1179 – Un événement a fait basculer votre vie !

Voir prose et illustrations

.

Il suffit de presque rien

Pour faire basculer une vie,

Une seconde, et voire  moins !

Faute attention, concentration,

Et  c’est  le cas  d’un accident,

Vous laissant paralysé à vie

Avec regrets éternels.

.

N’avez-vous remarqué  dans la vie

D’une femme ou homme quel qu’il soit,

Évènement marquant ayant fait que dévie

Son destin au point qu’il se sente aux abois !

.

Ce peut être soudain l’amour, coup de foudre,

Ce peut-être l’accident, une maladie,  un stress,

Excessif souvent en le bonheur  ou  la détresse,

Donnant, pour le reste de vie,  grain  à moudre.

.

On vous dira :votre vie a, brutalement, basculé,

Avant, c’est sûr, quelqu’un d’autre… vous étiez,

Mais qu’aucun retour  en arrière n’est envisagé

À précédente destinée,  déjà trop bouleversée.

.

Ce peut-être une action  bénéfique, maléfique,

Valable dès le premier  sinon le second degré :

Ce peut être la révélation  pratique, mystique

Qui vous oblige à chercher une autre identité.

.

Vous passez lors de statut d’innocent, à malin.

Désormais, vous porterez en vous, sceau d’un

Nouveau destin qui ne vous quitte sauf en fin

Responsable et non coupable,  il en fallait un !

.

Mort d’un de vos jeunes enfants, vous terrasse,

Impossible ou impensable, même, d’y faire face,

Qu’aucun  nouveau bébé, n’efface, ne remplace

Car cicatrice  reste vivace et la douleur, tenace.

.

L’événement qui vous fait basculer, nouveau,

Vous colle à la peau,  inonde votre cerveau :

Qui n’a gardé en soi un souvenir, trauma,

Qui les a changé, radicalement ou pas.

.

Le mieux serait d’en faire son deuil,

Sinon hasard dérape vite en écueil,

Faut-il, encore, que le cœur veuille

Repartir à zéro, sans compter seul.

.

Certains luttent,   d’autres jubilent,

D’autres  se suicident, s’obnubilent,

Ou ont un comportement jugé débile

Pour soulager leur âme sinon leur bile.

.

Un événement ou quelqu’un  ou situation,

Peut vous faire changer demain de direction,

De manière inconsciente, prendre votre décision

Comme s’il vivait à travers vous, par procuration !

.

Épilogue

.

Endurance, force, résistance :

Trois synonymes de la résilience

Qui n’est autre que … sa capacité

À surmonter nombre d’altérations

Provoquées par  événements, vécus

Comme traumatisants, handicapants

Jusqu’à retrouver l’ancien ou acquérir

Un nouveau comportement dit normal.

***

Cela ne concernera pas que les maladies,

Il peut s’agir d’un fort stress lié au travail

Qui peut aboutir sans résilience, burn out,

Ou il peut s’agir  d’une rupture amoureuse,

Qu’on ne comprend pas, qu’on accepte pas,

Et de tant d’autres choses encore : en listes.

***

Comment développer peu à peu sa résilience

Théories, pratiques développement personnel

Sont une voie à suivre pour l’acquérir, garder,

Bien qu’il existe des personnes … réfractaires !

***

En particulier, les gens qu’on dit : psychorigides

Qui ne veulent rien changer et savent leur vérité,

Et ils ont en horreur de se remettre  en question.

***

Des événements inattendus et à forte probabilités,

Nous changent ou on perd lucidité : déni de réalité.

***

Comme en tout, il vaut mieux prévenir que guérir !

.

1179 – Calligramme

 .

 Il suffit de presque rien

Pour faire basculer une vie,

Une seconde, et voire  moins !

Faute attention, concentration,

Et  c’est  le cas  d’un accident,

Vous laissant paralysé à vie

Avec regrets éternels.

.

N’avez-vous remarqué   U  dans la vie

D’une femme ou homme N  quel qu’il soit,

Évènement marquant   *  ayant fait que dévie

Son destin au point   É  qu’il se sente aux abois !

Ce peut être sou  V   dain l’amour, coup de foudre,

Ce peut-être  É    l’accident, une maladie,  un stress,

Excessif       N   souvent en le bonheur ou la détresse,

Donnant,      E    pour le reste de vie, grain à moudre.

On vous dira    M    votre vie a, brutalement, basculé,

Avant, c’est sûr,   E    quelqu’un d’autre… vous étiez,

Mais qu’aucun retour   N    en arrière n’est envisagé

À précédente destinée,     T    déjà trop bouleversée.

   *

Ce peut-être une action   B    bénéfique, maléfique,

Valable dès le premier    A    sinon le second degré :

Ce peut être la révé      S     lation pratique mystique

Qui vous oblige à       C  chercher une autre identité.

Vous passez lors     U       statut d’innocent, à malin.

Désormais, vous   L     porterez, en vous, sceau d’un

Nouveau destin        qui ne vous quitte sauf en fin

Responsable et   *      non coupable,  il en fallait un !

L ………………………..

Mort d’un de   A   vos jeunes enfants, vous terrasse,

Impossible,   *     impensable, même, d’y faire face,

Qu’aucun     V nouveau bébé, n’efface, ne remplace

Car cicatrice  I    reste vivace et la douleur, tenace.

L’événement   E  qui vous fait basculer, nouveau,

Vous colle à la   * peau,   inonde votre cerveau :

Qui n’a gardé, en soi, un souvenir, trauma,

Qui les a changé, radicalement ou pas.

.

Le mieux serait d’en faire son deuil,

Sinon hasard dérape vite en écueil,

Faut-il, encore, que le cœur veuille

Repartir à zéro, sans compter seul.

Certains luttent,   d’autres jubilent,

D’autres  se suicident, s’obnubilent,

Ou ont un comportement jugé débile

Pour soulager leur âme sinon leur bile.

.

Un événement ou quelqu’un  ou situation,

Peut vous faire changer demain de direction,

De manière inconsciente, prendre votre décision

Comme s’il vivait à travers vous, par procuration !

 .

.

Forme

.

 Réduction

.

.

Évocation

.

1179 4

.

Silhouette d’homme

Apparemment valide

Et en pleine lumière

Comme en résilience

.

(S : forme stylisée = : rimes égales

Y : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Lumière et résilience vont ensemble

tant les deux se prêtent main forte

et cela aboutira  à un mieux-être,

et ainsi la forme épouse le fond.

.

Si l’événement casse mon énergie intérieure,

Sidérée, il me permettra prochaine résilience

En m’accordant une lumière encore plus intense,

Pour éclairer, fortifier, ancienne silhouette obscure.

 .

Symbolique

.

La résilience est un phénomène psychologique

Consistant, pour individu affecté par traumatisme,

À prendre acte de l’événement traumatique de manière

À ne pas, ou à ne plus, continuer à vivre dans le malheur

Et à se reconstruire d’une façon socialement acceptable.

La résilience serait rendue possible grâce à

La  structuration  précoce  de la personnalité,

Par des expériences constructives par l’enfant

Avant confrontation avec faits  traumatisants

Et parfois par la réflexion, ou voire, la parole,

Rarement par encadrement médical, thérapie.

fr.wikipedia.org/wiki/Resilience_(psychologie

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1179 6

.

Si l’événement casse mon énergie intérieure,

Sidérée, il me permettra ma  prochaine résilience

En m’accordant une lumière encore plus intense,

Pour éclairer, fortifier, ancienne silhouette obscure.

.

Symbolique

  .

L’opposition lumière-ténèbres

Constitue un symbole universel.

Pour en esquisser l’enjeu symbolique,

On peut introduire trois grandes acceptions

De la  lumière  sur le plan  de l’imaginaire :

La lumière-séparation, la lumière-orientation,

La lumière-transformation. Ces trois aspects

De la lumière comme symbole, se définissent

Par rapport à trois altérités, rapport à trois

Formes de ténèbres, soit, respectivement :

L’abîme ; l’obscurité ; l’ombre et l’opacité.

universalis.fr/encyclopedie/lumiere-et-tenebres

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

De tomber de la cime à l’abîme

La distance n’est pas si grande,

Et  la chute, profonde, soudaine

Passer de  la  lumière, brillante,

À l’obscurité  dans  les ténèbres,

Est dure épreuve pour ses yeux,

Tout comprendre de soi, autres,

Et entrer en confusions totales,

Reste perturbant pour l’esprit

Ces  trois événements,  forts

Feront basculer votre vie.

Pas de retour en arrière

le destin aurait frappé

sauf si c’est un choix

librement consenti.

 .

.

Passer de la lumière à l’ombre !

 .

Scénario

.

J’étais jeune, me croyais immortel, ne l’ai pas vu venir, maintenant,

travaillant à fond tout le temps, n’ai pas fait attention à clignotants,

suite malaise en pleine rue, vagal, cardiaque, cervical, respiratoire.

.

Voir prose et illustrations

692 – Gens prennent conscience lors événement

Visuels et textuels >>

.

Fragile et fragilité que de sentir déstabilisé

À en perdre ses repères à pleurer après sa mère.

Il faut événement tragique  et douter certitude

D’être invincible  inatteignable, lors, parfois,

Un grain  de sable suffirait pour ressentir :

.

Finitude

Mé-lan

Colique

Devenu.

.

Gens prennent conscience,

Lors tragique  événement

De leur fragilité d’être,

De  leurs déficiences,

De limites physiques,

Se remettent à douter,

Et à ce point de changer,

Capables, enfin, de se décider.

.

S’octroient une pause pour méditer

Révolution et prendre des résolutions,

Comme pour faire régime amaigrissant.

.

Ça dure un peu  et jamais très longtemps,

Temps d’être repris, happé par… l’activité

Qui laisse très peu  de place à la réflexion.

.

Et ce sont les amis qui vous le rappellent

Mais, je croyais que, tu, vous, interpelle,

Vous trouvez alors un argument béton,

Pour vous excuser,  mais, pas le bon !

.

Et puis voilà qu’autres événements

Un sursaut de votre tempérament

Vous surprendra  à vous rejuger,

À vous voir en menteur dévoyé.

.

C’est alors que de l’intérieur

S’éclaire, en vous, lueur,

Et prenez  le fou pari

De réussir  tout ce qui

N’aurait jamais marché,

Jusqu’à présent, pour vous.

.

.

Extensions

 .

En maxime « Aide-toi et le ciel t’aidera ».

Sans effort, motivation, persévérance :

Rien ne peut changer, d’évidence.

Il faut faire un travail sur soi

Et non demander aux autres

De faire  ce  travail  à  sa place :

Ça ne marcherait pas  et pour cause !

.

Limites physiques, limites psychologiques,

Limites intellectuelles : si les trois se cumulent,

C’est injouable ou presque de changer d’attitudes,

D’habitudes, de latitudes : les régimes amaigrissants

Se font en dents de scie et les temps de sommeil se font

Élastiques et les déplacements de plus en plus erratiques.

En bref, changer demanderait une force de caractère innée.

.

Stabilisé, déstabilisé, fragile, fragilisé, primé, déprimé

L’humain est très fort en principe, très faible en réalité

Et il est loin d’être le plus fort d’animaux mammifères.

S’il se battait contre une panthère : ce serait sa chair !

Il est malin, pour sûr mais il a un « talon d’Achille » !

.

Pour sûr, la mort d’un proche, d’un ami,

Fait prendre conscience de sa vulnérabilité

Tout comme d’apprendre qu’on a un cancer.

.

Lors tout va bien : événements nous coulent

Sur la peau  tout comme l’eau d’un ruisseau,

Paradoxalement on dit ils ne nous touchent.

.

Notre fragilité nous fait comparer au roseau

Tant à vouloir être un chêne, indéracinable,

On tombe d’un coup nous dit La Fontaine.

