887 – Alphabétisme, illettrisme : quelle langue !

Visuels et textuels >> 

.

L’illettrisme n’est pas l’analphabétisme

Les mots nécessitent  la maitrise  du langage

Ou servent à stigmatiser   le défaut ou manque

L’on en est plus à cette contra diction près.

.

Illettrisme : des gens ont fréquenté l’école

Appris à lire, appris  à écrire et à compter

Mais, par la suite, ils n’ont plus pratiqué,

Se retrouvent, en plus, en pays étranger.

.

Double manque  et double peine à subir

À qui la faute : la leur, à l’école, la société

Le Stage de rattrapage remettra sur rails

Mais parfois, le train à nouveau déraille.

.

Illettrisme : conséquence échec scolaire,

Qui rejaillit en boucle sur une vie entière

Maintient gens dans l’ignorance, misère

Et parfois tard,  il n’y a plus rien à faire.

.

2013 déclarée  Année de l’illettrisme»

Mais combien  d’effets  aura-t-elle

Pour  réduire  les trois  millions

De français,  aujourd’hui, illettrés.

.

Tant l’analphabète, n’a, ni appris à lire

Ni à écrire, ni à décrypter  ni à compter

L’illettré aurait acquis  quelques bases,

Mais  les a oubliés  à la sortie de l’école.

.

Par faute, les avoir  réutilisés, améliorés

Presque un français  sur dix se trouverait

Grande difficulté à  traiter divers papiers

Pour faire achats, ou  payer  ses factures

Pour lire journaux, ou  panneaux d’infos

Et  bien pire même, consignes sécurité.

Car  peut-on vivre    dans  une  société

Rendue numérisée voire internetisée

Sans lire, ni écrire et sans compter.

.

Cela nous parait impossible,

Pourtant combien d’illettrés

En ramant le feront  et peu fiers,

Avec de la peine et de la misère.

 Le mal se situe, le plus  souvent,

À la racine maternelle primaire.

.

Il en ressort qu’à l’âge quatorze ans,

Lorsqu’on les met en  apprentissage

Pour un futur métier,  n’apprennent,

Ils  ne  retiennent, que   le   minimum

Requis pour travailler, autant au foyer.

.

Suite à deux, trois  années de chômage,

Faute d’une  insertion  professionnelle,

Leur dérive sociale finirait par effacer,

Tout ou partie de leur maigre acquis.

.

Voilà comment, d’un élève en retard,

On ferait, un jour un illettré de plus,

La faute à tout le monde, personne.

.

.

Extension

.

À qui la faute : en vrai, à tout le monde et à personne.

Qui n’a pas appris une langue étrangère, au collège,

Et, faute de l’avoir pratiqué, n’aura pas entretenu

L’acquis antérieur, au final l’aura même oublié.

Sommes-nous égaux à l’école : certains ont

Plus de facilité à apprendre que d’autres

Cela est  d’autant plus vrai  si la famille

Renforce  l’entrainement  à la maison.

L’école n’est pas tout, ne fait pas tout :

Il y a une autre vie  en dehors et après :

C’est toute l’interaction avec les proches,

Avec les gens, les employeurs, et la société

Qui participera de notre culture individuelle.

.

Littératie est «l’aptitude à comprendre et utiliser information écrite

Dans la vie courante, à la maison, au travail et en collectivité en vue

D’atteindre un but personnel, d’étendre, connaissances, capacités.»

Plus large que savoir lire, écrire, compter : se débrouiller en société

Les chiffres avoisinent près de la moitié de la population française.

.

Tout le monde sait bien ce que c’est qu’un lettré :

L’illettrisme n’est pas le contraire ni analphabète,

On a su lire, écrire et compter en l’école primaire,

Faute de maintenir pratique, on a fini par oublier.

.

Il y aura les dyslexiques  qui inverseront  les mots,

Il y aura les traducteurs  orthographe phonétique,

Il y aura qui ne respecteraient pas  la  grammaire,

Il y a ceux qui seraient doués à l’oral, nul à l’écrit !

.

Puis il y a les illettrés des applications numériques

Pour remplir formulaires … la croix et la bannière,

Tant à la moindre erreur, c’est la panique entière,

On dit c’était mieux avant, plus simple, pratique.

.

.

Épilogue

.

Le mot est fait de quelques lettres

La phrase est faite den oms, verbe, adjectifs

Le paragraphe est fait de phrases qui s’enchainent

Le texte est construction : récit, roman, essai, poésie

Pour arriver à expression, dernier registre, avec style

Il faudra déjà commencer par maitriser le premier

Il se trouve que certains l’ont acquis, puis perdu :

Ils se retrouvent soit analphabète, soit illettré.

.

Je ne vous parle pas fautes d’orthographe,

D’accent, voire d’accord pluriel, verbaux

Ils ne savant écrire,  ils ont tout faux,

Même pas concevoir leur épitaphe.

Ça n’a pas à voir avec intelligence,

Ce sont parfois des manuels experts

C’est juste qu’ils auront laissé tomber

L’apprentissage scolaire, trop décrochés

Et qu’ils en ont besoin dans leurs métiers.

.

Savoir lire, écrire et compter ne suffira pas

À s’en sortir dans notre société, internetisée.

Nombre de démarches, formulaires à remplir,

Nécessite une bonne compréhension des choses

Une case, mal cochée ou un nombre, mal calculé

Et vous voilà mis de côté, éliminée et voire oublié.

L’illettrisme est un mal structurel dans une société

Les correcteurs, traducteurs et autres facilitateurs

Ne peuvent se substituer totalement à l’ignorance.

.

.

887 – Calligramme

.

L’illettrisme n’est pas l’analphabétisme ————-

 Les mots nécessitent  la maitrise  du langage——–

   Ou servent à stigmatiser   le défaut ou manque——-

  L’on en est plus à cette    A   contra diction près. —-

Illettrisme : des gens      L   ont fréquenté l’école

Appris à lire, appris       P      à écrire et à compter

 Mais, par la suite,        H      ils n’ont plus pratiqué

Se retrouvent, en       A          plus, en pays étranger.

  Double manque       B           et double peine à subir

    À qui la faute :        E              la leur, l’école, société —

    Stage de rattra      T              page remettra sur rails

    Mais parfois le     I              train à nouveau déraille. —

    Illettrisme, con   S              séquence échec scolaire

    Qui rejaillit en   M      boucle sur une vie entière ——

   Maintient gens E  dans l’ignorance  et misère ——–

   Et parfois tard,  et, il n’y a plus rien à faire. ———–

2013 déclarée  «Année de l’illettrisme» ————-

Mais combien  d’effets  aura-t-elle ——————-

Pour réduire  les trois millions ———————–

 De français,  aujourd’hui, illettrés. ——————-

.

Tant l’analphabète, n’a, ni appris à lire —————

   Ni à écrire, ni à décrypter   *   ni à compter ————-

           L’illettré aura acquis           I       quelques bases ————-

               Mais les a oubliés à            L        la sortie d’l’école, ————-

                Par faute, les avoir            L       réutilisés, améliorés ————

            Presque un français         E        sur dix se trouverait  ——–

                Grande difficulté à           T         traiter divers papiers ———-

                Pour faire achats,            T        ou payer ses factures ———–

               Pour lire journaux,         R        ou  panneaux  d’infos ———-

            Et bien pire même,         I         consignes sécurité. ———–

              Car peut-on vivre           S         dans  une  société ————–

          Rendue numérisée       M        voire internetisée ————

    Sans lire, ni écrire,       E        et sans compter. ———-

  Cela nous parait           *       impossible, —————-

   Pourtant combien       *     d’illettrés ———————

En ramant le feront  et peu fiers, —-  —————–

Avec de la peine et de la misère. ———————–

.

**********************************************

 .

Le mal se             situe,    *       le plus             souvent,

À la racine          mater  Q        nelle            primaire.

Il en ressort         qu’à    U     l’âge        quatorze ans,

Lorsqu’on les        met   E       en         apprentissage

Pour un futur         mé   L  tier      ils n’apprennent,

Ils ne retiennent,          L             que le  minimum

Requis pour travail     E        ler autant au foyer

Suite à deux, trois        *      années de chômage,

Faute d’une inser        L    tion professionnelle,

Leur dérive sociale    A     finirait par effacer,

Tout ou partie de      N    leur maigre acquis.

Voilà comment, d’    G    un élève en retard,

On ferait, un jour    U    un illettré de plus,

La faute à tout le    E   monde, personne.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

887 4

.

Évocation

.

Ah ! Un B, c’est bon, c’est bien,

Avec un entonnoir juste dessous

Pour recevoir moult lettres en B

Qui sont beaux et qui sont bien.

 .

On aurait pu choisir  A ou C ou D, etc.

Chaque lettre est marqueur d’illettrisme

Aussi chaque forme épousera même fond.

 .

B comme bêtise, B comme bonheur

Ou B comme Béatrice… Bernard :

Ou autant de mots… communs, et

Propres, commençant par lettre B.

 .

Symbolique   

 .

Pour saisir symbolisme des lettres,

Il est pertinent de remarquer comment

L’homme a mis les lettres en correspondance

Avec d’autres éléments de domaines analogues

(Comme des figures géométriques, sons, couleurs)

Ou comment fonctionnent certaines synesthésies

(Identifications entre une sensation de forme

Et une sensation de couleur, une sensation

De son et une sensation de couleur…).

.

Il y a deux niveaux dans l’art de décoder

Identifier et interpréter symbole, code :

Il y a le déchiffrage et le décryptage :

Quand on déchiffre, on connaît le code 

Quand on décrypte : on ne le connaît pas.

fr.wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_lettres

 

Descriptif

 .

887 – Alphabétisme, illettrisme : quelle langue !

Alignement  central /   Titre oblique /Thème  langage

Forme droite / Rimes libres  /  Fond  accordé à forme

Symbole de forme : lettres  / Symbole de fond : mots

.

.

Fond

.

Evocation 

.

887 6

.

Ou autant de mots communs, et

Propres, commençant par un S

Comme sensation, comme soi,

Ou encore voire comme sexe.

 .

Symbolique 

 .

Le mot est un symbole que l’on utilise

Pour exprimer sa pensée ou intention,

Ou  pour décrire  ce que l’on ressent,

Mais n’est pas la chose elle-même !

Beaucoup  se laisseront  avoir par

La force du mot et toute la charge

Émotionnelle  qu’il peut  contenir.

.

Grandissant, le mot  peut prendre

Un poids, énorme, dans notre vie !

Les mots que l’on emploie n’ont pas

La même signification … pour tous :

Par  exemple « beaucoup »  signifiera

Une telle quantité, chez  une  personne,

Autre quantité pour une autre personne.

Source : leducationspirituelle.overblog.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un mot est une suite de lettres, signifiante

Tout autant que  polysémique, accordante,

Il a une racine, un préfixe, voire un  suffixe

Et cela donne versification des plus mixtes :

Avec cette forme de lettre, B, par exemple

Qui colle au fond : analphabète, illettré,

Étant deux mots de caractères … divers,

Les mots causent et guérissent les maux.

.

Cause toujours, tu m’intéresse, est sourd,

Guérison avec des mots, seront remèdes.

On  ne peut  se contenter  du mot à mot :

La pensée est un enchainement de mots.

 .

Visuel

.

.

Je m’appelle Romain Joan 

.

Visuels et textuels >> 

886 – La désillusion, la déception, puis la rage

Visuels et textuels  >> 

.

La désillusion est toujours à la hauteur

D’attente du résultat  qu’on a espéré,

Fonction  de la confiance  accordée

Et qui en réalité, vient de tomber.

S’en suit déception, être trompé.

     .

Comment cela peut-il m’arriver

On s’était mis d’accord, promis

Voilà que  contraire  se produit.

C’est très grave, désormais, fini.

     .

Dernière fois sur faux compromis

Ou c’est pas grave, on se rattrapera

On sera plus vigilant, prochaine fois.

     .

Question  contrat, rédigé, précis, signé

En équation, relation    interpersonnelle,

Lors, tout  peut  se  renégocier,  pour   qui

Ne fermerait pas, la porte, à la  diplomatie !

     .

De désillusion, en déception …..  jusqu’à  la rage,

Tout le monde sait bien à quoi sert cette allusion,

En cette expression «découvrir le pot aux roses.»

     .

Avant, l’on ne soupçonnerait même pas, la chose,

Et  voilà  qu’elle vous saute, à la figure, en action.

Peu importe de quoi il s’agit et de la part de qui,

Premier effet ressenti, après première surprise

Est totale désillusion, y a anguille sous roche,

Où il devait y a avoir amour, y a que profit.

     .

Mais à qui profite le crime, et quel en est

Ou en sont les victimes à degrés divers,

Le pot aux roses se vide  de ses fleurs

Ne laissant, aux autres, que pleurs !

     .

La déception  est si forte, immense,

Qu’elle ébranle  toutes les confiances

En soi, en l’autre, parents, entourages,

Va même déclencher une véritable rage.

