756 – Viens partager avec moi, doute, désarroi !

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.

De   vouloir partager

Moindre  doutes

Personne  ne

Le redoute,

Tant  en cas

De désarroi

Il  n’y aura

Pas que moi.

.

Doute sur qui :

Sur  n’importe quoi

Sur les sens de la  vie,

Sur l’amour qu’on bénit.

.

À deux,  chemin de croix

Est moins lourd  à porter :

Croix de fer, croix de bois,

Je fais tout pour te trouver.

.

Viens partager,  avec moi,

Ton doute,   ton désarroi,

Tu es reine  et je suis roi,

Soyons libres,  nos choix.

.

Viens mettre  tous tes pas

De danses dans  mes bras,

À en tourner  ta tête oh ah

Au point, tu n’y pensais pas.

.

Puis, viens coucher tes  ébats

Lors ta joie ne fera de débats,

Car chaque fois, première fois,

Chaque fois elle nous prendra.

.

Va et viens où le pont franchira,

Personne ne nous l’a-men-de-ra

En parlant  d’une  même…voix,

L’amour nous ré-en-chan-tera.

.

Tant que nos vies s’entrelacent

L’un sans l’autre, on n’existera

Tant que notre vie dure, durera

Amour y trouvera sa vraie place.

.

.

Extensions

.

Le doute sur l’amour vrai, profond,

Durable, sincère, fidèle que sais-je encore

Est comme un cancer en nous qui ne guérit pas

Si on ne l’extirpe pas tant il faut de preuves d’amour

Et qui ne laissent aucun doute sur la confiance réciproque.

.

S’il n’y avait que certitudes en amour, bien vite, on s’ennuierait,

Bien vite, on s’en irait car l’amour est fait de renouvellements

Incessants, entre mari et femme, y compris entre amants.

.

«Est-ce que je finirai ma vie, avec lui, avec elle ? »

Ce genre de doute très projectif est naturel

Mais, il n’y aurait aucune assurance, qui

Puisse l’affirmer, le garantir, l’infirmer.

.

Mariage, bout de papier inflammable

À  la  suite  de  plusieurs  étincelles !

Hier, jurant   de  son  amour éternel ;

Demain, divorçant de conjoint indélicat.

.

Le désarroi est différent du doute : angoisse

Diffuse perturbant le déroulement de la pensée :

« Je ne sais   que penser  …  et je ne sais   que faire,

Que dire …   je me sens, et complètement, perdu. »

.

Il survient lors on sollicite l’autre qui ne réagit pas :

« Où est-il, que fait-il, pourquoi ne répond-t-il pas ? »

Ce n’est pas qu’on doute de lui, c’est qu’on a peur

Qu’il lui soit arrivé quelque chose pour sa vie.

Qu’il donne des nouvelles pour me rassurer.

.

Le doute est un questionnement ;

Le désarroi, un consternement ;

La certitude,  un rassurement ;

Et moi, ne suis rien là-dedans

Qu’un pauvre hère… errant !

.

Le doute entrainera le désarroi

Ou le désarroi entraine le doute

On peut retourner la chaussette,

Sans qu’on y trouve une solution.

.

Tant si on doute de ses sentiments

Pour se marier et, tenir la distance

Mieux vaudrait ne pas s’y acharner,

Mais comment ne pas penser divorce

.

C’est pourquoi, faute de certitude réelle

Le mariage est un pari qui se renouvelle,

Trente ans plus tard on est plus le même ;

Pourtant on est bien resté avec… la même

.

.

Épilogue

.

Ce n’est pas Descartes qui rejettera le doute :

Lui qui l’a sanctuarisé : je doute, donc je suis.

Je suivrai quelqu’un d’autre, qui doute aussi :

Bonjour les certitudes, bonjour les paradoxes.

***

Quand on présenterait, à un enfant, en bas âge,

Flacons de taille, forme différente, même contenu

Il n’émet aucun doute, le plus haut est le plus grand

Bien qu’il y ait équivalence, ne voit de ressemblance.

***

Ce qui est vrai, sinon  patent, en physique,  l’est  encore

Plus en psychique, lorsqu’il provoquerait des désarrois :

Doute provient du cerveau tandis que désarroi, du cœur,

On doute de l’amour mais c’est le sentiment qui éprouve.

***

Éprouver un doute ne provoque pas toujours  de désarroi,

Tandis que tout désarroi conduira très souvent au doute :

On prétend qu’en lois scientifiques, il n’y a plus de doute,

L’on dit en même temps, qu’elles doivent être réfutables.

***

Alors comment s’en sortir quand il s’agit de sentiments,

N’y pas de lois absolues : qu’un continuum non clivant,

C’est en les partageant que l’ombre portée diminuera,

Et que l’on verra enfin sa lumière, sa vérité, en soi !

.

.

756 – Calligramme 

 .

                   De   vouloir   partager

                Moindre  A  doutes

                Person  V   ne  ne

             Le re   E  doute,

         Tant   C   en cas

     De dés *   arroi

Il  n’y   M  aura

Pas que   O    moi.

Doute sur    I    qui :

Sur  n’importe  *  quoi

Sur les sens de  la  vie,

Sur l’amour qu’ O on bénit

À deux,  chemin U de croix

Est moins lourd à T  porter :

Croix de fer croix  E   de bois,

Je fais tout  pour *  te trouver.

Viens partager   P      avec moi

Ton doute, et     A      désarrois,

Tu es reine et     R       je suis roi,

Restons libres   T         nos choix.

Viens mettre     A       tous tes pas

De danses en     G          mes…bras,

À en tourner      E        ta tête oh ah

Au point t’y        R      pensais … pas

Ensuite viens       *       coucher ébats

Lors ta joie ne     D     fera de débats,

Car chaque fois    É     première  fois,

Chaque fois elle    S      nous prendra.

Va et viens où le    A   pont franchira,

Personne ne nous  R     l’a-men-de-ra

En parlant  d’une   R      même…voix,

L’amour en nous    O    re-chan-tera.

Tant que nos vies    I    s’entrelacent

L’un sans l’autre     *  on n’existera

Tant que notre vie dure et durera

Amour y trouvera sa vraie place.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

756 4

.

Flacon    servant

À faire des mélanges,

Solutions,    en chimie 

De guingois, désarroi.

.

Pour ce flacon, goulot non droit.

Il en est ainsi pour, je crois :

Le doute, voire le désarroi,

C’est lorsque tout va de guingois !

.

Symbolique 

 .

Flacons de laboratoire

Font partie de la verrerie

D’un laboratoire de base.

Ils sont souvent en verre,

Renforcé, voire en plastique.

.

Le verre est transparent ou brun

Utilisé pour les solutions photosensibles,

Usages variés : préparation  de solutions,

Volumétrie, analyse, conservation, collecte,

Réactions chimiques, mélange, précipitation.

wikipedia.org/wiki/Flacon_de_laboratoire

.

Descriptif

 .

756 – Viens partager avec moi, doute, désarroi 

  Alignement central / Titre  serpente  / Thème  humeur

Forme   courbe / Rimes égales  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : flacon / Symbole de fond : désarroi

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

756 6

.

Pour ce flacon, goulot non droit.

Il en est ainsi pour, je crois :

Le doute, voire le désarroi,

C’est lorsque tout va de guingois !

.

Symbolique de fond

 .

Nos enfants sont sans religion,

Or le «désir de sens» est intrinsèque

À la psyché humaine, toujours en quête

D’une «idée cohérente du monde», et que

Ce qui peut combler ce désir relève de

«Quelque chose  qui parle  le langage

De notre dimension symbolique».

.

Ce désarroi inquiète, ne plaide

Pas pour un retour aux religions

D’hier, et  pourvoyeuses de sens.

Il   reconnaît, pleinement, la  valeur

De «notre héritage rationnel et scientifique»,

Mais déplore qu’il ait «piétiné notre dimension

Symbolique», les deux peuvent et doivent coexister.

ledevoir.com/lire/335821/essai-les-raisons-du-desarroi-des-jeunes

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le doute est l’autre coté

D’une pièce  de monnaie

Du côté pile, je souscrirai

Du côté face, me méfierai

Toutefois n’être pas Janus

Qui présentera deux faces,

De profil et  simultanément

Connaissance modère doute

Ignorance renforce certitude,

Lors partager ses doutes serait

Essentiellement les questionner.

 .

S

.

Questions : sans réponses !

.

cénario

.

Je n’ai rien de cette statue, comme figé, et pour toujours.

 je me jette, je me projette sur tout ce qui bouge, me plait,

en me regardant dans ma glace : qui vois-je, réellement !

 .

Visuels et textuels >>

689 – Je me sens parfois comme étalon qui doute !

Visuels et textuels  >>

.

                           Au vu du nom

                          Ça pourrait être vrai

                         De me sentir comme étalon

                        C’est un peu, cabotin, prétentieux,

                 J’en conviens, je l’avoue : élogieux !

         Mais en excuse, je le dois à mon nom,

     Si je rajoute un doute, cela passe mieux,

   Surtout auprès des femmes pour garçon

Qui en a un peu peur, sinon, envieux

De mâles qui sans rien comprendre

S’enfilent les unes après autres

Comme autant de trophées,

Remplis de leur certitude

Être meilleur au pieu.

.

Je me sens, parfois, comme un bel étalon, mais qui doute

Après l’envol, vers toi, de ma lettre, brûlante, d’amour,

En voyant mes attentes et qui sont, en retour, toutes

Lettres mortes  et de plus, et  tout au fil des jours.

.

À me demander : aurais-je fait … fausse route,

De tenter, par de la poésie, de faire  une cour

Assidue ardente à une belle femme qui joute

 En tanguerant ses pas pour tanguero secours.

.

Et des muscles, autant  que d’autres, j’en ai,

Mais, point de la gonflette,  je  n’en  ai  cure,

Car je ne mélange pas culture avec confiture

 Je fais régime quand, le cœur gros, désabusé.

.

Pour sûr, je n’ai, qu’à m’en prendre qu’à moi

Devant ta réciprocité pour le moins…décalée

Pourtant, en fil de trame, j’avais cru déceler,

Comme  appel : prête-moi ta plume, ta voix.

 .

Et comment peut-on toucher cœur de sirène,

Elle-même en eau, les larmes ne l’atteignent,

Il faudrait pour cela que mon  corps saigne,

Et, rougisse de mon  sang, son   lit de reine.

.

Je me sens comme  un étalon  qui redoute

Que le temps joue contre lui en sentiment

Et que sa passion  pour elle, ne lui coûte

Désillusion de plus d’un virtuel  amant.

.

.

Extensions

 .

Je me sens comme un étalon

Qui s’arc-boute  à l’idée  fixe

De te conquérir en dépit de

Tous les obstacles sur ma

Route tant ton image,

Projetée ….. en moi,

Chaque jour m’envoute.

.

Jusqu’ici, tu tournes les talons,

Sans saisir  pourquoi  ou que  j’aie

Le temps de m’adresser à toi pour faire

Comprendre que je ne suis pas qu’étalon !

.

Étalons nous sur l’herbe d’un pré, d’un jardin,

D’un parc, l’un à côté de l’autre, sans nous toucher,

Nous embrasser et roulons dans la pente qui nous

Mènera là où on s’aimera. Je me sens comme

Un étalon qui déroute son panache de

Conquérant, pied tendu en avant,

Pour t’inviter à chevaucher par-delà

Les forêts et plaines, les monts et vallons.

.

C’est quoi un homme étalon, demandez-le donc à une femme.

Elle vous répondra qu’elle en rêve mais qu’elle n’en trouve pas !

Pourtant elle s’est dévouée, corps et âme, dans la danse du tango

Connue à l’origine pour machisme dominant sans être dominateur

Je dirais même que, leurs dénominateurs, ce sont leurs partenaires,

Qui les poussent, dans leurs derniers retranchements à les satisfaire

Dans un guidage des plus habiles où langage passe par les épaules.

 On appellera cela « faire danser, jusqu’à la transe, voire l’extase »

Mais ce n’est pas un maître chanteur centaure qui la fait céder.

.

Un étalon serait comme une

Référence  dans un domaine,

Avec  des  notes   maximales,

Permettant de créer l’échelle,

Pour toutes les autres valeurs

.

En matière  de reproduction,

On connait, maitrise, la bête,

Lors en matière de séduction,

L’on restera souvent en quête

Jusqu’à trouver son bonheur !

.

Contrairement à ce qu’on croit,

Étalon n’est pas le meilleur choix

S’il se limite à sa matière de sexe :

L’amour est un tout plus complexe,

Qui fait que l’on s’accordera ou non !

.

.

689Calligramme

 .

                           Au vu du nom

                          Ça pourrait être vrai

                         De me sentir comme étalon

                        C’est un peu, cabotin, prétentieux,

                 J’en conviens, je l’avoue : élogieux !

         Mais en excuse, je le dois à mon nom,

     Si je rajoute un doute, cela passe mieux,

   Surtout auprès des femmes pour garçon

Qui en a un peu peur, sinon, envieux

De mâles qui sans rien comprendre

S’enfilent les unes après autres

Comme autant de trophées,

Remplis de leur certitude

Être meilleur au pieu.

.

Je me sens, parfois, comme un bel étalon, mais qui doute

Après l’envol, vers toi, de ma lettre,  brûlante,  d’amour,

En voyant mes attentes et qui sont en retour  M  toutes

Lettres mortes  et de plus, et tout au fil   E   des jours.

                                              *

À me demander : aurais-je fait       S    fausse route,

De tenter, par de la poésie, de    E    faire une cour

Assidue, ardente à une belle   N  femme qui joute

 En tanguerant ses pas, pour  S  tanguero secours.

             *

Et des muscles, autant     P  que d’autres, j’en ai,

Mais, point de la gon     A  flette, je n’en ai cure,

Car je ne mélange pas  R  culture avec confiture

 Je fais régime  quand  F  le cœur gros désabusé

 

 Pour sûr, je n’ai, qu’à   I m’en  prendre qu’à moi

Devant ta réciprocité   S pour le moins…décalée

Pourtant, en fil de tra    *      me j’avais cru déceler

Comme appel : prête      É     moi ta plume, ta voix.

T

Et comment  peut-on          A      toucher cœur de sirène,

Elle-même en eau, les          L        l larmes ne l’atteignent,

Il faudrait pour cela             O         que mon  corps saigne,

Et rougisse de mon               N          sang, son   lit de reine.

*

Je me sens comme               D         un étalon   qui redoute

Que le temps joue               O       contre lui en sentiment

Et que sa passion               U         pour elle, ne lui coûte

Désillusion de plus            T           d’un virtuel  amant.

E

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

689 4

.

Silhouette homme

Bien trapu et musclé

Comme  un bel étalon

Sur le point d’étreindre

.

Un étalon qui étreint jument,

l’enfourche et puis  l’enfourne,

je vous fais  cadeau  du fond :

faut qu’il soir en bonne forme.

.

Ah oui, le bel étalon, tout de même,

Mais étalon de qui,  étalon  de quoi ?

S’il n’est que sexe, muscle, sans cœur,

Sans  tête : qui croira-t-il étreindre !

.

Symbolique 

.

Homme sexuellement attirant

Ou sexuellement très actif.

« Tu veilleras en faction

Devant la porte des bals

Où tes officiers vendent

Aux enchères, leurs

Grâces d’étalons,

Où ces hommes entretenus,

Débattent le tarif de leurs charmes

À travers les musiques langoureuses

Et les tièdes parfums ». (L. Tailhade)

Source : wiktionary.org/wiki/étalon

.

Descriptif

 .

689Je me sens parfois étalon qui doute !

  Alignement central    /    Titre  serpente    /   Thème  identité

Formes anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : étalon /  Symbole de fond : étreinte

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

689 6

.

Ah oui, le bel étalon, tout de même,

Mais, étalon de qui,  étalon de quoi ?

S’il n’est que sexe, muscles, sans cœur

Sans  tête : qui croira-t-il étreindre !

.

Symbolique 

 .

Pas besoin de s’escrimer

D’ajouter flatulence verbale à l’acte :

Tant  quand le corps sexuel parle, il place

Le sujet hors langage et le langage hors sujet.

.

C’est ça « le miracle de l’amour » qui s’exprime

Dans le corps à corps. Moment de l’étreinte :

Serrer dans ses bras l’autre aimé crée

L’illusion – ici et maintenant réalisée –

De surmonter la division des êtres parlants.

.

La sexualité est une réponse, elle n’en a cure

De la parole devenant simple redondance.

Toute phrase n’est, dans la sexualité,

Que la paraphrase de l’acte.

cairn.info/revue-dialogue-

2011-3-page-25.htm

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Tous les poulains ont vocation à devenir étalons

Étalon en quoi : pas forcément de reproduction,

D’intelligence, culture, élégance, d’imagination, 

Autres peuvent se rhabiller, tourner les talons !

.

Oui mais voilà toutes ces qualités ou ces vertus

ne se passent nullement en étreinte ou en lit :

seulement au salon, rue,  ou voir au travail

femmes le savent et hommes en doutent !

 .

.

Suivre l’étalon, prendre les talons

.

Scénario

.

À danser le cha-cha-cha ou le charleston,

 si ce n’est le tango argentin avec un pur abrazo,

je me vois en étalon sauvage avec jument sauvageonne.

.

Visuels et textuels  >>

626 – Je doute de tout, même de moi, pas de toi

Visuels et textuels >>

.

Le  doute  reste  inhérent

À  la conscience  de tout :

Ce qui change,  est erroné

Et ce depuis que je suis né.

.

Ancien candide vite déniaisé

Qui n’a pas peur…de la vérité

Même si celle-ci… fait souffrir

Même si je n’ai force  d’en rire.

.

Aussi, je  ne  doute  point, de toi,

Non  sur  ton  infidélité  conjugale

Qui ne  peut être que  … passagère,

Mais sur long terme de notre union,

Fondant notre liberté, notre passion,

Pouvant se renouveler et ce, d’autant,

Que l’on souhaite, afin la voir renaitre.

.

Je doute  de tout,  moi,  mais  pas de toi,

Je t’ai fait confiance,  je n’ai plus le choix

De revenir en arrière, arrête, douter de toi.

.

De ta liberté d’aimer, j’ai fixé la ligne rouge,

Faut bien que tu t’aventures si monde bouge

Mais pas au point de confondre sexe et gouge.

.

Si une passion d’amour ne durera qu’un temps

Alors, on pourra la renouveler, et  cela d’autant,

Qu’on transforme ami en mari, sinon en amant.

.

Tant rien, ne serait pire, que devenir indifférent,

Au sort du conjoint en niant tous son sentiment,

Le transformant en désert ou muraille du néant.

.

Si haut que nous pourrions montés firmament,

Si bas, nous serons tombés en un enfer béant,

Fera renaitre ou durer l’amour en l’espérant.

.

C’est en doutant qu’on en fait tout un plat,

C’est en doutant qu’on remet tout à plat,

Et en doutant, à deux, qu’on repartira.

.

Négociant autre contrat qui durera,

Doute, fondateur du couple, sera,

Et  une  plus  longue  durée  fera.

.

.

Extension

.

Le doute peut être autant créatif que destructif,

Il agit comme filtre avant de prendre la décision,

Il mettra un écran de raison sur une folle passion,

Et permettra, une fois décidé, de se rendre jouissif.

Le doute vous dit : vous pouvez y arriver, et, réaliser

Vous n’y êtes pas encore, ce n’était autre qu’une étape

Je reste encore ouvert sur mes doutes, mes certitudes !

.

Quand même étrange que douter de soi, autant,

Et pas de son conjoint,

Comme  quand on a confié gestion de son argent

Au titulaire compte joint

.

