1162 – A chacun son monde, chacun son destin !

Voir prose et illustrations

.

Petit monde à moi

Comme dirait chacun

Est fait  de mes émois,

Et cumul de mes biens

Emois pour l’intérieur,

Biens  pour l’extérieur.

.

Et ainsi j’en fais le tour

Si je veux, chaque jour,

Ma famille, amis, sujets

Qui me passionnent fort.

.

J’ai mon destin mais vous,

Le vôtre, semblable ou non,

Je ne l’envie pas, ce, d’autant,

Que le mien me  convient bien

 .

Chacun se nourrit de terre, imaginaire

Et l’autre est notre ennemi, ami ou frère.

Le monde qui nous entoure est le mystère

Que nous tentons de percer endroit/envers.

 .

L’argent  se devait  d’être moyen pour vivre,

Il est devenu la seule valeur, pour survivre :

Le travail  nous  rend parfois heureux ivre,

D’un rêve de richesse jour enfin, revivre.

 .

Un jour, je serai riche, ce jour sera demain,

Ne serait-ce pas faire affront à mon destin

Une fois riche, restera-t-il  encore la faim,

Le Monde n’est ni à moi, ni en moi, enfin.

 .

Le monde qui est le mien, est bien petit,

J’en fais, le tour, en deux jours  et demi,

Ma famille, mes collègues et mes amis,

Sont lieux formant mes repères…  ici.

 .

Et puis, y a toutes  !    sortes de destins

Devant soi, devant les autres, les siens :

Si être ce que je suis, est le seul destin,

Pourquoi m’en faire ce que je deviens !

.

.

Extension

 .

 « Deviens ce que tu es » disent les uns,

« Sois ce que tu deviens », disent les autres.

On est en pleine confrontation pour ne pas dire

Totale contradiction. Au final, on sait qu’on doit,

Qu’on peut, demeurer soi-même, tout en évoluant,

Par la force de sa volonté ou hasard d’opportunités.

.

«Qu’est-ce que tu deviendras plus tard ?»,  demande-

T-on de façon lancinante à l’adolescent de quinze ans ?

S’il vous répond «Je n’en sais rien, puisque tout change,

Tout m’est égal, équivalent, je verrai ça au fil du temps.»

.

Voilà qui ne rassure pas les parents mais en même temps

Il aura bien capté le message de la société qui lui dit qu’il

Devra changer bon nombre de fois de métier, d’entreprise

Et donc s’adapter en permanence pour rester dans le coup

Progresser.  Au final, ce n’est plus lui qui sera  paradoxal»

.

Mais le Monde où il est, où il va et il n’y peut rien changer.

Être, est donc en devenir, ou il n’est pas, ou il n’est plus en

Mouvement et comme c’est le mouvement qui l’emporte…

.

Entre ceux qui s’adaptent à

Tout environnement, même artificiel

Et ceux qui sont plutôt dans la rétention

D’informations, et voire dans la parano

Et ceux qui sont dans le cataclysme

Pessimisme le plus noir, évident

Il faut choisir son camp.

Il faut agir pour que tous mes maux,

Ne se généralisent, ni ne se répètent :

Ce n’est pas  une question  de morale,

D’éthique, économique, pragmatique,

C’est juste question d’entente cordiale

Et raisonnée de survie d’humanité,

Pas dire tout fout le camp !

.

1162 – Calligramme

 .

Petit monde, à moi,

Comme dirait chacun

Est fait  de mes émois,

Et cumul de mes biens

Émois pour l’intérieur,

Biens  pour l’extérieur.

Et ainsi j’en fais le tour

Si je veux, chaque jour,

Ma famille, amis, sujets

Qui me passionnent fort.

.

J’ai mon des   À  tin mais vous,

Le vôtre, semb    *       lable ou non,

Je ne l’envie pas   C       et ce d’autant,

Que le mien me       H          convient bien

A

Chacun se nourrit      C   de terre, imaginaire

Et l’autre est notre       U  ennemi, ami ou frère.

Le monde qui nous       N  entoure est le mystère

Que nous tentons de      *  percer endroit/envers.

S

L’argent  se devait  d’    O  être moyen pour vivre,

Il est devenu la seule      N   valeur, pour survivre :

Le travail  nous  rend      *     parfois heureux ivre,

D’un rêve de richesse     M        jour enfin, revivre.

  O

Un jour, je serai riche    N     ce jour sera demain,

Ne serait-ce pas faire    D    affront à mon destin

Une fois riche, reste      E     ra-t-il  encore faim,

Le Monde n’est ni à      *      moi, en moi, enfin.

D

Le monde qui est le   E   mien, est bien petit,

J’en fais, le tour, en   S  deux jours  et demi,

Ma famille, mes col  T  lègues et mes amis,

Sont lieux formant  I   mes repères…  ici.

N

Et puis, y a toutes  !    sortes de destins

Devant soi, devant les autres, les siens :

Si être ce que je suis, est le seul destin,

Pourquoi m’en faire ce que je deviens !

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

1162 4

.

Forme  d’amphore

Sarcophage du destin

D’un  des rois  égyptiens

Et pas d’Amélie Poulain.

 .

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

 .

Destin et Amélie vont bien ensemble

même si fabuleux semblera exagéré,

mais une amphore pour sarcophage

aucune forme ne peut être le destin.

 .

Le destin d’un être humain,

Pourtant si proche soit-il des dieux

S’est scellé dans un tel  sarcophage

Qui n’est celui d’Amélie Poulain.

.

Symbolique

 .

Le destin désigne, toujours, au moment présent,

L’histoire future d’un être humain ou d’une société

Telle qu’elle est prédéfinie par une instance qui est

Divine considérée comme supérieure aux hommes

Dans toutes les conceptions finalistes du Monde,

Ou le fruit d’une Nature  immanente à l’Univers

Dans les conceptions déterministes stoïciennes.

 .

La mer sert souvent de métaphore au concept

Il serait aussi difficile de  changer  son destin

Par la volonté que d’échapper aux courants

Marins à la nage sans, au final, s’y noyer.

Modifié, source : wikipedia.org/wiki/Destin

 

.

Fond

.

Évocation

.

1162 6

.

Son destin d’être humain,

Pourtant si loin  des dieux

S’est scellé pour jeune fille

Du prénom … d’Amélie !

.

Symbolique  

 .

Amélie, comédie romantique

Jean-Pierre Jeunet et Guillaume Laurant

Avec  Audrey Tautou  dans  le  rôle-titre.

Le film est une représentation originale

Et parfois idéalisée de la vie

Contemporaine à Paris dans

Le quartier de Montmartre.

 .

Un des plus gros succès commerciaux

Mondiaux pour un film français.

Le film reçoit de nombreuses récompenses,

Ainsi que de multiples nominations

Dont treize aux Césars et cinq aux Oscars.

fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fabuleux_

Destin_destin d’Amelie_Poulain

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

.

Destin tragique s’il en est

 .

Scénarios

 .

Il y a ceux qui trouvent un désert en grande ville pour se distraire.

Il y a ceux qui échangent très peu et ne donneront rien à personne.

Et il y a ceux qui ne voient que des cataclysmes et morts tout partout.

.

Voir prose et illustrations

1151 – Chaque jour que mon destin me donne

Voir prose et illustrations

.

Chaque jour  est un cadeau du ciel,

Grands malades nous disent cela.

.

Bien-portants n’en sont  pas

Conscients : la  vie   continue.

Quand on peint  ou qu’on écrit.

.

On n’est pas malade pour autant

Le temps autant  vous est compté,

En plus n’êtes pas  sûr, d’y arriver !

.

Peut-être que cela ne servirait à rien

Ou on ne le saura  même après sa fin,

Jour de plus, accordé par mon destin.

.

Chaque jour  que  mon  destin  me  donne,

Mon cœur rayonne, et mon esprit raisonne,

Et c’est peu de dire, que mes frères de somme,

Sont dans le même état que moi,  sont hommes.

.

Chaque jour que mon corps se redresse en sursis

Mon énergie consomme  un grand  appétit de vie

Pour faire ce qui m’échoit, ce que je vois et je dois,

Avec l’ardeur qui me sied et le gain que j’entrevois.

.

Chaque jour que mon esprit communique s’informe

J’entends, j’apprends, je réagis, j’acquiesce me rebelle

Une idée chasse l’autre, une décision s’impose nouvelle,

Il me faut réinventer ma vie  sinon elle devient informe.

 .

Chaque jour que mon âme soupire vers l’idéal vers l’infini

Je m’échine à la rendre plus divine, pour la sauver paradis

Artificiels que l’on me promet, avec monts et merveilles, ici

Alors que consommer l’art ne rapporte qu’au financier nanti.

En l’art, dernier refuge de l’âme, il n’y a plus que transfuges

Qui s’en servent comme valeur dont ils sont seuls juges.

.

Chaque jour que j’écris poésie, perds de mes illusions,

Ça n’intéresse personne et ne se vend pas en actions.

.

Actions, réactions, affections, désaffections et pas

Un gramme, un soupçon de vraie  contemplation,

La mondialisation aura fait que culture ne sera

Qu’un ersatz de l’humain  perdu en déraison.

.

Car c’est le monde    qui ne tourne pas rond

Et les humains qui   deviennent abscons

Comment trouver  le chemin, le bon,

Dans ce puits d’argent sans fond.

.

.

 Extension

 .

Chaque jour

Que le destin me donne,

Je pense, je réfléchis, je raisonne.

Il y a des milliers qui sont et pensent

Comme moi, mais qui ne seront pas

Connectés ou ne seront solidarisés

Par des projets plutôt collectifs.

Je bénéficie destin personnel

Au sein de destin commun.

Si je délaisse  ce dernier,

Il  peut  se  produire  des

Conséquences pour le mien.

 .

Les jours se suivent et se ressemblent.

Cela en rassure certains, il me semble,

Qui ont peur du moindre changement.

Les jours se suivent en étant différents

Mais cela réjouit ceux qui s’aventurent,

À profiter d’autres opportunités offertes,

En explorant  leurs potentialités ouvertes.

Chaque jour que le destin me donne devient

Un cadeau du temps pour en jouir et profiter.

.

Le destin est défini  comme une suite d’événements

Composant trame d’une vie humaine, communauté

Semblant prédéfinie, comme commandée  par une

 Puissance, supérieure, ou immanente, à l’univers !

.

Alors que sur le plan individuel de la vie humaine

Figure circonstances heureuses ou malheureuses

Qui se produisent, dans une issue,  totalement,

Ou partiellement indépendante de la volonté

.

Mais plusieurs conceptions se dessinent :

La plus forte, fatalisme : on ne peut rien

Changer, même pas la peine d’essayer :

« Si dieu le veut » disent les musulmans.

La. moins fort : nietzschéisme avance

Que l’homme  ne devrait pas accepter

Destin, ne pas se résigner au fatalisme

 Mais accueillir le cours des évènements.

 .

.

 1151 – Calligramme

 .

Chaque jour  devient un cadeau du ciel,

Les grands malades    nous diront  cela.

Bien-portants        C         n’en sont  pas

Conscients : la       H        vie   continue.

Quand on peint     A       ou qu’on écrit,

On n’est pas mala Q      de pour autant

Le temps autant   U   vous est compté,

En plus n’êtes pas E   sûr, d’y arriver !

Peut-être que cela   ne servirait à rien

Ou on ne le saura  même après sa fin,

Jour de plus, accordé par mon destin.

.

Chaque jour  que  mon  destin  me  donne,

Mon cœur rayonne, et mon esprit raisonne,

Et c’est peu de dire, que mes frères de somme,

Sont dans le même état que moi,  sont hommes.

.

Chaque jour que mon corps se  J  redresse en sursis

Mon énergie consomme un grand  O    appétit de vie

Pour faire ce qui m’échoit, ce que je    U  vois et je dois,

Avec l’ardeur qui me sied et le gain que   R     j’entrevois.

Chaque jour que mon esprit communique   *      s’informe

J’entends, j’apprends, je réagis, j’acquiesce     D  me rebelle

Une idée chasse l’autre, une décision s’impose     E   nouvelle,

Il me faut réinventer ma vie sinon elle devient        S  informe.

                                                                         T

Chaque jour que mon âme soupire vers l’idéal vers      I    l’infini

Je m’échine à la rendre plus divine, pour la sauver de    N paradis

Artificiels que l’on me promet, avec monts, et merveil     *   les, ici

Alors que consommer l’art ne rapporte qu’au financier    M  nanti.

En l’art, dernier refuge de l’âme, il n’y a plus que trans    E    fuges

Qui s’en servent comme valeur dont ils sont seuls           *    juges.

                                                                           D

Chaque jour que j’écris poésie, je perds de mes      O    illusions,

Ça n’intéresse personne et ne se vend pas        N    en actions.

Actions, réactions, affections, désaf         N   fections et pas

Un gramme, un soupçon de vraie      E     contemplation,

La mondialisation aura fait      !   que culture ne sera

Qu’un ersatz de l’humain    *    perdu en déraison.

.

Car c’est le monde    qui ne tourne pas rond

Et les humains qui   deviennent abscons

Comment trouver  le chemin, le bon,

Dans ce puits d’argent sans fond.

.

Forme

.

Réduction

.

1151 0

.

Évocation

1151 4

Un vase ancien

Avec une courbure

Des  plus régulières

Et en outre, peint !

(C : forme creuse, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne  ici de la forme)

Un vase, même peint ne peut figurer

le destin : seulement le représenter

dans des parcours très personnels

si fait que forme diffère du fond.

Pas n’importe quel vase, au demeurant

Car ici, peint avec des animaux,

Comme on en a trouvé autrefois

En de nombreuses grottes rupestres !

Symbolique   

 

Le vase possède

Le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase,

C’est conquérir un trésor.

Briser un vase, c’est anéantir

Par mépris trésor qu’il représente.

 

Les  scènes  d’offrandes  de l’Égypte

Du temps des pharaons, un symbole

Revient souvent : il s’agit de vases

Ronds à vin. Il n’est pas certain

Que l’offrande soit constituée

De vin, vases représentent

Tout type d’offrande.

Source : expatmosaïque.fr/le-

symbole-de-la-semaine-le-vase

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1151 6

.

Pas  n’importe  quel  vase,

Car peint  avec  des  animaux,

Comme on en aura trouvé parfois

En de nombreuses grottes rupestres !

Symbolique

 

Vases  peints  étaient

Principalement    utilisés

Dans   la  vie  quotidienne

Des familles les plus aisées,

Voire   aristocratiques,  pour

Du banquet ou pour la toilette

Et certains étaient choisis pour

Honorer les dieux ou les morts.

Céramiques peintes constituent

La part la plus importante de

Peinture de Grèce antique

Actuellement conservée.

fr.wikipedia.org/wiki/

Ceramique_grecque_antique

 

Corrélations

Fond/forme 

 

Métro, boulot, dodo !

Et quel destin héroïque.

Que de tenir sans panique,

Et sans se plaindre d’un mot

Et le temps de cerveau libéré,

Se devra  d’être occupé  plutôt

Par la publicité  à  consommer,

Avant de mourir  comme idiot.

Si certains s’en accommodent,

D’autres pensent être esclaves

D’un destin, fatal, immuable,

Une vie de chien, pour rien.

 .

.

Pas de jour, sans destin

.

Scénario

 .

On commence par un bon café pour bien débuter la journée,

ensuite on va au boulot, puis on en revient puis il continue :

y a qu’à la plage, quand elle est déserte, qu’on est tranquille.

 .

Voir prose et illustrations

1058 – Si la Terre tourne sur elle-même, moi aussi

Visuels et textuels  >>

.

Terre tourne sur elle

Moi aussi, si je réfléchis,

Où je vais vite retomber dès

Que je me lancerai  des défis.

Parfois, le jour, parfois, la nuit,

Comme en amour, prends paris.

Homme réfléchit, lors il n’est sûr

De rien, lors craint de se tromper.

L’homme réfléchit, lors il imagine

Solutions meilleures que d’autres,

Pires : finalement, combien votent

En fonction d’une animale émotion

Non, d’intimes convictions, raisons !

L’homme a un destin très personnel,

Mais  il lui  reste, à lui, de la trouver.

Elle est ni écrite,  prescrite, interdite,

Tant que  chacun    peut  se retrouver,

En lui-même pour bien faire un point

Et lors, il pourra la modifier à sa guise.

À sa guise, autant selon son éducation,

Ses réseaux de relations, son âge, sexe,

Moyens financiers  puis motivationnels

Il faut  du courage  pour choisir la voie,

Autre que celle vous menant, pente douce,

En  pente  douce  vers  le confort, la stabilité

Tandis qu’autour, règnent, violence, précarité.

Même chez retraité n’ayant pas à se retrouver

Il y a toujours une angoisse de manquer,

Manquer quelque chose, dans sa vie,

Alors qu’il n’aurait pas  vu venir.

Qu’il a côtoyé et qu’il a ignoré

Faute d’en être informé et

Faute  pris le temps

De se tourner

Sur   lui-

Même

V

.

Tourner sur soi-même ralentit une progression,

Mais cela procure la vision de l’environnement,

Rien ne sert de courir si on se sait…où l’on va,

Si on ne sait d’où on vient…ne sait où on est !

.

.

Extensions

 .

La fuite, la lutte,

Le statuquo, ou l’abandon

Sont solutions face aux problèmes :

On en fuit un, et, on lutte pour un autre,

Temporise pour un troisième, on abandonne

Pour un quatrième  parce que l’on ne pourra pas

Toujours être sur la brèche, parfois je tourne en rond,

Comme la Terre, sans savoir ce que je fais, je dis,

Ce que je pense même. Je me sens prisonnier

D’un brouillard m’empêche de voir au loin

Autour de moi : retraite est nécessaire

À l’avancement de mon projet de vie

Ou est-il préférable de sans cesse

Courir pour ne pas risquer d’être

En retard d’un trimestre mois, année.

La Terre, à force de tourner me donne

Le tournis, ma vie, quand elle fait

Du sur-place, me donne

De l’angoisse.

.

Tout tourne autour d’un axe : l’Univers, la Galaxie, la Terre, moi

Et à force de regarder en l’air, on finirait par avoir le tournis,

Comme un vertige d’escalier, vu par en haut, vu par en bas.

En plus, la terre tourne bien sur son axe mais de travers

Mais elle ne s’arrête jamais, garde même régularité

Tandis que la toupie, ralentit, finit par tomber

Tout comme nous, à la fin de notre vie !

Par comparaison avec la Terre qui tourne

Et qui ne produirait rien durant son cycle.

.

On dit de quelqu’un, qui va, vient, sans but

Qu’il ne sait pas où il va et tourne en rond !

.

Tourner en rond restera souvent lié au fait

De ne pas oser choisir, c’est faire un choix.

.

Qui ne choisit pas, c’est son droit  …  mais

Un autre, ou le contexte, choisira pour lui.

.

Si on tourne trop longtemps sur soi-même

Sauf à s’entrainer, être derviche tourneur,

.

On finira par perdre tout sens équilibre,

Vaciller et tomber comme une toupie.

.

Qui par la force dite centrifuge,

Parvient à nous désaxer

.

Sur une pointe

Dure.

.

.

1058 – Calligramme

.

Terre tourne sur elle

Moi aussi, si je réfléchis,

Où je vais vite retomber dès

Que je me lancerai  des défis.

Parfois, le jour, parfois, la nuit,

Comme en amour, prends paris.

Homme réfléchit, lors il n’est sûr

De rien, lors craint de se tromper.

L’homme réfléchit, lors il imagine

Solutions meilleures que d’autres,

Pires : finalement, combien votent

En fonction d’une animale émotion

Non, d’intimes convictions, raisons !

