367 – On dit que les voyages forment la jeunesse !

Visuels et textuels  >> 

.

L’on voyage autant avec

Son âme que son… esprit,

Son cœur, son corps,  sexe,

Tant successions situations,

Sont simples et complexes.

.

L’âme s’enrichit toujours

De toute autre spiritualité,

Sans parler,  d’autres arts,

Voire, d’autres curiosités.

.

Et l’esprit incite toujours,

À utiliser  fines diplomaties,

Respecter les us et coutumes,

Ne pas se contenter d’arguties.

.

Et le cœur s’enrichit toujours,

De rencontres plus amicales,

En partageant les émotions,

Les dons,  à hauteur égale.

.

Et le corps se met toujours

En mouvement, en danger :

Il est  assez  souvent fatigué,

Parfois souffrant ou stressé.

.

Et le sexe est plus ou moins

Charmé, souvent sollicité,

Il ne resterait indifférent

À toute locale beauté.

.

On dit que les voyages forment la jeunesse !

L’on devrait ajouter : et retarde  la vieillesse.

Même si l’on ne fait pas les mêmes voyages,

Même quand l’on visite endroits identiques

À vingt ans, quatre-vingt ans sonnés,  d’âge,

Il  n’en demeure pas  moins  qu’en pratique,

Les désirs  sont aussi intenses, aussi  vivants,

.

Lors ils consistent aller vers l’autre au-devant.

Rien ne sert  d’être  un sage, si l’on ne   bouge ;

Et rien ne sert de bouger, si l’on n’est  pas sage

Un paradoxe qui nous éclaire bien au passage

Sur quelques chemins,  emprunts  de rouge

Sur tracé, tant ce n’est pas le but, ni la fin,

Qui comptent mais  la volonté de la faim.

.

Faim des connaissances et découvertes,

Ce sont de  grands   voyageurs qui  sont

Devenus grands savants, poètes et ont

Dispensés humanisme qui déconcerte,

Par sa variété de formes sur la planète

Où l’on se  croit cultivé : en fait,  bête.

.

Il n’y a ni lieu ni temps qui ne méritent de visites,

C’est toujours l’imprévu, l’inattendu, qui excitent

On dit que les voyages informent la … jeunesse !

L’on devrait ajouter : et réforment la vieillesse !

.

.

Extensions

.

Les voyages forment et déforment

Tout autant les jeunes que les vieux :

Ce n’est pas une question  d’âge civil,

Mais  c’est bien plutôt  une question

D’état d’esprit et aussi d’ouverture.

.

On voyager à tout âge, tous pays,

Sans se soucier de personne,

Comme le font les touristes

Parquées dans un club à l’étranger :

Il se sente chez eux tout en étant ailleurs.

.

Les autochtones ne sont que des personnes

À leur disposition qu’ils payent pour les services.

Rien à voir avec modèles immersions totales

Lors séjours en des familles étrangères.

.

Les voyages accélèrent la jeunesse et ralentissent la vieillesse.

Bouger est toujours bénéfique, quel que soit l’âge… métier.

On  y découvre bien plus de choses qu’en restant chez soi,

On y fait des rencontres, qu’on ne fait pas sur Internet,

Prend confiance en soi, devenant, restant autonome.

.

Les voyages forment la jeunesse

On est bien d’accord : ouverture

D’esprit, autres espaces, mœurs.

.

Les relativités et les alternatives

Servent de meilleures références

Que tous les cancans de clochers.

.

J’ai bien voyagé entre 40 et 60 ans,

Partout en Europe, un peu le Monde

Un travail de prise en compte humain

Dans les télécommunications, médias.

.

Qu’en reste-t-il, une fois à la retraite :

Je garde un œil sur le Monde, devenir

Une folle envie de voyage, de partage.

.

.

367 – Calligramme  

 .

L’on voyage autant avec

Son âme que son… esprit, 

Son cœur, son corps,  sexe,

Tant successions situations,

Sont simples et complexes.

 .

L’âme s’enrichit toujours

De toute autre spiritualité,

Sans parler,  d’autres arts,

Voire, d’autres curiosités.

 .

Et l’esprit incite toujours,

À utiliser  fines diplomaties,

Respecter les us et coutumes,

Ne pas se contenter d’arguties.

 .

Et le cœur s’enrichit toujours,

De rencontres plus amicales,

En partageant les émotions,

Les dons,  à hauteur égale.

 .

Et le corps se met toujours

En mouvement, en danger :

Il est  assez  souvent fatigué,

Parfois souffrant ou stressé.

 .

Et le sexe est plus ou moins

Charmé, souvent sollicité,

Il ne resterait indifférent

À toute locale beauté.

.

****************************************

On dit que les  *    voyages forment la   *  jeunesse !

L’on devrait     O  ajouter et retarde la   F   vieillesse.

Même si l’on   N  ne fait pas les mêmes    O  voyages,

Même quand   *  l’on visite endroits iden    R   tiques

À vingt ans,   D  quatre-vingt ans sonnés,   M  d’âge,

Il n’en dem   I    eure pas moins qu’en pra  E    tique,

Les désirs   T      sont aussi intenses aussi  N   vivants

Et consis    *    tent à aller vers l’autre au   T   devant.

Rien ne     L     sert  d’être  sage, si on ne   *    bouge ;

Rien ne    E     sert de bouger si on n’est   L  pas sage

Un para    S   doxe qui nous éclaire  au     A  passage,

Sur quel    *     ques chemins emprunts    *  de rouge

Sur tracé   V      tant ce n’est pas le but     J    ni la fin

Qui comp  O      tent mais  la volonté de    E   la faim.

