1033 – La faim, la maladie, le chômage, la misère !

 Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Les maux de la Terre

Ne se consolent de mots

Il faut, avant tout, faire

Et ce n’est jamais trop.

  .

J’aimerais  tellement

Qu’il en soit autrement

Déclament  les parents

À tous leurs  enfants.

 .

J’aimerais  tellement

Clament les   riches nantis,

Égalité, pour pauvres, anéantis,

Tout en les traitant, en les exploitant.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit un père devant son dernier fils, mourant

De faim, mais, je n’ai plus rien, à lui donner,

Ma famille étant faite de chiens errants nés.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit une mère devant sa fille, rendue malade,

A en crever lors n’ayant pas de médicament,

Sa vie vers la mort monte jusqu’à l’escalade.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit un patron à son dernier employé licencié,

Mais, je n’ai plus aucun travail à te … donner,

Chômage gagnant encore du terrain…devant.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Disent parents, à leurs enfants non scolarisés

Mais, l’école est trop chère, et  trop éloignée :

Pas besoin de savoir lire pour planter, élever.

.

J’aimerais  tellement  qu’il en soit  autrement,

Disent  les pauvres gens, englués dans misères

Mais il n’y a pas de place, pour tous, sur Terre

Et aucun dieu n’y pourra rien, étonnamment !

.

Extensions

 .

La faim, la maladie, le chômage, la misère

Constituent un chapelet égrené de poudrières

Qui couvent feux sous la cendre des révolutions,

Voire des insurrections comme les printemps

Des œillets, des jasmins, et voire des roses.

J’aimerais tellement ceci, tellement cela.

.

Combien de fois n’a-t-on entendu

Ces phrases-là nous laissant

Impuissant à résoudre

Toute la misère du monde par

Manque d’égalité, de justice, mais

Aussi et autant de courage et de volonté !

.

«Il faut de tout pour faire un monde»,

Dit un dicton, sauf que déséquilibres

Importants rendent tout inopérant

Ils  aboutissent, parfois, à  créer

Des catastrophes humanitaires

Ou sécuritaires, géopolitiques

Parfois même anarchiques.

.

De ces trois maux, lequel serait le plus important… à éradiquer :

Comment choisir lors ils sont tous les trois destructeurs sociaux,

Et des marqueurs d’une vie, au rabais, amputé de tout bien-être !

Pour sûr, il y a eu bon nombre de progrès  depuis plus d’un siècle,

Mais est-ce une raison pour se contenter de ce qu’on a, qu’on est !

.

Nous aurons tous des épreuves à affronter,

Autant individuellement que collectivement

Les maladies n’épargnent  pas plus les riches

Que les pauvres, il n’y que les accès aux soins,

Qui les démarquent et comptent leurs morts !

.

La faim est  plus endémique  qu’une pandémie

Ce n’est pas partout une faim, dite saisonnière :

Elle est ici ou là structurelle, non conjoncturelle.

Le Monde ne semblerait pas venir  à bout d’elle :

Surpopulation et paupérisation, l’en empêchent.

.

Le chômage serait une maladie du Libre échange

Volant de main d’œuvre pour ajuster production,

Aussi présent en pays capitaliste que communiste

Le plein emploi reste une chimère pour élections.

.

Fragments

.

Faim, maladie et chômage vont

De pair dans de nombreux pays,

La nourriture, la santé, l’activité,

Ne sont pas garantis ni protégés.

.

Pour sûr, la science fait des progrès

Pour les maladies, pour les carences,

Autant pour enfance  que sénescence :

Beaucoup moins de mortalité infantile ;

Beaucoup plus de durée, espérance de vie,

On saluera un meilleur état de démographie.

.

Mais en réalité : la faim, maladie et chômage,

Sont endémiques et la lutte demeure  sans répit,

D’autant que pour chaque pays, il y a deux régimes,

Un à haute vitesse pour les riches ; lente pour pauvres.

.

On peut se demander qui tire, le mieux, marrons du feu,

Faim, maladie, chômage sont intégré dans le PIB des pays,

De ce fait entre en compte de profits en systèmes capitalistes

Comme si l’on traitait les maux du monde comme des bienfaits.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

FAIM,

Les maux de la Terre

Ne se conso  lent de mots

Il faut, avant  tout, faire

Et ce n’est jamais trop.

MALADIE,

J’aimerais tellement

Qu’il en soit autrement

Déclament les parents

A tous leurs enfants.

CHÔMAGE,

J’aimerais    tellement

Clament les  riches nantis,

Égalité  pour pauvres anéantis,

Tout en les traitant, en les exploitant.

PROLIFÈRENT    

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit un père devant son dernier fils, mourant

De faim, mais, je n’ai plus rien, à lui donner,

Ma famille étant faite de chiens errants nés.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit une mère devant sa fille, rendue malade,

A en crever lors n’ayant pas de médicament,

Sa vie vers la mort monte jusqu’à l’escalade.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit un patron à son dernier employé licencié,

Mais, je n’ai plus aucun travail à te … donner,

Chômage gagnant encore du terrain…devant.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Disent parents, à leurs enfants non scolarisés

Mais, l’école est trop chère, et  trop éloignée :

Pas besoin de savoir lire pour planter, élever.

.

J’aimerais  tellement  qu’il en soit  autrement,

Disent  les pauvres gens, englués dans misères

Mais il n’y a pas de place, pour tous, sur Terre

Et aucun dieu n’y pourra rien, étonnamment !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une bouteille d’encre,

Échantillon de parfum

Fiole médicamenteuse, 

Ou flacon pour tests ?

.

1033 4

.

 

Flacon stérile de prélèvement

Pour analyses médicales, autres :

Il y a tant de Covid sur la Terre

 Qu’il n’y a pas assez de tests.

La plupart des vaccins et tests

Seront délivrés  en des flacons,

Le Covid ne fera pas exception,

Si bien que forme épouse fond.

.

Symbolique 

 .

Votre

 Médecin vous

A prescrit une analyse

Des  analyses   d’urines,

Voire des   prises de sang.

Flacon stérile unique.

 .

Pour quelles raisons ?

Que signifient ces dosages et

Comment interpréter les résultats

Pour  les analyses de sang, analyses

 Biochimiques, bactériologiques…

 .

Doctissimo  détaille  pour vous

Plus de 180 analyses médicales.

Source : doctissimo.fr/html/sante/analyses

.

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Fond

 .

Évocation

.

1033 6

.

Flacon stérile de prélèvement

Pour analyses médicales, autres :

Il y a tant de Covid sur la Terre

 Qu’il n’y a pas assez de tests.

.

Symbolique

 .

Les tests Covid  resteront

Un symbole  du Covid-19.

Symbole de l’angoisse au

Début  de l’épidémie  lors,

Inquiet  d’être  contaminé,

.

L’on  se  retrouvait   devant

Des   personnels    soignants

Bardés de lunettes et de gants

Masques, blouses et surblouses,

Prêts à manipuler  un écouvillon

Qu’ils plongeaient  et   remuaient,

Au fin fond    de nos narines    pour

Prélever    un échantillon   de mucus.

.

Mais les tests  sont devenus  le symbole

Gouffre financier de l’Assurance maladie.

La France a été l’un des rares pays à rendre

Gratuits les tests pour ensemble de ses citoyens.

ladepeche.fr/2021/08/24/symbole-9748835

 .

.

Fond/forme 

.

Tester, isoler, soigner, est mot d’ordre

De l’Organisation Mondiale de la Santé,

Que presque tous les pays se sont efforcés

De respecter tant bien que mal et malgré

Les différences des politiques étatiques

Mais cela ne peut fonctionner  que si

Gens se protègent personnellement

Afin d’épargner les collectivités

Sinon propagation pandémie

Avec l’effet contaminations. 

.

 Textuels et illustrations >>

1032 – Les maladies, virus, pollutions prolifèrent !

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Les forêts sont les poumons

De la Terre pour qualité d’air

Et chaque année nous abattons

Leurs bois, à ne savoir  que faire.

On nous promet que l’on replante,

Selon une planification écologique.

.

L’on oubliera de nous dire qu’il faut

Vingt à trente années pour grandir.

Il en est   de même,  des maladies,

Ici, l’on trouve, applique  vaccin,

À tous ceux  qui sont solvables :

On ignore d’autres contagieux.

 .

Les forêts n’échappent pas à la dégradation systématique,

À cause des augmentations des exploitations mécaniques,

Forêt amazonienne du Brésil, africaines…pays asiatiques,

Diminuent de surface et pouvoir d’absorption carbonique

Bien que forêts Etatsuniennes, canadiennes, européennes

Accroissent leurs plantations pour compenser ces veines :

L’arbre de la vie deviendra-t-il symbole de l’arbre de mort

Nous laissant respirer un oxygène, chargé d’oxydes alors !

 .

Ne voilà-t-il pas qu’en plus, les virus, microbes, maladies,

Pullulent, s’étendent sur la surface du globe en pandémie,

Fièvre jaune, tuberculose, lèpre, choléra, variole  ou pestes

Nous attaquent, rendent malades, nous tuent,  empestent,

Sans compter le paludisme et le sida, dont on ne guérit pas

Jusqu’à présent et les maladies génétiques et autres trépas,

Qui sont comme un défi à la survie de l’humanité sanitaire,

Alors que les médicaments font, les laboratoires, prospérer.

 .

Les malades sont souvent les mêmes, qu’assoiffés, affamés,

L’hygiène de vie et la prévention sont les remèdes naturels,

Et nous vivons dans une société, de plus en plus artificielle

Qui n’a de sens  que seul profit, non la couverture de santé,

La Sécurité Sociale, comme on l’appelle, gage de solidarité,

Les nations ne veulent plus l’assumer, charge individuelle,

Pour que chacun se batte en accession de soins mutualisés

Alors que les maladies en vaccinant on pourrait éradiquer.

.

Extensions

 .

Si les arbres meurent,

L’humanité et par extension,

Le monde animal et qui respire,

Est en grave danger de disparaitre

On peut le contester et voire le relier,

Autant  de fois  que  l’on voudra  mais

Cela ne change rien, on n’en sait rien.

Les arbres peuvent devenir malades,

Voire atteints d’allergies diverses,

Bien pire : d’empoisonnements

Et le monde marin qui absorbe

Quantité de carbones peut s’acidifier

En mettant la vie des poissons en danger.

L’épée de Damoclès est ce que pollution laisse.

.

On ne va pas faire la liste de tout ce qui pollue

Et en plus établir une hiérarchie de mortalité,

Ce n’est pas une pollution qui pose problème,

C’est l’accumulation, les effets de transferts,

Une plus une, n’égale pas deux, bien  plus.

.

L’on ne lutterait que contre un ennemi

Qui est visible et dont on mesure l’effet

Non pas dans l’avenir, immédiatement

Qui, en outre, provoque nombre morts.

.

On a comme impressions d’accélérations

Des catastrophes, pandémies, sécheresses

Quantité, rapidité, mortalité, additionnés

On repousse remède,  futures générations.

.

Solution est autant individuelle et mondiale

Au niveau individuel, mesures individuelles

Au niveau international, mesures radicales,

Niveau intermédiaires, mesures financières.

.

Fragments

.

Maladies, virus, pollutions prolifèrent,

Ceci n’est ni un «scoop» ou nouveauté,

Tout le monde le sait, n’en fait mystère,

Terre a toujours produit mauvais côtés !

.

Il suffit d’un flacon de virus, non contrôlé,

Pour créer, disséminer pandémie mondiale,

Ça peut venir suite à une erreur involontaire,

Ou acte malveillant en guerre bactériologique.

.

Les virus toxiques, on les éradique par vaccins,

Pour les pollutions plastiques, il n’en serait rien,

Il faut un siècle  pour les décomposer,  absorber,

On en consomme en mangeant animaux marins.

.

Si bon nombre de maladies nouvelles prolifèrent

C’est parce qu’on les détecte, et les traite, mieux,

Mais les traitements en provoqueraient d’autres

Comme en une chaine qui deviendrait sans fin !

.

La distribution et consommation d’eau potable

Fait partie des pollutions les plus réglementées

Mais il n’y a pas que ce qu’on mange ou boit :

Il y a aussi ce qu’on respire, ce qu’on touche.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

VIRUS

Les forêts sont les poumons

De la Terre pour qualité d’air

Et chaque année nous abattons

Leurs bois, à ne savoir  que faire.

On nous promet que l’on replante,

Selon une planification écologique.

.

L’on oubliera de nous dire qu’il faut

Vingt à trente années pour grandir.

Il en est   de même,  des maladies,

Ici, l’on trouve, applique  vaccin,

À tous ceux  qui sont solvables :

On ignore d’autres contagieux.

MALADIES,

Les forêts n’échappent pas à la dégradation systématique,

À cause des augmentations des exploitations mécaniques,

Forêt amazonienne du Brésil, africaines…pays asiatiques,

Diminuent de surface et pouvoir d’absorption carbonique

Bien que forêts Etatsuniennes, canadiennes, européennes

Accroissent leurs plantations pour compenser ces veines :

L’arbre de la vie deviendra-t-il symbole de l’arbre de mort

Nous laissant respirer un oxygène, chargé d’oxydes alors !

POLLUTIONS

Ne voilà-t-il pas qu’en plus, les virus, microbes, maladies,

Pullulent, s’étendent sur la surface du globe en pandémie,

Fièvre jaune, tuberculose, lèpre, choléra, variole  ou pestes

Nous attaquent, rendent malades, nous tuent,  empestent,

Sans compter le paludisme et le sida, dont on ne guérit pas

Jusqu’à présent et les maladies génétiques et autres trépas,

Qui sont comme un défi à la survie de l’humanité sanitaire,

Alors que les médicaments font, les laboratoires, prospérer.

PROLIFÈRENT !   

Les malades sont souvent les mêmes, qu’assoiffés, affamés,

L’hygiène de vie et la prévention sont les remèdes naturels,

Et nous vivons dans une société, de plus en plus artificielle

Qui n’a de sens  que seul profit, non la couverture de santé,

La Sécurité Sociale, comme on l’appelle, gage de solidarité,

Les nations ne veulent plus l’assumer, charge individuelle,

Pour que chacun se batte en accession de soins mutualisés

Alors que les maladies en vaccinant on pourrait éradiquer.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une bouteille d’encre,

Échantillon de parfum

Fiole  médicamenteuse 

Ou  flacon  de vaccins ?

.

1032 4

.

Un flacon de prélèvement d’eau,

Ou autre liquide incriminé pollution

Autres formes pollutions augmentent,

Et prolifèrent avec l’homme sur Terre.

.

Symbolique 

.

La réglementation de l’eau

Soumet les prélèvements

À des méthodes strictes

Et différentes, suivant

La source dont émane

L’eau  qui est analysée,

Eau du robinet, de mer,

Voire eau  de montagne.

 .

Et les prélèvements d’eau

Ne sont plus faits  dans des

Flacons en verre mais dans

Des flacons  tout en plastique,

Aux propriétés spécifiquement

Étudiées  pour  ne  pas  altérer

L’eau recueillie  et à analyser.

Source : franceenvironnement.com

/sous-rubrique/prelevement

.

.

Fond

Évocation

.

1032 6

.

Changer l’image ici

.

Un flacon de prélèvement d’eau,

Ou autre liquide incriminé pollution

Autres formes pollutions augmentent,

Et prolifèrent avec l’homme sur Terre.

.

Symbolique

 .

Le sac a été pendant des années

Symbole de la pollution plastique

Des océans, et la cible de nombreuses

Campagnes de sensibilisation.

.

En France par exemple,

Les sacs  en plastique  à usage unique

Sont interdits à la caisse des magasins

Depuis  le 1er juillet 2016  avec  l’entrée

En vigueur de la transition énergétique.

.

Forcément, les premiers à en souffrir,

Ce sont les animaux marins,

Après avoir mené la guerre

Contre les sacs plastique,

Il va donc falloir bannir

Les pailles en plastique.

france24.com/fr/20180524-pailles-

plastique-nouveau-symbole-pollution-oceans

 .

.

Fond/forme 

.

Pollution par ci, pollution par là

Ce mot est  dans tous les esprits,

Pas encore  dans les mentalités,

Conditionnant comportement.

Et ce n’est pas faute de la voir

Ce n’est pas faute de la croire

Juste que  l’on espère  trouver

Plus tard, moyen de la traiter,

Avant qu’il ne soit … trop tard !

.

Textuels et illustrations  >>

1031 – Depuis qu’homme existe, il lutte sans répit

 Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’homme est né de combat de survie autant que miracle,

Un fossé le sépare de tous les autres animaux, leur cénacle,

Il est unique, issu d’une seule famille, en son genre,  unique,

Et il est parvenu jusqu’à nous après des maladies, paniques.

.

Panique devant  les foudres  de la Terre, Cosmos, satellites,

Astéroïde par ci, comète par-là, dernier en date, an passé,

Qui nous a frôlés, ne serait pas le dernier à nous apeurer,

Avec tsunamis,  éruptions,  tremblements …..  acolytes.

.

Panique devant les maladies, virus mutant de grippes

Qui se répandent à toute vitesse, sur tous continents,

Décimant, sur son passage, sans  tri, le tout-venant,

En peste noire, pandémie, en un jour, vous agrippe.

.

Panique devant réchauffement climatique, sécheresse

Qui prive, d’eau, moitié de la planète, mourant de faim,

Migration massive vers nord, surpeuplant villes demain,

D’enchanteresse, la vie, au quotidien, deviendra détresse.

.

Panique devant la guerre nucléaire entre pays ennemis

Qui règlent leurs comptes sur le dos d’’Humanité entière,

Mettant la planète sous hiver permanent, occulte lumière

Sans compter, une hécatombe alimentaire toute en agonie.

 .

Panique devant   la perte de notre fertilité,  notre fécondité

Qui, et de manière irréversible verrait nos naissances, chuter,

Pour assurer le renouvellement en moins  de  quatre cent ans,

Et l’homme disparaitrait, de lui- même, faute de descendants.

 .

Panique devant le clonage êtres  «mi-hommes et… mi-robots»

Des humains en pièces détachées et en prothèses  intelligentes,

Qui font de ceux  qui seraient non-nantis, des êtres, rendus sots,

Dominés par Aliens et remplaçant notre  humanité   négligente.

.

Panique devant  la perte  de la foi en quelque dieu,   soi-même,

Des hommes se confiant nouveaux gourous, ou sectes extrêmes,

Homme incapable  d’accepter  son  sort animal mortel, son âme,

La vendant au plus offrant avant de se damner dans ses flammes.

.

Extensions

 .

Panique d’en faire le tour,

Dès lors chaque siècle en ajoute,

Plus qu’il n’en résout et nous déroute

À trouver sens à la vie, à Dieu, à la Terre,

À l’homme doit-on, réellement, dire merci,

L’homme n’est pas destiné à devenir divin,

Somme toute : des gens disent  que la vie

N’est qu’un éternel recommencement :

C’est vrai et faux, paradoxal car les

Problèmes se déplacent, au lieu

De se résoudre, histoire de

Donner grain à moudre.

