1128 – Devant Dieu, devant les hommes, soi-même

Visuels et textuels  >>

.

Devant Dieu,

Devant homme

Devant soi-même

Sont repères connus,

Qui nous positionnent,

Sur nos jugements, sur

Innocence et culpabilité

Dans notre bel Occident,

Ou sur  l’honneur, honte,

En plein Extrême-Orient.

 .

Certains font plus grand cas de Dieu qu’hommes,

Et, si ce n’est Dieu … d’une conscience externe,

Qui connait tout de leurs actes et de pensées,

Un œil regardait Caïn, de Victor Hugo.

.

Certains font plus grand cas d’eux que de Dieu,

Dès lors qu’ils sont athées «pas vu, pas pris»,

Il n’existe pas de faute, en réalité, que

Prouvée par les hommes

Et incontestable.

.

Certains font grand cas de leur conscience

Et ils se culpabilisent, et pour un rien,

Tant ont peur  de faire du mal

À quelqu’un malgré eux.

.

Tant Dieu  est  grand,

Dieu  est  infaillible,

Dieu est miséricorde

L’Homme  fait Justice

Au-dessous des hommes

Et dépassant   tous les cas,

Individuels   et  particuliers,

Elle ne pourra pas se tromper,

Bien qu’existe erreur judiciaire.

.

La conscience est plus souple et plus lâche

À la fois dans le rôle du juge, et  de  l’assassin.

Elle peut choisir,  les circonstances  atténuantes

Ou, tout au moins, quel  que doute sur l’intention.

.

.

Extensions

 .

Jurer devant Dieu ne

Concernant pas  le  bien

Ou le mal, mais le parjure,

Où   le mensonge   volontaire ;

En Amérique ça revient au même.

On ne peut pas échapper au jugement

En cas de crime, de violence ou faute grave

On fera porter le chapeau à quelqu’un d’autre

En fabriquant même des preuves irréfutables.

.

Engrenage des doutes : plus vous clamer

Votre innocence  et plus l’on s’acharnera à

Vous rendre  coupable. Moralité : dès qu’on

A affaire justice des hommes, coupable ou pas,

On est dans le pétrin, on en sort jamais blanchi,

Par la grande porte. Utile à savoir au moment de

Porter plainte, elle peut se retourner contre vous

Et vous aurez beau  jurer : devant Dieu,  devant,

Les hommes, vous : la machine  vous  écrasera.

.

Dieu voit tout, Dieu juge de tout, Dieu est en tout

Il est le seul à comprendre nos intentions, actions

Justice d’État émane des lois dépassant l’individu

Connue et la même pour tous : simple à appliquer

«En son âme et conscience»,  est point de vue moral

Intériorisé, conditionné, culpabilisant, s’accusant !

Dieu n’a rien vu, Justice n’a de preuve, moi cynique

En somme «un Péché avoué est à moitié pardonné»

 Contre « un péché non avoué, péché non condamné».

.

Quand j’étais enfant …  j’étais très effrayé

Par cette vérité qui n’avait pas d’échappée :

Dieu voit tout, n’oublie, ne laisse rien passer !

.

Je n’avais pourtant pas encore lu Gorge Orwell,

Qui à sa manière, en 1984, défait le communisme

Maintenant je me rends compte que c’est possible.

.

Internet voit tout, lit-tout, et peut analyser tout !

Les informations sur la vie privée  de quelqu’un

Ce n’est pas Dieu qui les interprète : l’homme.

.

Je pense que ce n’est pas mieux, c’est pire :

On aura chassé Dieu et autre le remplace,

Après vous, chaque jour, part en chasse.

.

.

Épilogue

.

Justice divine : divine surprise,

Justice humaine sinon dictatoriale

Justice par soi-même ou immanente !

***

Ces trois formes, trois contenus, de justice,

Tantôt se confondent, se séparent, s’opposent !

Mais si on peut renier celle de Dieu transcendant,

Si on peut échapper à celle sociale en pas vu, pas pris

En aucune manière, l’on se soustrairait à sa conscience.

***

Ce n’est pas tant que l’on mette une justice sociale de coté

Chaque société à ses règles : les oublier, les braver, danger

Que de jouer au chat et à la souris c’est pas moi, monsieur.

Combien de romans policiers seront bâtis sur cette trame

On vous promène ici et là : l’assassin est sous vos yeux !

***

Hygiène de l’assassin, de rien révéler, toujours mentir

Le crime parfait existe mais résolu parfois sur le tard.

