771 – Si on pouvait tout prédire dès l’enfance !

Visuels et textuels  >>

.

Tout se prédit, dessine, décide,

Avant trois ans :

Qui n’a entendu telle affirmation

En tant que parents.

Mais, si  c’était  vrai, ça  se saurait,

Bien évidemment !

Serions-nous  ce que nous devenons,

Le plus librement.

 .

Le plus étonnant, est que nous n’avons

Pas de souvenirs avant.

Ce qui voudrait dire, sommes gouvernés

Par notre propre inconscient.

Un peu juste, comme raisonnement :

À quoi nous sert notre jugement !

 .

Si on pouvait tout prédire dès l’enfance,

On ferait tout pour éviter une délinquance

On corrigerait nos manques  et  trop-pleins

Pour que le monde soit  plus beau, plus sain.

Mais, cela présupposerait cerveau  soit câblé

Dès  notre plus jeune âge,  et  pour l’éternité !

 .

Que fait-on des apprentissages non terminés :

Bêtises, méchancetés, gènes que  l’on a hérités.

C’est bien peu que de le dire que    tout enfant,

Possède, en son cerveau, une telle      plasticité

Qu’il pourrait devenir n’importe qui en société

Si elle l’accompagne, et s’il se met à sa portée.

 .

Cela veut dire : cerveau sensible à l’affectivité

Et pas seulement aux actes,  aux effectivités.

Un médicament par ci et    un autre… par-là

Ne peut résoudre tous les problèmes et cas.

 .

Réprimer, plutôt qu’éduquer, frapper fort,

Demain, dans dix  ans : on y sera  encore !

Respect et amour  des autres … en prison

Sont des succès, ou retraits  pour de bon.

Récidive  à la sortie : deux mots, lâchés,

Mais, qu’en est-il  de l’éducation ratée ?

 .

Faut-il mettre un enfant  dès trois ans,

En rééducation, l’enlever    aux parents.

Mais, ce ne sont pas  les enfants qui sont

Turbulents, ce sont leurs parents…qui ont

Oublié de les aimer par négligence, temps.

 .

Pour autant ils ne sont pas des délinquants.

Dans notre société en  crise en dents de scie,

Y a pas de place pour  les erreurs dans la vie.

Pressions, compressions, voire répressions,

Viennent à bout de mauvaise éducation.

Elles  s’accélèrent, elles  se détériorent,

Au point  on n’ose plus sortir  dehors :

De savoir qui aura raison  aurait tort :

Trop tard, société aura  perdu  le nord !

.

.

Extensions

 .

Contrôler la destinée de quelqu’un

Pour lui appliquer le sort qu’il mérite,

Dès l’enfance,  est un pari,  qu’il n’a pas la

Liberté d’évoluer dans un sens ou dans l’autre

Et qu’il restera conditionné par cette empreinte

De ses trois premières années, jugées décisives,

En supposant que sur le plan des statistiques,

Cela ferait l’objet d’une corrélation simple,

Que fait-on des sujets qui échappent !

 .

Trois ans, ce n’est pas neuf, dix-huit, trente-six

Il y a de l’eau à passer sous les ponts entre deux

Trouver le même à trois et à trente-six, suppose

Qu’il ait été non seulement programmé : câblé !

Je n’ai pas l’impression d’être, ni l’un, ni l’autre

Bien que je reconnaisse  des traits de caractère,

Nul n’aurait su prédire ce que je suis… devenu !

.

Qui je suis ne dit pas qui je serai

Tous les enfants sont prometteurs

Certains sont testés comme : HPI,

Comme haut potentiel intellectuel.

.

Ça ne veut pas dire : cursus brillant,

Tout dépendrait de ses motivations :

Émotion, affectif, est aussi important

Que la réussite : bonne scolarisation !

.

Élevé au milieu des cochons et des rats,

 Je n’étais pas né pour avoir un doctorat,

J’ai même raté mon bac… c’est tout dire,

Me voilà piqué d’un site propre à écrire !

.

.

771 – Calligramme

.

Tout se prédit, dessine, décide,

Avant trois ans :

Qui n’a entendu telle affirmation

En tant que parents.

Mais, si  c’était  vrai, ça  se saurait,

Bien évidemment !

Serions-nous  ce que nous devenons,

Le plus librement.

Le plus étonnant, est que nous n’avons

Pas de souvenirs avant.

Ce qui voudrait dire, sommes gouvernés

Par notre propre inconscient.

Un peu juste, comme raisonnement :

À quoi nous sert notre jugement !

 .

*********************************

*********************************

.