 .

Lutte pour la vie, pour la survie, pour l’honneur, la guerre :

Lutte pour, lutte contre, aujourd’hui lobbying, manifestation

Les luttes cherchent à établir un équilibre entre le bien et mal

Parfois le but original  et juste, du début, se perd en un dédale,

Où le mal justifie le bien et réciproquement ou sans distinction.

Tant qu’homme lutte pour, vie, survie, on est en monde animal,

Dès qu’il lutte pour son profit, on franchit frontière du normal !

.

On oppose souvent, lutte armée et pacifisme,

Avec une intention de supériorité pour la lutte,

Comme critère et garantie de défense et survie,

En réalité, les deux cohabitent, doivent exister.

.

Pour argumenter, on s’en réfère aux chasseurs

Qui peuvent venir prendre fruits de cueilleurs

Avec une telle injustice ou une telle moralité,

Le vol deviendrait pratiquement… autorisé.

.

Lutter pour vivre et lutter contre maladie,

Ne porte préjudice à une autre personne,

Lutter pour tuer  n’est pas  pour exister,

Bien au contraire, une erreur humaine.

.

Fragments

.

Pas de panique : à chaque problème,

Une solution ou deux, parfois dizaine,

Il ne sert à rien  de se faire de la peine,

Nous ne sommes en danger … extrême.

.

Pourtant, certains luttent pour la survie :

Question de vie ou de mort comme on dit,

On peut dire d’eux qu’ils luttent sans répit

En espérant qu’un jour, ça ira mieux : fini.

.

Symbole de la lutte,  à mains nues : le poing

Le poing, pour se défendre, frapper, résister,

Pour certains affirmer haut et fort, en public,

Leurs protestations, leurs identités … libertés.

.

Il ne s’agira pas de terrorisme ou de fanatisme,

Simplement signaler des violences inégalitaires

Le geste est fort, courageux, presque téméraire,

On risque la prison, le licenciement, l’opprobre.

.

Le poing levé sera généralement perçu comme

L’expression de révolte, de force, de solidarité,

Il s’agit de geste compris hautement politique

Et qui reste, en tous pays, symbole, universel !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’homme est né de combat de survie autant que miracle,

Un fossé le sépare de tous les autres animaux, leur cénacle,

Il est unique, issu d’une seule famille, en son genre,  unique,

Et il est parvenu jusqu’à nous après des maladies, paniques.

.

Panique devant  les foudres  de la Terre, Cosmos, satellites,

Astéroïde par ci, comète par-là, dernier en date, an passé,

Qui nous a frôlés, ne serait pas le dernier à nous apeurer,

Avec tsunamis,  éruptions,  tremblements …..  acolytes.

.

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Panique devant les maladies, virus mutant de grippes

Qui se répandent à toute vitesse, sur tous continents,

Décimant, sur son passage, sans  tri, le tout-venant,

En peste noire, pandémie, en un jour, vous agrippe.

.

Panique devant réchauffement climatique, sécheresse

Qui prive, d’eau, moitié de la planète, mourant de faim,

Migration massive vers nord, surpeuplant villes demain,

D’enchanteresse, la vie, au quotidien, deviendra détresse.

   U

Panique devant la guerre nu   N   cléaire entre pays ennemis

Qui règlent leurs comptes sur    E     le dos d’’Humanité entière,

Mettant la planète sous hiver     *     permanent, occulte lumière

Sans compter, une hécatombe     L     alimentaire toute en agonie.

   U

Panique devant  la perte de la     T   notre fertilité, notre fécondité

Qui, et de manière irréversible       T     verrait nos naissances, chuter,

Pour assurer le renouvellement       E      en moins  de  quatre cent ans,

Et l’homme disparaitrait, de lui-     *       même, faute de descendants !

  S

Panique devant le clonage êtres       A         «mi-hommes et… mi-robots»

Des humains en pièces détachées      N          et en prothèses  intelligentes,

Qui font de ceux  qui seraient non-    S          nantis, des êtres, rendus sots,

Dominés par Aliens et remplaçant      *            notre  humanité   négligente.

   R

Panique devant  la perte  de la foi        É              en quelque dieu,   soi-même,

Des hommes se confiant nouveaux        P              gourous, ou sectes extrêmes !

Homme incapable  d’accepter  son         I               sort animal mortel, son âme,

La vendant au plus offrant avant de        T                se damner dans ses flammes.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Difficile de projeter des formes :

Bien que moi, j’y perçois un bras

Avec le poing levé  vers le ciel

Pour lutter contre injustices.

.

1031 4

.

Poing levé, fermé, vers le haut,

Évoque la lutte injustice

Et les carreaux du bras : l’usine,

Le travail, l’autre … la vie.

Poing levé reste synonyme de lutte,

allant de protestation à insurrection,

avec tête haute, c’est de la provocation,

si fait que la forme converge vers le fond.

.

Symbolique

.

Le poing levé fait partie des symboles

Créés  dans  les  années 1920, par une

Organisation du Parti communiste,

En réaction au succès rencontré par

Une organisation,   dite paramilitaire.

Il s’agit d’un pendant    au salut fasciste.

 .

Et ce, d’après l’historien  Philippe  Burrin,

«Commence à marquer  le   paysage politique

Français en 1933, et il faut prendre en compte

Le rôle joué, sur ce point,   comme sur d’autres,

Par exilés antihitlériens        en opposant fasciste

En tout cas, le PCF   fut         le  véhicule  principal

De sa propagation com             munisme allemand,

Principale, durable, sour                 ce d’inspiration».

.

.

Fond

Évocation 

.

1031 6

.

Poing levé, fermé, vers le haut,

Évoque violences injustices 

Et les carreaux du bras : l’usine,

Le travail, l’autre … la vie.

.

Symbolique

 .

Durant

Manifestations

Qui ont traversé

 Le  Monde   entier

Contre violences

Policières injustes

  Ce geste est            devenu le symbole            résistance :

Genou à terre         tête basse, parfois           poing levé,

Mouvement            que des millions de           personnes

N’ont cessé              répéter à travers              la planète

Ces derni                  ères semaines.                Et derrière

  Ce geste,                   un nom : Colin                 Kaepernick

Un ancien                 joueur star  de                 l’équipe de

Football                      américain de           San Francisco.

vanityfair.fr/pouvoir/politique/-kaepernick

est-devenu-symbole-de-la-lutte-anti-raciste

 .

.

Fond/forme 

 .

Le poing levé, à manier avec précaution

Il peut être mal interprété comme relent

D’un communisme, ou pire d’un fascisme

Lors ce symbole, en apparence universel,

Ne l’est pas  ni selon l’histoire, la culture.

.

Toutefois il a une grande force de frappe

Au figuré bien sûr,  plus qu’au singulier :

Il met le doigt là où ça fait mal en société

Deux poids deux mesures : plus d’égalité.

.

 Textuels et illustrations >>

1030 – Le temps consacré aux tâches domestiques

 Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Les tâches domestiques

Constitueraient une occupation

De deux jours  et demi, par semaine

Soit un tiers selon calcul, selon l’Insee.

Il s’agit d’une activité,  en forte majorité

Non rémunérée, comprenant dix catégories,

Qui sont réparties pour une  semaine entière :

.

Gérer le ménage,  jardiner …  faire la vaisselle,

Faire la lessive, et le repassage, bricoler, autre,

Faire les courses et puis, s’occuper des enfants,

Faire le ménage, pour finir, pour tous  cuisiner.

.

Au total, cela fait plus de … trois heures par jour,

Consacrées entièrement aux tâches  domestiques.

Si l’on est célibataire, ou, en couple, sans enfants,

Avec deux enfants, ce temps variera, évidemment

Mais il sera réalisé au deux tiers par des femmes,

Célibataire y consacre entre douze, vingt heures

Par semaine, un couple, avec enfants : double !

.

En supposant que l’on soit rémunéré  au Smic :

Cela représenterait près 292 milliards d’euros

Soit  15%  de  notre  Produit Intérieur Brut,

Équivalent  en valeur, en richesse générée

Par toute une industrie manufacturière

On comprend pourquoi les entreprises

De services à la personne prospèrent.

.

Que faut-il,  en déduire,   conclure :

Méfions-nous    des chiffres bruts,

Sans leurs conditions  de recueils,

Ni d’analyses mais tout de même :

Que fabriquer des objets vendables,

Ou satisfaire des tâches domestiques

Soit équivalent, ça vous laisse pantois !

.

Extensions

 .

En  statistiques, on ne tient pas compte

Des maniaques, obsessionnels de la propreté,

De ceux, celles qui utilisent les tâches domestiques

Comme seuls faire-valoir, du bricolage, jardinage,

Générateurs de plaisirs voire de passions.

.

On fait ses courses, rencontre des amis,

Collègues, voisins, avec qui l’on discute !

Pour ma part, bricolage vient en premier,

Faire le ménage en second, les courses après,

Cuisiner après et j’aime bien jardiner pour finir.

Je suis bien plus proche des temps d’un célibataire

Que d’une famille avec quatre enfants partis du nid.

.

Je ne suis pas  dans une moyenne ni dans catégorie,

Dispose de temps libre  pour ce qui me tient à cœur,

Prenant plaisir à satisfaire aux tâches domestiques,

Ce n’est pas une corvée. Faire du feu dans le poêle

De la cheminée et l’entretenir toute la journée,

Me prend, par exemple, une heure par jour,

En hiver  mais ne me pèsera  nullement,

De même que cuisiner  me fait plaisir

Si l’on a plusieurs invités… à diner,

Je n’ai donc pas à m’en plaindre

Et d’ailleurs ne m’en plains pas.

.

L’entretien d’une maison de famille de quatre, est important

Si l’on cumule : le ménage les courses, la cuisine, la vaisselle,

Le lavage, le repassage, le rangement  et que sais-je  encore :

Certaines tâches sont quotidiennes, d’autres hebdomadaires

Il y a des familles, mère au foyer, qui prend  tout en charge,

Et d’autres ou l’on partage les tâches et avec un roulement,

Après, c’est question d’organisation, d’exigence, d’équité !

.

Le temps dépensé aux tâches domestiques,

Reste très différent d’une famille à l’autre,

Tout dépend  de la surface,  la fréquence,

L’exigence de propreté parfaite, ou non.

.

On pourra y prendre, sinon du plaisir,

Un fort sentiment, d’utilité, de santé,

Y a rien qui traine, pas un microbe :

Les toiles d’araignées sont aspirées.

.

L’on a beau faire : tapis, chaussons

Poussière finit toujours par rentrer,

Y compris en  une maison inoccupée,

À en croire, c’est génération spontanée.

.

Fragments

.

Les tâches domestiques et organisationnelles

Parlons-en : prennent partie de notre temps,

Au point qu’elles renversent, parfois, valeurs.

.

Nous n’habitons plus notre maison, en maitre,

Elle nous habite, nous rendant esclave … d’elle,

Plus de la moitié de son temps lui étant dévolu.

.

Il y a ceux qui en font le minimum  ou font faire,

Le ménage et rangement, la lessive, le repassage,

Et les maniaques de la propreté,  des apparences.

.

Je me retrouve les manches, je m’enfile mes gants,

Et je fais la cuisine, et  le ménage, en même temps,

Tout devra être prêt quand les enfants débarquent.

.

On dit que les robots ménagers et autres, ont réduit

Le temps consacré  à nombre activités domestiques,

Elles n’en prennent pas moins trois heures par jour.

.

Vivre à l’hôtel, avec pressing, et aller au restaurant,

Réduiront les activités domestiques, au minimum,

Mais il faut en payer des prix, parfois exorbitants.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Les tâches domestiques    T   …..……………

Constituent un travail ……… E …..…………..…….

De deux jours et demi            M        par semaine

Soit un tiers selon calcul          P          selon l’Insee.

Il s’agit d’une activité en           S         forte majorité

Non rémunérée, comprenant      *         dix catégories,

Qui sont réparties pour une         D      semaine entière,

Gérer le ménage, jardiner,             O      faire la vaisselle,

Faire la lessive, et le repassage,       M      bricoler, autre,

Faire les courses et puis, s’occuper    E           des enfants,

Faire le ménage, pour finir, pour tous  S              cuisiner.

Au total, ça fait plus de trois heures      T             par jour,

Consacrées entièrement aux tâches       I     domestiques.

Si l’on est célibataire, ou, en couple,     Q    sans enfants,

Avec deux enfants, ce temps variera,   U    évidemment

Mais il sera réalisé au deux tiers par  E   des femmes.

Célibataire y consacre entre douze,   S  vingt heures

Par semaine,  un couple, avec enfants : le double !

.

En supposant que l’on soit rémunéré  au Smic :

Cela représenterait près 292 milliards d’euros

Soit  15%  de  notre  Produit Intérieur Brut,

Équivalent  en valeur, en richesse générée

Par toute une industrie manufacturière

On comprend pourquoi les entreprises

De services à la personne prospèrent.

.

Que faut-il,  en déduire,   conclure :

Méfions-nous    des chiffres bruts,

Sans leurs conditions  de recueils,

Ni d’analyses mais tout de même :

Que fabriquer des objets vendables,

Ou satisfaire des tâches domestiques

Soit équivalent, ça vous laisse pantois !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un vase, une chope

Gant de protection 

Pour un plat  trop chaud

Ou un gant de ménage.

.

1030 4

.

Gant protection  thermique est un

Symbole de ménage et  de cuisine :

Pour la lessive, la vaisselle, le sol.

Sans  parler de  gants de mode.

Que ce soit bricolage, cuisine, ménage

Un gant sera toujours utile, bienvenu,

Il y en a de toutes sortes, ici, moufle

Si fait que la forme rejoint le fond.

 .

Symbolique

 .

Se protéger du froid ou,

À l’inverse,   de la chaleur

Et des brûlures est nécessité

Exigée  par leur métier   pour

De    nombreux   professionnels.

.

Ceux  qui travaillent en extérieur,

En milieu réfrigéré, ceux également

Susceptibles de manipuler des objets

Et des outils  ou aliments très chauds.

.

Dans toutes ces situations du quotidien

Les mains sont fragilisées par ces

Conditions parfois très extrêmes.

.

Et lors les gants de protection

Sont des équipements de protection

Individuelle répondant aux normes.

protection-des-mains.com/

gants-thermiques-chaleur-froid

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1030 6

.

Gant protection  thermique est un

Symbole de ménage et  de cuisine :

Pour la lessive, la vaisselle, le sol.

Sans  parler gants de mode.

 .

Symbolique 

 .

Gant de mode, accessoire

Voire un équipement de sport

 .

Si ce n’est un élément de protection,

Un élément d’hygiène recouvrant la main.

 .

Utilisé pour se protéger notamment du froid,

Ou encore  pour le prestige  (luxe, cérémonies).

 .

L’histoire des gants remonterait à l’antiquité :

Dans l’odyssée  d’Homère, Laerte  est décrit

 .

Marchant, dans son jardin, avec des gants

Pour se prémunir contre mûres sauvages.

Wikipédia : gant

 .

 

 .

Fond/forme 

 .

Je relève le gant  ne signifie pas souvent

Qu’il est tombé par terre et je le ramasse :

Bien plus,  je relève le défi que tu me tends 

Ceci dit, il y aura les gants  de chirurgiens,

De mode, fantaisie, jardin, sport, vélo etc.

.

Quand on dit encore qu’une chose me va,

Comme un gant,  c’est qu’elle est bonne,

Doigts étant le plus difficile à couvrir.

Franchement,  pour  vous  le  dire,

J’ai pris des gants, enfin tenter.

.

Textuels et illustrations  >>

1029 – Nous sommes dispersés, à toujours zapper !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Sommes dispersés,

Toujours encore zapper

À ce point que de décider

Ce à quoi, le plus on tient,

Serait remis à lendemain.

On lui dit oui … puis non,

On le retarde,  sans façon,

Cela mérite …  discussion,

Pour se faire  à sa raison !

C’est l’évidence  …  même,

C’est un besoin … extrême

Quand nous fait problème

On en fera tout un poème.

.

Peut-être mais allez savoir,

On hésite entre blanc, noir,

Ou c’est la porte  de l’espoir

Qui ne donnera  rien à voir.

.

Oui, non, mais … peut-être,

Faut regarder…à sa fenêtre

Si train passe  où seul l’être

Qui le prend, peut paraître,

Autre qu’hésitant, l’instant,

Où se déroule rail du temps

À l’infini, en se prolongeant

Jusqu’au  butoir, mourant !

.

À tous nos  …  croisements :

Oui-non,  ou aller de l’avant,

Peut-être,  en s’interrogeant

Ne faut pas perdre le temps.

Le temps  d’aller …  au bout,

De lâcher … renoncer  à tout

Est toujours un projet … fou

Mais,  peut être le plus doux

Qui soit, qui me fait exister,

Hors néant de notre société

Comme un être qui sait

Longtemps zappait.

.

Extensions

.

Notre civilisation moderne, technicisée,

Nous conduit à une perte d’attention

Et plus encore de concentration.

Au bout de trois minutes,

En moyenne, si l’on n’est pas

Entré directement en le vif du sujet

Ou si le sujet ne nous intéresse pas ou plus,

On zappe ailleurs pour aller voir et surfer sur

Ce qu’il y a de plus drôle, captivant, sérieux.

Sauter du coq à l’âne, selon l’expression,

Conduit à tout mélanger sans retenir

Et à reperdre tout son esprit critique

Car la hiérarchie de valeurs est mise

À mal par un nivellement par le bas.

Vrai en discours politiques, nouvelles,

Et l’est tout autant en divertissements.

Le sport pratiqué le plus est le zapping,

Pour suivre plusieurs matchs, à la fois,

Et finalement rester frustré de n’avoir

Pas saisi tensions, actions d’éclats.

L’élève lui-même, dans sa classe,

Papillonne pour ne pas s’ennuyer

Ou pour se divertir, ou s’en évader

Tant c’est là que tout commencerait

Et se mettrait en place et pour ne plus

Avoir de patience, vibrer en permanence.

.

Zapper sur diverses télécommandes, qui ne le fait aujourd’hui

Et qui plus est, d’un appareil, d’une action, d’une info, à l’autre,

Le must étant désormais de le faire par smartphone  et à la voix.

Quand on  dit cela, on aura tout dit ; eh bien  non : double canal,

Ça marche aussi  en l’autre sens : votre réfrigérateur  vous parle,

Affiche ses données, prend des commandes, lance des alarmes :

On appelle ça les «objets connectés», «objets communicants».

.

Nous fonctionnons de plus en plus

Non  seulement  avec  une  zapette

Mais comme elle : à sauter du coq

À l’âne  en  vue  d’échapper  à  une

Quelconque série qui ne nous plait

Ou aller voir ailleurs ce qui se fait.

.

On agit sur sa télé, son pc, mobile

Et le temps passe,  sur des bribes,

De contenus affichant des puzzles,

N’ayant de sens ni image globale :

Du temps perdu, en quelque sorte,

Lors l’intention était le maximiser.

