1167 – Naître, apparaître et puis disparaître !

Voir prose et illustrations

.

Naitre, et apparaitre,

Et finalement… disparaitre :

Trois  petits  tours,  et s’en vont,

Voilà le lot  de  tous les humains :

C’est  aussi, c’est autant, le  mien !

En cela nous sommes  tous égaux

Naitre  serait une réelle chance,

À part cette fatalité… imposée,

Vivant nos folles expériences

Qu’on n’aurait pas vécu

Si l’on n’était

Jamais … né.

 .

J’ai pas demandé à naître

Ma vie, l’on me l’a imposée

Par souci de parent peut-être

Pour se reproduire, s’occuper.

.

Pressentant le jour où je suis né

Un sort fatal  pour  ma destinée

En  criant, me suis  senti extirpé

Du trou noir dont je  suis  tombé

 .

Me  repaître  de biens  je  le peux

Boire  et  faire  fortune si  je veux

Face à tout possédant et méritant

Je préférerais n’être que méditant.

 .

Avant disparaître  aimerais savoir

Si l’humanité va et court à sa perte

Autant que moi en  son  grand  soir

De fin de la planète   bleue et  verte.

 .

Paraître, n’être rien, trois fois rien

Est le privilège  que je veux  garder,

Si Terre est le Néant de l’Humanité,

En poussière aussi   je  deviendrais.

.

Quel maître, nous  aurait créés,

Pour, après, nous  abandonner

Radeau  de la Méduse, océan,

Des galaxies : fin  des temps.

.

 .

Extensions

Naître, apparaître, puis disparaître,

Comme si l’on n’avait pas existé ou avec

De vagues traces qu’on a quand même été,

Tel est sort commun de totalité des humains,

Dont je fais partie.

 .

Certains  disparaissent, à peine né, et  d’autres,

Enfants, quelque temps  plus tard, autres, jeunes

Entre vingt et quarante ans, mais, la plupart, entre

Soixante et quatre-vingt ans.

 .

Il est des jeunes comme Rimbaud ou d’autres artistes

Qui sont morts jeunes mais qui sont toujours présents

Dans nos esprits, et d’autres, qui mourront plus que

Centenaires et seront vite oubliés.

.

Il est même de certains personnages, nés de l’esprit

Des auteurs qui continueraient à vivre, et dont on

Demande des nouvelles, quand ils ont disparu

En quel cimetière ils ont été enterrés.

 .

Faut avouer : c’est tout de même le monde

À l’envers d’oublier le nom d’un auteur

Mais pas de ses personnages.

Né sans savoir d’où je viens,

Mort sans savoir  où je vais :

Tel est  notre destin, humain.

Il faut avec …  dans la mesure

Où nous n’avons  autre choix :

Né incarné, notre corps vieillit

Et au bout du compte, pourrit,

Mais se renouvelle-t-il ailleurs,

Ou autrement, nul ne le saura.

.

Naitre, apparaitre, disparaitre,

Le lot de notre condition humaine,

Que l’on peut retarder, non modifier,

Et qui marque au cœur, notre fragilité.

Certains ont peu d’impression d’apparaitre

Tant on les ignore, les met de côté : ostracisés,

Tandis que d’autres, disparaissent de leur vivant,

Soit physiquement, socialement, intellectuellement.

Enfin, il y a ceux qui tentent, et parfois réussissent,

À laisser une trace durable d’eux par leurs œuvres

Comme s’ils n’avaient existé que pour faire cela

Pour se payer tel plaisir, ersatz d’éternité.

.

.

1167 – Calligramme

.

Naitre, et apparaitre,

Et finalement… disparaitre :

Trois  petits  tours,  et s’en vont,

Voilà lot  Ô     des     Ô humains :

C’est  aussi, c’est //autant, le  mien !

En cela nous // sommes  tous égaux

Naitre  se //rait  une réelle chance,

Pas fatalité    =====     imposée

Vivant nos folles expériences

Qu’on n’aurait pas vécu

Si l’on n’était

Jamais … né.

                 N

J’ai pas demandé  A  à naître

Ma vie, l’on me l’a   Î    imposée

Par souci de parent  T    peut-être

Pour se reproduire,   E    s’occuper.

             *

Pressentant le jour    A  où je suis né

Un sort fatal  pour      P    ma destinée

En  criant, me suis      P     senti extirpé

Du trou noir dont je     A    suis  tombé ….

         

Me  repaître  de biens   A       je  le  peux   …

Boire  et  faire  fortune  R        si  je  veux  .….

Face à tout possédant    A         et méritant …..

Je préférerai n’être que  Î       un méditant ……

     T

Avant disparaître         R   aimerais savoir …..

Si l’humanité va           E   court à sa perte .…

Autant que moi en       *   son  grand  soir …

De fin de la planète     D   bleue et  verte. ..

        I

  Paraître n’être rien    S      trois fois rien

    Est privilège  que je   P     veux  garder.

     Si Terre  est Néant   A    d’Humanité,

      En poussière aussi   R    deviendrait.

                A

       Quel maître, nous    Î   aurait créés,

       Pour, après, nous    T  abandonner

       Radeau  de la Mé   R duse, océan,

        Des galaxies : fin   E   des temps.

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1167 4

.

Image de statue

D’une  jeune femme,

Immortalisée à cette age 

Printanier, exquis, séduisante.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici  de forme)

.

Statue de femme sera faite pour

apparaitre mais non disparaitre

lors figurant une sorte d’éternité

et ainsi la forme évoque le fond

.

Une  statue aura beau représenter

Une femme même identifiée :

Il n’empêche qu’elle n’est qu’un objet,

Qu’elle ne sera pas la personne.

.

Symbolique

.

Auguste Rodin, sculpteur

Ayant abordé le néobaroque,

Le  symbolisme et  le  réalisme,

Est considéré comme l’inventeur

De sculpture statue moderne.

Avec son Monument à Balzac,

Il expose  son  manifeste  de

La modernité en sculpture

Et provoque  un scandale

Lors  de  sa  présentation

Publique mais ses disciples

Camille Claudel, Antoine Bourdel

Assureront la transition vers le xxe siècle.

Wikipédia  Sculpture moderne

 .

 .

Fond

 .

Évocation

.

1167 6

.

Une  statue aura beau représenter

Une femme même identifiée :

Il n’empêche qu’elle n’est qu’un objet,

Qu’elle ne sera pas la personne.

.

Symbolique

 .

