

Si vrai, qu’on peut passer d’ami, à amant,

Comme cela  …  en passant,

Le contraire se ferait plus difficilement,

En vrai, moins jouissant ;

L’un amant mais l’autre ami seulement.

.

Qu’est-ce que je représente, pour toi :

Le premier être … qui t’aura compris

Le premier être qui t’aura conquis

Le premier être mis dans ton lit

Le premier être  pour…la vie,

Le premier être aussi ami.

.

.

Extensions

 .

Je ne suis ni en tes rêves, ni tes désirs,

C’est moi qui dis cela, mais comment

Le saurais-je sans t’avoir questionnée,

Et si je fais les questions et les réponses,

Autant te zapper de suite sans tergiverser.

.

J’ai déduit tu étais une amie conventionnelle

Mais déduit de quoi et comment le savoir si je

Ne t’observe pas dans toutes les circonstances,

Et dans tous les échanges que l’on a pratiqués.

.

Entre une rencontre amoureuse…  fantasmée

Et jamais, je n’ose, bien que je sois avec toi

En amitié et peut-être parce qu’on s’y est

Installé : poser cette question d’amour.

.

 « Tu délires un max : même pas en rêve »

Qui n’aura jamais entendu ce «râteau» là !

Il est vrai que, si rêves et désirs vont de pairs,

Rêve et réalité ne se confondent même à l’envers

Désir et incarnation ne seront pas toujours frères

Le désir entraine, maintes fois, de la frustration

Lors le rêve la compense, en faisant fonction,

C’est ainsi que marche cinéma, télévision

J’ai rêvé d’être, mais ne le suis pas !

.

.

793 – Calligramme  

.

Com  N      me

 À  la      I   suite de

Dépit a    *    moureux

Dans cet    E   te lettre, je

 T’écris ici   N    mes adieux,

Amitié que   *    tu me consens

Ne répon      R  dant à mon vœu.

Je  te confie   Ê     d’arrêter ton jeu,

Lors frustré     V      de ne pas pouvoir,

Me donner     E    en ma pleine mesure,

En tes rêves    S      comme  en  tes désirs,

Échanger en    *    tre nous, caresse, soupir,

Avec moi et     D    pour une relation qui dure

Chaque jour   É      chaque nuit … chaque soir.

Je suis à me  S    demander ce que je représente

Vraiment    I pour toi et comme je ne parviens

Pas  à le   R    deviner, je préfère abandonner.

S …………………………………….

Je ne suis dans tes rêves,

Ni dans tes désirs,

Je ne suis plus sur tes lèvres,

Ni dans tes soupirs,

Avec toi conventionnelle amitié

Point extraordinaire,

Entre homme et femme non-initié,

Des paroles en l’air,

Pas d’engagements, ni d’enlacements,

Échange puritain ;

Rien à voir avec ces fiévreux… amants

Se tenant la main.

Si vrai que l’autre… on ne l’étreint plus,

Le laissant de côté,

Demeurent l’émotion, et le sentiment, nu,

De deux personnalités 

Si vrai que jouir mène, des fois, à souffrir,

C’est pour s’en protéger,

Qu’on fait taire passion  en quelque raison

Plutôt que d’en… profiter !

Amitié, coûte, rapporte, cela va  sans dire,

C’est juste qu’on se sente bien

Ensemble, on peut, vraiment, tout se dire,

Sans rien craindre demain !

Si vrai, qu’on peut passer d’ami, à amant,

Comme cela  …  en passant,

Le contraire se ferait plus difficilement,

En vrai, moins jouissant ;

L’un amant mais l’autre ami seulement.

.

Qu’est-ce que je représente, pour toi :

Le premier être … qui t’aura compris …

Le premier être qui t’aura conquis………..

Le premier être mis dans ton lit………………

Le premier être  pour…la vie,……………………..

Le premier être aussi ami……………………………..

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

793 4

.

Un poisson mort

Dont on ne projette

 Plus que ses arêtes 

Pour le reconnaître !

.

Seul, un amour charnel,

Consommé, lui donnerait du corps.

Comment peut-on rêver,

De désirer tel poisson avec arêtes !

.

Symbolique

 .

Le poisson reste l’emblème de l’eau,

Élément avec lequel il partagera

Son aspect le plus symbolique,

Il  est  symbole  de  fécondité

Mais tout autant de sagesse.

.

Il est occulte dans les

Profondeurs des eaux,

Domaine d’une force sacrée

De l’abîme dont il est pénétré.

.

Cet espace aquatique

D’une profondeur

Insondable est

Associé aux mystères

De l’inconscient humain,

Aux pulsions les plus cachées de l’esprit.

Source : les-voies-libres.com/symbolisme-du-poisson

.

Descriptif

.

792 – Je l’ai, un soir, rencontrée, imprimée

  Alignement central  /  Titre  courbe  / Thème  amitié

Forme animale  /  Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : poisson / Symbole de fond : arête

.

Fond

 .

Évocation 

.

793 6

.

Seul, un amour charnel,

Consommé, lui donnerait du corps.

Comment peut-on rêver,

De désirer tel poisson avec arêtes !

.

Symbolique 

.

L’arête attire l’attention sur

Un environnement très discutable

Qui a atteint, et entaché, son humanité :

Elle dit que l’on s’est laissé décharner, user.

.

Il est temps  de  reprendre  sa vie  en main,

Matérielle  et affective, et  de se recentrer

Sur des satisfactions simples et sereines.

.

Avoir mal à la gorge est problématique

Et avec la parole est mis en évidence

On aura à avaler une contrariété,

Un affront, une peine à venir !

Source : wikireve.fr/dir/3673-arete

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

-Arrêtes, arrêtes car si tu oses allez plus loin

Je noierai ton poisson dans ton verre de vin.

– Tu es sérieuse, là : c’était pas mon intention.

– Non mais c’est ma réponse par anticipation.

.

On peut continuer avec un peu d’imagination

Sauf à considérer l’approche, pétard mouillé

Dans les films il y aura toujours une réplique

Pour vous sortir de mauvais pas, dit guêpier.

.

En réalité on appelle cela prendre un râteau.

Je vous aurai prévenu, il fallait pas le tenter.

 .

.

Rêves d’amours interplanétaires

.

Scénario

.

Je ne suis ni dans tes rêves, le jour,

en aucun de tes rêves sur l’oreiller, la nuit,

ni même pas en le moindre de tes désirs envers moi !

 .

Visuels et textuels  >>

778 – Désirer un enfant, c’est regarder devant

Visuels et textuels  >>

.

Désirer un enfant, on voudra

Mais à partir de, et jusqu’à

Quand et qui, le décidera :

Homme ne  se soucie pas,

Pour enfant,  fécond  sera,

De quinze à  cent ans : cas.

.

Femme quinze  à cinquante

Moitié   moins    parturiente

Différence est  conséquente :

Regarder devant est, parfois,

Regarder  derrière  le  temps,

Un enfant à regarder  devant.

.

Désirer l’enfant, c’est regarder

Devant ;

Désirer un enfant c’est être plus

Qu’amant ;

Désirer un enfant c’est vivre en,

Le procréant.

Désirer l’enfant pour en devenir

Ses parents,

Entre vingt, trente ans, on le fait

Volontairement.

À seize ans,  l’on tombe enceinte,

Fort imprudemment,

À quarante,  sans moindre feinte,

Plus par acharnement !

.

L’idée faire autre chose à deux, que

De se regarder en le blanc des yeux,

Idée même, d’avoir, le  ventre rond,

Après en avoir réjoui tous tréfonds

.

Avant que son enfant ne  paraisse

Que projections  de ses  parents ;

Avant que tel enfant  vous laisse

De moins en moins libre temps.

.

Tous les  possibles sont permis :

Ce sera un garçon et non une fille,

Bébé  sera  beau, bébé  fera  envie,

Sera de la future maman, béquille.

.

Votre tranquillité d’avant faut plus y

Compter  une fois que le bébé sera né,

Tant toute votre vie sera réorganisée,

Autour  de  lui,  un  peu   angoissée.

.

Sûr, que vous   vous adapterez,

Voire même très rapidement

Mais plus rien ne sera plus

Comme  c’était … avant.

.


.

Extensions

 .

Désirer un enfant pour soi

Et pour lui-même ne se superpose pas.

Premier cas, lors l’enfant se détache de soi,

Le lien se distend, l’enfant devient quelqu’un d’autre.

Second cas, le lien est permanent quoi qu’il arrive !

En réalité, au début, on le ferait, un peu, pour soi

En grandissant, en prenant plus d’autonomie,

Beaucoup pour lui. C’est la loi de la nature

Et aller contre, ce serait le pénaliser,

Et il vous le fera payer, un jour

Ou l’autre, d’une façon ou

Autre, avec personne

Ou avec une autre.

.

 Longue vie …  longue vue,

Pour voir au loin, devant,

Se projeter dans l’avenir,

Et, tout mieux voir venir

L’enfant, c’est… bientôt,

L’enfant, c’est trop tôt :

C’est à chacun de voir.

.

On ne sait trop ce que l’enfant,

Deviendra, une fois grand, parti,

Mais parent ne peut s’empêcher,

De lui dresser un avenir, radieux !

.

A la question : que feras-tu plus tard

L’enfant répond souvent par des clichés

Et  si certains parents  s’en préoccupent,

C’est qu’ils pensent qu’il le fera vraiment.

On e.st là dans une confusion des genres,

Mon  projet, pour toi, est cela, pas cela :

C’est à l’enfant en grandissant à choisir,

Lui imposer le sien, est le faire souffrir.

.

.

778 – Calligramme    

.

  D

Désirer un enfant,    É               on voudra

Mais  à partir de,     S              et  jusqu’à

Quand  et  qui  le    I              décidera !

L’homme ne           R          partage pas

Un tel souci,          E        fécond  sera,

De quinze à          R     cent ans : cas.

Femme quinze     *        à cinquante

Moitié moins       E        parturiente

Différence est       N   conséquente.

Regarder devant    F   est, parfois,

Regarder derrière    A    le temps,

Qu’il reste à regarder N   devant.

                            T

Désirer l’enfant,     c’est regarder

Devant ;

Désirer un enfant c’est être plus

Qu’amant ;

Désirer un enfant c’est vivre en,

Le procréant.

Désirer l’enfant pour en devenir

Ses parents,

Entre vingt, trente ans, on le fait

Volontairement.

À seize ans,  l’on tombe enceinte,

Fort imprudemment,

À quarante,  sans moindre feinte,

Plus par acharnement !

.

L’idée faire autre    E  chose à deux, que

De se regarder en le  S   blanc des yeux,

Idée même, d’avoir, le  T    ventre rond,

Après en avoir réjoui tous   *   tréfonds,

Avant que son enfant ne   R     paraisse

Que projections  de ses   E     parents ;

Avant que tel enfant     G    vous laisse

De moins en moins    A    libre temps.

Tous les  possibles    R    sont permis :

Ce sera un garçon    D   et non une fille.

Bébé  sera  beau,     E    bébé fera  envie,

Sera de la future      R     maman, béquille.

Votre tranquillité     *     d’avant faut plus y

Compter  une fois     D     que le bébé sera né,

Tant toute votre         E       vie sera réorganisée

Autour  de  lui,             V         un  peu   angoissée,

Sûr que, et, vous           A                  vous adapterez

Voire même                   N                       rapidement

Mais plus rien                T                              ne sera

Comme                      *                           avant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

778 4

.

Longue vue,

Un appareil photo 

ou voire des jumelles

pour double perception.

.

L’enfant lui, ne regarde que devant,

il n’a pas d’histoire, souvenirs, passé

il n’en est pas de même des parents

ses jumelles lui montre  le fond.

.

Avec des jumelles, on voit beaucoup

Plus loin qu’avec ses yeux :

Cela semble évident, mais nombreux

 Seront à ne pas en disposer.

Symbolique 

La longue-vue connaît

Un succès  ….  Grandissant

Depuis  ces   dernières  années

Elle fait de l’ombre aux jumelles.

.

Le fait de grossir ce que vous cherchez

À voir  est  son point fort  et  vous permet

D’admirer  des  détails  précis  et  dont  vous

N’auriez pas eu connaissance sans longue-vue.

Dans  la majorité des cas,   elle permet   de voir

Jusqu’à 200 mètres pour les modèles d’entrée.

.

Descriptif

 .

778 – Désirer un enfant, est regarder devant 

  Alignement central  /  Titre  oblique   /  Thème  enfant

Forme courbe  /  Rimes égales    /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : jumelles  / Symbole de fond : perception

.

.

Fond

.

Évocation 

.

778 6

.

Avec des jumelles, on voit beaucoup

Plus loin qu’avec ses yeux :

Encore faut-il savoir bien regarder

Ce qu’on veut percevoir !

 .

Symbolique 

.

La fonction symbolique doit

Toujours être en avance sur son objet

Et ne trouve le réel qu’en le devançant

Dans l’imaginaire »Merleau-Ponty,

Signes, Paris, Gallimard, 1960.

.

Le symbolisme primordial de

La perception fait intervenir des

Anticipations imaginaires inaperçues,

Disons, des fantasmes d’unité qui préjugent

De la nature de l’objet visé, cela sans pourtant

Faire obstacle à réalisation de la perception.

.

La présupposition de la chose permet

L’effectivité de la perspective.

L’anticipation imaginaire

Inconsciente devient donc,

À travers le symbolisme,

Condition de possibilité de l’expérience.

cairn.info/revue-philosophique-2008-4-page-443

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Il y aurait, parfois, besoin de jumelles

Pour  bien nommer  les  vraies jumelles,

Tant leurs ressemblances sont frappantes

Dépendent du contexte et des circonstances

Il reste évident  qu’entre  avoir des jumelles,

Et pas d’enfant, il y a une grande différence

Si vous en attendiez un et qu’en voilà deux

Ce ne sera pas non plus la fin du monde :

Les trois premières années seront dures

Après, c’est presque  un plaisir que de

Les voir s’amuser et discuter à deux

Si on ne regarde pas devant  eux

C’est burnout quotidiennement.

 .

.

Imaginer tel qu’il sera

.

Scénario

.

Combien de photos, tirées du portrait pour se délecter du passé ?

Combien de tentatives de monter  bien plus haut qu’il ne l’était ?

Combien d’opportunités de le projeter sur ce qu’il  deviendrait ?

 .

Visuels et textuels  >>

774 – Quand couples ne désirent pas d’enfant

Visuels et textuels >>

.

Couple demeure libre d’avoir

Des enfants ou non,

Certains ne le désireront pas,

Par accident, en ont.

 .

Après quoi leur sort est selon

Reconnaitront ou non :

L’enfant, né, peut déclencher

Le désir de devenir parents.

 .

Qu’importe si c’est sans regrets

Que les couples l’auront décidé

De n’avoir pas d’enfant, l’assumer

Sans jalousie, plus tard, vieillissant.

.

Quand couples ne désirent pas d’enfant,

Réveille instinct reproducteur du parent,

Y a toutes chances que tout aille de travers

Lors variations de désir d’union peu altière :

.

Si les parents  boivent, les  enfants trinquent,

Dit un dicton,  bien qu’il  ne s’agit que boissons

Cela est tout aussi vrai haines que des désunions

Faisant  des  enfants : caméléons  ornithorynques.

.

Sans ses parents  enfant sera déclaré  orphelin, séant

Pas d’institution,  de substitution, ne les remplaceront,

Bien que parfois les liens affectifs, sociaux parviendront

À faire oublier les liens  de son  histoire et de son sang.

 .

Il y a bon  nombre d’enfants qui renient leurs parents

Et bon nombre de parents qui renient leur enfant,

Comme autant de fêlures en l’humaine nature,

Comme autant d’éducations en déconfiture.

.

Géniteurs, et parents, seront deux états,

Qui se cumulent  et se différencient,

Enfant ne choisit pas en tous cas,

Mais il saura à qui dire, merci.

.

Merci société qui le nourrit,

Merci  orphelinat gratuit,

Merci  famille d’accueil

Merci d’éviter écueil.

.

Écueil  désamour,

Vie  d’inconnu,

Pauvre,  nu,

Toujours

Enfant

Sait

V

.

.

Extensions

 .

Il le sent,

Le vit quand

Il est rejeté pour

Ce qu’il est : non désiré,

Abandonné, laisser à lui-même

Pour son destin de «non existence».

Quand couples ne désirent pas d’enfant,

Il vaudrait mieux  qu’ils n’en aient pas,

S’ils ne sont pas capables de l’assumer

Pleinement, mais la nature prend

Parfois le dessus  et laisse les

Pseudos-parents pantois,

Se rejetant la faute,

Du pourquoi

Néant.

.

Pas d’enfant : on n’en veut pas et on n’en peut pas

Et notre planète est foutue,  de toute façon :

On ne peut pas lui infliger cette misère,

 Ou bien, encore, ça restreint la liberté

Et puis ça coûte un bras, y a le chômage

Non, non, non, non, on est très bien comme ça

S’il manque, on  prendra un chat, un chien : ça le fera

D’accord, en vieillissant, on sera seul, on en est  conscient

Mais en attendant, c’est le pied, ce minimum de contraintes !

.

L’enfant pose problème en Europe :

En France,  il est de 1,83  par femme,

En 2020 : c’est loin  des 3,00 en 1960.

.

En 2022, 723 000 bébés nés en France,

15 000 naissances de moins qu’en 2021

.

Ce sont là des statistiques, à interpréter :

Le désir ou non, d’avoir  un enfant, est lié

À des multiples facteurs  parmi  lesquels :

L’âge, couple, économie et même l’avenir.

.

.

774 – Calligramme 

.

Couple demeure libre d’avoir

Des enfants ou non,

Certains ne le désireront pas,

Par accident, en ont.

 .

Après quoi leur sort est selon

Reconnaitront ou non :

L’enfant, né, peut déclencher

Le désir de devenir parents.

 .

Qu’importe si c’est sans regrets

Que les couples l’auront décidé

De n’avoir pas d’enfant, l’assumer

Sans jalousie, plus tard, vieillissant.

.

Quand couples ne désirent pas d’enfant,

Réveille instinct reproducteur du parent,

Y a toutes chances que tout aille de travers

Lors variations de désir d’union peu altière :

.

Si les parents  boivent, les  enfants trinquent,

Dit un dicton,  bien qu’il  ne s’agit que boissons

Cela est tout aussi vrai haines que des désunions

Faisant  des  enfants : caméléons  ornithorynques.

.

Sans ses parents  enfant sera déclaré  orphelin, séant

Pas d’institution,  de substitution, ne les remplaceront,

Bien que parfois les liens affectifs, sociaux parviendront

À faire oublier les liens  de son  histoire et de son sang.

 .

Il y a bon  nombre d’enfants qui renient leurs parents

Et bon nombre de parents qui renient leur enfant,

Comme autant de fêlures en l’humaine nature,

Comme autant d’éducations en déconfiture.

.

Géniteurs, et parents, seront deux états,

Qui se cumulent  et se différencient,

Enfant ne choisit pas en tous cas,

Mais il saura à qui dire, merci.

.

Merci société qui le nourrit,

Merci  orphelinat gratuit,

Merci  famille d’accueil

Merci d’éviter écueil.

.

Écueil  désamour,

Vie  d’inconnu,

Pauvre,  nu,

Toujours

Enfant

Sait

.

.

Forme

Réduction

.

.

.

774 4

.

Ça peut être n’importe quel vase,

Moi  je vote pour une amphore

Avec  des  formes  particulières

Qu’on reconnait maternelles.

.

Amphore est d’abord un récipient,

Un contenant pour liquides

Mais n’est pas sans évoquer

Des formes féminines, maternelles.

.

Symbolique 

 .

Sur la surface

De certaines

Amphores

Sont peints des

Inscriptions  qui  donnent

Des informations sur leur origine,

Leur destination  et le type de produit

Qu’elles transportent : opinion répandue

Veut  que  le  pied  soit fabriqué  en forme

De cône pointu pour offrir à l’amphore

La meilleure stabilité, réalité ce pied

Serait une poignée  permettant

Une troisième prise au

Creux de la main

Pour verser

Contenu.

Wikipédia

.

Descriptif

.

774 – Lors couples ne désirent pas d’enfant 

  Alignement central / Titre  analogue / Thème  projection

Forme conique /  Rimes égales   /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : amphore/ Symbole de fond : maternel

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

774 6

.

Amphore est d’abord un récipient,

Un contenant pour liquides

Mais n’est pas sans évoquer

Des formes féminines, maternelle.

.

Symbolique de fond

 .

« Rien ne permet d’affirmer qu’il existe

Un “instinct maternel” dans l’espèce humaine » :

Odile  Fillod,  chercheuse  en sociologie  des sciences.

«En   l’état   actuel   de nos  connaissances  scientifiques,

Rien ne permet dire qu’il existe un « instinct maternel ».

.

Dans l’espèce humaine : que ce soit au sens où le fait

D’être femme induirait par mécanisme biologique

Une envie particulièrement forte d’enfanter ;

Ou au sens où le fait d’accoucher induirait

Un attachement au bébé et une envie de

S’en occuper spécifiques, par leur nature.