Cela dit, s’appuyer sur l’autre et réciproquement,

Est loi de vie communautaire

Deux se mettent à douter : tout devient arbitraire

Décision prise involontairement.

.

Il en est de même pour l’amour que pour l’argent,

En vue de le gérer consensuellement,

Si on commence à douter de soi, confiance s’en va

Lors le doute, rien qu’à lui seul, la pourrira.

.

.

626 – Calligramme

 .

         JE DOUTE DE TOUT,

         Le  doute  reste  inhérent

       À  la conscience  de tout :

    Ce qui change,  est erroné

   Et ce depuis que je suis né.

.

Ancien candide vite déniaisé

Qui n’a pas peur…de la vérité

Même si celle-ci… fait souffrir

Même si je n’ai force  d’en rire.

.

Aussi, je  ne  doute  point, de toi,

Non  sur  ton  infidélité  conjugale

Qui ne  peut être que  … passagère,

Mais sur long terme de notre union,

Fondant notre liberté, notre passion,

 Pouvant se renouveler et ce, d’autant,

   Que l’on souhaite, afin la voir renaitre.

.

  V O I R E   M Ê M E    D E     M O I 

     Je doute de tout, moi,  mais pas de toi,

        Je t’ai fait confiance,  je n’ai plus le choix

            De revenir en arrière, arrête, douter de toi.

.

                 De ta liberté d’aimer, j’ai fixé la ligne rouge,

                    Faut bien que tu t’aventures si monde bouge

                        Mais pas au point de confondre sexe et gouge.

.

                          Si une passion d’amour ne durera qu’un temps

                           Alors, on pourra la renouveler, et  cela d’autant,

                           Qu’on transforme ami en mari, sinon en amant.

.

                           Tant rien, ne serait pire, que devenir indifférent,

                          Au sort du conjoint en niant tous son sentiment,

                         Le transformant en désert ou muraille du néant.

.

                      Si haut que nous pourrions montés firmament,

                  Si bas, nous serons tombés en un enfer béant,

               Fera renaitre ou durer l’amour en l’espérant.

.

         M A I S       J A M A I S      D E        T O I  

         C’est en doutant qu’on en fait tout un plat,

      C’est en doutant qu’on remet tout à plat,

   Et en doutant, à deux, qu’on repartira.

.

   Négociant autre contrat qui durera,

Doute, fondateur du couple, sera,

Et  une  plus  longue  durée  fera.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

626 4

.

Méandre d’une rivière,

Menhir un peu de travers,

Silhouette  femme enceinte.

Voire un enfant qui se tortille.

 .

Une femme enceinte, un enfant

vont l’un à l’autre, comme gant,

son ventre en avant, proéminent

font que la forme épouse le fond.

.

Sûr que le doute n’est pas l’apanage

 De la femme enceinte :

Il est plutôt avant, d’aimer et vouloir

 Cet enfant de l’autre ou pas.

.

Symbolique 

.

Pour les gens les plus créatifs,

Rêver  de  femme enceinte

Peut simplement symboliser

Qu’un processus créatif est

Arrivé à un résultat final.

Ce qui est certain est que

Rêver qu’on est enceinte

Est plus que symbolique,

D’un vrai aboutissement,

D’une longue  maturation

Pour atteindre un résultat.

Rêver de grossesse est donc

En quelque chose très positif.

viversum.fr/online-magazine/

rever-d-être-enceinte

.

Descriptif

 .

626 – Je doute de tout, de moi : pas de toi !

Alignement central / Titre absent / Thème enceinte

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : enceinte   /  Symbole de fond : enfant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

626 6

Sûr que le doute n’est pas l’apanage

 De la femme enceinte :

Il est plutôt avant, d’aimer et vouloir

 Cet enfant de l’autre ou pas.

.

Symbolique

.

En le vécu de l’enfant,

Sa relation avec ses parents

Environnement est importante.

Comment se mettent en place les

Systèmes de croyances, de ressentis,

Et nos modes de fonctionnement issus

De tout  cet  ensemble  de forces  et qui

Vont représenter notre base des vécus

Somatisations que nous travaillerons

Tout au long d’une longue existence.

Passer de l’enfant qui sait à l’enfant

Qui est puis à l’adulte qui sera à la

Reconquête de l’enfant intérieur.

lessymboles.com/seminaire/lenfant

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Que dire de la femme enceinte

Et que l’on n’ait pas, déjà, dit !

 De là, à en rêver,  il n’y a qu’un

Pas, que certains  franchissent

Et d’autres en font cauchemar

Et en rêver est différent d’être.

On dit  qu’un auteur  accouche

D’une œuvre, peinture, roman

Il s’agit bien là  de conception

Par métaphore et  figuration.

.

On le dit aussi pour quelqu’un

Qui n’arrive pas à bien parler.

En  tous cas, plus  facile  à  dire

Qu’à faire, demandez aux mères.

 .

Je doute de tout, sauf de toi

.

Scénario

.

Quand j’exerce un art, quel qu’il soit, je doute beaucoup de moi.

quand je suis premier, promu, perché, je doute que c’est bien moi.

quand je suis en amour et avec toi, je doute de tout mais pas de toi !

 .

Visuels et textuels >>

966 – J’ai longtemps cru j’étais quelqu’un de bien

Visuels et textuels  >>

.

Se croire quelqu’un de bien

N’est-ce pas    péché   d’orgueil,

Même    avec   tous … sacrements,

Manquerait,   un   peu,   d’humilité.

Quand  l’on    demande      aux  gens,

De   définir : quelqu’un    de     bien :

Ils   disent,  souvent : comme   moi,

Ou différent,  le contraire  de moi.

Voilà qui révèle  une  subjectivité

Quelqu’un de bien peut être ici

Mal perçu, autre pays,

Autre religion, nation.

.

L’on me croit quelqu’un de bien,

Me prends pour  quelqu’un de bien

Je prends les autres pour gens pas bien,

Je crois que je définis,  moi-même, le bien.

J’ai, longtemps cru, être  quelqu’un  de  bien,

Pour un jour m’apercevoir qu’il n’en était rien,

Rien que simple élément de la chaine humaine

Se reproduisant sur Terre, et  travaillant en vain.

.

Enfin, quand même, il y a la famille, les enfants,

Sans compter les nombreux  amis  et  les parents,

Ta femme … voire plusieurs, pour remplir ta vie,

Prenant soin de toi, et du moindre de tes  soucis.

.

À conjuguer jeunesse au passé, voire au présent

Maintenant,  je me perçois : fantôme,  habitant

Corps moins plaisant à regarder en ma carcasse,

Mes traits d’esprits lassent s’ils n’embarrassent !

.

De temps à autre, ton corps te rappelle qu’il existe

Ton cou se tord, et lors le pied se cogne : dos pâtit,

De trop d’efforts pour t’activer lors tu …  persistes,

Rester concentré, vigilant éveillé trop tard la nuit.

.

Je vais ici, je vais là, me promène, bouge, voyage,

Et, de lieux en lieux, de jours en jours, je partage

Mes impressions, mes sentiments, mes émotions

Avec les êtres  que  je croise en grande discussion

 .

Et leur souvenir se tait, se tarit et puis on t’oublie,

Et personne ne songera plus à toi lors tu es parti,

Ne compatit aux affres douleurs … d’une existence,

Que tu mènes entre deux bonheurs  ou malchances.

.

J’ai quatre enfants tous semblables, tous différents,

Me reconnais en chacun mais, en aucun, vraiment :

Voilà ce que  c’est d’être et de reproduire éléments,

Et qui vont me survivre avec autres tempéraments,

.

Quand tu aimes, tu te dis que ce n’est pas toi, c’est lui,

Sais-tu seulement de quoi, pourquoi, tu vis aujourd’hui,

Je vais te dire, comme tout le monde, c’est pour le profit !

Je n’ai pas demandé à naitre même pas choisi mon paraître :

Mais je souhaiterais mieux me connaître avant de disparaître.

.

.

Extensions

.

Être quelqu’un de bien : difficile à dire !

Nous sommes tous des êtres ambivalents :

Avant l’on nous parlait des «bien-pensants »

Et quelque l’on soit, il y aura toujours à redire.

On finit par trouver crevasse, défaut de cuirasse.

.

Quelqu’un de bien ou une bonne personne

Deux énoncés qui seront difficiles à cerner

.

Sachant que l’on est « bien », ou « bonne »

Selon des critères de nature très subjective.

.

L’enfant, n’est pas méchant, il a un bon fond

On n’est pas loin du bon sauvage de Rousseau

.

Ce sont les aberrations, injustices, de la société

Qui le conditionne à devenir plus rustre, agressif.

.

.

966 – Calligramme

.

Se croire quelqu’un de bien

N’est-ce pas    péché   d’orgueil,

Même    avec   tous … sacrements,

Manquerait,   un   peu,   d’humilité.

Quand  l’on    demande      aux  gens,

De   définir : quelqu’un    de     bien :

Ils   disent,  souvent : comme   moi,

Ou différent,  le contraire  de moi.

Voilà qui révèle  une  subjectivité

Quelqu’un de bien peut être ici

Mal perçu, autre pays,

Autre religion, nation.

.

L’on me croit  J  quelqu’un de bien,

Me prends pour   ‘      quelqu’un de bien

Je prends les autres   A    pour gens pas bien,

Je crois que je définis,   I     moi-même, le bien.

J’ai, longtemps cru, être   *     quelqu’un  de  bien,

Pour un jour m’apercevoir    L   qu’il n’en était rien,

Rien que simple élément de     O    la chaine humaine

Se reproduisant sur Terre, et       N  travaillant en vain.

                                G

Enfin, quand même, il y a la famille   T         les enfants,

Sans compter les nombreux  amis  et     E    les parents,

Ta femme … voire plusieurs, pour rem    M     plir ta vie,

Prenant soin de toi, et,  du moindre de       P   tes  soucis.

                                                          S

À conjuguer jeunesse au passé, voire au     *          présent

Maintenant, je me perçois  fantôme       C            habitant

Corps moins plaisant à regarder        R     en ma carcasse,

Mes traits d’esprits lassent s’ils      U      n’embarrassent !

De temps à autre, ton corps te    *    rappelle qu’il existe

Ton cou se tord, et lors le pied   *     se cogne : dos pâtit,

De trop d’efforts pour t’ac      Ê   tiver lors tu persistes,

Rester concentré, vigilant   T  éveillé trop tard la nuit.

R

Je vais ici, je vais là, me    E     promène, bouge, voyage,

Et de lieux en lieux, de      *       jours en jours je partage

Mes impressions, et         Q        sentiments, et émotions

Avec les êtres  que  je       U  croise en grande discussion

E ……

Et leur souvenir se tait,  L      se tarit et puis on t’oublie,

Et personne ne songera  Q       plus à toi lors tu es parti,

Ne compatit aux affres    U       douleurs d’une existence,

Que tu mènes entre deux           bonheurs ou malchances.

  U ….

J’ai quatre enfants : tous     N  semblables, tous différents,

Me reconnais en chacun       *     mais, en aucun, vraiment :

Voilà ce que  c’est d’être       D     et de reproduire éléments,

Et qui vont me survivre         E     avec autres tempéraments,

*

Quand tu aimes, tu te dis       B    que ce n’est pas toi, c’est lui,

Sais-tu seulement de quoi,     I    pourquoi, tu vis aujourd’hui,

Je vais te dire, comme tout     E    le monde, c’est pour le profit !

Je n’ai pas demandé à naitre   N   même pas choisi mon paraître :

Mais je souhaiterais mieux     *  me connaître avant de disparaître.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

966 4

.

Silhouette d’une personne

En costume et en cravate

Et qui présente bien,

Mais qui n’est rien.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Quelqu’un de bien : faut-il encore définir

Ce qui est bien :

Ce sont les autres  qui vous traite ou non

De «belle personne»

 .

Symbolique 

 .

« Il y a dans ce compliment

Global quelque chose de l’ordre

De  la  position  infantile : l’autre

Est fantasmé comme le “tout bon”,

En  bloc, et  c’est  ainsi  que  l’enfant

Voit son parent, indique  Korolitski.

La position adulte  est  à l’opposé :

Elle signifie avoir conscience des

Ambivalences intrinsèques de

L’autre, qui ne peut pas être

Qu’une belle personne ».

Source : Psychologies.com/

Moi/Moi-et-les-autres

.

.

Fond

.

Évocation 

.

966 6

.

Quelqu’un de bien : faut-il encore définir

Ce qui est bien :

Ce sont les autres  qui vous traite ou non

De «belle personne»

 .

 Symbolique 

 .

« Il y a dans ce compliment

Global quelque chose de l’ordre

De  la  position  infantile : l’autre

Est fantasmé comme le “tout bon”,

En  bloc, et  c’est  ainsi  que  l’enfant

Voit son parent, indique  Korolitski.

.

La position adulte  est  à l’opposé :

Elle signifie avoir conscience des

Ambivalences intrinsèques de

L’autre, qui ne peut pas être

Qu’une belle personne ».

Source : Psychologies.com/

Moi/Moi-et-les-autres

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Qu’est-ce de c’est qu’être une personne

Et d’être traitée comme telle, respectée !

Si cela peut vous paraitre  un minimum,

En certaines sociétés, ça ne va pas de soi.

.

Alors qu’est-ce qu’être une belle personne,

Est-ce quelqu’un qui répond si on le sonne,

Quelqu’un qui aime la vie, toujours positif,

Quelqu’un que vous aimez  pour ce qu’il est,

Auquel il faut ajouter bien, ou beau, ou bon,

Ou voire les trois à la fois et ça n’existe pas !

Bien évoque bienveillant, voire bienheureux,

Beau évoque  qui me plait, voire qui m’attire,

Bon évoque cœur sur la main, voire, généreux

Je ne pense pas être dans aucun de ces trois cas

Mais c’est aux autres d’en décider subjectivement

Moi, je ne peux me voir tel que je suis, égoïstement.

 .

.

Le doute est dans le regard

.

Scénario

.

Un homme droit dans ses bottes et sous son chapeau, selon Folon,

et puis j’ai vu que certains me collaient un masque d’identité autre,

tant lorsque je m’exprime, ces derniers ne me comprennent en rien.

.

Visuels et textuels  >>

965 – Tous les jours, c’est la répétition du même !

Visuels et textuels >> 

.

La répétition

Dans le quotidien

Est comme un fardeau

Dont on se passerait bien.

Certains font la même chose

Et tous les jours  et au boulot,

Tandis que  d’autres  changent,

Jamais  deux  fois  …   le même !

Être  créatif,  pousse  à  innover,

Être  exécutant, mène à répéter,

Innover demande  et du temps,

De  l’énergie, risque  d’erreur !

Echange tranquillité d’esprit

Contre motivation à créer,

Pour mieux  se réaliser,

En ce qu’on fait, fit !

.

Tous les jours ou presque avec exceptions

C’est la répétition du même… pour certains,

Les jours  se suivent, et s’égrènent, en actions,

Qui ne les projettent en aucun autre lendemain

Quand je pense que je me lève … chaque matin,

Avec un programme différent et … cousu main,

Tandis que d’autres  arpentent même chemin,

Sans espérer  en  changer, un jour prochain.

.

S’épuise-ton plus vite, en se renouvelant,

Qu’à faire et refaire encore  et toujours

Son train-train quotidien incessant,

Libérant esprit du contre du pour.

Prendre risque  d’être en danger

Augmenter le stress, l’anxiété,

Répétition du même, sourd

À changer, idées, autour.

.

Être créatif, pourquoi

Cela ne s’arrête pas.

Parce qu’alors là

C’est le trépas.

Tu défonces

Enfonces

Le clou

Tout

Ah

.

.

Extensions

.

La répétition a du bon, jusqu’à un certain point,

Jusqu’à  acquérir le bon geste, la bonne parole,

Le bon comportement : c’est un des principes

Fondamentaux apprentissage or à la longue,

S’il n’y a plus  de perspectives  de progrès,

De variation, le manque de changement

Lasse, finit par ennuyer, contreproductif.

.

La répétition ne produit pas que des réflexes,

Elle produit aussi des habitudes de vie et même

Des structures de pensées, qui une fois celles-ci figées,

Rendent l’homme psychorigide, c’est-à-dire incapable de changer

Car même s’il le voulait, le prix à payer  pour admettre son erreur,

Et rétablir la vérité est trop exorbitant, pour y adhérer réellement.

.

La répétition  du même, à l’excès, pendant un long temps, conduit

À la sclérose de l’apprentissage et après, de capacité d’adaptation,

Lorsque les règles environnementales, procédures administratives

Ont changé. Les artistes et les créateurs en tous genres pratiquent

La répétition mais ils s’en méfient, et ils s’en éloignent, dès qu’ils

Ont épuisé le sujet : on parlera d’œillères pour les points de vue,

D’ornières pour les habitudes, quand c’est du pareil au même.

.

Programme métro boulot, dodo

Comme  travail,  famille,  patrie,

Constituent autant de raccourcis

Pour  faire  comprendre, à tous,

Cycle infernal du jour et de vie

Et, contre lequel, sa destinée,

Viendrait toujours tourner.

.

La répétition du même n’est pas en soi aliénation

Si cette dernière convient à celui qui vivrait ainsi.

Aux artistes, le fait de faire, et refaire, est courant,

Pas trop longtemps ou manque de renouvellement.

.

En réalité toute répétition serait comme l’imitation :

Acquisition, adaptation, maitrise, puis amélioration !

Il arrive un moment où il ne peut plus rien améliorer,

L’artiste s’arrête, l’ouvrier est censé poursuivre encore.

.

Ainsi, production et création ont des points communs,

Mais le résultat final diverge  complétement, en ce sens

Où l’artiste tend vers une œuvre originale, voire unique,

Lors l’ouvrier produit toujours le même et indéfiniment.

.

.

Épilogue

.

La répétition aura au moins ceci du bon,

De renforcer, maintenir, l’apprentissage,

Mais à la longue, elle finit par le vitrifier,

Moindre changement  vient le perturber.

***

Automatismes de pensée, rituels gestuel,

Confinent parfois caractère obsessionnel,

Le premier, qualifierait un psychorigide ;

Le second, des tics ou des tocs, stupides !

***

Métro boulot dodo n’est pas obsessionnel,

Juste réalité  à se soumettre, professionnel

Pour  un travail  jugé, parfois, alimentaire,

Dont la rémunération  peut être arbitraire.

***

Une toupie est un bon exemple de séquence

Répétitive à l’infini, tournant sur elle-même,

Rien ne la fera faire autre chose  que tourner

Tourner en rond comme un travail d’ouvrier.

***

La répétition  pour  un morceau de musique,

Ou une danse, ou autre performance, en art,

Est  toute autre contrainte : vise l’excellence,

Ici les écrits se répètent en forme, non fond.

.

.

965 – Calligramme

.

La répétition

Dans le quotidien

Est comme un fardeau

Dont on se passerait bien.

Certains font la même chose

Et tous les jours  et au boulot,

Tandis que  d’autres  changent,

Jamais  deux  fois  …   le même !

Être  créatif,  pousse  à  innover,

Être  exécutant, mène à répéter,

Innover demande  et du temps,

De  l’énergie, risque  d’erreur !

Échange tranquillité d’esprit

Contre motivation à créer,

Pour mieux  se réaliser,

En ce qu’on fait, fit !