L’homme  a   un  T  destin   personnel,

Mais cela reste      E  à lui, de la trouver.

Elle est ni écrite     R  prescrite, interdite,

Tant que  chacun     R      peut  se retrouver,

En lui-même pour     E       bien faire un point

Et lors, il pourra la   *       E   modifier à sa guise.

À sa guise et autant  T             L    selon son éducation,

Ses réseaux de rela  O                     L   tions, son âge, sexe,

Moyens financiers   U                         E   puis motivationnels

Il faut du courage    R                          *    pour choisir la voie,

Autre que celle vous  N                      R  menant, pente douce,

En pente douce vers  E               U    le confort, la stabilité

Tandis que tout autour  *  S règne, violence, précarité.

Même chez retraité n’ayant pas à se retrouver

Il y a toujours une angoisse de manquer,

Manquer quelque chose, dans sa vie,

Alors qu’il n’aurait pas  vu venir.

Qu’il a côtoyé et qu’il a ignoré

Faute d’en être informé et

Faute  pris le temps

De se tourner

Sur   lui-

Même

V

E T   M O I     A  U  S  S  I  

Tourner sur soi-même ralentit une progression,

Mais cela procure la vision de l’environnement,

Rien ne sert de courir si on se sait…où l’on va,

Si on ne sait d’où on vient…ne sait où on est !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1058 4

.

Une pointe d’un pendentif,

Un balancier d’une horloge,

 Sorte de toupie volumineuse

Comme pour  jouet d’enfant ?

.

(forme creuse, rimes libres,

le fond s’accorde à la forme)

.

Nombre d’images pour telle forme,

mais une seule va avec le contexte

en son mouvement, perpétuel,

fond et forme se rejoignent !

.

Une toupie peut tourner en avançant

Tout droit ou en cercle.

La terre tourne de manière prévisible,

Moi, imprévisible !

.

Symbolique 

.

Le monde tourne,

 Comme une toupie.

Qui symbolise l’axe du monde

Sur lequel tourne le globe terrestre.

Mouvement  rotatif  évoque l’équilibre

En un univers en perpétuel mouvement.

« Comme  la vie  d’un Homme, cette toupie,

Lancée, cherche son équilibre  sur son axe

Et très rapidement tourbillonne, avec brio,

Semble avoir éternité devant elle avant de

Perdre petit à petit de la vitesse s’épuiser

Et, au final, s’arrêter au sol, terrassée

Par sa course folle contre les forces

Physiques qui régissent

Notre Univers »

toupie-shop.com/

informations-toupie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1058 6

.

Une toupie peut tourner en avançant

Tout droit ou en cercle.

La Terre tourne de manière prévisible,

Moi, imprévisible !

.

Évocation 

.

La Terre s’oppose

Symboliquement au ciel

Comme le principe passif

Au principe actif.

La terre supporte

Tandis que le ciel couvre.

La terre est  née du chaos primordial

Et séparée des eaux  dans la Genèse.

Universellement, la  Terre  est  une

Matrice  qui  conçoit  les  sources,

Les  minéraux,  et   les  métaux.

Symbole fonction maternelle.

Elle donne, reprend la vie.

Symbole de fécondité

Régénération

Cyclique.

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Dieu merci, notre Planète Terre

Ne tourne pas aussi vite que toupie

Sinon nous aurions, et bien, le tournis

Différence : elle tourne perpétuellement

Et, de son cercle elliptique, ne s’en éloigne

Est toujours campée sur son axe qui oscille.

On dira qu’une force d’attraction universelle

Nous préserve de ses errements cosmiques.

 

.

Un pied servant de pivot

.

Scénario

.

La Terre tourne comme une toupie folle, mouvement d’horloger,

sur un axe qui bascule le long d’une orbite solaire dite  annuelle,

moi je tourne, descendant, montant, chaque jour, mon escalier.

 .

Visuels et textuels  >>

1048 – Sauf un malheur, rien de fâcheux n’arrive

Visuels et textuels  >>

.

Seul   malheur

Irré-pa-ra-ble,

Chacun  le  sait :

C’est notre mort

Reste,   imprévu,

Est très aléatoire

Lors  ne met pas,

Sa vie, en danger,

Peut  la diminuer,

Jusqu’à  la rendre,

À  demi ….  effacée.

.

Exemple   imprévu :

Combat du roi David

Contre géant Goliath,

Car c’est ce qui arrive,

Contre toute… attente,

Dans la vie et la société

Monde de tous les jours.

.

Autant de tout un chacun

À écouter, les gens, parler,

Ou, à les voir  se comporter

De façon raisonnable, sensée,

Et constructive et programmée,

L’on se dit, qu’à  part un malheur,

Rien de fâcheux ne  peut  leur arriver.

.

D’accord, ils projetteront de faire ceci,

Et finalement, ils feront cela, casse-tête.

Il n’y a pas de heurts ni de contradictions :

Tout est logique avec explication  à  donner.

.

Au cinéma, au théâtre  en romans, et nouvelles,

Rien de ce qui avait été annoncé voire pressenti

Rien se passe comme prévu, comme il a est écrit.

.

Coups  de théâtre,  interventions,  malchances,

Changements de cap accident, refus, mort

Et que sais-je, viennent aider, entraver

La suite logique des événements.

.

S’il n’y a pas  d’histoires,

Chavirements  d’épreuves,

Il n’y a non plus  de  bons  films

Il n’y a  davantage de bons romans,

.

Car ils  conservent tous  et  chacun,

Une part de magie dans un  miroir

Dans  lequel  l’on  se  projetterait,

Ou dans lequel,  on rajouterait

Une autre part  de  mystères,

Afin que l’on s’en inquiète,

Tout suspense serait basé

Sur une curiosité de savoir.

.

.

Extensions

 .

On a les pieds  sur terre,

Lors un fait, événement,

Histoire incarnée nous

Accroche  et l’on court

Avec elle  et l’on prend

De la hauteur … à voler.

.

On parle de chute, à la fin,

Surprenant  par côté logique,

Sinon parfois des plus inattendus.

Mais la chute est pensée dès le début,

Pour être crédible ou être vraisemblable.

.

Ainsi commence-t-on  un roman, par la fin.

On peut imaginer, peut écrire plusieurs fins :

S’il n’y en a pas, ça excite certains, imaginatifs

Qui vont la poursuivre et en déroutent d’autres

Qui reste sur leur faim et ne savent qu’en dire.

.

Le bonheur  est une douce symphonie ; malheur, une cacophonie.

Notre bonheur résonne de peu de bruit en arrivant et en partant,

Notre malheur claque comme l’éclair, résonne, coup de tonnerre,

On aura beau tenter par tous moyens de s’en prémunir, protéger,

On est jamais tout à fait à l’abri d’un évènement de vent mauvais.

Après quoi, de tourner la page, c’est sûr, d’accord, c’est nécessaire

Mais tout le monde n’a pas une force de résilience, ne peut le faire

Et de dire que, seule, la mort constituerait un malheur irréparable

Ne nous consolera pas de perte irrémédiable : ce peut-être jamais.

.

On dit, parfois, aux gens qui sont malades

Qui n’ont plus le moral, que c’est fini foutu :

« La mort, seule, est définitive, irrémédiable »

Répondant : avant il y a souffrance, malheur.

.

Toute sa vie ne serait pas prévisible, pas lissée,

Comme on le voudrait car il y aura des heurts

Des réticences, des choix hasardeux et ratés,

Elle continue, tant qu’elle dure on l’endure.

.

On qualifiera de malheur, un événement

Qui affecte, péniblement, cruellement,

Avec comme principaux synonymes

Calamité, catastrophe, désastre,

Épreuve, infortune, revers !

.

.

1048 – Calligramme

.

Seul   malheur

Irré-pa-ra-ble,

Chacun le sait :

 C’est notre mort

Reste,  imprévu,

Est très aléatoire

Lors  ne met pas,

Sa vie, en danger,

Peut  la diminuer,

Jusqu’à  la rendre,

À  demi ….  effacée.

Exemple   imprévu :

Combat du roi David

Contre géant Goliath,

Car c’est ce qui arrive,

Contre toute … attente,

Dans la vie et la société,

Monde de tous les jours,

Autant de tout un chacun

À  écouter, les gens,  parler,

Ou, à les voir  *  se comporter

De façon raison S    nable, sensée,

Et constructive   A  et programmée,

L’on se dit, qu’à    U   par un malheur,

Rien de fâcheux ne  F  peut  leur  arriver.

*

D’accord, ils projet    U   teront de faire ceci,

Et finalement, ils fe     N    ront cela, casse-tête.

Il n’y a pas de heurts    *    ni de contradictions :

Tout est logique avec      M    explication  à  donner.

Au cinéma, au théâtre      A    en romans, et nouvelles,

Rien de ce qui avait été     L     annoncé voire pressenti

Rien se passe comme pré  H    vu, comme il a est écrit.

Coups  de théâtre,  inter   E      ventions,  malchances,

Changements de cap     U      accident, refus, mort

Et que sais-je, vien      R     nent aider, entraver

La suite logique  *  des événements.

S’il n’y a pas  R  *   E   d’histoires,

Chavirements                 V     d’épreuves,

Il n’y a non plus   E                      I   de  bons  films

Il n’y a  davantage  N                        R   de bons romans,

Car ils  conservent   *                           R  tous    et  chacun,

Une part de magie D                           A   dans  un   miroir

Dans  lequel  l’on  E                           ,     se  projetterait,

Ou dans lequel,   *                          N   on rajouterait

Une autre part   F                       *    de  mystères,

Afin que l’on s’  A                   X   en inquiète,

Tout suspense  C              U    serait basé

Sur une curio    H    E   sité de savoir.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1048 4

.

Un  élément  d’une  balustrade

Un pied de table en bois tourné

 Avec son réservoir  et  verre :

Une lampe à huile ancienne.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Tant que son verre n’est pas cassé,

Une telle lampe éclairera :

Je veux dire, en les pires conditions,

Et jusqu’aux extrêmes !

.

Symbolique 

.

Le verre,

Au sens commun,

Apparaîtra comme un

Matériau des plus fragiles.

Les  verres  silicatés,    comme

La  plupart  des verres  d’oxydes

Ou de  chalcogénures, sont  fragiles

À température ambiante en ce sens où

Ils peuvent être brisés sans la moindre

Déformation permanente à l’inverse

Matériau ductile, comme plomb,

Qu’on peut déformer, plier,

Avant qu’il ne se casse.

Wikipédia /Verre /Résistance mécanique/ fragilité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1048 6

.

Tant que son verre n’est pas cassé,

Une telle lampe éclairera :

Je veux dire, en les pires conditions,

Et jusqu’aux extrêmes !

 .

Symbolique 

 .

La lampe

 .

Représente un point

 De  lumière  en  l’obscurité.

Par analogie, symbolise entendement

Dans la confusion mentale, la révélation

D’un savoir enfoui ou caché. D’ailleurs,

Expression « Éclairer sa lanterne« 

Qui  signifie  alors   clarifier

Quelque  chose, exprime

Très bien cette notion

De savoir dévoilé.

1001 symboles

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ma lampe m’éclairera, devant moi,

 Dans la nuit, pour avancer mes pas :

Rien de fâcheux dès lors ne m’arrivera

Sauf si un imprévu … me tombe dessus :

Je prends ce risque sinon je ne bouge plus,

Et lors la vie se restreindra à rester…en vie.

.

Mais l’imprévu n’est pas  des plus aléatoires,

C’est juste un grain de sable, des plus fâcheux,

Qui oblige à penser/faire les choses autrement.

.

Si l’on y voit, fatalité, destin, manque de chance

Ça devait arriver un jour, arrivé, rien à ajouter

Et lors on ne cherchera ni causes, ni solutions !

 .

.

Un mauvais coup du sort

.

Scénario

.

Nous cherchons le bonheur, tout en aimant les images de malheur.

Que pourrait-il arriver à cette petite famille ayant l’air si heureuse.

Un besoin de protection permanent et avant qu’il ne soit trop tard !

 .

Visuels et textuels  >>

1047 – On naît, vit, meurt ; renaît, revit, re-meurt

Visuels et textuels  >>

.

La vie serait faite d’un cycle permanent

Et tant qu’il existe, on peut le régénérer.

L’on dit que certains fonctionnent ainsi,

D’autres à la retraite, attendent…leur fin

Et pendant des années, vingt ans, parfois.

Mourir aux autres n’est pas et à soi-même,

On peut développer  des envies personnelles,

Y compris à travers, avec, et pour les autres,

Nouvel équilibre suppose un nouveau cycle

Établissant nouveau partage soi, société.

.

L’on naît, et l’on vit et puis l’on meurt,

L’on renaît, on revit puis on re-meurt

Jusqu’à ce que  vienne  notre  heure

Pour quitter  ce monde,  ses heurts.

La vie n’est qu’un cycle  d’humeurs

Où certains nous disent avoir peur

Et d’autres disent  jouir du bonheur

D’être  ici, d’être  là  d’être  ailleurs.

J’accumule des biens  et  richesses,

Je m’évertue à être utile sans cesse

Je confonds amour paire de fesses,

L’argent, avec  élans  de  tendresse.

.

L’altérité est toute en  délicatesses,

Je ne sais la manier  je le confesse,

Argent fait, de moi, homme qu’atteste

Son sexe de mâle, dominateur, preste.

Argent et sexe  nous sont prescrits

Et, ils feront que tout nous réussit,

À part nous qui sommes ratés, ici,

De n’avoir vraiment,  rien compris.

.

N’avoir compris que sans les autres,

Nous ne sommes rien, ce seront eux

Qui nous fabriquent, nous modèlent,

Nous avons peu  de libertés  de choix.

Sans la liberté, sommes  des animaux,

Qui obéissons aux lois de notre société

Nous exploitant  pour sa propre survie,

Tout en prônant  l’individu   fin en soi,

Étant libre  de penser  ce qu’il  lui plait

Sans avoir de compte à rendre des faits.

.

Je me place en marginalité en plein cœur

De la vie, de son originalité à  toute heure,

Dès lors, si je nais, si je vis, et, si je  meurs,

C’est, moitié, pour moi, moitié, pour autres,

C’est cet équilibre  qui fait, de moi, l’apôtre

De la tolérance  et du respect des malheurs.

Rien n’est plus simple ni plus compliqué,

À observer poussé-tiré  par une société,

Que voir  gens nier mort, déifier vie

Faisant d’eux, égoïstes extravertis.

.

.

Extensions

.

Naitre, vivre et mourir, ça c’est certain

Mais renaitre et comment et pourquoi

Tiendra plus du divin que de l’humain.

L’on en vit et l’on ne meurt qu’une fois.

Si jamais l’on ressuscite ou l’on renait,

Autre existence, et autre être, je serais,

Est-ce cela, qu’idéalement,  j’aimerais !

Lors à quoi bon se poser telle question,

Elle est en deçà, au-delà de ma raison !

.

On nait, on vit, on meurt, c’est une évidence,

Mais renaitre, revivre, re-meurt : une cadence

.

Ceux disant n’avoir eu qu’une seule et même vie,

Envieraient-ils ceux qui disent ayant eu plusieurs !

.

On dit que mille et un métiers font mille et une misères

Et qu’en est-il d’en avoir eu un seul sans pouvoir changer.

.

Il  faut différencier gens souples, adaptatifs, qui rebondissent,

Des gens qui ont peur du moindre changement, de métier, de vie.

.

.

1047 – Calligramme

                  .

                                  La vie serait faite d’un cycle permanent

                              Et tant qu’il existe, on peut le régénérer.

                          L’on dit que certains fonctionnent ainsi,

                       D’autres à la retraite, attendent…leur fin

                    Et pendant des années, vingt ans, parfois.

                 Mourir aux autres n’est pas et à soi-même,

               On peut développer  des envies personnelles,

             Y compris à travers, avec, et pour les autres,

           Nouvel équilibre suppose un nouveau cycle

        Établissant nouveau partage soi, société.

       L’on naît, et l’on vit et puis l’on meurt,

        L’on renaît, on revit puis on re-meurt

         Jusqu’à ce que  vienne  notre heure

              Pour quitter ce monde,  ses heurts :

               La vie n’est qu’un cycle d’humeurs

                    Où certains nous disent avoir peur

                          Et d’autres disent  jouir du bonheur

                              D’être ici, d’être là   O  d’être ailleurs.

                                  J’accumule des biens   N   et richesses,

                                     Je m’évertue à être utile  *   sans cesse

                                          Je confonds amour  paire   N    de fesses,

                                            L’argent, avec élans de       A    tendresse.

                                              L’altérité est toute en        I    délicatesse,

                                               Je ne sais la manier        T     je le confesse,

                                                Argent fait de moi       *   homme qu’atteste

                                               Son sexe de mâle     O     dominateur, preste.

                                            Argent et sexe       N          nous sont prescrits

                                           Et, ils feront        *          que tout nous réussit,

                                     À part nous       V          qui sommes ratés, ici,

                                     De n’avoir       I             vraiment,  rien compris.

                               N’avoir          T      compris que sans les autres,

                          Nous ne        *        sommes rien, ce seront eux

                      Qui nous        O       fabriquent, nous modèlent,

                  Nous avons      N         peu de libertés de choix.

              Sans la liberté,     *        sommes des animaux,

            Qui obéissons aux     M     lois de notre société

       Nous exploitant pour sa   E   propre survie,

         Tout en prônant l’individu      U    fin en soi,

           Étant libre de penser ce qu’il      R   lui plait

                Sans avoir de compte à rendre des  T    faits.

                       Je me place en marginalité plein      *       cœur

                              De la vie, de son originalité à        O   toute heure,

                                   Dès lors, si je nais, si je vis,     N     et, si je meurs,

                                        C’est, moitié, pour moi,    *      moitié, pour autres,

                                          C’est cet équilibre      R    qui fait, de moi, l’apôtre

                                          De la tolérance   E  et du respect des malheurs.

                                           Rien n’est    N  plus simple ni plus compliqué,

                                        À observer A  poussé-tiré  par une société,

                                      Que voir    I    gens nier mort, déifier vie

                                       En faisant T  d’eux, égoïstes extravertis.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1047 4

.

Notre vie est à facettes

Ou comme un dépliant,

Et, parfois, tout droit

Parfois en ziz-zag ?

 .

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Dépliant en plusieurs facettes,

Accolées, comme plusieurs vies :

Pour quitter, abandonner, afin de

Rebondir, avant de refaire sa vie !

.

Symbolique

 .

Facilement reconnaissable

À son aspect de feuille pliée,

Le dépliant reste un support

De communication  permettant

De se faire connaître rapidement.

.

Son contenu  qui résume l’essentiel

De l’activité entreprise, association.

Il se doit être attrayant pour attirer

Tout ou partie d’attention du lecteur.

.

D’après cette définition  du dépliant,

Ce support publicitaire  qui véhicule

Des messages, peut être utilisé  par

Des entreprises et des associations

Qui désirent élargir sa clientèle.

le-guide-dimpression-des-depliants

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1047 6

.

Dépliant en plusieurs facettes,

Accolées, comme plusieurs vies :

Pour quitter, abandonner, afin de

Rebondir, avant de refaire sa vie !

.

Symbolique

.

“On peut comparer le monde à un bloc

De cristal aux facettes innombrables.

Selon sa structure, et  selon sa position,

Chacun  de nous  voit certaines facettes.

.

Lors, tout ce  qui  peut  nous  passionner,

C’est de découvrir un nouveau tranchant,

Un nouvel espace.”  De Alberto Giacometti

C’est  la  confrontation  avec  les  autres  qui

Vous permet de dévoiler toutes vos facettes.”

.