Les recherches menées jusqu’à aujourd’hui

Ont échoué à mettre au jour l’existence d’une

Influence génétique ou hormonale chez l’être humain

Qui différencierait les femmes des hommes sur ce plan. »

magicmaman.com/,l-instinct-maternel-c-est-quoi-precisement

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’amphore a une forme de ventre

Pour autant n’est pas maternelle :

Ce n’est pas  ce qu’on lui demande,

C’est juste  un contenant, c’est tout.

Maternelle est réservée à la femme

Bien qu’instinct maternel : pas sûr

Pour autant, on ne peut attribuer

Cette posture de mère à l’homme.

 .

Trop de souffrance, dépendance

.

Scénario

 .

Pourquoi avoir une telle entrave à notre liberté,

lors il est trop tard : le sort en est, définitivement, jeté,

mais, pour ne pas finir seul : un chien pour accompagner.

 .

Visuels et textuels >>

773 – Lucy, je t’ai imaginée, en enfant, désirée

Visuels et textuels >>

.

Lucy, je t’ai…imaginée,

Non, en fée,  enchantée,

Mais, en  enfant, désiré,

D’un père,  fort charmé,

De t’accueillir dans bras

Et, prendre soin, de toi !

 .

Lucy, je t’ai … imaginée,

Avec  tes yeux, bleus, née,

Dans leur  lumière  irisée,

Miroite, ton âme, pâmée.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

En double de ma pensée,

En guide  de ma féminité

Jusqu’à l’être …   à l’orée.

 .

Lucy, je t’ai  … imaginée,

Lors  union,  consommée,

Entre  mon désir, projeté,

Et ta promesse de réalité.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

Pour incarner,  ton père,

Toute sa poésie,  entière,

Encore plus, l’illuminer.

 .

Lucy, je t’ai… imaginée,

Je t’ai même …  réalisée,

Et, je te regarde grandir,

Avant te regarder partir.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

Comme   vraie  merveille,

Qui tinte,  à mes oreilles,

T’écoute  sans me lasser.

 .

Lucy, je t’ai… imaginée,

Grain de folie et amorce,

D’un lien et qui me force

A t’aimer …  t’imprimer.

.

Lucy, tu as bien grandie,

Tu ressembles  à ton père,

Autant en grâce à ta mère

Mille fois,  encore : merci.

.

.

Extensions

 .

Lucy, je t’ai imaginée,

Comme une princesse avisée

Qui connait le cœur des hommes

Et sait le faire vibrer d’un sentiment

Véritable à ton endroit.

.

Lucy, je t’ai imaginée comme

Lumière que tu es, éclairant à souhait

Les zones d’ombres cachées pour me révéler

Tel que je suis, tel que j’étais,  tel que je serai.

.

Lucy,  je t’ai imaginée  comme  un rêve  éveillé,

Avec ton sourire amusé et rire à gorge déployée

Par ta frénésie de vie, et ta fraicheur  de cœur.

.

Lucy, je t’ai imaginé, au point  que tu es née,

Non pas de moi, mais d’une amie, à qui tu

Ressembles, mais autant, tu me sembles

Hériter de moi comme esprit commun.

.

Lucy, je t’ai imaginée, jeune fille éplorée

Par  tes échecs amoureux,  puis  illuminée

Par un autre, le vrai, le seul, est-ce le dernier.

.

Lucy, je t’ai imaginée, entouré de trois enfants

Dont une fille, qui reprend tes traits et ton air

D’amabilité, de spontanéité et d’intelligence.

.

Lucy, je t’ai imaginée, en grand- mère avec

Tes sept  petits-enfants et, toujours, aussi

Vivante, pétillante, comme si le temps

N’avait de prise sur toi, ta destinée.

.

Enfant désiré est enfant qui danse

La valse de la vie, qu’il a, devant lui,

Et qui lui parait mouvement… éternel

Tant qu’il ne maîtrise pas bien le temps,

Lors il s’arrête, c’est pour lui d’en sourire.

.

Je me suis dit, parfois, qu’il faut

Laissé Lucie faire ce qu’elle veut,

À part ne pas se rendre en enfer,

Alors qu’elle vit dans un paradis.

.

Je le dis sans hésiter, je la connais

C’est la fille d’une amie … qui sait,

Que son prénom lui portera chance

Comme lumière et non en obscurité.

.

En vérité, grandissante, il  s’est avéré,

Qu’elle porte plus que bien son prénom

C’est à croire  qu’il lui était  prédestiné !

.

.

Épilogue

.

Lucy est, est-elle-même, et en tous points semblable

À des milliers d’autres filles

Elle s’est faite désirer  par ses deux parents, un seul,

Elle dépendra de leurs soins.

***

 Lors je dis  soins, j’inclus  en eux : tendresse, amour

Sans  lesquels  elle  ne  grandira

Faute d’avoir contacts charnels, paroles spirituelles,

Elle ne peut que s’isoler, s’étioler.

***

Le choix du prénom revêt pour elle son importance

Déjà les sons, puis significations

Lucy comporte, en elle, deux diphtongues… douces

Et signifiera  plus tard : lumière

***

Lumière, d’accord, pour intelligence et Lucie faire,

Mais  aussi  force  de caractère

Tant ne se construit qu’en s’opposant aux parents,

Traitée,  lors ado, de  Lucifer !

***

Forme féminine de Luc, Lucy reste indépendante,

Comptera que sur elle-même.

 Elle assume ses choix, ne restera en ambigu, flou,

Pour parents, c’est déjà ça !

.

.

773 – Calligramme    

 .

Lucy, je t’ai…imaginée,

Non, en fée,  enchantée,

Mais, en  enfant, désiré,

D’un père,  fort charmé,

De t’accueillir dans bras

Et, prendre soin, de toi !

.

LUCY,

Lucy, je t’ai … imaginée,

Avec  tes yeux, bleus, née,

Dans leur  lumière  irisée,

Miroite, ton âme, pâmée.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

En double de ma pensée,

En guide  de ma féminité

Jusqu’à l’être …   à l’orée.

JE T’AI

Lucy, je t’ai  … imaginée,

Lors  union,  consommée,

Entre  mon désir, projeté,

Et ta promesse de réalité.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

Pour incarner,  ton père,

Toute sa poésie,  entière,

Encore plus, l’illuminer.

IMAGINÉE

Lucy, je t’ai… imaginée,

Je t’ai même …  réalisée,

Et, je te regarde grandir,

Avant te regarder partir.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

Comme   vraie  merveille,

Qui tinte,  à mes oreilles,

T’écoute  sans me lasser.

ENFANT

Lucy, je t’ai… imaginée,

Grain de folie et amorce,

D’un lien et qui me force

A t’aimer …  t’imprimer.

.

Lucy, tu as bien grandie,

Tu ressembles  à ton père,

Autant en grâce à ta mère

Mille fois,  encore : merci.

DÉSIRÉ 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

773 4

.

Chaque enfant fait

Partie  d’une  chaine

Génétique héréditaire,

Mais, imaginé, désiré !

.

Chaque enfant fait

Partie  d’une  chaine

Génétique héréditaire,

Mais, imaginé, désiré !

.

Lucy sera née comme pur fantasme

D’enfant avec sa série de qualités.

Chaque enfant qu’on a ou a été,

Espérons-le imaginé, désiré !

.

Symbolique 

.

Au moment

De la naissance

De l’enfant réel

Une confrontation va s’opérer

Avec l’enfant imaginé.

.

Le baby blues est un état dépressif

Qui va durer quelque jour ;

Il va s’agir de faire le deuil

De l’enfant que l’on a imaginé

Pour que l’enfant réel l’emporte.

.

L’enfant va naître forcément différent

De celui que ses parents avaient imaginé.

À la rencontre entre l’enfant réel et imaginaire,

Les parents vont élaborer tout un processus de deuil

De leur enfant idéal,  qui va leur permettre d’accueillir

Leur enfant réelet de l’aimer tel qu’il est, pour lui-même.

psyparinternet.fr/blog/26-L-enfant-imaginaire-et-l-enfant-reel

.

.

Fond

 .

Descriptif

.

773 – Lucy, je t’ai imaginée, enfant désiré  

  Alignement central / Titre  analogue / Thème  projection

Forme anneau /  Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : imaginé / Symbole de fond : désiré

.

Évocation 

.

773 6

.

Lucy sera née comme pur fantasme

D’enfant avec sa série de qualités.

Chaque enfant qu’on a ou a été,

Espérons-le imaginé, désiré !

.

Symbolique 

 .

Que l’on se voit bébé,

Père ou mère d’un bébé,

Ou bien encore en train d’assister,

Voire de vivre soi-même un accouchement,

Désirer bébé est un rêve très fréquent.

Mais, il se trouve, plus souvent, chez

Les rêveuses  que  chez  les  rêveurs.

.

Les  raisons  en  sont  évidentes  tant

La maternité a à voir avec la grossesse

Ce rêve  est-il, pour autant, à interpréter

Comme un désir d’enfant, de parentalité ?

Vous pensez cela lié à  l’instinct de maternité,

Parfois très contesté ? Oui, mais pas seulement.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un enfant est, le plus souvent, le fruit d’un rêve

Après un garçon, quoi de plus naturel que fille,

Ce dès la conception, on y pense : alea jacta est

Quelques parents le découvrent, lors naissance

Plus tard, lui procureront attention différente

Sans compter les soins, relations, l’éducation

Une fille n’est pas élevée comme un garçon

Souvent le père lui accorde préférence

Qui demeure parfois toute sa vie !

 .

.

Enfant imaginé, désiré, fusionné, cajolé

.

Scénario

.

Lucy serait une enfant des plus espiègles,

croquant en  la vie, à pleine dent et couettes,

et qui entrera bientôt dans la ronde des grands.

 .

Visuels et textuels >>

753 – Si un jour, tu osais m’aimer, je te ferais !

Visuels et textuels  >>

.

Les promesses n’engagent

Que ceux  qui les écoutent.

Ce qui est vrai en politique,

Est-il autant pour le couple.

Si ceci, cela : vrai pour tout ;

On n’en vient jamais au bout.

Si tu oses, si tu osais… oserais,

Je te fais, je te ferai, je te ferais.

.

Si,  un  jour, tu  osais  m’aimer,

Je te ferais  histoires  et poésies,

Chansons  de   ma  composition,

Pour combler  ton ennui profond

Je serais pour toi, puits sans fond

De ta passion  de ton imagination.

.

Si, un, jour, tu osais  accompagnée,

Je te ferais visiter des lieux, paysages,

Villes aux noms si riches et tranquilles.

Pour combler envie  d’être en toit en ile,

Je serais pour toi, un  guide sans tréfonds

Pénétrations d’intimes  en contemplations.

.

Si un jour, tu osais me suivre, en récréation,

Je te  ferais  retrouver   le  goût  de  l’enfance,

De ta production au lieu de ta consommation.

Pour combler la  question sens de ta révélation,

Étant pour toi comme pygmalion en hors classe

Et jusqu’à ce que tu me surpasses et t’en lasses.

.

Si ceci, si cela mais, les si, n’aiment pas les rais.

Comme chacun sait, chacun fait ce qu’il lui plait

Deux, si ne font pas des ouais : ils font des mais

Et si un jour, tu voulais, et que tu me dirais,

Peut-être,  tu m’aimerais, et je te ferais

Un enfant qui  nous ressemblerait.

.

Grammaire, quelque peu arrangée,

Que décline beaux parleurs patentés

Pour connaitre, authenticité, véracité

Le seul moyen  serait de les   …  piéger.

Piéger au présent, est toujours possible,

Mais  au  futur : totalement  impossible :

Il  faut,  alors,  parier  que   l’engagement,

Tiendra bout de temps, et voire longtemps.

.

.

Extensions

 .

Si, un jour, tu osais m’aimer,

Je te soutiendrais dans tes actions,

Je participerais, de mon mieux, à celles

Qui nous seront affectées, ou communes.

.

Pour équilibrer l’organisation des tâches

Et des charges du foyer, de l’éducation

De nos enfants, des loisirs, passions,

Je ne serai pas le seul juge pour

Prendre  toutes les décisions.

.

Si, un jour ! Il peut être aussi

Bien maintenant que demain.

Combien se projettent  dans un

Changement futur en le repoussant

Toujours à «plus tard, oui plus tard»

.

Ce qui n’aura pas  nécessité  d’attendre,

C’est d’en parler en termes d’immédiate

Possibilité, en fonction  de nos capacités

Et complémentarités d’œuvre commune.

.

Je ferais ceci, je ferais cela : dans un élan amoureux

On ferait n’importe quoi,

La liste s’allonge projet après projet,  simultanément

Comme un puzzle complet,

Tout en sachant qu’on ne fera peut-être rien, pas tout,

Qu’on n’ira pas jusqu’au bout.

De le promettre peut, des fois, amorcer un amour fou.

.

Si tu osais m’aimer je ferais

C’est un pacte, une promesse

Qui fonctionnera  à vide, faute

D’un partenaire,  pour l’écouter

Faute de l’autre, pour le négocier,

Faute d’être deux, pour l’accepter !

.

C’est devant le mur qu’on voit le maçon

En voilà bien un beau, un parfait dicton !

Pour promettre la Lune, il faut l’atteindre,

Si c’est le seul discours que l’on peut feindre,

Il y a pour le partenaire, beaucoup à craindre,

Un amour aussi exaspéré répare une déception.

.

.

753 – Calligramme  

 .

Les promesses n’engagent

Que ceux  qui les écoutent.

Ce qui est vrai en politique,

Est-il autant pour le couple.

Si ceci, cela : vrai pour tout ;

On n’en vient jamais au bout.

Si tu oses, si tu osais… oserais,

Je te fais, je te ferai, je te ferais.

.

Si,  un  jour, tu   osais  m’aimer,

Je te ferais  des histoires poésies,

Chansons de    S  ma composition,

Pour combler   I  ton ennui profond

Je serais pour   *  toi, puits sans fond

De ta passion    U de ton imagination.

Si, un, jour, tu    N  osais accompagnée,

Je te ferais visiter *    des lieux, paysages,

Villes aux noms si   J  riches et tranquilles.

Pour combler envie    O    d’être en toit en ile,

Je serais pour toi, un    U     guide sans tréfonds

Pénétrations d’intimes    R       en contemplations

Si un jour, tu osais me      *     suivre en récréation,

Je te ferais retrouver   *      le     *    goût de l’enfance,

De ta production   T   au lieu de   M ta consommation.

Pour combler la   U   question sens     ‘   de ta révélation,

Étant pour toi   *    comme pygmalion    A   en hors classe

Et jusqu’à ce    O   que tu me surpasses et    I      t’en lasses.

Si ceci, si cela    mais, les  si, n’aiment   M     pas les rais.

Comme chacun  A  sait, chacun fait ce    E      qu’il lui plait

Deux si ne font   I   pas des ouais     R  ils font des mais

Et si un jour tu    S  voulais, et     * que tu me dirais

Peut-être tu m’  *  aimerais,  *    et je te ferais

Un enfant qui   *   nous   * ressemblerait.

J

Grammaire, quel    E  que peu arrangée,

Que décline beaux   *   parleurs patentés

Pour connaitre, aut  F  henticité, véracité

Le seul moyen  serait  E   de les   …  piéger.

Piéger au présent, est  R   toujours possible,

Mais  au  futur : totale  A   ment  impossible :

Il  faut,  alors,  parier     I   que   l’engagement,

Tiendra bout de temps   S    et voire longtemps.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

753 4

.

Lampe à pétrole,

 Probablement,

 Flamme pétrole,

Assurément !

.

Lampe et flamme vont bien ensemble

en outre lampe à pétrole chauffe aussi

pour oser quelque chose, fait voir clair

aussi ici la forme conviendrait au fond.

 .

Cette lampe s’allumera lors j’oserai,

Enfin, me déclarer :

Lors sa flamme brillera tout comme

La mienne, sans s’arrêter !

.

Symbolique

.

La lampe, qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole, représente

Toujours une  lumière intérieure,

Une énergie, des capacités,

Des talents que nous maîtrisons.

.

C’est l’homme qui maîtrise

La lumière avec un certain pouvoir

D’allumer et d’éteindre.

.

Tant la lumière reste le symbole de la

Connaissance, on apprend

De jour en jour à mieux se connaître,

On évolue grâce à l’information, savoir.

.

Descriptif

 .

753 – Si un jour, tu osais m’aimer, je ferais 

  Alignement central  /  Titre  droit cercle  / Thème  rêve

Forme en ovale / Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : flamme

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

753 6

.

Cette lampe s’allumera lors j’oserai,

Enfin, me déclarer :

Lors sa flamme brillera tout comme

La mienne, sans s’arrêter !

.

Symbolique 

.

La flamme est une partie du feu.

Comme  lui, elle émet  de la chaleur

Et de la lumière, mais moins intenses.

Symbole  avant tout  de l’illumination,

Mais aussi de la paix, l’amour, l’espoir.

.

Elle est  même  associée  à la  mémoire.

Sa  lumière  ranime  le  souvenir  d’un

Événement, personne,  ou  tradition :

Flamme qui brûle, continuellement,

Sur la tombe de ce soldat inconnu.

.

Elle ondule à la verticale évoque

Esprit s’élevant vers les cieux,

Associée à la transcendance,

Et à l’élévation spirituelle.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-flamme

 

 

Corrélations

Fond/forme 

.

L’amour n’aime pas le quotidien

L’amour n’aime pas la routine

L’amour n’aimera pas le rien

Il demande toujours estime.

Quoiqu’on en pense, en dise

En fasse, il faut encore oser,

Quitte à se ramasser, planter

Sinon toute flamme retombera,

Et laissera sa place à l’embarras.

 .

.

Aimer, risque à prendre

.

Scénario

.

L’amour, tous les jours, ou presque, dès cinq heures,

les courses, et les choses à faire, que tu auras planifié,

les jeux qui te conviennent et plans qui te surprennent.

 .

Visuels et textuels  >>

729 – La faim de désirer, amour d’advenir !

Visuels et textuels >>

.

L’amour tarde à venir

Pas d’amour advenir :

Crois, amour  me fuit,

Aucun espoir  ne luit !

 Tout  mon  élan  monte

Dès que  je pense  à lui,

Puis ma libido retombe,

Quand il dit : non, merci.

.

Il est vrai que dès qu’il me faut repartir,

Pour une nouvelle quête, ou,  conquête,

Je me mets de suite vite à faire la fête,

À fond en espérant quelqu’un séduire.

.

La faim de désirer, amour, d’advenir

Faim de bouger,  de  vouloir  partir,

Vers l’inconnu nous ferait souffrir.

.

Malgré tout, on préfère à mourir,

D’ennui, lassitude, de désespoir,

De voir sa vie, en blanc et noir.

.

Alors que les couleurs des soirs

Sont d’arc-en-ciel ou brouillard,

Amour reste un commencement !

 .

Oui, mais de quoi,  d’un firmament,

Non mais bien, de  temps en temps,

D’un affleurement de ses sentiments.

.

Ce n’est que dans un tout nouvel élan

Qu’amour  donne  de beaux éléments

Pour sublimer un nombre d’amants,

En un or pur si ce n’est … diamant !

.

Amour n’est que commencement :

Sans autre fin  que celle mourant

Mais si prenant, en l’attendant,

Qu’on mourra, cœur content.

.

.

Extensions

 .

L’amour est comme le bonheur, éphémère et intermittent.

Leur quête est, elle, perpétuelle et l’un ne va pas sans l’autre.

Il arrive de passer années, sans trouver, le désirant fortement.

Il arrive  qu’on ne le trouve pas, du tout, ou, qu’on s’en réfère

Aux agences matrimoniales pour la perle rare avec laquelle

Tout va naturellement baigner.

.

J’ai rencontré des hommes me disant qu’ils n’avaient pas

Le temps de chercher, de tenter et qu’ils ne voulaient pas

D’échec, qu’ils voulaient trouver la bonne et à coup sûr.

Voilà des hommes qui ne se nourrissent pas d’échecs

Qui font le lit des sentiments et lors il se produira,

En dépit des précautions prises, ne sauront plus

Que faire à l’avenir, autres ont pour principe :

Une de perdue, dix de retrouver.

.

Tous les cas et tous les coups sont dans la nature.

Vaut-il mieux ne connaitre, et, n’en pratiquer qu’un

Seul partenaire mais à fond et s’y adapter ou plusieurs

Pour s’en faire une idée et choisir le meilleur pour soi,

Quitte à se tromper : à chacun devoir, d’en décider et

De l’assumer car en la matière, les conseils ne valent

Que pour soi-même, peu souvent pour les autres

Du fait qu’on n’est pas à leur place,

Qu’on ne vit pas comme eux.

.

Le désir est un concept d’ordre général, mais autant, particulier :

Tendance qui porte à vouloir obtenir un objet connu ou…imaginé ;

Tendance consciente et suscitée par quelqu’un, aux plaisirs sexuels !

Les deux forment le moteur de nos attentions, et, de nos orientations,

Mais la seconde est plus profondément ancrée dans notre inconscient.

Tout désir est semblable au besoin, il cherchera à combler un manque

Désir se représente but à atteindre, volonté mettre en œuvre moyens.

.

.

729 – Calligramme

.

L’amour tarde à venir

Pas d’amour advenir :

Crois, amour  me fuit,

Aucun espoir  ne luit !

 Tout  mon  élan  monte

Dès que  je pense  à lui,

Puis ma libido retombe,

Quand il dit : non, merci.

.

