391 – Je suis ici, et puis … je vais là !

Visuels et textuels  >> 

.

J’imagine qu’il en est ainsi

Pour tous ceux  qui voyagent,

Le premier jour     sur un nuage,

Et puis soudain       revient l’ennui

De ne plus avoir   tout près de soi

Ceux qui n’ont  pour seul souci,

Que penser chaque jour à soi.

.

Je suis ici, puis je vais là,

Là  où  mon  esprit  me  traine,

Lors tous  les départs   entrainent,

Que  les   gens,  que  l’on aime,

On les oublie derrière  soi.

.

Partir à plusieurs est déjà

Fabriquer souvenirs communs

Pour, bien plus tard,  les échanger,

Pour se créer une communauté

À laquelle on se sent soudé.

.

Je suis ici puis je suis là,

Là où mon esprit m’en traine,

Je t’en prie : viens, et rejoins-moi :

Et ta compagnie, me sera reine,

Voyage mène autre part !

.

Voyage, nouveau départ,

Et en moi-même : tôt ou tard,

Mais faut-il encore bien se le dire

Poussant un  profond soupir :

Partir c’est renaitre en lire.

 .

Renaitre un peu nouveau

Faire bouger les lignes, choses

Sans pour autant changer de peau,

Être ailleurs tout soir, matin,

Faire le vide, faire le plein.

.

Deux/trois mois, en l’année,

Et en tous points remarquables

Feront comme durée bien marquée

De joie, de surprise, ineffables

Et surtout, bien durables.

.


.

Extensions

.

On se déplace pour des raisons

Professionnelles ou pour raisons privées,

Quand ce n’est pas un mixte des deux consistant

À profiter d’une opportunité professionnelle

Pour prendre quelques jours de congés

Sur place pour visiter les lieux,

Aller à la rencontre d’amis,

Faire du shopping,

Tisser de nouveaux liens,

Repérer des locations pour ses

Prochaines vacances familiales.

.

Combien de villes européennes ai-je

Visité avec ma famille pour y être allé

Auparavant en mission professionnelle !

.

Voyager donne l’envie et le goût du voyage

À ceux étant curieux de tout, c’est toujours

Un plaisir que de faire découvrir aux autres

Des lieux et des gens que l’on a fort apprécié.

Et puis on ramène des photos qu’on a prises

À l’improviste, raconte  histoires de voyages,

De rencontres, de musées que sais-je encore

Les enfants qui ont beaucoup voyagé, sont

Toujours partant, bien d’autres  le font,

Plus tard, mais contraints et forcés.

.

On bouge vers le haut, vers le bas comme en un ascenseur

Ou on marche droit comme dans un couloir, dans une rue :

 Qu’on s’arrête ou avance, on est à toujours un endroit précis,

Matérialisé par notre propre corps, bien qu’yeux voient loin.

Yeux, c’est plus nous, même si Issy, c’est là : on est partout

Et l’on n’est nulle part à la fois par projection imaginaire

Et l’on peut même rembobiner pour revenir en arrière.

.

Quoiqu’on fasse on est toujours à un endroit

Donné de la planète du fait de notre corps

Dont nous ne pourrons nous départir.

.

Être ici ou être là, c’est quelque part,

La police vous demande où vous étiez,

Vous ne pouvez  répondre : nulle part,

Qu’éventuellement : «je  ne  sais  pas».

.

Il n’y a même pas le Chat de Schrödinger,

Pour autant qu’il est à la fois vivant et mort.

Il restera encore et toujours dans la même boite :

La mécanique quantique confond onde et corpuscule.

.

.

Épilogue

.

Je suis ici puis je vais là :

Je ne compte pas mes pas

Ce qui m’émeut, me meut,

Je fais que ce que je veux !

***

L’important est de changer

L’immobilité,  c’est l’ennui :

Il faut penser  à  se  recycler,

Sinon,  déjà,  tout est…  fini !

***

Quoique je fasse … me déplace

Il me faudra souvent faire face

À de nouveaux défis, excitants,

Et j’en aurai  pour mon argent !

***

La seule chose  qui ne change pas,

Dans un monde qui accélère, profite,

Est le changement, de plus en plus vite

Et lors si l’on ne bouge, on ne le suit pas.

***

Changer pour changer, n’aurait pas de sens !

C’est pourtant le leitmotiv commerce publicité

Changer pour quelque chose d’une autre valeur,

En aurait un, à condition de le faire avec entrain.

***

Le mot  «recycler»  ne fait plus peur : adaptation,

Lors le mot «mobilité», pas d’avantage : meilleur !

Être ici ou bien  être là serait de peu d’importance,

L’essentiel est d’être au bon endroit en bon métier.

***

À certains, ce qu’on fait prend le pas sur où on est

C’est souvent le cas pour les artistes, les écrivains.

Que je sois ici  ou ailleurs, m’importe bien moins

Que si je ne pourrai pas faire ce à quoi, je tiens.

.

.

391 – Calligramme   

.

JE SUIS

.

J’imagine qu’il en est ainsi

Pour tous ceux  qui voyagent,

Le premier jour     sur un nuage,

Et puis soudain       revient l’ennui

De ne plus avoir   tout près de soi

Ceux qui n’ont  pour seul souci,

Que penser chaque jour à soi.

.

BIEN ICI,

.

Je suis ici, puis je vais là,

Là  où  mon  esprit  me  traine,

Lors tous  les départs   entrainent,

Que  les   gens,  que  l’on aime,

On les oublie derrière  soi.

.

Partir à plusieurs est déjà

Fabriquer souvenirs communs

Pour, bien plus tard,  les échanger,

Pour se créer une communauté

À laquelle on se sent soudé.

ET PUIS …

.

Je suis ici puis je suis là,

Là où mon esprit m’en traine,

Je t’en prie : viens, et rejoins-moi :

Et ta compagnie, me sera reine,

Voyage mène autre part !

.

Voyage, nouveau départ,

Et en moi-même : tôt ou tard,

Mais faut-il encore bien se le dire

Poussant un  profond soupir :

Partir c’est renaitre en lire.

.

JE VAIS LÀ !

 .

Renaitre un peu nouveau

Faire bouger les lignes, choses

Sans pour autant changer de peau,

Être ailleurs tout soir, matin,

Faire le vide, faire le plein.

.

Deux/trois mois, en l’année,

Et en tous points remarquables

Feront comme durée bien marquée

De joie, de surprise, ineffables

Et surtout, bien durables.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

391 4

.

Une sorte de collier

Anneaux de recyclage

Pour des  changements

Selon ses envies, besoins !

.

Même si je crois être dans la répétition,

Je change fatalement.

Par boucles enlacées, ma vie se déroule,

Se recycle, se prolonge.

.

Symbolique 

 .

Pour beaucoup de personnes,

Le changement est difficile à accepter.

.

Nous avons tendance à vouloir conserver

L’acquis et ce que  nous  pensons  maitriser.

.

Mais aujourd’hui, tout change tout le temps.

Le changement est même  devenu  le moteur

Alimentant la machine et cela va accélérer.

.

Osons ! Un autre regard   sur l’innovation,

Alain Conrard propose cadre de pensée.

.

Dans  une approche  ambitieuse, il dit,

Que la seule chose stable sur laquelle

On peut compter, est le changement

.

Paradoxal,  le changement devient

Ainsi le symbole de la permanence.

osonslinnovation.com le-changement-

comme-symbole-immuable-de-la-permanence

.

Descriptif

 .

391 – Je suis bien  ici, et puis … je vais là ! 

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme ronde  /  Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : changement  /  Symbole de fond : recyclage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

391 6

.

Par boucles enlacées ma vie se déroule,

 Se recycle, se prolonge :

Bien que croyant être en répétitions,

Je change fatalement.

 .

Symbolique 

.

Le symbole de recyclage

Est un pictogramme, identifiant

Produit potentiellement recyclable ;

Le triman signifiera, pour sa part, que

Le produit reste  totalement  recyclable.

.

Il consistera  en  un dessin, représentant

Trois  flèches, dont chacune d’elles pointe

Vers l’empennage  d’une  des deux autres,

De manière à former un ruban de Möbius

En forme de triangle,

Éventuellement de couleur verte.

wikipedia.org/wiki/Symbole_du_recyclage

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On ne recycle pas les objets

Comme les sujets humains,

Même si on leur remplace,

Ajoute  quelques  morceaux

Pour objets, les composants

Seront redistribués ici ou là

Nouveaux pour réparations,

Si bien qu’un second marché

Qu’un second usage survient.

Utiliser objet de seconde main

Ferait changer les mentalités.

 .

.

Ici et là, j’émigre, j’immigre

.

Scénario

.

Ça peut être plus haut, plus bas, mieux ou pire, autorisé ou interdit :

toujours est-il que l’indication du lieu  est indiqué, ici, par un signe,

mais là, c’est las : on appelle cela, jouer sur les mots, la phonétique.

 .

Visuels et textuels  >> 

389 – Partance, itinérance… errance !

Visuels et textuels  >>

.

A

Changer

De lieu, endroit,

Etre où il vous plaira.

Préparer voyage désiré,

Mis en action si cœur y est

Comme chemin Compostelle,

Pèlerinage vers lieu bien ciblé.

.

Exécuter nombre étapes, à volonté

En brûler une serait devenir infidèle.

Chaque escale, marquée d’une  pierre,

Sur calendrier qui défile sans compter,

Pour, à la fin, se trouver déçu ou comblé

Par flot images engrangées en paupières.

.

À pied, à cheval, en vélo, voiture, ou train,

Peu importe moyen ; peu importe chemin,

Ce sont toujours les lieux …  les rencontres,

Qui feront qu’on continue,  pour, ou contre.

.

De partance à itinérance,   jusqu’à l’errance,

Ça dépend si l’on a appétence,  compétence :

Seul c’est bien : à deux,   c’est parfois mieux.

En revenant, certain de faire des  …  envieux.

.

Qui ne rêve, jamais, d’un tel voyage,  sans fin,

Mais qui ne le remet, toujours, au lendemain

Jusqu’au jour où il se fait tard, ou trop tard,

Son corps ne suit plus, et, l’on s’en va épars.

.

De partance vers  itinérance, vers errance :

Glissement  même profondeur, existence,

En transformant contrainte  par chance

D’avoir toujours un avenir d’avance,

.

Qui nous remplit l’âme et le cœur

Pour nous les rendre meilleurs

Plus ouverts aux humains

Et à notre quotidien.

.

.

Extensions

.

 « Les voyages forment la jeunesse » :

Cette maxime est bien connue et souvent

Utilisée pour motiver, ses enfants, à partir

À l’étranger, et y  compris  pour y séjourner.

Mais on pourrait lui rajouter :

.

« Et puis retarde aussi, et, d’autant, la vieillesse »

Car le troisième âge lors de sa période de retraite

Se met, de plus en plus, à voyager, aidé en cela par

Des organismes  et qui vont prendre tout en charge,

Du départ au retour, complet.

.

Il  suffit de choisir destinations, moyens de transport,

Et puis la durée et de signer le chèque, en conséquence.

Les jeunes préfèreront encore, de loin, leurs découvertes,

Seuls, transports en communs.

.

Nulle envie d’aller en Papouasie ou en Nouvelle Calédonie.

Voyager un mois, et un an, ne procureraient pas les mêmes

Sentiments d’errance ni de liberté : contraintes différentes

De moins en moins conséquentes.

.

Tant qu’on dispose budget prévisionnel, que l’on s’y tient.

C’est souvent là que le bât blesse pour les rapatriements.

.

Partance est un projet, programme, destination :

 Je suis en partance pour, telle ville, tel lieu, espace.

Itinérance est aller d’un point à l’autre, en parcours

D’un point A à un point B, puis C puis retour vers A.