Faim des    Y       connaissances et décou   U    vertes,

Ce sont        A       grands   voyageurs qui     N       sont

Devenus       G       grands savants, poètes,   E    et ont

Dispensés     E         humanisme qui décon   S    certe,

Par sa vari     S         été de formes sur la pla S     nète

Où l’on se       *           croit cultivé : en fait,    E   bête.

.

Il n’y a ni lieu ni temps qui ne méritent de visites,

C’est toujours l’imprévu et l’inattendu, qui excite.

On dit que les voyages informent la… jeunesse !

L’on devrait ajouter : réforment la vieillesse !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

367 5

Changer l’image ici

.

Un flambeau, en haut

Avec  une botte,  en  bas

Piédestal  avec  statue :

De la liberté qui le sait ?

.

La statue de La Liberté aux USA

évoque le voyage et l’immigration

et son flambeau est toujours activé

ce qui rapproche la forme du fond.

 .

Cette statue de la liberté invite

Au voyage et à la découverte :

Son flambeau semble éclairer

Un monde entièrement nouveau.

 .

Symbolique 

.

Le flambeau est une sorte de torche.

Il symbolise : la lumière, la raison,

Le génie, la nuit, la médisance.

.

En Amérique il est l’attribut de

La Statue de la Liberté qui

Symbolise la liberté éclairant le monde.

.

Aux jeux olympiques, l’idéal olympique.

Il rappelle le feu sacré de la Grèce antique

Qui brûlait en permanence en sanctuaires.

.

Aujourd’hui, il est allumée au cours de la

Cérémonie d’ouverture par des femmes

Jouant le rôle de prêtresses d’Héra

Déesse protectrice des femmes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-flambeau.html

.

Descriptif

 .

367 – On dit voyages forment la jeunesse !  

Alignement central / Titre analogue / Thème  voyage

Forme anthropo/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : flambeau / Symbole de fond : statue

.

.

Fond

.

Évocation 

.

367 6

.

Cette statue de la liberté invite

Au voyage et à la découverte :

Son flambeau semble éclairer

Un monde entièrement nouveau.

 .

Symbolique

 .

Pour la petite histoire,

Elle fut expédiée   vers le

Nouveau   Monde   en   350

Morceaux  remontés  sur place.

Depuis cette date, la représentation

De la déesse romaine Libertas a accueilli

Des milliers d’immigrants arrivés par bateau.

.

C’est effectivement cette statue de la liberté

Que la plupart des voyageurs apercevaient

En premier en arrivant à New York,

Symbolisant alors rêve américain

Et l’espoir d’un avenir meilleur.

Source : Airfrance.fr/FR/fr/common/

travel-guide/la-statue-de-la-liberte

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La statue de La Liberté, avec son flambeau

Fait office de phare à l’entrée de New-York

Bien plus pour les gens que pour bateau.

Aujourd’hui il y a bien plus de visiteurs

Que de personnes pour l’immigration

Peu d’américains savent que la statue

Est un don de la France, d’un sculpteur

Architecte, juriste et ingénieur français.

 .

.

Voyage retarde vieillesse !

 .

Scénario

.

Globe et transports constituent naturellement le symbole du voyage.

Routard le porte sur dos : s’il est vieux, c’est qu’il a su rester jeune !

Panoplie du voyageur itinérant autonome étant souvent à pied !

.

Visuels et textuels  >>

1149 – Et si je n’étais que fruit de profond délire !

Voir prose et illustrations

.

Je suis né… d’un hasard,

D’un arbitraire statistique

Et d’un désir   paroxystique,

Que j’ai compris,   sur le tard !

.

Délire que cela,  d’inconscience :

Responsabilité à mettre au monde

Un enfant en le condamnant à vivre,

N’est justifié que par nécessité : durer.

.

Est-ce que cela aide à vivre  ou à mourir,

C’est une équation personnelle  à résoudre,

Comportant  autant de raison   que de délire,

Nous donnant, longtemps, du grain à moudre.

.

Et si je n’étais que le fruit d’un … profond délire,

De mes parents  me concevant en  profond soupir

L’un pour l’autre, pour ne plus, jamais … se retenir.

.

Dans une succession    généalogique ou désordonnée,

Née du hasard plus que  de  volonté pour une destinée,

Je n’ai d’autre choix en ma vie que poursuivre à hériter.

.

Ce que je suis devenu… l’aurais-je, pour partie …  désiré :

Ou y suis-je parvenu,  grâce à d’autres,  jusqu’à me hisser

Au  plus haut  de l’échelle, pour  mieux … me faire tomber.

.

Ma vie entière est,  pour  moitié … motivée  par  des  raisons

Qui ont mis le nécessaire  avant l’arbitraire   de mes passions :

Si j’avais voulu être autre, j’aurais avancé autre choix d’action.

.

La vie ne m’a pas laissé le choix, j’ai dû faire  avec ce que j’ai eu,

Mais mes choix m’ont laissé la vie et je n’ai eu que ce que j’ai fait

Lors fausses opportunités me sont apparue, n’ai pas sauté dessus.

.

Dans un délire constituant un parcours pour le moins erratique,

La seule chose qui m’aura guidée est exercice du sens critique

Traversant, le politique, scientifique, mystique et poétique.

.

Mes délires en valent bien d’autres : sans les justifier,

J’en suis fier aujourd’hui et je suis prêt à continuer

Sur chemin d’égaré n’allant pas sur chemin tracé.

.

Si m’en croyez, regardez, examiner votre vécu,

Pour droit, il vous parait : il est, aussi tordu,

Que calcul  savant, pour joindre l’inconnu.

.

Je ne suis que fruit d’un profond délire

Que d’autres ont inventé pour se dire

Qu’ils seront moins seuls à le haïr !

.

Lire, délire, pour vite remplir tirelire,

Vie bien remplie et ordonnée, pour finir,

Se moquera de vous-même tout à en mourir.