Il est vrai que dès  F  qu’il me faut repartir,

Pour une nouvelle   A  quête, ou,  conquête,

Je me mets de suite  I     vite à faire la fête,

À fond en espérant   M  quelqu’un séduire.

   *

La faim de désirer,    D  amour, d’advenir

Faim de bouge de      E      vouloir partir,

Vers l’inconnu nous   *     ferait souffrir.

       D

Malgré tout, on pré  É   fère à mourir,

D’ennui, lassitude   S          désespoir,

De voir sa vie en     I     blanc  et noir.

R

Alors que les      E  couleurs des soirs

Sont d’arc     R en-ciel ou brouillard,

Amour reste    *  un commencement !

A

Oui, mais de quoi  M d’un firmament,

Non mais bien de   O  temps en temps

D’un affleurement  U     ses sentiments.

R

Ce n’est que dans   * un tout nouvel élan

Qu’amour donne   A  de beaux éléments

Pour sublimer un  D nombre d’amants,

En un or pur si ce  V n’est … diamant !

  E

Amour n’est que    N  commencement :

Sans autre fin     I  que celle mourant

Mais si pre   R nant en l’attendant,

Qu’on mourra, le cœur content.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

729 4

.

Corps de femme,

Pro-ba-ble-ment ;

Corps de femme,

Certainement !

.

Le corps de femme peut-devenir un

Pur objet de désir sexuel,

Mais certains s’en lassent, leur désir,

Tout comme le reste, passe.

.

Symbolique 

 .

Teint clair, petit pied, forme généreuse

L’idéal  de beauté  du corps de femme

Évolue avec le temps  puis avec les modes,

Puis, autant, selon les envies des hommes.

.

Aujourd’hui, silhouette prônée à la mode

Sur réseaux sociaux, «people» consiste

En fesses fermes et cuisses charnues,

Une poitrine assez généreuse…

Tout en gardant  une taille

Bien marqué et un ventre plat.

.

Un idéal, difficile et voire impossible,

À atteindre naturellement, ce qui explique

L’explosion des recours à la chirurgie esthétique.

 Source : ohmymag.com/news/voici-a-quoi-

ressemble-le-corps-ideal-de-la-femme

.

Descriptif

 .

728 – Amour sexuel n’est pas que pénétration    

  Alignement central    / Titre serpentin   Thème femme

Forme anthropo / Rimes égales /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : corps-femme / Symbole de fond : désir

.

Fond

.

Évocation de forme

.

729 6

.

Le corps de femme peut-devenir un

Pur objet de désir sexuel,

Mais certains s’en lassent, leur désir,

Tout comme le reste, passe.

.

Symbolique 

 

Certaines couleurs telles que le rouge

Ont véritable impact sur notre physique

Ou sur notre mental. Cela est souvent fait

De manière inconsciente, mais son pouvoir

Est bel et bien réel.  Le rouge est une couleur

Qui attire l’œil et provoque du désir.

.

Dès qu’une femme entrera en une soirée avec

Robe rouge, les regards se tournent vers elle !

.

Le rouge symbolise la force, le courage,

Mais également la chaleur. C’est une couleur

Puissante  qui dégage  de l’énergie, mais  peut

Également signifier l’interdit, l’attrait du sang.

femmedinfluence.fr/pouvoir-de-couleur-

rouge-symbolique-des-couleurs

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le corps de femme est objet de désir,

Mais pas plus que celui d’un homme :

Ça dépend de qui et de quoi l’on désire

Le désir n’est autre qu’inclination vers

Qui pourra se transformer en passion,

Ou en une simple attente de résolution

Désir du corps n’est pas désir d’esprit,

C’est mieux quand les deux soupirent,

Pour le mime objet ou le même sujet.

 .

.

Désir insaisissable !

.

Scénario

.

Tout désir est d’abord et avant tout dans le regard,

il est, ensuite, dans des postures et des suppliques,

finit parfois dans la déception, recroquevillement.

 .

Visuels et textuels >>

723 – Les hommes ne savent pas ce qu’ils veulent !

Visuels et textuels >>

.

Hommes ne savent pas

Ou bien   ne savent plus,

Ce qu’ils veulent, désirent

Confondant amour, plaisir.

La femme  est  alors, à la fois

Objet  et sujet  d’un processus,

Qui les attire   ou  qui les rejette

Idéal féminin fait de soumission,

Mâle domination battu en brèche

Les perturbent, en détermination

Du choix de femme au niveau,

.

Lorsque c’est dans

L’égalité différence

Que se joue, l’inten-

Sité et permanence.

.

Lors il s’attache à une femme même par jeu,

Autre, il ne sait qu’en faire mais reste envieux.

Envie, désir, besoin, sexe, tromperie, jalousie :

Une sémantique que l’on nous distille à foison

Avec pour but d’élargir, restreindre la liberté :

Pommes, de discordes, d’amours, de poisons,

L’un se retrouve en enfer, l’autre en paradis

Pour crime d’infidélité, ou excès de félicité.

 .

  Car, si c’était l’homme qui faisait la femme,

Ce serait, parfois, la femme qui le défait :

Même si  c’est  le couple, amour, sésame,

Car l’un dans l’autre, rien n’est parfait.

.

Pendant que l’homme prend la femme,

La femme le comprend ou  l’enflamme,

Ils sont en interaction, pour atteindre

Des points culminants à enfreindre.

Le véritable amour, serait ailleurs,

Et, le chercher  au fond d’un trou,

Ou devant lu,i se mettre à genoux,

N’enchaine pas  un vrai  bonheur.

 .

Ce serait l’homme qui fait la femme

Un tant soit peu, et réciproquement,

Ce serait l’enfant,  qui fait le parent,

Cœur, corps, esprit, sexe, puis âme !

.

Voir, écouter, sentir, toucher, goûter :

Les voilà bien  nos cinq sens  corporels

Et friands de sensations émotionnelles,

Pour combler un grand vide existentiel,

Nous empêchant de vivre non de rêver,

Et amour fait naître sentiment d’amitié

Pour le rendre, désormais, permanent :

L’un, recevant, quand l’autre, donnant,

 .

Femme n’est  pas  l’envers  de l‘homme,

Elle est en tout également  complément,

Si, c’est bien  l’homme  qui fait la femme,

 La femme fait l’homme et réciproquement.

.

.

Extensions

 .

Les hommes ne savent pas

Souvent   ce   qu’ils  veulent,

Alors que les femmes sauraient

Toujours ce qu’elles ne veulent pas

Vrai, faux, voire ce n’est le contraire.

.

Il n’y a pas de loi générale ni universelle

D’une  telle différence entre les deux sexes,

C’est aussi, surtout une question de caractère

Et d’éducation et de culture et voire civilisation.

.

L’égalité en tout est un leurre et n’a pas lieu d’être

Comme si homme/femme étaient interchangeables.

Ils ne le sont pas, il ne le faut pas : différents

Mais complémentaires, reste naturel !

.

Les hommes ne savent pas ce qu’ils veulent,

Nombreuses femmes, non plus : c’est la vie.

Tout dépend de ce que l’on attend de l’autre

Et de ce qu’il pose, propose et voire impose

Relation amoureuse, un contrat compose !

.

Les hommes demandent en mariage

Ils font même une belle déclaration,

En offrant bague  d’alliance, sacrée.

.

Les femmes demanderont le divorce

Hommes ont peu courage pour cela

S’il trompe, il n’arrive pas à choisir.

.

.

723 – Calligramme 

.

Hommes ne savent pas

Ou bien   ne savent plus,

Ce qu’ils veulent, désirent

Confondant amour, plaisir.

La femme  est  alors, à la fois

Objet  et sujet  d’un processus,

Qui les attire   ou  qui les rejette

Idéal féminin fait de soumission,

Mâle domination battu en brèche

Les perturbent, en détermination

Du choix de femme au niveau,

Lorsque c’est dans

L’égalité différence

Que se joue, l’inten-

Sité et permanence.

.

Lors il s’attache à une femme même par jeu,

Autre, il ne sait qu’en faire mais reste envieux.

Envie, désir, besoin, sexe, tromperie, jalousie :

Une sémantique que l’on nous distille à foison

Avec pour but d’élargir, restreindre la liberté :

Pommes, de discordes, d’amours, de poisons,

L’un se retrouve en enfer, l’autre en paradis

Pour crime d’infidélité, ou excès de félicité.

HOMME

  Car, si c’était l’homme qui faisait la femme,

Ce serait, parfois, la femme qui le défait :

Même si c’est le couple, amour, sésame,

Car l’un dans l’autre, rien n’est parfait.

.

Pendant que l’homme prend la femme,

La femme le comprend ou  l’enflamme,

Ils sont en interaction, pour atteindre

Des points culminants à enfreindre.

Le véritable amour, serait ailleurs,

Et, le chercher au fond d’un trou,

Ou devant lui se mettre à genou,

N’enchaine pas un vrai bonheur.

NE SACHANT

Ce serait l’homme qui fait la femme

Un tant soit peu, et réciproquement,

Ce serait l’enfant,  qui fait le parent,

Cœur, corps, esprit, sexe, puis âme !

Voir, écouter, sentir, toucher, goûter :

Les voilà bien  nos cinq sens  corporels

Et friands de sensations émotionnelles,

Pour combler un grand vide existentiel,

Nous empêchant de vivre non de rêver,

Et amour fait naître sentiment d’amitié

Pour le rendre, désormais, permanent :

L’un, recevant, quand l’autre, donnant,

PAS CE QU’IL VEUT 

Femme n’est  pas  l’envers  de l‘homme,

Elle est en tout également  complément,

Si, c’est bien  l’homme  qui fait la femme,

 La femme fait l’homme et réciproquement.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

723 4

.

La silhouette d’un homme

D’âge mûr et  en vue de dos,

En une posture immobile, 

Ne sachant que vouloir.

.

Homme et vouloir : que voulez vous

de mieux, de plus pertinent, illustrant

lors même si on le verrait que de dos

la forme conviendrait bien au fond.

.

Des hommes en général, pas un en particulier,

 Au le contraire :

Chaque homme sait-bien ce qu’il ne veut pas,

Pas ce qu’il veut !

.

Symbolique 

 .

Symboles de la masculinité

Évoluent avec le temps et selon

L’endroit du globe où on se trouve.

On retrouve des symboles phalliques

Aux temps, reculés, de notre histoire !

.

Ces symboles  représentaient, à la fois,

La virilité, et la fécondité de l’homme.

En Europe,  lors  de la  christianisation,

Ils ont, peu à peu, disparu, trop associés

 Purement, et simplement, à l’acte sexuel.

over-blog.com/Quel_est_le_symbole_de_lhomme_

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

723 6

.

Des hommes en général, pas un en particulier,

 Au le contraire :

Chaque homme sait-bien ce qu’il ne veut pas,

Pas ce qu’il veut  ni combat !

 

Symbolique

.

La volonté peut, d’une part,

Valider  et  voire  confirmer un désir :

Je désire si fort réussir à réaliser un objectif

Que je dis le « vouloir », ce qui n’est pas le cas

Pour de simples souhaits voire de vagues désirs,

Elle peut d’autre part s’opposer à certains désirs :

.

Je désire dormir or je veux cependant d’abord finir

Un travail, ce qui me pousserait à agir à l’encontre de

Mon désir spontané. La volonté permet ainsi d’effectuer

Une sélection entre nos désirs, et choisir d’en accomplir

Certains d’entre eux et donc de renoncer à d’autres.

.

La volonté apparaîtra donc comme la reprise ou la

« Sublimation » d’un désir au niveau de l’intelligence

Ou de la raison. En ce sens, elle est plus réfléchie

Et moins spontanée que le désir seul.

fr.wikipedia.org/wiki/Volonte

(philosophie)#Desir_et_volonte

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

.

L’homme aura  treize définitions

Dans  le   dictionnaire  Larousse

Et il n’y en a que six pour femme

Allez-vous y retrouver avec cela !

.

La femme ne serait-elle que moitié

Un faux débat, s’il en est : égalité !

.

On confond parfois homme et mâle

Synonymes : hardi, vigoureux, viril.

.

Kipling Tu seras un homme, mon fils.

Est-à-dire tout le contraire d’efféminé !

 .

.

Stop and go pour les anglais

.

Scénario

Certains hésitent, ont peur de s’engager avec l’autre,

d’autres n’y voient qu’un sujet, un objet  publicitaire,

d’autres traiteront la femme en pervers… fétichistes !

 .

Visuels et textuels >>

704 – Tout va bien, tout est bien en va-et-vient

Visuels et textuels >>

.

De  qui,

De  quoi

Le désir,

Le plaisir

.

Dépendra,  si ce   n’est, quelquefois,

De cette nécessité absolue et ultime,

De rapide r approchement,  intime,

 Comme preuve d’une très bonne foi

D’amour charnel pas que spirituel,

.

Laisse parfois

Bien  pantois,

Lors  on croit,

Que le  plaisir,

Seul comptera

.

Mais, la fusion,

Est aussi cœurs

Et de bonheurs,

Qui va et retient

Couple uni sein.

.

Tout     va   bien

Tout   est   bien,

En   va-et-vient,

Entre   tes reins.

.

À ceci près, que,

Il y a  des enjeux,

Qui avaient en eux

De se fondre au jeu.

.

Lors belle différence,

En toute… conscience,

En plaisirs, souffrances,

De se trouver en transes !

.

Car dans l’amour… il s’agit

Aussi d’âmes qui fusionnent

Lors dans le sexe ça se réduit

À bosse, creux qu’on entonne !

.

La belle affaire … qui peut dire,

À la vue de rapports  très étroits,

À la vue d’un rapport  très adroit,

Qui aime qui   …    pour tout dire !

.

Tout va bien,   dans une telle bulle,

Lors il n’y  a  plus  que  nous  deux :

L’un de l’autre, tellement amoureux,

 Et  l’un dans l’autre, follement joyeux,

Jusqu’à ce que la mort,  de nos désirs,

Réciproques nous séparent, révoquent.

.

.

Extensions

 .

Tout va bien … tout est bien :

L’amour sensuel, amour sexuel,

Créent  comme une bulle où, rien

Ne peut plus vous arriver  tant que

Vous êtes à deux en un autre monde,

Autre planète qu’on appelle «paradis»

D’autres « voyage sur un tapis volant »

Enfin,  d’autres,   « cocon  sécurisant »

Plaisir, de la répétition  ferait  le reste,

Fait que  cela dure, encore, et  encore,

Comme un air  de musique, chanson

Qu’on reprend en boucle jusqu’à ce

Que le cercle, enfin, se rompe  et

Comme ressort, devenu cassé,

Se détende et sans solution !

.

Tout va bien pour l’un  et pas

Pour l’autre qui demeure frustré

De n’avoir pas été   jusqu’au bout,

D’avoir été stoppé en chemin : rien

Ne va plus, c’est alors pour les deux,

La magie a soudain disparu, le corps

Reste pesant, mécanique, lors moins

Enthousiasmant, excitant, enivrant.

.

Que dire de plus sinon que,

Le sexe sera d’autant mieux

Que l’on s’entend … heureux,

De faire l’amour  en ces lieux,

Avec  un  partenaire, désireux,

De vous faire monter aux cieux

Pour en descendre tête-à-queue

Retrouver  un  corps voluptueux,

Un  esprit  des plus … savoureux,

Et un amour redoublé, fougueux.

.

Tout va bien, tout est rien, va-et-vient,

Rien n’existe que super concentration

Dès lors que tout ne tient qu’à un fil,

À un pieu assez pointu qu’on enfile.

.

Mais il ne faudra pas se contenter

Des effets mécaniques des fluides

De la tête à la queue tout se passe

Avec eux, autant qu’entre les deux.

.

Avec le temps, le sentiment, le naturel,

L’expérience acquise deviendra exquise,

Si cela ne peut marcher, à tous les coups,

Ce sera toujours plus qu’une fois sur deux.

.

.

.

Épilogue

.

Tout va mâle

Et tout va bien,

Comme un animal

Dans ses va-et-vient !

***

Pour approcher l’union

Pour entrer en effusion,

Jusqu’au fond du frisson

Qui conclut pénétration !

***

À quoi tu joues là Bill, eh :

Est-ce toupet  ou bouquet,

Que tu m’offres, ou un jeu,

Qu’on dit pour amoureux !

***

Ça ne marche à tous coups

L’on n’en verra pas le bout

Concentre-toi,  bel amant :

On n’a pas tout son temps.

***

J’ai perdu mon fil, adresse,

Trop attardé sur tendresse,

La plongée entre tes fesses,

Serait devenue maladresse.

***

Lors Éros, en aide, est venu

J’ai senti,  sous ta peau nue,

Un mouvement de hanches,

Me  disant : ça  te  branche !

***

Enfin … tout   est  synchrone,

En  nos  va-et-vient, rythmés,

L’on n’en peut de se détacher,

Après en avoir fait des tonnes !

.

.

704 – Calligramme 

.

De  qui,

De  quoi

Le désir,

Le plaisir

Dépendra,    si ce      T   *    N   n’est, quelquefois,

De cette nécessité    O               E   absolue et ultime,

De rapide rappro     U                   I   chement,  intime,

 Comme preuve d’     T                B   une très bonne foi

D’amour charnel        V     A       pas que spirituel

Laisse parfois

Bien  pantois,

Lors  on croit,

Que le  plaisir,

Seul comptera

Mais, la fusion,

Est aussi cœurs

Et de bonheurs,

Qui va et retient

Couple uni sein.

Tout     va   bien

Tout   est   bien,

En   va-et-vient,

Entre   tes reins.

EST BIEN

À ceci près, que,

Il y a  des enjeux,

Qui avaient en eux

De se fondre au jeu.

Lors belle différence,

En toute… conscience,

En plaisirs, souffrances,

De se trouver en transes !

Car dans l’amour… il s’agit

Aussi d’âmes qui fusionnent

Lors dans le sexe ça se réduit

À bosse, creux qu’on entonne !

EN VA-ET-VIENT 

La belle affaire … qui peut dire,

À la vue de rapports  très étroits,

À la vue d’un rapport  très adroit,

Qui aime qui   …    pour tout dire !

Tout va bien,   dans une telle bulle,

Lors il n’y  a  plus  que  nous  deux :

L’un de l’autre, tellement amoureux,

 Et  l’un dans l’autre, follement joyeux,

Jusqu’à ce que la mort,  de nos désirs,

Réciproques nous séparent, révoquent.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

704 4

.

Grande croix,

Ou un bilboquet 

Avec un  fil à la patte,

Pour se prendre au jeu ?

.

Le jeu du bilboquet n’a pas été fait

pour ressembler au sexe ni l’amour ;

simple jeu d’adresse mais quand même

la forme évoque un peu beaucoup le fond.

.

Une forme de bilboquet,

Évoquant pur jeu d’adresse :

Mais, au-delà,  voire  en  deçà,

On peut imaginer d’autres jeux.

.

Symbolique 

 

L’origine du jeu de bilboquet

Demeure toujours  assez obscure.

Certaines sources  disent  qu’il serait

Apparu pour la première fois en France,

À la fin du XVIe siècle,  mais  les vêtements

Des   plus  anciennes   gravures   montrant

Joueurs de bilboquet sont du XVIIe siècle.

.

Le mot aura une étymologie contestée.

Inventé en France, au XVIe siècle,

Fait mention du mot bille boucquet,

Bouquer, encorner, comme un bouc.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

704 – Tout va bien, est bien, en va-et-vient     

  Alignement central  /   Titre serpente  /  Thème  sexualité

Forme  pointe  / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : bilboquet    /  Symbole de fond : jeux

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Une forme de bilboquet,

Évoquant pur jeu d’adresse :

Mais,  au-delà,  voire  en  deçà,

On peut imaginer d’autres jeux.

 .

Symbolique 

 .

En début de relation,

Le « jeu du chat et de la souris »

Est normal, amusant. Il attise le désir d’amants

En les poussant à chercher la présence de l’autre.

Laisser quelques jours entre les appels, messages,

Ne pas accepter toutes les invitations,

Ne pas inviter l’autre à terminer

La nuit chez soi.

.

Toutefois, lors il devient clair que l’on est

Officiellement dans une relation  durable,

Ce jeu peut devenir déstabilisant et usant.

Peu de personnes aiment savoir que

L’autre joue avec notre sensibilité

Jusqu’à la rendre incertaine.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Vous êtes-vous bien entrainés

À ce jeu, perfide, du bilboquet :

Si la main droite, tremble un peu,

Vous n’avez qu’une chance sur deux

C’est plus dur si l’un tient la partie fixe

Quand l’autre la partie creuse, et mobile.

.

Mais je ne vais pas  vous faire un dessin,

Il ne s’agit pas toujours de deux mains !

Apprenez donc à bien viser souple, droit

Quel que soit la position, celle d’autre.

 .

.

Plongeon dans grand bain

.

Scénario

.

Tout va bien,

lors tout est bien,

en tout va-et-vient !

.

Visuels et textuels >>

701 – Qu’un jour cesse le désir de faire l’amour !

Visuels et textuels >>

.

J’ai plus envie,

Laisse     tomber,

Je passerai à autre

Chose en nouveauté.

.

Ça me stimule moins

Qu’avant, plus excité,

C’était quand même,

Un plaisir et inégalé.

.