.

.

692 – Calligramme  

 .

                                                                 Fragile et fragilité que    G  de sentir déstabilisé

                                                                   À en perdre ses repères E   à pleurer après sa mère.

                                                                    Il faut événement    N  tragique et douter certitude

                                                                    D’être invincible  S       inatteignable lors, parfois

                                                                 Un grain  de sable suffirait pour ressentir

                                             Finitude

                                      Mé-lan

                                 Colique

                             Devenu.

Gens prennent   P  conscience,

Lors tragique   R    événement

De leur fra   E   gilité d’être,

De  leurs   N   déficiences,

De limites   N    physiques,

Se remettent   E   à douter,

Et à ce point de    changer,

Capables, enfin, de   T se décider.

.

S’octroient  C  une pause pour méditer

Révolution   O   et prendre des résolutions,

Comme pour   N    faire régime amaigrissant.

Ça dure un peu      S   et jamais très longtemps,

Temps d’être repris    C       happé par… l’activité

Qui laisse très peu de       I       place à la réflexion.

Et ce sont les amis qui        E       vous le rappellent

Mais je croyais que tu,         N           vous interpelle,

Vous trouvez alors un         C          argument béton,

Pour vous excuser,           E           mais pas le bon !

Et puis voilà qu’           *            autres événements

Un sursaut de          É            votre tempérament

Vous surpren        V             dra  à vous rejuger,

À vous voir          É                 menteur dévoyé.

C’est alors           N                que d’intérieur,

S’éclaire en         E                    vous lueur,

Et prenez            M                le fou pari

De réussir           E                    ce qui

N’a jamais          N            marché,

Jusqu’à présent  T     pour vous.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

692 4

.

Un vase sinon une bouteille

Pour y mettre une fleur

Simple et solitaire 

Jolie puis fanée !

.

Une fleur fanée se sera en aucun cas

un événement majeur, à bien noter,

normal, elle est coupée, mis en vase,

lors la forme ses distingue du fond.

.

Les gens prennent conscience de changement

D’état de présence

Si la fleur est fanée ou qu’elle n’est plus là :

Y a un problème !

.

Symbolique 

 .

Fleurs sont l’attribut de Flore

Mais parfois aussi de l’Aurore

Ainsi que figures allégoriques

Du Printemps,  de la Logique,

De l’Espérance, et, de  l’odorat.

.

Logique, un des sept arts libéraux,

Porte parfois  un  bouquet  de  fleurs.

L’Espérance détient  aussi cet attribut :

Fleur  annonce  future  naissance  du  fruit.

.

Au niveau mythique, Zéphyr, le vent du printemps,

S’étant épris de Flore, l’enlève et s’unit en mariage :

En gage de son amour, il lui offre de régner sur

Tous les champs et tous les jardins cultivés.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_fleurs

.

.

Fond

 

Évocation 

.

Manque illustration ici

Les gens prennent conscience de changement

D’état de présence

Si la fleur est fanée ou qu’elle n’est plus là :

Y a un problème !

Symbolique

 .

Rêve positif

De réalisation des possibles.

Fleurs représentent également

Le symbole de l’âme et indiquent

Le bon avancement de votre processus

D’individuation mais rêver de fleurs fanées

Ou de fleurs coupées a une toute autre signification.

.

Cela peut signifier une rupture ou une cassure

Telle la fin d’une relation amoureuse.

Cela signifie également rupture,

Arrêt processus psychiques.

doctissimo.fr/psychologie

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les fleurs coupées, comme chacun sait,

Se fanent plus vite que les fleurs en terre

Il en serait de même pour les êtres humains,

Couper  les  de leurs  racines, et, ils s’étioleront,

On ne peut vivre longtemps heureux loin des siens

Le bouquet de la mariée est un symbole fort de durée

Moins vite il se fanera, plus longtemps, union durera !

  .

.

Fragile, résistante.

.

Scénario

.

 Inquiet, sensible, fragile, insécurisé, inconstant,

un rien peut briser son union, pourtant passionnée,

et son manque d’expérience ne l’aide pas à se stabiliser !

 .

Visuels et textuels >>

1055 – D’un jour à l’autre, d’un événement à l’autre

Visuels et textuels >>

.

D’un jour à l’autre

Événement, à l’autre,

D’une rencontre à l’autre

Les jours passent, s’enfilent

Comme un chapelet à l’infini

Avec une météo qui change,

Et, les saisons, qui défilent,

Et les années qui passent,

Si ce n’est sa vie qui s’en va,

Vers son apogée  chute et fin !

 .

 Car qu’est-ce qu’une vie finalement !

Passage dans l’histoire sans laisser de trace !

Qu’elle dure vingt quarante soixante, cent ans

Ne change rien à cette limitation… ridicule,

Au regard du passé, avenir, du Cosmos.

Parenthèse…émouvant soi-même,

Que faire l’amour en cachette.

  .

 Un tel accès à la conscience

Reste fort de conséquence.

Et, si, l’homme, n’est plus

La mesure de toute chose,

Il n’empêche, nous sommes,

Bien les seuls à nous préoccuper

Autant, de notre sort, pour l’éternité.

.

Les gens qui se disent «cinquante ans, déjà»

Contredisent les disant «cinquante ans, enfin».

Entre déjà, et enfin : différence de points de vue.

.

Premiers ont l’air ne pas  s’en être rendu compte,

Tandis que les seconds ont eu peur ne pas y arriver.

On dit, très souvent, qu’il y a un âge pour tout :

.

Pour faire des galipettes   ou dire n’importe quoi,

Pour chercher l’âme  sœur et pour fonder un foyer,

Pour éduquer les enfants pour les voir grandir,

.

Se retrouver seul, avant de mourir entouré.

Pour  l’amour, il ne saurait  y  avoir  d’âge :

Seules les formes changent  ainsi que tailles

Des objets, des sujets, des projets, des jouets.

.

.

Extensions

 .

Pour le reste, c’est le même élan

Et  la même énergie  qui imprime

À la vie son tempo pour aller ou non

Vers les autres et les aimer au maximum.

«Passent les jours et passent les semaines»,

Dit Apollinaire, ne dit rien d’autre ni contraire

De ce que je viens d’écrire, au delà de l’arbitraire.

Être content de son sort n’est-il pas être content

D’exister, être là, encore, à participer au monde

Et le modifier, si insignifiant  et inutile  soit-il.

Il y a, aura toujours à apprendre, à connaître,

À découvrir, dans le Monde, chez les autres

Y compris  en soi-même  et lors  ceux qui

Prétendent le contraire sont défaitistes

Tant que je communique  mes doutes

Et mes interrogations, je suis vivant.

Quand j’aurai acquis cette certitude

Ultime que rien  ne sert à rien, alors

Je serai mort, ne servirai plus à rien.

.

D’un jour à l’autre, d’un mois à l’autre, d’une année à l’autre

Le temps passe et s’égrène et tourne, parsemé d’événements,

Qui s’accumulent en notre mémoire comme perles de collier

Sans savoir pour autant si son compte un jour va s’arrêter.

Chaque jour devient la répétions du même et du différent,

Comment savoir lesquels de ces nombreux événements,

Sont les marqueurs d’une vie pleine, vécue autrement

Que la routine, en un cycle sans fin de tourments !

.

Si les jours se suivent et ne se ressemblent,

Ils s’accumulent tous et le temps passant,

D’un travail, diversion, loisir … à l’autre,

Il nous restera bien trop peu de temps,

Pour achever ce qu’on comptait faire

Sans parler réparer erreurs passées !

.

Qui a conscience du temps qui passe,

Sinon la femme avec horloge biologique

Qui lui dit qu’une fois quarantaine arrivée

Il est bien trop tard pour songer à … enfanter,

Tandis que l’homme est au sommet de sa carrière

Et ne penserait qu’à encore grimper l’échelle sociale.

.

.

1055 – Calligramme

 .

  J

D’un jour  O  à l’autre

Événement,  U     à l’autre,

D’une rencon   R    tre à l’autre

Les jours pas      * sent, s’enfilent

Comme un cha   À   pelet à l’infini

Avec une météo  *      qui   change,

Et, les saisons,     A       qui défilent,

Et les années       U       qui passent,

Si ce n’est sa vie  T         qui s’en va,

Vers son apogée  R       chute et fin !

 E

 **** Car qu’est-ce qu’une vie … finalement !

Passage dans l’histoire sans laisser de trace !

Qu’elle dure vingt quarante soixante, cent ans

* Ne change rien à cette limitation… ridicule,

 **     Au regard du passé, avenir, du Cosmos. **

 ***      Parenthèse…émouvant soi-même,     ***

 ****        Que faire l’amour en cachette.       ****

 ****          Un tel accès à la conscience          ****

 ****          Reste fort de conséquence.           ****

 ****          Et, si, l’homme, n’est plus            ****

 ****         La mesure de toute chose,            ****

 ****       Il n’empêche, nous sommes,         ****

 ****     Bien les seuls à nous préoccuper    ****

 *** Autant, de notre sort, pour l’éternité. ***

Les gens qui se disent «cinquante ans, déjà»

Contredisent les disant «cinquante ans, enfin».

Entre déjà, et enfin : différence de points de vue.

.

Premiers ont l’air  ne pas    É   s’en être rendu compte,

Tandis que les seconds ont   V   eu peur ne pas y arriver.

On dit, très souvent, qu’il       É         y a un âge pour tout :

Pour faire des galipettes         N      ou dire n’importe quoi,

Pour chercher l’âme  sœur       E       et pour fonder un foyer,

Pour éduquer les enfants          M           pour les voir grandir,

Se retrouver seul, avant             E                de mourir entouré.

Pour  l’amour, il ne sau               N               rait  y  avoir  d’âge :

Seules les formes chan                 T              gent  ainsi que tailles

Des objets, des sujets,                   *            des projets, des jouets.

.

.

Forme

Réduction

  .

.

Évocation  

.

1055 4

.

Silhouette d’une femme,

Vue de dos, statique,

Et  interrogative 

Sur son temps ?

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

Femme et temps se conjuguent

mais le plus souvent au présent

or bien qu’on reste dans le flou,

telle forme évoquerait tel fond !

Une femme, aux cheveux déjà gris,

S’en va l’on ne sait où :

Le temps aura passé sur elle et elle

S’en va vers sa destinée !

 .

Symbolique 

.

La femme aurait  une symbolique

Très riche évoluant au fil du temps.

Elle a toujours évoqué la fécondité,

La pureté, mais aussi hélas, le vice.

.

À partir XXe siècle, des mouvements

Féministes  sont apparus  pour tenter

De rétablir équilibre hommes/femmes,

Et aussi de rétablir les droits de femmes.

.

Désormais, ces mouvements occupent une

Place importante dans tous débats publics !

Source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1055 6

.

Une femme, aux cheveux déjà gris,

S’en va l’on ne sait où :

Le temps aura passé sur elle et elle

S’en va vers sa destinée !

.

Symbolique 

 .

Plus nous vieillissons,

Plus avons l’impression

Que le temps passe vite.

Mais  il demeure possible

D’apprendre  à   savourer

Le moment présent et ainsi

«Ralentir»  le  cours  du  temps.

.

N’avez-vous pas le sentiment que

Plus vous vieillissez, plus le temps s’accélère.

Les semaines, les mois, les années  et parfois

Les décennies s’enchaînent, à se demander :

«Où est passé tout ce temps : est-il perdu ?»

.

Une réponse scientifique à ce phénomène.

La perception que nous avons du temps

Est relative à l’âge que nous avons.

lesechos.fr

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La symbolique de la femme, tient compte

Des luttes et de événements de libération :

Elle est évoquée comme active non passive

Elle grignote certains pouvoirs d’hommes,

Certaines, allant par vouloir s’y substituer

D’autres ne réclamant que simple égalité.

