512 – Amant s’envole : ami console

Visuels et textuels  >> 

.

Rupture amoureuse

A besoin d’un témoin.

En cela, un ou une amie,

Convient  lors  son amant

S’envole, ailleurs,  laissant

Derrière, femme,  en pleurs.

Il lui  faudra  quelqu’un pour

Pour la consoler sinon ça reste

En elle, à exploser, longtemps.

De rester stoïque,

Être de marbre !

.

Quand une amie pleure sur épaule

Et ses sanglots vous l’abandonnent

Ami, on n’en est pas moins homme.

.

Le visage  enfoui  dans mon épaule,

Elle  verse  des larmes  coulant à flot

Blottie sur ma poitrine enserrant dos,

Étouffe ses cris de chatte qui miaule.

.

Ses chagrins d’amours, contenus

Les  épongent  sur ma peau velue

Nul besoin d’autre geste, ni mots.

Seulement détresse, soubresauts.

.

Agitent ventre par spasme, dépité

Par  la  déception…  désorgasmée

D’amant  qui lui a fait faux bond,

Quittant sa belle,   ah le beau con

Suis-je remède, ou bien placebo.

.

Pour peu, elle me trouverait beau

Mais hélas bien vite, mon affolée

Se sera déclarée  trop  mal aimée

De l’autre, comme vilain parjure

Lui promettant la belle aventure

Pour elle, je suis  un pilier vivant

Où elle s’adosse… en épanchant.

.

Ses douleurs et ses souffrances

N’ont rien, de moi,  en balance

D’autre  que le poids  de ses os

Tenant debout grâce à bon dos

Ses larmes coulent, infinitude.

.

Elles me noient, en la solitude

D’ami en tant que consolateur

Captant ses voix  et ses pleurs

Non l’amant sacré confesseur

Console âme trop plein pleurs

Amant s’envole, sans un cœur.

.

Moi, consolateur, je  me  meurs

N’hérite de femme que malheur

Au lieu de lui procurer  bonheur

C’est bien fait pour ma… pomme

Pourtant je certifie je suis homme

Pas de bois, de penchant, pour elle

Plus que son amant … d’hirondelle

.

.

Extensions

.

Son amant s’envole,

Voilà son ami la console :

Les amis servent aussi à cela

Et parfois même rien qu’à cela !

.

On est ici en plein irrationnel

Et ce qui compte avant tout

Est de trouver une épaule

.

Accueillante pour soutenir l’affront.

«Un de perdu  ……  dix de retrouvés»

Dit le proverbe : est-ce vrai ou faux !

.

Déjà que celui-là, on y tenait, et lors

C’est nous qui aurions dû le quitter

Si on n’y tenait plus,  non l’inverse,

N’est-ce que pour son propre ego.

.

L’amant est bien celui qu’on aime, physiquement, sexuellement.

L’ami est celui qu’on apprécie, pour ses conseils, ses sentiments

Mais, entre les deux, il peut y avoir, parfois, un embrouillamini,

Surtout quand le premier fait défaut, que le dernier vous console

Et, curieusement, l’ami ne devient pas amant : allez comprendre ! 

 .

Cul d’un côté, cœur de l’autre :

Voilà un cliché, des plus éculés,

Qu’on s’empresse de bien agiter

En cette explication on se vautre.

.

Consoler de frustration insondable

Seule belle amitié en serait capable,

L’outrepasser  nous rendrait coupable,

Lors on est faible, le sexe est formidable.

.

Eh non elle s’en tiendra là : de lui, captive,

Face au manque caresse, rendue fugitive

L’ami ne bénéficiera que de ses pleurs

Qui ne comblera pas son bonheur.

.

Pour certains, c’est pire situation,

Tenir, contre soi, l’amie qu’on aime,

Pour  d’autres,  la meilleure  qui soit :

Au moins sur lui, elle ne s’évanouit pas.

.

.

512 – Calligramme

.

                                                                  Rupture amoureuse  

                                                               A besoin d’un témoin.

                                                             En cela, un ou une amie,

                                                    Convient lors son amant

                                                 S’envole, ailleurs, laissant 

                                              Derrière, femme, en pleurs.

                                           Il lui faudra quelqu’un pour

                                         Pour la consoler sinon ça reste

                                       En elle, à exploser, longtemps.

                                    De rester stoïque,

                                 Etre de marbre !

                          Quand une amie pleure sur épaule

                        Et ses sanglots vous l’abandonnent

                     Ami, l’on n’en est pas moins homme.  

