1193 – Lors on naît, on pleure, on meurt, on rit

Voir prose et illustrations

.

La naissance   n’est   pas sinécure

Ni pour la mère ni pour l’enfant,

Tant  l’enfant sortira  en  criant,

Sa mère, souffrance, puis joie.

.

À l’autre bout, et, vers  la fin,

Sont telles, nos souffrances

L’on aspire  à  délivrance,

Et de mort, envie, on rit

.

Car, si premier souffle

Fait mal au poumon

Le dernier souffle,

Au corps  entier.

.

Mourir de rire,

Point encore,

Et, pleurer,

Non mort

Pas sort.

.

Lorsqu’on nait, on pleure,

On ressent  parfois douleurs

Alors que tout autour la joie

S’exprime   partout à la fois.

.

Lorsque  l’on  meurt,  l’on rit,

On entre dans toute autre vie

Tandis   qu’autour, les  pleurs,

Font résonnance du  malheur.

.

Naissance, à l’endroit, l’envers

Et l’existence, toute apparence,

Disparaissent juste devant vous

Comme avant  de devenir  nous.

.

Avant, n’est  pas  après   être  né,

Après, n’est pas  avant  d’être né,

De l’inconnu,  il faut se contenter,

Tant notre raison n’est pas invitée

Deux passages voire des deux côtés.

.

Un seul voyage   nous sera accordé,

Or vrai que, si je n’avais pas existé,

Je n’aurais  pas  envie  de regretter

Alors il faut s’y faire en bon vivant.

.

Raison d’en  profiter énormément

Et si possible en nous  aimant ou

Sinon la mort nous rendrait fou.

.

Naitre est  le  début  d’angoisse,

Alors que mourir fin de toutes.

De l’innocence ou l’indécence

Quelle est votre préférence !

.

.

Extension

 .

Lors je nais, je pleure

Et lors je meurs, je rie :

Je parle bien  de moi, car

Entourage fait le contraire.

.

L’instant où  je nais : je crie,

Je n’arrête pas de braire et fort,

Lors prenant mon premier souffle.

.

Lors je meurs, je rie, j’arrête de parler,

Rendant mon dernier souffle.

 .

Mort de rire, dit une expression qui ne croit

Pas  si  bien  dire  que  de rire

De la mort finit par la vexer et elle finit par arriver.

On est loin drame, cauchemar

Autant de fantômes, squelettes, autre représentation

De la Mort qui nous punirait.

 .

Celui qui nait n’aura pas encore conscience de sa vie

Meurt, aura perdu la sienne.

Perdre conscience est une expérience de la mort,

Retrouver, expérience vie.

 .

Enfant naissant, pleure et crie pour prendre l’air, le bon

Adulte mourant porte le masque du sourire, une fois mort.

On aurait pu voir et croire le contraire : un nouveau-né riant,

Ou un adulte faisant sa mauvaise, et dernière, tête d’enterrement

Lors un masque mortuaire qui rit, est quand même une belle ironie.

.

Crier, pleurer à la naissance,

De bonheur, joie, exubérance,

Est de l’ordre  reconnaissance !

.

 Rire, plaisanter, à l’enterrement,

Se souvenant des bons moments,

Est de l’ordre  du bon sentiment !

.

L’enfant pousse son cri héréditaire

Pour rentrer en son nouvel univers,

Message : me voilà enfin sur Terre !

.

Le vieillard se terre dans son silence

Ouvrant toutes portes de l’absence,

Laissant derrière lui, une béance.

.

.

1193 – Calligramme

.

La naissance   n’est   pas sinécure

Ni pour la mère ni pour l’enfant,

Tant  l’enfant sortira  en  criant,

Sa mère, souffrance, puis joie.

À l’autre bout, et, vers  la fin,

Sont telles, nos souffrances

L’on aspire  à  délivrance,

Et de mort, envie, on rit

Car, si premier souffle

Fait mal au poumon

Le dernier souffle,

Au corps  entier.

Mourir de rire,

Point encore,

Et, pleurer,

Non mort

Pas sort.

.

****************

**********************

.

Lorsqu’on nait, on pleure,

On ressent  parfois douleurs

Alors que   tout autour la joie

S’exprime  O  partout à la fois.

Lorsque  l’on  N  meurt,  l’on rit,

On entre dans    *  toute autre vie

Tandis  qu’autour, N    les  pleurs,

Font résonnance  du   A   malheur.

Naissance, à l’endroit   I      l’envers

Et l’existence, toute   T    apparence,

Disparaissent juste   *     devant vous

Comme avant  de   C     devenir  nous.

Avant, n’est  pas    R     après   être  né,

Après, n’est pas    I      avant  d’être né.

De l’inconnu,     E    il faut se contenter,

Tant notre rai    ;     son n’est pas invitée

Deux passages  M    voire des deux côtés.

Un seul voya    E    ge  nous sera accordé,

Or vrai que     U    si je n’avais pas existé,

Je n’aurais     R    pas  envie  de regretter

Alors, il faut    T   s’y faire en bon vivant :

Raison d’en      *     profiter énormément

Et si possible    R     en nous  aimant ou

Sinon la mort   I    nous rendrait fous.

Naitre est le    T    début d’angoisse,

Alors  que mourir : fin de toutes.

De l’innocence ou l’indécence :

Quelle est votre préférence !

.

.

 Forme

 .

 Réduction

.

.Évocation

.

1193 4

.

Boire un grand verre

D’humour au mort, en bas

Et un petit verre, à l’avenir,

D’alcool pour s’en remettre

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Verre et alcool vont bien ensemble

pour marquer la naissance ou mort

à condition de ne pas se noyer dedans

et ainsi la forme remplit et vide le fond

.

On trinque un verre à la santé du mort

Comme on dit parfois !

Et l’on plaisanterait même en sourdine,

Disant qu’il levait bien le sien.

 .

 Symbolique

 .

Le verre, la coupe, le gobelet, la tasse,

Ne sont en réalité qu’un seul et même

Objet, à  quelques  variantes  près.

Comme nombre de réceptacles,

Symbole des plus féminins,

C’est pourquoi, le verre

Vu en songe figurerait

Une femme jouant un rôle

Qui sera déterminant dans sa vie.

Modifié, source : wikireve.fr/dir/211-verre

 .

.

Fond

.

Évocation

.

1193 6

.

On trinque un verre à la santé du mort

Comme on dit parfois !

Et l’on plaisanterait même en sourdine,

Alcoolique, il levait bien le sien.

 

Symbolique

 

Pour bon nombre de médecins,

La maladie alcoolique est des

Pires  maladies  à    traiter.

La dépendance alcoolique s’apparente,

En  effet, à  une  spirale  infernale  de  laquelle

Il est difficile de sortir. Par le biais du co-alcoolisme,

L’entourage contribue souvent, sans en avoir conscience,

À maintenir  l’alcoolo-dépendant  dans son état.

 

Quand on parle d’alcool et de la dépendance

Qui peut découler de l’abus qui est fait

Des «boissons enivrantes», tirées

Du fruit de la terre et

Du travail des hommes.

 

Il n’est pas inutile de rappeler

Que  la   consommation   d’alcool,

Si elle existe depuis la nuit des temps,

A longtemps  été porteuse  d’un sens sacré

Mais qui se serait perdu tout au fil des siècles.

educationsante.be/mieux-comprendre-lalcoolisme

 

Corrélations

Fond/forme

 

Il y a des naissances un peu tristounettes

Comme j’ai connu des funérailles joyeuses.

On trinque à la santé nouveau-né : normal !

Si on se saoule  à la santé du mort : étrange !

Vous me direz : cela ne les dérangera en rien,

Mais quand même : larmes de joie ou peine !

 .

.

Naitre en pleurant, mourir en riant !

 .

Scénario 

 .

Visage en pleurs d’un enfant  qui vient de naitre.

La mort qui rit : cynisme, ironie, ou autre chose ?

Masque  de  morte, semblant rire, intérieurement !

.

Voir prose et illustrations

718 – Nous nous sommes croisés, de très près

Visuels et textuels >> 

.

Nous  nous  sommes  croisés,

Un  bref  instant … ignorés,

Et  puis, enfin  reconnus,

Temps, pour souvenirs,

De mieux se rétablir.

C’est  fou  ce  qu’en

Un simple éclair,

Flots d’images

Reviennent 

À l’esprit.

 

Émotions 

En surnagent

Mais  l’on ne sait

Trop  quoi  se   dire,

Pour bien  s’entretenir

Ou balbutier des mots,

Comme regret en trop,

Bien connus de près

Ne parle exprès.

 

Nous  sommes  croisés,

De très près, à nous frôler :

J’ai senti le soyeux de ta peau

Me donner frissons dans le dos.

Tes yeux hagards   m’ont scruté,

Ton regard, s’est porté vers moi :

J’étais un pur inconnu… pour toi,

Toutefois tu t’es mise à me parler.

 

Alors … quand  je me suis retourné,

Comme te sentant  je me suis arrêté,

Je ne saurais dire ce  qui s’est passé,

Mais un éclair, en nos yeux, a zébré,

Et tu t’es sortie, de ton rêve éveillé,

Je suis venu vers toi  l’air étonné

Que  tu  ne  m’aies  reconnu,

Souvenir de moi, perdu.

 

Et, ta vue m’a rappelé,

Que je t’avais aimé,

Parfum   soudain

Regard  divin,

Tes     yeux

Ébahis

Is.

.

.

Extensions

Riant de ce que nous avions fait ensemble

Hurlants comme fous, grands adolescents,

Pour qui le Monde n’existe  que  passant :

Pour qui l’instant vécu est encore grand.

.

Grand  comme un trou béant, aspirant

Tous nos élans, tous  nos  tourments,

Tous nos néants, de ne pas être fixés

Encore, d’avoir aimé en chaque port.

.

Port où  nous  nous  retrouvions  seuls,

Secrètement pour nous livrer sauvagement,

Sans souci des conséquences, sans précaution,

Sans même raison, pour maximiser l’émotion.

.

Émotion de faire nos premières armes sur un

Chemin qui nous mène à d’autres rencontres

Où niais, et niaises,  nous ne le serions plus :

Bien au contraire, étions tout à notre baise !

.

Baise : première, premier, ne s’oublient  pas,

Tant l’empreinte est forte  et durable, surtout

Quand elle est adorable et porte à poursuivre,

Ni dégouté ni trompé, jusqu’à en être saturé.

.

Saturés, c’est en commun accord avons mis

Fin à nos ébats et que nous nous sommes

Jurés de ne jamais nous revoir. Oui

Mais  le hasard, un tel contrat,

Jamais il ne l’honorera !

 

Combien de personnes se croisent de très près, par hasard

 Et, sans savoir  pourquoi, en le faisant, s‘adresse  un regard :

Fugitif, éphémère mais curieux, intéressé, chargé de mystère

Qui sait si, pendant une seconde, ils n’ont partagé une sphère,

En laquelle, ils avaient mis  les mêmes parfums d’atmosphère,

Inconnus, certes mais tellement proches à tous points de vue,

Qu’on se reconnaisse parmi mille si on se croisait à nouveau.

.

L’indifférence ne tient pas devant

Souvenir de la preuve, du constat

Que l’on s’est aimé et puis séparé

Quand brutalement l’inconscient

Vous remet en selle, une intimité

Que l’on croyait, à jamais, oublié.

.

Cela marche beaucoup moins lors

Il n’aura été question que de sexe

Mais quand on y a mis son corps,

Son cœur, son esprit et son âme :

L’empreinte en devient indélébile

Ce d’autant qu’elle a été juvénile.

.

.

Épilogue

*

Se croiser au hasard des rues,

N’est pas rencontre convenue,

Même si l’on s’est bien connu,

Comme souvenir on est perdu.

 

**

Quelqu’un autre, cela peut être

Mais elle croit  me reconnaitre,

Elle s’est retournée : elle, facile.

De se tromper, à deux, difficile !

 

***

 

Son sourire,  de  ses  yeux  doux,

M’a  fait  revivre  passé  heureux,

Qui  m’avait  rendu  presque fou,

Lors aujourd’hui un peu nerveux

 

****

 

J’y ai cru, qu’elle  allait  s’arrêter,

Mais   après  qu’elle  ait …  hésité,

Elle a détourné  regard  et  visage

Et s’est remise  sur  son passage !

 

*****

 

Ce fut, pour moi, comme un éclair

Souvenir remonte  en fond de l’air,

Son parfum  me revient, c’est clair,

Demeure, en moi, comme mystère.

 

******

 

Son prénom, son nom…son adresse,

Sont restés, longtemps,  en mémoire,

Je n’ai pas saisi l’occasion de la revoir,

S’étant évanouie en vitesse, délicatesse.

 

*******

 

Je ne me rappelle  quand on s’est distanciés,

Est-ce mieux ainsi, elle ne m’était pas destinée

C’est l’histoire d’un rêveur, d’un idéaliste obstiné

Qui, une fois de plus, a pris son désir, pour réalité..

.

 

.

718 – Calligramme 

.

Nous  nous  sommes  croisés,

Un  bref  instant … ignorés,

Et  puis, enfin  reconnus,

Temps, pour souvenirs,

De mieux se rétablir.

C’est  fou  ce  qu’en

Un simple éclair,

Flots d’images

Reviennent 

À l’esprit.

.

É-mo-ti-ons 

Surna     S        gent

Mais l’on    O         ne sait

Trop quoi      M          se  dire,

Pour bien        M      s’entretenir

Ou balbutier   E          des mots,

Comme reg   S     ret en trop,

Bien connus    de près

Ne parle   exprès.

.

Nous  sommes  croisés,

De très près, à nous   C   frôler :

J’ai senti le soyeux      R      de ta peau

Me donner frisson       O         dans le dos.

Tes yeux hagards        I          m’ont scruté,

Ton regard, s’est       S        porté vers moi :

J’étais un pur         É     inconnu… pour toi,

Toutefois tu          S   t’es mise à me parler.

.

Alors … quand      D     je me suis retourné,

Comme te sentant    E     je me suis arrêté,

Je ne saurais dire ce    *    qui s’est passé,

Mais un éclair en nos   P   yeux a zébré,

Tu t’es sortie, de ton   R  rêve éveillé :

Je suis venu vers toi  È l’air étonné

Que tu ne m’aies     S   reconnu,

Souvenir de moi est perdu.

.

Et, ta vue m’a rappelé,

Que je t’avais aimé,

Parfum   soudain

Regard  divin,

Tes     yeux

Ébahis

Is.

 

.

.

Forme

Réduction.

.

.

Évocation 

.

718 4

.

Ca ressemblerait assez

À un beau pendentif

Avec une belle attache

Pour  sa mise en cœur.

.

Un pendentif et un cœur se conjuguent

exerçant parfois mouvement balancier

en vue de procurer encore plus d’éclats

d’existence tant à la forme qu’on fond.

.

Tes yeux, aussi verts, étincelants et profonds,

Que ce pendentif:

Ont soudain fait resurgir en moi tout le passé

De notre cœur !

.

Symbolique

 .

Les tendances et les modes

Sont parfois vite oubliés, remplacées.

Pourtant il y a nombre de bijoux qui durent,

Des petites choses qui resteront comme un

Pendentif, avec une émeraude verte.

Leur symbolique nous permettrait

De nous retrouver et tant dans

Notre personnalité que dans

Notre manière de vivre

Que d’être et de

Méditer

VV

hernandizjose.coma-

symbolique-des-bijoux

.

Descriptif

.

718 – Nous nous sommes croisés de près 

  Alignement central   /  Titre serpente  Thème  rencontre

Forme  en ovale  /   Rimes égales   /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : pendentif  / Symbole de fond : cœur

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

718 6

.

Tes yeux, aussi verts, étincelants et profonds,

Que ce pendentif:

Ont soudain fait resurgir en moi tout le passé

De notre cœur !

.

Symbolique 

.

Le cœur, ou “viscère rouge en forme de cône

Renversé, situé dans le médiastin, constitué

D’un muscle (le myocarde) doublé de deux

Tuniques (la péricarde, et l’endocarde) …”

.

Selon sa définition médicale, a, toujours,

Été l’objet de mythe, avant même d’être

Associé à l’amour lors le cœur humain

Symboliserait, du fait  de sa position

Supposée  dans  un corps  humain,

Le siège  de  tout  son organisme.

Lorsqu’une   médecine  se   fera

Science  du cœur,  expression

Consacrée  trouvera  sens :

Le  cœur bat la chamade

À la vue de l’être aimé

Ou se brise lors de

Grand chagrin

Amoureux

Regret

V.

franceculture.fr/histoire/

le-coeur-organe-de-lamour

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Se croiser du regard entraine parfois

Mouvements, ébranlements,  du cœur.

La surprise déclenche certaine émotion

Que l’on n’est pas à même de contrôler

Et qui bien que sans paroles ni gestes

Échangés, continuera à nous titiller

Comme si fenêtre ne s’était fermée

Ou voire un parfum, évaporé !

 .

.

Croisés de bien près

.

Scénario

.

Nous étions seuls et dans un même espace, mais dos à dos

je t’ai retrouvé ensuite, toujours seule, au quai du métro

le soir, en boite, tu t’es retourné,  vers moi … surprise !

 .

Visuels et textuels >> 

1096 – Décrire la violence comme accès de colère

Visuels et textuels >>

.

On a coutume de décrire une violence

Comme un accès de colère  passager

D’un homme et voire d’une femme

Altercation,  suite à  provocation

Ou humiliation,  devant public.

.

Les  couples  seront   très peu

Mis  au-devant  de  la scène,

Cela  sur le principe que  ce

Qui se passe,  ne regarde

Que lui, personne autre

Même s’il y a  enfants

Sauf  s’ils  sont  battus.

.

Homme égal, être brutal,

Imposant directement, sa loi,

Et être une femme, c’est être douce

En  séduisant,  pour arriver  à ses fins,

Il ne fait aucun doute que nous restons

Encore près des temps pré-his-tori-ques.

.

Le machisme plait, parfois, aux femmes,

C’est mon mec : il  vient  à bout  de moi,

Il me force à jouir, parfois, malgré moi,

Mais le sadomasochisme n’en est pas

Moins une réelle perversion, et qui

Par  ses  manipulations  imposera

Déséquilibre jouissance douleur.

.

Certains hommes vont jusqu’à

Faire apologie de la violence

Pour résoudre leurs conflits

Au principe qu’en relation

Entre  dominant, dominé,

Problèmes  se résolveront

Presque …  d’eux-mêmes.

.

Mais   s’il   en   est  ainsi,

 Chez tous  les  animaux,

Ils n’ont  pas  de paroles,

Pour  pouvoir  s’exprimer.

.

Il n’en est rien pour des couples humains,

Où, la communication est plus importante,

De même le dialogue pour se comprendre.

.


.

Extensions

 .

Devoir conjugal et complémentarité,

Sont des manières d’asservir le conjoint

Qui n’a son mot à dire.

 .

Être marié n’est pas posséder, frapper, autre,

L’égalité dans un couple reste trop chose rare

À conserver long terme.

 .

Or lors passée la période de fusion amoureuse,

Les vieux démons refont surface et chacun tire

La couverture…  vers lui !

 .

La violence est, parfois, sournoise en un couple,

Par le simple fait qu’elle peut être  quotidienne,

Et parfois sans interruption.

 .

Il y a des hommes qui auront vu leur père battre

Leur mère, réplique, inconsciemment, en couple.

Dès que le conjoint  s’en plaint,

 .

Ne peut être tolérable, acceptable, pardonnable :

Ce n’est qu’une solution de faiblesse, non courage

Une partie des couples qui divorcent

 .

Seront le fait d’apparitions de violences répétées,

Complétées par des manipulations et tromperies

Et c’est dans tel cas, que la femme

Est portée à  quérir divorce, préférant être seule.

.

Colère de l’homme entraine parfois des abus de l’autre sexe,

Lors sous une pulsion incontrôlée, il veut vite la consommer

Sans son accord, simplement  pour jouir  d’un objet présent,

Qu’il convoite et qu’il force et qu’il pénètre comme une boite,

Qu’il referme en laissant, en elle, le plein, de son vide, de lui.

.

On dit que la colère est mauvaise conseillère,

Et qu’on la regrettera, après coup, en misère,

Mais le bleu au corps et à l’âme, persisteront

Malgré tous les efforts, voire malgré pardon.

.

Par principe et par réalité, et pour la Justice

On doit rester maitre de soi, comportement,

Un crime commis sous emprise de la colère,

Ne sera pas plus excusable que… tout autre.

.

.

Épilogue

.

Nombre  de violences  conjugales, font

De plus en plus «la une des journaux»

Ce n’est pas le fait d’homme au boulot

Contre celui de la femme au fourneau,

C’est un autre problème aussi de fond,

Celui de l’entente, de l’égalité, liberté !

***

Tout, dans un couple, ne se réduira pas

À désaccords, mésententes,  sexualités :

La manière de voir la vie, de se projeter,

Soin des enfants, se confortent,  ou pas !

***

L’alcool, autres drogues, les épuisements,

Jouent leur rôle mais ne les excusent pas.

En tout, surtout avec son conjoint : marié,

Aucune raison ne justifie être hors contrôle

***

La faute à qui, c’est lui, elle, qui a commencé,

Que la cause soit grande ou petite, qu’importe,

Ce n’est rien qu’autre que débordement de vase,

Et donc il est probable que la vase se brise, cassé.

***

De porter  la main  sur son conjoint, est faute grave,

C’est pousser  à  porter plainte : déclaration médecin,

Or toutes les violences psychiques, mentales, verbales,

En sont l’équivalent ne laissant aucune trace apparente.

.

.

1096 – Calligramme

.

On a coutume de décrire une violence

Comme un accès de colère  passager

D’un homme et voire d’une femme

Altercation,  suite à  provocation

Ou humiliation,  devant public.

Les  couples  seront   très peu

Mis  au-devant  de  la scène,

Cela  sur le principe que  ce

Qui se passe,  *   ne regarde

Que lui, per   D   sonne autre

Même s’il        É     y a  enfants

Sauf    s’ils        C     sont battus.

Homme égal       R        être brutal,

Imposant direc       I       tement, sa loi,

Et être une femme      R     c’est  être  douce

En  séduisant,  pour       E     arriver  à ses fins,

Il ne fait aucun doute       *       que nous restons

Encore près des temps       L     pré-his-tori-ques.

Le machisme plait par       A     fois aux femmes,

C’est mon mec, il vient        *       à bout de moi,

Il me force à jouir parfois   V     malgré   moi,

Mais le sadomasochisme     I     n’en est pas

Moins une réelle perver      O      sion, qui

Par  ses  manipulations     L      impose

Déséquilibre jouissance   E   douleur.

Certains hommes vont  N    jusqu’à

Faire apologie de la     C  violence

Pour résoudre leurs  E   conflits

Au principe qu’en   *  relation

Entre  dominant  /  dominé,

Des problèmes se résolvent

Presque …  d’eux-mêmes.

Mais  s’il   en  est  ainsi,

 Chez tous  les  animaux,

Ils n’ont pas  de paroles,

Pour  pouvoir  s’exprimer.

ACCÈS     DE     COLÈRE 

.

Il n’en est rien pour des couples humains,

Où, la communication est plus importante,

De même le dialogue pour se comprendre.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Vase avec des formes épurées,

Dont on ne sait ce qu’il contient 

Peut-être une fiole d’un poison

Ou  d’un  excitant qui casse !

.

(forme creuse, rimes libres,

le fond s’approche de la forme)

.

Tous les vases restent fragiles

tous les vases restent cassables

tant et si bien que forme de vase

évoque fragilité, brisure du fond.

 .

.

Forme

 .

Évocation de forme

.

1096 4

.

Violence ressemble à ce vase,

Doté  d’un  renflement  certain :

Sous la colère montante, gonfle

Et douceur d’un geste, le casse !

.

Symbolique de forme

.

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer de vase, conquérir un trésor

Briser un vase, anéantir par le mépris,

Importance du trésor qu’il représente.

.

Le vase alchimique, le vase hermétique

Signifient toujours le lieu dans lequel les

Merveilles s’opèrent ; c’est le sein maternel,

L’utérus dans lequel une nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que le vase contient

Le secret des métamorphoses.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1096 6

.

Violence ressemble à ce vase,

Doté d’un  renflement  certain :

Sous la colère montante, gonfle,

Et douceur d’un geste, le casse !

.

Symbolique

 .

En Italie, les jeunes mariés

Sont invités à casser un vase

Ou voire un verre à leur mariage

Et ils y mettent, souvent, du cœur

Parce que le nombre des morceaux

De verre ainsi obtenus symbolisera

Le nombre  d’années  où   le  couple

Restera  heureux  en son  ménage !

Et  ce geste  est, également, là pour

Éloigner  les   démons, qui, apaisés

Par ce geste, pourront, ainsi,  aller

Tourmenter des couples de mariés.

mariages.net/forum/

superstition-du-verre-brise-

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Casser un vase est signe de colère,

Volontairement mais cela va de soi

On évoque parfois scène de ménage.

Tout dépend, intention, cadeau, prix.

.

Il y en a que l’on peut  racheter, réparer,

Et d’autres qui sont uniques, personnels

Si on casse un vase, il vaut mieux le jeter

Que de le recoller car il restera des fissures

Tout comme dans un couple qui se sera déchiré.

 .

.

Qui a commencé, qui a raison

.

Scénario

.

Une situation d’isolement, de fragilité, soumission avant,

face à un prédateur, violeur, un mari macho, ou en colère

entraine posture d’humiliation, déprime, désespoir après.

 .

Visuels et textuels >>

1087 – D’éprouver des émotions fortes, sinon faibles

Visuels et textuels >>  

.

Fortes, faibles,

Émotions se lisent

Sur visages pour peu

Qu’on sache les décoder

Les classer, interpréter

Fonction contexte.

.

Émotions fortes

Impliquent le corps,

Émotions faibles laissent

Transpirer sourire esquissé,

Front froncé,  l’œil surpris

Lors, tout dépendrait  du

Degré de son expression

Sinon extériorisation.

.

Émotion a, de particulier,

Qu’il échappe aux contrôles.

Chacun, ou   presque,  a  connu,

Éprouvé émotions fortes et faibles

Qu’on partage avec les animaux dits

Supérieurs, communicants entre eux,

.

Pour créer, défendre, réguler un clan.

Les asiatiques ont retenu un ensemble,

Faisant la gamme de huit expressions :

La neutralité, l’euphorie, joie, tristesse,

Férocité, déception, gêne ou perplexité,

Avec mélange d’instinctifs  et  cognitifs.

 .

Les occidentaux en ont sept, primaires :

La joie, la tristesse, le dégoût …  la peur,

La colère, la surprise  et enfin, le mépris.

Leurs mixages donnent des secondaires,

La honte demeure l’exemple  le plus cité.