.

Quoi qu’il en fut, quoi qu’il en soit, en sera

La vie passera vite en séries d’événements

Qui nous touchent, nous affectent ou pas,

Mais sur monde ne produit changement.

 .

.

Manif droit des femmes

.

Scénario

 .

Temps est mécanisme objectif cyclique à somme nulle et perpétuel,

gardera en lui part de mystère malgré tous événements qui le fixent,

nos années s’égrènent comme perles du collier dont on ignore la fin.

 .

Visuels et textuels >>

204 – Evénements extraordinaires en mer

Visuels et textuels  >> 

.

Dire qu’il ne se passerait rien en mer,

Serait passer à côté d’extraordinaires

Vies  sous-jacentes, qui  s’y déroulent,

Sans parler changements temps en l’air,

Et en surface tous  mouvements de houles.

.

Vrai que ce ne sera pas Hollywood ni Dallas,

Actions ne s’enchainent pas grande vitesse,

Il y en a,  peu ou pas, d’histoires de fesses,

Vacarme d’images,  silences remplacent,

Lors vous êtes seul, face au vide, océan.

.

On pourrait comparer la mer au désert,

Qui la voit à la télévision, ne voit rien,

Tandis que qui  la traverse, voit tout.

.

Nos sens, aux aguets, captent

Moindre événement anodin

Lit toutes surfaces d’eaux,

Comme prévisions météo.

.

Sur  voilier sur  la mer des vies

Grouillent de nulle part, partout.

Ah tiens voilà troupe de dauphins

Accompagnent instants de traversée.

.

Ah tiens, voilà que trois fous de Bassan

Passent,  au-dessus notre mât, plongeant.

Ah tiens, voilà un souffle de grosse baleine,

Giclant geysers eaux, aspirés, bouche pleine.

.

Je me sens comme attiré par toute vie intense,

Me trouve inspiré  par  nombre signes existence.

Et mes sens sont aux aguets, murmurent avec l’eau,

Le chant du vent,  d’une drisse ou d’un vol d’oiseaux.

.

Le saut d’un poisson, et voire le passage  des nuages

Suffit à me mettre  en  haleine,  parfois, d’avantage

Sur Terre, il y a trop  de  signaux, trop d’infos :

Je nage dans  les  images, si ce n’est les mots.

.

Parfois, c’est trop,  alors,  je me sens saturé :

Manque d’attention : rien n’est plus capté.

Ici tout évènement est vivant et parlant,

Utile à son cerveau, en lui, s’ancrant :

Magie de perception qui  déforme

Moindre changement de forme.

.

Sur ce fond paré de sa nudité,

Se concentrent mes pensées,

Et mes émotions s’impriment

En joies ou  brumes  chagrines.

Elles remplissent mon imaginaire

Mes sens, de leurs courants d’airs.

.

.

Extension

.

Moindre événement en mer

Est un temps fort de la journée,

Hormis tous réglages des voiles

Changement  d’amure, repas,

Le rangement  et  la sieste.

.

Sûr qu’on ne croisera pas

Une baleine  tous les jours,

Un cargo, c’est plus fréquent,

Surtout à l’approche  des côtes

Ou encore la traversée des rails.

.

L’envoi du spi demeure toujours

Un événement car il faut déjà que

Toutes les conditions soient réunies ;

Barbecue sur bateau en est un autre

Parfois trop de vent pour l’allumer.

.

On ne retient, de l’immensité de la mer, que sa platitude, désespérante.

Plate, vous en êtes certain ! Vraiment, vous m’épatez … vous m’épatâtes :

La mer est habitée, la mer est animée, la mer est secouée, la mer est hantée

Il suffit de bien l’observer, de bien l’aimer, se montrer un minimum patient.

Combien de dauphins y aurai-je rencontré, sans compter de… marsouins !

Et puis, croiser un autre  voilier, que l’on  a vu au loin, échanger avec lui,

Ne sont-ce pas événements extraordinaires, égayant votre croisière !

.

En haute mer, les événements sont rares :

Il nous est arrivé de croiser un  gros cargo

.

Le plus impressionnant aura été, une baleine

Qui a longé notre voilier, nous a accompagné.

.

On aurait dit un sous-marin, sa taille dépassant

Largement notre bateau pourtant de douze mètres

.

Un coup de queue sur le flanc, aurait fait des dégâts :

A posteriori, je n’ose y repenser, si c’était un naufrage.

.

.

204 – Calligramme

 .

ÉVÉNEMENTS

Dire qu’il ne se passerait rien en mer,

Serait  *   passer à côté d’extra* ordinaires

Vies  *     sous-jacentes, qui s’y dé  *  roulent,

Sans   *    parler changements temps   *   en l’air,

Et en   *     surface tous  mouvements de  *   houles.

Vrai      *    que ce ne sera pas Hollywood    *    Dallas,

Actions   *     ne s’enchainent pas grande      *   vitesse,

Il y en a   *      peu ou pas d’histoires de       *     fesses,

Vacarme   *     d’images, silences rem       *        place,

 Et vous     *     êtes seul face au vide      *        océan.

On peut     *    comparer la mer à     *        désert,

Qui la voit   *   à une télévision    *     voit rien

Lors qui       *     la traversera    *   voit tout.

EXTRAORDINAIRES,

Nos sens    * aux aguets     *    captent

Moindre     *  événement   *    anodin

Lit toutes   *     surfaces     *    d’eaux,

Comme la  *    prévision   *      météo.

Sur  voilier *    sur  la  mer  *     des vies

Grouillent  *     de nulle part   *     partout.

Ah ! Tiens  *     voilà troupe de     *   dauphins

Accompa    *      gnent instants de     *    traversée.

LORS EN PLEIN MER 

Ah ! Tiens   *        voilà que trois fous       *    de Bassan

Passent      *           au-dessus notre mât         * plongeant.

Ah tiens     *            voilà un souffle de grosse      *     baleine,

Giclant       *             geyser eau aspirés bouche        *       pleine.

Je me sens  *              comme attiré par toute vie          *     intense,

Me trouve    *               inspiré  par  nombre signes           *   existence.

Et mes sens  *                sont aux aguets, murmurent           *   avec l’eau,

Le chant du  *                vent  d’une drisse, ou un vol             *    d’oiseaux.

Le saut d’un *                poisson, et  voire, le passage             *  des nuages

Suffit à me  *                 mettre  en  haleine,  parfois               * d’avantage

Sur Terre   *                il y a trop  de  signaux, trop               *     d’infos :

Je nage      *               dans  les  images, si ce n’est              *   les mots.

Parfois      *               c’est trop,  alors  je me sens             *     saturé :

Manque   *               d’attention rien n’est plus             *       capté.

 Ici tout    *               évènement est vivant et             *     parlant,

    Utile        *              à son cerveau,  en  lui             *   s’ancrant.

Magie     *              de  sa  perception              *  déforme

Moindre *              changement de           *      formes.

Sur ce     *             fond paré de           * sa nudité,

Se con    *             centrent           *     pensées,

Mes émo  *         tions          * s’impriment

En joies ou  *    bru  * mes  chagrines.

Elles remplissent   mon imaginaire

Mes sens, de leurs courants d’airs.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

Une méduse, peut-être,

En pleine rétractation

Voire un bel encrier

Ou un pot à sel ?

.

Si parfois on verra des méduses

Qui garderont leur mystère.

La mer ne manquera de pot de sel,

Sel, tous les sens du terme !

 .

Symbolique

 .

Étrange animal venu des fonds marins

La méduse est constituée de 95% d’eau.

Fille de la Lune et des Océans,

Symbole du Féminin Sacré unissant

À la fois Vénus, et Neptune et la Lune.

Elle est Eau, « mémoire des mémoires ».

Psyché profonde, viscérale, et archétypale.

.

Mythologie regorge de textes à son propos,

Ses tentacules urticantes et paralysantes

Servent à piéger nombre de leurs proies.

Il est dit que la méduse pétrifie celui

Qui osera mettre la main sur elle.

.

Incarne ce qu’il y a de plus beau

Dans le Féminin, le charme,

La beauté, la douceur, la vie

La  sensualité, et  l’amour,

Et ce qu’il y a de plus vil :

La haine,  la vengeance,

La destruction, la folie,

La fureur, la castration.

grandourschaman.free.fr/meduse-

liberatrice-de-nos-memoires-archetypales

.

Descriptif

 .

204 – Évènements extraordinaires, en mer  

Alignement  central / Titre  analogue/ Thème  croisière

Forme  en ovale /  Rimes  égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : méduse / Symbole de fond : pot-à-sel

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Si parfois on verra des méduses

Qui garderont leur mystère.

La mer ne manquera de pot de sel,

Sel, tous les sens du terme !

.

Symbolique 

 .

Le sel donne du goût aux aliments

Et permet en outre de les conserver.

Symbole de : la pureté, préservation,

Tout autant que d’altération, alliance.

.

Le sel reste un produit, très apprécié,

Et très consommé parce qu’il relève

Les goûts de toutes les nourritures

Et vertus de préservation des aliments

Ont été à l’origine d’échanges importants

Entre différentes civilisations de l’antiquité.

.

On lui attribuait d’éloigner le mauvais œil.

Cependant, et malgré toutes ses qualités,

Il revêt, aussi, dimension destructrice.

En effet, le sel dessèche, le sel ronge,

Le sel altère, rend l’eau imbuvable.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sel

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Événement que ce soit en mer, à terre

Constitue le sel de l’existence, errance,

Ils donnent du goût, du piment à la vie

Sans lui elle ne serait que morne, ennui

De sel, dans la mer, il n’en manque pas,

Au point de rendre ses eaux impropres,

Ingestion journalière, voire épisodique

Mais, au sens figuré, toutes analogies,

Si ce n’est métaphores … métonymies,

Sont permises, événements compris.

 .

.

Face à la méduse : médusé !  

.

Scénario 

.

 On ne distingue souvent rien de la mer, étant  immense et plate,

parfois un dauphin égaré se risque à venir nous saluer, en jouant,

la cerise sur le gâteau, devinez sa taille, c’est un grand cachalot !

 .

.

Visuels et textuels  >> 

200 – Bouteille à la mer j’ai mis toute ma vie

Visuels et textuels >> 

.

Bouteille à la mer

Message…mystère,

Confié aux courants,

Et au gré de tous vents,

Traversant grands océans,

Sur cote ou plage, échouant.

Il y en a et de toutes les formes

Sans compter de tous contenus :

Lettre de détresse en naufrage,

Lettre d’amour en partage,

Lettre d’hurluberlu,

Message informe.

Bouteille à la mer

Et la mienne, jetée

Au hasard  des eaux,

Contient des parfums

Qui  séduiront les uns,

Indifféreront  d’autres,

Chaque texte en est un,

Texte écrit de ma main,

Confié à son bon soin.

À la mer j’y  aurai mis

L’essentiel de ma vie,

Comme véritable enfer,

Dans beau bocal de verre

Qui  sera  mon seul espoir,

De sortir d’un tel trou noir,

Où je nage en  vrai marasme,

Me noie dans mes fantasmes,

Pour ma liberté, conditionnée,

Par quelqu’un, pour la trouver

Avant qu’il ne soit … trop tard,

Que  l’on me range  au placard,

Mort pour rien,  pour l’éternité

Avec âme noire,  à sauvegarder,

À présent que je viens de boire,

Son vrai contenu,  jusqu’à la lie,

Elle est vide, mais  je la remplis

De courte lettre  avec trois  plis,

Où j’ai mis ma photo, pour voir

Qui je suis, voire  qui j’étais, ici,

Avant  que  l’on  me   débarque,

En ile,  quasi déserte, inhabitée

Où je m’ennuie  jusqu’à mourir,

De n’avoir un seul de mes amis,

Avec lequel j’aurai pu  partager

Ma vie et, qu’ici, je vous confie.