                  Le visage enfoui ……  dans mon épaule,

              Elle verse des larmes  ………..  coulant à flot

          Blottie sur ma poitrine …………. enserrant dos,

      Etouffe ses cris de chatte……………..… qui miaule

  Ses chagrins………..…….………d’amours, contenus

Et Les épongent …..…..…..…….. sur ma peau velue

 Nul besoin…..………….. d’autre geste, ni mots **……

Seulement…………….détresse, soubresauts **…

Agitent ventre…………par spasme, dépité **

   Par la déception ……..….. désorgasmée ***

   De l’amant qui lui aura fait faux bond ****

 Quittant sa belle, ah le beau con…..  A ******

Suis-je remède, ou bien placebo……. M *****

Pour peu, elle me trouverait beau ….. A ******

Mais hélas bien vite, mon affolée ….… N ******

Se sera déclarée trop mal aimée ….….. T ******

De l’autre, comme vilain parjure ………     ******

Lui promettant la belle aventure……… S  ******

Pour elle, je suis  un pilier vivant………  ’  ******

Où elle s’adosse… en épanchant……….  E ******

 Ses douleurs et ses souffrances ……….. N ******

N’ont rien, de moi,  en balance ……….. V ******

D‘autre que le poids  de ses os ………… O ******

Tenant debout grâce à bon dos …….…. L ******

Ses larmes coulent, infinitude ……..…. E ******

 Elles me noient, en la solitude …….….      ******

  D‘ami en tant que consolateur …….….  A ******

    Captant ses voix et ses pleurs ….……… M ******

     Non l’amant sacré confesseur …………   I ******

       Console âme trop plein pleurs…….…….     ******

        Amant s’envole, sans un cœur…….…….  C ******

           Moi, consolateur je me meurs……………. O  ******

               N‘hérite de femme que malheur ………….  N  ******

                  Au lieu de lui procurer bonheur………….…. S *******

                      C‘est bien fait pour ma…pomme ….…………  O ********

                          Pourtant je certifie je suis homme……………….. L *******

                               Pas de bois, de penchant, pour elle ………………… E *******

                                   Plus que son amant … d’hirondelle……………………..  ********

.

 

Forme

.

Réduction

.

.

512 4

.

Évocation

 .

Une tête et un corps,

Une posture de femme

De profil, toute prête pour

Se consoler avec son ami !

.

Une silhouette  de jeune femme, pour sûr

Dans une posture cambrée, voire  érotique,

Peut-être une femme cherchant consolation.

.

Ouah, quelle tenue et quelle posture

Des plus suggestives :

Lors son amant la rejette, son ami

La console, et convoite !

 .

Symbolique 

.

Personne  n’aime  essuyer  un  refus.

C’est pour cela que surmonter un rejet

Amoureux ne sera pas toujours si facile.

Cela dépend de nombre de circonstances.

.

De là   à se jeter  dans les bras  d’un autre,

Meilleur ami  …  connaissance …  inconnu :

Ce n’est qu’une posture, cela ne résout rien,

Juste sur le moment mais le moment d’après,

Rien n’est effacé, tout perdure si

Décision rupture n’est pas prise.

 .

Descriptif

 .

512 – Son amant s’envole : son ami la console

Alignement central /   Titre externe  /  Thème  infidélité

Forme anthropo / Rimes  égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : posture  /  Symbole de fond : amitié

.

.

Fond

.

Évocation

.

512 6

.

Ouah, quelle tenue et quelle posture

Des plus suggestives :

Lors son amant la rejette, son ami

La console, et convoite !

 .

Symbolique 

.

Longtemps suspectée,

L’amitié homme-femme

S’extirpe de sempiternels

Préjugés dans une société

De la mixité émancipante

Désir pleinement assumé.

.

“On est point l’ami d’une femme

Quand on peut être son amant !”,

Clamait ainsi Balzac au XIXe siècle.

.

“L’amitié entre homme et femme

Est impensable”, renchérissait,

100 ans plus tard, Gainsbourg.

.

Mais pourquoi l’affection placée

Sous le signe de la platonicité

Souffre d’un tel manque

De crédibilité, du moins

Dans une perspective hétéronormée ?

marieclaire.fr/amitie-homme-femme

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La femme amoureuse se trouvera

En bonne ou en mauvaise posture,

Si elle se trompe quant à sa monture,

Mais il ne s’agira de posture animale,

Si elle se trompe  sans s’en apercevoir.

.

Le tout rimerait avec pose, cambrure,

Surtout faisant l’amour dans le noir,

Se retirant lors soudain, surseoir :

Son face à face, ami, la fait voir.