.

Il n’y a  guère  plus  d’un  siècle, que  l’on a

Découvert le rôle, primordial, de l’émotion,

Pour notre moral et notre prise de décision,

Sans émotions nous ne serions pas humains,

Ce serait cela le credo, le vrai défi de demain.

 .

Il faut se servir des émotions pour être créatif,

Pour vivre, plus intensément, l’instant présent,

Pour partager états de conscience et déficience,

Afin que l’on sente, l’onde de vie, nous sublimer,

Au lieu de moutonner dans une triste uniformité.

.

.

Extensions

 .

Faibles, moyennes, fortes : nos émotions varient tout le temps

Et notre manière de les ressentir, de les  exprimer, tout autant

Sur scène, au théâtre ou cinéma : on les code et on les décode !

Et depuis notre plus jeune enfance, elles sont câblées en nous !

Nous tenons des expressions neutres, lors nous sommes seuls,

Mais dès que l’on rentre en interactions, elles se manifestent

Parfois on fait des efforts pour les cacher, les minimiser,

Aucun décodeur de mensonge n’a réussi à les cibler,

Bien que le cœur et la peau, en soit marqueurs.

Car si, de nos émotions, ne sommes maître

Pour autant, n’en soyons pas esclave.

.

Ce n’est pas sans un brin d’émotion

Que je vous écris, aujourd’hui, ceci, cela

J’imagine la vôtre, en recevant la nouvelle :

D’autant forte, fonction de votre attachement.

.

Il y a ceux qui manifestent très fort leurs émotions

Peut-être aussi pour mieux extérioriser, les évacuer,

Il y a ceux qui les gardent en secrets, restent muets,

Jusqu’à, parfois les étouffer et voire les déprimer !

.

.

1087 – Calligramme

.

Fortes, faibles, ……………..

Émotions se lisent …………….

Sur visages pour peu  …..….

Qu’on  sache  les décoder

Les classer, interpréter

Fonction contexte.

************

************

Émotions fortes

Impliquent le corps,

   Émotions faibles laissent

       Transpirer sourire esquissé,

    Front froncé, œil surpris

Lors tout dépendra du

Degré  … .d’expression

 Sinon d’extériorisation.

Émotion a, de particulier,

Qu’il échappe aux contrôles.

Chacun, ou   presque,  a  connu,

Éprouvé émotions fortes et faibles

Qu’on partage avec  les animaux, dits

Supérieurs, communi   cants entre eux,

                É

Pour créer, défendre    P   réguler un clan.

Les asiatiques ont   R  retenu un ensemble,

Faisant la gamme  O    de huit expressions :

La neutralité, l’    U  euphorie, joie, tristesse,

Férocité, décep   V    tion, gêne ou perplexité,

Avec mélange     O    d’instinctifs  et  cognitifs.

N ……….….

Les occidentaux       S    en ont sept, primaires :

La joie, la tristesse,     *        le dégoût …  la peur,

La colère, la surprise        É      et enfin, le mépris.

Leurs mixages  donnent       M     des secondaires,

La honte demeure l’exemple     O          le plus cité.

                              T

Il n’y a  guère  plus  d’un  siècle,    I           que  l’on a

Découvert le rôle, primordial,     O        de l’émotion,

Pour notre moral et notre       N      prise de décision,

Sans émotions nous ne      S      serions pas humains,

Ce serait cela le credo,      *       le vrai défi de demain.

F

Il faut se servir des émoti    O     ons pour être créatif,

Pour vivre, plus intensément,     R      l’instant présent,

Pour partager états de conscience    T      et déficience,

Afin que l’on sente, l’onde de vie, nous   E       sublimer,

Au lieu de moutonner dans une triste uni    S     formité.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1087 2

.

Silhouette d’une femme

Avec une robe longue

Et fort désirable

Mais par qui ?

.

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Émotion forte lorsqu’un homme

 Regarde une femme désirable :

Émotion faible lorsqu’il regarde

Une femme à la  beauté plate !

 .

Symbolique 

.

Il faut bien différencier

Le  besoin et  le  désir :

Le besoin serait issu des

Pulsions d’autoconservation,

Il est associé à la survie de par ses

Besoins vitaux : manger, boire, dormir

Le désir a pour seul et unique but le plaisir.

.

On peut se passer du désir  mais pas du besoin.

Le besoin nécessite un objet réel pour être assouvi,

Le désir peut se contenter  d’un objet fantasmé.

.

L’objet n’est pas la cause du désir mais son

Moyen d’accomplissement. Le fantasme

Participe au désir. Comme le désir

Il est issu de l’inconscient,

Est véhicule du désir.

www.philippeblazquez

psychanalyste.com/desirs

.

.

Fond

.

Évocation

.

1087 6

.

Émotion forte lorsqu’un homme

 Regarde une femme désirable :

Émotion faible lorsqu’il regarde

Une femme à la beauté plate !

 .

Symbolique 

 .

Canons de beauté 

Sont basés sur des mesures.

Avec les communications modernes,

Ils ont simplement laissé la place aux modes,

Plus éphémères mais aux effets encore plus forts

Sur les femmes et l’image qu’elles doivent dégager.

.

Mais la liberté grandissante chez les femmes a fait

Qu’elles s’assujettissent moins à simples mesures,

Les canons de beauté ont donc été abandonnés.

.

Oui, mais, parfois, la servitude de l’image,

Besoin  de se conformer  aux autres,

Sont restés présent malgré tout.

Modifié, source : absurdephoton.fr/

Les-canons-de-beaute-feminins

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le désir a suscité quantité d’ouvrages et à n’en plus finir

Il semblerait qu’il soit multiforme à n’en pas faire le tour,

Mais tout en disant tout cela, j’ai tout dit et je n’ai rien dit

De lui, sinon que sans lui, il parait que nous sommes morts.

.

Voilà au moins le bon moteur qui nous fait vivre, avancer

Le désir de mort serait en quelque sorte la mort du désir

Et je ne parle pas là de mort physique mais psychique

Comme le soulignent bien nombre de psychanalystes,

.

Lors s’il faut suivre ses désirs tout comme ses rêves

Lequel est le produit de l’autre et réciproquement

Je n’en dirai  pas plus  quand tel est  mon désir

De deviner le mien, correspondant au vôtre.

 .

.

Grand écran = émotion forte

.

Scénario

.

Émotions fortes à la fin d’une représentation, spectacle.

Les  neuf émoticons  utilisables  pour ponctuer des SMS.

Variations d’émotions faibles, forte sur visage d’homme.

 .

Visuels et textuels >>  

1086 – Il est des gens blindés, inémotifs qui ne seront

Visuels et textuels >>

.

Les gens dits blindés n’écoutent pas ou plus

Leur émotion : ils n’ont pas ou n’ont plus

D’empathie, proprement, humaine !

Et les gens  considérés  sensibles,

Les  écoutent   un peu, ou trop.

Ils  en  deviennent la  victime,

Et,  ils   souffrent,  pour  eux

Et,  lors  ils  se  confrontent,

Ils  ne  s’entendent …..  pas.

.

Gens dits blindés inémotifs

Ne seront en rien marqués

Que s’ils sont touchés à vif.

Ils ne sont pas indifférents,

Ils sont même charmants :

Ne s’embarrassent jamais,

Des  moindres  tourments.

.

Hyperémotifs  ou  craintifs

Qui se disent, vite, touchés,

Parce qu’ils seront écorchés

Par souffrances  de  leur vie,

Que jamais, ils n’oublieront,

Car moindre faux-pas arrivé,

Les ferait très vite, trébucher.

.

Gens blindés, et gens craintifs,

Sont sur deux planètes opposées :

Ils ne se comprennent  qu’à moitié,

Se traitant de «sans-cœur», plaintif.

.

Financier sans cœur … poète plaintif,

Chacun trouve à l’autre  un bon motif

Pour  s’éviter, lors d’une  table   ronde

Où  on partage ses  valeurs du  Monde.

.

Qu’est-ce qui prouve  que,  côté sombre

De nos poètes que l’on traite d’illuminés,

N’est pas, en  fait, que dimension cachée

Échappant à toute statistique et nombre.

Il faut de tout … pour faire … un Monde

Et si personne n’a ni raison ni tort,

Chacun de nous sera plus fort

Pour le refaire à sa faconde.

.

Car, toute lutte et cynisme

Ne sont pas  seuls  moyens

Pour définir un humanisme

Dont on connaît mieux la fin.

Il se peut : entente diplomatie,

Vienne à bout, un jour, de conflit

Paraissant, insoluble, aux blindés,

Lors bonnes paroles auront frappé.

.

.

Extensions

 .

Il est des gens blindés,

Inémotifs étant autistes

Au mauvais sens du terme,

Et n’ont que faire de sentiments,

Et qui pensent même que cela nuit à

Leur objectivité rationnelle alors

Même qu’il ne s’agira que de

Subjectivité  relationnelle :

Sont-ils atteints de cécité !

.

Blindés, inémotifs : parlerait-on des animaux ?

Non, d’humains de tous sexes, âges, conditions

Et qui ne connaissent aucune grande passion !

L’empathie, la sympathie, leur sont étrangers

À chacun de vivre ou survivre sans amitié !

Doit-on les envier ou bien … les plaindre,

A-t-on d’eux quelque chose à craindre

Je vous laisse vous… déterminer :

Je me contente de les éviter.

.

Loin de moi de blâmer quel qu’autiste :

Ils ne sont responsables du peu d’émotion

J’en parle ici  par une fausse comparaison :

Il n’y a chez eux aucune mauvaise intention !

.

Il n’en est pas de même  de gens rassis, aigris,

Qui pensent, qui voient, qui agissent, pour eux,

Se moquant bien de ce que les autres ressentent,

Comme s’ils était des objets et non pas des sujets.

.

J’en ai rencontré un certain nombre dans ma vie,

Je les évite quand c’est possible sinon je les plains,

Ils auront surement manqué d’amour étant petits

Ça ne les excuse en tout, d’être allergique au bien.

.

.

1086 – Calligramme

 .

Les gens dits blindés n’écoutent pas ou plus

Leur émotion : ils n’ont pas ou n’ont plus

D’empathie, proprement, humaine !

Et les gens  considérés  sensibles,

Les  écoutent   un peu, ou trop.

 Ils  en  deviennent  la   victime,

Et,  ils   souffrent,    pour   eux

Et,  lors   ils   se   confrontent,

Ils  ne   s’entendent …..     pas.

.

Les gens dits blindés inémotifs

Ne seront en    L  rien marqués

Que s’ils sont   E  touchés à vif.

Ils ne sont pas  S   indifférents,

Ils sont même   *    charmants :

Ne s’embarras G   sent jamais,

Des moindres  E     tourments.

Hyperémotifs N    ou  craintifs

Qui se disent  S    vite touchés,

Parce qu’ils     *    sont écorchés

Par souffran  D  ces de leur vie,

Que jamais,    I  ils n’oublieront,

Car moindre  T  faux-pas arrivé,

Les ferait très  S  vite, trébucher.

.

Gens blindés,      et gens craintifs,

Sont sur deux   planètes opposées :

Ils ne  se comprennent  qu’à  moitié,

Se traitant de   *   sans  * cœur plaintifs.

Financier sans  B    cœur    I  poète plaintif,

Chacun trouve  L     à l’autre   N   un bon motif,

Pour s’éviter,    I       lors d’une    É    table   ronde

Où on partage  N       ses valeurs    M    du   Monde.

Qu’est-ce qui   D       prouve  que,    O    côté sombre

De nos poètes  É      que l’on traite   T    d’illuminés,

N’est pas en     S    fait que dimen   I    sion cachée

Échappant à  * toute statistique F   et nombre.

Il faut de tout  * pour faire     S    un Monde

Et si personne  *  n’a  * raison ni tort,

Chacun de nous sera plus fort

Pour le refaire à sa faconde.

.

Car toute lutte et cynisme

Ne sont pas seuls moyens

Pour définir un humanisme

Dont on connaît mieux la fin

Se peut qu’entente diplomatie,

Vienne à bout, un jour, de conflit

Paraissant, insoluble, aux blindés,

Lors bonnes paroles auront frappé !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1086 4

.

Un vase, probablement,

Pour honorer la décoration

Ou pour y mettre une fleur

Mais avec quel parfum ?

.

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Le vase, par le fait qu’il accueille fleurs

ne pourrait correspondre à l’inémotivité,

sans compter parler de sa propre beauté

tant et si bien que forme n’épouse le fond.

 .

Tous les vases sont différents, certains

 Sont utilitaires, autres sont décoratifs,

Or on imagine bien ce dernier, servir à

D’autre chose qu’à  y mettre une fleur.

 .

Symbolique 

 .

Le vase est un symbole féminin.

Le creux du vase évoque celui de l’utérus,

Le ventre féminin, contenant des fluides vitaux.

.

Par la grâce de ses courbes, fonction de réceptacle

De fleurs, le vase évoque  souvent le corps féminin.

Les fleurs en sont le principe vivant et l’expression

De la beauté intérieure de la rêveuse.

.

L’eau qu’il contient et qui nourrit

Les fleurs devient lors  le fluide vital,

Énergie féminine bénéfique, nourricière.

Dès lors, l’éclat des fleurs est le témoin de

La bonne circulation de son fluide vital.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1086 6

.

Tous les vases sont différents, certains

 Sont utilitaires, autres  sont décoratifs,

Or on imagine mal ce dernier, en forme

De coupe et non à  y mettre une fleur.

 .

Symbolique

 .

L’assimilation  symbolique  du  cœur

Au vase et à la coupe remonte loin

Dans le passé. Déjà, dans la plus

Ancienne Égypte,   le vase AB

Est le hiéroglyphe  du cœur.

Et même dans le druidisme,

Existait aussi quelque chose

De tel et, la coupe présentée,

Par la jeune fille à celui qu’elle

Avait choisi, et  lors  du repas de

Fiançailles, signifiait don du cœur.

 .

.

Corrélations

.

Liens fond/forme 

 .

Les gens, blindés, insensibles, inémotifs

Ne s’intéressent pas aux peines de cœur.

D’humeur égale, rationnels en apparence

Ils se moquent si le vase  est plein ou vide,

.

Ils ne pensent qu’à le consommer, l’ignorer

Chez eux le calcul, et voire la manipulation,

L’emporteront  que le sentiment et l’émotion

Certains sont simplement des goujats, porcs,

.

D’autres sont qualifié de séducteurs don juan,

Les derniers de pervers narcissiques, sadiques.

Qui se ressemble, s’assemble … dirait un dicton,

Mais je sens mal la concrétisation de telle union.

 .

.

Blindé, inémotif : bon tueur !

.

Scénario

.

Un homme blindé

et une femme inémotive

ne risquent pas de se rencontrer !

 .

Visuels et textuels >>

1085 – Sexe, amour et poésie font un même chant !

Visuels et textuels  >>

.

Le sexe et l’amour

Font bon ménage,

On le sait : merci !

Amour  et poésie :

On le sait autant,

Par conséquent :

Sexe  et  poésie,

Même … chant.

L’amour penche

D’un côté, autre,

Ou alors des deux

Et simultanément !

.

Pas de poésie sans sexe,

Mais sexe existe sans poésie

Ce sera bien là, toute la différence

Entre orgasme bestial  et romance.

Sexe, amour, poésie, ne  sont  qu’un

Seul et même chant  pour un… divin

Moment passé  en bonne compagnie.

.

On ne peut  s’enfoncer, dans l’absolu,

On ne peut que pénétrer en un corps

Plus ou moins habillé, si ce n’est, nu,

On y trouve sa jouissance, délivrance

Au-delà de vices, en deçà  de vertus.

.

Un être qui ne jouit, jamais, s’ennuie,

Non pas des autres, mais bien de lui :

Comme le bon vin,  amour se partage,

Et, si dieu nous l’a  donné en héritage,

C’est pour nous osciller entre fou/sage

.

Au-delà des  gestes,  au-delà des mots,

Il n’y a qu’amour, en panne, ou galop,

Extase n’est pas  l’orgasme, sarcasme,

Il dure et dure encore, comme baume

Au cœur qui vous chante son bonheur

J’ai oui de vous que vous me désiriez !

.

J’ai jouis de vous et votre corps entier.

Je me réjouis avec vous d’un tel péché,

Je me ré-enfouis sous votre aile aimée,

Et je m’épanouis en votre plaisir inouï.

.

Que ce soit, la couleur la forme,  le son,

Et je n’exclue ni les gouts  ni les odeurs,

Tout en vous m’attire, et soutire soupir,

Jusqu’à  extrême  pointe de mes désirs,

Qui n’en finiront jamais de m’assouvir.

.

On parle de bulle : néant c’est un océan

De douceurs, de vapeurs et de chaleurs,

Qui inonde nos âmes et jusqu’à l’infini,

Qu’on croit avoir rêvé,  avoir bien joui,

Alors qu’on a passé la nuit, seul, au lit.

.

.

Extensions

 .

Entre vie courte et sexe long,

Entre sexe bon  et vie longue,

Entre sexe court  mais canon,

Il faut choisir avant de partir,

Tant, au moment de mourir,

Le corps disparait, enterré

Ou brulé, ne connaitrait

Plus de désir, plaisir.

Votre âme éthérée,

Et bien qu’épurée

Ne pourra guère

Le faire revenir !

Sexe, amour, poésie,

Font un même champ,

De plaisirs renouvelés.

.

Sexe ou  poésie, les deux extrêmes en amour :

Le premier consommant, second, sublimant

Le sexe, le chantant et puis le débandant,

La poésie divinisant  l’amour, l’amant

Mais si l’un n’empêche pas l’autre

Poésie est fulgurance d’esprit

Sexe est décharge produit.

.

Achèvement

#

Sexe, amour et poésie, avez-vous dit :

C’est boire du vin, manger du pain béni

Et ce jusqu’à son saoul et jusqu’à satiété :

Bulle parenthèse dans notre monde étriqué.

.

Le vent de l’histoire nous pousse vers le haut

Autant que vers le bas, à en avoir le vertige.

Impossible qu’un état d’équilibre se fige :

Il n’y a que le spectaculaire qui prévaut.

.

Peut-on dire  autant  de poésie et sexe :

Poésie nous élève lors sexe nous abaisse.

Je vais vous dire une chose, je le confesse :

J’ai trouvé beaucoup de poésie dans le sexe.

.

.

1085 – Calligramme

.

Le sexe et l’amour

Font bon ménage,

 On le sait : merci !

Amour et poésie :

On le sait autant,

 Par conséquent :

Sexe  et  poésie,

Même … chant.

L’amour penche

D’un côté, autre,

Ou alors des deux

Et simultanément !

.

Pas de poésie sans sexe,

Mais sexe existe sans poésie

Ce sera bien  S   là, toute la différence

Entre orgasme     E    bestial et romance.

Sexe, amour, poésie,     X     ne sont qu’un

Seul et même chant pour     E     un… divin

Moment passé en bonne     *    compagnie.

On ne peut s’enfoncer,    A     dans l’absolu,

On ne peut que péné     M  trer en un corps

Plus ou moins habil     O  lé, si ce n’est, nu,

On y trouve sa jouis    U  sance, délivrance

Au-delà de vices, en   R      deçà  de vertus.

     *

Un être qui ne jouit,   P   jamais, s’ennuie,

Non pas des autres,   O   mais bien de lui :

Comme le bon vin,    É   amour se partage,

Et, si dieu nous l’a   S    donné en héritage,

C’est pour nous    I  osciller entre fou, sage

Au-delà des     E  gestes, au-delà des mots,

Il n’y a      * qu’amour, en panne, ou galop,

Extase    F   n’est pas  l’orgasme, sarcasme,

Il dure    O    et dure encore comme baume

Au cœur  N   qui vous chante son bonheur.

J’ai oui de  T    vous que vous me désiriez !

* …………………….

J’ai jouis de  U   vous et votre corps entier !

Je me réjouis   N   avec vous d’un tel péché,

Je me ré-enfouis  *     sous votre aile aimée,

Et je m’épanouis en  M   votre plaisir inouï.

Que ce soit, la couleur    Ê  la forme,  le son,

Et je n’exclue ni les gouts   M  ni les odeurs,

Tout en vous m’attire, me sou E  tire soupir

Jusqu’à  l’extrême  pointe de  *  mes désirs,

Qui n’en finiront jamais de    *   m’assouvir.

                         C

On parle de bulle,  néant    H  c’est un océan

De douceurs, de vapeurs A   et de  chaleurs,

Qui inonde nos âmes    N   et jusqu’à l’infini

Que l’on croit avoir  T rêvé, avoir bien joui,

Alors que  l’on a passé  sa nuit, seul, au lit !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1085 4

.

Forme bouteille,

Probablement,

De  bouteille

D’amour !

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

La bouteille évoque les sexes :

 Goulot, masculin ; corps, femme 

Et de même,  pour ses contenus :

 Amour, élixir et poésie, ivresse !

.

Symbolique

 .

Il y a peu de temps encore,

Le vin tenait de l’appétence

De  la seule gente masculine.

Si les femmes pouvaient boire

Et apprécier le vin, il semblait

En effet contraire aux usages

Qu’elles  le manipulent,  en

Débouchant la bouteille

Ou en le servant à table.

.

Origine de cet interdit ?

Pourquoi  reproche-t-on

Aux  femmes, indisposées

De faire « tourner » le vin ?

Pourquoi dit-on qu’il fait plus

«Tourner la tête» … des femmes ?

journals.openedition.org/lhomme/23718

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1085 6

.

La bouteille évoque les sexes :

 Goulot, masculin ; corps, femme 

Et de même,  pour ses contenus :

 Amour, élixir et poésie, ivresse !

 .

Symbolique 

 .

L’amour relève de la symbolique

De l’union des opposés.

Il est pulsion fondamentale de l’être,

La libido qui pousse chacun

À se réaliser  dans  l’action.

.

Ce passage à l’acte ne se produit que

Par le contact avec l’autre,

Par  une  suite   d’échanges

Et matériels et sensibles et spirituels

Qui sont autant de chocs.

.

L’amour tend à surmonter

Tous ces antagonismes, à assimiler

Des choses différentes,

À les intégrer dans une même unité.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’amour du vin et le vin de l’amour

Rejoignent, tous deux, sorte poésie

Qui émoustille les papilles et esprit

Et lors se clôturant, parfois, au lit,

Sauf évidement, s’il y a un interdit

À la différence du vin, si on en boit

Trop, on finira par devenir saoul,

Lors le sexe se limite de lui-même,

Par une perte d’énergie soudaine.

 .

.

Do mi sur sol est fa si la ré … ver

.

Scénario

.

Sexe

amour,

et poésie.

.

Visuels et textuels  >>

1084 – L’heure est à la peine, à l’ennui, repos, joie

Visuels et textuels >>

.

Une heure   en joie,

Une heure en peine

 Une heure avec  toi,

 Une heure, déveine.

.

Une heure de repos,

Une heure…d’ennui

Et bien trop fatigué,

Ou bien trop énervé.

.

Une heure  de  repas,

Ou heure  de sommeil

Chacune, lors un cycle

Quotidien sempiternel.

.

L’heure est à la peine ;

L’heure  est   à l’ennui ;

L’heure est … au repos,

L’heure est…   à la joie.

.

C’est  ce  que  je  me  dis

Chaque jour … semaine :

Chaque heure  est crédit,

Cela peut faire rengaine !

.

Heure, de travail,  de repas,

Pour gagner et se restaurer :

De sommeil : ne compte pas,

L’on dira que je n’y suis pas !

.

Si, chacun voit midi à sa porte,

De dormir est ce qui m’inspire,

 Où jours me restituent les nuits,

 Où rêves, ailleurs, m’emportent.

.

L’heure est à quoi…aujourd’hui,

Devinez : à tous ressourcements,

Que me soupirent poids des ans,

Avec, sans vous étonnamment !

.

.

Extensions

 .

Chaque heure du jour, a son action, sa communication, sa tonalité.

Une réunion d’une heure dure des plombes si on s’ennuie à mourir,

Lors un rendez-vous amoureux, un éclair, si passion nous nourrit.

Dans bien des domaines, domestique ou professionnel, l’on fait,

À peu de choses près, les mêmes choses aux mêmes moments.

On appelle cela, les tâches, communément  fort routinières.

.

Les heures  intéressantes, et marquantes, de la journée,

Sont celles  où l’on ferait  quelque chose   de différent

Avec des gens: sport, loisir, repas, soirée, ou sortie,

Nuit n’est pas exempte d’heures de joie ou peine,

Pour peu qu’on ressasse sa journée avec plaisir.

.

Ou que l’on se réveille en plein cauchemar.

Une heure de joie, sauvera une journée,

Une seule heure de peine, la gâchera,

Comme une rencontre, l’illuminer

Mais, dans autre, l’assombrir !

.

Quand on est bien avec quelqu’un,

Au petit matin, dans son lit, on cherche

À gagner une bonne heure de plus avec lui…

Quand on  est bloqué  dans un  embouteillage,

Au même moment … c’est une heure de perdue.

Celui qui a pris le train et aura pu dormir durant

Ce même temps en a gagné une sur son sommeil !

.

Une heure à la peine,

Une heure au repos,

Une heure à l’ennui,

Une heure   à la joie :

Tristesse  ou bonheur,

Sauf à rester passionné

Par une activité préférée,

Apportant le plus de joies.

.

Une heure, ce n’est rien,

Ce n’est pas grand-chose :

Jaune, noire, verte  ou rose,

Nous fait du mal ou du bien.

.

Une heure ne peut être avec toi,

Qu’une heure de grande … félicité,

Une heure en plaisir d’aimer, de joie,

Qui me procure un sentiment d’exister.

.

Une heure par ci, puis  une heure, par-là :

D’ennui, travail, repos, amour se cumulent,

Parfois, se combinent et, parfois, s’annulent

Une avec toi, suffit au bonheur, en tous cas !

.

.

Épilogue

 .

On peut passer chaque heure à suivre

En changeant d’état mental, émotion :

De la peine, à l‘ennui, au calme, la joie,

Fonction des contextes  ou événements.

***

Tout comme de sauter d’un pas japonais

À l’autre, pour traverser la pelouse verte,

Chaque élément résonne de sa substance

Indépendamment des autres ou presque.

***

La peine de perdre une heure à s’ennuyer,

Est compensée par la joie de se retrouver,

Le stress provoqué  par  travail harassant,

Sera oublié par l’heure de repos  ou sieste.

***

Cela me laisse à penser qu’aucune émotion

Ne dure longtemps, succédant, combinant,

Tout comme passer, d’un sujet  à  un autre,

Sans lien entre eux, sans aucune transition.

***

Acteurs seront des professionnels pour cela :

Ils parviennent à rire, pleurer sur commande,

Qui plus est avec forte impression de sincérité,

Comme si cela venait de l’intérieur, en illusions.