 De Björk  “Mon  apprentissage  n’a  d’autre

Fruit que de me faire sentir combien

Il    me    reste   à   apprendre.”

De Michel de Montaigne

lalanguefrancaise.com/dictionnaire

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

On nait, on vit, on meurt, on renait.

Dit comme cela,  il y a peu d’espoir,

De  s’en sortir d’un cycle perpétuel,

Où tout n’est que recommencement.

.

La vie est moment, passage, certes

Mais elle est vide, non préremplie

Lors on y mettra  ce que l’on veut,

Lors on y mettra ce que l’on peut,

Et non ce qu’aura décidé  un dieu.

.

Montaigne ne dit pas autre chose,

Rien n’est dit, écrit, tout apprendre

De la vie tant qu’elle dure, surprend

Et notre réussite tient autant à nous,

Qu’aux  événements  et  opportunités.

Une vie comporte  multiples  facettes :

À chacun de découvrir celle qui convient.

 .

.

On nait, on vit, on meurt, renait

.

Scénario

.

Tout comme cette fleur qui éclot un jour,

et qui s’épanouit, un temps, au grand jour,

mais qui se fanera et mourra pour toujours.

 .

Visuels et textuels  >>

1046 – Le mot fin : sa réalité en art et en amour (II)

Visuels et textuels >>

.

Il est vrai que,  la fin d’un amour,

Est, souvent, bien plus rapide,

Que la rupture d’une amitié,

Qui trainerait, à se déliter !

.

Amour  est  plein, ou vide,

Est unique,  chaque jour,

Alors que fla in d’un Art,

Serait la fin  de veine qui

Le sous-tend ou qui part

En passé pour être verni.

.

Mais comment mettre  fin,

Dans  un tout autre  sens,

D’amitié ver  sus  l’amour,

Et  pour une aventure qui,

Pour aucun  des amoureux

N’aurait pas  recommencé.

.

Et comment faire comprendre

À l’autre en cas  non réciprocité

On quitte le navire, au moment

Où l’on était prêt  d’appareiller.

.

Dans ces cas,  un fossé s’établit,

S’élargit à grand pas, entre eux,

À en devenir …. infranchissable

Ou en commet tant l’irréparable

De promesse  étant  non tenue.

.

 «La fin  serait, toujours, le début

D’autre chose »  dit  un  dicton !

Peu rassurant sauf si on adhère,

Vie continue,  apporte soutien

À ses chagrins   en  lui offrant

Autres bonnes  opportunités

Qui    effacent,  et soulagent,

Regret, respect, peur, pleur.

.

Enfin : on le dit,  à vingt ans,

Moins facilement à soixante

Et que dire, à quatre-vingt,

Lors sentant venir  sa fin !

.

À être trop catégorique

À être trop … sûr de soi

On passerait    d’une fin

À l’autre,   sans jamais

Satisfaire   sa faim.

.


.

Extensions

Ce n’est pas l’autre que l’on

Ne souhaitera revoir,

C’est soi-même en face de lui

Et de ses souvenirs marquants,

De  ses  espoirs,  déçus,

De son statut déchu d’amoureux.

Mot «fin» réalité en art et amour

Est une seule, même chose.

L’amour de l’art, et l’art de l’amour

Seraient les deux faces d’une

Même pièce, partagent même tranche,

Même valeur, même substance,

D’un côté, l’essence, de l’autre l’existence,

Sur la tranche, le corps humain

Et au milieu, l’âme divine ou supposée telle.

.

L’art est un vaste domaine d’activité,  d’explorations, de formes,

Dont le contenu primitif, est transformé pour évoquer l’universel.

Il s’inspire ; le plus souvent ; d’un amour sublimé  par une passion

Dont l’on ne souvient plus, parce qu’inconscient, de sa vraie raison,

Ainsi notre imaginaire se colore de teintes  jusqu’à leur abstraction.

Il en est de même de l’amour lorsqu’il est idéalisé  jusqu’à  l’extrême

Il devient comme une sort d’art de la folie, et ce, jusqu’au suprême !

.

Art de l’amour et amour de l’art

Se rejoignent en leurs sublimations

Sans  parler  de  leurs  cristallisations,

Suscitant autant de désirs que passions.

.

À ceci près que l’amour s’en vient et s’en va,

Tandis que art subsiste, ne connait pas de fin

Le mot fin en amour concerne une personne

En art, à une période, un groupe de fans.

.

L’art du portrait tente de synthétiser

Tente de révéler, tente de styliser,

Défauts et qualités de chacun

Signature en serait la fin.

.

.

1046 – Calligramme (II)

.

Il est vrai que,      L                   la fin d’un amour,

Est, souvent,    E              bien plus rapide,

Que la rup      *       ture d’une amitié,

Qui traine    M    rait, à se déliter !

Amour  est  O     plein, ou vide,

Est unique,  T      chaque jour,

Alors que la  *    fin d’un Art,

Serait la fin  F  de veine qui

Le sous-tend  I  ou qui part

En passé pour N être verni.

.

Mais  comment  mettre  fin,

Dans   un   tout   autre  sens,

D’amitié ver  R  sus  l’amour,

Et  pour une  É  aventure qui,

Pour aucun    A des amoureux

N’aurait pas   L  recommencé.

I.

Et comment fai T   re comprendre

À l’autre en cas  É  non réciprocité

On quitte le navire, au moment

Où l’on était prêt  d’appareiller.

.

Dans ces cas,  un fossé s’établit,

S’élargit à grand pas, entre eux,

À en devenir  A   infranchissable

Ou en commet  R  tant l’irréparable,

De promesse     T   étant  non tenue.

.

 «La fin  serait, toujours, le début

D’autre chose »  dit  un  dicton.

Peu rassurant     * sauf si on adhère.

La vie continue    A  apporte soutien

À ses chagrins    M    en lui offrant

Autres bonnes    O    opportunités

Qui    effacent,   U    et soulagent,

Regret, respect  R  peurs, pleurs.

.

Enfin : on le dit,  à vingt ans,

Moins facilement à soixante

Et que dire, à quatre-vingt,

Lors sentant venir  sa fin !

.

À être trop catégorique

À être trop … sûr de soi

On passerait  d’une fin

À l’autre, sans jamais

Satisfaire   sa  faim.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1046 4

.

Un tube de dentifrice ou autre

Un stick pour le rouge d’à lèvres,

Instrument   de  musique  à  vent,

Symbole d’art autant qu’amour.

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

Instrument  de musique  à vent,

Symbole d’art autant que d’amour.

Une bombarde qui égrène ses mélodies

Suscite toutes sortes d’émotions vivantes.

 .

Symbolique

 .

En l’art, l’expression artistique,

Est une forme de sublimation.

Dans  la  sublimation, il y a

En effet un même transfert

D’intérêt d’un objet à un autre

Qui le représente, se substitue à lui.

.

Mais l’affect lié à l’objet d’origine

Est  transformé, puis  raffiné,

Quand   il  est   attaché  à  la

Représentation symbolique

Et lors son contenu sexuel

Ou agressif,  est modifié.

Source : www.cairn.info/revue

cahiers-jungiens-de-psychanalyse

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1046 6

.

Instrument  de musique  à vent,

Symbole d’art autant que d’amour.

Une bombarde qui égrène ses mélodies

Suscite toutes sortes d’émotions vivantes.

 .

Symbolique 

 .

Les premiers instants

De rencontre, premiers émois,

Le sont avec beaucoup d’intensité.

Ils sont importants par la relation future

Lors constituants marqueurs pour jours

Plus communs d’une histoire construite

Pour toute la relation ultérieure.

.

L’amour tient alors plutôt

D’un choix maintenu ou renouvelé

Que de l’intensité de commencement,

Bien que celle-ci puisse se reproduire encore,

Même plusieurs fois en la relation d’amour, renouvelée.

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

L’art est sans fin, par définition

Il se reconstruit et se renouvelle

Sans cesse par toute innovation,

Si ce n’est pas  par sublimation !

.

Et l’art  de commencer par la fin,

N’est pas pour autant  point final.

L’amour de l’art et l’art de l’amour,

Se rejoignent, et, parfois, fusionnent

Et on peut être en panne d’inspiration

Pour les deux, en craignant le mot fin.

 .

.

Autant dire directement : néant

.

Scénario 

.

Couleurs tendres de l’art, blanchissent, s’évaporent  en chœur !

La fin de l’art nous est annoncée: soyons réaliste, pragmatique !

L’art est devenu un jeu d’argent parmi d’autres, coté en Bourse !

 .

Visuels et textuels >>

1045 – Le mot fin et sa réalité en art et en amour (I)

Visuels et textuels  >>

.

L’on  prétend souvent qu’il faut commencer

À construire une  histoire ou une  énigme

Par  la  fin, pour  la rendre plus crédible.

Il faut semer  des petits cailloux  pour

Revenir par chemins divers au début

En art, qui arrive au résultat original

En suivant seulement instinct animal

Il en est de même  en amour  bien sûr,

Pas dont on profite au fur et à mesure.

.

Le mot fin apparaît   ou  apparaissait

Dans  des films et romans en laissant

Le spectateur,  lecteur, sur sa faim.

L’histoire n’allait pas plus loin :

Inutile d’imaginer une suite

Pas même une autre fin.

.

Même si  en l’histoire,

On fait ce qu’on veut,

Dans la vie réelle,

L’on ne  fait que,

Ce que l’on peut.

.

Dans la vie réelle,

Il en va  autrement

À propos  liens actuels

De sentiments partagés,

D’amours,   énamourés.

.

Comment y mettre fin,

De manière normale,

Et presque banale,

À une aventure

Démarrée en trombe

Mais qui s’est effilochée

Et aura fini,  avec le temps,

Par tomber en panne de désir.

.

S’il faut y mettre le mot « fin »

À une histoire sans lendemain,

L’art et la ma nière comptera

Autant sinon bien  plus

Que le fait lui-même.

.

« On se quitte bons amis »

Est une manière de se dire

Que l’aventure continue

Sous une autre forme,

Acceptée des deux,

Ce qui est, entre jeunes,

Le cas car si la séduction,

Est, un art consommé ;

Sa rupture est un plat

Délicat à réussir.

.

.

Extensions

.

Fin est toujours le début de quelque chose

Et parfois de l’abandon d’un espoir, amour,

Qui comme chacun sait ne dure pas toujours:

Tant qu’on joue sa musique, il nous illusionne,

Mais si l’on y renonce, plus rien ne le passsionne

Tout instrument, creux ou plein, se met en pause,

Et l’on passe aussitôt et sans hésiter à autre chose.

.

On applaudit au début de rencontre amoureuse

On applaudit à la fin  d’un concert de musique !

.

On applaudit à un mariage,   exécution virtuose,

Et lors amour et musique, convolent à merveille.

.

La fin de symphonie, se termine en point d’orgue,

La fin d’une relation de couple, en plein désordre !

.

Le début avance  souvent dans un vent de l’espoir:

La fin peut vous conduire à l’échec, au désespoir !

.

.

1045 –Calligramme  (I)

.

L’on   prétend   souvent      L     qu’il faut   commencer

À construire  une  his    E    toire  ou  une  énigme

Par  la  fin, pour  la    *    rendre plus crédible.

Il faut semer des   M    petits cailloux  pour

Revenir par che  O  mins divers au début

En art, qui arri  T  ve au résultat original

En suivant seu  *  lement instinct animal

Il en est de mê  F  me en amour bien sûr,

Pas dont on pro I   fite au fur et à mesure.

Le mot fin appa   N   raît   ou  apparaissait

Dans  des films    *    et romans en laissant

Le spectateur,   *   lecteur, sur sa faim.

L’histoire n’al   R  lait pas plus loin :

Inutile d’ima  É    giner une suite

Pas même    A    une autre fin.

Même si     L    en l’histoire,

On fait ce   I      qu’on veut,

Dans la     T       vie réelle,

L’on ne     É        fait que,

Ce que     *     l’on peut.

Dans la      vie réelle,

Il en va    R  autrement

À propos  T liens actuels

De sentiments partagés,

D’amours,   énamourés.

Comment y mettre fin,

De manière normale,

Et presque banale,

À une aventure

Démarrée en trombe

Mais qui s’est effilochée

Et aura fini,   A   avec le temps,

Par tomber en  M    panne de désir.

S’il faut y met   O  tre le mot « fin »

À une histoire  U   sans lendemain,

L’art et la ma R  nière comptera

Autant sinon bien  plus

Que le fait lui-même.

« On se quitte bons amis »

Est une manière de se dire

Que l’aventure continue

Sous une autre forme,

Acceptée des deux,

Ce qui est, entre jeunes,

Le cas car si la séduction,

Est, un art consommé ;

  Sa rupture est un plat

Délicat à réussir.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1045 4

.

Un pied de table en bois tourné

Ou un balustre d’une balustrade,

Instrument  de  musique  à vent,

Nous dirons du genre bombarde.

.

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

L’art de l’amour et l’amour de l’art

se rejoignent en même célébration,

qui font qu’on aime jouer, ressentir

si fait que la forme évoque le fond.

.

Tout dépendrait de l’instrument :

Entre flute ou bombarde

La musique supporte fausse note :

Trop, ce serait cacophonie.

 .

Symbolique 

.

La bombarde

Est un instrument

De musique à vent

À anche double de la

Famille des hautbois,

Employé dans la musique

Ancienne et la bretonne.

Le mot « bombarde »

Provient du latin bombus,

Signifiant «bourdonnement»

Ou  encore  un  « bruit sourd ».

fr.wikipedia.org/wiki/Bombarde

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1045 6

.

Tout dépendrait de l’instrument :

Entre flute ou bombarde

La musique supporte fausse note :

Trop, ce serait cacophonie.

 .

Symbolique

.

Dans la tradition chrétienne,

Dieu n’est pas lui-même un musicien,

Mais la musique est le mode privilégié

Pour célébrer toutes formes de louange.

.

Ce qui est ici exprimé par la théologie,

Peut aussi être abordé en termes de

Psychologie du développement.

.

Battements du cœur de la mère,

S’ils ne sont pas une mélodie,

Sont certainement du rythme.

.

L’élément de base de la musique

Est imprimé dans l’esprit humain

À l’aube de sa conscience perceptive

Et l’accompagne sans le lâcher

À travers tous les stades

De sa vie incarnée.

cairn.info/revue-cahiers

-jungiens-de-psychanalyse

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

La musique adoucit les mœurs, dit une maxime.

Elle accompagne  les grands moments  de sa vie

Mode majeur  à la naissance, mineur  à sa mort

Qui sait, s’il n’existe pas à l’instar d’une lumière,

Une musique céleste  qui extasierait notre âme.

.

Soit dans la musique, baroque, classique, la fin

Est ponctuée par ce qu’on appelle point d’orgue

Aujourd’hui, arrêt souvent inverse, s’étouffant,

Ou carrément  très soudain, brutal,  inattendu.

.

Il existerait des musiques  qui semblent n’avoir

Ni commencement, ni fin, comme perpétuelles,

Qui finissent par vous envoutez,  faire voyager

Comme si vous étiez dans un tout autre monde

Où les repères du temps, espace, ont disparus !

 .

.

La fin d’un vieux film au cinéma

.

Scénario

.

Une longue lettre de déclaration de fin d’amour.

Là, c’est très court et sans ambiguïté : un peu lâche.

Et là, ce n’était qu’un jeu, et comme en tous jeux : adieu !

 .

Visuels et textuels  >>

1044 – On aura et beau dire et on aura beau faire !

Visuels et textuels  >>

.

L’on entend un nombre messages

De  révisions  alarmistes, saccages

De  lieux protégés, de beaux paysages

Sans que  l’on en tire résolutions sages.

L’économie, et l’écologie,  se combattent,

Au lieu de se prêter main forte … débattre,

De ce qui serait le  mieux  pour la Planète :

Au lieu de cela,  chacun s’observe, s’entête

On aura beau  dire et on aura beau faire

Lors il est trop tard pour tout défaire.

.

On aura beau dire,

Et on aura beau faire,

Rien ne servira à rien, si

Les hommes n’ont compris

Qu’ils seraient  en danger de

Disparaître  et à cause d’eux,

Par suite de pollution totale

Et irréversible et radicale.

.

On dit mais on fait peu

De cas des discours

Jugés judicieux

Sur l’écologie,

Mais ennuyeux

Pour    l’économie

Nationale, mondiale.

.

Qu’est-ce qu’on attend :

D’être en plein dans le mur

Alors qu’on est encore devant

Pour se préparer à l’éviter : dur

D’être soi-disant rationnel, savant

Ou prétendre ce n’est pas le moment.

.

Comme si la mort,  se pointant devant,

Et qu’on lui dise,  va-t’en donc, attend,

Laisse-moi jouir encore de mon corps

Tu ne peux rien, sur moi : ai-je tort !

Si population, pollution, croissent,

Simultanément  par quel miracle

On évitera d’être  dans la poisse.

.

Planète est ballon que l’on tacle,

Il n’y a pas de  règle, arbitre,

Ni même but  ni gardien :

Que clown jouant pitre

Ne  faisant  plus rien,

Tournant  en dérision,

Tous les avertissements.

.

Et quand il sera trop tard,

Ils diront, complaisamment,

Fallait taper du poing sur table,

L’on m’avait confié autre mission :

De préserver les privilèges des nantis.

Et, ça au moins, vous l’aviez compris.

.

.

Extensions

 .

On aura beau dire, et ne rien faire,

Se gargariser de discours et de certitudes

Ou de doutes, notre planète Terre n’en a cure :

Elle suivra sa progression vers un réchauffement

Atmosphérique et une pollution chimique, accélérés

Par notre désir de demeurer riche et confortable,

Quitte à hypothéquer  l’avenir de nos enfants.

Discours  et  chiffres  sont en concordance

Et il y a urgence : malgré cela, certains

De nos dirigeants ne se pressent pas

De mettre en œuvre des solutions.

La société civile prend le pas

Sur la société politique

Sinon où va le Monde !

.

Bien qu’il s’agisse d’une sorte d’apocalypse prochaine

Tout le monde ou presque la perçoit comme lointaine

Et, face à cela, garde son sang-froid, son âme sereine,

En se disant que si c’était vrai, ce serait : pas de veine

En étant désignés, par Dieu, pour exploiter la nature !

Ce dernier nous abandonnerait-il face à nos exactions

Ou bien en aurait assez de nous regarder tout saccager

On aura beau dire, on aura beau faire : ce serait l’enfer

Bien mérité cette fois, nulle part ailleurs que sur Terre.

.

L’on croit crier dans un désert

Quand la Planète est en danger,

Et qu’on en finit pas des guerres,

Allant apocalypse nous précipiter.

.

L’on aura beau dire  et  beau faire,

Il y aura de plus en plus de misères,

Sur terre suite à nombre sécheresses

Provoquant nombre d’immigrations.

.

Est-ce là fatalité impossible à changer

Sûr que non mais, pour cela, il faudrait

Que les humains s’entendent pour lutter

Or chacun ne voit que son propre intérêt.

.

On rêve d’un paradis ailleurs : c’est l’enfer.

Pourquoi ne pas garder le nôtre : mystère !

.

.

Épilogue

.

On aura beau dire, on aura beau faire,

Ça sonne comme expression populaire,

Qui clame impossibilité de se satisfaire.

***

Cela dit, c’est loin d’être paroles en l’air :

Personne aujourd’hui ne dit le contraire,

Constats d’impuissance face aux guerres.

***

Pas que face à la faim en monde, misère,

Tout autant face aux épidémies, cancers,

Face aux crimes et injustices sur…Terre.

***

Pour finir, et ce serait peut-être  le pire :

Face au changement climatique qui vire

À la catastrophe,  on dit qu’on conspire !