TOUS LES JOURS,

Tous les jours ou presque avec exceptions

C’est la répétition du même… pour certains,

Les jours  se suivent, et s’égrènent, en actions,

Qui ne les projettent en aucun autre lendemain

Quand je pense que je me lève … chaque matin,

Avec un programme différent et … cousu main,

Tandis que d’autres  arpentent même chemin,

Sans espérer  en  changer, un jour prochain.

LA RÉPÉTITION

S’épuise-ton plus vite, en se renouvelant,

Qu’à faire et refaire encore  et toujours

Son train-train quotidien incessant,

Libérant esprit du contre du pour.

Prendre risque  d’être en danger

Augmenter le stress, l’anxiété,

Répétition du même, sourd

À changer, idées, autour.

DU MÊME 

Être créatif, pourquoi

Cela ne s’arrête pas.

Parce qu’alors là

C’est le trépas.

Tu défonces

Enfonces

Le clou

Tout

Ah

V  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

965 4

.

Qu’est-ce qui  tourne  cent fois

Sur elle-même, à l’épuisement,

Sinon une toupie, bien lancée,

En diminuant tout frottement !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

La toupie, par sa forme, tourne autour d’elle-même

elle s’active  quand on lui donne  toute son énergie,

avant de ralentir, de vaciller et au final de tomber,

tout comme la nuit et le sommeil alternent au jour.

.

Une toupie, par définition, tourne en rond,

 Par répétition :

Pour l’arrêter, il faut attendre longtemps,

Ou la bousculer.

 .

 Symbolique 

 .

La toupie apparaît dans le film Inception

De Christopher Nolan pour symboliser

Fait que scène se déroule ou non en rêve.

.

Le film se termine sur une toupie

En train de vaciller sans que le

Spectateur sache si elle finit par s’arrêter.

.

Jouet connu depuis l’Antiquité, c’est un jeu

Traditionnel populaire en  Chine,

Où faire tourner une toupie :

.

Consiste à fouetter continuellement

L’objet conique pour le faire tourner

Sur la glace ou sur un terrain lisse.

wikipedia.org/wiki/Toupie_(jouet)

.

.

Fond

.

Évocation 

.

965 6

.

Une toupie, par définition, tourne en rond,

 Par répétition :

Pour l’arrêter, il faut attendre longtemps,

Ou la bousculer.

 .

 Symbolique

 .

Platon en personne s’interroge,

Dans «La République», sur le point

De savoir si l’axe même de la toupie

En mouvement est immobile ou non.

C’est le symbole de l’instabilité,

De l’activité incessante,

De l’imprévisible et,

De la grâce d’un

Personnage

Ou de voix

Humaine

Sacrée

V.

blog.lesoir.be/

jour-apres-jour

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

Toupie, or not toupie c’est la question

Tous les jours  s’activer,  se fatiguer,

Pour arriver à un résultat identique

Avec le sentiment de fatigue d’exister :

.

Comme gravisseur du nom de Sisyphe

Toujours recommencer après un échec

La prochaine fois sera la bonne, exténué.

Tout comme fameux : métro, boulot, dodo.

 .

 .

Répétition de soi à l’infini

.

Scénario

.

Métro,

boulot,

dodo !

 .

Visuels et textuels >> 

964 – Il n’y a ni égalité ni justice sur cette Terre

Visuels et textuels  >> 

.

Vrai, l’égalité

Est un vœu pieux

Impossible à imposer

Ni même à respecter,

Avec la mise de base

Équivalente,   juste.

.

Tant que, la justice

Est celle d’hommes

Est celle des sociétés,

Mais qui la promulgue

Pour protéger  les droits,

Que  des riches  défendent !

.

Quand la fin justifie le moyen,

Quand la faim utilise pas moyen

Ce ne serait plus le mal ni le bien,

Qui règnerai, sur notre Terre mais,

Ne serait  que privilège, ou, souhait.

.

Il n’y a  ni égalité  ni justice,

Sur cette Terre, dite  nourricière,

Tandis  que riches se nantissent

Autres   et ailleurs, en misères.

.

Tandis que riches …jouissent

Pauvres… ne s’épanouissent,

Il n’y a  choses qui  puissent,

Les faire sortir de la mouise.

.

Qu’égalité  ne soit pas  possible

Chacun y  convient comme cible

Choisie par politicien, ostensible,

Pour, de tous, se rendre, éligibles !

 .

Quand une justice suit ce chemin,

Elle clame sa vertu bien qu’en vain,

Elle est la seule c’est bien c’est certain

À la rendre au nom du droit, dit Romain.

 .

Égalité et justice seraient vues d’esprit

Tant celle du riche prévaut on a compris.

Vaudrait-il  mieux voler un bœuf qu’œuf

Bœuf pour se défendre, est argent neuf.

.

Révolution, religion, voire régulation,

Ne parvient à  rétablir  une péréquation,

Elle est au-delà de la passion, de la raison,

Car notre Monde sera toujours en déréliction.

 .

.

Extensions

.

Il n’y aura ni égalité ni justice sur cette Terre :

Qui pourrait bien me démontrer le contraire,

Sauf à se l’approprier, pour soi-même, ou

À travers religion aux lois inappliquées !

Cela ne veut pas dire qu’il faut y renoncer

Mais ils représentent un idéal inatteignable

Tant que les  humains  seront ce qu’ils  sont

Et qu’ils  ne voient que leur propre intérêt.

Dit d’autre façon : mon intérêt est capital

Et mon capital me rapportera des intérêts.

Capital et intérêt n’ont plus les mêmes sens.

Rentabilité sociale est soumise à la financière.

Nous avons tous les mêmes droits, en principe,

Selon la Constitution de notre République mais

Ceux qui ont de l’argent pourront les masquer,

Les contourner, en acheter d’autres, à ce point

Qu’il y a deux égalités et justices différentes.

.

Si la justice était égalitaire, cela se saurait

Tant se défendre est un métier qui honorait

Les avocats aux causes … perdues d’avance,

Bien que s’agissant pourtant d’un innocent,

 Coupable de ne pas user langage justifiant.

.

Tout est une question de mesure, de curseur !

À supposer qu’on parvienne à une totale égalité,

Elle ne saurait longtemps durer en communauté.

.

La loi, ne dit-on pas, demeure la même pour tous,

Nous sommes bien d’accord  mais  son application

N’est nullement contenu en un tel énoncé vertueux.

.

La loi est votée par humains : cela la rend subjective,

Est permissive en démocratie, coercitive en dictature

Les lois devraient converger au lieu de se différencier.

.

.

964 – Calligramme

.

Vrai, l’égalité

Est un vœu pieux

Impossible à imposer

Ni même à respecter,

Avec la mise de base

Équivalente,   juste.

Tant que, la justice

Est celle d’hommes

Est celle des sociétés,

Mais qui la promulgue

Pour protéger  les droits,

Que  des riches  défendent !

Quand la fin justifie le moyen,

Quand la faim utilise pas moyen

Ce ne serait plus le mal ni le bien,

Qui règnerai, sur notre Terre mais,

Ne serait  que privilège, ou, souhait.

.

Il n’y a      I      ni égalité     N     ni justice,

Sur cette   L     Terre, dite    I    nourricière,

Tandis       *       que riches    *  se nantissent

Autres        N      et ailleurs    J      en misères.

Tandis        ‘       que riches    U         jouissent

Pauvres      Y         ne s’épa      S        nouissent,

Il n’y a        *        choses qui    T         puissent,

Les faire     A        sortir de       I       la mouise.

*                             C ..

Qu’égalité     N      ne soit pas    E           possible

Chacun y        I         convient      *            en cible

Choisie par     *        politicien     S        ostensible

Pour de tous  É      se rendre,      U        éligibles !

Quand une    G      justice suit     R     ce chemin,

Elle clame     A      sa vertu bien   *     qu’en vain,

Elle est la     L   seule c’est bien   T  c’est certain

À la rendre  I   au nom du droit E  dit Romain.

T                               R ..

Égalité et    É  justice seraient  R   vues d’esprit

Celle du      *   riche prévaut    E  on a compris.

Vaudrait-il   *    mieux voler   *    bœuf qu’œuf

Bœuf pour        se défendre,    est argent neuf.

Révolution,         religion,     voire  régulation,

Ne parvient à     rétablir       une péréquation,

Elle est au-delà    de la passion,    de la raison,

Car notre Monde sera toujours en déréliction.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation  

.

964 4

.

Fiole d’huile essentielle

Avec  une   pipette

Pour    pomper,

Pour  doser.

 

(forme creuse, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une fiole, même avec de l’huile et pipette

ne se rapproche, en rien, d’aucune égalité :

s’agit de valeurs purement sociales, morales

tant et si bien que forme n’évoquent pas fond.

.

Fiole avec pipette chargée de mettre de l’huile

Dans tous les rouages sociaux,

Mais qui ne tiendra compte que des droits

Et non des psychologies.

 . 

Symbolique

 .

Une fiole est

Une sorte de  flacon

En verre ou parfois en plastique.

Le terme est surtout utilisé pour

Des objets anciens ou précieux

Et la verrerie de laboratoire.

Dans le roman le Seigneur

Des anneaux de J. R. R. Tolkien,

La Fiole serait une fiole avec l’eau

D’une fontaine et qui renfermerait

La lumière de l’étoile d’Eärendil.

fr.wikipedia.org/wiki/Fiole

.

.

Fond

..

Évocation 

.

964 6

.

Fiole avec pipette chargée de mettre de l’huile

Dans tous les rouages sociaux,

Mais qui ne tiendra compte que des droits

Et non des psychologies.

 .

Symbolique de fond

 .

Pipette est un outil

De laboratoire utilisé

En chimie, en biologie

Et  en  médecine  pour

Transporter un volume

Mesuré    d’un    liquide.

.

En œnologie, les pipettes

À vin  sont  utilisées pour

Prélever   dans   les    fûts.

Les  poires  en  caoutchouc

Évitent le pipetage à la bouche.

.

Il est  aussi  possible  d’utiliser

Des pipettes à piston, ce qui

Est la meilleure solution.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Une pincée de sel, autre de poivre

Une goutte de médicament   par ci,

Puis une autre  par-là, censé guérir,

Voilà ce que pourrait définir l’égalité,

Qui ne peut exister sans aucune justice.

.

Fiole et pipette deviennent ainsi analogie

Pour guérir  bien des maux, des injustices,

Mais ne parvenant jamais à établir égalité.

 .

.

Inégalité : deux poids, deux mesures

.

Scénario

.

Valeurs humaines restant, pour partie ou réalité, trois vœux pieux.

Justice impartiale, avez-vous dit : est-ce juste de croire totalement !

Egalite des sexes, homme-femme : négation, indifférence, amour ? 

 .

Visuels et textuels  >> 

963 – Le ciel m’est témoin que je ne suis rien !

Visuels et textuels >> 

.

Le ciel m’est témoin

Que  je ne suis  rien,

Et pourtant … je vis,

Et pourtant … je rie.

.

Le ciel, m’est témoin,

Que  je  ne  fais  rien.

Et,  pourtant,  j’écris,

Et  pourtant,   souris.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Que je me  porte bien,

Et,  pourtant,   vieillis

Et,  pourtant,   mollis.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Ne suis pas  un chien,

Juste   faux   poulain,

Juste pur  … humain.

.

Le ciel  m’est  témoin

Qu’à vous …  je tiens

En amitié,  amours,

Lecteurs d’un jour.

.

Le ciel m’est témoin,

Qu’advienne  la  fin,

J’en aurai  marre,

Il sera trop tard.

.

Le ciel m’est témoin,

De près  ou  de loin,

Ai vécu pour rien,

Sauf le prochain.

.

Le ciel m’est témoin,

Chaque  jour  est un

Don de dieu, divin,

Qui me plait bien.

.

Le ciel m’est témoin,

Le vôtre et le mien,

Ne sait combien,

Se valent bien.

.

Le ciel m’est témoin

Que le monde est… un

Rêve futile… que chacun

Imagine comme seul bien.

.

.

Extensions

.

Le ciel m’est témoin que je ne ressemble

À rien d’autre qu’un animal, dit supérieur,

Qu’on nomme présomptueusement humain.

Le Monde est tout, mais  chacun n’est rien ;

Quand le Monde s’en fout  de notre destin ;

Le Monde finira par venir à bout de nous !

En  poussant  le  raisonnement  plus  loin,

L’Humanité devient accident, péripétie,

Anomalie de l’Univers : tout rentrerait

Dans l’ordre un long temps prochain.

.

Face à cette vision pessimiste et pour

Le moins, négative, de l’Humanité et

De chaque homme, nous avons créé,

Pour compenser, voire pour espérer,

Des religions et des croyances de survie.

Qu’elles soient erronées ou non est d’une

Grande importance mais le logiciel humain

Ne nous permet pas d’affirmer vie après mort,

Nous ne pouvons que l’imaginer, non la constater.

.

Au final, je suis tout ce que la Nature ou Dieu,

Sinon les deux, a produit de mieux et rien

De ce qui subsiste ou revient après mon

Passage sur la Planète Terre ; le phénix

Qui renait de ses cendres n’est rien qu’un

Mythe païen qui rejoint celui de la résurrection,

De la réincarnation et autres avatars de l’imagination.

Tout ce que je fais dans ma vie peut être utile or le sens

Et l’essence même de ma vie, resteront toujours futiles.

.

Je ne suis ni grand devin ni grand magicien :

Mes prévisions concerne plutôt le lendemain !

Je n’étais rien, ne suis rien, ne deviendrai rien,

Comme tout le monde, en somme … ou presque

Tant de prétendre le contraire serait grotesque.

La seule question  qui me tourmente, est-ce que

Ma vie est bien remplie, même si elle n’est rien :

Je touche bien souvent à tout un peu et je l’écris.

.

Le ciel m’est témoin que je ne suis rien

Et pourtant… et s’en suis toute une liste

De choses et d’autres qui me définissent,

Comme étant loin de rien, proche de tout

Ce qui définit, constitue ce qu’est humain.

.

C’est le principe même de l’énoncé fréquent

De l’homme, contradictoire, voire paradoxal,

On peut s’en attrister tout comme s’en réjouir

C’est ce qui fait, que même se considérant rien

On ne peut l’être : partie de génétique humaine.

.

.

Épilogue

.

Et pourquoi prendre le ciel, à témoin,

Que je ne suis rien, il n’y ait pour rien,

***

Rien sur Terre, c’est déjà quelque chose,

Aux cieux que pourra-t-on juger de bien,

***

Qui n’a pas, d’abord été, jugé par l’homme,

Le seul l’unique référence étant lui-même !

***

Ce sont donc les autres, à dire ce que je suis

Et non à moi de m’évaluer en rapport à eux.

***

Et si je ne suis rien, ici, qu’en est-il de là-bas,

Vérité ne deçà des Pyrénées, erreur, au-delà !

***

Aucun homme ne peut être rien étant humain,

Ne serait que par respect pour sa vie précieuse.

***

Traiter quelqu’un de moins que rien est l’injure

La pire qu’on puisse lui faire et pour l’anéantir !

***

Je n’ai pas de bâton de pluie, baguette magique,

Pour assurer tous de : liberté, égalité, fraternité.

***

Mais si je peux avoir une grande estime de moi,

La pire aussi, histoire de me punir … d’exister !

***

Si je persiste à me considérer homme de rien,

Comment pouvoir un jour devenir quelqu’un.

***

Pour aimer, c’est par là que tout commence,

Si je ne m’estime pas : les autres, non plus !

.

.

963 – Calligramme

 .

 LE CIEL M’EST TÉMOIN 

Le ciel m’……………….…….. est témoin

Que je ne ……………..….. suis rien,

Et ….….. pourtant ……… je vis,

Et …… pourtant …… je rie.

.

Le ciel, m’est témoin,

Que  je  ne  fais rien !

Et,  pourtant,  j’écris,

Et  pourtant,   souris.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Que je me  porte bien,

Et,  pourtant,   vieillis

Et,  pourtant,   mollis.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Ne suis pas  un chien,

Juste   faux   poulain,

Juste pur  … humain.

.

Le ciel  m’est  témoin

Qu’à vous …  je tiens

En amitié,  amours,

Lecteurs d’un jour.

.

Le ciel m’est témoin,

Qu’advienne  la  fin,

J’en aurai  marre,

Il sera trop tard.

.

Le ciel m’est témoin,

De près  ou  de loin,

Ai vécu pour rien,

Sauf le prochain.

.

Le ciel m’est témoin,

Chaque  jour  est un

Don de dieu, divin,

Qui me plait bien.

.

Le ciel m’est témoin,

Le vôtre et le mien,

Ne sait combien,

Se valent bien.

.

Le ciel m’est témoin

Que le monde est… un

Rêve futile… que chacun

Imagine comme seul bien.

QUE JE NE SUIS RIEN ! 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

963 4

.

Un instrument

De musique à vent,

Un bâton de sorcier ?

Voire un bâton magique !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Ni bâton de sorcier ni baguette magique

ne s’approche de de ce je suis en humain,

et même lors je me considère n’être rien,

je suis loin d’être un objet quel qu’il soit.

.

Pour de vrai, comme bâton de pluie,

 Je ne suis et  je ne vaux rien :

Mais si j’écris, il me semble être inspiré

Comme… par bâton magique !

 .

 Symbolique 

 .

Le bâton de pluie

Est un instrument de percussion

De catégorie des idiophones répandus

Parmi les peuples premiers   mais aussi

Parmi les bergers au Chili, où il s’appelle

« Cascades »   par  exemple : en  Mélanésie,

On l’appelle « bâton de parole » et tel un

Sablier, chronomètre autorise le temps

De parole orateur durant l’écoulement

Des grains qu’il contient.

fr.wikipedia.org/wiki/

Baton_de_pluie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

963 6

.

Pour de vrai, comme bâton de pluie,

 Je ne suis et  je ne vaux rien :

Mais si j’écris, il me semble être inspiré

Comme… par bâton magique !

 .

Symbolique

 .

L’Odyssée d’Homère nous raconte que Circé

Faisait boire un breuvage avant de les frapper

De sa baguette pour les transformer en pourceaux.

Elle est accessoire  indispensable des fées et sorciers,

Elle canalise l’énergie magique ou passe de la magie.

.

En Roussillon, les sorcières utilisent le bois de l’aulne

Glutineux pour fabriquer leurs bâtons magiques

Charles Perrault les utilise en conte Peau d’âne,

La belle au bois dormant  et  Cendrillon

Par la marraine  fée  qui en use  au

Bénéfice exclusif de sa filleule.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Dans les deux cas, forme et fond,

Il s’agit ici, de pouvoir, de magie,

Qu’aucun objet, ni même humain

Ne pourrait avoir, puis disposer !

Il n’y a qu’en des contes et fictions

Que l’on utilise cette manipulation

À l’instar nombre de nos illusions.

Quant à prendre  un  ciel à témoin,

Je vous jure qu’il n’y est pour rien.

 

.

Un lapin et un nain : c’est rien

.

Scénario

.

Arrive moments où je me demande ce que je suis vraiment ?

Et lors, j’en conclue que j’existe, jusque-là,  tout simplement !

Et si je ne suis pas rien, aujourd’hui, je le deviendrai demain.  

.

Visuels et textuels >> 

962 – Si je ne suis qu’un animal sophistiqué !

Visuels et textuels >>

.

Qu’y a-t-il donc entre

Tous les animaux et nous,

C’est juste une question distance,

Ajouter d’une question point de vue.

.

Nous naissons d’une mère, tous nus,

Parfois notre raison nous rend fous,

Qui nous pousse  à connaitre  tout.

.

Tandis  que l’on  sait  que

L’on n’ira pas jusqu’au bout,

Connaissance, et ignorance,

Et naissance, sont infinies,

Tout comme  cet Univers

Dont homme se divertit.