Il faut se mettre dans la tête du criminel  pour saisir,

Non par mobiles ou motivations, mais personnalité,

Expliquant le pourquoi  du comment  hors preuves.

***

Bien que justice dise : ne pas commettre d’erreur,

Celles-ci existent bien, c’est  la pire des injustices,

Que de condamner un innocent pour un coupable

Tant cela  ferait  deux victimes, pour le prix d’une,

Et  sans, pour autant, punir,  le  véritable  auteur !

.

.

1128 – Calligramme

.

Devant   D    Dieu,

Devant    E     homme

Devant    V     soi-même

Sont re    A  pères connus,

Qui nous  N     positionnent,

Sur nos    T     jugements, sur

Innocen    *     ce et culpabilité

Dans no   D    tre bel Occident,

Ou sur      I     l’honneur, honte,

En plein   E    Extrême-Orient.

U ………….

Certains font plus grand cas de Dieu qu’hommes,

Et, si ce n’est Dieu … d’une conscience externe,

Qui connait tout de leurs actes et de pensées,

Un œil regardait Caïn, de Victor Hugo.

.

Certains font plus grand cas d’eux que de Dieu,

Dès lors qu’ils sont athées «pas vu, pas pris»,

Il n’existe pas de faute, en réalité, que

Prouvée par les hommes

Et incontestable.

.

Certains font grand cas de leur conscience

Et ils se culpabilisent, et pour un rien,

Tant ont peur    L  de faire du mal

À quelqu’un   E    malgré eux.

Tant Dieu      S     est  grand,

Dieu est         *      infaillible,

Dieu est         H  miséricorde

L’Homme       O    fait Justice

Au-dessous      M   des hommes

Et dépassant     M      tous les cas,

Individuels          E        particuliers,

Elle ne pourra       S    pas se tromper,

Bien qu’existe er     *     reurs judiciaires

*

La conscience est plus  S     souple et plus lâche

À la fois dans le rôle du  O   juge, et  de  l’assassin.

Elle peut choisir,  les cir   I  constances  atténuantes

Ou, tout au moins, quel     * que doute sur l’intention.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1128 4

.

Une belle fontaine

Dans certains palais,

Ou en places publiques,

Jaillissement jets d’eau.

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

Le jaillissement d‘eau directement su sol

ou l’intermédiaire d’une fontaine à étage

demeure toujours des plus spectaculaires

ce qui fait que sa forme évoque son fond.

.

Fontaine étages : soi, en bas, les hommes,

Et Dieu, tout en haut :

L’eau qui y coule,  y ruisselle, se renouvelle

Comme un jaillissement !

.

Symbolique

.

La fontaine est le symbole

De l’immortalité, la purification

Et de la régénérescence et en continu.

.

La fontaine de jouvence est une fontaine mythique

Dont l’eau à le pouvoir de régénérer le corps et l’âme

De celui qui la boit, aussi, elle guérit toutes les maladies,

Et les chagrins et rend immortel et plusieurs mythes feront

Références  à cette fontaine : dans la mythologie romaine,

Jupiter transforme la nymphe Jouvence  en une fontaine

Qui a la vertu de rajeunir de manière quasi  perpétuelle

Modifié, source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-fontaine

.

.

Fond

 

Évocation de fond

.

1128 6

.

Fontaine étages : soi, en bas, les hommes,

Et Dieu, tout en haut :

L’eau qui y coule,  y ruisselle, se renouvelle

Comme un jaillissement !

.

Symbolique 

.

Tous les hommes vivent constamment

Au milieu de sentiments plus ou moins profonds

Mais il est difficile de les percevoir avec finesse

Et de les rendre dans la langue humaine,

Car souvent ils se cachent ou nous oppressent.

.

De même qu’il prend dans ses poumons

L’air de l’atmosphère et absorbe dans

Son organisme l’eau des sources

Et les éléments de la terre, l’être

Humain grandit et chemine

Au rythme des sentiments.

.

Alors qu’il invente, crée, pense

Et s’extériorise, l’être humain

Jaillissement sentiments,

 Tantôt sereins

Et tantôt troublés, tantôt

À peine esquissés

Et tantôt débordants.

keulmadang.com/2011/01/13/archives/

essais/le-sentiment-dans-les-poesies

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On parle de jaillissement d’eaux

Pour une source ou une fontaine :

Jaillissement de la pensée au figuré,

De la justice quand le couperet tombe

Oui mais  comment faire  se rejoindre

Celui des lois et celui de sa conscience

La conscience sourd de terre ou ciel

Justice est construction sociale !