.

D’ailleurs, lors  on dit, je t’ai zappé

C’est qu’on l’aura oublié, trop pris !

.

Fragments 

.

Zapper, pour fureter, naviguer… choisir,

Est un comportement de nombre loisirs,

De nos jours, avec cette interface zapette

Si ce n’est souris,  parole,  voire manette.

.

Zapper ouvre grand champ d’exploration

Mais nous contraindra à rester en surface

Tandis que les lectures et compréhensions

Fonds, sont raccourcies, évitées, s’effacent.

.

On vous donne à voir comme en une vitrine

Un aperçu du sujet  et  son contenu, surfaits

Qui nous déçoit  ou nous surprend, satisfait,

C’est un peu la loterie,  ou  la pêche à la ligne

.

Zapper, naviguer, fureter, inconvénient connu

De ne pas focaliser concentration information,

Tant et si bien au bout d’un temps exploration,

On a tout vu, on n’at rien compris, rien retenu.

.

Il en est autrement d’un site fait  pour picorer,

Chaque titre comportera des contenus limités,

Qui auront la même structuration forme fond,

Pour simplifier la lecture et la mémorisation !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

SOMMES

Sommes dispersés,

Toujours encore zapper

À ce point que de décider

Ce à quoi, le plus on tient,

Serait remis à lendemain.

On lui dit oui … puis non,

On le retarde,  sans façon,

Cela mérite …  discussion,

Pour se faire  à sa raison !

C’est l’évidence  …  même,

C’est un besoin … extrême

Quand nous fait problème

On en fera tout un poème.

DISPERSÉS

Peut-être mais allez savoir,

On hésite entre blanc, noir,

Ou c’est la porte  de l’espoir

Qui ne donnera  rien à voir.

À  TOUJOURS

Oui, non, mais … peut-être,

Faut regarder…à sa fenêtre

Si train passe  où seul l’être

Qui le prend, peut paraître,

Autre qu’hésitant, l’instant,

Où se déroule rail du temps

À l’infini, en se prolongeant

Jusqu’au  butoir, mourant !

À tous nos  …  croisements :

Oui-non,  ou aller de l’avant,

Peut-être,  en s’interrogeant

Ne faut pas perdre le temps.

Le temps  d’aller …  au bout,

De lâcher … renoncer  à tout

Est toujours un projet … fou

Mais,  peut être le plus doux

Qui soit, qui me fait exister,

Hors néant de notre société

Comme un être qui sait

Longtemps zappait.

ZAPPER 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un téléphone,

 Pro-bable-ment,

 Télécommande

Plus certainement ?

.

1029 4

.

Une zapette, télécommande activée

En permanence pour cerveau :

C’est ce que nous sommes, nous faisons,

Et à longueur de journée.

Une télécommande sert à tout choix

Que ce soit en télé,  pc, ou  domotique

Il a la zapette, la souricette, la manette

S’accordant tant aux formes qu’au fond.

 .

Symbolique  

 .

La télécommande   est  un  dispositif,

Souvent taille réduite,

Servant à en piloter un autre à distance,

Par câble mécanique, par fils électriques,

Ondes radio, infrarouge.

 

Les télécommandes serviront  à  interagir

Avec des jouets, des appareils audiovisuels

Un téléviseur, une chaîne hi-fi,

Un moteur de porte de garage ou de portail,

Un éclairage, ou les ouvertures des voitures,

Appareils de topographie, des engins

De levage  ou voire  de travaux publics, etc.

fr.wikipedia.org/wiki/Telecommande

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1029 6

.

Une zapette, télécommande activée

En permanence pour cerveau :

C’est ce que nous sommes, nous faisons,

Et à longueur de journée.

.

Symbolique 

 .

Devant la multiplication

Des références d’appareils

À piloter, les constructeurs de

Télécommande auront ajouté

Une option permettant à une télé

Commande universelle d’apprendre

 Les codes d’une autre télécommande.

Dont  certaines  ne savent même faire

Que cela, autres cumulent avec la base

De données.  Les modèles  évolués   de  

Télécommandes           multifonctions

 Permettent                  de coordonner

 Utilisation                      de  plusieurs

Appareils                       en activité.

Modifié, source : Wikipédia

.

 .

Fond/forme 

 .

Un téléphone pourra servir de télécommande

Pour ouvrir une porte, faire sauter une bombe

Une manette pour commander un drone volant

Les possibilités commandes d’ondes sont infinies

Déjà, sa voix elle-même est mise à contribution,

Quand on aura les deux moins prises : facilité,

Si ce n’est notre corps même qui commande,

 Voire les yeux dans le cas d’avion de chasse

Merveille de nos technos omniprésentes

Et peut être, un jour, omnipotentes.

.

Textuels et illustrations  >>

1028 – A chaque jour, ses joies, ses peines

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Et si, à chaque jour, suffirait sa peine,

Que dire, alors, de joie, quotidienne :

Qui peut  la compenser, la sublimer,

Lui permettant de se  rééquilibrer !

.

Mais, parfois, trop occupé  à foncer

Dans des activités diverses variées,

On a pas le temps de penser, rêver,

On fait tout trop vite, mal et crevé.

.

Nous sommes mortels et fragilisés,

Par tout ce qui pourra nous arriver

Autant en bien, qu’en mal, certifié :

Un jour de joie est un jour de gagné.

.

À  chaque jour  …. ses joies et peines

En se  levant, travaillant, se couchant,

À ne regarder  que  le temps  qui  passe

Si rien ne vous délasse, ….  il vous lasse.

.

Grande  mode : aujourd’hui, c’est  faire

Plusieurs choses à la fois, hyper-occupé,

Nous sommes pour ne plus avoir à penser

Que nous sommes  êtres mortels, fragilisés.

.

La réussite, avant tout,  avec le prix à payer,

Pour y arriver  et mettre le turbo et le garder,

Y compris pour faire l’amour : temps compté,

D’être  efficace en tout et ne rien se reprocher.

.

Aucune peine  ne dure, aucune joie, non plus :

Parfois elles reviennent, mais l’on en peut plus,

De passer de l’une à l’autre  comme déboussolé

En monde qui va trop vite  sans jamais s’arrêter.

.

À chaque jour,  ses peines, chaque jour, ses joies :

Il n’y a pas que soi à jouir    ni à souffrir, ce jour-là ;

Le bonheur se joue à  deux  et même parfois, à trois.

Le capter reste un art où rien ne serait dû au hasard.

.

Extensions

 .

L’imprévu, l’inattendu, le malvenu

Font irruption dans notre vie et qui plus est,

De temps en temps, au mauvais endroit, au mauvais moment.

Par définition, on ne peut les prévoir, les anticiper, les éviter :

Le risque zéro n’existant pas, en dépit d’assurances multiples

Et variées, la sagesse pousserait à les digérer et à s’en relever

Si c’est la peine,  c’est la défaite ; et, si c’est la joie,  la fête !

Et s’il n’y avait pas l’une, l’on n’apprécierait moins l’autre.

Supporter sa peine, à deux, ne la diminue pas de moitié,

Mais d’un peu alors que la partager la double aisément.

Nos  émotions  nous conditionnent  avec  les nouvelles

Que l’on nous serine sur les radios, télés ou journaux

Toujours les mêmes une journée, du matin au soir.

Notre humeur en ferait de même et jusqu’à que

Le sommeil transforme, annule, ou relativise

De même d’une semaine, mois, saison.

.

Je peine à profiter de ma joie, tant elle est passagère

À prendre la distance de ma peine, tant elle est austère :

Changer d’air, changer de manière, changer d’atmosphère

Me fait du bien car quel que soit l’auteur ou la cause, je gère

Et, je ne demande, alors, rien d’autre, ni au ciel, ni à la terre !

 .

L’enfant  passe, facilement, du rire  aux larmes,

L’adulte passe difficilement de la peine à la joie,

Il y a comme un chemin parcouru,  un contrôle,

Qui fait que ses émotions seront moins directes.

.

On n’est pas à l’abri d’une variation d’humeurs,

Pour un oui, un non,   n’importe quelle raison :

Les hypersensibles en sauraient quelque chose

Eux qui sont des écorchés vifs ou  exubérants.

.

Puis il y aura l es cyclothymiques, bipolaires,

Qui seront tout excité, et puis, tout déprimé,

Et les sages ou les stoïciens, dures à la peine

Qui font taire toute émotion, jugée inutile.

.

Fragments

.

Les jours de joie, où l’on est inspiré,

Les jours de peine où l’on est soupiré

Comme après la pluie, le beau temps,

La joie venait toujours après la peine.

.

Apollinaire aurait entièrement raison,

Pour chacun sans cesse se succèderont

Joies, peines comme grandes émotions,

Qui se transforment en pleurs, chanson.

.

S’il n’y avait pas mal, n’y aurait pas bien,

S’il n’y avait pas peine, n’y aurait pas joie,

Les joies parviennent à occulter les peines,

On ne les oubliera pas, juste, les relativise.

.

L’encre noire, se trouvant dans un encrier,

Écrit joies comme peines sur papier blanc,

Toute plume ne rit ni ne pleure, elle colore

Les mots, les idées, phrases, paragraphes !

.

Chaque jour je crie ma joie, crie ma peine

Tout en gardant en moi, mon âme sereine

Écrivant, je fixe ma joie, guérit ma peine,

Je garde en moi l’amour, renie ma haine.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Et si, à chaque jour, suffirait sa peine,

Que dire, alors, de joie, quotidienne :

Qui peut  la compenser, la sublimer,

Lui permettant de se  rééquilibrer !

.

Mais, parfois, trop occupé  à foncer

Dans des activités diverses variées,

On a pas le temps de penser, rêver,

On fait tout trop vite, mal et crevé.

.

Nous sommes mortels et fragilisés,

Par tout ce qui pourra nous arriver

Autant en bien, qu’en mal, certifié :

Un jour de joie est un jour de gagné.

.

À  chaque jour,  …….  ses joies et peines

En se  levant, en travaillant, se couchant,

À ne  C regarder  que  le temps  qui  * passe

Si rien H   ne vous délasse, il vous     R   lasse.

Grande  A    mode aujourd’hui     U    c’est faire

Plusieurs  Q   choses à la fois    O  hyper-occupé,

Nous sommes  U   pour ne  J    plus avoir à penser

Que nous sommes   E      *  êtres mortels, fragilisés.

.

La réussite avant     *    tout,     *    avec le prix à payer,

Pour y arriver   S        et mettre le    S  turbo et le garder,

Y compris     E     pour faire l’amour,    E     temps compté,

D’être          S     efficace en tout et ne rien   N   se reprocher.

Aucune         *     peine ne dure, aucune joie   I           non plus,

Parfois elles   J       reviennent, mais l’on      E        en peut plus,

De passer de     O         l’une à l’autre           P comme déboussolé

En monde qui     I          va trop vite         * sans jamais s’arrêter.

À chaque jour,      E        ses peines    S   chaque jour, ses joies :

Il n’y a pas que soi   S    à jouir    E   ni à souffrir, ce jour-là ;

Le bonheur se joue à  * deux  S    et même parfois, à trois.

Le capter reste un art     *        rien n’est dû au hasard.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un  vase  pour des fleurs,

Une tasse à café ou thé,

Ou encore  un encrier

Pour écrire poèmes ?

.

1028 4

.

On ne sait pas, vraiment, ce qu’il y aura

Dans ce petit encrier :

Moitié de joie, moitié peine, chaque jour,

Mais toujours même plume.

Un vase ou une tasse s’éloignent,

un encrier s’en rapproche, si fait

qu’on peut écrire  joies et peines,

ainsi la forme évoquera le fond.

 .

Symbolique

 .

Encriers se trouvent dès

L’Égypte          Antique

Les scribes spécialisés

Dans  l’écriture  utilisant

Des godets  doubles  pour

Couleurs  rouge  et  noire !

Les encriers  se  seront  sans

Doute répandus  dès diffusion

 D’écriture à l’encre manifestant

Une grande  diversité de formes

Et de tailles   tout  en  partageant

Comme point commun, ouverture 

 Réduite pour limiter évaporation.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1028 6

Changer l’image ici

.

On ne sait pas, vraiment, ce qu’il y aura

Dans ce petit encrier :

Moitié de joie, moitié peine, chaque jour,

Mais toujours même plume.

 .

Symbolique 

 .

Tantôt

Objet d’art

Tantôt  objet

 De collection,

Stylo plume est l’instrument

D’écriture par excellence,

Qu’il soit utilisé pour l’art

De la calligraphie, ou écriture quotidienne,

Stylo plume envoie un message symbolique fort.

C’est pourquoi il tient une place d’honneur

Dans les professions les plus nobles :

Avocats, docteurs, professeurs.

troisarchers.com/blog/

ecriture/ecrire-stylo-plume

 .

 .

Fond/forme 

.

Tremper ma plume dans l’encrier,

Pour écrire une lettre amourachée

Qui, j’espère, la lisant, te fera  crier

De joie plus que de peine, arrachée.

.

L’on ne saura jamais quand on écrit,

Comment va être lue, reçue, répondue

Ou simplement non ouverte, retournée,

Ou voire perdue et en ce cas, non livrée !

.

Textuels et illustrations  >>

1027 – Des gens disent, c’en est assez, finissons-en !

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Quand on ne sait pas aimer,

On n’y parviendrait pas bien.

C’est à l’autre de tout accepter,

Et, de son côté, l’on ne fera rien.

Au bout de plusieurs négociations

Au bout de plusieurs changements,

On finit par se faire  bonne raison :

La vie en couple est un châtiment.

Rester seul plutôt que de souffrir,

À deux, reprocher mutuellement

Un désaccord de tempérament,

Plutôt partir, plutôt mourir.

.

Bien des gens, et parfois bien jeunes,

Disent que  c’en est assez, finissons-en,

J’ai tant souffert d’amour déçu…perdu,

Que désormais, rideau je n’en peux plus.

Ce sont, des passionnés, amoureux fous,

Qui vivent  l’amour exclusif,  pour la vie,

Si ce n’est  celui-ci, personne  ne pourra

Le remplacer, être son égal ou sa moitié.

.

Ce terrible aveu,  si  l’en est,  sans appel,

Je l’ai connu aussi, et, je m’en  rappelle :

Ma joie a fini par l’emporter sur la peine,

Souffrance et je me suis à nouveau marié.

Car, vouloir aimer sans jamais en souffrir,

Est comme  de vouloir voler, sans ses ailes,

L’amour n’est pas printemps… d’hirondelle,

Il puise ses racines en une source profonde.

.

Cette source  se remplit  de joie, et se tarira

Dès que l’aimé  s’en va, et s’il ne revient pas,

Assoiffé, l’on devient, en un désert de… mort

Où tout a disparu, où tout n’est  que désastre.

Désarmé, déprimé, dépressionné, tous les dés

Sont jetés avec trois fois rien  à  se raccrocher,

Qui s’appelle  l’espoir de voir  briller en le noir,

Cœur qui bat pour vous,  prêt  à vous consoler !

.

Consolation  n’est pas raison, n’est pas passion :

Il arrive qu’elle fasse effet, et prenne  le dessus :

Les bleus en cicatrices et blessures se referment,

De paralysées, vos jambes se mettent à marcher.

Marcher vers  un nouvel amour, nouvelle liberté,

Qui ajoutera ses joies, souffrances aux premiers,

.

Jusqu’à ce que mort, définitivement vous sépare

D’amants successifs  dont vous en aviez … marre

Je ne veux  plus aimer, je ne veux plus … souffrir.

Comment rester fermer, comment ne pas s’ouvrir

Quand la vie  n’a de sens  que dans l’élan d’autrui

À faire de vous, un ange réjoui, démon  de minuit

La souffrance d’aimer mérite en soi, récompense,

Son énergie vous pousse plus haut qu’on y pense.

.

Extensions

 .

C’en est assez, finissons-en :

Le  rideau tombe, la pièce

De théâtre est terminée,

On passe à autre chose,

On en écrira une autre,

Très bientôt en tenant

Compte  des   erreurs

Toutes  précédentes ;

Erreurs de  casting,

Et même histoires,

Ou mise en scène !

.

Comment peut-on finir avec le sexe, quel que soit l’âge

Surtout s’il englobe en lui, la sensualité  et la tendresse.

Toute pratique du sexe : oui ; toute pensée : j’en doute !

Les sexes, pris pour eux-mêmes,  sont interchangeables,

C’est le reste : corps, cœur, esprit, âme, qui ne l’est pas

Abstinence complète : faire vœu de chasteté  supposée,

Car qu’en est-il au juste, dans les faits, dans la réalité ?

 .

Il ne faut pas confondre nous dit Sigmund Freud,

Le sexe et la sexualité qui est bien plus englobante

.

L’on ne pourrait guère échapper à cette dernière,

Du fait qu’elle est plus dans notre tête que corps.

.

Sa sensualité et libido sont représentations de soi

Et à la fois énergie vitale pour vivre avec d’autres.

.

Lors même en refusant tout plaisir d’ordre sexuel,

Si le désir n’est pas sublimé on en est prisonnier !

.

Il peut en découler  désordres de comportements,

Que la loi réprime, comprime, et voire supprime !

.

Fragments

.

Amour, tendresse, caresse, sexe, attrait corporel,

Arrive un moment dans sa vie ou ce n’est éternel.

.

Amants d’autrefois, conjoints d’hier, deviennent

Compagnon et compagne, ce, quoiqu’il advienne.

.

Le temps n’est plus aux fols émois des érotismes,

On se contente respect de l’autre, de son estime !

.

On fait du ménage dans ses sentiments, émotions,

Du balai par ci, du balai, par-là, un bon nettoyage.

.

Mais attention à ne pas utiliser de balai de sorcière

Sa libido, en panne, reviendrait vite, au triple galop.

.

Pour savoir si c’est fini et bien fini, à couper, à jeter,

Faut pas être dégouté, pouvoir par contre s’en passer.

.

Pour être certain de n’avoir plus de contacts intimes,

Couples font chambre à part qu’ils soient mariés, pas.

.

Si, pour certains, c’est la défaite d’être comme castré,

Pour d’autres, c’est une victoire d’en être débarrassé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

G  E  N  S    D   I  S  A N T :

 Quand on ne sait pas aimer,

    On n’y parviendrait pas bien.

         C’est à l’autre de tout accepter,

            Et de son côté, l’on ne fera rien.

                  Au bout de plusieurs négociations

                     Au bout de plusieurs changements,

                      On finit par se faire  bonne raison :

                      La vie en couple est un châtiment.

                      Rester seul plutôt que de souffrir,

                     À deux, reprocher mutuellement

                   Un désaccord de tempérament,

               Plutôt partir, plutôt mourir.

                    J’ E  N     A   I     A  S  S  E  Z,

                               Bien des gens, et parfois bien jeunes,

                                 Disent que  c’en est assez, finissons-en,

                                 J’ai tant souffert d’amour déçu…perdu,

                                   Que désormais, rideau je n’en peux plus.