Errance est aller ici et là, au gré des humeurs, envies,

Sans savoir  quand cela s’arrêtera, ni, si on reviendra :

Partance est dans son sac, lors errance est dans sa tête.

Les voyages forment la jeunesse, entretienne robustesse

Retardent la vieillesse et le tout fait gagner en… sagesse.

.

Partance, itinérance, errance

Auront chacun leur définition

Qui peuvent s’enchainer  sans

Pour  autant  se  chevaucher !

.

Il y aura des gens en partance,

Qui ne mettront projet en acte,

Repoussant souvent à plus tard,

Itinérance s’achevant en errance

.

Errer en temps comme en espace

Signifierait qu’on cherche sa voie

On cherche à se fixer quelque part

Avant qu’il se soit bien trop tard !

.

.

389 – Calligramme

 .

……………..A

……………..Changer

………..De lieu, endroit,

……Etre où il vous plaira.

….Préparer voyage désiré,

Mis en action si cœur y est

Comme chemin Compostelle

Pèlerinage vers lieu bien ciblé

P  A  R  T  A  N  C  E :

Exécuter nombre étapes, à volonté

En brûler une serait devenir infidèle.

Chaque escale, marquée d’une  pierre,

Sur calendrier qui défile sans compter,

Pour, à la fin, se trouver déçu ou comblé

Par flot images engrangées en paupières.

.

À pied, à cheval, en vélo, voiture, ou train,

Peu importe moyen ; peu importe chemin,

Ce sont toujours les lieux …  les rencontres,

Qui feront qu’on continue,  pour, ou contre.

I  T  I  N  É  R  A  N  C  E

De partance à itinérance,   jusqu’à l’errance,

Ça dépend si l’on a appétence,  compétence :

Seul c’est bien : à deux,   c’est parfois mieux.

En revenant, certain de faire des  …  envieux.

.

Qui ne rêve, jamais, d’un tel voyage,  sans fin,

Mais qui ne le remet, toujours, au lendemain

Jusqu’au jour où il se fait tard, ou trop tard,

Son corps ne suit plus, et, l’on s’en va épars.

O  U     E  R  R  A  N  C  E  ? 

De partance vers  itinérance, vers errance :

Glissement  même profondeur, existence,

En transformant contrainte  par chance

D’avoir toujours un avenir d’avance,

Qui nous remplit l’âme et le cœur

Pour nous les rendre meilleurs

Plus ouverts aux humains

Et à notre quotidien.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

389 4

.

Objet de décoration

En verre  feuilleté,

Avec    des   inclusions,

Dans la pâte de verre.

.

Un objet de décoration en verre feuilleté

ou autre n’évoque ni itinérance ni errance,

même s’il peut servir d’empreinte, souvenir,

sa forme ne convergera pas vers son fond.

.

Partance, en vert ; itinérance,

En bleu ; errance  …  en rouge :

Inclusions  de  ces  trois couleurs

Verre feuilleté est un mystère.

.

Symbolique 

 .

Obtention d’un verre feuilleté

Soit à partir de 3 volumes de verre

Trempé dont le verre du milieu est brisé,

Soit  verre trempé brisé,  volumes recuit.

Le but étant : d’obtenir un élément brisé

Pris en feuillure, et donc, bien sécurisé.

L’effet de matière  obtenu, est unique.

.

L’on peut, aussi, associer plusieurs

Films de couleurs pour un rendu

Toujours  plus   personnalisé.

Il est possible de jouer sur

 La qualité de la trempe,

Afin d’obtenir un brisé

Plus ou moins  dense.

miroiterie-de-chartreuse.fr/inclusion-feuillete

.

Descriptif

 .

389 – Partance : itinérance ou errance ? 

Alignement central / Titre serpente / Thème   humeur

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : verre/ Symbole de fond : pâte de verre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

389 6

.

Partance, en vert ; itinérance,

En bleu ; errance  …  en rouge :

Inclusion  couleur en pâte de verre

En ce verre reste comme un mystère

.

Symbolique de fond

.

Depuis Pline l’ancien,

Une légende prête la recette

D’un verre malléable à froid.

La pâte de verre est l’une

Des plus anciennes techniques de verre,

Redécouverte   dès  la fin  du xix siècle,

À travers le mouvement art nouveau

Et l’école de Nancy. Pour ambiance

Chaleureuse,  feutrée,  une  lampe

En pâte  de  verre  est  un  must !

La pâte de verre  a cette faculté

De prendre de la lumière avec

Aspect mat cireux, atypique.

Wikipédia : pâte de verre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

.

Rien ici

 .

 .

.

Partance, itinérance, errance

.

Scénario

.

Le train arrive en gare, quelque part en France ou en Inde,

où ce voyageur refuse ou oublie de remonter dans ce train,

et le train repart pour un autre lieu, plus ou moins lointain.

 .

Visuels et textuels  >>

375 – D’embrasser le Monde, est-ce possible ?

Visuels et textuels  >>  

.

Embrasser le Monde

Le Monde….tout entier :

Est-ce réellement possible,

Et, même, de le penser !

.

Tant le Monde est fait

De tant de choses,

Qu’aucune image,

Complète, dans sa tête,

Ne  pourrait  les  afficher !

.

Tant chacun vit dans le sien,

Ici, je me prétends quelqu’un,

Là-bas, je suis, ou peux être,

Quelqu’un d’autre, ou rien.

.

Qu’est-ce qui fait le socle

De toutes  nos langues,

Au-delà  de  ces mots

Qui  les  décrivent !

.

Tout  ce qui nous

Concerne aime

À construire

Ensemble.

.

Contenir une langue en deux mille mots,

En deux cents familles comme autant de pays,

Aller de l’une aux autres comme en terrain conquis :

Un rêve caressé par nombre de pédagogues… incognito.

.

Dérouler quatre visions parallèles, et qui s’interpénètrent

Comme un bâtiment carré, avec une porte de chaque côté

Mais pour ne pas s’y enfermer, ouvrir grand, les fenêtres,

Voilà un programme pour une vie d’enfant et d’éternité.

.

Un monde bien réel et doublé d’un autre, bien virtuel,

Où  les informations  côtoient  le symbole, universel,

Où les images sont autant schémas que peintures,

Où son, musique, chanson, clip, font la culture.

.

Ce monde je l’ai imaginé, dessiné, structuré.

Il ne reste  qu’à le construire, à l’habiter :

C’est sûr que, très vite, il m’échappera,

Mais squelette, en moi, demeurera.

.

Sous forme d’une mappemonde

Qui en la tournant à la ronde

Éclairera  ma  chandelle

Sur ce qui m’est réel.

.

Sans être pointe,

C’est une base

Conjointe,

Jointe

V

.

.

Extensions

.

Accumuler, zapper, projeter connaissances

À partir de l’information  est bien le credo

De nos civilisations,  par des pratiques du

Zapping en continu sans prendre le temps

De la réaction, la réflexion,  structuration !

.

Embrasser  le  Monde, est, pour   beaucoup,

Le parcourir en surface, sonder par endroits,

Par petites touches, se bâtir réseau provisoire

Mais bien illusoire représentation du Monde !

.

En croyant que, ce que l’on voit,

Que ce que l’on en sait, est ce qui est,

Suffisant en tout cas pour avoir une opinion,

Un jugement, une certitude sans aller toutefois

Jusqu’à une vérité, qui n’admet plus de doutes !

.

 Structurer ses informations,

Est plus important, que les acquérir,

Pour cela, il suffit d’aller la quérir sur Internet

Ou un ouvrage alors que si l’on veut la structurer,

 Et il est indispensable de la relier à tous les autres.

.

Embrasser le Monde n’est autre qu’une figure de style,

Même prise au figuré, il demeure impossible de le faire

Et, figurez-vous que, moi-même, je ne l’ai pas, été tenté.

J’aurais bien trop peur de m’écraser sur mon ignorance

J’en ai fait des bouts par tous moyens mais c’est si peu.

.

On ne peut plus, de nos jours,

Ni parcourir l’ensemble du monde

Ni consulter toutes les connaissances,

Publiées depuis des siècles à son propos.

.

Une des choses que l’on peut faire, toutefois,

C’est consulter Google, portail Géo, Wikipédia !

On peut finir par avoir une certaine connaissance

De tous les endroits du Monde, sans … y être allé !

.

Historiens,  géographes, journalistes, aventuriers,

Nous abreuvent d’ouvrages et nombre reportages

Sans parler  correspondants de guerre sur place,

Nous tenant en haleine sur théâtre d’opération.

.

.

Épilogue

.

Embrasser le monde, d’un seul regard,

Sera impossible, dès lors qu’il est rond.

***

Embrasser le monde par nombre images,

Sera impossible, dès lors trop compliqué.

***

Je ne peux donc  qu’en percevoir,  en capter

Que petite partie, contrairement aux robots.

***

Ces derniers fonctionnant dans un seul réseau,

Font comme si ils n’avaient qu’un seul cerveau !

***

Ma mémoire, bien que théoriquement … illimitée,

Ne peut tout mémoriser, en garder trace, exploiter.

***

Elle aurait des avantages indéniables sur les robots :

Ceux de l’intuition, de l’imagination et de la création.

***

Sans compter ceux de l’analyse … et de la globalisation

Qui  avec l’aide de l’émotion, prendra bonnes décisions.

***

Toutefois il ne faut pas se laisser abuser par des experts,

Qui prétendent tout savoir, exhaustivité sur le problème.

***

Comme tout est en tout et réciproquement, chacun le sait

Médecins généralistes seront aussi utiles que spécialistes.

***

Dès lors, seule façon de s’en approcher  de la connaissance,

Sinon voire de la vérité, est de toujours tout communiquer.

.

.

375 – Calligramme

 .

E M B R A S S E R

 .

Embrasser le Monde

Le Monde….tout entier :

Est-ce réellement possible,

Et, même, de le penser !

Tant le Monde est fait

De tant de choses,

Qu’aucune image,

Complète, dans sa tête,

Ne  pourrait  les  afficher !

Tant chacun vit dans le sien,

Ici, je me prétends quelqu’un,

Là-bas, je suis, ou peux être,

Quelqu’un d’autre, ou rien.

Qu’est-ce qui fait le socle

De toutes  nos langues,

Au-delà  de  ces mots

Qui  les  décrivent !

Tout  ce qui nous

Concerne aime

À construire

Ensemble.

 .

L E  M O N D E : P O S S I B L E ? 

 .

Contenir une langue,  en deux mille mots,

En deux cents familles comme autant de pays,

Aller de l’une aux autres comme en terrain conquis :

Un rêve caressé par nombre de pédagogues… incognito.

Dérouler quatre visions parallèles, et qui s’interpénètrent

Comme un bâtiment carré, avec une porte de chaque côté

Mais pour ne pas s’y enfermer, ouvrir grand, les fenêtres,

Voilà un programme pour une vie d’enfant et d’éternité.

Un monde bien réel et doublé d’un autre, bien virtuel,

Où  les informations  côtoient  le symbole, universel,

Où les images sont autant schémas que peintures,

Où son, musique, chanson, clip, font la culture.

Ce monde je l’ai imaginé, dessiné, structuré.

Il ne reste  qu’à le construire, à l’habiter :

C‘est sûr que, très vite, il m’échappera,

Mais squelette, en moi, demeurera.

Sous forme d’une mappemonde

Qui en la tournant à la ronde

Éclairera  ma  chandelle

Sur ce qui m’est réel.

Sans être pointe,

C‘est une base

Conjointe,

Jointe

V

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

375 4

.

En haut, l’on dirait une pointe

Peut-être un globe ou pendentif

En bas, l’on dirait  une toupie,

Qui tournerait sur elle-même.

.

Monde est comme toupie, globe,

Tourne sans cesse :

Le temps d’en embrasser le tour,

Il aura déjà changé.

 .

Symbolique 

 .