.

Si je ne suis qu’un animal sophistiqué,

Mon intelligence,  machine à calculer,

Mon choix de partenaire, une chimie,

Mon imagination passagère maladie,

Ma liberté valeur illusoire arbitraire,

Mes amis sont réseaux  congénères !

.

Que me restera-t-il de mon mystère !

Moi qui me croyais  le roi de la Terre

Je ne suis  qu’un  élément  du dessus,

Cerise sur le gâteau et rien de plus.

Ça vous étonne ou ça vous amuse,

Je trouve que science,  nous abuse !

.

Nos mythes ne nous sauveront pas

Nos religions, âmes, et consciences,

Mais, notre croyance, en la Science,

Est aussi sujette aux erreurs ici-bas,

Du fait que c’est nous  qui élaborons

Ses vérités sur le principe de raison.

 .

Raison seule ne  suffit pas, loin de là

À expliquer l’origine et la fin de tout,

Ni à croire que l’on atteindra le bout.

Lucide, faut l’être mais, à genoux, pas !

Ce serait le contrat moral pour humain,

D’être libre de for ger son propre destin.

 .

Nombre de mythes, croyances, religions, cosmogonies

Viennent à notre secours pour combler  nos lacunes,

Mais ils ne feraient que générer encore plus de doute.

Sommes-nous nés par l’évolution ou par incarnation ?

 .

.

Extensions

.

L’animal n’a pas de destin,

Pourquoi l’homme en aurait-il un,

Sinon celui qu’il s’est forgé lui-même

En se créant un dieu à sa démesure

Et en voulant  lui ressembler, voire

Le rejoindre  pour se fondre en lui.

Personne ne pourrait l’en blâmer :

Disposer d’une telle intelligence

Et que cela ne lui serve à rien.

Comme mortel il est à disparaitre,

Individuellement, autant collectivement !

Ce n’est ni tolérable, ni acceptable, ni désirable.

Entre l’animal et nous il y a quatre-vingt-dix-neuf

Pour cent de commun : d’où vient le  un pour cent

Différent, à quoi nous sert-il : si notre intelligence

Ne parvient pas à résoudre ce profond dilemme :

Nous sommes animal jusqu’au bout des ongles

Et complétement différent par le simple

Agencement de quelques neurones

Supplémentaires, comme si nous

Avions l’âme nous garantissant

Notre survie, ailleurs, mais où !

.

L’homme est un animal comme les autres,

L’homme est différent des autres animaux :

On en fait quoi,  avec une telle contradiction,

Qui à la fois nous distingue, et nous confond !

Mais la conscience demeure avec l’inventivité,

Deux éléments délimitant comme une frontière

Entre eux et nous mais pourquoi nous, pas eux !

.

Sommes animal comme les autres

Ou un animal pas comme les autres,

La question resterait  en délibération,

Lors celle d’être très proche de l’animal

Ne sera plus comme sujet de controverse

.

Cela  admis, sommes-nous  plus  avancés :

Dieu ne nous a pas  façonnés, choisis, élus :

Nous sommes  en même lignée  depuis zéro,

Et la vie, comme l’humain tient d’un miracle

Ne s’étant produit qu’une fois, apparemment.

.

.

Épilogue

.

Sommes-nous des animaux :

Un peu, et parfois même,  beaucoup !

***

Sommes-nous mieux qu’eux :

Un peu, et parfois même,  beaucoup !

***

Sommes-nous pires qu’eux :

Un peu, et parfois  même,  beaucoup !

***

Qu’est-ce qui nous distinguent d’eux ?

Nous sommes plus habiles ;

***

Plus conceptuel et voire plus sensuels,

Compliqués et sophistiqués.

***

Qui est plus solitaire avec son prochain

C’est nous, par redistribution.

***

Qui est plus brutal  ou  est plus criminel

C’est nous, et par nos guerres.

***

Nous sommes plus inventifs, industrieux

Et beaucoup plus cumulatifs

***

Nous respectons  et la Nature  et l’animal,

Tout autant que les détruisons.

***

Nous pratiquons religion et cultivons arts,

Fidèle en une, critique en autre.

***

Au final, y a tant et si peu qui nous séparent

Qu’on s’interroge sur supériorité.

***

Toujours est-il, qu’au lieu de bien cohabiter,

Espèces animales disparaissent.

.

.

962 – Calligramme

.

Qu’y a-t-il entre

Tous les animaux et nous,

C’est juste une question distance,

Ajouter d’une question point de vue.

Naissons Ô d’une // mère  Ô tous nus

Parfois  notre // raison nous rend  fous

Qui nous // pousse  à connaitre  tout,

Tandis  que ====l’on  sait  que

 L’on  n’ira  pas  jusqu’au  bout,

Connaissance, ignorance,

Naissance, sont infinies,

Tout  comme  l’Univers

Dont homme se divertit.

.

Si je ne suis qu’un animal sophistiqué,

Mon intelligence,  machine à calculer,

Mon choix de partenaire, une chimie,

Mon imagination passagère maladie,

Ma liberté valeur illusoire arbitraire,

Mes amis sont réseaux  congénères !

.

 Que me restera-t-il  * de mon mystère !

Moi qui me croyais   J  le roi de la terre

Je ne suis  qu’un  élé E  ment  du dessus,

Cerise sur le gâteau   *      et rien de plus.

Ça vous étonne ou    S      ça vous amuse,

Je trouve que scien  U    ce,  nous abuse !

 I

Nos mythes ne        S nous sauveront pas

Nos religions, â       ‘  mes, et consciences,

Mais, notre croy      A   ance, en la Science,

Est aussi sujette       N    aux erreurs ici-bas,

Du fait que c’est        I      nous  qui élaborons

Ses vérités sur le        M      principe de raison.

A .

Raison seule ne              L         suffit pas, loin de là

À expliquer l’ori               *         gine et la fin de tout,

Ni à croire que l’               S          on atteindra le bout.

Lucide, faut l’être               O          mais, à genoux, pas !

Ce serait le contrat              P          moral pour l’humain,

D’être libre de for                 H          ger son propre destin.

I

Nombre de mythes, croyan   S   ces, religions, cosmogonies

Viennent à notre secours      T   pour combler  nos lacunes,

Mais ils ne feraient que gé    I   nérer encore plus de doute.

Sommes-nous nés  par l’   QUÉ   évolution, incarnation ?

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

962 4

.

Un animal, genre rongeur

Mais qui se tient debout

Sur ses pattes arrières

Guettant l’ennemi.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Nous ne sommes pas les seuls bipèdes

seuls à nous tenir droits sur nos pieds

ici forme s’accorde au fond d’animal.

.

Rongeur qui se lève que ses deux pattes,

Et qui se tient debout :

Y en a pas beaucoup, pour autant nous

Ne sommes pas les seuls !

.

Symbolique

.

Dans beaucoup de livres et ouvrages

De vulgarisation et de manuels scolaires,

Pour certains et jusqu’à la fin du xxe siècle,

Était encore représenté le scénario de la linéarité

D’un redressement de plus en plus graduel du corps,

Selon une marche du progrès qui correspondait

À une bipédie dite de plus en plus humaine.

.

Ce scénario obsolète est désormais

Infirmé  par  de nombreuses

Données paléontologiques.

.

La Suricate,   rongeur,

En est l’illustration déjà,

Avec  les singes,  en ce qui

Concerne la station debout.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

962 6

.

Rongeur qui se lève que ses deux pattes,

Et qui se tient debout :

Y en a pas beaucoup, pour autant nous

Ne sommes pas les seuls !

.

Symbolique 

 .

La dernière acquisition

Physiologique de l’Homme

A commencé il y a plus de

6 millions d’années, celle qui

Nous a conduits à être bipède

Avec la posture droite érigée.

Cette dernière acquisition

A été rendue possible par

L’élaboration du système

Postural  dont  le  but

Fondamental  est  de

Nous empêcher de chuter

Alors  que  notre  équilibre

Bipède  est  devenu instable

Par rapport aux quadrupèdes.

L’évolution de l’Homme à l’heure actuelle

Reset en cours puisque la taille et la pointure

Des individus ne cessent de progresser.

cairn.info/revue-hegel-2016-2-page-181.htm

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 

Se lever, le cheval le peut aussi

À moins d’être entrainé par cirque,

Il marche et court sur ses quatre pieds,

Un caniche dressé pourra faire de même.

Un chat pourra le faire mais pour grimer

Un signe est, il est vrai, plus près de nous

Les suricates font comme les marmottes,

Se dresser sur leur séant pour observer

Y a que les humains, en permanence,

Y a que humains qui ainsi dansent.

 .

  .

Chat ou homme ?

.

Scénario

.

Un singe savant qui se gratte la tête pour résoudre son problème,

Mi-homme, mi animal, le regard fauve et les oreilles aux aguets,

La conscience de soi est âme en abyme pour survivre à sa mort. 

 .

Visuels et textuels >>

961 – Pour qui, pourquoi la fleur se fait-elle belle !

Visuels et textuels  >> 

.

La fleur se fait-elle  altière

Non pas  pour nous plaire,

Mais bien pour  satisfaire

À sa vocation première,

Celle  de  se  préparer,

À partout se disséminer,

.

Tant elle n’en a rien à cirer

D’être un emblème de beauté

Et pourtant, bouquet, parterre,

Charment nos yeux et nos sens,

Fleur est pour tous évidence

Symbole amour sincère.

.

Pour qui  …  pourquoi

La fleur  se  fait  belle :

Cela parait aller de soi,

Comme une ritournelle.

.

Elles ont germé, grandi,

Elles  se sont  embellies,

Puis elles se sont fanées,

Séchées, enfin, tombées.

.

Allez savoir …   pourquoi,

Si  personne    ne les voit,

Et pour qui tant de tracas

Si personne  n’en fait  cas.

.

Pour les yeux  de  Nature,

Se faisant douce, et, pure,

Dans sa beauté originelle,

En cycles,  en ritournelles.

.

Pour le jour où un humain

L’aperçoive  sur un chemin,

Remerciant Grand Paternel

D’avoir créé   les coccinelles,

.

Pour lui montrer  la fragilité,

De la vie animale  …  végétale,

Humaine au destin aussi banal

Qu’il y serait bientôt réassimilé.

.

.

Extensions

.

Depuis l’Antiquité, on offre des fleurs

Et on leur aura donné des symboles qui

Jusqu’à présent le temps auront perduré.

Il est important de connaitre un minimum

Au langage des fleurs pour ne pas se tromper,

Couleur des roses a elle-même une signification

Le nombre de fleurs composant un bouquet, aussi.

Pas facile de s’y retrouver, mais  l’on peut prendre

Conseil auprès des fleuristes parmi les plus avertis.

En la Nature, là où personne ne les voit, les fleurs,

De tout cela n’en ont cure, se contentent d’exister

Dans les serres, on les cultive, et  on les améliore,

On les booste, on les hybride, on les emblématise

Tout cela pour notre plaisir et pour commerce.

Saint-Exupéry, Petit Prince, a fait de la Rose,

Et en assumer la responsabilité dès qu’adopté.

Ainsi il joue simultanément sur trois tableaux :

La rareté : une rose rouge est rare en plein désert ;

La féminité : femme est comme fleur, belle, désirable ;

Et enfin la primauté : chacun prendrait soin de la sienne

Comme s’il s’agissait  de la prunelle de ses propres yeux !

.

Toutes les fleurs sont belles,

Et certaines plus que d’autres

Une beauté des plus naturelles,

Dont aucune n’en a de conscience,

En plus elles sont parfois parfumées,

Et cela sans nous avoir rien demandé :

Rien que pour la nature bien émerveillée.

.

Existe-t-il  des fleurs  qui ne soient pas belles :

Est-ce la Nature qui en décide ou bien l’homme

La Nature  n’ayant pas conscience  d’elle-même,

La fleur, non plus, par conséquent, ne sait rien !

.

On ne sait pas pourquoi, sauf invoquer créateur,

Mais on sait  davantage du comment : génétique

Et de l’intervention de l’homme par hybridations

Beauté des fleurs est affaire fleuriste, biologique.

.

.

Épilogue

.

Les fleurs  ne seraient pas belles,

Pour nous et même pas pour elles.

***

Elles sont comme la nature les a faites,

Pour rien  d’autre, ne sont  contrefaites.

***

Bien que cela ne gâtera rien  à notre plaisir

Autant le savoir au moment de bien choisir.

***

Qu’on ne me dise, Nature est de toute beauté,

Dieu a laissé à l’humain le soin de la conserver

***

Peut-on dire qu’une jungle, qu’un terrain vague,

Nous procureront de belles émotions en vagues !

***

La beauté des fleurs est comme celles des femmes

Dépendante des critères culturels, et voire rituels.

***

On a créé, pour elles, tout un langage symbolique,

En vue de transmettre un message   au  receveur !

***

Peut-on imaginer  une ville  ou village, sans fleurs,

Elle aurait moins de charme  ou moins de couleur.

***

Ce qui  signifie que  nous avons plus besoin d’elles,

Qu’elles de nous, au point  d’en faire le commerce.

***

Prendre soin des fleurs serait comme de la Nature

Dont elles sont fleuron, pour ne pas dire bouquet.

***

En guise de bouquet final, je vous ferai une fleur

En forme de calligramme et qui sait : de poème.

.

.

961 – Calligramme 

.

La fleur          F             se fait-elle             B            altière

Non pas          L           pour nous            E            plaire,

Mais                E          bien pour           L        satisfaire

À sa                   U       vocation         L         première,

Celle de               R          *          E       se préparer,

 À partout                *         *        se disséminer,

 Tant elle n’en        *         *        a rien à cirer

D’être emblème     *             de beauté !

Et pourtant,   bouquet,   parterre,

Charment nos yeux et nos sens,

Fleur est pour tous évidence

Symbole amour sincère.

POUR  QUI ?

 Pour qui   …   pourquoi

La fleur  se   fait  belle :

Cela parait  aller de soi,

Comme une ritournelle.

Elles ont germé, grandi,

Elles  se sont  embellies,

Puis elles se sont fanées,

Séchées, enfin, tombées.

Allez savoir …   pourquoi,

Si  personne    ne les voit,

Et pour qui tant de tracas

Si personne  n’en fait  cas.

POUR  QUOI ?

Pour les yeux  de  Nature,

Se faisant douce, et, pure,

Dans sa beauté originelle,

En cycles,  en ritournelles.

Pour le jour où un humain

L’aperçoive sur un chemin,

Remerciant Grand Paternel

D’avoir créé   les coccinelles,

Pour lui montrer  la fragilité,

De la vie animale  …  végétale,

Humaine au destin aussi banal

Qu’il y serait bientôt réassimilé.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

.

Difficile de transposer

Telle  beauté  en texte.

Elle restera du domaine

De la plus belle nature.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Aucune fleur n’a conscience de sa beauté

Et de sa valeur :

Elle est cadeau que nous a fait la nature

En plus de l’odeur.

 .

Symbolique 

 .

Nous plantons, nourrissons, regardons, aimons

Toutes les fleurs acquises au fil du temps, oui, mais

Avons-nous vraiment pris le temps de les comprendre,

De leurs trouver une identité, voire un code personnel.

.

En fait, qu’expriment-elles, que nous cachent-elles :

La symbolique des fleurs, des plantes, essences

Est un code complexe et mystérieux.

.

Derrière son adorable côté désuet

Se cache un langage de beauté !

.

La présence des fleurs en la mythologie :

La tradition chrétienne, la Réforme, Renaissance,

Renvoie les êtres humains à leur quête de beauté,

Harmonie, perfection nourrie au contact nature.

Cette vitalité  de la nature, incarnée par Flore…

des-paysages-des-jardins-et-des-hommes

+over-blog.com/article-29380816

.

.

Fond

.

Évocation 

.

961 6

.

Aucune fleur n’a conscience de sa beauté

Et de sa valeur :

Elle est cadeau que nous a fait la nature

En plus de l’odeur.

 . 

Symbolique 

 .

En 2015, un sondage dans le cadre

De  la  Fête  de  la  nature  révélait  que

96 %  des  Français  interrogés, percevaient

La nature «lieu de bien-être et de ressourcement».

Cela dit, elle  peut prendre des formes très diverses :

.

Éléments de la nature : (des pierres, de l’eau, du vent),

De faune, de flore, de paysages (mer, montagne, forêt),

Qui n’appartiennent pas nécessairement à une biodiversité

Qui agit dans un écosystème défini.

.

La diminution rapide des habitats naturels

Et l’effondrement de la diversité des espèces animales et végétales

Renvoient à un inquiétant scénario concernant le bien-être humain.

Theconversation.com/pourquoi-la-nature-nous-fait-

du-bien-les-scientifiques-expliquent-92959

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Les productions humaines sont semblables

À celle de  la  Nature : choses belles, laides,

Or elles différent dans leurs intentionnalités

En outre c’est l’homme  qui en est  seul juge !

.

En un tel sens, l’essentiel  serait  l’impression

Que les fleurs  produisent  sur nos émotions,

Bien qu’elles n’en suscitent par elles-mêmes.

Parlez-en la prochaine fois à votre fleuriste

Il vous dirait que c’est vous qui en décidez.

 .

.

Une jolie fleur en une belle nature

.

Scénario

.

Bien que n’étant que simple pensée, fleur pourpre se fait toute belle,

cette rose s’y emploie, tout autant, avec beaux reflets, belles nuances,

faut avouer que cette fleur a mis son cœur à devenir sabot de Vénus.

.

Visuels et textuels  >>

960 – Conscience de soi, des autres, du Monde

Visuels et textuels  >> 

.

Avoir conscience

N’est pas que science

Mais, sorte de préscience,

Que la mort, est notre destin,

Que la Science n’y pourrait rien,

En raison de vivre   …    d’absence !

.

Nous sommes seuls individuellement

Et  nous sommes  seuls, collectivement,

À connaitre, notre début,  milieu, et,  fin,

Sans trop comprendre un   …    tel chemin.

 .

L’homme est le seul animal au Monde Univers

À avoir conscience, de lui-même, de sa destinée

Nos tous premiers congénères, nous le confèrent

Nommant, divinisant, la mort, les ayant frappés !

 .

Bien plus que la sienne, indirectement, lui importe

Celle de son clan,  de sa famille,  de ses êtres  chers.

Mort mettant un terme, à la vie de chair, sur Terre,

Donne conscience d’importance, lors nous emporte.

 .

En porte des étoiles, serait une création de l’homme,

Pour religions, pour mythes, aux croyances infâmes :

Sciences sans conscience ne sont que ruines de l’âme,

Il faut trouver le sens de ce qui n’en a pas, en somme.

 .

De quoi est fait, de quoi serai  rempli  ma conscience :

De tout ce qu’ai j’ai vu, entendu, expérimenté  et vécu,

Depuis ma naissance,  car, je ne suis pas né, dépourvu

De capacités à me repositionner,  dans mon existence.

 .

Existence de la conscience et conscience de l’existence.

Mais que faire  de l’inconscient : un territoire inconnu,

Tant contradictions, paradoxes, troublent mon essence

Que je ne crois divine et n’est pas qu’animale, non plus.

 

.

.

Extensions

.

L’homme est le seul animal au Monde

Parlant un langage symbolique

Conceptuel et le seul à avoir conscience

Des autres, et sur toute la Terre

Et même de se la représenter en l’Univers.

Et il est aussi le seul qui prend

Autant soin de sa progéniture,  enterre morts

En monuments, rites funéraires

Qui font partie histoire individuelle et collective.