***

Les sept piliers de la sagesse : en danger,

Comme des balustres, faiblissent, cèdent

Les uns après les autres : réaction, néant.

***

Alors alors, y aurait-il comme une fatalité

Et que tout ce qu’on fait est d’inhumanité,

Comme si on tendait le cou pour le couper.

***

Mais il n’est pas trop tard, il ne l’est jamais,

Un sursaut peut-être, changement de plans,

S’y mettre tous, chacun, est plus qu’attendu.

.

.

1044 – Calligramme

.

L’on entend un nombre messages

De  révisions alar   O   mistes, saccages

De  lieux  protégés,   N   de beaux paysages

Sans que l’on en tire   *       résolutions sages.

L’économie, et l’éco   A  logie,  se combattent,

Au lieu de se prêter   U  main forte … débattre,

De ce qui serait le  R   mieux  pour la Planète :

Au lieu de cela,  A   chacun s’observe, s’entête

On aura beau *  dire et on aura beau faire

Lors il est trop tard pour tout défaire.

.

On aura beau dire,

Et on aura beau faire,

Rien ne servira à rien, si

Les hommes n’ont compris

Qu’ils seraient  en danger de

Disparaître  et à cause d’eux,

Par suite de pollution totale

Et irréversible et radicale.

.

On dit mais on fait peu

De cas des discours

Jugés judicieux

Sur l’écologie,

Mais ennuyeux

Pour    l’économie

Nationale, mondiale.

.

Qu’est-ce qu’on attend :

D’être en plein   dans le mur

Alors qu’on est    encore devant

Pour se préparer  *    à l’éviter : dur

D’être soi-disant   B    rationnel, savant

Ou prétendre ce n’  E     est pas le moment.

Comme si la mort,   A      se pointant devant,

Et qu’on lui dise,      U    va-t’en donc, attend,

Laisse-moi jouir       *     encore de mon corps

Tu ne peux rien,       D     sur moi : ai-je tort !

Si population,          I    pollution, croissent,

Simultanément      R       par quel miracle

On évitera d’être    E       dans la poisse.

.

Planète est ballon que l’on tacle,

Il n’y a pas de  règle, arbitre,

Ni même but  ni gardien :

Que clown jouant pitre

Ne  faisant  plus rien,

Tournant  en dérision,

Tous les avertissements.

.

Et quand il sera trop tard,

Ils diront, complaisamment,

Fallait taper du poing sur table,

L’on m’avait confié autre mission :

De préserver les privilèges des nantis.

Et, ça au moins, vous l’aviez compris.

ET ON AURA BEAU FAIRE !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1044 4

.

Pied de table, en bois tourné,

Pied de lampadaire en métal,

Ou pied de lampe ornemental,

Balustre en pierre balustrade

 .

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de  forme)

.

Un pied restera un pied,

Et balustre restera balustre,

D’où  l’expression  populaire :

«Les chats ne font pas des chiens»

 .

Symbolique

.

Les balustres sont souvent

Faits de pierre ou de marbre,

Mais,  parfois,  aussi, de  bois,

Sont,  généralement,  disposés

De façon  à respecter  la  règle

Architecturale   de  l’équilibre

Entre  le   jour   et   le     plein

Et  de  séparation  ajourée

Égale à la moitié de leur

Plus gros diamètre.

Le terme de  balustre

Désigne aussi ensemble

De  colonnettes  soutenant

La main-courante d’un escalier.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

 

Évocation

.

1044 6

.

Un pied restera un pied,

Et balustre restera balustre,

D’où expression françaises :

«Les chats ne font pas des chiens»

 

Symbolique

 

Top 100 des expressions françaises

Soutenues les plus courantes :

Aller à quelqu’un comme un gant : …

Appeler un chat un chat : …

Au bout de son rouleau : …

Au bout du tunnel : …

Au pied de la lettre : …

Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois : …

Autant chercher une aiguille dans une botte de foin

google.com/search /expressions+populaires

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’homme aime à se construire

Des  protections, des défenses,

Pour se protéger des accidents

De manière  plutôt  préventive,

Et balustres  et  main courante,

Sont placés  partout  à cet effet,

Mais on aura beau dire, et faire,

Il y aura  des manques et oublis !

.

On ne peut se protéger contre tout

tant le risque zéro n’existera … pas

il y a des imprévus, concomitances

catastrophes naturelles  inévitables.

y a des gens qui gens qui ne tiennent

pas assez compte danger, risque-tout

et des trompe-la-mort, qui en meurt !

 .

.

Citation de proverbe Berbère

.

Scénario

.

La maison brûle, les pompiers ne répondent et n’interviennent pas.

L’un est écolo  et l’autre est mécano : un dialogue de sourds dingues.

Au final, politique terre brûlée sera un peu, beaucoup comme celle-ci.

 .

Visuels et textuels  >>

1043 – J’aurais voulu être, la vie en décide autrement

Visuels et textuels  >>

.

  J’aurais voulu, est-ce un point noir :

 Du tout, c’est  déjà bien  de vouloir.

Tant de gens ne savent pas  choisir

Ce qu’à terme, ils veulent devenir.

Dans la vie on ne fait pas toujours

 Ce que l’on veut mais faute à qui ?

.

                             Allez savoir, vous : société, chance !

                               Il n’y a pas que le métier qui compte,

                               En amours, en amitiés, en relations :

                                C’est pareil et là, le choix reste ouvert.

                                 Rejeter toute opportunité…est choisir,

                                   De faire en sorte que sa vie soit ternie !

.

J’aurais voulu être un … avocat,

La vie en aura décidé autrement,

On m’avait dit tu auras le choix :

J’ai dû réviser …  mon jugement.

Bon an, mal an,  pas mécontent :

Car, dans les limites de l’emploi,

Difficile de faire  bon placement,

Mettant en avant, qualité de soi.

.

                                 J’aurais voulu être un bel amant

                                 La vie en aura décidé autrement,

                                  On m’avait dit  … avec rouquine :

                                  J’ai épousé une blonde …  divine.

                                 Bon an, mal an, pas mécontent :

                                  Elle m’aura  donné deux enfants,

                                 Qui font mon bonheur e, autant

                                  En emporte le vent…fidèlement.

.

J’aurais voulu être un … écrivain

La vie en aura décidé autrement,

Je n’aurai fait qu’ouvrage savant,

Dont je ne tire, bénéfices, aucun.

Bon an, mal an, pas mécontent :

Je me suis exercé  aux écritures,

Et mes poésies, en déconfitures,

Progressent vite…vers le néant.

.

                                   J’aurais voulu être un … bon ami

                                   La vie en aura décidé autrement,

                                    J’en ai très peu : vingt seulement.

                                    J’aime que, vous en soyez  parmi.

                                    Bon an, mal an,  pas mécontent :

                                    Ces amitiés durent et longtemps,

                                    Et me procurent la joie, certaine

                                     De m’abreuver  à leurs fontaines.

.

.

Extensions

 .

J’aurais voulu être, la vie en décide autrement.

Déjà, ce qu’on aura voulu être, correspond-t-il

Vraiment à ce que l’on voulait ou pouvait être.

Ensuite, était-on  au bon endroit, bon moment

Enfin, arrivé en ayant pratiqué, épuisé la chose,

Notre rêve n’a-t-il pas changé en cours ou en fin ?

Sacrifier toute sa vie, en poursuivant  la réalisation

D’un rêve inaccessible, du moins pour soi, ressemble,

Tout de même, à passer à côté de choses,  toutes aussi

Essentielles telles que celles  de fonder  propre famille,

Avoir une place reconnue, et utile, dans notre société,

Disposer de ressources suffisantes pour avoir espace

De  liberté  de  choix : certains parlent  de  travail

Voire de métier alimentaire pour faire bouillir

La marmite  en attendant  qu’opportunité

Se présente or tout cela n’est que rêve.

.

J’aurais voulu être…. aie, ça commence mal : y a eu un raté.

Attendez : on recommence à zéro, et cette fois, je saurai faire.

J’aurais voulu  mais faut-il regrettez, faut-il accepter, espérer

Ma condition s’améliore par miracle ou effort, au point que,

Tant que ma vie n’est pas terminée, ça veut dire : je peux !

.

J’aurais voulu être un artiste, chante Aznavour

Ou encore la bohème, pour ne citer qu’eux deux

Voilà qui plante le décor sur une scène ouverte !

.

J’aurais voulu être, pointe  comme air de regret :

Je ne suis pas, je n’ai pas réussi, ma faute, à moi,

Ou le manque de chance, de talent,  opportunité !

.

La vie en a décidé autrement, balaie toute excuse :

Ce n’est pas moi, ce sont les autres, la vie quoi, qui

A fait que vous n’êtes que ce que vous avez pu être.

.

.

1043 – Calligramme

.

J’AURAIS     VOULU      ÊTRE :

 J’aurais voulu, est-ce un point noir.

 Du tout, c’est  déjà bien  de vouloir.

Tant de gens ne savent pas  choisir

Ce qu’à terme, ils veulent devenir.

Dans la vie on ne fait pas toujours

 Ce que l’on veut mais faute à qui ?

.

                             Allez savoir, vous : société, chance !

                               Il n’y a pas que le métier qui compte,

                               En amours, en amitiés, en relations :

                                C’est pareil et là, le choix reste ouvert.

                                 Rejeter toute opportunité…est choisir,

                                   De faire en sorte que sa vie soit ternie !

.

J’aurais voulu être un … avocat,

La vie en aura décidé autrement,

On m’avait dit tu auras le choix :

J’ai dû réviser …  mon jugement.

Bon an, mal an,  pas mécontent :

Car, dans les limites de l’emploi,

Difficile de faire  bon placement,

Mettant en avant, qualité de soi.

.

                                 J’aurais voulu être un bel amant

                                 La vie en aura décidé autrement,

                                  On m’avait dit  … avec rouquine :

                                  J’ai épousé une blonde …  divine.

                                 Bon an, mal an, pas mécontent :

                                  Elle m’aura  donné deux enfants,

                                 Qui font mon bonheur e, autant

                                  En emporte le vent…fidèlement.

.

J’aurais voulu être un … écrivain

La vie en aura décidé autrement,

Je n’aurai fait qu’ouvrage savant,

Dont je ne tire, bénéfices, aucun.

Bon an, mal an, pas mécontent :

Je me suis exercé  aux écritures,

Et mes poésies, en déconfitures,

Progressent vite…vers le néant.

.

                                   J’aurais voulu être un … bon ami

                                   La vie en aura décidé autrement,

                                    J’en ai très peu : vingt seulement.

                                    J’aime que, vous en soyez  parmi.

                                    Bon an, mal an,  pas mécontent :

                                    Ces amitiés durent et longtemps,

                                    Et me procurent la joie, certaine

                                     De m’abreuver  à leurs fontaines.

                                    VIE DÉCIDE AUTREMENT  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1043 4

.

Un empilement de choses

Presque toutes  identiques,

Ou un escalier de meunier 

Qui donne accès à on désir.

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’accorde à la forme)

 .

Chacun sait meilleur moment

Est lorsque l’’on monte l’escalier

Cela est vrai pour tout, tant c’est

La concrétisation de son désir.

 .

Symbolique 

 .

                                                                  L’escalier est souvent symbole

                                                                  De la progression vers le savoir,

                                                                  Ascension vers connaissance,

                                                                  La lumière, transfiguration.

                                                                  Il relie et le haut et le bas.

.

                                             Il revêtira aussi un aspect négatif :

                                             La descente, la chute, le retour

                                            À la matérialité  et au monde

                                            Souterrain à l’ombre en soi.

                                           Mais il faut l’emprunter

.

                      Afin  d’apprendre à  se  connaître

                      Sur tous les plans   ou  pouvons

                     Descendre en nous ou accéder

                    À autres niveaux  conscience

                   Très nettement supérieurs.

                    grandreves1234.blogspot.com

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Chacun sait meilleur moment

Est lorsque l’’on monte l’escalier

Cela est vrai pour tout, tant c’est

La concrétisation de son désir.

 .

Symbolique 

.

Le désir se distingue du besoin

Qui demanderait à être satisfait

De façon urgente   et   du  souhait

À  la  réalisation souvent utopique,

Est  irréductible  au désir  amoureux

Et un certain hédonisme contemporain.

Qu’est cet appétit d’être pour la philosophie ?

.

Une force qui s’impose à nous, nous gouverne ?

Entre être  et non-être, manque  et plénitude,

Joie, souffrance, désir est notion équivoque.

Son ambivalence traverse toute l’histoire

De la philosophie et cela depuis Platon.

.

Aujourd’hui, l’on s’intéresse au désir,

Du côté de la pulsion, de la morale,

Qui s’interrogent  sur la possibilité

De contrôler désirs, motivations,

Au nom desquels nous agissons.

franceculture.fr/philosophie-pour-

comprendre-autrui-et-le-desir

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’escalier est d’abord fait pour monter

Bien avant même de songer à descendre

Mais s’il est des escaliers qui nous mènent

À la réalisation de nos désirs, de nos envies,

Il en est d’autres ne menant nulle part ou pire

Nous font chuter avec nos remords, nos regrets.

Et là nous n’avons plus que nos yeux pour pleurer.

 .

.

Vie : faite d’épisodes

.

Scénario

.

J’aurais voulu être amoureux toute la vie durant, mais la vie…

J’aurais voulu éviter de durer, de faire ceci, cela, mais la vie …

J’aurais voulu être un écrivain, la vie en a décidé autrement !  

 .

Visuels et textuels  >>

1042 – Chacun garde espoir d’améliorer sa condition

Visuels et textuels  >>

.

Chacun garde espoir d’améliorer

Sa condition humaine par solution.

Les suicidaires ne perdent pas la vie,

Mais, bien avant tout espoir… en elle !

Les suicidés ont perdu les deux bien que

«Tant qu’il y a de  la vie, il y a de l’espoir. »

.

C’est vrai, et faux gens continuent à vivre,

Alors qu’ils n’ont aucun espoir d’évolution !

Un pauvre d’Afrique  d’Asie  …  ou d’ailleurs,

N’a pas d’espoir non seulement devenir riche

Mais de s’en sortir survivre au lendemain,

Ni  de  con-cevoir  de  nombreux enfants.

 .

Rester immobile, passif à ne rien faire

Ne changera condition, de misérable

Il peut se résigner à son mauvais sort

S’indigner de n’en avoir  de meilleur,

Mais s’il continuera à se désespérer,

Sait que dès demain  il serait mort.

 .

Dire, je préférerais être mort que,

Est une affirmation  d’un non-être :

Chacun sait que la vie ne vaut plus

Rien si elle a perdu  tout son  sens,

Dès lors qu’on nous  impose, d’être,

Tout le contraire de qu’on veut, est.

 .

Dire il est impossible de s’en sortir

Est une phrase assassine s’il en est,

Mais qui laisse malgré ça chance

À l’espoir, à l’avenir des fois que :

Or très peu de gens y sont arrivé,

Ça ne veut pas dire  être condamné.

.

Moralité, il faut garder de l’espoir

Jusqu’à sa fin  son dernier souffle.

.

.

Extensions

 .

Souffle pour soi,  les autres,

Communicatif, voire contagieux :

L’espoir fait vivre et l’on vit d’espoir.

Il y a  des  philosophes  qui  ont récusé

La force de l’espoir en mensonge éhonté.

L’espérance n’est pas  une valeur  ni vertu,

Déficience de l’homme à supporter la mort.

Espérance et déni vont de pair, c’est possible

Mais pas certain, le déni ne voit pas la réalité

Alors qu’espérance s’appuie justement dessus

Pour mieux s’en accommoder  et  progresser.

On dit « j’espère que tout va bien pour toi »

Avant de prendre congé de quelqu’un.

 .

Garder l’espoir d’améliorer sa vie même quand elle décrépit

Ou tout au moins de la garder en bonne santé, non en survie.

Quand on parle d’espoir et de condition on parle aussi mental

Et par voie de conséquence, tout autant d’humeur et de moral

Quant à la mort, pour sûr et sans exception, elle sera… fatale.

 .

Faut garder l’espoir quoiqu’il arrive

Et même si tout le reste fout le camp,

Celle du fond  de  la Boite de Pandore,

Que femme par curiosité aura ouverte.

.

Pourquoi une femme, on se le demande,

Pourquoi responsable de tous nos maux,

Pourquoi pas un dieu qui dans sa colère,

A laissé échapper  des misères sur Terre.

.

L’espoir d’aller mieux, ou tout au moins,

De revenir en un état où tout allait bien :

Voilà ce qui mène le monde aujourd’hui

Qui le fait travailler au delà du besoin.

.

.

1042 – Calligramme

.

Chacun garde  E  espoir d’améliorer

Sa condition hu       S         maine par solution.

Les suicidaires             P          ne perdent pas la vie,

Mais, bien avant              O               tout espoir… en elle !

Les suicidés ont                  I             perdu les deux bien que

«Tant qu’il y a de                 R             la vie, il y a de l’espoir. »

* ……

C’est vrai, et faux               D           gens continuent à vivre,

Alors qu’ils n’ont au          ‘           cun espoir d’évolution !

Un pauvre d’Afrique      A        d’Asie  …  ou d’ailleurs,

N’a pas d’espoir non     M     seulement devenir riche

Mais de s’en sortir      É     survivre au lendemain,

Ni  de  con-cevoir      L    de nombreux enfants.

I ….

Rester immobile,     O  passif à ne rien faire

Ne changera con      R   dition, de misérable

Il peut se résigner     E    à son mauvais sort

S’indigner de n’en     R    avoir  de meilleur,

Mais s’il continuera   *        à se désespérer,

Sait que dès demain   S         il serait mort.

      A

Dire, je préférerais    *      être mort que,

Est une affirmation    C    d’un non-être :

Chacun sait que la      O   vie ne vaut plus

Rien si elle a perdu     N    tout son  sens,

Dès lors qu’on nous    D   impose, d’être,

Tout le contraire de    I   qu’on veut, est.

.   T

Dire il est impossible  I     de s’en sortir

Est une phrase assas  O  sine s’il en est,

Mais qui laisse mal   N  gré ça chance

À l’espoir, à l’avenir    *  des fois que :

Or très peu de gens    *  y sont arrivé,

Ça ne veut pas dire  être condamné.

.

Moralité, il faut garder de l’espoir

Jusqu’à sa fin  son dernier souffle.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1042 4

.

Pas simple de déceler forme :

 Je vois une très belle canne

Pommeau doré, prothèse

En idéal pour marcher ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’approche de la forme)

.

Canne et prothèses sont des aides

externes ou internes pour marcher

elles améliorent condition humaine,

et de ce fait, elle évoqueront l’espoir.

.

Canne : entre pommeau en bois et en or,

Belle différence :

Mais cela n’en reste pas moins une canne,

Support, prothèse.

 .

Symbolique 

 .

Au plus loin que l’on remonte

Dans le temps, la canne fut

Jadis associée aux images

Du  patriarche  (Moïse),

Du pouvoir  (crosse de

L’évêque,  monarque),

Du berger,  du pèlerin

Puis à celle du maître.

.

Elle s’identifie à l’image

De la vieillesse,  magicien

Puis à celle du randonneur,

Retrouvant, ainsi, son utilité

Première pour la promenade.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1042 6

.

Canne : entre pommeau en bois et en or,

Belle différence :

Mais cela n’en reste pas moins une canne,

Support, prothèse.

 .

Symbolique

.

L’usure du cartilage

Est irréversible et l’arthrose

Ne guérirait pas spontanément.

Lors, l’évolution naturelle se fait

Vers une dégradation progressive

De l’articulation, une limitation de plus

En plus importante des mobilités et une

Marche de plus en plus difficile.

.