Si on pou    T    vait tout prédire dès l’enfance,

On ferait tout     O    pour éviter une délinquance,

On corrigerait nos     U      manques, nos trop-pleins

Pour que le monde soit       T         plus beau, plus sain.

Mais, cela présupposerait         *           cerveau soit câblé

Dès notre plus jeune âge, et           P            pour l’éternité,

Que fait-on des apprentissages,       R          non terminés :

Bêtises, méchancetés, gènes que        É        l’on a hérités.

C’est bien peu que de le dire que         D       tout enfant,

Possède, en son cerveau, une telle        I         plasticité

Qu’il pourrait devenir n’importe qui   R    en société,

Si elle l’accompagne, et s’il se met    E   à sa portée.

                                       *

Cela veut dire : cerveau sensible  D   à l’affectivité

Et pas seulement aux actes   È    aux effectivités.

Un médicament par ci et   S     un autre… par-là

Ne peut résoudre tous  *   les problèmes et cas.

Réprimer, plutôt qu’  L  éduquer, frapper fort,

Demain, dans dix   ‘   ans : on y sera  encore !

Respect et amour E    des autres … en prison

Sont des succès      N    retraits pour de bon.

Récidive  à la sortie   F    deux mots, lâchés,

Mais, qu’en est-il  de    A  l’éducation ratée ?

Faut-il mettre un enfant   N     dès trois ans,

En rééducation, l’enlever   C      aux parents.

Mais, ce ne sont pas  les   E  enfants qui sont

Turbulents, ce sont leurs  *  parents…qui ont

Oublié de les aimer par *  négligence, temps.

Pour autant ils ne sont   pas des délinquants.

Dans notre société en  crise en dents de scie,

Y a pas de place pour  les erreurs dans la vie.

Pressions, compres           sions,  répressions,

Viennent à bout de        mauvaise éducation.

Elles s’accélèrent,            elles  se détériorent,

Au point on n’ose              plus sortir dehors :

De savoir qui aura            raison  aurait tort :

Trop tard, société                a  perdu  le nord !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Je ne sais pas vous,

Mais  je vois  figurine

Play Mobil avec une valise

Afin de partir en voyage ?

.

Évocation 

.

771 4

.

Figurine Play Mobil de 5 ans

 Et avec une valise de problèmes.

Pour  la  valise  … d’accord, mais

Le contenu change, quand même !

.

Symbolique 

 .

Réceptacles de symboles désaffectés,

Elles  retrouvent  toute  une symbolique

À l’œuvre dans la socialisation de l’enfant

Et plus encore dans la création artistique.

.

Leur langage, multiple, garde toujours

Une orientation, jugée primordiale :

Celle  de   servir   d’intermédiaire

Significatif entre deux mondes.

.

Des objets hybrides entre

Le vrai et le simulacre,

L’animé  et  l’inanimé,

Le jouet  et  le  fétiche,

Le sacré  et le  profane,

Les poupées, figurines,

Ne  se livreront  que dans

L’ambiguïté de leur nature,

De leurs fonctions et de leurs pouvoirs.

cairn.info/revue-cahiers-jungiens-de-psychanalyse

.

Descriptif

.

771 – Si on pouvait tout prédire dès l’enfance !

  Alignement central  / Titre  serpente / Thème  destinée

Forme anthropo /  Rimes égales  / Fond  approché de forme

Symbole de forme : figurine / Symbole de fond : valise

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

771 6

.

Figurine Play Mobil de 5 ans

 Et avec une valise de problèmes.

Pour  la  valise  … d’accord, mais

Le contenu change, quand même !

.

Symbolique 

 .

Valise symbolise

Le  poids   du    passé,

Des habitudes psychiques,

Des   souvenirs  enfouis   qui

Empêchent toute progression.

.

Elle immobilise  un ou  deux bras,

Empêchant l’action et elle représente

Tous les attachements affectifs qui nous

Encombrent, les comportements obsolètes,

Les us et coutumes    d’un  autre   temps.

.

Il est très fréquent d’égarer sa valise

En rêve et de s’en inquiéter, voire

De s’alarmer voire de dépenser

L’énergie pour la retrouver.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Valise

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Hyperactifs, imaginatifs, toujours remuants,

Ou sage comme une image, disent les parents,

Redisent tous les autres membres de la famille.

.

À choisir, qu’est-ce qui serait, le mieux, le pire :

Une éducation, à la chinoise, ou, à la suédoise ?

.

Méfiez-vous des réponses en projection hâtive,

Un enfant pourra reproduire schéma familial,

Ou tout faire pour y échapper par autonomie

Assurée, assumée qui en fait quelqu’un autre.

 .

.

Enfant : cerveau plastique

.

Scénario

.