                                   Ce sont, des passionnés, amoureux, fous,

                                  Qui vivent  l’amour exclusif,  pour la vie,

                                 Si ce n’est  celui-ci, personne  ne pourra

                                  Le remplacer, être son égal ou sa moitié.

                                Ce terrible aveu,  si  l’en est,  sans appel,

                                Je l’ai connu aussi, et, je m’en  rappelle :

                                 Ma joie a fini par l’emporter sur la peine,

                                Souffrance et je me suis à nouveau marié.

                                Car, vouloir aimer sans jamais en souffrir,

                                Est comme  de vouloir voler, sans ses ailes,

                                L’amour n’est pas printemps… d’hirondelle,

                               Il puise ses racines en une source profonde.

                            Cette source se remplit de joie, et se tarira

                              Dès que l’aimé  s’en va, et s’il ne revient pas,

                             Assoiffé, l’on devient, en un désert de… mort

                             Où tout a disparu, où tout n’est que désastre.

                            Désarmé, déprimé, dépressionné, tous les dés

                          Sont jetés avec trois fois rien à se raccrocher,

                          Qui s’appelle  l’espoir de voir  briller en le noir,

                         Cœur qui bat pour vous,  prêt  à vous consoler !

                        Consolation  n’est pas raison, n’est pas passion :

                    Il arrive qu’elle fasse effet, et prenne  le dessus :

                   Les bleus en cicatrices et blessures se referment,

                 De paralysées, vos jambes se mettent à marcher.

                A  L  O  R  S   O U I   F I N I S S O N S – E N !

             Marcher vers  un nouvel amour, nouvelle liberté,

            Qui ajoutera ses joies, souffrances aux premiers,…

          Jusqu’à ce que mort, définitivement vous sépare,…

       D’amants successifs  dont vous en aviez … marre…..

       Je ne veux plus aimer, je ne veux plus … souffrir,…….

      Comment rester fermer, comment ne pas s’ouvrir……….

    Quand la vie  n’a de sens  que dans l’élan d’autrui,………..

  À faire de vous, un ange réjoui, démon  de minuit…………..

La souffrance d’aimer mérite en soi, récompense,……………..

Son énergie vous pousse plus haut qu’on y pense………………..

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Que ce soit homme ou femme

Tous deux,  la tête altière,

Sexe en bandoulière :

Allez, du balai !

.

1027 4

.

Du balai, du balai, allez oust,

C’est fini, désormais, dehors, du vent :

Le couple, le sexe, c’est fini, pourtant

J’aurai tout essayé mais en vain.

 .

Symbolique 

 .

Je sens que j’ai besoin

D’un ménage personnel,

D’un bon coup de balai

Comme on dit parfois.

.

Un ménage en mes émotions,

Un ménage dans ma profession

Mes relations, et mes actions, etc.

Je sens que j’ai besoin d’un balai

Pour chasser  les éléments qui

Encombrent  mes  émotions,

Mes pensées et  mes gestes,

Et voire même mes rêves.

.

Mes  mains  seront-elles

Assez fortes rudes pour

Faire un tel nettoyage.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1027 6

.

Du balai, du balai, allez oust,

C’est fini, désormais, dehors, du vent :

Le couple, le sexe, c’est fini, pourtant

J’aurai tout essayé mais en vain.

 .

Symbolique 

 .

La         déchirure             d’amour,

Au-delà      de       la        souffrance,

Douleur        d’amour,        comporte

Souvent  comme corollaire  la haine.

Après l’amour, pourquoi tant de haine

 

Blessés de l’amour souffrent d’un mal

Lié à leur objet d’amour, sans l’objet

Ils se sentent    seuls    abandonnés,

Délaissés,       voire    désespérés,

Ou    simplement     déprimés.

 

Le sujet est ainsi en crise

Dans  une   blessure  du

Souvenir  et  mémoire.

Les destins de l’amour

Divergent entraînant

Retentissements fini.

Cairn.info/revue-cliniques-

mediterraneennes-2004-2-page-147

 .

.

Fond/forme 

 .

Ça ressemble fort à faire le vide en soi,

Trier ce qu’on garde et jette à la poubelle.

La mode est au recyclage : si rien n’est bon

Pourquoi  vider  son grenier  dans sa cave,

Si ce n’est  après tout ça, réciproquement !

Faire table rase du passé est un vœu pieu,

On ne bâtira nouvelle histoire que sur lui.

.

 Textuels et illustrations   >>

1026 – Est-ce ma tête qui gouverne le sexe ou non !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Est-ce tête qui gouverne le sexe

Ou contraire, qui peut le savoir, dire,

Qui peut le prétendre, ou, le contredire !

À quinze ans, sûr, c’est lui  qui commande.

.

L’assouvir requiert du temps, après qu’il ploie

Après qu’il plie, qu’il   se détend, qu’il se retend

Et à soixante-quinze ans, c’est la tête qui reprend

Le gouvernail et lors, vaille que vaille, abandonne

Nouvelle proie à d’autres chasseurs plus bandants.

.

Entre quinze et soixante-quinze, cela fait soixante,

Si le compte est bon, bien qu’à ce que l’on raconte

Que certains joueraient encore  les prolongations.

Et, contre mauvaise fortune, lors, dès cinquante,

Perdu en plein mitan du lit, femmes et hommes

Tempèreraient ardeurs  contre leur bon cœur.

.

Vrai que fougue de la jeunesse reste cadeau du ciel,

Comme une drogue dure, rendant dépendant sexe :

D’autant que premier sexe, ils perdront complexe.

La sagesse, de la vieillesse, est un cadeau de miel

Drogue douce rendant émouvant de tendresse,

Il est moins question  de concave ou convexe.

.

Substance aphrodisiaque peut parfois pallier

À une faiblesse d’un Priape  qui ne peut plus

Plus, à moitié se lever donc en sus de baiser,

Problème  il y a, si concentration, répétition

N’apportent plus aucune satisfaction totale.

.

Là où le sexe va se fourrer, il n’y a que col

Sans tête que col qui s’entête à réclamer

Son   dû   pour  jouir  de tout   superflu.

.

Le sexe n’est rien autre qu’un instrument,

Naturel pour procréer que Dieu en sa bonté,

A donné une carotte à ce bâton.

.

La jouissance de l’orgasme et pas seulement

Un mois, ou deux, dans l’année, mais douze,

Pour bien  multiplier l’humanité.

.

Ah mais vous n’y êtes pas, vous n’y êtes plus :

Que faites-vous des pédés, et puis des homos,

Lesbiennes, transsexuelles, curés.

.

Pardon au curé, abstinence, vœu de chasteté.

Aux autres, si religion ne les aura condamnés,

Ni  la Nature les aura rachetés.

.

Freud aurait dit que cet « obscur objet du désir »

N’est pas sexué comme on prétend, reste à définir.

Le sexe n’est pas le seul lieu du désir ni du plaisir :

J’ai oui dire qu’un chien peut satisfaire madame.

.

Extensions

 .

Une question

À la fois physique

Et … métaphysique,

Tant,   si   l’attraction

Du corps  ne se produit,

Ou  ne se reproduirait pas,

Sans cesse, sans se dégrader,

L’esprit, bien qu’étant toujours

Autant présent, transformera

L’amour charnel en amitié.

C’est bien souvent la tête

Qui gouverne le sexe,

Surtout limbique.

 .

Forcément mon cerveau y est pour quelque chose dans le sexe

C’est lui qui gouverne les tensions, postures, paroles et gestes !

Mais pas que … si j’ose parler ainsi, un flot d’autres sensations,

Tant internes qu’externes vient accompagner, nourrir, émotion

Qui grandit en moi, en nous, dans un acte ou dans le fantasme.

.

Le sexe serait soumis partiellement seulement

Aux phéromones et à quelque réflexe animal !

.

Pour le reste, ce sera l’étage supérieur, la tête

Qui en décide, qui le contrôle et qui l’assume.

.

On a parfois rapproché humains et bonobos :

Y a des points communs mais autres finalités

.

Tel celui de consommer  le sexe  pour le sexe :

Mais attention, un jour la tête décompensera.

.

Fragments

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Est-ce tête qui gouverne le sexe

Ou contraire, qui peut le savoir, dire,

Qui peut le prétendre, ou, le contredire !

À quinze ans, sûr, c’est lui qui commande :

L’assouvir requiert du temps, après qu’il ploie

Après qu’il plie, qu’il      se détend, qu’il se retend

Et à soixante-quinze ans,    c’est la tête qui reprend

Le gouvernail et lors, vaille    que vaille, abandonne

Nouvelle proie à d’autres  T chasseurs plus bandants.

Entre quinze et soixante    Ê  quinze, cela fait soixante,

Si le compte est bon, bien     T     qu’à ce que  l’on raconte :

Certains joueraient encore         E                les prolongations. —-

Contre mauvaise fortune,                 *              lors, dès cinquante, —–

Perdu en plein mitan du lit,               G            femmes et hommes ——-

      Tempèreraient leurs ardeurs         O        contre leur bon cœur. ——–

       Vrai que fougue de la jeunesse  U   reste un cadeau du ciel, ——–

         Comme une drogue dure, les   V   rendant dépendant sexe : ——–

       D’autant que premier sexe   E        ils perdront complexe. ——–

   La sagesse, de la vieillesse,  R      est un cadeau de miel ———

 Drogue douce rendant     N    émouvant de tendresse, ———

Il est moins question      E      de concave ou convexe. ———-

Substance aphrodisi       *     aque peut parfois pallier ———–

   À une faiblesse d’un       S         Priape qui ne peut plus ————-

     Plus ou à moitié se        E       lever en dépit de baiser. —————

            Problème  il y a si        X        concentration, répétition——————

            N’apportent plus         E     aucune satisfaction totale. —————–

Là où le sexe va se fourrer, il n’y a que col

Sans tête que col qui s’entête à réclamer

Son   dû    pour    jouir   d’un    superflu.

.

Le sexe n’est rien autre qu’un instrument,

Naturel pour procréer que Dieu en sa bonté,

A donné une carotte à ce bâton.

 .

La jouissance de l’orgasme et pas seulement

Un mois, ou deux, dans l’année, mais douze,

Pour bien  multiplier l’humanité.

 .

Ah mais vous n’y êtes pas, vous n’y êtes plus :

Que faites-vous des pédés, et puis des homos,

Lesbiennes, transsexuelles, curés.

 .

Pardon au curé, abstinence, vœu de chasteté.

Aux autres, si religion ne les aura condamnés,

Ni  la Nature les aura rachetés.

.

Freud aurait dit que cet « obscur objet du désir »

N’est pas sexué comme on prétend, reste à définir.

Le sexe n’est pas le seul lieu du désir ni du plaisir :

J’ai oui dire qu’un chien peut satisfaire madame.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Certains y voient une tête ;

D’autres  y  voient  un  sexe ;

D’autres, diverses projections :

Chacun son fantasme après tout.

.

1026 4

.

La tête  gouverne le sexe, chez l’humain,

Ne le remplit pas :

Pour distinguer on parle sexe au-dessus,

En dessous de ceinture.

C’est un peu comme si ma main gauche

Ignorait tout ce que fait ma main droite

La tête et le sexe restent reliés à ce point

Que le sexe ferait parfois perdre la tête.

 .

Symbolique 

 .

La tête est la partie qui

Domine le corps,  le siège de

La pensée  et de  la  communication.

Elle symboliserait : l’identité,  l’émotion,

Intelligence O volonté O communication.

 

La tête est la partie du corps  la plus sensitive.

Elle concentre la vue, l’ouïe, l’odorat  et le goût.

 

C’est la partie du corps qui renferme le cerveau,

Le siège de la pensée et du contrôle de l’ensemble

Des comportements. La tête serait donc la partie

La plus importante, la plus complexe du corps.

———————-

Ainsi, la tête représente en quelque sorte

L’interface entre le monde extérieur

Et la réalité intérieure.

1001symboles.net/

symbole/sens-de-tete

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1026 6

.

La tête  gouverne le sexe, chez l’humain,

Ne le remplit pas :

Pour distinguer on parle sexe au-dessus,

En dessous de ceinture.

 .

Symbolique 

 .

Il est clair que les hommes

Sont des mammifères complexes.

L’excitation sexu          elle  n’est pas  que

Liée à des stimuli               sensoriels du sexe,

 Ne conduit pas tou                   jours  à  l’acte   sexuel

Sans aucune inter                   vention  de   pensées

Ou des émotions                  fort heureusement.

Fondements d’              excitation sexuelle

Chez la femme         tout reste à faire.

Mais l’on pariera, aisément, que

C’est, encore, plus compliqué.

Source : doctissimo.fr/html/sante

/mag_2000…/cerveau/sexe

 .

 .

Fond/forme 

 .

Le sexe est d’abord et avant tout un organe,

Fait pour la reproduction, fait pour le plaisir;

.

Il est aussi une  preuve d’amour, attachement

 et une source d’énergie positive et destructrice,

Sa libido, pour Freud, est logée en son cerveau

S’il n’y a pas de fantasmes : pratique bestiale,

Le sexe pour le sexe, ne construit jamais rien.

.

On croit parfois le tromper avec stupéfiant

Mais s’il revient à la charge : déception !

.

 Textuels et illustrations  >>

1025 – Les fatigués et les déçus des plaisirs du sexe

Textuels et illustrations   >>

.   

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Comment peut-on être fatigué

Comment peut-on être déçu,

Des  plaisirs  liés  au  sexe !

Fatigué d’en user de trop,

Déchu d’être impuissant

Oui, cela  se comprend

Car cela s’est déjà vu,

Mais sinon, voyons,

Quand l’on s’aime

De s’en … priver

On est  frustré.

 D’accord  mais

Pas le temps :

Trop  exténué,

Pris d’activités

Envie  de dodo,

Besoin  de repos

Ou mille excuses,

Qui n’en sont pas !

.

Les fatigués ou déçus des plaisirs du sexe,

Sont souvent des gens, arrivés à certain âge,

Bien plus encore  ayant atteint un âge certain,

Qui ont décidé que ce n’était plus  leur priorité.

Ils dorment seuls bien que parfois même à deux

.

Sans jamais se toucher ni même en être désireux

Et l’orgasme n’est plus là au rendez-vous du tout,

Devient une sorte de souvenir,  non un plaisir fou,

Foin  des pénétrations ; même chose  des caresses,

Qui feront  le lit des amours, basés sur la tendresse.

.

Est-ce plus facile, naturel, pour la femme, l’homme,

Vivre ensemble  sans se toucher, indifférent comme :

Nécessités économiques et/ou liens  avec les enfants,

Font  arrangements de toutes natures  et sans heurts,

Lors chacun peut avoir  vraie vie, amoureuse, ailleurs,

S’il souhaite en sauvant la face d’un couple… s’aimant.

.

Vie  amoureuse, plénitude sexuelle, à quatre-vingt ans,

Est tout à fait possible, et plus fréquente qu’on ne croit

Certains jettent l’éponge, à cinquante, si ce n’est trente,

.

D’autres sont insatiables, à en devenir presque pervers.

Que des lois ou aucune dictent comportements sexuels,

Certains ont besoin d’être amoureux pour les pratiquer,

Et d’autres, surtout pas, par peur de trop… s’y attacher,

Quand amour, sexe, ne se conjuguent, c’est  compliqué.

.

Le sexe est comme argent, un moyen, et non fin, en soi

L’intimité est plus rapprochée, au plus profond  de soi,

C’est le cerveau  qui importe, et, plus encore, la pensée

Et là, aucun sexe, ne peut ni la recevoir ni la pénétrer.

.

Que  de  femmes  attendent, de l’homme, le sentiment

D’affection, et quand il demande  de passer à l’action,

Se retirent, s’éloignent en négociant une belle amitié,

Que l’homme prendra pour le refus de tout partager :

Pour ne pas perdre, certaines finissent par consentir.

.

Extensions

 .

À défaut d’orgasme commun,

On peut quand même grimper

Aux cieux pour peu que l’on soit

Toujours amoureux.

Mais, si l’on n’est pas présent,

Si l’on n’est pas puissant,

Si l’on n’est pas excitant,

Il ne faut s’attendre à ce que

L’autre vous satisfasse !

.

Il est certain que l’alcool potentialise le sexe à un certain degré

Mais comme pour la cigarette, quand c’est trop, c’est plus trop

L’excès de graisse favorise plus la digestion que l’e désir sexuel

En somme, il y a des causes naturelles à une perte de sa libido

Mais, il peut y avoir aussi une lassitude dans un vieux couple

Ou jeune et qui fait que la pulsion, comme la passion, faiblit

Et lors on se retrouve au lit avec un dos tourné qui ne veut.

.

Le sexe ne provoquera systématiquement

Un plaisir à renouveler sans faim … ni fin.

.

S’il y en a qui en usent, confortant l’amour,

D’autres en abusent pour leur propre plaisir

D’autres s’en abstiennent par trop déplaisirs,

Quoiqu’il en soit, fatigue se fait sentir un jour.

.

Alors que faire, d’autre, pour compenser perte

De désirs autant que de plaisirs, de fantasmer

Qu’une femme ou un homme soit à vos pieds.

.

Fragments

.

Le balai et le sexe, ont peu à faire ensemble,

Même si on enfourche  aussi bien ce dernier.

.

Cela resterait une image reliée aux sorcières

Et si sa forme évoque  elle n’époussette fond.

.

Quand on est saturé de sexe, rien ne va plus :

Temps de faire une pause, remettre à demain.

.

Quand on est déçu du sexe, on laissera tomber,

Y a mieux à faire ailleurs en plaisirs, bonheurs.

.

Du balai …  du balai, l’on en peut plus : dehors,

Plus question de l’enfourcher avec une sorcière.

.

Du ballet rose ou balai en paille, parfois un pas :

Y a comme une intolérance et voire une allergie.

.

L’impuissance pour l’homme ; femme, frigidité,

N’aide pas la libido à s’exécuter, ni se sublimer.

.

Sexe complexe en homme ; femme, compliqué :

L’accord parfait ne se fait que lors on se connait.

.

L’excitation  sexuelle  n’est pas que liée au sexe,

Ne se termine pas toujours par une pénétration

.

L’intervention de pensées, fantasmes, émotions,

Précède, accompagne, suit, un orgasme sensuel,

.

Par sensuel, on entend, toutes sortes de caresses,

Qui explorent, manifestent, formes de tendresses.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

DES FATIGUÉS

Comment peut-on être fatigué

Comment peut-on être déçu,

Des  plaisirs  liés  au  sexe !

Fatigué d’en user de trop,

Déchu d’être impuissant

Oui, cela  se comprend

Car cela s’est déjà vu,

Mais sinon, voyons,

Quand l’on s’aime

De s’en … priver

On est  frustré.

 D’accord  mais

Pas le temps :

Trop  exténué,

Pris d’activités

Envie  de dodo,

Besoin  de repos

Ou mille excuses,

Qui n’en sont pas !