Le monde tourne

Comme une toupie.

La toupie symboliserait

L’axe du monde sur lequel

Tournerait le globe terrestre.

Son mouvement rotatif évoque

L’équilibre univers en mouvement.

.

«Comme en la vie d’un Homme,

Une toupie, lancée cherche

Son équilibre sur son axe

Et très rapidement tourbillonne

Avec brio, semble avoir l’éternité devant elle….

Avant de perdre petit à petit de la vitesse,

S’épuiser et au final, s’arrêter au sol,

Terrassée  par  une course folle

Contre les forces physiques

Qui régissent notre

Univers »

toupie-shop.com/

informations-toupie

.

Descriptif

 .

375 – Embrasser le Monde : possible ? 

Alignement central /  Titre absent  / Thème  monde

Forme conique Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : toupie / Symbole de fond : Globe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

375 6

.

Monde est comme toupie, globe,

Tourne sans cesse :

Le temps d’en embrasser le tour,

Il aura déjà changé.

 .

Symbolique de fond

 .

Le globe représente le Monde.

Aussi, sa symbolique est très riche.

En effet, le globe est associé à l’astronomie,

L’autorité,…  Dieu …, la domination, …  l’empire,

Le pèlerinage, la puissance, la terre, la souveraineté.

.

Déjà, dans l’antiquité romaine, les empereurs romains

Utilisaient le globe comme symbole puissance divine.

.

Par la suite, les princes d’Orient puis d’Occident

Adoptèrent ce symbole et le surmontèrent

De la croix triomphale du Sauveur.

.

En France, Louis XIV privilégia

Le globe fleurdelisé) comme emblème royal.

Il s’agissait d’un globe surmonté de la fleur de lys.

1001symboles.net/symbole/sens-de-globe.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il est difficile de compare notre globe terrestre

à une toupie, quel qu’elle soit, bien qu’elle tourne

aussi il n’est nul besoin d’énergie pour lancement

et elle ne tombera nulle part par son épuisement.

.

Cela dit, on peut faire tourner une mappemonde,

à toute vitesse,  mais ce n’est qu’un jeu, artefact :

.

Hitler embrassait secrètement ce type de Monde,

et le Monde lui est tombé sur la tête, fini pour lui.

.

D’ailleurs on dit : qui trop embrasse, mal étreint

mon monde à moi, ne pourra qu’être restreint,

c’est ainsi que je le vois, je l’écris, le dépeint.

.

.

Essai concluant !

.

Scénario

.

Embrasser le monde : un globe-trotter au long cours ne le pourra,

faut se fixer des régions satellites à partir de sa base, de son pays,

sinon risque sauter en grenouille de mare en mare jusqu’à marre !

 .

Visuels et textuels  >>  

373 – Touristes sur la Côte de granit rose en Trégor

Visuels et textuels >> 

.

Touristes : une chance

Pour région   qu’on visite

Et une manne économique

Par-dessus le ..…..  marché,

La  Côte  de   Granit  Rose

Est un  bijou de  beauté

Que d’autres régions

Nous disent envier

.

On ne peut la décrire

Encore moins la décrier

On ne pourra que la visiter

Afin de, réellement, en jouir

Tant d’y vivre, et toute l’année,

Demeure un  privilège immense

Tant durant l’hiver comme l’été

Par grande douceur d’existence.

.

Des milliers de touristes, affluent

Sur la côte de granit rose Trégor,

En voiture, vélo, à cheval, à pied,

Et tous disent en cœur, c’est beau.

.

Tant du côté terre que du côté mer,

Aucun endroit ne devra être oublié,

Tous arborent verdures sur crétacés,

Dans les rochers, en belles lumières.

.

Pourquoi aller chercher, à l’antipode,

Ce dont on dispose devant ses…pieds

Si ce n’est pour changer, ou comparer,

Ou peut-être, pour oublier de partager.

.

À force de voir ce paysage, toujours là,

Le paradis, même d’ici, finit par lasser.

Il faut entendre  alors autres, en deviser,

Pour reconnaître qu’on est chanceux, là.

.

Nombre touristes aimeraient beaucoup

Acheter ma maison, vivre sur mon ile

Où le printemps est vert, l’été fragile

Automne est pluvieux, hiver, doux.

.

.

Extensions

.

Arriver en voiture, en Trégor, bien sûr,

Mais aussi en train et en avion à Lannion,

Capitale, cœur culturel poumon économique.

La Côte de Granit Rose est l’un des sites visités

Bretagne : Agriculture, Technologie et Tourisme,

Forment trois mamelles de réputation de Lannion.

.

Sur côte, on y trouve, un quart résidences secondaires

Fermées dix mois de l’année et de locations saisonnières,

Pourtant le soleil n’est pas toujours présent, et  non garanti

Mais il y a un bon nombre d’activités de loisirs et de plein air

Autres que la plage et farnienté qu’on apprécie, qu’on pratique.

.

Mais vivre, en une région que tout le monde, presque, adore,

Ne dispense pas de partir, le monde est vaste et différent

Et il y a l’équivalent, sinon mieux, ailleurs mais c’est

Moins douloureux d’y revenir qu’en logis parisien,

Coincé entre un boulevard et un périphérique.

.

Trois côtes de granite rose dans le monde

Une en Bretagne, une en corse et une en chine,

Ce qui en fait une destination de vacances assez prisée.

Les îles, face à la côte, (archipel des sept iles) sont peuplées

D’espèces d’oiseaux rares et protégées faisant de Perros-Guirec,

Un site vacancier écotouristique de renommée nationale et mondiale

Le parc de Ploumanac’h en est l’épicentre majeur en quantité de rochers.

.

Il y a bien plus de mille lieux sur notre Planète

Qui mériteraient d’être visités et mis en valeur

Si on atteint cent, on est un bon globe-trotter

C’est peut-être ce que j’ai fait : pas compter.

.

S’il y a nombre d’entre eux, se ressemblant,

Il en est quelques-uns d’originaux, uniques

Côte de granit Rose, parc de Ploumanac’h

Est de ceux-là, avec la Chine  et  la Corse.

.

En prime, il y a l’ile aux oiseaux, Rouzic

Avec macareux-moines, fous de Bassan,

Ile reliée avec la LPO dans l’Ile-Grande,

Ports de Trébeurden et Perros-Guirec.

.

.

373 – Calligramme  

 .

Touristes : une chance…………

Pour région   qu’on visite…………

Et une manne  économique…………

Par-dessus le  …..  marché…………….

La  Côte  de   Granit  Rose……………

Est  un  bijou  de  beauté……………

Que d’autres régions…………….

Nous disent envier……………

.

On ne peut la décrire  T …………

Encore moins la décrier  O ………

On ne pourra que la visiter  U ….

Afin de, réellement, en jouir   R .

Tant d’y vivre, et toute l’année,  I

  Demeure un  privilège immense  S

  Tant durant l’hiver comme l’été   T

   Par grande douceur d’existence.  E

.

  Des milliers de touristes, affluent  C

   Sur la côte de granit rose Trégor,  Ô

… En voiture, vélo, à cheval, à pied,   T

….. Et tous disent en cœur, c’est beau.  E

.

……. Tant du côté terre que du côté mer,  G

…….. Aucun endroit ne devra être oublié,   R

………. Tous arborent verdures sur crétacés,  A

……….. Dans les rochers, en belles lumières.   N

                                                                                 I

…….… Pourquoi aller chercher, à l’antipode,    T

…..…. Ce dont on dispose devant ses…pieds     *

………. Si ce n’est pour changer, ou comparer,   R

………. Ou peut-être, pour oublier de partager.  O

                                                                                    S

….…. À force de voir ce paysage, toujours là,     E

……. Le paradis, même d’ici, finit par lasser.

….. Il faut entendre  alors autres, en deviser,   T

…. Pour reconnaître qu’on est chanceux, là.   R

                                                                                É

… Nombre touristes aimeraient beaucoup   G

   Acheter ma maison, vivre sur mon ile     O

 Où le printemps est vert, l’été fragile    R

Automne est pluvieux, hiver, doux.     *

.

.

Forme

Réduction 

.

.

.

Évocation 

.

373 4

.

Un flacon avec gris bouchon,

La silhouette d’un touriste,

Vu de profil, lors randonnée 

Ou une image d’un breton.

.

Images et touristes se correspondent

image touriste, touriste prenant image

rien de plus, rien de moins en Trégor

si fait que forme converge vers fond.

.

Un touriste, parmi d’autres,

Qui pourrait être moi, ou vous :

Tant, vu du ciel, il  paraitrait  que

Que ce n’est rien d’autre qu’image.

 .

Symbolique 

 .

J’ai réalisé que

Ma compréhension

Du tourisme ne pourrait

Jamais  se baser  sur ce qui

Accroche     l’imagination   de

Chaque touriste : nous pouvons

Tous avoir des motivations différentes d’être là.

.

La clé ne saurait se trouver dans l’esprit des touristes.

Elle doit se trouver dans l’attraction touristique elle-même.

Quelle est la source de son pouvoir symbolique capable de

Magnétiser des millions de désirs différents ?

journals.openedition.org/viatourism/2785?lang=en

.

Descriptif

 .

373 – Touristes sur la Côte de granit rose

Alignement central / Titre externe / Thème  voyage

Forme anthropo Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : touriste / Symbole de fond : image

.

Fond

.

Évocation 

.

373 6

.

Un touriste, parmi d’autres,

Qui pourrait être moi, ou vous :

Tant, vu du ciel, il  paraitrait  que

Que ce n’est rien d’autre qu’image.

.

Symbolique

.

L’espace touristique,

C’est, avant tout, une image,

L’image que s’en font les touristes,

Qu’en donnent  organisateurs  vacances.

.

Image que perçoivent avec inquiétude parfois,

Toujours avec surprises, populations autochtones.

.

Image complexe, rêve, reflété par affiches, guides,

Les dépliants, les peintures, les livres et les films.

.

Image,  évocation, que rapportent, colportent,

Touristes, évocations odeur,  son, sensation.

Modifié, source : Jean Miossec, « www.persee.fr/

doc/geo_0003-4010_1977_num_86_473_17568

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Belle région s’il en est, paradis à habiter,

S’il n’y avait une météo un peu mouillée.

40 000 habitants, durant toute l’année

Et dix fois plus  de touristes, tout l’été.

Se  souvenant  d’un  plus beau village

De France» au parc  de Ploumanac’h, 

Et une grande diversité de paysages,

Tant du côté de la mer que de la terre

Offre  aux  résidents, et aux visiteurs,

Une qualité de vie des plus…enviables

 .

 .

letelegramme.fr/soir/quelles-sont-

limites- cote-de-granit-rose

.

Scénario

.

Pour ce qui est d’être rose, le granit l’est bien, à Ploumanac’h,

à tel point que son phare se distingue peu de rochers avoisinants

comme le château rose de Costaérès dans son écrin de verdure.

.

Visuels et textuels >> 

372 – Sur la route, l’important c’est le mouvement

Visuels et textuels  >>  

.

Condamné à errer,

À changer   de trains,

De maisons,     de lieux,

Est la condi     tion même

De nombre      d’humains,

Pour ne pas   désespérer.

Ils ne trou  vent, en eux,

Pas plus autour d’eux,

De raisons, de vivre,

Ni même d’aimer :

Que des malheurs !

 .

Tout voyage est leurre,

Si le but est, de se perdre,

Pour de bon, en une course

Folle contre sa propre raison

Qui peut fortifier, ou détruire,

Nouvelle porte  d’un bonheur !

.

Sur la route “on the road again”

L’important  sera le mouvement,

Partir et revenir sans but, argent,

Est un rêve d’enfant, lors déveine !

.

Libre comme le vent, l’air du temps

Et ne dépendre que de soi, personne,

Ne pas attendre que quelqu’un sonne

À votre porte  pour occuper  l’instant !