Hommage féminin

S’intègre bien  dans    les

Rituels  dits républicains,

Dont il faut de déceler

Le rôle public et politique,

Soit qu’il montre invariablement

La femme en sa spécificité genrée,

Par exemple en tant que mère

Génitrice fort utile à la société,

Soit  annonçant conformément

Au  modèle  universel   français,

La  reconnaissance  de  la femme

Comme  citoyenne  à part  entière.

Tout en rendant compte des valeurs

Libératrices normatives ayant guidé

Ces  femmes,  exceptionnelles,  l’étude

De la  représentation, formes  statues,

Permet d’évaluer   degré d’objectivation

Qu’elles ont pu subir, a pu les assujettir !

cairn.info/revue-societes-et-representations-2008-2-page-153

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Rares sont les statues de femmes

Qui sont des symboles du pouvoir

Et bien plus de grâces et de désirs

Comme si leur forme l’emportait

Sur leur personnalité intérieure

Mais il n’en restera pas moins

Qu’elle influe sur notre idée

De la beauté de la nature.

 

 .

.

juliettebourdier.net/2020/01/21/201-revision-passe-compose

 .

Scénario

.

 Né puis mort : deux mots suffisent pour borner une vie, la résumer.

Deux fleurs, rouge coquelicot, qui se ressemblent, s’attirent en herbe.

Des personnages naissent, meurent sous la lumière de leurs auteurs

.

Voir prose et illustrations

767 – Il n’y avait rien et soudain quelqu’un !

Visuels et textuels  >>

.

Étonnant, fantastique…

Et finalement merveilleux,

De rien, de pas grand-chose,

Quelque  chose  de  minuscule,

Devient spécimen d’être humain,

Développe programme génétique,

Qui sera générique et spécifique,

Et en lequel, chacun s’inscrira

Quel chacun se reconnaitra,

Chacun, sa vie, réussira

Peut-être en tous cas

Rien  n’est  joué.

.

Au        départ,

Il     n’y     avait

Rien  et soudain

Il  y a   quelqu’un.

Quand l’enfant nait,

L’enfant,  rien,  ne sait,

Enfant, sans cesse, renait,

Enfant apprend ce qu’il est !

.

Il  n’a  rien  d’une  page  blanche,

Et quand sa mère vers lui s’épanche,

Il possède déjà ses neuf mois d’existence

Et niché  dans son ventre, où il se balance,

Enfant capte tous mouvements, formes ici,

Qui surgissent  en  nouvel  environnement :

Enfant  réagit  par  ses sourires, pleurs, cris

En créant  émotion, empreinte,  sentiment !

.

Il est faux de penser  qu’enfant  est  bien né,

Une fois pour toutes, un jour  du calendrier,

Il nait chaque jour en lui autant qu’en nous

D’un désir qui ne finirait pas de naitre fou,

Sa pensée se forme peu à peu, en séparant

Ses sensations de l’intérieur,  d’extérieur.

.

Quand il rit, rit-il vraiment  de bonheur,

Ou de celui produit miroir des parents.

Ses pages se remplissent  et s’effacent,

Ce sont essais, premières  sont traces,

Conforte intimes réactions, relations

Avec ses deux parents, progressions.

.

Il faut être fou pour faire un enfant

Et bien plus pour le rester, rebelle,

Notre monde réel bien trop cruel,

Pour faire l’enfant éternellement

À  autres  réactions, froissées,

À  d’autres  pages, raturées,

Enfant, se  crée  et  se fait

Bien   après   qu’il   nait,

Évanescent,    naissant,

Enfant en tous cas, est.

.

.

Extensions

 .

Il n’y avait rien

Et puis soudain

Un très fort lien,

Et qui vous tient

Vingt ans  durant

Très  attaché à lui,

Comme à la prunelle

De vos yeux afin qu’il

Réussisse dans la vie

Et réussisse sa vie.

Si rien n’est écrit,

Rien n’est blanc,

Tout est devant,

Et tout est enfant,

Fruit papa, maman.

.

Conçu, attendu, venu : un peu comme veni, vidi, vici

Pour : je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu, de Jules César.

Sans atteindre de telles hauteurs et rapidités de vues,

L’enfant est déjà une personne à sa conception même

Viable, entière, divine : cela se discute et se dispute.

Je n’entrerai pas, ici, dans un tel débat de survie

À tout prix car c’est à la loi de le déterminer

Cela n’enlève rien au principe de fond :

Enfant nous ferons, est, aimons !

.

J’imagine, moi aussi, avoir été

     Désiré,  conçu,  attendu et choyé :

        Troisième enfant après deux sœurs,

           Beau garçon cette fois, quel bonheur !

.

            Ne me souviens de rien, quel dommage

           Peut-être d’avoir été, longtemps bercé,

         Ou d’avoir entendu voix haut perchée

         De ma mère,  comme dans un nuage.

.

       Rien, soudain quelqu’un, attention :

     C’est au moment de la fécondation

     Et non de la naissance, apparence,

    Qui fonde, socialement, existence.

.

.

767 – Calligramme   

.

  Étonnant, fantastique…

   Et finalement   merveilleux,

    De rien, de pas  *  grand-chose,

    Quelque chose  R  de  minuscule,

         Devient spécimen I    d’être humain,

          Développe program  E  me génétique,

        Qui sera générique et  N  spécifique

        Et en lequel, chacun *  s’inscrira

       Quel chacun se reconnaitra,

   Chacun, sa vie, réussira

  Peut-être en tous cas

 Rien n’est joué

 Au       départ,

   Il     n’y    avait

       Rien  et soudain

           Il  y a   quelqu’un.

               Quand l’enfant nait,

                     L’enfant,  rien,  ne sait,

                          Enfant, sans cesse, renait,

                               Enfant apprend ce qu’il est !

                                    Il n’a rien  d’une page blanche,

                                              Et quand sa mère vers lui s’épanche,

                                                     Il possède déjà ses neuf mois d’existence

                                                           Mais niché dans son ventre où il se balance

                                                          Enfant capte tous mouvements, formes ici

                                                               Qui surgissent en nouvel environnement……

                                                          Enfant réagit par ses sourires pleurs, cris

                                                              En créant émotion, empreinte,  sentiment.

                                                                Il est faux  de penser qu’enfant  est  bien né

                                                                    Une fois  pour toutes,  un  jour  du  calendrier,

                                                                     Il nait chaque jour, en lui, autant   * qu’en nous,

                                                                       D’un désir qui n’en finirait pas E    Q    naitre fou.

                                                                      Sa pensée se forme, peu à peu T       U  en séparant

                                                                      Ses sensations de l’intérieur,  *           E   d’extérieur.

                                                                   Quand il rit, rit-il vraiment  S               L  de bonheur,

                                                                  Ou de celui produit miroir  O                Q des parents.