ET DES DÉÇUS DU SEXE  

Les fatigués ou déçus des plaisirs du sexe,

Sont souvent des gens, arrivés à certain âge,

Bien plus encore  ayant atteint un âge certain,

Qui ont décidé que ce n’était plus  leur priorité.

Ils dorment seuls bien que parfois même à deux

Sans jamais se toucher ni même en être désireux

Et l’orgasme n’est plus là au rendez-vous du tout,

Devient une sorte de souvenir,  non un plaisir fou.

Foin  des pénétrations ; même chose  des caresses,

Qui feront  le lit des amours, basés sur la tendresse.

Est-ce plus facile, naturel, pour la femme, l’homme,

Vivre ensemble  sans se toucher, indifférent comme.

Nécessités économiques et/ou liens  avec les enfants,

Font  arrangements de toutes natures  et sans heurts,

Lors chacun peut avoir  vraie vie, amoureuse, ailleurs,

S’il souhaite en sauvant la face d’un couple… s’aimant.

Vie  amoureuse, plénitude sexuelle, à quatre-vingt ans,

Est tout à fait possible, et plus fréquente qu’on ne croit

Certains jettent l’éponge, à cinquante, si ce n’est trente,

D’autres sont insatiables, à en devenir presque pervers.

Que des lois ou aucune dictent comportements sexuels,

Certains ont besoin d’être amoureux pour les pratiquer,

Et d’autres, surtout pas, par peur de trop… s’y attacher,

Quand amour, sexe, ne se conjuguent, c’est  compliqué.

Le sexe est comme argent, un moyen, et non fin, en soi

L’intimité est plus rapprochée, au plus profond  de soi,

C’est le cerveau  qui importe, et, plus encore, la pensée

Et là, aucun sexe, ne peut ni la recevoir ni la pénétrer.

Que  de  femmes  attendent, de l’homme, le sentiment

D’affection, et quand il demande  de passer à l’action,

Se retirent, s’éloignent en négociant une belle amitié,

Que l’homme prendra pour le refus de tout partager :

Pour ne pas perdre, certaines finissent par consentir.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une  pelle,  un  flacon,

Ou une brosse à cheveux

Et pourquoi pas un balai 

Pour ramasser poussières ?

.

1025 4

.

Du balai, plus besoin à la maison :

 Bon débarras :

Du sexe, non ; de la propreté sur soi

Et sa conscience, oui.

 .

Symbolique

 .

Si  le  balai

Est     associé

Au nettoyage,

Il est tout aussi

 Bien associé à la

Purification et à l’épuration

Spirituelles. Un nettoyage spirituel

En quelque sorte, une purification de soi

 Et  des lieux  sacrés. En plus de  servir à la

 Purification des lieux, il peut tout aussi bien

Servir à les protéger : il est, parfois,  associé

À symbolique sexuelle  dans nombre de textes  

Et de légendes plusieurs coutumes folkloriques

Comportant  un  balai   peuvent  se  rattacher  

À  un  contexte  que  l’on fantasmera  sexuel.

lailaseshat2.canalblog.com/archives/2008

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1025 6

.

Du balai, plus besoin de cela à la maison :

Bon débarras :

Du sexe, non ; de la propreté sur soi

Et sa conscience, oui.

 .

Symbolique 

 .

Il est clair que les hommes

Sont des mammifères complexes.

L’excitation  sexuelle  n’est  pas

Uniquement liée à des stimuli

Sensoriels du sexe et ne

Conduit pas forcément

À l’acte sexuel sans

Intervention des pensées

Et des émotions (heureusement).

 

Quant aux fondements de l’excitation

Sexuelle chez la femme, tout reste à faire

Et alors, on pariera, aisément, que

C’est encore plus compliqué…

doctissimo.fr/html/sante/mag_

2000…/cerveau/sexe

 .

 

.

Fond/forme 

 .

Tout ce qui aura rapport au sexe, du balai.

Facile à dire, pour un temps, mais toujours :

Comment s’en priver sans perdre aussi amour,

Car si frigide, sans orgasme, le cœur n’y est plus

Il reste la tendresse, les caresses et câlins appuyés

Et la libido, comme chacun le sait, peut se sublimer,

En d’autres jeux, d’autres œuvres, passions nouvelles,

Et ainsi revenir vers de nouvelles dispositions sexuelles

Au lieu de s’affronter à une impuissance, s’en affranchir

En la contournant, en la réinventant, en la ré-energisant.

 .

Textuels et illustrations   >>

1024 – Des hommes préoccupés par besoin du sexe

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Tandis que les hommes demeureraient préoccupés

En permanence, suite aux besoins de leurs sexes,

Leur montant, à la gorge,  tant que le désir agit,

Sur le feu, comme par un vrai soufflet de forge.

Les femmes y pensent aussi, mais en pointillé,

Elles le font même parfois entre parenthèses,

Tant qu’elles portent leur cœur, en filigrane,

Question de différence, voire, de sensibilité.

.

Côté sexe, cœur : mondes,  comportements,

Évoluent peu  même s’il arrive que les rôles

Sont, alternativement, égalitaires, inversés

«L’homme propose, et, la femme dispose »,

Dit le proverbe se traduisant pour certains

«L’homme s’impose, la femme prédispose»

Ou en se travestissant, pour les derniers.

«L’homme s’oppose, femme l’indispose».

.

À chacun de choisir formule consacrée.

On dit que le désir aurait  ceci de vrai

Qu’il se tarirait dès qu’il est satisfait,

Ou que son absence, nous  permet,

De penser ou de faire  autre chose,

Sinon serions pire … qu’animaux,

.

Tant le désir de partager son âme,

N’a pas toujours  à voir avec sexe

L’on n’est pas une femme, en soi,

On ne le devient qu’à chaque fois

Qu’un homme aimant vous honore

Avec l’espoir de le séduire  encore !

.

Il est à la fois sujet, cause  et prétexte,

Sujet, si l’on va jusqu’à  vivre ensemble,

Cause, si l’on en fait son perpétuel amant,

Prétexte si on le tient pour ami d’un jour !

Et c’est alors qu’on peut livrer son corps

À un vivant, soit un  amant, ami, partenaire,

Tout en gardant mais  virtuellement, son  âme,

Pour un mort, amour disparu, un mari décédé.

.

Pour l’homme il n’y a  pas de partage de l’âme

Sans celui du corps tant c’est « à corps perdu »,

Qu’il tente de l’atteindre  en chœur, en flammes.

Pour la femme, il n’y a  pas  de partage  du corps,

Sans celui de l’âme  c’est   «la mort dans l’âme»

Qu’elle fait mine se   livrer      en se réservant,

À  l’homme élu pour le reste de sa vie.

.

Mais voilà mari de tous les jours

Ne serait pas  l’ami  de  toujours

Connu ou  non  depuis  l’enfance,

Avec qui on fait amour en cachette

Lieux secrets, et temps : bien gardés.

.

Extensions

 .

Méandres, arabesques et circonvolutions,

Me direz-vous, et vous n’auriez pas tort.

Toutefois, si les hommes et les femmes

Étaient toujours même longueur d’onde

Lorsqu’ils feraient l’amour, cela se saurait,

Et cela se dirait et cela nous réconforterait !

Il n’en est rien, rarement, temporairement,

Dans cette fusion consubstantielle qui n’a

Rien à voir avec aucun ciel, même de lit.

Il faut donc se rendre à une évidence,

Certes discutable et disputable :

Nous ne sommes pas faits

Pour bien nous entendre,

Nous y sommes contraints

Pour l’équilibre de la Nature

Et son renouvellement et pour

Le bien de la société, l’humanité.

Cela dit, rien ne vous empêche de

Vivre seul, en égoïste …  heureux.

.

Le vin est lié au sexe, à la sensualité, la convivialité :

Il a ce pouvoir de libérer les peurs, appréhensions

Face à l’autre, partenaire potentiel en séduction

Oui mais attention à ne pas dépasser la dose

Parce qu’après, on n’est plus qui propose,

Mais qui trop ose, impose, ou suppose,

Et parfois même s’endort au lieu de…

.

Dieu merci les hommes d’aujourd’hui

Connaitra mieux le désir d’une femme,

Qu’au siècle dernier, siècles précédents

Et cela lui permet de mieux s’y ajuster.

.

C’en serait fini des unions à la hussarde

Où la femme ressent union  proche viol,

Tendresse, préliminaire, a droit de cité,

On attend l’autre, pour l’accompagner !

.

Sinon y a qu’aller de défouler au bordel,

Où aucun acte porno ne satisfait couple.

.

Fragments

.

Un long col de cygne et un  réservoir

On croirait une matrice de la femme :

Lors il s’agit là d’image approximative,

Forme évoque fond sans s’y confondre.

.

Le sexe,  en carafe,  ferait problème :

La libido est essentielle  à  l’existence

Celle des hommes  …  en particulier,

Tant ils ne sauraient …  s’en passer !

.

Carafe symbole féminin qui promet

Fécondité, richesse à moyen terme.

Encore faut-il qu’elle soit féconde !

.

Carafe pleine, annonce  de  la joie,

Grâce à des événements agréables

Qui vous donnent force et vigueur.

.

Carafe vide, évoquera des abandons,

Frustrations et autres désagréments,

Qui vous donne une mauvaise humeur

.

Certains hommes boivent un verre de vin

Voire d’alcool, pour mieux passer à l’acte,

Sexe et vin, deviendront unis par un pacte

Qui rendrait tous les accouplements divins.

.

Mais attention, trop de vin, affecterait le sexe,

On ne peut plus bander, carrément débandant :

Heure n’est plus de se vanter être sans complexe

On ne sortirait plus des galipettes en triomphant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Tandis que les hommes demeureraient préoccupés

En permanence, suite aux besoins de leurs sexes,

Leur montant, à la gorge,  tant que le désir agit,

Sur le feu, comme par un vrai soufflet de forge.

Les femmes y pensent aussi, mais en pointillé,

Elles le font même parfois entre parenthèses,

Tant qu’elles portent leur cœur, en filigrane,

Question de différence, voire, de sensibilité.

Côté sexe, cœur : mondes,  comportements,

Évoluent peu  même s’il arrive que les rôles

Sont, alternativement, égalitaires, inversés

«L’homme propose, et, la femme dispose »,

Dit le proverbe se traduisant pour certains

«L’homme s’impose, la femme prédispose»

Ou en se travestissant, pour les derniers.

«L’homme s’oppose ; femme l’indispose».

À chacun de choisir formule  consacrée.

L’on dit que le désir aurait  ceci de vrai

Qu’il se tarirait dès qu’il est  D  satisfait,

Ou que son absence, nous      E   permet,

De penser ou de faire autre     S     chose,

Sinon serions pire…qu’ani        *    maux,

Tant le désir de partager son     H      âme,

N’a pas toujours à voir avec        O       sexe

L’on n’est pas une femme en        M        soi,

On ne le devient qu’à chaque       M         fois

Qu’un homme aimant vous          E     honore

Avec l’espoir de le séduire            S       encore !

Il est à la fois sujet, cause          *      et prétexte,

Sujet, si l’on va jusqu’à          P     vivre ensemble,

Cause, si l’on en fait son       R         perpétuel amant,

Prétexte si on le tient        É            pour ami d’un jour !

Et c’est alors qu’on           O                   peut livrer son corps

À un vivant, soit un           C                   amant, ami, partenaire,

Tout en gardant mais          C                       virtuellement, son  âme,

Pour un mort, amour           U                     disparu, un mari décédé.

Pour l’homme il n’y a             P                      pas de partage de l’âme

Sans celui du corps tant        É                     c’est « à corps perdu »,

Qu’il tente de l’atteindre         S                   en chœur, en flammes.

Pour la femme, il n’y a    Q    pas     L      de partage  du corps,

Sans celui de l’âme       U     c’est     E  «la mort dans l’âme»

Qu’elle fait mine se   E      livrer      *        en se réservant,

À  l’homme élu      *      pour le    S    reste de sa vie.

Oui mais voilà   P     mari de   E   tous les jours

Ne serait pas    A   l’ami de  X         toujours

Connu ou non  R  depuis  E      l’enfance,

Avec qui on fait l’amour en cachette

Lieu secret, temps : bien gardés.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Vase avec un col

Et une anse, servant

 Probablement pour le vin 

Appelée généralement carafe ?

.

1024 4

.

Pour certains, il n’y aurait nul

Besoin d’une carafe pour baiser.

Bien que le vin comme chacun sait,  

Excite  esprit  et  voire  sa  bestialité.

Symbolique 

 .

Toute  carafe 

Est plus que

 Bouteille,

Car on a pris

La peine d’y transvaser

Liquide,  précieux  liquide

 Qui  méritait   un contenant

À sa hauteur  et  est symbole

Féminin  promettant fécondité,

Richesse  à court,  moyen  terme.

Encore faut-il  qu’elle  soit pleine !

Elle annonce des joies,  événements

 Agréables rendant force et vigueur.

L’expression   «Rester en carafe»

Renvoie aussi  à interprétation

De la carafe vide,  abandons,

Frustrations, arrêts dus

Aux          oublis.

wikireve.fr/dir/4446-carafe

 

.

Fond

 .

Évocation 

.

1024 6

.

Pour certains, il n’y aurait nul

Besoin d’une carafe pour baiser.

Le vin, comme chacun sait, excite

Son esprit et voire sa bestialité.

.

Symbolique

..

Le  vin  est  une  boisson

Alcoolisée  obtenue  par  la

 Fermentation raisin, symbolise :

Ivresse, plaisir,  folie,  convivialité.

Mythologie grecque, le vin est associé

À Dionysos, l’équivalent de Bacchus

Dans   la   mythologie    romaine,

Le vin fait partie des symboles

 De la Culture française,

Au même titre que

La  baguette   ou

Il   représente  l’art

De vivre à la française en Monde.

1001symboles.net/symbole/sens-de-vin

.

.

Fond/forme 

 .

À confondre

L’amour du vin,

Et le vin de l’amour,

Trop saoul, l’on devient,

À en être dépendant des deux.

On peut se passer de l’un, l’autre,

Et même de deux, sobriété, chasteté,

Mais toute sublimation a ses limites

À quoi bon la vie si l’on en profite !

Vaut-il mieux finir toute carafe,

Que d’y rester prendre baffe :

Le sexe débande lors saoul,

Le vin, à terre, vous roule.

.

 Textuels et illustrations  >>

.

1023 – Grain de sable fait grincer le corps et l’âme

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Grain de sable : rien, peu de chose

Placé  au  mauvais  endroit, il s’oppose.

Grain de sable ferait grincer corps et âme.

.

Car nous  sommes des organismes complexes

Bien huilées : multiples rouages sophistiqués,

À se demander si ça fonctionne sans déraper

De près on voit qu’il peut   être différent.

.

Machine humaine, en dépit des faiblesses,

Fragilités, est comme un sommet de l’art

Dont on ne sait quel artiste l’a signé.

.

On dit qu’il l’a fait à son image

Ou en premier brouillon raté.

Impossible de voir créateur

Et impossible de l’y mettre.

.

Cette merveilleuse machine

Depuis  l’aube  de l’Humanité,

Peut être … rapidement… entravée,

Voire perturbé par dysfonctionnements,

Effet papillon  contamine  tous  les  organes

Et produira une grande quantité de maladies.

.

On pourrait croire, que ce grain de sable n’affecte

Que le corps : il conditionne aussi humeur de l’esprit

Paix de l’âme par un je ne sais quoi d’atmosphère

Mais qui devient vite très insupportable.

.

Irritation des corps, irritation d’esprits

Peinant à comprendre ce qui se passe

Produisent anticorps pour limiter, voire

Circonscrire  l’étendue de telle hémorragie

Autant de signaux d’alerte clignotant partout.

.

Alors que les molécules immunitaires  endiguent

Épidémie dans bon nombre organes, déjà grippés,

En aggravant encore plus détérioration des voisins.

.

D’où provient, grain de sable endogène  ou exogène,

Était-il là, tapi, dans  un  coin,  sur son  petit  terrain,

En attendant que la machine ralentisse afin de monter

Dans le train, ou alors vient-il  d’une substance inhalée,

Ingurgitée et dont le corps ne peut guère se débarrasser.

.

Extensions

 

Il vient de conjonction des deux

Ou de facteur génétique : la médecine

N’a pas qu’un seul modèle de fonctionnement

De notre organisme, comme l’ont les physiciens

Pour l’atome, particule, ou matière.

Ce grain de sable est d’autant méchant,

Qu’il est invisible et on en prouve l’existence

Qu’au travers des traces ou des marqueurs.

.

Lors il n’y a pas de symptômes cliniques,

Spécifiques, évidents, diagnostiqués,

Isoler puis globaliser est un travail préalable

À la mise en œuvre de la moindre thérapeutique

Si l’on veut qu’elle soit efficace, corresponde

Au phénotype et caractère du malade.

.

Un grain de sable dans l’âme :

Comment cela est rendu possible

L’âme étant par définition, dépourvue

De la moindre parcelle de matière :

Par sublimation métaphorique

Ou prise de conscience de quelque chose

Qui ne va pas alors que, partout, par ailleurs,

Notre organisme fonctionne parfaitement !

.

Le grain de sable est à prendre

Soit au sens propre en machine

Soit au sens figuré, en rouages,

D’un projet,  d’une entreprise :

Administration, généralement,

Dû à norme d’usage, modifiée.

Du grain à moudre, et encore !

.

Les détails ont parfois grande importance

Non par eux-mêmes de façon individuelle

Mais soit lors venant après un gros stress

Soit suite à une accumulation des petits,

Comme en influx nerveux : sommation,

Déclenchant un signal pour le cerveau.

.

On en a assez, on n’en veut plus, stop.

On ira pas plus loin, faut explication

Et voire suivi d’actions réparatrices.

.

Si dans les rouages d’une machine,

Il peut être bloquant et pas mortel

Il en est tout autrement, en corps,

Provoquant cancer, AVC ou autre

Maladie fonctionnant à bas bruit.

.

Fragments

.

Un grain de sable est comme un virus

Voire une bactérie, un aliment, poison :

Met les défenses immunitaires en action,

C’est la guerre aux envahisseurs étrangers.

.

Au sens propre, un grain de sable, ça mine,

Ça peut bloquer les mécanismes, machines,

On en trouve grande quantité sur les plages,

Les enfants en font des châteaux périssables

.

En hiver, des grains de neige appelés flocons

Certains, avec le grand froid, devient glaçon,

Il en faut peu  sur mains, visage, voire pieds,

Pour attraper un rhume grippe ou une toux.

.

Les enfants en font des bonhommes de neige,

Qui chacun sait dure un certain temps, fond :

Un seul grain, comme seul glaçons ne fait rien

Mais des centaines, milliers, feront des dégâts.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Grain de sable : rien, peu de chose

Placé  au  mauvais  endroit, il s’oppose.

Grain de sable  ferait grincer, corps et âme.

  Car nous    sommes des organismes   complexes

Bien  huilées *   multiples rouages   * sophistiqués.

À se demander *   si ça fonctionne  *  sans déraper :

De près on voit   *     qu’il peut    *    être différent.