.

Des rencontres, insolites,  improbables,

Vous raviront d’aise ou déstabiliseront,

Et de bons moments, adieu, c’était bon,

Vous reprenez  route, votre air, capable

.

De poursuivre l’aventure jusqu’au bout

Sans qu’il y en ait un qui vous séduise,

Point d’arrêt qui  vous réduise en tout

Ce que vous rejetez,   hors votre guise.

.

Tout est possible,  est ouvert, permis,

Réseau d’amis, peu à peu, construit,

Laisse augurer de certaine stabilité

Car être seul  sera  toujours honni.

.

Prendre  alcool,  drogue, femme,

Comme un réel virtuel voyage,

Fait qu’on y perdra son âme

En autre univers langage.

.

.

Extensions

.

L’important c’est bien le mouvement

Non désordonné, erratique, anarchique :

Mouvement vers quelque chose, quelqu’un

Qui en vaut la peine, un peu  mais bien !

.

Ça parait paradoxal or pour trouver

Ce qui est bien il faut de la chance

Et de nombreuses rencontres

Car l’on ne trouverait en définitive

Que ce qu’on est en train de chercher,

Même si ce n’est pas ce que l’on cherche.

.

Ce qui est vrai pour les inventions,

Le sera tout autant pour les gens.

Je croyais, je cherchais quelqu’un,

Qui me ressemble et je me retrouve

Encore plus à l’aise, avec quelqu’un,

Qui  est, vraiment, différent  de moi,

Par  certains  côtés,  lors, totalement,

Ça ne peut pas, durablement marcher.

.

En cas de malheur, difficile à supporter,

De mauvaise réputation, dans un endroit,

Partez, fuyez, déménagez : c’est la meilleure

Et la seule solution pour refaire sa vie ailleurs,

Quand on y croit et qu’on se plait dans un autre

Endroit sinon l’on errerait de misère en misère.

.

L’important, c’est le mouvement sinon à quoi bon énergie

Si elle ne se dispense, ou si elle ne se dissipe, en calories,

Qui nous font avancer vers, le but, résultat, recherché.

D’accord, il en faut moins en ligne droite sur le plat,

Qu’en terrain mouvementé, qu’en lacet montagne,

Mais si l’important, l’essentiel, d’est d’y arriver,

Il faut bien comment à se mettre à marcher.

.

On l’aura bien vu lors du confinement,

Que la vie est, avant tout, mouvement

Et lors que sans lui, rien d’important

Ne peut se passer sur le plan humain

.

Les handicapés,  en fauteuil roulant,

Réapprennent tout des mouvements

Ils ne peuvent  monter  les  escaliers,

Mais sont habiles  sur tous les plans.

.

Le fin du fin du mouvement est danse :

Gestes, postures, déplacements, denses.

Défiant les lois d’équilibre, avec gravité,

Parviennent souvent à nous émotionner.

.

.

372 – Calligramme 

.

Condamné à errer,

À changer   de trains,

De maisons,     de lieux,

Est la condi     tion même

De nombre      d’humains,

Pour ne pas   désespérer.

Ils ne trou  vent, en eux,

Pas plus autour d’eux,

De raisons, de vivre,

Ni même d’aimer :

Que des malheurs !

EN ROUTE,

Tout voyage est leurre,

Si le but est, de se perdre,

Pour de bon, en une course

Folle contre sa propre raison

Qui peut fortifier, ou détruire,

Nouvelle porte  d’un bonheur !

.

Sur la route “on the road again”

L’important  sera le mouvement,

Partir et revenir sans but, argent,

Est un rêve d’enfant, lors déveine !

L ’ I  M  P  O  R  T  A  N  T 

Libre comme le vent, l’air du temps

Et ne dépendre que de soi, personne,

Ne pas attendre que quelqu’un sonne

À votre porte  pour occuper  l’instant !

.

Des rencontres, insolites,  improbables,

Vous raviront d’aise ou déstabiliseront,

Et de bons moments, adieu, c’était bon,

Vous reprenez  route, votre air, capable

.

De poursuivre l’aventure jusqu’au bout

Sans qu’il y en ait un qui vous séduise,

Point d’arrêt qui  vous réduise en tout

Ce que vous rejetez,   hors votre guise.

C’ E S T   LE   M O U V E M E N T 

Tout est possible,  est ouvert, permis,

Réseau d’amis, peu à peu, construit,

Laisse augurer de certaine stabilité

Car être seul  sera  toujours honni.

.

Prendre  alcool,  drogue, femme,

Comme un réel virtuel voyage,

Fait qu’on y perdra son âme

En autre univers langage.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

372 4

.

Une quille probablement,

Une quille certainement :

En complément de boule

à lancer pour la renverser

.

Quille et boule, si elles se touchent

seront toutes deux, en mouvement,

les deux font la paire comme on dit

tant et si bien forme touche le fond.

.

Une quille, pour la bouger,

Il faudra lui lancer une boule :

Idem l’humain, casanier, qui ne

Voudrait jamais prendre la route.

.

Symbolique 

 .

Quille.  Symbole masculin

La forme ou maternel le bois.

Expressions : c’est  la  quille,

Signifie la fin d’une épreuve.

Être reçu  comme  un chien

Dans   un   jeu   de   quilles

Signifie   être  mal   reçu,

Accepté  par  un  proche.

.

En 1900, verbe «quiller»

Signifiait «abandonner»

« Quitter »  ou   «partir ».

« Quille »   pourrait   être

Substantif tiré du verbe

Pour désigner le départ.

expressio.fr/expressions/la-quille.

.

Descriptif

.

372 – En route, l’important : le mouvement 

Alignement central / Titre intercalé / Thème  voyage

Forme ovale/ Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : quille / Symbole de fond : boule

.

Fond

.

Évocation 

.

372 6

.

Une quille, pour la bouger,

Il faudra lui lancer la boule.

Idem l’humain, casanier,  qui ne

Voudrait jamais prendre la route.

.

Symbolique 

 .

La plupart des objets sphériques

Sont des représentations de la Terre.

La boule  symbolise  le monde  perçu

Comme un jeu  et l’aire  de notre jeu,

Représente la terre mère, est relatif

À un univers enfantin et masculin.

Celui qui manipule, avec adresse,

Un  ballon  est  en  train  de  faire

La démonstration de sa puissance

Devant le monde. Si le rêveur utilise

Son pied pour propulser une boule ballon,

C’est une puissance sexuelle qui est représentée,

Celle qu’il peut maintenant exprimer dans la réalité.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Ballon-Balle-Bille-Boule

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que ce soit une quille ou une boule,

Les deux symbolisent le mouvement

Boule en  projectile, et quille, cible !

.

On ne se déplacera que pour un but

Sauf enfant pour qui le mouvement

Est gratuit et tourne  sur lui-même.

On peut remplacer boule par ballon

Et l’on performe un match de foot !

.

Et une voiture sur une route, idem

Comme un tapis  qui se déroule,

Sur lequel voiture… déboule !

 .

.

Décomposition mouvement

.

Scénario

.

Un mouvement droit, vers de perpétuels nouveaux horizons.

Mouvement, sans cesse, montant jusqu’atteindre les sommets !

Mouvement en lacets, batifolant le long de collines, fond de vallées.

 .

Visuels et textuels  >>

371 – Je suis ici et puis je vais là, aux rendez-vous

Visuels et textuels  >> 

.

Je suis ici,

Puis je vais là,

Mais nulle part,

Ma paix, ne sera

À ce rendez-vous,

Lors même vous,

M’aimant tant,

N’y êtes pas.

.

Les arbres ne se déplacent pas,

Ne sont autres que pieds sans bras,

Pour ça, humains, ne les envient pas

De devoir rester aux mêmes endroits

Car la vie, c’est bouger par-ci par-là,

Tout en marquant, parfois, le pas.

.

Qui ne bouge pas, s’enracinera,

Qui  ne bouge pas  finira, tas :

Voilà, que je suis ici, puis là,

Lieu est espace  où arrivera

Air nouveau  qui me ravira

D’aise, et qui sait, au-delà !

.

Regardes, les gens s’agite : va

Comprendre qui  et pourquoi,

Cela parait insensé en son état

Mais, qui, lui, ne bougera  pas.

.

Je viens cahin -caha et  je  vas,

En  fourmi, qui s’agite, au pas,

Et qui donc me commande là,

D’être ceci plutôt qu’être cela.

.

De positions où on observera,

Différentes visions,  l’on aura

Sur ce qui est beau … ou pas,

Sur ce qui est bien,  pour soi.

.

Ça va, ça va,  je n’insiste pas :

Bouge-toi et  après l’on verra,

Qui des deux  a raison, ou pas,

De s’en  tenir  ou s’accrocher à.

.

Ah je te vois ve nir, approcher là,

Tu voudras me conduire avec toi

Là où je ne veux aller : n’irai pas,

Pour que je devienne bras droit.

.

N’insiste pas, et viens avec moi :

J’en connais  des divins endroits,

Ceux-là  où tu ne t’ennuieras pas

Lors sera en amour en mes bras.

.

.

Extensions

.

Je suis ici, puis je vais là mais nulle part où je vais,

Je suis bien sans toi tant je voudrais te faire partager

Les lieux que je découvre, que j’admire, que je préfère.

L’espace, c’est de l’imaginaire : il existe, en tant que tel,

Il existe comme on le perçoit avec qui on partage ou pas.

.

Un rendez-vous au téléphone, où le lieu n’a d’importance,

N’est pas un rendez-vous, physique, et dans un lieu donné,

Se rendre dans un lieu est une démarche plus impliquante,

Et cela sera faire honneur à la personne  que l’on rencontre,

En lui consacrant le temps pour faire le trajet, en deux sens,

C’est le mouvement pour faire cadeau de la présence réelle.

.

Le rite amical : « On se téléphone, on se fait une bouffe »

Est dans l’ordre des choses et dans nombre protocoles,

Y compris amoureux, mais on peut aussi en abuser

En baladant le partenaire, d’un point à un autre,

Histoire de tester sa motivation à poursuivre

Ou d’éloigner les séducteurs bon marché :

Qui est prêt à tout, se déplace toujours

Pour ne manquer un rendez-vous.

.

D’un rendez-vous à l’autre, fixé ici ou là,

Je traine, et ma carcasse, et mon spleen !

J’en attends beaucoup et je ne crois rien,

En réalité je reste ouvert à tous et à tout,

Du moins pour ce qui est de mes  projets

Car de mon cœur, je suis sûr d’un rejet,

À moins coup de foudre, ce serait fou.

.

« J’ai rendez-vous avec vous,
Le menu que je préfère,
C’est la chair de votre cou,
Tout le restant m’indiffère,
J’ai rendez-vous avec vous !

 .

Extrait chanson j’ai rendez-vous

Avec vous par … Georges Brassens.

On dira que Brassens va droit au but

Et que pour le cou, il assure son coup !

.

Mais tous les rendez-vous n’auront pas

Ni le même intérêt ni le même résultat :

Il y en a qui sont décommandés ou bien

Se terminent par un râteau, un non-lieu.

.

.

371 – Calligramme

.

Je suis ici,

Puis      je vais là,

Mais       nulle     part,

Ma paix,             ne sera

À ce ren           dez-vous,

Lors mê         me vous,

M’aimant     tant,

N’y êtes pas.

.

Les arbres ne se  * déplacent pas,

Ne sont autres que   J    pieds sans bras.

Pour ça, humains   E    ne les envient pas

De devoir rester   *   aux mêmes endroits

Car la vie, c’est   S  bouger par-ci par-là,

Tout en marqu   U  ant parfois le pas :

Qui ne bouge pas   I    s’enracinera ;

Qui  ne bouge pas   S    finira, tas.