.

 .

Extension

  .

Et comment trouver une logique

Quelconque à un délire dès lorsque

Par définition la psychologie affirme

Qu’il n’y en a guère ou qu’il n’y en a plus.

.

Un « délire  léger », comme rapporté ici

Même est plus une analogie maitrisée

Qu’une phraséologie, toute insensée.

.

Les délires de naissance ou de destinée,

D’amour sont, à la fois, logiques et illogiques

Mais conduisent rarement au délire des psychoses.

 .

Le délire, comme chacun sait, est sans limites,

Dès lors qu’il serait le fruit de mon imaginaire

Il peut partir de n’importe quoi,  pour arriver

À n’importe quoi d’autre par des associations

Et ainsi de passer d’un couple de grenouilles,

À un couple d’humain,  prétendus amoureux

Et  se terminer sur bouteille de champagne !

Ça peut paraitre délirant, première lecture,

Mais les associations resteraient crédibles.

.

Je ne fais rien d’autre que cela :

Me lire et me relire et me délire

Et personne pour me contredire,

Pas même  pour me dire si ça va.

.

Sans le regard, jugement d’autrui

De quoi, et  de qui, suis-je le fruit :

D’une muse, allons donc, sur épaule

Perchée comme chat…  ou chouette.

.

Et si je donne  des formes poétiques,

À nombre textes qui n’en avaient pas

Qui me dira : non  mais  là, ça va pas,

On a jamais vu une telle gymnastique

.

On pourrait croire que  c’est difficile :

Eh bien non : il suffirait de s’y mettre.

On pourrait croire,  c’est fantastique :

Eh bien oui, c’est moi qui vous le dis !

.

.

1149 – Calligramme

 .

SI JE N’ÉTAIS QUE :

Je suis né … d’un hasard,

D’un arbitraire statistique

Et d’un désir   paroxystique,

Que j’ai compris,   sur le tard !

Délire que cela,  d’inconscience :

Responsabilité à mettre au monde

Un enfant en le condamnant à vivre,

N’est justifié que par nécessité : durer.

Est-ce que cela aide à vivre  ou à mourir,

C’est une équation personnelle  à résoudre,

Comportant  autant de raison   que de délire,

Nous donnant,  longtemps,  du grain à moudre.

.

Et si je n’étais  F   que le fruit d’un profond délire,

De mes parents   R  me concevant en profond soupir

L’un pour l’autre,     U   pour ne plus jamais se retenir.

Dans une succession     I      généalogique, désordonnée,

Née du hasard plus que    T    volonté pour une destinée,

N’ai autre choix en ma vie     *    que poursuivre à hériter.

Ce que je suis devenu, l’aurais-je  D           en partie, désiré :

Ou, suis-je parvenu grâce à d’autres     E     jusqu’à me hisser

Au plus haut de l’échelle, pour mieux me      *        faire tomber.

 Ma vie entière est, pour moitié… motivée par      P       des raisons

Qui ont mis le nécessaire avant l’arbitraire de mes     R    passions :

Si j’avais voulu être autre j’aurais avancé autre choix    O     d’action.

La vie ne m’a pas laissé le choix, j’ai dû faire avec      F   ce que j’ai eu,

Mais mes choix m’ont laissé la vie et je n’ai eu     O   que ce que j’ai fait

Lors fausses opportunités me sont apparues   N   n’ai pas sauté dessus.

Dans un délire constituant un parcours   D    pour le moins erratique,

La seule chose qui m’aura guidée      *   est exercice du sens critique

Traversant, le politique, scienti   D     fique, mystique et poétique.

Mes délires en valent bien    É         d’autres : sans les justifier,

J’en suis fier aujourd’    L     hui et je suis prêt à continuer

Sur chemin d’égaré  I     n’allant pas sur chemin tracé.

Si m’en croyez,   R   regardez, examiner votre vécu,

Pour droit, il  E  vous parait : il est, aussi tordu,

Que calcul   * savant, pour joindre l’inconnu.

.

Je ne suis que fruit d’un profond délire

Que d’autres ont inventé pour se dire

Qu’ils seront moins seuls à le haïr !

Lire, délire, pour vite remplir tirelire,

Vie bien remplie et ordonnée, pour finir,

Se moquera de vous-même tout à en mourir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1149 4

.

Lampe d’ambiance 

Au  visage  artificiel

Changeant de couleurs

Comme en un pur délire.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

.

Un délire artificiel avec lumière

qui aurait comme visage humain

ne peut que créer une pure illusion

si ce n’est même, une hallucination.

 .

Deux yeux, un front, une bouche,

On est dans un vrai délire :

Et la lumière verte ajoute encore

À l’objet, de l’artificialité.

.

Symbolique

.

Un délire (du latin delirium

« Délire, transport au cerveau »)

Ou idée délirante est, dans le domaine

De la psychologie, une perturbation globale,

Parfois aiguë  et  réversible, parfois  chronique,

Du fonctionnement de la pensée. Comme pathologie,

Il se distingue d’une croyance fondée sur une

Information fausse, incomplète, dogme,

Faible mémoire, illusion ou autres

Effets de perception.

wikipedia.org/wiki/Délire

.

.

Fond

.

Évocation

.

1149 6

.

Deux yeux, un front, une bouche,

On est dans un vrai délire :

Et la lumière verte ajoute encore

 À l’objet, de l’artificialité.

.

Symbolique

.

Artificiel ou produit par

Acte ou travail de l’homme,

Et non par la nature, et qui

Ressemble à des paysages

Ou à des objets naturels :

Comme un lac artificiel,

Des  fleurs  artificielles,

Ou des lampes artificielles.

