1125 – L’éternité ne serait que concept lié au temps

Visuels et textuels  >>

.

L’éternité …

Ça prend du temps

L’éternité  eh,  attendez :

Pourquoi chercher à la définir

Clairement,  et,  définitivement,

Si on a, tout le temps  d’y penser,

Ni interruption   ni  discontinuité.

.

On ne vous dira jamais sauf à la fin

Si toutefois, par  chance, y parvenez,

Tant la moitié de l’infini, c’est l’infini

On se perd avoir tel début … sans fin.

.

S’il n’y avait pas  de temps,  d’espace

Il n’y aurait pas  d’espace, d’éternité.

L’éternité mais  cela, chacun, le sait,

Ne serait que  concept lié au temps

Qui sera une pure  durée humaine,

Afin de pouvoir mieux le compter.

 .

L’éternité,  qui a  un début,

Sans aucune fin … prévue

Est un non-sens logique,

Au sens mathématique.

.

Pourtant faut y croire,

Pour garder  l’espoir,

Sinon le grand soir,

Serait … trou noir.

.

Troublant  miroir,

Pour    s’apercevoir

Que vie est voyage

Passe comme nuage

.

Et, si la brève éternité

Nous attend l’autre côté

Il vaut mieux se préparer

Pour ne pas  se la regretter

.

Instant, et éternité, n’existant

Que dans un esprit fort chagrin

Qui ne voit mort, sans lendemain

Pour ce faire, recrée infini, temps.

.

.

Extensions

 .

 

À quoi bon s’éterniser à écrire et toujours

De vains mots sur l’Éternité

Que personne ne connait et dont personne,

Qui ait vanté ses mérites,

N’en ait revenu pour nous dire à quel point

Elle est désirable,  admirable.

 .

Éternité, assis sur un banc, en pleine solitude,

Et attendant la fin,  s’il y en a une

De quoi d’ailleurs ne me parait pas souhaitable.

Vous vous imaginez mort en pleine

Souffrance  pour une Éternité : c’est déjà  l’enfer.

Mais rassurez-vous, le bonheur même,

Surtout s’il reste intense,  finit par lasser,  énerver.

Il faut donc penser l’Éternité comme une

Sérénité parfaite  que rien ne peut venir perturber,

Que nombre d’agnostiques  appellent ennui.

 .

Et ce dernier peut être pire que douleur le bonheur.

On ne s’en tirerait jamais à si bon compte.

Peut-être est-il préférable de disparaitre et à jamais

Dans le Néant bien que l’esprit y rechigne :

Sa seule mission serait de se projeter dans l’au-delà

De ce qu’il est, dans ce qu’il adviendra

Si on supprime le temps, l’éternité perd son sens

Et son utilité et même l’Homme avec.

L’Éternité nous reste donc des plus nécessaires

Ne serait-ce que pour espérer…

 .

La distinction entre passé, présent et futur ne garde que

La valeur d’une illusion, si tenace soit-elle. » Albert Einstein

Pourquoi lors dire que « nous avons l’Éternité devant nous »,

Alors que nous y sommes déjà, depuis longtemps, toujours,

Si ce n’est que le temps de l’espace, et l’espace du temps,

Se confondent réellement en un seul et même concept.

Et bien que la science de la « relativité restreinte »

 S’opposerait alors à ma philosophie contrainte,

Il n’est pas de mon ressort de les rejoindre

 Dans un artifice jugé métaphysique !

.

Soit une durée qui n’a ni commencement ni fin,

Qui échappe à toute détermination chronologique

Ou durée ayant un commencement, mais pas de fin :

Comme le prône la religion : naissance puis vie future.

.

Dans les deux cas, il y aurait une contradiction interne

Comment concevoir une durée qui est un temps compté,

Puis comment concevoir un début qui n’aurait pas de fin,

Et lors s’il n’y a pas de durée, l’éternité est l’instant présent.

.

.

Épilogue

.

Si l’on admet qu’espace-temps n’existe pas

Ou du moins échappe à notre connaissance

Et plus encore à l’expérience de la physique

Alors l’éternité non plus, n’a plus lieu d’être.

 

***

 

C’est un peu contraire à la raison, je l’admets

Tant comment imaginer, qu’après notre mort

Nous continuerions de vivre : où et comment.

On frise paradoxe, celui quadrature du cercle.

 

***

 

Si on va  au-delà : toute la physique quantique,

Qui dit qu’une particule pourra être paradoxale

En deux états, deux espaces différents et reliés :

Vivant et mort d’un côté, voire affecté de l’autre.

 

***

 

C’est à n’y rien  entendre, comprendre, accepter :

On est loin de dualités cartésienne, einsteinienne,

Moi, qui suis psychologue… je rends mon tablier !