En toute conscience, bonne conscience :

Ce dont nous n’avons conscience n’existerait guère

Par rapport à l’importance à lui donner.

Toute conscience  est conscience, de quelque chose,

Nous Husserl, père de la phénoménologie :

La chose prévaut sur l’idée, l’idée n’est pas la chose

Donc pas de superposition entre les deux.

 .

Il n’y aurait guère que l’imaginaire qui soit sans limites ni bornes

Le Monde, dans sa totalité, est limité et, aujourd’hui,  bien borné !

En avoir conscience  sera, déjà, un premier pas  vers toute altérité.

Liberté, égalité, fraternité sont autant de bornes qui nous écornent

Si on ne les respecte pas pour un «bien vivre ensemble» en société !

 .

.

960 – Calligramme

.

Avoir conscience

N’est pas que science

Mais, sorte de préscience,

Que la mort, est notre destin,

Que la Science n’y pourrait rien,

En raison de vivre   …    d’absence !

Nous sommes seuls individuellement

Et  nous sommes  seuls, collectivement,

À connaitre, notre début,  milieu, et,  fin,

Sans trop comprendre un   …    tel chemin.

.

CONSCIENCE DE SOI,

L’homme est le seul animal au Monde Univers

À avoir conscience, de lui-même, de sa destinée

Nos tous premiers congénères, nous le confèrent

Nommant, divinisant, la mort, les ayant frappés !

 .

Bien plus que la sienne, indirectement, lui importe

Celle de son clan,  de sa famille,  de ses êtres  chers.

Mort mettant un terme, à la vie de chair, sur Terre,

Donne conscience d’importance, lors nous emporte.

.

CONSCIENCE DES AUTRES,

En porte des étoiles, serait une création de l’homme,

Pour religions, pour mythes, aux croyances infâmes :

Sciences sans conscience ne sont que ruines de l’âme,

Il faut trouver le sens de ce qui n’en a pas, en somme.

 .

De quoi est fait, de quoi serai  rempli  ma conscience :

De tout ce qu’ai j’ai vu, entendu, expérimenté  et vécu,

Depuis ma naissance,  car, je ne suis pas né, dépourvu

De capacités à me repositionner,  dans mon existence.

.

CONSCIENCE DU MONDE 

Existence de la conscience et conscience de l’existence.

Mais que faire  de l’inconscient : un territoire inconnu,

Tant contradictions, paradoxes, troublent mon essence

Que je ne crois divine et n’est pas qu’animale, non plus.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

960 4

.

Un gros buzzeur 

Ou un tampon encreur

Ou une borne kilométrique 

Soudaine prise de conscience.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une borne routière reste un symbole

De parcours mais aussi de distance.

Avoir conscience de l’immensité

Du Monde, reste conséquent.

 .

 Symbolique 

 .

Une borne routière

Est l’élément signalétique placé

En bordure de route et destiné à

Identifier la route concernée et à

Y indiquer distances à parcourir,

Vers les diverses localités voisines.

.

Et  les premières  bornes routières

Que  l’on  connaisse   étaient   celles

Qui jalonnaient  les voies romaines.

.

Certaines indiqueront une  frontière

Entre départements,  régions,  pays,

Le sens général  est autant une limite

À ne pas dépasser qu’un repère de lieu

Et distance qui reste à franchir ou pas.

Modifié, source : Wikipédia.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une borne routière est un symbole

De parcours mais aussi de distance :

Avoir conscience de l’immensité

Du Monde, reste conséquent.

 .

 Symbolique

Le premier sens renvoie à ce qui permet

Une représentation, même très simplifiée,

Du monde, des réactions par rapport à lui.

Il est alors question de conscience du monde.

.

C’est celle qui est évoquée dans des expressions

Comme « perdre conscience », ou, à  l’inverse,

« Prendre conscience ».

.

La conscience est un « fait » au sens où

René Descartes, Méditations métaphysiques,

Laisse entendre que  l’âme est un rapport à soi.

.

L’examen de la conscience

Suppose ainsi le doute méthodique comme la façon

Première d’entrer en un rapport à soi non erroné.

.

Dans un sens, plus individualiste, la  conscience

Peut aussi correspondre à une représentation,

Même très simplifiée, de sa propre existence,

Il est alors question de conscience de soi.

fr.wikipedia.org/wiki/Conscience

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Il y a tout un gap entre la conscience 

D’une borne routière et sa signification,

Et conscience de ce que contient  le  Monde

Et ce d’autant que chacun se construit le sien,

Même si c’est sur un terrain commun pour tous.

Qui dit conscience dit «représentation d’une chose»

Qui dit conscience dit « responsabilité sur une chose»

Du point de vue psychologique puis point de vue moral.

 .

.

Porter un masque est conscience virus

.

Scénario

.

La conscience animale reste liée à la perception des choses existantes

quand la conscience de soi suppose perception, sens de son existence,

et la conscience de justice suppose la hiérarchie des valeurs sociales !

.

Visuels et textuels  >> 

959 – Vous aimez le tango, moi non plus !

Visuels et textuels >> 

.

Vous aimez bien le tango

Et vous avez bien raison

Car comment pourrait-ton,

Ne pas l’aimer et le détester !

Et, vous aimez  danser la salsa,

La valse, le rock voire la rumba.

.

Lors laissez-moi guider vos  pas,

Un  deux   trois,  sinon patatras.

Si vous  aimez  autant poésies

Voire  tout  ce  que  l’on écrit.

Prose n’est pas souvent vert,

 Ou vers seront vers de terre.

.

Vous aimez le tango : moi non plus,

Aimez la salsa,  on vous l’apprendra,

Si la valse se joue à deux, à trois pas,

Être accordés : essentiel, pour ne plus

Jouir seul de votre passion de danser

Au rythme, tempo de votre cavalier.

.

Si la musique ferait des contretemps,

À vous de vous adapter à son temps.

Continuez, ce sont autres dan-seurs

Qui  joueront,  pour vous l’ascenseur

Tant éprouvez du plaisir persévérez

Un jour, vous sentirez  progresser.

.

Vous aimez la poésie, moi non plus,

Aimez la prose, on  vous l’apprendra,

Votre récit ne nous surprendrait pas :

Prenez le vers rimé, compté ou libéré,

Jouir de vos écrits serait, au surplus,

Une compensation de n’être pas lu.

.

L’écriture appelle l’écriture raturée,

Laissez-vous aller à votre inspiration,

Ne faites de critique ni de conspiration,

Écrivez plutôt au tango, l’on vous décrira

Une de ces belles pages  qu’on déclamera,

Lors votre plume,  vous la sentirez  danser.

.

L’on peut  vaquer  ainsi et d’un  art  à l’autre,

Sans en être apôtre  du dit, non-dit ni du médit.

.

.

Extensions

.

Le tango : une danse comme les autres, pour certains ;

Un rite, une célébration, une religion, pour d’autres.

Il a écrit une page d’histoire Afrique/Argentine

Et une page d’art de la danse et de la musique,

Dans  le  Patrimoine  Culturel  de  l’Humanité,

Car les deux sont originaux à tous point de vue :

L’on reconnaitra un morceau de musique de tango

Dès les premières mesures et de danse aux premier pas

Et puis les progrès en la rigueur et souplesse des mouvements

Sont constants ainsi que dialogue, diversité dans les contacts

Si elle n’est pas la plus érotique, et si elle reste à sa frange,

Elle est pleine de sensualité, au sens noble du terme,

C’est-à-dire dans sa retenue, toute intériorisée.

Voir danser le tango et être un des deux

Partenaires en piste n’ont rien de commun

Ou presque tant l’échange reste primordial et

Que la magie du plaisir n’opère que si l’accord

Se joue, se noue dans une véritable harmonie.

.

Tango, Gotan, Piazzola, etc. Tant go,

À chacun son rythme et sa musique,

L’important demeure  le bon abrazo

Avec son partenaire…sympathique,

Qui vous parle avec le bon tempo !

.

Le tango est une danse, une musique, une voix

Avec des violons, des bandonéons, des claviers

Et bien d’autres instruments qui l’ont adoptés

Il faut une tenue ample et chaussures à talons

Pour pouvoir ouvrir la jambe, les décorations.

.

Mais avant tout le tango aura son ame propre

Qui, en mode mineur, égrènerait  complaintes

Plus ou moins langoureuses et voire saccadées,

Passant de temps romantiques aux temps forts.

.

Quant à la danse, on n’en finit pas de la découvrir

Faut des années, la vie entière pour tout maitriser,

Dire qu’aux origines, elle se dansait entre hommes !

.

.

959 – Calligramme

.

Vous aimez   bien le tango

Et vous avez          bien   raison

Car comment              pourrait-ton,

Ne pas l’aimer               et le détester !

Et, vous aimez               danser la salsa,

La valse, le rock            voire la rumba.

Lors laissez-moi           guider vos  pas,

Un  deux   trois,        sinon patatras.

Si  vous  aimez     autant poésies

Voire  tout ce que  l’on écrit.

Prose n’est pas souvent vert

 Ou vers seront vers de terre.

V …………..….

Vous aimez le   O    tango : moi non plus ;

Aimez la salsa     U     on vous l’apprendra,

Si la valse se joue   S    à deux, à trois pas,

 Être accordés essen   *    tiel pour ne plus

  Jouir seul de votre      A    passion danser

   Au rythme, tempo de    I    votre cavalier.

                        M

        Si la musique ferait des     E   contretemps,

       À vous de vous adapter à      R   son temps.

         Continuez, ce sont autres       *     dan-seurs

            Qui  joueront,  pour  vous      L     l’ascenseur

           Tant éprouvez du plaisir       E     persévérez

            Un jour, vous sentirez         *       progresser.

                           T

          Vous aimez la poésie      A    moi non plus,

         Aimez la prose, on       N  vous l’apprendra,

       Votre récit ne nous   G  surprendrait pas :

    Prenez le vers rimé  O   compté ou libéré,

 Jouir de vos écrits    :     sera, au surplus,

Une compensation  M      de n’être pas lu.

O

L’écriture appelle     I        l’écriture raturée,

Laissez-vous aller       *         à votre inspiration,

Ne faites de critique      N          ni de conspiration,

Écrivez plutôt au tango    O          et l’on vous décrira

Une de ces belles pages        N             qu’on déclamera,

Lors votre plume, vous la         *                sentirez danser.

L’on peut  vaquer  ainsi et   P  L  U  S    d’un  art  à l’autre,

Sans en être       apôtre  du dit,       non-dit      ni du médit.

.

.

Forme

Réduction   

.

.

Évocation 

.

959 4

.

On entrevoit bien

 Les deux silhouettes

Des  deux  danseurs

En pleine danse tango.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Il ne manque que mouvement et musique

ici les deux danseurs sont de même taille,

quoiqu’il en soit, la forme épouse le fond !

.

Le tango se danse en couple,

Faut un cours pour le maitriser :

Il en existe deux, très différents :

Le tango argentin et de salon.

 .

 Symbolique 

 .

« Le tango

Est une pensée

Triste qui se danse »,

Écrivait      le     compositeur

Argentin Enrique Santos Discépolo.

.

Une analyse assez juste de ce corps à corps

Sensuel, masculin-féminin, exprimant la douleur

Des hommes, venus d’Europe, vivant seuls, et

Cultivant la nostalgie d’un passé lointain.

.

Initiez-vous au tango, dans les fameux

Salons dansants appelés «milongas »

Source : le-tango-symbole-de-

l-essence-et-de-la-musicalite

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

959 6

.

Le tango se danse en couple,

Faut un cours pour le maitriser :

Il en existe deux, très différents :

Le tango argentin et de salon.

 .

Symbolique 

Un bon confort de danse :

Le danseur doit avant tout proposer

Et non forcer sa partenaire à exécuter

Tel pas  ou figure, et, bien entendu,

Instaurer un climat de sécurité

De confiance en étant attentif à elle.

.

Être le plus possible  dans la musique,

Cela suppose de s’abstenir de parler

Durant la danse … sauf nécessité.

Quand on a envie de parler, bavarder

Tranquillement en dehors de la piste.

.

Une milonga ne sera pas un cours.

Les personnes qui vont en milonga

Viennent, avant tout, pour danser.

.

Déplaisant de « donner un cours »

À sa partenaire, même de qualité

milongaophelia.wordpress.com/

le-code-du-tango-argentin-en-milonga

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Le tango est plus qu’une danse

Un vrai dialogue, à deux, deux pas :

Un mauvais guidage entraine faux pas

Voilà que l’harmonie est brisée patatras !

Danser le tango, sauf si c’est « ollé ollé »,

N’aurait rien d’une simple évidence,

Chaque geste, tu peaufineras,

Et  chaque nouveau pas

Tu apprendras.

 .

.

Festival 5 jours tango

.

Scénario

.

Le tango argentin est une danse intériorisée  pratiquant l’abrazo,

il peut parfois s’en libérer pour quelques figures ou des arabesques,

tandis que le tango de salon est très extériorisé et, parfois, sportif.

.

Visuels et textuels >>

806 – Ces objets que l’on savoure !

Visuels et textuels >>

Il y a les objets que l’on garde à l’extérieur,

Ceux que l’on porte  sur soi, nous protège,

Et ceux qu’on mange, ou, qu’on  savoure,

Et ceux qui nous serviront de prothèses.

Bon plat accompagne bonne bouteille :

Plaisir latin, qu’une belle joie de vivre.

.

Qui penserait en France à s’en passer

Pour peu qu’elle soit  de convivialité.

Un collectionneur en devient addict,

L’objet devient transfert … d’identité

Et il n’en finirait pas de les amasser,

Jusqu’à en faire le tour, en névrosé !

.

Prêchi-prêcha, on fait ce qu’on veut,

De ce qu’on est plus, de ce qu’on a,

 La  course aux objets  ne s’arrêtera

Que lors échange jour, disparaîtra.

Certains objets  sont aussi  sujets

De controverse sinon de jalousie.

.

Et perfectibles s’ils sont bien faits

Leurs prix se bonifient sans souci

Achetés, trois francs, six sous, ici,

Là-bas, vendus dix fois, son prix,

Vendus ici, pour gagner leur vie,

Mais là-bas, pour en faire profit.

.

Si certains s’attachent à un objet

Plus qu’à leur femme, leur enfant,

Ils achèteront tout ce qui leur plait

Tant tout le reste leur est indifférent.

Pour d’autres * les objets ne sont rien

Les gens sont tout,  ou les animaux :

Vrai qu’aucun monde n’existe bien

Sans minéraux, ni sans végétaux.

.

D’objets, point trop, il n’en faut,

Chez soi, autour de soi,  boulot,

Juste assez et juste nous aider

À mieux vivre, survivre, aimer.

L’objet et le propre de l’humain :

Multiplié, diversifié, pour son bien,

S’en sert, dessert comme lui convient

Lors poubelle finit souvent comme rien.

.

Objets inanimés : avez-vous donc

Une âme qui s’attache à quiconque

Veut se donner la peine  de l’acheter,

La chérir de tout cœur à s’en damner.

 .

Des objets sont sujets  à notre addiction,

On ne s’en sépare  qu’à la veille de mourir,

On passe sa vie, à les admirer, les entretenir.

Ils ne nous suivront bien que fruits de passion.

.

.

Extension

.

Quand on pense à un objet,

On pense à une chose : normal !

Mais il existe des sujets, des animaux,

Doués de vie autonome, que l’on transforme

En objets pour les exploiter, pour les manger.

Des humains  peuvent  devenir des … objets,

C’est à dire sans identité, sans autonomie,

Liberté, propres : on les appelle esclaves.

Dès lors leur vie n’aura d’autre valeur

Que de marchandise, profitable !

A contrario il existe des objets

Qui vaudront bien plus que la vie

De n’importe quel homme, ici-bas :

On les appelle des trésors inestimables :

Humains sont prêts à risquer leur vie pour !

.

Les objets ne sont pas qu’extérieur ou virtuels,

Certains s‘intègrent à notre corps, alimentation

Et  l’on deviendrait, dès lors, ce que  l’on mange,

Avec une obligation, ou, avec  un  grand  plaisir.

Il y a ceux qui seront en contact  avec aliments,

Qui peuvent être ingérés en biberon bisphénol,

Et puis ceux qu’on respire comme l’amiante.

.

Les objets que l’on savoure sont ceux que l’on dévore

Quoiqu’on ne peut traiter d’objet, produit de Nature,

Mais dès lors qu’il est, cueilli, élevé, cuit, transformé,

Il acquiert une forme de statuts, d’objets, culinaires.

.

Dieu sait si en matière de cuisine et de gastronomie

Il y a une foule de recettes et de nouveautés sans fin

Sans fin et pas sans faim, dès lors qu’on les savoure,

Nous laissant des souvenirs, plaisirs, impérissables.

.

Mélanges et associations  qui tiennent de la chimie,

Et qui sait de l’alchimie en saveurs dites culturelles,

Qui ne connait le dicton : il faut manger pour vivre,

Et non le contraire, mais foutaise, on n’y résistera !

.

Objets que l’on dévore, nous conditionneront aussi,

«On est ce qu’on mange  et  on mange ce qu’on est !»

.

Qu’on y adhère ou non, c’est un peu, beaucoup, vrai,

Mal nourri, notre corps souffre et cerveau s’affaiblit.

.

Et puis il y a ceux qui contiennent polluants divers,

Et qui, un jour ou l’autre, déclencheront un cancer.

.

Pour finir : de trop,  de mal,  de trop peu,  manger,

On creuse sa tombe avec ses dents cariées, élimées.

.

.

Épilogue    

.

Quand on pense, à des objets que l’on savoure,

On associe de suite une affaire de gout aliment,

Il s’agira bien ici de substances que l’on ingère,

Qu’elle se présente solide, liquide, voire gazeux.

.

En la matière, si l’on se réfère à la gastronomie,

Il y a bien des déclinaisons dans belle panoplie,

En sorte qu’on ne sait pas où donner de la tête,

Quand il faut choisir ingrédients pour une fête.

.

La rançon du progrès, pour optimiste gourmet,

Poison pour cancer, pour pessimiste gourmand

Notre nourriture entre produits industrie et bio

Nous fait peur, pouvant détraquer notre santé !

***

Recettes d’antan ne font plus recette,

 La nouveauté, l’originalité, doucettes,

Sont devenus délectables fourneaux,

Et marketing incontournable credo.

.

Je suis né en ferme, où on a  mangé

 Produits semés… cultivés… récoltés,

Patates, farines,  légumes, laitages :

Ça m’a aidé pour santé et pour âge.

.

Je ne vais pas craché dans la soupe :

En France, c’est le summum du goût

Sans compter du choix, de la cuisine

Et les étrangers viennent la savourer.

.

.

806 – Calligramme

.

Il y a les objets que l’on garde à l’extérieur,

Ceux que l’on porte  sur soi, nous protège,

Et ceux qu’on mange, ou, qu’on  savoure,

Et ceux qui nous serviront de prothèses.

Bon plat accompagne bonne bouteille :

Plaisir latin, qu’une belle joie de vivre.

Qui penserait en France à s’en passer

Pour peu qu’elle soit  de convivialité.

Un collectionneur en devient addict,

L’objet devient transfert … d’identité

Et  il n’en finirait  pas de les amasser,

Jusqu’à en faire le  *  tour, en névrosé !

Prêchi-prêcha, on T *  fait ce qu’on veut,

De ce qu’on est   O * * Q    plus, ce qu’on a,

 La  course aux    U * *  U objets ne s’arrêtera

Que lors échange S  * *  E    jour, disparaîtra.

*           *….