.

.

1084 – Calligramme

 .

L’HEURE EST À

Une heure   en joie,

Une heure en peine

 Une heure avec  toi,

 Une heure, déveine.

————————————————- Une heure de repos,

————————————————- Une heure…d’ennui

————————————————– Et bien trop fatigué,

————————————————– Ou bien trop énervé.

LA PEINE,

Une heure  de  repas,

Ou heure  de sommeil

Chacune, lors un cycle

Quotidien sempiternel.

L’heure est à la peine ; ——————————————————-

L’heure  est   à l’ennui ; ——————————————————

L’heure est … au repos, ——————————————————

L’heure est…   à la joie. ——————————————————

L’ENNUI,

C’est  ce  que  je  me  dis

Chaque jour … semaine :

Chaque heure  est crédit,

Cela peut faire rengaine !

—————————————————————- Heure, de travail,  de repas,

—————————————————————– Pour gagner et se restaurer :

—————————————————————–  De sommeil : ne compte pas,

——————————————————————  L’on dira que je n’y suis pas !

AU REPOS,

Si, chacun voit midi à sa porte,

De dormir est ce qui m’inspire,

 Où jours me restituent les nuits,

 Où rêves, ailleurs, m’emportent.

L’heure est à quoi…aujourd’hui, ——————————————–

Devinez : à tous ressourcements,  ——————————————-

Que me soupirent poids des ans, ——————————————–

Avec, sans vous étonnamment ! ———————————————

À LA JOIE !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1084 4

.

 Ce sont huit pas japonais,

En  quinconce, sur une

 Pelouse  bien plate

Et à préserver !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Pas japonais et pelouse ignorent

autant peine, ennui, repos, joie

sentiments humains, s’il en est,

aussi la forme n’épouse le fond

Des pas japonais pour avancer à cloche pied,

Quinconce, sur pelouse :

À chaque pas, j’ai le choix  entre être

À la peine, ennui, repos, joie.

.

Symbolique 

 .

Le pas japonais vient

Des jardins ……   japonais

Où il existe  depuis des siècles.

La fonctionnalité de ces structures

Était  de créer  des chemins  d’accès

En des jardins souvent gorgés d’eau.

.

Il a trouvé  une utilisation  en Europe

Car il permet de structurer un jardin

De  façon  naturelle  tout  en créant

Des  courbes  plus  harmonieuses.

.

Contrairement à l’allée en béton 

Ou un dallage serré, il délimite

 Un chemin tout en donnant

Une impression de marcher

Dans la Nature puisque les végétaux

Tapissent l’espace entre chaque pierre.

Greenastic.com/fiche/pas_japonais

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1084 6

.

Des pas japonais pour avancer à cloche pied,

Quinconce, sur la pelouse :

À chaque pas, j’ai le choix  entre être

À la peine, ennui, repos, joie.

.

Symbolique

.

Au fil des ans, les pelouses

Ont une tendance à mal vieillir.

Elles deviennent de moins en moins

Belles et se dégarnissent par endroits.

On aimerait  bien  pouvoir  les rajeunir,

Sans avoir à tout reprendre, tout refaire.

.

Il faudra  ressemer de la pelouse, oui  mais

De quelle manière faire voilà le problème ?

Elles se détériorent pour diverses raisons,

En tous cas, avant de regarnir gazon,

Il va falloir résoudre problème qui

A abîmé votre si  jolie pelouse.

conseils-coaching-jardinage.fr/

2012/08/comment-refaire-pelouse

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Les pas japonais, sur une pelouse,

Forment un sentier pour la traverser

Pour éviter d’écraser ses herbes tendres

Pour améliorer son esthétique, prétendre.

.

On pourrait les sauter à cloche-pied comme

Au jeu de la Marelle jusqu’au septième ciel,

Sans peine, sans ennui et même avec joie,

.

Ou se reposer sur l’un d’eux et méditer

Sur ces ilots, en mer de tranquillité, 

Avec écriteau défense de marcher.

 .

.

Successions : joie, peine

.

Scénario

.

Une heure à la peine, une heure à la fois

Une heure au repos à la peine, ou à la joie.

Une heure  à l’entrain, de la peine à la… joie.

 .

Visuels et textuels >>

1083 – Mon corps me meut, mon esprit m’émeut

Visuels et textuels  >>

.

Mon corps me meut

Du verbe …  mouvoir.

Mon esprit  m’émeut,

Du verbe  émouvoir !

.

En une seule voyelle

À rajouter au verbe

Et l’on passe ainsi,

Du corps à l’esprit

.

Jeu de …..  mots,

Jeu…phonétique

Qui  démontrent,

 Et à quel …  point

 Les deux  sont liés,

Sans aucune dualité,

On pense en marchant,

Ou on marche en pensant.

.

Tandis que mon corps me meut,

Mon esprit très surpris, m’émeut,

Ouah : ces deux rimes  font taches,

Et sont justes dignes   d’un potache.

.

Ce n’est pas que rimes   qui poétisent,

Elles peuvent, aussi,     dire des bêtises

Certaines, mêmes,     vous ridiculisent :

Ne vous étonnez       plus  qu’on médise.

.

Je me fais prendre      à mon propre jeu :

J’ai la main, le pied       bien malheureux

Moi qui m’astreins       à être vers-tueux,

J’en fais des drôles        et   des  boiteux !

.

J’en ris moi moi-      même car essentiel

De ne pas confon    dre la rime et  miel,

Dès qu’une larme     fond sous rimmel

Il vaut mieux chan   ger  ritournelle !

.

Faut dire  que mon corps me meut

Et que mon esprit épris m’émeut,

Faire coup de la vache qui meuh

En meuglant «sauve qui peut !»

.

.

Extensions

 .

 Jeux de maux et de mots s’enchainent

Et s’imbriquent et…à qui mieux mieux.

Émouvoir et mouvoir seront très proches

L’un de l’autre lors signifiant mouvement :

Mouvement du cœur, mouvement du corps,

Quelque chose bouge, quelque chose  change,

Communique,  s’observe : l’on peut, d’ailleurs,

S’émouvoir  de ce que l’on se dira  à soi-même,

De ce que l’on écrit, même de ce qu’on l’on fait :

Nul besoin d’auditeur, de lecteur, de spectateur.

La pensée seule, souvenir particulier, quelqu’un,

Événement ou chose, vient à déclencher des rires

Ou des sourires, des larmes et voire des spasmes.

Un simple lapsus,  ou jeu de mot, bien frappé,

Ou absurde, suffit à déclencher une émotion,

Comme un raté en un moteur qui s’étouffe.

«Qu’est-ce que  je disais, déjà : ah  oui,

Ma langue a fourché et puis dérapé

J’ai fait une embardée, un lapsus ! ».

Autre analogie du mouvement d’émotion :

Celui de la langue rejoint celui de la voiture.

Une simple rime ou une rime simple, voilà

Que l’oreille est chatouillée et voire ravie,

Par une répétition du même son

Ou contraire, surprise, heurtée !

Nous sommes programmés à entendre

Selon certaines formes d’élocution de mots

Et pour peu qu’on en change, la forme prendra le

Pas sur le fond, mon corps me meut, point mon esprit !

.

Émotion, émeuve, émeut, émoi, ému :

Conjugaison  et déclinaison d’émouvoir.

De quoi rire, de quoi pleurer, être surpris

Être dégouté, avoir peur, ou être en colère.

On les a appelés les six émotions primaires.

L’on y ajouterait : culpabilité, mépris, fierté

Et l’on passera à des sentiments complexes.

.

Émotion avant, pendant, après un mouvement,

Émotion avant, pendant, après comportement,

Émotion avant, pendant, après un événement !

.

L’émotion est souvent comparée à un transport

Du corps, du cœur, de l’âme, voire sexe, esprit.

.

L’émotion est associée à un état affectif intense

Troubles  divers : pâleur, accélération du pouls.

.

L’émotion donne de l’énergie qui se traduit dans

Mouvement corporel,  durant quelques minutes,

Sentiment l’intègre, rendre complexe et durable.

.

.

1083 – Calligramme

.

Corps me meut,

Du verbe  mouvoir.

Mon esprit m’émeut,

Du verbe  émouvoir !

En une seule voyelle

À rajouter au verbe

Et l’on passe ainsi,

Du corps à l’esprit

Jeu de .…..  mots,

Jeu … phonétique

Qui    démontrent,

 Et   C   à quel  point

 Les    O  deux sont liés

Sans au    R  cune dualité

On pense en   P    marchant,

Ou on marche en    S    pensant.

                  *

Tandis que mon corps  M  me meut,

Mon esprit très surpris  E  m’émeut,

Ouah : ces deux rimes    * font taches

Et sont justes dignes     M de potache.

                E

Ce n’est pas que rimes  U  qui poétisent,

Elles peuvent, aussi,    T   dire des bêtises

Certaines, mêmes,     *  vous ridiculisent :

Ne vous étonnez       E  plus qu’on médise.

 S

Je me fais prendre    P    à mon propre jeu :

J’ai la main, le pied  R       bien malheureux

Moi qui m’astreins   I       à être vers-tueux,

J’en fais des drôles   T       et   des  boiteux !

*

J’en ris moi moi-       M même car essentiel

De ne pas confon       ‘   dre la rime et miel

Dès qu’une larme     É   fond sous rimmel

Il vaut mieux chan   M   ger  ritournelle.

       E

Faut dire  que mon   U corps me meut

Et que mon esprit ép  T  ris m’émeut,

Faire coup de la vache  !   qui meuh

En meuglant «sauve qui   peut !»

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1083 4

.

Ça ressemble fort

 À quille de bowling,

À   grande    bouteille,

Sinon   quoi   d’autre ? 

.

(forme creuse, rimes mixtes,

le fond s’éloigne de la forme)

.

La quille ne va guère avec un corps

même si sa forme peut lui ressembler

déjà, elle n’a ni bras ni pieds, pas stable

tant et si bien que forme diffère du fond.

 .

Dès que je perds la boule, je pense,

Tout de suite, à une quille :

Et quand je m’y prend au jeu, voilà,

 Qu’à nouveau, tout roule !

.

Symbolique 

.

Quille.  Symbole masculin

(La forme) ou maternel (le bois).

Expression : c’est la quille = Fin d’épreuve.

Être reçu comme un chien dans un jeu de quilles

= Être mal reçu, mal accepté par quelque proche.

Vers 1900, le verbe ‘quiller’ signifiait

Abandonner, quitter ou partir.

.

Quille  pourrait  donc  être  un

Substantif tiré de ce verbe pour

Désigner  le départ, et, il pourrait

Aussi y avoir un lien avec l’argotique

Quille qui désigne aussi une bouteille.

expressio.fr/expressions/la-quille.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1083 6

.

Dès que je perds la boule, je pense,

Tout de suite, à une quille :

Et quand je m’y prend au jeu, voilà,

 Qu’à nouveau, tout roule !

.

Symbolique

 .

Le jeu de quilles

Est une activité sportive

Dans laquelle le joueur fait rouler

Ou jette projectile, souvent une boule

Vers les quilles pour les faire tomber.

Il existe diverses variantes de jeux

De  quilles,  que ce soit  dans  le

Nombre de quilles, les règles

Du jeu, la surface de jeu.

.

.

Corrélations

 .

Liens fond/forme 

 .

La quille est faite pour être abattue,

Pour s’aligner comme petits soldats,

N’a aucune autonomie, ne bouge pas,

Et n’a pas le moindre soupçon d’esprit

Lors la seule chose qui la ferait bouger

Est projectile en forme  boule bowling.

.

L’émotion naitra de la réussite ou non

De la faire tomber… avec ses voisines

Vaincre immobilité par mouvement

C’est ainsi que le corps de la quille

Et l’esprit du joueur s’associent.

 .

.

Corps me meut, esprit m’émeut

.

Scénario

.

Mon corps me meut rien qu’à danser pour toi,

toi avec moi : qui meut l’autre  et qui l’émeut :

moi, mon esprit m’émeut rien qu’à te regarder.

 .

Visuels et textuels  >>

1081 – La vie nous réserve nombre de surprises

Visuels et textuels  >>

.

Quand

On va de surprise

En surprise, Charybde Scylla,

.

De mauvaise, plus mauvaise encore

Tout en espérant une bonne pour finir

Est souvent le lot de nombre d’humains

Quand tout va mal, c’est la loi des séries.

.

La vie nous réserve nombre de surprises

Certaines agréables, autres désagréables,

Il faut  s’attendre à tout,  quand, surtout,

Son propre passé vous rattrape par tout

Et à votre insu, de surprise en surprise.

.

Tout témoin deviendra gênant si alors

Il aurait connu votre  vie antérieure,

Que l’on veut effacer de sa mémoire,

Tout autant  que de celle des autres.

.

A  contrario : vraie surprise, plaisir

Que de revoir quelqu’un, quelqu’une,

Que l’on n’a pas vu depuis longtemps,

Et, que l’on croyait perdu vous rappelle

Des  moments  de grâce, de convivialité.

 .

«Déjà, à cet  âge-là, tu  aimais  écrire,

Faisais rire avec humour particulier.»

Il fait le lien  avec votre  passé,  ancien :

Écoles, collèges, lycées, ou  universités,

.

En  prouvant  que  vous êtes   constant

En vos valeurs, et,  en  vos  amabilités.

«Pour de vrai,  j’ai une bonne surprise

Et,  une mauvaise  surprise : laquelle

Vais-je vous annoncer  en  premier »

.

Qui n’a, jamais, entendu telle phrase,

Au lendemain d’un concours, examen,

Événement important scellant destin,

Je suis allé de surprises en  surprises.

.

Ma vraie, ma mauvaise, surprise, est

Que  tout cela  va finir, un beau jour,

Disparaitre   avec tout  et  moi aussi.

.

Monsieur  et Madame  Catastrophe,

Vont toujours de Charybde en Silla

Comme dans les voyages d’Ulysse.

 .

.

Extensions

 .

Il y a, c’est sûr, des degrés, dans les surprises,

Ainsi que des réactions adaptées ou exagérées

Un pain dans la gueule peut être une surprise,

Même si pour le caractériser, on utilise l’argot,

Lors un pain surprise vous ferait grands plaisir

Quand on va de mauvaise  en mauvaise surprise,

On dit «tomber de charybde en scylla», c’est quoi ?

.

Suivant instructions de Circé, Ulysse a doublé les sirènes

En qui des navigateurs expérimentés auront reconnu les Galli,

 Mis le cap sur scylla : arrivés  à mi-hauteur,  se trouve une grotte,

La falaise résonne des coups de boutoir que lui assènent des vagues

Déferlantes mais qui manqueront et de très peu de le faire chavirer.

.

La vie nous réserve bien des surprises,

Qu’elles soient bonnes  ou mauvaises,

Le ressort est on ne s’y attendait pas.

.

Certains, dans certaines  situations,

Diront aller de surprise en surprise

Comme escalade ou dégringolade.

.

Cadeaux sont censés être surprise

Or, ils ne le seront que rarement,

Correspondant attentes, envies.

.

Pour les rencontres c’est pareil,

Gens disent être là par hasard,

Alors qu’ils sont venus exprès.

.

.

1081 – Calligramme

.

Quand

On va de surprise

En surprise, Charybde Scylla,

De mauvaise, plus mauvaise encore

Tout en espérant une   bonne pour finir

Est souvent le lot de  L    nombre humains

Quand tout va mal,     A     c’est loi des séries,

La vie nous réserve        *   nombre de surprises

 Certaines agréables,       V     autres désagréables.

Il faut s’attendre à tout,  I             quand, surtout,

Son propre passé vous     E           rattrape par tout

Et à votre insu, de sur       *           prise en surprise.

   R

Tout témoin deviendra      É                  gênant si alors

Il aurait connu votre         S                  vie antérieure,

Que l’on veut effacer          R                 de sa mémoire,

Tout autant  que de            V                 celle des autres.

 À  contrario,   vraie            E               surprise et plaisir

Que de revoir, quel             *              qu’un, quelqu’une,

Que l’on n’a pas vu             C            depuis   longtemps,

Et, que l’on croyait             U           perdu vous rappelle

Des  moments  de               R          grâce et convivialité.

I

 «Déjà, à cet  âge                  E       -là, tu  aimais … écrire,

Faisais rire avec                U        humour particulier.»

Il fait le lien  avec               S        votre  passé,  ancien :

Écoles, collèges, ly              E          cées, ou  universités,

En  prouvant  que              S           vous êtes   constant

En vos valeurs, et,             E            en vos  amabilités.

«Pour de vrai,  j’ai             S           une bonne surprise

Et,  une mauvaise            *            surprise : laquelle

Vais-je vous annon          S           cer  en  premier »

 U

Qui n’aura jamais          R          entendu la phrase

Au lendemain d’un       P        concours, examen,

Événement impor        I      tant scellant destin.

Je suis allé  de sur      S     prise  en  surprise,

Ma vraie, ma mau    E   vaise, surprise,  est

Que  tout cela  va     S  finir, un beau jour,

Disparaitre avec    *   tout et moi aussi.

Monsieur  et  Madame  Catastrophe,

Vont toujours de Charybde en Silla

Comme dans les voyages d’Ulysse.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1081 4

.

Toute porte serait,

Par définition, un bel

Espace de projections 

D’ouverture maison ?

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’accorde à la forme)

.

Derrière porte, il y a, parfois, surprise

qu’il s’agisse de porte fictive ou maison

et s’ouvre sur le connu comme l’inconnu

et ainsi la forme rejoindrait ici le fond.

.

Est-ce cette image, fantomatique,

Qu’on projette sur sa porte ?

Serait-ce la trace de voleurs entrés

En ma maison par effraction.

Symbolique 

Pendant  ……. des siècles

La porte  a été l’élément

Matérialisant le passage

Entre deux …….  mondes.

.

Et que ce soit,  l’intérieur

Extérieur,   de la maison,

Et  le profane  et  le sacré.

.

Nombre religions utilisent

La porte symbole passage

De l’obscurité à la lumière

Et de l’inconnu au savoir !

Modifié, source : cutivoo.com

.

.

Fond

Évocation

.

1081 6

.

Est-ce cette image, fantomatique,

Qu’on projette sur sa porte ?

Serait-ce la trace de voleurs entrés

En ma maison par effraction.

.

Symbolique

.

Comme

La cité, le temple,

La maison est au centre

Du monde,  image de l’univers.

La maison chinoise et arabe est carré,

Univers clos quatre dimensions horizontales

À savoir : l’Est, l’Ouest, le Nord, et puis le Sud

Et deux  verticales avec cheminée et fontaine,

Yourte mongole est ronde suite à nomadisme.

.

La maison signifie l’être intérieur, Bachelard :

Ses étages, sa cave et son grenier symbolisent

Divers états de l’âme, lors  la cave correspond

À l’inconscient, grenier  l’élévation spirituelle.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La porte, ah, la porte, que ne dit-on pas d’elle

À qui certains l’on intimera : prenez la porte,

La prendront, littéralement, et s’en iront avec,

Tout en sachant que ne n’est rien que la provoc.

.

Ouvrez la porte, derrière il y aura une surprise

Voilà qui excite l’imagination, puis la curiosité

Certains ont peur d’en trouver une mauvaise

D’autres, quelque chose qu’il n’attendait pas

Il y aura toujours un dedans et un dehors.

.

L’important est de ne pas rester sur seuil

 Faut se décider à franchir ou non le pas

La vie est faite ainsi, liberté de choix.

L’un en prenant la porte, l’emporte

L’autre, porte fermée, supporte

Parfois, la solution déporte,

En passant par la fenêtre

Devenant comme porte.

 .

.

Toi, ah ben ça alors

.

Scénario

.

Un pain surprise, mais on aime ou pas les surprises.

Voilà bien un smiley qui ne cache pas sa surprise totale.

Toute navigation réserve, comme la vie, bien des surprises.

.

Visuels et textuels  >>

1080 – Quelle bonne surprise que de te revoir !

Visuels et textuels  >>

.

Surprise quand

On ne s’y attend pas

Lors on ne s’y attend plus

Quand cela fait des années

Que l’on ne s’est point revu

Qu’on est demeuré muet

Sans moindre nouvelle.

.

Le plaisir de recevoir

Et, de diner,  ensemble :

Se rappeler bons moments

Ou pour tenter faire le bilan,

Chacun pour soi, de son côté

.

Mais cela pourra être aussi

Le matin même,  bel adieu

Et soir, je reviens te revoir,

Pas le temps perdre espoir

Que déjà à présent revenu

.

Bonne surprise que te revoir,

J’avais presque perdu tout espoir,

Est-ce par volonté…fruit du hasard

Tant je te sens en un trouble bizarre.

.

Ce matin, nous nous sommes quittés,

Comme dans un flou…un peu brouillé,

Sans nous dire, d’adieu … ni, au-revoir

Et voici que, par miracle, ce même soir,

.

Nous nous croisons, à nouveau, au coin

D’une rue qui a pour nom saint Amand,

Un signe que, nous ne sommes pas loin,

Un jour ou l’autre de redevenir  amants.

.

Il est déjà moins évident de se… quitter,

Quand on a la chance, de se revoir ainsi,

Comme si notre roman était déjà…écrit

Et qu’il suffisait, à présent, de le signer.

.

Quelque fortuit  qu’il soit, ou, plus, rare,

Il n’est ni de bonne ni mauvaise augure :

Simple coïncidence qui, jamais… ne dure,

À moins qu’un horoscope ne s’en empare !

.

.

Extensions

 .

Quelle bonne surprise que de te revoir,

Lors j’en gardais si peu l’espoir et maintenant

Que tu es là, je ne sais pas que te dire, faire avec toi :

L’effet de surprise m’a coupé les bras : chacun sait qu’on

Se prépare, on se répète, on joue son scénario mais que

L’on fait rien de cela une fois situation, décor, plantés.

.

On improvise, on se plante. C’est la dure réalité du

Séducteur timide, embarrassé ! D’un autre côté :

D’être toujours sous contrôle de soi-même et

De la situation  ne donne pas  bonne image

De son émotion tant on sait que la chimie,

En amour, l’emporte sur raison. Qui c’est !

.

Ah, c’est toi. Autrement dit : ce n’est que toi.

Tu n’es pas la rencontre surprise que j’attendais !

Le gant s’est retourné et on ferait presque mieux de

S’en aller, de se quitter avant d’avoir dit le moindre mot,

Esquisser le moindre geste, donner le moindre prétexte

Inventé pour se voir. La surprise est d’autant plus

Forte qu’on ne s’y attend pas, d’autant plus

Décevante qu’elle ne correspond pas

À son attente : contradiction entre

J’espérais, je n’osais y croire et si la surprise

Est bien là, ce n’est pas le cadeau qui me convient !

.

Histoire courante et banale, s’il en est

Que le retour d’un amant, ou d’un ex !

Et qui des deux serait le plus surpris :

Celui qui espère ou n’est plus attendu.

Les scénarios de surprise sont divers.

De je ne te connais plus, t‘ai assez vu,

Ah, enfin, te revoilà, je t’ai cru mort !

Il y a celui qui passait voir au cas où

Il pourrait, gratuitement, tirer un …

Trait sur le passé, vous pensiez quoi.

.

L’inconnu, l’impromptu, l’inattendu,

Créeront souvent des surprises survenues

Au moment où on ne s’y attend pas, ou plus.

.

Joie, danger, rejet : surprise est des plus brèves

On se reprend : mouvement de recul, d’avancée :

Quand c’est une déception, abattement sur place.

.

Notre déception serait d’autant plus forte, grande,

Que notre attente est longue et surprise engageante :

Un résultat d’examen voire une rencontre amoureuse.

.

Je me demande, parfois, si la découverte de mon texte,

Constituera pour des lecteurs, une surprise inattendue !

.

.

Épilogue

.

La surprise est  une réaction   provoquée

Par une chose imprévue et voire étrange.

***

Sauf sursaut, recul, bouche grande ouverte

Pas de réaction, il faudra  attendre le recul.

***

Il y a de bonnes  et  de mauvaises surprises,

Et il y a celles qu’on attendait  et les autres !

***

Sens  contraire, on croit qu’elle est mauvaise,

Et en la voyant sous l’émotion, elle est bonne.

***

La plupart du temps, cadeaux font la surprise

Mais les rencontres inattendues : tout autant.

***

Y en a, aussi, qui auront surprises en horreur :

Se décomposant muettes, elles en auront peur

***

La surprise s’associerait  bien avec la curiosité

Qui va au-devant d’elle sans peur ni animosité

***

Surprise de visite qu’on n’attendait pas ou plus

Est souvent chargée émotion bonne/mauvaise.

***

Surprise tombe à plat si partiellement dévoilée

On fait mine d’être étonné, le cœur n’y est pas.

***

Il me reste  à espérer que, de me lire, ici  ou là,

Constituera, pour vous, à la longue : surprise !

.

.

1080 – Calligramme

 .

Q U E L L E

Surprise quand

On ne s’y attend pas

Lors on ne s’y attend plus

Quand cela fait des années

Que l’on ne s’est point revu

Qu’on est demeuré muet

Sans moindre nouvelle.

 S  U  R  P  R  I  S  E

    Le plaisir de recevoir

           Et, de diner,  ensemble :

                 Se rappeler bons moments

                     Ou pour tenter faire le bilan,

                       Chacun pour soi, de son côté

               Q  U  E      D    E

                       Mais cela pourra être aussi

                        Le matin même,  bel adieu

                         Et soir, je reviens te revoir,

                        Pas le temps perdre espoir

                      Que déjà à présent revenu

                      T  E     R  E  V  O  I  R   !

.

                 Bonne surprise que te revoir,

        J’avais presque perdu tout espoir,

   Est-ce par volonté…fruit du hasard

 Tant je te sens en un trouble bizarre.

.

Ce matin, nous nous sommes quittés,

Comme dans un flou…un peu brouillé,

Sans nous dire, d’adieu … ni, au-revoir

  Et voici que, par miracle, ce même soir,

.

     Nous nous croisons, à nouveau, au coin

       D’une rue qui a pour nom saint Amand,

         Un signe que, nous ne sommes pas loin,

           Un jour ou l’autre de redevenir  amants.

.

        Il est déjà moins évident de se… quitter,

     Quand on a la chance, de se revoir ainsi,

  Comme si notre roman était déjà…écrit

Et qu’il suffisait, à présent, de le signer.

.

Quelque fortuit  qu’il soit, ou, plus, rare,

Il n’est ni de bonne ni mauvaise augure :

Simple coïncidence qui, jamais… ne dure,

À moins qu’un horoscope ne s’en empare !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1080 4

.

Apparition d’une femme

Pour le moins aguichante,

Voire même, en séduction

Mais pourquoi, pour qui ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Comme une apparition subite,

 Inattendu et voire séduisante :

Et voici comment une femme en

 Vient à percuter son… souvenir.