Machine humaine  * en dépit *    des faiblesses,

Fragilités, est  comme  *  un sommet  de l’art

Dont on ne sait quel artiste l’aura signé.

On dit qu’il l’a fait à son image

Ou en premier brouillon raté.

Impossible de voir créateur

Et impossible de l’y mettre.

.

*************************

*************************

.

Cette merveilleuse machine

Depuis l’aube  de l’humanité,

Peut être… rapidement…entravée,

Voire perturbé par dysfonctionnements,

Effet papillon contami   G   ne tous les organes

Et il produira une grande   R    quantité de maladies.

On pourrait croire, que ce    A    grain de sable n’affecte

Que le corps, il conditionne    I     aussi humeur de l’esprit

Paix de l’âme par un je ne   N   sais quoi d’atmosphère

Mais qui devient vite    *    très insupportable.

Irritation des corps,     D   irritation d’esprits

Peinant à compren     E  dre ce qui se passe

Produisent anticorps   *    pour limiter, voire

Circonscrire  l’étendue   S   de telle hémorragie

Autant de signaux d’aller  A   te clignotant partout.

Alors que les molécules im B    munitaires endiguent

Épidémie dans bon nombre L     organes,  déjà grippés,

En aggravant encore plus dé E     térioration des voisins.

D’où provient, grain de sable *        endogène ou exogène,

Était-il là, tapi, dans un coin  F           sur son petit terrain,

En attendant que la machine  A    ralentisse afin de monter

Dans le train, ou alors vient-il  I      d’une substance inhalée,

Ingurgitée et dont le corps ne  T   peut guère se débarrasser.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un ourson, en chocolat

Ou un pion  sur un échiquier,

Bonhomme château de sable

Ou  un  bonhomme de neige ?

.

1023 4

.

Le grain de sable, ici,

Est que la température fait fondre

Un bonhomme de neige

Qui avait l’air pourtant bien éternel.

Rien à voir  avec  un grain  de sable,

Ni avec autre sorte de grain, d’ailleurs

On est là, totalement, en autre domaine,

Tant et si bien que forme et fond diffèrent.

.

Symbolique 

 .

Quoi de plus banal

Qu’un château de sable

Sur une plage ! D’une pelle et d’un seau,

Les enfants s’amusent à construire

D’improbables forteresses aux multiples tourelles.

 .

Le sable humide est modelé, tassé, lissé.

Il faut l’arroser pour qu’il ne sèche pas trop vite.

La marée montante envahit les douves.

 .

À peine terminé, le château est détruit

Par les vagues et bientôt il ne reste

Que des ruines amollies ou rien du tout,

Selon la marée.  Nostalgiques de l’enfance,

Des adultes continuent à jouer avec le sable

Mais ils ne se limitent plus aux châteaux.

archeologue.over-blog.com/article-19323066

.

.

Fond

.

Évocation

.

1023 6

.

Le grain de sable, ici,

Est que la température fait fondre

Ce bonhomme de neige

Qui avait l’air pourtant bien éternel

 .

Symbolique 

 .

La

Construction

D’un bonhomme

De   neige  est

Est un loisir

 Pour enfants

Et adultes, souvent, pratiqué

Lors des périodes  de l’année où

Neige est disponible en abondance.

Dans la culture occidentale, et dans

L’hémisphère Nord, le bonhomme

De neige est un symbole associé

À  Noël   et   à   l’hiver.

Au  Japon,  on  a  plus

Tendance à  mettre un seau

Retourné sur tête de bonhomme

De neige en guise de chapeau.

Source : wikipedia/Bonhomme_de_neige

 .

.

Fond/forme 

 .

Château de sable, l’été, sur une plage,

Bonhomme de neige, l’hiver, sur place,

L’enfant joue en s’amusant à construire,

Avec les matériaux, fonction de saisons :

Au printemps, c’est bourgeon qui pousse,

En automne ce sont feuilles qui tombent.

Toute l’année il joue dans le bac à sable

Qui abrite balançoires et toboggans ! 

.

Textuels et illustrations  >>

1022 – Etre quinze jours à moitié malade, c’est long

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

J’ai  été à moitié-malade ….. pendant quinze jours :

À moitié, car, en vérité, je ne me suis jamais alité !

.

 Avec écriture, ménage, bricolage  et  même voyage,

Un peu ralenti ou beaucoup  gêné, tout de même,

Heureux de retrouver  la  santé, tonus  habituel.

.

Le temps se distord  en charpie,  mal en point,

Car là, j’ai senti se profiler  ce que sera la fin,

Si cela continuait ainsi des mois entiers.

.

Voilà, ça a commencé par légère fièvre

Suite coup de froid  Fête de la Science

Front  fiévreux  et   un mal  de crane.

.

J’ai pris quelques cachets d’aspirine

Mais,  le  virus  s’en est  bien  sorti,

En se transformant en un rhume.

.

Médicament n’a eu aucun effet

À part provoquer une laryngite

Allant à mon extinction de voix.

.

 Autre médication, transformation,

Mais, cette fois ce seront les bronches,

Se mettant à tousser par quintes successives

À me réveiller la nuit et m’empêcher de dormir.

.

Chacun sait que, quand le sommeil n’est pas bon,

Récupération ne se fait pas, c’est un cercle vicieux

Et qui l’emporte, largement,  sur le cercle vertueux.

.

Je commençais à aller mieux, à la fin de la semaine,

Et voilà qu’un voyage, dans la famille dans le Nord,

Lors changeant d’air, ou changeant d’alimentation,

Je me donne un mal à l’estomac, et  qui m’éreinte !

.

À la fin, mon estomac a produit des borborygmes,

Je me dis alors que le virus s’en est allé, ailleurs !

Mais, voilà qu’à peine, de retour,  en la maison.

.

Une diarrhée, carabinée,  suivie vomissement

De repas me torde de spasmes insoutenables.

.

Aujourd’hui,  quinze jours  après le début,

C’est fini : j’aurai été visité  par bon virus,

Du haut du crane jusqu’au fondement.

 .

Extensions

 .

Pour une vaccination complète,

C’en est une si tous les organes

Ont  été  concerné : nez, gorge,

Poumons, cœur, estomac, foie,

Reins, intestin …  et j’en passe.

.

Chacun sait que l’on appréciera

Bien mieux, encore, la santé à la

Sortie d’une très  longue maladie !

.

Il m’est parfois arrivé d’être à moitié

Malade pendant un jour ou deux mais

Rarement quinze jours durant avec cette

Panoplie de symptômes : serait-ce une

Des marques du commencement

De la vieillesse ou simplement

Check-up auto-immune du

Corps entier pour mieux

Me préparer pour l’hiver à venir :

Travailler dans un tel état est pénible

Et écrire en devient aussi très fatigant.

.

La durée est une donnée importance dans toute maladie

Une grippe  ou un rhume, dure une semaine, en général :

Si c’est le double ou d’avantage,  il faudra médicamenter :

Il vaut mieux prendre un traitement préventif que curatif

Depuis dix ans, la moyenne se situe  à 350 morts  par an.

.

Je ne suis pas souvent malade

Je l’ai été enfant, lors cela à dû

Fortifier défenses immunitaires

Je ne m’en plains pas, c’est sûr.

.

Il m’arrive d’être comme grippe,

En dépit d’un vaccin administré,

De ce fait, je la subis moins forte,

Vaccin protège du mauvais sort !

.

Gens bien portants  sont malades

Qui s’ignorent et je le croirai bien

Comme Jules Romains, en Knock,

Il vaut mieux prévenir que guérir.

.

Fragments

.

Un  jour, deux jours, trois jours,

À moitié malade … c’est embêtant

Mais quinze,  ça devient inquiétant,

On compte les heures, les nuits, jours.

.

On se dit qu’il ne faut pas oublier de boire

On met un pichet et une verre à côté de soi

Sinon l’on risque de devenir comme cruche,

Prendre un cachet, de toute façon, il en faut !

.

On hésite à se médicamenter jusqu’à outrance,

On ne sait de quoi, il s’agit, met tout en balance,

En voilier trousse de secours n’est pas pharmacie

Il vaut mieux compter sur repos et des expédients.

.

Et au final, il ne s’agirait que d’un rhume, carabiné,

Procurant un mal de crâne comme je ne vois dit pas

Je me suis cru guéri au bout d’une semaine, normal :

Suis sorti prendre l’air, courant d’air : rhume reparti.

.

Moralité, si l’on se prépare à faire une longue croisière,

Il faut penser avant à sa santé, se reposer suffisamment,

En mer, le vent passant du chaud au froid, vous fragilise,

Un simple quart, mal protégé et vous êtes moitié malade.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

J’ai  été à moitié-malade ….. pendant quinze jours :

À moitié, car, en vérité, je ne me suis jamais alité !

 Avec écriture, ménage, bricolage  et  même voyage,

Un peu ralenti ou beaucoup  gêné, tout de même,

Heureux de retrouver  la  santé, tonus  habituel.

Le temps se distord  en charpie,  mal en point,

Car là, j’ai senti se profiler  ce que sera la fin,

Si cela continuait ainsi  L  des mois entiers.

Voilà, ça a commencé O   par légère fièvre

Suite coup de froid  N Fête de la Science

Front fiévreux  et  G  un mal de crane,

J’ai pris quelques cachets d’aspirine

Mais, le virus s’en est     bien sorti,

En se transformant  en  un rhume.

.

Médicament n’a eu   Q    aucun effet

À part provoquer     U      une laryngite

Allant à mon extin     I              ction de voix.

 Autre médication,       N                transformation,

Mais, cette fois ce                      seront les bronches,

Se mettant à tousser       E          par quintes successives

À me réveiller la nuit          *         et m’empêcher de dormir

Chacun sait que, quand        J         le sommeil n’est pas bon,

Récupération ne se fait pas      O             c’est un cercle vicieux

Et qui l’emporte, largement,      U            sur le cercle vertueux.

Je commençais à aller mieux,       R          à la fin de la semaine,

Et voilà qu’un voyage, dans la fa       S          mille dans le Nord,

Lors changeant d’air, ou changeant     *             d’alimentation,

Je me donne un mal à l’estomac, et     M          qui m’éreinte !

À la fin, mon estomac a produit des    A          borborygmes,

Je me dis alors que le virus s’en est    L         allé, ailleurs !

Mais, voilà qu’à peine, de retour,    A       en la maison,

Une diarrhée, carabinée, suivie    D      vomissement

De repas me torde de spasmes  E   insoutenables.

Aujourd’hui,  quinze jours    *   après le début,

C’est fini : j’aurai été visité   par bon virus,

Du haut du crane jusqu’au fondement.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

On aura beau boire, en ce pichet

Toutes sortes de potions magiques

Quand l’on est  pris  par  un virus

Y a que médicament patience !

.

1022 4

.

Un gros pichet d’eau miraculeuse,

En flacon, médicamentée :

Ça ne m’a pas guéri mais ça a

Empêché d’autres complications.

Que  peut  bien  faire  un  pichet,

Dans traitement  conte un virus

Sauf peut-être en apothicairerie

Et on est loin d’une telle époque.

 .

Symbolique

 .

En héraldique, le pichet

Est, très souvent, représenté

Avec une anse et un col verseur.

Sa  déformation  suggère  l’étain.

.

Aujourd’hui, les fabricants  français

Garantissent étains 100% alimentaire,

Usage du plomb dans leurs usines est

Totalement  interdit  depuis  1995.

.

Une cruche est un vase de terre

Ou de grès, à anse, ayant

La panse large et le col étroit.

La cruche est destinée à contenir

De l’eau voire parfois même du vin.

Source : heraldie.blogspot.com/2014/

08/la-cruche-et-le-pichet

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un gros pichet d’eau miraculeuse,

En flacon,  médicamentée :

Ça ne m’a pas guéri mais ça a

Empêcher d’autres complications.

 .

Symbolique 

 .

Les médicaments non-utilisés

Ou périmés sont à déposer en pharmacie.

Que devient-il ? Jetés dans la poubelle,

Dans l’évier ou dans les toilettes,

Les médicaments peuvent polluer

Les sols et les rivières

Car ils contiennent des principes actifs.

.

Cyclamed  valorise les Médicaments

Non Utilisés (M.N.U.) à usage humain,

Périmés ou non, dans le respect des règles

Environnementales à des fins de valorisation

Énergétique, ce qui permet d’éclairer et de

Chauffer l’équivalent de 7 000 à 8 000

Logements tout au long de l’année.

 .

.

Fond/forme 

.

Pour sûr, bien des médicaments,

Sous quelque forme  qu’ils soient,

Et administrés avec  ou  sans eau,

Aident bien à guérir des maladies

Ou, pour le moins,  empêcheront

Toutes sortes de complications.

.

Pour certaines, comme rhume

On pourra certes s’en passer

Mais avec, c’est un confort,

Qui améliore notre moral

Et dieu sait si ça compte.

.

Textuels et illustrations  >>

1021 – Etre ballotté de tous côtés, lors en un bateau

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Grosse tempête, non seulement

De progresser  où vous voulez  aller,

Mais elle vous fait peur  de sombrer.

Ça fait du bruit, ça bouge de partout,

Vent et mer, deviennent comme fou,

Même plus parler  et on ne s’entend,

Impossible modifier  le  gréement.

S’imaginer disparaitre sans trace

Devient plus fréquent et crasse

On a plus la force de penser,

En un voilier ainsi ballotté.

.

Balloté de tous côtés, en un bateau,

En bravant la tempête au vent mauvais

Je m’agrippe au mât comme à un arbre,

Pour ne pas sombrer au fond de l’océan,

Où je navigue, et à vue, et en désespéré,

De vie qui me met,  comme  en sursis !

Le moindre, mouvement, déplacement,

Me met en danger de tomber… glisser.

.

Alors que, le voilier est prêt à chavirer,

Il s’enfonce au creux de grande vague,

Et, submergé par des montagnes d’eau,

Vrille un peu sur lui-même, ou remonte,

La pente pour grimper, jusqu’à sa crête.

Le bruit assourdissant m’étreint la tête,

M’empêche de penser pour y faire face,

Demain, c’est sûr : on aura perdu  trace,

Du bateau, et de son occupant, dérouté

Par les forces des éléments, contraires,

Contre lesquels,  il ne pouvait… lutter.

.

J’aurais dû couler … dû, être, vite, noyé,

Je me demande comment j’ai échappé

À cette mort certaine, cette lutte vaine,

Tant j’avais le corps et l’âme en peine.

Ma survie me surprend, me ravit aussi

Balloté mais pas englouti, par la vague

Tueuse, venue de l’arrière  ou par côtés,

Alors même que l’esquif allait chavirer.

.

Le seul fait de m’accrocher, à mon mât,

Comme à une vraie bouée de sauvetage,

Et de ne plus bouger, pour ne pas glisser,

M’a sauvé la mise, malgré ma peur bleue.

Peur bleue devant la mer blanche en furie,

Peur bleue, devant mort, comme ennemie,

Peur bleue, devant marre, de souffrir ainsi,

Peur bleue devant mât, vibrant, en sa folie.

Balloté, et de tous côtés, dans mon bateau,

J’ai gardé les yeux ouverts sur …  les eaux,

Entre la mort et la vie, espoir au cordeau :

Que temps me préserve, se mette à beau !

.

Extensions

 .

Un roulis, augmenté d’un tangage, rend tout bateau, instable

Lors de s’accrocher au bastingage restera des plus honorables,

Tant vouloir rester et avancer droit, tient impossibilité notoire,

C’est un coup à vomir ses tripes par-dessus ou sur les…hiloires !

Se faire balloter sur un bateau est comme en mauvaise histoire :

Rien de vrai, de cohérent : un coup c’est blanc, un coup c’est noir

En bateau au moins on a un pilier central où s’accrocher, espoir.

.

Sur un voilier, on ne titube pas,

On cherche souvent bon équilibre

Lors c’est le bateau qui nous mène

Il faut s’adapter à lui, non l’inverse.

.

Auquel cas, c’est sûr, on sera balloté,

En rythmes, en contretemps, toujours,

Ce n’est pas avec la tête qu’on compense

Mais avec le corps, en acquérant réflexes.

.

Sinon, gare au mal de mer ou cognements,

Au point que l’on ne tiendra pas longtemps,

Et que l’on se dégoutera d’être sur un bateau

Qui, il faut le dire, vous mène alors en bateau.

.

Fragments

.

Lors on titube, on sera souvent

En de très mauvaises postures,

Qu’il faudra tenter  de rectifier,

Ainsi la forme évoquera le fond.

.

Dans une forte tempête, postures fixes,

N’existeront plus

Tout bouge… tout tremble … tout remue,

En soin, autour de soi

On entre dans une danse, même immobile,

Si on avance, parfois, titube.

.

Par précaution lors on bouge dans un voilier,

Une main pour soi, autre pour lui,

C’est la consigne pour ne pas se cogner, blesser

Si on ne s’attache, on aura vite compris

Que la seule danse qu’on sera en mesure de faire

Serait la danse de saint gui, en épileptique

.

Mouvements brusques, brefs, rapides, irréguliers

Désordonnés, comme les enfants trop turbulents :

En tempête, c’est l’environnement qui nous oblige :

On est balloté de tous côtés, secoué comme prunier.

.

Curieusement, c’est arrimé au ponton, arrivé au port,

Qu’on se met à titubé en marchant sur la panne, le sol

Le monde à l’envers, tout de même, si le sol se dérobe :

Et là, il n’y a plus rien à quoi s’agripper, comme saoulé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

     .

                                   B   A   L   L   O   T   T   É,

                                    Grosse tempête, non seulement

                                     Elle vous embête et vous empêche

                                    De progresser  où vous voulez  aller,

                                  Mais elle vous fait peur  de sombrer.

                                 Ça fait du bruit, ça bouge de partout,

                                Vent et mer, deviennent comme fou,

                                 Même plus parler  et on ne s’entend,

                               Impossible modifier  le  gréement.

                               S’imaginer disparaitre sans trace

                              Devient plus fréquent et crasse

                             On a plus la force de penser,

                               En un voilier ainsi ballotté.

.

                  D  E    T O U  S    C Ô T É S,

                      Balloté de tous côtés, en un bateau,

                         En bravant la tempête au vent mauvais

                       Je m’agrippe au mât comme à un arbre,

                     Pour ne pas sombrer au fond de l’océan,

                 Où je navigue, et à vue, et en désespéré,

             De vie qui me met,  comme  en sursis !

           Le moindre, mouvement, déplacement,

     Me met en danger de tomber… glisser.

.

 Alors que, le voilier est prêt à chavirer,

Il s’enfonce au creux de grande vague,

   Et, submergé par des montagnes d’eau,

        Vrille un peu sur lui-même, ou remonte,

               La pente pour grimper, jusqu’à sa crête.

                 Le bruit assourdissant m’étreint la tête,

                  M’empêche de penser pour y faire face,

                   Demain, c’est sûr : on aura perdu  trace,

               Du bateau, et de son occupant, dérouté

            Par les forces des éléments, contraires,

        Contre lesquels,  il ne pouvait… lutter.