.

.

Extension

.

La découverte «Bouteille à la mer»

Aujourd’hui, plutôt signe de pollueur,

Avec tous les moyens de communications

Dont nous disposons, n’est plus qu’un mythe.

.

Confier à la mer, situation naufragé, désespéré,

Ne correspond plus à rien  bien qu’image demeure,

Comme dernier appel au secours, preuve d’existence,

Avec décalage dans le temps et qu’on confie au destin.

.

Mais il arrive encore que certaines atteignent leur but,

Sur une plage lointaine  même que l’expéditeur obtient

Une réponse de l’inquiet trouveur, et pour le rassurer.

Le téléphone, le chat, le Sms, toutes les messageries

Sont tout de même plus rapides et plus efficace.

.

Ils leur manque ce coup du sort, du hasard,

De l’aventure qui font tout le piquant

Bouteille à la mer, marqueur des courants

Et des dérives de l‘océan par rapport à l’endroit

Où elle a été lancée. Il est vrai qu’on fait mieux !

.

Une bouteille à la mer est comme un appel au secours,

Adressé à quelqu’un qui aurait la chance de la trouver

Échouée sur une plage ou sur des plus hauts rochers.

C’’est plus un fantasme, de nos jours, qu’une réalité,

Mais les messages  qu’on y trouve, sont émouvants,

Même si la date de péremption est bien dépassée,

Et il arrive, miracle qu’on retrouve l’expéditeur.

.

Il fut un temps où l’on trouvait très poétique

Sinon romantique, voire parfois dramatique,

De ramasser une bouteille en verre sur plage

Avec, de temps à autre, un message sibyllin.

.

Aujourd’hui, sont en plastique, par milliers

À ce point qu’on les qualifient de pollution :

Il faut croire que les temps ont bien changé,

C’est plus homme à sauver : planète entière.

.

Le soi-disant message n’est plus à l’intérieur,

Mais à l’extérieur, n’est pas dû à un naufrage,

Quelqu’un s’étant réfugié  sur une ile déserte :

Il est juste marqueur d’une future catastrophe.

.

.

Épilogue

.

Bouteille à la mer : un classique des naufrages,

Que n’aura-t-on fantasmé sur elle, d’imaginaire

Quelques humains prisonniers d’une ile déserte,

Qui n’ont d’autre moyen pour lancer au secours.

***

Aujourd’hui avec la multiplication des réseaux,

C’est la bouteille et son message qui sont noyés,

Aussi, de découvrir un tel objet,  surgi du passé,

Sur une plage est changement d’époque  assuré.

***

Un tel moyen subsiste sous forme métaphorique,

On ne cherchera plus à sauver sa peau : ses écrits

Non pas qu’ils risquent d’être noyés : être ignorés

Ce qui risquerait d’arriver à  «Éclats d’existence».

***

La bouteille aura pris la forme  d’un site numérisé

Quelque lecteur, éditeur curieux, voire par hasard,

Sera amené à découvrir, parcourir voire apprécier,

Facteur chance est aussi important que contenance

***

Il en est ainsi de milliers de manuscrits, autre écrits.

Ce n’est plus une bouteille à la mer : mer de bouteilles.

Il y a tant et tant d’informations  et de désinformations

Qu’on va pécher pour trouver la perle rare, bien cachée.

.

.

200 – Calligramme

.

Bouteille à la mer

Message…mystère,

Confié aux courants,

Et au gré de tous vents,

Traversant grands océans,

Sur cote ou plage, échouant.

Il y en a et de toutes les formes

Sans compter de tous contenus :

Lettre de détresse en naufrage,

Lettre d’amour en partage,

Lettre d’hurluberlu,

Message informe.

.

Bouteille à la mer

Et la mienne, jetée

Au hasard  des eaux

Contient des parfums

Qui  séduiront les uns,

Indifféreront  d’autres,

Chaque texte  en est un,

Texte écrit  de  ma main,

Confié à son  B    bon soin.

À la mer j’y    O    aurai mis

L’essentiel,      U    de ma vie,

Comme véri       T    table enfer,

Dans beau bo      E      cal de verre

Qui  sera  mon       I         seul espoir,

De sortir d’un          L        tel trou noir,

Où je nage en            L      vrai marasme,

Me noie dans              E      mes fantasmes,

Pour la liberté,             *          conditionnée,

Par quelqu’un,             À        pour la trouver

Avant qu’il ne soit        *                  trop tard,

Que l’on me range        L               au placard,

Mort pour rien,            A          pour l’éternité

Avec âme noire,            *          à sauvegarder,

À présent que je           M        viens de boire,

Son vrai contenu,         E           jusqu’à la lie,

Elle est vide, mais         R            je la remplis

De courte lettre avec     *                 trois plis,

Où j’ai mis ma photo    M                pour voir

Qui je suis, voire qui      A              j’étais, ici,

Avant que l’on me           *          débarque, en

Une ile quasi déserte      V               inhabitée

Où je m’ennuie jusqu’     I               à mourir,

De n’avoir un seul de       E             mes amis,

Avec lequel j’aurai pu      *                partager

Ma vie et, qu’ici, désespéré …  je vous confie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

200 4

.

Évocation 

.

Forme de bouteille, c’est sûr,

Mais avec un message expansé

Par un bouchon  de coquillages

Mais le papier est resté intact.

.

Pour une bouteille, c’en est bien une

avec le bouchon cerné de coquillages

ce qui ne dit pas qu’il y a un message,

mais sûr que forme/fond, font croire !

.

Ça fait un temps que la bouteille

Traine en mer, à ses coraux,

Et son message qu’elle enferme

N’a plus l’air d’être très clair !

.

Symbolique 

.

Bienvenue au pays

Des bouteilles à la mer.

Le site des retrouvailles

Des plus improbables

Ce site est pour nous tous

Qui recherchons quelqu’un

Que nous ne connaissons pas

Encore qui nous manque déjà,

Ou tout simplement, quelqu’un

Que nous avons perdu de vue

Parce que la vie aura parfois

L’habitude de passer sans

Voir les autres s’éloigner.

labouteillealamer.fr

.

Descriptif

 .

200 – Bouteille à la mer : ai confié ma vie 

Alignement  central / Titre  droit / Thème  Bateau

Forme droite  /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : message

.

.

Fond

.

Évocation

.

200 6

.

Ça fait un temps que la bouteille

Traine en mer, à ses coraux,

Et son message qu’elle enferme

N’a plus l’air d’être très clair !

 .

Symbolique 

 .

Rendues célèbres

Par la littérature,

Bouteilles à la mer sont connues

Du grand public pour servir de moyen

D’appel  aux  naufragés sur île déserte,

Mais le principe  de la bouteille à la mer

N’est pourtant pas qu’invention littéraire.

.

Des «bouteilles à la mer», qui ne sont pas

Toujours  nécessairement  des  bouteilles,

Qui peuvent être abandonnées ailleurs

Qu’en mer, sont utilisées également

Dans la réalité. Les messages

Sont parfois codés, ou effacés,

Incompréhensibles.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On n’en jette plus depuis bien longtemps

Trop lent, trop archaïque, trop aléatoire,

Pour un message à croire, reçu en différé.

.

Et pourtant, l’expression demeure intacte,

Changeant de contenant, voire de contenu,

 Perdant au passage tout son aura, mystère.

.

On ne l’emploiera plus qu’en son sens figuré

Ou pour y introduire une maquette de voilier

Par contre des bouteilles plastiques abondent,

Polluant mers et plages partout dans le monde.

 .

.

C’est la mer aussi en bouteille

.

Scénario 

.

Bouteille à la mer recueillie par une enfant, esquisse de peintre.

Bouteille à la mer, imaginaire flamboyant au coucher de soleil.

Bouteille à la mer, échouée sur plage : avec ou sans message ?

 .

Visuels et textuels >> 

199 – Puffin prisonnier de ligne en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

Ça devait arriver

Au moins une fois,

Depuis le …… temps

Qu’on les ….… traine,

Nos lignes …… à thons

Sinon cory ……  phènes,

Et pour les  ……..  pécher

Comme il ………  se doit !

.

Ça devait ………. arriver

Au moins  .…..  une fois,

Qu’oiseau …… goéland,

Qu’oiseau .…… puffin,

Jeune et… pas malin

Se fasse … prendre,

L’on n’y croit pas.

.

Ça devait bien arriver un jour

Ou pour le moins, une fois,

Et voilà que c’est fait,

Sous spi dans le vent

Et, il  aura  attendu,

Précieux  moments,

La Terre est en vue :

Bec trainé tout droit.

.

Affalement du spi sur eau

Ralentissement du bateau,

On tire la ligne,  bel oiseau,

Sur  le pont, volète, pataud.

.

Toc, l’hameçon  l’on  dégage,

Pour lui  ce n’est pas   l’heure

De mourir, pris par un leurre,

Lui souhaitons  un bon voyage.

.

Son vol est si planant, si gracieux,

Au raz de l’eau que parfois maladroit,

Il nous attriste encore, quand on le voit

Tenter de s’envoler en regardant les cieux.

Tout ce qui brille, sur l’eau, ne se mange pas.

.

Rappelle-toi  bien, pour la prochaine fois, puffin,

Surtout quand on arrive, enfin, qu’on n’a plus faim :

Goélands, fous de Bassan, ne se feront pas prendre à ça.

.

.

Extension

.

Et pourtant toute une tribu de goélands,

Quoi de plus rustre et de plus gourmand

Ils ne s’aventurent pas, en mer, aussi loin

Que  les puffins, moins que fous de Bassan.

.

Un « puffin » est comme son nom l’indique

En terminaison un oiseau de mer petit et fin,

Aux canaries, nous est arrivé d’en capturer un

Avec la ligne de pêche à la traine, c’est pas malin.

Le malheureux se débattait avec ses pattes, ses ailes.

.

Il a fallu cinq bonnes minutes, pour le monter à bord,

Sans trop le blesser, en utilisant  une grande épuisette,

Et bien autant pour enlever notre hameçon de son bec.

Il est demeuré en le fond du cockpit un quart d’heure,

Sans bouger avant de s’envoler, étonné d’être vivant.

.

Il a fait, trois fois, le tour du voilier, à tire d’ailes,

Avant de s’éloigner, en rasant de près, les flots

En direction de la côte située à trente milles

Dans le port de Madère, héron à col jaune

Qui s’était  posé sur les flèches des mâts,

À Baltimore, en Irlande,  grand cygne,

Qui sait peut-être un jour, un aigle !

.

Un oiseau marin, un puffin qui va se faire pendre par un leurre,

Celui de l’hameçon au bout duquel  il n’a même pas  de poisson.

Où a-t-il donc été apprendre pécher, celui-là, ou, alors, fatigué,

Pour se donner la peine de vérifier la prise, avant de plonger !

Heureusement qu’on a pu stopper le bateau pour le délivrer.

.

Il n’y a qu’un jeune oiseau, inexpérimenté

Ou alors des plus affamé, pour s’intéresser,

À un leurre qui frisonne, vibrionne sur l’eau

On l’a vu tournoyer en cercle et plusieurs fois

Avant de plonger dessus puis de s’y accrocher.

.

S’il n’y avait eu personne à observer son manège

Il aurait été trainé sur des milles, et se serait noyé

Peut-être, aura-t-il compris sa surprise et méprise,

Tant, une fois monté à bord, il s’est laissé détacher :

.

Il est resté au fond du cockpit un bon quart d’heure

À reprendre ses esprit puis s’y hissé sur  le portique

Avant de s’envoler à tire-d ’ailes pour faire le tour

De notre voilier comme pour nous en remercier.

.

.

Épilogue

.