.

Symbolique

.

Sans doute, elle est reine

Du monde entier, mais

Elle est plus spécialement

Reine de France.

D’ailleurs c’est la France

Qu’elle a choisie pour se

Manifester trois fois

En trente-trois ans.

La Salette (1846),

Lourdes (1858)

Et Pontmain (1876)

Sont la triple affirmation

De cette mystérieuse et persistante

Prédilection. Vierge Marie, bien sûr,

Vierge Marie, apparition.

payot-rivages.fr/rivages/livre/

le-symbolisme-de-lapparition

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1080 6

.

Comme une apparition subite,

 Inattendue,  voire  séduisante :

Et voici comment une femme en

 Vient à percuter son… souvenir.

.

Symbolique 

.

La séduction désigne,

En science psychosociale,

Un ensemble de procédés de

Manipulation visant à obtenir

Une faveur, donner  une image

Avantageuse de soi, ou  susciter

Délibérément  une vive émotion,

Une  admiration, ou  attraction,

Voire   un  sentiment  amoureux

De la part d’un  ou  de plusieurs

Le  mot  serait  dérivé  du  latin

Seducere, ou « tirer à l’écart »

Casanova,  figure historique,

Don Juan, figure mythique,

Seront considérés comme

Des types du séducteur.

Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Apparition et séduction se conjuguent, 

Pour séduire, il faudra bien apparaitre

Si c’est possible, sous son meilleur jour.

Mais une apparition  se conjugue aussi

Avec surprise qu’on attendait pas, plus

Qui nous met parfois dans l’embarras !

En ces deux cas, apparition est un aveu

Qui signifiera qu’on est ébranlé par elle

Qui provoquerait l’attirance ou le rejet.

 .

.

Surprise, autant  embarras !

.

Scénario 

.

Ah, tiens c’est toi, et moi qui te croyais disparu et à jamais !

Eh bien non, au contraire, me voilà revenu pour toujours !

D’accord pour te reprendre, mais uniquement à l’essai !

 .

Visuels et textuels  >>

1079 – En pleurs, coulée d’eau, larme, sanglot

Visuels et textuels  >>

.

Tes pleurs sont langage

De ta souffrance et douleur,

Souffrance, physique  et morale,

Tant vrai qu’une seule de tes larmes

Illustre, contient, retient, son drame,

Lorsque  tes  yeux,  de  charmes,

Se mouillent, en  vrai, vacarme.

.

Un mouchoir  pour  les essuyer,

Et mes mains, pour les sécher,

Et un baiser pour les  ravaler,

Et un regard,  pour  sérénité.

  .

Tant, de te voir tant éploré,

J’ai failli aussi m’effondrer

Comment lors te rassurer

Qu’être présent à tes côtés.

.

Tant,  après un long soupir

Tu as esquissé un   sourire

Lors je ne te le fais pas dire

Tu étais reine sous empire,

.

De sens, sensation, émotion

Exprimé par fond de passion

Délaissé, ressuscité, d’amour

Qui redonnait sens à tes jours.

.

C’est le contraire de faire braire

Tout ton mal comme hystérique,

Toutes peurs  et où tu t’engages

Cri et crime : glande lacrymale

En  ferait un  réflexe, animal.

.

Tes pleurs en coulées d’eau,

Tes larmes et  les sanglots

Valent bien mille mots,

Qui seraient  de trop.

 .

.

Extensions

 .

Rassurer quelqu’un en le prenant contre soi,

Diminuer sa peine, sa douleur …  son angoisse,

Par des gestes simples et des paroles apaisantes,

Comme une mère sait le faire avec son enfant pour

Sécher ses pleurs, calmer et réfréner ses sanglots.

Il y a des jours où sa peine est si immense

Qu’on ne peut arriver, seul, à la porter.

.

Le fait qu’elle soit comprise et partager

Par un autre, sous le coup de l’empathie,

Nous libère du poids d’une solitude extrême :

«Moi aussi, j’ai connu ça lors je te comprends» !

.

Ce sont les gestes et les paroles simples, sans effet

De manche ni de rhétorique, qui apaisent le mieux

Pour peu  d’être sincères, et, pas  trop, les appuyer.

.

Il est vrai que les femmes sont sujettes aux larmes

Et aux sanglots que les hommes dont leur fierté

Consiste à ne pas laisser transpirer émotions.

.

 «Un homme ne pleure pas, ne dit rien, ne fait rien, encaisse »

Il encaisse le moment, mais il va se cacher après pour pleurer :

Simple code de conduite en société pour ne pas perdre la face,

Mais quelle face : perte provoque un sentiment de frustration

Et la femme réagira par culpabilité ; l’homme, par une colère !

.

Ça fait du bien de pleurer, ça soulage mais faut une bonne raison

Sinon c’e sera perçu comme preuve de faiblesse ou d’infantilisme

Je pleure un peu donc je suis

Un mort, ne pleure, ni ne rit !

Si des larmes coulent, parfois, et indépendamment de sa volonté,

Ceux, celles, qui ont les yeux secs : glande lacrymale défectueuse

Ont mal aux yeux, voient trouble

Expriment autrement émotions !

.

Il y en a qui ont la larme facile :

On les appelle les  hyperémotifs,

Et la plupart sont des femmes !

.

Hommes retiennent leurs larmes,

Ne veulent pas être ostentatoires,

Car ils pleurent surtout pour eux.

.

Pleur est un «pansement de l’âme»

Il guérit ou apaise bien des drames,

Il faut parfois l’arracher à quelqu’un.

.

Suite aux humiliations, on peut choisir

De pleurer en silence, la tête haute, droite

Ou en faisant des bruits avec la tête baissée.

.

Épilogue

 .

Les larmes seront, le plus souvent,

Expressions de souffrance, de peine,

Les larmes de joies seraient plus rares,

Comme débordement émotion positive.

***

Et nul besoin d’un torrent pour sa peine :

Une seule larme, à couler sur joue, suffirait

À faire comprendre à l’autre, état de douleur

En une retenue voire une discrétion, muettes.

***

Les hommes pleurent peu, où bien à l’intérieur :

Ce n’est pas qu’ils ne souffrent ou ne compatissent

C’est qu’on leur apprend les pleurs comme faiblesse

Et ils se conformeront à ce schéma comportemental.

***

Quoiqu’il en soit de cette différence basée sur le genre

Pleurer ferait du bien, et  y compris à chaudes larmes :

Elles libèrent non seulement des nervosités des toxines

Mais déclenchent autour de soi, sortes de compassions.

***

Des enfants  pleurent, pour un oui /non,  pour un rien :

Ils utilisent les larmes  pour obtenir une compensation,

Lors d’un caprice ou d’un bobo plutôt que crier, s’agiter

Mais, peu à peu, en grandissant, le code social s’établit.

.

.

1079 – Calligramme

.

Tes pleurs sont langage

De ta souffrance et douleur,

Souffrance, physique  et morale,

Tant vrai qu’une seule de tes larmes

Illustre, contient,   retient,  son drame,

Lorsque  tes            yeux  de               charme,

Se mouillent,            en  vrai                 vacarme.

Un mouchoir             pour  les                   essuyer,

¤ Et mes mains                pour les                       sécher, ¤

¤¤¤   Et un baiser                  pour les                        ravaler,   ¤¤¤

¤¤¤¤    Et un regard                        pour                         sérénité.    ¤¤¤¤

¤¤¤¤¤   Tant  te voir         Ô                                 Ô          tant éploré   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     J’ai failli aussi                          //                             m’effondrer   ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤    Comment lors                                                            te rassurer  ¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤    Qu’être présent                        //                                et à tes côtés  ¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤   Tant,  après un                                                              long soupir   ¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤    Tu as esquissé                         //                                    un   sourire,    ¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤    Lors je ne te le                                                                fais pas dire    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤   Tu étais reine                                                               sous empire,   ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤   De sens, sensa              =========                 tion, émotion   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤   Exprimé par    P                                          C      fond de passion   ¤¤¤¤

¤¤¤   Délaissé, res       L                                       O     suscité, d’amour   ¤¤¤

¤¤¤ Qui redonnait     E                                    U        sens à tes jours. ¤¤¤

C’est tout le con    I                                 L  raire de faire braire

Tout ton mal      N                              É comme hystérique,

Toutes peurs      *                           E   et où tu t’engages

Cri et crime :     P                       *   glande lacrymale

En serait un      L                   D   réflexe, animal.

Tes pleurs en   E                ‘    coulées d’eau,

Tes larmes et  U      E      les sanglots

Valent bien   R   A      mille mots

Qui serai  S U   ent  trop.

L    A    R    M     E,  

S A N G L O T

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

.

Une forme de visage ovale

Avec ses deux grands yeux

Pleurant chaudes larmes 

Ou voire un tête de singe.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Visage, yeux, larmes vont ensemble,

elles couleront, salées sur les joues,

et que ce soit l’œil ouvert ou fermé,

ainsi la forme conviendra au fond.

.

Ici, sur ce visage, les larmes,

Non retenues, coulent à flots :

Elles  servent  à communiquer

 Puis à libérer  ses souffrances.

.

Symbolique 

.

C’est à travers son visage

Que l’individu se met au monde,

Qu’il se donne à comprendreàlautre

Dansleface‑à‑face des communications

Qui trament la vie quotidienne.

.

Il est matrice du sentiment d’identité.

C’est pourquoi il est pour chacun de nous

Une boussole incomparable de l’émotion

Qui saisit l’autre en souffrance.

.

Déceler les significations, imaginaires

Associés au visage, est une manière

De répondre à la fascination qu’il

Exerce non en déflorer lesecret,

Pour senapprocher davantage,

jdpsychologues.fr/article/le-visage

-symbole-de-notre-identite

.

.

Fond

 

Évocation 

.1079 6

.

Ici, sur ce visage, les larmes,

Non retenues, coulent à flots :

Elles  servent  à communiquer

 Puis à libérer  ses souffrances.

.

Symbolique

 .

La

Larme

À l’œil, essuyez

En un contexte de

Tristesse ou bien de joie

La personne verse larmes

En expression de leur sincérité :

Point  étant  intéressant à observer.

Pouvons logiquement nous demander

Ce qu’évoquent ces larmes, pour elle ?

Se sent-elle responsable, coupable ?

Cette situation la touche-t-elle

Per-son-nel-le-ment ?

http://www.ds2c.fr/

blog/la-larme-a-l-oeil.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les larmes, bien que liquides et muettes

Parlent un langage  qu’on décrypte bien,

Et qui déclenchent la question : pourquoi ?

.

Causes sont multiples, on peut se tromper,

Mais quand trop c’est trop, il faut attendre

Que le torrent s’assèche, mouchoir trempé

Sont difficiles à reproduire virtuellement

Non pas à cause de forme ou contenu

Mais expression du visage, yeux.

 .

.

Des coulées d’eau et de soleil

.

Scénario

.

Là, ça coule et, même si ça fait mal, ça lui fait du bien,

elle se rend compte que son univers s’effondre dans rien,

et une larme fait loupe sur son œil, qui en elle, scintille.

 .

Visuels et textuels  >>

1078 – Ses yeux, au bord des larmes, éclats

Visuels et textuels >>

.

Toute rupture amoureuse

Pour peu   qu’amour  persiste

Provoque  des  éclats et des larmes,

Parce que  peine à résister

À toutes les séparations, dites définitives.

.

Il se produit comme un vide, trou béant,

Que rien ne vient remplacer  sur le champ

Arrive qu’on s’y attende, on le vit,

.

On se trouve orphelin sans parents précis,

Au point qu’on s’effondre las sur lit

Ne sachant faire qu’être pleurant.

.

Ses yeux, au bord des larmes,

Perlaient de ces éclats de drame,

Qui suivent abandon de lit conjugal

Où l’homme aimé lui avait fait du mal.

.

Après trois années, d’une vie amoureuse,

Un voile est tombé, sur elle, malheureuse,

Pas question d’être parfaite, ou vertueuse :

Aucune femme ne peut rester voluptueuse.

.

Le désir est un élixir, qui perd son attrait,

Dès que l’autre vous a fait faux portrait,

De vous en vous dénigrant vos défauts

Il n’y a plus d’espoir de rester haut !

.

À présent qu’elle a rendu les armes,

Tout lui est indifférent semble égal,

Que va-t-elle faire  de ses charmes,

Si elle rejette autant bien que mal.

.

Trouver un homme, qui la conforte,

Et quand elle est en bas la réconforte,

N’est pas très aisée après être séparée

Mais elle est prête à lutter pour trouver.

.

Pour entreprendre avec lui une vie normale,

Se marier, enfanter, bâtir un foyer, un métier,

Mais pas avec un amant qui trouve cela banal,

Au point de lui dire que c’est rogner sa liberté !

.

Tandis que vie roule, déboule sens sus-dessous,

Bien qu’évincée, elle n’a pas  cœur  à se venger,

Mais bien plutôt de comprendre et de se situer

Dans un lien où l’amour reste, pour elle,  tout.

.

.

Extensions

 .

Ses yeux, au bord des larmes,

Brillaient d’éclats, qu’eau salée,

Donne aux iris  lors  ses  pupilles

Se dilatent  et sa vue se brouillent,

Que son cerveau s’embrouille en ses

Méandres  et circonvolutions  jusqu’à

Produire  vrai  feu d’artifice d’émotions

Primaires issus de sentiments contraires.

Drame sentimental comme dit la chanson

Avec ou sans éclats d’existences.

.

Je ne voudrais pas faire naitre en vous des larmes

En étant larmoyant au possible et inutilement.

S’il est vrai que c’est une réaction féminine

Bien plus que masculine, méfions-nous,

Tant celles qui coulent à l’intérieur,

Invisibles, font plus de dégâts :

Alors, laissez-vous aller !

.

Pleure, ô ma douleur,

Pleure, ô  mon  cœur,

Pleure, ô  mes   yeux :

Largement et copieux !

.

Les larmes sont émotionnelles :

Déprime, dépression, baby-blues,

Sa tristesse ne peut être contenue,

Elles coulent, barrage qui se fissure.

.

Elles se déclenchent, système limbique

Qui activera les nerfs parasympathiques,

Mais grâce à dieu, les nerfs sympathiques,

Diminueront leur production jusqu’à l’arrêt.

.

Voilà vous savez presque tout autant que moi ;

Les hommes, les durs, se cachent  pour pleurer,

Comme s’ils avaient honte  de leur vulnérabilité,

Alors qu’au contraire, elles guérissent la douleur.

.

.

1078 – Calligramme

  .

Toute rupture amoureuse

Pour peu   qu’amour     persiste

Provoque  des  éclats  et  des larmes,

Parce que   Ô  cœur peine  Ô  à résister

À toutes les sépara // tions, dites définitives.

Il se produit com   //  me un vide, trou béant,

Que rien ne vient  //remplacer  sur le champ

Arrive qu’on   s’y  ====  attende, on le vit,

On se trouve orphelin sans parents précis,

Au point qu’on s’effondre las sur lit

Ne sachant faire qu’être pleurant.

******************

*****************

******************

Ses yeux, au bord des larmes,

Perlaient de ces éclats de drame,

Qui suivent abandon de lit conjugal

Où l’homme aimé lui avait fait du mal.

.

*************************************

*************************************

.

Après trois années,  L   d’une vie amoureuse,

Un voile est tombé,  E   sur elle, malheureuse,

Pas question d’être   S  parfaite, ou vertueuse :

Aucune femme ne   *    peut rester voluptueuse.

Le désir est un   Y  élixir, qui perd son attrait,

Dès que l’autre  E  vous a fait faux portrait,

De vous en vous  U   dénigrant vos défauts

Il n’y a plus d’es   X   poir de rester haut !

* ….

À présent qu’elle a  A   rendu les armes,

Tout lui est indiffé   U  rent semble égal,

Que va-t-elle faire    *   de ses charmes,

Si elle rejette autant   B   bien que mal.

Trouver un homme, qui  O  la conforte,

Et quand elle est en bas la   R réconforte,

N’est pas très aisée après être   D    séparée

Mais elle est prête à lutter pour le  *  trouver.

D …………………………..

Pour entrepren   E  dre avec lui une vie normale,

Se marier, enfanter, S   bâtir un foyer, un métier,

Mais pas avec un amant   *   qui trouve cela banal,

Au point de lui dire que c’est    L   rogner sa liberté !

Tandis que vie roule, déboule sens   A      sus-dessous,

Bien qu’évincée, elle n’a pas  cœur à    R    se venger,

Mais bien plutôt de comprendre et de   M  se situer

Dans un lien où l’amour reste, pour elle,  E  tout.

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

1078 4

.

En haut, un visage 

De jeune fille en larmes

 En son …  intériorité

Chagrin d’amour ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Larmes et intériorité se conjuguent

sachant qu’elles seront produites à

la suite d’une situation dramatique

ainsi la forme épouse bien le fond.

.

Les yeux au bord des larmes,

Ça ne se voit guère, ça se ressent

Bien et fort de l’intérieur lorsqu’on

Aurait  de la peine à les retenir !

 .

Symbolique 

 .

La larme est un liquide

Salé et qui coule des yeux.

Elle   symbolise   la   tristesse

La douleur, mais parfois la joie.

.

De  nombreuses  expressions  sont

Associées  aux larmes. Par exemple,

Expression « Pleurer à chaudes larmes »

Signifie que l’on pleure très sincèrement.

.

Au contraire,  les  « Larmes de crocodile »

Désignent qui fait semblant de pleurer.

Ou  encore,  « Une larme » signifie une

Petite quantité de liquide, soupçon,

Et notamment d’alcool très fort.

Sour(ce : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-larmes.htm

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1078 6

.

Les yeux au bord des larmes,

Ça ne se voit guère, ça se ressent

Bien et fort de l’intérieur lorsqu’on

Aurait  de la peine à les retenir !

 .

Symbolique

 .

Intériorité est notion

Vague et visqueuse, propice

Aux malentendus ; je ne l’entends pas

Au sens d’une métaphore assourdie de l’âme,

Ou comme une région privilégiée du soi tout entière

Consacrée à la contemplation, la spiritualité, méditation

Enclave religieuse naturelle que l’individu porte en soi.

.

Je vois mieux son intériorité comme un terme fragile

Désignant une sorte de jardin secret de l’individu,

Dans son univers personnel, espace sans lieu

Où il se voit en sa nudité fondamentale.

cairn.info/le-silence-et-la-parole-page

-117.htm#:text=L’interiotite

 .

 .

Corrélations

 

Fond/forme 

 .

Larmes de tristesse plus que larmes de joie,

Lors le visage y participe, figé, comme froid

Les larmes ont pour fonction, et pour mérite,

D’évacuer le stress négatif  et qui empoisonne

La circulation du sang, de l’air et des humeurs

Un trop plein d’émotions prend corps et forme,

Au bord des yeux, dans les glandes lacrymales,

L’eau coule sur les joues, nécessitant mouchoir.

Parfois feintes  car l’œil en vérité, reste trop sec,

On est dans le registre de la comédie, mensonge.

 .

.

Bandeau d’Éclats d’existences

.

Scénario 

.

Il en faudrait peu pour que ses sanglots éclatent,

et se répandent, en elle, comme un œuf qui se casse,

et qui alimenteraient sa naissante déprime, en prime.

 .

Visuels et textuels >>

1077 – Quand j’ai le sang chaud, mon sang bout

Visuels et textuels >>

.

Allez savoir pourquoi

Sang bout,     chaque fois

Que je vois,       t’aperçois !

Me mets en tous mes états,

Jusqu’à en perdre  ma voix.

.

Je n’ai  même  pas  le choix,

Sinon, je bégaie, aux  abois :

Reviens donc une autre fois,

Je garderai mon sang-froid !

.

Quand  j’ai  le  sang  chaud,

Mon sang bout ;

Quand j’aie  le  sang-froid,

Mon sang tue ;

Quand  j’ai le  sang tiède,

Mon sang sue !

.

Quand j’ai le sang mort,

Mon sang tort ;

Quand je le sens…mal,

J’en conviens ;

Quand je le sens fatal,

Je me retiens ;

Quand je ne sens rien,

Je m’abstiens ;

Quand je le sens bien,

J’y reviens !

.

Quand je le, sans toi,

C’est l’effroi ;

Quand je le sous moi,

C’est l’émoi ;

Quand je le, pour toi,

C’est ma joie ;

Quand je le, pour moi,

T’es ma proie !

.

Quand j’aurai cent franc

Je suis nu ;

Quand j’aurai cent mille,

Suis aux nues ;

Quand j’aurai cent torts,

Le tort tue ;

Quand j’aurai cent blanc,

Blanc battu !

.

Quand je, s’en viendra,

Serai là :

Quand je,  s’entichera,

Baisera ;

Quand je s’entendra,

Restera ;

Quand je s’en ira,

Plus là ! 

.

.

Extensions

 .

Le sang chaud, ou le sang froid

Sont expressions un peu exagérées,

Le sang ne change pas si facilement

Ni soudainement de température.

Même si, sur le coup de forte fièvre,

Il peut augmenter de quelques degrés,

Parler de chaud, froid, est sens figuré !

.

La suite : « sens mort, sans tort, etc. »

N’est qu’une série  de jeux de mots

En recherche de sens et de rimes

Qui vont bien ensemble avec le

«Je» qui répondrait au «jeu»

Pour accentuer son effet de

Répétition ou  de scansion.

.

Au final «je s’en ira, plus là

Ainsi se finirait ma chanson

Mais quel qu’en soit la raison,

L’absence de l’autre est définitive !

L’absence de sens est aussi embêtante,

Sinon plus, car l’absurde n’est pas loin

Et vous guette au premier tournant !

.

Quand j’ai le sang chaud…Sancho,

Sancho Panza, pense  à tout, sauf :

Il s’agit bien, ici, d’un jeu…de mots

Où je ne trouve aucune rime  en auf.

Faut-il que  je m’adresse  au maître :

Don Quichotte, conçu  par Cervantès,

Ou m’en tenir à un quoi, ou qu’est-ce,

En attendre  la réponse  de son cheval,

Mon sang bout : j’entends Monsanto !

.

Le sanguin est un être  optimiste et social :

Une personne chez qui le sang prédomine,

Lié à l’élément air : sens chaud et humide.

.

Colérique est un être coléreux et irritable :

Correspond à la bile, liée à l’élément feu

Et aux caractéristiques du chaud et sec.

.

Mélancolique est être analytique et calme :

Est lié à bile noire, liée à l’élément terre

Et aux caractéristiques du froid et sec.

.

Flegmatique est un être détendu, paisible :

Est lié, essentiellement, à l’élément eau,

Aux caractéristiques froid et humide.

D’après un article dans Wikipédia

.

.

1077 – Calligramme

 .

L O R S   J ’ A  I

Allez savoir pourquoi

Sang bout,     chaque fois

Que je vois,       t’aperçois !

Me mets en tous mes états,

Jusqu’à en perdre  ma voix,

Je n’ai  même  pas  le choix,

Sinon, je bégaie, aux  abois :

Reviens donc une autre fois,

Je garderai mon sang-froid !

.

L E  S  A  N  G  C H A U D,

Quand  j’ai  le  sang  chaud,

Mon sang bout ;

Quand j’aie  le  sang-froid,

Mon sang tue ;

Quand  j’ai le  sang tiède,

Mon sang sue !

Quand j’ai le sang mort,

Mon sang tort ;

Quand je le sens…mal,

J’en conviens ;

Quand je le sens fatal,

Je me retiens ;

Quand je ne sens rien,

Je m’abstiens ;

Quand je le sens bien,

J’y reviens !

Quand je le, sans toi,

C’est l’effroi ;

Quand je le sous moi,

C’est l’émoi ;

Quand je le, pour toi,

C’est ma joie ;

Quand je le, pour moi,

T’es ma proie !

Quand j’aurai cent franc

Je suis nu ;

Quand j’aurai cent mille,

Suis aux nues ;

Quand j’aurai cent torts,

Le tort tue ;

Quand j’aurai cent blanc,

Blanc battu !

Quand je, s’en viendra,

Serai là :

Quand je,  s’entichera,

Baisera ;

Quand je s’entendra,

Restera ;

Quand je s’en ira,

Plus là ! 

MON SANG BOUT  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1077 4

.

Une longue vis, autoperforante,

Un écouvillon pour une bouteille

Ou un bracelet  pour une montre,

Ou brosse à cheveux de femme.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

La brosse à cheveux et le sang chaud

ne se mêlent pas facilement ensemble

malgré leur longueur, force, couleur,

et ainsi leur forme ignore leur fond.

.

La brosse à cheveux ronde et à picots :

Est-ce le meilleur choix

Pour tous les types de cheveux, surtout

Ceux qui sont longs et raides.

.

Symbolique 

.

La brosse est un

Style de coiffure simple

Pour dresser les cheveux

Verticalement sur la tête.

Cette coiffure  nécessitant

Des cheveux  plutôt lisses,

Un minimum de longueur

La coupe reste réalisable à

L’aide de  bon gel coiffant

Terminée avec un séchoir,

Coiffé arrière plusieurs

Fois en les mouillant.

Wikipédia : brosse

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1077 6

.

La brosse à cheveux ronde et à picots :

Est-ce le meilleur choix

Pour tous les types de cheveux, surtout

Ceux qui sont longs et raides.

.

Symbolique 

 .

L’ennemi  des filles, aux  cheveux  bouclés :

Est sans nul doute la brosse à cheveux.

Cette dernière offre peut-être l’avantage

De démêler votre tignasse, mais, elle a

L’inconvénient de casser vos boucles.

.

Résultat : vous vous retrouvez avec

Une masse  de  cheveux  mousseux

En plus, partant en tous les sens.

.

Pour ça, mieux vaut  privilégier

Une brosse en poil  de sanglier,

Ces dernières sont plus douces

Et abîment moins les cheveux.

Source : www.cosmopolitan.fr/

quelle-brosse-pour-mes-cheveux

 

 

Corrélations

Fond/forme 

 .

À quoi pense-t-on en se brossant les cheveux :

À son, ou ses humeurs : humeur rose, morose,

La tête plein de vide, de rêveries  ou de choses,

Nous tracassant, pouvant nous gâcher la vie,

Mais des fois à quelques sensations sensuelles

Se faire brosser les cheveux ne le serait-il pas

Tant leur soyeux, leur souplesse, leur brillant

Évoquent un mélange de douceur et d’allant.

 .

.

Chaud bouillant comme étalon !

.

Scénario

.

Quand j’ai le sang chaud,  jusqu’au bout des doigts,

et que ma peur s’enfuit, reste loin derrière moi,

mon sang bout, mes iris s’éclatent, je me sens rougir.

 .

Visuels et textuels >>

1076 – La peur donne des ailes pour nous sauver

Visuels et textuels >>

.

La peur donne des ailes

On aimerait tant voler

Et, s’en aller du lieu

Où il y a du danger.