Prédire  qu’il  aimerait ceci et détesterait cela,

quels avis on donnerait à  son conseil  de classe,

ou s’il ferait, plus grand, délinquant, de la  prison.

 .

Visuels et textuels  >>

1159 – L’Humanité face à sa destinée cosmique

Voir prose et illustrations

.

L’homme ne sait pas vraiment qui il est

Et, pas plus, d’où  il vient, même où il va !

Il ne peut  qu’imaginer   son  lointain destin

Sans aucun écho de  F quelque Univers Divin !

.

Quelle destinée cosmique

Et d’où lui viendrait-elle !

Et d’où lui vient cette idée

D’être au-dessus  de tout !

.

Tant plus le Cosmos se dévoile,

Ses dimensions voire ses mystères

Plus la Terre se retrouve  bien seule,

De plus en plus loin,  sur sa destinée !

.

Combien de croyants  ont cru au paradis,

Les anciens grecs,  ont créé à leur Olympe,

Voilà qu’athées se retrouvent  face au néant,

Dieu serait-il partout, immanent, omniscient.

.

Il se peut que destin de l’homme

Et  de l’Humanité,  se confondent,

Question d’attente d’une évolution,

D’échelle de temps tant dans leur vie,

Que dans leur mort, ils se morfondent,

Lors rien ne reste  longtemps, en vie,

Et, qui ne dure  éter-nelle-ment.

.

Pas la peine de crier au néant,

Alors que   nous y sommes !

À l’horloge, astronomique :

Humanité dure une minute.

Il n’est pas l’heure de croire

À  notre  hégémonie, future,

Quand  nous  serons  morts !

.

L’humanité, nous suivra, de peu,

Tant elle s’acharne à précipiter son sort,

En exploitant, ruinant la planète qui l’abrite

Et peu importe que ce soit à raison ou… à tort.

.

Alors, me direz-vous, suicidons-nous,  en masses,

Comme les rats, et finissons-en de cette mascarade,

Courons en écoutant sa flûte comme bruit du canon

Entendus déjà en maintes guerres, autres occasions.

.

Alors, me direz-vous, érigeons-nous, à leur place,

Comme divinités de l’Olympe ou du Paradis,

Dans la trainée d’étoiles de la voie lactée,

En un autre Univers ou Firmament.

.

Je vous direz : conscience individuelle

Inconscient collectif sont nos réservoirs

D’interprétations d’images, symboles

Mais tous autant réels que fictifs.

 .

.

Extension

 .

Chaque jour diminue le temps

Qui nous  est imparti, avec les

Maladies, suicides, accidents.

La chose  qui l’augmente, est

La perception  de la chance

Qu’on a de le remplir avec

Son esprit et son cœur,

Au lieu de n’importe

Quoi à tout va !

.

L’humanité, c’est cinq, sept bientôt neuf milliards d’humains

Pour lesquels, personne ne nous dit rien  de leurs lendemains !

Les humains disparaitront ; ou c’est l’univers qu’ils coloniseront

Tout au moins s’ils continuent  leurs progressions, en expansion.

Mais dans un millénaire, s’agira-t-il encore des mêmes humains

Qu’aujourd’hui, que nos ancêtres, ou nouveaux êtres bioniques,

Non issus de l’évolution mais de la science et de la technique.

.

On connait le destin  de fin de la planète Terre

Brulée puis absorbée par le soleil qui s’expanse,

Mais quid de l’humanité si elle ne s’exile ailleurs.

L’on a encore du temps : pas besoin d’avoir peur.

.

Et faudrait-il qu’on rencontre des extra-terrestres

Pour pactiser avec eux, pour trouver une solution,

Ou ces derniers, comme singes, nous anéantiront :

L’imaginaire est en plein pouvoir sans vérification

.

.

1159 – Calligramme

.

L’homme ne sait pas vraiment qui il est

Et, pas plus, d’où  il vient, même où il va !

Il ne peut  qu’imaginer   son  lointain destin

Sans aucun écho de  F quelque Univers Divin !

Quelle      *                          A     destinée cosmique

Et d’où lui       L                             C     viendrait-elle !

Et d’où lui vient     ‘                                  E      cette idée

D’être au-dessus         H                                  *     de tout !

Tant plus le Cosmos        U                              D   se dévoile,

Ses dimensions voire ses    M                          E         mystères

Plus la Terre se retrouve      A                        S          bien seule,

De plus en plus loin,         N                         T      sur sa destinée !

Combien de croyants      I                         I       ont cru au paradis,

Les anciens grecs,       T                         N     ont créé à leur Olympe,

Voilà qu’athées       É                           É    se retrouvent face au néant,

Dieu serait-il         *                          E   partout, immanent, omniscient.