Si on se tient au sens suivant :

«Qui  n’est  pas  naturel,  qui  a  été

Créé   ou   inventé   par   l’Homme.»,

Il est à noter que ce terme n’a de sens

Que tant que l’on fait une distinction

Entre l’Homme et la nature.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Artificiel et naturel en principe s’oppose

En un monde où, rien n’est plus naturel,

C’est-à-dire, non modifié par l’humanité

Tout deviendra de plus en plus artificiel

Que pourrait être une langue naturelle,

D’apprentissage, mimétisme maternel,

Voire même propre naissance naturelle,

Tant assistée de toutes parts, médicalisée.

Chassez le naturel et il reviendra au galop

J’ai peur qu’il s’agisse de dicton de galopin :

Au final, c’est nous et non la Nature elle-même,

Qui aurions fait cette distinction, n’existant pas !

  .

.

Délire mineur en mode majeur

.

Scénario

Deux grenouilles s’aimaient d’amour tendre mais comment …

 C’est une chanson, un spectacle, une intention, ou la réalité ?

Une bouteille de champagne rouge pour cœurs amoureux.

 .

Voir prose et illustrations

.

1147 – L’important est-il ce que l’on est… ou fait !

Voir prose et illustrations

.

On fait ce que l’on est

On est ce que l’on fait.

Ce serait trop… évident

Si tout était comme ça !

Mais on devrait toujours

Se poser  cette question :

Serais-je     autre  chose

Que  ce    que     je fais !

.

Important est-il ce que

Ce que  je suis ou je fais

Je pense lors donc je suis

Je  dépense  et  consomme.

C’est par un rôle,  fonction,

Métier,   qu’on  me   nomme,

Hier j’étais  scolaire, apprenti,

Aujourd’hui, étudiant, diplômé,

Et demain j’émarge en tant que

Retraité dans la bonne société.

 .

Dans la société,  dans l’entreprise, dans fonction publique,

On ne m’a pas  demandé  d’être content mais  énergique,

On m’a payé  pour jouer un rôle de compétence acquise,

Toutes pensées, réflexions  me sont en partie soumises.

.

Soumises de l’extérieur en parlant entreprise citoyenne

De développement durable, métiers précaires, instables,

Faut-il hurler avec loups, faut-il rester dans  la moyenne,

Pour ne perdre votre job,  avec trop d’idées contestables.

.

Contestables or réalistes mais parfois, criantes de vérité,

Pour être libre d’en parler,  faut bien assurer son métier,

Jeune, apprenti, débutant : s’abstenir, il faut en convenir,

Faut un emploi stable, pour plaire au banquier, l’enrichir.

.

Enrichir bourses, et  assurances … attendant au tournant,

Le métier vous prend votre temps, la banque, votre argent

Veau, vaches, cochons, couvées, seront ainsi mieux gardés

Selon eux, seul votre métier  assurerait  une belle destinée.

.

Destinée de salaires, bontés  des patrons, des  percepteurs,

On me reconnaît,  on me prête, je nage en pleines valeurs,

En contrepartie, je dois toujours faire plus et être flexible,

Nouvelle fonction  dit une nouvelle  performance exigible.

.

Exigible n’est pas pour retraité de rôles, fonctions, métier,

Plus personne  pour vous commander, pour vous évaluer :

La liberté de ne rien faire  quand tout s’agite autour de soi,

Retraité on ne le sera qu’une fois, après travail, cent fois.

.

Cent fois,  de nouvelles cadences, activités vous prennent.

De fil en aiguille, nouveaux rôles, fonctions…s’enchainent :

Pour ne pas devenir inutile et du progrès, rester à la traine,

On y consacre tous ses jours et  sans compter ses semaines.

.

L’essentiel ne sera donc pas ce qu’on est, même ce que l’on fait,

L’essentiel est ce pourquoi nous sommes nés et ce dont on a rêvé.

 .

.

Extension

 .

Ce que je suis, ce que je fuis,

Sont-ils en évidence, concordance,

Avec ce que je sais, avec ce que je fais ?

Une question à cent balles, et voire, à mille,

Mais que chacun se doit de répondre lucidement

Ou de résoudre personnellement et à son niveau,

Mental, familial, sociétal par rapport à l’écart

Constaté entre son rêve d’existence

Et ses indications de présence.

Si l’important était ce que je fais,

Si je ne fais rien,  je ne serai rien.

Si l’important est ce que j’en fais,

D’écrire et de publier une œuvre,

Au moins ferait de moi, quelqu’un

pas forcément de connu, reconnu,

mais tout comme le facteur Cheval.

qui aura laissé une trace derrière lui

.

Peut-on être réduit à ce que l’on fait ou

Ce que l’on fait n’est que ce que l’on est !

.

Cela voudrait dire que : si on ne fait rien,

C’est qu’on est rien, qu’on existe pas bien

.

C’est là une vision factuelle et utilitariste

Tant il faut de tout pour faire un Monde.

.

En ce moment, je fais œuvre d’écrivain :

Cela ne veut pas dire que je suis bien un.

.

On fait des enfants  mais on ne l’est pas,

On ne peut être, avoir été, même temps.

.

.

 

1147 – Calligramme

.

On fait ce que l’on est

On est ce que l’on fait.

Ce serait trop… évident

Si tout était comme ça !

Mais on devrait toujours

Se poser cette question :

Serais-je     autre  chose

Que  ce    que     je fais !  

Important est-il ce que

Ce que  je suis ou je fais 

Je pense lors donc je suis                 

  Je  dépense  et  consomme.

C’est par un rôle, fonction,          

  Métier,   qu’on   me   nomme,

Hier j’étais scolaire, apprenti,

Aujourd’hui, étudiant et diplômé,

Demain j’émar   I     ge en tant que 

    Retraité dans        M      la bonne société.