Certains objets   C   * *    L     sont aussi sujets

De controverse   E   * *    ‘      sinon de jalousie.

Et perfectibles   S   * *  O   s’ils sont bien faits

Leurs prix se     *   * *  N bonifient sans souci

Achetés, trois   O  * *   *   francs six sous, ici,

Là-bas vendus   B   **   S   dix fois, son prix,

Vendus ici, pour  J  * *   A   gagner leur vie,

Mais là-bas, pour E  * *  V   en faire profit.

Si certains s’atta  T      O chent à un objet

Plus qu’à leur         S   U   femme, enfant,

Ils achèteront tout *  R  ce qui leur plait

Tant tout le reste E leur est indifférent.

Pour d’autres * les objets ne sont rien

Les gens sont tout,  ou les animaux :

Vrai qu’aucun monde n’existe bien

Sans minéraux, ni sans végétaux.

D‘objets, point trop, il n’en faut,

Chez soi, autour de soi,  boulot,

Juste assez et juste nous aider

À mieux vivre, survivre, aimer.

L’objet et le propre de l’humain :

Multiplié, diversifié, pour son bien,

S’en sert, dessert comme lui convient

Lors poubelle finit souvent comme rien,

Tous ces objets  * * *  qui nous entourent.

Objets inanimés  * * * * * *  avez-vous donc

Une âme qui s’attache  * * * * *   à quiconque,

Veut se donner la peine   * * * * *    de l’acheter,

La chérir de tout cœur à    * * * * *    s’en damner.

Des objets sont sujets à    * * * * *  notre addiction,

On ne s’en sépare qu’à    * * * * *  la veille de mourir,

On passe sa vie, à les  * * * * * admirer, les entretenir.

Ils ne nous suivront  * * * *  bien que fruits de passion.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 

Un vase sur un tour de potier

Colonne bois tourné, rambarde

Un tambour africain, ou  indien,

 

Le vase de potier et la pièce de monnaie pour Euro,

Sont objets qui nous entourent, quotidiennement,

Et qui permettent de rapprocher la forme du fond,

Sans argent matériel ou virtuel, comment survivre ?

 

Un vase que l’on a fabriqué soi-même :

 On l’aime, on le savoure :

Ce d’autant qu’on lui donne une fonction,

Une mémoire, et une âme.

 .

Symbolique 

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

.

S’emparer d’un vase : conquérir trésor.

Briser un vase, c’est anéantir par le mépris,

Le trésor qu’il représente, le vase alchimique

Le vase  hermétique  signifient  toujours   le

Lieu dans lequel les merveilles s’opèrent.

.

C’est le sein maternel, l’utérus dans

Lequel une nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

Descriptif

.

806 – Tous ces objets que l’on savoure !   

Alignement central / Titre dédoublé / Thème  Objet

Forme courbe / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole forme : vase / Symbole fond : objet

.

.

Fond

.

Évocation

.

806 6

.

L’argent, la monnaie, le billet et le scripturaire,

Peuvent être considérés comme sorte d’objets

L’exemple parmi autres d’un objet physique

Qui se transforme en pur objet… virtuel !

 .

Symboliques 

 .

Mouvante, la  «culture matérielle»

S’est intéressée à toute interaction

Entre l’objet  et  son  utilisateur,

La récente initiative, américaine,

De  la…  « Journée  sans achats »,

Pour protester  contre le gaspillage,

Demeure   un puissant  signe  de remise

En question du pouvoir d’objet-marchandise,

Du rapport qui se fait jour entre être et avoir,

À l’ère actuelle de consommation mondialisée.

Source : PSL Université Paris

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les objets que l’on fabrique soi-même, artisanaux

N’ont pas toujours une forme parfaite, très design

Mais ils peuvent, par contre, avoir airs originaux!

.

Objet rime avec une part,  d’un art ou  de soi-même,

Si ce n’est un objet de partage comme pièce d’argent

La forme peut coller ou non au fond comme le vase

Ou constituer des formes inutiles, voir inutilisables.

.

Les définitions même de sujets et d’objets

Sont perméables bien que non réciproques

L’argent est bien un objet et peut être sujet

Lors pourquoi l’amour ne serait pas  objet

De convoitises et voire de manipulations,

Comme objet de valeur tel bijou, argent.

.

« Objets inanimés, avez-vous vous donc une âme 

Qui s’attache à votre âme  et  la force  d’aimer»

Poème du Lac, de Lamartine, dont je ne retiens

Que le dernier vers car objet et âme : oxymoron.

.

Visuel

.

.

Objets aux contenus savoureux

.

Visuels et textuels >>

805 – Ces objets qui nous entourent !

Visuels et textuels >> 

Les objets sont ces matériaux, outils,

Parure, moyen d’existence, apparences,

Auxquels l’on tient dont on use, on abuse,

Jusqu’à ce qu’on les jette ou les abandonne.

.

Ils sont enviés, sont fabriqués  sont achetés,

Sont des milliers, de plus en plus diversifiés.

On en trouve rayons entiers au supermarché

Du même  ou presque, selon design, qualité.

.

Puis  on en revoit certains, en vide greniers,

Devenus un loisir,  autant qu’une nécessité :

Ils changent de main  d’usage  propriétaire :

Quelques  années plus tard, ils sont recyclés.

.

Ceux qui survivent, en traversant les siècles,

Prennent de plus en plus valeur marchande,

Mais pas que : en tant que symbole ils ont

Une âme ou en tous cas on leur a donné.

Nombre d’objets  qui nous inspirent

Autour de nous nous secondent.

.

Nombre d’objets que l’on désire

Autour de nous trop abondent !

Faut-il  encore  faire  le  bon tri,

Entre les objets utiles et inutiles

Celui-ci me rend  service, merci,

Celui-là est fort  joli mais futile.

.

Objets sont plus  que… choses,

Des transferts,   des symboles,

À notre imagination  causent,

Associations dont  on raffole !

.

Autour de nous, ils s’entassent

Et  en les utilisant, on les casse

Vite déclassés ou vite remplacés,

Tous semblables  ou  tous, copiés !

.

Combien  de greniers  en sont pleins,

Et on se les échange, pour trois fois rien :

Et c’est ainsi qu’ils passent, de mains en mains,

Aujourd’hui ils sont pléthore et encore plus demain.

Ils sont béquilles de nos pieds, prothèses de nos mains,

En vrai de quels rares objets aurait-on vraiment besoin.

Tant les autres ne servent qu’à nous asservir, humains !

On constate que les animaux s’en passent et fort bien !

.

Car tous les objets  qui nous entourent

Deviennent un peu comme notre cour,

Ils nous servent, voire nous desservent,

Mais l’on en achète pour faire réserve.

.

Objets inanimés avez-vous donc une âme

Dit le poète Lamartine, et s’y attache.

Romantisme ne serait plus de mise,

Choses sont esclaves et soumises.    

.

.

Extension

.

Les objets qui nous entourent

Font partie de nous en mesure

Où on ne peut plus s’en passer,

S’en détacher, s’en débarrasser.

Certains, devenus dématérialisés,

Comme une bibliothèque numérisée,

Prennent très peu de place en stockage

Bien qu’ils en gardent autant, sinon plus,

En usage, mais peut-on, encore, parler

D’objets vraiment  manipulables ?

.

Nos rapports aux objets restent problématiques,

Quand on s’y accroche et plus qu’à ses proches !

Certains objets ont tant de valeur ou noblesse,

Qu’on se ruine ou qu’on tue, pour les obtenir !

Même les objets «virtuels» n’y échappent pas,

Bien qu’ils puissent être multipliés, et à l’infini,

Les objets ont une âme lors l’âme sera leur sujet.

.

Il fut un temps où la Nature n’avait pas … d’objets,

Les seuls qui étaient fabriqués étaient par animaux

Pour se protéger, se réfugier, se nourrir, voire jouer,

Et l’homme est apparu et avec lui, l’outil est advenu.

.

Depuis, foules d’objets nous entourent, nous aident,

Se remplacent, se diversifient, multiplient, à l’infini,

Certains sont devenus indispensables, autres futiles,

Et en voilà qui deviennent, de plus en plus, virtuels !

 

Ils ne sont ni bon ni mauvais : ça dépend de l’usage

Qu’on en fait ;

Ils ne sont ni bien ni mal faits …  ça dépend du prix

Qu’on y met !

.

Dédiés à même fonction, telle contenant, pour vase,

Ils se créent  dans de multiples formes, apparences,

Un vase reste un vase, certes, mais duquel s’agit-il :

Amphore, jarre, carafe, bol, bassin, bocal, tous pots

.

Le plus étonnant bien qu’étant aussi le plus naturel,

Est notre attachement

Et pas seulement  par suite  de sa valeur marchande

Mais … personnellement,

Un ou des souvenirs s’y réfère, sinon  une collection,

Nous rendant dépendant.

.

Le bébé voit le visage de sa mère et manipule hochet

Son œil et sa main, déjà reliés

Peu à peu nouveaux visages sont présentés, décodés,

Et de plus en plus d’objets nouveaux

C’est ainsi qu’un monde vierge comme page blanche

Se remplit, complexifie, catégorise, symbolise.

.

.

Épilogue    

.

Avant de devenir imagé,

Conventionnel, relationnel

Objet sur lequel nous agissons

Est bien présent et est bien réel.

.

L’objet d’un texte est comme sujet

Mais  notre cas d’humains, ce n’est,

Humain mort devient comme objet

Mais tant qu’il reste vivant : sujet !

.

Un objet intelligent communicant

Interagira avec moi en m’aidant,

Me remplacera,  en me copiant,

Se substituera, en m’usurpant.

 

***

 

Voilà qui donnera des frissons

Deviendrai-je  son suppléant :

Je m’en amuse, en attendant,

Mais pour combien de temps.

.

Il me restera ma conscience,

De concepteur  et contrôleur,

Sera-ce vérité  ou bien leurre :

Nous sommes tous des mortels.

 

***

 

On ne sait quel est le premier objet

Fabriqué par les premiers humains,

L’on suppose qu’il s’agissait d’outils,

Comme un bâton,  couteau,  pointe !

.

La multiplication actuelle  des objets

Pose nouveaux problèmes  à résoudre,

Comme recyclage, refonte, réutilisation,

Sans parler ressources, guerres, pollutions.

.

Leur virtualisation sera élément de solution

Mais elle consomme des quantités d’énergie

De ce fait on déplace, transfère le problème

Au lieu de penser à le minimiser, réguler.

.

.

805 – Calligramme

.

Les objets sont ces ma  T  tériaux, outils,

Parure, moyen d’exis O   * tence, apparences,

Auxquels l’on tient   U  dont  O on use, on abuse,

Jusqu’à ce qu’on  S  les jette ou  B  les abandonne.

Ils sont enviés     *    sont fabriqués  J  sont achetés,

Sont milliers     C  et de plus en plus     diversifiés.

On en trouve       E    rayons entiers  T    supermarché

Du même ou presque   S    *     S selon design, qualité.

.

Puis on en revoit    Q     certains en vide    E   greniers,

Devenus un loisir,     U    autant qu’une   N   nécessité :

Ils changent de main    I      d’usage    T   propriétaire :

Quelques années plus     *      tard, ils   O  sont recyclés.

Ceux qui survivent      N   traversant   U       les siècles,

Prennent de plus     O  en plus valeur   R  marchande,

Mais pas que      U   en tant que sym   E  bole ils ont

Une âme ou   S   en tous cas on leur   N    a donné.

Nombre d’objets    ******   qui nous T  inspirent

Autour de nous  ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ nous secondent.

.

******************************************

******************************************

.

Nombre d’objets                que l’on désire

Autour de  nous         trop abondent !

Faut-il encore           faire le bon tri,

Entre  les objets utiles  et inutiles

Celui-ci me rend  service, merci,

Celui-là est fort  joli mais futile.

Objets sont plus  que… choses,

Des transferts,   des symboles,

À notre imagination  causent,

Associations dont  on raffole !

Autour de nous, ils s’entassent

Et  en les utilisant, on les casse

Vite déclassés ou vite remplacés,

Tous semblables  ou  tous, copiés !

Combien  de greniers  en sont pleins,

Et on se les échange, pour trois fois rien :

Et c’est ainsi qu’ils passent, de mains en mains,

Aujourd’hui ils sont pléthore et encore plus demain.

Ils sont béquilles de nos pieds, prothèses de nos mains,

En vrai de quels rares objets aurait-on vraiment besoin.

Tant les autres ne servent qu’à nous asservir, humains !

On constate que les animaux s’en passent et fort bien !

Car tous les objets  ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ qui nous entourent

Deviennent un peu   ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ comme notre cour,

Ils nous servent ou   ¤  ¤  ¤    nous desservent,

Mais l’on en achète     ¤   pour faire réserve.

Objets inanimés avez-vous donc une âme

Dit le poète Lamartine, et s’y attache.

Romantisme ne serait plus de mise,

Choses sont esclaves et soumises.    

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

En haut, objet sculpté sur bois ;

En bas, vase de large ouverture,

Destiné  à recevoir  des liquides,

Et tout aussi bien, des fleurs ?

 .

Un vase en bas, et un bouquet de fleurs en haut

Les deux vont ensemble et constituent deux objets

Parmi d’autres qui nous entourent quotidiennement

Tant et si bien que forme reste assez proche du fond.

 .

Voilà bien un objet, parmi tant d’autres,

Et de notre quotidien :

Il peut être utile, être décoratif, inspiratif,

 Voire les trois !

.

Symbolique

.

 « L’Histoire du quotidien »,

Comme le prônait Michel de Certeau,

Sa culture  matérielle, est une attention

Renouvelée à l’expression du sujet humain

À travers ses objets, engageant la réflexion

Sur les usages et pratiques qu’ils produisent,

Sur les affects et valeurs qu’ils cristallisent

(Baudrillard dans Système des objets) et

Dont l’examen des modes d’évolution

Permet d’aborder certaines

Mutations sociétales.

PSL Université Paris

.

Descriptif

 .

805 – Tous ces objets qui nous entourent !   

Alignement central / Titre dédoublé / Thème  Objet

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à  forme 

Symbole forme : objet / Symbole fond : vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

805 6

.

Un vase, des plus courants, communs, s’il en est

Tout le monde en dispose

C’est un objet qui existe depuis la nuit de temps

En tous cas depuis la cuisine.

 .

Symbolique   

 .

Un vase

Est un récipient

Ouvert qui est souvent

Utilisé pour contenir un

Bouquet de fleurs, décorer

Une salle, souvent constitué

De matériaux, porcelaine,

La céramique ou le verre.

Les vases sont décorés

Dans le but de mettre

En valeur contenus

Ou eux-mêmes.

Wikipédia : vase

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quelque soit l’objet, il aurait un un fond et une forme

Pour autant il peut rimer ou non avec une chose connue

Sachant que le même objet peut prendre plusieurs formes

Et être fait de différentes matières et avoir divers contenus.

.

Ça ne simplifie pas les choses mais leur concept les associe

Le mot chaise peut représenter  dix choses  divergentes,

Mais sur toutes on pourra s’assoir, et cela la définit.

Les objets qui nous entourent sont classés en tête

Par des catégories   qui les relient :  sorte de vase.

.

Les objets qui nous entourent peuvent se virtualiser

Comme bureau sur écran,  guichet sur smartphone

Ils échappent à notre environnement, préhension,

Mais par cela même se rendent présent partout,

Partagés, et  disponibles à plus d’utilisateurs :

On peut les commander, contrôler à la voix

Les  utiliser  les mains  et  les  pieds, liés.

.

.

Visuels

.

.

Entouré d’objets, jeune âge

.

Visuels et textuels >> 

804 – Permanence de notre identité ?

Visuels et textuels >>

Identité de soi-même,  autre,

De peuple, culture, civilisation,

Autant de questions et réponses

Très floues sinon approximatives.

.

On peut endosser   plusieurs rôles,

Personnages, changer  d’état  civil,

Et, malgré tout,  rester  identiques,

Comme les acteurs,   en un théâtre.

.

Quand notre histoire  nous façonne,

Les événements  nous transforment.

La différence entre  enfant, vieillard,

Est tellement grande  qu’elle  étonne.

.

Sommes-nous maitres notre identité

Ou en partie, manipulés  par autres :

Il faudra  se pencher  sur la question,

Si on ne veut pas   qu’on nous la vole.

.

Toute permanence   de notre identité

Est-elle de notre fait de choix décidé

Ou simplement sur des opportunités

Avoir sauté pour mieux en profiter.

.

Comment prétendre être le même,

À six ans …  qu’à soixante-six ans,

Tant le monde, autour, a changé,

Nous forçant  à  nous  y adapter.

.

Deviens  ce que tu es : aphorisme,

Que Nietzsche emprunte à Pindare

En y mêlant l’altruisme à l’égoïsme

Y parvient-on, un jour tôt ou tard !

.

Sommes-nous sûr de faire bon choix ?

Son moi est-il le même identique en tout

Ou son moi se dilue ou se dissous partout

En faisant mille et une expériences de foi.

.

De foi  en ce non-sens, de propre   réalité,

N’ayant pas lieu d’être  ne menant  à rien,

Quel que soit la raison, l’issue,  le chemin

Tout étant égal : animal, social,  mort-né.

.

L’identité, notion, à la fois, claire et floue,

Égalité et différence  en font fourre-tout.

Je serais  égal,  à moi-même,  surement,

Différent aussi des autres  assurément.

J’étais, je suis et je serai : conjugués,

Peuvent accentuer des  différences.

.

Lors toujours égal  à lui-même,

Ajoute à  ma  ressemblance

Au moins … physique,

Sinon  psychique

Une  humeur

Pareille

V

.

.

Extension

.

La permanence de l’identité

Est liée aux souvenirs plus qu’apparences.

Je peux me forcer à ressembler à quelqu’un d’autre,

Je ne peux pas capter ses souvenirs, son histoire, son passé.

Elle est aussi et encore celle qui demeure au-delà de ma mort,

Sur une tombe ou une urne et puis ans la mémoire de

Ceux qui restent, se souviennent de vous

Comme être unique et aimé.

.

L’identité demeure une chose fragile, du moins fragilisée

Par suite de diverses manipulations possibles en cerveaux !

Si l’on peut modifier, ou remplacer, son logiciel par un autre !

Et même sans cela, un peu comme un acteur multipersonnages,

Qu’en est-il de mon identité après dix métiers, mariages ou pays ?

Mon identité, est-ce moi, mon passé qui le défini, l’administration ?

Est-ce que tout le monde, dans tous les pays, aura même définition ?

.

Mon identité n’appartient qu’à moi-même

Par définition, personne ne peut l’usurper,

Pour autant, c’est bien à moi de la prouver

Dès que l’on sentira le besoin de la vérifier.

.

Il ne s’agit là que de mon identité physique,

Identité psychique, ethnique, professionnelle,

Contiendra d’autres caractères que génétiques

Il s’agit de ce que contient, soutient, le cerveau.

.

Les catégories  socioculturelles, voire spirituelles,

Auxquelles j’appartiens, voire auxquelles j’adhère ,

Sont répertoriées comme attachées à mon identité,

Si j’en change est-ce noté, est-ce crédible, cohérent ?

.

C’est bien là  que le bât blesse : chacun a  son histoire,

On tient compte d’où je viens, où j’en suis aujourd’hui,

Mais pas toujours prédire où je vais, ce que je deviens.

.

Et mon identité est souvent liée, modifiée, par conjoint,

Si ce n’est  par les enfants, les accidents, aléas de la vie :

En définitive je n’ai pas qu’une mais plusieurs identités.

.

