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Petit monde à moi
Comme dirait chacun
Est fait de mes émois,
Et cumul de mes biens
Emois pour l’intérieur,
Biens pour l’extérieur.
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Et ainsi j’en fais le tour
Si je veux, chaque jour,
Ma famille, amis, sujets
Qui me passionnent fort.
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J’ai mon destin mais vous,
Le vôtre, semblable ou non,
Je ne l’envie pas, ce, d’autant,
Que le mien me convient bien
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Chacun se nourrit de terre, imaginaire
Et l’autre est notre ennemi, ami ou frère.
Le monde qui nous entoure est le mystère
Que nous tentons de percer endroit/envers.
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L’argent se devait d’être moyen pour vivre,
Il est devenu la seule valeur, pour survivre :
Le travail nous rend parfois heureux ivre,
D’un rêve de richesse jour enfin, revivre.
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Un jour, je serai riche, ce jour sera demain,
Ne serait-ce pas faire affront à mon destin
Une fois riche, restera-t-il encore la faim,
Le Monde n’est ni à moi, ni en moi, enfin.
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Le monde qui est le mien, est bien petit,
J’en fais, le tour, en deux jours et demi,
Ma famille, mes collègues et mes amis,
Sont lieux formant mes repères… ici.
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Et puis, y a toutes ! sortes de destins
Devant soi, devant les autres, les siens :
Si être ce que je suis, est le seul destin,
Pourquoi m’en faire ce que je deviens !
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Extension
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« Deviens ce que tu es » disent les uns,
« Sois ce que tu deviens », disent les autres.
On est en pleine confrontation pour ne pas dire
Totale contradiction. Au final, on sait qu’on doit,
Qu’on peut, demeurer soi-même, tout en évoluant,
Par la force de sa volonté ou hasard d’opportunités.
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«Qu’est-ce que tu deviendras plus tard ?», demande-
T-on de façon lancinante à l’adolescent de quinze ans ?
S’il vous répond «Je n’en sais rien, puisque tout change,
Tout m’est égal, équivalent, je verrai ça au fil du temps.»
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Voilà qui ne rassure pas les parents mais en même temps
Il aura bien capté le message de la société qui lui dit qu’il
Devra changer bon nombre de fois de métier, d’entreprise
Et donc s’adapter en permanence pour rester dans le coup
Progresser. Au final, ce n’est plus lui qui sera paradoxal»
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Mais le Monde où il est, où il va et il n’y peut rien changer.
Être, est donc en devenir, ou il n’est pas, ou il n’est plus en
Mouvement et comme c’est le mouvement qui l’emporte…
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Entre ceux qui s’adaptent à
Tout environnement, même artificiel
Et ceux qui sont plutôt dans la rétention
D’informations, et voire dans la parano
Et ceux qui sont dans le cataclysme
Pessimisme le plus noir, évident
Il faut choisir son camp.
Il faut agir pour que tous mes maux,
Ne se généralisent, ni ne se répètent :
Ce n’est pas une question de morale,
D’éthique, économique, pragmatique,
C’est juste question d’entente cordiale
Et raisonnée de survie d’humanité,
Pas dire tout fout le camp !
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1162 – Calligramme
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Petit monde, à moi,
Comme dirait chacun
Est fait de mes émois,
Et cumul de mes biens
Émois pour l’intérieur,
Biens pour l’extérieur.
Et ainsi j’en fais le tour
Si je veux, chaque jour,
Ma famille, amis, sujets
Qui me passionnent fort.
.
J’ai mon des À tin mais vous,
Le vôtre, semb * lable ou non,
Je ne l’envie pas C et ce d’autant,
Que le mien me H convient bien
A
Chacun se nourrit C de terre, imaginaire
Et l’autre est notre U ennemi, ami ou frère.
Le monde qui nous N entoure est le mystère
Que nous tentons de * percer endroit/envers.
S
L’argent se devait d’ O être moyen pour vivre,
Il est devenu la seule N valeur, pour survivre :
Le travail nous rend * parfois heureux ivre,
D’un rêve de richesse M jour enfin, revivre.
O
Un jour, je serai riche N ce jour sera demain,
Ne serait-ce pas faire D affront à mon destin
Une fois riche, reste E ra-t-il encore faim,
Le Monde n’est ni à * moi, en moi, enfin.
D
Le monde qui est le E mien, est bien petit,
J’en fais, le tour, en S deux jours et demi,
Ma famille, mes col T lègues et mes amis,
Sont lieux formant I mes repères… ici.
N
Et puis, y a toutes ! sortes de destins
Devant soi, devant les autres, les siens :
Si être ce que je suis, est le seul destin,
Pourquoi m’en faire ce que je deviens !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Forme d’amphore
Sarcophage du destin
D’un des rois égyptiens
Et pas d’Amélie Poulain.
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(P : forme pleine, = : rimes égales,
Z : le fond s’accorde ici à la forme)
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Destin et Amélie vont bien ensemble
même si fabuleux semblera exagéré,
mais une amphore pour sarcophage
aucune forme ne peut être le destin.
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Le destin d’un être humain,
Pourtant si proche soit-il des dieux
S’est scellé dans un tel sarcophage
Qui n’est celui d’Amélie Poulain.
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Symbolique
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Le destin désigne, toujours, au moment présent,
L’histoire future d’un être humain ou d’une société
Telle qu’elle est prédéfinie par une instance qui est
Divine considérée comme supérieure aux hommes
Dans toutes les conceptions finalistes du Monde,
Ou le fruit d’une Nature immanente à l’Univers
Dans les conceptions déterministes stoïciennes.
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La mer sert souvent de métaphore au concept
Il serait aussi difficile de changer son destin
Par la volonté que d’échapper aux courants
Marins à la nage sans, au final, s’y noyer.
Modifié, source : wikipedia.org/wiki/Destin
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Fond
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Évocation
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Son destin d’être humain,
Pourtant si loin des dieux
S’est scellé pour jeune fille
Du prénom … d’Amélie !
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Symbolique
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Amélie, comédie romantique
Jean-Pierre Jeunet et Guillaume Laurant
Avec Audrey Tautou dans le rôle-titre.
Le film est une représentation originale
Et parfois idéalisée de la vie
Contemporaine à Paris dans
Le quartier de Montmartre.
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Un des plus gros succès commerciaux
Mondiaux pour un film français.
Le film reçoit de nombreuses récompenses,
Ainsi que de multiples nominations
Dont treize aux Césars et cinq aux Oscars.
fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fabuleux_
Destin_destin d’Amelie_Poulain
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Corrélations
Fond/forme
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Destin tragique s’il en est
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Scénarios
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Il y a ceux qui trouvent un désert en grande ville pour se distraire.
Il y a ceux qui échangent très peu et ne donneront rien à personne.
Et il y a ceux qui ne voient que des cataclysmes et morts tout partout.
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