     .

Rage être trompé, spolié sur toute la ligne

Rage de ne pouvoir rien faire, pour obtenir

Réparation sur le champ comme en un duel

Rage que la Justice ne puisse saisir l’affaire !

     .

Face à la situation… deux attitudes opposées :

L’on passe l’éponge  au rayon  pertes  et profits,

Ou  l’on  s’acharne, ou  on  lutte, pour  punitions,

Il y a un prix  à payer,  y compris   pour  le  pardon.

   .  

Si  chacun   réagit,  à  sa manière, réagit  à  sa façon,

En tirant  un  trait dessus,   ou  entrainant  un  boulet,

On  ne  pourra, revenir  en  arrière,    une fois  cela  fait,

L’essentiel demeurerait alors  de ne pas se pourrir la vie !

.

.

Extension

 .

Il vaut mieux rebondir ailleurs,

Sur autre chose que catastropher.

Je ne suis sûr que d’une seule chose :

Prochaine fois, me méfierai davantage.

Il faut bien qu’expérience serve au moins

À quelque chose de positif, sinon…d’aversif.

.

Désillusion prise de conscience d’écart entre attente et réalité

Et rage est une action violente pour se venger d’une déception

Si certains sont encore tout rempli d’illusions quant à l’amour,

D’autres n’en ont plus, ou n’en ont jamais eu, n’attendent rien.

On peut avoir l’illusion de ne pas en avoir, puis s’en créer une.

Elles ont tapies en nous, attendant l’occasion pour se révéler

Comme toutes nos maladies sur terrain devenant propice.

.

De désillusion en désillusion quant à leurs amours,

Certains finiraient par abandonner toute tentative

Se disant qu’il n’y a pas un pour racheter l’autre,

Ils enragent à l’intérieur et s’en font une raison.

.

Parfois une désillusion est plus que prévisible

Ça ne colle pas du tout à moins d’un miracle

Il suffirait de prendre l’avis de son cénacle,

Pour se rendre compte de la fausse cible !

.

Question d’ego, d’orgueil, d’humiliation

Ou simplement, de n’avoir pas vu venir,

Aveugle et sourd, devenus  par l’amour,

Et se croire le seul, à qui cela est arrivé.

.

.

886 – Calligramme

.

La désillusion est toujours à la hauteur

D’attente du résultat  qu’on a espéré,

Fonction  de la confiance  accordée

Et qui en réalité, vient de tomber.

S’en suit déception, être trompé.

Comment cela peut-il m’arriver

On s’était mis d’accord, promis

Voilà que  contraire  se produit.

C’est très grave, désormais, fini.

Dernière fois sur faux compromis

Ou c’est pas grave, on se rattrapera

On sera plus vigilant, prochaine fois.

Question  contrat, rédigé, précis, signé

En équation, relation    interpersonnelle,

Lors, tout  peut  se  renégocier,  pour   qui

Ne fermerait pas, la porte, à la  diplomatie !

.

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DÉSILLUSION

De désillusion, en déception …..  jusqu’à  la rage,

Tout le monde sait bien à quoi sert cette allusion,

En cette expression «découvrir le pot aux roses.»

Avant, l’on ne soupçonnerait même pas, la chose,

Et  voilà  qu’elle vous saute, à la figure, en action.

Peu importe de quoi il s’agit et de la part de qui,

Premier effet ressenti, après première surprise

Est totale désillusion, y a anguille sous roche,

Où il devait y a avoir amour, y a que profit.

Mais à qui profite le crime, et quel en est

Ou en sont les victimes à degrés divers,

Le pot aux roses se vide  de ses fleurs

Ne laissant, aux autres, que pleur!

..……. PUIS DÉCEPTION ……..

La déception  est si forte, immense,

Qu’elle ébranle  toutes les confiances

En soi, en l’autre, parents, entourages,

Va même déclencher une véritable rage.

Rage être trompé, spolié sur toute la ligne

Rage de ne pouvoir rien faire, pour obtenir

Réparation sur le champ comme en un duel

Rage que la Justice ne puisse saisir l’affaire !

Face à la situation… deux attitudes opposées :

L’on passe l’éponge  au rayon  pertes  et profits,

Ou  l’on  s’acharne, ou  on  lutte, pour  punitions,

Il y a un prix  à payer,  y compris   pour  le  pardon.

Si  chacun   réagit,  à  sa manière, réagit  à  sa façon,

En tirant  un  trait dessus,   ou  entrainant  un  boulet,

On  ne  pourra, revenir  en  arrière,    une fois  cela  fait,

L’essentiel demeurerait alors  de ne pas se pourrir la vie !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

886 4

.

Évocation

.

Une poterie en cours de tournage

Avec un chapeau, ou un bouchon,

Et avec sa main,  juste au-dessus,

Désillusion aux premiers essais !

 .

La poterie est un art tour de potier

Au début, ce n’est que suite désillusion,

Déception, rage, avant maitrise parfaite.

.

Poterie en cours de façonnage tour de potier

Mais autant tour de main

Un simple geste trop gauche et le pot penche,

Ça requiert main adroite.

 .

Symbolique

.

Un tour de potier est,

Dans le domaine de la poterie,

Une machine très utilisée dans la

Création de céramiques arrondies.

La poterie  en colombins  demeure

Une technique primitive dans l’art

De  la  céramique  importée  des

Amériques  après  découverte

Par    Christophe      Colomb.

.

Potier  solidarise   colombins

En les pressant  les uns contre

Les autres  et puis lisse la surface

Au fur et à mesure que s’élève la pièce.

Ce façonnage rend la poterie plus solide.

wikipedia.org/wiki/Poterie_en_colombins

 .

Descriptif

.

886La désillusion entraine la déception

Alignement  central / Titre intercalé /Thème  séduction

Forme droite  /   Rimes libres     /    Fond  accordé à forme

Symbole de forme : poterie  / Symbole de fond : désillusion

.

.

Fond

.

Évocation 

.

886 6

.

Désillusion quand on croyait

Le tournage facile et déception

 Au résultat final, et rage de ne

Pas s’améliorer après échecs !

 .

Symbolique 

 .

Désillusion :

«Quel affreux désordre de sentiments

C’est le mica non c’est la Mi-Carême

Quel affreux désordre de sentiments

Où sont les amis où sont les amants.

 

Les uns dans le foin d’autres à la crème

On se dit amis on est diamants

Les uns dans le foin d’autres à la crème

On est dit amants quelle erreur extrême

Électro-aimants me suive qui m’aime

Enfer et tourments, c’est l’Ami Carême »

Modifié, Wikipoemes/poemes/louis-aragon

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

Une première étape, vers sa déception,

Est la désillusion qui décillera les yeux

 «Enfers et tourments» nous dirait Aragon.

Mais qui ne l’a connu dès le plus jeune âge

Parfois très fort jusqu’à provoquer sa rage

D’avoir été trompé, voire vilipendé, à foison

Et l’on aura  beau faire et refaire, attention,

Rien ne garantit que cela ne se reproduise :

Malgré tout doute, méfiance aide un  peu !

.

Tour du potier est un instrument précieux

Mais le tour de main  demeure indispensable,

Pour réaliser ce que l’on souhaite, et au mieux,

Sinon c’est la désillusion, il faut recommencer.

.

 Rythme du tour est contraint mais la rime libre

La main lui imprime son doigté, et sa volonté,

Mais comme il s’agit, ici, du «pot aux roses»,

La forme n’est pas assez  conforme au fond,

La déception et la rage, viennent d’ailleurs

 .

Visuel

.

.

La rage est cousine de la colère

.

Visuels et textuels  >>

885 – Confiance, réserve, sont contradictoires

Visuels et textuels  >> 

.

Entre trop naïf,

Voire trop inconscient

Trop parano, ou trop méfiant,

Il doit y avoir un point d’équilibre

Où l’on se sentirait protégé, et libre !

S’ouvrir au monde, à mondialisation,

Est belle idée générosité loin de tout

Protectionnisme, égocentrisme

Peut vous couter cher,

Peut vous appauvrir.

.

Crise financière,  crise économique  et crise sociale

Partout c’est la panique, partout, c’est la dégringolade,

Perte de repère,  perte de confiance dans  propre  avenir

Il en est ainsi,  pour l’homme,  comme    pour  la société,

Tant l’homme   subit un certain nombre  de  paradoxes,

Qui le mettront  au  centre   de  plusieurs    tourbillons,

Avec une logique et avec des exigences contradictoires

Où la moindre  confiance est exclue  administration.

.

Et cela pourrait paraitre  une contradiction interne

Que de tendre une des mains vers le vaste monde

En conservant l’autre  pour bien  vous défendre,

Confiance, réserve sont inséparables en relations.

S’ouvrir est nécessaire pour se mettre au diapason

Des autres au risque d’être dépassé, ignoré, exclus.

Principe du commerce est communiquer, négocier.

.

La crise a révélé danger trop s’ouvrir, se délocaliser,

Lors considérant pays pauvre comme une ressource

À disposition pour  production vers  consommation

Quand  la  balance  commerciale   est  déficitaire.

.

Des pays, endettés,  feront les frais  de la crise,

Ils n’ont de quoi payer leurs achats extérieurs,

S’ouvrir au monde : ce, tout en s’en protégeant

Demeure beaucoup plus facile à dire qu’à faire,

Lors les relations économiques ou personnelles

Deviennent, aujourd’hui  des  plus   complexes

De plus  en  plus  par  des lois d’État, régentées

Tant et si bien ne permettent plus de produire.

.

 Mais  ce qui est vrai  pour le secteur économie

L’est aussi et surprenant pour la psychologie,

Impossible de faire confiance, totale, aveugle,

À quelque uns  qui mènent, souvent, à l’excès

De  domination  ou  de  profit, à  vos  dépens,

L’égalité est  le  maitre  mot, égalité  de quoi !

.

Si deux parties  ne sont pas  de mêmes niveaux

Ni de même statut, l’un sait  mais l’autre  pas,

L’un a et l’autre pas,  l’un peut et l’autre pas.

Celui qui demande est position de faiblesse

Par rapport à  celui qui offre  ses services,

Car une contrepartie, même dissimulée,

Avantage psychologique économique.

.

.

Extension

.

Les États-Unis, s’ils aident un pays plus pauvre,

Lui prête ses conseillers, et puis ses industriels

Et ses banquiers  qui finissent  par s’installer

Chez lui et même gouverner dans l’ombre.

Toute dette est dépendance qui peut se

Retourner contre soi, un prêt n’en est

Plus un si les intérêts s’accumulent,

Ou si la situation se dégrade, à être

Incapable de  rembourser le capital.

C’est la Grèce, aujourd’hui, et ce sont

D’autres pays demain par effet domino.

Confiance dans les prêts si c’est nécessité,

Méfiance d’effets pervers, et de non-retour.

S’ouvrir au monde, mais, en s’en protégeant,

Car relations économiques et interpersonnelles

Deviennent de plus en plus complexes, régentées.

.

La confiance est le contraire de la réserve, méfiance, préalable

Elle permet un échange, voire une action, en un climat aimable.

La confiance est aussi s’appuyer les uns sur les autres fermement

En termes de solidarité, pour faire une chose, un projet, ensemble.

La confiance est aussi l’engagement, on ne revient sur sa promesse.

.

La confiance, comme chacun sait, ne se décrète pas :

Elle vient du fond de son être tout entier ou ne vient pas

L’on restera sur sa réserve, attentif au moindre accrochage,

Que l’on soit animal ou humain, que l’on soit fou ou sage !

.

Ne dit-on  pas, des fois : « la confiance règne !»,

Pour notre tranquillité,   elle reste souveraine :

C’est les yeux fermés, que l’on suit quelqu’un,

On sait que ce qu’il fait, est pour notre bien.

.

La réserve est attentive, parfois susceptible,

On demeure sur le qui-vive, on ne se livre pas

On observe tout avant de faire quoi que ce soit

Tant l’autre, pour le suivre se doit d’être crédible.

.

.

885 – Calligramme

.

Entre trop naïf,

Voire trop inconscient

Trop parano, ou trop méfiant,

Il doit y avoir un point d’équilibre

Où l’on se sentirait protégé, et libre !

S’ouvrir au monde, à mondialisation,

Est belle idée générosité loin de tout

Protectionnisme, égocentrisme

Peut vous couter cher,

Peut vous appauvrir.

Crise financière,  *           crise économique,       *   et crise sociale

Partout c’est la   C     panique, partout, c’est       C  la dégringolade,

Perte de repère,   perte de confiance dans     O   propre    avenir

Il en est ainsi,     N    pour l’homme,  comme     N  pour  la société,

Tant l’homme      F    subit un certain nombre  F     de paradoxes,

Qui le mettront    I   au  centre   de  plusieurs   I         tourbillons,

Avec une logique  A     et avec des exigences    A  contradictoires

Où la moindre       N    confiance est exclue     N administration.