Ça restera  souvenir

Des jeunes années :

Je  ne saurais  dire

Comment le désir

S’en    est    allé,

Petit  à  petit

À tomber

Si  plat

Que

V

.

Qu’un jour cesse désir de faire l’amour

Et vous voilà tranquille pour toujours

Dispensé de vous  forcer à séduire

Au corps, au sexe vous réduire.

.

Croisant une belle femme, de jour,

Vous la regardez en esthète glamour,

Elle ne peut  et ne  saurait  vous nuire,

Vous n’aurez juste qu’à vous entretenir.

.

Entre vos bras elle ne s’abandonnera plus

Pour un acte qui ne vous conviendrait plus

Et vous n’en  demeurez pas moins… homme,

Sans l’obsession de faire de vous surhomme.

.

Faire l’amour n’est pas une des … obligations

Qui vous empêche de vivre dans notre société,

Tout ce temps libre gagné pourra être occupé

 À faire autre chose qui stimule autre passion.

.

Mais le choix définitif entre raison, passion,

Faisant taire le désir vous pousse à mourir

Bien avant l’heure,  il  vous  fera  souffrir

Manque   d’aimer qui vous fait exister.

.

.

Extensions

.

Si vous n’y prenez garde,

Faites comme si cela n’avait

D’importance que celle qu’on

Veut bien lui donner : très peu !

.

Qu’un jour cesse le désir de faire l’amour

Vous voilà libre comme l’air de faire autre chose

Et vous distraire, amour n’est pas fait que pour ça

Mais autant pour se faire, se construire à deux

Et se soutenir, dans les moments difficiles !

.

Il paraitrait qu’il existe des jeunes gens

Qui se disent, non attirés par le sexe,

Et qui vivent ensemble chastement

Comme frère et sœur et sans que,

La moindre envie, moindre désir

Ne les attire  comme, à l’inverse !

.

Il existe des gens vieux qui se clament

Obsédés par le sexe et qui ne pourraient

S’en passer, quitte à le payer et à dépenser

Tout leur argent, ou presque, pour le pratiquer.

La sagesse suppose quelque vertu mais pas trop.

.

Qui a dit que  faire l’amour  était un désir universel, un devoir

Il faut que cela reste un vrai plaisir et pas que pour procréer.

Bon, si ça n’apporte rien, qu’on a essayé, qu’on n’a pas envie

Ça se comprend très bien mais l’inverse aussi et tout autant.

On ne peut avoir envie tout le temps à moins d’en être addict

Quant à combien de fois  et avec qui : à chacun  d’en décider !

.

Notre désir de faire l’amour,

Si puissant et si varié, soit-il

Peut, un jour, se ternir, finir

Cela pour des tas de raisons

Physiologiques  …  d’abord,

Psychologiques  … Ensuite,

Et sociologiques   … enfin !

.

Physio parce qu’il y a l’âge,

Psycho parce que routine,

Socio parce que par rejets,

Rejet partenaire potentiel,

Voilà la vie du désir sexuel

Escamoté,  presque castré,

À ne plus savoir qu’en faire.

.

Il y a ceux chez qui, le désir amoureux,

Dure et perdure comme au premier jour,

Ils entretiennent la flamme comme si sans

Elle, ils ont l’impression qu’ils vont mourir !

.

.

701 – Calligramme

 .

J’ai plus envie,

Laisse     tomber,

Je passerai  à  autre

Chose    U  nouveauté.

Ça me sti  N  mule moins

Qu’avant    *    plus excité,

Mais c’était quand même,

Un plaisir     J  et inégalé.

Ça restera   O    souvenir

De jeunes   U    années :

Je ne sau  R  rais dire

Comment le  désir

S’en   est   allé,

Petit à petit

À tomber

Si plat

Que

V

.

**********************

***********************************

.

Qu’un jour cesse désir de faire l’amour

Et vous voilà tranquille pour toujours

Dispensé de vous    C   forcer à séduire

Au corps, au sexe    E        vous réduire.

Croisant une belle   S     femme, de jour,

Vous la regardez   S   en esthète glamour,

Elle ne peut et     E   ne  saurait  vous nuire,

Vous n’aurez    *    juste qu’à vous entretenir !

Entre vos     D    bras elle ne s’abandonnera plus

Pour un       É   acte qui ne vous conviendrait plus

Et vous n’en   S       demeurez pas moins… homme,

Sans l’obsession      I     de faire de vous surhomme.

Faire l’amour n’est pas     R      une des… obligations

Qui vous empêche de vivre    *     dans notre société,

Tout ce temps libre gagné   A     pourra être occupé

 À faire autre chose qui      M stimule autre passion.

Mais le choix définitif    O   entre raison, passion,

Faisant taire le désir   U   vous pousse à mourir,

Bien avant l’heure   R     il  vous  fera  souffrir

Manque   d’aimer   qui  vous  fait  exister.

.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

701 4

.

C’est La flamme du désir

Chaudron des pulsions :

Quand  ça bout et de partout,

Faut venir à bout sinon s’éteint.

.

Un chaudron qui s’allume, bout, s’éteint

voilà une belle métaphore d’un désir fort

il suffit se souler le couvercle pour le voir,

tant et si bien que la forme rejoint le fond.

 .

Chaudron, potion magique vont de pair

Sauf lors son effet s’arrête :

Tout refroidit flamme d’amour s’éteint

Et puis alors il n’y a plus rien.

.

Symbolique 

 .

Le chaudron

Est le creuset de l’alchimiste

À l’intérieur duquel la transformation

Et la guérison se produisent et nous

Le contenons  en …nous-mêmes,

En notre  région  abdominale.

.

Cette alchimie  interne  était

Connue dans l’ancienne chine

Sous le nom de Neidan dont

Le but était d’unir le yin et le yang

Acquérir longévité voire l’immortalité.

sciencetradition.forumactif.com/

t337-le-symbole-du-chaudron

.

Descriptif

 .

701- Un jour, désir cesse de faire l’amour !

  Alignement central  /   Titre analogue  /  Thème  sexualité

Forme  en ovale   /   Rimes égales    / Fond accordé à forme

Symbole de forme : chaudron  /  Symbole de fond : s’éteindre

 

.

Fond

 .

Évocation 

.

701 6

.

Chaudron, potion magique vont de pair

Sauf lors son effet s’arrête :

Tout refroidit flamme d’amour s’éteint

Et puis alors il n’y a plus rien.

 .

Symbolique 

 .

La routine

S’installe dans notre vie

À tel point que toute flamme

Intérieure de l’amour s’éteint

Lentement presque inexorablement.

.

Comment ne pas vous laisser entraîner

Par ce tourbillon infernal de vieux couple.

Comment raviver une flamme intérieure

Qui ne souhaiterait qu’une seule chose :

Briller, revivre sinon mieux du moins

Autant qu’avant voir différemment.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Un chaudron qui s’allume, bout, s’éteint

Tout cela est banal, cela n’a l’air de rien

Et pourtant c’est le désir qu’il renferme

Et la grande énergie qu’il consommera

Qui nous mènera et nous fera avancer

Une fois fini, il éteint mais se rallume

Comme ces bougies d’anniversaires

Qui le font et le refont et sans fin !

 .

.

Désir sans fin, désir avec fin !

.

Scénario

.

 Chacun fait ce qu’il veut comme il veut, avec qui il veut,

l’essentiel : ne pas forcer l’autre à faire ce qu’il ne consent

surtout quand c’est plus qu’explicite avant même de tenter…

 .

Visuels et textuels >>

697 – Comment renouveler ses désirs et plaisirs !

Visuels et textuels  >>

.

Des désirs de plaisirs

Il y en a cent de différents

Des désirs voire  des plaisirs,

Y en a et plus, tant  que tant !

.

Dès qu’un plaisir s’émousse,

Un autre désir nous pousse

À en varier,  à en essayer

Et ce, jusqu’à satiété.

.

Mais ce sont souvent

Mêmes qui reviennent

Ayant donné satisfaction

Par  grandes gratifications.

.

À chacun ses désirs et plaisirs,

S’ils sont  sans regrets, jalousies,

Ils seront bons à prendre et à vivre

Sans désirs, on ne  fait que survivre.

.

Comment renouveler ses désirs et ses plaisirs

Si on vous dit : grand père, tu peux te ranger,

Il est grand temps de renoncer  à l’amourette,

Te recentrer sur ta famille et les tiens à aimer.

.

                                      Il y a le plaisir, toujours, comme fond inusable,

                                      Bonne chair, bon vin, un bon repas en commun,

                                     Et, cela peut durer, sans arrêt, jusqu’au dernier,

                                   Pour peu qu’on en est l’appétit, jusqu’à satiété.

.

Il y a le désir de se cultiver, ou se spiritualiser,

Plaisirs de l’esprit, mais aussi, plaisir de l’âme,

Sans compter, envie d’écrire, peindre, sculpter,

Resté latent depuis que l’on est enfant ou ado !

.

                                Il y a le plaisir de vivre à son propre… rythme

                                 Pour peu qu’on s’impose sa propre contrainte :

                                Se lever tard, sieste légère et soirée prolongée,

                                Spectacles, événements, concerts et…variétés.

.

Il y a désir de voir du pays…plaisir de voyager,

Rencontrer d’autres personnes … des étrangers,

Admirer des panoramas, aux vues imprenables,

Montrer que grimper on en est encore capable.

.

                                  Il y a le plaisir de voir ses petits-enfants grandir

                                 Sans avoir à les éduquer, ni garantir leur avenir

                                  Avec le désir de les voir  surpasser  leurs parents,

                                 Autres temps, autres mœurs : en exige d’autant !

.

Il y aura, pour finir, essentiel désir de se réaliser

À travers beau projet qui nous fera grand plaisir,

Pour continuer  à garder sa place  dans la société

Gratuitement, sans contrepartie : par humanité !

 

 .

Extensions

 .

Comment renouveler

Ses désirs et ses plaisirs,

Lors vieillissant, lentement

Mais surement et ce d’autant

Qu’on est à la retraite  et donc

Avec du temps libre, pour quoi.

.

Combien de gens vous disent :

«Quand j’y serai… je ferai »

Et ils ne font pas, ou  alors

«Quand je ferai, je serai »

Et ils ne sont toujours pas.

.

En contraints jusque-là, par

Leurs obligations extérieures,

Ils s’en remettent, se reposent,

Autres activités … en dilettante.

.

Désirs, plaisirs, anciens, nouveaux

Ces quatre mots… qui s’interpellent

Font valser le monde des projections

Au-delà  du raisonnable, du profitable,

Pour épuiser toutes les saveurs de la vie.

.

On peut multiplier plaisirs

Afin de satisfaire  un désir :

On ne peut  multiplier désirs

Pour  satisfaire   son plaisir :

Le désir reste dans l’attente,

Le plaisir est dans l’action.

.

Désir est mouvement vers,

Désir  est  manquement  de,

Désir  est  inclinaison   pour,

Plaisir  est   assouvissement,

Parfois même ravissement,

Si ce n’est contentement !

.

Renouveler requiert cycle

De tensions  puis  détentes,

Ne peut jamais être continu,

Sans perdre de son intensité :

Meilleure façon est partager

Pour qu’autre soit miroir.

.

.

697 – Calligramme   

     .

Des désirs     C     S  et de plaisirs

Il y en a cent  O     E  de différents

Des désirs voire  M     S   des plaisirs,

Y en a et plus, tant  M    *       que tant !

Dès qu’un plaisir   E    D    s’émousse,

Un autre désir  N   É   nous pousse

À en varier,   T   S   à en essayer

Et ce, jus   *     I   qu’à satiété.

Mais ce   R    R   sont souvent

Mêmes   E     S qui reviennent

Ayant don  N    *   né satisfaction

Par  grandes   U   P   gratifications.

À chacun ses dé  V   L   sirs et plaisirs,

S’ils sont  sans re   E    A   grets, jalousies,

Ils seront bons à     L     I  prendre et à vivre

Sans désirs, on ne   E       S    fait que survivre.

         R        I  R  S

 .

***********************************************

***************************************************

.

Comment renouveler ses désirs et ses plaisirs

Si on vous dit : grand père, tu peux te ranger,

Il est grand temps de renoncer  à l’amourette,

Te recentrer sur ta famille et les tiens à aimer.

.

                                      Il y a le plaisir, toujours, comme fond inusable,

                                      Bonne chair, bon vin, un bon repas en commun,

                                     Et, cela peut durer, sans arrêt, jusqu’au dernier,

                                   Pour peu qu’on en est l’appétit, jusqu’à satiété.

.

Il y a le désir de se cultiver, ou se spiritualiser,

Plaisirs de l’esprit, mais aussi, plaisir de l’âme,

Sans compter, envie d’écrire, peindre, sculpter,

Resté latent depuis que l’on est enfant ou ado !

                                Il y a le plaisir de vivre à son propre… rythme

                                 Pour peu qu’on s’impose sa propre contrainte :

                                Se lever tard, sieste légère et soirée prolongée,

                                Spectacles, événements, concerts et…variétés.

.

Il y a désir de voir du pays…plaisir de voyager,

Rencontrer d’autres personnes … des étrangers,

Admirer des panoramas, aux vues imprenables,

Montrer que grimper on en est encore capable.

.

                                  Il y a le plaisir de voir ses petits-enfants grandir

                                 Sans avoir à les éduquer, ni garantir leur avenir

                                  Avec le désir de les voir  surpasser  leurs parents,

                                 Autres temps, autres mœurs : en exige d’autant !

.

Il y aura, pour finir, essentiel désir de se réaliser

À travers beau projet qui nous fera grand plaisir,

Pour continuer  à garder sa place  dans la société

Gratuitement, sans contrepartie : par humanité !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

697 4

.

Un escalier que l’on nommera

Souvent en spirale colimaçon,

Parce qu’il tournera en rond 

Jusqu’au palier en haut !

.

Escalier avec paliers est métaphore

du renouvellement et de l’élévation :

pour autant qu’il évoque désir plaisir

ils ne superposeront fond et forme !

.

L’escalier est un symbole des plaisirs

Dès lors qu’on grimpe

Tant à chaque étage, palier, on peut

Sans cesse, le renouveler.

.

Symbolique 

.

L’escalier est toujours

Le symbole de la progression

Vers le savoir  et  de l’ascension

Vers la connaissance, la lumière,

Il relie ce qui est en haut et en bas.

.

Il revêt  aussi un aspect négatif :

La descente, la chute, le retour

À la matérialité  et  au monde

Souterrain, à l’ombre en soi.

grandreves1234.blogspot.com

.

Descriptif

 .

696 – Vie entre dix ans, soixante-cinq ans    

  Alignement central  /    Titre dédoublé    /   Thème  désirs

Forme  escalier  / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : escalier  /  Symbole de fond : palier

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

L’escalier est un symbole des plaisirs

Dès lors qu’on grimpe

Tant à chaque étage, palier, on peut

Sans cesse, le renouveler.

.

Symbolique 

 .

C’est la Compagnonne…

Qui a gravi escalier tournant,

Divisé en deux paliers,  mon esprit

Pensa alors enroulement, spirale du temps

Passé et à venir, vis sans fin, coquilles d’escargots,

Tourbillons de forces ascendantes ou bien descendantes

.

Et tout cela me troubla passablement. Carl JUNG aura écrit

« La voie vers le but s’élève en spirale ».  Et, en effet, celle-ci, forme

Circulaire, reste ouverte… vers l’éternel Progrès. Mais si un escalier

Peut être monté, n’oublions surtout pas qu’il peut aussi être descendu !

Voire dégringolé !

ledifice.net/7601-1.html

  .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Un escalier en spirale n’aurait pas

La même évocation,  ni connotation,

Que l’escalier droit comme une échelle

On parlera de même élévation et chute.

.

Mais, de spirale du bonheur et malheur,

Comme s’il y avait un destin, une fatalité,

Venant s’y ajouter, auxquels on succombe,

Descente aux enfers ou montée au paradis.

On ne s’arrête pas en plein milieu de spirale:

Les constellations elles-mêmes en forme une.

L’univers : en expansion, retrait, ou chute.

Et qui sait si un trou noir ne l’est pas

Nous aspirant dans son néant.

 .

.

Troublant, trou blanc, fond noir

.

Scénario

.

Là … rien d’autre à rajouter,

là, rien de nouveau à commenter,

et là, tout est dit en ces quatre mots.

 .

Visuels et textuels  >>

643 – Désirer une femme, qui ne vous désire pas !

Visuels et textuels  >>

.

Désirer,

Ne pas désirer

Change le partage

Changerait l’amour,

Quand vous le forcer.

.

Amour,  à sens unique,

Ou  dévoyé  à son profit,

Si  elle se commet  en lit,

Bien vite, elle se ressaisit.

.

C’est pas l’amour en jeu,

La  forme  qu’il prend,

Et  qui, la  surprend,

Abus d’elle au pieu.

.

Désirer une femme qui ne vous désire pas

Elle  l’avoue  qu’une fois, elle  pardonnera,

Deux fois, vous fera comprendre : faut pas

Trois fois, de pervers obsédé, vous traitera.

.

Ainsi va la vie et ainsi vont désirs d’amours,

Combien vous attirent  et  ne  cèderont  pas,

De peur d’être rejetés, oubliés pour toujours

Si comblés en pensées,  réalité ne comblera.

.

S’il s’agit d’une femme  jeune et célibataire,

Elle  verra  en vous, un  séducteur, un père,

Pour sac ouche à gravir et pour elle, à ravir

Ou procréer un  enfant, l’éduquer, le servir.

.

S’il s’agit d’une femme mariée, avec enfants,

C’est, hors  de sa  bulle protectrice,   amants

Ont une chance minime d’accrocher le temps

Qu’elle peut consacrer  à quelque égarement.

.

S’il s’agit d’une amie  au long  cours de la vie,

Elle mettra en balance son groupe, sa croupe

Car de passer de l’autre côté sera trahir ami,

Rien ne vaut proue   par rapport  à la poupe.

Relation érotique  est basée  sur  un  contrat.

.

Si je te donne plaisir, tu m’en donneras aussi,

Et cela peut durer des jours  des années, ainsi,

Jusqu’à ce qu’un rompe  ou change, le contrat.

.

Si l’un en veut plus et que l’autre en veut moins

Désir n’est plus charnel plaisir, n’a pas charme,

En déséquilibre  et  vite un tel couple, désarme,

Car l’un désire l’autre qui ne vous désire  point !

.

.

Extension

 .

Le désir est capital entre un homme et une femme

N’est pas toujours charnel ou en tout cas, pas que :

Quand un homme aime une femme qui ne  le désire

On appelle cela le manque de réciprocité… Du désir

Il ne s’agit pas d’intensité, ou de forme, différentes,

Mais bien de contraire, l’un «oui» et l’autre  «non»

Il vaut mieux le dire que de laisser planer le doute.

.

Distinguer désir amical/désir sensuel

Désir d’être ensemble  et désir sexuel,

Le premier désir demeure platonique,

Et le second serait de nature lubrique

.

Ce qui est certain, c’est qu’en tel cas,

Si l’un veut, et si l’autre ne veut pas :

Le couple d’amoureux ne se formera,

Efforts de l’un sont voués  au trépas.

.

Dites à qui cela  n’est jamais arrivé :

C’est dans la nature, c’est dans sa loi,

Les animaux eux-mêmes faisant cour

Se font jeter ou préférer, selon atours.

.

.

643 – Calligramme

.

Désirer,

Ne pas    désirer

Change le   D      partage

Changera     É       l’amour,

Car si vous     S         la forcer.

Amour  à         I     sens unique,

Ou dévoyé       R      à son profit

Si elle se com   E        met  en lit,

Bien vite, elle   R      se ressaisit.

C’est pas l’a     *  mour en jeu :

La forme     U qu’il prend,

Et qui, la    N  surprend,

Abus d’elle E    au pieu.

  *

Désirer une femme             F     qui ne vous désire pas

Elle l’avoue  qu’une            E       fois, elle pardonnera,

Deux fois, vous fera          M     comprendre faut pas

Trois fois, de pervers       M   obsédé, vous traitera.

Ainsi va la vie et ainsi     E   vont désirs d’amours,

Combien vous attirent    *    et  ne  cèderont  pas,

De peur d’être rejetés,    Q   oubliés pour toujours

Si comblés en pensées    U   réalité ne comblera.

S’il s’agit d’une femme   I    jeune et célibataire,

Elle verra en vous, un    *     séducteur, un père,

Pour sac ouche à gravir N     et pour elle, à ravir

Ou procréer un  enfant,  E      l’éduquer, le servir.

S’il s’agit d’une femme    *   mariée, avec enfants,

C’est, hors de sa  bulle     V  protectrice,    amants

Ont une chance minime    O    d’accrocher le temps

Qu’elle peut consacrer,        U   à quelque égarement.

S’il s’agit d’une amie au          S      long cours de la vie,

Elle mettra en balance son         *       groupe, sa croupe

Car de passer de l’autre côté         D       sera trahir ami,

Rien ne vaut proue par rapport      É               à la poupe.

Relation érotique est basée sur        S              un contrat.

Si je te donne plaisir, tu m’en          I         donneras aussi,

Et cela peut durer des jours           R       des années, ainsi,

Jusqu’à ce qu’un rompe ou          E        change, le contrat.