 .

.

Justice d’homme ou de Dieu ?

.

Scénario

.

Devant la justice de Dieu.

Devant la justice des … hommes.

Devant soi-même, justice de conscience.

 .

Visuels et textuels  >>

1119 – Dieu aurait-il quelque chose à voir avec nous !

Visuels et textuels  >>

.

Dieu aurait forcément quelque chose

 À voir avec nous,

Et que ce soit lui

Qui nous ait inventé ou le contraire.

.

Quelque chose mais quoi, mystère,

Sur notre Terre,

Dans   les Cieux,

Enfin les nôtres, et qu’on imagine.

.

Or il se peut que j’en fasse partie,

Et  sans  le savoir,

En un grand Tout

Et le découvrirait : mort, fini !

.

Dieu a-t-il à voir avec les hommes !

Ne serait-ce pas plutôt les hommes

Qui auraient à voir avec leur Dieu !

.

Il y a tant de pensées, de paroles,

De comportements, d’actes,

De visions philosophiques,

De morales, et  de religions

Différentes entre les hommes

Que Dieu lui-même s’y perdrait !

.

Homme, Dieu sait ce que c’est, pour cause,

Fait à son image et à sa ressemblance

Dit la Genèse dans la Bible,

Si ce n’est l’inverse :

Dieu en tant que surhomme,

Tellement divin qu’il en devient abstrait.

.

Etre homme est par définition, être imparfait,

Il comportera des manques, des manquements,

À la sacrosainte loi de déité pour immortalité.

 .

Il y en a qui s’en approchent

Qui s’en seront bien approchés :

Les prophètes, rois, les apôtres,

Les saints, les gou rous ou les guides !

 .

Mais moi je ne suis rien de tout cela :

Je ne suis qu’un homme parmi les autres

Je n’ai vocation à me sanctifier outre mesure.

 .

Que Dieu me pardonne de n’être qu’un homme,

Peut-on lui pardonner de nous avoir fait

Ce que nous sommes : tous mortels !

.

.

Extensions

 .

Dieu a forcément quelque chose à voir

Avec nous, puisqu’on le nomme,

Puisqu’on l’invoque, bénit,

Et puisqu’on le craint

S’agit-il d’un Dieu vivant,

Qui s’intéressera à notre sort

Un dieu inventé pour compenser

L’idée et réalité même de notre mort,

Inacceptable pour notre esprit humain ?

Là est toute la question, qui reste insoluble,

Depuis origine de l’Univers : ce qui est certain

C’est qu’il a bon dos pour régler des conflits

Proprement humains qu’on transforme

En colères divines et en guerres !

.

Dieu est notre explication d’origine, de vie sur Terre,

Pourquoi alors nous abandonnerait-il, moi, Humanité

Moi, passe encore : je ne sais si je mérite  son attention

L’Humanité passée, présente, et à venir, on en fait quoi

Et pourquoi ceux qui croient, ont cru, seraient sauvés ?

Des milliards de gens ne savaient pas que Dieu existe :

Dieu les a-t-il condamnés pour leur faute de l’ignorer.

.

Que peut-on vraiment dire de Dieu :

Dieu est Amour, disent les chrétiens,

Dieu est Puissant, disaient les païens

Dieu est ceci… cela, n’est rien et tout.

.

Être éternel, unique, créateur et juge.

D’accord mais ce sont là des attributs

Que l’homme aura fort projeté sur lui

Sans lui demander son approbation !

.

Quant à nier …l’existence de Dieu

Ou quant à se prendre pour lui

Cela reviendrait … au même

Comme péché d’orgueil !

.

.

1119 – Calligramme

.

Dieu aurait forcément quelque chose

 À voir avec nous,

Et que ce soit lui

Qui nous ait inventé ou le contraire.

.

Quelque chose mais quoi, mystère,

Sur notre Terre,

Dans   les Cieux,

Enfin les nôtres, et qu’on imagine.

.

Or il se peut que j’en fasse partie,

Et  sans  le savoir,

En un grand Tout

Et le découvrirait : mort, fini !

.

Dieu a-t-il à voir avec les hommes !

Ne serait-ce pas plutôt les hommes

Qui auraient à voir avec leur Dieu !

.

Il y a tant de pensées, de paroles,

De comportements, d’actes,

De visions philosophiques,

De morales, et  de religions

Différentes entre les hommes

Que Dieu lui-même s’y perdrait !