.

Il y a posture et imposture

Il y a friture et déconfiture,

Il y a baiser, il y a morsure,

Il y a corps dur  et cœur pur,

Sexe n’est pas toujours amour

 .

Visuel

.

.

Forte mais brève consolation

.

Visuels et textuels  >> 

511 – Amourette déçue par amant

Visuels et textuels >> 

.

Ah la belle amourette

 Qui veut jouer les coquettes,

Et qui s’en va, bien innocente,

Frapper à porte d’amant, tente,

Fantasmant l’idée, qu’il l’attend,

Serait amant, après avoir baisé !

Pourquoi ne pas croquer délurée

Jetée dans bras, abandonnée !

Elle s’en va toute surprise,

D’’en être tombée

Tout …aussi bas.

 .

Eh, où vas-tu amourette,

Un foulard de soie sur la tête,

Tu files le long des rues, tu quêtes

Une rencontre que déjà tu regrettes.

 .

Eh, où vas-tu si tôt, incognito,

As-tu peur d’être en retard de trop,

Tes pas te pressent et tes regards accros

N’ont d’autre vision que ce garçon si beau.

 .

Ah, te voilà à sa porte,  frappée

Par le doute soudain : t’être trompée,

Tu résistes, ton cœur persiste, amourachée,

Tu n’as pas fait ce chemin pour l’abandonner.

 .

Ah, que fais-tu là, pâquerette

Effeuillée, déshabillée, toute fluette,

Dans ses bras, tu ne dis rien, reste muette :

Où sont donc passés tes grands airs de coquette.

 .

En fait de toi, ange transpercé

De sa flèche, en douceur et en beauté,

Son ciel de lit t’aura mené en ce néant doré

Que seuls les amants savent le mieux partager.

 .

Eh ! D’où viens-tu, majorette,

Sans fichu sur ta tête, sans barrette,

Tes cheveux flottent au vent, girouette

Tu vas dans tous les sens, bien guillerette.

 .

As-tu trouvé supplément d’âme

Qui a fait de toi mère, grande dame,

Ou, simplement cette nouvelle flamme

Qui t’a fait devenir, belle, jeune, femme.

 .

T’as confondu amour et amourette,

Ce beau garçon a bien profité de toi :

En fausse reine, tu l’auras pris pour roi :

Maintenant t’enfuis comme une soubrette.

 .

Tes joues en feu et tes larmes d’effroi,

Tentant de raisonner de t’être abandonnée,

Ont été recueilli par un ange gardien, ma foi,

Te servent de filtre pour le prochain bien aimé.

 .

Tes amours entre faux amant, amourette

Sont comme apprentissages futurs conquêtes

Où l’émotion et la raison sont mises en balance,

Pour ne plus confondre entre sexes et romances.

.

.

Extensions

.

La morale de cette histoire,

Tiendra en très peu de mots :

Tout manque de … réciprocité

Tue l’amour dans son berceau.

Il faut le vivre pour le croire !

 .

Véritable amour, d’un côté, contre un emprunté, de l’autre.

Comment voulez-vous faire alliance pour une longue durée.

N’allez pas vous méprendre : cela se produit des deux côtés.
Votre  amour n’est pas le sien, vous l’avez projeté en l’autre

Et pour bien profiter de vous, il n’a pas osé vous l’avouer.

Au final, qui a trompé l’autre, sans aucune prévention,

Sur sentiment, partagé, avant de conclure, trop tôt.

Vous attendez une morale à cette banale histoire

Je vous laisse la choisir et à vous d’y croire !

 .

En voilà bien une belle chansonnette

Et sur les faux pas d’une jolie brunette,

Qui se prend à faire l’amour à la sauvette.

Lors croyant avoir, bien séduit, sa conquête,

Ce dernier, la quittant, joue  les trouble-fêtes.

.

En tout bien, tout honneur, pour être honnête,

Elle est tombée en un piège qu’elle s’est tendue

L’autre aura servi  d’appât mais, une fois nue,

Elle aura été consommée,  comme une bête.

.

Qu’en dire de plus sinon ne pas confondre,

Amour et amourette, épouse et soubrette

Que si l’on s’est trompé, on a l’air bête,

Mais on s’en remet à prochaine fête.

.

.

511 – Calligramme

.

Ah la belle amourette

 Qui veut jouer les coquettes,

Et qui s’en va, bien innocente,

Frapper à porte d’amant, tente,

Fantasmant l’idée, qu’il l’attend,

Serait amant, après avoir baisé !