Si l’un en veut plus et que          *       l’autre en veut moins

Désir n’est plus charnel          P       plaisir n’a pas charme,

En déséquilibre et vite         A         un tel couple, désarme,

Car l’un désire l’autre       S     qui ne vous désire … point !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

643 4

.

Une silhouette de femme

Avec une taille bien marquée

Avec une chevelure assez longue,

Qui ne s’intéresse nullement à vous.

.

Ça pourrait être n’importe quelle femme,

Surtout vue de dos

Et dieu sait s’il y en a, qui ne s’intéresse,

Et nullement, à vous.

  .

Symbolique

 .

Prolongeant le rêve

De pureté des romantiques,

Symbolistes donnent aux femmes

Allure devenant de plus en plus virginale.

.

La femme a eu une symbolique très riche,

Qui a évolué au fil  du temps, des modes.

Toutefois, elle aurait, toujours, évoqué

La fécondité, la pureté voire le vice.

.

Nombre de mythologies antiques

Attribuaient valeur sexuelle

Aux déesses, incarnant

Souvent un désir et

Plaisir charnel.

1001 symboles

et poetes.com 

.

Descriptif

 

643 – Désirer une femme qui ne vous désire !

Alignement central /    Titre serpente    /   Thème  désir

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : femme /  Symbole de fond : intéressée

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

643 6

.

Ça pourrait être n’importe quelle femme,

Surtout vue de dos

Et dieu sait s’il y en a, qui ne s’intéresse,

Et nullement, à vous.

 .

Symbolique 

 .

L’intérêt est un sentiment

Qui nous attache à nos avantages,

Et qui nous fait  rechercher  l’agréable

Ou l’utile, le bien-être, la fortune, le profit.

.

L’intérêt consiste  en une curiosité  et une

Bienveillance à l’égard d’une personne

Ou d’une chose. Lorsque l’intérêt est

Exclusivement …  orienté  vers  sa

Propre satisfaction personnelle.

.

On parle d’intérêt personnel,

Ou d’égoïsme : expression

Péjorative dans ce cas.

Fr.wikipedia.org/wiki/Interet

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Panne désir sexuel, faut distinguer

D’une perte complète de toute libido !

Premier cas, attention, caresse, baiser,

Font que cela  revient, parfois, au galop,

.

Second est problématique, thérapeutique :

Elle n’est pas frigide qu’avec vous, avec tous

Ce qui la rend triste, mélancolique, et froide.

.

On pensera souvent à un manque d’amour

C’est juste un manque d’attirance sexuelle

Ce n’est pas une maladie en soi, défaut

Juste une manière d’envisager la vie.

 .

.

La vie est longue et le désir a faim

.

Scénario

.

On ne peut dire que cette femme  vous désire, elle semble froide.

Refus net ou acceptation voilée du désir de l’autre, allez savoir.

Quant à celle-ci, penchée sur ses pensées, elle semble ailleurs.

 .

1008 – On est désir latent mais plaisir, patent

Visuels et textuels  >>

.

Latent : qui  est  en  dessous ;

Patent : qui apparait clairement

Si le désir  est latent, inconscient,

Le plaisir patent  ne l’est pas tant

Parce  qu’on le sent, on le ressent,

Et  qu’on le voit, ou non,  efficient :

Désir sans plaisir, réciproquement,

Sont actes ratés … communément.

Si échelle du plaisir fait sensation,

Celle du désir n’a de limitations

Que celle qu’on veut lui donner,

Fonction moyen et contexte.

 .

On est désir, latent

Mais plaisir, patent,

Son bonheur tenant,

Souvenir émouvant.

.

Autant d’événements

Qui seront marquants,

Tout au long du temps,

Qui font jours, instants.

 .

Instants où découvrant,

Que l’on m’aime  autant,

Par  attentions   d’amant

Qui me rendent content.

.

Le bonheur, évidemment

S’échappe    instamment

Dès qu’on  le   surprend

À jouer comme l’enfant.

 .

L’événement marquant

Est celui qui vous prend,

 Et lorsqu’il  vous  reprend

La nuit bien que dormant.

.

Il vous  cajole et, d’autant,

Qu’il fait inconsciemment ;

Une inscription marquant

En le souvenir du temps.

.

Extensions

 .

Le désir et le plaisir entrent

Parfois en phase ou opposition :

Un désir fort et un plaisir intense ;

Un désir faible et un plaisir minimal :

Le désir a ceci de particulier qu’il existe

Et continue  en deçà et au-delà du plaisir :

Le désir s’imagine, le plaisir se consomme.

C’est ce qui fait de nous aussi, bien plus

Qu’animaux, parait-il : des hommes !

Cela dit, notre désir nous échappe

Il est conditionné par notre expérience

Passée et renforcé à chaque fois que le plaisir

Est au rendez-vous selon mécanisme récompense.

Si le plaisir ne se manifeste plus : le désir disparait,

«Je n’aime plus faire l’amour, ça ne me fait plus rien ».

Comme si c’était un simple acte physique, alors que

L’imaginaire et le symbolique, crée joie de l’esprit

Et de l’âme, bien supérieure, bien plus durable

Qu’un va et vient soit  inférieur ou éphémère.

Toute notre culture, toute notre consommation

Nous pousse à privilégier plaisir intense et immédiat

À l’irrigation de nos cellules corporelles et nerveuses :

Un feu d’artifice des sensations et pulsions plutôt

Qu’un feu sous la cendre du rêve, enchantement.

.

Le désir, c’est toujours avant

Après, il ne le serait pas tant,

Mais, comme il se renouvelle,

L’on peut tirer sur ses ficelles,

Autant qu’on veut, à  condition

Qu’on soit capable de son action

Car, saoul on ne tient pas debout,

Car flapi, on n’en vient plus à bout

Car dormant, on ne le sent, du tout.

.

Tout désir sera toujours latent,

Tant bien caché en inconscient,

Tout plaisir est toujours patent

Tant il est manifeste… évident.

.

Les deux s’émoussent d’autant,

À force, leur mousse,  goutant,

Si leur désir devient frustrant,

Si le plaisir n’est pas suivant !

.

Désir de l’âme est peu sensuel,

Est, tout le contraire, spirituel,

Bien que complémentaire, réel,

Plaisir ne serait jamais éternel.

.

.

Épilogue

 .

Désir latent, absent ou … présent,

Plaisir patent, bien fort ou pas tant,

Le désir se conjuguerait tout le temps,

Le plaisir, lui, se déclinera en moments.

***

Il est de mon plaisir qu’être sujet au désir :

Force de ce dernier peut être mon seul plaisir

Mais  il peut aussi engendrer de la frustration,

Qui me fera bien  de la peine, ou de l’irritation.

***

La perte d’un désir est comme en faire un deuil,

Il arrive, qu’avec l’âge, sexualité se met en berne,

Ce n’est pas une fatalité, n’est pas qu’on le veuille,

Simplement, la réveiller : elle demeure trop terne.

***

On ne peut vivre sans désir, pas forcément amour

On peut le remplacer par collections de richesses,

D’objets, lieux, pour lesquels  certaine tendresse

Compense un manque, fondamental, d’amour.

***

En disant cela, je vous ai tout dit,  et rien dit,

Tous les cas sont dans la nature, tous désirs

Moindre petits plaisirs, remplit, en partie,

Une insatisfaction à n’en jamais … finir.

.

.

1008 – Calligramme

.

Latent : qui est en dessous ; patent : qui apparait clairement

Si le désir est latent inconscient, le plaisir patent ne l’est pas tant

Parce qu’on le sent, on le ressent, et qu’on le voit, ou non, efficient :

Désir sans plaisir, réciproquement, sont actes ratés communément.

Si échelle du plaisir fait sensation, celle du désir n’a de limitation.

Que celle qu’on veut bien lui donner, fonction moyen, contexte.

D

On est dé     É     sir, latent

Mais plai     S   sir, patent,

Son bonh     I   eur tenant,

Souvenir      R    émouvant.

Autant d’é    *    vénements

Qui seront    L   marquants,

Tout au long A      du temps,

Qui font jou  T   rs, instants.

Instants où    N    découvrant,

Que l’on m’ai T    me   autant,

Par attenti     *    ons d’amant

Qui me ren    P dent content :

Le bonheur    L  évidemment,

S’échappe      A   instamment

Dès qu’on       I   le   surprend

À jouer com    S     me l’enfant.

I

L’événement    R         marquant

Est celui qui      *        vous prend,

 Lors qui vous     P       vous reprend

La nuit, bien       A       que dormant

Il vous  cajole       T          et, d’autant,

Qu’il fait incon      E           sci-em-ment

Une inscripti          N           on marquant

En le souve               T            nir du temps.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1008 4

.

Ça m’a tout l’air d’un simple «T»

Comme pour clé à serrer l’écrou,

Ou tire-bouchon désir, plaisir,

Comme pour gouter un bon vin.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

 .

Désir et plaisir vont bien ensemble

comme envie de bon vin et le boire,

si fait que tire-bouchon est bien utile

pour que sa forme ouvre… son fond !

.

Le désir c’est si on se sert du tire-bouchon

Pour ouvrir bouteille :

Le plaisir, c’est quand on  apprécie, ou  non,

Le vin  contenu dedans !

 .

Symbolique 

 .

Il faut bien  différencier  le besoin du désir :

Le besoin est issu des pulsions d’autoconservation

Il est associé à la survie de par ses besoins vitaux

Manger, boire, dormir, etc..

.

Le désir a pour seul et unique

But le plaisir : on peut se passer

D’un désir mais pas d’un besoin.

Le besoin nécessite un objet réel

Pour  être  assouvis, tandis  que

Le désir peut se contenter d’un

Objet fantasmatique et l’objet

N’est cependant pas la cause

Du désir mais moyen

D’accomplis

Sement.

philippeblazquezpsychanalyste.

com/desirs

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1008 6

.

Le désir c’est si on se sert du tire-bouchon

Pour ouvrir bouteille :

Le plaisir, c’est quand on  apprécie, ou  non,

Le vin  contenu dedans !

 .

Symbolique 

 .

Que dit Épicure du rapport

Entre désir, plaisir et bonheur ?

Pour le philosophe, il ne faut pas

Confondre le désir et le plaisir :

Tout plaisir est bon, alors qu’il

Y a de bons et mauvais désirs.

.

Il distingue les désirs naturels

Et nécessaires – manger, boire

Des désirs  naturels  mais non

Nécessaires  tel   faire l’amour

Et de ceux qui sont ni naturels,

Nécessaires auxquels il convient

De  se soustraire   du  fait   qu’ils

Ne seront  jamais ….   satisfaits :

Désir de pouvoir, gloire, richesse.

franceculture.fr/philosophie/philosophie-

pour-comprendre-autrui-et-le-desir

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Très proches sont : latent et patent,

Homophoniquement et en changeant

 L en p, on inverse le sens, évidemment,

Les deux ne se confondent pour autant.

.

Lors, si on peut supprimer tout plaisir

On n’en ferait pas de même du désir,

Constituant essence même de la vie

Dont on se passera sans mourir

Sinon aux autres, à soi-même

Flottant en l’inconsistant !

 .

.

Tout plaisir ne rassasie pas désir.

.

Scénario

.

Le désir, c’est avant que n’arrive quelque chose… d’espéré.

Le pays de nos désirs serait en partie, réel ; en partie, virtuel.

Consommé : désir revient à zéro, pour se regonfler de nouveau.

 .

Visuels et textuels  >>

1004 – Le bonheur est dans le pré, faut-il encore

Visuels et textuels  >>

.

Le bonheur est dans le pré :

Faudrait-il encore y aller

Si l’on y est pas déjà,

Vrai, il nous suffira

À compenser ennuis

Qui contrarient envies

Qui font le lot quotidien

D’une pauvre vie de chien.

Le bonheur est dans le pré,

Mais ce pré, il est loin,

Faut prendre le train,

Se prendre en main,

Un  peu se fatiguer,

Pour  bien  y arriver,

Avant qu’il s’échappe,

Et nous passe à la trappe.

.

Le bonheur est dans le pré,

Je le sais bien, j’en viens,

Mais je n’ai pu y rester,

Soucis  m’ont rattrapé,

M’ont happé tout entier,

N’ai pu remettre à demain

Tout ce que j’ai programmé,

Bonheur est de courte durée.

.

Le bonheur est dans le pré,

Essayez voir de l’attraper,

Il est comme un papillon

Et vole, autour de vous,

A vous en rendre … fou.

A deux … c’est plus aisé

En filet…pour le ramasser

En roulant sur le sol du pré.

.

Le bonheur est dans le pré,

Le pré quoi : le prélude,

A vos jeux,  innocents,

Vous  faisant  amants,

De la vie, de ses désirs

A deux et de reconquérir,

En l’herbe, votre plénitude :

Il ne vous reste qu’à gamberger.

.

Le bonheur est dans le pré,

Préparation de rencontre,

Préoccupation amour,

Prévision commune,

D’un avenir, radieux,

Vous menant aux cieux

Tout pour et tout… contre

Et ce jusqu’au dernier jour !

.

.

Extensions

.

Le bonheur est dans le pré :

C’est vrai et c’est faux :

Vrai pour les nouveaux amoureux,

Faux pour les vieux couples

Car c’est évident que ce n’est pas le pré

Qui fait le bonheur, un endroit

Comme un autre,  bucolique et romantique

Par essence, en tous cas bien plus

Que tout bouchon d’autoroute ou prison dorée.

Le pré, on n’y vit pas, on n’y reste pas,

C’est simplement un moment, disposition d’esprit

Et corps qui nous pousse naturellement

Vers le bonheur si petit et voire si éphémère soit-il.

Pré peut être remplacé en ville par le parc

Avec ses bancs publics mais aussi avec ses endroits

Plus discrets où amants s’aiment en secret.

En tous cas, il faut y aller, le préparer, le mériter :

Il ne vient pas à vous, par miracle,

Où que vous soyez, ni avec qui vous êtes.

L’enchantement n’en est que plus grand

Quand on a pris le temps de l’espérer.

.

Le bonheur est là où l’on est, y compris dans un pré

Tant il n’a aucun lieu à lui, et  n’en est pas à un près.

Il suffit des fois d’être en joie, lever les yeux aux cieux

Pour que ce petit miracle  se produise, d’être heureux,

De voir des fleurs, des papillons, un couple de chevaux,

De communier avec la nature, comme en faisant partie

En respirant  à  fond, son parfum de toutes les senteurs.

.

Le bonheur est ici, il est là, il est ailleurs

Des fois, bien que cherchant : nulle part.

.

Car le bonheur n’est ni en un lieu, temps

Il est juste en état intérieur, il est en soi.

.

Et puis le bonheur, c’est nous qui savons

S’il existe en nous, et non autres, société.

.

D’autant qu’il n’est pas relié qu’à l’amour,

Il est de toutes passions, de tous les jours.

.

Bonheur d’écrire  en est un, qui ne mange

Pas de pain, fait de nous, démon ou ange.

.

.

1004 – Calligramme

.

LE BONHEUR

Le bonheur est dans le pré :

Faudrait-il encore y aller

Si l’on y est pas déjà,

Vrai, il nous suffira

À compenser ennuis

Qui contrarient envies

Qui font le lot quotidien

D’une pauvre vie de chien.

 .

Le bonheur est dans le pré,

Mais ce pré, il est loin,

Faut prendre le train,

Se prendre en main,

Un  peu se fatiguer,

Pour  bien  y arriver,

Avant qu’il s’échappe,

Et nous passe à la trappe.

.

Le bonheur est dans le pré,

Je le sais bien, j’en viens,

Mais je n’ai pu y rester,

Soucis  m’ont rattrapé,

M’ont happé tout entier,

N’ai pu remettre à demain

Tout ce que j’ai programmé,

Bonheur est de courte durée.

EST DANS LE PRÉ 

Le bonheur est dans le pré,

Essayez voir de l’attraper,

Il est comme un papillon

Et vole, autour de vous,

A vous en rendre … fou.

A deux … c’est plus aisé

En filet…pour le ramasser

En roulant sur le sol du pré.

 .

Le bonheur est dans le pré,

Le pré quoi : le prélude,

A vos jeux,  innocents,

Vous  faisant  amants,

De la vie, de ses désirs

A deux et de reconquérir,

En l’herbe, votre plénitude :

Il ne vous reste qu’à gamberger.

.

Le bonheur est dans le pré,

Préparation de rencontre,

Préoccupation amour,

Prévision commune,

D’un avenir, radieux,

Vous menant aux cieux

 Tout pour et tout… contre

Et ce jusqu’au dernier jour !

LOINTAIN

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1004 4

.

Bijou six anneaux

En forme de bracelet

Saphir bleu au milieu,

Amour vaut bien de l’or.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

 .

Bijoux et amour, si on ne peut les confondre,

on convient qu’ils sont souvent en association

mais que  pour la gent féminine, en majorité,

pour autant, la forme évoque aussi le fond.

.

Le bonheur est souvent évoqué

Par l’achat d’un bijou :

Il étincelle quand il est courant

Dans le pré de l’amour !

 .

Symbolique 

 .

Si le bijou souligne la féminité,

Il ne la décrète pour le moins.

L’habit n’ayant jamais fait le moine,

Le bijou ne fait pas la femme.

.

Valeur symbolique, affective très forte,

Il  est un marqueur existentiel

De notre histoire … la plus personnelle.

.

«Les miens expriment ancrage

Spirituel et lien à la terre », dit Flavia,

S’amusant à mélanger les styles :

« Une bague de fiançailles, une de famille

Semainiers indiens en turquoise. »

Source : psychologies.com/Beaute/Style/

Articles-et-Dossiers/Ce-que-les-bijoux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1004 6

.

Le bonheur est souvent évoqué

Par l’achat d’un bijou :

Il étincelle quand il est courant

Dans le pré de l’amour !

 .

Symbolique 

 .

Le cœur est le symbole

De l’amour par excellence

Rien  n’est caché : l’on affiche

Ses sentiments pour l’être aimé.

La flèche fait référence à Cupidon,

Qui, par sa pointe, rend  amoureux,

Deux personnes  et  pour … toujours.

Alors que la couleur rouge représente

La passion d’un cœur tout enflammé.

Et on assume cet amour flamboyant.

Les ailes représenteraient également

La liberté à deux. Il faut forcément

Une paire d’ailes pour s’envoler.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Premier bijou est souvent une bague

De fiançailles et le suivant, de mariage.

Avec le temps, amour s’en va diminuant

Les bijoux servent alors de compensation

Ou de marquage d’un souvenir émouvant

Et sinon voire de sceller un nouvel élan

À  dix, vingt, trente, quarante ans

De mariage, de vie commune

Dans un pré défraichi

Énormé-ment

De cœur.

 .

.

Ce pré est vachement romantique

.

Scénario

.

Le bonheur serait dans le pré, avec milliers de fleurs, la mer,

où ces deux papillons qui volent, dansent et se posent, de concert,

ou deux chevaux qui, s’ans l’autre, s’ennuierait, et jusqu’à en mourir !

 .

Visuels et textuels  >>

612 – Tu me manques, énormément depuis !

Visuels et textuels  >> 

.

Tu me manques, énormément !

Depuis le temps, le jour, l’instant

Où tu es entrée dans mon imaginaire

Par porte, bien de face, non de derrière,

Je n’arrête pas de gamberger à ton sujet.

.

J’ai déjà peur, j’ai déjà mal,  de ton rejet,

Réciprocité, mon bonheur sera complet.

Amour me convient, me ravit, me plait

J’avoue être la moitié de moi depuis,

Depuis je t’ai vue, tu m’as conquis.

 .

Tu me manques  énormément !

J’étais seul  mais  j’étais bien,

Je me trouvais indépendant :

Depuis que je t’ai  rencontré,

Sommes deux et dépendants.

.

Me voici parti pour un temps,

Lors, je me sens  moins joyeux,

Ne suis plus le même  qu’avant,

Et, sans toi, je  m’ennuie de tout

Lors avec, tout  est  merveilleux.

.

Tu   me   manques  énormément !

M’alimenter,  me laisse  sur faim,

Faim  de  toi  et  jusqu’à  souffrir,

De désir qui inspire  mes soupirs.

.

De te savoir  aimante et vivante,

Me  rassure  ou  morte, séparée,

Cassures dont ne me remettrais,

Sans fêlure  de mon corps, âme,

En craquelure  à être désespéré

Manque impossible à combler.

 .

Tu me manques   énormément !

C’est peu de le dire évidemment

Ça me tient au  corps et au cœur

Comme  sanctuaire, vrai bonheur

Qui nourrissent mes joies et peurs,

À chaque instant des jours et heure.

.

Au point de manquer  de cet appétit,

Qu’auparavant, je prenais pour parti,

Pour  compenser, me consoler, d’émoi

Au  Monde,  privé  de sens … sans  toi !

.

.

Extension

 .

Celui qui a peur du manque n’a pas

Intérêt à se jeter dans des bras amoureux :

Il en souffrira d’autant qu’il ne peut le combler,

Le manque crée le désir et le désir, le manque :

Oui mais c’est un cercle vertueux, pour l’un

Lors c’est un cercle vicieux, pour l’autre.

Ça dépend de la représentation qu’on

S’en fait et l’on est capable d’assumer.

.

«Avant de te connaitre, je n’étais pas

En état de manque, et je me satisfaisais

De mon état, remettant amour à plus tard.