Un puffin certes est oiseau des plus beaux

Mais pas plus faim,  à en croire  cet oiseau,

Volant en chasse au ras de l’eau, vers proie

Qui frétille sur ligne derrière notre bateau.

***

Il rate une fois, l’on tente de rentrer la ligne

Mais  à la troisième tentative,  s’est fait ferré

Juste temps, présence d’esprit,  de le monter

Dans le cockpit où, pour le moins, il s’agite !

***

Il est bien pris par l’hameçon dans son bec :

L’opération d’extraction s’avère très délicate

Il finit par coopérer  du moins se laisse faire,

Et le voilà, tout joyeux, reparti dans les airs.

***

Je crois, qu’on ne l’y reprendra pas, de sitôt,

La leçon, cette fois, vaudra celle du corbeau,

Le voit virer, virevolter  au-dessus du bateau

On se dit qu’il est sauvé et nous en remercie.

***

Ce n’est pas le premier ni le dernier oiseau,

À se faire leurrer par leurre  au ras  de l’eau,

Les goélands, chez nous, sont plus méfiants

Poissons nageant en surface … stupéfiants !

.

.

199 – Calligramme

 .

Ça devait arriver

Au moins une fois,

Depuis le …… temps

Qu’on les ….… traine,

Nos lignes …… à thons

Sinon cory ……  phènes,

Et pour les  ……..  pécher

Comme il ………  se doit !

Ça devait ………. arriver

Au moins  .…..  une fois,

Qu’oiseau …… goéland,

Qu’oiseau .…… puffin,

Jeune et… pas malin

Se fasse … prendre,

L’on n’y croit pas.

.

Ça devait bien arriver un jour

Ou pour le moins, une fois,

Et voilà que  P c’est fait,

Sous spi      U      au vent

Et, il aura       attendu,

Précieux     F      moment,

La Terre     I      est en vue,

Bec trainé   N     tout droit.

.

Affalement du  P  spi sur eau

Ralentissement R  du bateau,

On tire la ligne,    I   bel oiseau

Sur le pont, volète,  S    pataud.

Toc, l’hameçon  l’on   O  dégage,

Pour lui  ce n’est pas  N     l’heure

De mourir, pris par  N    un leurre,

Lui souhaitons     I    un bon voyage.

Son vol est si     E  planant, si gracieux

Au raz de l’eau   R  que parfois maladroit

DE

Il nous attriste en   L  core, quand on le voit

Tenter de s’envoler en   I    regardant les cieux.

Tout ce qui brille, sur l’eau,  G    ne se mange pas,

Rappelle-toi bien, pour la proc  N  haine fois, puffin,

Surtout quand on arrive, enfin  E  qu’on n’a plus faim,

Goélands, fous de Bassan ne se  feront pas prendre à ça !

EN HAUTE MER

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

199 4

.

Évocation 

.

Eh non ce n’est  pas un oiseau,

C’est autre chose : une balise,

Avec bel oiseau, perché sur elle,

Oiseau de mer, on dirait puffin.

.

Confondre une balise avec un puffin

il faudrait avoir bu plus que de raison,

comme ce n’était pas notre cas, à nous :

forme se différencie totalement du fond.

.

Entre la haute mer et la côte,

On trouve des balises marines 

Et souvent des oiseaux tournent

Autour, c’est le cas aujourd’hui.

.

Symbolique 

.

Ce balisage est essentiel à la navigation.

Une parfaite connaissance des balises,

Et de leur vraie signification reste une

Des conditions de la sécurité en mer.

.

En croisière côtière, jour et nuit,

Il n’y a  pas un mille parcouru,

Sans  avoir  besoin  d’identifier

Une  des   marques  de balisage…

.

En France, dispositif de signalisation

Des côtes : 6 400 aides à la navigation

Selon Service des Phares et Balises

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

equipement-entretien/balise-marine

.

.

Descriptif

 .

199 – Puffin prisonnier de ligne, haute mer

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  pêche

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : puffin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

199 6

.

Eh non ce n’est  pas un oiseau,

C’est autre chose : une balise,

Avec bel oiseau perché sur elle,

Oiseau de mer, on dirait puffin.

.

Symbolique 

.

Puffin

Est un nom

Vernaculaire dont

Le sens en français est ambigu.

Les puffins sont des oiseaux marins pélagiques

Qui  contient également les fulmars, pétrels, prions.

.

Ils sont taxonomiquement proches des albatros.

Ils  passent l’essentiel de leur vie en mer

Et ne viennent à terre que la nuit,

Pour se reproduire.

.

Pour cela, ils se regroupent en colonies,

Préférentiellement sur des îles et îlots.

Ils creusent aussi des terriers.

La femelle ne pond

Qu’un œuf par an.

wikipedia.org/wiki/Puffin

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Jeune oiseau de mer, voit petit poisson

Nageant rapidement à la surface de l’eau

Le fil qui le tient est transparent, invisible,

Et le fait qu’un bateau ne soit pas très loin,

Ne l’inquiète guère, alors, hop : dans  le bec

Si cela avait été une balise : il l’aurait évité !

C’est autant de notre faute que de la sienne,

Maintenant va falloir le hisser, décrocher.

.

.

Bec d’oiseau fin et pointu

.

 .

 Scénario 

.

Le puffin est un oiseau marin pélagique, proche du  fulmar et pétrel,

il taquine ici l’appât de l’hameçon qui brille, s’y fait prendre parfois,

pris dans notre ligne, nous le ramenons au bateau puis le libérerons.

 .

Visuels et textuels  >> 

198 – Pêche dorade-coryphène en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

           Vrai que

        Pour un poisson

De haute mer, Canaries,

Coryphène  est bien joli nom !

Deux coryphènes gisent là, mortes,

L’une contre l’autre les yeux vitreux,

Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.

Les voici en chairs, qui nous apportent,

Notre menu en deux repas au quotidien

Et ce, pour les quatre jours,  prochains.

.

Famille coryphène désormais chagrine

Contre deux marins des plus heureux.

L’on peut passer…des heures entières,

À regarder coryphènes nager en mer.

Ils nagent par banc, ou parfois isolés,

Je rêve, poisson : de leur ressembler.

La vraie coryphène, vous connaissez,

C’est une dorade de mer, caméléon !

.

 Bonne si sous la dent vous la mettez,

Dont le mâle ressemble bonite-thon

En voilà bien un poisson qui frétille,

Se bat et se débat dès qu’on le titille

Au bout de votre canne, de votre fil,

Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.

.

Coryphène, doucement, ramassée

Prenant temps de voir scintiller :

Couleurs, jaune-brune-blanche

Et nacrée, au reflet pervenche,

Un pur joyau que son ballet

Dans l’eau,  lors de prise,

Hors du sillage bateau

Par un marin, pleine

Encore soubresaut

Dernier  swing,

Ou  dernière

Valse tango

Elle finira,

Au fond d’un cockpit,

Danse macabre,    ses nerfs à vif,

Avant coup de            grâce décisif,

Abrégeant son                agonie, palpite.

.

.

Extension

.

Nous avons là, tableau fort palpitant,

Haut en couleurs, montrant que la pêche

Est un art, sans pitié, quand on la fait,

Sans états d’âme pour la consommer.

.

Coryphène ne rime avec rien,

Rien qu’avec elle-même :

C’est un poisson unique

Qui a une défense exceptionnelle

Offre des sauts spectaculaires hors d’eau.

 .

Poisson caméléon  changeant de couleurs,

Passant du jaune brun au bleu, puis blanc,

Puis pigmentations  rouges, bleues, noires.

.

Nous avons pris des femelles, fines de tête

Alors que pour le mâle, tête plus carrée.

Nous la préparons en filets, dégustons

Avec du riz ou des pommes de terre

Avec un vin blanc : « vino verde »

Un vrai régal, chair si délicate.

.

Il y a plusieurs tailles de dorades coryphènes comme les thons.

Elle a une chair délicate, et, bien cuisiné : tout, en elle, est bon !

En pêcher une, sera presque un miracle, pour apprenti pêcheur,

Que je suis et je n’en reviens pas encore de ma chance ce jour-là.

J’en connais d’autres, ayant pris des grosses : plus futés que moi.

.

C’est pas le tout de pêcher des poissons

D’abord il faudra se limiter en quantité,

Au-delà de trois, on ne sait les conserver,

Ensuite il faudra savoir bien les cuisiner !

.

Cela dit, ce sera un vrai plaisir d’en gouter,,

Accompagné  d’un bon vin blanc, bien frais !

La dorade, en particulier, est poisson préféré,

On n’a laissera pas une miette en notre assiette.

.

.

Épilogue

.

Daurade coryphène est symphonie des couleurs :

 Du gris, du jaune, une touche de vert : étincelant,

Dans l’eau en évoquant une sorte de petite sirène

Qui perdra ses éclats et couleurs, sortie des eaux.

***

Un tel changement, radical, me crée de la peine :

Son halo de lumière s’étant comme envolé en air

Elle perd sa belle danse frétillante et scintillante,

Elle n’est plus qu’un tas de chairs à consommer.

***

Il faut dire qu’on s’en régale  à qui mieux mieux,

Pas besoin de sauces, herbes, épices, exhausteur,

Sa chair s’avère d’une tendre et délicieuse saveur

On ne la pêche qu’en mer chaude, c’est heureux !

***

Sa nageoire dorsale en forme de peigne très fin

Avec ses petites nageoires, latérales et caudales,

Participe de tenue de ballet, sa tête, plongeante,

Fait qu’elle porte comme un casque, coryphène.

.

.

198 – Calligramme

.

           Vrai que

        Pour un poisson

De haute mer, Canaries,

Coryphène  est bien joli nom !

Deux coryphènes gisent là, mortes,

L’une contre l’autre les yeux vitreux,

Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.

Les voici en chairs, qui nous apportent,

Notre menu en deux repas au quotidien

Et ce, pour les quatre jours,  prochains.

MA PÊCHE

Famille coryphène désormais chagrine

Contre deux marins des plus heureux.

L’on peut passer…des heures entières,

À regarder coryphènes nager en mer.

Ils nagent par banc, ou parfois isolés,

Je rêve, poisson : de leur ressembler.

La vraie coryphène, vous connaissez,

C’est une dorade de mer, caméléon !

DORADE-CORYPHÈNE

 Bonne si sous la dent vous la mettez,

Dont le mâle ressemble bonite-thon

En voilà bien un poisson qui frétille,

Se bat et se débat dès qu’on le titille

Au bout de votre canne, de votre fil,

Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.

EN HAUTE MER

Coryphène, doucement, ramassée

Prenant temps de voir scintiller :

Couleurs, jaune-brune-blanche

Et nacrée, au reflet pervenche,

Un pur joyau que son ballet

Dans l’eau,  lors de prise,

Hors du sillage bateau

Par un marin, pleine

Encore soubresaut

Dernier  swing,

Ou  dernière

Valse tango

Elle finira,

Au fond d’un cockpit,

Danse macabre,    ses nerfs à vif,

Avant coup de            grâce décisif,

Abrégeant son                agonie, palpite.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

198 4

.

Évocation  

.

Un support pour affiche, informations,

Forme manchot n’étant pas empereur,

Tête plus large, daurade  coryphène

Poisson ne ressemble pas au thon,

.

Un poisson des mers du sud, plus chaudes

avec une grosse tête et des plus arrondies

il n’a ni les couleurs ni les gouts du thon

pour sûr, fond et forme convergent ici.

.

Une daurade coryphène,

Qui change de couleur hors d’eau

Et dont la chair est si tendre

Que c’est un des meilleurs poissons

.

Symbolique 

.

La daurade coryphène, pélagique

Aux couleurs bleues jaunes et vertes

Effectuant des rushs à plus de 80 km/h

Est assurément un des plus beaux poissons

Qu’un pêcheur sportif puisse espérer prendre.