Pourquoi ne pas croquer délurée

Jetée dans bras, abandonnée !

Elle s’en va toute surprise,

D’’en être tombée

Tout …aussi bas.

***********************

 .

VRAIE AMOURETTE

Eh, où vas-tu amourette,

Un foulard de soie sur la tête,

Tu files le long des rues, tu quêtes

Une rencontre que déjà tu regrettes.

Eh, où vas-tu si tôt, incognito,

As-tu peur d’être en retard de trop,

Tes pas te pressent et tes regards accros

N’ont d’autre vision que ce garçon si beau.

Ah, te voilà à sa porte,  frappée

Par le doute soudain : t’être trompée,

Tu résistes, ton cœur persiste, amourachée,

Tu n’as pas fait ce chemin pour l’abandonner.

Ah, que fais-tu là, pâquerette

Effeuillée, déshabillée, toute fluette,

Dans ses bras, tu ne dis rien, reste muette :

Où sont donc passés tes grands airs de coquette.

En fait de toi, ange transpercé

De sa flèche, en douceur et en beauté,

Son ciel de lit t’aura mené en ce néant doré

Que seuls les amants savent le mieux partager.

DÉÇUE PAR FAUX AMANT

Eh ! D’où viens-tu, majorette,

Sans fichu sur ta tête, sans barrette,

Tes cheveux flottent au vent, girouette

Tu vas dans tous les sens, bien guillerette.

As-tu trouvé supplément d’âme

Qui a fait de toi mère, grande dame,

Ou, simplement cette nouvelle flamme

Qui t’a fait devenir, belle, jeune, femme.

T’as confondu amour et amourette,

Ce beau garçon a bien profité de toi :

En fausse reine, tu l’auras pris pour roi :

Maintenant t’enfuis comme une soubrette.

Tes joues en feu et tes larmes d’effroi,

Tentant de raisonner de t’être abandonnée,

Ont été recueilli par un ange gardien, ma foi,

Te servent de filtre pour le prochain bien aimé.

Tes amours entre faux amant, amourette

Sont comme apprentissages futurs conquêtes

Où l’émotion et la raison sont mises en balance,

Pour ne plus confondre entre sexes et romances

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

511 4

.

Évocation

 .

Ça pourrait être un tire-bouchon,

Ou bien une robe de princesse :

Mais il y a nœud différence, 

Lors il s’agit de virginité ?

.

On peut se draper dans son honneur, virginité

Les plis et nœuds caractérise innocence juvénile

Tant et i bien que fond et forme restent proches.

.

 L’innocence est symbolisée,

Ici, par un nœud, dans le dos

Et virginité, des plis en haut

Qui se défroisseront en bas.

 .

Symbolique

 .

Les significations

Du nœud sont diverses,

On retiendra la notion de fixation

Dans un état déterminé,

De condensation d’un agrégat.

.

On parle de nœud de l’action,

De dénouement, nœud vital.

Le défaire correspond soit

À la crise ou la mort,

Soit à la solution et

À la délivrance.

.

Ambivalence du symbole :

Contrainte, complication,

Complexe, entortillement.

 .

Descriptif

 .

511Vraie amourette, déçue par faux amant

Alignement central /Titre intercalé / Thème  attraction

Forme droite / Rimes  égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : robe    /   Symbole de fond : virginité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

511 6

.

L’innocence est symbolisée,

Ici, par un nœud, dans le dos

Et virginité, des plis en haut

Qui se défroisseront en bas.

 .

Symbolique

.

La virginité est

État d’une personne

Qui  n’a pas encore eu

De relations   sexuelles.

..

En sociétés occidentales,

La virginité avant mariage

Tendrait à disparaître  avec

Le  changement  des  mœurs,

Telles  que  la   libération  et  la

Libéralisation  de   la  sexualité !

.

L’idée a  court  en pays  d’Afrique.

Dans certains pays,  jusqu’au milieu

Du XX siècle si un homme n’épouse pas

Une femme dont il avait pris la virginité,

La femme  était autorisée  à  le  poursuivre

En justice et à réclamer dommages-intérêts !

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un tissu rose, plissé, serré avec un nœud

Pour évoquer l’innocence de la virginité.

L’amourette déçue par l’amant ou l’inverse :

Quoiqu’il en fut, quoiqu’il en soit, robe de soie

Face à face entre Princesse et Méphistophélès

Ne se sera pas terminé par histoire de fesses ;

Comme quoi, l’amour est enfant de bohème !

.