Et à présent que tu existes, rien que pour moi,

Je me sens déstabilisé voire totalement incapable

De revenir à l’état précédent où amour : indifférent»

.

Pour sûr, il y avait nombre de manques auparavant,

Or impossible de vivre sans,  mais ils étaient d’une

Toute autre nature et bien plus faciles à combler,

Ne dépendant que de soi … comme d’acheter ceci,

Ou de pratiquer cela ! Le manque a bien deux faces,

Face positive mais fugace, face négative mais tenace.

.

Le manque est un état irrépressible qui affecte l’esprit et le corps :

Il ne peut être comblé que par la présence, ingestion de substance,

Qui seule, permet une délivrance éphémère  de toute dépendance,

Tant cris resteront et longtemps les mêmes : «encore et encore»

Jusqu’à ce que soudain, l’effet ait disparu, par son abstinence.

.

Manque et dépendance sont

 Comme deux faux jumeaux :

L’un ne va point sans l’autre

Se recherchent en tous lieux

Et pour autant pas siamois,

Une distance est nécessaire,

Tant vivre collé à quelqu’un,

Ne durerait pas longtemps !

.

Peut-on   dire   à   quelqu’un,

Qui serait présent devant soi :

«Tu me manques, énormément»

État d’esprit paraitra incongru

Pourtant, y a du vrai là-dedans.

D’une certaine façon que j’aime,

Mais à laquelle tu ne souscris pas.

De fait il s’agit intensité, réciprocité.

.

.

Épilogue

.

Je n’aurai jamais manqué de te répéter

Que tu me manques, un peu, beaucoup,

Et parfois jusqu’à te dire : énormément.

***

Étant, par nature, incomplet et inachevé,

Ai besoin de présence vibrante à mon coté

Pour me dire heureux, accompli, vraiment.

***

Mais  hélas, ce manque  ne peut être  comblé

Comme toute drogue,  qui  vous ferait défaut,

Qu’en l’instant, sans cesse en renouvellement.

***

Manque n’est pas un défaut : juste une fragilité

Tout comme d’être un mortel reste une fatalité,

De l’autre, des autres, on nait et est dépendant !

***

Je me dois de m’avouer  cette faiblesse, radicale,

Qui accompagne toutes les vies, même animales,

Dont je suis seul à être conscient, humainement.

***

Il n’y a pas  d’alternative,  subterfuge, succédané,

C’est toi et personne d’autre, à tant me manquer,

Que j’en suis malade, sans moindre soulagement.

***

Pour finir, je t’aurai mise en poésie en mes écrits,

Pour mieux te savoir, te sentir, te sublimer, ainsi,

Au point de me demander si tu n’es qu’un roman.

.

.

612 – Calligramme

.

Tu me manques, énormément,

Depuis le temps, le jour, l’instant

Où tu es entrée dans mon imaginaire

Par porte, bien de face, non de derrière.

Je n’arrête pas de gamberger à ton sujet.

J’ai déjà peur, j’ai déjà mal,  de ton rejet.

Réciprocité, mon bonheur sera complet.

Amour me convient, me ravit, me plait

J’avoue être la moitié   de moi depuis,

Depuis je t’ai vue,  T tu m’as conquis.

    U

Tu me manques   *   énormément !

J’étais seul mais   M     j’étais bien,

Je me trouvais      E  indépendant :

Depuis que je       *   t’ai  rencontré,

Sommes deux     M  et dépendants.

Me voici parti     A   pour un temps,

Lors je me sens   N      moins joyeux,

Ne suis plus le    Q  même  qu’avant,

Et, sans toi, je     U m’ennuie de tout

Lors avec, tout    E   est  merveilleux.

*

Tu   me   manques  …   énormément !

M’alimenter, me  D    laisse  sur faim,

Faim de toi, et     E    jusqu’à  souffrir,

De désir, qui ins  P  pire  mes soupirs.

De te savoir ai     U   mante et vivante,

Me rassure ou     I       morte, séparée,

Cassures dont     S   ne me remettrais

Sans fêlure  de    *    mon corps, âme,

En craquelure     L    à être désespéré

Manque impos     E    sible à combler.

*

Tu me manques           énormément !

C’est peu de le      T  dire évidemment

Ça me tient au      corps et au cœur

Comme  sanctu      M   aire, vrai bonheur

Qui nourrissent       P     mes joies et peurs

À chaque instant      S      des jours  et heure

Au point de man        *      quer de cet appétit

Qu’auparavant je         O      prenais pour parti,

 Pour  compenser,          Ù       me consoler d’émoi

Au  Monde,  privé            *       de sens … sans  toi !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.612 4

.

Pilier de soutènement d’église,

Une canne rando avec pommeau

Silhouette  probable de femme :

Vue de dos, pensive en manque.

 .

L’état de manque n’est pas spécifique

à la femme, même si elle l’avouera plus

on interprète, parfois, à raison ou à tort,

une femme de dos qui pense à un manque.

.

Une femme qui s’interroge,

Qui attend, espère la présence

Comme  si  en état  de  manque,

De plaisir, jouissance de l’autre.

 .

Symbolique 

 .

Le XIX ème siècle est imprégné

D’images  négatives  de  la femme,

Véhiculées  par la  littérature  et les arts.

.

Ce contexte se reflète en peinture symboliste,

Où s’opposent, cohabitent deux visions de femme,

L’une idéalisée et asexuée, séraphique ou androgyne,

L’autre, au contraire, castratrice, fatale, mante religieuse.

.

Si l’art symboliste révèle ainsi un nouvel érotisme, sulfureux,

Parfois  fétichiste, sadique ou satanique, liant  Éros et Thanatos,

Il illustre aussi l’ambiguïté des rapports entre l’homme et la femme,

Et annoncera la recherche de nouvelles identités, sexuelles, et variées.

Modifié, source : julien.gadier.free.fr/femmemain

.

Descriptif

 .

612 – Tu me manques depuis le temps où !

Alignement central  /  Titre serpente   /  Thème désir

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme   /   Symbole de fond : manque

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

612 6

.

Une femme qui s’interroge,

Qui attend, espère la présence :

Comme  si  en état  de  manque,

De plaisir, jouissance de l’autre.

 .

Symbolique 

 .

Être humain doit faire

Avec le manque, il est et sera

Toujours en manque, cela fait partie

De son identité en sujet, comme par l’être.

Ce manque est propre à notre nature humaine

Inachevée, imparfaite, en tous cas, incomplète !

.

Et lors, nous sommes tous fragiles physiquement

Psychiquement sans que rien puisse nous blinder.

Si cette fragilité reste propre à tout être humain,

Tout sujet s’organiserait autour d’une perte.

.

Soustraction de jouissance primordiale,

À laquelle s’ajoute la vulnérabilité

Issue de la position subjective

Dans le processus

De construction comme sujet.

tel.archives-ouvertes.fr/tel-01304451/document

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le manque en amour est un symptôme

Universel du besoin de reconnaissance

Il est à la fois une force et une fragilité

On peut certes sans passer et affirmer

Qu’on est bien, on ne manque de rien,

Mais la plupart du temps, c’est faux :

Lui manquera toujours quelque chose

Du seul fait, qu’un jour, il va mourir.

.

.

C’est peu dire, ressentir

.

Scénario

.

Depuis que je t’ai vu, que je t’ai parlé, que je t’ai rencontré,

je ne m’imagine plus autrement qu’en nous tenant la main,

  mais je rêve car, de ton côté, y-aura-t-il même réciprocité !

 .

Visuels et textuels  >> 

991 – Tout n’est pas dérisoire dans la vie

Visuels et textuels >>

.

Dérisoire est un mot noir,

Tandis qu’espoir  est un mot rose

Mot paradoxe est un mot trou blanc

 Le   mot  bonheur   couleur d’apothéose.

.

Alors si le ridicule    ne  nous  tuera   pas,

Ce qui est dérisoire  ne nous  sauvera pas

Tant  si  tout l’est   si  tout  le  devient,

Désir même ne  vaudra plus rien.

  .

Chacun sait qu’être, sans le moindre désir,

Est se rapprocher au plus près de sa mort.

En changer, et souvent, vaut mieux alors,

Que d’en perdre son temps et son loisir.

.

Tout  n’est pas  dérisoire  dans la vie,

Mais  si l’on ne satisfait  qu’envies,

Ça ne compensera pas le manque

Existentiel du désir, en banque.

.

Un paradoxe est,  que la mort,

Est, avant tout, celle du désir

Lors grand bonheur très fort

Est but à atteindre en sa vie.

.

Bonheur n’est perte du désir,

Que pour celui, pour l’assouvir,

Qui doit, ce que l’autre a, le ravir,

Pour continuer à exister, et  grandir.

.

Un minimum requis, atteint, pour vivre

Pour consolider, s’assurer pour survivre

L’on devrait pouvoir dériver son désir

Vers de nouvelles valeurs à servir.

.

Lesquelles seront identitaires

De ce qu’on sait bien faire

Si l’on souhaite parfaire

Son passage sur Terre,

En réduisant inégalités

En manques  à combler

En vie  porteuse  d’espoir

Encore  faudra-t-il  bien  choisir

Ce qui fait, humain, ou voire en devenir.

.

.

Extensions

.

De tout mettre sur le même pied

Et tout considérer comme dérisoire

Sont deux outrances à la réalité, au désir.

On ne peut avoir la même intensité de désir

Pour acheter une bricole et pour une rencontre

Qui peut être déterminante pour la suite de sa vie.

Dans le premier cas … on satisferait une envie,

Par  la  compensation   de  ses  frustrations,

Dans le second,  on acceptera  de prendre

Un risque de refus ou on renonce à tout,

À connaitre quelqu’un d’irremplaçable

Le désir de mort, et la mort du désir,

Sont proches,  sans désir,  sans rêve,

La vie n’aurait plus le moindre attrait.

Sans des hauts et bas, devient monotone.

Le dérisoire, comme le ridicule, ne tue pas

Ce qui ne vous tue pas… vous rend plus fort,

Ajoutent certains, sur cette inversion de sens.

En regardant  derrière,   au seuil de la tombe,

On peut dire : «tout cela pour en arriver là».

D’accord, tout le monde y va, et  fallait-il ne

Rien faire, ne rien tenter d’extraordinaire.

Le dérisoire ou superflu devient essentiel

Dans sa vie, comme supplément d’âme.

.

Dérisoire, la vie, certes mais encore ; c’est la seule qu’on est :

Autant ne pas la rater en un malheur capté par une passoire.

Les moments de bonheurs, même s’ils ne sont pas nombreux,

Ont le mérite d’exister et de pouvoir être vécus avec intensité,

À condition d’être résilient, à condition autant d’être patient.

.

Dérisoire comme faible, moqueur, ridicule,

Tout dépend du gap entre l’attente et réalité,

Car si l’on a placé la barre beaucoup trop haut,

On dira : «la montagne a accouché d’une souris»

.

Un bonheur simple, et qui ne coute rien, est ainsi

Moins dérisoire qu’un autre qui sera hors de prix,

Et lors, multipliant les petits plaisirs, petites joies,

Et l’on sera bientôt plus heureux qu’on ne le croit.

.

.

991 – Calligramme

.

Dérisoire est D      E  un mot noir,

Tandis qu’espoir  É          N     est un mot rose

Mot paradoxe est  R            *   un mot trou blanc

 Le   mot  bonheur   I              L  couleur d’apothéose.

Alors si le ridicule    S             A   ne  nous  tuera   pas,

Ce qui est dérisoire  O          *    ne nous  sauvera pas

Tant  si  tout l’est   I         V  si  tout  le  devient,

Désir même ne  R    I  vaudra plus rien.

E

.

*******************************************

*******************************************

  .

Chacun sait qu’être, sans le moindre désir,

Est se rapprocher au plus près de sa mort.

En changer, et souvent, vaut mieux alors,

Que d’en perdre son temps et son loisir.

Tout  n’est pas  dérisoire  dans la vie,

Mais  si l’on ne satisfait  qu’envies,

Ça ne compensera pas le manque

Existentiel du désir, en banque.

Un paradoxe est,  que la mort,

Est, avant tout, celle du désir

Lors grand bonheur très fort

Est but à atteindre en sa vie.

.

Bonheur n’est perte du désir,

Que pour celui, pour l’assouvir,

Qui doit, ce que l’autre a, le ravir,

Pour continuer à exister, et  grandir.

Un minimum requis, atteint, pour vivre

Pour consolider, s’assurer pour survivre

L’on devrait pouvoir dériver son désir

Vers de nouvelles valeurs à servir.

Lesquelles seront identitaires

De ce qu’on sait bien faire

Si l’on souhaite parfaire

Son passage sur Terre,

En réduisant inégalités

En manques  à combler

En vie  porteuse  d’espoir

Encore  faudra-t-il  bien  choisir

Ce qui fait, humain, ou voire en devenir.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

991 4

.

Deux amoureux en conversation,

Un piédestal pour des objets d’art

Une coupe  assez  haute  et  large,

Servant à présenter des fruits ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une coupe de fruits, et si petite soit-elle,

n’a rien de dérisoire, n’est qu’apparence,

évoquant un renouvellement permanent,

si fait que la forme converge vers le fond.

.

Une coupe de toute forme, vide,

Ne sert à presque rien, sauf à déco,

Mais dès que lon y mettra des fruits,

 Elle deviendra utile, moins dérisoire.

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme étendu de la coupe

Se présenterait sous plusieurs  aspects :

Vase d’abondance toutes sortes de liquide,

Vase contenant le breuvage d’immortalité.

.

En premier cas, elle est souvent comparée

Au sein maternel qui lui, produit du lait :

Inscription gallo-romaine vouée à Flore

Évoque la coupe de grâce de mamelle.

En second cas  … la coupe du Graal.

.

Le Graal est étymologiquement

À la fois un vase et un livre,

À la fois révélation et vie.

Une tradition veut qu’il ait été taillé

Dans une émeraude tombé du front de Lucifer.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

991 6

.

Une coupe de cette forme, vide,

Ne sert à presque rien, sauf déco,

Mais dès que l’on y met des fruits,

 Elle deviendra utile, moins dérisoire.

 .

Symbolique 

 .

Le fruit est associé

À l’abondance et à la fertilité.

La  corne  d’abondance  est  représentée

Comme une corne contenant des fruits à profusion.

.

Ici, le fruit symbolise autant la richesse que la prospérité.

Fruit désigne tout produit de la Terre pouvant servir

De nourriture. Le végétal comestible, bien sucré,

Qui peut se consommer comme dessert.

.

En  ce  sens, il devient  le  symbole

Des  résultats  avantageux  ou

D’un effet bon ou mauvais.

crystallia.unblog.fr/symbolique

-des-fruits-et-légumes

 .

.

 Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ma coupe n’est pas grande

Mais je bois dans ma coupe,

Lors parfois  j’y mets les fruits

Que je préfère, en petit nombre.

.

Chacun à ses désirs selon moyens

Il y en a bien cachés dans la coupe,

Et il y en a de plus voyant au-dessus.

.

S’ils sont trop nombreux, ils débordent

Ils ne servent qu’à augmenter déception

Si fait que j’assouvirais un désir à la fois,

Je serai comblé jusqu’au désir… prochain !

 .

.

Aucune lecture n’est dérisoire

.

Scénario 

.

Se sentir inférieur et voire humilié, insignifiant, voire soumis

Il y a toujours en toute chose, être, un côté positif et négatif.

Sans espoir, il n’y aurait plus rien que du dérisoire : à voir !

 .

Visuels et textuels >>

990 – Prendre ses désirs pour des réalités !

Visuels et textuels >>

.

En    admettant

Destinée   du  désir

Est de devenir réalité

Lors la destinée du réel,

Serait de susciter le désir !

Et si le réel ne change guère,

Le désir, lui, varie, et  souvent.

.

L’on veut, puis  l’on  ne  veut  plus,

Allez savoir, comprendre, pourquoi !

Pour sexe, désir prévaut sur argument

On fait l’amour, d’abord  par sentiment

Mais, quelquefois aussi pour son argent !

Rêver pousse  à réaliser, réciproquement.

 .

Pourquoi prendre désirs pour  des  réalités,

Fantasmer  des  choses   ne pouvant  arriver,

Se prendre  la tête  lors  rien  ne va  se passer.

 .

Les choses ne se passent jamais comme prévues,

Dès qu’on est plus que deux, y a du flou, ambigu,

Qu’il faut  résoudre, pour  ne pas être  confondus.

 .

De courir  après le sexe, finira-t-on par l’obtenir :

Vrai aussi pour le temps, argent à n’en plus finir ;

Et si, cela ne marche pas,  il faut savoir s’abstenir.

 .

Toute décision argumentée serait bonne à  prendre,

Faut-il encore  qu’émotion daigne vous surprendre,

Et, ne pas avoir, à se dédire contredire, méprendre.

.

S’agirait de tout autre chose   ou  de n’importe quoi

Mettant en jeu  n’importe qui sans de vrai pourquoi,

Mais qui fera de vous, son valet, son égal, ou son roi.

.

.

Extensions

.

Désir devient réalité,

Il disparait, étant assouvi.

Mais, la réalité, elle, demeure,

Quel qu’elle soit ou quoiqu’on fasse !

Le désir est par nature fluctuant, versatile ;

Réalité, est parfois mouvante, mais permanente.

Le désir ne tient pas toujours compte des réalités

Tant il veut les contraindre, voire les dépasser

Pour satisfaire à ses pulsions.

On peut faire l’amour sans être amoureux

Tout comme on peut être amoureux sans faire l’amour

Mais dans ces deux cas, une réalité nous échappe,

À savoir l’autre, en tant que réalité.

Il arrive qu’il y ait un trou immense

Entre  son désir et  la réalité,  tel que

Dans le premier cas et pour l’homme,

Se  mettre dans la peau  d’une femme

Et dans le second cas,  en devenir une.

Les écrivains, scénaristes et les poètes

Parviennent à satisfaire le premier cas

Par subterfuge, personnage d’emprunt,

Transsexuels, le second,  par opérations

Or personne n’a encore réussi  à changer

Complétement de sexe ni à vivre les deux.

.

Prendre ses désirs pour …. autant dire s’illusionner à fond,

Ou comme dit le dicton «il y a loin de la coupe aux lèvres».

Le casque intégral sans visière c’est un peu faire l’autruche

Mais ne pas le mettre, ce serait passer outre à des réalités,

Qui sont loin de ce que l’on avait, avant accident,  désirer.

.

Le désir de faire d’autres choses,

D’être en autres environnements,

De devenir quelqu’un de reconnu,

De  trouver, enfin, son âme-sœur,

Font partie des plus conséquents.

.

Le souci est que désir est sans fin,

Lors un plaisir satisferait sa faim,

Naturellement en le consommant

Parfois même le surconsommant,

Jusqu’à plus soif, à l’écœurement.

.

Désir inassouvi, serait frustration,

Plaisir amputé, serait  castration :

Gros conflit entre pulsion et raison,

Conduirait à sa propre…détestation

Où désir, plaisir, en chœur, s’en iront.

.

.

Épilogue

.

Je suis un être humain, plein de désirs :

S’ils me font défaut, s’ils sont manquant,

Je ne suis pas certain d’exister  vraiment,

Même me consacrant à satisfaire plaisirs.

***

Voilà qui semble clair, et  voilà qui est dit,

Mais cela ne change rien  à  toutes réalités

M’entourant, contraignant dont me plains.

***

Si le désir est constitutif de mon esprit, âme,

Satisfait, que pourrais-je à nouveau, vouloir !

***

Comme le désir est infini, dure dernier soupir.

***

Quand mon désir est fragile et réalité très dure

Je le protège avec un casque, deviens tête pure.

***

Casque en forme d’obus et  percé de cinq cavités,

Chaque sens est sujet, en effet, désirs appropriés !

***

Il ne me faudra pas confondre : désir d’une réalité,

Réalité de ce désir, il y a loin de la coupe aux lèvres,

Le désir ne s’accomplit pas toujours comme on veut.

***

Au final, désir sera un souhait irrationnel, pulsionnel,

Que le ne parviendrais jamais à satisfaire, totalement,

Si le plaisir l’accomplit partiellement moment présent,

Ma réalité du manque referait surface inexorablement.

.

.

990 – Calligramme

.

En    admettant

Destinée   du  désir

Est de devenir réalité

Lors la destinée du réel,

Serait de susciter le désir !

Et si le réel ne change guère,

Le désir, lui, varie, et  souvent.

.

*****************************

******************************

.

L’on veut, puis  l’on  ne  veut  plus,

Allez   savoir, comprendre, pourquoi !

Pour sexe, désir prévaut   *  sur argument

On fait  l’amour, d’abord  D     par sentiment

Mais, quelquefois aussi     É    pour son argent !

Rêver pousse  à réaliser     S       réciproquement.

        I   

Pourquoi prendre désirs    R        pour  des  réalités,

Fantasmer  des  choses       S         ne pouvant arriver,

Se prendre  la tête  lors       *          rien ne va se passer.

  C

Les choses ne se passent     O    jamais, comme prévues,

Dès que l’on est plus que    M   deux, y a du flou, ambigu

Qu’il faut résoudre, pour    M        ne pas être confondus.

E

De courir  après le sexe,      *      finira-t-on par l’obtenir :

Vrai aussi pour le temps,     R      argent à n’en plus finir ;

Et si, cela ne marche pas      É      il faut savoir s’abstenir.