Mais  quand la peur

Est toute intériorisée,

Qu’on  la  porte en soi,

Pour s’en   débarrasser,

Comment faire, mystère.

Ce sera  une vraie galère,

Quand   les médicaments

Ne pourront  la  soigner.

Avoir peur … de sa peur

Est l’angoisse absolue,

Pouvant rendre…fou

De tout : moi, vous.

.

La peur vous donne des ailes

Dès qu’il s’agit de vous sauver

Mais, est mauvaise  conseillère,

Lorsqu’elle provoque … méfaits.

Voilà deux vertus  …  contraires,

Qui usent  des mêmes charmes,

Qui abusent des mêmes armes

Parfois,  vous forcent,  à faire,

Choses, que vous  n’avez pas,

Vous-même, ou seul, choisi,

Vous ont été imposé ou pas

Par un quelque autre parti.

.

Peur, malgré vous, vous gagne ;

Confiance en vous,   vous calme ;

Confiance donne des ailes, pour

Vous rapprocher des gens, agir

.

Ce choix est dramatique

Car si la peur vous délite,

La confiance sera perdue

Vous  rendra   tout … nu,

Incapable  de  faire face,

À l’ennemi à  votre place

Qui  vous  dit  êtes foutu,

Mort : n’en parlons plus.

.

Il en serait ainsi de tout :

Amour, santé et l’argent,

Réussite, être compétent,

Faut croire en soi en tout

Gérer sa peur  sans la nier

Réorienter son énergie vers

Une solution viable, durable,

Convaincre tous  la   partager.

Peur et confiance  seront comme

Rigueur et relance  ou deux faces

De la même  monnaie, pugnaces,

En matière dont est fait l’homme.

.

.

Extensions

 .

                      La peur donne des ailes pour nous sauver :

                    Physiquement c’est vrai, pour échapper

                  À un danger réel, ça l’est moins moralement

               Pour éponger le stress, l’angoisse,

             La dépression qui demeurent tenaces.

           En ce cas, l’ennemi est intime,

         À l’intérieur de nous.

       Nous le percevons mal, nous

      N’avons pas d’armes

    Efficaces pour le combattre

  Et ne pouvons le fuir,

 Mais seulement le subir !

Si la peur donne des ailes,

L’angoisse nous les coupe,

Nous empêche  de bouger

Même de penser : anéanti !

.

Les peurs des fantômes, bien qu’ils  soient  imaginaires

Provoquent  des sortes d’angoisses,  des  atmosphères,

Qui les entourent et les animent, pour on ne sait quoi,

Toutefois, ils n’atteignent pas les seuils de la terreur :

Ils demeurent dans un registre gérable par le cerveau

Ce sont des trompe-l’œil, des projections, des illusions

Faisant appel à diverse puissances, dites surnaturelles

Dès qu’on cesse  d’y croire, on cessera  de les apercevoir

Et s’ils reviennent, on peut les chasser dans un trou noir !

.

La peur  demeure une émotion qui accompagne

 La prise de conscience du danger extérieur.

Elle est liée à l’instinct de conservation

Par la prudence qu’elle génère.

.

Créée par un afflux d’émotions,

Elle doit être distinguée de l’anxiété.

Elle peut devenir de plus en plus grande

Plus on se bat contre elle : plus menaçante.

.

L’angoisse deviendra difficilement contrôlable

Au point que parmi conséquences, on éprouvera

 Maux de tête et douleurs abdominales,

Baisses du niveau d’énergie, etc.

.

.

1076 – Calligramme

 .

LA PEUR

La peur donne des ailes

On aimerait tant voler

Et, s’en aller du lieu

Où il y a du danger.

Mais  quand la peur

Est toute intériorisée,

Qu’on  la  porte en soi,

Pour s’en   débarrasser,

Comment faire, mystère.

Ce sera  une vraie galère,

Quand   les médicaments

Ne pourront  la  soigner.

 Avoir peur … de sa peur

Est l’angoisse absolue,

Pouvant rendre…fou

De tout : moi, vous.

DONNE DES

La peur vous donne des ailes

Dès qu’il s’agit de vous sauver

Mais, est mauvaise  conseillère,

Lorsqu’elle provoque … méfaits.

Voilà deux vertus  …  contraires,

Qui usent  des mêmes charmes,

Qui abusent des mêmes armes

Parfois,  vous forcent,  à faire,

Choses, que vous  n’avez pas,

Vous-même, ou seul, choisi,

Vous ont été imposé ou pas

Par un quelque autre parti.

.

Peur, malgré vous, vous gagne ; confiance en vous, vous calme.

Confiance donne des ailes, pour vous rapprocher des gens, agir

.

Ce choix est    A  dramatique

Car si la peur  I   vous délite,

La confiance    L   sera perdue

Vous rendra    E     tout … nu,

Incapable de   S      faire face,

À l’ennemi à     *    votre place

Qui vous dit      P     êtes foutu,

Mort, n’en par  O       lons plus.

    U

Il en serait ain    R       si de tout :

Amour, santé       *        et l’argent,

Réussite, être       S        compétent,

Faut croire en       E         soi en tout

Gérer sa peur         *         sans la nier

Réorienter son       S         énergie vers

Une solution via     A        ble, durable,

Convaincre tous     U        la   partager.

Peur et confiance    V      seront comme

Rigueur et relance   E       ou deux faces,

De la même mon      R     naie, pugnaces,

En matières dont      *   est fait l’homme.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.1076 4

.

Forme étrange

 Ressemblant plus

À grand fantôme

Qu’à  être  humain !

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Forme et fantôme vont bien ensemble

ils ont tous la même et ils n’en ont pas :

ils bougent peu, ne marchent, parlent pas

ainsi leur forme et leur fond se confondent.

.

Une forme blanche et qui apparait  avec

Des bras déployés 

Comme  fantôme  se déplaçant en silence

Avec vitesse et légèreté.

 .

Symbolique 

 .

Forme : apparence chose la rendant identifiable.

Apparence extérieure qui peut servir de modèle.

Apparence physique de tous les  êtres humains.

Contour  considéré du point de vue esthétique.

.

Manière dont la notion se présente à l’esprit,

Manière dont la pensée ou l’idée s’exprime,

Manière dont un acte  doit être accompli.

.

Caractère d’un État, selon constitution.

Manière de se comporter … partout.

État de santé  ou façon de se sentir.

Moule servant à fabriquer un objet.

Gabarit, patron fabrication d’objet.

cordial.fr/dictionnaire/definition/forme.php

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1076 6

.

Une forme blanche et qui apparait  avec

Des bras déployés 

Comme  fantôme  se déplaçant en silence

Avec vitesse et légèreté.

.

Symbolique 

.       

Le fantôme fait partie intégrante

                                                 De nos imaginaires. Qu’on y croit ou pas,

                                            Tout le monde sait très bien ce qu’est un fantôme

                                       Mais personne n’en aurait jamais vu, sauf par illusion.

                                   Le fantôme est une présence absente plus qu’une réalité.

                                C’est quelqu’un qui rôde entre la vie et la mort et qui

                              N’est pas si menaçant que cela contrairement

                           Au zombie qui cherche à tuer férocement.

                          Le rêve de fantôme  reste très présent

                        Chez les enfants et les adolescents.

                      Ils sont décrits n’ayant pas de visages.

                     On ne sait pas bien qui ils sont.

                   Ils glissent et créent le frisson.

                 On trouve l’attirail du thème :

                Drap blanc, puis chaines …

               Murmures … château.

                 Doctissimo.fr/psychologie/

                 Dictionnaire-des-reves/reve-de-fantome

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Les fantômes et quels qu’ils soient,

Apparaissent  avec une forme floue,

Qui parfois fait peur comme il se doit

Du fait qu’on ne les reconnaitrait pas.

Certains pourront être familiers mais

Comme aucun d’eux ne parlerait pas,

Ils nous  laissent  dans  l’incertitude,

D’être vivants, morts  ou  zombies :

C’est pas moi qui vous le contredis.

 .

.

Ailes grimpe escalier désir

.

Scénario

.

 La peur objective ou bien subjective,

nous donnerait des ailes, ou bien pas,

pour nous tirer de chaque mauvais pas. 

 .

Visuels et textuels >>

1075 – Tant que corps exulte, cœur compense

Visuels et textuels >>

.

Quand deux corps se rapprochent,

Se confondent, en l’intimité

Lorsqu’il n’y a pas qu’eux

Qui pulsent, exultent,

Les  cœurs  d’abord,

Émois,   accordés,

Rythme  accéléré

L’esprit  s’y joint

Avec imaginaire

Puis âme rejoint

En  subliminaire.

.

Et elle revient alors

En la musique de corps,

Toutes leurs harmoniques

Tant est que si le corps exulte,

Que le cœur compense un manque,

Si l’âme ne les enveloppe pas de joies,

Tout plaisir serait de courte durée, ma foi.

 .

Le corps  de l’autre  n’est pas qu’instrument,

Le cœur de l’autre est rempli des sentiments,

Présence  de l’autre, en vous, seule, est amour,

Si elle occupe le  fond de vos pensées  et jours.

.

Entre les adeptes du silence  et la surenchère,

Il y a de la place, pour l’amour, qui tempère

L’absence  de l’autre puissance des désirs,

.

Point d’amour,  sans  joie ni souffrance,

Il n’y a pas d’amour, sans  la délivrance,

Que ce soit : par un plus, par un moins,

Chacun se rejoint ;  chacun se disjoint.

.

Qui ne cherche, la magie de…l’absolu,

Petite musique en tête qui vous a plu

Qui vous obsédera, à chaque instant :

Vous rend âme, cœur, corps brûlants.

.

.

Extensions

 .

Corps est instrument de musique

Qui vibre des cordes et des touches,

Des vents de ses gammes d’émotions.

Corps du partenaire en fait  un archet,

Un doigté,  une caresse,  un effleurement,

Provoquant effets de caisse de résonnances

Production d’harmoniques en même temps.

.

Tant que le corps exulte,  le cœur compense

Sa débauche d’énergie, augmentant vitesse

Et débit de son sang, et de ses battements,

Grimpant  jusqu’à cent trente pulsations,

Voire cent cinquante pulsations/minute

Lors, en pleine transe,  quel qu’elle soit.

.

Si bien  que, chez les sujets cardiaques,

Le cœur peut lâcher, se briser, se fendre

Déjà que l’orgasme  est considéré  comme

L’expression, l’expérience d’une « petite mort »,

Du coup, là, il s’agit d’une grande, d’une définitive.

.

La fusion  des corps sert, parfois, à recoller  les cœurs,

Lors ils ont été meurtris, par mensonges, tromperies,

Si ce n’est des disputes, pour de banales étourderies,

Au point qu’ils réinitialisent croyances au bonheur !

L’autre attitude serait de bouder, s’isoler, se fermer,

Jusqu’à ce que la situation dégénère  vers la rupture

Il y a quelque violence, il y a même  de la souffrance,

Dans  les deux cas  mais, dans le premier, pansement

Tient lieu de médicament, de thérapie, de résilience !

.

Il y a plaisir et plaisir,

Celui du sexe, d’abord,

Court, brutal,  animal,

Qui s’épuise et tombe !

.

Celui du cœur,  ensuite,

Qui palpite à s’emballer,

Qui met le corps à vibrer

Jusqu’à le faire orgasmer

.

Celui de l’esprit … ensuite,

Qui se réjouit de mots dits,

 Glissés dans l’oreille en ouïe

Et la remplit par gazouillis.

.

Et celui  de  l’âme … enfin,

Tant totalement en phase

Que partenaire embrase

Pour qu’exulte l’extase.

.

.

1075 – Calligramme

.

Quand deux corps se rapprochent,

Se confondent, en l’intimité

 Lorsqu’il n’y a pas qu’eux

Qui pulsent, exultent,

 Les cœurs  d’abord,

Émois,   accordés,

Rythme  accéléré

L’esprit  s’y joint

Avec imaginaire,

Puis âme  rejoint

En  subliminaire.

.

Et elle revient alors

  En la musi    C  que de corps,

 Toutes leurs    O   harmoniques

Tant est que si    R    le corps exulte,

Que le cœur com    P  pense un manque,

Si l’âme ne les enve  S    loppe pas de joies,

Tout plaisir serait de  *  courte durée, ma foi.

C

Le corps  de l’autre  n’   O  est pas qu’instrument,

Le cœur de l’autre est     E   rempli des sentiments,

Présence  de l’autre, en    U    vous, seule, est amour,

Si elle occupe  fond de     R      votre pensée et jours.

Entre les adeptes du si    *    lence de la surenchère

Il y a de la place, pour    E     l’amour, qui tempère

L’absence  de l’autre      S    puissance des désirs,

Car on sait comment    P      tout cela    va finir.

 

Point d’amour,  sans   I    joie   ni souffrance,

Il n’y a pas d’amour   T   sans  la délivrance,

Que ce soit par un    *  plus, par un moins,

Chacun  se rejoint    A  chacun se disjoint.

Qui ne cherche, la   U magie de…l’absolu,

Petite musique en   S  tête qui vous a plu

Qui vous obsédera,  S   à chaque instant :

Vous rend âme, cœ  I   ur, corps brûlants.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1075 4

.

Un verre assurément,

Plein, il serait renversé,

En préludes, renversant,

En consommation sexe !

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Le verre et le sexe ne sont pas familiers,

mais boire un verre avant, après, se fait

certains disent que c’est la même chose,

ainsi sa forme évoque un peu son fond.

.

Ici, il est bien question d’un verre, mais

Pour le remplir d’émotions :

Consommer sexe n’est pas que renversant,

C’est aussi, parfois, renversé.

.

Symbolique 

.

Un verre est un récipient utilisé

Pour  boire, de  forme  tubulaire,

Et dont les parois sont solidaires

Destiné à recevoir  des liquides.

.

Le verre est un matériau dur

Et cassant qui, ne pouvant

 Se dilater facilement,

Reste sensible

À la chaleur.

.

Il supportera des

Montées progressives

En chaleur mais mal les chocs

wikipedia.org/wiki/Verre_(récipient)

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1075 6

.

Ici, il est bien question d’un verre, mais

Pour le remplir d’émotions !

Consommer sexe n’est pas que renversant,

C’est aussi, parfois, renversé.

.

Symbolique 

.

Il est clair que les hommes

Sont des mammifères complexes.

L’excitation sexuelle n’est pas

Uniquement liée à des stimuli

Sensoriels du sexe et ne

Conduit pas forcément à

L’acte sexuel sans intervention

Des  pensées  et des  émotions.

.

Quant   aux   fondements  de

L’excitation sexuelle chez la

Femme,  tout reste à faire

Et l’on pariera, aisément,

Que c’est plus compliqué.

doctissimo.fr/html/sante/mag_

2000…/cerveau/sexe

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 

Remplir un verre et le boire reste commun,

Le sexe l’est moins, sauf peut-être en pensée

Un verre de vin, ou d’alcool, augmenterait

L’excitation des partenaires et baisserait

Nombre d’inhibitions pour leurs jeux

Mais tout le reste y participe aussi

Le cœur, l’esprit et même l’âme.

 .

.

Sexe, corps, cœur, esprit, âme, exultent

.

Scénario

.

Tant que son corps exulte,

son cœur, meurtri, est compensé en partie,

mais son âme demeure complétement chiffonnée.

 .

Visuels et textuels >>

1074 – Faites-moi rire, jusqu’à en pleurer

Visuels et textuels >>

.

Rire est un réflexe

Rire est  un besoin,

Faire rire est un art,

Rire est une thérapie

Rire, de  soi,  de  rien,

De tout,  fait  du  bien,

.

Quand on  en a  marre,

De ce qui  est complexe,

Qu’on  ne voit  plus  loin,

Qu’on se dit, ben tant pis.

Rire, comme  un   malade,

Vous redonne moral, santé.

.

Faites-moi rire

Jusqu’à en pleurer

Tant une heure de rire

Déstressera rude journée

Bien plus que verre de vin,

Voire même que petit joint !

.

Faites-moi rire

À mourir de plaisir

Tant une heure de rire

Augmentera mon désir,

Vivre en réelle harmonie,

Avec ma famille, mes amis.

.

Faites-moi rire

À me tordre ventre

Tant une heure de rire

Me guérira de ces maux,

Qui me rincent les boyaux,

Me donnent froid dans le dos.

.

Faites-moi rire

Et aussi en sourire

Tant une heure de rire

Est une potion magique,

Qui changera mon humeur,

Me procurera instant bonheur.

.

Faites-moi rire

Avec votre fou rire

Qui… n’en finira pas

De gagner l’assemblée

Une heure sans s’arrêter,

Jusqu’à la cloche ait sonné.

.

Ces rires, divers

Et en formes de vers

Vous sont ici adressés,

Pour que vous puissiez,

En rire… tout à votre aise,

De moi, ne vous en déplaise.

.

.

Extensions

 .

Le rire est un comportement oral

Qui va bien avec la parole et le geste

Et qui va beaucoup moins avec le texte.

Il nécessite, la plupart du temps, un public

Qui accentue ou diminue les situations drôles.

Il y a une mise en scène  du rire, du comique

Qui tient des arts et des artistes du théâtre.

.

Le rire intérieur, différent du sourire

Qui demeure expressif, souvent

Subtil mais, parfois, commercial,

Est un état mental joyeux et facétieux

Comme si l’on ne se prenait pas au sérieux,

L’on se moquait de soi-même où de la situation

Où l’on se trouve, où l’on s’est mis,  de soi-même !

.

Par ailleurs, le rire possède la vertu thérapeutique

De se déstresser, combattre l’anxiété, la déprime

Il s’agit alors d’un rire, provoqué, auto-stimulé,

Mais il est conseillé de le pratiquer en groupe

Pour bénéficier d’entrainement des autres.

Un quart d’heure de rire, à gorge déployée,

En respirant profondément entre chaque séquence,

Vaudrait, parait-il, deux à quatre heures de repos ?

.

Pleurer à force d’en rire

Pour arrêter un fou-rire,

Et pouvoir enfin, sourire,

Après  un profond soupir,

J’en ris de me voir si belle

 En ce miroir, chante-t-elle

La Castafiore dans Tintin

Avant de faire déchanter

Son miroir, à en pleurer

.

.

1074 – Calligramme

.

FAITES – MOI

Rire est un réflexe

Rire est  un besoin,

Faire rire est un art,

Rire est une thérapie

Rire, de  soi,  de  rien,

De tout,  fait  du  bien,

Quand on  en a  marre,

De ce qui  est complexe,

Qu’on  ne voit  plus  loin,

Qu’on se dit, ben tant pis.

Rire, comme  un   malade,

Vous redonne moral, santé.

RIRE,

Faites-moi rire

Jusqu’à en pleurer

Tant une heure de rire

Déstressera rude journée

Bien plus que verre de vin,

Voire même que petit joint !

Faites-moi rire

À mourir de plaisir

Tant une heure de rire

Augmentera mon désir,

Vivre en réelle harmonie,

Avec ma famille, mes amis.

JUSQU’À

Faites-moi rire

À me tordre ventre

Tant une heure de rire

Me guérira de ces maux,

Qui me rincent les boyaux,

Me donnent froid dans le dos.

Faites-moi rire

Et aussi en sourire

Tant une heure de rire

Est une potion magique,

Qui changera mon humeur,

Me procurera instant bonheur.

EN PLEURER 

Faites-moi rire

Avec votre fou rire

Qui… n’en finira pas

De gagner l’assemblée

Une heure sans s’arrêter,

Jusqu’à la cloche ait sonné.

Ces rires, divers

Et en formes de vers

Vous sont ici adressés,

Pour que vous puissiez,

En rire… tout à votre aise,

De moi, ne vous en déplaise.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1074 4

.

Bracelet de montre où mailles

S’enchaînent pour vous

Faire un tour… du bras

Si ce n’est pendable.

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Les rires qui se suivent et s’enchaînent

 Finissent parfois en pleurs :

Pleurs de joie, pour sûr, tant mon corps

Est saturé de toutes chaines.

.

Symbolique 

.

La « chaîne symbolique » signifie

À la fois un mouvement et des étapes :

Représentations; substitution; communication

Se construit, sans une solution de continuité,

Depuis  les  premiers  symboles  corporels

Jusqu’au symbolisme de la langue écrite.

..

Il n’y a pas de « pré-langage », pas plus

Que de de « prérequis » au langage :

Le langage  corporel  est  un  langage

Anticipateur de la langue orale et écrite.

.

Les différentes étapes de la construction

De cette fonction qui … ….« s’enchainent »,

S’emboîtent, comme les maillons d’une chaîne.

etudier.com/dissertations/Chaîne-Symbolique/356257

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1074 6

.

Les rires qui se suivent et s’enchaînent

 Finissent parfois en pleurs :

Pleurs de joie, pour sûr, tant mon corps

 Est saturé de toutes chaines.

.

Symbolique 

.

Mot chaîne est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées dont

Il est impossible de se libérer,

Symbolise l’emprisonnement

Bien plus encore : servitude.

.

Et briser les chaînes signifie

Se libérer,  de la contrainte.

Au figuré,  évoque solidarité

En  se donnant  la main  pour

Former longue chaîne d’union.

.

À l’image des anneaux assemblés

Les uns  aux autres, les personnes

S’unissent en fraternité, entraide.

Car donner la main à quelqu’un,

C’est aussi l’aider, le soutenir !

Modifié, source : 1001 symboles

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

Chaine et rire ne vont pas ensemble :

Le rire suppose un minimum de liberté,

Avec certaines limites à ne pas dépasser,

Qu’on apprend au fil du temps, expérience

Le rire aurait cette propriété de déchainer

Notre aliénation, notre stress, ras-le-bol

De renouveler l’énergie emprisonnée

En nous qui empêchera d’avancer

Pleurer peut faire même effet.

 .

Rire ou pleurer, à en mourir ! 

.

Scénario 

.

Faites-moi rire

et tant que … jusqu’à en pleurer,

sourires et pleurs : émotions contraires !

 .

Visuels et textuels >>

1073 – J’ai le cœur à rire, l’esprit à pleurer

Visuels et  textuels >>

.

Des émotions,

Des  sentiments,

Pensées contraires

M’envahissent, sans

Que je puisse rien faire

Torturé par  injonctions

Des plus contradictoires,

Et tous blancs  ou noirs.

.

J’en pleure, de rire

Et j’en ris  à  pleurer,

Sans  vraiment savoir

Si cela va bien s’arrêter,

Lorsque le vent emporte

Tous instants, d’éternité

Frappant cœur,  esprit,

Tous deux contrariés.

 .

J’ai le cœur à rire et j’ai l’esprit à pleurer,

Lors je vois d’où je viens, et où je vais,

Le cœur à rire…il me faut bien vivre,

Chaque instant qui passe un peu ivre

D’émotion qui m’envahit, à ma …  joie

D’être au monde, chasseur et non proie !

.

Le passé ne sert à rien, et avenir, incertain :

Il n’y a là, rien d’autre que … d’humain,

Nous sommes tous en mêmes galères

Et nous prétendons tous être…frères,

C’est le moment d’une union … sacrée

Qui, seule, nous fera sortir de ce merdier !

.

Une dette faramineuse nous aura plombés,

Question est maintenant, qui va payer :

Les autres de préférence ou bien tous

Mais au profit de qui et là, on tousse,

Et rien ne nous garantira que les mêmes

L’ayant provoqué, non riches à l’extrême !

.

L’Europe du Nord résisterait bien … mieux

Que celle du sud, qui fera, encore, la fête,

Alors que tout s’écroule, sous leur pied,

Et qu’il faut se hâter vite de les sauver,

Partagée en deux, France est au milieu :

De quel côté ira-t-elle tourner… les yeux !

.

.

Extensions

 .

J’ai le cœur à rire, j’ai l’esprit à pleurer

Je passe de l’un à l’autre sans me fixer

Tant je me dis que la Politique est,

Tout comme la langue d’Ésope,

La meilleure et la pire des choses,

Tantôt elle nous enfonce, tantôt sauve.

.

Ah, elle me dira de garder mon sang froid,

Toute ma raison et de faire taire mes émotions,

Qu’on s’en tirera, ils sont là pour ça : c’est pas faux,

Mais je sais que cela recommencera car c’est le système

Lui-même qui génère ces états là et ce sont les mêmes

Qui produisent, et qui répareraient, les dégâts.

Et à qui profite cela, allez donc savoir :

Pas à l’humanité … en tous cas.

.

Le cœur et l’esprit peuvent être en inversion de phase

« Je suis très attiré par, mais j’ai peur de me tromper »

Il n’y a pas toujours de solution évidente à ce problème

Et les relations d’incertitudes  ne vont pas nous y aider :

 Il faut décider par soi-même : où est le bien où est le mal.

.

Le langage humain a ceci d’étrange, particulier,

Il est non seulement polysémique,  interprétable

Mais entaché de parties d’erreurs  et  de vérités !

.

Ce qui donne  des  innocents, déclarés  coupables,

Contre des coupables  qui se déclarent  innocents,

Le langage du juge  ne serait pas : vérité suprême.

.

Tout est une question de chiffres, de statistiques :

Le nombre, objectif, a pris l’avantage sur les mots,

Dont on se méfiera de par leur caractère subjectif.

.

Voilà qui fait que ce qui me donne le cœur à rire,

Me donnera, en fin du compte, l’esprit à pleurer.

.

.

1073 – Calligramme

 .

J  ’  A   I

 L  ………….

………….

Des   E  émotions…

Et  sen  S     timents…

 Pensées     P   contraires…

M’envahis     R    sent, sans…

Que je puisse     I      rien faire….

Torturé par in   T    jonctions…

Des plus contra  *       dictoires,

Où, tous blancs      À             noirs…..

Et j’en pleure            *            de rire ….

Et j’en ris à                P            pleurer ….

Sans vrai                    L       ment savoir

Si cela va bien         E         s’arrêter.

Lorsque, le vent     U        emporte

Chaque instant,   R       éternité

Frappant cœur   E        esprit

Tous deux con  R  trariés

 .

E  T  L E    C  Œ U  R     À     R   I  R   E 

J’ai le cœur à rire et j’ai l’esprit à pleurer,

Lors je vois d’où je viens, et où je vais,

Le cœur à rire…il me faut bien vivre,

Chaque instant qui passe un peu ivre

D’émotion qui m’envahit, à ma …  joie

D’être au monde, chasseur et non proie !

.

Le passé ne sert à rien, et avenir, incertain :

Il n’y a là, rien d’autre que … d’humain,

Nous sommes tous en mêmes galères

Et nous prétendons tous être…frères,

C’est le moment d’une union … sacrée

Qui, seule, nous fera sortir de ce merdier !

.