P

Dans la société,  dans l’entre         O       prise, dans fonction publique,

On ne m’a pas demandé d’          R       être content mais énergique,

On m’a payé  pour jouer un      T     rôle de compétence  acquise,

Toutes pensées, réflexions      A     me sont en partie soumises.

Soumises de l’extérieur en      N    parlant entreprise citoyenne

De développement durable    T   métiers précaires, instables :

Faut-il hurler avec loups          :     faut-il restez en la moyenne,

Pour ne perdre votre job,        C     avec vos idées contestables.

Contestables or réalistes          E    et parfois, criantes de vérité,

Pour être libre d’en parler      *    faut bien assurer son métier,

Jeune, apprenti, débutant       Q     s’abstenir : faut en convenir,

Faut un emploi stable pour     U   plaire au banquier, l’enrichir.

Enrichir bourses, et  assu         ‘   rances attendant au tournant,

Le métier vous prend votre    O temps, la banque, votre argent

Veau, vaches, cochons, cou    N   vées, sont ainsi mieux gardés.

Selon eux, seul votre métier   *    assurerait  une belle destinée.

Destinée de salaires, bontés   E    des patrons, des  percepteurs,

On me reconnaît, me prête    S     et je nage  en pleines valeurs,

En contrepartie, je dois tou   T   jours faire plus et être flexible,

Nouvelle fonction  dit une     *  nouvelle  performance exigible.

Exigible n’est pas pour ret   Q  raité de rôles, fonctions, métier,

Plus personne  pour vous     U  commander, pour vous évaluer :

La liberté de ne rien faire       ‘   quand tout s’agite autour de soi,

Retraité on ne le sera qu’       O   une fois, après travail, cent fois.

Cent fois,  de nouvelles ca       N    dences, activités vous prennent.

De fil en aiguille, nouveaux     *    rôles, fonctions…s’enchainent :

Pour ne pas devenir inutile        F    et du progrès, rester à la traine,

On y consacre tous ses jours        A     et   sans compter  ses semaines.

L’essentiel ne sera donc pas ce         I      qu’on est,  même ce que l’on fait,

L’essentiel est ce pourquoi nous         T       sommes nés et ce dont on a rêvé !

.

 .

Forme

.

Réduction

.

Évocation

.

1147 4

.

Grand piédestal

Par rapport à une

Toute petite statue, 

 Faisant presque ridicule

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’approche ici de forme)

.

On peut comprendre que pour

prendre de l’importance, faut

se mettre le plus en hauteur,

mais là c’est pas équilibré !

 .

Ce qu’on est, est imagé, est représenté

Par sa statue et son statut :

Ce qu’on fait, par piédestal, hauteur, 

Grandeur proportionnelle.

.

Symbolique   

 .

Ces piédestaux soutiennent les statues de marbre.

Le piédestal correspond à  un trône symbolique.

 .

Le socle d’une statue, tel qu’on le concevrait  dans

Mettre sur un piédestal, tomber de son piédestal.

 .

Il s’agit de faire perdre son prestige  au Créateur,

Idolâtré par les hommes pour l’image, célébrité.

 .

« Les grands hommes font leur propre piédestal,

L’avenir se charge de la statue » Victor Hugo

phalese.fr/Maldoror/index.php/Piédestal

.

.

Fond

.

Évocation

.

1147 6

.

Ce qu’on est, est imagé, est représenté

Par sa statue et son statut :

Ce qu’on fait, par piédestal, hauteur, 

Grandeur proportionnelle.

 .

Symbolique

.

But de

La statue

De  la  Liberté

Était de sceller l’amitié

Entre la France, États-Unis,

À une époque où le premier pays

Redevenait  tout  juste  républicain

De nos jours, c’est devenu un symbole

Qui tend à disparaître, dans les moments

Où les deux pays ont la divergence politique.

D’ailleurs bon nombre d’américains ignorent

Origine de la statue et ne voient en elle qu’une

Démonstration des prouesses techniques dont

Est capable leur pays, cela aura fait  bien rire

Les Français, étant constructeurs de la statue.

 .

Corrélations

.

Fond/forme

 .

On est ce qu’on est ; c’est une certitude,

On est ce qu’on fait, est une probabilité,

On fait ce qu’on est, est un presquitude,

On fait ce qu’on fait, est une imbécilité.

Voilà qui s’appelle résumer sa pensée,

En la poussant loin, et, de tous côtés !

Nombreux sont ceux qui n’étaient rien

À leur naissance et sont morts célèbres,

Jusqu’à avoir leur statue sur un piédestal

Sans que personne n’y voit, là : rien de mal !

Pour ma part, je fais ce que j’ai envie de devenir

Tant si je fais ce que je suis, je ferais ce que j’étais !

Vous me suivez : je crée, pour dépasser mon passé !

 .

On fait ce qu’on est, on est ce qu’on fait

.

Scénario

 .

Suis-je ce que je suis,

ou bien suis-je ce que je fais,

ou ce que je fais pour ce que je suis ?

..

Voir prose et illustrations

.

999 – Etre, c’est se reconnaître, dire et faire !

Visuels et textuels  >>

.

Être, est se

Reconnaitre

Dans        ce

Qu’on    dit

Dans       ce

Qu’on   fait

Et pas que,

En  paraitre

Les autres se

Reconnaissent

Ou pas en moi

Et je reconnais

Les différences

Et eux, parfois,

Aussi la mienne.

.

Je reconnais mes défauts, faiblesses

Tout autant que mes imperfections,

Imparfait je suis, le reste, resterai !

Il reste, à l’autre à le … supporter.

Tout imparfait,    qu’il est, aussi,

Peut-être d’une autre manière

Libre à lui, faire compromis,

Ou rester  dans  ses œillères.