Son corps est fusiforme mais de faible section.

Les males ont un front bombé reconnaissable.

L’œil est en position assez basse, et se situe

Presque au niveau d’une gueule ouverte.

Le nom de ce poisson estimé est issu

 Du provençal daurada, dorée.

top-fishing.fr /poisson/52/1

/daurade-coryphene

.

Descriptif

 .

198 – Pêche dorade-coryphène, haute mer

Alignement  central / Titre absent  / Thème  pêche

Forme courbe  / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : daurade / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation

.

198 6

.

Une daurade coryphène,

Qui change de couleur hors d’eau

Et dont la chair est si tendre

Que c’est un des meilleurs poissons

.

Symbolique 

.

Les alevins de poissons

Sont transparents et la pigmentation

Apparaît au cours de leur développement.

Toute la diversité de poissons ne tient qu’à

Un tout petit nombre de pigments colorés :

La mélanine, la xanthine et l’érythrine

Respectivement noir, jaune, et rouge.

.

Ils sont contenus dans des cellules

Spécialisées du derme et épiderme.

Sous contrôle nerveux ou hormonal,

Ces cellules se dilatent, se contractent.

.

Les pigments s’étalent ou se concentrent

Modifiant alors la couleur de l’animal.

Ces magnifiques couleurs ne servent

Pas que d’ornement, ils sont utiles !

aquarium-larochelle.com/le-blog-scientifique/

couleurs-et-motifs-des-animaux-marins

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dorade ou daurade, les deux s’écrivent,

On ne pourra la confondre avec un thon

Tant sa peau, aux couleurs chatoyantes

Lors nageant dans l’eau et à sa surface,

Se rendent  de nature très changeantes,

Devenant pâlissantes, dès hors de l’eau,

Exhausse saveur de sa chair succulente

Dorade, sans doute, parce que… doré

Coryphène, sans doute, car… adoré

Pêcheurs sportifs, fins gourmets

Car en déguster une, me plait.

 .

.

Ligne de pêche à la traine

.

Scénario

.

Belles impressions en l’eau en admirant ses couleurs chatoyantes,

sortie de l’eau, la daurade les perd  pour une robe grise et verte :

n’importe quel pêcheur se dirait fier d’avoir fait une telle prise !

 .

Visuels et textuels  >> 

197 – La pêche d’un thon-bonite en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

^

^   ^

Ah      Eh

Ah            oui

Nous            venons

Venons de   pêcher thon

Quoi de plus  normal en mer

Premier de la    semaine : bon.

Des millions on   sait qu’ils sont !

La météo et le ciel, le vent et la mer

Se sont mis de la partie pour ce faire.

.

Ciel couvert, sur fond blanc, gris, bleu,

Faut vent nous poussant à cinq nœuds.

La mer s’est calmée : devient plus plate.

Lançons lignes de leurres qui attrapent.

Et  l’on attend et, chouette, un poisson !

Lors, ce dernier égayera  notre horizon,

Nos deux repas, garantis, le dimanche

Accompagné, d’un vin,  qui étanche !

.

Faut pas désespérer de sa  …   veine,

Savoir attendre bonnes conditions

Un peu de chance ligne de traine,

Ont fini par honorer prédiction.

Pas de mers  …  sans poissons,

Pas de poissons  …  sans mer.

Le thon est, steak de la mer,

Dit un slogan,  publicitaire,

Pour peu,   qu’on le pèche,

Gratuit, bon, et peu cher.

.

Lors nous  voguons  sur

Leur  grand   réservoir,

Et même les dauphins

Viennent nous revoir,

Après sarabande  de

 Leurs jeux,  ils nous

Saluent : au revoir

Y a des jours avec

Et des jours sans

Aucune   pêche

N’est garantie

À cent pour cent,

On se rabat sur vivres à bord :

C’est juste entrainement si ça mord.

.

.

Extension

.

Pêcher un thon-bonite ou thon-germon

En mer demeure toujours un événement,

Bien plus que des maquereaux communs,

Qui eux, se déplacent par énormes bancs.

.

Le maquereau se pèche sous cinq nœuds

De vitesse du bateau, le thon, au-dessus,

Ainsi  il est important  de tenir compte

De l’allure, l’état de la mer, de l’heure

Le petit matin et fin d’après-midi

Nous semblant plus propices

Pour des pêches à la traine.

.

Il nous est bien arrivé de prendre cinq thons

Dans la même soirée et d’arrêter de pêcher,

Les jours suivants …  pour ne pas gaspiller

La marchandise  car  notre  réfrigérateur

Était trop petit pour stocker davantage.

.

Il nous arrive  de passer  une semaine

Entière sans pêcher  un seul poisson,

C’est pourquoi,  il vaut mieux  avoir

Des réserves à bord, pour le cas où…

C’est bien d’avoir le matériel de pêche

Et apprendre à pêcher tous les poissons.

Il faut aimer le poisson et pas qu’un peu !

.

Thon sur ton, gris sur  gris, couleur du thon, sauf le rouge,

Un poisson sportif, tout en haut de l’échelle, et qui bouge

Mais il s’agit du plus gros car il y en a des plus petits

Qui remplissent nos assiettes, satisfont nos palais

Il est si bon qu’on en perdrait pas une miette

Le pécher, à la traine, n’est pas simple

En apprenti, pêcheur… humble,

Si j’en prends un par jour,

J’ai de quoi survivre.

.

Assez souvent, durant navigation, on laisse

Trainer une ligne avec un hameçon et leurre

On ne sait jamais, en une telle pêche passive !

Mais il n’y a guère de miracle, prise est mince.

.

La pêche active, le bateau stoppé, ne donne rien

Sauf près des côtes : petit poisson, voire un lieu.

Quand on pêche à plusieurs  et canne enrouleur,

C’est une activité  très prenante, voire un sport.

.

À vrai dire, il faudra des astuces quand même,

Déjà pour choisir le bon leurre à bonne heure,

Ensuite, pour manier l’enrouleur si ça mord :

Trop de tirage, vitesse, le poisson décroche.

.

.

197 – Calligramme

.

^

^   ^

Ah      Eh

Ah            oui

Nous            venons

Venons de   pêcher thon

Quoi de plus  normal en mer

Premier de la    semaine : bon.

Des millions on   sait qu’ils sont !

La météo et le ciel, le vent et la mer

Se sont mis de la partie pour ce faire.

M A    P Ê C H E

Ciel couvert, sur fond blanc, gris, bleu,

Faut vent nous poussant à cinq nœuds.

La mer s’est calmée : devient plus plate.

Lançons lignes de leurres qui attrapent.

Et  l’on attend et, chouette, un poisson !

Lors, ce dernier égayera  notre horizon,

Nos deux repas, garantis, le dimanche

Accompagné, d’un vin,  qui étanche !

D’ U N    T H O N  –  B O N I T E

Faut pas désespérer de sa  …   veine,

Savoir attendre bonnes conditions

Un peu de chance ligne de traine,

Ont fini par honorer prédiction.

Pas de mers  …  sans poissons,

Pas de poissons  …  sans mer.

Le thon est, steak de la mer,

Dit un slogan,  publicitaire,

Pour peu,   qu’on le pèche,

Gratuit, bon, et peu cher.

EN     HAUTE     MER

Lors nous  voguons  sur

Leur  grand   réservoir,

Et même les dauphins

Viennent nous revoir,

Après sarabande  de

 Leurs jeux,  ils nous

Saluent : au revoir

Y a des jours avec

Et des jours sans

Aucune   pêche

N’est garantie

À cent pour cent,

On se rabat sur vivres à bord :

C’est juste entrainement si ça mord.

.

.

Forme

.

Réduction

.

197 4

.

Évocation 

.

Un poisson, probablement,

Un poisson, certainement,

Lequel : est-ce un  thon,

Ou simple maquereau ?

 .

Poissons ont presque la même forme

même si au fond, seront tous différents.

ici, c’est plutôt la forme d’un petit thon,

lors le fond et la forme se rejoignent.

.

Un thon de cinq kilos, pas cinquante :

Un thon bonite :

Un poisson qui nous nourrira pendant

Trois jours à deux.

.

Symbolique 

.

Le thon est prisé des Français

Mais demeure, au grand dam

Des  associations  écologistes,

Symbole  surpêche  mondiale.

Pour aider les consommateurs

À mieux choisir leurs produits

En rayons des supermarchés,

Greenpeace vient de dévoiler

Son classement des marques

Thon respectueuses d‘océan.

francesoir.fr/lifestyle-gastronomie

.

Descriptif

 .

197 – Pêche d’un thon-bonite en haute mer

Alignement  central / Titre absent  / Thème  pêche

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : thon / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

197 6

.

Un thon de cinq kilos, pas cinquante :

Un thon bonite :

Un poisson qui nous nourrira pendant

Trois jours à deux.

.

Symbolique 

 .

Dans

 Le monde

Des poissons,

Eau, liens sont déliés,

Et forme estompée, effet

Impressionnismes favorise

La perméabilité, l’abandon,

Dilatation, inflation émotive

Et par lesquels l’être déborde

De lui-même, à se confondre

Avec à conscience de valeur

Qui le dépasse, l’englobe,

L’assimilant à

Condition

Plus générale.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Qui dit poissons, dit pêches

Et parfois même : surpêches !

Ça ne risque pas tant qu’on pêche

Avec une canne muni seul hameçon

On ne sait jamais ce qu’on va prendre.

.

Ici, ce sera des thons, germons, bonites,

Qui nous feront quelques délicieux repas.

C’est le soir, à vitesse à plus de cinq nœuds

Qu’un tel thon mordrait à un tel leurre mais

Réserve du sport pour le faire monter à bord.

 .

.

Capture thon albacore en mer

.

Scénario

.

Thon nageant en l’eau, à quoi pense-t-il : à se nourrir ou à exister,

trompé par un leurre en hameçon, le voilà pris par un bon pêcheur

il finira en cuisine, mis à part tête, entrailles, queue, rejetées à l’eau.

.

Visuels et textuels  >> 

196 – Lors calme plat, mon cerveau galope

Visuels et textuels >>

.

Pas de bateau à l’horizon,

Pas de vent fou, ni dépression,

Ni de coéquipier, de compagnon,

Rien que  moi, mer, pleine inaction.

.

Et pour autant ce n’est guère l’ennui

Qui me guette,  ni ne me remplit :

Je me sens seul, quart de nuit

Nullement anéanti,

Plutôt accompli !

.

Je me penche sur mon exis  tence,

Je tente de faire face à une béance

D’un tel océan des plus immenses,

Où l’air et l’eau, mènent la danse.

.

Retournant à sources, éléments

D’où je viens, vais, assurément

Mouvement, complice … allant

Me berce en  ses bras aimants.

.

Est-il vrai que Nature  m’aime

Non elle m’ignore quand même,

Notre rencontre est fort suprême,

Je la respecte et elle fait  de même.

.

Calme plat, dans  cerveau, galopant,

En bateau où vagues m’enfourchant,

Enfournent, en un seul coup de vent,

Tous délires, tous soupirs mouvants.

.

Au-delà des temps,  vagues d’être,

De mon esprit, mon corps, naitre,

Calme,  tranquille  qu’apparaître,

Détaché de tout,  attaché à l’être !

.

Le mouvement de la houle légère,

Me  rappelle  que je suis  en mer,

C’est bien la seule chose,  misère,

Qui apaise l’âme,  sur cette Terre.

.

Je mourrai dans belles émotions,

Ou en profondes contemplations,

Si pas un seul bateau, à l’horizon,

Calme le vent fou lors  dépression.

.

Mourir n’est plus rien  quand on a

Vrai sentiment de vivre à fond et là

Mon cerveau galopant, irait jusqu’à

Encéphalogramme total : calme plat !