Voilà que je suis ici  *       puis là,

Lieu est espace où   I     arrivera

Air nouveau qui      me ravira

D’aise, et qui sait   I      au-delà !

.

Regardes, les gens *    s’agite : va

Comprendre qui   V  et pourquoi.

Cela parait insen  A sé en son état

Mais, qui, lui, ne  I  bougera  pas

Je viens cahin     S  caha et je vas,

En  fourmi, qui   *  s’agite, au pas,

Et qui donc me  L   commande là,

D’être ceci plu   À tôt qu’être cela.

.

De positions où  A     on observera,

Différentes vis    U   ions,  l’on aura

Sur ce qui est     X   beau … ou pas,

Sur ce qui est      *    bien,  pour soi.

Ça va, ça va,         R   je n’insiste pas :

Bouge-toi  et         E    après l’on verra,

Qui des deux          N    a raison, ou pas,

De s’en  tenir          D    ou s’accrocher à.

Ah je te vois ve        E    nir, approcher là,

Tu voudras  me        Z     conduire avec toi

Là où je ne veux        *         aller, n’irai pas,

Pour que je devi        V         enne bras droit.

N’insiste pas, et          O           viens avec moi :

J’en connais  des          U             divins endroits,

Ceux-là  où tu ne            S                t’ennuieras pas

Lors sera en amour          *                       en mes bras.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

371 4

.

Une silhouette d’homme ou femme

Attendant  votre rendez-vous :

Tout dépend de l’intérêt porté,

Autrement dit, suite à donner.

.

Rendez-vous suppose un intérêt

plus fort il est, plus vite j’y vais !

si c’est, en plus, entre amoureux,

sûr que la forme épouse le fond.

.

Lors d’un rendez-vous,

 L’on doit s’attendre … à tout :

La surprise, voire la déception,

À l’intérêt ou la perte de temps !

.

Symbolique 

.

Rendez-vous : rencontre entre

Deux ou plusieurs personnes,

Qui ont convenu du motif,

De la date et puis du lieu.

Rencontres amoureuses

Dont  la date, et le  lieu,

Auraient été   convenus.

Voilà qui est clair, précis

Sans erreur,  ni surprise,

Ni  désagrément  possible,

Et pourtant, il peut y avoir,

Des retards,  des annulations,

Défections  changements d’heure ?

Il n’est certain tant qu’il n’a pas eu lieu.

.

Descriptif

 .

371 – Je suis ici, je vais là, en rendez-vous

Alignement central / Titre serpente / Thème  voyage

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : rendez-vous / Symbole de fond : intérêt

.

.

Fond

.

Évocation 

.

371 6

.

Lors d’un rendez-vous,

 L’on doit s’attendre  à tout :

La surprise voire la déception,

À l’intérêt ou la perte de temps !

.

Symbolique 

 .

L’intérêt est un sentiment

Qui nous attache à nos avantages,

Qui nous fait recherche r…  l’agréable

Ou l’utile, le bien-être, la fortune, le profit.

.

L’intérêt consiste  en une curiosité et une

Bienveillance à l’égard d’une personne

Ou d’une chose et  lorsque l ‘intérêt

Est, exclusivement, orienté vers

La  satisfaction   personnelle,

On parle d’intérêt personnel

Ou d’égoïsme : expression

Péjorative dans ce cas.

fr.wikipedia.org/wiki/

Interet_(psychologie)

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il y a des gens courant de place en place

Toujours, affairés, ne tenant pas  en place,

Passant de pièce à l’autre, chez eux, bureau,

D’autres allant de ville en ville, paya en pays,

Moi, en rendez-vous, pour de belles rencontres,

Peu m’importe le lieu, y a que l’autre qui compte.

.

Et puis on s’en souviendra d’autant des rencontres

Que l’on en a gardé traces en son carnet de voyages

Une photo ici, avis par-là ou connivence, complicité

Si ce n’est lieu, temps à discuter en pub, restaurant !

Mais il est vrai que les  gens comme courants d’airs

Ne laissent que des souvenirs éphémères, distants.

 .

 .

Type rendez-vous calendaires

.

Scénario

.

Un point de rendez-vous, arrivée, repère est marqué par un signe.

Un premier rendez-vous est d’abord et avant tout une aventure.

Le i, de Ici et le L, de La, ce serait aller, ici, là, où il faut aller !

.

Visuels et textuels  >> 

370 – J’enrage d’être obligé de partir, alors que

Visuels et textuels  >>  

.

Partir alors que

J’allais te rencontrer

J’avais,  enfin,   trouvé,

Mon alter-ego amoureux

Ce n’est pas moi qui décide

C’est le cours de la vie, espace,

Qui me place, déplace, remplace

Transformant le sucré en acide.

Dieu merci il me reste à penser,

Pour  me  projeter  me consoler,

Qu’un jour, l’autre, je te reverrai,

C’est pour mieux re commencer.

.

J’enrage d’être obligé

De partir

Alors que je me sens ici

À ravir.

.

J’enrage d’être forcé

De  quitter

Une telle douceur,

À tes côtés.

.

J’enrage d’être contraint

De  laisser

Un champ de paix pour

Un de ruine.

.

J’enrage d’être impuissant,

Changer le cours

Des choses en cours de vie

Conditionnée,

.

Ne dépendant pas de moi,

Elle me rappelle et sans cesse

À  tous  mes  devoirs  de  citoyens.

Amour me pousse à jouer  aux infidèles,

Se révoltant au point de devenir déserteur

Et de tout plaquer pour lui, pour le bonheur.

.

.

Extensions

.

Les lieux où l’on réside, où l’on travaille,

Sont des repères, sont des marqueurs de vie.

La distance, et surtout quand un océan sépare,

Rend quasiment impossible tout rapprochement

Et, difficile, le maintien d’une relation amoureuse,

Voire d’une situation conjugale, avec, sans enfants.

Dans le cas d’une rencontre amoureuse où l’on sait

Que le partenaire est sur départ, ne reviendra pas.

.

Le voile se déchire, le choix deviendra binaire :

Ou partir avec lui, et le suivre où qu’il aille,

Ou accepter de le perdre définitivement,

Quitter  quelqu’un, pour une semaine,

Voire une journée peut être frustrant

Même si l’on certain de le retrouver.

.

D’une part on est sujet à l’abandon

Ou le renoncement, et, d’autre part

On subit le manque et la séparation.

On se rencontre, fraternise, se confie

Et d’autre part, on se sépare comme si

De rien n’était, pour ne jamais se revoir,

Pour ne plus communiquer, petits cailloux

Sur une route pavée de … bonnes intentions

Mais, hélas, aucune véritable réalisation.

.

Ainsi va la vie, ainsi vont les choses :

Il n’y a qu’amis qui tiennent à vous

En la route envers et contre tout.

.

Pars vite, ailleurs, un temps, pour que je reste … avec toi !

Je partirais bien ailleurs mais comment le faire sans toi,

Autant de propositions qui seront autant d’injonctions,

À penser revenir alors que je ne suis pas encore parti :

Ce n’est pas tant de revenir que trouver changement !

.

Il y a peu de gens qui se sont rencontrés

À l’autre bout du Monde  et qui se seront

Retrouvés, ni même demeuré en contact :

En dépit téléphone, messagerie, Facebook,

La distance tue l’amour comme un poison.

.

Un poison  et  non  un poisson … quoique !

Demandez poisson de faire un demi-globe.

Je crains que non, au-dessus  de ses forces,

Pas davantage au milieu et ainsi abandon.

.

A contrario, on retrouve parfois par hasard

Quelqu’un, apprécié, des années plus tard.

Cela ne veut pas dire que l’on poursuivra

Mais l’on peut échanger ses souvenirs.

.

..

Épilogue

.

De plus en plus de rencontres, de nos jours,

Se feront en cours de voyages ou de séjours :

Des liens se nouent, affinités électives, jouent,

Et l’on se retrouvera à danser joue contre joue.

***

Mais,  voilà que  l’on est obligé de partir, revenir

Chez soi,  pour le travail, la famille … que sais-je,

Il faut mettre terme à opportunité de s’en quérir.

Cette impression tourne la tête, à avoir le vertige.

***

Cristallisation d’amour profond n’ayant pas eu lieu

On ne peut que de de revoir, hasard, formuler vœu,

On s’en  remet au destin : ça doit se faire, ça se fera,

En attendant, il me reste ma frustration… patatras !

***

Vous me direz : et le téléphone, le courriel, Internet.

C’est vrai, mais, dans la précipitation de partir… vite

On a oublié s’en assurer auprès nouvel être, tout net

Ce sera bien la pire manière de se quitter : inconnu.

***

Après avoir ferré un beau poisson en eau trouble,

Voilà qu’on tombe sur un os, pardon, belle arête

Dont on ne sait que faire, sauf  avoir l’air bête

Et sa frustration, soudain en vous, redouble.

.

.

370 – Calligramme

 .

Par  O  tir………………

Alors  B    que …………….

J’allais   L   te rencontrer……

J’avais      I  enfin, trouver……..

Mon alter   G   ego amoureux……

Ce n’est pas   É   moi qui décide…..

C’est le cours  *    de la vie, espace…

Qui me place    P  déplace, remplace

Transformant     A  le sucré en acide.

Dieu merci il me   R     reste à penser,

Pour me projeter    T       me consoler,

Qu’un jour, l’autre,   I     je te reverrai,

C’est pour mieux re   R     commencer.

.

J’enrage d’être obligé

De partir

Alors que je me sens ici

À ravir.

.

J’enrage d’être forcé

De  quitter

Une telle douceur,

À tes côtés.

.

J’enrage d’être contraint

De  laisser

Un champ de paix pour

Un de ruine.

.

J’enrage d’être impuissant,

Changer le cours

Des choses en cours de vie

Conditionnée,

.

J’ENRAGE D’ÊTRE

 .

Ne dépendant pas de moi,

Elle me rappelle et sans cesse

À  tous  mes  devoirs  de  citoyens.

Amour me pousse à jouer  aux infidèles,

Se révoltant au point de devenir déserteur

Et de tout plaquer pour lui, pour le bonheur.

.

.

Forme

Réduction 

.


.

Évocation 

370 4

.

Une espèce de champignon

Un trophée sportif,  ou autre,

Peut-être une lampe d’ambiance

Aussi bien qu’arête de poisson ?

.

C’est sûr,  arête va bien avec poisson

Mais, pour lui, c’est la fin, non départ,

Quand on l’a mangé, qu’il ne reste rien

Si bien qu’ici, la forme diffère du fond !

.

Qu’y a-t-il, de commun, entre un départ

Et une arête de poisson :

Rien évidemment, à moins qu’on ne force,

Et fort, son imagination.

.

Symbolique

.

L’arête attire l’attention

Sur un environnement discutable

Qui a atteint et entaché son humanité.

Elle dit que l’on s’est laissé décharner, user.

.

Il est temps de reprendre sa vie en main,

Matérielle et affective, et de se recentrer

Sur des satisfactions.

.

Avoir mal à la gorge : la problématique

Avec la parole est clairement mise en évidence.

On a à « avaler » une contrariété, un affront.

Peine à venir.

wikireve.fr/dir/3673-arete

.

Descriptif

 .

370 – J’enrage d’être obligé de partir 

Alignement central / Titre oblique / Thème  voyage

Forme animale / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : arête / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

370 6

.

Qu’y a-t-il, de commun, entre un départ

Et une arête de poisson :

Rien évidemment, à moins qu’on ne force,

Et fort, son imagination.

.

Symbolique 

 .

Le poisson est à la fois cette créature

Qui vit  au fond des mers, en contact

Avec bien des mystères sous-marins

Et celui qui sera dans notre assiette.

.

Il a deux symboliques bien distinctes :

Le poisson sacré  que l’on  retrouve dans

Les interprétations ésotériques ou jungiennes

Et le poisson profane qui ne porte pas en lui-même

D’autre sens que celui d’être poisson prêt à être dégusté.