.

Être   c’est   se   reconnaître

Bien plus  que d’apparaître,

Tant  quand dire, c’est faire :

C’est que dire c’est déjà faire.

.

Je  reconnais  mes  semblables,

De ceux étant de moi différents,

De ceux qui me sont indifférents,

De ceux qui sont amis ou ennemis

.

Je reconnais ce que je dis  et je fais ;

Je fais ce que je dis,  quand je le sais,

Mais faut être deux,  pour l’apprécier,

L’on ne pourra, de soi-même en juger.

.

Si je fais une erreur, le dit et reconnaît,

En ma manière d’être homme imparfait

Toutefois, l’autre ne détient pas la vérité,

On fait bon compromis, pour s’améliorer.

.

De ne pas être reconnu … comme tout être

Capable d’appliquer, réfléchir … progresser

Provoque, en moi, le doute et l’humiliation.

.

S’il n’y a pas  qu’une seule logique, et, raison,

L’explication, non comprise, est mal réalisée :

Il faut ouvrir une parenthèse dans une fenêtre,

Afin de bien accorder sinon  les esprits, violons,

Le reste n’est qu’autoritarismes ou …  flonflons !

.

.

Extensions

.

La cohérence entre ce que

Je dis et fais est très importante,

Autant pour moi que pour les autres,

Ce qui n’exclura pas des modifications

Et des changements, des renoncements

Ou des oublis, qui en sont les scories

Et non toute la matière première :

Tout est affaire d’ententes, compromis

Et il n’y a que les personnes psychorigides

Qui s’attachent au rigorisme de fond et forme :

«Tu avais dit, n’as pas fait, je n’accepte pas d’excuse,

Ni d’explication, tu n’as pas fait, c’est tout, tu es fautif. »

Un enfant est capable de passer outre à un tel jugement,

Un adulte contestera adolescent se révolte carrément

Et attendra de prendre l’autre à son propre piège

Et de le lui jeter en pâture à la figure.

Bonjour l’ambiance. On se croirait

Dans un mauvais film de conflit

Familial, comme il y en a …tant !

Ce n’est plus de la communication,

C’est simplement juste de la domination.

.

Avant d’être un personnage, y compris une sorcière,

On est d’abord un homme, une femme, et s’y reconnait.

Après, il y a votre imaginaire qui vous dicterait quoi faire

On n’est pas aide-humanitaire, musicienne, quand on nait.

Le tout est de devenir et rester cohérent entre dire et … faire

Tant il y a de gens opportunistes  qui feront tout le contraire :

Il vaut mieux faire ce que l’on  désire le plus faire et en être fier

Que passer à vie à tenter faire tout et n’importe quoi, à l’envers.

.

Être pour les autres, et être pour soi,

Convergent si on est constant, cohérent

Mais divergent si on change constamment

Ce n’est pas une loi, c’est juste ce que je vois.

.

Il y a avantage à, derrière personnage, se cacher

Pour se protéger quand on se sent instable, fatigué

Mais lors gare au danger de, soi-même, s’y enfermer,

Pire, par les autres, au point ne plus savoir qui on est.

.

Être soi est un travail qui n’aurait pas de fin en société

Tant elle nous pousse à épouser toute autre apparence

À être laissé pour compte si on entre pas en sa danse,

Lors de penser par soi-même, devient impossibilité.

.

.

999 – Calligramme

 .

ETRE,

Être, est se

Reconnaitre

Dans        ce

Qu’on    dit

Dans       ce

Qu’on   fait

Et pas que,

En  paraitre

Les autres se

Reconnaissent

Ou pas en moi

Et je reconnais

Les différences

Et eux, parfois,

Aussi la mienne.

.

Je reconnais mes défauts, faiblesses

Tout autant que mes imperfections,

Imparfait je suis, le reste, resterai !

Il reste, à l’autre à le … supporter.

Tout imparfait,    qu’il est, aussi,

Peut-être d’une autre manière

Libre à lui, faire compromis,

Ou rester  dans  ses œillères.

C’EST SE

Être   c’est   se   reconnaître

Bien plus  que d’apparaître,

Tant  quand dire, c’est faire :

C’est que dire c’est déjà faire.

.

Je  reconnais  mes  semblables,

De ceux étant de moi différents,

De ceux qui me sont indifférents,

De ceux qui sont amis ou ennemis

.

Je reconnais ce que je dis  et je fais ;

Je fais ce que je dis,  quand je le sais,

Mais faut être deux,  pour l’apprécier,

L’on ne pourra, de soi-même en juger.

RECONNAÎTRE

Si je fais une erreur, le dit et reconnaît,

En ma manière d’être homme imparfait

Toutefois, l’autre ne détient pas la vérité,

On fait bon compromis, pour s’améliorer.

.

De ne pas être reconnu … comme tout être

Capable d’appliquer, réfléchir … progresser

Provoque, en moi, le doute et l’humiliation.

.

S’il n’y a pas  qu’une seule logique, et, raison,

L’explication, non comprise, est mal réalisée :

Il faut ouvrir une parenthèse dans une fenêtre,

Afin de bien accorder sinon  les esprits, violons,

Le reste n’est qu’autoritarismes ou …  flonflons !

DIRE ET FAIRE  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

999 4

.

Un balai, du balai, des balais :

 Ici, ça  se déclinerait  bien  ainsi 

À moins que ne soit  autre chose,

Autre chose, d’accord : sorcière.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un balai et la reconnaissance, action

n’ont rien à faire, ni à voir, ensemble :

si bien que la forme se disjoint du fond

.

Bien que, premier balai, parmi autres,

Est présenté pour sorcière :

C’est comme face aux autres humains,

 Faut balayer devant sa porte.

 .

Symbolique 

 .