.

.

Extension

.

La Nature m’ignore, pourtant, je la personnifie

Jusqu’à lui donner des intentions… à mon égard,

À celui de l’humanité : c’est sans doute parce que

Je sens que j’en fais partie et que son grand calme

Ou grande colère en moi aussi, sans cesse retentit.

.

Nul ne peut ignorer Nature étant seul en mer

Parce qu’elle est sa seule compagne durant

Des heures et des jours et quand en plus

Il fait nuit et qu’on est désœuvré

Mais bien obligé d’être éveillé

Pour assurer le quart, le cerveau

Se nourrit de fantasmes qu’il produit.

Calme plat, mon cerveau galope, oxymoron.

.

C’est une petite musique intérieure qui se met

À sourdre et à chanter, comme une fontaine,

Dont on n’entendait, jusque-là, l’eau couler,

Contre bruit, éclair, tonnerre d’un cerveau,

Déchargeant anxiétés, angoisses, à délirer.

.

Une lecture peut être lente ou rapide, découpée ou continu,

Mais en aucun cas, elle ne saurait rester, longtemps, passive :

Le cerveau ne fait pas que décoder signes : il interprète les sens

Communs, spéciaux, techniques, figurés, symboliques, possibles.

Ce qui n’empêche nullement sa facilité et sa fluidité et son intérêt.

Si le texte est bien écrit et qu’on n’a point besoin d’un dictionnaire,

À chaque ligne, paragraphe, page, chapitre, sous chapitre et… partie

Mon cerveau se met à marcher, puis à trotter, et, pour finir, à galoper,

Lors je suis pris à fond dans l’histoire au point de ne pouvoir décrocher.

.

Dès qu’il y a une longue période

De calme plat en pleine navigation,

Lecture de livres, romans, est possible,

Pas avec des mouvements, soubresauts !

.

La bibliothèque des livres, en mer, est plutôt

Remplie d’ouvrages  sur croisières, navigations,

Lors chacun prend soin d’emporter quelques livres

Personnels qu’il tient à lire durant moment de repos.

.

.

196 – Calligramme

.

Pas de bateau à l’horizon,

Pas de vent fou, ni dépression,

Ni de coéquipier, de compagnon,

Rien que Ô moi, mer, Ô l’inaction.

Et pour autant ce n’est guère l’ennui

Qui me guette,  ni ne me remplit :

Je me sens seul, quart de nuit

 Nullement anéanti,

Plutôt accompli !

.

Je me    penche        C           sur mon exis  tence,

Je tente   de faire        A            face  à  une     béance

D’un tel     océan          L             des plus im   menses,

Où l’air      l’eau,           M              mènent  la      danse.

Retour     ne aux           E                sources,      élément

D’où je      viens,           *                vais, assu    rément

 Mouve      ment,          P                complice,       allant

Me ber    çer en          L              ses bras    aimants.

Ce n’est    pas vrai     A          Nature        m’aime :

Non elle  m’ignore   T       mais quand     même,

.

Notre     rencontre        est fort      suprême,

Je la     respecte     M    elle fait   de même.

Calme plat dans     O    cerveau  galopant

En bateau vagues     N        enfourchant,

Enfournent en seul      *    coup de vent,

Tous délires et soupirs    *    mouvants.

.

Au-delà des temps,   C     vagues d’être,

Mon esprit, mon      E      corps, naitre,

Calme, tranquille    R     qu’apparaître

Détaché de tout      V   attaché à l’être.

Le mouvement de  E    la houle légère,

Me rappelle  que    A    je suis  en mer,

C’est bien la seule  U     chose,  misère,

Qui apaise l’âme,         sur cette Terre.

.

Je mourrai dans    *     belles émotions,

Ou en profondes   G    contemplations,

Si pas un seul ba    A    teau, à l’horizon,

Calme le vent fou    L     lors  dépression.

Mourir n’est plus     O      rien  quand on a

Vrai sentiment de    P      vivre à fond et là

Mon cerveau galo     E       pant, ira jusqu’à

Encéphalogramme      *       total calme plat !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

196 4

.

Évocation  

.

Lecteur de livres à lire,

Et d’urgence mais comment

Ai-je fait  pour  en  arriver là :

À me droguer de mes romans !

.

Un lecteur pour sûr, avec de bons yeux,

une pile de livres, sans doute des romans

voilà ce que le calme plat, nous autorisera

accordant ainsi et fort bien forme et fond !

.

Lire, est être seul en sa bulle

Avec mille histoires à dévorer,

Et si la vie est comme un roman,

 Autant que ce soit moi, l’auteur.

.

Symbolique 

 .

L’acte de lecture est défini comme une «sémiose»

Ou signification du texte est fonction du contexte

Et distingué, ensuite, de l’acte de réception

Ainsi que de l’acte de langage …

.

Ces processus sont au nombre de cinq :

Neurophysiologique, cognitif, affectif,

Argumentatif et symbolique.

Pas de détail  ici, sur ces processus.

.

Se reporter …  aux définitions

Qu’en donne les dictionnaires

Faisant autorité en la matière.

.

Descriptif

 .

196 – Lors calme plat, mon cerveau galope

Alignement  central / Titre serpentin  / Thème  nage

Forme  anthropo/ Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : lecture / Symbole de fond : romans

.

.

Fond

.

Évocation 

.

196 6

.

Lire, est être seul en sa bulle

Avec mille histoires à dévorer,

Et si la vie est comme un roman,

 Autant que ce soit moi, l’auteur.

.

Symbolique

.

 Roman est un genre littéraire

Caractérisé essentiellement  par

Une narration fictionnelle et dont

La  première  apparition  peut être

Datée du xiie siècle.

Initialement écrit  en vers  qui  jouent

Sur les assonances, il est écrit en prose

Dès le xiie siècle

.

Et il se distingue du conte ou de l’épopée

Par sa vocation à être lu individuellement

Dynamique au XVIIIe siècle,

Le roman deviendra  un  genre  littéraire

Dominant à partir du XIXe siècle

Depuis, présente, aujourd’hui, un grand

Nombre de sous-genres.

wikipedia.org/wiki/Roman_(littérature)

.

.

Corrélations

Fond/forme

.

Mon état intérieur et extérieur

Peuvent être, parfois, contraires,

Comme colère froide qui ne laissera

Rien apparaitre, présager, transpirer

Ou bouillonnements de pensées, images

En préludes aux inspirations poétiques

Aux accents émouvants de sentiments

Ou de chants de nature bucoliques.

.

.

Calme : mon cerveau galope !

.

Scénario

.

Mon cerveau en mer, calme plat, demeure tout autant en ébullition,

saute du coq à l’âne, zappe, se concentre image éphémère, idée folle,

ou il se rêve, sur une île bien déserte, à l’ombre, sous un arbre, à lire !

.

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195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Visuels et textuels  >> 

.

Je nage en toute liberté,

Sans jamais m’arrêter :

Un  kilomètre,  compté,

Plaisir finit  par  lasser.

.

Une  brasse   bien  filée,

Sans  cesse   renouvelée,

N’a rien à voir avec bain

En bordure    de la plage,

Ni avec un       marathon,

Voire   un sprint  de nage.

.

Voilà,  j’y suis  bien arrivé,

Et heureux, bien qu’épuisé,

À présent ma seule envie est

De  pouvoir … recommencer.

Mais, à un  certain âge, passé,

Attention à bien s’économiser.

.

La mer supporte tous les corps,

Se laisse fendre pour se baigner,

Si  vous la trouvez bonne  encore

En elle, vous irez loin : émerveillé.

.

Fouetté  par ses vagues,  sa chaleur,

Enfants crient,  jeunes s’éclaboussent,

Adultes et vieux y nagent durant l’heure,

En rêvant en elle que chaque rivage pousse

À revenir pour renaitre en sein de leur mère

.

Où ils étaient poisson en une mare hors terre

Où ils n’avaient pour, seul et unique, horizon

Que le noir absolu,  dans  un fluide des sons.

.

Sons qui  e déforment et  s’étouffent en eau,

Toutes  pesanteurs  ne  seront plus  défauts.

Tous les stress s’évacuent   lors on serait nu,

Presque  entre deux eaux flottant est rendu.

.

Brasse dos nage papillon crawlée, planche

Qu’importe votre position  … votre action

Y a quatre éléments de préoccupations :

Air, eau, corps pour poumons étanches.

.

Qui ne connaît bienfaits  bain prolongé

Qui dans sa bulle vous tiendra prisonnier

Pour vous la coincer si ce n’est vous libérer,

Du trop-plein de gravité que vie vous a procuré.

.

.

Extensions

.

Comment naviguer  dessus la mer,

Sans, de temps…en…temps, se jeter,

À corps perdu, dedans, surtout  quand

Sa température dépasse les vingt degrés !

.

Pour le plaisir  de faire  quelques longueurs,

Pour le plaisir  de chasser  quelques langueurs,

La nage a des vertus thérapeutiques bien connues.

.

La nage n’est pas sport violent comme tennis, foot :

Difficile de se faire une entorse au coude ou au pied

Car la résistance de l’eau et sa souplesse empêche

Tout mouvement brutal et puis, fatigue venant,

Rien ne vous empêche de faire…petite pause,

.

Planche on l’appelle, repartir de plus belle.

Bateau et nage, dans les mers chaudes,

Ne sont en fait qu’un et même loisir.

.

L’eau vous rafraichit quand le soleil vous réchauffe

Et la peau apprécie ces changements d’atmosphères :

Plongeon pour commencer, histoire de se jeter à l’eau !

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Madère, La Caleta : bassin artificiel avec une plage, à chaque bout.

Ni une ni deux, comment résister à une telle baignade sans risque.

Je m’y sens bien et à tel point que je sors, vers la mer, vers le large,

Mais il arrive un moment où je  me trouve très loin, et … très seul !

Revenir vers le bassin, est ma première nécessité, question sécurité

Quoiqu’il en soit et de la distance et de mes forces, ne pas paniquer,

La mer est calme, il n’y a lors aucune raison, à moins d’une crampe

Pour appeler des secours mais qui ne viendront de toute façon, pas,

Pour finir je rejoins le rivage mais je suis mort de fatigue, exténué !

.

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195 – Calligramme

Je nage en toute liberté,

Sans jamais m’arrêter :

Un  kilomètre,  compté,

Plaisir finit  par  lasser.

.

Une  brasse   bien  filée,

Sans  cesse   renouvelée,

N’a rien à voir avec bain

En bordure    de la plage,

Ni avec un       marathon,

Voire   un sprint  de nage.

.

Voilà,  j’y suis  bien arrivé,

Et heureux, bien qu’épuisé,

À présent ma seule envie est

De  pouvoir … recommencer.

Mais à un  certain âge, passé,

Attention à bien s’économiser.

.

La mer supporte   tous les corps,

Se laisse fendre   pour s’y baigner,

Si vous la trouvez  ^  bonne… encore

En elle, vous  ^  irez loin   ^  émerveillé !

Fouetté par   ^ ses vagues,  sa  ^      chaleur,

Les enfants   N   crient, jeunes s’écla    E  boussent,

Adultes et    A    vieux y nagent durant      N     l’heure,

En rêvant   G    en elle que, chaque rivage      ^       pousse

À revenir   E   pour renaitre dans le sein de     ^  leur mère

Où ils       ^     étaient poissons en une mare     P hors terre

Où ils      ^       n’avaient pour seul et unique     L    horizon

Que le     P        noir absolu,  dans  un fluide      E  des sons.

Sons qui  R       se déforment  et  s’étouffent     I    en  eau,

Toutes      O      pesanteurs  ne seront plus     N   défauts,

Tous les    L      stress s’évacuent lors  on     E    sera nu,

Presque     O     entre deux eaux flottant   ^  est rendu.