Et cela pourrait     C   paraitre  une contra     C  diction interne

Que de tendre        E    une des mains vers     E   le vaste monde

En en conservant    *      l’autre, pour bien     *    vous défendre,

Confiance, réserve  R    sont inséparables     R   dans relations.

S’ouvrir est néces   É   saire pour se mettre  É      au diapason

Des autres au ris        que d’être dépassé  S   ignoré, exclus.

Principe du com    E  merce est communi   E quer, négocier.

La crise a révélé     R  danger trop s’ouvrir  R   se délocaliser,

Lors considérant    V  pays pauvre comme  V   une ressource

À disposition pour E     production vers     E consommation

Quand la balance     :      commerciale est    :        déficitaire,

Des pays endettés    É      feront les frais      É       de la crise

Ils n’ont de quoi       C    payer leurs achats  C      extérieurs

S’ouvrir au monde   H     et ce, tout en s’en   H   protégeant

Demeure beaucoup  A       plus facile à dire   A    qu’à faire,

Lors les relations,         économiques ou   N personnelle

Deviennent, au       G     jourd’hui des plus   G  complexes

De plus en plus     E       par des lois d’État   E   régentées

Tant et si bien     *    ne permettent plus de  *  produire.

 Mais ce qui       O  est vrai pour le secteur  O économie

L’est aussi       P   et surprenant pour psy  P chologie,

Impossible    P de faire confiance, totale  P  aveugle,

À quelque   O  uns qui mènent souvent  O  à l’excès

De domi   S  nation ou de profit, à vos  S   dépens.

L’égalité É est le maitre mot, égalité  É de quoi !

Si deux parties  ne sont pas  de mêmes niveaux

Ni de même statut, l’un sait  mais l’autre  pas,

L’un a et l’autre pas,  l’un peut et l’autre pas.

Celui qui demande est position de faiblesse

Par rapport à  celui qui offre  ses services,

Car une contrepartie, même dissimulée,

Avantage psychologique économique.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Une tête et un corps, pourquoi pas,

Un bel objet posé sur son piédestal

Panneau information, orientation

Séduction flacon de parfum ?

 .

Un parfum attire la confiance de quelqu’un

Ou la repousse, restant en retrait, en réserve :

Quel que soit le flacon, la forme épousera le fond.

 

Un parfum qui vous plait

Vous met en confiance envers l’autre :

Mais d’autres qui vous rebutent,

Et vous éloignera de son propriétaire !

 .

  Symbolique de forme

 .

Un exemple parmi d’autres est celui d’un

Parfum ambivalent, qui plait ou qui rebute,

Hypnotic Poison semblant, au premier abord,

Être composé d’une matière unique, et comme

Une sorte d’eau de vie, à base d’amande et de

Fleurs blanches, exotiques, dont l’amertume

Vous fait grincer des dents, saliver d’envie,

Pas évident à porter pour tout le monde,

Note amande amère est très présente.

Source : auparfum.com/hypnotic-poison

 

Descriptif

 .

885 – Confiance, réserve : échange opposé

Alignement  central / Titre dédoublé /Thème  séduction

Forme droite  /  Rimes libres     /    Fond  accordé à forme

Symbole de forme : parfum  / Symbole de fond : séduction

.

.

Fond

.

Évocation 

.

885 6

.

Un parfum qui vous plait

Vous met en confiance envers l’autre 

Il est le signe d’une séduction

Mais autant d’une attention pour vous.

Symbolique

La séduction désigne,

En science sociale, un ensemble

De procédés de manipulation visant

À obtenir une faveur, donner une

Image avantageuse de soi ou

Susciter délibérément une émotion,

Une admiration, une attraction,

Voire un sentiment amoureux

De la part d’un ou de plusieurs individus.

Le mot est dérivé du latin seducere,

Signifiant littéralement « tirer à l’écart »

Wikipédia : séduction

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Parfum comme échange, embaume ou empeste

Tout dépend de sa composition, degré de confiance

Lors diplomatie, l’atmosphère jouera un grand rôle

La senteur de sincérité peut à débloquer un conflit

À l’inverse, de poison, l’envenimera davantage !

Beau flacon, s’il en est et bon parfum, si l’on sent.

.

La forme correspond bien à la forme du poème :

Versification totalement libre comme fragrances,

Mais, pour autant, la forme ne couvre pas  le fond,

Parlant d’échange et de confiance et non d’essence !

 .

Visuel

.

.

Vaccin, confiance/méfiance

.

.

Confiance

.

La confiance est l’espérance que l’on a

Ou  que l’on mettra, dans une personne.

Elle est créance, foi, sécurité ou crédulité.

.

On pourra  compter sûr et accorder crédit

À quelque chose, à quelqu’un, à qui on se fie.

Et, l’on peut, l’on doit, avoir confiance en soi :

Assurance, sans présomption, outrecuidance !

.

Parfois, notre confiance s’avère trop excessive,

Lors elle devient totale ; aveugle, voire absolue

Le mieux est qu’elle soit réelle, et, réciproque.

.

Politique, vote de confiance, d’approbation,

En conscience de sa valeur ou de sa chance

Elle nous aide à faire face aux difficultés.

.

 «Il entre dans la salle pour la première réunion du nouveau groupe de travail, essoufflé et en sueurs, bien qu’en avance. Il jette des coups d’œil furtifs, se donne une contenance pour que personne ne voit qu’il est tendu. Il n’aspire qu’à une chose: survivre à cette réunion tant il manque de confiance en lui, il se voudrait être une petite souris. »

 

Imaginez que vous recevez un mail de votre patron exposant une politique illégale ou amorale. Vous pouvez l’envoyer à un journaliste et exposer l’activité. Avec le « Virus informatique», le journaliste n’est pas capable de lire le document, son ordinateur refusant de l’ouvrir. Virus informatique devient un paradis pour corruption, espionnage.

.

Qu’est-ce que la confiance en soi et sur quoi repose-t-elle? Peut- on la développer à l’âge adulte ou est-ce qu’elle ne s’acquiert guère après l’enfance ? La confiance en soi, qui fait que certaines personnes réussissent tout ce qu’elles entreprennent est-elle une qualité innée, l’aboutissement d’une enfance heureuse ou obtenue par nos efforts ?

.

La confiance règne, dira le Maitre à ses apôtres

À  Judas, tout prêt à le dénoncer contre argent :

Confiance est côté figure de la pièce de monnaie

Défiance, voire trahison, du côté pile de sa valeur.

.

Selon une source Wikipédia : « un état psychologique

Se caractérisant par l’intention d’accepter la vulnérabilité

Sur la base de croyances optimistes d’intentions d’autrui. »

Point d’assurance totale : seulement l’espoir, la foi, la fidélité.

.

Dans le domaine du  commerce il vous faudra avoir des affinités

De la bienveillance ou du soin envers le bien-être de l’autre partie

De la reconnaissance des compétences et des habiletés de l’autre,

Enfin l’intégrité pour apprécier si vous ne serez pas abusé, roulé.

.

Les deux premières seront d’ordre émotionnelles, empathiques ;

Les deux dernières, d’ordres cognitifs, évaluatives, rationnelles.

.

Visuels et textuels  >>

884 – Langue est meilleure et pire des choses

Visuels et textuels >> 

.

Ah, quel bel adage ……. ah, quel beau partage,

De trouver le meilleur   …   et d’éviter le pire,

Un seul mot dérapant, met en colère,

Alors qu’on n’y pensait pas, vraiment.

Des mots blessants provoquent guerres,

Des mots réconfortants rétablissent paix,

La langue  est une arme,  un médicament.

.

On peut vexer,  en utilisant langage savant,

On peut troubler par langage, émotionnant,

On peut convaincre  par langage, argument,

On peut tromper avec langage à double sens

D’humeur égale, avec  un mot pas plus haut

Que l’autre  et chacun   voudrait être ainsi !

.

Mais sommes-nous, restons-nous maitre

Du choix des mots, tons, qu’on emploie.

Il  n’y a pas  que  la langue  qui soit

La meilleure et  la pire des choses,

Comme le prétend le poète Ésope,

Y a aussi, homme, femme, enfant,

Avec part de violences et lâchetés,

S’agit-il pour autant marginalités !

.

Quand femme  est portée aux nues,

Une autre est trainée en boue, nue.

Quand homme monte en piédestal,

Un autre souffre  d’être  son vassal.

.

Quand un enfant accuse innocence,

Autre se défend en féroce violence.

La langue dit  les mots qu’elle voit,

L’image voit les mots qu’elle … dit.

.

Une chose est une autre et contredit,

Leur mariage est en meilleur en pire.

Mes mots sont pensées qui soutirent

Flot images jusqu’au profond soupir.

.

Voilà qui est dit qui est fait, imagé,

Le reste, bon, mauvais, est à jeter :

Nulle part, d’ailleurs il nous  est dit

Quelle langue,  précisément il s’agit,

Celle de ma chérie me comble, ravit,

Ne l’ai jamais gouté, ailleurs qu’en lit.

Langue est meilleur et pire des choses.

.

À chacun d’en décider et prendre parti

On suppute que pute on se la culbute,

Pour de l’argent, pas du sentiment.

Que la rose, on ne la propose,

Que pour son émotion,

Ou son parfum.

.

.

Extensions

 .

La langue, moyen d’enchantement

Tout autant que de désenchantement :

On le voit bien en politique en particulier

Au long des campagnes électorales pour les

Présidentielles où chaque candidat promettra

De réenchanter le monde, c’est bien, mais comme

«Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent »

Comme le dit Henri Queuille, repris par Jacques Chirac.

Lendemain de vote favorable est voué au désenchantement,

Ce d’autant que les promesses sont fortes.

.

Prendre langue avec quelqu’un, une association, une  institution,

S’informer de ce qui se passe, de l’état d’une affaire,  du caractère,

Et dispositions dans lesquelles sont ceux avec qui l’on doit traiter !

Le langage peut devenir la pire des choses, si on ne s’y astreint pas.

C’est tout un art dû à la diplomatie, que de se mettre au diapason

De ses interlocuteurs sans se trahir soi-même, ni perdre la face :

La guerre peut dépendre du choix de mots comme ultimatum.

Les mots créent, entretiennent, résolvent nombre de conflits

Suscitent autant usage de bombes qu’ils les désamorcent.

.

L’expression de « prendre langue avec quelqu’un »

N’est pas à prendre au sens propre mais figuré.

Des langues parlées, il y en a des centaines,

Des langues buccales, une seule et même

Le rapport entre les deux  est direct :

Sans langue, impossible de parler !

.

La langue sert à manger et à parler

Mais elle a une toute autre fonction,

Celle d’approfondir le baiser amoureux

En croisant les langues entre les deux palais

Certains l’aiment chaud, d’autres insupportent

On ne peut rester de marbre devant un tel geste.

.

.

884 – Calligramme

.

.

Ah, quel bel adage ……. ah, quel beau partage,

De trouver le meilleur   …   et d’éviter le pire,

Un seul mot dérapant, met en colère,

Alors qu’on n’y pensait pas, vraiment.

Des mots blessants provoquent guerres,

Des mots réconfortants, rétablissent paix,

La langue est une arme, et un médicament.

On peut vexer, en utilisant le langage savant,

On peut troubler par le langage, émotionnant,

On peut convaincre  par un langage, argument,

On peut tromper avec   L langage à double sens.

D’humeur égale, avec    A   un mot pas plus haut

Que l’autre  et chacun   N      voudrait être ainsi !

G

Mais sommes-nous       U      restons-nous maitre

Du choix des mots         E        ton, qu’on emploie.

Il n’y a pas que                :            la langue qui soit

La meilleure et              M          la pire des choses,

Comme le prétend         E                le poète Ésope,

Y a aussi, homme           I               femme, enfant,

Avec part de violen          L            ces et lâchetés,

S’agit-il pour autant        L           marginalités !

           E

Quand femme est por          U       tée aux nues,

Une autre est trainée en         R        boue, nue.

Quand homme monte en           E      piédestal,

Un autre souffre d’être son         *           vassal.

Quand un enfant accuse            P    innocence,

Autre se défend en féroce        I         violence.

La langue  dit les mots         R      qu’elle voit,

L’image voit les mots       E       qu’elle … dit.

     *

Une chose est une    D      autre et contredit,

Leur mariage        E       en meilleur en pire.

Mes mots sont     S     pensées qui soutirent

Flot images jus    *    qu’au profond soupir.

Voilà qui est dit     C     qui est fait, imagé,

Le reste, bon, mau     H     vais, est à jeter.

Nulle part, d’ailleurs      O   il nous  est dit

Quelle langue,  précisément   S    il s’agit.

                             E

Celle de ma chérie me   S  comble, ravit,

Ne l’ai jamais  gouté,  ailleurs  qu’en lit.

Langue est meilleur et pire des choses :

À chacun d’en décider et prendre parti

On suppute que pute on se la culbute,

Pour de l’argent, pas du sentiment.