Homme, Dieu sait ce  D  que c’est, pour cause,

Fait à son image et I   à sa ressemblance

Dit la Genèse  E  dans la Bible,

Si ce n’est  U   l’inverse :

Dieu en tant     * que surhomme,

Tellement divin qu’    A il en devient abstrait.

*

Etre homme est par dé   À  finition, être imparfait,

Il comportera des man     *  ques, des manquements,

À la sacrosainte loi de       V    déité pour immortalité.

O

Il y en a qui s’   I   en approchent

Qui s’en seront   R bien approchés :

Les prophètes,     *    rois, les apôtres,

Les saints, les gou   A  rous ou les guides !

V

Mais moi je ne suis   E      rien  de tout cela :

Je ne suis qu’un hom   C      me parmi les autres

Je n’ai vocation à me      *  sanctifier outre mesure.

N

Que Dieu me pardonne   O  de n’être qu’un homme,

Peut-on lui pardon        U   ner de nous avoir fait

    Ce que nous som    S   mes : tous mortels !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1119 4

.

Et comment  donner

Une forme à un Dieu,

Dont on ne perçoit rien, 

Et anthropomorphisé.

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’accorde à la forme)

.

Dieu comme concept, virtualité

ne peut être anthropomorphisé :

dans notre imagination il occupe

toutes les formes et tous les fonds

.

Bon nombre des images de Dieu

Seront  plutôt  anthropomorphes.

Dieu nous aurait fait à son image

Qui sait, et si c’était le contraire !

.

Symbolique 

.

Une vraie image de Dieu :

Qu’est-ce que cela peut signifier ?

Idem,  homme  fait  à l’image  de Dieu?

Et la conception intelligente de l’Univers ?

Quel choix  entre   la Création  ou  l’Évolution?

Pourquoi importance de la musique pour nous ?

Pourquoi avons-nous développé sens artistique ?

Pourquoi y aurait-il de l’amour entre nous ?

.

Voilà autant de questions, lancinantes,

Non tranchées, et qui rapprochent

Ou qui nous éloignent de Dieu.

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1119 6

.

Bon nombre des images de Dieu

Sont plutôt anthropomorphes.

Dieu nous aurait fait à son image

Qui sait, et si c’était le contraire !

 .

Symbolique 

 .

L’anthropomorphisme a mauvaise presse ;

On le considère comme une erreur philosophique

Et comme un blasphème religieux. Il rend Dieu

Humain, il ne perçoit pas sa divinité et il oublie

L’altérité, et il nie différence Dieu et l’homme.

.

On l’accuse de tous les maux.

Il serait responsable des superstitions,

Des idolâtries, des déviances religieuses.

.

À mon sens, tout ce que nous disons de Dieu

Est anthropomorphe mais on ne doit pas se taire,

Se réfugier en silence, refuser discours sur Dieu :

L’assumer, ayant conscience des vertus et limites.

.

Il n’est ni entièrement faux,  ni entièrement vrai.

Le rejeter totalement est tout autant une erreur

Qu’utiliser sans critique. Il faut le relativiser.

andregounelle.fr/vocabulaire-

theologique/anthropomorphisme.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Dieu nous aurait conçus à son image

Ou l’homme, anthropomorphisé Dieu

La question métaphysique, vrai enjeu

Qui fait de nous des fous ou des sages,

Comment faire comprendre un concept

À certains, sans illustration, métaphore

De fil en aiguille, toutes représentations

Aura pris le pas sur toute présentation :

 Dieu devenant inséparable de sa barbe !

 .

.

Comment être intime avec Dieu

.

Scénario 

.

Dieu et moi,  y croire en ma vie : Dieu est lumière, Dieu est amour.

Dieu et moi, dilemme, après mort, pourquoi garder forme humaine ?

Tout le monde veut aller en paradis terrestre, peu de monde achète.

 .

Visuels et textuels  >>

1115 – Dieu est un concept, le Christ est une réalité

Visuels et textuels  >> 

.

Dans la fresque de Michel-Ange,

Peint sur la voûte de la Chapelle

.

Sixtine, situé au Vatican, à Rome, on voit une image de l’homme

D’un côté, et de Dieu de l’autre et entre les deux, le doigt de Dieu

Comme le moyen choisi de la création de l’Homme, à son image.

Mais le contraire est autant vrai, l’homme crée son propre Dieu.

.