 

***

 

Attendez, non : avant  de mourir, j’aimerais  savoir,

Je ne veux pas  quitter cette Terre, dans un tel noir :

Je suis pris de vertige  et je tombe  dans une spirale !

 

***

 

Une spirale  d’un espace-temps, sans espace ni temps,

Qui me fera sentir, éprouver Dieu, à l’intérieur de moi,

Non mais ce serait vraiment merveilleux, j’y crois pas !

.

.

1125 – Calligramme

.

L’éternité …

Ça prend  *      *    du temps

L’éternité    É                    S  eh, attendez 

 Pourquoi cher  T                       /   P    cher à la définir

Clairement et   E                         /       M    définitivement,

Si on a, tout le   R           \              /            E   temps d’y penser,

Ni interruption    N             \          /                T   ni … discontinuité.

 On ne vous dira    I                  \       /                   *     jamais sauf à la fin

Si toutefois par     T                      o                       T    chance, y parvenez,

Tant la moitié de   É                                            P   l’infini,   c’est l’infini

On se perd avoir   *                                           E   tel début … sans fin.

S’il n’y avait pas   E                                       C    de temps,  d’espace

Il n’y aurait pas   S                                   N   d’espace, d’éternité.

L’éternité mais  T                            O    cela, chacun, le sait,

Ne serait que   *                    C   concept lié au temps

Qui sera pure     U    N         durée … humaine,

Afin de pouvoir   mieux le compter !

 .

L’éternité,  qui a  un début,

Sans aucune fin … prévue

Est un non-sens logique,

Au sens mathématique.

Pourtant faut y croire,

Pour garder  l’espoir,

Sinon le grand soir,

Serait … trou noir.

.

Troublant  miroir,

Pour    s’apercevoir 

Que vie est voyage …

Passe comme nuage …

Et, si la brève éternité ….

Nous attend l’autre côté …..

Il vaut mieux se préparer ……

Pour ne pas  se la regretter …….

Instant, et éternité, n’existant …….

Que dans un esprit fort chagrin ……..

Qui ne voit mort, sans lendemain ………

Pour ce faire, recrée infini, temps  ……….

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1125 4

.

Cette forme représente

Bien  une main, tenant

Au creux une lumière,

brillant pour l’éternité.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Lumière et éternité vont bien ensemble,

à quoi bon une éternité dans l’obscurité,

le principal problème est ailleurs : durée

ainsi la forme évoque un trou sans fond.

.

Cette main nous parle de lumière

Il existe plusieurs représentations

De ce fameux concept de l’Eternité.

Dans laquelle nous fusionnerions !

.

Symbolique 

.

Y a-t-il une vie après la mort ?

Sur cette question que toute personne

Se pose à un moment ou à autre de sa vie,

C’est peu de dire que les opinions divergent.

.

À ce jour, des milliers de livres ont été écrits

Sur ce sujet, les uns affirmant quelque chose

Subsiste, d’autres au contraire postulant

Le retour « au néant de conscience »

Lorsque vie s’achève enfin en

Lumière d’éternité.

Source : belle-emeraude.com/

dans-la-lumiere-de-l-eternite-

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1125 6

.

Cette main nous parle de lumière

Il existe plusieurs représentations

Du fameux concept de l’Eternité.

Dans laquelle nous fusionnerions.

.

Symbolique

.

L’éternité symbolise

Ce qui est privé de limite dans la durée.

C’est l’affirmation de l’existence

Dans la négation du temps.

.

L’Irlande qui ne possédait

Aucun    moyen    de   faire

Comprendre une telle  notion

Aura  brisé le cycle  des  années

À n’en plus finir qui s’additionnent.

.

C’est ainsi que : « Un an et un jour »

Serait devenu le symbole de l’éternité.

Pour  l’homme, le désir  d’Éternité  reflète

Sa lutte incessante contre le temps et plus encore,

Sa lutte pour une vie si intense qu’elle triomphe de la mort.

 .

.

Corrélations

 

Fond/forme 

.

L’éternité serait mise en lumière en religion

Par l’évocation du fameux tunnel de lumière

Que l’on franchirait à l’instant de notre mort.

Passage d’un temps terrestre, mesuré, mortel

À un temps illimité, fondu dans le grand Tout,

Est une affaire de croyance  et de foi religieuse,

Qui n’a aucune preuve pragmatique scientifique

On parle de cinquième dimension… atemporelle

N’ayant aucune connexion possible avec nous !

 .

.

Éternité spirale sans fin

 

Changer l’image ici

.

Scénario

.