   A

Toute décision argumentée   L    serait bonne à  prendre,

Faut-il encore  qu’émotion    I    daigne vous surprendre,

Et, ne pas avoir, à se dédire  T   contredire, méprendre !

        É

S’agirait de tout autre chose  S    ou de n’importe quoi

Mettant en jeu  n’importe qui, sans de vrai pourquoi,

Mais qui fera de vous, son valet, son égal ou son roi.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

990 4

.

Une cloche,

Ou  une  ogive,

Ou une tête d’obus,

Casque isolant d’ondes.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Les désirs seraient des projections de réalités

réalités ne seront pas des projections de désirs :

entre les deux, il y a du flou, du mou, contrecoup,

si fait que la forme évoque le fond sans le couvrir !

.

Prendre ses désirs pour réalité

Ce sera s’enfermer en tête d’obus

Au point de fantasmer ce casque

Comme une cage de Faraday !

  .

Symbolique

 .

L’artillerie utiliserait

Divers  obus à diverses fins.

Les obus à balles  étaient conçus

Pour exploser au-dessus des lignes

Ennemies, projetant  des centaines

De    minuscules   balles   de  métal.

Telle  pluie  de métal,  qui explosait

Vers   l’extérieur  comme une sorte

D’explosion  d’un  fusil  de chasse,

Causerait  des blessures terribles  

Aux soldats en terrain découvert.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

990 6

.

Prendre ses désirs pour réalité

Ce sera s’enfermer en tête d’obus

Au point de fantasmer ce casque

Comme une cage de Faraday !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme du casque

Est proche de celui de la tête,

Et  qu’il recouvre  directement.

.

On dira à cet égard  qu’il protège

Les pensées, mais aussi qu’il les cache :

Symbole  d’élévation, qui peut  se pervertir

En dissimulation, surtout si visière est baissée.

.

Son cimier, plus  ou  moins  hautement  décoré,

Trahit l’imagination créatrice  et les ambitions

Du chef qui le porte mais le fait que le casque

Soit un attribut très particulier d’Hadès,

Roi des Enfers qui veille jalousement

Sur les morts, pourra suggérer

Beaucoup d’interprétations.

http://europia.free.fr/affiche.php?id=104

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Prendre ses désirs pour réalité

Qui ne connait, pratique, cliché,

Qui  nous fait sentir  pure vérité,

Nous  mettant  comme  désabusé.

.

On se mettra un casque sur la tête

On se l’enfoncera jusqu’aux oreilles

Jusqu’à se cacher le nez  et les yeux,

Que cela n’y changerai t rien du tout,

Refusant de regarder la réalité en face

On se la ferait exploser  dans  la figure,

Comme tout obus qu’on ne voit tomber !

 .

.

Parfois abîme désir/réalité

.

Scénario

.

 Le désir est lié au manque de ce qu’on n’a pas, qu’on ne peut avoir.

Le désir sème souvent  le trouble, le manque, le désordre amoureux.

Les objets,  mêmes dits intelligents et connectés, restent des objets.

 .

Visuels et textuels >>

988 – L’homme navigue entre assurance, précarité

Visuels et textuels  >>

.

On veut s’assurer contre tout,

Maladies,  accidents,  chômages,

Tant on n’assume plus  rien du tout,

La mort étant  notre dernier naufrage.

L’on dit : tout a  une valeur monnayable,

Tant qu’on vaut quelque chose de rentable.

.

Cela restera vrai tant qu’humains sans logis,

Acquerront leur statut d’insolvable et gratuit

Et, si nos assurances masquent la précarité,

Notre assurance ne s’en trouve pas  dopée,

Nous empêche de penser à «désocialisé»

Travaillant, on peut de tout, manquer.

.

Avant, l’homme  parlait  de  certitudes,

Le  temps  se  déroulait,  lent, en  finitude.

Il se disait que le progrès ne pouvait qu’inciter

L’homme à monter plus haut et à se … dépasser.

.

Aujourd’hui, le progrès fait rage, et  de tous côtés,

Mais même les pauvres  commencent à s’en méfier,

Voulant travailler, d’arrache-pied, pour gagner plus,

En crise, déveine, perdant  tout : se trouvant à la rue.

L’homme balance entre son assurance et sa précarité,

Il prend conscience de sa mort, et de sa vulnérabilité !

.

Mort en bonne forme : physique, sociale, économique,

Son assurance-vie repose sur argent, non sur… sa vie.

En effet papillon, petite cause : grande  conséquence ;

Personne n’est à l’abri  d’un séisme, cyclone … éclair,

D’une maladie, d’un accident,  attentat, vengeance,

Soi-même, à  son  bureau d’éclatement vasculaire.

.

C’est  bien  vrai  tout cela d’accord mais que faire

Pour éviter des d’imprévus trop extraordinaires,

Vivre l’instant présent comme étant le dernier

Ou passer sa vie à projeter future précarité.

.

Quelque chose, entre deux, probablement

Le contraire  serait mortel, assurément :

Sans aucun avenir et sans aucun passé

On cesse, tout bonnement, d’exister.

.

.

Extensions

.

On ne peut s’assurer, ni de tout, ni sur tout

Quoiqu’il en soit ou bien quoique l’on  fasse

Il y aura toujours exclusions  ou précarités,

Un petit astérisque qui minimise ou annule

Car, ainsi va la vie, et  ainsi vont les choses :

Qu’on est sûr de rien en sa vie sauf de sa fin,

Aucun parapluie ne vous protégera de rien.

.

.

988 – Calligramme

.

On veut s’assurer contre tout,

Maladies,  accidents,  chômages,

Tant on n’assume plus  rien du tout,

La mort étant  notre dernier naufrage.

L’on dit : tout a  une valeur monnayable,

Tant qu’on vaut quelque chose de rentable.

Cela restera vrai tant qu’humains sans logis,

Acquerront leur statut d’insolvable et gratuit

Et, si nos assurances masquent la précarité,

Notre assurance ne s’en trouve pas  dopée,

Nous empêche de penser à «désocialisé»

Travaillant on peut de tout, manquer.

**********************************

**********************************

Avant, l’homme parlait   H  certitudes,

Le temps se déroulait,      O     lent, finitude.

Il se disait que le progrès  M   ne pouvait qu’inciter

L‘homme à monter plus   M    haut et à se … dépasser.

Aujourd’hui, le progrès     E     fait rage, et  de tous côtés,

Mais même les pauvres     *        commencent à s’en méfier,

Voulant travailler, d’ar     A       rache-pied, pour gagner plus,

En crise, déveine, per      S     dant  tout : se trouvant à la rue.

L‘homme balance en      S     tre son assurance et sa précarité,

Il prend conscience        U  de sa mort, et de sa vulnérabilité !

R ……………..

Mort en bonne forme :    A     physique, sociale, économique,

Son assurance-vie repo    N    se sur argent, non sur… sa vie.

En effet papillon, petite     C    cause, grande  conséquence ;

Personne n’est à l’abri d’    E   un séisme, cyclone … éclair,

D‘une maladie, d’un acci    *   dent,  attentat, vengeance,

Soi-même, à  son  bureau    P   d’éclatement vasculaire.

C‘est  bien  vrai  tout cela     R  d’accord mais que faire

Pour éviter des d’imprévus   É   trop extraordinaires,

Vivre l’instant présent com   C   me étant le dernier

Ou passer sa vie à projeter    A    future précarité.

                     R

Quelque chose, entre deux,    I    probablement

Le contraire  serait mortel,  T   assurément :

Sans aucun avenir et sans   É  aucun passé

On cesse, tout bonnement  *     d’exister.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

988 4

.

Un vase ou bocal de confiture,

Si ce n’est bocal de conserves,

 Un bocal avec un rétrécissement

Pour ressembler à une femme.

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un vase ou bocal de confiture,

Si ce n’est un bocal de conserves,

 Un bocal avec un rétrécissement

Pour ressembler à une femme.

.

Symbolique 

 .

Le bocal est symbole

Du mouvement, mais

Tout comme  un logo,

Représente une image

De marque  à  diffuser

Dans le but d’identifier

Populariser entreprise,

Un  mouvement ou  une

Organisation de médias.

Cessez de vous comparer

À cette «image», elle  n’est

Pas le reflet de la «réalité».

C’est comme avec magazines

De beauté et ces filles qui n’ont

Aucun pli  lorsqu’elles portent

Maillot, c’est du «Photoshop»

tendanceradis.com/single-post/

2017/06/08/Lutopie-du-bocal

.

.

Fond

.

Évocation

.

988 6

.

Un vase ou bocal de confiture,

Si ce n’est bocal de conserves,

Avec une belle image évocatrice

Pour plaire et pour l’acheter.

.

Symbolique 

 .

«Je veux que vous imaginiez que

Ce bocal  représente  votre vie.

Les balles de golf   représentent

Les choses les plus importantes:

.

Votre famille, vos enfants,

Votre santé, vos amis,

Vos passions favorites

Les cailloux représentent

Les autres choses qui comptent

Votre travail, votre maison, votre voiture.

.

Le sable, c’est tout le reste – les petites choses.

Si vous mettez le sable, dans le pot, en premier,

  Il n’y a plus de place pour cailloux, balles de golf».

 Il en ira de même pour la vie, et la vôtre, aussi.   

fr/lhistoire-du-professeur-et-du-bocal

 .

.

 Corrélations

.

Fond/forme

 .

Bocal pour conserver des aliments

Ou pour servir aquarium à poisson

Vrai que les deux sont transparents

Mais le second restera plus précaire,

Il s’agit d’un  être vivant et à nourrir,

Et non de nourriture conserve à périr.

.

Des métaphores assurance et précarité,

Toute assurance pourrait être précarisée

Toute précarité couvert par une assurance

On sort juste d’un bocal pour aller en l’autre

Comme on sort d’une boite pour aller en boite

Tant la boite sert de rangement et de mobilité

Sauf la dernière que l’on appelle mise en bière.

 .

.

Différence précarité/assurance

.

Scénario

.

Quel  que soit le risque à courir, parapluie d’assurance à le couvrir,

domaine de santé mentale, mieux vaut aide humaine que d’un robot

et le domaine de précarité sociale, une politique d’emploi, assistance.

.

Visuels et textuels  >>

987 – Il est bien difficile de plaire à tout le monde !

Visuels et textuels >>

.

Plaire peut être vécu,

Plaire peut  être  perçu,

Comme   une  obligation,

Pour exister  en séduction.

Cela voudrait-il dire que : si

Je ne plais pas je n’existe pas

Point, mais qu’on préférera,

Celui qui a le look réussi.

.

Bien difficile il est, parait-il,

De plaire … à tout le monde…

Et fou serait  d’être  individuel

Autant  sage,   d’être   universel.

.

Mais moi, je ne plais à personne

Et sommes pourtant des millions,

À tourner sans cesse ainsi en rond,

Jusqu’à  ce  que  l’on  nous somme

.

D’aller  tenter  sa chance … ailleurs,

Les places  sont prises, pour l’heure,

Lors moi, si  je connaissais le lecteur,

J’écrirais pour lui avec grand bonheur.

.

Plaire à tout le monde,  ne serait-ce pas

Vendre son âme au diable qui n’en a pas

Et se cantonner au diapason des plus bas,

Pour obtenir, les mêmes échos  ici,  que là !

.

En devenant une célébrité passagère mortelle,

Un inconnu,  devenu connu,  redevenu inconnu

Serait-ce rançon du succès, qui me rendrait  tel :

Etre célèbre lors vivant mais en cimetière inaperçu.

.

«Ci-gît, qui, à tout le monde, s’est efforcé de plaire.

Mort, personne ne le considère plus comme un frère».

La belle épitaphe restant à inscrire sur mon cénotaphe

Et qui pourra inspirer, je l’espère, un bon hagiographe.

.

.

Extensions

.

Il est bien difficile de plaire à tout le monde

Et plus inutile, encore, lors on est plus de ce monde.

Vanité se croire incontournable, indétrônable, indispensable :

Un jour ou l’autre, on lasse, on passe, jusqu’à ce qu’on trépasse.

Trépasse : passer de l’autre côté, pour ne plus, jamais, revenir

Dans le monde des vivants ni même communiquer avec lui.

Sans son corps, son enveloppe charnelle, son esprit affuté,

Son caractère rebelle, plus besoin de plaire : qu’en faire !

Qu’enfer nous attend avec antichambre de notre Terre

Nourricière dévoré et qui nous dévorerait à son tour

Jusqu’à ce que le Soleil brûle tout en nuage de feu,

Apocalypse d’un passé révolu, un passé qui n’est plus.

Se plaire à soi-même est déjà  très important, beaucoup

Plus qu’on ne le pense  et, c’est la première étape à franchir,

Avant de plaire à tout autre, lors on ne se plait plus, on est mort.

.

Il nous est impossible de plaire à tout le monde,

Même si l’on tente de le faire, la plupart du temps,

Ne serait-ce que pour être aimé et pour être apprécié

Pour appartenir à un, à plusieurs, voire tous les groupes

Essayer de plaire aux autres  se ferait au détriment de qui

L’on est et de ce que l’on pense : on y perdrait vraie identité.

Nous serons plus heureux à plaire aux gens que l’on apprécie.

 .

.

987 – Calligramme

.

Plaire peut être vécu,

Plaire peut  être  perçu,

Comme   une  obligation,

Pour exister  en séduction.

Cela voudrait-il dire que : si

Je ne plais pas je n’existe pas

Point, mais qu’on préférera,

Celui qui a le look réussi.

.

IL EST DIFFICILE  DE

Bien difficile il est, parait-il,

De plaire… à tout le monde…

Et fou serait  d’être  individuel

Autant  sage,   d’être   universel.

.

Mais moi, je ne plais  P  à personne

Et sommes pourtant   L  des millions,

À tourner sans cesse   A  ainsi en rond,

Jusqu’à ce qu’on         I       nous somme

D’aller tenter sa       R     chance ailleurs,

Les places sont      E   prises pour l’heure,

Lors moi, si je        *  connaissais le lecteur

J’écrirais pour lui     À  avec grand bonheur.

  *

Plaire à tout le monde       T      ne serait-ce pas

Vendre son âme au diable      O      qui n’en a pas

Et se cantonner au diapason       U     des plus bas,

Pour obtenir, les mêmes échos        T      ici que là !

En devenant une célébrité passagère    *     mortelle,

Un inconnu,  devenu connu,  redevenu     L   inconnu

Serait-ce rançon du succès qui me rendrait E        tel :

Etre célèbre lors vivant mais en cimetière   *  inaperçu.

                                                       M

 «Ci-gît, qui, à tout le monde, s’est efforcé    O      de plaire.

Mort, personne ne le considère plus  com  N  me un frère».

La belle épitaphe restant à inscrire sur   D   mon cénotaphe

Et qui pourra inspirer, je l’espère, un    E  bon hagiographe.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

987 4

.

Une belle  femme certainement

Robe de mariée peut-être

Sinon robe de soirée,

Rien d’autre ?

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

La plus belle femme du monde

Ne peut donner  que  ce  qu’elle a,

Ne plaire qu’à certainsmaxime 

Valant pour toutes les époques !

 . 

Symbolique

 .

Des planètes ont

Reçu des symboles

Étant liés à la femme,

Et  c’est  le cas  de Vénus,

Une planète du système solaire

Nommée d’après la déesse romaine de l’amour

Un astre fictif nommé Lune noire est associé à Lilith,

Potentielle première femme d’Adam et démon de la nuit.

De nombreuses statuettes féminines, nommées Vénus,

Ont été retrouvées en Europe et au Proche-Orient

Étant datées du Paléolithique supérieur.

Ces statuettes présentent généralement

Des proportions exagérées du ventre,

Des fesses, des seins  et de  la  vulve.

fr.wikipedia.org/wiki/Femme#Symbolisme

 .

.

Fond

.

Évocation

.

987 6

.

La plus belle femme du monde

Ne peut donner  que  ce  qu’elle a,

Ne plaire qu’à certainsmaxime 

Valant pour toutes les époques !

 .

Symbolique

 .

La plus belle fille du monde

Ne peut donner que ce qu’elle a :

Si fait  qu’elle ne peut plaire  à tous

On ne peut donner que ce qu’on possède.

Maximes et Pensées de Nicolas Chamfort :

« La plus belle femme du monde ne peut donner

Que ce qu’elle a » j’ajouterais «et rien d’autre»

Modifié, source : expressions-francaises.fr/expressions

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Rien d’autre, une expression qui en dit long

Parce qu’elle est ambiguë, voire ambivalente

Surtout sortie de son contexte  d’énonciation :

.

 Rien d’autre  signifiant : rien d’autre que vous ;

Rien d’autre pour je suis satisfait de ce que j’ai ;

Ou  rien  d’autre : que ce que j’ai dit, à signaler ;

Rien d’autre que tel vêtement ne me conviendra

C’est faire son choix, c’est cela ou rien d’autre !

.

On parle plus de femmes, à propos de plaire,

mais il en serait de même pour les hommes

qui séduisent certaines, déplaisent autres

le bellâtre parfait est dans l’imaginaire

quand il ne sera pas dans son type,

ou purement, projection acteur.

 .

.

Il y a loin de la coupe aux lèvres

.

Scénario

.

Plaire est profession, mission, pour élection Miss France en quête,

on peut aussi s’afficher pour attirer les mâles en mal de gonflette,

ou trouver un look qui dénote un certain humour, liberté d’être. 

 .

Visuels et textuels >>

986 – Entre désir et beauté, plaisir et cruauté !

Visuels et textuels  >>

.

Désir et beauté

Vont bien ensemble

Lors leur vertu, partagée,

Notre humanité, rassemble !

.

Plaisir et cruauté

Créeront nos perversions

Quand leurs vices, partagés,

N’ont plus de limites en action.

.

Désir et plaisir

Peuvent se renforcer

Lors  beauté  et  cruauté

Sont ennemies à se dessaisir.

.

En deux mots : désir et  beauté,

En deux mots : plaisir et cruauté,

On a fait le tour de notre humanité.

.

Y  a  pas  d’harmonie  des  contraires,

Nous  ne  sommes tous sœurs et  frères.

.

Pourtant respirons tous même idéal et air

Désir nous colle  à la peau, cœur,  à l’esprit :

.

Il n’est  jamais  sans  objet, ni  satisfait de lui,

Il va, vient, se retire, nous manque, nous ravit.

.

Sa beauté réside en l’énergie qui nous rend unis

Dans le désir de beauté qui seul nous accomplit

Qui ne dépend pas d’objet mais du sujet écrit.

.

Ecrit devient correspondance atemporelle,

Qui fait qu’on reconnait la chose belle,

La trouve à son goût, universelle.

.

.

Extensions

.

La beauté et la cruauté ne font pas bon ménage

Bien qu’il existe œuvres sublimes en peinture

Telle que Guernica, de Picasso, et j’en passe,

Pour nous montrer les affres de la cruauté.

Les deux seront sans limites d’évocation,

Le premier nous tirerait … vers le haut,

Le second vers le bas et, chose étrange,

Ils cohabitent au sein du même homme,

Comme un microcosme de notre humanité,

De ce qu’elle sait, peut faire de meilleur, pire.

Tant le masochisme et sadisme, ont été érigés

En forme de désir et de plaisir, telle que dites:

« Johny,   Johny,   fais-moi   mal : j’en   jouirai ! »

Paroles de chanson qui montrerait la perversité

D’un cerveau câblé vers telle tension suprême.

Trouver de la beauté … dans de la cruauté,

Constitue un détournement d’Humanité

Ce n’est pas que cette dernière la rejette

Comme ne faisant pas partie d’elle-même,

C’est parce qu’elle lui rappelle son animalité.

L’écriture, comme la parole a ceci de particulier

Qu’elle met un nom sur chaque chose et de ce fait

Prend toute distance par rapport à toute réalité.

Bien plus, elles multiplieront les points de vue,

Et par sa simple capacité de représentation,

Nous donne un accès à la Beauté, ce dont

Animaux n’en ont cure sauf à séduire.

.

Désir, par-ci, désir, par-là, désir partout et toujours

L’homme a des désirs alors que l’animal a des besoins :

Désir est humain, dépasse besoin, se nourrir, reproduire.

Lié à la conscience que l’homme a, de sa condition mortelle,

Le désir est issu de la nostalgie d’une étoile, un paradis perdu.

Il suppose, dès lors, un manque ou une absence de quelque chose

L’invention, l’ambition, la séduction, la fusion en sont des exemples

Il est fin qu’il se propose, indispensable pour satisfaire son existence.

Comme il donne, toujours, dans la surenchère, ce dernier est sans fin.

.

Les associations que l’on fait, ne vont

Pas toujours dans le sens qu’on croit :

D’associer désir et plaisir, cela se voit,

Par contre beauté, cruauté, se défont.

.

On peut prendre du plaisir en la beauté,

On peut prendre du plaisir en la cruauté,

On pourra avoir du désir et pas de plaisir,

On peut avoir du plaisir avec peu de désir !

.

Pour finir, aurai-je la cruauté… de vous dire

Que trop de plaisirs, entraine mort du désir :

Toute beauté s’étiole, quand, trop, on batifole.

.

.

Épilogue

.