Même si ce n’est pas son intention

 Le Christ, juif,   nommé aussi  Jésus,

Est plus réel,  à l’identité  reconnue,

Né d’une femme  comme nous, nu :

Qui contestera son histoire vécue.

.

Et si Dieu reste  un beau concept

Et Jésus-Christ, reste une réalité

Mon égocentrisme est exacerbé,

Nous aimons l’histoire incarnée.

.

Si vous avez des belles pensées

Pensez bien  à les personnifier,

Et  facilitez  une identification

C’est écrit et à votre intention.

.

Je me  vois  bien, en elle,  lui,

Car c’est moi, je l’ai compris,

Un autre moi et qui pourrait

Bien    penser : si  j’étais lui !

.

Par  projections comparées,

Je dirais, ferais, comme lui,

En virtualités et en réalités,

Par procuration d’intimité.

.

L’histoire d’un homme qui

A, réellement, vécu  ou  qui

Aurait pu vivre ceci ou cela

À en confondre la personne

Et  son personnage, inventé

Faire plus vrai que, réalité !

.

Ainsi, débute  un   synopsis

D’un nouveau film  au ciné,

Ainsi, débute  toute histoire

En un gros roman, raconté :

Pourtant  rien ne se passera

Comme au naturel ou prévu.

.

Pour finir,  on n’en retiendra,

Que  des émotions, incarnées,

Sinon passent  et vents légers,

Se chargeront de les disperser.

.

La poésie et la pensée… feront

Partie  d’histoire  ou ne seront

L’un  n’empêche  pas  l’autre,

Et dieu merci, elle ne se vend,

Que ce qui  est incarné chair

Et si possible  pas trop cher. 

.

.

Extensions

 .

Dieu est un concept, Jésus-Christ est une réalité.

Il faut avouer qu’un concept qui a été incarné

Est bien plus compréhensible et visible

Que concept virtuel, désincarné.

.

Si nous n’avons pas la même image

De Dieu et du Christ, est-ce lors parce

Qu’il est caché, parce qu’il est multiple !

.

Personne ne peut nier que le Christ n’ait existé

Sous le nom de Jésus de Nazareth, a été crucifié

Mais l’Histoire, avec un grand  H,  s’arrêtera là !

.

Le reste est affaire  de croyances, sens religieux !

Il est le seul à mentionner «Dieu» comme vivant

Et à affirmer qu’il  en est  le fils, élu, pour sauver

Une Humanité qui, peut-être, ne le mérite pas !

.

Lui-même ne demande à personne de le croire,

Le libre arbitre de chacun donne seul l’espoir.

 .

Combien d’écrits par les apôtres, en témoins

Dans leurs évangiles ou Nouveau Testament

Et St Paul par la suite et l’Église chrétienne,

Historiens anciens,  romanciers modernes,

Auront relaté  et  confronté, voire enquêté,

Sur une existence d’un Jésus de Nazareth

Pour finir par dire qu’il aura bien existé.

.

.

1115 – Calligramme

.

Dans la fresque de Michel-Ange,

Peint sur la voûte de la Chapelle

.

Sixtine, situé au Vatican, à Rome, on voit une image de l’homme

D’un côté, et de Dieu de l’autre et entre les deux, le doigt de Dieu

Comme le moyen choisi de la création de l’Homme, à son image.

Mais le contraire est autant vrai, l’homme crée son propre Dieu.

.

Même si ce n’est pas son intention

 Le Christ, juif,   nommé aussi  Jésus,

Est plus réel,   *  à l’identité reconnue

Né d’une femme   D  comme nous, nu,

Qui contesterait    I      l’histoire vécue.

Et si Dieu reste    E    un beau concept

Et Jésus-Christ   U     reste une réalité

Mon égocentris   *    me est exacerbé,

Nous aimons l’  E   histoire incarnée.

Si vous avez      S   des belles pensées

Pensez bien      T  à les personnifier,

Et  facilitez       *  une identification

C’est écrit et    U  à votre intention,

Je me  vois       N  bien, en elle, lui,

Car c’est moi    *   je l’ai  compris !

Un autre moi,    C        qui pourrait

Bien     penser :   O     si j’étais lui 

Par projections    N     comparées,

Je dirais, ferais    C     comme lui,

En virtualités et   E    en réalités,

Par procuration  P     d’intimité.

L’histoire d’un    T    homme qui

A réellement       ;     vécu ou qui

Aurait pu vivre   L    ceci ou cela

À en confondre   E    la personne

Et  son person    *  nage, inventé

Faire plus vrai   C   que, réalité !