.

   D A N S     M O N    B A T E A U   

     J’aurais dû couler … dû, être, vite, noyé,

    Je me demande comment j’ai échappé

      À cette mort certaine, cette lutte vaine,

       Tant j’avais le corps et l’âme en peine.

           Ma survie me surprend, me ravit aussi

             Balloté mais pas englouti, par la vague

                Tueuse, venue de l’arrière  ou par côtés,

                Alors même que l’esquif allait chavirer.

.

              Le seul fait de m’accrocher, à mon mât,

             Comme à une vraie bouée de sauvetage,

          Et de ne plus bouger, pour ne pas glisser,

       M’a sauvé la mise, malgré ma peur bleue.

    Peur bleue devant la mer blanche en furie,

  Peur bleue, devant mort, comme ennemie,

 Peur bleue, devant marre, de souffrir ainsi,

Peur bleue devant mât, vibrant, en sa folie.

Balloté, et de tous côtés, dans mon bateau,

J’ai gardé les yeux ouverts sur …  les eaux,

Entre la mort et la vie, espoir au cordeau :

Que temps me préserve, se mette à beau !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

 

Une silhouette d’homme

Titubant et en ayant

Du mal à avancer 

En postures ?

.

1021 4

.

Il est très difficile de se tenir droit,

Sans tenir à quelque chose, en bateau,

Si l’on attrape la danse de saint Guy,

Postures branlantes, on titubera!

 .

Symbolique

 .

               Le terme

                      «Posture»

                    Renvoie à la

                      Réalité  du corps :

           Une  posture est

  Une     attitude,

       Une    façon  de  se tenir,

De  placer son      corps,  ses membres

Se tenir debout, pen          ché, raide, détendu,

Mais  ce sens initial est           lié    à   une    situation

Dans      laquelle  s’opère          cette   prise  d’attitude.

Exemple : lors des céré               monies de funérailles,

Il est d’usage de se tenir             debout la tête baissée,

Mains   jointes, avec  un            air triste et recueilli,

Et  qui  agirait autrement         courrait   le  risque

De se faire remarquer  en      mauvaise part.

ressources-socius.info/index.php/

lexique/21-lexique/69-posture

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1021 6

.

Il est très difficile de se tenir droit,

Sans tenir à quelque chose, en bateau,

Si on attrape la danse de saint Guy,

On ne la quittera plus, titubant !

 .

Symbolique 

.

«Je restais  à tituber  comme  je l’avais  fait 

Tout à L’heure, un pied sur le pavé plus élevé,

L’autre pied sur le  pavé le plus bas.

 .

Chaque fois            que je          refaisais rien que

Matériellement             ce pas             il me restait  inutile,

Si je réussissais,              oubliant            matinée Guermantes,

À retrouver ce que             j’avais senti           posant ainsi mes pieds

 .

De nouveau la vision           éblouissante       et indistincte, me frôlait. »

fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouvé

 .

 .

Fond/forme 

.

Le temps ne se retrouve pas, il est linéaire,

Il n’y a que dans le souvenir  qu’on le garde

Être déstabilisé par faux équilibre des pieds

Conduira à retrouver sensation semblable !

.

En bateau, on a sensation que  sol  échappe

Et  que  tout  est branlant, secoué, chaviré.

Au premier temps, on s’accroche, titube

Et plus avec le temps, les mouvements,

L’on s’adapte, n’y fait plus attention,

On court pour lever,  affaler voiles.

.

C’est en posant le pied sur ponton,

Que sensation déséquilibre revient

Alors que ce dernier  ne bouge pas.

Le monde à l’envers, tout de même :

Avoir le pied marin en pleine tempête

Et le pied qui dévisse sur le terre-plein !

.

Textuels et illustrations   >>

 

.

 

1020 – Tout va bien et puis tout va mal : pourquoi !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pourquoi !

Question / réponse

Parce que ci ou bien ca

Ou parce que tout à la fois

Une goutte  a  fait déborder

Verre  de  bon  vin,   humeur

Pleine de  joie  en  main, moi.

Ce n’est  qu’un  excès  de  bile

Tiens-toi donc plus tranquille

M’aurait  dit  un  psychiatre

Ou un médecin opiniâtre.

 .

Coup de cafard, c’est sûr ;

Coup de cafard,  c’est mûr :

Si j’envoie   tout  promener,

Qu’il ne faut plus me parler.

.

Trop d’alcool, ou, mal dormi,

Trop mangé ou trop de soucis,

Trop fatigué ou trop mal aimé,

Et au petit matin trop chagrin,

Un refus de sortir trop tôt du lit

Pour aller au travail…  pas divin.

Être cajolé, faire  enfant attristé,

Etre autiste pour ne rien  écouter

Envie de tout envoyer promener,

Comme remède, voire  solution,

Rejet mari, amant, compagnon

Amour est en berne, en cocon.

.

Comme une idiote, pour de bon,

Se dire qu’horoscope  a dit non,

Qu’il faut voir un psy, attention.

.

Après la douche ça va bien déjà,

Après le café, je crois que  ça ira,

Un bon bol d’air frais et l’on y va.

.

Bon coup  de cafard, c’est l’orage

Noircissant, soudain, les nuages,

Imbibant, comme en marécages,

Le cœur, les tripes  et le cerveau,

S’emmêlent  fort,  les  pinceaux,

Ternissent  couleurs  des  eaux.

.

Finalement rencontrant autres,

Mon humeur noire, se fait rose,

Et puis s’en est allée gentiment,

Tout va bien, et puis tout va mal,

En fait, je ne sais trop, pourquoi :

Bipolaire est mon tempérament !

.

Extensions

 .

Tout va bien et puis soudain tout va mal

Quand on est, souvent, d’humeur instable,

D’humeur aimable et devenant détestable :

Il suffirait alors du moindre grain de sable

Pour tout vous gâcher.

.

À cran, à fleur de peau, comme un écorché,

À prendre  avec des pinces, avec des gants,

Prêt à vous sauter à la figure, pour autant,

Point  du  tout  mécontent : juste  stressé,

Dès qu’on sait pourquoi.

.

On est de mauvaise humeur,  ça éclaircit

Le paysage, on commence à aller mieux,

Le pire est le flou menant au marasme,

Et, parfois, même jusqu’au sarcasme.

 .

Tout va bien, tout va mal :

On passe vite du bien au mal

Comme si cela était très banal,

Bien que changement : infernal !

Ainsi va la vie, ainsi vont les choses

Tout dans la vie ne peut pas être rose

Et tout ne se termine  dans l’apothéose.

Il parait que  pour atteindre  les hauteurs,

Faut au moins une fois, avoir touché le fond.

 .

« Tout va bien, tout est sous contrôle »

Combien de fois aurai-je entendu cela,

Sans qu’il me soit possible de le vérifier,

L’important serait d’y croire, n’est-il pas.

.

Quand tout va mal, ça se sent, ça se voit,

D’avantage,  on dira : y a l’eau dans le gaz

 Pour signifier que tout ne tourne pas rond,

Il faut purger le problème pour le résoudre.

.

Quand ça va bien on a besoin de personne

On se voit confiant, énergique, autonome

Quand tout va mal : allo  maman, bobo,

Aide-moi s’il te plait, je m’en sors pas.

.

Fragments

.

Tout va bien puis tout va mal

Et peu importe de quoi il s’agit,

On veut mettre du sel dans sa vie,

Rien de plus humain, de plus normal.

.

Chacun y va, de son petit grain… de sel,

Quand on en manque, la vie devient fade,

Au point qu’elle devient du coup, maussade,

L’on n’est pas tous les jours sur une balancelle.

.

Le sel, comme chacun le sait, donnera du goût,

Aux aliments, les conserve, les préserve de tout

Mais si l’on y met trop de sel, c’est le contraire

Tout est question de dosage, non d’arbitraire.

.

De fait, le sel rend l’eau de mer, imbuvable :

Tout va bien en nageant dans son eau tiède

Tout va mal lors, soudain, on boit la tasse :

Perception de bien et mal est instantanée.

.

Il en serait ainsi, parait-il, de vie, en général,

Tout va pour le mieux en meilleur de mondes,

Et puis un détail cloche, tout va de mal en pis

Sans savoir pourquoi, on est au fond du trou !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Pour    T   quoi !

Question    O      réponse

Parce que ci    U        ou bien ca

Ou parce que      T        tout à la fois

Une goutte a         *         fait déborder

Verre de bon          V          vin,   humeur

Pleine de joie         A         en main moi.

Ce n’est qu’un        *        excès   de  bile

Tiens-toi donc      B      plus tranquille

M’aurait  dit       I     un  psychiatre

Ou un méde      E    cin opiniâtre.

N

Un coup de cafard, c’est sûr ;

Coup de cafard,  c’est mûr :

J’envoie   tout  promener,

Il ne faut plus me parler !

.

Trop d’alcool, ou, mal dormi,

Trop mangé ou trop de soucis,

Trop fatigué ou trop mal aimé,

Et au petit matin trop chagrin,

Un refus de sortir trop tôt du lit

Pour aller au travail… pas divin.

Être cajolé, faire  enfant attristé,

Etre autiste pour ne rien  écouter

Envie de tout envoyer promener,

Comme  remède, voire  solution,

Rejet mari, amant, compagnon

Amour est en berne, en cocon.

.

Comme une idiote, pour de bon,

Se dire qu’horoscope  P  a dit non,

Qu’il faut voir un psy,    U     attention.

Après la douche ça va     I     bien   déjà,

Après le café, je crois       *     que  ça ira,

Un bon bol d’air frais                V     et l’on y va.

Bon coup  de  cafard,      A    c’est l’orage

Noircissant, soudain,     *     les nuages,

Imbibant, comme en   M  marécages,

Le cœur, les tripes et   A   le cerveau,

S’emmêlent  fort, les   L   pinceaux,

Ternissent couleurs  *   des eaux.

.

Finalement rencontrant autres, humeur noire s’est faite rose

Puis s’en est allée gentiment, tout va bien, puis tout va mal :

En fait, je ne sais trop, pourquoi : c’est mon tempérament !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une tour donjon,

Ou alors une simple

Salière de cuisine

Avec du sel fin ?

.

1020 4

.

Chacun y va de son grain de sel de salière,

Et dieu sait si, sur une plaie

Moindre parcelle de sel attisera ma douleur

Jusqu’au point capital.

 .

Symbolique 

 .

Romains, la salière

Était considérée comme

Ustensile   de  culte   familial

Et les familles les plus pauvres

Tenaient à honneur de posséder

Une salière souvent en argent.

 .

La placer devant un convive,

C’était lui faire honneur.

Au Moyen-Âge la salière devient

Une importante pièce d’orfèvrerie

 .

Au XVIe siècle, première moitié,

La salière proprement dite

Est devenu un luxe princier.

 .

Elle prend aussi le nom de navette.

Avec le XVIIe siècle, elle se simplifie.

Et elle ressemblera plus à une bobine.

meubliz.com/definition/saliere

.

.

Fond

.

Évocation

.

1020 5

.

Chacun y va de son grain de sel de salière,

Dieu sait si, sur une plaie

Moindre parcelle de sel attisera ma douleur

Jusqu’au point capital.

 .

Symbolique

 .

Le sel

 Donne goût

Aux aliments et

 Il permet de bien les

Conserver.   Symbole  de

Pureté, et   de   préservation

Tout autant altération, alliance.

Il demeure  un produit  très apprécié,

 Très  consommé,   parce qu’il relève le goût

Des nourritures. Et ses vertus  de  préservation

D’aliments  étant à l’origine d’échanges importants

 Entre  civilisations  en   l’Antiquité. Et on lui  attribuait

Le   pouvoir  d’éloigner  le  mauvais  œil, mais, cependant,

 Malgré  toutes ses  qualités,  il  revêtira  aussi   une dimension

Destructrice, tant    dessèche, ronge, altère, rend l’eau imbuvable.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sel

 .

.

Fond/forme 

 .

Le sel de la vie, désignerait

Les moments où tout va bien

Le poivre de la vie serait alors

Les moments où tout irait mal,

Est-ce une question de couleur

Sinon d’aspect et voire de goût

C’est  à chacun  d’assaisonner

Ses plats comme il l’entend.

.

Textuels et illustrations  >>

1019- Il est bien long le chemin qui mène vers toi !

 Textuels et illustrations   >>

                  .

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Long est le chemin

Qui mène, vers toi ;

Long est le chemin,

Qui nous a… réuni ;

Long est  le chemin,

Qui nous tient à vie ;

Long est  le chemin,

Qui me sépare de toi.

.

Lors nous avons tant

D’obstacles, à sauter,

Lors, nous avons tant,

D’épreuves, à … subir,

Lors, nous avons tant,

De barrières, à ouvrir,

Lors, nous avons tant,

Frontières, à franchir.

.

Que je ne suis pas sûr

D’y consentir ;

Que je ne suis pas sûr

D’y parvenir ;

Que je ne suis pas sûr,

De revenir ;

Que je ne suis pas sûr,

De  réussir.

 .

D’être sous… ton toit,

Avec    toi,

D’être sous … ton toit,

Crois-moi,

D’être sous …  ton toit,

Me  ravira,

D’être sous  …  ton toit,

Me protégera.

 .

Lors quand … j’y pense,

Mon pas s’avance ;

Alors quand …  j’y pense,

Mon cœur s’élance ;

Et lors quand …  j’y pense,

C’est ma préférence ;

Et depuis quand …  j’y pense,

C’est mon espérance.  

.

Extensions

 .

Long est le chemin… sauf, bien sûr,

En cas de coup de foudre,

En raccourci émotionnel et spirituel.

Dans la majorité des cas,

Cristallisation prend  un peu de temps,

Plus ou moins court ou long

Selon les circonstances,  les réciprocités.

En nombreux romans et films,

Ce n’est qu’après épreuves que prétendant

Accède enfin à princesse adorée.

Il y aura mille et une façons de se rencontrer

De se séduire, voire de se quitter

Mais  ceux qui ont jeté leur dévolu  sur un être

Leur étant cher auquel ils tiennent

Par-dessus tout, se font du souci  si la résistance

S’installe chez l’autre comme une

Impossibilité  sociale, et voire  un interdit sociétal.

L’amour facile, déconcerte certains :

Il faut qu’il gravisse une pente, conquiert un sommet,

Prouve à l’autre qu’ils sont prêts à tous

Les sacrifices, d’autres préfèrent s’adresser à une  agence

Pour « régler, et une fois pour toutes,

Problème de conjoint avec l’assurance de ne pas se tromper.»

.

On peut imaginer toutes sortes de chemins

Dont les uns mènent vers des lieux incertains,

D’autres s’approchent de la quête de quelqu’un,

Mais  avant de rencontrer  quelqu’un, quelqu’une

Il ne faut déjà pas se tromper de chemin, le choisir

Fonction de désirs secrets, d attentes bien formulées

Et penser à le poursuivre ensemble, la quête terminée

Sinon le chemin s’efface et ne vous laisse aucune trace

Et tout est alors à reprendre à zéro et à recommencer.

.

Suivre un chemin, déjà tracé par quelqu’un

Avant nous ou par la communauté, le société,

Ou bien construire soi-même, son propre tracé,

Reviendra-t-il finalement au même ou non point

.

Le chemin que tu me traces, celui que j’emprunte

Vont-ils ou non se rejoindre, et jusqu’à quel point,

Le chemin sera aussi à prendre en son sens figuré

Partage ou non  des valeurs, des rêves, passions

.

Qui se ressemble s’assemble, dirait un dicton,

Or il n’y a pas que le chemin pour se trouver

Aussi celui qu’on trace, parcourt ensemble

Se contentant du passé, on sera dépassé.

.

Fragments 

.

Le chemin est court, quand on a vingt ans :

On ne sait pas qui ni où mais on sait quand.

C’est tout de suite, au risque de se tromper,

L’on procède par essais-erreurs : au suivant.

.

Chemin est long lors on en a cinquante sonné,

Nombre potentiels amants, mariage ont scellé,

Il ne reste que des divorcés, veufs, ou dépités :

Soi-même on prendra le temps pour s’engager.

.

Quel que soit l’âge, les opportunités, le temps,

L’essentiel est, avant, tout de pouvoir finaliser

Une union qui satisfasse, dure, projet enfants,

On oublie les autres, amours passés, dépassés.

.

Attendre le bon parti, attendre le bon moment

Serait un choix de vie, qui nous réussit ou raté

S’il vaut mieux être seul  que mal accompagné,

Comme dit un dicton, alors courons lentement.

.

Parfois le chemin se fait en deux ou trois temps,

On se mariera, une première fois et puis enfants,

Le divorce rouvrira un chemin, qui s’était arrêté,

Avec un nouveau bagage en quête de l’être aimé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

               .                                       QU’IL EST

                                                       Long est le chemin

                                                         Qui mène, vers toi ;

                                                   Long est le chemin,

                                                Qui nous a… réuni ;

                                            Long est  le chemin,

                                       Qui nous tient à vie ;

                                Long est  le chemin,

                             Qui me sépare de toi.

.

                      LONG, LONG,

                      Lors nous avons tant

                D’obstacles, à sauter,

             Lors, nous avons tant,

         D’épreuves, à … subir,

      Lors, nous avons tant,

  De barrières, à ouvrir,

 Lors, nous avons tant,

Frontières, à franchir.

.

CHEMIN VERS TOI !  

Que je ne suis pas sûr

D’y consentir ;

Que je ne suis pas sûr

D’y parvenir ;

Que je ne suis pas sûr,

De revenir ;

Que je ne suis pas sûr,

De  réussir.

 .

D’être sous… ton toit,

Avec    toi,

D’être sous … ton toit,

Crois-moi,

D’être sous …  ton toit,

Me  ravira,

D’être sous  …  ton toit,

Me protégera.

 .

Lors quand … j’y pense,

Mon pas s’avance ;

Alors quand …  j’y pense,

Mon cœur s’élance ;

Et lors quand …  j’y pense,

C’est ma préférence ;

Et depuis quand …  j’y pense,

C’est mon espérance.  

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Tracé d’un chemin

De  campagne   avec

Une courbe au milieu

Allant l’on ne sait où !  

.

1019 4

.

Un chemin, plus ou moins,

Large, droit, montant, sinueux

Dont le mérite sera de le parcourir

Par un choix de conquête incertaine !

  .

Symbolique 

.

Dans nombre de     traditions         religieuses

Ou métaphysique,       l’image         du chemin

Est d’abord symbole      de la       quête de l’Être,

 .

L’autre, l’amour          on dit que      bonheur n’est

Pas  au bout          du chemin, il est        le chemin !

 .

La marche est       sans aucun doute     une activité

Enrichissante qui     a inspirée bien       des hommes

 .

Écrivains, philoso        phes ou d’il    lustres inconnus

 Ont tous été fasciné         par sa     marche, symbolique

Par opportunité de la              réflexion qu’elle favorise.

Source : Hélène Payet

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1019 6

.