Pucelage, pucelle, puceau : vieux français

À l’époque des coming out  ça fait un peu ringard

De déclarer qu’on a perdu sa virginité son innocence,

Lors même que nu et sexe sont est partout dès l’enfance

Épouser quelqu’un sans l’avoir pratiqué reste un risque

À courir derrière avant de se mettre à courir… devant,

Le sexe et le mariage se sont donc désunis dans sa vie

 .

Visuel

.

.

Vraie amourette très déçue !

.

Visuels et textuels >>

510 – Triste histoire d’amour déçu !

Visuels et textuels  >> 

.

Un oiseau sauvage

Se mettant en cage

C’est   plutôt   rare !

Il se met   à  danser,

Et se met  à chanter,

Pour vous … séduire.

.

Vous ne lui prêtez pas

Attention qu’il mérite,

Chant ne  vous déplait

Vous tardez  bien trop,

À répondre invocations

Désespère être entendu

Ne tardez plus : l’oiseau

Reprendra porte s’ouvre

Nouvelle liberté entière.

.

Un jour, par  un  hasard,

La cage vide s’est égaillée

Oiseau, d’une  espèce rare,

Chantant, un bon air aimé,

Ancienne mélodie bonheur.

.

Elle, fine   ouche elle ne veut

Pas l’entendre, à cette heure,

Pas libre elle se dit et ne peut,

Plus tard, qui sait, s’il reste là.

D’attendre l’oiseau devient las,

.

Il va, vient puis  se  questionne,

Pour lui, pas la bonne personne

Il ne veut plus,  il n’y croit plus,

S’en ressent de cet amour déçu

Pour elle, qui ne compte plus,

Si fait  qu’il  ne  chante plus.

.

Le jour où il n’est pas venu,

Sa « belle » s’en est aperçue :

L’a convoqué, il est reparu,

Mais, l’amour  n’y était plus.

.

C’est ainsi que se sera fini l’amour déçu

D’oiseau amour  pourtant, y ayant cru,

En s’envolant, il aura repris sa liberté,

Laissant sa  belle,  seule, énamourée.

.

Histoire banale ou histoire fatale

Car, au bout d’un temps, animal,

Faut le comprendre était aphone,

Faute d’irriguer d’amour, neurones.

.

L’amour conjoint nait de réciprocité

Au jour, à l’heure, et à  point nommé

Sinon il s’amenuise et puis s’étiole

De son chant d’amour rossignol.

.

Car quand le vent  a tourné,

Ne l’ayant plus  entendu,

L’oiseau s’en est allé,

Comme il  est venu

Cela se produit  en éconduit,

Cent fois par cette voix.

.

.

Extensions

.

Un amour déçu constitue

Un non-événement, tellement

Il est courant ; parfois il intervient

Brutalement : c’est non et le sera toujours,

Parfois  insidieusement, par lassitude de ne pas

Avoir de réponse, parfois secrètement, par peur d’un refus

Si l’on entreprend une demande. C’est triste, bien sûr,

Mais c’est la vie, on ne peut plaire et satisfaire

Toutes celles qu’on a élu. Il en est ainsi dans

Le monde animal et chacun finit quand

Même par se trouver compagnon

Ou inversement, une compagne.

.

Telle est prise qui croyait prendre, l’arroseuse  arrosée

Les images ne manquent pas de situations renversées

Où l’un des amoureux voulait mettre l’autre, en cage,

Et au bout d’un temps, c’est lui qui y reste enfermé.

Le problème est, bien  sûr,  la perte d’une liberté,

Qui, avant, n’aura  pas  été  consenti, négociée,

Plus que de contrat qui n’a pas été respecté.

.

La déception amoureuse est une incontournable

On dirait qu’il faut en avoir vécu au moins une,

Pour savoir comment  l’amour rend misérable

Au point d’être prêt à lui sacrifier sa fortune.

.

De la déception naitrait dépression, rebond,

Que l’on associera, parfois, à une résilience,

On tirera, autant, leçon de cette expérience

Le prochain amour, promis, ce sera le bon.

.

Mais voilà, amour cachera parfois son jeu,

Et lors son vrai visage se révèlera peu à peu,

Laissant un vide béant à la place du manque

Il n’est pas oiseau en cage, il est saltimbanque.

.

Ce n’est pas vous, ce n’est pas lui, faute, coupable

L’amour s’est juste dissous quelque part entre vous

Pour le retrouver, pas simple, comme des incapables,

On pense qu’il est ailleurs, bien qu’il est juste dessous !

.

.

Épilogue

.