Que la rose, on ne la propose,

Que pour son émotion,

Ou son parfum.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

884 4

.

Évocation

.

On dirait comme une langue,

Même si ce n’est pas la mienne :

On ne sait pourquoi elle est sortie,

Mais cela signifiera quelque chose.

 

Une langue est un organe pour manger

Tout autant nécessaire que pour parler :

Dans les deux cas, forme épouse le fond.

.

Cette langue sort de la bouche

 Mais ce n’est pas pour parler :

Tirer la langue, signe d’effort,

Ou d’impertinence d’enfant !

 .

Symbolique

 .

Qui ne s’est jamais amusé à se tirer

Sa langue devant la glace des fois

Et, pourtant, force est de constater,

Que cet attribut du corps humain est

Celui qu’on dévoile le moins au public.

Symboliquement, langue est comparée

À flamme destructrice ou purificatrice ;

Organe du goût, elle est, surtout, l’outil

Qui nous est indispensable à la parole.

C’est en cela qu’elle est dangereuse,

Elle parle et dévoiler la pensée

  Modifié, source : Wikireve

 

Descriptif

 .

884 – Langue est la meilleure et pire des choses 

Alignement  central  / Titre serpentin / Thème  langage

Forme ovale  /   Rimes variées    /    Fond  accordé à forme

Symbole de forme : langue  / Symbole de fond : impertinence

.

.

Fond

.

Évocation 

.

884 6

 .

Cette langue sort de la bouche

 Mais ce n’est pas pour parler :

Tirer la langue, signe d’effort,

Ou d’impertinence d’enfant.

 .

 Symbolique

 .

L’impertinence

Est une manière irrespectueuse

De parler et d’agir qui relève de l’arrogance.

Elle est synonyme d’effronterie, voire d’insolence.

Les journalistes, les écrivains, les hommes politiques,

Les comiques français peuvent utiliser cette forme

Littéraire, dans un but de reconnaissance

De leur travail, le plus souvent

Pour décrier des injustices

Sociales ou simplement

Parce qu’ils n’aiment

Pas certaines personnalités.

wikipedia.org/wiki/Impertinence

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Ceux qui n’ont pas de langue ou coupée

Sont, deviennent muets, mais pas sourds,

La meilleure et la pire des choses, en vérité,

Mais quoiqu’il en soit, comment s’en passer !

.

Prendre contact avec est aussi prendre langue

La langue  serait double : organe et fonction !

Organe pour goût et fonction  pour la parole.

Ce qui ne simplifiera, en rien, son utilisation.

.

Versification contrainte et libre la font mixte

Comme étant adepte du bon gout, et prolixe

Mais quel que soit le fond, sa forme subsiste

Et la langue, rentrée ou sortie, elle persiste.

 .

Visuel

.

.

Va comprendre ce qui est dit ici !

.

.

Langage

 .

Système d’expression

Et de …  communication,

Commun à un groupe social

Ou communauté linguistique,

Dialecte, idiome, parler, patois.

Langage, style incompréhensible

Ou grossièrement … incorrect.

Baragouin, jargon, charabia

.

Facteur de cohésion d’individu

À individu, de groupe à groupe :

On voit que : société se désagrège,

Dès qu’elle abandonner   sa langue

Ou que celle-ci peu à peu se relâche.

On comprend que minorité ethnique,

Tienne beaucoup à conserver sa langue

Comme gage de son unité, son identité !

.

 « 1. Confusion  des langues consécutive à la Tour de Babel marquant la diversification de la langue, la conséquence d’obscurcissement des esprits commandant le passage progressif de l’unité à la multiplicité. 2. Don des langues marquant le retour à un état central, synthétique à partir duquel les modalités de la forme, expression apparaissent comme des adaptations nécessaires mais d’ordre contingent. »

La langue fait encore référence au langage parlé. Parler une langue étrangère évoque la peur de n’être pas compris par les autres ou d’une incompréhension de ce qui se dit autour de nous, d’une incapacité à entrer en dialogue avec les autres. Le langage, écrit ou parlé, est imprégné de valeurs symboliques : images, idées, émotions, sonorités, graphismes, etc., dans ce qu’il exprime, mais aussi dans une certaine mesure dans ce qu’il n’exprime pas. Le passage du mot  à la réalité, c’est l’ouverture à la manière d’un bourgeon.

.

Symbole des êtres intelligents :

D’un individu, cité, ethnie ou nation,

La langue est l’âme d’une culture, d’une cité.

.

La langue est une structure mentale et sociale,

Moyen de communication entre les hommes

Mais aussi : d’invocation de la Divinité.

.

La langue est la meilleure et la pire

Des choses, meilleure en poésie

Pire, en invectives et piques.

.

Elle nous transforme,

Elle nous  transporte,

Elle ouvre des portes

Ou  nous  les ferme !

 .

Visuels et textuels >> 

883 – Parler délasse, guérit ; écouter, fatigue

.Visuels et textuels  >> 

.

Il y a plusieurs sortes de … confidences,

Comme plusieurs sortes ….. d’écoutes

On ne parlerait pas à tout le monde,

De tout  et même façon : évidence.

.

Écoute compatissante ou amicale

Psychologique, ou, impliquante,

À chacun, de choisir,  postures,

En aucun cas,   une imposture.

.

Parler  fait du  bien à soi-même

Quel que soit  celui qui le reçoit,

Ça ne suffit pas à trouver solution

Mais y contribue  par la libération,

Il y en a qui se confie… à leur chien,

Et, ça leur fait le plus …..  grand bien.

.

Faites comme eux, vous évitez  déprime

Si vous la pensez être  un peu contagieuse,

Parler vous délasse, vous apaise, vous guérit

Lors écouter, vous stresse, fatigue, déprime,

L’on peut écouter, quelqu’un, d’une oreille,

Et entendre un autre de l’autre, sans que

Les deux discours ne se … mélangent !

.

Entendre les malheurs de quelqu’un

Que l’on ne connait pas, provoque

Souvent une certaine empathie

Pour peu   que l’on se mette,

Consciemment,  ou,   non,

À  sa  place,  ou,  un peu !

.

Écoutez donc vos proches,

Vous raconter même chose,

Ou vous confier leurs peines,

Leurs secrets, leurs angoisses,

Ne produira pas le même effet !

.

Ce n’est pas tant affaire empathie,

Qu’une une crainte que… les choses

Aillent de plus en plus mal, pour eux,

Et par voie de conséquence  pour vous.

.

Vous n’y êtes pour rien, n’y pouvez rien.

Écouter peut entrainer un … transfert,

Une identification,   une projection,

Selon les cas mais …  attention,

Car  il ne s’agit plus  de vous,

Seulement de votre image,

De votre symbole ou rôle

Rôle joué,   à votre  insu !

.

Lors répondre sans écoutez,

Avec propositions de solutions

Toutes faites, ou bien de l’une qui

Vous semble convenir, est projection,

Sur  l’autre, comme vous  n’êtes pas lui,

Vous n’en savez rien, vous n’y pouvez rien.

Et la meilleure attitude à tenir reste, d’aider

Quelqu’un à pouvoir  de s’aider … lui-même.

.

.

Extension

 .

 « Parle moi, j’ai des choses à te dire » une formulation alambiquée

Eh bien, pas tant que cela, c’est juste le titre d’un livre de J. Salomé !

Il est vrai que si on ne parle pas à quelqu’un, si on n’établit pas de lien

Il n’y a pas vraiment d’écoute autant parler à un enregistreur ou chien

Qui opine de la tête pour vous donner illusion qu’il vous écoute bien !

.

Vous vous imaginez de passer

Une journée entière sans parler

À quelqu’un, même à votre chien,

Muré en silence ne fait pas du bien.

.

Un petit coup de fil, de temps en temps,

Ne fait pas de mal à personne, mieux encore

Fait du bien à tout le monde,  y compris à celui

Qui l’initie, disent les parents, les grands-parents.

.

J’en conviens, je l’avoue, même si c’est pour ne rien dire

Il y aura bien toujours, en cours, quelque chose à raconter

Ou à entendre comme un magnétophone qui tourne à vide,

La seule illusion de parler et d’être entendue, apaise, guérit.

.

.

883 – Calligramme

.

Il y a plusieurs sortes de … confidences,

Comme plusieurs sortes ….. d’écoutes

On ne parlerait pas à tout le monde,

De tout  et même façon : évidence.

Ecoute compatissante ou amicale

Psychologique, ou, impliquante,

À chacun, de choisir,  postures,

En aucun cas,   une imposture.

Parler  fait du  bien à soi-même

Quel que soit  celui qui le reçoit,

Ça ne suffit pas à trouver solution

Mais y contribue  par la libération.

Il y en a qui se confie… à leur chien,

Et, ça leur fait le plus …..  grand bien.

Faites comme eux, vous évitez  déprime

Si vous la pensez être  un peu contagieuse.

Parler vous délasse, vous apaise, vous guérit

Lors écouter, vous stresse, fatigue, déprime.

L’on peut écouter, quelqu’un, d’une oreille,

Et entendre un autre de l’autre, sans que

Les deux discours ne se … mélangent !

Entendre les malheurs de quelqu’un

Que l’on ne connait pas, provoque

Souvent une certaine empathie

Pour peu   que l’on se mette,

Consciemment,  ou,   non,

À  sa  place,  ou,  un peu !

.

PARLER DÉLASSE

Écoutez donc vos proches,

Vous raconter même chose,

Ou vous confier leurs peines,

Leurs secrets, leurs angoisses,

Ne produira pas le même effet !

Ce n’est pas tant affaire empathie,

Qu’une une crainte que… les choses

Aillent de plus en plus mal, pour eux,

Et par voie de conséquence  pour vous.

Vous n’y êtes pour rien, n’y pouvez rien.

Écouter peut entrainer un … transfert,

Une identification,   une projection,

Selon les cas mais …  attention,

Car  il ne s’agit plus  de vous,

Seulement de votre image,

De votre symbole ou rôle

Rôle joué,   à votre  insu !

.

ÉCOUTER, FATIGUE

Lors répondre sans écoutez,

Avec propositions de solutions

Toutes faites, ou bien de l’une qui

Vous semble convenir, est projection,

Sur  l’autre, comme vous  n’êtes pas lui.

Vous n’en savez rien, vous n’y pouvez rien.

Et la meilleure attitude à tenir reste, d’aider

Quelqu’un à pouvoir  de s’aider … lui-même.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

883 4

.

Évocation

 .

Empilement de deux tabourets,

Ou de deux djembés africains,   

Voire de deux clepsydres 

Laissant couler langage ?

.

Le liquide d’en haut, celui du langage,

Ne subit pas la même

Pression que liquide d’en bas, clepsydre

De l’écoute, qui bouillonne.

 .

Symbolique

 .

La clepsydre

Fonctionne      sur     le

Même principe que le sablier.

C’est  l’écoulement  d’une quantité

 D’eau qui fixe la durée  qui est écoulée.

Les premières  clepsydres  se présentent

Sous forme de bol avec trou à leur point

 Le  plus bas, permettant  l’écoulement

 De l’eau : à l’aide des graduations

 À l’intérieur du bol que le

Temps écoulé est

 Déterminé

 .

Descriptif

 .

882Rien n’est facile à dire, ni facile à écrire

Alignement  central  / Titre intercalé / Thème  langage

Forme courbe  /  Rimes variées   /  Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : clepsydre  / Symbole de fond : langage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

883 6

.

Le liquide d’en haut, celui des paroles,

Ne subit pas la même

Pression que liquide d’en bas, clepsydre

De l’écoute, qui bouillonne.

 .

Symbolique 

.

Si nous voulons rééquilibrer

Notre propre vision du monde,

Il nous faut prendre conscience

De ce qui, dans notre parole,

Se fonde sur une symbolique

Qui déforme la réalité objective

En la chargeant de valeurs

Que nous n’avalisons peut-être

Pas lorsque nous en avons

Une conscience claire.

En restant dans le domaine

De l’espace, on pourrait

Aussi examiner des termes

Tels que « gauche » « droite »,

« surface » « profondeur »,

« centre » « périphérie »

Modifié et mis en forme, source :

books.openedition.org/pur/32304?lang=fr

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Combien de problèmes entre personnes

Sont liés à une mauvaise communication

Lors certains considèrent que leurs paroles

Sont bien entendues, décodées, comprises,

Alors qu’ils ne l’ont pas vérifié ni certifié.

.

Il y a des interférences de toutes sortes

Qui brouille captation du signal, mot

Le seul fait de demander de répéter

Peut être insultant, infantilisant.

.

Les paroles ont un statut de libératrices,

Elles ont besoin des oreilles des auditrices !

Elles riment avec compréhension contrainte

Et parfois donneront libertés de compassion.

.

Celui qui parle se détend lors qui écoute tend

L’oreille à ce qui ne le concerne directement

En reprenant sur lui, l’angoisse de l’autre.

 .

Visuel

.

.