Tant et si bien  que, de faire la part du feu, entre ce qui

Provient  du fond  de ma personne, famille, entourage,

Société, manipulations, influences, conditionnements

Est une gageure qui tient de la sortie d’un labyrinthe.

.

De dire mon identité, c’est moi, elle est permanente

Est un vœu de l’esprit qui, certes, me tient au corps

Mais qui en aucun cas ne me définira entièrement.

.

.

Épilogue    

.

Toutes les cellules issues de la segmentation

D’une même cellule-œuf, conservent la même

Information génétique donc même patrimoine

Héréditaire, c’est ce qui fait identité biologique

De chaque organisme d’une nature universelle !

camerecole.org/classes/440-l-identite

-biologique-des-organismes-

 

***

 

Voilà qui aura le mérite d’être simple et clair

De ce côté-là on ne cherche poux dans la tête,

Mais l’identité : psychique, sociale, culturelle

Qu’en dit-on qu’en fait-on, et modéliste-ton ?

 

***

La psychologie, la sociologie et la philosophie

S’emmêlent pinceaux  dans ce grand tableau,

Qui juxtapose, croise, voire même  superpose,

Nos caractéristiques individuelles, collectives.

 

***

Cette identité pour moi est faite de ce que j’ai

Vécu, échoué, surmonté, réussi, expérimenté,

Ou encore histoire, développement personnel.

Sans omettre identité administrative officielle

 

***

Mon identité personnelle s’est construite avec

Le langage, la mémoire et la conscience de soi

Auxquels ajouter  l’existence de l’inconscient,

Nos relations aux autres, et nos choix de vie !

 

***

Célèbre  «Connais-toi toi-même» de Socrate

Est exhortation à comprendre,

Non seulement, nos capacités, nos limites,

Mais aussi  nos valeurs,

Nos désirs, notre place dans le monde :

 Y a du pain sur la planche.

reseaudiane.com/connais-toi-

toi-meme- –enseignements-de-socrate

.

.

804 – Calligramme

.

Identité de soi-même,  autre,

De peuple, culture, civilisation,

Autant de questions et réponses

Très floues sinon approximatives.

On peut endosser   plusieurs rôles,

Personnages, changer  d’état  civil,

Et, malgré tout,  rester  identiques,

Comme les acteurs,   en un théâtre.

Quand notre histoire  nous façonne,

Les événements  nous transforment.

La différence entre  enfant, vieillard,

Est tellement grande  qu’elle  étonne.

Sommes-nous maitres notre identité

Ou en partie, manipulés  par autres :

Il faudra  se pencher  sur la question,

Si on ne veut pas   qu’on nous la vole.

Toute permanence   de notre identité

Est-elle de notre fait de choix décidé

Ou simplement sur des opportunités

Avoir sauté pour mieux en profiter.

Comment prétendre être le même,

À six ans …  qu’à soixante-six ans,

Tant le monde, autour, a changé,

Nous forçant  à  nous  y adapter.

LA PERMANENCE  DE

Deviens  ce que tu es : aphorisme,

Que Nietzsche emprunte à Pindare

En y mêlant l’altruisme  * à l’égoïsme

Y parvient-on, un jour   N     tôt ou tard !

Sommes-nous sûr de      O      faire bon choix

Son moi est-il le même     T       identique en tout

Ou son moi se dilue ou      R        se dissous partout

En faisant mille et une       E         expériences de foi.

De foi  en ce non-sens,        *          de propre   réalité,

N’ayant pas lieu d’être         I         ne menant  à rien,

Quel que soit la raison          D       l’issue  le chemin

Tout étant égal, animal,          E      social,  mort-né.

L’identité, notion, à la fois,     N      claire et floue,

Égalité et différence  en font   T       fourre-tout.

Je serais  égal à moi-même    I        surement,

Différent aussi des autres   T  assurément.

J’étais, je suis et je serai  É   conjugués,

Peuvent accentuer des  * différences.

Lors toujours égal   à lui-même,

Ajoute à  ma  ressemblance

Au moins … physique,

Sinon  psychique

Une  humeur

Pareille

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

804 4

.

Évocation

.

On peut voir pointe de quelque chose

Et pourquoi pas  un spermatozoïde

Ou voire une pointe de stylo à encre !

 .

 Identité rime avec origine  ethnique et civique,

Identité, faisant correspondre fond et forme

Lors provenant de la fusion de deux ADN !

 .

Ça ressemble à un gamète de spermatozoïde

Même s’il n’est pas d’humain

S’il est, il contiendrait une part de notre identité

Et que personne ne peut renier.

 .

Symbolique 

  .

 » Dans   ce

Qu’on décrit

Comme     la

Fécondation,

La rencontre

Des   gamètes,

On rejoue le geste

Par lequel l’homme

Pénètre      la femme.

On s’est imaginé les

Gamètes   comme

Des    espèces

D’individus

En petit.»

.

.

Descriptif

.

804 –  Quelle permanence pour notre identité ?       

Alignement central / Titre analogue / Thème  cohérence

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à  forme

Symbole forme : sperme / Symbole fond : identité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

804 6

.

Notre identité est, pour grande partie,

Programmée par nos gènes

Mais l’histoire personnelle de chacun

Jouera aussi un rôle essentiel !

.

 Symbolique 

 .

L’identité de l’individu

Est, en  psychologie  sociale,

La reconnaissance de ce qu’il est,

Par lui-même, ou vu  par les autres.

.

La notion d’identité est au croisement

De la sociologie et de la psychologie,

Mais  intéressera aussi  la biologie,

La philosophie et la géographie.

.

En psychanalyse cette notion

Se retrouve dans le moi et

Dans …  l’identification,

Et en philosophie, dans

L’identité personnelle.

Source : Wikipédia

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Toute ma vie, et depuis ma conception je change

Et je resterai toujours le même, physiologiquement !

Apparence génétique, spermatozoïde ne constitue

Qu’une moitié de mon patrimoine, associé ovule.

.

Ce n’est pas moi qui reconnais mon identité sociale

Ce sont les autres et l’identité civique, les institutions,

Mais la permanence de mon identité tiendrait autant

De mon histoire personnelle, du vécu, ma personnalité

Suis-je pareil, ou différent entre trois et soixante ans,

Et si je me sens différent, qu’est-ce qui reste d’avant,

Auquel  je tiens, dont je ne peux me défaire, passer,

Que je crois avoir changé  alors qu’il n’en est rien.

.

Les autres le diront mais je le sens de l’intérieur.

 Si certains ne se reconnaissent plus comme avant

C’est en partie vrai, grande partie, vraisemblant,

Quoiqu’il en soit, en fut, personne  ne peut renier

Son passé, même l’oublier, par lui, conditionné.

.

Visuel

.

.

Impermanence de l’identité

.

.

Visuels et textuels >>

803 – Chaque jour est-il nouveau ?

Visuels et textuels  >>

Chaque

Jour  est  nouveau,

Par définition sur agenda,

Dès lors il ne se renouvelle pas,

Pourquoi lors se poser la question.

Nouveau se comprend ici par original

Par rapport à son train-train quotidien,

Sachant que nous avons  moult habitudes,

Demain est un autre jour,  un jour nouveau.

Les créatifs sont connus   pour être nouveaux,

Les séducteurs aussi mais d’une autre manière.

.

Ce que l’on dit

Par l’expression :

« Les jours se suivent

Mais ne se ressemblent

Et malgré une continuité,

D’éternel  cycle  calendrier»

Parle-t-on du temps qu’il fait,

Qu’on occupe ou bien qui passe

 Événements   qui  nous percutent,

Ou des soucis   qui nous tracassent :

Un peu tout cela    mais  pas  à la fois.

.

Il est difficile d’être nouveau chaque jour.

Nouveau est ce qui n’aura pas encore existé

Dans une page, prétendue blanche, à remplir.

On peut déjà faire une rencontre avec soi-même

Instant réflexion,  calme en vue de faire  le point

Où j’en suis  par rapport à ceci et rapport à cela !

.

Il y a des petites, il y aura des grandes  nouveautés,

En fonction des projets, des actions et opportunités :

La douleur, la maladie,  accident, séparation,  échec,

Sont des nouveautés lors ils concernent nos proches.

.

Partant de ces brèves considérations, reste possible

Qu’il arrivera du nouveau presque tous les  jours

Mais peut-on dire que penser à quelqu’un qui

N’est pas là souvent, est un fait nouveau :

Sûr que non, sauf celui qui le croit

Car est en attente de fait nouveau,

Preuve aujourd’hui : j’ai pensé à toi.

.

Si c’était le cas, ce serait le miracle de l’amour,

« Il est toujours le même, sans cesse se renouvelle ».

.

L’écriture tous les matins ou presque lui ressemble

« On n’écrit pas, deux fois, la même chose, en écriture ».

.

La nouveauté est appréciée du point de vue subjectif :

« Aujourd’hui, me sens changé, transformé, transporté »

.

Tout n’est pas, ne peut être nouveau faut pas exagérer :

« Tiens il pleut en Bretagne, c’est nouveau » « il fait beau ».   

.

.

Extension

.

Chaque jour sera, forcément, nouveau,

Par suite du déroulement du calendrier

Et puis il y a les saisons, les intempéries

Et puis il y a les actualités et ses scories.

Sans parler que  la perception d’un jour

Dépend aussi de son âge, voire sa santé,

Et un jour de vacances, pour un écolier,

N’est pas un jour de congé pour salarié

Les jours se ressemblent, puis un jour

Tout change, tout varie, et bascule.

.

Par définition, chaque jour est jour nouveau sur l’agenda

Quand il est passé, on sait bien qu’il ne se reproduira

Quatre-vingt-deux ans, on en vivra trente mille :

De quoi donner le frisson sur son long cours,

 .

Mais chaque jour ne peut être nouveau,

Beaucoup  se ressemblent, la majorité,

Les beaux couchers de soleil sont rares

Et plus l’on vieillit, moins l’on découvre.

.

Chaque  jour est nouveau, chaque heure,

Par définition mais pas pour la sensation,

Car en définitive c’est cela qui nous compte

Un jour à s’ennuyer est nouveau mais perdu.

.

L’immédiateté de l’instant présent  a tendance

À remplacer toute durée du passé qui n’est plus

Tout futur qui n’est pas encore, qui est incertain

Hier, c’était le passé, demain sera un autre jour.

.

Si vrai que répétition d’un jour sans fin rassure

Établissant marques et anticipations certaines

Il n’en demeure pas moins que l’ennui guette,

Peu à peu, l’écume de telle existence, rejette.

.

.

803 – Calligramme

.

Chaque

 Jour  est  nouveau,

Par définition sur agenda,

Dès lors il ne se renouvelle pas,

Pourquoi lors se poser la question.

Nouveau se comprend ici par original

Par rapport à son train-train quotidien,

Sachant que nous avons  moult habitudes,

Demain est un autre jour,  un jour nouveau.

Les créatifs sont connus   pour être nouveaux,

Les séducteurs aussi mais d’une autre manière.

.

Ce que           C           l’on dit

Par l’ex       H    pression :

« Les jours    A       se suivent

Mais ne se   Q  ressemblent

Et malgré     U     continuité,

De l’éternel      calendrier»

Parle-t-on du  * temps qu’il fait,

Qu’on occupe    J      ou qui  passe

 Événements qui  O    nous percutent,

Ou des soucis qui  U      nous occupent :

Un peu tout cela     R   mais  pas à la fois.

Il est difficile d’être   : nouveau chaque jour.

Nouveau est ce qui     V    n’a pas encore existé

Dans une page préten  R  due blanche, à remplir.

On peut déjà faire une   A rencontre avec soi-même

Instant réflexion, calme   I      en vue de faire  le point

Où j’en suis  par rapport   M      à ceci et rapport à cela !

Il y a des petites, il y aura  E     des grandes  nouveautés,

En fonction des projets       N    des actions, opportunités.

La douleur, la maladie, ac  T    cident, séparation,  échec,

Sont des nouveautés  lors   *  ils concernent  les proches.

Partant de ces brèves con N  sidérations, reste possible

Qu’il arrive du nouveau  O    presque tous les  jours !

Mais peut-on dire que   U    penser à quelqu’un qui

N’est pas là souvent    V      est un fait nouveau.

Sûr que non, sauf    E        celui qui le croit

Car est en attente   A       de fait nouveau,

Preuve aujourd’    U hui, ai pensé à toi.

.

Si c’était le cas, ce serait le miracle de l’amour,

« Il est toujours le même, sans cesse se renouvelle ».

L’écriture tous les matins ou presque lui ressemble

« On n’écrit pas, deux fois, la même chose, en écriture ».

La nouveauté est appréciée du point de vue subjectif :

« Aujourd’hui, me sens changé, transformé, transporté »

Tout n’est pas, ne peut être nouveau faut pas exagérer :

« Tiens il pleut en Bretagne, c’est nouveau » « il fait beau ».     

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

803 4

.

Évocation

 .

Un personnage d’Alice au pays…

Avec une théière et son chapeau,

Voilà  quelque chose  de nouveau !

 .

La forme reste assez proche du fond, bien que

Une théière ne peut représenter qu’elle-même,

Mais il existe tellement de thés divers et variés

Que l’on pourra en trouver encore un nouveau.

 .

Une forme de théière, sans anse, mais chapeau

Suffisamment grande

Pour en disposer durant toute une sainte  journée

À l’instar d’un samovar.

 .

Symbolique 

 .

Il peut

Être vraiment

Difficile de choisir

La bonne taille de théière

Car il y a tellement d’options

Laquelle est la meilleure pour vous ?

Si vous trouvez la théière de la bonne taille,

Le plaisir de boire du thé sera encore plus

Grand et vous utiliserez la théière d’une

Manière complètement différente et

Plus que vous ne le pensez.

amateurdethe.info/pourquoi-

utiliser-une-theiere-japonaise

.

Descriptif

 

803 – Chaque jour est-il vraiment nouveau ?     

Alignement central / Titre droit / Thème  calendrier

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : théière / Symbole fond : nouveauté

.

.

Fond

.

Évocation 

.

803 6

.

La tirelire comme moyen de capitaliser

Ses petites économies :

Elle augmentera tous les jours et ça au

Moins  c’est nouveau !

.

Symbolique 

 .

Il y a des petites et grandes nouveautés,

En fonction de projets, actions, opportunités.

Douleurs, maladies, accidents, séparations, échecs

Sont des nouveautés, y compris concernant des proches.

S’il est possible de produire du nouveau presque chaque jour

Dira-t-on que penser à quelqu’un, qui n’est pas là tous les jours,

Est un fait nouveau !  « Ici, j’ai  juste mis un extrait du poème » !

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

 Prendre le thé n’est pas quelque chose de nouveau

Mais le prendre avec autre personne, l’est bien,

Si on ne la connait,  si on ne la fréquente pas :

Chaque jour pourrait nous paraitre nouveau.

.

On peut aussi imaginer changer de théière

Dieu sait si l’on en trouve de toutes sortes,

Mais ce pari peut devenir plus difficile

Si on n’est collectionneur passionné.

.

Nouveau peut prendre différentes formes,

Nouveau peut être constitué de divers fonds

Chaque jour sera nouveau et il ressemblera

En même temps à presque tous les autres :

.

Nouveau s’appliquerait à des tas de choses

Un avoir : j’ai acheté  une nouvelle  voiture

Un savoir : j’ai acquis une nouvelle science,

Un être : nouveau-né, nouveau en ce métier

Un acte : je n’ai jamais fait ça, c’est nouveau

On dit parfois il y a du nouveau dans l’affaire,

Sans préciser de quoi il s’agit, son importance.

Le nouveau attise la curiosité plus que l’ancien.

Depuis j’écris, je suis écrivain…rien de nouveau.

.

Visuel

.

.

Ça commence déjà au réveil 

.

Visuels et textuels  >>

802 – Un tiens vaut mieux que deux

Visuels et textuels >>

Il vaut mieux tenir que courir,

Cela est valable pour les biens

Les métiers, les opportunités

Mais et autant pour les gens

Enfants, amis  et conjoints.

.

Mais la plupart du temps,

Il ne s’agira  que d’argent

Ou bien du prix de  vente,

Sauf  à en vouloir de trop,

Ce serait risquer de la rater.

.

Qui ne connait ce fameux dicton et qui a toujours cours.

Il s’applique autant aux possessions qu’aux relations.

Faut-il se contenter de ce qu’on a, ceux qu’on aime,

Ou prendre risque de tout perdre : maison, travail,

Possessions,  son mari,  son amant,  ses relations.

.

Tout serait affaire de projections, de prétentions,

Ceux qui n’ont rien  n’ont pas intérêt à spéculer,

Ceux qui ont des choses ont intérêt à les garder

Les choses, les faits  et les gens, n’auront que

L’importance qu’on veut bien  leur donner.

.

L’un privilégiera  d’être  et l’autre d’avoir,

L’un acceptera de perdre quelque chose,

Auquel il tenait beaucoup pour grandir,

L’autre gardera tout ce qu’il peut avoir,

Ne considérant que valeur marchande :

L’un accorde importance aux relations,

Tandis qu’autre fera cas de possession.

Nul ne sait de quoi demain … sera fait !

.

Avec  un tel dicton, on doit être content

D’être une fourmi plutôt qu’une … cigale,

Bien  que,  demain  quelqu’un,  cataclysme,

Peut détruire toutes  les réserves accumulées.

Les individus, familles, communautés,  sociétés.

.

Ceux qui ne voudront pas courir  le moindre risque,

Sont d’emblée vouées à la stagnation voire récession.

En  recherche d’aisance  reconnaissance, puissance,

On sent qu’il s’agit d’un choix de vie très différent.

.

Car l’aisance permettrait de s’autonomiser,

De s’affranchir de toute aide d’autrui.

Et reconnaissance  de s’accomplir,

Avec eux, grâce à eux et, pour eux !

.

La puissance d’affirmer sa supériorité

Ne serait-ce que par le fait de posséder.

« Deux  vaut  mieux  qu’un  tiens tu  l’auras. »

D’accord,  mais si l’on renverse un tel  dicton,

Je  risque  de  perdre ou de  gagner mais quoi ! 

.

.

Extensions

 

1.

 

Une crevette, une seule : ça n’en vaut pas la peine.

Je la rejette en en espérant deux, trois ce serait mieux.

Ma chance a peut-être tourné, pas de pêche miraculeuse,

Je n’ai plus rien pris depuis, et j’enrage, de m’être fait avoir.

L’on m’avait dit que  c’est le premier investissement qui compte.

J’ai dû le laisser le filer à tort, je me retrouve complètement démuni.

Un tiens vaut mieux : soyons modeste, soyons manifeste  …  heureux !

.

Deux personnes veulent acquérir

La même chose : une compétition,

Lutte à mort, coopération, partage.

Deux contre un, ou deux pour un :

Deux  orientations  différentes :

Pour tout dicton ou presque

On trouve son contraire.

2.

 

Une crevette, une seule : ça n’en vaut pas la peine.

Je la rejette en en espérant deux, trois ce serait mieux.

Ma chance a peut-être tourné, pas de pêche miraculeuse,

Je n’ai plus rien pris depuis, et j’enrage, de m’être fait avoir.

L’on m’avait dit que  c’est le premier investissement qui compte.

J’ai dû le laisser le filer à tort, je me retrouve complètement démuni.

Un tiens vaut mieux : soyons modeste, soyons manifeste  …  heureux !

3.

Se contenter de ce qu’on a,

Si l’on a rien, on espère aura,

Sont propositions contradictoires

Formant comme paradoxes humains.