La déception fait partie intégrante

De l’amour, de l’amitié, la fraternité,

Ceux à qui on s’attache plus ou moins,

Avec un degré suprême si on donne tout.

.

Un amour déçu  ne l’est pas que pour sexe,

Pour le corps : pour le cœur, l’esprit, l’âme :

Déçu de ne pas être aimé comme il le faudrait

De fait par un grand manque de … réciprocité.

.

Qui ne l’a pas été, voire qui ne le sera, un jour :

Il fait écho aux bonheurs en réussite d’amour,

Le problème est qu’il est, parfois, prédictible,

Qu’on y va quand  même, fermant les yeux.

.

.

510 – Calligramme

.

Un oiseau sauvage

Se mettant en cage

C’est   plutôt   rare !

Il se met   à  danser,

Et se met  à chanter,

Pour vous … séduire.

Vous ne lui prêtez pas

Attention qu’il mérite,

Chant ne  vous déplait

Vous tardez  bien trop,

À répondre invocations

Désespère être entendu

Ne tardez plus : l’oiseau

Reprendra porte s’ouvre

Nouvelle liberté entière !

Un jour, par un heureux hasard,

La cage vide       T         s’est égaillée

Oiseau, d’une    R                  espèce rare,

Chantant,        I                   un bon air aimé,

Ancienne        S                      mélodie bonheur.

Elle, fine         T                       bouche elle ne veut

Pas l’ent          E                       endre, à cette heure,

Pas libre           *                        elle se dit et ne peut.

Plus tard          H                        qui sait, s’il reste là.

D’attendre         I                        l’oiseau devient las,

Il va, vient          S                     puis se questionne,

Pour lui, pas        T                 la bonne personne

Il ne veut plus       O               il n’y croit plus,

S’en ressent de       I          cet amour déçu

Pour elle, qui ne     R         compte plus,

Si fait qu’il ne     E   chante plus.

Le jour où, il n’est pas venu,

Sa « belle » s’en est aperçue :

L’a convoqué,     il est reparu,

Mais, l’amour             n’y était plus.

Et c’est ainsi que se serait fini l’amour déçu

D’oiseau   amour  pourtant   y ayant cru,

En s’envolant   *  il aura repris sa liberté

Laissant sa belle     D       seule, énamourée.

Histoire banale               ‘        ou histoire fatale

Car, au bout d’un                  A          temps, animal,

Faut le comprendre                     M           était aphone,

Faute d’irriguer d’am                       O       our, neurones.

L’amour conjoint nait                        U       de réciprocité

Au jour, à l’heure, et à                         R      point nommé

Sinon il s’amenuise et                          *        puis s’étiole

De son chant d’amour                       D          rossignol.

Car quand le vent                            É           a tourné,

Ne l’ayant plus                            Ç           entendu

L’oiseau s’en                        U            est allé,

Comme il                    !           est venu

Cela se produit      en éconduit,

Cent fois par cette voix.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

510 4

.

Évocation

.

Deux boules de neige superposées

Avec tête en longueur pain de sucre

Non, rien de tout cela : un  violon 

Dont on ne sait  de face  ou de dos ?

.

  Sortez les violons, jouer un air triste

Ou très mélancolique :

L’oiseau sauvage, un fois mis en cage,

 N’aspire qu’à s’échapper.

 .

Symbolique

.

Le violon

Est le roi des

Instruments, celui

Dont la forme  est issue

D’une  longue  élaboration,

Science de générations luthier.

.

Il est  aussi  délicat  d’en jouer  que

De le fabriquer. Le caractère humain

Du violon est manifeste, mais comme

Sa pratique  est ardue, il est autant

Difficile de devenir  être humain.

.

Il symbolise  donc  un état de

Perfection et la difficulté,

Long chemin qui mène

À cette perfection.

tristan-moir.fr/violon

 

Descriptif

.

510Une triste histoire d’un amour déçu !

Alignement central  /  Titre analogue  / Thème  amour

Forme ovale / Rimes  variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : violon     /    Symbole de fond : oiseau

.

.

Fond

.

Évocation 

.

510 6

.

Sortez les violons, jouer un air triste

Ou très mélancolique :

L’oiseau sauvage, un fois mis en cage,

 N’aspire qu’à s’échapper.

 .

Symbolique

 .

Le ciel semble avoir été inventé

Pour les oiseaux et les nuages.

Ils servent à dire des présages.

Il y a de l’orgueil chez celui qui

Se croit capable de voler.

.

Chaque oiseau représente un

Domaine particulier.

La colombe, l’affectivité ;

L’aigle, l’action.

.