C   O   S   M  I   Q   U   E  

.

Le destin de l’homme

Et de l’humanité   se confondent,

Question d’attente      d’une évolution,

D’échelle de temps      tant dans leur vie,

Que dans leur mort        ils se morfondent,

Lors rien ne reste        longtemps, en vie,

Et, qui ne dure         éter-nelle-ment.

Pas la peine de     crier au néant,

Alors que   nous y sommes !

.

À l’horloge, astronomique :

Humanité dure une minute.

Il n’est pas l’heure de croire

À  notre  hégémonie, future,

Quand  nous  serons  morts !

.

L’humanité, nous suivra, de peu,

Tant elle s’acharne à précipiter son sort,

En exploitant, ruinant la planète qui l’abrite

Et peu importe que ce soit à raison ou… à tort.

Alors, me direz-vous, suicidons-nous,  en masses,

Comme les rats, et finissons-en de cette mascarade,

Courons en écoutant sa flûte comme bruit du canon

Entendus déjà en maintes guerres, autres occasions.

Alors, me direz-vous, érigeons-nous, à leur place,

Comme divinités de l’Olympe ou du Paradis,

Dans la trainée d’étoiles de la voie lactée,

En un autre Univers ou Firmament.

.

Je vous direz : conscience individuelle

Inconscient collectif sont nos réservoirs

D’interprétations d’images, symboles

Mais tous autant réels que fictifs.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

  .1159 4

.

Grand point d’interrogation,

Posé sur une poterie mystère

En ferait une lampe abat-jour

En vue d’éclairer la destinée ?

.

(S : forme stylisée, £ : rimes libres,

Z : le fond s’accorde ici  à la forme)

En dépit des lumières, notre destinée

 Cosmique demeure

Un mystère, allons-nous disparaitre

Ou renaitre ailleurs !

.

Symbolique

.

Les frontières restent

Indécises entre la lumière

Symbole et la lumière métaphore.

La lumière est mise en relation à obscurité.

La lumière succède aux ténèbres. Si la lumière

Solaire meurt à chaque soir,

Elle renaît au matin, assimilant

Destin de l’homme à sa pérennité

Et sa puissance  et  psychologues

Et  les  analystes  auront   observé

Qu’à  l’ascension  seront  liées  des

Images lumineuses accompagnées

D’un sentiment d’euphorie,  tandis

Qu’à la descente,  images sombres,

Nombres de sentiments de crainte.

.

 .

Fond

.

Évocation

.

1159 6

.

En dépit des lumières, notre destinée

 Cosmique demeure

Un mystère, allons-nous disparaitre

Ou renaitre ailleurs !

.

Symbolique

 .

La théologie catholique distingue

Les mystères naturels dont nous

Pouvons connaître et l’existence,

Et le contenu, par des analogies, 

Des vérités qui ne sont révélées que

Par Dieu, dans  l’Histoire  du  salut ;

Les vérités inaccessibles telles la  Trinité,

L’Incarnation et la Rédemption, demeurent

Des mystères selon les dogmes catholiques.

La mystique, mysticisme,  est  ce qui a trait

Aux mystères, choses cachées ou secrètes.

Source : wikipedia.org/wiki/Mystère_(christianisme)

.

.

Corrélations

Fond/forme   

 .

La création, La Trinité, l’Incarnation,

 La Rédemption,  sont  des mystères 

Selon les dogmes dits catholiques

Et probablement, le resteront !

Le Cosmos  garde  une partie

De son mystère en devenir

S’expandant en un vide

Qui n’existerait pas.

Moi, j’en suis un,

Pour moi, autre,

Ne  sachant  rien

De ce que je deviens

Une fois mort et enterré.

 .

.

Subir une destinée cosmique

.

Scénario

 .

L’humanité, qu’est-ce que c’est, une conscience de soi et du Cosmos !

Le Cosmos nous ignore : il n’a conscience de nous, ni de lui-même !

Nous sommes les seuls à connaitre, décider, déplorer notre sort !

 .

Voir prose et illustrations

990 – Prendre ses désirs pour des réalités !

Visuels et textuels >>

.

En    admettant

Destinée   du  désir

Est de devenir réalité

Lors la destinée du réel,

Serait de susciter le désir !

Et si le réel ne change guère,

Le désir, lui, varie, et  souvent.

.

L’on veut, puis  l’on  ne  veut  plus,

Allez savoir, comprendre, pourquoi !

Pour sexe, désir prévaut sur argument

On fait l’amour, d’abord  par sentiment

Mais, quelquefois aussi pour son argent !