                                                                   Ses pages se remplissent    U                  U  et s’effacent

                                                                   Ce sont essais, premières     D                       sont traces

                                                               Conforte intimes réactions     A              U     relations

                                                           Avec ses deux parents, pour pro I          N gressions.

                                                    Il nous faut  être fou  pour  faire  N  un  enfant

                                            Bien plus, encore, pour le rester, *  rebelle

                                      Notre monde réel est bien trop cruel

                               Pour faire l’enfant éternellement.

                        À autres réactions, froissées,

                     À d’autres pages, raturées.

                   Enfant, se crée  et se fait

                   Bien  après  qu’il  nait !

                   Évanescent,   naissant.

                      Enfant en tous cas est.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

767 4

.

Une silhouette

de femme avec bébé,

Enceinte huit mois,

Et vue de profil !

.

Tant déjà, en le ventre de sa mère,

Bébé devient quelqu’un !

Enceinte en termes de personne,

Enceinte en termes de bébé.

  .

Symbolique

.

Les rêves où apparaissent

Des bébés sont des rêves positifs.

Présence nouvel être est source de joie.

Le bébé est symbole de vie, d’humanité,

De transmission, d’évolution.

.

Ce bébé, c’est une partie

De votre être qui vient d’apparaître.

Comme toute forme de vie nouvelle,

Elle reste encore  des plus fragiles.

Il faudra donc être très vigilant,

.

Veiller à ce que s’épanouisse

Cette nouvelle facette de

Votre personnalité.

tristan-moir.fr/bebe

.

Descriptif

 

767 – Il n’y avait rien et soudain quelqu’un ! 

  Alignement central   /  Titre  analogue  /  Thème  temps

Forme anthropo /  Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : bébé / Symbole de fond : enceinte

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

767 6

Modifier le sens de l’image

.

Tant déjà, en le ventre de sa mère,

Bébé devient quelqu’un !

Enceinte en termes de personne,

Enceinte en termes de bébé.

.

Symbolique

.

Femme enceinte

 Est pure  incarnation

    De la beauté, la féminité

Et surtout de l’élégance

Ce serait encore plus vrai.

    Son ventre n’est pas un défaut

             Qu’elle se doit cacher, au contraire,

               Une partie qui doit être mise en relief.

                Afin de mettre en valeur sa silhouette,

            Et son ventre en alliant harmonie et

       Élégance de la future maman est

   Doit être censée être informée

 En permanence de tendance

De la mode pour sublimer

Sa taille et  se dandiner

Avec une belle aisance.

vetement-grossesse.org/une-femme

-enceinte-est-symbole-de-feminite

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une naissance est bel évènement,

Non seulement pour celui naissant

Mais pour le Monde et les parents,

Qui en prendront soin  longtemps.

Femme enceinte,   quand elle sent

Son bébé, à l’intérieur du ventre,

Prend de plus en plus conscience

Qu’il est déjà là, qu’il est vivant.

Elle a un sentiment ambivalent

Est pressée/voudrait le garder.

 .

.

Premier instant, événement

.

Scénario

.

Il est conçu,

il est attendu,

puis il est venu.

.

Visuels et textuels  >>

1154 – Qui peut dire de quoi notre monde est fait !

Voir prose et illustrations

.

Il faut de tout pour faire un monde

Dit un dicton et non sans raison,

Sans préciser quel est ce tout,

Limites en  chacun de nous.

.

Et nos élus  le gouvernent

Sans savoir ce qu’il est,

Sont dans leur monde

Et jamais  dans la rue.

.

Ils croient que le monde

Est leur bien  comme dieux

Mais, bien que faux, réussissent

Quand même  à  faire des envieux

.

Il faut de tout pour faire un monde dit le dicton.

De choses et d’autres, paradoxes, contradictions,

Rien de tout cela, ne me  dit  vraiment ce qu’il est.

Il serait, tout à la fois, extérieur à moi,  et  en moi :

En moi, il est  ce que  j’en connais, ou, qui me plait.

À  l’extérieur : un lieu où  s’agite des causes. .. effets,

Qui me surprennent, me dépassent … sans foi ni lois.

 .

Simples événements déclenchent émeute, spontanée,

Nombre oppressions quotidiennes sans insurrection.

Ici la paix, là-bas, des guerres s’installent et à demeure,

Et les gens prennent peur, quand trop d’autres meurent.

À mon niveau, microsocial je peux comprendre…et agir,

Au niveau macromondial je ne peux que gémir, et, subir.

*******************************************************

L’art est un subterfuge pour tenter  d’illustrer l’inextricable,

Personne  au monde, pour expliquer, ne s’en porte capable !

Et l’on se bat, à coup d’arguments, contrecoups, d’émotions,

Lors on ne peut changer une chose, on lui donne  autre nom,

On repousse, et repasse les solutions, à d’autres générations,

L’on fait le maximum de profits, tout est beau, tout est bon.

.

Tandis que, les uns s’emploieront, à détruire des ressources

 Profitables de notre planète

D’autres crient holà, s’acharnent à panser plaies et bourses

 Comme dernière conquête. 

Multinationale d’un côté, association bénévole de l’autre,

Nos politiques nationales

S’imposent pour réguler, parfois pour trancher mal,

Pourtant bons apôtres

Le sort d’un Monde, sans foi, sans rois.

.

En dehors de paix, guerre,

La fièvre atteint tout le monde

Et ceux qui sont censés la soigner

Se couchent devant elle, impuissants

À  l’éradiquer : ce qui fait que  le Monde

Qu’on ne connaît pas, qu’on ne maitrise pas

Sera finalement toujours ce qu’il est : un fatras

De choses et de gens qui l’habitent et y cohabitent :

Fatal que ceux qui s’en tirent sont ceux qui en profitent.

 .

.

Extension

 .

Le Monde est  à portée de main, d’accord mais virtuellement,

Et en particulier par les connexions téléphoniques ou Internet

Et tout cela favorisera et communications, commercialisations

Avant, il y avait, des guerres, des frontières, ses lots  de misères,

Aujourd’hui, il y a des pollutions, et réchauffements climatiques,

Finissant un jour par mettre le feu à moitié de notre belle planète

Et sans que personne ne puisse rien n’y faire… faute de pompiers !

 .

Le Monde me semble fait

De gens humains honnêtes

Et qui vous veulent du bien,

Bonheur de la communauté,

.

De quelques gens malhonnêtes

Mafieux, truands, ou dictateurs

Qui veulent le diriger, en profiter

Sans compter mille milliardaires,

Qui, de vous, n’en ont rien à faire

.