Parler délasse, apaise, guérit

.

Visuels et textuels  >>

882 – Rien n’est facile à dire, pas moins à écrire

 

.Visuels et textuels  >>

.

Y a grande différence

Entre dire et écrire,

Entre dire  et faire,

Et  parler  en vers.

.

Quand on dit, on corrige, rectifie,

Et autre nous dit ce qu’il a compris,

C’est un dialogue avec une personne,

Et il peut traduire avec ses mots à lui.

.

Quand l’on écrit, on rature, on clarifie

Mais on n’a pas  de retour, ni contour,

Le contexte  a disparu, tonalité, aussi,

Et ainsi  lecture, peut jouer  des tours.

.

Chacun  sait, ce qui est écrit, est écrit,

On ne revient pas  là-dessus, compris,

Alors que la parole est plus spontanée

Et, qu’à l’occasion, on peut s’excuser.

.

Rien n’est facile à dire,

Même avec… idées claires

Qu’y a-t-il, donc, de si subtil,

Dans la langue pour déraper

À travers la jungle de babils

Confondant en ambiguïtés.

.

À l’oral notre pensée se construira

Dans l’instant, à deux, ou plusieurs,

À l’écrit, on est, le plus  souvent, seul,

Lecteurs font erreurs d’interprétation.

Il vaut mieux se parler que de s’écrire,

Pour être sûr de…se faire comprendre,

Toutefois écrire, clarifie  votre pensée,

Concentrée sur l’essentiel à entendre.

 .

Parlez-moi de ce que vous …  écrivez,

Ecrivez-moi plutôt que me … parler,

Premier parle, en principe, du fond,

Second : manière, dont  on répond.

J’aimerais vous parler…de ce récit,

Et qui me tient,  beaucoup  à cœur.

J’entends bien mais, s’il m’ennuie,

Vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

 .

Le plus important n’est pas le sujet,

C’est la manière dont on l’introduit,

Il faut accrocher, passionner l’autre,

Pour qu’il écoute, au lieu  d’entendre.

Pour  qu’il comprenne bien, lors lisant,

Que la musique accompagnant les mots,

Est là  pour  faciliter  le plaisir  des propos,

Dont l’auteur se fait le chantre, en écrivant.

.

.

Extension

 .

Je vous écris ce que j’ai à vous dire,

Je vous dis ce que j’ai à écrire :

C’est par ce va et vient que les mots

Trouvent leur place et leur sens.

Parfois ce sont juste des jeux de mots

Laissés à la libre interprétation

Du lecteur et qui les prend ou les refuse.

.

Communiquer c’est dire quelque chose à quelqu’un par un moyen,

Être reçu, entendu, compris, par lui, et avoir sa réponse sur ce lien.

Le faire oralement parait toujours plus simple et facile que par écrit,

Mais l’oral parait être bien moins précis, peut déraper, peut s’oublier,

Quand l’écrit garde une trace, sur laquelle on peut sans cesse revenir !

Certaines personnes parlent comme elles écrivent, dit comme un livre

Autres écrivent comme elles parlent, pour mieux se faire comprendre.

Et il y a le résumé du contenu  de celui qui a parlé : exercice périlleux,

Si on ne rapporte pas exactement ses paroles, risque à les interpréter.

.

Tout le monde connait les différences

Entre la conversation,  l’échange direct,

Et la lettre ou la messagerie, mots écrits :

En les deux cas il peut s’agir d’un dialogue,

Mais il n’est pas le même en direct et différé.

.

Quand on dit que rien n’est facile à dire, tous ok

Mais en direct, il faut se lancer et tâter le terrain

Un brin de rite d’accueil, de respect, diplomatie,

On aborde le sujet de fond par questionnement

Plus qu’affirmation ne laissant pas de liberté.

.

Quant à l’écrit, on a, souvent, tout le loisir

De choisir ses mots, son style, intention

On perd la prosodie, son accentuation

Et l’on n’aura pas l’autre devant soi,

Encore moins sa réaction directe.

.

.

882 – Calligramme

.

.

Y a grande différence

Entre dire et écrire,

Entre dire  et faire,

Et  parler  en vers.

 .

Quand on dit, on corrige, rectifie,

Et autre nous dit ce qu’il a compris,

C’est un dialogue avec une personne,

Et il peut traduire avec ses mots à lui.

Quand l’on écrit, on rature, on clarifie

Mais on n’a pas  de retour, ni contour,

Le contexte  a disparu, tonalité, aussi,

Et ainsi  lecture, peut jouer  des tours.

Chacun  sait, ce qui est écrit, est écrit,

On ne revient pas  là-dessus, compris,

Alors que la parole est plus spontanée

Et, qu’à l’occasion, on peut s’excuser.

.

*****************************************

*****************************************

.

Rien n’est facile à dire,

Même avec… idées claires

Qu’y a-t-il, donc, de si subtil,

Dans la langue pour déraper

À travers la jungle de babils

Confondant en ambiguïtés.

RIEN N’EST

À l’oral notre pensée se construira

Dans l’instant, à deux, ou plusieurs,

À l’écrit, on est, le plus  souvent, seul,

Lecteurs font erreurs d’interprétation.

Il vaut mieux se parler que de s’écrire,

Pour être sûr de…se faire comprendre,

Toutefois écrire, clarifie  votre pensée,

Concentrée sur l’essentiel à entendre.

FACILE À DIRE

Parlez-moi de ce que vous …  écrivez,

Ecrivez-moi plutôt que me … parler,

Premier parle, en principe, du fond,

Second : manière, dont  on répond.

J’aimerais vous parler…de ce récit,

Et qui me tient, beaucoup à cœur.

J’entends bien mais, s’il m’ennuie,

Vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

NI FACILE À ÉCRIRE

Le plus important n’est pas le sujet,

C’est la manière dont on l’introduit,

Il faut accrocher, passionner l’autre,

Pour qu’il écoute, au lieu  d’entendre.

Pour  qu’il comprenne bien, lors lisant,

Que la musique accompagnant les mots,

Est là  pour  faciliter  le plaisir  des propos,

Dont l’auteur se fait le chantre, en écrivant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

882 4

.

Évocation

.

Deux bouteilles de lait superposées :

Une petite et une  grande 

Qui pourrait aussi être des pots au lait

Ou bocal de grande taille.

.

Rien à voir entre le thème et le pot au lait

À moins de tenir celui-ci plein de secrets

Et même  ainsi, il s’éloignerait du fond.

.

Que dit cette bouteille : est en plastique

Et de couleur jaune,

Contient du lait crémeux parce que

 Son bouchon est rouge.

 .

Symbolique

 .

Rêver de voir une bouteille pleine :

Rencontres amicales, bonheur détente ;

Voir une  bouteille avec du vin : richesse ;

Voir  une  bouteille vide : un  petit  incident ;

Laver une bouteille : clarification  situation confuse ;

Voir une bouteille cassée : prudence, risque de fracture ;

Voir une bouteille à la mer : des nouvelles de l’étranger.

Modifié, source : Dictionnaire-des-symboles-de-reve4

 .

Descriptif

.

882Rien n’est facile à dire, ni facile à écrire

Alignement  central  / Titre intercalé / Thème  langage

Forme ovale  / Rimes égales   / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille  / Symbole de fond : bocal

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

882 6

.

Être en dehors et en dedans d’un bocal

N’est pas le même état

On peut imaginer une partie de la nature

Sous cloche, dôme, verrière.

 .

Symbolique

 .

Le bocal est le symbole

Du mouvement, comme logo,

Représente l’ image de marque

À diffuser dans le but  d’identifier

Et de populariser  une entreprise,

Un mouvement, une organisation

Dans  les  médias. Cessez  de vous

Comparer à cette image qui n’est,

Pas le reflet de la  vraie «réalité».

tendanceradis.com/single-post/

2017/06/08/Lutopie-du-bocal

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Dire est une chose, écrire en est une toute autre :

Les paroles s’envolent tandis que les écrits restent.

Entre les deux, demeure les erreurs d’interprétations,

Entendre entre les mots est comme lire entre les lignes !

.

C’est un peu comme de dire  qu’une bouteille est pleine,

Alors qu’elle est presque mais pas, ou vide, inversement

L’équation personnelle d’erreur dans toute estimation

Subjective et dans laquelle on se projette en entier

Par manque de recul, ou  de  temps  d’analyse.

.

Une bouteille en plastique imitant le pot au lait

Fallait y penser, les formes ont leur symboliques

Cela rimerait plutôt bien avec la couleur du lait,

Avec mélange de sonorités accolées ou alternées

Mais cela ne suffit pas à confondre avec le fond,

Tant dire et écrire ne sera pas boire du petit lait.

 .

Visuel  

.

.

Eh oui, en fait, bonheur c’est quoi ?

.

.

Ecriture

.

C’est la représentation de la parole

Et de la pensée, par des signes

Graphiques conventionnels

Étant destinés à durer.

.

Type de caractères particuliers

Adopté pour cette représentation.

Alphabet; hiéroglyphe, idéogramme, etc.

.

L’écriture chinoise est symbolique,

Tant elle n’utilise  aucun signe  auquel

On pourrait ne prêter que valeur de signe.

Les chinois désirent qu’en éléments du langage,

Sonores et graphiques, rythmes et sentences,

Éclatent l’efficience propre aux symboles.

.

 « L’écriture est née de l’image et, que le système dans lequel on l’envisage soit celui de l’idéogramme ou de l’alphabet, son efficacité ne procède que d’elle » : cette thèse, développée en 1995 dans L’Image écrite ou la déraison graphique, a été formulée au terme d’analyses comparées menées par le Centre d’étude de l’écriture depuis sa création en 1982.   ecriture.jussieu.fr

 

Les Celtes connaissaient l’écriture mais ne lui accordaient pas la valeur d’archives et de moyen d’enseignement que nos sociétés modernes lui attribuent aujourd’hui. Ce qui est écrit  est en effet fixé définitivement, sans aucune modification possible alors que le savoir doit se transmettre mais aussi se renouveler à chaque génération.

 

Elle est le signe visuel de l’Activité divine, de la manifestation du Verbe. Exprimer, c’est réaliser. L’écriture apparaît comme un substitut dégradé de la parole. L’histoire de l’écriture ne remonte pas au delà de 6000 ans avant J.C.  Les grand maîtres, Bouddha, Socrate, Jésus-Christ n’ont pas laissé d’écrit.

.

L’écriture arrive quand la parole se retire.

C’est un effort pour encapsuler l’esprit

Et l’inspiration de la parole absente.

.

«Langage et écriture, systèmes distincts

Lors l’unique raison d’être du second est

De représenter le premier.» F. De Saussure

.

L’invention de l’imprimerie, par Gutenberg

Celle de la machine à écrire par  Henry Mill,

Et  de la photocopieuse par entreprise Xerox

Et enfin l’avènement mondial de l’Internet

Ont grandement contribué à son essor.

.

Moi je vous écris sur mon ordinateur

Et je stocke mes œuvres sur un site.

Je pourrais les dicter directement.

.

Visuels et textuels  >>

881 – Préférer parler de soi qu’écouter l’autre

Visuels et textuels  >> 

.

Parler de soi, est se mettre en valeur,

Écouter l’autre, se mettre en retrait

Contrairement à ce que l’on croit

Écouter fatigue plus que parler

Car, l’un est dans la lumière,

Lors,  autre, dans  l’ombre.

.

L’on comprend  et  adhère

À ce que     l’on dit, profère

Alors que     l’autre s’efforce

De vous suivre et interpréter

Car en lui, il y a superposition,

Traduction de ce que vous dites

De ce qu’il pense, pour  répondre.

.

Sa réponse ne vous intéresse

Pas : que  ce  qu’il  entendra

Il est là en témoin, votre moi.

L’on préférerait parler de soi,

Plutôt que d’écouter  un autre

Être le sujet de la conversation,

 Que l’objet  et sans participation.

.

Si parler fatigue moins qu’écouter,

Parler à quelqu’un refusant d’écouter,

Est l’épreuve, qui vous laisse  sans   voix,

Révèle  que pour cela faut longueur d’onde

Sinon identique ou au moins proche voisine,

Le ton, l’intensité et le rythme, l’accentuation,

Comptent autant, sinon plus que les contenus.

.

Mais, il n’y a pas  que les humains  qui parlent,

Il y a animaux, il y a les végétaux, les minéraux,

Et même s’ils ne nous écoutent pas, il serait faux

De  croire, qu’ils n’ont rien, à se dire  et  de beau.

.

Tout sur la Terre a un mouvement, un  battement,

Ne serait-ce que pour les déplacements d’atomes,

Et animaux entendent des infrasons  et ultrasons,

Dont  nous  percevons les harmoniques chansons.

.

De vouloir se mettre à l’écoute du chant du monde

Est un acte créateur de nouveaux espaces sonores,

Réveille  la  conscience que, tout  ailleurs, endort,

Nous signifie que nous sommes  parties d’opéra.