Une dette faramineuse nous aura plombés,

Question est maintenant, qui va payer :

Les autres de préférence ou bien tous

Mais au profit de qui et là, on tousse,

Et rien ne nous garantira que les mêmes

L’ayant provoqué, non riches à l’extrême !

.

L’Europe du Nord résisterait bien … mieux

Que celle du sud, qui fera, encore, la fête,

Alors que tout s’écroule, sous leur pied,

Et qu’il faut se hâter vite de les sauver,

Partagée en deux, France est au milieu :

De quel côté ira-t-elle tourner… les yeux !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1073 4

.

Visage d’homme,

Vu de profil, riant,

Soucieux et rempli

D’incertitudes ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Homme est un être d’incertitudes

plein de croyances, fausses vérités

dans lesquelles il tente de surnager :

aussi sa forme correspond à son fond.

.

Émotions peuvent êtres diverses

Et voire même  contradictoires :

Ce qui provoque, en nous, l’état

 D’interrogations, incertitudes.

 .

Symbolique 

 .

Le cerveau est l’organe des émotions :

Il donnera naissance à la joie, la tristesse,

La peur, la colère, la surprise ou le dégoût.

Comment ces affects sont-ils mis en relation

Sont-ils placés  sous le contrôle de la raison ?

.

Les découvertes en neurosciences l’expliquent.

L’on peut  passer d’une vision «achromatique

En noir et blanc  des processus dits cognitifs

À une représentation colorée, enluminée

Par des processus émotionnels divers.

Magazine Cerveau et Psycho

.

.

Fond

 

Évocation

.

.

Émotions peuvent êtres diverses

Et voire même  contradictoires :

Ce qui provoque, en nous, l’état

 D’interrogation, incertitude.

 .

Symbolique de fond

 .

L’incertitude, contraire de certitude,

Fait de ne pas être sûr de quelque chose.

.

1 – En  Sciences, et  surtout  en  métrologie,

L’incertitude désigne la marge d’«imprécision»

Sur valeurs de mesures de grandeur physique.

.

2- En psychologie, l’aversion à l’incertitude,

Forme d’aversion  au risque, est la crainte

Assez  répandue  qu’en  cas  d’incertitude

Situation pourtant générale dans la vie

Et dans la société et comme dans tout

Système dynamique, plus à perdre

Qu’à gagner, d’où les tentatives  

De  maintenir  le  statu  quo.

wikipedia.org/wiki/Incertitude

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On ne peut vivre, en permanence, en incertitude :

La charge mentale serait trop lourde, déprimante

On risque de passer sans cesse du rire aux larmes

Ce qui causerait l’instabilité d’humeur ingérable !

.

Nous vivons souvent en une recherche d’équilibre

Que d’aucuns appelleront : sérénité, homéostasie.

Les émotions contradictoires sont plus fréquentes

Chez les jeunes enfants qui ne les contrôlent pas.

.

Chez l’adulte, passage rapide du rire aux pleurs

Sera un signe de forte instabilité  des humeurs.

Si l’on rit, ou pleure, tout le temps pour un rien

On n’est pas loin du burn out, voire dépression.

 .

.

Fauteuil pour deux ou deux pour un

.

Scénario

 .

J’ai le cœur à rire du plaisir de te retrouver,

puis j’ai l’esprit à pleurer d’avoir déjà à te quitter,

j’ai le cœur à rire, l’esprit à pleurer, tu me manques déjà.

 .

Visuels et  textuels >>

1072 – Onde de vie me parcourt de pulsations

Visuels et textuels  >>

.

Sommes fait molécules

Se rassemblant en cellules

Et en ondes   qui les agitent,

Lors, c’est moi, qui en profite.

Du plus micro    au plus macro.

.

Organisme vivant,  il en est ainsi

L’onde de vie me tient compagnie,

Jusqu’à, de ma mort, coup de faux.

L’onde qui nous vient du Big Bang

Nous y renvoie et par réflexions,

Suscite en nous la réflexion

Sur  la vraie origine

Du Monde !

.

Une onde de vie me parcourt de ses pulsations

Qui proviendraient d’une origine de notre monde.

Je suis un héritier d’un Big-Bang   et sans raison,

Lors mes molécules et mes particules, s’agitent.

Elles ne font que  se rassembler, à travers moi,

Et se complexifier en un petit cœur qui palpite,

Face au milieu, face  autres et à l’adversité.

.

Me voici au fait d’une  pyramide d’ondes,

Et à rechercher le pourquoi du comment.

Je suis l’animal, de cette unique  identité,

Et répliqué par un programme transmis,

Je disparais, mort ; sans  laisser de trace.

.

L’Humanité est  comme  un seul homme,

Qui, par fer et feu, aura conquis la Terre

Et se serait  promis d’explorer l’Univers,

Pour, si possible, y  rencontrer …Dieu.

Onde créée par   le Big-Bang, précède

Et suivra l’aventure Humaine, finie.

.

Ses pulsations en nous, résonnent,

Encore des matières  des galaxies,

Et nous sommes l’œil, et l’oreille,

Qui contemplons cette merveille

Comme une musique  d’images,

Que nos instruments entonnent

Jusqu’au   plus  haut  des  cieux.

.

Onde nous crée,  autre nous tue,

Elles font chauffer notre cerveau

Lors cancer, mutation génétique

Nous attendent : leurs tragiques

Conséquences  seraient  craintes,

Comme des châtiments d’un dieu.

.

Le plus rassurant, c’est, qu’en tout,

Y a autant de poésie que d’énergie

Et c’est ce qui me surprend le plus,

Dans onde, il y a  d’autres mondes.

Onde de vie, par  court de pulsations

Mon corps,  comme en tout  l’Univers

Microscope d’un monde… macroscope.

.

..

Extensions

 .

Je sens des pulsations

Comme autant de palpitations

De mon cœur qui varie en rythme

En fonction de mes émotions autant

Que de mes efforts et, qui parfois,

Conjuguées, s’affole et font

Augmenter mon stress et

Ma tension ou le contraire,

La font baisser au point que je

Me sens las, fatigué, vite déprimé.

.

Nous sommes tous composés d’ondes, d’atomes, molécules,

Et de croire qu’on est fait de tas d’autres choses serait ridicule

Ce n’est pas parce qu’on n’est pas conscient, qu’on ne les reçoit,

Ces ondes de vie, que l’on sentira, tantôt positives ou négatives.

Ceux qui sont hypersensibles sont considérés comme médiums

Capables de capter et de transmettre l’énergie à son optimum.

On y croit ou non n’y croit pas mais l’hypnose est l’acte en soi,

Qui démontre que par onde de voix ou peut prendre contrôle

Sur une autre conscience et la faire résonner dans le passé.

.

Nous serions, tous, remplis d’ondes,

Et traversés par de nombreuses autres

Hypersensibles en savent quelque chose

Qui, un usage du smartphone, ils n’osent.

.

Ondes mécaniques se propage en matière

Ondes électromécaniques en l’atmosphère,

Ondes cérébrales : alpha, béta, thêta, delta,

Régissent et notre activité et notre sommeil.

.

Pour nous débarrasser de toutes nos ondes

Il faudrait vivre dans une cage de Faraday,

Je vous y vois, vous, avec vos non, vos mais

De vous priver de toutes communications !

.

.

1072 – Calligramme

.

Sommes fait molécules

Se rassemblant en cellules

Et en ondes   qui les agitent,

Lors, c’est moi, qui en profite.

Du plus micro    au plus macro.

 Organisme vivant,   il en est ainsi

L’onde de vie me tient compagnie,

Jusqu’à, de ma mort, coup de faux.

L’onde qui nous vient du Big Bang

Nous y renvoie et par réflexions,

Suscite en nous la réflexion

Sur l’origine

 Du Monde !

Une onde  de vie  me   parcourt   de ses  pulsations

Qui proviendraient  O     d’une origine de notre monde.

Je suis un héritier     N   d’un Big-Bang   et sans raison,

Lors mes molécules    D       et mes particules, s’agitent.

Elles ne font que  se      E       rassembler, à travers moi,

Et se complexifier en     *       un petit cœur qui palpite,

Face au milieu, face        D           autres et à l’adversité.

Me voici au fait d’une       E           pyramide   d’ondes,

Et à rechercher le pour     *          quoi du comment.

Je suis l’animal, de cette   V         unique   identité,

Et répliqué par un prog     I       ramme transmis,

Je disparais, mort ; sans   E       laisser de trace.

L’Humanité est comme    *      un seul homme,

Qui par fer et feu  aura   M    conquis la Terre

Se serait  promis  d’ex  E     plorer l’Univers,

Pour, si possible,  y    *    rencontrer  Dieu !

Onde créée par       P le Big-Bang, précède

Et suivra l’aven    A   ture Humaine, finie,

Ses pulsations    R     en nous, résonnent,

Encore des ma  C      tières  des galaxies,

Et nous som    O    mes l’œil, et l’oreille,

Qui contem     U    plons cette merveille

Comme une    R     musique  d’images,

Que nos ins     T   truments entonnent

Jusqu’au plus   *        haut   des cieux !

Onde, nous       D          crée, autre tue,

Font chauffer    E           notre cerveau,

Cancer et muta   *          tion génétiques

Nous attendent   P     et leurs tragiques

Conséquences      U     seraient craintes,

Comme des châti  L     ments d’un dieu.

Le plus rassurant  S       c’est qu’en tout,

Y a autant de poé   A      sie que d’énergie

Et c’est ce qui me   T       surprend le plus,

Dans onde, il y a     I        d’autres mondes.

Onde de vie, par     O     court de pulsations

Mon corps,  com     N      me en tout Univers

Microscope  d’un     S      monde macroscope.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1072 4

.

Silhouette d’un humain,

Immobile et qui reçoit

Des ondes de vie 

Jusqu’à mort !

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’accorde à la forme)

.

Ondes de vie proviennent de l’extérieur,

 Autant que d’intérieur,

Elles se rassemblent, se conjuguent ou non

En de vraies pulsations.

.

Symbolique

.

Les vibrations sont un tout dans l’univers,

Un monde de basse et haute fréquence,

Création de tout instant où se vit

La vérité toute nue ou l’illusion.

.

Chacun a accès à ces ondes de vie

Qui partent à chaque instant car elles

Sont créées par vos pensées, vos paroles,

Vos actions, chaque être est pourvu

De la toute-puissance de l’univers

Et doit aujourd’hui connaître

La portée de ses créations.

.

L’onde de vie est forte,

Elle est puissante, elle définit

La puissance des énergies afin que

Vienne la guérison en chacun de nous !

source : audeladesmots.org/?tag=londe-de-vie

.

.

Fond

Évocation 

.

1072 6

.

Ondes de vie proviennent de l’extérieur,

Autant que d’intérieur,

Elles se rassemblent, se conjuguent ou non

En pulsations de poésies.

.

Symbolique de fond

.

La poésie symbolique cherche à vêtir

L’idée d’une forme sensible qui, bien que n’étant pas

Son but premier, servirait autant à l’exprimer

Qu’à rester, plus ou moins, sujette à la forme.

.

Il faut faire preuve  d’une belle concentration

Pour comprendre les liens  avec le symbolisme

Parvenant à dépasser opposition entre réalisme,

Qui accordait toute son attention aux objets matériels,

Et idéalisme affirmant supériorité de formes abstraites

Et de la représentation mentale sur toutes les matières,

.

Et ceci à travers la notion même de correspondances

Faisant, trouvant lien entre monde des sensations

Et le monde des idées plus ou moins abstraites.

Manifeste du Symbolisme de Jean Moréas. 1886

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Des ondes de vie : qu’est-ce que cela ?

Viendraient-elles de nous, de l’univers

Sont-elles barrages aux ondes de mort

Certains  parlent  de pulsations de vie,

Comme si on était bouillant d’énergie.

Parait qu’écrire un poème, en fournit

J’aurais plus que tendance à  y croire

Pour avoir confirmé propre histoire !

 .

.

Tracé émotion poétique à l’état pur

.

Scénario

.

Pulsations d’une onde qui se propagent au raz de l’eau.

Pulsations d’un son qui se propagent dans l’air ambiant.

Pulsations de vie qui se propagent en mon corps … esprit. 

 .

Visuels et textuels  >>

1071 – Le rire en bouche avec larme à l’œil

Visuels et textuels  >>

.

Rire

 Reste

Sourire

Intérieur,

Lors pleurer

Sans      larmes,

Un visage  fermé

On pleure  de rire,

On rit  aux  larmes,

Lors  mot   d’esprit,

Surprend,  désarme,

Et ce  jusqu’à ce que

L’on se tord le corps

Suite à un…fou-rire

Com-mu-ni-ca-tif !

.

J’ai le rire …en bouche,

La larme à l’œil en fête,

Si ce n’est le…contraire,

Lors je suis en… douche,

N’ai rien  d’autre, à faire,

Que de me laver … la tête

De toutes pensées noires,

Qui me hantent des soirs,

Jettent en  vrai désespoir.

.

Quand je suis en errance,

Ou je suis  en  souffrance,

J’attends ma … délivrance

En sortant de ma coquille

Pour boire bonne humeur

Pour dissoudre  les peurs,

Quand verres s’enquillent

Avant affronter  le monde

Autour me perçant à jour.

.

Lors j’ai  le  rire  en  bouche

J’ai la larme  à l’œil, en fête,

Tant  mes succès  et défaites,

Croulent  sous pleine douche

Et  jusque  sous  mes aisselles

Comme  une eau  de vaisselle,

Savonné,  lavé,  frotté, purifié,

Je brille, comme un ostensoir !

.

Miasmes se seront tous fondus

Errance, souffrance… désespoir

Se sont évacués et ont disparu :

Leur délivrance m’a… régénéré,

Séché, pomponné et … parfumé,

Me voilà   un tout autre homme,

En mâle heureux… tout comme,

Qui ne demande qu’à… assouvir

Un irréductible désir de  séduire

Le miroir qui sert à… l’admirer !

.

.

Extensions

 .

J’ai le rire en bouche, la larme à l’œil,

Le nez en fête, je m’éclate ou je m’écarlate

Ou j’épate mon visage, en somme, ce dernier

Devient un livre ouvert sur mes états intérieurs

Que je ne pourrai masquer à personne, du moins

À ceux qui me connaissent et qui me fréquentent.

.

Cela rappelle la comédie tragique, tragi-comédie,

Cette manière de mélanger des actes et humeurs

Contraires dans un scénario au sein d’une scène

Afin de détendre  l’atmosphère, insoutenable

Lors d’un acte qu’on juge injuste ou cruel.

.

Cela rappelle le «rire jaune», expression

Pour une personne tentant de se forcer

À rire, afin de calmer sa colère ou ne

Veut pas montrer qu’elle est vexée.

.

C’est tout le contraire de « rire aux larmes ».

Les clowns sont les champions du «faire rire»

Les autres sont souvent tristes à l’intérieur

D’eux-mêmes : ceci compenserait cela !

.

Rire, pleurer en même temps, est-ce vraiment possible.

Oui si ce sont des larmes de joie qu’on ne pourrait retenir,

Non, si le rire et les larmes seront  des signes de sidération.

Joie et tristesse  peuvent se mélanger, comme se disjoindre :

Chez  les  enfants, on voit les deux, alternativement, poindre.

Certain que le fou rire n’est empreint d’aucune ambivalence,

Certain aussi qu’une larme  marquera un bonheur inespéré

En somme que l’extrême qu’on pourra décoder, évidence :

Pleurer de déception n’est pas rire de situation absurde.

.

Rire et pleurer, et à volonté, reste ce talent

D’acteur chevronné, habitué à faire passer

Une émotion sur son visage, authentique !

.

Enfants en bas âge, ont aussi cette faculté

Mais parce qu’ils ne maitrisent émotions,

C’est la manière d’attirer notre attention.

.

Il existe des visages,  inémotifs, placides,

Lors vous ne les verrez ni rire ni pleurer,

Ils sont autistes, insensibles, amorphes !

.

.

1071 – Calligramme

.

LE

Rire

 Reste

Sourire

Intérieur,

Lors pleurer

Sans      larmes,

Un visage  fermé

On pleure  de rire,

On rit  aux  larmes,

Lors  mot   d’esprit,

Surprend,  désarme,

Et ce  jusqu’à ce que

L’on se tord le corps

Suite à un…fou-rire

Com-mu-ni-ca-tif !

RIRE EN BOUCHE,

J’ai  le rire …  en bouche,

La larme, à l’œil en fête,

Si ce n’est le … contraire,

Lors je suis en… douche,

N’ai rien  d’autre, à faire,

Que de me laver … la tête

De toutes pensées noires,

Qui me hantent des soirs,

Jettent en  vrai désespoir,

Quand je suis en errance,

Ou je suis  en  souffrance,

J’attends ma … délivrance

En sortant de ma coquille

Pour boire bonne humeur

Pour dissoudre  les peurs,

Quand verres s’enquillent

Avant affronter  le monde

Autour me perçant à jour.

LA LARME À L’ŒIL !

Lors j’ai  le  rire  en  bouche

J’ai la larme  à l’œil, en fête,

Tant  mes succès  et défaites,

Croulent  sous pleine douche

Et  jusque  sous  mes aisselles

Comme  une eau  de vaisselle,

Savonné,  lavé,  frotté, purifié,

Je brille, comme un ostensoir !

Miasmes se seront tous fondus

Errance, souffrance… désespoir

Se sont évacués et ont disparu :

Leur délivrance m’a… régénéré,

Séché, pomponné et … parfumé,

Me voilà   un tout autre homme,

En mâle heureux… tout comme,

Qui ne demande qu’à… assouvir

Un irréductible désir de  séduire

Le miroir qui sert à… l’admirer !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1071 4

.

Une fusée peut-être

Mais, tout aussi bien,

Tube de rouge à lèvres

Accentuant  ses  sourires !

.

(forme pleine, rimes égales

le fond s’approche de forme)

.

Rouge à lèvres et sourire vont ensemble

mais rire et larme ne s’en approchent pas

on dira que les premiers sont des aides

et ainsi la forme évoquerait le fond.

.

Le rouge à lèvres aurait-il quelque chose

 À voir  avec notre … rire ?

Non, disons plutôt, avec notre sourire qu’il

Accentue ou qu’il dessert.

.

Symbolique 

.

Le rouge à lèvres rouge est

Le symbole de la séduction … absolue.

Le rouge à lèvres est sur toutes les bouches,

Dans tous les sacs, augmente notre estime de soi

Autant que sa séduction : des coulisses à la vie

Quotidienne, il est notre allié bonne mine,

«L’arme  absolue séduction de femme»,

Disait Coco Chanel, et un emblème

De  la  pure  beauté  féminine

Et depuis cinq mille ans.

madame.lefigaro.fr/ /le-lipstick-

rouge-symbole-de-seduction-absolue

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1071 6

.

Rouge à lèvres aurait-il quelque chose

 À voir  avec notre … rire ?

Non, disons plutôt, avec notre sourire qu’il

Accentue ou qu’il dessert.

.

Symbolique

 .

Le sourire est

Une expression du visage

Témoignant en général de la sympathie.

Le mot sourire est apparu  au Moyen Âge, issu du

Verbe latin sub-ridere  qui signifie prendre une expression

Rieuse, ironique, destiné à tromper, mais le sens se

Renforce comme positive, ce dès naissance,

Pour cela, il est considéré  comme inné

Et génétiquement déterminé.

fr.wikipedia.org/wiki/Sourire

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Le rire serait différent si les lèvres sont

Soulignées ou marquées par du rouge,

Ou du noir ou n’importe quelle couleur

Si  l’on voit, ou non, des dents blanches,

Si le sourire est pincé genre commercial

Avec la larme à l’œil, l’on est interloqué.

.

Messages contraires : durs à décoder :

Et si,  en général, il n’y a pas de larmes

Avec les sourires, il arrive que l’émotion

Déborde  sur un rire au bord des larmes.

La différence serait que de vraies larmes

Tendraient la peau du visage vers le bas,

Que le rire plisserait la peau  vers le haut.

 .

.

Entre le rire et le sourire

.

Scénario

.

Le rire franc, en bouche, se décode instantanément, universellement,

et la larme à l’œil, avec  un visage empreint de tristesse : tout autant,    

mais le rire en bouche et la larme à l’œil, est émotion plus complexe !

.

Visuels et textuels  >>

1070 – Belle vague d’émotions me soulève

Visuels et textuels  >>

.

Émotion est un des moteurs

De notre vie,  de notre énergie

Autant que raison, intelligence,

Il  ne  faut  pas  la sous-estimée

Et,   encore   moins,  l’étouffer,

Tant  elle  fait  de notre cœur

Notre  alliée  en  synergies :

Autant joie  et  souffrance

Accompagnent bonheur,

À tout instant du jour,

Que ce soit  d’amour

Ou de … langueur.

.

Belle vague d’émotions me soulève,

Mais je ne sais  jusqu’où  elle m’élève,

Tant elle investit tous   mes intérieurs

Et me rend la bouche et les yeux rieurs.

J’ai peine à jouir, de mon contentement,

Quand, son va-et-vient me bouscule tant,

Que je ne sais plus où je suis, où j’habite :

Je sens seulement qu’il peut retomber vite.

Ce n’est pas vraiment  ce que vous croyez !

.

Ne fais qu’écouter une rythmique branchée

Qui en un jeune temps m’aurait  bouleversé,

Amour sans doute, doux émoi d’un écervelé.

Emporté par une vague furieuse d’émotions,

Une nouvelle image me procure la sensation

D’être sur  un tapis d’Orient, un tapis volant,

Dont je  ne maitrise ni le sens ni le … temps.

.

Lorsque celui-ci  m’échappe, complétement,

J’ai l’impression qu’il boucle sur … l’instant,

Comme un réveil que l’on remonte et sonne,

Toujours à la même heure, qui vous résonne

D’histoires que vous êtes en train d’imaginer

Pour vous extraire de pesanteur du moment,

Car, en définitive, la vie réelle et la vie rêvée

Partagent votre être pour vous ré-enchanter.

.

Vague à l’âme, blues au cœur,  fleur  en nez,

Mon errance n’a d’égale que mon… aisance

À passer d’un monde à l’autre,  et  à volonté,

Sans que rien, personne, ne porte assistance.

Voilà bien mon secret, que je ne partage pas,

Aucune substance ne peut en  être…extradée

Pour faire commerce et pour en faire profiter

Ceux qui n’ont pas la chance  de savoir  voler.

.

Voler, au-dessus des pesanteurs de son corps,

Pour tenir aussi longtemps et  aussi… souvent

Qu’une imagination fertile lui permet d’autant

Qu’il ne s’ennuie, ne se dissocie et ne s’endort.

La meilleure stimulation que cerveau inocule,

Reste celle qu’il produit lui-même et à foison,

Quand émotions vagues  vagues d’émotions,

En  ses synapses, toutes chimies éjaculent.

.

.

Extensions

 .

Motion, émotion, émotionné… émotionnable :

On sent celle-ci monter, devenir irraisonnable.

Émotion et amour  peuvent être approchables,

Sans pour autant en sexe, être irréprochables.

Et il faut voir ce dont, l’émotion, rend capable,

Ce dont elle  nous rend innocent, ou coupable.

Lisant cela, aurez-vous une émotion agréable,

Ou vous direz-vous que c’est très désagréable.

.

La musique, le chant, la poésie seront autant

De stimulants puissants pour nous enfermer

Dans une bulle de sensations  et d’émotions

Qui nous transporte en extase, sentiments.

.

On dit parfois que l’émotion est palpable,

Qu’elle nous rendrait presque désirable,

On ne va pas épuiser les mots en  able :

On se contentera de rester … aimable.

.

Jouir de son corps n’est pas coupable

Il est aussi fait pour cela : admirable

Deviendra son pouvoir incomparable

De nous redonner goût à vie pensable.

.

.

1070 – Calligramme

.

Émotion est un des moteurs

De notre vie,  de notre énergie

Autant que raison, intelligence,

Il  ne  faut  pas  la sous-estimée

Et,   encore   moins,  l’étouffer,

Tant  elle  fait  de notre cœur

Notre  alliée  en  synergies :

Autant joie  et  souffrance

Accompagnent bonheur,

À tout instant du jour,

Que ce soit  d’amour

Ou de … langueur.

.

********************

***************************

.

Belle vague d’émotions me soulève,

Mais je ne sais  jusqu’où  elle m’élève,

Tant elle investit tous   V  mes intérieurs

Et me rend la bouche et  A  les yeux rieurs.

J’ai peine à jouir, de mon  G    contentement,

Quand, son va-et-vient me   U     bouscule tant,

Que je ne sais plus où je suis, E           où j’habite :

Je sens seulement qu’il peut   *          retomber vite.

Ce n’est pas vraiment  ce        D            que vous croyez !

Ne fais qu’écouter une      ‘              rythmique branchée

Qui en un jeune temps   É                   m’aurait   bouleversé,

Amour sans doute,      M                    doux émoi d’un écervelé.

Emporté par une    O                       vague furieuse, d’émotions,

Une nouvelle       T                          image me procure la sensation

D’être sur      I                             un tapis d’Orient, un tapis volant,

Dont je      O                                 ne maitrise ni le sens ni le … temps.

Lors       N                                que celui-ci m’échappe, complétement,

J’ai       S                                    l’impression qu’il boucle sur…l’instant,

Com    *                                    me un réveil que l’on remonte, et sonne,

Tou      M                                 jours à la même heure, qui vous résonne

D’his     E                               toires que vous êtes en train  d’imaginer

Pour        *                             vous extraire de pesanteur du moment,

Car en       S                              définitive, la vie réelle et la vie rêvée

Partagent       O                         votre être pour vous ré-enchanter.

Vague à l’âme,     U                           blues au cœur,  fleur en nez,

Mon errance n’a         L                      d’égale que mon…aisance

À passer d’un monde      È                     à l’autre,  et à volonté,

Sans que rien, personne,      V                 ne porte assistance.

Voilà bien mon secret, que       E              je ne partage pas,

Aucune substance ne peut en       *             être…extradée

Pour faire commerce et pour en   M           faire profiter

Ceux qui n’ont pas la chance de      ‘          savoir voler.

Voler, au-dessus des pesanteurs É        de son corps,

Pour tenir aussi longtemps et   L      aussi… souvent

Qu’une imagination fertile   È  lui permet d’autant

Qu’il ne s’ennuie, ne se      V   dissocie, ne s’endort.

La meilleure stimulation E    que cerveau inocule,

Reste celle qu’il produit   *  lui-même et à foison,

Quand émotions vagues   *     vagues d’émotions,

En  ses synapses, toutes     *    chimies éjaculent.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1070 4

.

Verre posé sur tonneau

Pour goûter le contenu 

Avec grande émotion

Ou bien le recracher !

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

Vin va avec verre, bouteille et tonneau,

mais pour ce qui est des émotions : non

à moins de « rire comme un tonneau »

de ce fait la forme divergera du fond.