Ce qu’il y a de plus extraordinaire

C’est que la Planète est en danger,

Et que la seule réaction des riches

Est s’y préparer pour s’en sortir,

En laissant des milliards, périr.

 .

 .

1154 – Calligramme

Q U I       P E U T        D I RE

Il faut de tout pour faire un monde

Dit un dicton et non sans raison,

Sans préciser quel est ce tout,

Limites en  chacun de nous.

Et nos élus   * le gouvernent

Sans savoir D   ce qu’il est,

Sont dans   E  leur monde

Et jamais     *   dans la rue.

Ils croient     Q que le monde

Est leur bien   U    comme dieux

Mais, bien que    O   faux, réussissent

Quand même  à      I      faire des envieux

*

Il faut de tout pour faire  M    un monde dit le dicton.

De choses et d’autres, pa   O     radoxes, contradictions,

Rien de tout cela, ne me     N     dit  vraiment ce qu’il est.

Il serait, tout à la fois, ex     D    térieur à moi, et  en moi :

En moi, il est  ce que j’en      E     connais, ou, qui me plait.

À  l’extérieur : un lieu où      *    s’agite des causes. .. effets,

Qui me surprennent, me       E  dépassent … sans foi ni lois.

Simples événements déc        T  lenchent émeute, spontanée,

Nombre oppressions quo        *     tidiennes sans insurrection.

Ici la paix, là-bas, des guer        res s’installent et à demeure,

Et les gens prennent peur,      A  quand trop d’autres meurent.

À mon niveau, microsocial      I  je peux comprendre… et agir,

Au niveau macromondial je   T   ne peu, que gémir, et, subir.

.

*******************************************************

.

L’art est un subterfuge pour tenter  d’illustrer l’inextricable,

Personne  au monde, pour expliquer, ne s’en porte capable !

Et l’on se bat, à coup d’arguments, contrecoups, d’émotions,

Lors on ne peut changer une chose, on lui donne  autre nom,

On repousse, et repasse les solutions, à d’autres générations,

L’on fait le maximum de profits, tout est beau, tout est bon.

.

Tandis que, les uns s’emploieront, à détruire des ressources

…….…..………… Profitables de notre planète …………..………

D’autres crient holà, s’acharnent à panser plaies et bourses

…….…..………… Comme dernière conquête. …….…..…………

Multinationale d’un côté, association bénévole de l’autre,

…….…..………… Nos politiques nationales …….…..…………

S’imposent pour réguler, parfois pour trancher mal,

…….….. Pourtant bons apôtres …….…..…………

Le sort d’un Monde, sans foi, sans rois.

.

En dehors de paix, guerre,

La fièvre atteint tout le monde

Et ceux qui sont censés la soigner

Se couchent devant elle, impuissants

À  l’éradiquer : ce qui fait que  le Monde

Qu’on ne connaît pas, qu’on ne maitrise pas

Sera finalement toujours ce qu’il est : un fatras

De choses et de gens qui l’habitent et y cohabitent :

Fatal que ceux qui s’en tirent sont ceux qui en profitent.

 .

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1154 4

.

Deux verres de bière

Superposés à l’envers,

Ou une coupe, calice

Alors… tout en bas ?

(S : forme stylisée, = : rimes égales

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

Un verre, même  rempli de  bière

avec un faux col pour la mousse

ne peut représenter le Monde,

sa forme ne comble le fond.

 

C’est sûr que le Monde ne ressemble pas

 À un verre de  bière

Même si certains en font tout un monde,

Et ne jure que par elle.

 

Symbolique    

 

La consommation, dite festive,

D’alcool  pose parfois problèmes.

Les verres s’enchaînent sans qu’on

Ne  s’en  rende, toujours, compte.

Et en cause : notre psychologie,

Si l’on en croit des chercheurs

De l’Université de Bristol.

 

Même s’ils reconnaissent que

Cette explication ne justifie pas tout,

Ils viennent de démontrer que la forme

D’un verre à bière pourrait  modifier

Notre façon de consommer la boisson.

futura-sciences.com/sante/actualites/

biologie-science-forme-verre-biere-

.

.

Fond

.

Évocation

.

1154 6

.

C’est sûr que le Monde ne ressemble pas

 À un verre de  bière

Quel que soit sa forme et sa contenance

Sans parler de son goût !

 

Symbolique

La consommation

 Festive  des   bières

Pose  des  problèmes.

Les verres s’enchaînent sans

Qu’on ne s’en rende toujours compte.

En cause : la psychologie,

Si l’on en croit des chercheurs britanniques

De  l’Université de Bristol 

Et même s’ils reconnaissent que l’explication

Ne justifie pas tout, ils montrent

Que déjà, la forme seule du verre de bière

Peut modifier notre façon

De consommer la boisson.

futura-sciences.com/sante/actualites/

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Corrélations

Fond/forme 

Voilà bien symbole rafraichissant,

Du moins pour la première gorgée

Monde est fait de choses et d’autres

Laissant une petite place aux verres

Et des petites nécessités pour bières.

En ce patchwork, dédale, labyrinthe

J’aurai tout intérêt à bien m’orienter,

Pour ne pas passer, à côté de  ma vie,

Parce que Monde, je n’ai pas compris

Non seulement sa forme ou ses formes

Mais tout autant sa richesse, contenu !

Voilà qu’on me dit, qu’on me démontre

Que les formes agissent sur le contenu.

On le savait pour les flacons de parfum

Mais pour bières, c’était moins certain.

L’expérience de boire verre champagne

En un verre en carton, cumule  les deux

Phénomènes de la forme et la matière :

Le meilleur ne vous paraitra pas … bon.

Après cela, dire de quoi le Monde est fait

Du pire et du meilleur, comme il se boit :

Eau, bière cidre, champagne… obligent !

.

.

Le monde est fait de ce qu’il est

 .

Scénario

.

Notre monde tiendrait dans notre main, globe terrestre évidemment.

Celui des GAFAM  est partout, virtuel, en doublure et surimpression.

Celui de tous États avec politique unilatérale loin du feu climatique.

.

Voir prose et illustrations

1052 – Du point d’où je viens vers celui où je vais

Visuels et textuels  >>

.

D’où je viens et où je vais,

Restent points d’interrogation

Qui font appel  à mon imagination

Autant, et,  sinon plus, qu’à la raison.

.

Des raisons d’exister, il n’y en aurait pas

Et autant mille et une que l’on se fabrique

L’esprit humain  supporte  la contradiction

Parce qu’il n’a pas  d’autre choix  que d’être.

.