.

Opéra son, opération, opère action de sensations

Qui pulsent en nous comme milliers d’électrons

D’une énergie folle, grandissant champignon

Chaque fois que  l’on écoute  ses chansons.

.

Et si le bruit de certain vents, rend fou,

Celui, coulant ruisseau d’eau, l’apaise,

Et celui de l’oiseau nous émerveille,

Lors celui de sa mère est en veille.

De murmure, imperceptible

À ouragan assourdissant,

De la nature, j’entends

Ses chants sensibles

Qui m’enchantent.

.

.

Extension

 .

Parler serait moins fatiguant qu’écouter,

D’après ce que disent  les psychologues,

Dont c’est leur profession … d’écouter !

Écoutez, je ne vous dirai pas le contraire,

Moi-même l’étant, et ne cessant d’en parler !

Lors je ne vais plus m’écoutez, à vous le répéter,

Et ce d’autant que vous n’êtes pas là pour en parler.

 .

Parler de soi

En permanence,

Est comme prendre

Des « selfies » partout,

Le centre de la conversation

De la photo souvenir : c’est moi

.

Parler de soi, c’est se mettre en scène,

Jouer son propre rôle, être son propre acteur

Lors de l’écouter, on demeure son spectateur

Souvent muet, mais bien forcé de l’écouter.

.

Le pire, le plus insoutenable, est quand il

Parle sans tenir compte de la réaction

De l’autre, qui en a plus que marre,

Au point de se dire, pour soutenir

Parles, toujours,  tu m’intéresses :

Il est temps que ton discours cesse.

.

En thérapie,  psychologue, psychiatre

Laisse parler l’autre, à volonté, sans filet

Mais c’est pour le soigner, l’aider à trouver

La source, la cause, le symptôme de ses maux

Rien à voir avec un baratineur patenté qui vous

Casse les oreilles, à qui vous n’avez rien demandé.

.

.

881 – Calligramme

.

Parler de soi, est se mettre en valeur,

Écouter l’autre, se mettre en retrait

Contrairement à ce que l’on croit

Écouter fatigue plus que parler

Car, l’un est dans la lumière,

Lors,  autre, dans  l’ombre.

L’on comprend  et  adhère

À ce que     l’on dit, profère

Alors que     l’autre s’efforce

De vous suivre et interpréter

Car en lui, il y a superposition,

Traduction de ce que vous dites

De ce qu’il    P    pense, répondre.

Sa réponse   R     ne vous intéresse

Pas : que      É        ce qu’il entendra

Il est là en     F       témoin, votre moi.

L’on préfé       É      rerait parler de soi,

Plutôt que        R       d’écouter  un autre

Être le sujet       E        de la conversation,

 Que     l’objet        R        sans participation.

Si parler fatigue      *        moins qu’écouter,

Parler à quelqu’un       P    refusant d’écouter,

Est l’épreuve, qui vous    A     laisse  sans   voix,

Révèle  que pour cela faut    R     longueur d’onde

Sinon  identique ou au moins   L    proche, voisine,

Le ton,    l’intensité et le rythme,   E    l’accentuation,

Comptent    autant, sinon plus que    R     les contenus.

Mais, il n’y a      pas que les humains     *      qui parlent,

Il y a animaux      il y a les végétaux, les    D      minéraux,

Et même s’ils ne       nous écoutent pas, il   E     serait faux

De  croire,   qu’ils         n’ont rien, à se dire    *    et de beau.

Tout, sur la Terre a,        un mouvement, un    S    battement,

Ne serait-ce que pour         les déplacements    O     d’atomes,

Et animaux entendent         des infrasons   et    I     ultrasons,

Dont  nous   percevons         les  harmoniques   *     chansons.

De vouloir  se mettre à         l’écoute du chant   Q   du monde

Est un acte créateur de       nouveaux espaces  U      sonores,

Réveille  la  conscience       que tout  ailleurs    ‘         endort,

Nous signifie que nous      sommes  parties   É      d’opéra.

Opéra son, opération,     opère actions de   C  sensations

Qui pulsent en nous      comme milliers  O  d’électrons

D’une énergie folle    en grandissant U champignon

Chaque fois que   l’on écoute ses  T      chansons.

Et si le bruit   de certain ven   E      rend fou,

Celui, en     ruisseau d’eau R        l’apaise,

Et celui    de l’oiseau    *     émerveille,

Lors    celui de sa   A    mère veille.

De  murmure, U  imperceptible

À ouragan T    assourdissant,

De la  R  nature, j’entends

Ses E   chants sensibles

Qui … m’enchantent.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

881 4

.

Parler de soi est exercice d’équilibre

Comme pour une sorte d’amphore 

Et pour lesquelles, une fois vidées,

On traite le bruit et le signal.

 .

Les amphores et assimilés sont des résonateurs

Et  voire  des amplificateurs :

Une pièce de monnaie fait plus de bruit

En amphore vide que pleine !

 .

Symbolique

 .

La  symbolique

De l’amphore est

Connectée avec l’origine

De la vie, est liée à la femme

Et à sa qualité génératrice de vie.

La métaphore est celle de femme

Comme    conteneur    comme

Dispensatrice  de  la  vie.

De même  que le graal

Étant         lui-même

Un        conteneur,

Il possède aussi

L’image     du

Vase comme

Symbole

Création

Divine.

 .

Descriptif

.

881Préférer parler de soi qu’écouter l’autre 

Alignement  central  /  Titre serpentin  / Thème  langage

Forme ovale / Rimes variées / Fond  approché de forme

Symbole de forme : amphore  / Symbole de fond : bruit

.

.

Fond

.

Évocation 

.

881 6

.

Les amphores et assimilés sont des résonateurs

Et  voire  des amplificateurs :

Une pièce de monnaie fait plus de bruit

En amphore vide que pleine !

 .

Symbolique 

 .

L’inconfort que peut causer un bruit

N’a de rapport nécessaire avec niveau.

Une goutte d’eau, à intervalles irréguliers,

Mais fréquents, dans le silence, peut produire

Inconfort sans rapport avec niveau sonore infime.

Bien qu’absence totale de son soit déplaisante et nocive

Et que l’exposition à des sons structurés comme la parole,

La musique soit probablement nécessaire au développement

De l’audition, c’est l’excès de bruit, beaucoup plus fréquent,

Qui préoccupe en général.

Modifié,  source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quel lien entre amphore et bruit : aucun a priori

Sauf que ce sont des vides qui absorberont les sons

Des sons rimés, tantôts contraints ou tantôt libres,

Qui font que parler est bien plein ; écrouter, creux

Et pour autant la forme ne recouvre pas le fond !

.

La torture par le bruit, fallait y penser

Un bruit énervant, constant, régulier,

Auquel l’on ne pourrait se soustraire,

Est pire que celui qu’on ne peut taire.

.

Quand écouter devient, à ce point,

Fatigant  que  l’on … abandonne

À l’autre tout ce qu’il voudra :

Entendre est du côté physio

Lors écouter…  du mental

 .

Visuel

.

.

Parler de soi avant toute chose !

.

.

Parole

 .

Élément simple du langage articulé :

Mot, expression,  énoncé,  discours !

.

Faculté de communiquer la pensée

Par un  système  de sons  articulés,

Émis par organes de la phonation.

.

La parole c’est quoi : des mots

Réunis en chansons, sketches,

Poème, nouvelle, récit, article,

Teintés  d’émotions,  d’amours,

D’humour, poésie, satire, symbole

.

L’observation du monde vivant a montré que

Suite à mutation, une faculté de communication

Devient disponible, elle sera rapidement exploitée.

.

 « Devoir adresser la parole à un auditoire et se rendre  compte qu’il n’arrête pas de faire du bruit, qu’il ne nous écoute pas, peut traduire une incapacité maladive à s’exprimer devant autrui, une fragilité sociale extrême.  Image de bégaiements ou aphonies… »

.

Le ton monte. Comme le lait dans la casserole. Il monte et l’homme, soudain, n’est plus un homme. Sous nos yeux incrédules, il vient de se transformer en bête hurlante. Gueule grande ouverte, dents en avant, narines dilatées, il crache ses mots. Il les propulse par de véritables explosions de voix. Il aboie comme un molosse derrière son grillage. Dico émotions

 

Dans la pensée grecque, la parole, le logos, a signifié, la phrase, le discours, autant que la raison et l’intelligence, l’idée et le sens profond d’un être, la pensée divine elle-même. Chrétiens, le Verbe, la Parole, s’est fait chair à travers Jésus-Christ. Manifestation universelle de l’intelligence dans le langage, dans la nature des êtres et dans la création continue de l’Univers.  Elle est la vérité et la lumière de l’être.

 

« Le poids des mots, le choc des photos »

L’expression n’est pas de moi : de Paris-Match

Des mots qui, à une époque dominée par l’image-choc

Et la musique-décibel, reprennent peu à peu la parole !

Ils sont comme des légendes des photos d’illustration

Aux couleurs du monde et des choses de la vie.

.

Pour la plupart des chercheurs, la parole,

Ou l’utilisation de mots, construits

Avec des voyelles et consonnes,

Mais qui sont aussi des symboles

Permettant la transmission de cultures

Et la création de nombre de concepts abstraits

S’est faite progressivement, et ceci, depuis le début

Du développement de la faculté d’articuler le langage oral.

.

Visuels et textuels  >>

880 – Légèreté est-elle une qualité ou un défaut ?

Visuels et textuels  >>

.

Dire quelqu’un, léger,

D’autre : qu’il est lourd,

N’aura pas mêmes échos !

.

Légèreté s’oppose à profondeur :

Sont-ils pour autant contradictoires,

Tant on peut dire des choses profondes

Sur un ton assez léger réciproquement.

.

La légèreté évoque grâce, apesanteur,

Insistance évoque le poids, lourdeur

Légèreté l’emporte  par sa fluidité,

Raideur accroche par agressivité.

.

Je me sens léger hors de stress

Quand tout va, rien ne presse

Tout reproche devient lourd,

J’en demeure comme sourd.

.

Voyager léger, soyez  léger,

Au sens  propre, sens figuré.

Le poids des sacs et des mots,

 Ne sont  pas  mêmes  sur  le dos.

.

 N’allez  surtout  pas  vous figurer,

 Que ce  propos est  lourd à porter,

Mon intention est qu’il soit léger

Comme une belle parole envolée.

.

Être léger légèreté l’être ;

Etre léger et légèreté de lettre ;

 Tout est en grâce, charme, finesse,

    Tournure avec une bien belle adresse.

.

 Légèreté coulerait comme la source,

 Son flot limpide devient une caresse

 Qui fait fondre l’agressivité d’ours

  Et lui donner brin tendresse.

.

Il est gras  se répète, il est lourd :

Dit-on de tels goujats mal léchés,

Qui les appuient en ronds, carrés,

Comme si les mots étaient sourds.

.

La légèreté est une grande qualité,

Dès lors elle explore la profondeur

Pour remonter à la surface  donnée,

Comme point de  départ de  valeurs.

.

.

Extensions

.

Léger, lourd, grave, normal, ironique, érudit :

Le ton influe et fortement sur le contenu

Autant que la manière sur le fond

D’une conversation, d’un écrit.

La légèreté est signe de détachement :

Ce qui semble le cas lors des informations

Nationales sautant du coq à l’âne sans transition,

Avec le même ton, avec même débit et même visage.

Contextes et intentions sont donc à prendre en compte

Autant qu’événement lui-même que l’on retient ou pas.

Et ce d’autant que ce qui sera considéré … comme léger

Par certains, peut être pris, pour graves, par d’autres :

«On peut rire de soi, de tout, pas avec tout le monde»

A dit Pierre Desproges, je pense, je crois, avait raison.

Il y a des lieux, des temps, des gens, des évènements

Qui touchent aux valeurs sacrées pour certains

Et pour lesquelles, la moindre critique

Constituera une sorte d’anathème.

On dit lourd comme la plume,

Et  léger comme le plomb !

.

La légèreté commence à peser son poids,

Quand elle s’est érigée en seul précepte

Et que son entourage n’y adhère pas

Le climat devient lourd, ou tendu,

Au lieu d’être léger, voire, détendu,

Elle aurait la qualité…de son défaut :

Un peu, c’est bien, mais trop, c’est trop !

.

La légèreté n’est ni une qualité ou défaut,

Elle se rapprochera d’une qualité quand elle

Dédramatise un conflit qui n’a pas lieu d’être,

Elle serait perçue proche  d’un défaut  quand

Elle commentera une situation dramatique

Avec l’air humoristique, presque risible.

.

Ce n’est pas la légèreté en elle-même

Qui pose problème : son usage à propos

Milan Kundera aura intitulé son roman :

«L’insoutenable légèreté de l’être» qui pense

Que tout ce qu’on fait dans la vie devient léger

Argument de poids : tout disparaitra peu à peu.

.