Rêver pousse  à réaliser, réciproquement.

 .

Pourquoi prendre désirs pour  des  réalités,

Fantasmer  des  choses   ne pouvant  arriver,

Se prendre  la tête  lors  rien  ne va  se passer.

 .

Les choses ne se passent jamais comme prévues,

Dès qu’on est plus que deux, y a du flou, ambigu,

Qu’il faut  résoudre, pour  ne pas être  confondus.

 .

De courir  après le sexe, finira-t-on par l’obtenir :

Vrai aussi pour le temps, argent à n’en plus finir ;

Et si, cela ne marche pas,  il faut savoir s’abstenir.

 .

Toute décision argumentée serait bonne à  prendre,

Faut-il encore  qu’émotion daigne vous surprendre,

Et, ne pas avoir, à se dédire contredire, méprendre.

.

S’agirait de tout autre chose   ou  de n’importe quoi

Mettant en jeu  n’importe qui sans de vrai pourquoi,

Mais qui fera de vous, son valet, son égal, ou son roi.

.

.

Extensions

.

Désir devient réalité,

Il disparait, étant assouvi.

Mais, la réalité, elle, demeure,

Quel qu’elle soit ou quoiqu’on fasse !

Le désir est par nature fluctuant, versatile ;

Réalité, est parfois mouvante, mais permanente.

Le désir ne tient pas toujours compte des réalités

Tant il veut les contraindre, voire les dépasser

Pour satisfaire à ses pulsions.

On peut faire l’amour sans être amoureux

Tout comme on peut être amoureux sans faire l’amour

Mais dans ces deux cas, une réalité nous échappe,

À savoir l’autre, en tant que réalité.

Il arrive qu’il y ait un trou immense

Entre  son désir et  la réalité,  tel que

Dans le premier cas et pour l’homme,

Se  mettre dans la peau  d’une femme

Et dans le second cas,  en devenir une.

Les écrivains, scénaristes et les poètes

Parviennent à satisfaire le premier cas

Par subterfuge, personnage d’emprunt,

Transsexuels, le second,  par opérations

Or personne n’a encore réussi  à changer

Complétement de sexe ni à vivre les deux.

.

Prendre ses désirs pour …. autant dire s’illusionner à fond,

Ou comme dit le dicton «il y a loin de la coupe aux lèvres».

Le casque intégral sans visière c’est un peu faire l’autruche

Mais ne pas le mettre, ce serait passer outre à des réalités,

Qui sont loin de ce que l’on avait, avant accident,  désirer.

.

Le désir de faire d’autres choses,

D’être en autres environnements,

De devenir quelqu’un de reconnu,

De  trouver, enfin, son âme-sœur,

Font partie des plus conséquents.

.

Le souci est que désir est sans fin,

Lors un plaisir satisferait sa faim,

Naturellement en le consommant

Parfois même le surconsommant,

Jusqu’à plus soif, à l’écœurement.

.

Désir inassouvi, serait frustration,

Plaisir amputé, serait  castration :

Gros conflit entre pulsion et raison,

Conduirait à sa propre…détestation

Où désir, plaisir, en chœur, s’en iront.

.

.

Épilogue

.

Je suis un être humain, plein de désirs :

S’ils me font défaut, s’ils sont manquant,

Je ne suis pas certain d’exister  vraiment,

Même me consacrant à satisfaire plaisirs.

***

Voilà qui semble clair, et  voilà qui est dit,

Mais cela ne change rien  à  toutes réalités

M’entourant, contraignant dont me plains.

***

Si le désir est constitutif de mon esprit, âme,

Satisfait, que pourrais-je à nouveau, vouloir !

***

Comme le désir est infini, dure dernier soupir.

***

Quand mon désir est fragile et réalité très dure

Je le protège avec un casque, deviens tête pure.

***

Casque en forme d’obus et  percé de cinq cavités,

Chaque sens est sujet, en effet, désirs appropriés !

***

Il ne me faudra pas confondre : désir d’une réalité,

Réalité de ce désir, il y a loin de la coupe aux lèvres,

Le désir ne s’accomplit pas toujours comme on veut.

***

Au final, désir sera un souhait irrationnel, pulsionnel,

Que le ne parviendrais jamais à satisfaire, totalement,

Si le plaisir l’accomplit partiellement moment présent,

Ma réalité du manque referait surface inexorablement.

.

.

990 – Calligramme

.

En    admettant

Destinée   du  désir

Est de devenir réalité

Lors la destinée du réel,

Serait de susciter le désir !

Et si le réel ne change guère,

Le désir, lui, varie, et  souvent.

.

*****************************

******************************

.