Brasse dos  N    nage papillon crawlée   ^  ou planche

Qu’importe   G    votre position ou    M  votre action

Il y a quatre   É    éléments de pré  E   occupation,

Air, eau, corps  E   et poumons   R        étanches.

Qui ne connaît   ^    bienfaits  ^   bain prolongé

Qui dans sa bulle  ^  vous ^ tiendra prisonnier

Pour vous la coincer … si ce n’est vous libérer,

Du trop-plein de gravité que vie vous a procuré.

.

.

Forme

.

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195 4

.

Évocation 

Une carafe pour l’eau à table,

Monument inscription aux morts

Bouteille de vin italien, espagnol,

Protégée par une robe en paille.

 .

Une bouteille, et quel que soit sa forme,

n’aura rien à voir avec une nage en mer.

si par inadvertance, on buvait de l’alcool,

risque s’éloigner surface, approcher fond.

.

Boire  la  tasse, d’une bonne bouteille

D’accord… mais une tasse de bon vin

La boire en mer comme chacun sait

Ce n’est autre que de l’eau salée !

.

Symbolique 

.

Rêver de voir une bouteille pleine :

Rencontres amicales, bonheur détente ;

Voir une  bouteille, avec du vin : richesse ;

Voir  une  bouteille  vide : un  petit  incident ;

Laver une bouteille : clarification situation confuse ;

Voir  une bouteille  cassée : prudence, risque de fracture ;

Voir une bouteille à la mer : des nouvelles de l’étranger.

Dictionnaire-des-symboles-de-rêve

.

Descriptif

 .

195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  nage

Forme  courbe / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : vin

.

Descriptif

 .

195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  nage

Forme  courbe / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : vin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

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Boire  la  tasse, d’une bonne bouteille

D’accord… mais une tasse de bon vin

La boire en mer comme chacun sait

Ce n’est autre que de l’eau salée !

.

Symbolique

.

La vigne est souvent une figuration de l’Arbre de Vie,

Expression végétale de l’immortalité et l’alcool

Est resté dans les traditions archaïques,

Le symbole de la jeunesse et de la vie.

.

Éternelle par les eaux de vie.

Les vins, nectars, hydromels sont

Tous d’origine sacrée, liés au feu céleste.

Liqueur mâle, expression du désir impétueux

Et fécondant, il reste célébré, avec le cheval.

.

Perte ou divagation du corps et de l’esprit

Dans un excès d’ivresse. Joie profane,

Ivresse mystique, associé au sang

 . 

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Nageant en mer, il nous arrive

Des fois, la tasse, buvant

Mais, au grand jamais … du vin,

Et, en plus, dans un verre :

Il faut juste ne pas manquer d’air,

Pour être toujours surnageant,

Sinon, en plongeant, asphyxié

C’est  signe d’ivresse profondeurs

Qui nous dira c’est notre heure

De remonter jusqu’au Paradis

Sans jouir de plaisir exquis.

 .

.

Longue nage en eau tiède…

.

Scénario

.

À Madère, à La Caleta, une longue, large piscine aménagée en mer,

où on peut nager, plonger dans une eau calme tantôt bleue ou verte,

 et même, parfois, en sortir pour se trouver encore plus seul en mer !

 .

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194 – Pensées des gens assis face au voilier

Visuels et textuels  >> 

.

En un port, une marina,

Où nous  étions, amarrés,

L’arrière  contre le ponton,

Il y avait un  quai, en pierre,

Juste au-dessus et en hauteur,

Avec un banc, et, vue plongeante

Donnant, sur le cockpit,  descente,

Lors, même, jusqu’au fond du carré.

J’ai cherché à quoi pensaient les gens,

Assis, là, pendant un bon quart d’heure,

Me projetant, à leur place,  sur leur banc.

Je me suis vu, par leur double truchement,

M’imaginant comme un dialogue entre eux.

.

«Ils ont de la chance, du temps et de l’argent,

Pour posséder un voilier de…quarante pieds

Avec tout le confort tant en mer qu’au port»

«Quelle vie ont-ils eu pour qu’ils soient ainsi,

À voyager, d’une ile à l’autre, sur l’océan.» 

.

Certains, des jeunes couples, se projetaient

Sur nous comme exemple à suivre en tout,

Lors autres un peu  plus âgés maugréaient

Qu’ils n’auraient pas, un tel bateau : trop !

.

Sans parler d’autres qui nous observaient

Vivaient avec nous, presque à l’intérieur,

Ou dans le cockpit, lors prenant apéritif,

Avec amis, voileux et voire avec voisins !

.

Je me suis dit que j’aurais pu être eux,

Je ne l’étais pas, et j’en étais heureux:

J’imagine qu’ils ont d’autres plaisirs,

Les passionnant, en tant que loisirs.

.

À chacun  ses  rêves … finalement,

À chacun d’être assis à son banc

Si, tant vrai que… l’important,

Est ne pas rester sur le flanc.

.

Sur le flanc d’un voilier,

L’eau coule à volonté

Jusqu’à…l’arroser

Corps mouillé.

Sur le banc

Au vent

Sec

.

.

Extension

.

Assis sur un banc à regarder les bateaux

Rentrer  et sortir du port  est comme aller

À l’aéroport regarder les avions… s’envoler

Ici, chacun est propriétaire  de son bateau !

.

Le bateau est synonyme de liberté

De ses mouvements, en mer,

Tout comme la voiture, à terre

Mais la comparaison s’arrête… là.

.

Tout le monde peut avoir une voiture,

Peu se payer un voilier de trente-sept pieds

Avec tout l’équipement et l’armement qui va avec.

Rêve réalisé pour certains, rêve irréalisable pour d’autres,

Indifférence pour la majorité, cauchemar pour ceux

Qui ont horreur de la mer qui leur fait peur,

Sans trop bien d’ailleurs savoir pourquoi,

S’ils n’ont jamais essayé, une seule fois.

.

Il est vrai que de nombreux bateaux

Dorment dans les ports ou les criques

Et que tout cet argent pourrait être utile

À autre chose plus raisonnable mais justement,

Le luxe, est inutile et irrationnel… combien humain.

.

Voilier dans une marina au ponton, à quai

Les voiles ferlées, au vent léger pour les sécher

Qui ne résistera à idée le kidnapper pour voguer,

Sur l’océan, et laisser, à terre, tous  ses tourments.

Plus tard, un jour, j’en louerai bien  un de voilier,

Et qui ressemblera à celui-ci, et voire, à celui-là.

Je peux déjà satisfaire mon envie, en le louant,

Mais c’est quand même mieux, en l’achetant,

 Tellement c’est, à la fois, grisant et reposant.

.

Sur les quais d’une marina, voire les pontons,

Il y a toujours foule de gens qui se promènent,

Regardant votre bateau en air de connaisseurs,

Ou tout simplement d’envie d’être à votre place

.

Il arrive que certains demandent informations,

Concernant le voilier, la croisière, équipements,

Parfois demandent même à le visiter, curiosité,

Pourquoi leur refuser mais faut être concernés.

.

Est-ce à dire  qu’on avait un yacht de luxe : non,

Mais pas un vieux rafiot, juste un vieux bateau :

Une sorte 4/4 des mers au programme complet :

Je crois, qu’aux gens, c’est ce qui leur plaisaient.

.

.

194 – Calligramme

.

Où nous  étions, amarrés,

L’arrière  contre le ponton,

Il y avait un  quai, en pierre,

Juste au-dessus et en hauteur,

Avec un banc, et, vue plongeante

Donnant, sur le cockpit,  descente,

Lors, même, jusqu’au fond du carré.

J’ai cherché à quoi pensaient les gens,

Assis, là, pendant un bon quart d’heure,

Me projetant, à leur place,  sur leur banc.

Je me suis vu, par leur double truchement,

M’imaginant comme un dialogue entre eux.

PENSÉES

«Ils ont de la chance, du temps et de l’argent,

Pour posséder un voilier de…quarante pieds

Avec tout le confort tant en mer qu’au port»

«Quelle vie ont-ils eu pour qu’ils soient ainsi,

À voyager, d’une ile à l’autre, sur l’océan.» 

DE GENS

Certains, des jeunes couples, se projetaient

Sur nous comme exemple à suivre en tout,

Lors autres un peu  plus âgés maugréaient

Qu’ils n’auraient pas, un tel bateau : trop !

ASSIS

Sans parler d’autres qui nous observaient

Vivaient avec nous, presque à l’intérieur,

Ou dans le cockpit, lors prenant apéritif,

Avec amis, voileux et voire avec voisins !

FACE

Je me suis dit que j’aurais pu être eux,

Je ne l’étais pas, et j’en étais heureux:

J’imagine qu’ils ont d’autres plaisirs,

Les passionnant, en tant que loisirs.

AU VOILIER

À chacun  ses  rêves … finalement,

À chacun d’être assis à son banc

Si, tant vrai que… l’important,

Est ne pas rester sur le flanc.

Sur le flanc d’un voilier,

L’eau coule à volonté

Jusqu’à…l’arroser

Corps mouillé.

Sur le banc

Au vent

Sec

.

.

Forme

.

Réduction

.

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194 4

.

Évocation  

.

Un pendentif pour un collier

Une pointe  pour lance, flèche

À  l’envers  comme  à l’endroit,

Une coque de voilier et voiles.

.

Pendentif et collier ne vont pas au thème,

encore que gens devant peuvent en porter

coque et voiles s’y accordent parfaitement

on va dire qu’on s’n approcherait, au fond.

.

Rêver de faire de la voile, en mer,

En admirant les voiles:

Combien de visiteurs, en longeant

Les marinas, ne l’on fait ?

.

Symbolique     

 .

Mettre les voiles,

Illustre bien le symbole.

La voile se gonfle se lève, se tend,

S’étarque,  se réduit, se baisse, s’abat…

Se remplit, se vide, se courbe, flotte au vent.

.

Elle reflète le besoin du départ imaginé,

L’invitation à quitter la terme ferme

Pour l’élément liquide.

.

Il faut se rappeler que l’on ne quitte

Pas le port ou la marina,

Sur un coup de tête : un voyage

Se prépare en prenant en compte

Toutes les conditions de la météo !

 .

Descriptif

 .

194 – Pensées de gens assis face au voilier

Alignement  central / Titre absent  / Thème  bateau

Forme  pointe / Rimes égales /Fond approché de forme

Symbole de forme : voile / Symbole de fond : pendentif

.

.

Fond

.

Évocation

.

194 6

.

En admirant les voiles :

Rêver de naviguer,  pendentif

Combien de visiteurs, longeant

Les marinas, ne l’on fait ?

.

Symbolique

.

Les tendances

Et les modes sont

Parfois vite oubliées

Et fort vite remplacées.

Et pourtant il y a nombre

Bijoux qui durent, dureront

Des petites choses qui restent,

Comme un pendentif car leur

Symbolique  nous permet de

Nous retrouver tant dans

Notre personnalité que

Dans notre manière

De  vivre,  d’être

 Et de penser.

hernandizjose.coma-

symbolique-des-bijoux

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Voiles et pendentifs : chercher l’accord

Il n’y en a pas même si parfois, aux ports

Vous vous arrimez, au quai, sur pendilles !

Il en fut ainsi, au port de Funchal, Madère !

Accrochés au quai, montant  par jupe arrière,

Si descente est ouverte : on voit tout l’intérieur,

Les gens assis sur banc n’ont qu’à regarder faire.

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Bateau à quai, amarré arrière

.

Scénario

.

Un voilier, l’arrière amarré au ponton laisse entrevoir ses entrailles,

un couple, assis sur un banc en face, à manger,  l’admire, le détaille,

qui sait si, la nuit tombée, il ne rêvent pas, eux aussi, de naviguer !

.

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