Un chemin, plus ou moins,

Large, droit, montant, sinueux

Dont le mérite sera de le parcourir

Par un choix de conquête incertaine !

.

Symbolique

.

Un choix          de     vie

Résulte de        la décision

 D’un individu        ou d’un groupe

Conf      ronté  à  une        situation  ou      à  un

Système      offrant une        ou plusieurs    options.

Le terme      «choix»         pouvant       désigner le

Processus     par le          quel cette    opération

Est me      née à        bien        résultat

De la        dite    opé      ration.

En   philo                      sophie,

La question            de savoir

Si un individu         effectue

Des choix  libre        ment  ou

Est déterminé       renvoie au

Problème de        l’existence

Ou non du    libre arbitre.

Wikipédia : choix de vie

 .

.

.

Fond/forme 

 .

Le chemin que l’on se tracera

Est parfois le bon ou mauvais,

Et il est fait d’embranchements,

Requérant, chaque fois, un choix

Qu’il faut négocier  avec conjoint,

Sinon chacun partira de son côté.

Cheminer de concert, est ce qu’il y

De mieux pour couple qui s’aiment

Côte à côte, non l’un suivant autre.

.

 Textuels et illustrations   >>

1018 – Chute en spirales du bonheur, accélération

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une chute en spirales

On en ressent quelques effets

Quand l’on tombe dans cauchemar

Juste avant de se réveiller en sursaut

Sursaut de vie, évitement,  injonction

De son cerveau en émotion trop forte

Qui le sait qui le saura, qui le dira,

Mais bonheur, on n’y croit pas.

.

Chute en spirale dans un trou

Noir ou blanc ou en couleurs

Dont  on ne voit  pas le fond

Pour pouvoir enfin rebondir

Et retrouver le vrai bonheur

Chute en spirale  du bonheur,

Son accélération et sa hauteur,

Avant de m’affaisser, en évanoui,

En une chute qui jamais n’en finit.

.

Emotion jusqu’à la peur du trou noir

Reste ce qu’il y a de plus…troublant,

Que  l’on soit, l’ami, ou …  l’amant,

Quand l’on frôle tant,  désespoir,

Après s’être déclaré puis rejeté

Pire encore par autre ignoré.

Sur le versant du malheur :

.

Quand l’on en touche le fond,

Rien d’autre ne peut nous arriver,

Car tout nous est égal… à cette heure !

De l’un à l’autre, en dents de scie, râteau,

Voir des gens des plus laids aux plus beaux

Une spirale se transforme en cercle normal,

Où l’on maintient carré  …  d’envies vitales,

Comme  en un sanctuaire … impénétrable

Où le précieux espoir parait … désirable.

.

De toi, à moi, il n’y a que  flux d’ondes

Négatives ou positives qui s’échange

Perçu tantôt démon et tantôt ange

Fonction d’imagination  féconde,

Je suis, ou non … un réceptacle,

De ton amour   en ton cénacle.

.

Si je pouvais  changer de peau

Ou jeter très loin, mes oripeaux

Et, redevenir bien jeune et beau,

Je revendrais mon âme au diable,

Pour que tu puisses la lui racheter.

.

Car l’amour miracle, a souvent fait,

Ou vaincu, à  jamais, l’irrémédiable,

Mais mon âme  n’est pas à … vendre,

Et la tienne, pas davantage à prendre,

Car elle est juste très douce à entendre

Quand elle parvient mon cœur, fendre.

.

Extensions

 .

En la spirale d’un tel, vrai,

Bonheur, je ne crains plus rien,

Que le vertige d’une telle… hauteur.

Peut-être est-ce une chute en parachute

Dont  je le délecte, à ravir, en contemplant

Le paysage qui s’ouvre devant moi, tombant

À pleine vitesse, du ciel.

.

La spirale, comme chacun sait, évoque la chute potentielle :

Avions de combats tombaient en faisant des spirales en ciel

Aujourd’hui ils ne le font plus, pour autant il n’y a pas que

Les escaliers qu’on peut réaliser, voir, monter, en spirale.

Il y a les idées noires dans son cerveau fatigué, délirant

Et bien sûr, nos rêves de chutes, la nuit, en dormant !

Il y a aussi la spirale de la chance, plaisir, bonheur.

.

Chute brutale, en spirale, en douceur :

 Le bonheur s’en va, peu importe l’heure,

Il nous quitte à sa manière sans prévenir

Et, il pourra mettre longtemps, à revenir !

.

Si on regarde bien une spirale, on observera

Qu’une partie de la courbe semble s’approcher

D’un point fixe, tout en tournant autour  de lui,

Alors que l’autre extrémité semble s’en éloigner !

.

 Spirale infernale de mes pensées reste ma création

 Poétique se nourrissant de réalités et d’imagination,

Tournant sur elle-même, elle explore par ses lumières

Les contours réels de notre société, et de ses chimères !

.

Fragments

.

«Plus on s’élève, plus dure sera la chute»

Proverbe chinois

Je me suis élevé grâce à toi, à ton amour

Tombé, sans toi.

.

Ravi d’être en ta maison au chaud

Me voilà sans toit.

J’ai basculé jusqu’en bas de ton escalier,

En spirale, chez toi.

.

Une fois la rue, et au pied d’un lampadaire,

Je ne suis plus ton roi

J’ai repensé à ce que je t’ai fait ce que j’ai dit

Et je ne comprends pas.

.

Lampadaire réverbère en moi, autour de moi

Mon profond désarroi

En amande honorable en demandant pardon,

Pour la prochaine fois.

.

Spirale tout comme escalier, échelle, ascenseur,

Évoque sens contraires :

Plus positif en s’élevant, plus négatif en tombant

Bonheur ou bien malheur.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

LA CHUTE

Une chute en spirales

On en ressent quelques effets

Quand l’on tombe dans cauchemar

Juste avant de se réveiller en sursaut

Sursaut de vie, évitement,  injonction

De son cerveau en émotion trop forte

Qui le sait qui le saura, qui le dira,

Mais bonheur, on n’y croit pas.

Chute en spirale dans un trou

 Noir ou blanc ou en couleurs

Dont  on ne voit  pas le fond

Pour pouvoir enfin rebondir

Et retrouver le vrai bonheur

Chute en spirale  du bonheur,

Son accélération et sa hauteur,

Avant de m’affaisser, en évanoui,

En une chute qui jamais n’en finit.

Emotion jusqu’à la peur du trou noir

Reste ce qu’il y a de plus…troublant,

Que  l’on soit, l’ami, ou …  l’amant,

Quand l’on frôle tant,  désespoir,

Après s’être déclaré puis rejeté

Pire encore par autre ignoré.

Sur le versant du malheur :

EN SPIRALE

Quand l’on en touche le fond,

Rien d’autre ne peut nous arriver,

Car tout nous est égal… à cette heure !

De l’un à l’autre, en dents de scie, râteau,

Voir des gens des plus laids aux plus beaux

Une spirale se transforme en cercle normal,

Où l’on maintient carré  …  d’envies vitales,

Comme  en un sanctuaire … impénétrable

Où le précieux espoir parait … désirable.

De toi, à moi, il n’y a que  flux d’ondes

Négatives ou positives qui s’échange

Perçu tantôt démon et tantôt ange

Fonction d’imagination  féconde,

Je suis, ou non … un réceptacle,

De ton amour   en ton cénacle.

Si je pouvais  changer de peau

Ou jeter très loin, mes oripeaux

Et, redevenir bien jeune et beau,

Je revendrais mon âme au diable,

Pour que tu puisses la lui racheter,

Car l’amour miracle, a souvent fait,

Ou vaincu, à  jamais, l’irrémédiable,

Mais mon âme  n’est pas à … vendre,

Et la tienne, pas davantage à prendre,

Car elle est juste très douce à entendre

Quand elle parvient  mon cœur, fendre.

DE N’IMPORTE QUEL BONHEUR. 

.

Forme

.

.

Évocation

.

Colonne  de  soutènement  d’église

Ou tronc d’arbre un peu spiralé

Ou  pied de table en bois tourné

Ou lampadaire en fer forgé ?

.

1018 4

.

Lampadaire formant une image

Spirale, volute, courbe, sculpture  

Pour     indiquer  que   le  bonheur

Pourrait devenir plus tourmenté.

.

Symbolique 

 .

Un lampadaire extérieur

Est un dispositif d’éclairage

Placé en périphérie de voie

De circulations publiques

Et qui s’allumera le soir.

.

L’usage   des  réverbères

Date de fin du XVIII siècle,

Avant utilisation de l’électricité.

.

En 1776, les premiers  d’entre  eux

Viennent remplacer, pour  Paris, les

Lanternes éclairées par des chandelles.

L’effet réverbère, parabole de l’ivrogne

Cherchant ses clés, la nuit, en la rue.

Il sait les avoir perdues ailleurs,

Il les recherche  pourtant sous

Le réverbère car c’est le seul

Endroit éclairé de la rue.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1018 6

..

Lampadaire forment images

Spirale, volute, courbe, sculpture 

Pour indiquer que le bonheur

Pourrait devenir plus tourmenté.

.

Symbolique 

 .

La spirale, dont

La  formation           naturelle

Est très fréquente dans le règne végétal

Vigne, volubilis ; animal escargot, coquillage

Évoque l’évolution               d’une force, d’un état.

C’est un motif                        ouvert  et  optimiste :

Rien n’est plus                              facile, lorsque l’on

Est  parti                                 d’une  extrémité,  que

D’atteindre                                  l’autre, hélicoïdale,

En double volute                                 et avec cornes.

    

                                                                                  La double spirale

                                                                                  C’est    l’enroulement

                                                                                De deux serpents autour

                                                                                 D’un    caducée  de médecins.

 .

.

Fond/forme 

 .

Lampadaire, réverbère … luminaire

Vous étiez dans la lumière et le noir

Vous a gagné, surpris … agrippé !

.

Vous avez  recherché le bonheur,

Là où il n’était pas,  n’était plus,

Ou là où il ne pouvait plus être !

.

Comme pour descente aux enfers

Vous êtes tombés tout  en  travers

Et la porte s’est refermée sur vous,

Vous abandonnant en pleine misère.

 .

.

Textuels et illustrations  >>

1017 – Qui n’a pas connu de traversée du désert

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Une traversée du désert

Fera penser à une épreuve

Où l’on était seul abandonné

Sans savoir si un jour terminée

Lors certaines seront provoquées,

Par cause, par événement extérieur,

D’autres seront volontaires, décidées,

Premier semble exil, et second retraite.

Certains s’en sortent vainqueurs, aguerris,

D’autres, abimés  pour le restant de leur vie.

En  tous cas, un rendez-vous  avec  soi-même,

Où l’on se déterminera sur sa valeur suprême.

.

Qui n’a connu

De traversée

Du   désert,

En solitaire,

Au sens figuré,

Petite au grande

Courte ou longue,

Parfois  renouvelée.

Mais à quoi  cela sert,

Sinon … à se retrouver,

Avec soi-même, ses idées,

Ses projets, qui capotent,

Ses amis qui s’en vont

Et parfois sa femme

Voire son emploi :

La totale quoi !

Bien se recentrer

Après s’être dispersé

Pour revenir à l’essentiel,

Ce qui compte le plus pour soi

Après s’être fait bien coupé les ailes :

Faut dire que c’est loin d’être chose aisée.

.

Traversée est rupture

Energie provenant de soi

Pour décisions qui feront lois

Avant de se remettre au combat,

Entrainant les autres en son sillage

Jusqu’aux limites de leur partage,

S’agissant étude, emploi, amour

Ou d’art, même de politique,

Voire, tout  cela, à  la fois !

Cela  peut être  un objectif

De création ou production

Ou une affaire de relations

Tant vrai, qu’en  définitive,

Notre vie se résume à cela :

Traiter de ce qui ne va…pas.

Étayer vos valeurs profondes.

Émonder vos…accaparements.

.

Extensions

 .

Le désert, où il n’y a rien

Ou presque est l’un des lieux

Qui excitera le plus l’imaginaire,

Chez ceux qui n’ont pas de pratiques

Désert  froid, désert aride, désert chaud

Sa valeur symbolique est telle qu’elle s’est

Déclinée en nombre de domaines  qui n’ont

Rien à voir avec lui  tels que désert des idées,

Désert des sentiments,   désert des ressources

Humaines, désert des espoirs de changement

Pour eux, conduisant des électeurs sceptiques

À l’absentéisme, le traverser n’est pas y vivre,

Y compris dans ses oasis : le traverser seul,

En groupe, à pied, ou  en chameau, avec,

Sans  vivres, de jour, ou  de nuit, n’ont

Pas grand-chose  à voir  et les récits

Les plus poignants sont ceux qui

Ne sont pas  préparés, jetés là

Par accident d’avion, sans

Savoir où ils sont vers

Où ils doivent aller.

.

Une traversée du désert est toujours un défi et une épreuve

Qu’elle soit projetée, réalisée, vécue, au sens  propre et figuré.

Pour avoir connu les deux, dans ma vie, je peux en témoigner,

Mais je ne suis pas le seul et je suis prêt, avec tous, à partager.

Si  on en sort  vivant, on en sort grandi, par le sable, raffermi,

En ses projets, en ses actions, ses relations, ses coopérations

Tant le désert vous met à nu, force à essentiel en sa survie.

.

Traversée du désert correspondrait, pour moi,

Aux périodes de vie où j’ai connu des difficultés,

Qui m’auront procuré l’impression d’un abandon,

Le plus souvent, d’ordre relationnel, voire affectif.

.

Un grand moment de solitude mais sans isolement,

Sorte d’incompréhension de ce que j’étais, faisais :

Comme si j’étais en marge, original, trop différent

Attendre réussite pour être reconnu, il me fallait.

.

C’est ce que j’ai le sentiment de vivre à l’instant

Tant chaque moment où j’écris,  m’en éloigne

Et m’en rapproche de même bon an mal an,

Lors, c’est avec humour que je me soigne.

.

Fragments 

.

Traversée du désert : sens propre, figuré ?

Le second est plus fréquent que le premier,

Voilà bel exemple de métaphore, analogie :

Il n’y a rien autour de soi évoquant une vie.

.

C’est différent de se retirer, volontairement,

Dans un endroit secret, caché…  d’un désert

Qu’être contraint de le traverser totalement,

Sachant qu’on s’en sortira vivant, on espère.

.

Le désert au sens propre est multiple et varié,

De sable, d’eau, de glace, de verdure,  marais,

Tout comme au sens figuré, voire sans raison,

Sans voir personne, sans voir avenir, passion.

.

Pour certains, c’est manque de foi, de lumière

Sens de leur vie leur échappe : puits sans fond,

Tout leur semble égal,  leur vie n’a de de raison,

Autre que  de naitre  puis de mourir : cimetière.

.

Une bonne traversée du désert  parfois vous sert

À faire le point, à prendre décisions, bifurcation,

Si  elle dure longtemps, faite à moitié, rémission,

Elle n’ouvre aucune porte vers une nouvelle ère !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

QUI N’A CONNU

Une    L  traversée L  du désert

Fera   A  penser à     A    l’épreuve

Où l’   *  on était seul   *   abandonné

Sans    T  savoir si un jour   T     terminée

Lors      R   certaines sont pro    R      voquées,

Par cau   A       se,   par événement    A      extérieur,

Aut           V        res sont volontaires,      V      décidées,

Premier    E         semble exil  et second         E        retraite.

Certains    R         s’en sortent vainqueurs,         R      aguerris,

Autres,        S          abimés pour le restant de            S        leur vie.

En  tous       É           cas, un rendez-vous  avec  soi         É         -même,

Où l’on        E            se déterminera sur sa valeur su           E        prême.

DU  DÉSERT

Qui n’a connu

De traversée

Du   désert,

En solitaire,

Au sens figuré,

Petite au grande

Courte ou longue,

Parfois  renouvelée.

Mais à quoi  cela sert,

Sinon … à se retrouver,

Avec soi-même, ses idées,

Ses projets, qui capotent,

Ses amis qui s’en vont

Et parfois sa femme

Voire son emploi :

La totale quoi !

Bien se recentrer

Après s’être dispersé

Pour revenir à l’essentiel,

Ce qui compte le plus pour soi

Après s’être fait bien coupé les ailes :

Faut dire que c’est loin d’être chose aisée.

*************************

*************************

Traversée est rupture

Énergie provenant de soi

Pour décisions qui feront lois

Avant de se remettre au combat,

Entrainant les autres en son sillage

Jusqu’aux limites de leur partage,

S’agissant étude, emploi, amour

Ou d’art, même de politique,

Voire, tout  cela, à  la fois !

Cela  peut être  un objectif

De création ou production

Ou une affaire de relations

Tant vrai, qu’en  définitive,

Notre vie se résume à cela :

Traiter de ce qui ne va…pas.

Étayer vos valeurs profondes.

Émonder vos…accaparements.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une toute petite lampe de chevet

qui, allumée,  éclairera très peu

et posée sur une sorte de support, 

qui est la clé de sortie d’un désert.

.

1017 4

.

Généralement sans lumière 

Se fait sa traversée du désert

Je veux   dire, pour  se  guider,

Pour retrouver une vraie issue.

.

Symbolique 

 .

Frontières sont indécises

Entre  lumière    symbole

Et      lumière       métaphore.

Mais     la    lumière       est mise

En     relation    avec     l’obscurité.

La     lumière    succède  aux   ténèbres,

Si la   lumière  solaire   meurt chaque soir,

Elle renaît chaque matin, assimilant le destin

De l’homme  à   sa  pérennité   et   sa   puissance.

 

Les psychologues et

Analystes observent

Qu’à         l’ascension

Sont      liées images

Lumineuses,       avec

Sentiment d’euphorie,

Tandis qu’à la descente

Images   plus   sombres,

Et sentiments de crainte.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1017 6

.

Généralement  sans lumière :

Se fait sa traversée du désert

Je veux   dire, pour  se  guider,

Pour retrouver une vraie issue.

 .

Symbolique 

 .

Indifférenciation

Originelle ou bien

Encore  l’étendue

Superficielle sous

Laquelle  doit être

Cherchée  la réalité.

.

Symbolisme de la bible,

Autant terre aride, désolée,

Et  sans  habitants, le désert

Signifie, pour l’homme, le  monde

Éloigné de Dieu,  repère  des, démons,

Le lieu du châtiment d’Israël et de la tentation.

.

Traverser désert sera s’en remettre à la grâce de Dieu.

C’est pourquoi les moines du christianisme se retirent au désert

Ermites pour y affronter leur nature et celle du monde à l’aide de dieu.

 .

 .

Fond/forme 

 .

Toutes traversées d’un désert,

 Que ce soit au propre, figuré

Nous mettra dans l’ombre

Et si ce n’est  l’obscurité,

Du milieu  et la société,

Et nous met en lumière

Intérieur de nous-même

Pour faire tri, sauvegarder

Valeurs et projets essentielles

Qui méritent intérêt à nos yeux :

On revient gonflé à bloc ou déprimé.

.

Textuels et illustrations >>