Les  anti-inflammatoires  et

Antidouleurs   qui peuvent

Suffire au départ, finissent

Par ne plus être  efficaces.

C’est à ce moment  que  se

Posera  la  question  d’une

Prothèse      chirurgicale.

Et le but de l’opération sera

Le soulagement de la douleur,

La  récupération  des  mobilités

Et la reprise normale de la marche.

chirurgie-orthopedique-de-la-hanche/

prothese-totale-de-la-hanche

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

La canne est un support pour tenir debout

Et comme un troisième pied pour avancer.

Lors s’appuyer sur quelqu’un pour réfléchir

Redonne de l’espoir, et  de l’énergie, perdus.

Si, seul, n ne pourra améliorer sa condition,

À deux ou plusieurs, cela est rendu possible

Quel que soit son statut, sa religion, état.

Cela reste vrai autant pour les pauvres

Les émigrés, les malades ou les vieux.

 .

.

Débat porteur d’espoir

.

Scénario

.

Par des valeurs et par des croyances parfois toutes immatérielles ;

par des instants de répit, dans la dure vie,  d’handicapé moteur ;

en se contorsionnant de tous côtés pour toujours se transformer.

 .

Visuels et textuels  >>

1041 – Voyage humain commence lors on se croit !

Visuels et textuels  >>

.

Notre voyage humain commence

Lorsque l’on se croira … arrivé,

Se poursuivra, jusqu’à l’infini

Et recommence et sans fin :

Pas terminé, on est en vie.

Faut être mort à déposer

Moindre de ses bagages,

De ses projets de voyage,

Renoncer à une croyance

Ou un pari que l’on se crée

Ou pire encore que l’on  subit.

.

Le voyage peut se prolonger longtemps

S’arrêter   n’importe où, n’importe quand

Mais peut-on se dire suffisamment préparé.

 À renoncer,  à  soi-même  …  pour se fondre,

Dans  le  Tout  du  Cosmos  d’où l’on vient :

(Bouddhisme)

Ou à se réincarner …  dans une vie future

Sous une forme non définie par avance

Mais dans tous les cas méritée

(Hindouisme)

Vérités promues par religions orientales,

Lors religions occidentales, le Paradis.

Une fois admis, accepté, une forme

Ou autre d’éternité ou de néant,

Que nous reste-t-il à vivre !

Faire l’amour en cachette.

.

L’essentiel : l’amour

 Des autres et monde,

Réenchantent-ils  nos

Effrayants événements.

.

L’aventure humaine n’est pas

De conquérir territoire à sa portée,

Mais, en même temps, en même élan,

De dépasser sa nature et origine animale

Non  pour se sublimer, ou voire  se déifier :

Mais  tout simplement et déjà, s’humaniser.

.

.

Extensions

  .

Si un homme peut représenter un peuple

C’est parce que le peuple fonctionne aussi,

Comme un homme, en valeur et en  solidarité.

Chaque homme est seul et à naitre et de mourir !

.

Donner la vie à un être c’est lui donner aussi la mort

À lui de l’affronter sans qu’il l’ait : choisie, désirée, fixée.

Seul, l’est-on vraiment, l’a-t-on jamais été, le serons-nous !

Seul au milieu de tous est injonction paradoxale, oxymoron.

.

Il nous est impossible de vivre seul, sauf à l’être sur ile déserte

Totalement coupé, ignoré, totalement autonome, monde entier.

Ça n’a plus guère de sens puisque exister, ça l’est pour les autres.

.

Le voyage peut être extérieur et la joie, et  le malheur des autres

Rejaillit sur nous comme amplificateur de nos propres humeurs

Et en changeant d’endroit, on change d’atmosphère, de misère.

.

Le voyage peut être intérieur et la joie ou le malheur consiste

Alors à savourer le chemin parcouru ou à détester son recul

Où tout est à recommencer comme s’il s’était agi d’un

Faux départ, extérieur, intérieur, témoin, acteur,

Autant d’arrivées, sans fin !

.

Arrivé, oui, peut-être, mais où : la vie ne vous le dira pas !

Il faut d’urgence repartir le voyage ne fait que commencer.

On est arrivé  quand on doit s’arrêter et cela définitivement.

Finalement, de quel voyage s’agit-il, et, vers quelle  destinée,

Voyage de fourmi en cohorte en l’immensité de la Planète.

.

Un jour sans fin,

Un voyage sans fin,

Une belle vie sans fin,

Après sa mort : éternité,

Une promesse de religiosité

Qui nous conduit à croire  que

Tout peut toujours recommencer.

.

Pourquoi pas   puisque ça ne coute rien

D’y adhérer comme le pari de Blaise Pascal

Mais en attendant de le vérifier, on fait quoi :

On se lamente de notre sort sur terre purgatoire

Ou on bâtit, réalise un projet qui nous tient à cœur

Et dont l’on sera certain, au moins, d’en bien profiter,

Et après, vogue la galère, si une autre vie … commence !

.

.

Épilogue

.

Voyage humain commencerait

 Là où il se termine, on aura trouvé

Un sens quelconque à toute notre vie.

***

On a franchi une marche de son escalier,

On a gagné, pense avoir mérité un trophée,

On vise déjà le suivant, tout à recommencer.

***

Idées  d’un  voyage  linéaire  ou  cyclique,

Cohabitent  dans  des croyances religieuses,

Elles comportent  part  d’inconnu, insolvable.

***

Résurrection  botte  en  touche problème :

Passage sur Terre, est comme antichambre,

En chrétienté, la vie commence après la mort.

***

En  somme, on  en  serait  réduit  à  croire

Ce que l’on veut  ou  ce qu’on nous enseigne,

Y adhérer sans aucun doute, révision croyance.

***

Il y a aussi les athées, ne croyant en rien de divin

Mais cela ne les empêchera  de se mettre en quête

D’une vérité qui aurait une finalité de spiritualité !

***

On peut gloser à l’infini sur le sens de la vie, sa vie,

En matière de défi et de chance, l’on est bien servi,

C’est pourquoi, le définir pour tous, je m’arrête ici.

.

.

1041 – Calligramme

 .

VOYAGE HUMAIN DÉBUTE,

Notre voyage humain commence

Lorsque l’on se croira … arrivé,

Se poursuivra, jusqu’à l’infini

Et recommence et sans fin :

Pas terminé, on est en vie.

Faut être mort à déposer

Moindre de ses bagages,

De ses projets de voyage,

Renoncer à une croyance

Ou un pari que l’on se crée

Ou pire encore que l’on  subit.

.

VOYAGE HUMAIN DÉBUTE,

Le voyage peut se prolonger longtemps

S’arrêter   n’importe où, n’importe quand

Mais peut-on se dire suffisamment préparé.

 À renoncer,  à  soi-même  …  pour se fondre,

Dans  le  Tout  du  Cosmos  d’où l’on vient :

(Bouddhisme)

Ou à se réincarner …  dans une vie future

Sous une forme non définie par avance

Mais dans tous les cas méritée

(Hindouisme)

Vérités promues par religions orientales,

Lors religions occidentales, le Paradis.

Une fois admis, accepté, une forme

Ou autre d’éternité ou de néant,

Que  nous  reste-t-il à vivre !

Faire l’amour en cachette.

.

L’essentiel : l’amour

 Des autres et monde,

Réenchantent-ils  nos

 Effrayants événements.

 .

SE CROYANT ARRIVÉ

L’aventure humaine n’est pas

De conquérir territoire à sa portée,

Mais, en même temps, en même élan,

De dépasser sa nature et origine animale

Non  pour se sublimer, ou voire  se déifier :

Mais  tout simplement et déjà, s’humaniser.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1041 4

.

Une sorte de vase,

Avec pied et couvercle,

Ou  alors  un encensoir,

Ou encore un trophée ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un trophée n’a rien à voir avec un voyage

dans le cas d’une course, croisière, peut-être

mais ici, le voyage humain peut-être immobile

tant et si bien que la forme se distingue du fond.

..

Rien n’est gagné d’avance

Quand on aura un trophée 

Tout est à revoir  ou à refaire,

Recommencer, différemment !

 .

Symbolique 

 .

L’objet du trophée

Peut être symbolique

(Une coupe ou une médaille),

Financier (bon d’achat, chèque),

Ou un contrat (contrat d’édition).

.

La cérémonie est souvent enjolivée

D’un discours,  d’une remise de

Bouquet  ou  d’une couronne,

D’une montée des couleurs

Drapeau, de  l’exécution

D’un hymne national.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1041 6

.

Rien n’est gagné d’avance

Quand  on aura  un trophée 

Tout est à revoir  ou  à refaire,

Recommencer, différemment.

 .

Symbolique 

.

Nombreux sédentaires

Et les anciens sportifs

Ayant   arrêté   le sport

Durant longue  période

Voudraient     commencer

Ou recommencer  à faire

Une activité physique régulière.

.

Premiers ne savent souvent

Pas comment  s’y  prendre.

Les deuxièmes vont souvent

Trop fort, trop vite, persuadés

De pouvoir  vite retrouver  leur

Ancien niveau du jour au lendemain.

.

Bouger  est  sûr, indispensable,

Mais il existe un mode d’emploi

Pour y parvenir… correctement.

Magazine/Sport-loisirs-et-voyages/

Bouger-pour-sa-sante/Recommencer

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

Quels que soient valeurs trophées

Toujours belles seront les victoires,

Autant sur soi-même, compétiteurs.

Derrière le premier, il y a un second,

Et si ce n’est à conquérir, à conserver.

.

Le voyage de la vie n’arrive nulle part

Le train s’arrêtera un instant en gare,

Avant de reprendre destinée et finir

par disparaitre dans les brumes

du présent qui n’est que passé

ne sera jamais ce qu’il était.

 .

.

Y sommes bien !

.

Scénario    

.

On se croit arrivé mais, en fait, on voyage sur place et on repart,

 et l’on contemple les montagnes, on se sent si minuscule, inutile,

miroir exotisme pas cher d’ile, continue à se refléter en nous !

 .

Visuels et textuels  >>

1040 – L’histoire et le destin personnel de chacun


Visuels et textuels >>

.

La part du rêve, en nous, serait plus grande

Que celle  de toute attente vers la réalité.

C’est pas que dernière nous indiffère,

Ne peut, en aucun cas satisfaire

Désirs seront  de l’immensité,

Presque tous s’en défendent.

 .

La part de  nos rêves, d’ombre,

Ne nous donne lumière rationalité

À prendre décision de manière sensée

Nous devons jongler avec  points  de vue

Contraires, incertains, illogiques, malvenus,

Qui, en l’histoire personnelle nous encombrent.

 .

Il est vrai qu’histoire et destin personnel de chacun,

N’appartient  qu’à lui-même et pas du tout aux autres

Sinon  son existence devient aliénante, et voire aliénée.

Vrai que mon destin ressemble à celui milliers d’autres

Mon histoire, expérience personnelle, restent  uniques,

Le rêve de ce que l’on veut être l’emporte sur la réalité.

.

Réaliser son rêve, durant sa vie, est, en lui-même, rêve

Qui déforme et transforme toute réalité  pour arriver :

Je veux être ceci, ou cela, à toute fin, sinon j’en crève.

Avec  de la persévérance,  du  courage,  de la chance,

Il ne restera que peu d’obstacles à vaincre en vérité.

Faut y croire pour que jamais son cœur ne flanche

 .

Parfois un rêve devient réalité voire le contraire

De vouloir gagner aux jeux d’argent énormité

Cela arrive  à l’un  lorsque  millions parieurs

Restent  frustrés  de ne jamais rien gagner

Bien que lien entre mérite, tirage au sort

Soit peu de leur fait, plutôt du hasard

Ils espèrent gagner, tôt ou tard !

.

Toute sa vie, rêver de gagner

Au  Loto, ou, autres  jeux,

Sans jamais concrétiser,

À en devenir … malheureux,

Est pure folie, pure manipulation,

Pour vendre du bonheur, et de l’illusion.

.

.

Extensions

 .

Nous ne sommes pas égaux

Devant notre destin mais il est

Certain qu’on  peut  le construire

Et en en être satisfait dès lors qu’on

Le prend en main et qu’on fait ce qu’il

Faut pour y accéder et le gérer au mieux.

.

Or il arrive qu’un événement, une malchance

Le brise d’un seul coup et fait du reste de notre vie,

Purgatoire en attendant la mort mais aussi de rebondir

Et de s’en créer un nouveau et qui n’a parfois rien à voir

Avec le premier. L’effet et l’effort de résilience permet,

Grâce à la plasticité de notre cerveau, de dépasser

Nos angoisses et de transformer cette énergie

Négative et mortifère en énergie positive

Et prospère et … ainsi soit-il !

.

Quelle différence y aurait-il entre deux jumeaux,

Ayant des carrières sociales totalement divergentes

Et deux autres personnes qui ont embrassé la même.

Difficile d’y répondre : ils ne sont pas interchangeables,

Peut-être chez les premiers, y-a-t-il eu un grain de sable,

Peut-être chez les seconds, y-a-t-il eu vocation semblable !

Qui peut le dire et l’affirmer haut et fort, inscrit en les gènes,

Ou  en origine sociale, destins banals, particuliers, originaux ?

Nul ne peut dire que son destin personnel est écrit, indéfectible.

.

Dans la vie, a-t-on, suit-on, croit-on à un destin !

En admettant, en aurait-on, un, deux, plusieurs,

Peut-on imaginer vivre  des destins contraires !

.

Ce qui est certain est qu’on a tous une histoire

 Que l’on a en partie, choisie et en partie, subie,

Se rapprochant du destin  de sa communauté.

.

D’où viendrait que des enfants, élevés ensemble

Avec la même éducation, auraient destin divers :

L’un voleur et assassin, l’autre policier judiciaire !

.

.

1040 – Calligramme

.

La part du rêve, en     H     nous, serait plus grande

Que celle  de  toute     I     attente  vers  la  réalité.

C’est pas que der    S    nière nous indiffère,

Ne peut, en au     T     cun cas satisfaire

Désirs  seront     O    de  l’immensité,

Presque tous      I    s’en défendent.

R

La part de  nos      E     rêves, d’ombre,

Ne nous donne lu      *      mière rationalité

À prendre décision       P      de manière sensée

Nous devons jongler        E       avec  points  de vue

 Contraires, incertains         R       illogiques,   malvenus,

Qui, en l’histoire person          S         nelle nous encombrent.

   O

Il est vrai qu’histoire  et  des         N             tin personnel de chacun,

N’appartient  qu’à lui-même        N           et pas du tout aux autres

Sinon  son existence  devient       E          aliénante et voire aliénée.

Vrai que mon destin ressemb     L        le à celui milliers d’autres,

Mon histoire, expérience per     L        sonnelle, restent  uniques,

Le rêve de ce que l’on veut êt    E       re l’emporte sur la réalité.

   *

Réaliser son rêve, durant sa     D     vie, est, en lui-même, rêve

Qui déforme et transforme      E     toute réalité pour arriver.

Je veux être ceci, ou cela, à     *     toute fin sinon j’en crève.

Avec de la persévérance, du   C    courage, et, de la chance,

Il ne restera que  peu d’obs  H   tacles à vaincre en vérité.

Il faut y croire pour que ja  A  mais son cœur ne flanche

  C

Parfois un rêve devient     U  réalité voire le contraire

De vouloir gagner aux     N  jeux d’argent énormité

Cela arrive à l’un lors     *    que millions parieurs

Demeurent frustrés de   ne jamais rien gagner

Bien que lien  entre mérite, tirage au sort

Soit peu de leur fait, plutôt du hasard

Ils espèrent gagner, tôt ou tard !

.

Toute sa vie, rêver de gagner

Au Loto, ou, autres jeux,

Sans jamais concrétiser,

À en devenir … malheureux,

Est pure folie, pure manipulation,

Pour vendre du bonheur, et de l’illusion.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1040 4

.

Une urne funéraire

Suite destin personnel

Une grande chope de bière,

Tout  aussi  bien   qu’un  vase

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Une urne funéraire comme un destin

je veux bien mais le plus tard possible,

en attendant,  je rêve d’une vie meilleure,

si fait que la forme se distinguera du fond.

.

À sa naissance, chacun aurait

Urne funéraire qui contiendrait

Durée de vie en partie écrite par

Génétique, hérédité, et milieu !

 .

Symbolique 

 .

Nous allons bientôt y aller citoyens !

Enfin, une  partie  d’entre  nous,  dans

Un  premier  temps, et  puis, le  plus tard

Possible nous irons tous  en  urne funéraire

En laquelle nous pouvons mettre des cendres,

Mais aussi de l’eau, principe même de la vie.

.

L’urne peut donc symboliser l’eau de la vie

Tout autant que les cendres de la mort,

Ou bien comme le réceptacle d’un

Testament, tant elle peut être

Fécondante comme le

Vase de l’alchimiste.

lafrancmaconnerieaucoeur

.com/2016/08/symbole-l-urne

.

.

Fond

 .

Évocation 

..

1040 6

.

À sa naissance, chacun aurait

Ce type d’urne  qui contiendrait

Sa vie étant en partie écrite par :

Génétique, hérédité, et milieu !

 .

Symbolique

 .

Durée de vie humaine 2014

Espérance de vie à la naissance,

Atteint 79,3 ans pour les hommes

Atteint 85,5 ans  pour les femmes.

.

Au cours  des 60 dernières années,

Les hommes  et femmes  ont gagné

14 ans de vie en moyenne. En 2017.

.

L’espérance de vie, à la naissance

Est de 85,3 ans pour les femmes

De 79,5 ans pour les hommes.

Wikipédia : durée de vie humaine

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Urne rime avec diurne et nocturne

Le destin est diurne, urne, nocturne

Car à notre mort, le destin est scellé.

.

La mort du désir est un désir de mort

De rater son destin mérite d’en mourir

 Tout écrivain raté  fera mourir nombre

De personnages virtuels bien avant lui

En multipliant pourtant leur histoire

Sans parler les exercices de styles.

.

Chacun a une histoire semblable

Et différente de tous les autres

Lors si des destins se croisent

Ils ne se répèteront jamais.

 .

.

Dispersion espérance de vie humaine

.

Scénario

.

Deux intellectuels, passionnés par les mêmes livres et sujets.

Deux artistes, qui exposent leurs œuvres, attendent le public.

Deux ambassadeurs qui serrent la main pour leur diplomatie.

 .

Visuels et textuels >>

1039 – Les peuples heureux n’ont pas d’histoires !

Visuels et textuels  >>

.

Heureux voudrait-il dire sans histoire :

Mot pris au pluriel, c’est un peu vrai

Au singulier c’est moins vraisemblable :

Individu, peuple, en a forcément une.

Au minimum, il y a les histoires de famille,

Bonnes, mauvaises, mariage, drame

Ceux qui n’en font pas n’en sont pas victimes,

N’ont de raison inventer histoire.

Belle histoire d’amour, se passent à la mairie,

Mauvaises finissent au tribunal

Pour savoir si un peuple vit sans histoire,

Il suffit de compter les tribunaux.

.

Les peuples heureux, dit-on,

N’ont pas d’histoires,

Les amours heureux, on dira,

N’en ont guère plus.

Cela veut-il dire sans luttes,

Point, en aucun cas,

Disputes ne sont   pas publiques

Elles n’exis tent pas.

.

Affaire privée : d’amour,  d’argent,

En devenant publique,

Prend une toute autre dimension

Car elle s’inscrit dans

Le jugement d’une désocialisation

Ou un tiers prend parti.

.

Des milliards  d’histoires  d’amour

Voient le jour,

Sans rapporter la  moindre histoire

Au moindre jour :

C’est  à se demander  s’ils existent,

S’ils s’aiment vraiment.

.