Deux anneaux croisés pour l’éternité

tant que le soleil brille, c’est notre éternité

mais, après, qu’adviendra-t-il de nous sur banc ? 

 .

Visuels et textuels  >>

727 – Comment immortaliser amour éternel !

Visuels et textuels  >>

.

Amour seul est éternel,

Enfin tant que les hommes

Vivront et     qu’ils  s’aimeront,

Car  chaque     humain,  naissant,

Le  reçoit,  mourant,    le   transmet

À  ses  enfants    puis     aux suivants.

.

Tous ses aléas    en   manifestations,

Dérives,  trahisons, ne l’entravent

Aucunement en sa conservation

De génération à autre nation.

L’on se dit … plus athée…

On change de religion

Or l’amour  demeure

Une bonne valeur refuge.

.

Comment immortaliser amour,

Amour  ne peut pas  être éternel.

Il n’est venu à l’esprit  rien  de tel,

Que de le voir en un nœud coulant

Qui enserre, un moment, sa gorge,

Et jamais plus ne se laissera délier.

.

Que mauvais sang, en tête, se forge

Un instantané situé hors du temps

Et j’en meurs rien qu’en soupirant,

Que le suivant ira en m’étranglant,

Plus encore  que  le dernier vivant.

.

Or  l’instant  ne  m’appartient pas,

À peine l’ai-je attrapé qu’il s’en va,

Jamais, au grand jamais reviendra,

Que je fixe  ou  que je ne le fixe pas.

.

Et qu’à cela ne tienne  ni le retienne,

Tant chaque instant fait qu’advienne

Une autre chose  qui  me surprenne,

Jusqu’à ce, qu’en bras,  il  parvienne

Par souvenir, qui fasse  qu’en traces

Qu’au  moins, pour moi, aura existé.

.

J’aurais voulu immortaliser l’instant

Où  je t’ai rencontré  mais  j’ai tourné

La tête dans brouillard tu t’es fondue,

N’ai capté de toi qu’un regard perdue,

Comme mien, pourtant près d’avouer

Que  l’on s’aimait, déjà, énormément.

.

Comme  en tous vrais contes  de  fées

En mon lit je me suis soudain réveillé

Pris  à la gorge  par un nœud coulant,

Que tu avais tissé au cou, en dormant

Image d’un mariage ou  d’un  ménage

.

Et  tu me l’as desserré : ce  n’était que

Ma cravate s’étant coincée entre nous

L’incroyable  histoire de  vrais   fous.

On se croit pris, rendus  prisonniers.

Ne confondons cravate et pur diktat

Tout reste, et  restera, à  renégocier.

.

.

Extensions

 .

Comment immortaliser l’amour !

Tout simplement, en le vivant,

Avec ses hauts et ses bas,

Avec ses élargissements

Et ses étranglements,

En  dents  de  scies

Mais   en  avançant.

Fidèle, immortel, éternel

Ne sont que projections irréelles

Qui, comme foi en je ne sais pas quoi,

Nous entrainent  en un présent immobile

Où l’amour n’est plus mortel, encore vivant.

.

Un diamant au doigt à la clef pour la mariée,

La cravate avec nœud  gordien pour le marié :

Pendaison non de crémaillère mais célibataire,

Mais il y a consentement, mais non… libertaire.

Marié ou pendu à la fin de l’année dit un dicton

Certains ne voient pas la différence, disant non.

.

Quelque chose d’immortel

N’est pas forcément éternel :

Les dieux sont dits immortels

Mais  ils sont bien nés, un jour,

Et s’ils n’ont pas toujours existé :

Ils ont un début et donc… une fin !

.

L’amour, lui, serait qualifié d’éternel,

N’ayant pas de début, n’aura pas de fin

Il y aurait de quoi l’assimiler avec Dieu,

D’ailleurs pour chrétien : Dieu est Amour,

Est-ce un tour de passe-passe, pure réalité,

À chacun, en son libre-arbitre, de le décider.

.

Moi, je ne pense pas être un immortel, patenté,

Et je ne pense pas non plus qu’amour soit éternel :

Je me contente donc d’exister, tant que ma vie dure,

Pour le reste, je fais le pari qu’on verra bien hors azur.

.

.

727 – Calligramme    

.

Amour seul est éternel,

Enfin tant que les hommes

Vivront et     qu’ils  s’aimeront,

Car  chaque     humain,  naissant,

Le  reçoit,  mourant,    le   transmet

À  ses  enfants    puis     aux suivants.

Tous ses aléas     en     manifestations,

Dérives,    trahisons,   ne l’entravent

Aucunement  en  sa  conservation

De génération à autre nation.

L’on se dit athée…

Change de religion

L’amour demeure

Une valeur refuge.