Comment comparer, mettre en balance,

Beauté d’un désir et cruauté d’un plaisir

Un plaisir peut être empreint de beauté,

Tout comme un désir, voué à la cruauté.

***

Un désir être heureux n’implique plaisir,

Automatiquement au sens de sensations,

Ce pourra être émotion des plus diffuses,

Satisfaisant esprit, âme : non corps, sexe.

***

La cruauté prendra racine dans l’égoïsme

Ou par vengeance, on s’en donne le droit,

Quand la beauté se partage en altruisme,

Elle sublimerait l’humain, à son endroit !

***

L’homme ne peut exister, en tant que tel

Sans désirs, sans passions, sans raisons,

Il est partagé entre  argument, émotion :

La cruauté serait sa perversion mortelle.

***

Comme un parfum diffusion une odeur,

Qui remplit l’atmosphère d’un bien être

Lorsque celle-ci  ne s’y accorderait plus,

Elle donne effet de véritable repoussoir.

.

.

986 – Calligramme

.

Désir et beauté

Vont bien ensemble

Lors leur vertu, partagée,

Notre humanité, rassemble !

.

Plaisir et cruauté

Créeront nos perversions

Quand leurs vices, partagés,

N’ont plus de limites en action.

.

Désir et  D   P  plaisir

Peuvent se É       L renforcer

Lors beauté  S            A    et cruauté

 Sont ennemies                I     à se dessaisir.

En deux mots :   R                  S   désir et  beauté,

En deux mots :     *                      I   plaisir et cruauté,

On a fait le tour    E                        R  de notre humanité.

Y a  pas  d’harmo   T                          *   nie   des   contraires,

Nous  ne  sommes    *                           C  tous sœurs  et  frères :

Pourtant respirons  B                           R   tous même idéal et air

Désir nous colle à la  E                         U   peau, cœur,  à l’esprit :

Il n’est  jamais  sans  A                      A   objet, ni satisfait de lui,

  Il va, vient,  se retire  U                U    nous manque, nous ravit.

Sa beauté réside en l’ T       T   énergie qui nous rend unis

Dans le désir de beau  É    té qui seul nous accomplit

Qui ne dépend pas d’objet mais du sujet écrit.

Écrit devient correspondance atemporelle,

Qui fait qu’on reconnait la chose belle,

La trouve à son goût, universelle.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

986 4

.

Si le désir est un parfum,

La beauté reste une image,

Si le plaisir est  un  mirage,

La passion est une illusion.

.

Si le désir est un parfum,

La beauté reste une image,

Si le plaisir est  un  mirage,

La passion est une illusion.

 .

 Symbolique 

 

Parfum ambivalent

Qui plait   ou rebute :

« Hypnotic          Poison » 

Semble    au   premier   abord

Être composé  d’une matière unique,

Qui pourrait être une sorte … d’eau de vie

À base d’amande, fleurs blanches exotiques

Dont … l’amertume …vous fait… à la fois

Grincer des dents   et saliver d’envie…

Mais il n’est  pas  évident à porter

Pour chacun,  tout le monde,

Note d’amande amère

Est très présente.

Auparfum.com/hypnotic-poison

.

.

Fond

.

Évocation 

.

986 6

.

Si le désir est un parfum,

La beauté reste une image,

Si le plaisir est  un  mirage,

La passion est une illusion.

 .

Symbolique

 .

La passion est connue comme mouvement

Violent, impétueux, de l’être à  ce qu’il désire.

C’est une émotion puissante et persistante, qui

Domine la raison  et oriente  tout l’agir du sujet.

.

Contrairement  à  d’autres  formes  d’amours,  où

Les choses se construisent pas à pas au fil du temps,

La passion se caractérise par cette forme aveuglante.

.

Une évidence indéniable, passion est comme l’émotion

Débordante, massive, court-circuitant tout jugement.

J‘ajouterais : prenant son mirage pour sa réalité !

Source : cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Un parfum de la passion

Passion pour un tel  parfum

Les deux s’associeraient en un,

En mettant l’accent sur émotions

Subtile dominance sur toute raison

En vous poussant vers désir et beauté

Si ce n’est, parfois : plaisir et cruauté !

Quoiqu’il en soit, et voire quoiqu’il en fût

Le parfum est un stimulant, des plus forts,

Qui vous fait perdre autant le sud que nord.

 ..

.

Entre cruauté et plaisir

.

Scénario

.

Toute la force et l’énergie du désir est dans son intensité intérieure.

Désir de vaincre est parois entaché d’une certaine cruauté partagée.

Un ours peut être sujet au désir, d’envie de liberté, besoin de soins.

 .

Visuels et textuels  >>

573 – J’ai soupiré, j’ai espéré, mais, hélas en vain

Visuels et textuels  >>   

.

La chimie, l’alchimie

Des corps, sexes, cœurs,

Se conjuguent, se marient,

Où échappent  au bonheur.

Lors, attentes, sont fortes,

On ne forcera ses portes,

Soupirer, ne sert à rien,

Tous nos efforts, vains.

.

Vain de croire qu’on puisse

Satisfaire chacun entre cuisses,

Pénétrations, concaves, convexes

Ne feront que  renforcer complexes

Ah, il   resterait  l’étonnant  fantasme

De  changer  maitresse  en  pure  déesse

Laquelle n’est plus  concernée, orgasme,

En devenant sa muse sinon sa prêtresse.

.

J’ai  soupiré, j’ai espéré hélas … en vain

Te faire craquer,   te croquer … en pain

Je me suis perdu  morfondu…  en rien

Pour que tu signes consignes en main

En moi bien jointe conjointe au sexe

Qui te bute,  qui te culbute, convexe

En ton ventre, ton antre qui te gave

De tant soupirs tant plaisirs suaves

.

J’ai espéré, j’ai tenté en vain,

De t’exciter, ressusciter entrain

Et je m’y suis appliqué  … en reins

Pour synchroniser, syntoniser à plein,

Ton sexe, insensible, impassible, moi,

Là où je m’accule,  où j’éjacule, en toi

Si je ne me contiens, ne me retiens,

Je n’aurai pas soupiré … en vain.

 .

J’ai espéré,  ai imaginé  comme un chat,

Etre un amant  chevauchant  une belle souris

Féline, que  je  câline et encline  jusqu’en jouir

Jusqu’à sourciller à en vaciller en pleine ivresse.

.

J’ai espéré, ai désespéré comme une maitresse

Tu deviennes tu parviennes  à être déesse

Ce sera pour autre fois, si,  cela revient

Je me tiens,  contiens,  me retiens

N’aurai pas  soupiré … en vain

.

.

Extension

 .

Ah muse ment

Quand elle ne se rend

Pas conforme à ses attentes

En devenant objet de désir

Ordinaire et non sublime.

.

On attend d’elle qu’elle jouisse

Non seulement de sa pensée,

De sa présence mais de son acte

Et voici que ce dernier s’enfonce

Dans un vide de son plaisir,

Vacuité de son être tout entier.

.

Va cuiter ailleurs, vous dit-elle,

Ce sera toujours autant de gagner

Pour toi, comme pour moi

Et ainsi soit-il et ainsi soit-elle !

.

La chimie des corps ne suffit pas

Il faut un brin d’alchimie venu d’ailleurs,

D’on ne sait où, indétectable au microscope !

.

Alchimie pour une autre chimie,

Alchimie pour autre chose que la pure

Et simple chimie et qui nous échappe encore !

.

L’homme attend de la femme une attitude ouverte et non fermée,

Quand il en rencontre  avec une posture froide, il ne la comprend

Une femme qui n’entre pas en le modèle qu’il s’est fixé, surprend

Il n’empêche qu’air de musique secret peut égayer son intérieur

Si ce n’est un feu brumant que seul percevrait son futur amant.

.

Ce qui est vrai pour la femme,

L’est tout autant pour l’homme,

Bien qu’il cachera sa déception,

La traduira d’une autre manière.

.

Mais il y a déception transitoire

Entrainant la rupture passagère

Et déception si forte, inattendue

Qu’elle déclenche rupture totale.

.

Il y a aussi séparation dans l’air

Des deux côtés, et reste à savoir

Qui vient la déclarer en premier

Avec sentiment d’avoir dominé.

.

Et quand il n’ y aura que le sexe,

Qui est partagé sans cœur, âme,

Rupture ne provoque déchirure,

Juste blessure d’amour-propre.

.

.

573 – Calligramme

 .

La chimie, l’alchimie

Des corps,   sexes,  cœurs,

Se conjuguent,      se marient,

Où échappent         au bonheur.

Lors, attentes,      sont  fortes,

On ne forcera     ses portes,

Soupirer, ne sert à rien,

Tous nos efforts, vains.

.

Vain de croire qu’on puisse

 Satisfaire chacun entre cuisses,

   Pénétrations, concaves, convexes …

        Ne feront que  renforcer complexes ……….

            Ah, il  resterait  l’étonnant  fantasme …..….……..

            De  changer  maitresse  en  pure  déesse ………….……

                     Laquelle n’est plus    concernée, orgasme ……….…..…..…………

                   En devenant sa muse  A   sinon sa prêtresse ……….…….………………

             J’ai  soupiré, j’ai       I      espéré hélas en vain …….…….…………….

          Te faire craquer      *           te croquer en pain ..…….…………….

Je me suis perdu   E          morfondu, en rien ..…….….

      Pour que tu signes S        consignes en main ……………

En moi bien jointe P       conjointe au sexe ………

Qui te bute, qui te   É      culbute, convexe ….….

 En ton ventre et ton R   antre qui te gave ……..

De tant soupirs tant É      plaisirs suaves ……

A …………..….

J’ai espéré      I           j’ai tenté en vain,

De t’exciter       *       ressusciter entrain

Et je m’y suis        S        appliqué, en reins

Pour synchroniser    O      syntoniser à plein,

Ton sexe, insensible    U        impassible, moi,

Là où je m’accule où        P         j’éjacule en toi

Si je ne me contiens si         I          ne me retiens,

Je n’aurai pas soupiré             R                   en vain.

                       É

J’ai espéré,        A    ai imaginé       *    comme un chat,

Etre un amant   I      chevauchant      *     une belle souris

Féline, que  je    *      câline et encline     E     jusqu’en jouir

Jusqu’à sour     E       ciller à en vaciller      N     pleine ivresse.

J’ai espéré, ai   S           désespéré comme     *   une maitresse …

Tu deviennes    P            tu parviennes             V   à être déesse  ….

Ce sera pour     É                autre fois, si,             A      cela revient …..

Je me tiens,      R                   contiens,                  I       me retiens …….

N’aurai pas      É                    soupiré                    N         en vain ……….

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation  

.

573 4

.

Silhouette de femme solitaire

 Assise, immobile, imperturbable

Comme  en  prière, méditation,

Dans une position de repli.

.

Déception met parfois une femme à genoux

ici, c’est bien les cas, en repli, comme anéantie,

c’est ainsi que la forme recouvrirait bien le fond.

.

Silhouette de femme solitaire

Peu encline à bouger, à changer.

N’est pas une posture de repli 

Semblant murée voire statique,

 .

Symbolique 

 .

Faut faire la différence

Entre   un  repli   sur  soi,

Et  une femme  solitaire.

Le premier  fait référence à

 «Action de  s’isoler des autres».

Lors le second est tout simplement

Le désir de rester seul pour se ressourcer.

.

En réalité, choisir quelques fois de consacrer

Un peu de temps pour soi peut

Vous apporter divers avantages

Psychologiques, émotionnels, sociaux.

De privilégier votre propre compagnie

De temps à autre peut même vous aider

À renforcer toute  votre force… mentale.

Penser-et-agir.fr/repli-sur-soi

.

Descriptif

 .

573 – J’ai soupiré, j’ai espéré, mais en vain 

 Alignement central   /   Titre oblique     /   Thème  liberté

Forme anthropo  / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme seule  /  Symbole de fond : repli

.

.

Fond

 .

Évocation

.

573 6

.

Silhouette de femme solitaire

Peu encline à bouger, à changer

N’est pas une posture de repli 

Semblant murée voire statique,

 .

Symbolique 

 .

Si vous demandez aux hommes

Que vous connaissez  quel type de

Femme peut, le plus, les repousser,

Bon nombre d’entre eux répondront:

Celles  qui ne seraient  pas  avenantes,

Femmes en repli difficiles à séduire,

Soit parce qu’elles  font des manières,

Soit parce que  rien ne va jamais,

Soit parce qu’elles ne montrent

Pas assez leurs sentiments.

Si l’échange est compliqué

C’est parfois dû aux hommes

Ne sachant pas comment s’y prendre

Si ce n’est l’inverse, par trop de timidité.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Soupiré, attendu, espéré : tout cela, en vain.

Tu n’as rien vu,  rien compris,  n’est pas venu.

La déception est grande du fait que je t’aimais,

va falloir que je travaille sur mon renoncement.

Je me sens solitaire, je suis repliée sur moi-même,

je ne sais combien de temps, ma déprime va durer

toi seul pourrais me guérir … mais tu t’es évaporé !

.

.

Statue femme, Rodin

.

Scénario

 .

À l’intérieur des mains, une chaleur se concentre en creux divin,

tandis que soupir musical déclenche respiration  appelée buccale,

 avant que les feux n’embrasent les deux flambeaux dans leurs vases.

.

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544 – Le désir me manque ou je manque de désir

Visuels et textuels  >>  

.

L’homme, sans envies,

Ne prendrait goût à la vie,

Mais désir de qui et de quoi,

D’amour, seul, n’y suffira pas.

.

Si désir en est la mère,

L’énergie en  sera  le  père,

Et, les enfants qu’ils génèrent,

Seront leurs fruits qui prospèrent.

.

On peut assouvir ses désirs,

On peut entretenir ses plaisirs

Même peut les régénérer à loisir,

Hélas, aucun ne saura nous suffire.

.

Le désir se plait en répétition

Lors manque instaure frustration

Les diversifier devient, pose question,

Si l’on veut échapper à leurs obsessions.

.

Savoir les maitriser, à souhait

Pour ne pas en devenir leur valet

Requiert toute une vie pour abandon

De tout ce qui nuit à notre âme en don.

 .

Le   désir me manque

Ou je manque de désir,

L’inverse serait l’élargir

Or, tout désir est manque.

.

Je désire, puis   je  possède

Lors, à ma pulsion,  je cède,

Mais voilà une fois   assouvie

Qu’en rien, elle ne   me suffit.

.

Si je n’en ai plus,   j’en meurs,

Et, si j’en ai trop,   j’en pleure,

Tous mes désirs  sont maitres

Pour me les faire apparaître.

.

Une fois satisfaits, et à satiété,

Bref moment j’en suis détaché.

J’en quête autres, des nouveaux,

Trouver toujours  nouvelles peaux

.

Qui  reviennent, souvent, au galop :

Seraient-ce mes obsessions des plaisirs

Dont je ne peux  m’en passer comme loisir,

Lors, manques  seraient désirs d’aimer de trop.

.

Aimer de trop est- possible, non : aimer  beaucoup

De femmes à la suite ou  en même temps : sûr que oui.

Mais si aucune d’elle ne parvient pas à combler manque,

C’est que l’amour n’est plus que  plaisir de saltimbanque !

Le   désir du manque  sera plus fort que le manque de désir.

.

.

Extension

.

Sans aucun désir, à quoi bon vivre :

Mort du désir est mort de qui l’a perdu.

Je vis sans aucun désir de quoi que ce soit,

Autre que  de  boire, de manger, de dormir,

Celui de m’entretenir pour demeurer en vie,

En attendant que des désirs  d’autres choses

Se manifeste en moi, me pousse  à manquer

De quelque chose même s’il ne se réalise pas.

.

La peur  de manquer  est l’inverse  du désir

De ne pas manquer  car un désir  inassouvi,

Reste présent, obsède, de façon continuelle

Jusqu’à son accomplissement.

.

Accompli, voilà que le même ou un autre

Se pointe, ainsi de suite et perpétuellement.

Quelle galère, si ça n’en finit jamais

Et pourquoi y avoir gouté pour en devenir,

Au final, entièrement dépendant !

.

La clochette est comme une sonnette

Qui raconte, parfois, des sornettes,

Qui vous prend comme amusette

Et vous laisse, ensuite, muette

Très loin de ce que vous êtes

Tambours et trompettes,

Ne sonneront mieux !

.

Le manque, la perte, la mort

Du désir, serait comme cloche,

Dont on aurait enlevé le battant

Son silence en deviendrait éternel

On ne pourrait plus rien pour elle !

Perdre tout désir serait comme de

Perdre  ses facultés  mémorielles,

Confondre  fantasme  avec réel.

Le désir est battant qui sonne

Dans toute zone du cerveau,

En vue de réveiller appétit

De vie, plaisir, bonheur.

.

.

544 – Calligramme  

 .

L’homme, sans envies,

Ne prendrait goût à la vie,

Mais désir de qui et de quoi,

D’amour, seul, n’y suffira pas.

 .

Si désir en est la mère,

L’énergie en  sera  le  père,

Et, les enfants qu’ils génèrent,

Seront leurs fruits qui prospèrent.

 .

On peut assouvir ses désirs,

On peut entretenir ses plaisirs

Même peut les régénérer à loisir,

Hélas, aucun ne saura nous suffire.

 .

Le désir se plait en répétition

Lors manque instaure frustration

Les diversifier devient, pose question,

Si l’on veut échapper à leurs obsessions.

 .

Savoir les maitriser, à souhait

Pour ne pas en devenir leur valet

Requiert toute une vie pour abandon

De tout ce qui nuit à notre âme en don.

*********************************

*********************************

       D

Le   désir  me  É   manque

Ou je manque   S   de désir,

L’inverse serait    I     l’élargir

Or, tout désir est   R   manque.

Je désire, puis   je   *        possède

Lors, à ma pulsion,  M        je cède,

Mais voilà une fois    E        assouvie

Qu’en rien, elle ne      *       me suffit.

Si je n’en ai plus,      M    j’en meurs,

Et, si j’en ai trop,      A    j’en pleure,

Tous mes désirs        N   sont maitres

Pour me les faire      Q      apparaître.

Une fois satisfaits,   U       et à satiété,

Bref moment j’en     E      suis détaché.

J’en quête autres,     *      des nouveaux,

Trouver toujours      O      nouvelles peaux

Qui  reviennent,        U       souvent, au galop :

Seraient-ce mes    *         obsessions des plaisirs

Dont je ne peux     I         m’en passer comme loisir,

Lors, manques        N     seraient désirs d’aimer de trop.

Aimer de trop est-ce     V     possible, non : aimer beaucoup

De femmes à la suite ou         E       en même temps : sûr que oui.

Mais si aucune d’elle ne par         R          vient pas à combler manque,

C’est que l’amour n’est plus que        S                    plaisir de saltimbanque !

**  E  **

Le   désir

Du manque

Sera plus fort

Que le manque

De désir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

544 4

.

Une belle clochette, en bas,

Avec gros manche en haut

Afin  de  bien  la secouer,

Et l’entendre sonner !

.

Le désir est comme son d’une cloche

dont le battant peut faire défaut,

obligeant la cloche au silence :

la forme évoque fort le fond.

.

Clochette du désir se confond en moi 

Avec le désir de cloche :

J’hésite à la sonner, manque du battant

Résonnant trop en moi !

 .

Symbolique 

Le son

Produit par

La cloche a été

Utilisé au fil des siècles

Pour différentes fonctions

Dites  de  communication :

Fonction d’alerte, de fonction

D’information, marquage sonore

Du calendrier, instrument d’appel civil

Ou religieux, instrument de localisation, etc.

Elle fera donc partie du «paysage sonore»

En se distinguant d’autres productions,

Volontaires ou non,

De sons.

campanologie.free.fr/pdf/

Code_et_langage_des_cloches.pdf

.

Descriptif

544 – Le désir me manque, je manque de désir

Alignement central  / Titre serpentin  / Thème   désir

Forme conique / Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : cloche / Symbole de fond : cloche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 544 6

.

Clochette du désir se confond en moi 

Avec le désir de cloche :

J’hésite à la sonner, manque du battant

Résonnant trop en moi !

Symbolique 

 .

Pour l’église

Orthodoxe russe,

Les cloches sont

Des êtres symboliques

Animés d’un  nom,

D’un corps et de sentiments.

Par  ailleurs, la forme  creuse

Et un peu arrondie de la cloche

L’assimilerait  au corps  féminin,

Tandis que le battant et le manche

Évoqueraient  un phallus  d’homme.

Lors de telles connotations, sexuelles,

Contribueront aux divers symbolismes

De la cloche  et  du dorje (petit sceptre),

Souvent employés

Dans les rituels

Bouddhistes tibétains.

grandrêve1234.blogspot.com

 .

.

Corrélation

Fond/forme 

.

Cloche, tintant à la volée,

Émet son  d’une résonnance

Répétitive percutant à l’oreille,

Pour signaler quel qu’événement

Méritant  une constante attention.

En dehors de la métaphore sexuelle,

Qui voilerait sa dimension mystique

Elle conserve son côté pratique

D’avertissement

Fort.

.

.

Sonner ses désirs

.

Scénario

.

Il y a quelque chose qui cloche, pourquoi suis-je encore seule,

et moi, pareil, mon dieu faites qu’un grand désir … m’assaille,

cette  fois, ça y est, mais, pour autant tout n’est pas si simple !

.

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