Certains  n’en parlent  à personne,

Sauf quelques amis,

Témoins seuls, invités au mariage,

Point de fête familiale,

Est-ce à dire  qu’on a droit s’aimer

Sans le déclarer.

.

Entre ceux qui ne font aucun bruit,

S’aiment en silence

Et ceux qui font de grands tapages,

En grande cérémonie.

Faites vos pronostics … sur la durée

Vous aurez  surprises.

.

Le mariage est institution publique,

L’amour, élection privée,

Les divorces se passent au tribunal ;

Désamour est rejet public.

Est-ce raison pour ne pas se marier

 Faire l’amour en cachette.

.

Que d’hypocrisie pour cette chose

Aussi naturelle et simple :

Amour qui reste don sans histoire

Et jamais possession.

.

.

Extensions

.

Histoire au singulier et histoires au pluriel

Ne signifient guère les mêmes sémantiques :

Au singulier, c’est la grande, celle d’un peuple ;

Au pluriel, c’est  celles de gens  qui le composent !

Lors, dire qu’un peuple heureux n’a pas d’Histoire,

Ne peut être que vrai parce qu’on ne la rapporte pas,

Faux parce qu’en creusant, elle est remplie d’histoires !

.

Que les peuples heureux n’aient pas d’histoires

Tant mieux, ça équilibre un peu avec les autres

Mais  que leur bonheur soit tombé dans l’oubli,

Est quelque peu dramatique : ça n’a pas existé.

.

L’histoire des guerres sous toutes leurs coutures

Nous est relaté par les historiens et pas des paix,

Faut-il en déduire que, pour laisser traces après,

Un dictateur génocidaire effacerait un pacifiste.

.

.

1039 – Calligramme

.

Heureux voudrait-il dire sans histoire : mot pris au pluriel, c’est un peu vrai

Au singulier c’est moins vraisemblable : individu, peuple, en a forcément une.

Au minimum, il y a les histoires de famille, bonnes, mauvaises, mariage, drame

Ceux qui n’en font pas n’en sont pas victimes, n’ont de raison inventer histoire.

Belle histoire d’amour, se passent à la mairie, mauvaises finissent au tribunal

Pour savoir si un peuple vit sans histoire, il suffit de compter les tribunaux.

.

Les peuples heureux, dit-on,

N’ont pas d’histoires,

Les amours heureux, on dira,

N’en ont guère plus.

Cela veut-il dire sans luttes,

Point, en aucun cas,

Disputes ne sont   pas publiques

Elles n’exis tent pas.

Affaire privée : d’amour,  d’argent,

En devenant  P        publique,

Prend une toute     E     autre dimension

Car elle s’in    U        scrit dans

Le jugement d’une  P         désocialisation

Ou un tiers    L   prend parti.

Des milliards  d’hi   E       stoires  d’amour

Voient     S     le jour,

Sans rapporter la     *      moindre histoire

Au moin    H   dre jour :

C’est  à se deman     E      der  s’ils existent,

S’ils s’aiment   U          vraiment.

Certains  n’en par    R       lent  à personne,

Sauf quel      E     ques amis,

Témoins seuls, in     U      vités au mariage,

Point de fête   X         familiale,

Est-ce à dire  qu’      *     on a droit s’aimer

Sans   le     N     déclarer.

Entre ceux qui ne      ‘      font aucun bruit,

S’aiment     O     en silence

Et ceux qui font        N    de grands tapages,

En grande    T     cérémonie.

Faites vos pronos     *     tics … sur la durée

Vous aurez    D       surprises.

Le mariage est ins     ‘     titution publique,

L’amour, élec   H       tion privée,

Les divorces se pas   I       sent au tribunal ;

Désamour est   S       rejet public.

Est-ce raison pour     T        ne pas se marier

 Faire l’amour      O          en cachette.

Que d’hypocrisie         I          pour cette chose

Aussi naturel         R          le et simple :

Amour qui reste           E          don sans histoire

Et jamais               *              possession.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1039 4

.

La silhouette d’un « T »

Une potence pour pendu,

Ou un foret de charpentier,

Ou un simple tire-bouchon

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Il n’y a pas besoin de tire-bouchon

Pour extraire quelque histoire

Là où il n’y en a pas lorsque le peuple

 Est heureux lors sans histoires.

 .

Symbolique 

.

Tire-bouchon

Vient du verbe tirer

Et du nom « bouchon »,

En latin donne « bucco ».

C’est,  en   quelque sorte,

.

L’outil qui sert à extirper

De son logement, parcelle

De  matière,  faite  de  liège

Qui, d’un côté est au contact

Du liquide et de l’autre côté

Est à proximité de celui qui

Qui  fait  l’action  de tirer.

.

On  situe  mal  l’invention

Du tire-bouchon, mais on l’attribuerait

À   l’observation  de   certains   animaux

Proches du porc, qui, de par leur partie

Caudale, évoquerait la spirale connue

Modifié, source : ledifice.net

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1039 6

.

Il n’y a pas besoin de tire-bouchon

Pour extraire quelque histoire

Là où il n’y en a pas lorsque le peuple

 Est heureux lors sans histoires.

.

Symbolique 

.

On peut distinguer plusieurs

Types de philosophie de l’histoire.

La première peut être dite fataliste.

Le destin de l’humanité s’explique

Avant tout par les édits arbitraires

D’une puissance supérieure.

.

La seconde est de type cyclique.

On la retrouve en philosophies orientales,

Et plus particulièrement dans le bouddhisme.

Elle est présente chez les Aztèques considérant

Que plusieurs mondes avaient précédé le nôtre

Et que plusieurs autres le suivraient.

.

La troisième est de type progressiste.

L’histoire de l’humanité tendrait

Vers un progrès ininterrompu.

Une quatrième école dénie tout sens

À l’histoire humaine. Il ne s’agirait que

D’une succession hasardeuse d’actions !

Fr.wikipedia.org/wiki/Histoire

#Sens_et_philosophie_de_l’histoire

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Des tire-bouchons il y en a des centaines,

Tous différents, tous efficaces, pratiques,

C’est un exemple même d’une créativité

Sans borne quand on sait qu’il n’aura

Qu’une seule fonction : déboucher !

Les peuples heureux lui ressemble

En ce qu’ils seront très variés

Chacun  d’eux, à sa façon

A trouvé son équilibre

Lors  quelques  soient

Difficultés, problèmes

Cherchent une solution

Lors d’autres envahissent

Les territoires des  voisins,

Pour masquer  les bouchons,

Qui leur pourrissent leurs vins.

 .

.

Gens, histoires

.

Scénario

.

Peuples heureux ne pensent et ne vivent qu’en, et,  par solidarité.

Les rassemblements entre tribus ont vocation d’échanges amicaux.

Les autres en ont une, apparemment, s’en font l’écho dans le Monde.

.

Visuels et textuels  >>

1038 – Le monde m’échappe de jour en jour, retraité

Visuels et textuels  >>

.

Mon monde m’échappe, retraité

Réseau collègues, amis, s’évanouit

Lors je dois fréquenter autres têtes

Pour  ne pas  rester seul … anéanti !

.

Règle  générale,   sauf  exceptions,

Je  ne  suis  plus  dans  le  cadre,

Remisé  sur   bords  d’action

Isolé,    et,  sans escadre !

.

Une chance  ou drame,

À rebondir ou mourir

À petit feu,   sans  enjeu,

Voir   sa   vie,  raccourcir.

.

Le monde m’échappe, de jour en jour,

Comme si terre se dérobait sous pieds,

Et je me sens de moins en moins relié,

Aux anciens amis, collègues du boulot,

Qui ont, sans doute renoué avec autres.

.

De même que nature a horreur du vide,

Le vide, derrière moi, s’est bien rempli,

Je n’ai pas fait le poids…pour subsister,

Je l’ai cru pourtant mais ne le crois plus.

.

Pour autant, je n’ai pas refait mon stock

De nouveaux collègues,  nouveaux amis,

Bien que comme moi, en état de retraite,

Et bien que ce soient eux qui constituent

À présent plupart de mes collaborateurs.

.

Si fait je me retrouve entre…deux portes

Trois années après le départ à la retraite,

Coincé  entre la surface d’un vaste Monde

Et la profondeur de ma solitude, parfaite,

Mis à part la famille et de très rares amis.

.

J’ai quitté  fréquentations d’une jeunesse,

N’étant plus  mon fort depuis longtemps,

Sans que vieillesse que donne état civil,

Ne me damne définitivement ma santé.

.

État de grâce … disgrâce : que penser,

Perdu en flottements  entre le dedans

De ma maison et le dehors de la ville,

Je me sens un peu seul bien qu’à tort

Comme remisé, ou comme en marge

D’une société dans laquelle…je n’ai

Plus de rôle économique à… jouer.

.

.

Extensions

 .

Le monde m’échappe de jour en jour

Comme si je le quittais peu à peu

Pour m’isoler et complétement

Dans ma belle tour d’ivoire.

Mais pour y voir quoi :

La vie réserve plus d’un tour !

C’est pour y voir son être remplir

De nouveau «si», de nouveaux «non»,

De nouveaux «mais», ses «peut-être».

Le problème n’est ni l’âge ni le temps

Ni l’expérience     ni la connaissance,

Le problème  est que : plus  je  crois

Saisir ou comprendre ou expliquer

Le Monde et plus il se complexifie

Jusqu’à devenir opaque à toutes

Les théories et constats savants.

.

La retraite est mettre le cap sur la fin de la vie, d’accord,

Mais l’enfer peut attendre, alors avant, amusons-nous bien,

 Après tout nous n’avons rien d’autre à faire, et payé pour ça !

C’est l’âge où l’on prend le temps de vivre une passion secrète,

Et si possible, de la partager  avec d’autres, ayant  même désir.

Il est vrai que, n’étant plus tout à fait, dans le monde du travail,

Il nous échappe, petit à petit, et ce  jusqu’à presque disparaitre,

Mais autres s’ouvrent à nous au niveau des voyages et cultures.

Peut-être la sagesse vient en percevant le Monde en globalité.

.

Quand on prend sa retraite, la bien nommée,

On s’éloigne, se retire du monde, d’un monde :

Celui de la pleine activité, du réseau entreprise

.

On ne dit pas adieu aux collègues ni aux clients,

Mais on sait que l temps les éloignera fatalement

Il en restera quelques-uns, parmi les plus fidèles !

.

Quand on s’est un tant soit peu préparé à rompre

Les choses se passeront mieux que si on les subit,

On change d’activité, milieu, on restera très actif.

.

.

1038 – Calligramme

 .

                                                                   LE   MONDE   M’ÉCHAPPE,

                                                                 Mon monde  m’échappe retraite,

                                                              Réseau collègues, amis, s’évanouit

                                                           Lors je dois fréquenter autres têtes

                                                          Pour  ne pas  rester seul … anéanti !

                                                      Règle  générale,   sauf  exceptions,

                                                    Je  ne  suis  plus  dans  le  cadre,

                                               Remisé  sur   bords  d’action

                                             Isolé,    et,  sans escadre !

                                              Une chance  ou drame,

                                               À rebondir ou mourir

                                                     À petit feu,   sans  enjeu,

                                                      Voir   sa   vie,  raccourcir.

                                 .                             

                                                                               EN     ÉTANT    UN   RETRAITÉ  

                                                               Le monde m’échappe, de jour en jour,

                                                          Comme si terre se dérobait sous pieds,

                                                     Et je me sens de moins en moins relié,

                                                 Aux anciens amis, collègues du boulot,

                                             Qui ont, sans doute renoué avec autres.

      .

                                       De même que nature a horreur du vide,

                                   Le vide, derrière moi, s’est bien rempli,

                               Je n’ai pas fait le poids…pour subsister,

                          Je l’ai cru pourtant mais ne le crois plus.

 .

                  Pour autant, je n’ai pas refait mon stock

             De nouveaux collègues,  nouveaux amis,

         Bien que comme moi, en état de retraite,

     Et bien que ce soient eux qui constituent

  À présent plupart de mes collaborateurs.

.

Si fait je me retrouve entre…deux portes

 Trois années après le départ à la retraite,

   Coincé  entre la surface d’un vaste Monde

    Et la profondeur de ma solitude, parfaite,

      Mis à part la famille et de très rares amis.

.

         J’ai quitté  fréquentations d’une jeunesse,

           N’étant plus  mon fort depuis longtemps,

           Sans que vieillesse que donne état civil,

              Ne me damne définitivement ma santé.

.

                État de grâce … disgrâce : que penser,

                 Perdu en flottements  entre le dedans

                   De ma maison et le dehors de la ville,

                     Je me sens un peu seul bien qu’à tort

                       Comme remisé, ou comme en marge

                        D’une société dans laquelle…je n’ai

                          Plus de rôle économique à… jouer.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1038 4

.

Une silhouette d’homme âgé,

 Dos voûté,  la tête en avant

Penché sur une canne 

Cherchant à échapper ?

 .

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

En devant âgé, si l’on ne s’entretient

les choses et les gens vous échappent :

c’est la loi du genre, c’est notre destinée,

tant et si bien que la forme épouse le fond

.

À partir d’un certain âge,

 Plus encore d’un âge certain :

En général le Monde, les  choses

Se prennent à vous échapper !

 .

Symbolique de forme

 .

Le départ en retraite constitue

Un âge dans la vie d’un individu,

Quelles qu’aient pu être ses fonctions

Ou responsabilités au sein de l’entreprise

Qui l’employait. Alors, quand sonne la retraite,

La problématique du deuil qui doit s’opérer se révèle

Dans les sentiments d’une nécessaire  utilité sociale

À transmettre tout ce qu’on aura mis une carrière

À bâtir et prend toute sa dimension symbolique

Au cours du pot d’adieu qui n’en sera pas un.

cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2010-9

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1038 6

.

À partir d’un certain âge,

 Plus encore d’un âge certain :

En général le Monde, les  choses

Se prennent à vous échapper !

 .

Symbolique 

.

Je suis revenue de voyage tout récemment

Et, comme toujours, j’ai eu de nombreux

Commentaires de toute part.

.

Des propos qui évoquent

Parfois de la curiosité, de la joie,

De l’envie peut-être un peu beaucoup.

Mais, une phrase qui revient beaucoup

Trop souvent qui me fait grincer des dents

« Maintenant,  c’est  le   retour  à   la   réalité! ».

.

Et depuis mes tout premiers périples à l’étranger,

J’ai toujours désiré que voyage fasse partie intégrante

De mon mode de vie. Il n’était pas question pour moi

« D’échapper à la réalité », mais plutôt d’aller

Puiser  de l’inspiration  ailleurs, d’aller

Apprendre, découvrir, en plongeant

En des environnements différents.

nomademagazine.com/2016/12/

le-voyage-echapper-a-la-realite

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’âge et l’apparence sont deux repères,

Qui se conforteront ou se disjoigneront :

On a certes l’âge de ses artères, en dedans

Mais on paraitre plus jeune, pour le dehors

Sans compter que le corps, c’est une chose

Mais que l’esprit en sera une toute autre,

Lors vieux de corps mais jeune d’esprit.

 .

.

Le monde réel devient virtuel

.

Scénario

 .

Je me retrouve seul avec moi-même : j’ai du temps pour lire, écrire,

même, de temps à autre, je pianote, je chante avec de vieilles copines,

puis si l’on n’aura plus rien à faire, on se retrouvera au bord de l’eau.

 .

Visuels et textuels  >>

1037 – Ce n’est pas difficile d’exister, il suffit de !

Visuels et textuels >>

.

Exister, problème :

Exister, c’est être en vie

Mais de quelle vie il s’agit

Uniquement vie biologique,

On y ajoutera la vie psychique.

.

A-t-on le droit, devoir, mérite

D’exister alors même qu’on

Aura été bien  condamné

Pour avoir déjà attenté

À la vie d’un autre !

.

Qui peut être à  même de décider.

Exister  n’est  pas ressusciter sans fin

C’est se jeter dans le Monde et oser

Affirmer on prend bonne destinée

En main, lucide et  sans    chagrin.

.

Ce n’est pas  bien  difficile  exister

Suffit de prendre  soin de sa santé

Pour  se garder en vie,  pérenniser,

Mais, est-ce  vivre que de persister !

.

Les  arbres  aussi et les animaux,

Il n’y a là que loi,  programme bio,

Se déroulant avec ou sans accident,

Et se reproduisant sans but évident.

 .

Parfois on se dit : je suis hors du lot,

J’ai une raison, une  mission, action

Spéciale sur la  Nature et sur le Beau

Et qui feront objet de ma domination.

.

D’être  au-dessus et loin  devant :

Est-ce immanent, est-ce suffisant,

Pour se targuer, pour être autant

Élu de Dieu, nous reconnaissant.

 .

Orgueil des humains serait sans limites,

Or cela ne suffira pas pour qu’il ressuscite,

Nous allons tous un jour au même endroit

C’est le chemin, seul qui diffère, pas choix.

.

.

Extensions

.

Il suffit de laisser cours à son libre-arbitre :

C’est le seul cadeau que Dieu nous ait donné.

Pour certains, il s’agit d’un cadeau de sa bonté,

Pour d’autres, d’un cadeau  plutôt empoisonné.

.

Le libre-arbitre  ne consisterait  pas seulement

À choisir une religion ou être athée ou choisir

Une domination totale de de l’impérialisme

Ou péréquation équitable de l’humanisme,

Voire même de choisir de vivre ou mourir,

Il consiste aussi et surtout à donner un sens,

Une finalité, à sa vie puis à celle de l’humanité.

.

Les religions, philosophes, juristes, économistes,

Nous éclairent sur ce point, mais aucun ne propose

Une synthèse propre qui est de nature à nous décider.

Le libre-arbitre ressemblerait à la quadrature du cercle :

Improbable à mettre en œuvre, impossible à s’en dessaisir.

.

Mais pourquoi, me direz-vous, s’en faire autant de nœuds

Dans le cerveau, il suffit de se laisser exister, voir venir

De profiter des bonnes opportunités, ce d’autant

Qu’on est en bonne santé et bien entouré.

Ce n’est pas faux mais cela ne satisfait

Pas notre recherche de Monde cohérent.

.

Se laisser aller à son destin, à sa paresse, suffirait pour exister,

Mais peut-on appeler cela une «existence proprement humaine»

C’est vivre de rien, sur la communauté, sans se poser de problème,

Le plus longtemps possible, en bonne santé, mais sans jamais lutter.

Un beau programme de vie, s’il en est : «et n’oubliez pas de respirer !»

Certains ont une très haute idée de leur existence sur la planète Terre

Chargés d’une mission divine alors que d’autres se contentent d’être

Ce pourquoi nous sommes sur Terre ne laisse l’homme indifférent,

Sinon nous serions réduits au statut d’animaux sans conscience.

.

On a qu’une vie : il faut en profiter, disent les gens,

La vie ce n’est pas hier ni demain, c’est aujourd’hui :

Au moins, voilà qui est  une bonne philosophie de vie.

.

Exister, tout en ne faisant rien, est-ce encore exister ?

Sur le plan physique, c’est oui ; psychologique, moyen

Mais sociétal, c’est mortel  lorsqu’on ne servira à rien.

.

Je pense, donc je suis, j’existe ! Oui mais, insuffisant,

Si je n’ai aucune émotion, je pense comme un robot :

Je souffre, je jouis, je ris, je baise, je me sens exister.

.

.

Épilogue

 .

Une vie au rabais, une vie sans projets :

Qui en veut, qui en voudrait : personne.

***

Le manque de perspective, érode l’espoir

De changement de sa condition humaine.

***

C’est pourtant lot de majorité d’humains,

Qui pensent leur vie, en avenir incertain !