Le nom de l’oiseau révèle

Tout un programme :

Flamant, sarcelle, canard,

Poule, paon, coucou,

Ou corbeau, pie, faucon… etc.

Sans oublier couleurs et chants.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un violon est un instrument de musique à cordes

Qui vous fait vibrer de chacune de ses notes filées

Tant il rime avec joie, bonheur, en mode majeur

Tantôt mélodie langoureuse, en mode mineur

Il est à la fois très contraint et libre : mixte.

Le face à face avec lui est toujours prolixe,

Tant il évoque des souvenirs personnels.

 .

Visuel 

.

.

Suite à déception amoureuse

.

Visuels et textuels  >> 

509 – Amour : orage, feuillage, vent

Visuels et textuels  >> 

.

La brume très fine

Devient bientôt pluie,

Et trempe, en ruisselant,

Cela dit, elle ajoute fraicheur

À  nos  peaux intimes candeurs.

.

L’orage qui suit ne nous surprend

Tant accompagne ardeurs  à baiser

Le  sol  qui  se  fait  mare,  monticule,

Devant tel assaut,  amants  ne reculent.

.

Tout dort, on repose sur un lit de feuillages,

Et la brume remplit l’air, et, cache les nuages,

Nous avons préparé  l’aire des enfants pas sages,

Nous sommes nus,  au  milieu  du gué, et, en nage !

.

Pluie de tendresses et caresses nous envahit,

Par goute à goute de cet élixir qui nous réjouit,

Nos yeux, bouches, visages nous ont déjà séduits.

Le reste de nos corps, peu à peu découverts, a suivi.

.

La pluie a viré à l’orage, le ciel, d’éclairs dans nos yeux,

Se remplit d’atmosphère  se transformant, à devenir bleu

Nous sommes deux, seuls  sans défense, armes, en nos jeux.

Nous goutons plaisir d’être  deux en bonheur d’être heureux !

.

Nous glissons  l’un et l’autre, vers l’autre, l’un en l’autre dessus,

Lors même rumeur voisinage d’orage,  ne nous atteignent plus :

Rien n’entamera notre solitude ardeur, la pluie, jouissance, bues,

Hors bruit des cœurs qui fusionnent corps qui frissonnent, suent.

.

Sorte de néant s’insinue en nous rempli d’espérance, de mélancolie,

Quelque chose dit  que  rien n’est commencé que, tout est, déjà, fini,

Dernier coup de tonnerre explose dans un ciel rose, et feu s’évanouit,

Pluie drue nous arrose  et nettoie  corps couverts feuillage vierge, ici.

.

Et le vent chaud  se met à souffler, zéphyr, nous sèche, nous assèche !

Tapis de verdure bien que mousse nous parait, de plus en plus, rêche,

Il est temps de partir  avant que famille de chouettes, dites revêches,

Nous trouvent en l’état, l’endroit nous  crient : soir tombe, dépêche.

.

Comment se défaire  d’un  paradis vert quand, on le voit à l’envers !

Comment refuser  envie nouvelle de noir désir  de fusion d’enfer !

Comment gâcher notre première étreinte, en empreinte amère !

Comment cet amour passionné serait impossible à satisfaire !

.

Arc-en-ciel, accroché au manteau des nuages, m’indiffère :

Où suis-je, d’où viens-je, où vais-je, dans quel état j’erre

Je croyais trouver l’autre, mais voilà que je me perds

En moi-même alors que sommes deux, aurifères.

.

L’hiver est fini et nous sommes le printemps

Qui fond, en un seul, les cœurs d’amants.

Plus besoin de chercher, on s’attend

Sur ce lit de feuillages, bon vent.

L’échappée belle, renouvelle,

Échappée belle, étincelle.

.

.

Extensions

.

On dirait que faire l’amour dans la nature est une aventure

Surtout si le ciel se met à se tourmenter dans un bel orage,

Qui transmettrait son énergie aux fols amoureux transis

Se risquant à se dénuder sous quel qu’arbre centenaire

Et profitant des effets conjugués entre Ciel et Terre

Pour admirer, en extase, ses feuilles à l’envers

Avant que pluie et vent, ne les réveillent !

.

L’orage est craint s’il est fort, malvenu ;

L’orage est béni, quand il vous rafraichit ;

L’orage est comme douche sur un corps nu ;

L’orage est comme l’amour, orgasme épanoui.

.

Éclairs, tonnerres, sont éclats d’existences

Il y a comme énergies folles, dans l’air,

Le fait de regarder feuilles à l’envers

Du désir, augmente l’appétence.