L’on veut, puis  l’on  ne  veut  plus,

Allez   savoir, comprendre, pourquoi !

Pour sexe, désir prévaut   *  sur argument

On fait  l’amour, d’abord  D     par sentiment

Mais, quelquefois aussi     É    pour son argent !

Rêver pousse  à réaliser     S       réciproquement.

        I   

Pourquoi prendre désirs    R        pour  des  réalités,

Fantasmer  des  choses       S         ne pouvant arriver,

Se prendre  la tête  lors       *          rien ne va se passer.

  C

Les choses ne se passent     O    jamais, comme prévues,

Dès que l’on est plus que    M   deux, y a du flou, ambigu

Qu’il faut résoudre, pour    M        ne pas être confondus.

E

De courir  après le sexe,      *      finira-t-on par l’obtenir :

Vrai aussi pour le temps,     R      argent à n’en plus finir ;

Et si, cela ne marche pas      É      il faut savoir s’abstenir.

   A

Toute décision argumentée   L    serait bonne à  prendre,

Faut-il encore  qu’émotion    I    daigne vous surprendre,

Et, ne pas avoir, à se dédire  T   contredire, méprendre !

        É

S’agirait de tout autre chose  S    ou de n’importe quoi

Mettant en jeu  n’importe qui, sans de vrai pourquoi,

Mais qui fera de vous, son valet, son égal ou son roi.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

990 4

.

Une cloche,

Ou  une  ogive,

Ou une tête d’obus,

Casque isolant d’ondes.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Les désirs seraient des projections de réalités

réalités ne seront pas des projections de désirs :

entre les deux, il y a du flou, du mou, contrecoup,

si fait que la forme évoque le fond sans le couvrir !

.

Prendre ses désirs pour réalité

Ce sera s’enfermer en tête d’obus

Au point de fantasmer ce casque

Comme une cage de Faraday !

  .

Symbolique

 .

L’artillerie utiliserait

Divers  obus à diverses fins.

Les obus à balles  étaient conçus

Pour exploser au-dessus des lignes

Ennemies, projetant  des centaines

De    minuscules   balles   de  métal.

Telle  pluie  de métal,  qui explosait

Vers   l’extérieur  comme une sorte

D’explosion  d’un  fusil  de chasse,

Causerait  des blessures terribles  

Aux soldats en terrain découvert.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

990 6

.

Prendre ses désirs pour réalité

Ce sera s’enfermer en tête d’obus

Au point de fantasmer ce casque

Comme une cage de Faraday !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme du casque

Est proche de celui de la tête,

Et  qu’il recouvre  directement.

.

On dira à cet égard  qu’il protège

Les pensées, mais aussi qu’il les cache :

Symbole  d’élévation, qui peut  se pervertir

En dissimulation, surtout si visière est baissée.

.

Son cimier, plus  ou  moins  hautement  décoré,

Trahit l’imagination créatrice  et les ambitions

Du chef qui le porte mais le fait que le casque

Soit un attribut très particulier d’Hadès,

Roi des Enfers qui veille jalousement

Sur les morts, pourra suggérer

Beaucoup d’interprétations.

http://europia.free.fr/affiche.php?id=104

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Corrélations

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Fond/forme 

 .

Prendre ses désirs pour réalité

Qui ne connait, pratique, cliché,

Qui  nous fait sentir  pure vérité,

Nous  mettant  comme  désabusé.

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On se mettra un casque sur la tête

On se l’enfoncera jusqu’aux oreilles

Jusqu’à se cacher le nez  et les yeux,

Que cela n’y changerai t rien du tout,

Refusant de regarder la réalité en face

On se la ferait exploser  dans  la figure,

Comme tout obus qu’on ne voit tomber !

 .

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Parfois abîme désir/réalité

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Scénario

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 Le désir est lié au manque de ce qu’on n’a pas, qu’on ne peut avoir.

Le désir sème souvent  le trouble, le manque, le désordre amoureux.

Les objets,  mêmes dits intelligents et connectés, restent des objets.

 .

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980 – On m’a dit « tu étais ceci et tu deviens cela »

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Avoir été puis devenir,

Le monde change,

Et nous avec,

Et le tout

Est de

Bien choisir

Ce que l’on est

Et ce que l’on fait.

Souvenir des autres

Reste imparfait

J’étais, déjà,

En germe

Ce que

Je deviens

Autres me voyaient

Différent, sans anticiper.

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On m’a dit « tu étais ceci, tu deviens cela »

Ma personne ou personnage, aurait changé ?

Qu’est-ce qui s’est, réellement, en moi, modifié !

.