Lors en cours de sa vie, en cours du temps,

Ses raisons changent ou raisons évoluent

Enfant, on ne se presse pas d’en avoir,

Vieillard, on aimerait bien savoir.

.

Du point d’où je viens

Au point où… j’en suis,

Vers le point où je vais :

À quoi bon rester en vie !

.

Donnez-moi bonne raison

Encore exister,

Donnez-moi  bonne raison,

De vous aimer ;

Donnez-moi  bonne raison

De bien travailler ;

Donnez-moi bonne raison

De vous rencontrer.

 .

Raisons ne fusent ne tiennent pas

Car il n’y a que l’espoir qui fait vivre

Est insuffisant pour se faire une raison,

Une raison d’exister, le non-sens de la vie

Sont, resteront,  en parfaites contradictions.

.

Ma seule raison de vivre c’est toi, dit-on, parfois,

À son mari,  à son parent  à son enfant, à son amant

Mais on ne peut externaliser  une telle  interrogation,

Car si l’autre  advient à disparaître, on  le devra, aussi.

.

Il y a mille et une réponses à cette question et aucune,

Qui nous satisfasse, nous et convienne, durablement,

Enfant et vieillard, n’auront jamais mêmes raisons

De vivre par définition un commence, autre finit.

.

Raisons changent, ce qui compte est…la vôtre :

Au moment où vous doutez, vous prononcez,

Confiance en la survie de l’espèce humaine,

Parce que tous ne se pendront sans raison.

.

.

Extensions

 .

La trajectoire  d’une vie,

D’une carrière, famille,

Ne sont pas inscrites

Ni  dans  leurs gènes

Ni dans leurs contextes.

Il y en a qui viennent d’en bas

De la société et finissant en haut

Malchance autant, réciproquement.

Il y a des trajectoires  qui se croisent,

Qui permutent ou se succèdent ou non.

Avant on était paysan, et de père en fils,

Aujourd’hui,  nombre de  fils de paysans

Peut être ingénieur, professeur, artisan,

L’enfant à un panorama de possibilités

Grand ouvert qui très vite se réduit

Par sa scolarité puis ses études

Supérieures, par une spécialisation

À outrance l’empêchant parfois de

Changer de métier si ce n’est pas

Évoluer au sein du même.

La technologie avance si vite…

.

Si l’on me disait encore jeune enfant étant

Voilà, tu as tout ce temps pour t’exprimer,

Près  de quatre-vingt ans,  en bonne santé,

À toi d’en faire bon usage en toute liberté.

Qu’en ferais-je : est-ce moi qui déciderais

De comment j’organiserais  mon temps ?

Pas sûr, la liberté n’est autre qu’illusion

Qui parfois, se transforme en passion

Mais, pour combien… finira bien !

.

Je sais d’où je viens et où je vais,

Je viens de loin et je vais au près :

Ma génétique, seule,  je transmets,

Et en cimetière, je ne m’en remets !

.

Et ainsi la vie passe, à cent à l’heure,

Où je n’ai que le temps de différencier

Moments de malheurs et de bonheurs,

Et de tenter de remplir mon échéancier.

.

Des raisons de vivre : aucune, des milliers,

En fait, ce serait à chacun de se les inventer :

La mienne aura été de, toujours, communiquer

Avec mon corps, mon cœur, mon esprit, mon âme.

.

.

1052 – Calligramme

.

D’où je viens et où je vais,

Restent points d’interrogation

Qui font appel  à mon imagination

Autant, et,  sinon plus, qu’à la raison.

Des raisons d’exister, il n’y en aurait pas

Et autant mille et une que l’on se fabrique

L’esprit humain  supporte  la contradiction

Parce qu’il n’a pas  d’autre choix  que d’être.

Lors en cours de sa vie, en cours du temps,

Ses raisons changent ou raisons évoluent

Enfant, on ne se presse pas d’en avoir,

Vieillard, on aimerait bien savoir.

.

****************************

***********************

.

Du point d’où je viens

Au point où… j’en suis,

Vers le point où je vais :

À quoi bon rester en vie !

 

Donnez-moi bonne raison

Encore exister,

Donnez-moi  bonne raison,

De vous aimer ;

Donnez-moi  bonne raison

De bien travailler ;

Donnez-moi bonne raison

De vous rencontrer.

P

Raisons ne fusent  O     ne tiennent pas

Car il n’y a que l’es    I     poir qui fait vivre

Est insuffisant pour      N      se faire une raison,

Une raison d’exister,         T          le non-sens de la vie

Sont, resteront en par         *           faites contradictions

Ma seule raison de vivre        D        c’est toi, dit-on, parfois,

À son mari,  à son parent         ‘        à son enfant, à son amant

Mais on ne peut externali          O        ser une telle interrogation,

Car si l’autre advient à dis         Ù      paraître, on  le devra, aussi.

Il y a mille et une réponses        *      à cette question  et  aucune,

Qui nous satisfasse, nous           J      et convienne,  durablement,

Enfant et vieillard, n’au          E    ront jamais mêmes raisons

De vivre par définition          *    un commence, autre finit.

Raisons changent, ce         V  qui compte est…la vôtre :

Au moment où vous         I   doutez, vous prononcez,

Confiance en la sur         E vie de l’espèce humaine

Parce que tous ne se    N pendront sans raison.

 S

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1052 4

.

Deux flacons de parfum

Renversés tête bêche,

L‘endroit égal l’envers

Un avec bouchon ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

L’œil verrait ce flacon à l’envers

Et le croisement optique en cerveau

Le remet à l’endroit en renversement

Complet de son image spéculaire.

.

Symbolique 

.

L’image spéculaire

Correspond à une image

Reflétée par  propre miroir,

Souvent  circonscrite au visage.

Il a fallu attendre les années 1970

Pour que les réactions de l’enfant

À son reflet spéculaire deviennent

Objet de recherche expérimentale.

.

Auparavant, l’observation

De Charles Darwin datant

À 9 mois la reconnaissance

Par son fils de son … visage

Dans le miroir, était retenue

Sans la moindre des critiques.

.

Plusieurs auteurs datent à 17-18 mois

L’âge de l’identification de l’image spéculaire

carnets2psycho.net/dico/sens-de-image-speculaire

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1052 6

.

Et le croisement optique en cerveau

Le remet à l’endroit : renversement

Complet de son image spéculaire :

L’œil verrait ce flacon à l’envers

 .

Symbolique 

 .

Il saute aux yeux que regarder

Le Monde est bien le voir à l’envers.

Cet envers se décline en retournement,

Renversement, et  voire  en  inversion.