Ainsi, débute     H   un   synopsis

D’un nouveau    R   film  au ciné,

Ainsi, débute     I    toute histoire

En un gros ro    S  man, raconté :

Pourtant  rien   T   ne se passera,

Comme au na    *  turel ou prévu.

U

Pour finir, on     N      ne  retiendra,

Que des émot     E   ions, incarnées,

Sinon passent    *     et vents légers,

Se chargeront    R   de les disperser

La poésie et la    É   pensée… feront

Partie  d’histoi   A   re  ou ne seront

L’un n’empê       L  che  pas l’autre,

Et dieu merci     I   elle ne se vend,

Que ce qui  est  T   incarné, chair

Et si possible   É  pas trop cher. 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1115 4

.

Une forme de croix

Comme celle où aura

 Été  crucifié le  Christ :

En incarnation de Dieu

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Croix Jésus, incarnation, et  Dieu :

Tout y est pour qu’histoire suscite

l’intérêt de tous, voire de chacun

et ainsi fond et forme s’épouse.

.

.

Forme

 .

Évocation 

.

Crucifixion du Christ n’est pas fiction :

 Un fait historique :

Et l’incarnation de Dieu serait lui prêter

Une intention humaine.

.

Symbolique 

 .

La croix, dans son symbole culte,

Représente la crucifixion bien sûr,

Mais avant tout l’abandon de soi,

Le détachement de tout ce qui est

Personnalité : c’est la rupture

Avec toute la mécanique de

La personnalité, toute

La roue de la personnalité,

Et roue des réincarnations donc.

.

Lorsqu’il y a crucifixion d’un initié,

Crucifixion cosmique, l’initié devient

Détaché du plan des réincarnations.

S’il revient, ce sera uniquement pour

Apporter quelque chose, ce n’est plus

Pour expérimenter quelque chose.

Source : conscienceuniverselle.fr/

symbolisme-de-la-croix

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1115 6

.

Crucifixion du Christ n’est pas fiction :

 Un fait historique :

Et l’incarnation de Dieu serait lui prêter

Une intention humaine.

.

Symbolique 

.

L’Incarnation 

Est le dogme chrétien

Où    le Verbe divin s’est

Fait chair en Jésus-Christ.

Et cette notion reste exprimée

Dans le Prologue de l’évangile selon

Jean : Le Verbe s’est fait chair» (1:14).

.

Elle se situe au centre de la christologie.

La notion d’incarnation a été débattue

Au cours du christianisme primitif.

La controverse la plus vive : le  docétisme.

« Dieu s’est fait homme parce qu’il est plus difficile

D’être un homme que d’être Dieu. » (Voltaire)

« Dieu s’est fait homme pour que l’homme

Devienne Dieu. » (Irénée de Lyon).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Incarnation_(christianisme)

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Les religieux parlent plus du Christ que de Dieu

En domaine de certitudes, le premier l’emporte

Les philosophes ne parleront jamais du Christ,

Il n’y aura pour eux aucun lien entre les deux !

.

Quant à la croix, ce symbole existait bien avant

Notamment d’anciens babyloniens de Bagdad

«Elle aura été  christianisée par  sainte Hélène,

Mère même de l’empereur  Constantin Ier,

Qui aurait découvert la Croix de Jésus

 Ainsi  que  celles  des  deux  larrons,

 Lors d’un pèlerinage en Palestine

Entrepris en 326. Wikipédia.

 .

.

Dieu est un concept ou une réalité ?

.

Scénario

.

Dieu à l’image de l’homme … si ce n’est pas le contraire ?

Le Christ (Jésus historique) … crucifié pour nous sauver.

Visage même de Jésus nous est inconnu : moult images.

 .

 

 Visuels et textuels  >> 

1103 – Quand l’homme se prend pour un Dieu !

Visuels et textuels  >>

.

Ne pas savoir Dieu

Ni même s’il  y en a un

Homme  s’en   serait  fait

Nombreuses représentations

Auxquelles,  il   voudrait   bien

Ressembler et s’en rapprocher.

.

Les mythes grecs, des divinités,

Sont rendus bien trop humains

L’homme ne peut s’en  passer

Il ne cesse de les réinventer,

.

Dieu de ceci, dieu

De cela ou de tout,

Avoir besoin Dieu,

 Aurait toujours été.

.