Ai-je changé d’apparence, de métier, de discours,

De relations, de politique, ou de statut social :

Qu’est-ce qui, en moi, s’est reconformé !

.

Je me regarde en ma glace : ai-je pris des kilos,

J’ai pris quelques rides,  je n’ai pas enflé :

Ce n’est rien que la vie qui m’a déformé

.

J’ai l’âge de mes artères, me soigne, m’entretiens,

En fortune pour me tenir le plus en forme

Lors on me dit que j’ai les traits tirés !

.

Tricher, il faut le faire pour rester en les affaires

Comme étant meilleur partenaire tonnerre,

Je triche beaucoup : je suis hypocrite

.

Tout le monde le voit, monde sait, à quoi tu joues,

Enlève donc ton masque aux cent reflets :

Mais je ne peux pas, lorsqu’il me plait.

.

Je ne vois pas  ce que je peux mettre  à la place,

Je ne sais pas qui je suis, je n’ai pas envie

De savoir, trop tard, dur pour changer

.

Ce qui compte, c’est l’impression je vais donner

Ma vraie, fausse personne : rien à cirer

Car les autres font pareil en norme.

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Extensions

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Être, avoir été et devenir

Serait le fruit d’une histoire

À la fois personnelle, et collective.

Certains jouent comme un personnage

Que l’on se demande ce qu’il y a  derrière,

Quel est leur visage, fondement personnalité.

Il ne s’agit pas que d’hommes politiques

Qui cacheraient une partie de leur patrimoine

Ou de leurs pratiques, il s’agit de tout un

Chacun qui prend bien  quelques libertés avec

Les lois en vertu du « pas vu, pas pris »

Et qui, une fois pris le doigt dans la confiture,

Crie à la persécution, se posent en victime

Lors de dénonciation, à l’inverse il s’en trouve

Qui se disent : « droit dans leurs bottes »

À qui, légalement, on ne peut  rien reprocher.

Y en a qui changent fonction de leurs rôles

On dit  alors  que « la fonction crée l’organe. »

Avant ils étaient « contre » une réforme

Et maintenant qu’on les rétribue en ce sens,

Ils deviennent comme « pour », c’est ainsi que

L’on achète ses adversaires pour en faire ses alliés.

C’est de bonne guerre  et trahison envers soi-même !

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Changement de lieu, d’état, d’activité, d’apparence, de vie

Ça fait quand même beaucoup à la fois pour un seul homme

Il vaut mieux  changer de lunettes  car ça coûtera moins cher !

Comme toujours, c’est la vie  qui vous force, ou vous  choisissez !

Changer  est  devenu, de toute façon, de nos jours, une  nécessité

À laquelle, personne, s’il  veut réussir  sa vie, ne peut échapper.

Mais changer, au point de plus être le même, reconnaissable,

Reste un pari osé qui peut vous créer problème d’identité

Comme si on reniait son enfance, sa famille et racines.

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L’on dit qu’on ne peut être et avoir été :

Une sage pensée, s’il en est, mais encore,

Regretter ce que l’on a été en bien ou mal,

Ne servirait à rien pas plus que le devenir :

Ce ne seront que des projections des parties

De soi-même, tant faut penser et voir le tout.

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Étant retraité,  j’hésite à parler  de mon passé

Professionnel, d’abord parce que  je suis passé

À autre chose  et parce que cette vie antérieure,

Ne me résume pas  pour ce que je suis  et j’ai été

Et ensuite, du fait que je veux faire… autre chose,

Ce que j’ai été ne devrait pas conditionner l’avenir.

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Épilogue

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Il y a  certains  qui  sont  demeurés,

Les mêmes ou presque vie entière,

Casaniers et contents pas changer

***

Et il y en a d’autres  qui à l’opposé,

Ont fait cent métiers, cent misères,

Et sans jamais bien … se stabiliser.

***

On dit que l’on changerait trois fois

Au moins, de métier,  durant sa vie,

Selon ses contraintes, opportunités.

***

Avoir  été,  puis  devenir  autrement,

Se décline de nombreuses manières :

Souvent pour des raisons de carrière.

***

Il est normal, sain même, de changer,

La vie est faite pour sans cesse évoluer

Mais cela, sans perdre sa personnalité.

Des politiques  sentant le vent tourner,

Tournent aussi leur veste  sans hésiter,

Et lors on les appelle des «politiciens».

***

Peu importe ce  que l’on est,  qu’on fait :

L’essentiel est que l’on vous reconnaisse,

Faisant le lien entre le passé et le présent

***

Autrement dit, on peut marcher en zig zag,

Mais garder une direction et une cohérence,

Qui feront qu’on gardera, en vous, confiance.