Source : doctissimo.fr/psychologie/dictionnaire-des-reves/reve-poisson

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un départ est, souvent, dieu merci, un choix,

Une obligation professionnelle en certains cas

On a rencontré quelqu’un, nourrit une passion

.

Et voilà qu’à la place de la prise d’un poisson,

On se retrouve, une fois parti avec son arête

Comme seul souvenir auquel se rattacher !

.

Ah me direz-vous, poisson est surtout fait

Pour être consommé frais, et sur place.

Si c’est le cas pour vous, bonne pêche.

.

.

Arête quelque peu inquiétante

.

Scénario

.

Injonction paradoxale : tu dois partir, en même temps, rester !

Depuis que parti, tu n’as plus qu’une seule envie : celle de rentrer.

Partir un peu, revenir beaucoup sera message difficile à interpréter.

.

Visuels et textuels  >>

369 – L’errance est autre chose qu’une itinérance

Visuels et textuels  >> 

.

L’errance définie par une action

De marcher et marcher sans cesse

Et même, parfois sans d’autre but

Que d’aller voir partout ailleurs

Pour   enrichir  son  intérieur,

Pour meubler son extérieur

Pour le pire ou  le  meilleur

Rares instants de bonheur.

Itinérance est un cousin,

Ressemblant   pèlerin

Croise son  chemin

Sans lendemain.

|

**

|

L’errance est autre chose

Que normale itinérance,

Il y a de la souffrance

En  toute  errance,

Alors que la joie

En itinérance.

|

**

|

L’errance

Ou je me traine,

Je manque de veine,

Ne sais plus où j’habite,

Me sens rempli de haines.

Itinérance, lors je voyage,

Je vais là où j’ai…envie

Et alors je m’y rends,

Le cœur content !

|

**

|

L’errance

A outrance,

Est pure folie,

Et non vacances,

Comme pénitence !

Quand  l’itinérance,

Ressemble à danse,

Celle où l’on rêve,

Coup d’avance,

Préférence.

.

.

Extensions

.

L’errance est aussi dans son esprit, et voire dans ses pensées,

À papillonner pensant à tout et à rien, sauter du coq à l’âne,

À zapper d’image à l’autre, sans retenir sans trier, creuser.

L’errance évoque un labyrinthe où l’on errera, en passant

Plusieurs fois aux mêmes endroits, mêmes croisements,

Sans se rendre compte en cherchant le centre ou sortie,

Sauf qu’ici ni l’un ni l’autre, déplacement est fin en soi.

.

Ce n’est pas destination, qui compte : voyage, chemin !

L’itinérance consiste à aller d’un point à  un autre, à la

Recherche à la conquête et souvenir de quelque chose.

L’errance consisterait à aller nulle part, de préférence.

L’itinérance évoque  l’itinéraire ; l’errance, l’arbitraire.

.

Un chien errant est un animal, sans maître, sans foyer,

Préoccupé par le besoin de survivre selon opportunités,

Désireux de trouver un foyer, contact, chaleur humaine.

Un chat, au contraire, s’attache, ou se détache, d’un lieu,

Plus que du maître, lui donnant à manger : indépendant.

.

Et  chez les humains, on trouvera aussi ces deux attitudes

D’indépendance économique  et d’indépendance affective,

La fugue, chez l’adolescent, est comme  une sorte d’errance

De protestation contre son sort, une impression  qu’ailleurs,

Se sera mieux que  dans le lieu, ou dans l’état où il se trouve.

L’abandon du domicile conjugal, chez l’adulte, est intolérance

À la vie de couple qui représente une prison et non une maison.

.

Errer, oui, mais pour aller où et faire quoi

Errer sur une plage, en ville, en campagne,

Sans but, voire sans fin, n’apporterait rien,

En termes de rencontre, voire même de soi.

L’animal erre, mais en quête de nourriture,

L’humain, lui, n’est plus du tout … fait pour

Suivre un chemin tracé est sa route, retour.

.

En France, on qualifie de quelqu’un à la rue

De «sans domicile fixe » mais sans préciser

S’il en a eu un, auparavant, ou bien jamais,

Lors au Québec, on le qualifiera d’itinérant.

.

On pourrait dire  qu’on est dans la nuance,

Mais qualifier quelqu’un par «sans xxxxxx

Apporte une note négative rejet de société,

Les noms auront connotation bien accolée.

.

Y a ceux qui s’en réclament et s’en cachent

Le pauvre ne brandit pas son statut sur lui

Question de dignité, humanité avant tout,

Statistiques ne sont révélatrices de tous !

.

.

Épilogue

.

Partance, ou  itinérance, ou errance,

Les trois ne seront sans conséquences

On pourrait certes, enchainer les trois,

Mais, ils ne pourraient exister, à la fois.

***

Partance : le cœur  y est,  l’esprit, autant.

Itinérance : l’esprit n’y est plus vraiment.

Errance : ni l’un  ni l’autre, ne demeurent.

L’on dira que … petit à petit … l’on meurt !

***

On parlait de divagations, de vagabondages

Allant comme zombies, de village  en village,

Quêtant nourriture pour survivre, en partage

N’ayant plus la conscience du temps ni d’âge.

***

Par se retrouver, en un labyrinthe, pour finir

Non seulement  de ses pensées, sa présence :

Ne sachant plus ni où il en est, ni s’en sortir,

Comment envisager dès lors quel qu’avenir.

***

L’on me dira : à moi, ça ne m’arrivera pas :

Je ne suis pas pauvre, ai  travail, existence,

En la majorité des cas, vrai, vraisemblance

Mais seul, abandonné, pas aidé : l’on y va !

.

.

369 – Calligramme

 .

A  U  T  R  E         C  H  O  S   E

 .

L’errance définie  E  *  I   par une action

De marcher et ma R           T rcher sans cesse

Et même, parfois  R                 I  sans d’autre but

Que d’aller voir   A                     N  partout ailleurs

Pour   enrichir   N                         É   son  intérieur,

Pour meubler    C                           R   son extérieur

Pour le pire ou  E                         A      le  meilleur

Rares instants  *                       N    de bonheur.

Itinérance est  P                    un cousin,

Ressemblant  A         E       pèlerin

Croise son  S   * chemin

Sans    *  lende

Main.

|

**

|

L’errance est autre chose

Que normale itinérance,

Il y a de la souffrance

En  toute  errance,

Alors que la joie

En itinérance.

|

**

|

L’errance

Ou je me traine,

Je manque de veine,

Ne sais plus où j’habite,

Me sens rempli de haines.

Itinérance, lors je voyage,

Je vais là où j’ai…envie

Et alors je m’y rends,

Le cœur content !

|

**

|

L’errance

A outrance,

Est pure folie,

Et non vacances,

Comme pénitence !

Quand  l’itinérance,

Ressemble à danse,

Celle où l’on rêve,

Coup d’avance,

Préférence.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

369 4

.

Chapelet de quelques choses,

 De perles, montées en bijoux,

D’objets pour faire un mobile

Et peut-être même de cœurs.

.

Quatre formes de cœurs, en chœur,

voire aller de l’un à l’autre, ailleurs

on s’approche un peu de l’itinérance

dont la forme évoque autant le fond

.

L’errance, divagatrice,

Pour aller  nulle part,  s’accompagne

Parfois d’itinérance

Amoureuse allant d’un cœur à l’autre.

.

Symbolique 

 .

Dans les traditions modernes, le cœur

Est devenu le symbole de l’amour profane

De la  charité  en tant  qu’amour, de l’amitié

Et de la droiture, organe central de l’individu,

Il correspond pleinement à la notion de centre.

.

L’occident en aura fait le siège de nos sentiments

Alors que nombre des civilisations traditionnelles

Y localisent au contraire l’intelligence et l’intuition.

La connaissance n’exclut pas les valeurs affectives.

.

Descriptif

 .

369 – Errance : autre chose qu’itinérance  

Alignement central / Titre cercle  / Thème  voyage

Forme ovale / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole de forme : coeur / Symbole de fond : coeur

.

.

Fond

.

Évocation

.

369 6

.

L’errance, divagatrice,

Pour aller  nulle part,  s’accompagne

Parfois d’itinérance

Amoureuse allant d’un cœur à l’autre.

.

Symbolique 

 .

Le cœur est un symbole courant

Utilisé depuis l’Antiquité pour représenter

Le centre organe appelé  « cœur »  de l’activité

Émotionnelle, spirituelle, morale, intellectuelle.

.

Un cœur rouge serait principalement utilisé

Comme symbole de l’amour ou l’amitié

Il est parfois traversé d’une flèche,

Illustrant  l’intervention d’Éros,

Ou bien brisé, représentant

Alors une déconvenue

Amoureuse.

.

De nos jours,

Selon le contexte, le cœur

Est aussi utilisé pour symboliser

La vie ou la santé, notamment cardiaque.

fr.wikipedia.org/wiki/Coeur_(symbole)

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

À quoi bon voyager, se déplacer,

Et voire même déménager,

Si le cœur n’y est pas !

Au bout de certain nombre de fois :

Itinérance devient errance

On ne sait où se fixer

On se retrouve comme en labyrinthe

Ou sortie n’existant plus

Renonce à chercher.

 .

.

Errance : perte en labyrinthe

.

Scénario

.

L’errance, c’est courir n’importe où de préférence ou droit devant ;

l’errance, c’est longer une longue rue puis une autre et une autre ;

l’errance, c’est marcher à travers champs, évitant ville et village.

 .

Visuels et textuels  >> 

368- De ci de là, de ville en ville, d’hôtel en hôtel

Visuels et textuels  >>  

.

Tout voyageur est routard

Quelque temps, quelque part,

Est chez lui partout, nulle part,

Dès son arrivée pense au départ.

.

Il effleure le cours du temps,

Il affleure le cours du vent

Il va, vient… il demeure

Semaine, jour, heure.

.

Rencontre tribune,

Quelqu’un, quelqu’une,

L’opportunité opportune,

C’est sa plus grande fortune.

.

De ci de là,

De ville en ville

D’hôtel  en hôtel.

D’un jour à l’autre,

De temps  en temps,

D’un point à un autre.

Cette litanie de, et d’un,

En fait sourire plus d’un :

Comme si faire mouvement

C’était vivre  à plein   temps.

Il y a  d’autres  transport, qui

Se font, sur place, de joies qui

Suffisent  à remplir  un temps

De ce qui comptera de vivant.

Autant en emportera le vent

À  tout perdre, finalement.

Voilà, parfois,  comment,

On s’en va,  par devant,

D’un point à un autre

De temps  en  temps

D’un jour à l’autre

D’hôtel en  hôtel,

De ville en ville

De ci   de là

Et  ainsi

Soitil

vvv

.

.

Extensions

.

L’errance consiste à se croire

Chez soi partout, et nulle part,

Et vouloir être toujours ailleurs

C’est la maladie de la nouveauté,

Fondé que la chance de rencontre

De bifurcation, de renouvellement.

.

Ne pas s’ancrer, pas laisser de traces

Derrière soi, rester comme neuf, ouvert,

Opportuniste or ailleurs c’est la même chose.

Ce n’est pas le décor qu’il faut changer, varier,

C’est soi-même et en plus, de fond en comble.

.

Et cela, si l’errance peut certes y contribuer,

Elle ne suffira pas pour se métamorphoser.

Le nomadisme est une culture et pratique

Qui ne s’improvise, faut des générations

Pour s’y plaire, voire s’y complaire.

.

L’errance est à la fois la recherche

D’aventures, d’émotions, d’adrénaline

Fuite en avant oubli problème existentiel

D’où l’expression populaire : il traine avec lui

Une valise de problèmes au point qu’on ne sait pas

Qui il est vraiment, qu’il vaut, attend de nous, de la vie.