Un geste, aussi, peut être compris comme légèreté :

De regarder en l’air vers le ciel, les nuages, comme de

Dire que vos paroles s’envolent … vos paroles rigolent !

.

.

880 – Calligramme

.

Dire quelqu’un, léger,

D’autre : qu’il est lourd,

N’aura pas mêmes échos !

.

Légèreté s’oppose à profondeur :

Sont-ils pour autant contradictoires,

Tant on peut dire des choses profondes

Sur un ton assez léger réciproquement.

.

La légèreté évoque grâce, apesanteur,

Insistance évoque le poids, lourdeur

Légèreté l’emporte  par sa fluidité,

Raideur accroche par agressivité.

.

Je me sens léger     hors de stress

Quand tout va,       rien ne presse

Tout reproche        devient lourd,

J’en demeure          comme sourd.

.

Voyager   L   léger, soyez   *   léger,

Au sens   É    propre, sens    *  figuré.

Le poids  G    des sacs et des    *     mots

 Ne sont   E    pas  mêmes  sur    *   le dos.

 N’allez    R   surtout  pas  vous    * figurer,

 Que ce   E    propos est  lourd à   *  porter,

Mon in  T  tention est qu’il soit  *    léger

Comme É une belle parole en  *   volée.

.

Être léger  *      légèreté   de      *  l’être ;

Etre léger   Q     et légèreté  de      *   lettre ;

 Tout est en  U    grâce,   charme       *    finesse,

    Tournure  A       avec   bien  belle      *    adresse.

 Légèreté  L     coulerait,  comme     *  source,

 Son flot  I     limpide devient une   * caresse

 Qui fait  T     fondre l’agressivité    *   d’ours

  Et lui    É       donner brin ten      * dresse.

.

Il est gras O        se répète, il est      *   lourd :

Dit-on de  U       tels goujats mal      *   léchés,

Qui les       *       appuient en ronds    *   carrés,

Comme     D        si les mots étaient    *  sourds.

La légère    É         té est une grande     *  qualité,

Dès lors elle   F            explore la pro      *   fondeur

Pour remonter  A           à la surface         *    donnée,

Comme point de   U           départ de       *    valeurs.

……….

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

880 4

.

Évocation

 .

Empilement de pierres donnant

De la légèreté à ce qui n’en a pas 

C’est  pas  n’importe lequel, vrac,

C’est un exercice de pyramide ?

 .

Plus on empile de pierres parait gagner en légèreté

Quoique, ici, rondes et comme en équilibre instable,

Sinon on dresse un mur, on s’éloigne alors du fond.

 .

La légèreté permet de se hisser au plus haut

Qu’il est possible :

Mais si cela est vrai pour un tas de pierres

Pas pour toute pyramide.

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme des pierres concerne

Leur capacité à désigner et à signifier,

Exercer une influence comme symbole.

 .

La pierre en général a son symbolisme

(Elle représente la solidité et la durée),

Chaque pierre a aussi son symbolisme

(Le cristal la pureté, marbre, l’éternité).

.

La symbolique  de la pierre reste dans

Le cadre du règne minéral … c’est une

«Matière minérale plus ou moins dure

Qu’on rencontre en masses compactes

À la surface et à l’intérieur des sols.»

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

.

880- La légèreté : une qualité ou un défaut ?

Alignement  central  /  Titre serpentin  / Thème  langue

Forme pointe / Rimes égales   / Fond   éloigné de forme

Symbole de forme : flèche  / Symbole de fond : flèche

.

.

Fond

.

Évocation

.

880 6

.

La légèreté permet de se hisser au plus haut

Qu’il est possible :

Mais si cela est vrai pour un tas de pierres

Pas pour toute pyramide.

 .

Symbolique 

  .

Quand

Si je vous dis

Une   «pyramide»,

Vous penseriez  à quoi ?

Si vous avez soif de voyages,

Ça vous évoque ou Paris ou Gizeh.

Les pyramides symboliseront souvent

Immortalité, pouvoir, prouesse technique.

Ça vient  du fait  qu’il y a 4500 ans, une gang

De pharaons mégalomanes auront fait bâtir des

Grosses pyramides en vue de bien faire comprendre

Aux  civilisations futures  qu’ils étaient  les champions

De la race humaine, le pire c’est qu’ils ont un peu réussi.

urbania.ca/article/la-pyramide-la-forme-la-plus-cool-de-tous-les-temps

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un empilement  de pierres pour une légèreté

Un contre-exemple par excellence, s’il en est :

La forme  et le poids des pierres,  diminuant,

L’idée reste présente pour ce qui est du fond

D’autant que cela rimerait avec caractères.

.

Simple de forme, réalisation en apparence,

La pyramide n’en est pas moins résistante

À tout ou presque mais d’allure massive :

Ce qui  parait le contraire  de la légèreté.

Elle en aura en son sommet, perspective.

 .

Visuel

.

.

Quelle attitude légère, s’il en est !

.

Pierres

.

Matière minérale solide, dure,

Qui se rencontre ou à l’intérieur

Ou surface de l’écorce terrestre

En masses compactes : roche.

 .

Fragments de cette matière

Qu’on peut déplacer, jeter.

Cailloux, galets, caillasses

 .

Bloc de roche employé

Pour  les  constructions,

La maçonnerie : moellon.

.

Dans cette acception, le terme désigne

Usuellement un objet de taille modeste,

Humainement préhensible par les mains.

.

 « Dans la tradition, la pierre occupe une place de choix. Il existe entre l’âme et la pierre un rapport étroit. Les pierres dressées vers le ciel, tels les menhirs, sont leurs emblèmes. La pierre levée des celtes se retrouve sous la forme actuelle des clochers. »

.

Un tailleur de pierre sculpte une statue pour orner une sépulture  tombale tandis qu’un prêtre officie un enterrement sur un autel en pierre brute. La pierre est autant utilisée pour la vie matérielle que spirituelle et les fonds baptismaux en pierre en témoignent partout.

.

La pierre, élément de construction, est liée à la sédentarisation des peuples et à une sorte de cristallisation cyclique. La pierre angulaire, pierre clé de voûte ou pierre du faîte, est celle de l’achèvement. Positif : elle évoque la dureté mais aussi la stabilité et la permanence. Négatif : elle évoque l’inertie, l’évolution figée; la dureté du cœur.

.

La pierre conique serait masculine,

Et la pierre cubique serait féminine.

La pierre conique… posée sur un cube,

Représenterait masculin, féminin réunis.

Pierre cubique à pointe serait philosophale.

.

Le symbolisme des pierres concerne les pierres

Dans leurs capacités à désigner, voire à signifier,

Voire à exercer une influence en tant que symbole.

.

D’une manière générale La pierre, a son symbolisme

Représente universellement la solidité, la durée,

Mais chaque pierre a son symbolisme

Le cristal représente la pureté

Et le marbre, l’éternité.

.

Jeu de mot, entre «tu es Pierre»

Et «sur cette pierre je bâtirai mon Église».

.

Visuels et textuels  >>

879 – Nous ne manquons pas de mots : des bons !

Visuels et textuels >>

Des mots, dans les dictionnaires :

Y en a vingt mille, tous ordinaires.

On n’en utiliserait que trois mille

Pas, toujours, le bon, qu’il faut.

.

Écrivez-moi en mots simples

En utilisant que bons mots,

Est quadrature  d’un cercle

Pour nombre  de matières,

Telles que médecine, droit,

Qui ont leur propre univers.

.

J’ai cru    bien    vous    comprendre

Car vos mots sont dans dictionnaires

Mais voilà  que   tout    est de travers,

J’ai dû confondre un nombre de mots.

.

Nous  ne  manquons  pas  de …. mots,

Nous manquons  juste  des …..  bons ;

Nous  ne sommes  pas  des ….  idiots !

Nous  sommes  juste   un  peu … cons,

Ou  trop  familiers   du …  mot-à-mot,

Dont bon nombre se révèlent abscons.

.

Bien   que  j’écrive   de   mes mains,

Ce qu’il  en  ressort  est : pied-beau.

Si chaque mot a bien plusieurs sens

De même, un sens a plusieurs mots.

.

Entre vrai, faux, contre, et non-sens

Je ne donnerai pas cher de ma peau 

Non-lieu est le fâcheux contretemps

Qui laissera mon affaire, en suspens.

.

Ainsi tout un vocabulaire juridique,

À tous nous de meure hermétique.

Ce n’est pas la question du mot,

C’est bien question du sens,

Dont  il se prévaut !

.

Je peine à croire ce que j’entends,

Et si je réplique comprend travers,

De face, de  dos, de  profil, d’accord,

Mais, de travers, est  perdre le nord.

 

Si l’on me dit : la porte, je la prends,

Est-ce pour sortir, pour la refermer :

Le mot porte s’importe  ou s’exporte,

Fonction du contexte  ou  portabilité.

.

Tout ce que ce mot simple. m’apporte,

Est une entrée me  servant de … sortie.

Ce ne sont pas les  mots qui pèchent :

C’est le poisson   qui fait le pécheur.

.

.

Extension

.

Je ne suis pas certain de les avoir trouvés

Pour vous dire, et de façon claire et précise,

Ce qui m’a trotté, dans la tête, en les écrivant.

C’est  un  comble, tout de même, que  de douter

Des mots qu’on emploie tous les jours sans piper.

Pour être sûr de comprendre ce que l’on nous dit,

On devrait le répéter «mot pour mot» et prendre

Chaque mot, comme sien, avec la  signification,

Qu’on a acquis en son dictionnaire personnel.

C’est donc si difficile de bien communiquer.

Toutes les théories du langage vous disent

Qu’il y a la lettre et puis qu’il y a l’esprit ;

C’est une métaphore de l’humain qui a

Un corps dicible, une âme indicible !

.

Un écrivain est quelqu’un qui cherche ses mots

Pour raconter  ce qui lui vient à l’esprit, cœur :

Arrive qu’il s’en approche  sans jamais trouver,

Cherchant perfection,  enrage en insatisfaction.

Les mots des uns… n’étant  pas ceux des autres,

Comment choisir des mots qui parleront à tous,

Tout en respectant fond et forme de ses pensées.

«Tout ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement»

Dixit Boileau, d’accord mais chèrement souvent.

.

Attention «un bon mot» et «le bon mot»

Diffèrent quelque peu dans la sémantique

 Un bon mot est  un mot d’esprit, d’humour,

Le bon mot est le mot exact, mot qu’il faut !

.

Le  «mot à mot»  ne convient pas : la phrase

N’est pas successions de mots  qui s’enfilent,

De même, changer un mot  par un synonyme,

Altère le sens de la phrase, selon les contextes.

.

Et puis il y a les mots «valise», «passe partout»

Qu’on emploie tout le temps, à défaut, c’est fou !

Et puis il y a : la prosodie, l’intonation, l’intention

Sans parler de la syntaxe qui prêtent à confusions !

.

.

Épilogue

.

Les bons mots font les bonnes histoires,

Ils sont de ceux qui nous portent à croire

Comme s’ils étaient justes… bien notoires

Déjà avalisés par mots en notre mémoire.

.

Voilà bien tout un programme  et un art

De la rhétorique qui emporte l’adhésion

Parfois basée sur la raison ou l’émotion,

Et qui ne laisse personne, seul, à l’écart.

.

Et puis l’on ne parle pas comme on écrit,

On vous dit : vous parlez comme un livre,

De la même façon qu’on ne lira pas pareil

Si on le fait avec les yeux ou à voix haute.

.

Nous ne manquons pas de mots : des bons,

Et ce ne sont pas les mêmes selon auditoire,

Les conférenciers connus, doués, accessibles

Qui vulgarisent tout sans trahir leur langage.

.

Que dire de plus  sinon qu’en choix des mots,

Un bon dico pourra aider, faut tout de même

Connaitre ses lecteurs et si on n’en pas encore

C‘est un peu la planche à l’eau, quelle surnage.

.

.

879 – Calligramme 

.

Des mots, dans   N   les dictionnaires :

Y en a vingt mille,   E  tous ordinaires.

On n’en utiliserait     *   que trois mille

Pas, toujours, le bon,    M     qu’il faut.

Écrivez-moi en mots    A          simples

En utilisant que         N       bons mots,

Est quadrature       Q           d’un cercle

Pour nombre      U            de matières,

Telles que        O         médecine, droit,

Qui ont        N       leur propre univers.

S ………………………

J’ai cru     bien    vous      comprendre

Car vos mots sont dans  dictionnaires

Mais voilà  que   tout    est de travers,

J’ai dû confondre un nombre de mots.

Nous  ne  manquons  pas  de …. mots,

Nous manquons  juste  des …..  bons ;

Nous  ne sommes  pas  des ….  idiots !

Nous  sommes  juste   un  peu … cons,

Ou  trop  familiers   du …  mot-à-mot,

Dont bon nombre se révèlent abscons.

.

Bien   que  j’écrive  de  mes   P  mains,

Ce qu’il en ressort  est    A    pied-beau.