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980 – Calligramme

 .

O  N      D  I  T

Avoir été puis devenir,

Le monde change,

Et nous avec,

Et le tout

Est de

Bien choisir

Ce que l’on est

Et ce que l’on fait.

Souvenir des autres

Reste imparfait

J’étais, déjà,

En germe

Ce que

Je deviens

Autres me voyaient

Différent, sans anticiper.

« T  U    É  T  A  I  S     C  E  C I,

On m’a dit « tu étais ceci, tu deviens cela »

Ma personne ou personnage, aurait changé ?

Qu’est-ce qui s’est, réellement, en moi, modifié !

.

Ai-je changé d’apparence, de métier, de discours,

De relations, de politique, ou de statut social :

Qu’est-ce qui, en moi, s’est reconformé !

.

Je me regarde en ma glace : ai-je pris des kilos,

J’ai pris quelques rides,  je n’ai pas enflé :

Ce n’est rien que la vie qui m’a déformé.

.

J’ai l’âge de mes artères, me soigne, m’entretiens,

En fortune pour me tenir le plus en forme,

Lors on me dit que j’ai les traits tirés !

T  U    D  E  V  I  E  N  S    C  E  L  A »  

Tricher, il faut le faire pour rester en les affaires

Comme étant meilleur partenaire tonnerre,

Je triche beaucoup : je suis hypocrite

 .

Tout le monde le voit, monde sait, à quoi tu joues,

Enlève donc ton masque aux cent reflets :

Mais je ne peux pas, lorsqu’il me plait.

.

Je ne vois pas  ce que je peux mettre  à la place,

Je ne sais pas qui je suis, je n’ai pas envie

De savoir, trop tard, dur pour changer

.

Ce qui compte, c’est l’impression je vais donner

Ma vraie, fausse personne : rien à cirer

Car les autres font pareil en norme.

.

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Forme

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Réduction

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Évocation 

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980 4

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Flacon avec bouchon,

Escalier de secours,

Pour nombre  immeubles 

En zigzag ou en spirale.

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(forme stylisée, rimes mixtes,

la forme s’approche du fond)

.

Etre ceci, être cela …  en ziz-zag,

escalier de secours sur immeubles

pour distribuer les entrées d’étages

 ferait  que  forme  accroche  le fond !

.

Escalier de secours en zigzag :

Un coup à gauche, un coup à droite,

Il changera, toujours, de  direction,

Même pour escalier en spirale.

 .

Symbolique 

 .

Un escalier de secours est

Prévu en vue de garantir aux

Résidents ou locataires d’un

Immeuble, une évacuation

En toute sécurité en cas

D’urgence, sinistre soudain.

.

Ce dispositif n’est pas courant

Dans les maisons individuelles

Ou disposant de peu d’étages,

Par contre, la loi stipule

Que les habitations construites

Avec plusieurs étages doivent en avoir.

escaliers.eu/reglementation-des-escaliers-de-secours

.

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Fond

.

Évocation 

.

980 6

Escalier de secours, en zigzag :

Un coup à gauche, un coup à droite,

Il changera, toujours, de  direction,

Même pour escalier en spirale.

 .

Symbolique de fond

Spirale, colimaçon et hélicoïdal,

Ces trois mots peuvent être employés

Pour  décrire  un escalier  de  cette forme

Mais parfois avec des orthographes variées :

«Escalier en spirale,  lui, deviendra escalier spiral ;

Colimaçon perd sa cédille évocatrice ou reçoit deux «s».

Quant à hélicoïdal il perd souvent à tort, accent et tréma.

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Hélicoïdal est le mot le plus utilisé par les professionnels;

Colimaçon est le plus répandu dans la langue courante.

Colimaçon est, entre autres, un synonyme de limaçon,

Mot qui englobe les « mollusques terrestres à coquille

Enroulée » tels que les escargots … entre autres !

Escalier-ehi.fr/escalier-en-spirale-en-colimacon-ou-helicoidal

 .

 .

Corrélations

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Fond/forme 

 .

Pour chacun, l’escalier sert à monter,

Soit mais de secours, sert à descendre

Monter et descendre en l’échelle social

Est question point de vue professionnel

Et qui n’aurait que peu de liens directs

Avec un bon développement personnel

Ce que l’on perdra en beauté extérieure

On le compense par richesse intérieure,

Être ceci et cela contribue grandement.

 .

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C’est pourtant bien la même

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Scénario

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Être, changer, devenir et ainsi de suite jusqu’à la fin de sa vie

Jean qui rit, jean qui pleure, sont deux masques alternatifs.

À force de devenir ceci, cela, qui suis-je vraiment devenu ?

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