.

Aller, c’est partir ; aller c’est revenir !

Avec, dans ses bagages, et, dans sa tête,

Le plein de souvenirs, et  de nouveautés :

Comme si on était  dans le cadre  de la télé,

Et non devant comme simple consommateur

De lieu en lieu, de ville en ville, de port en port

Que ce soit … vers le sud, l’ouest, l’est, ou le nord

Il y aura, toujours, quelque chose qui marque fort,

Bousculera son quotidien avec tout son train-train !

.

Si l’important n’est plus la finalité

Mais le chemin, se mettre en route

Devient comme sorte de pèlerinage,

Où on verra bien ce qu’il adviendra.

.

Or à vouloir voyager partout, on finit

Par n’arriver nulle part : pas de bout.

Il faut croire que pour rester debout,

De temps à autre, faut s’arrêter, fixer

.

Le voyage finit par devenir une fuite

Comme ces bourlingueurs des mers,

Une fois qu’ils ont posé pied, à terre,

Ne pensent qu’à reprendre… la mer.

.

.

Épilogue

.

Aller de ville en ville, hôtel,

Sans but, sans projet précis,

C’est vrai,   il n’y a rien de tel,

Pour  ne rien mettre  à  profit !

***

Ce n’est pas  que  toutes les villes

Se ressemblent : sont  différentes,

Ce serait comme d’aller d’ile en ile

Et de penser toujours à la suivante.

***

De temps à autre,  il faudrait se poser

Quelque part, pour ne pas  être  perdu

En dédales de tous souvenirs  amassés

Et se retrouver  comme pauvre  et  nu !

***

Pauvre  de  ses  sensations,  impressions,

Nu  de  ses trajets, distances  parcourues,

L’errance n’est pas  une fuite  en inconnu,

Souvenirs  ne tiendront  qu’avec passions.

***

Chaque voyage, chaque visite, chaque séjour

Doit être pareil que trouver un nouveau bijou

Même si l’on ne les porterait pas tous, au cou,

Ils nous rappelleront notre vie, certains jours !

.

.

368 – Calligramme

 .

Tout voyageur est routard

Quelque temps, quelque part,

Est chez lui partout, nulle part,

Dès son arrivée pense au départ.

 .

Il effleure le cours du temps,

Il affleure le cours du vent

Il va, vient… il demeure

Semaine, jour, heure.

 .

Rencontre tribune,

Quelqu’un, quelqu’une,

L’opportunité opportune,

C’est sa plus grande fortune.

.

De ci   D   de là,

De ville E en ville

D’hôtel    * en hôtel.

D’un jour  C   à l’autre,

De temps    I    en temps,

D’un point    *        à l’autre.

Cette litanie    D      de et d’un,

En fait sourire E      plus  d’un :

Comme si faire  *     mouvement,

C’était vivre à     L    plein   temps.

Il y a  d’autres     À    transport, qui

Se font sur pla     *    ce de joies qui

Suffisent à rem   V   plir  un temps

De ce qui comp   I   tera de vivant.

Autant en empo L   rtera le vent :

À tout perdre    L     finalement.

Voilà parfois    E      comment,

On s’en va       *    par devant

D’un point        à l’autre

De temps    N  en temps

D’un jour  *  à l’autre

D’hôtel   V     hôtel

De ville I     ville,

De ci   L  de là

Ain    L      si

Soit il !

vvv

HÔTEL

EN HÔTEL

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

368 4

.

Une pointe de quelque chose

De lance, de flèche, de couteau

Joyau, bijou avec une attache 

Et pourquoi pas une décoration ?

Que  ce  soit un joyau  ou un bijou,

Aucun lien avec : aller de ci, de là,

Ils  ne se  déplacent, juste suivent,

Si fait que forme  diffère du fond.

Un joyau par ci, un joyau par-là

Lors il y aura autant de bijoux

Que villes extra, exotiques,

À visiter dans le Monde

.

Symbolique 

.

Joyau et bijou viennent de Joie,

Substantif du verbe Jouir : par un affinement,

Il s’étend de l’appel des sens aux aspirations de l’esprit.

.

Ce n’est que par excès de moralité que l’on fait du bijou

Un symbole de la vanité des choses humaines et désirs.

Des légendes prétendent que les pierres précieuses

Naissent dans la tête, dent, salive des serpents

(Émeraude)  comme la perle de l’huître.

.

C’est aussi pierre travaillée, montée,

L’œuvre du joaillier et de l’orfèvre,

Ainsi que de la personne qui le

Commande ou qui le choisit.

.

Bijou finit par symboliser

Personne qui le porte

Et la société qui

L’apprécie.

.

Descriptif

 .

368 – De ci de là, ville en ville, hôtel en hôtel

Alignement central / Titre droit / Thème  voyage

Forme ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : joyau / Symbole de fond : bijou

.

.

Fond

.

Évocation 

.

368 6

.

Un bijou par ci, un joyau par-là

Il y aurait  autant de bijoux

Que villes extra, exotiques,

À visiter dans le Monde.

.

Symbolique 

 .

Les bijoux traditionnels Africains

Peuvent présenter plusieurs formes

Même s’ils ont une essence commune.

.

Cette diversité dans la création des bijoux

Et dans leur présentation s’explique par

Le nombre important de peuple,

De village et de population

Qui constitue la nation africaine.

.

En effet, chaque village, chaque région

Possèderait une culture qui lui est propre

Et celle-ci se transmet dans la création

Des bijoux en question.

bijouexotique.com/les-bijoux-traditionnels-

africains-charges-de-symbolique-et-d-histoire

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il est considéré comme dangereux

Et voire suspect d’avoir des bijoux,

Sur soi à l’étranger ou ses bagages

Toutefois, au cas où, ils deviennent

Monnaie d’échange, pour survivre

Ou pour se rapatrier en son pays.

.

C’est, bien sûr, la dernière chose

Qu’on vend, nous appartenant.

Au cas contraire, on peut être

Considéré comme trafiquant.

 .

.

puis d’itinérance vers l’errance

.

Scénario 

.

  Aller de ci, de là…

Allez de ville en ville…

Aller d’hôtel en … hôtel…

Visuels et textuels  >>  

367 – On dit que les voyages forment la jeunesse !

Visuels et textuels  >> 

.

L’on voyage autant avec

Son âme que son… esprit,

Son cœur, son corps,  sexe,

Tant successions situations,

Sont simples et complexes.

.

L’âme s’enrichit toujours

De toute autre spiritualité,

Sans parler,  d’autres arts,

Voire, d’autres curiosités.

.

Et l’esprit incite toujours,

À utiliser  fines diplomaties,

Respecter les us et coutumes,

Ne pas se contenter d’arguties.

.

Et le cœur s’enrichit toujours,

De rencontres plus amicales,

En partageant les émotions,

Les dons,  à hauteur égale.

.

Et le corps se met toujours

En mouvement, en danger :

Il est  assez  souvent fatigué,

Parfois souffrant ou stressé.

.

Et le sexe est plus ou moins

Charmé, souvent sollicité,

Il ne resterait indifférent

À toute locale beauté.

.

On dit que les voyages forment la jeunesse !

L’on devrait ajouter : et retarde  la vieillesse.

Même si l’on ne fait pas les mêmes voyages,

Même quand l’on visite endroits identiques

À vingt ans, quatre-vingt ans sonnés,  d’âge,

Il  n’en demeure pas  moins  qu’en pratique,

Les désirs  sont aussi intenses, aussi  vivants,

.

Lors ils consistent aller vers l’autre au-devant.

Rien ne sert  d’être  un sage, si l’on ne   bouge ;

Et rien ne sert de bouger, si l’on n’est  pas sage

Un paradoxe qui nous éclaire bien au passage

Sur quelques chemins,  emprunts  de rouge

Sur tracé, tant ce n’est pas le but, ni la fin,

Qui comptent mais  la volonté de la faim.

.

Faim des connaissances et découvertes,

Ce sont de  grands   voyageurs qui  sont

Devenus grands savants, poètes et ont

Dispensés humanisme qui déconcerte,

Par sa variété de formes sur la planète

Où l’on se  croit cultivé : en fait,  bête.

.

Il n’y a ni lieu ni temps qui ne méritent de visites,

C’est toujours l’imprévu, l’inattendu, qui excitent

On dit que les voyages informent la … jeunesse !

L’on devrait ajouter : et réforment la vieillesse !

.

.

Extensions

.

Les voyages forment et déforment

Tout autant les jeunes que les vieux :

Ce n’est pas une question  d’âge civil,

Mais  c’est bien plutôt  une question

D’état d’esprit et aussi d’ouverture.

.

On voyager à tout âge, tous pays,

Sans se soucier de personne,

Comme le font les touristes

Parquées dans un club à l’étranger :

Il se sente chez eux tout en étant ailleurs.

.

Les autochtones ne sont que des personnes

À leur disposition qu’ils payent pour les services.

Rien à voir avec modèles immersions totales

Lors séjours en des familles étrangères.

.

Les voyages accélèrent la jeunesse et ralentissent la vieillesse.

Bouger est toujours bénéfique, quel que soit l’âge… métier.

On  y découvre bien plus de choses qu’en restant chez soi,

On y fait des rencontres, qu’on ne fait pas sur Internet,

Prend confiance en soi, devenant, restant autonome.

.

Les voyages forment la jeunesse

On est bien d’accord : ouverture

D’esprit, autres espaces, mœurs.

.

Les relativités et les alternatives

Servent de meilleures références

Que tous les cancans de clochers.

.

J’ai bien voyagé entre 40 et 60 ans,

Partout en Europe, un peu le Monde

Un travail de prise en compte humain

Dans les télécommunications, médias.

.

Qu’en reste-t-il, une fois à la retraite :

Je garde un œil sur le Monde, devenir

Une folle envie de voyage, de partage.

.

.

367 – Calligramme  

 .

L’on voyage autant avec

Son âme que son… esprit, 

Son cœur, son corps,  sexe,

Tant successions situations,

Sont simples et complexes.

 .

L’âme s’enrichit toujours

De toute autre spiritualité,

Sans parler,  d’autres arts,

Voire, d’autres curiosités.

 .

Et l’esprit incite toujours,

À utiliser  fines diplomaties,

Respecter les us et coutumes,

Ne pas se contenter d’arguties.

 .

Et le cœur s’enrichit toujours,

De rencontres plus amicales,

En partageant les émotions,

Les dons,  à hauteur égale.

 .

Et le corps se met toujours

En mouvement, en danger :

Il est  assez  souvent fatigué,

Parfois souffrant ou stressé.

 .

Et le sexe est plus ou moins

Charmé, souvent sollicité,

Il ne resterait indifférent

À toute locale beauté.

.

****************************************

On dit que les  *    voyages forment la   *  jeunesse !

L’on devrait     O  ajouter et retarde la   F   vieillesse.

Même si l’on   N  ne fait pas les mêmes    O  voyages,

Même quand   *  l’on visite endroits iden    R   tiques

À vingt ans,   D  quatre-vingt ans sonnés,   M  d’âge,

Il n’en dem   I    eure pas moins qu’en pra  E    tique,

Les désirs   T      sont aussi intenses aussi  N   vivants

Et consis    *    tent à aller vers l’autre au   T   devant.

Rien ne     L     sert  d’être  sage, si on ne   *    bouge ;

Rien ne    E     sert de bouger si on n’est   L  pas sage

Un para    S   doxe qui nous éclaire  au     A  passage,

Sur quel    *     ques chemins emprunts    *  de rouge

Sur tracé   V      tant ce n’est pas le but     J    ni la fin

Qui comp  O      tent mais  la volonté de    E   la faim.