De par la taille de son cerveau et de par ce qu’il peut contenir,

L’homme peut vivre le présent regardant son passé, son avenir,

Anticiper sa mort, qui met fin à son destin d’humain individuel :

Autant sa naissance lui parait belle ; sa mort, lui devient cruelle !

.

Toute une vie vouée à se parfaire, pour finir six pieds sous terre,

L’homme connaît les autres, le monde, mais lui-même, mystère

Toutes ses relations sont, à la fois, construites, prédéterminées,

Attractions, répulsions, indifférences, compassions, codifiées :

.

Se hisser, au plus haut point de son humanité

Pour  de son vivant, toucher le  doigt  de  Dieu,

Quelques  savants artistes politiciens  religieux

Ont traqué en vain cet invisible doigt  et déifié.

.

La tentation suprême n’est-elle pas elle-même

De s’y substituer jusqu’à mourir en bienfaiteur

De notre Humanité, qui n’est autre que vacuité.

.

La perfection n’étant pas de ce monde étant leurre

Nous entraine, voire nous enchaine, pour nos peines

Afin de parvenir, dans une transcendante spiritualité.

Homme est animal intelligent, ou, animal dominant :

Cela fait-il une grande différence avec un fossé béant,

.

Sommes-nous des demi-dieux, des animaux parlants

Appelés à se perpétuer, jusqu’à disparition, en néant.

Quand, un conjoint,  un parent,  un enfant, meurent,

Ces derniers emportent avec    eux une partie de soi,

.

Tant et si bien qu’à la fin,  on ne sait, à cette heure,

Ce qu’il reste de soi, on  est pour l’autre, émoi.

Supposons Dieu existe il est plutôt entre nous,

Qu’en chacun de nous, ou au-dessus de nous.

Il est lien, non un bien il est esprit, non objet,

Nous l’avons créé pour vivre comme en sujet.

.

Ce qui fait qu’histoire  boucle sur elle-même

Sommes juge et partie  ce, nous voulons être

Plus que comprendre  on s’efforce paraître,

Etre dieu et non bête  idée qu’on a en tête.

.

Et ni dieux ni diables  simple ange déchus

D’olympe ou paradis  endroit céleste déçu

Condition d animalité qu’on ne sait défaire

L’homme est un père  l’animal, son frère !

.

.

Extensions

 .

N’est pas Dieu qui veut et il n’y aurait qu’un seul !

Mais l’homme serait-il son représentant sur Terre !

La loi darwinienne de l’évolution conteste ce credo,

Lequel ferait foi devant l’Humanité, toute entière,

À moins que la Genèse, dans la Bible, c’est Dieu.

De représenter Dieu sous  une forme humaine

Est une aberration,  anthropomorphisme.

Dieu ne se prend pas pour un homme

Et réciproquement, ça va de foi !

.

Fils de dieu, un demi-dieu, un Dieu :

Que fils de rien, c’est toujours mieux !

.

Dieu est mort, l’homme est surhomme,

Nous proclame le philosophe Nietzsche :

Idée de la supériorité qu’un homme idéal

Aurait acquise sur reste du genre humain.

Ce qui nous refait penser à la quête de l’élu,

Rassurez-vous, ce ne serait pas moi, ni vous.

.

Je ne pratique pas grand mépris du bonheur,

 Au sens des stoïciens,

Pas davantage que  de la raison, en conscience

Morale vue par Kant,

De la vertu ou disposition au bien, qui ne serait

Qu’obéissance morale !

.

.

1103 – Calligramme

.

Ne pas savoir Dieu

Ni même    s’il    y en a un

Homme  ô  s’en   ô  serait fait

Nombreuses   //   représentations

Auxquelles,    //   il   voudrait  bien

Ressembler // et s’en rapprocher.

Les  mythes  grecs,   des divinités,

Sont passés ==== trop humains

L’homme ne peut  s’en  passer

Il ne cesse de les réinventer,

.

Dieu de ceci, dieu

De cela ou de tout,

Avoir besoin Dieu,

 Aurait toujours été.

QUAND  L’HOMME  

De par la taille de son cerveau et de par ce qu’il peut contenir,

L’homme peut vivre le présent regardant son passé, son avenir,

Anticiper sa mort, qui met fin à son destin d’humain individuel :

Autant sa naissance lui parait belle ; sa mort, lui devient cruelle !