.

Un  tonneau  de  quelque  chose,

Pourquoi pas d’émotions 

Bien plus que liquides, s’agit plutôt

D’images et de sons.

.

Symbolique 

 .

Le tonneau est un grand récipient de bois,

Destiné à conserver des liquides.

Il symbolise la conservation et l’abondance.

.

Dans la mythologie grecque,

Il est associé aux Danaïdes : selon le mythe,

Elles se marièrent le même jour

Avec cinquante autres, lors le soir des noces

Elles assassinèrent leurs maris,

À l’exception d’un seul  qui en fut  le rescapé.

.

Aussi, elles furent condamnées

Par Juges des Morts à remplir éternellement

Des grands tonneaux percés.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-tonneau

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1070 6

.

Un  tonneau  de  quelque  chose,

Pourquoi pas d’émotions :

Bien plus que liquides, s’agit plutôt

D’images et de sons.

 .

Symbolique 

.

Il existe une théorie des

«Six émotions de base :

Joie,  Tristesse,  Surprise,

Peur, et Colère,  et Dégoût.

Émotions  dites secondaires,

Comme nostalgie en exemple,

Sont comme  mélanges  de ces

Émotions  considérées de base.

Appelées, également,  émotions

Mixtes au lieu de  secondaires.

D’après Paul Ekman,la honte

Est émotion mixte à la base

Mélange de peur et colère

Et retournée contre soi.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Remplir le tonneau de la Commission Européenne

Serait vu, par certains, comme celui des Danaïdes.

On donne, on donne  et  on n’en recevra jamais rien.

Vrai ou faux, qu’importe ça provoque vague émotion

Pour un oui, pour un non, ça peut changer l’humeur.

Les nerfs à fleur de peau ou les émotions, du visage :

Quand le tonneau ou le verre est plein, qu’il déborde,

Il faut s’arrêter : un moment de calme, on s’accorde.

Quand toutes  sont, positives, excitantes, exaltantes,

On continue jusqu’à plus soif, jusqu’à l’orée du jour.

Ce n’est donc pas le problème  d’en être submergée,

Que de s’y noyer sans pouvoir respirer qui compte.

 .

.

Vague d’émotions fortes

.

Scénario

.

Une vague d’émotions déclenche une spirale d’éléments chimiques,

 qui se propage, en un corps, avec un grand flot d’ondes circulaires,

à en atteindre hauteurs, saturations, pratiquement insoutenables.

 .

.

Visuels et textuels  >>

1069 – D’un flot d’images, ou de chants !

Visuels et textuels  >>

.

Un concert, rock, folk, métal,

Ou tout autre style musical,

Est fait par se laisser aller,

Dans un délire à déchirer.

On chante, on saute,   on

S’électrise,   se balance,

Vibrations d’évidence,

Produisent émotions

Où c’est  mon corps

Qui s’en … délecte,

C’est mon esprit,

Qui s’en réjouit.

 .

Par   flux  d’images,  par   flot  de chants,

Remontent de forts courants de sensations

Qu’éprouvent  les foules  des passants

En autant de canaux  d’irrigations.

.

Les imagine comme un pré, herbes

Qui penchent, se plient, se ploient,

Dans un champ de blé  qui verdoie

Sous l’effet des vents  très acerbes.

Sons ondoyants ou sons chatoyants

Un concert de forts décibels, arrose,

Leurs oreilles  et  leurs cils vibratiles

En les rendant,  plus légers, volatiles,

Ils  provoquent, en eux, comme chant

Issu  d’autres  herbes bleues, ou roses.

Lors, je flotte sur le champ  des choses,

Comme si j’étais sans corps, sans pose.

.

Et en lévitation mon fantôme  dispose,

Des nouvelles libertés de mouvements

Pour me conduire jusqu’au firmament

Où, tout homme aime être, en planant.

Le concert s’achève gens se dispersent,

Et je reprends mes esprits, mon corps,

Je suis seul, sur sol, détrempé de pluie,

Des notes de silences tomberont encore

Lors une larme dans mes yeux,  j’essuie,

Qui, en hallucinations  les  transpercent.

.

L’on me dit arrête de  fumer la moquette

Bien que n’aurais pris qu’ima-gi-na-tions

Qui aura nourri mon cerveau, d’émotions

Et suffisantes, seules,  à me mettre à fête.

Je me souviens, des  parfums  des voisins

Senteurs des foins, de roses, de  benjoins,

Leurs mouvements, avec les bras ballants,

Qui rythmaient flots   d’ondes émouvants.

À chaque concert, cette image, me revient,

Comme bouffées d’herbes,  hallucinogènes,

Mon cerveau produirait   sa propre drogue,

Si la musique entretient   avec un dialogue.

.

.

Extensions

 .

D’un flot d’images ou de chants,

On s’en servira comme d’une amorce

Pour gamberger hors des sentiers battus

Et mélanger nos souvenirs réels à de

Nouveaux produits ou inconnus !

Le tohu-bohu de telles images

Enivre, lors, pour un temps,

Mon cerveau et jusqu’à  ce

Que la fatigue l’endorme.

.

En symbolique,

La fleur à un langage.

Coquelicot est : belle fleur,

En robe, d’un  rouge  éclatant,

Et pétales doux comme de la soie,

Il est aussi  appelé : pavot sauvage !

Peut avoir  significations  distinctes :

D’une part, il est le symbole du repos,

De la quiétude ou de la consolation,

D’autre part de beauté éphémère.

.

On vous parlera à raison ou à tort,

De transes musicales

Qui vous emporteront extra dehors,

En nombre festivals !

.

Point besoin de drogues, d’excitants,

La musique… suffira

À galvaniser le cerveau, en le sonnant

 À fond, il ressentira !

.

Sur la vidéo qui vous filmait aux pas

On ne vous reconnaitra

Et vous-même en demeurerez baba

De cet énergumène … là !

.

.

1069 – Calligramme   

.

Un concert, rock, folk, métal,

Ou tout autre style musical,

Est fait par se laisser aller,

Dans un délire à déchirer.

On chante, on saute,   on

S’électrise,   se balance,

Vibrations d’évidence,

Produisent émotions

Où c’est  mon corps

Qui s’en … délecte,

C’est mon esprit,

Qui s’en réjouit.

Par   flux  d’images,       par    flot    de   chants,

Remontent   de  forts   courants   de sensations

Qu’éprouvent  les    F    foules  des passants

En autant de can    L      aux  d’irrigations.

Les imagine com   U       me un pré herbes

Qui penchent, se    X       plient, se ploient,

Dans un champ       *     de blé  qui verdoie

Sous l’effet  des      D    vents  très acerbes.

Sons ondoyants      ‘      ou sons chatoyants

Un concert, forts     I         décibels,  arrose,

Leurs oreilles et     M     leurs cils vibratiles

En les rendant,      A   plus légers, volatiles,

Ils  provoquent      G  en eux comme chant

Issu d’autres her    E   bes bleues, ou roses.

Lors, je flotte sur    S    champs  des choses,

Comme si j’étais,     *    sans corps, ni pose !

En lévitation mon   E     fantôme    dispose,

Des nouvelles liber  T    tés de mouvements

Pour me conduire    *   jusqu’au firmament

Où tout homme ai   F  me être, en planant.

Le concert s’achève  L    gens se dispersent,

Et je reprends mes   O   esprits, mon corps,

Je suis seul, sur sol   T    détrempé de pluie,

Des notes silences,    *      tomberont encore

Lors une larme de     D    mes yeux, j’essuie,

Qui, hallucinations    E     les   transpercent.

On me dit arrête de   *   fumer la moquette

Bien que n’ai  pris     C   qu’ima-gi-na-tions

Qui a   nourri  mon   H  cerveau, d’émotion

Suffisantes, seules,    A  à me mettre à fête.

Je me souviens, des   N parfums des voisins

Senteurs des foins      T   de roses, benjoins,

Leurs mouvements    S      des bras ballants

Qui rythmaient flot    *   d’ondes émouvant.

À chaque concert, cette image, me  revient,

Comme bouffées d’herbes,  hallucinogènes,

Mon cerveau produirait   sa propre drogue,

Si la musique entretient   avec un dialogue.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1069 4

.

Une silhouette humaine

Ou voire  un pot  posé

Sur beau piédestal 

De fleurs, c’est sûr?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un piédestal peut supporter nombre

D’objets de valeur diverses :

Un simple pot tout aussi bien qu’un

Vase de Chine d’époque Ming !

 .

Symbolique 

 .

Piédestal 

Support assez élevé,

Où l’on place un objet décoratif.

Support sur lequel repose une sculpture,

Mettre quelqu’un sur un piédestal :

Lui vouer une grande admiration.

.

Tomber de son piédestal : perdre tout prestige.

Dans les régions Han de la Chine,

Les piédestaux, posés plein air, sont très variés.

.

Les stèles reposent souvent sur un

Piédestal de pierre parfois en forme de tortue,

Symbole de longévité nommée Bix.

Source : dictionnaire.sensagent.

leparisien.fr/PIEDESTAL

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1069 6

.

Un piédestal peut supporter nombre

D’objets de valeur diverses :

Un simple pot tout aussi bien qu’un

Vase de Chine d’époque Ming !

 .

Symbolique

.

Les architectes de l’époque

La Renaissance, d’abord

Italienne, puis française

Et  ensuite,  européenne,

Considéraient piédestal

Faisait  partie  intégrante

Des ordres  d’architecture.

Imposent, progressivement,

Sorte de canon … esthétique,

Régentant  les proportions de

Ces  ordres,  comme   pour  les

Corniches  nombre  piédestaux,

Formant  des  seuils  de  fenêtres

Balustrades galeries, ou statues !

wikipedia.org/wiki/Piédestal

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

Piédestal pour mettre en hauteur

Pour en prendre, ou pour donner,

Certains s’y mettent  d’eux-mêmes,

Tellement imbus  de leur personne,

Quand ils profèreront leurs vérités,

Qui n’en sont pas,   qu’on leur prête,

Comme  des caisses de résonnances,

Et puis soudain, déboulonnés, jetés !

Mieux vaut rester les pieds sur terre,

Car plus le piédestal est haut et large

Plus dure sera la chute de son image

Et plus fort sera son chant funèbre !

 .

.

Flot d’images ballon gonflé

.

Scénario

.

Une image d’un grand champ tout  couvert par coquelicots,

dont trois, lors s’approchant,  attirent bien notre attention,

jusqu’à celle-ci, nous susurre, et à l’œil, son propre chant !

 .

Visuels et textuels  >>

1068- Le rire est-il propre à l’homme ?

Visuels et textuels >>

.

Rire est un poème

Faisant bien extrême

Détend corps  et  esprit,

Toujours  autant  de  pris !

.

C’est  le  propre  de l’homme,

Bien que … des animaux rient,

Aussi mais pas de même façon

Surtout  pas  de vous, de tout.

.

L’humour est

Le cousin du rire,

L’amour est le

Cousin du sourire.

.

Faut savoir les deux entretenir

Ça  donne  l’air   de   voir   venir,

Le rire est-il  propre  à  l’homme :

.

Rions  ensemble, alors … en somme

Pour que le monde, et  par contagion,

Soit verre davantage  plein d’émotions.

.

On dit : «vogue la vie et vogue la galère»,

Quand la roue tourne et l’on erre sur Terre,

Car de rire ne pourra que vous faire du bien

Vous ne serez pas mort au moins pour rien.

.

Le rire n’est que pur mécanisme conscient,

Mais qui peut se déclencher inopinément,

Il est, rien  qu’à lui seul : vraie thérapie,

Car l’on envie  celui qui, toujours, rit.

.

Il permet  de devenir, ou de rester,

De bonne humeur, genre farceur,

Tout semble plus léger… éthéré,

Si l’on secrète intime bonheur.

.

Et … si le sourire  est  son  frère,

L’humour est son proche cousin

On peut rire de tout, de rien

Mais cela ne modifierait,

Que peu, l’univers.

.

.

Extension

.

Le rire est-il propre à l’homme :

Non, bien sûr, les singes rient

Parait que les chevaux aussi.

.

Mais l’homme est le seul à rire

De lui-même et cette autodérision

Lui donne de la distance et modestie.

.

Pourquoi riez-vous : j’ai dit quelque chose

De drôle  ou de  déplacé ! Non, pas du tout,

Je me suis juste  projeter  dans  la  situation

À laquelle  vous faites  référence  et  cela m’a

Fait penser  à autre chose, en ma propre vie.

.

Nous rions tous mais pas des mêmes choses

Pas avec les mêmes gens ni tout le monde.

Certaines choses, dont on se rit, peuvent

Provoquer surprise, incompréhension,

De l’indifférence ou contraire, colère.

.

Rions un peu, ce n’est qu’un jeu ;

Rions beaucoup si cela vaut coup ;

Rions de trop, déclenchera fou rire.

.

Entre rire et sourire, montrer les dents, découvrir ses dents.

Premier rapprochement, en la nuance ;  second, contredanse :

Le singe ici vous sourit-il, ou contraire, de vous, se moquerait-il !

Que penser d’un rire, ou d’un sourire, imperceptibles, intériorisés !

Quatre filles peuvent faire un sourire spontané ou quelque peu forcé,

Sachant que la prise de photos ou selfies entraine un automatisme.

Il fut un temps en peinture religieuse, où le sourire était proscrit,

Signe de vulgarité mais, depuis, la Joconde est passée par là !

De toute façon, ce que j’en dis, vous avez le droit d’en rire.

.

Il y a rire et rire, dès lors, celui de l’homme

Ne ressemblera guère aux mimiques du singe :

Même expression, peut-être, pas même intention !

.

L’on peut rire de choses qui ne feront rire personne,

Réciproquement, ne pas trouver drôle la plaisanterie.

.

Faire rire une salle, une foule, auditoire quelconque,

Exigera un certain talent et voire un talent certain.

.

Quant à rire pour se moquer … certains le feront

Gentiment, charrier ; méchamment, abaisser.

.

.

Épilogue

.

Vous allez rire,  du moins sourire

En consultant Google, ai trouvé

Pas moins de trois doctorats

 Sur le rire,  avec 500 pages.

***

Non mais sérieux, par qui

Par un anthropologue,

Par un  sémiologue,

Par un sociologue

Ajouter Bergson,

 Le… philosophe.

***

À  côté  d’eux,

Je fais pâle figure,

Y a pas de quoi en rire

C’en est presque à pleurer

Je vais me retenir et continuer

De rire … recul, humour, de moi.

***

Après tout, je suis bien un homme…

Et même si je ne ris pas, tout comme

Il le faut pour me détendre, ma santé,

L’autodérision m’évite trop de sérieux.

***

Il y aura des gens dont c’est le métier

Faire rire  les  autres : les humoristes !

Je leur tire mon chapeau : pas simple :

Lors ça tombe à plat, je ne vous dis pas.

.

.

1068 – Calligramme

.

Rire est un poème

Faisant bien extrême

Détend corps et esprit :

 Toujours  autant  de  pris !

.

C’est  le  propre  de l’homme,

Bien que … des animaux rient,

Aussi mais pas de même façon

Surtout pas de vous, de tout.

.

L’humour est

Le cousin du rire,

L’amour, le

Cousin du sourire.

LE VRAI

Faut savoir les deux entretenir

Ça  donne  l’air   de   voir   venir,

Le rire est-il  propre  à  l’homme :

Rions  ensemble, alors … en somme

Pour que le monde, et par contagion,

Soit verre davantage plein d’émotions.

RIRE

On dit : «vogue la vie et vogue la galère»,

Quand la roue tourne et l’on erre sur Terre,

Car de rire ne pourra que vous faire du bien

Vous ne serez pas mort au moins pour rien.

SERAIT-IL

Le rire n’est que pur mécanisme conscient,

Mais qui peut se déclencher inopinément,

Il est, rien  qu’à lui seul : vraie thérapie,

Car l’on envie  celui qui, toujours, rit.

PROPRE

Il permet  de devenir, ou de rester,

De bonne humeur, genre farceur,

Tout semble plus léger… éthéré,

Si l’on secrète intime bonheur.

À L’HOMME ? 

Et … si le sourire  est son frère,

L’humour devient proche cousin

Si l’on peut rire, de tout, et de rien,

Cela ne modifiera,

Que peu, l’univers.

.

.

Forme

 Réduction

.

Évocation 

.

1068 4

.

 Une quille de bowling,

 Probablement oui mais

Version personnalisée

Et pleine d’humour !

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

La quille et le rire ont peu de points

communs ensemble, à moins de la

prendre mais bien  au sens figuré,

si bien que forme diverge du fond.

.

Quille blanche animalisée

Puis personnalisée, avec air enjoué.

Elle possède ainsi un capital

De dérision, et à nulle autre pareil !

  .

Symbolique 

 .

« Une quille dans un jeu de chiens »

L’expression a surgi, subitement,

Sans même sonner à ma porte.

Elle m’a bien plu tout de suite.

Inverser une expression connue

Et parlante, en une autre, inconnue

Ça parle ? Ça évoque ! Voyez, la meute

De clébards, bave aux lèvres, crocs enragés,

Qui se ruent sur des pauvres quilles terrorisée,

Figée dans sa stupeur et son absence de pattes ?

Modifié, source : commeunequille.fr

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1068 6

.

Quille blanche animalisée

Puis personnalisée, avec air enjoué.

Elle possède ainsi un capital

De dérision, et à nulle autre pareil.

 .

Symbolique 

 .

Moquerie dédaigneuse, raillerie

Mêlées  de  mépris, de  sarcasme :

Avances accueillies  avec dérision.

Comme synonymes : dédain – ironie

Mépris, réprobation – risée, plaisanterie

Antonymes: déférence, respect, sérieux

Ce qui est dérisoire, insignifiant :

C’est une dérision que de vouloir

Faire cela avec si peu de moyens.

larousse.fr/dictionnaires/francais/dérision/24015

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’expression : jeune chien dans un jeu de quille

C’est à peu près l’impression que donne le rire

Sans moindre effet de panique, voire terreur,

 Juste comme ça, pour rire, de n’importe quoi,

Encore que, pas de tout, avec n’importe qui.

Toutefois, avant de rire de tout, et de tous,

Il faut commencer par rire de soi-même,

L’auto dérision vous protège d’un «égo»

Qui juge les autres et se met au-dessus.

 .

.

Entre rire et sourire, bien des nuances

.

Scénario

.

  Peut-on trouver des similitudes entre rire franc de l’humain,

 et celui, difficile à interpréter, d’un singe qui vous regarde, ébahi,

pour nous, tel rapprochement nous semble étrange, pas étranger !

 .

Visuels et textuels >>

653 – A chaque couple, ses joies et ses peines !

Visuels et textuels  >>

.

Joies et peines,

Mélange bohème,

Couple se promène :

Péniblement, enchaine.

.

Joies et peines,

Joies que l’on se crée

Et peines que l’on recrée

Selon sa chance ou déveine.

.

Joies et peines

En amour ou en haine

Se transforment en routine

Si un renouvellement patine.

.

Joies et peines

Sans joie et sans peine,

Chacun fait et défait…son lit

Comme chacun fait, refait sa vie !

.

À chaque couple, ses joies, ses peines

Un mélange des deux,  fin de semaine,

Produits par impressions qui trainent

Mais qui seront saines ou voire vaines.

.

Le temps  évolue, tel  un arc tendu,

Par le stress, et, les efforts perdus,

Décoche ses flèches contre vertus,

Faisant mouches en points battus.

.

Il y aura les joies, que l’on se crée,

Il y aura les peines que l’on subit :

Premières, fruits amours secrets,

Dernières : nos espoirs, anéantis.

.

J’ai peine à croire que l’on s’aime

Bien plus encore que l’on se hait

Entre les deux  qu’est-ce  qui fait

Qu’on tient le coup quand même.

.

La force  de  l’habitude, la routine,

Changent  notre amour, en estime,

Quand elle nous berne en sourdine,

Par une tromperie bien trop intime.

.

Et lors un jour, le réveil sonnera la fin

De la récréation voire de notre illusion,

Que nous  vivons,    à deux, à l’unisson,

Vie  bien  remplie  du même  quotidien.

.

Et lors trop de distances se seront établies,

La force pour les franchir … pour les réunir,

Est trop importante tellement que pour en finir,

Chacun fait son choix, défait son lit … refait sa vie !

.

.

Extensions

 .

À chaque couple, ses joies, ses peines :

Celles que l’on pousse, celles que l’on traine.

«Être unis pour le meilleur comme pour le pire ».

Certains ne partagent avec leurs amis, leurs familles,

Que leurs joies, gardant, pour eux, leurs peines,

Tandis que d’autres font tout le contraire,

Comme pour s’en distraire ou soustraire.

.

Il y a ceux qui pour les joies sont à la peine :

Peine à jouir, à s’en réjouir, à s’en épanouir,

Lors ils se déclareront inaptes au bonheur.

.

Les joies se lisent sur les visages, ouverts ;

Tandis que les peines, sur visages fermés.

Parfois l’écoute, l’humour et compassion

Dérident un peu les tensions trop fortes

Ou trop proches  d’une  vive  explosion.

.

Détecter  l’état de solidité  d’un couple

Est œuvre difficile, il ne faut s’en tenir

Ni aux comportements… ni aux dires ;

Il faudrait être souris dans la chambre,

Dans le secret de leurs rapports intimes,

Dans leurs négociations  des  compromis.

.

On dit parfois que l’enfant, c’est la joie et la peine, à l’état pur.

Cette innocence se transforme en joies et en peines amoureuses

L’état adulte tente de conserver des joies et peines raisonnables,

Et  la vieillesse, de se délecter d’une nostalgie morose, des deux !

Tout cela dépend beaucoup de nous, et quel que soit notre âge !

Quel que soit les peines, avec le temps, si tout s’est bien passé,

On ne gardera que le meilleur si l’on est d’un bel optimisme.

Voilà qui relativise bien des choses sur l’enfance, vieillesse

Qui fait que ce qui compte avant tout c’est la tendresse.

.

S’il n’existait pas des peines,

Il n’y aurait non plus de joies :

On serait sans émotion aucune,

Pas plus compassion d’infortune

.

Ce qui est valable pour les couples,

L’est aussi pour tous et pour chacun

Sinon on aurait le choix  entre n’être

Qu’animaux ou remplacés par robots.

.

Une peine de cœur ne ressemblera pas

À peine de perdre quelqu’objet précieux

Car les humains ne se remplaceront pas,

Les objets n’auront jamais de vraies joies.

.

.

Épilogue

.

Chaque couple a quelque chose

Un fond commun qui se dit rose,

Qu’on dit être  amour réciproque,

Que proximité, intimité, provoque.

***

Il est fait tout autant de joie et peine,

Joie si l’autre nous comprend, satisfait,

Peine si l’autre devient un peu rengaine :

Nul ne sait de quoi lendemains seront fait.

***

Notre liberté  d’être ce que  l’on veut,

Voire ce que l’on est

L’Amérique l’aurait promis et à tous :

On voit ce qu’il en est.

Il ne reste que de cette belle promesse,

Qu’une statue, fétiche

Dont nombre de touristes… s’entichent.

 Le couple terre/liberté

N’a pas pesé longtemps dans la balance

Flamme est retombée.

***

Comme on ne compte pas quand on aime,

Pour l’autre on ne ménage sa joie et peine :

Comme le dit si bien Mirabeau, le pont tient

L’eau coule, quel que soit son cours, bas, haut

La joie reviendra toujours  après chaque peine,

Pour peu on ne se laisse pas prendre par haine !

.

.

653 – Calligramme  

 

Joies et peines,

Mélange bohème,

Couple se promène :

Péniblement, enchaine.

Joies et peines,

Joies que l’on se crée

Et peines que l’on recrée

Selon sa chance ou déveine.

Joies et peines

En amour ou en haine

Se transforment en routine

Si un renouvellement patine.

Joies et peines

Sans joie et sans peine,

Chacun fait et défait…s on lit

Comme chacun    fait, refait sa vie !

C

À chaque couple    O ses joies et peines

Mélange  des deux    U   fin de semaine,

Produits d’impressions  P   qui trainent

Et qui  seront saines ou      L      vaines !

Le temps  évolue, tel  un arc  E     tendu,

Par le stress, et, les efforts      :   perdus,

Décoche ses flèches  contre   J    vertus,

Faisant mouches en points   O    battus.

Il y aura les joies, que l’on    I    se crée,

Il y aura les peines que l’on  E      subit :

Premières, fruits amours     S     secrets,

Dernières : nos espoirs,    *    anéantis !

J’ai peine à croire que     E    l’on s’aime

Bien plus encore que     T     l’on se hait

Entre les deux  qu’est   *       ce  qui fait

Qu’on tient le coup     P    quand même.

La force  de  l’habi   E   tude, la routine,

Changent  notre    amour, en estime,

Quand elle nous    N  berne en sourdine,

Par une tromperie E   bien trop intime.

    S

Et lors, un jour, le réveil  sonnera  la fin

De la récréation voire de notre illusion,

Que nous  vivons,    à deux, à l’unisson,

Vie bien remplie  du même  quotidien !

Et lors trop de distances se sont établies,

La force pour les franchir… pour les réunir,

Est trop importante, tellement que pour en finir,

Chacun fait son choix, défait son lit … refait sa vie !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation  

.

653 4

.

C’est un haut piédestal,

Pour  sûr, oui… mais

 Pour quelle statue

De la Liberté ?

.

Que vient faire statue de la Liberté

entre couples, ses joies, ses peines :

symbole d’espoir pour des immigrés

si fait que la forme évoquera le fond.

.

La statue de la Liberté

Telle qu’érigée à New York :

La liberté d’être ce que l’on est,

Valable pour soi, pour un couple.

 .

Symbolique 

 .

La statue de la Liberté

Sculpture  fut confiée,  1871,

Au français Auguste Bartholdi

Et  l’énorme  socle   permettant de

Porter  hauteur 46 mètres à 93 mètres,

Pour un total de  225 tonnes,  à une collecte

Des fonds américaine mais les travaux s’arrêtèrent

Aux fondations, suscitant critiques de la presse américaine

Face au projet jugé démesuré. Le journaliste Joseph Pulitzer,

Précurseur de la presse d’investigation engagée  socialement

Accepta  de  mobiliser les  premières pages  de son  quotidien

New York world pour récolter plus d’argent, gagnant aussi

Grâce à ce geste 50 000 nouveaux abonnés.

fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_la_Liberte

.

Descriptif

.

653 – Chaque couple : joies et  peines 

  Alignement central  / Titre serpente  / Thème  couple

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : statue /  Symbole de fond : Liberté

.

.

Fond

 

Évocation de fond

.

653 6

.

La statue de la Liberté

Telle qu’érigée à New York :

La liberté d’être ce que l’on est,

Valable pour soi, pour un couple.

 .