À l’évidence, organe sensoriel de l’œil

Et sa fonction, la vue, inscrivent

L’envers dans la structure,

Structure du corps

 Et  de  son  image,

Et  de  sa  psyché.

Et de là, il sera aisé

D’évoquer toutes sortes

De renversements psychiques.

cairn.info/revue-cahiers-

jungiens-de-psychanalyse

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Qu’en ferais-je, est-ce moi qui déciderais,

De comment j’organiserais mon temps ?

Pas sûr, la liberté n’est autre qu’illusion

Qui parfois, se transforme en passion

Et, pour combien, elle finira bien !

.

Manière et liberté de se déplacer,

Sont de bons témoins de sa santé

Tant individuelle que collective,

Et pour celui qui est en prison,

Tout voyage devient immobile

Il ne vient et ne va nulle part.

 .

.

Chercher l’erreur !

.

Scénario

.

Du point d’où je viens,

 où je grandis, j’avance, et je vole,

au point où je vais, tout n’est qu’illusion.

.

Visuels et textuels  >>

1049 – Qui peut dire : j’ai rêvé d’être ce que je suis

Visuels et textuels >>

.

Être ou ne pas être,

Ou être  ce que l’on est,

Être ce  qu’on a rêvé d’être,

Sont choix de vie, de destinées.

Rêve de nuit et voire rêve de jour

Ne me raconteraient pas toujours

Même chose  ===  plus lourds,

De nuit ; plus légers, de jour.

Le stress vient s’y greffer ;

Stress vient habiter,

S’évacue, équilibre,

Ou, parfois, cancer.

 

J’ai rêvé d’être ce que je suis,

Et je suis ce que  j’ai rêvé  d’être

Qui peut le dire peut  le prouver,

Tant un rêves est peu conscientisé

En moi, il y aurait  deux rêveurs :

Celui qui me parle en pleine nuit,

Celui qui parle de moi plein jour

L’un et l’autre  savent équilibrer

Sinon, l’un d’eux me… détruirait,

Et un cancer, en moi, produirait,

Tant stress de la nuit, et du jour,

Annihileraient contres et pours.

Peut-être le concret du bonheur

Rêver de réussir son pur projet

Le  faire, réellement, à l’heure,

Et se dire, voilà j’y suis, étais !

Et, que m’importe, si j’échoue,

Si projet tombe dans les choux,

De l’avoir tenté, seul me permet

De modifier mon rêve… en secret

Car le rêve appartient à soi-même

Il tiendrait à nous à bien le réaliser.

.

.

Extensions

 .

Ce que je suis serait prophétie auto réalisatrice

Comme d’un changement de rêve tout comme

On se construit des  faux souvenirs d’enfance

Qu’on prend pourtant et souvent pour vrais.

Est-ce que j’ai vraiment réalisé mon rêve

Ou est-ce que j’ai adapté un ancien rêve

Par rapport à ce que je suis, ou j’étais ?

Difficile de répondre, étant honnête

À un tel questionnement  précis !

Notre  société,  par  la  publicité,

Les reportages, les documentaires,

Ne nous vend que du rêve, et à crédit.

«Pourquoi pas vous est devenu son slogan :

Il suffit de se mettre en marche, avec méthode

Et suite à  la réussite ou à l’échec, faire son bilan

Le rêve peut devenir réalité, et la réalité, tout autant,

Peut devenir un rêve, entre «je suis ce que j’ai voulu être»

Et «je ne suis que ce que j’ai pu être», il n’y a pas différence

Lexicale ou sémantique, il y a surtout un espace imaginaire

Qui s’est rempli et satisfait ou est demeuré à moitié vide,

La motivation pour faire un métier n’est pas toujours

En lien avec une passion pour réaliser une activité,

Elle est d’origine économique et opportuniste

Tant rares sont les gens étant en parfaite

Adéquation entre ce qu’ils sont, font !

.

Qui dit j’ai rêvé d’être ce que je suis

On peut lui renverser la chaussette

Parce que, ceci ou cela, vous étiez,

Que vous en avez rêvé en un passé

Qui, par la suite, vous aura guidé.

On serait là  en un vrai paradoxe,

Comme celui de l’œuf et la poule.

.

Il existerait nombre de personnes, disant

Qu’en faisant ceci ou cela en travaillant,

Ils auraient réalisé leurs rêves  d’enfant

Est-ce un parmi autres ou seul tenant.

Il n’existe qu’un moyen de le vérifier,

Qui est celui d’interroger les parents

Qui s’en souviennent ou l’inventent !

.

Je ne me souviens,  personnellement,

D’avoir rêvé de devenir ce que je suis :

Comme enfant je rêvais d’être pompier

Si ce n’est maire, instituteur, voire curé

Ce sont bien des personnages d’influence

Et  je ne serai devenu, aucun d’entre eux :

Je ne regrette rien, je suis comme je suis !

.

.

Épilogue

.

D’être ce que l’on est,

Ce que l’on a rêvé d’être,

Comportent  divergences,

Dans toutes nos existences.

***

Être ce que l’on est d’évidence

 Au moment même où on le dit :

Rien n’est figé tout peut changer

Accomplir son rêve, le manquer !

***

Et lors, en le supposant accompli,

En aurais-je d’autres ou cela suffit,

Et jusqu’au dernier jour de ma vie.

***

On se demandera d’où vient ce rêve

Qui conditionnerait toute notre vie

Est-il vraiment le nôtre, influencé !

***

D’ailleurs est-ce rêve ou destinée :

Y aurait-il un choix,  une fatalité :

À chacun d’y croire, d’en décider.

***

N’ai pas rêvé d’être ce que je suis,

Je le suis devenu au fil des années,

Je ne regrette rien de ce que j’ai été.

.

.

1049 – Calligramme

.

Être ou ne pas être,

Ou être  ce que l’on  est,

Être ce  qu’on a rêvé   d’être,

Sont choix de vie,  de destinées.

Rêve de  Ô  nuit, rêve   Ô  de jour

Ne me raconteraient pas toujours

Même chose  ===  plus lourds,

De nuit ; plus légers, de jour.

Le stress vient s’y greffer ;

Stress vient habiter,

S’évacue, équilibre,

Ou, parfois, cancer.

 J

J’ai rêvé d’être       ’      ce que je suis,

Et je suis ce que   A      j’ai rêvé  d’être

Qui peut le dire     I    peut  le prouver,

Tant un rêves est  *   peu conscientisé

R

En moi, il y au      Ê  rait deux rêveurs

Celui qui me par  V  le, en pleine nuit,

Celui qui parle      É  de moi plein jour

L’un et l’autre        *   savent équilibrer

*

Sinon, l’un d’eux    Ê      me… détruirait,

Et un cancer, en     T      moi, produirait,

Tant stress de la     R      nuit, et du jour,

Annihileraient        E     contres et pours.