***

Exister, c’est vivre quand ce n’est survivre

Survivre à soi-même, mort, c’est procréer.

***

Certains feraient des enfants pour exister :

N’existant pas, ce serait leur seule richesse.

***

Autres se contenteraient de pain  et loisirs,

On les voit, on le sent marginaux à mourir.

***

À l’autre bout de la chaine,  tout à l’opposé,

Y aurait les riches,  ne cessant d’accumuler.

***

Entre les deux, on trouve  une partie de gens

Qui sont satisfaits de leur sort, relativement.

***

Si l’on admet qu’exister,  est demeurer en vie,

De quoi se plaint humain, espère-t-il d’autre !

***

On dit qu’on est trop nombreux sur la Planète,

Certains consomment dix fois plus : problème.

***

Cela, ne changera pas, bien  plutôt s’accélèrera,

Ce sont le plus riches qui mangeront la Planète,

***

Tandis qu’on demande aux pauvres de la sauver,

Et qu’en plus on fait peser sur eux, la culpabilité.

.

.

1037 – Calligramme

.

Exister, problème :

Exister  c’est  être en vie

Mais de Ô quelle  Ô vie s’agit

Uniquement    // vie biologique,

On y ajoutera // la vie psychique.

A-t-on droit === devoir mérite

D’exister    alors   que    l’on

Aura été condamné

Pour avoir  attenté

 À la vie d’un autre !

.

  Qui peut être à  C * R même de décider.

  Exister  n’est  pas   ‘        E  ressusciter sans fin

C’est se jeter dans E               T    le Monde et oser

Affirmer on prend  S                     S      bonne destinée

En main, lucide et  *                          I      sans    chagrin.

Ce n’est pas  bien   P                            X     difficile  exister

Suffit de prendre   A                              E     soin de sa santé

Pour se garder en   S                               ‘      vie,  pérenniser,

Mais, est-ce  vivre   *                             D     que de persister

Les  arbres  aussi    D                           *     et les   animaux,

Il n’y a là que lois,   I                        E    programme  bio,

Se déroulant avec   F                   L    ou sans accident,

Se reproduisant      F              I     sans but évident.

I   *  C

Parfois on se dit      *     suis hors du lot,

J’ai une raison        I       mission, action

Spéciale sur la         L      Nature, et Beau

Qui font objet de     *      ma domination.

D’être  au-dessus     S       et loin  devant :

Est-ce immanent     U       est-ce suffisant,

Pour se targuer        F         de l’être autant

Élu de dieu nous       F           reconnaissant.

I

Orgueil des humains      T         serait sans limites,

Mais cela ne suffira pas       *            pour qu’il ressuscite,

Nous allons tous un         D    jour au même endroit

C’est le chemin, seul       E   qui diffère, pas choix.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1037 4

.

Une tête simple avec un corps

Ou  voire forme indéfinissable,

Une silhouette  de  l’existence 

D’un adulte sinon d’un enfant.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

L’existence suppose une forme vivante,

mais, je pencherais, ici, pour un enfant

 si fait qu’en la position assise du yoga

la forme convergerait vers le fond.

 .

Sauf à mettre fin à ses jours,

Existence ne pose aucun problème :

Il suffit de se laisser aller, mais l’on

Survivra si on tient à son enfant.

 .

Symbolique 

 .

Le terme d’existence en soi

Est ambigu, recouvre multiples sens.

En langage trivial il désigne le fait d’être,

D’être de manière réelle, il est ainsi utilisé

Dans un usage tout aussi indéterminé

Chez de nombreux philosophes

Équivalent terme d’« être ».

.

Outre le fait d’exister

Il intervient nous dit le

Petit Larousse dans plusieurs

Expressions courantes pour signaler

Une durée (genre une longue existence)

Au sens de vie (être las de son existence),

Un mode de vie (changer d’existence), etc.

Source : Wikipédia

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1037 6

.

Sauf à mettre fin à ses jours,

Existence ne pose aucun problème :

Il suffit de se laisser aller, mais l’on

Survivra si on tient à son enfant.

 .

Symbolique de fond

 .

Nathalie m’attend sur la place,

Guette mon arrivée, ses copines sont là.

On va voir ce qu’on va voir !

Pas question, pour  elle,  de se laisser faire.

Son enfant ne sera pas placé !

Et qu’importe  qu’il soit battu    par son père !

Qu’importe la misère, la précarité

N’est une tare, faisant de vous, mauvais parent.

Personne, surtout pas un éducateur

Envoyé par un juge, ne la fera déchoir de son statut

De mère, même si son fils souffre des

Mauvais traitements qui lui sont, auront été infligés.

cairn.info/revue-cahiers-critiques-de-therapie-familiale-2011-1

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’existence, pour un enfant,

Ne sera pas celle d’un adulte :

Pour ce dernier,  elle est limitée

Pour l’enfant : juste un horizon :

Quand  je serai grand, répète-t-il,

Comme si vraie existence débutait

Quand on quitte une dépendance,

Et qu’on chercher son autonomie

Il existe parce qu’il existe point,

Il ne faut pas demander plus !

.

.

Comment survivre sans protection

.

Scénario

.

Suffit de se laisser aller sans penser  à quoique ce soit, que la nature.

On dit cela surtout quand on est  amoureux et en couple, et à l’autre.

Or l’existence n’est pas toujours facile pour tous : la preuve, au fusil.

.

Visuels et textuels >>

1036 – Lutte, bien et mal, ressemble au combat !

Visuels et textuels  >> 

.

Combat intérieur et extérieur,

Le bien et le mal étant valeurs

Etant forcément, intériorisées,

Mais jugés sur les faits avérés.

Dieu serait, certain, côté bien ;

Et Satan serait du côté du mal.

Oui mais, si Dieu pourrait tout,

Comment  peut-il tolérer  Satan.

.

Bien et mal supposent conscience

Et n’ont rien à voir avec la science,

Ni  avec la culture, religion,  société

Tant la lutte, entre le bien et le mal,

Ressemble à un combat permanent

Et sans fin depuis la nuit des temps

Lors l’humain se comporte  animal.

Si un tel combat  nous parait fatal,

Mais, qu’en plus,  il  serait  inégal,

Pourquoi se donner tant de… mal

Pour le tenir, en limite,  normale.

.

Il fut un temps  où  …  on parlait

De combat entre Dieu et Satan :

Aujourd’hui, vers vœu, ça  tend,

D’une justice qu’humain ferait.

Le bien et le mal  sont en nous

Autant qu’autour …  inhérents

À la nature, culture, humaines

Et ne sauraient être éradiqués

C’est une question  de  degrés,

Qui veut faire ange fait la bête

La bête tapie au fond de nous,

Se réveille si  elle est menacée.

.

Mais la menace est permanente,

Exacerbée par flots de nouvelles,

Qui, de toute origine, parviennent

Et nous laissent en un état second,

Qui n’est pas propice  à la réflexion,

Par manque de recul et d’intentions,

Alors, la forme l’emporte  sur le fond,

Et plus encore l’émotion sur la raison.

.

De le savoir, de le dire et de le prouver,

Ne changera rien à nos comportements,

C’est le drame, nous sommes manipulés,

Par qui, par quoi …  à nous de le trouver !

On dit  il faut combattre  le mal par le mal,

Que la guerre serait parfois bien nécessaire,

Nous y sommes, chaque jour, sans le savoir,

Mais le pire est  que, c’est, sans rien pouvoir.

La lutte, entre le bien et le mal, est infernale :

Si le mal gagnait, le Monde  serait anarchique

Mais si c’était le bien, ce serait pire, politique,

Il en faut des deux, mais point trop, n’en faut.

.

.

Extensions

 .

Le bien et le mal seraient des camps opposés

Dont l’un serait mystique et l’autre diabolique

On serait bien là dans un univers …. ésotérique

Dont on a du mal à savoir qui l’aurait engendré.

On voit parfois les deux aux extrémités de droite,

Alors qu’en réalité ils sont en boucle ou mélangées.

Le mal, c’est l’ennemi, le dieu du bien est avec nous.

Combien de films en vue sauver la planète, s’inspirent

De cette trame du bien contre le mal ou le bien gagne,

Nous réveillant en nous endormant cauchemar vivant.

.

Le mal nourrirait le bien, et réciproquement,

À ce point que l’on dit : c’est un mal pour un bien.

.

Philo : « Le mal, se définit par opposition à une éthique

Humaniste où le bien est respect des valeurs humaines ».

.

Nietzsche : « le mal lui-même est constitutif de l’existence

Et chercher à l’abolir revient à abolir la vie elle-même ».

.

Le mal peut être vu, par soi, comme un bien, une liberté,

Alors qu’il est condamnable et condamné par la société.

.

Et si le mal se pratique en dehors de toute conscience

Comme chez de jeunes enfants, adulte, est coupable.

.

.

1036 – Calligramme

 .

LA LUTTE ENTRE

Combat intérieur et extérieur,

Le bien et le mal étant valeurs

Étant forcément, intériorisées,

Mais jugés sur les faits avérés.

Dieu serait, certain, côté bien ;

Et Satan serait du côté du mal.

Oui mais, si Dieu pourrait tout,

Comment  peut-il tolérer  Satan.

.

Bien et mal supposent conscience

Et n’ont rien à voir avec la science,

Ni  avec la culture, religion,  société

Tant la lutte, entre le bien et le mal,

Ressemble à un combat permanent

Et sans fin depuis la nuit des temps

Lors l’humain se comporte  animal.

Si un tel combat  nous parait fatal,

Mais, qu’en plus,  il  serait  inégal,

Pourquoi se donner tant de… mal

Pour le tenir, en limite,  normale.

LE BIEN ET LE MAL 

Il fut un temps  où  …  on parlait

De combat entre Dieu et Satan :

Aujourd’hui, vers vœu, ça  tend,

D’une justice qu’humain ferait.

Le bien et le mal  sont en nous

Autant qu’autour …  inhérents

À la nature, culture, humaines

Et ne sauraient être éradiqués

C’est une question  de  degrés,

Qui veut faire ange fait la bête

La bête tapie au fond de nous,

Se réveille si  elle est menacée.

EST LONG COMBAT  

Mais la menace est permanente,

Exacerbée par flots de nouvelles,

Qui, de toute origine, parviennent

Et nous laissent en un état second,

Qui n’est pas propice  à la réflexion,

Par manque de recul et d’intentions,

Alors, la forme l’emporte  sur le fond,

Et plus encore l’émotion sur la raison.

.

De le savoir, de le dire et de le prouver,

Ne changera rien à nos comportements,

C’est le drame, nous sommes manipulés,

Par qui, par quoi …  à nous de le trouver !

On dit  il faut combattre  le mal par le mal,

Que la guerre serait parfois bien nécessaire,

Nous y sommes, chaque jour, sans le savoir,

Mais le pire est  que, c’est, sans rien pouvoir.

La lutte, entre le bien et le mal, est infernale :

Si le mal gagnait, le Monde  serait anarchique

Mais si c’était le bien, ce serait pire, politique,

Il en faut des deux, mais point trop, n’en faut.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1036 4

.

Une lampe électrique

 En  forme  de  torche,

Ou  alors  un   phare 

Projetant éclats, noirs

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Un phare sert de repère durant le jour,

Et de lumière, la nuit :

Est-ce que le bien agirait au grand jour

Et le mal en l’obscurité ?

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Du phare est positif.

Il représente la lumière

Qui guiderait les hommes.

Le phare indique une direction

Et bien au delà, un sens sacré.

.

Il affirme sa verticalité.

À l’instar de la tour,

Cette construction

Possède cependant

Un sens opposé : elle

Est faite pour être vue

Tandis  que  la tour  est

D’abord  faite  pour voir.

Phare porteur de lumière.

Source : tristan-moir.fr/phare

.

.

Fond

Évocation 

.

1036 6

.

Un phare sert de repère durant le jour,

Et de lumière, la nuit :

Est-ce que le bien agirait au grand jour

Et le mal en l’obscurité ?

 .

Symbolique 

.

La symbolique de la nuit

Dans notre culture renvoie

À la peur ancestrale du noir,

À l’angoisse du vide, du silence

Et  quelque part  au  côté  obscur

Des choses en tous les sens du terme

Dans les ténèbres, le chaos, l’enfer, ….

.

À l’inverse, la symbolique de la lumière

Renvoie au positif de logiciel de pensée.

On retrouve ainsi maintes expressions

Dans notre propre langage telles que

«Mettre  quelque  chose   en lumière»

Le mettre en valeur ou la négative

«Ne pas être une vraie lumière»

N’etre pas très intelligent.

nuitfrance.fr/?page=culture-psycho-

societe&partie=lumiere-obscurite

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le noir, ce serait le mal,

Le blanc, c’est la lumière,

Entre les deux, un phare,

Et qui balaierait l’horizon

Des actes  et des opinions,

En prenant de la hauteur.

.

Vieille  comme  le  Monde,

Lutte entre  le bien et mal,

Ne cesserait donc  jamais.

L’une se nourrit de l’autre

L’une  a besoin  de l’autre,

Pour  simplement   exister

Mais la frontière est floue

Car un bien pour un mal,

Vaut un mal pour un bien

 .

.

Guerre est de quel bon côté !

.

Scénario 

.

Le mal est en noir, bien en blanc, en moins et plus pour la morale !

Adam et Ève, tentation pomme de connaissance du bien et du mal !

Diablotin, angelot ou la mauvaise et la bonne conscience intérieure !

 .

Visuels et textuels  >> 

1035 – Mon destin fait-il sens de ma réalité !

Visuels et  textuels >>

.

Mon destin est-il mythe, réalité,

Ce pourrait être titre d’un bouquin,

Tout est prévu mais on fait l’autruche,

Rien n’est prévu : l’on  suit  son chemin.

Destin a bon dos, pour expliquer  l’échec,

Je voulais, je ne serai pas : c’est  le  destin.

.

À ce titre-là, on  n’est  responsable  de rien,

Ni, qui est  derrière : fatalité, hasard, Dieu.

Les histoires tragiques  ont un fatal destin ;

Les comiques, et les banales, n’en ont point

On croit en ce qu’on veut, pour se rassurer,

Que sa vie a un sens, preuve, elle est écrite.

.

Mon destin fait-il  le sens  de ma réalité :

Vrai, certains  y croient, dur comme fer

Mais d’autres, que l’on construit le sien 

En bref rien du tout ne serait déjà écrit

.

Entre plusieurs degrés de libre-arbitre,

Destin est peu ouvert et est peu prédit,

C’est après l’on sait si c’est raté, réussi,

La vie n’est pas faite que d’un chapitre.

.

Changer : saisir une vraie  opportunité,

Prendre des risques,  mieux, les éviter :

Voies restant ouvertes, et pour certains,

Mais  fermées à d’autres,  par  un destin.

.

Destin suppose quelque mission céleste,

D’incarner une volonté supra-individuelle,

Quand on les observe en jumeaux, jumelles

On peut voir destins contraires, ou en reste.

.

Dans une famille,  certains ont même destin,

Alors qu’ils n’ont en  rien le même parcours,

Ils sont  morts, d’accidents, suicides, cancer,

Peut-on pour autant, prédire leur lendemain.

.

Car est-ce le destin ou simplement un terrain

Commun qui les relie, marquant  la même fin,

Et toutes les histoires tragiques  ont un destin,

Je ne connais presque rien du votre… du mien.

.

.

Extensions

 .

Mon destin fait-il le sens

De ma réalité ! Voilà bien,

Une question métaphysique :

Personne ne peut répondre avec

Certitude, y croire véritablement.

«Voilà un  qui aura forcé  le  destin»

Dit-on  d’un suicidé, ou  euthanasié :

Pouvoir décider  de la date de sa mort,

Si le destin existe, est écrit quelque part,

Ne devrait-on pouvoir le faire sans savoir.

Connaitre son destin serait dévoiler

Une part du mystère humain.

 .

Le destin frappe à ma porte, dit-on, au moment de mourir ;

Le destin m’aura oublié, dit un centenaire, en pleine santé !

Quoiqu’il en soit, le destin ne nous laisse pas … indifférents

Mais de là à s’y soumettre, totalement, il y a  libre-arbitre,

Si je ne fais qu’obéir à mon destin, que suis-je vraiment ?

.

Il faut bien distinguer : destin individuel

Destin commun, destin de la planète Terre,

Destin de l’Univers et qui en serait le maitre.

.

Au moins, avec le libre-arbitre, l’on assumera

Pleinement manques, défauts, erreurs, limites

On ne s’en remet à une sorte de main invisible !

.

De ça on peut en parler jusqu’à la fin des temps,

Chacun allant de son couplet, sans aucun refrain.

Peut-être faut-il accepter  tout ce qui nous arrive,

Tout en nous battant, préservant choix hasardeux.

.

.

1035 –  Calligramme

.

Mon destin est-il mythe, réalité,

Ce pourrait être titre d’un bouquin,

Tout est prévu mais on fait l’autruche,

Rien n’est prévu : l’on  suit  son chemin.

Destin a bon dos, pour expliquer  l’échec,

Je voulais, je ne serai pas : c’est  le  destin.

.

À ce titre-là, on  n’est  responsable  de rien,

Ni, qui est  derrière : fatalité, hasard, Dieu.

Les histoires tragiques  ont un fatal destin ;

Les comiques, et les banales, n’en ont point

On croit en ce qu’on veut, pour se rassurer,

Que sa vie a un sens, preuve, elle est écrite.

.

Mon destin fait-il le sens de ma réalité !

Vrai, certains y croient, dur comme fer !

Mais d’autres, que l’on construit le sien 

En bref  rien du tout ne serait déjà écrit.

.

M  O   N

Entre plusieurs degrés    D     libre-arbitre,

Destin est peu ouvert   E   et est peu prédit,

C’est après l’on sait     S  si c’est raté, réussi,

La vie n’est pas faite   T    que d’un chapitre.

Changer : saisir une     I    vraie  opportunité,

Prendre des risques,      N     mieux, les éviter :

Voies restant ouvertes,      *       et pour certains,

Mais fermées à d’autres,       F           par un destin.

Un destin suppose quelque    A           mission céleste,

D’incarner une volonté           I         supra-individuelle

Quand on les observe          T         en jumeaux, jumelles

On peut voir destins                     contraires, ou en reste.

Dans une famille,             I        certains ont même destin,

Alors qu’ils n’ont en            L           rien le même parcours.

Ils sont morts, d’accidents,         *               suicides, cancer,

Peut-on pour autant, prédire leur      S                lendemain.

Car est-ce le destin ou simplement        E               un terrain

Commun qui les relie, marquant            N           la même fin,

Et toutes les histoires tragiques             S          ont un destin,

Or je ne connais presque rien                *       du votre, mien.

D  E     M  A    R É A L I T É !

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.

1035 4

.

Silhouette humaine,

Mais d’allure massive :

Un destin  préhistorique 

Ou effet du libre arbitre ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Destin et libre-arbitre s’opposent

on a jamais fini de les rapprocher

croyances et vérités se côtoient,

le fond s’accorde à ses formes.

.

Chacun son destin, qu’on dise

 L’avoir choisi, voire l’avoir subi :

Chacun  garderait une marge de

Libre-arbitre pour l’infléchir.

.

Symbolique

.

Le destin désigne,

Au moment présent,

L’histoire future  d’un

Être humain ou société

Telle qu’elle est prédéfinie

Par une instance considérée

Comme supérieure aux hommes

Comme étant éventuellement divine

Dans les conceptions finalistes du Monde,

Soit comme plutôt immanente à l’univers

Éventuellement  Philosophie de l’histoire

 Ou nature en conceptions déterministes

Comme dans sa conception stoïcienne.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1035 6

.