J’ai besoin d’un ménage.

D’un  ménage bien  personnel,

D’un bon coup de balai, on dit.

.

Un ménage    dans  mes émotions,

Un ménage  dans ma profession…

Mes relations,    mes actions. Etc.

.

Je sens que j’ai besoin d’un balai

Pour chasser les éléments  qui

Encombrent mes émotions,

Mes pensées, mes gestes, mes rêves.

.

Mes mains sont-elles assez fortes

Pour  faire  ce  nettoyage :

Elles feront l’affaire.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

999 6

.

Bien que, premier balai, parmi autres,

Est présenté pour sorcière :

C’est comme face aux autres humains,

 Faut balayer devant sa porte.

 .

Symbolique 

 .

Les balais ont été

Longtemps associés

Aux sorcières, étant

Souvent   représentées

À  califourchon,  volant

Sur   un   balai   magique.

Mais les balais sont autant

Un outil  que symbole social.

.

En effet, les tâches ménagères

Sont pour les classes populaires

Et son utilisation  peut avoir une

Forte connotation  négative pour

Certaines  personnes dominantes.

.

Les balais seront  aussi le symbole

De la femme  au foyer : stéréotype

Marquant des siècles précédents.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Etre ou ne pas être

William Shakespeare

Comment l’interpréter

Ou paraitre pour être,

Ou être pour paraitre,

Un dilemme s’il en est

Comment reconnaitre

Qui on est sans regard

Des autres : la  famille,

La communauté, société.

 .

.

La vie est faite de choses et d’autres

.

Scénario

.

Se reconnaitre en fille ou garçon, comme attirés l’un vers l’autre.

Dire des choses utiles  ou qui nous tiennent à cœur, afin de réussir.

Faire ce qu’on a toujours eu envie de faire, depuis sa tendre enfance.

 .

Visuels et textuels  >>

969 – L’homme est un être paradoxal, inachevé

Visuels et textuels  >>

.

Paradoxal, inachevé,

Sont deux mots  forts,

Afin de nous  limiter.

Paradoxal  parce que

Instinctif,   versatile,

Raison   et   passion.

Inachevé parce que

Toujours en devenir

Soucieux s’enrichir.

.

S’enrichir de biens, et savoirs

Sans jamais pour autant pouvoir

Connaitre rôle, destinée  cosmique

Lors sa part animale, dont il hérite,

Le fragilise, face à sa part mystique,

Avec beaucoup d’amour et musique,

Il flirte avec son divin … pathétique.

.

L’homme devient un être paradoxal,

Pour le moins, inachevé,  voire, fatal,

Entre l’âme, esprit, corps, et, animal,

Il se débat  comme devant  tribunal !

.

Paradoxal en tout, il est vrai que non,

Il est doué de cohérence  et de raison,

Ne peut  vivre  sans l’autre, s’en méfie,

Air sans cesse autour de lui, se raréfie.

 .

Il prétend aimer  l’autre …sans s’aimer

Ou n’aimant que lui-même… à s’envier

Il prétend trouver l’autre sans chercher

À le rencontrer ailleurs que dans l’idée.

 .

L’homme se considère comme à moitié

Une moitié d’animal une moitié de dieu

Appelé, à disparaître  dans un néant vidé

De sa substance sans son esprit, heureux.

 .

Être vivant ne pouvant se reproduire seul

Ne pourra  se  passer d’autre pour procréer

Son enfant  lui échappe fruit du hasard, né

Il ne le prolongera, nullement, hors linceul.

 .

Paradoxal  amour  mais  pour choix  de passion,

Qu’il ne peut honorer, trop longtemps,  déraison

Il veut tout effacer, recommencer autres liaisons

Et ne se rend pas compte   qu’il  tourne  en rond !

.

.

Extensions

 .

Paradoxal, c’est ce qui fait son charme ;

Inachevé, mais c’est ce qui fait son drame ;

Contradictoire, et c’est ce qu’il fait qu’il rame

Autant et partout, pour tenter de conserver

Une certaine cohérence, homogénéité,

En toute son histoire mouvementée.

Il navigue entre pulsions animales,

Solutions subliminales, pour garder

Un cap qui lui est, lui sera en principe

Favorable, étant sujet à erreur ou à échec.

Il lui arrive de vouloir tout et son contraire,

Selon les vents porteurs, état des humeurs.

En tout état de cause il se sent mieux

En construction qu’en destruction

Mais il admet que, pour ce faire,

Pour changer, pour progresser,

Se réaliser tout à fait autrement,

Faut déstructurer acquis du passé

Sans pour autant en faire table rase.

Son inachèvement le pousse vers une

Recherche de perfection comme pour

Gommer tous ses défauts conséquents.

.

Inachevé, c’est certain, ce n’est pas un être parfait  et  loin s’en faut ;

Paradoxal il le devient de plus en plus  avec la complexité des droits

Contradictoire, j’ajouterais, avec rôles de plus en plus… disparates,

Morcelé, pour finir, entre religion, humanisme, individualisme, etc.

Mais toujours égal à lui-même depuis qu’il existe, émotionnellement.

.

On qualifie l’humain de quantité

D’adjectifs opposés, contradictoires,

En autant  de défaites  que de victoires.

.

Parfois tendre et fragile ou dur, incassable

Sa ruse, intelligence, l’emporte le plus souvent

Sur sa force et sa détermination de combattant.

.

Au final c’est parce que nous ne sommes pas forts

Que nous avons développé quantité de stratégies

Nous protégeant et en même temps détruisant.

.

.

Épilogue

.

Paradoxal, inachevé, c’est certain,

J’ajouterais inventif et vulnérable :

Ne finit de progresser en mal/bien,

Sa volonté d’explorer, inébranlable.