Comment immortaliser *   amour,

Amour  ne peut pas  être  *  I  éternel.

Il n’est venu à l’esprit rien   *    M   de tel,

 Que de le voir en un nœud     C       M  coulant

 Qui enserre un moment, sa     O          O      gorge

   Et jamais plus ne se laissera   M             R      délier.

      Qu’un mauvais sang en tête  M               T        se forge

      Un instantané situé hors     E                A     du temps

  Et j’en meurs rien qu’en   N             L     soupirant,

Que le suivant ira en     T           I  m’étranglant,

Plus encore que le     *         S   dernier vivant.

Mais l’instant ne    *     E  m’appartient pas,

À peine l’ai-je   *  R  attrapé qu’il s’en va,

Jamais au    *  grand jamais reviendra,

Que je fixe    ou que je ne le fixe pas.

Et qu’à cela ne tienne ni le retienne,

……Tant chaque instant fait qu’advienne

…………..Une autre chose qui        me surprenne,

………………..Jusqu’à ce qu’en bras            il   parvienne

…………………….Par souvenir, qui fasse              qu’en traces

……………………….Qu’au  moins,  pour  moi,              aura existé.

………………………J’aurais voulu immortaliser      *        l’instant

…………………….Où je t’ai rencontré mais j’ai      *  *        tourné

…………………La tête, dans brouillard, tu t’es   U         É    fondue,

……………..N’ai capté de toi qu’un regard    N               T  perdue,

…………Comme le mien pourtant près à   *                   R    avouer

…. Que l’on s’aimait, déjà, énormé    A                       N    ment.

  Comme en tous vrais contes      M                        E   de fées

En mon lit je me suis soudain  O                       L  réveillé

Pris à la gorge par un nœud   U                     ?  coulant

Que tu avais tissé au cou en  R               *  dormant

  Image d’un mariage,  un     *            * ménage….

Et tu me l’as desserré, ce     *     * n’était que

Ma cravate s’étant coincée *  * entre nous

L’incroyable  histoire de       vrais   fous.

On se croit pris, rendus  prisonniers :

Ne confondons cravate et pur diktat

Tout reste, et  restera, à  renégocier.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

727 4

.

La silhouette d’une jeune

Femme en conception,

Comme vue de profil 

Avec écho du bébé

 .

À défaut d’immortaliser l’amour,

Pouvoir le concrétiser :

Dans la conception du bébé qui

Le prolonge, à témoin !

 . 

Symbolique 

.

La couleur perçue la plus représentative

De femme en conception est le blanc !

Symbole de pureté et de vérité,

Il représenterait la lumière

Et,  avec elle,   les anges,

Tant la femme portera,

En elle, toutes les  vies.

Le blanc évoquera aussi

Le  lait  maternel, par sa

Teinte  et  pour sa  pureté.

Chez   certaines  civilisations,

L’arc-en-ciel, symbole de chance,

Est également associé à la grossesse.

En Chine, on dit que l’empereur Fou-Hi

Aurait bien été conçu sous un arc-en-ciel.

.

Descriptif

 .

727 – Comment immortaliser amour éternel ?  

  Alignement central  / Titre dédoublé  / Thème reproduction

Forme  anthropo / Rimes égales /   Fond approché de forme

Symbole de forme : conception / Symbole de fond : bébé

.

.

Fond

Évocation 

.

.

À défaut d’immortaliser l’amour,

Pouvoir le concrétiser :

Dans la conception du bébé qui

Le prolonge, à témoin !

.

Symbolique 

 .

Attendu

Durant 9 mois

Bébé est enfin là !

Tout votre quotidien est

Désormais chamboulé, et

Il va falloir vous organiser.

Quelle alimentation privilégier :

Lait maternel  ou bien  infantile ?

Et  comment  éveiller  votre enfant

Accompagner son développement ?

Ensuite quel mode de garde choisir ?

Comment constituer sa garde-robe ?

Comment prendre soin de sa santé,

Tant physique que psychologique ?

parents.fr/bebe

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Cela se conçoit bien que ce mot aurait

Cinq ou six acceptions en dictionnaire,

Tout serait conception dans les débuts

Qu’il s’agisse d’enfant,  œuvre,  esprit,

Tant le vocabulaire de l’enfantement,

A servi de métaphore pour création,

On trouve embryon pour brouillon,

Développement pour maturation,

On parle d’accoucher une action.

 .

.

Bébé immortalise amour

.

Scénario

.

Faut lui faire un beau nœud de cravate, amour du cou,

afin de lui mettre ensuite, rapidement, la corde au cou,

 le tirer pas la cravate s’il veut vous faire moindre coup !

 .

Visuels et textuels  >>