Chacun son destin, qu’on dise

 L’avoir choisi, voire l’avoir subi :

Chacun  garderait une marge de

Libre-arbitre pour l’infléchir.

.

Symbolique

.

Le libre arbitre

Décrit  cette  propriété

Qu’aurait volonté humaine

De se déterminer, librement,

Ou alors plus arbitrairement,

À … agir   ainsi   qu’à… penser,

Par opposition  au déterminisme

Ou au fatalisme, qui affirment que

La volonté est déterminée dans chacun

De ses actes par des forces qui l’y nécessitent.

Se déterminer à ou être déterminé par :

Tel est tout l’enjeu de l’antinomie

Du destin et du libre arbitre.

histophilo.com/libre_arbitre

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Destin par définition,

Viendrait    d’ailleurs

Et serait irrévocable

Pour les événements

On parle de destinée

Et voire de fatalité

À en être tragique

Contre sa volonté

Ou personnelle,

Ou  collective !

Destin et sens,

Contre réalité,

Et au jeu des dés

Hasard va gagner,

Bien que «non existant»

Et qu’écrit ne soit pas prouvé.

 .

.

Incertitude des dominos 

.

Scénario 

.

Les dés de mon destin, jetés en une fois, et voilà mon sort scellé,

pourquoi pas le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, suffit d’y croire,

ou celui d’Œdipe face au sphinx grec qui perça l’énigme de l’homme.

Visuels et  textuels >>

1034 – Le mystère de l’Univers est en nous !

Visuels et textuels  >>

.

Le mystère de  …  l’Univers,

Est tout autant …    en nous,

Qu’autour de nous … caché.

.

Le mystère de    l’Univers,

Ne se trouve pas   en hier,

Pas plus qu’en … demain.

.

Le mystère  de  l’Univers,

Est au-delà de    l’Espace,

Est au-delà du … Temps.

.

Le mystère  de  l’Univers,

Est dans ce  Mouvement,

Qui nous pousse vers lui.

.

Le mystère de notre ….. Univers,

C’est qu’il grandit, plus on avance,

Au fur et à mesure de Connaissance.

.

Le mystère de… l’Univers

Est un monde à l’Envers,

Dont on n’a pas les clefs.

.

Le mystère  de   l’Univers

Est apparition sur Terre,

D’entité  qui  le cherche !

.

Le mystère  de  l’Univers

Est  qu’il  n’y   en … a pas

Dans ce monde  absurde.

.

Le  mystère  de l’Univers

C’est  l’amour  qui  sauve

Nos carcasses de chairs.

.

Le  mystère de  l’Univers

C’est Dieu,    à l’évidence,

Si l’on entre en sa danse.

.

Le mystère  de  l’Univers :

Nous sommes  poussières,

Quelque part en notre air.

.

Le  mystère  de  l’Univers

Est  grand  ou  bien petit,

Et souvent mal compris !

.


.

Extensions

 .

Beaucoup d’astronomes et d’astrophysiciens

Disent que le mystère de l’Univers ne se situe plus

Après le « Big Bang » mais avant  mais avant cet avant,

Il y avait quoi : si on le découvrait, l’on avancerait d’un pas

Mais on reculerait de deux car l’Univers est infini en le temps

Dans l’espace en passant d’infiniment petit à infiniment grand.

Ceci dit nous ne sommes plus au temps des philosophes grecs

Où la Terre était le centre du monde, plate avec une voute

Céleste et avec la Méditerranée comme mer principale.

La connaissance de l’Univers a fait, au dernier siècle,

Des progrès astronomiques en tous sens du terme.

Mais, le dernier continent, nommé l’humain,

Reste peu exploré et en particulier quant

Au fonctionnement réel du cerveau.

Le mystère de l’Univers est-il nous, en nous ou pour nous ?

Nous ne sommes pas en mesure de répondre à notre propre

Questionnement  sur nous-mêmes, notre existence, finalité.

L’univers nous est donné tout comme un livre à décrypter,

Mais en quoi  pourquoi serait-il le reflet de nous-mêmes,

Surtout de le décréter comme  dieu tant juge et partie.

De mystère, tout simplement peut-être, y en a pas,

Peut-être il n’y en a plus et comment le savoir,

Tout comme de savoir s’il y a une autre forme

De vie pour nous après la mort car l’homme

Envoie la balle  à l’Univers, qui la lui renvoie,

À son tour et ainsi de suite, sempiternellement.

.

Un mystère est un bien grand mot dans la mesure où

Nous n’avons que des instruments pour voir, vérifier,

Mais aucune théorie explicative  et  compréhensible,

Qui soit à la fois de nature religieuse et scientifique,

D’autant qu’Univers échappe  au domaine sensible,

Il n’est que fruit de calculs savants, non explorant,

On ne sait ce qu’il est avant qu’il deviendra après.

.

Le mystère de l’Univers, on en fait

Ce qu’on  veut, tant, par définition,

Mystère dévoilé  n’est plus mystère,

Et on ne cherchera plus à le percer !

.

Dire qu’il est en nous comme en tout

Est accepter notre limite et modestie

Sur connaissance  qui nous échappe,

Sur le sens de la vie, même matière !

.

Deux options s’offrent aux humains :

On reste sur la Terre et on disparait ;

On tente d’explorer d’autres Univers,

Migrer sur autre planète en colonie.

.

.

Épilogue

 .

Notre vie, notre Planète, notre Galaxie, l’Univers

Participent de même origine   et transformation :

Nous sommes héritiers des étoiles en dissolutions,

Quelque part il se pourrait que l’on ait des cousins.

*****

Quel mystère tout de même que milliers de galaxies

Et qu’une seule planète habitée,  et qui  est la nôtre :

On pense que ce n’est que  par conditions favorables,

Ou voire le dessein  d’un être suprême, étant … Dieu !

*****

Hypothèses sujettes à caution, en l’absence de preuve :

Nous ne connaissons qu’infime partie de notre Univers

 Son exploration et sa conquête dureraient millénaires.

D’ici là on parierait sur disparition homme sur Terre.

*****

Quoiqu’il en fut, quoiqu’il en est, en serait plus tard

Le mystère de l’Univers nous échappera toujours,

Est-ce un bien ou un mal, qui le sait, le saura,

En tous cas pour le savoir, ne serai plus là.

*****

Découvrir  puis comprendre le monde,

En lequel on vit, est un but en sa vie,

Le reste jusqu’à son dernier soupir,

Mérite de l’humain sur l’animal !

.

.

1034 – Calligramme

 .

LE MYSTÈRE 

Le mystère de  …  l’Univers,

Est tout autant …    en nous,

Qu’autour de nous … caché.

.

Le mystère de    l’Univers,

Ne se trouve pas   en hier,

Pas plus qu’en … demain.

.

Le mystère  de  l’Univers,

Est au-delà de    l’Espace,

Est au-delà du … Temps.

.

Le mystère  de  l’Univers,

Est dans ce  Mouvement,

Qui nous pousse vers lui.

.

DE L’UNIVERS 

Le mystère de notre ….. Univers,

C’est qu’il grandit, plus on avance,

Au fur et à mesure de Connaissance.

.

Le mystère de… l’Univers

Est un monde à l’Envers,

Dont on n’a pas les clefs.

.

Le mystère  de   l’Univers

Est apparition sur Terre,

D’entité  qui  le cherche !

.

Le mystère  de  l’Univers

Est  qu’il  n’y   en … a pas

Dans ce monde  absurde.

.

Le  mystère  de l’Univers

C’est  l’amour  qui  sauve

Nos carcasses de chairs.

.

Le  mystère de  l’Univers

C’est Dieu,    à l’évidence,

Si l’on entre en sa danse.

.

Le mystère  de  l’Univers :

Nous sommes  poussières,

Quelque part en notre air.

.

Le  mystère  de  l’Univers

Est  grand  ou  bien petit,

Et souvent mal compris !

EST EN NOUS

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1034 4

.

Punaise pour fixer  une  feuille

Poignée d’un  poignard ou épée

Ou bien deux étages d’une fusée,

Ou une lunette télescopique ?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Une lunette télescopique nous fait

entrevoir confins de notre galaxie,

dont évidemment en faisons partie,

ainsi la forme converge vers le fond.

.

Avec bonne lunette télescopique,

L’on peut mieux observer :

Mais malgré cela, il resterait encore

 Lot des mystères à éclaircir.

.

Symbolique 

 .

Lunette astronomique

Ou lunette de Kepler est

 Un instrument optique

Composé par des lentilles.

.

Elles permettent  d’augmenter

La luminosité et la taille apparente

Des objets du ciel lors de l’observation.

.

Équipée d’un redresseur d’image,

Elle  se  comporterait  alors

En lunette d’approche.

Source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1034 6

.

Avec bonne lunette télescopique,

L’on peut mieux observer :

Mais malgré cela, il resterait encore

 Lot des mystères à éclaircir.

.

Symbolique 

.

Les auteurs du

« Mystère du corps humain »

Relèvent un nouveau défi :

Nous initier aux splendeurs

Vertigineuses  de  l’Univers.

.

Avec ses 523 infos époustouflantes,

Sa recette du cake aux myrtilles,

Sa photo de l’Univers bébé,

Ses blagues qui aident à comprendre

Ce qui est complexe et sérieux

Et ses dessins pour entrevoir

L’invisible et rêver à l’infini.

.

Ce livre illustre la formule fameuse :

« Un mystère n’est pas quelque chose

Qu’on ne connaîtra jamais,

C’est quelque chose qu’on n’en aura

Jamais fini de connaître. »

Jan Paul Schutten et Floor Rieder.

ecoledesloisirs.fr/livre/mystere-lunivers

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

.

Pas besoin d’une lunette astronomique,

 Pour explorer au fond, le corps humain

Mieux vaut un microscope performant,

Qui verrait tout, en une goutte de sang.

Malgré cela,  le fonctionnement global,

De notre organisme recèle un mystère,

Comme celui déclenchement de cancer

En réalité notre corps demeure encore

En partie, inexpliqué, ou inexplicable.

Nous sommes encore pour le cerveau

Entre vérité, ignorance, et croyance.

 .

.

Tant de choses à savoir sur nous

.

Scénario     

 .

Le mystère n’est pas notre planète terre mais ce qu’il y a très loin.

Y sommes-nous pour quelque chose : en cela, nous ne savons rien.

Nous n’aurons pas fini d’explorer et plus encore, nous émerveiller.

 .

Visuels et textuels  >>

976 – Pour s’élever au-dessus de son destin !

Visuels et textuels  >>

.

Son destin

Faudrait  déjà

Bien le connaitre

Avant de  … s’élever

Tout au-dessus de lui.

À moins d’avoir posture

D’envergure …  nationale,

Je m’en irai sans funérailles,

Qui laisse des traces en esprits

Et personne  ne s’en souviendra.

S’élever au-dessus destin est aussi

Durer bien au-delà de sa propre vie :

On aura  beau  ré-assassiner … Mozart,

On jouera encore sa musique, plus tard !

.

Pour  s’élever au-dela de son destin

Faut le voir et le prendre bien en main.

Déjà pour qu’il soit bon, moins mauvais

Qu’il soit le mien là où je suis là où j’y vais.

Tous les hommes sont mortels,  dit Socrate,

Mais  alors, pourquoi vivent-ils,  ça m’épate,

Pourquoi se reproduire face à un tel… diktat.

.

L’espérance  de vie s’allongerait chaque année,

En fonction de son état de santé et probabilités

Mais à quoi  bon jouer  une telle pro-longa-tion

Si le sens  de  la vie  n’est  autre que la  dérision

Je suis l’homme, et l’Humanité  toute   entière,

Rien  de tout  cela  ne  survivra dans l’Univers,

Bien  que  programmé : tout finira de travers.

.

Une fois mort, l’humanité se passera de moi,

Passé et identité, se morfondront, sans émois,

Et, les pauvres redeviendront égaux aux rois !

Ne sachant pas ce qui m’arrivera, en l’au-delà,

Je décide de ce que je veux vivre, en l’en deçà,

De faire comme tout le monde, tout un chacun,

Rêver de vivre un sort, qui  ne soit que le mien.

.

Beaucoup d’espaces entre mon rêve, ma réalité,

Mais choses qui dépendent de moi à ma portée,

Pourquoi le seraient-elles par les autres, dictées.

Il n’y a aucune trace de moi avant que d’être né,

Il n’y en aura pas davantage après être trépassé :

L’éternité se borne à mes   instants qui me fuient,

En pleine activité, pleine  pensée qui les réjouit.

.

Que j’aie existé auparavant, existerai plus tard,

Sous une autre forme ou sous une autre identité,

Ne changera rien au fait que je suis fait, au hasard,

De la rencontre des deux êtres, qui m’auront enfanté.

Lors le mystère, de notre naissance, rejoint un secret

Du pourquoi  de l’Univers, et, de ce que l’on en sait,

On se prend  à penser  qu’un Architecte, Suprême,

Nous aura abandonné, sauvé de destin extrême.

.

.

Extensions

.

Pour

S’élever au-dessus

De son destin : s’évertuer

À le deviner, qu’il soit écrit

Ou laisser à son libre choix

Ne changera pas la fin  par

Laquelle il faut commencer

Pour savoir, exactement, là

Où  l’on  voudrait … arriver.

Or  le contexte  et  les  gouts

Et les opportunités changent

En cours  de route  et  le  cap

Dévie  d’autant  et   jusqu’à le

Changer parfois complétement.

.

S’élever au-dessus de son destin, facile à dire mais à faire ?

Encore faudrait-il savoir quel il est, et si on peut le changer :

Si son destin est de rester très stable, si ce n’est de descendre,

Ce n’est pas une fusée  et qui ne décolle  pas qui va vous aider

Non seulement à le monter mais plus encore à le surmonter.

.

La seule certitude qu’on a, tous

Sur notre destin est notre mort :

Cela dit, s’il faut atteindre d’y être

Pour s’élever au-dessus d’un destin

Éphémère terrien pour devenir quoi,

Dès lors, personne de fait n’en sait rien

On aura fait le tour de la question,  donc

Le destin est avant de mourir, pas après !

.

Si on veut s’élever au-dessus de son destin

Il vaudra mieux créer le sien que de subir,

Celui qui nous aurait été dicté par un Dieu

Cela dit on aura des exemples de réussites

Comme un ouvrier, devenant directeur

Un bègue, devenant grand orateur,

Un dyslexique… grand écrivain

Bon, j’arrête là : je  n’ai rien

À prouver de telle nature.

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976 – Calligramme 

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Son destin

Faudrait  déjà

Bien le connaitre

Avant de  … s’élever

Tout au-dessus de lui.

À moins d’avoir posture

D’envergure …  nationale,

Je m’en irai sans funérailles,

Qui laisse des traces en esprits

Et personne  ne s’en souviendra.

S’élever au-dessus destin est aussi

Durer bien au-delà de sa propre vie :

On aura  beau  ré-assassiner … Mozart,

On jouera encore sa musique, plus tard !

              S   

¤   Pour  s’élever   au-dela   ‘  de  son destin   ¤

¤    Faut le voir et le prendre  É     bien en main.   ¤

¤    Déjà pour qu’il soit bon        L  moins mauvais    ¤

¤   Qu’il soit le mien là où je suis    E    là où j’y vais.    ¤

¤    Tous les hommes sont mortels       V   dit Socrate,     ¤

¤    Mais  alors, pourquoi vivent-ils,         E     ça m’épate,   ¤

¤    Pourquoi se reproduire face à un         R         tel diktat.   ¤

¤    L’espérance  de vie s’allongerait              ¤   chaque année, ¤

¤    En fonction de son état  de santé             A    et probabilités  ¤

¤    Mais à quoi  bon jouer  une telle               U    pro-longa-tion   ¤

¤    Si le sens  de  la vie   n’est  autre                –       que la  dérision  ¤

¤    Je suis l’homme, et l’Humanité               D          toute   entière,   ¤

¤    Rien  de tout  cela  ne  survivra              E             dans l’Univers,   ¤

¤    Bien  que  programmé : tout                L                finira de travers. ¤

¤    Une fois mort, l’humanité                 A                  se passera de moi, ¤

¤    Passé et identité, se mor                 ¤              fondront, sans émois,  ¤

¤    Et, les pauvres rede                    D          viendront égaux aux rois !   ¤

¤    Ne sachant pas ce                     E        qui m’arrivera, en l’au-delà,    ¤

¤    Je décide de ce que                  ¤             je veux vivre, en l’en deçà,  ¤

¤    De faire comme tout le               S            monde, tout un chacun, ¤

¤    Rêver de vivre un sort, qui             O             ne soit que le mien.  ¤

¤   Beaucoup d’espaces entre mon          N          rêve,  ma réalité,   ¤

¤   Mais choses qui dépendent de moi     ¤            à ma portée,    ¤

¤   Pourquoi le seraient-elles par les     D         autres, dictées.   ¤

¤   Il n’y a aucune trace de moi        E   avant que d’être né,    ¤

¤   Il n’y en aura pas davantage   S      après être trépassé :  ¤

¤  L’éternité se borne à mes    T   instants qui me fuient,  ¤

¤  En pleine activité, pleine  I  pensée qui les réjouit.  ¤

     N

¤ Que j’aie existé auparavant, existerai plus tard, ¤

¤    Sous une autre forme ou sous une autre identité,    ¤

¤     Ne changera rien au fait que je suis fait, au hasard,     ¤

 ¤      De la rencontre des deux êtres, qui m’auront enfanté.    ¤

¤      Lors le mystère, de notre naissance, rejoint un secret     ¤

¤      Du pourquoi  de l’Univers, et, de ce que l’on en sait,     ¤

¤     On se prend  à penser  qu’un Architecte, Suprême,    ¤

 ¤ Nous aura abandonné, sauvé de destin extrême. ¤

.

..

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

976 4

.

S’élever, c’est sûr,

Avec quel moyen rapide

Autre  que cette  fusée

Au plus haut, loin ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une fusée,  avec propulseurs, montera

Droit à la verticale :

Jusqu’où peut-elle aller afin d’accomplir

Une partie de son destin.

 .

Symbolique 

 .

Image

De fusée

Est un symbole

Que l’on rencontre

Souvent dans des rêves

De garçon et: il représente

L’énergie qui permet de s’élever,

D’aller conquérir autres horizons.

Car c’est le symbole du courage,

De la curiosité, et de l’action,

De la rapidité, de l’efficacité,

Ainsi  qu’ouverture  d’esprit

Et d’un besoin de découvrir

Le monde qui nous entoure.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/fusee

.

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Fond

.

Évocation 

.

976 6

.

Une fusée,  avec propulseurs, montera

Droit à la verticale :

Jusqu’où peut-elle aller afin d’accomplir

Une partie de son destin.

 .

Symbolique 

 .

Hergé,

Étant féru

Des  sciences,

À   empreint   son

Œuvre hyperréaliste,

Et tout particulièrement

Aventure lunaire de Tintin.

Sa  fusée lunaire  décorée

D’un damier rouge et blanc

Est devenue un véritable

Symbole non seulement

De l’œuvre d’Hergé,

Mais aussi de la

Bande dessinée.

tintinomania.com/

tintin-pdf-fusees

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Pour aller vite et aller loin,

Explorer d’Univers, confins

Rien de mieux que la fusée,

À condition d’en revenir !

Lors nous dirons navette

Pour bien vous rassurer

Mais  attention à ne pas

Prendre moyen pout but.

 .

.

S’élever jusqu’au plus haut

.

Scénario 

.

Un grand destin pour certains et déshumanisant pour d’autres.

S’élever quand on est mort est improbable si on pourrit sous terre.

On peut s’éviter, retarder un mauvais sort en érigeant des défenses !

.

Visuels et textuels  >>