Symbolique de fond

 .

Le but de la statue de la Liberté

Était de sceller l’amitié entre la France

Et   les   États-Unis, à   cette   époque   où

Le pays redevenait  tout juste  républicain

C’est un symbole qui tendrait à disparaître,

Les deux pays ont des divergences politiques.

.

D’ailleurs, bon nombre d’américains ignorent

L’origine de la statue, ne voient en elle qu’une

Démonstration  des   prouesses   techniques

Dont est capable leur pays d’Amérique…

Ce qui peut faire rire les Français,

Constructeur de la statue !

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Je ne vais pas vous en faire

 Toute une poésie, tant d’autres

En auront fait des … centaines,

Plus  inspirées  que les miennes,

Simplement rappeler  l’essentiel.

Sa vue était  comme  voir le ciel,

S’éclairer après  mois de misères

Comme on voit trop sur Terre :,

Eldorado qui comme les autres

Traduira autant bas que hauts.

 .

.

Apollinaire le dit mieux que moi

.

Scénario

.

Une ombre plane souvent sur un jeune couple,

sa maturité fait naître comme un attachement,

qu’ils conserveront tout au long de leur vieillesse.

 .

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632 – Un afflux de sang n’est jamais innocent

Visuels et textuels >>

.

Un afflux  de sang  et  qui  monte  aux joues

Les  faisant rosir,  ou  rougir, malgré  soi,

De honte, de gêne,  de désir,  de plaisir,

Parfois plaisant,  souvent  embêtant.

.

S’il est  de sang, n’est pas innocent

Dépend pourquoi, dépend de qui.

Entre femmes  juste  événement,

Avec homme,   c’est déclaration.

.

Afflux de sang augmente encore,

En proportion  d’un corps  à  corps,

Qu’emprunte, qu’affronte, qu’effronte

L’émotion vers la joie,  ou vers la honte,

Lors tel afflux de sang, atteint le cerveau,

Il  est trop tard pour espérer le contrôler.

.

Un afflux de sang n’est, jamais, innocent,

Qu’il soit aux joues  au  ventre ou partout,

Il  en résulte  la cause,  l’effet,  d’émotions,

Que l’on ne contrôlera  et  d’aucune  façon.

.

Celui-ci enflamme bien corps, fille, partout,

La mettant en embarras et cause son tracas,

Comme si, elle  s’avouait  en  être … touchée,

Choquée par ce que vous  avez  dit,  ou  fait !

.

Celui-ci monte aux lèvres, petites  et grandes

Les rosissent sans fards  ni rouges  artificiels,

Lui fait sentir quel qu’antichambre  d’un  ciel

Quand homme, en son sein, l’habite, la hante.

.

Il arrive que ce soit de peur ou voire de honte

Qu’il s’agisse de son front, subissant affronts,

Rougir d’avoir été insulté, parfois malmené

Quand en les yeux s’éteint sa pudeur salie.

.

Un afflux de sang n’est jamais innocent

Surtout pendant l’effort très important

Pour le contrôler, ne pas  s’épancher,

Avant qu’il soit tard pour l’éponger.

.

Allumer, en ses yeux, une  lumière

Qui scintille, sous un flux  de sang

Parvenant à illuminer en cerveau,

Cet arbre de noël   des plus beaux,

Affolant ses  nerfs, et ses  humeurs,

Tout autant sinon plus que son sang

Pour les retrouver comme innocents,

D’interdits partagés venant de tomber.

.

.

Extension

 .

Un afflux de sang ne serait jamais innocent,

En quel qu’endroit du corps qu’il arrive,

Rougir de plaisir après rugir de désir :

Nos sensations, des plus animales

Conditionnent à se sentir bien, mal,

Femelle, mâle, terne, original.

Est-ce mieux d’avoir sang chaud

Que d’avoir du sang-froid.

 .

Le sang chaud démarre

Au quart de tour quand

Le sang-froid demande un temps

À monter en température.

Le sang chaud se doit de garder

Son sang-froid pour ne pas

Partir avant  que l’autre  n’atteigne

Son plateau pour que tous deux

Montent encore ensemble au plus haut.

.

Vasodilatation et vasoconstriction ont racine commune avec vase

Par remplissage ou par gonflement  ou par  conjugaison les deux

Mais pour autant que le sang  afflue  aux joues, ne les gonfle pas,

Il indique seulement fort état émotionnel inconscient qui se voit

Et qui est le fruit d’une certaine timidité maladive, incontrôlée.

Le pire serait de le faire remarquer, provoquant honte ou gène

Et en contrepartie un rejet de celui qui l’a dit,  comme goujat !

.

Le sang étant rouge, dès lors que la peau

Sur les joues se teinte de la même couleur,

De façon innocente, inconsciente, incontrôlée

On peut parier apparition très fortes émotions

.

Il peut aussi bien s’agir  d’une joie très intense,

Que de timidité maladive sous effet de surprise

Ou encore conséquemment à une humiliation,

Culpabilité ou honte suite à une réprimande.

.

Bien qu’ici il s’agirait plutôt d’un amour

Que quelqu’une cherche à dissimuler

Afin de ne pas trahir ses émotions,

De se trouver en vulnérabilité.

.

Comme  quoi  un cœur

Pas  qu’un   muscle :

Est le modérateur

De flux sanguin

Amoureuse

Transie.

.

.

632 – Calligramme 

.

Un afflux  de sang  et  qui  monte  aux joues

Les  faisant rosir,  ou  rougir, malgré  soi,

De honte, de gêne,  de désir,  de plaisir,

Parfois plaisant,  souvent  embêtant.

 S’il est  de sang, n’est pas innocent

Dépend pourquoi, dépend de qui.

Entre femmes  juste  événement,

Avec homme,   c’est déclaration.

Afflux de sang augmente encore,

En proportion d’un corps à corps,

Qu’emprunte, qu’affronte, qu’effronte

L’émotion vers la joie,  ou vers la honte,

Lors tel afflux de sang, atteint le cerveau,

Il  est  trop  tard, pour  espérer  le  contrôler.

.

Un   afflux    de   sang  n’est,    jamais, innocent,

Qu’il soit aux joues      A         J   au ventre partout,

Il en résulte la cause   F                 A   l’effet d’émotions,

Que l’on ne contrôlera  F                       M  et d’aucune façon.

Celui-ci enflamme bien  L                            A  corps, fille, partout,

La mettant en embarras  U                               I   et cause son tracas,

Comme si, elle  s’avouait  X                                 S  en  être … touchée,

Choquée par ce que vous   *                                  *   avez  dit, ou  fait !

Celui-ci monte aux lèvres  D                                I   petites et grandes

Les rosissent sans fard ni  E                              N  rouges artificiels,

Lui fait sentir quel qu’anti *                           N chambre d’un ciel

Quand homme, en son sein S                       O l’habite,  la hante.

Il arrive que ce soit de peur A                 C ou voire de honte,

Qu’il s’agisse de son front    N             E subissant affront,

Rougir d’avoir été  insulté   G       N parfois malmené

Quand en les yeux s’éteint   *  T    sa pudeur salie.

.

Un afflux de sang n’est    jamais innocent

Surtout pendant l’effort très important

Pour le contrôler,  ne pas  s’épancher

Avant qu’il soit tard pour l’éponger

Allumer, en ses yeux, une  lumière

Qui scintille, sous un flux  de sang

Parvenant à illuminer en cerveau,

Cet arbre de noël   des plus beaux,

Affolant  ses  nerfs, et ses  humeurs,

Tout autant sinon plus que     son sang

Pour les retrouver comme         innocents,

D’interdits partagés venant             de tomber.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

632 4

.

Vase ancien, décoré

Peut-être période étrusque

Mais qui est de toute beauté

Avec comme cœur en corps !

 .

Vase ancien, avec ou sans anse

manipulé toujours avec aisance

se comporte comme cœur qui bat,

et évoquera dès lors afflux de sang.

.

Quel  rapport  entre un vase ancien

Et un afflux de sang :

Aucun, bien qu’il ressemblerait un peu

À un cœur qui bat !

  .

Symbolique 

 .

L’assimilation symbolique

Du cœur au vase ancien

Et à la coupe remonterait

Assez  loin  dans le  passé.

Déjà, en ancienne Égypte,

Il serait hiéroglyphe  cœur.

.

En druidisme, existait, aussi

Quelque chose de tel et la coupe

Présentée par la jeune fille à celui

Qu’elle avait choisi, lors du repas

De fiançailles, signifiait très

Clairement don du cœur.

.

Descriptif

 .

632 – Afflux de sang n’est jamais innocent 

Alignement central / Titre analogue / Thème  humeur

Forme courbe / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase ancien  / Symbole de fond : cœur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

632 6

.

Quel  rapport  entre un vase ancien

Et un afflux de sang :

Aucun, bien qu’il ressemblerait un peu

À un cœur qui bat !

 .

Symbolique 

.

Dans les traditions modernes,

Le cœur  est devenu  le symbole

De  l’amour profane,  de la charité

De l’amour, amitié et de la droiture.

Cœur, l’organe central de l’individu,

Correspondra à la notion de centre.

L’occident en aura fait  le siège des

Sentiments  tandis  que  toutes les

Civilisations  viendront  ajouter

L’intelligence  puis    ’intuition

Tant culture traditionnelle,

Connaissance, n’excluent

Pas toutes  valeurs

Affectives.

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

.

Un vase en forme de cœur

Un cœur en forme de vase :

Il est plus fréquent d’évoquer

Un utérus  en  forme  de vase

Mais le cœur y sera autant,

Vase peut contenir sang 

Qui coule, se répand

Pour quelqu’un,

En vous

Oui

.

.

Guerrier victorieux

.

Scénario

.

Afflux de sang aux joues : signe d’un intérêt sentiment puissant

dont le smiley ne fait aucun doute, aucune cachotterie ni complexe

Ce qui n’est pas le cas de cette charmante femme, l’air un peu timide.

 .

Visuels et textuels >>

196 – Lors calme plat, mon cerveau galope

Visuels et textuels >>

.

Pas de bateau à l’horizon,

Pas de vent fou, ni dépression,

Ni de coéquipier, de compagnon,

Rien que  moi, mer, pleine inaction.

.

Et pour autant ce n’est guère l’ennui

Qui me guette,  ni ne me remplit :

Je me sens seul, quart de nuit

Nullement anéanti,

Plutôt accompli !

.

Je me penche sur mon exis  tence,

Je tente de faire face à une béance

D’un tel océan des plus immenses,

Où l’air et l’eau, mènent la danse.

.

Retournant à sources, éléments

D’où je viens, vais, assurément

Mouvement, complice … allant

Me berce en  ses bras aimants.

.

Est-il vrai que Nature  m’aime

Non elle m’ignore quand même,

Notre rencontre est fort suprême,

Je la respecte et elle fait  de même.

.

Calme plat, dans  cerveau, galopant,

En bateau où vagues m’enfourchant,

Enfournent, en un seul coup de vent,

Tous délires, tous soupirs mouvants.

.

Au-delà des temps,  vagues d’être,

De mon esprit, mon corps, naitre,

Calme,  tranquille  qu’apparaître,

Détaché de tout,  attaché à l’être !

.

Le mouvement de la houle légère,

Me  rappelle  que je suis  en mer,

C’est bien la seule chose,  misère,

Qui apaise l’âme,  sur cette Terre.

.

Je mourrai dans belles émotions,

Ou en profondes contemplations,

Si pas un seul bateau, à l’horizon,

Calme le vent fou lors  dépression.

.

Mourir n’est plus rien  quand on a

Vrai sentiment de vivre à fond et là

Mon cerveau galopant, irait jusqu’à

Encéphalogramme total : calme plat !

.

.

Extension

.

La Nature m’ignore, pourtant, je la personnifie

Jusqu’à lui donner des intentions… à mon égard,

À celui de l’humanité : c’est sans doute parce que

Je sens que j’en fais partie et que son grand calme

Ou grande colère en moi aussi, sans cesse retentit.

.

Nul ne peut ignorer Nature étant seul en mer

Parce qu’elle est sa seule compagne durant

Des heures et des jours et quand en plus

Il fait nuit et qu’on est désœuvré

Mais bien obligé d’être éveillé

Pour assurer le quart, le cerveau

Se nourrit de fantasmes qu’il produit.

Calme plat, mon cerveau galope, oxymoron.

.

C’est une petite musique intérieure qui se met

À sourdre et à chanter, comme une fontaine,

Dont on n’entendait, jusque-là, l’eau couler,

Contre bruit, éclair, tonnerre d’un cerveau,

Déchargeant anxiétés, angoisses, à délirer.

.

Une lecture peut être lente ou rapide, découpée ou continu,

Mais en aucun cas, elle ne saurait rester, longtemps, passive :

Le cerveau ne fait pas que décoder signes : il interprète les sens

Communs, spéciaux, techniques, figurés, symboliques, possibles.

Ce qui n’empêche nullement sa facilité et sa fluidité et son intérêt.

Si le texte est bien écrit et qu’on n’a point besoin d’un dictionnaire,

À chaque ligne, paragraphe, page, chapitre, sous chapitre et… partie

Mon cerveau se met à marcher, puis à trotter, et, pour finir, à galoper,

Lors je suis pris à fond dans l’histoire au point de ne pouvoir décrocher.

.

Dès qu’il y a une longue période

De calme plat en pleine navigation,

Lecture de livres, romans, est possible,

Pas avec des mouvements, soubresauts !

.

La bibliothèque des livres, en mer, est plutôt

Remplie d’ouvrages  sur croisières, navigations,

Lors chacun prend soin d’emporter quelques livres

Personnels qu’il tient à lire durant moment de repos.

.

.

196 – Calligramme

.

Pas de bateau à l’horizon,

Pas de vent fou, ni dépression,

Ni de coéquipier, de compagnon,

Rien que Ô moi, mer, Ô l’inaction.

Et pour autant ce n’est guère l’ennui

Qui me guette,  ni ne me remplit :

Je me sens seul, quart de nuit

 Nullement anéanti,

Plutôt accompli !

.

Je me    penche        C           sur mon exis  tence,

Je tente   de faire        A            face  à  une     béance

D’un tel     océan          L             des plus im   menses,

Où l’air      l’eau,           M              mènent  la      danse.

Retour     ne aux           E                sources,      élément

D’où je      viens,           *                vais, assu    rément

 Mouve      ment,          P                complice,       allant

Me ber    çer en          L              ses bras    aimants.

Ce n’est    pas vrai     A          Nature        m’aime :

Non elle  m’ignore   T       mais quand     même,

.

Notre     rencontre        est fort      suprême,

Je la     respecte     M    elle fait   de même.

Calme plat dans     O    cerveau  galopant

En bateau vagues     N        enfourchant,

Enfournent en seul      *    coup de vent,

Tous délires et soupirs    *    mouvants.

.

Au-delà des temps,   C     vagues d’être,

Mon esprit, mon      E      corps, naitre,

Calme, tranquille    R     qu’apparaître

Détaché de tout      V   attaché à l’être.

Le mouvement de  E    la houle légère,

Me rappelle  que    A    je suis  en mer,

C’est bien la seule  U     chose,  misère,

Qui apaise l’âme,         sur cette Terre.

.

Je mourrai dans    *     belles émotions,

Ou en profondes   G    contemplations,

Si pas un seul ba    A    teau, à l’horizon,

Calme le vent fou    L     lors  dépression.

Mourir n’est plus     O      rien  quand on a

Vrai sentiment de    P      vivre à fond et là

Mon cerveau galo     E       pant, ira jusqu’à

Encéphalogramme      *       total calme plat !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

196 4

.

Évocation  

.

Lecteur de livres à lire,

Et d’urgence mais comment

Ai-je fait  pour  en  arriver là :

À me droguer de mes romans !

.

Un lecteur pour sûr, avec de bons yeux,

une pile de livres, sans doute des romans

voilà ce que le calme plat, nous autorisera

accordant ainsi et fort bien forme et fond !

.

Lire, est être seul en sa bulle

Avec mille histoires à dévorer,

Et si la vie est comme un roman,

 Autant que ce soit moi, l’auteur.

.

Symbolique 

 .

L’acte de lecture est défini comme une «sémiose»

Ou signification du texte est fonction du contexte

Et distingué, ensuite, de l’acte de réception

Ainsi que de l’acte de langage …

.

Ces processus sont au nombre de cinq :

Neurophysiologique, cognitif, affectif,

Argumentatif et symbolique.

Pas de détail  ici, sur ces processus.

.

Se reporter …  aux définitions

Qu’en donne les dictionnaires

Faisant autorité en la matière.

.

Descriptif

 .

196 – Lors calme plat, mon cerveau galope

Alignement  central / Titre serpentin  / Thème  nage

Forme  anthropo/ Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : lecture / Symbole de fond : romans

.

.

Fond

.

Évocation 

.

196 6

.

Lire, est être seul en sa bulle

Avec mille histoires à dévorer,

Et si la vie est comme un roman,

 Autant que ce soit moi, l’auteur.

.

Symbolique

.

 Roman est un genre littéraire

Caractérisé essentiellement  par

Une narration fictionnelle et dont

La  première  apparition  peut être

Datée du xiie siècle.

Initialement écrit  en vers  qui  jouent

Sur les assonances, il est écrit en prose

Dès le xiie siècle

.

Et il se distingue du conte ou de l’épopée

Par sa vocation à être lu individuellement

Dynamique au XVIIIe siècle,

Le roman deviendra  un  genre  littéraire

Dominant à partir du XIXe siècle

Depuis, présente, aujourd’hui, un grand

Nombre de sous-genres.

wikipedia.org/wiki/Roman_(littérature)

.

.

Corrélations

Fond/forme

.

Mon état intérieur et extérieur

Peuvent être, parfois, contraires,

Comme colère froide qui ne laissera

Rien apparaitre, présager, transpirer

Ou bouillonnements de pensées, images

En préludes aux inspirations poétiques

Aux accents émouvants de sentiments

Ou de chants de nature bucoliques.

.

.

Calme : mon cerveau galope !

.

Scénario

.

Mon cerveau en mer, calme plat, demeure tout autant en ébullition,

saute du coq à l’âne, zappe, se concentre image éphémère, idée folle,

ou il se rêve, sur une île bien déserte, à l’ombre, sous un arbre, à lire !

.

Visuels et textuels >>

954 – Froid dans le dos : frissons dans l’os !

Visuels et textuels >> 

.

Lors j’ai froid dans le dos

Des frissons dans  les  os :

Faute  au temps qu’il  est,

Faute au temps qu’il  fait.

.

Tiens,  mais je  te connais

Lors je sais bien qui tu es.

.

Là où tu m’emmène,

Où  tu m’entraines :

Toi-même ne le sais

Le saurai-je jamais.

.

Mais, pourtant, je te suis,

Lors je crains cet ennui

Qu’un  si  bel   amour,

Ne me lasse un jour.

.

Un  bel amour, réciproque,

Fait de bric … et de broc,

Nous retient bien collés

À jamais bien soudés.

.

Or notre humaine nature,

Tant  belle … tant  pure,

Change la vie en nous

 Rend tout conte fou.

 .

Tandis que … des humains,

En devenant  des vilains,

S’échinent à vous tuer,

 Pour  avoir à manger.

 .

Nos enfants seront-ils bons,

Nos enfants deviendront,

Notre seule richesse,

Espoir de l’espèce.

.

Viens … chez moi

Car la vie, vite, passe,

Et nous   l’on  trépasse.

.

Je n’ai plus   vingt ans,

Et la mort survenant

Froid dans le  dos ;

Frisson dans l’os.

.

.

Extensions

.

La mort, chacun le sait, fige les gens pour l’éternité,

Comme transformés en statues de sel ou de pierre.

La vie, c’est la chaleur, la mort, c’est la  froideur.

La vie est faite de sueurs chaudes par le travail

Et le plaisir tout autant que de sueurs froides

Par le stress  et la peur,  de temps en temps,

Parfois, trop souvent, et  pour  les  mêmes.

Les  frissons   de  plaisirs   nous   ravissent

Non seulement le corps mais aussi l’esprit

Tant ils sont la respiration d’une âme, qui

Se détend en s’abandonnant au prochain.

Les frissons de peur  sont ceux du destin,

Maintien  état de grâce, de vie  ou survie,

Qui peut basculer, du jour au lendemain.

L’amour serait souvent l’acmé, le sommet

De nos jouissances pour la grande majorité

Des humains : rien que d’y penser, quand on

Est amoureux procure des frissons dans le dos,

Il parait que de tuer, au moins la première fois,

Procure des frissons, non contrôlés : le pouvoir

D’ôter  la vie  à un être humain  est le pouvoir

Suprême,  accessible  à  chacun  et  accentué

Par l’interdit et non seulement le religieux,

Moral, social, juridique, qui  le  contient

Mais bien proprement métaphysique,

Donner la vie aurait  son  pendant

De l’autre,  en donnant la mort.

.

L’amour et la mort dans une représentation statufiée

Avec comme le diable dans le dos, le diable au corps !

L’orgasme parfois interprétée comme une petite mort

Rend l’extase, mystique, comme septième ciel mystifié

Et après cela, que voulez-vous : il n’y a rien à ajouter.

.

Tous les frissons sont des sensations,

Mais  aussi, et  surtout, des signaux,

Avertisseurs tant de plaisir que peur,

Si ce n’est de fièvre  ou froid  intense.

.

Et frissons d’amour seront les témoins

D’un très fort élan d’amour réciproque,

 Certaines parlent de papillons au ventre

Et leur désir monte, comme irrésistible.

.

Les films d’horreur seront dits à frissons,

La simple vision d’une scène avec suspens

Suffit à déclencher  sensations éphémères

Qu’on a froid dans le dos, et  jusqu’aux os.

.

Le simple souvenir  événement angoissant,

Déclenchera parfois un frisson a posteriori.

.

.

Épilogue

.

Mort nous guette à tout instant,

L’on pense à elle, en frissonnant,

Ma colonne se fige, en tétanisant

Tous mes muscles, nerfs et sangs.

***

D’attraper froid… ce jusqu’aux os,

Est loin de nos joies, d’apothéoses,

Et si mon sang se fige,  thrombose,

Mes nerfs seront autant, sur pause.

***

Curieusement, la fièvre de chaleurs,

Nous est signalée et voire combattue

Par nombre frissons avant-coureurs,

Qui nous laisseront des plus abattus !

***

La peur aussi nous donne des frissons,

Pas les mêmes,  soumis forte émotion,

De courageux,  on deviendrait poltron,

Parfois, le courage est de fuir : pardon.

***

L’amour encore, amour soudain, action,

Très différents tant soumis à la passion,

Mais là, ce ne sont ni les os ni les sangs,

Seulement les peaux …  lors se touchant

***

Et l’horreur atteindrait  ce seuil,  en dos,

Où le spectacle nous laisse en sidération,

Figé, vitrifié, statufié, en décomposition :

On ne lutte ni ne fuit, frissons dans les os.

.

.

954 – Calligramme

 . 

Lors j’ai froid  dans le dos

Des    frissons    dans     les  os :

Faute     au     temps      qu’il    est,

Faute        au   temps        qu’il   fait.

Tiens,   mais      je     te    connais

Lors  je sais  bien  qui  tu  es

Là où tu m’emmène,

Où tu m’entraines :

Toi-même ne le sais

Le saurai-je jamais.

.

Mais pourtant …F………. je te suis,

Mais je crains R …… cet ennui

Qu’un si …….I… bel amour,

Ne me las …S.. se un jour.

S

Un  bel amour ..O….… réciproque,

Fait de bric ….N…… et de broc,

Nous retient  S…..bien collés,

Et à jamais * bien soudés.

D

Or notre hu ……A… maine nature

Tant belle ……N….….tant pure

Change vie …S.…… en nous,

 Rend tout ..*.. conte fou.

L

Tandis que ……E… des humains,

Devenant ….…* ….. des vilains,

S’échinent .. D.. à vous tuer

 Pour avoir O… à manger

S

Nos enfants ……*…. seront  bons,

Nos enfants …D… deviendrons,

Notre seule  A……. richesse,

Espoir de N…..l’espèce

S

Viens      *  chez moi

Car la vie     L   vite, passe,

Nous   on      ‘ …..   trépasse.

Je n’ai plus    O……. vingt ans,

Et la mort    S ….survenant

Froid   dans  le   dos ;

Frisson dans l’os.

.

.

.

Symboliques

.

.

Évocation 

.

954 4

.

Une colonne vertébrale

Avec tête, vue arrière

Quelques    vertèbres

Et quelques côtes !

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

La colonne vertébrale est l’axe du corps

sur laquelle les côtes prennent assises,

frissons la parcourent comme fluides,

accordant par-là, la forme et le fond.

.

Froid, dos, peut-être, colonne,

Faut voir si elle ressent  un frisson

C’est certain, en cas horreur extrême,

Qui nous resserrerait toutes nos côtes.

 .

 Symbolique

 .

La cage thoracique est ce

Qui est le plus ouvert en nous.

Le continuum de l’air vient en entier

À nous, par la respiration nous entrons

En lien avec les vents puissants des hauteurs,

Avec les frémissements sur l’eau, et avec souffle

Mêlé de tout  ce qui vit   sur   cette planète…

Action que répètent pour les poumons

Notre sternum et toutes  nos côtes,

Et s’il y a certainement ouverture,

Il y a aussi protection et fermeté

lesneufsouffles.fr/symbolisme

-corporel-sternum-cotes-poumons

.

.

Fond

.

Évocation

.

954 6

.

Froid, dos, peut-être, colonne,

Faut voir si elle ressent  un frisson

C’est certain, en cas horreur extrême,

Qui nous resserrerait toutes nos côtes.

 .

Symbolique 

 .

La colonne vertébrale

Est porteuse d’un symbolisme

Plurimillénaire : les croyances

Les plus anciennes accorderont

Des vertus surnaturelles aux os

Qui  la  composent, et  un   sens

Transcendant  à sa verticalité.

La tradition judéo-chrétienne,

Insiste sur sa  valeur d’axe du

Monde, catalyseur d’énergies.

la-vie-du-yoga/le-symbolisme

-de-la-colonne-vertébrale

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Chacun sait que le froid ou la fièvre

Déclencheront des frissons partout,

En vue de tenter de nous réchauffer

Y compris dans le dos  mais  la peur

Aussi les déclenchera  comme signal.

Frissons, sensation de froid intérieur,

Qui s’accompagnent de tremblements,

 Le plus souvent, ou de « chair de poule ».

Et parfois témoin d’un problème grave

Dans les os figés ou sur la peau bleutée.

 .

  .

Frisson garanti : mort !

.

Scénario

.

Un premier frisson en ressentant ta présence mortelle !

Deuxième frisson en ressentant ta morsure dans le cou !

Dernier frisson quand le froid m’a figé, pour l’éternité !

.

Visuels et textuels >>