Toute une vie vouée à se parfaire, pour finir six pieds sous terre,

L’homme connaît les autres, le monde, mais lui-même, mystère

Toutes ses relations sont, à la fois, construites, prédéterminées,

Attractions, répulsions, indifférences, compassions, codifiées :

Se hisser,              au plus haut point de son              humanité

Pour de                son vivant, toucher doigt                 de Dieu,

Quelques           savants artistes politiciens                religieux

Ont traqué         en vain cet invisible doigt                et déifié.

SE PREND  POUR

La tentation suprême n’est-elle pas elle-même

De s’y substituer jusqu’à mourir en bienfaiteur

De notre Humanité, qui n’est autre que vacuité.

La perfection n’étant pas de ce monde étant leurre

Nous entraine, voire nous enchaine, pour nos peines

Afin de parvenir, dans une transcendante spiritualité.

Homme est animal intelligent, ou, animal dominant :

Cela fait-il une grande différence avec un fossé béant,

Sommes-nous des demi-dieux, des animaux parlants

Appelés à se perpétuer, jusqu’à disparition, en néant.

Quand, un conjoint,  un parent,  un enfant, meurent,

Ces derniers emportent avec    eux une partie de soi,

UN DIEU !  

Tant et si bien qu’à la fin,   on ne sait, à cette heure,

Ce qu’il reste de soi, on          est pour l’autre, émoi.

Supposons Dieu existe        il est plutôt entre nous,

Qu’en chacun de nous,           ou au-dessus de nous.

Il est lien, non un bien         il est esprit, non objet,

Nous l’avons créé pour         vivre comme en sujet.

Ce qui fait qu’histoire           boucle sur elle-même

Sommes juge et partie          ce, nous voulons être

Plus que comprendre            on s’efforce paraître,

Etre dieu et non bête             idée qu’on a en tête.

Et ni dieux ni diables             simple ange déchus

D’olympe ou paradis             endroit céleste déçu

Condition d animalité          qu’on ne sait défaire

L’homme est un père             l’animal, son frère !

 .

.

Forme

 Réduction

.

.

Évocation 

.1103 4

.

Une silhouette d’homme

D’allure très  imposante

Ressemblant  à un dieu

Mais n’en étant pas un !

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

Autant  de postures pour un

Surhomme proche d’un dieu.

Dieu du stade,    roi du muscle,

Chef d’œuvre de la  Nature !

.

Symbolique 

.

La notion de Surhomme

Est à la fois la plus connue

De  Nietzsche,  mais,  aussi,

Et surtout la plus complexe.

Elle traverse son œuvre mais

Apparaît de manière éclatante dans

Ainsi Parlait Zarathoustra. Zarathoustra

Est présenté comme l’annonciateur

D’un retournement complet,

Prophète d’une nouvelle culture,

Faite de création et de spontanéité,

D’art, dont le jeu, l’activité enfantine

Ou la danse, sont la meilleure image,

Et dont Dionysos, le dieu de l’ivresse

Et de la danse, et non plus Socrate,

Serait le symbole.

la-philosophie.com/nietzsche-surhomme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Autant  de postures pour un

Surhomme proche d’un dieu.

Dieu du stade,  roi du muscle,

Chef d’œuvre de la  Nature !

.

Symbolique

.

Dieu

Désigne un être

Ou une force suprême

Structurant    l’Univers ;

Il s’agit selon les croyances

Soit d’une personne physique,

D’un   concept  philosophique

Ou  d’un   dogme  religieux.

La notion  de  Dieu  revêt

Un considérable impact

Culturel, notamment

Dans la musique,

La littérature,

Le cinéma,

La peinture,

La représentation

De Dieu  et  la façon

De le nommer, varient

En fonction des époques,

Et systèmes de croyances.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

C’est nous, les humains qui définissons Dieu

Il ne s’est jamais défini lui-même et y compris

Dans la bible. Yahvé est celui qui suis, qui est,

Nous voilà bien avancé avec cela, avec si peu

Néanmoins on ne peut s’empêcher, s’interdire

De se le représenter par conception, l’image.

.

Religieux en ont une, philosophes une autre

Artistes, une troisième ; astronomes, etc…

Par ailleurs, le fait que  nous n’ayons pas

La preuve scientifique existence de Dieu

N’est pas la preuve de son inexistence.

 .

.

Se prendre pour Dieu 

.

Scénario

.

Dieu, tel qu’il est représenté par l’Église catholique

et par Michel-Ange, pointant son doigt sur l’homme,

pour lui procurer de l’énergie, sous toutes ses formes !

.

Visuels et textuels  >>