*

Peut-être le con       Q       cret du bonheur

Rêver de réussir       U       son   pur  projet

Le faire réelle            I          ment à l’heure,

Et se dire, voilà          *            j’y suis, étais !

J

Et, que m’impor         E             te, si j’échoue,

Si projet tombe           *           dans les choux,

De l’avoir tenté,           S           seul me permet

De modifier mon         U         rêve … en secret.

Car le rêve appar          I         tient à soi-même

Il tiendrait à nous        S        à bien le réaliser.

.

.

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1049 4

.

Marionnette enfantine,

Marionnette      populaire,

Marionnette  manipulée,

 Faite entièrement en LEGO 

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Une marionnette n’est pas une poupée

n’est pas une silhouette, n’est pas statue,

pour autant elle a une expression humaine,

tant et si bien que la forme converge vers fond

.

Plutôt que d’être une marionnette,

Manipulée par d’autres :

Choisir sa vie, sa famille, son métier,

Son loisir, c’est réussir !

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme de la marionnette

Rejoint celui du Théâtre dont la fonction

Originelle est d’exprimer un archétype divin

Le monde étant un grand théâtre, où chacun

Joue le rôle  qu’il doit, en exprimant, non pas

Son propre désir  mais la volonté scénariste.

.

Comme  l’homme libre  et  mu  de l’intérieur,

Elle semble se mouvoir par elle-même alors

Qu’elle obéit au contrôle qui la tient et sans

Lequel elle tomberait inanimée ;

Se croire indépendante et faire

Comme elle veut, serait contre nature ;

Source : aminour.unblog.fr/2008/04/03/

le-symbolisme-de-la-marionnette

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1049 6

.

Plutôt que d’être une marionnette,

Manipulée par d’autres :

Choisir sa vie, sa famille, son métier,

Son loisir, c’est réussir !

 .

Symbolique 

.

Une manipulation mentale

Ou manipulation psychologique

Est  une méthode délibérément

Mise en œuvre dans le but

Contrôler ou influencer la pensée,

Les choix, les actions d’une personne,

Via un rapport de pouvoir ou d’influence

telles que  des suggestions, contraintes.

.

Les méthodes utilisées fausseront

Ou orienteront la perception de

La réalité de l’interlocuteur

En usant,  notamment,  d’un

Rapport séduction, suggestion,

De persuasion, ou de soumission

Non volontaire ou voire consentie.

fr.wikipedia.org/wiki/Manipulation_mentale

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Quelque part entre le rêve et la réalité

La marionnette Pinocchio s’anime seule,

Auparavant manipulée par son créateur,

C’est elle seule qui décide  se des aventures.

Est-elle le reflet  ou le double de son maitre !

.

Ce qui n’est pas le cas théâtre de marionnettes

Où le manipulateur la bouge et parle à sa place,

D’ailleurs si quelqu’un se fait manipuler par autre,

On dit de lui qu’il n’est rien autre que sa marionnette

 .

.

Rêve d’être ce que je suis

.

Scénario

.

Célèbre photo d’un jeune garçon  dont on ne sait pas de quoi il rêve,

d’une projection de Nature,  parce qu’il est bien assis sur du bitume,

ou multitude d’autres visions, possibles, quoique très improbables !

.

Visuels et textuels >>

1037 – Ce n’est pas difficile d’exister, il suffit de !

Visuels et textuels >>

.

Exister, problème :

Exister, c’est être en vie

Mais de quelle vie il s’agit

Uniquement vie biologique,

On y ajoutera la vie psychique.

.

A-t-on le droit, devoir, mérite

D’exister alors même qu’on

Aura été bien  condamné

Pour avoir déjà attenté

À la vie d’un autre !

.

Qui peut être à  même de décider.

Exister  n’est  pas ressusciter sans fin

C’est se jeter dans le Monde et oser

Affirmer on prend bonne destinée

En main, lucide et  sans    chagrin.

.

Ce n’est pas  bien  difficile  exister

Suffit de prendre  soin de sa santé

Pour  se garder en vie,  pérenniser,

Mais, est-ce  vivre que de persister !

.

Les  arbres  aussi et les animaux,

Il n’y a là que loi,  programme bio,

Se déroulant avec ou sans accident,

Et se reproduisant sans but évident.

 .

Parfois on se dit : je suis hors du lot,

J’ai une raison, une  mission, action

Spéciale sur la  Nature et sur le Beau

Et qui feront objet de ma domination.

.

D’être  au-dessus et loin  devant :

Est-ce immanent, est-ce suffisant,

Pour se targuer, pour être autant

Élu de Dieu, nous reconnaissant.

 .

Orgueil des humains serait sans limites,

Or cela ne suffira pas pour qu’il ressuscite,

Nous allons tous un jour au même endroit

C’est le chemin, seul qui diffère, pas choix.

.

.

Extensions

.

Il suffit de laisser cours à son libre-arbitre :

C’est le seul cadeau que Dieu nous ait donné.

Pour certains, il s’agit d’un cadeau de sa bonté,

Pour d’autres, d’un cadeau  plutôt empoisonné.

.

Le libre-arbitre  ne consisterait  pas seulement

À choisir une religion ou être athée ou choisir

Une domination totale de de l’impérialisme

Ou péréquation équitable de l’humanisme,

Voire même de choisir de vivre ou mourir,

Il consiste aussi et surtout à donner un sens,

Une finalité, à sa vie puis à celle de l’humanité.

.

Les religions, philosophes, juristes, économistes,

Nous éclairent sur ce point, mais aucun ne propose

Une synthèse propre qui est de nature à nous décider.

Le libre-arbitre ressemblerait à la quadrature du cercle :

Improbable à mettre en œuvre, impossible à s’en dessaisir.

.

Mais pourquoi, me direz-vous, s’en faire autant de nœuds

Dans le cerveau, il suffit de se laisser exister, voir venir

De profiter des bonnes opportunités, ce d’autant

Qu’on est en bonne santé et bien entouré.

Ce n’est pas faux mais cela ne satisfait

Pas notre recherche de Monde cohérent.

.

Se laisser aller à son destin, à sa paresse, suffirait pour exister,

Mais peut-on appeler cela une «existence proprement humaine»

C’est vivre de rien, sur la communauté, sans se poser de problème,

Le plus longtemps possible, en bonne santé, mais sans jamais lutter.

Un beau programme de vie, s’il en est : «et n’oubliez pas de respirer !»