Si chaque mot a bien  S  plusieurs sens

De même, un sens   *  a plusieurs mots,

Entre vrai faux    D  contre, et non-sens

Je ne donnerai  E pas cher de ma peau 

Non-lieu est   *  le fâcheux contretemps

Qui laissera  M mon affaire, en suspens.

Ainsi tout un  O   vocabulaire juridique,

À tous nous de   T    meure hermétique.

Ce n’est pas la      S      question du mot,

Mais de quel sens,  donc,  il se prévaut !

.

Je peine à croire        D           ce que j’entends,

Et si je réplique          E          comprend travers

De  face, de  dos,         S       de  profil, d’accord,

Mais, de travers,          *        est  perdre le nord,

Si l’on me dit : la         B         porte, je la prends

Est-ce pour sortir,       O         pour la refermer !

Le mot porte s’im       N       porte  ou s’exporte,

Fonction du con          S      texte ou portabilité,

Tout ce que ce mot      *        simple. m’apporte,

Est une entrée me        *      servant de … sortie.

Ce ne sont pas les         *       mots qui pèchent :

C’est le poisson             *       qui fait le pécheur.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

879 4

.

Évocation

 .

On peut y voir un empilement

De bols, ou voire de saladiers,

De livres  ou de dictionnaires 

Ou n’importe quelles écritures.

 .

Ces quatre livres nécessitent

Un dictionnaire pour les lire :

Il en serait de même à décoder

Certaines de leurs écritures.

 .

Symbolique  

 .

Un livre est un document écrit formant unité

Et conçu comme tel, composé de pages reliées

Les unes aux autres, un support de l’écriture

Permettant la diffusion, et  la conservation,

De textes, images, de natures très variées.

Œuvre de l’esprit, conçue par un auteur,

Le livre sert d’interface avec un lecteur,

Objet culturel lié à l’histoire humaine,

Permet de transmettre du sens selon

Une forme matérielle, particulière,

Au-delà de l’espace  et  du temps,

Pour le lecteur,  sera l’extension

De la mémoire, l’imagination.

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

879 – Ne manquons pas de mots : des bons !

Alignement  central  /  Titre serpentin  / Thème  langue

Forme pointe / Rimes égales   / Fond   accordé à forme

Symbole de forme : flèche  / Symbole de fond : flèche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 879 6

.

Ces quatre livres nécessitent

Un dictionnaire pour les lire :

Il en serait de même à décoder

Certaines de leurs écritures.

 .

 Symbolique

 .

Ecriture révèle le plus profond

Et le plus secret  de   sa personne.

Tous les signes,  toutes les traces,

Toutes lignes,  rythmes  et formes

Et mise en pages, parlent  comme

Style, signature de reconnaissance.

Au geste d’écrire correspond l’intériorité.

L’écriture est révélatrice de chacun et cela

Est d’autant plus vrai, d’autant plus visible,

D’autant  plus fort  quand on écrit  une lettre

À la main à quelqu’un sur papier blanc vierge.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un livre est un assemblage, une succession

De mots écrits et lus de manière linéaire,

De gauche à droite et, parfois, l’inverse !

Les mots ont out un sens et une utilité :

Le plus petit, 2 caractères jusqu’à 24.

Avec …. Anticonstitutionnellement.

Un empilement d’objets et pourquoi pas livres

Ça rime un peu, beaucoup avec des mots ivres,

Des lexiques qui  s’accordent à  ma sémantique

Tant et si bien si la forme n’épouse pas le fond,

Du moins elle l’évoque, et cela  me suffit bien !

 .

Visuel

.

.

Ou Google Translater

.

Visuels et textuels >>

878 – Que dire, ne pas dire, faire et ne pas faire !

Visuels et textuels  >>

.

Vérité n’existant pas,

Seul un curseur fébrile

Entre le vrai et le faux,

Nous aidera à décider.

Lorsque  nos croyances

Sont fortes nombreuses,

Et  certaines immuables

D’autres,   changeantes !

Lors beaucoup se parlent

À eux-mêmes  en tentant

De convaincre les autres,

À tort ou bien à raison.

Communiquer ne sert

Que si l’autre écoute

Réciproquement

Peu de préjugés

Voire aucun

Ou un

V

^

Le

Bon

Produit

Avec  le  bon

Dosage si possible.

.

Que dire et ne pas dire,

Que faire et…ne pas faire :

Éternelles questions en rond,

Pour ne pas franchir Rubicond.

.

On croit  ceci ; l’autre, croit cela,

Chacun interprète  le dire et faire

De l’autre,  comme cela l’arrange,

Même si  rien parfois, ne dérange.

.

La communication ne sert  à rien,

Si l’autre n’y met, jamais, du sien :

J’aurai beau dire, aurai beau faire,

L’autre est impossible  à satisfaire.

.

À l’impossible, irrationnel, en plus,

Nul n’y peut  rien, nul n’y est  tenu.

Il n’y a qu’à plier bagage, être sage,

Attendre que l’autre, enfin partage.

.

Partage compréhension et…action,

Qui font de lui, joyeux compagnon,

Paroles, mal dites seront corrigées,

Actions, mal faites, recommencées.

.

.

Extension

.

Ne rien dire, c’est acquiescer,

Ou tout ou moins ne pas être contre,

Ne pas questionner, ni amender, porter

Ni la contradiction, ni l’adhésion ferme,

C’est se réfugier en mutisme, absence,

Faute d’intérêt, ou d’argument.

Ne rien faire, c’est laisser l’autre, les autres,

Faire ou tout au moins, ne rien faire à leur place,

Ne pas participer, s’associer à leur action.

C’est ce qui arrive souvent en politique :

Je ne me sens pas directement concerné par le sujet,

Je n’en vois pas l’enjeu : je n’ai rien à en dire ni à en faire !

École de Palo Alto «On ne peut pas ne pas communiquer»

Dès qu’on est mis  en présence, mis au courant, sollicité,

Si l’on ne réagit pas, on communique son envie de ne

Pas se déclarer, se positionner sur le sujet,  l’on fait

Partie de la « majorité silencieuse », qui ne rompt

Ce pacte que dans le secret et le silence de l’isoloir

Pour enfin communiquer, à moins que par un

Absentéisme ou bulletin blanc, on continue

À manifester sa désapprobation, indifférence.

.

Dire des choses pour meubler ou pour s’affirmer personnellement,

Sont du pareil au même, cela n’apporterait pas de l’eau au moulin.

Ne rien dire, c’est cautionner, dire n’importe quoi, se décrédibiliser

Et dire tout et son contraire est passé pour être atteint de logorrhée

Lors à faire, si résultat obtenu n’est ni fait ni à faire : on a tout faux

Espérant que ce ne soit pas le cas de mon site web jugé trop verbeux

Mais j’ai pensé que ne rien dire ni faire ne me rendrait pas heureux.

.

On peut tout dire … on peut tout faire :

C’est, bien sûr, faux, deux vœux pieux.

C’est comme on peut de rire de tout

Mais pas  … avec n’importe qui !

.

Certains parlent pour ne rien dire : exister,

Autres pour dire quelque chose qui a du sens

Faut trouver le juste milieu, ni trop ni trop peu

Ce sont là curseurs que l’on ajuste aux contextes

.

Dire serait l’équivalent de faire, dans certains cas,

Il a fait  une gaffe, un impair, en disant telle chose,

Ou l’inverse, il a fait comme s’il n’avait pas entendu

Quant à faire, expression : plus long qu’en le disant.

.

Bien dit, mal fait,  ou le contraire, bien fait, mal dit,

Ou que dire et ne pas dire, que faire et ne pas faire :

Il y a toujours une chose d’imprécis, ou d’incompris

Qu’il me semble que, communiquer vise à réduire.

.

.

Épilogue

.

Pour sûr, l’on serait jugé, estimé, décrié

Sur ce qu’on dit autant que ce qu’on fait.

.

Un mot, un geste, une action… de travers,

Voilà qu’on nous fait comme un… procès.

.

Était-on en plein accord avec nous-même,

Lors cela s’est produit ou voire trop fatigué

.

Si cela  s’est établi  dans un échange verbal,

On peut s’amender, s’en sortir moindre mal

.

Mais s’il y a des traces écrites  ou physiques,

Qui plus est, publiques, gare à effet tragique.

.

Ce qui est dit est dit, ce qui est fait, est fait :

Ce qui peut paraitre normal, pour la justice,

Ne le serait pas toujours en situation privée,

Doit pouvoir retirer ses dires, corriger faits.

.

Sachant  ce qu’on dit, parfois, mal formulé,

Si ce n’est sur un ton qui ne convient guère,

Que de conflits, de disputes, seraient évités,

Si on parvenant on se calmer et à s’écouter.

.

.

878 – Calligramme

.

Vérité n’exis Q  tant pas,

Seul un cur     U  seur fébrile

Entre le vrai       E          et le faux,

Nous aidera          *              à décider.

Lorsque nos           D                croyances

Sont fortes              I            nombreuses,

Et certaines           R              immuables

D’autres,                E         changeantes !

Lors beau              *     coup se parlent

À eux-mêmes      F           en tentant

De convaincre    A          les autres

À tort ou bien    I      à raison !

Communiquer  R      ne sert

Que si l’autre   E   écoute

Réciproque    ?  ment

Peu de préjugés

Voire aucun

Ou un

V

^

Le

Bon

Produit

Avec  le  bon

Dosage si possible.

Que dire et ne pas dire,

Que faire et…ne pas faire :

Éternelles questions en rond,

Pour ne pas franchir Rubicond.

On croit  ceci ; l’autre, croit cela,

Chacun interprète  le dire et faire

De l’autre,  comme cela l’arrange,

Même si  rien parfois, ne dérange.

La communication ne sert  à rien,

Si l’autre n’y met, jamais, du sien :

J’aurai beau dire, aurai beau faire,

L’autre est impossible  à satisfaire.

À l’impossible, irrationnel, en plus,

Nul n’y peut  rien, nul n’y est  tenu.

Il n’y a qu’à plier bagage, être sage,

Attendre que l’autre, enfin partage.

Partage compréhension et…action,

Qui font de lui, joyeux compagnon,

Paroles, mal dites seront corrigées,

Actions, mal faites, recommencées.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Deux pointes,  

Étant opposées 

Ou deux flèches

À en un cœur

 .

(P : forme pleine, = : rimes mixtes,

Y : la forme s’approche, ici, du fond)

.

Une flèche en haut qui permet de dire, ou de faire

Une  autre, en bas, qui empêche ou qui contrarie.

En amour aussi, faut oser, mais sans se planter.

.

Évocation 

.

878 4

.

Les deux flèches vont l’une vers l’autre,

En sens contraires :

À ce point que je ne sais plus laquelle choisir,

Je dois suivre ?

 .

Symbolique 

 .

Une flèche pointée vers le bas

Ne signifiera jamais un mouvement

«en arrière », mais celle qui sera orientée

Vers le haut, signifie pourtant «c’est tout droit»

Et non quelque bon mouvement vers quelque ciel.

La flèche est symbole de pénétration et d’ouverture.

La flèche est symbole d’échange, tournée vers le bas,

Elle symbolise la difficulté rencontrée, voire l’échec.

Orientée vers le haut, donne une idée d’ascension,

De montée en gamme. Elle est aussi le symbole

Universel du dépassement, du dynamisme,

Tout autant que de grande rapidité.

blogs.lyceecfadumene.fr/informatique/

files/2015/01/3symbolique-formes

.

.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

878 6

.

Les deux flèches vont l’une vers l’autre,

En sens contraires :

À ce point que je ne sais plus laquelle choisir,

Je dois suivre ?

Symbolique 

En tant qu’outil ou instrument,

Et non plus seulement en tant que signe,

La flèche est symbole pénétration, ouverture.

.

La flèche symbolise aussi la pensée qui introduit

La lumière et l’organe créateur dans de la matière

Par opposition à la fourche, elle est l’objectivation,

Le choix ou le temps orienté (suivez les flèches…)

.

Symbole aussi de la pointe acéré qui vole pour

Surprendre et voire tuer au loin sa victime.

Symbolise aussi la mort foudroyante.

Tout comme celles de divers dieux,

Flèches de l’amour sont infaillibles,

D’un coup d’œil, semblable à l’éclair.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Généralement on sait quoi dire, quoi faire

La flèche va dans un seul sens, ici les deux.

Rimes alternent, libres  en  flèche du haut,

Contraintes  flèche du bas,  donc  mixtes.

Si bien que forme évoquera assez le fond.

.

Dire et faire ne seront pas au même plan

On dira souvent bien plus qu’on ne fera

Leurs curseurs ne se superposent pas !

.

Quand dire c’est faire, jette le trouble

J’ai dit : c’est comme si c’était fait !

Parfois il faut redire, pour refaire

Ou ne rien dire mais plutôt faire.

 .

Visuel

.

.

Curseur de dire en haut ; faire, en bas 

.

Visuels et textuels  >>