Sans désir, on ne peut exister

Sans espoir, on ne pourra croire,

Sans minimum d’amour, échanger,

Sans argent, aventures, entreprendre.

Rassurez-vous, nous vivrons tous à crédit

En récoltant profit, bénéfice, avant de semer

Si on ne sait pourquoi l’on travaille et l’on vit,

Notre banque  nous le rappellera, à nous ruiner.

.

Rassurez-vous, il en est de même pour nos enfants

Nous pouvons assumer un mais en auront deux, trois

Un tiens en tel cas sera moins bien que deux tu auras,

Voilà un dicton  faisant fausse route, se reproduisant.

Rassurez-vous, ça marche aussi  en couples d’amants,

À moins d’être  polygame, ou échangistes, ou trouple :

D’un, un tiens est à moi et de deux, tu ne l’auras pas :

Qui décrète d’un à la fois ou de deux, simultanément.

.

La société, bien sûr, ou la religion, voire  la nécessité,

On croit qu’on a le choix et c’est sûr qu’on ne l’a pas,

Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras, l’aura pas.

L’humain est assez malin pour avoir sans l’avouer.

Courir deux lièvres à la fois, concerne les projets,

Et qui trop embrasse, mal étreint : les humains

Le risque des deux est de tout perdre : aucun

Et lors on se retrouve comme en plein rejet.

.

.

Épilogue

.

Quantité et qualité ou un mixte de deux :

Laquelle indispensable pour être heureux !

Les deux mon capitaine, dirait un militaire,

Mais on ne peut tout être ni avoir sur Terre.

***

Il est vrai que les deux sont à la fois séparés,

Mélangés au point de, parfois, les confondre,

Tant on pourra être riche, et avoir de l’esprit,

Comme être pauvre mais avoir l’air heureux.

***

De se perdre en conjugaisons, comparaisons

Ne nous mènerait nulle part, en notre raison

Avoir et être seront gouvernés par nos désirs

Et satisfaire le plus important devrait suffire

***

Suffire veut-il dire : en avoir suffisamment,

Suffire à être ce qu’on est, et s’en contenter,

Vouloir être, avoir autrement, constamment

Dépendant lieu où on vit ce qu’il faut gagner

***

Je suis ce que j’ai, j’étale : formule lapidaire

À mes cinquante ans, je fais foule d’envieux,

Mais voilà, le temps,  l’on ne le possède pas,

Et la mort, sur un tas d’or,  ne transige pas.

***

Pour être un auteur,  il faut avoir du talent,

Et pour avoir du talent,  il faut être auteur :

L’avoir conditionne l’être et réciproquement

C’est la loi de l’existence et vertu du bonheur

***

Le pot de la fortune n’est pas fortune du pot :

Le premier évoque la gagne miracle de loterie,

Le second, l’auberge espagnole, reste du frigo !

.

.

802 – Calligramme

.

Il vaut mieux tenir que courir,

Cela est valable         pour les biens

Les métiers, les              opportunités

Mais et autant                  pour les gens

Enfants, amis                     et conjoints.

La    plupart                   du      temps,

Il ne s’agira                que d’argent

Ou bien  du        prix de  vente,

Mais à en vouloir de trop,

Ce serait risquer de la rater !

.

Qui ne connait ce fameux dicton et qui a    U      toujours cours.

Il s’applique autant aux possessions     N       qu’aux relations.

Faut-il se contenter de ce qu’on a    *         ceux qu’on aime,

Ou prendre risque de tout      T    perdre, maison, travail,

Possessions : son mari      I      son amant, ses relations.

Tout  est  affaire,  de      E      projections, prétentions,

Ceux qui n’ont rien          n’ont intérêt à spéculer,

Ceux qui ont des choses    *       intérêt à les garder.

.

Les choses, les faits et les     V    gens n’auront que

L’importance qu’on veut bien    A     leur donner.

L’un privilégiera  d’être  et l’autre  U      d’avoir,

L’un acceptera de perdre quelque   T       chose

Auquel il tenait beaucoup pour    *     grandir,

L’autre  gardera tout  ce qu’il  M    peut avoir,

Ne considérant que valeur     I    marchande :

L’un accorde importance   E     aux relations,

Tandis qu’autre fera     U   cas de possession.

Nul ne sait de quoi    X   demain … sera fait !

.

Avec un tel dicton      Q        on doit être content

D’être une fourmi        U     plutôt qu’une … cigale,

Bien  que,  demain          E     quelqu’un,    cataclysme,

Peut détruire toutes          *        les réserves accumulées.

Les individus, familles,       D        communautés,  sociétés.

Ceux qui ne voudront pas   E       courir  le moindre risque,

Sont d’emblée vouées à la   U    stagnation voire récession.

En  recherche d’aisance    X   reconnaissance, puissance,

On sent qu’il s’agit d’un    *    choix de vie très différent.

.

Car l’aisance permet    T   trait de s’autonomiser,

De s’affranchir de     U   toute aide d’autrui.

Et reconnaissance     *       de s’accomplir,

Avec eux, grâce à eux  A       et, pour eux !

La puissance d’affirmer  U   sa supériorité

Ne serait-ce que par le fait    R    de posséder.

« Deux  vaut  mieux  qu’un  tiens   A    tu  l’auras. »

D’accord,  mais   si   l’on renverse un    S    tel  dicton,

Je  risque  de   perdre,  ou     de    gagner   *   mais quoi ! 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

802 4

.

Évocation

.

Haut vase peut-être, surement,

Mais à quoi  peut-il bien servir :

À avoir des fleurs  ou  des fruits,

Pourquoi pas  un trophée sportif

.

Avoir aurait des formes et des fond, multiples,

Tellement l’on peut  «avoir» différentes  choses,

.

Avoir une pomme, un conjoint,

Avoir des enfants …

Avoir se conjuguerait-il, autant

 Au singulier qu’au pluriel.

Symboliques 

À propos d’avoir,

Jean de La Fontaine,

Popularise l’expression

Au XVIIe  siècle,   Le Petit

Poisson  et  le …  Pêcheur :

.

«Un  tiens  vaut,  …   ce  dit-on,

Mieux  que  deux …  tu  l’auras,

L’un est sûr,  l’autre  ne l’est pas».

.

Mieux vaut opter pour quelque chose

Que l’on peut obtenir immédiatement,

Plutôt que pour quelque chose de plus

De valeur mais que l’on n’est pas

Sûr d’obtenir plus tard.

Source : Wiktionnaire

.

Descriptif

 

 802 – Un tien vaut mieux que deux tu l’auras  

Alignement central / Titre serpente / Thème  être

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé forme

Symbole forme : vase / Symbole fond : avoir

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

802 6

.

Avoir une pomme, un conjoint,

Avoir des enfants …

Avoir se conjuguerait-il, autant

 Au singulier qu’au pluriel.

.

Symbolique   

.

Un choix de vie

Résulte de la décision

D’un individu, d’un  groupe

Confronté à situation, système

Offrant une ou plusieurs options.

.

Le terme « choix » peut désigner

Processus par lequel  l’opération

Est menée à bien et son résultat

Philosophie, question de savoir

Si un individu effectuera des

Choix   librement  consentis

Ou est déterminé, renvoie

Au problème d’existence

Ou non de libre arbitre.

Wikipédia : choix

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le face à face, avec avoir, rapproche du bonheur

Et nous en éloignera, comme nous tournant le dos,

Quoiqu’il en soit, jamais il ne fera corps avec nous 

Le vase est bien plein de pommes : fruits défendus,

Aucune ne vous donnerait sentiment intime d’être

Quelqu’un : rien d’autre qu’une belle apparence,

Qui attire l’œil, crée admiration, voire jalousie

Mais plus rarement le cœur, l’esprit, l’âme !

.

Gagner ou perdre : une question de choix

Avant tout mais pas que : s’il s’agit de la vie,

Il y a des choses que l’on ne s’appropriera pas

Comme : le temps, la météo, la paix, l’amour,

Qu’on ne saurait acquérir, garder pour soi.

Avoir un enfant, pareil, à aucun moment

On ne pourra s’en dire le propriétaire

Seulement responsable, capable.

.

 .

Visuel

.

.

Arithmétique de prise de risque

.

Visuels et textuels >>

801 – Différences entre être et avoir ?

Visuels et textuels >>     

.

Entre être, pour avoir, ou avoir, pour être,

Si je ne suis ce que j’ai, n’ai que ce que j’ai,

Il me deviendra impossible d’être un autre,

C’est ainsi que l’on deviendrait  catalogué.

Avoir est facile à estimer, facile à calculer

Alors qu’être ne pourrait que s’apprécier.

.

Mon être tiendrait à ma propre personne,

Mon avoir peut se transférer  et  s’hériter.

Toutefois, on peut à la fois «être et avoir»

Verbes sont différents, pas incompatibles.

.

Lors j’ai suffisamment d’argent, pour vivre,

Je consacrerai plus de temps, énergie à être,

Être est intérieur à soi, être, invisible sur soi,

Avoir est extérieur à soi,  et visible, au dehors,

Sources conflits internes, externes inépuisables.

.

Être, c’est affirmer son identité, pour s’épanouir,

Devenir plus beau, plus grand, plus fort, estimé.

Il faut de l’amour, à l’enfant,  qui veut grandir,

Avoir, ce serait vouloir conserver ce que l’on a,

En désirant toujours plus pour que les autres

Nous envient, nous respectent, nous aiment,

L’adulte craint pour ses jours, considération.

.

Pourtant être, avoir n’ont rien d’incompatible,

Sont plutôt complémentaires, compréhensibles,

Une aisance matérielle apportera sa contribution

Au développement de son «être», et au quotidien,

Minimisant l’impact des contingences matérielles.

Ceux qui veulent être,  ne s’interdisent pas  d’avoir,

Mais ils n’en font qu’un moyen pour vivre, se former,

Se cultiver, créer, voyager, rencontrer, recevoir rêver.

.

Ceux qui ont, et s’en font une raison d’être, leur  identité,

En parlent beaucoup en étalant volontiers leurs possessions

Et se positionnent par rapport à qui a plus ou moins qu’eux.

Dès lors, œuvres originales, ou artistiques,  ne les intéressent,

Que par l’espoir de profits de les posséder, voire les revendre,

Tant tout se réduit au bien marchand et bénéfice immédiat.

.

Tant et si bien que la poésie n’a aucune résonance en eux :

Non marchande, elle ne trouble en rien, leur âme, si peu.

Amour, mariage demeurent subordonnés à la sécurité,

À la possibilité de gain supplémentaire à engranger.

.

La famille, pour eux, n’est pas de nature solidaire.

Autres membres dans la misère c’est leur affaire.

Esprit : comportement bourgeois pour «avoir»

Esprit : comportement d’artiste pour «être».  

.

.

Extensions

.

Est-ce que cela me grandit,

Nourrirait mon âme, se demande

Celui pour qui « être » passe avant tout.

Est-ce que cela rapporte et augmente mes biens,

Interroge celui pour qui « avoir » est principe qui l’anime.

Suis-je ce que je suis, ce que j’ai ! Et même si je ne possède rien,

Je veux « être » et si je ne suis rien, comment lors puis-je « avoir » ?

.

Je suis quelqu’un parce que j’ai de l’argent, des biens

Je serai quand même quelqu’un, même si je n’ai rien !

Je peux me croire quelqu’un alors que les autres, rien !

Si tout s’achète et tout se vend : je vaux quoi, pour qui ?

Je nais et je meurs, tout nu, mais entre deux, que suis-je,

D’autre qu’un consommateur, qui coûte, ou qui rapporte !

Et vous, comment vous déterminez-vous tout pile ou face ?

.

Etre et avoir : ces deux mots résument tout,

Au commencement  était le Verbe, dit la Bible,

Il faudra  avoir la foi, nous dit-on, pour  religion,

On ne peut donc être sans avoir, ni avoir sans être.

.

D’avoir la vie devant soi, ne prédit pas  d’être éternel,

On dit qu’on a le temps, sans, pour autant, le posséder,

On dit qu’on a de l’argent sans, pour autant, en profiter,

On dit qu’on est quelqu’un sans pour autant le demeurer.

.

La vie rebondira, toujours, si on est suffisamment résiliant

Mais la mort finit toujours par avoir le dernier mot en tout

Entre «être et avoir», la question sera tranchée, pour tout !

.

Petit ou grand pot n’attire guère le regard, même plein d’or,

La richesse intérieure ne se vend, ne se monnaye, en dehors

Elle est attachée  à l’âme de quelqu’un, plus qu’à son corps,

On ne voudrait la perdre, même en prison, torturé à tort !

.

Dès lors qu’être n’est qu’apparence et parfois trompeuse

Avoir l’est encore plus, demeurant extérieure, fugueuse,

La fortune et l’infortune ne font pas quelqu’un de moi.

.

Si on met l’avoir avant l’être, l’argent avant l’humain,

Il ne faut pas s’étonner de nombre désastres à la fin,

C’est ce renversement des valeurs, priorité absolue,

Que jetterait l’Humanité  vers son destin, dévolu.

.

Si bonheur, sans minimum d’argent, n’existe pas

Il y contribuera certes mais ne le détermine pas

Combien ont beaucoup d’argent, sans bonheur,

Combien, pour argent, gâchent leur vie, heures.

.

 .

Épilogue

.

Être est à la fois un verbe et nom, substantif

Mon être ne se réduit à ce que semble être !

.

En tant que verbe  et …  en philosophie,

Désigne ce que nous ressentons exister,

D’une manière sensible… ou intelligible

Qu’on appelle dès lors notre perception.

 

***

 

Comme substantif et … en philosophie

Il désignera en contexte «ce qui est »:

La Réalité, l’Existence, toute personne

Considérée dans sa sensibilité intime.

.

Il peut en effet y avoir des confusions,

Entre deux verbes étant être et suivre,

Dans la phrase : je suis ce que je suis :

Il peut s’agir de berger ou de mouton.

.

Comme avoir un pot  et avoir du pot,

Ne signifiera en rien  la même chose,

Réfléchissez, ne vous faites pas avoir,

La chance ne se repasse pas les plats.

 

***

 

Être ne peut être    qu’une apparence.

Allant au fond  avec méthode science,

On s’apercevra  qu’une fausse illusion,

Vient tromper œil,  ou   interprétation.

.

Être ou ne pas être …  telle est la question :

Hamlet n’aurait pas trouvé d’explications !

.

.

801 – Calligramme 

.

Entre être, pour avoir,                ou avoir, pour être,

Si je ne suis ce que               j’ai, que ce que j’ai,

Il me devient impos            sible d’être autre.

C’est ainsi que l’on          devient catalogué.

Avoir est facile à         estimer, et calculer,

Alors qu’être ne      peut que  s’apprécier.

Mon être tiendra  à ma propre personne,

Mon avoir peut se transférer  et s’hériter.

Toutefois, on peut à la fois «être et avoir»

Verbes sont différents, pas incompatibles,

Lors j’ai suffisamment d’argent, pour vivre,

Je consacrerai plus de temps, énergie à être.

Être est intérieur à soi, être invisible, sur soi,

Avoir  est extérieur à  soi, et visible, au dehors,

Sources conflits internes, externes inépuisables.

.

Être, c’est  affirmer  son identité,  pour s’épanouir,

Devenir plus  beau, plus   D   grand, plus fort, estimé

Il faut de   l’amour, à      I     l’enfant qui veut grandir.

Avoir, c’est vouloir         F          conserver ce que l’on a,

En désirant toujours       F          plus pour que les autres

Nous envient, nous             É         respectent, nous aiment,

L’adulte craint pour               R        ses jours, considération.

Pourtant être, avoir n’ont               E          rien d’incompatible,

Sont plutôt complémentaires                 N          compréhensibles,

Une aisance matérielle apportera                   C          sa contribution

Au développement de son «être», et                       E          au quotidien,

Minimisant l’impact des contingences                           S         matérielles.

Ceux qui veulent être, ne s’interdisent pas                            *           d’avoir,

Mais ils n’en font qu’un moyen pour vivre, se                              E      former,

Se cultiver, créer, voyager, rencontrer, recevoir                             N        rêver.

Ceux qui ont, et s’en font une raison d’être, leur                          T      identité,

En parlent beaucoup, étalent volontiers, leurs                         R    possessions

Et se positionnent par rapport à qui a plus ou                    E   moins qu’eux.

Dès lors, œuvres originales ou artistiques  ne                *     les intéressent,

Que par l’espoir de profits de les posséder,            Ê     voire les revendre,

Tant tout se réduit au bien marchand et          T     bénéfice immédiat,

Tant et si bien que poésie n’a aucune             R      résonance en eux,

Non marchande, elle ne trouble en rien,      E    leur âme si peu.

Amour, mariage demeurent subordonnés    *     à la sécurité,

À la possibilité de gain supplémentaire       A  à engranger.

La famille pour eux n’est pas de nature   V      solidaire.

Autres membres dans la misère c’est   O  leur affaire.

Esprit, comportement bourgeois       pour «avoir»

Esprit : comportement d’artiste    R  pour «être».  

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Forme

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Réduction

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801 4

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Évocation

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Un vase en terre, cuite,

Pouvant servir  de  pot

Et pouvant  être rempli

D’argent ou de qualités.

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Cette forme n’inspire pas, a priori, ce fond !

Et pourtant, elle est générique de contenant

Personne n’a l’idée de boire du champagne,

En gobelets en papier, lors mettre au pot…

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Si «avoir» c’était la forme

Et si « être », c’était le fond,

Ou le contraire, apparence,

 Remplir pot ou manque de pot.

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  .

Symbolique 

 

Un pot  est un récipient à ouverture large,

Destiné à contenir, conserver de la nourriture.

Aujourd’hui,  forme type de poterie tournée

Ou un récipient en diverses matières

Céramique, grès, faïence, métal

Destiné à recevoir divers liquides

Plus ou moins visqueux et à chaud,

La cruche  est  symbole de stupidité ;

Le pot demi-plein sera l’image du sot !

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

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Descriptif

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 801 – Différences entre être, avoir ?  

Alignement central / Titre analogue / Thème  être

Forme courbe / Rimes libres / Fond approché de forme 

Symbole forme : pot / Symbole fond : apparences

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Fond

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Évocation

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801 6

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Forme et taille du pot  présument des contenus

Mais l’apparence se rend parfois trompeuse

Comme il en est des humains se présentant

Sous un bon jour bien que fort méchant.

Symbolique

 .

Pot c’est le contenant, l’apparence, l’avoir,

L’intérieur, c’est le contenu, c’est l’âme, l’être :

Pour autant  qu’avoir, prisonnier de lui-même,

L’être est entièrement libre de son propre destin.

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Le pot à eau est humble de contenant et contenu

Sans lui, on ne pourrait être que… pauvre et nu

C’est juste le minimum vital pour avoir une vie

D’avoir tout le reste et manquer d’eau à boire

Est comme un désert en or  qui vous étouffe.

 .

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Corrélations

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Fond/forme 

Il faut «avoir» pour  être», être pour avoir.

Les deux ne s’opposeraient pas en principe

Même si, de fait, c’est ce que l’on constate

Entre ceux qui ont tout,  et ne sont rien,

Et ceux qui sont tout, en n’ayant rien !

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Pour être, il faut avoir connaissance,

De ce qui est bien  pour s’accomplir

Car plus mon portefeuille grossira

Et plus mon âme … s’en grisera !

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Le pot est laid, le contenu beau

Contre une apparence belle,

Mais toute pleine de défauts.

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Je ne suis pas que ce que j’ai

J’ai  ce que je mérite d’être :

On peut décliner être, avoir

Comme bon nous semble !

 .

Visuel

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