Certains ont une très haute idée de leur existence sur la planète Terre

Chargés d’une mission divine alors que d’autres se contentent d’être

Ce pourquoi nous sommes sur Terre ne laisse l’homme indifférent,

Sinon nous serions réduits au statut d’animaux sans conscience.

.

On a qu’une vie : il faut en profiter, disent les gens,

La vie ce n’est pas hier ni demain, c’est aujourd’hui :

Au moins, voilà qui est  une bonne philosophie de vie.

.

Exister, tout en ne faisant rien, est-ce encore exister ?

Sur le plan physique, c’est oui ; psychologique, moyen

Mais sociétal, c’est mortel  lorsqu’on ne servira à rien.

.

Je pense, donc je suis, j’existe ! Oui mais, insuffisant,

Si je n’ai aucune émotion, je pense comme un robot :

Je souffre, je jouis, je ris, je baise, je me sens exister.

.

.

Épilogue

 .

Une vie au rabais, une vie sans projets :

Qui en veut, qui en voudrait : personne.

***

Le manque de perspective, érode l’espoir

De changement de sa condition humaine.

***

C’est pourtant lot de majorité d’humains,

Qui pensent leur vie, en avenir incertain !

***

Exister, c’est vivre quand ce n’est survivre

Survivre à soi-même, mort, c’est procréer.

***

Certains feraient des enfants pour exister :

N’existant pas, ce serait leur seule richesse.

***

Autres se contenteraient de pain  et loisirs,

On les voit, on le sent marginaux à mourir.

***

À l’autre bout de la chaine,  tout à l’opposé,

Y aurait les riches,  ne cessant d’accumuler.

***

Entre les deux, on trouve  une partie de gens

Qui sont satisfaits de leur sort, relativement.

***

Si l’on admet qu’exister,  est demeurer en vie,

De quoi se plaint humain, espère-t-il d’autre !

***

On dit qu’on est trop nombreux sur la Planète,

Certains consomment dix fois plus : problème.

***

Cela, ne changera pas, bien  plutôt s’accélèrera,

Ce sont le plus riches qui mangeront la Planète,

***

Tandis qu’on demande aux pauvres de la sauver,

Et qu’en plus on fait peser sur eux, la culpabilité.

.

.

1037 – Calligramme

.

Exister, problème :

Exister  c’est  être en vie

Mais de Ô quelle  Ô vie s’agit

Uniquement    // vie biologique,

On y ajoutera // la vie psychique.

A-t-on droit === devoir mérite

D’exister    alors   que    l’on

Aura été condamné

Pour avoir  attenté

 À la vie d’un autre !

.

  Qui peut être à  C * R même de décider.

  Exister  n’est  pas   ‘        E  ressusciter sans fin

C’est se jeter dans E               T    le Monde et oser

Affirmer on prend  S                     S      bonne destinée

En main, lucide et  *                          I      sans    chagrin.

Ce n’est pas  bien   P                            X     difficile  exister

Suffit de prendre   A                              E     soin de sa santé

Pour se garder en   S                               ‘      vie,  pérenniser,

Mais, est-ce  vivre   *                             D     que de persister

Les  arbres  aussi    D                           *     et les   animaux,

Il n’y a là que lois,   I                        E    programme  bio,

Se déroulant avec   F                   L    ou sans accident,

Se reproduisant      F              I     sans but évident.

I   *  C

Parfois on se dit      *     suis hors du lot,

J’ai une raison        I       mission, action

Spéciale sur la         L      Nature, et Beau

Qui font objet de     *      ma domination.

D’être  au-dessus     S       et loin  devant :

Est-ce immanent     U       est-ce suffisant,

Pour se targuer        F         de l’être autant

Élu de dieu nous       F           reconnaissant.

I

Orgueil des humains      T         serait sans limites,

Mais cela ne suffira pas       *            pour qu’il ressuscite,

Nous allons tous un         D    jour au même endroit

C’est le chemin, seul       E   qui diffère, pas choix.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1037 4

.

Une tête simple avec un corps

Ou  voire forme indéfinissable,

Une silhouette  de  l’existence 

D’un adulte sinon d’un enfant.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

L’existence suppose une forme vivante,

mais, je pencherais, ici, pour un enfant

 si fait qu’en la position assise du yoga

la forme convergerait vers le fond.

 .

Sauf à mettre fin à ses jours,

Existence ne pose aucun problème :

Il suffit de se laisser aller, mais l’on

Survivra si on tient à son enfant.

 .

Symbolique 

 .

Le terme d’existence en soi

Est ambigu, recouvre multiples sens.

En langage trivial il désigne le fait d’être,

D’être de manière réelle, il est ainsi utilisé

Dans un usage tout aussi indéterminé

Chez de nombreux philosophes

Équivalent terme d’« être ».

.

Outre le fait d’exister

Il intervient nous dit le

Petit Larousse dans plusieurs

Expressions courantes pour signaler

Une durée (genre une longue existence)

Au sens de vie (être las de son existence),

Un mode de vie (changer d’existence), etc.

Source : Wikipédia

.

.

Fond

 

Évocation 

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.

Sauf à mettre fin à ses jours,

Existence ne pose aucun problème :

Il suffit de se laisser aller, mais l’on

Survivra si on tient à son enfant.

 .

Symbolique de fond

 .

Nathalie m’attend sur la place,

Guette mon arrivée, ses copines sont là.

On va voir ce qu’on va voir !

Pas question, pour  elle,  de se laisser faire.

Son enfant ne sera pas placé !

Et qu’importe  qu’il soit battu    par son père !

Qu’importe la misère, la précarité

N’est une tare, faisant de vous, mauvais parent.

Personne, surtout pas un éducateur

Envoyé par un juge, ne la fera déchoir de son statut

De mère, même si son fils souffre des

Mauvais traitements qui lui sont, auront été infligés.

cairn.info/revue-cahiers-critiques-de-therapie-familiale-2011-1

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’existence, pour un enfant,

Ne sera pas celle d’un adulte :

Pour ce dernier,  elle est limitée

Pour l’enfant : juste un horizon :

Quand  je serai grand, répète-t-il,

Comme si vraie existence débutait

Quand on quitte une dépendance,

Et qu’on chercher son autonomie

Il existe parce qu’il existe point,

Il ne faut pas demander plus !

.

.

Comment survivre sans protection

.

Scénario

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Suffit de se laisser aller sans penser  à quoique ce soit, que la nature.

On dit cela surtout quand on est  amoureux et en couple, et à l’autre.

Or l’existence n’est pas toujours facile pour tous : la preuve, au fusil.

.

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