***

Malgré des guerres, larvées, iniques,

Il fait preuves de, raison, diplomatie,

Commerce l’emporte sur la politique,

Dès qu’un problème surgit, il le saisit.

***

Il faut bien comprendre, ici, paradoxe

Au sens de  contradictoire, simultané :

L’exemple semblant le plus orthodoxe,

La guerre et le sauvetage de la Planète.

***

On ne peut courir  deux lièvres à la fois :

Notre gouvernement en aura fait  slogan,

Et mondialisation aura rendu tout ouvert

Au point que l’on réclamera tout à la fois !

***

Inachevé, c’est à la fois handicap et chance,

Handicap parce qu’on ne sait pas  tout faire,

Chance parce que marge de progrès demeure

Serait-ce le fait d’être mortel  qui  le sublime !

.

.

969 – Calligramme

.

Paradoxal, inachevé,

Sont  deux   mots   forts,

Afin de  Ô  nous  Ô  limiter.

Paradoxal      //       parce que

Instinctif     //          versatile,

Raison et    ===    passion.

Inachevé        parce que

Toujours en devenir

Soucieux s’enrichir.

.

S’enrichir de biens, et savoirs

Sans jamais pour autant pouvoir

Connaitre rôle, destinée  cosmique

Lors sa part animale, dont il hérite,

Le fragilise, face à sa part mystique,

Avec beaucoup d’amour et musique,

Il flirte avec son divin … pathétique.

.

L’homme devient un être paradoxal,

Pour le moins, inachevé,  voire, fatal,

Entre l’âme, esprit, corps, et, animal,

Il se débat  comme devant  tribunal !

.

Paradoxal en tout, il est vrai que non,

Il est doué de cohérence  et de raison,

Ne peut  vivre  sans l’autre, s’en méfie,

Air sans cesse autour de lui, se raréfie…

P…….……..

Il prétend aimer  A l’autre …sans s’aimer…..

   Ou n’aimant que   R  lui-même…à s’envier……

       Il prétend trouver   A   l’autre sans chercher….….

          À le rencontrer ail    D   leurs que dans l’idée…..……

            L’homme se considè    X   re comme à moitié…………..

             Une moitié d’animal      A   une moitié de dieu…..……….

               Appelé, à disparaître      L     dans un néant vidé………….

               De sa substance sans       *       son esprit heureux…………

         E

               Être vivant ne pouvant       T          se reproduire seul………

                 Ne pourra  se  passer d’        *           autre pour procréer……

                  Son enfant  lui échappe        I             fruit du hasard, né ……

                  Il ne le prolongera nulle        N            ment hors linceul………

               A

                  Paradoxal    amour,   mais     C            pour choix  de passion,

                 Qu’il ne peut honorer trop    H            longtemps en déraison.

                Il veut tout effacer, recom   E                 mencer autres liaisons

             Et ne se rend pas compte   V                     qu’il  tourne  en rond !

É …..…

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation   

.

.

Une silhouette d’homme

Vue ici de  face,

Pouvant être un diplomate

Loin du soldat.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Costume, cravate, attaché-case,

souliers  en cuir : un homme  qui

ne parait ni paradoxal, inachevé,

et cependant, il l’est tout entier.

.

L’homme est tantôt chêne, roseau,

Tantôt fort, tantôt faible :

Il serait un diplomate défendant.

Et un soldat attaquant !

 .

Évocation 

 .

Les diplomates pour mener à bien leurs activités

De représentation, d’information et de négociation,

Doivent mêler relations professionnelles et amicales,

Vie publique et vie de famille, lieu de travail et domicile.

.

Le travail diplomatique suppose une pratique professionnelle

De la gestion de son image personnelle, des relations personnelles,

De la convivialité  et  de l’hospitalité. Inviter, être invité, y compris

Dans domiciles privés, est un moyen parmi d’autres de constituer

Un réseau indispensable pour entretenir l’image de la relation

Politique et pour bâtir la confiance qui permet l’échange

D’informations et la négociation.

journals.openedition.org/socio/2382

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

L’homme est tantôt chêne, roseau,

Tantôt fort, tantôt faible :

Il serait un diplomate défendant.

Et un soldat attaquant !

 .

Symbolique 

 .

Il a deux trous rouges au côté droit. »

Chacun se souvient de ce « dormeur du val »

Que le poème de Rimbaud éponyme immortalise

Comme un jeune soldat frappé par la mort.

Ni un vagabond, promeneur ni ivrogne.

Comment sait-on que c’est un soldat ?

.

Une certaine solennité dans le poème

Inspire  cette qualité  de silence  qui

Marque  les  cérémonies  du  souvenir

Autour de ceux qui sont morts au combat.

.

Mais cela ne saurait suffire à identifier ce corps

Comme celui  d’un soldat ; sans doute  l’uniforme,

Ou ce qui en reste, le fait, aussi, qu’on est en guerre,

Font percevoir ce corps comme quelque chose de plus

Qu’une individualité, une sorte de réalité « collective ».

cairn.info/revue-inflexions-2009-3-page-127.htm

 

 

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le diplomate utilise quantité de paroles

Pour influencer ses amis ou ses ennemis

Arme favorite reste sa langue, prestance

Le soldat utilisera une quantité de balles,

Pour perforer de force, front de l’ennemi,

Son arme favorite reste  le coup de poing.

 Paradoxalement   à tout  ce que  l’on croit,

Diplomatie aussi importante que combat !

 .

.

Homme à la fois pour et contre

.

Scénario

 .

Indignez-vous, dit Stéphane Hessel, pour toutes injustices sociales.

L’homme est coupé, morcelé entre bien et mal,  hors valeur morale.

L’homme, ce faisceau de courbes et de droites des plus paradoxales.

 .

Visuels et textuels  >>

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