Faim des    Y       connaissances et décou   U    vertes,

Ce sont        A       grands   voyageurs qui     N       sont

Devenus       G       grands savants, poètes,   E    et ont

Dispensés     E         humanisme qui décon   S    certe,

Par sa vari     S         été de formes sur la pla S     nète

Où l’on se       *           croit cultivé : en fait,    E   bête.

.

Il n’y a ni lieu ni temps qui ne méritent de visites,

C’est toujours l’imprévu et l’inattendu, qui excite.

On dit que les voyages informent la… jeunesse !

L’on devrait ajouter : réforment la vieillesse !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

367 5

Changer l’image ici

.

Un flambeau, en haut

Avec  une botte,  en  bas

Piédestal  avec  statue :

De la liberté qui le sait ?

.

La statue de La Liberté aux USA

évoque le voyage et l’immigration

et son flambeau est toujours activé

ce qui rapproche la forme du fond.

 .

Cette statue de la liberté invite

Au voyage et à la découverte :

Son flambeau semble éclairer

Un monde entièrement nouveau.

 .

Symbolique 

.

Le flambeau est une sorte de torche.

Il symbolise : la lumière, la raison,

Le génie, la nuit, la médisance.

.

En Amérique il est l’attribut de

La Statue de la Liberté qui

Symbolise la liberté éclairant le monde.

.

Aux jeux olympiques, l’idéal olympique.

Il rappelle le feu sacré de la Grèce antique

Qui brûlait en permanence en sanctuaires.

.

Aujourd’hui, il est allumée au cours de la

Cérémonie d’ouverture par des femmes

Jouant le rôle de prêtresses d’Héra

Déesse protectrice des femmes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-flambeau.html

.

Descriptif

 .

367 – On dit voyages forment la jeunesse !  

Alignement central / Titre analogue / Thème  voyage

Forme anthropo/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : flambeau / Symbole de fond : statue

.

.

Fond

.

Évocation 

.

367 6

.

Cette statue de la liberté invite

Au voyage et à la découverte :

Son flambeau semble éclairer

Un monde entièrement nouveau.

 .

Symbolique

 .

Pour la petite histoire,

Elle fut expédiée   vers le

Nouveau   Monde   en   350

Morceaux  remontés  sur place.

Depuis cette date, la représentation

De la déesse romaine Libertas a accueilli

Des milliers d’immigrants arrivés par bateau.

.

C’est effectivement cette statue de la liberté

Que la plupart des voyageurs apercevaient

En premier en arrivant à New York,

Symbolisant alors rêve américain

Et l’espoir d’un avenir meilleur.

Source : Airfrance.fr/FR/fr/common/

travel-guide/la-statue-de-la-liberte

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La statue de La Liberté, avec son flambeau

Fait office de phare à l’entrée de New-York

Bien plus pour les gens que pour bateau.

Aujourd’hui il y a bien plus de visiteurs

Que de personnes pour l’immigration

Peu d’américains savent que la statue

Est un don de la France, d’un sculpteur

Architecte, juriste et ingénieur français.

 .

.

Voyage retarde vieillesse !

 .

Scénario

.

Globe et transports constituent naturellement le symbole du voyage.

Routard le porte sur dos : s’il est vieux, c’est qu’il a su rester jeune !

Panoplie du voyageur itinérant autonome étant souvent à pied !

.

Visuels et textuels  >>

256 – Je suis ici, je suis bien là, en vie

Visuels et textuels  >>

.

Je suis ici,

Je suis bien là,

Je suis en pleine vie.

Encore loin du paradis,

Mais très content de l’être.

Lors me réjouis d’apparaître

Ici, sinon ailleurs, et partout,

Car c’est souvent, après tout,

L’espace, où je me projette,

Qui détermine qui je suis.

.

J’ai des envies  de voyages,

J’ai des envies de partages,

Mais, je me sens mieux, ici,

Qu’en pleine cohue, à Paris.

.

Quand j’y passe … je me dis,

Comment peut-on vivre, ici,

Alors qu’habitant en mon ile

Tout est simple et tranquille.

Vivre à Paris, je le considère,

Comme l’ersatz  d’un… enfer.

 .

Un enfer, non, un purgatoire,

Un pic pollution chaque soir :

On respire plein de particules,

On étouffe, lors des canicules !

.

Tout y est une affaire d’argent :

Se déplacer, se nourrir, se loger,

On n’y connait presque personne,

Et lors aucun voisin ne vous sonne,

On y trouve de tout, plein de musées

Mais faudrait du temps pour en profiter.

.

.

Extension

.

À quoi bon disposer de tout, à sa porte si,

De sa fenêtre, on n’a l’argent, l’envie, le temps,

D’en profiter : si je voulais, je pourrais… mais je sais

Que je ne le ferais pas car dès que je dispose d’un week-end,

Je le consacre à fuir la ville pour me réfugier, pour me ressourcer

À la campagne, à la montagne ou à la mer.

«Travailler en ville et vivre à la campagne »

Slogan des jeunes qui tiennent avant tout

À leur qualité de vie, leur tranquillité plus

Qu’à gagner de l’argent, avoir une carrière.

Le problème ne sera pas tant la distance que

Intrications de moyens de transports à prendre :

La voiture pour aller prendre le train, puis le bus,

Le métro et le dernier kilomètre à faire à pied…

Alors qu’on peut  tout faire  à vélo, c’est quand

Même beaucoup mieux, beaucoup plus écolo…

Mais la concentration appelle la concentration

Et l’on vous dit, quand vous êtes en habitat rural,

Que vous n’avez pas la taille critique pour ceci, cela

Que le bassin de consommation demande une location.

Parlez-en à Amazon ou à Google qui ne s’en embarrasse pas

Vous livreront tout ce que vous leur avez commandé à domicile

Il y a là, deux modèles de société qui s’affrontent  et n’ont pas fini

De rebondir l’un sur l’autre  et c’est à vous de choisir ce qui compte

Ou ce sont d’autres qui choisiront à votre place et pour votre argent.

 .

Ici ou là, en présence ou en télé présence

Voire, qui sait, un jour… en téléportation,

Ma conscience est unique et personnalisée

 Mes choix  sont les miens : en toute liberté.

Voilà qui est dit, qui est bien, me convient !

Je fais le plein de sensations, et d’émotions,

Je remplis ma mémoire nombre situations,

Pour les repasser aux filtres des souvenirs,

Qui feront le tri et pourront me resservir.

.

Que je sois ici, que je sois là, c’est toujours moi

Bien conscient et attentif à tout ce qui ne va pas

Contrairement aux visions  télévisuelles, cinémas,

Où leur fenêtre réduite ne provoque mêmes émois.

.

Je ne sens et ne ressens pas qu’avec ma tête, esprit,

Avec mon corps, avec mes jambes, mes mains, aussi

J’éprouve des sensations de chaud/froid, des odeurs

Et qui peuvent me donner un frisson, haut-le-cœur !

.

Lors je ne peux m’empêcher,  consciemment ou non,

De comparer endroit où je suis, Ile-Grande où je vis :

Premier critère étant : est-ce que je me vois vivre là ;

Second, y a-t-il raison pour que me faire partir d’ici !

.

.

Épilogue

.

Être ici ou être là, est de peu d’importance,

On ne peut, sauf avoir don de bilocation,

 Qu’être  quelque  part, de toute façon :

L’essentiel  consiste  à  bien choisir

L’endroit précis où l’un veut être,

L’endroit où  il  faut être, selon

Qu’on est attiré par d’autres

Celui l’on veut faire sa vie.

***

On ne choisit pas, toujours,

La destination de ses amours,

L’autre est d’accord,  s’y oppose,

Ou contrainte de métier s’impose,

Ou enfants  ne veulent plus  quitter

Leurs amis du collège, voire du lycée.

***

Lors on a des enfants, vivants  à l’étranger,

C’est plus simple : on y va  deux fois  par an,

Et plus longtemps encore, pour petits enfants

Histoire se rendre utile, les voir grandir, petits.

***

Visiter une ville et d’y vivre n’est pas comparable.

Lors s’y promenant, on n’en verrait que la vitrine.

***

Après Rennes, Montréal est devenue seconde patrie.

.

.

256 – Calligramme

 .

Je suis ici,     J

Je suis bien là,   E

Je suis en pleine vie. *

Encore loin du paradis,   S

Mais très content de l’être.  U

Lors me réjouis d’apparaître   I

Ici, sinon ailleurs, et partout,  S

Car c’est souvent, après tout,   *

L’espace, où je me projette,    I

Qui détermine qui je suis.      C

                                                    I

J’ai des envies de voyages,     *

J’ai des envies de partages,   S

Mais, je me sens mieux, ici,  U

Qu’en pleine cohue, à Paris.  I

                                                    S

Quand j’y passe… je me dis :   *

Comment peut-on vivre, ici,   L

Alors qu’habitant en mon ile  À

Tout est simple et tranquille.   *

Vivre à Paris, je le considère,  E

Comme l’ersatz  d’un enfer.     N

                                                      C

Un enfer, non, un purgatoire,  O

Un pic pollution chaque soir :  R

On respire plein de particules,  E

On étouffe, lors des canicules !   *

                                                         E

Tout y est une affaire d’argent :  N

Se déplacer, se nourrir, se loger,   *

On n’y connait presque personne,  V

Et lors aucun voisin ne vous sonne,  I

On y trouve de tout, plein de musées  E

Mais faudrait du temps pour en profiter.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

256 4

.

Pierre levée quelconque

Ou, tout aussi bien que

Le sens signalétique, 

Borne kilométrique ?

.

Toute borne … kilométrique,

ne serait pas qu’un indicateur

de distance, elle serait autant

marqueur de direction, sens.

.

Lors des bornes existent, elles subsistent

Mais resteront indicatives

Tant  les sens routiers seraient différents

D’un continent à l’autre !

.

Symbolique 

.

Les bornes

Kilométriques

Indiquent à l’usager

Du chemin la distance

Parcourue   à     partir

D’un   point    d’origine

De  route  où  il circule.

Celles-ci  sont  installées

Du côté droit du chemin,

Et ce, au  moins  tous  les

4 kilomètres, à partir d’une route régionale

Ou  du  point  correspondant  au  kilomètre 0.

signalisationlevis.com/boutique/repere-kilometrique-10

.

Descriptif

 .

256 – Je suis ici, je suis là, encore en vie

Alignement central  / Titre externe  / Thème  voyage

Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bornes / Symbole de fond : sens

.

.

Fond

.

Évocation 

.

256 6

.

Lors des bornes existent, elles subsistent

Mais resteront indicatives

Tant  les sens routiers seraient différents

D’un continent à l’autre !

.

Symbolique 

 

« Tout rapport au monde qui ne dépend que

Des sens, reste voué à une certaine confusion.

Nos   sensations, même prolongées en émotions

Marquent l’emprise du corporel qu’homme subit.

.

Dès  lors, le but  de la  philosophie, moderne, serait

D’envisager par mise à distance de ce qui est souffert

Une aire d’action, nouvelle, sur les choses, par laquelle

La pensée lirait la Nature à son profit. » Selon la Thèse

« Représentations du monde et symbolique élémentaire »

tel.archives-ouvertes.fr/tel-00985100/document

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Endroit où on se trouve, distance du départ

Et de l’arrivée, comme sur les GPS routiers,

 Une borne kilométrique fait sensation, sens,

Cela dit tous les lieux sur Terre sont bornés,

Il n’y a que l’imaginaire qui n’en aurait pas

Ne connaissant pour elle, aucune frontière.

D’aller ici ou là, par téléportations pensées,

Reste un exercice qui nous permet de rêver.

  .

.

Au moins une fois par an !

.

Scénario 

.

La France est un jardin, conçu, entretenu, valorisé en ses communes,

où les choix sont multiples par préférences, éliminations, successives,

on manque de place, on s’entasse, les prix grimpent : déraisonnables.

 .

Visuels et textuels  >>