.

On n’y voit goutte : qu’importe,

Ce n’est pas la pluie qu’on redoute

C’est juste que le temps ferme sa porte

À de tels instants suspendus qui envoutent

.

Tandis qu’à eux, en amants, l’on s’arc-boute,

Qu’une petite mort, nous endort somme toute

Sensations reviennent, peu à peu, confortent

Notre redescente, septième ciel, escortent.

.

.

509 – Calligramme

.

La brume

Devient,  bientôt, pluie,

Et trempe,     *      en ruisselant,

Cela dit, elle        A       ajoute fraicheur

À  nos  peaux         M          intime candeur.

L’orage qui suit       O          ne nous surprend

Tant accompagne     U           ardeurs,  à baiser,

Le sol qui se fait      R           mare, monticule,

Devant tel assaut,   *    amants ne reculent.

.

Tout dort, on repose sur un lit de feuillages,

Et la brume remplit l’air, et, cache les nuages,

Nous avons préparé  l’aire des enfants pas sages,

Nous sommes nus,  au  milieu  du gué, et, en nage !

Pluie de tendresses       O      et caresses nous envahit,

Par goute à goute de      R      cet élixir qui nous réjouit,

Nos yeux, bouches, vi      A     sages nous ont déjà séduits.

Le reste de nos corps,       G    peu à peu découverts, a suivi.

La pluie a viré à l’orage,     E     le ciel, d’éclairs dans nos yeux,

Se remplit d’atmosphère      *      se transformant, à devenir bleu

Nous sommes deux, seuls      F    sans défense, armes, en nos jeux.

Nous goutons plaisir d’être      E     deux en bonheur d’être heureux !

Nous glissons  l’un et l’autre,     U      vers l’autre, l’un en l’autre dessus,

Lors même rumeur voisinage      I       d’orage,  ne nous atteignent plus !

Rien n’entamera notre solitude    L       ardeur, la pluie : jouissance, bues,

Hors bruit des cœurs qui fusion    L         nent corps qui frissonnent, suent.

Sorte de néant s’insinue  en nous   A        rempli d’espérance, de mélancolie,

Quelque chose dit  que  rien n’est    G       commencé, que, tout est, déjà, fini,

Dernier coup de tonnerre explose    E       dans un ciel rose, et feu s’évanouit,

Pluie drue nous arrose  et nettoie     *       corps couverts feuillage vierge, ici.

Et le vent chaud  se met à souffler,   V       zéphyr, nous sèche, nous assèche !

Tapis de verdure bien que mousse    E     nous parait, de plus en plus, rêche,

Il est temps de partir avant qu’une  N    famille de chouettes dites revêches

Nous trouvent, en l’état, l’endroit    T   nous crient : soir tombe, dépêche.

Comment se défaire  d’un paradis  A    vert quand, on le voit à l’envers !

Comment refuser  envie nouvelle  G  de noir désir  de fusion d’enfer !

Comment gâcher notre première E  étreinte, en empreinte amère !

Comment cet amour passionné  serait impossible à satisfaire !

Arc-en-ciel, accroché au manteau des nuages, m’indiffère !

Où suis-je, d’où viens-je, où vais-je, dans quel état j’erre

Je croyais trouver l’autre, mais voilà que je me perds

En moi-même alors que sommes deux, aurifères.

L‘hiver est fini et nous sommes le printemps

Qui fond, en un seul, les cœurs d’amants.

Plus besoin de chercher, on s’attend

Sur ce lit de feuillages, bon vent.

L‘échappée belle, renouvelle,

Échappée belle, étincelle.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

509 4

.

Évocation

 .

Un sac  de couchage double,

Deux animaux s’embrassant,

Deux personnes s’embrassant

Ou tout simplement, un pot ?

.

Il est difficile de trouver un lien quelconque

Avec titre du poème :

Un pot reste toujours un pot alors qu’ici

Il s’agit plutôt de suppôt.

 .

Symbolique

 .

Un    pot   est

Un  récipient à

Ouverture   large,

Généralement sans anse,

Initialement destiné à contenir

Et à conserver liquides, nourritures.

Aujourd’hui, une forme type de poterie

Tournée ou un récipient fait de diverses

Matières : céramiques, grès, faïences,

Métalliques destiné à recevoir divers

Liquides  qui  sont plus ou moins

 Froids, visqueux, à chaud.

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

509Amour d’orage, feuillage, ventage ! 

Alignement central  /  Titre droit   / Thème  météo

Forme ovale / Rimes  égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pot     /    Symbole de fond : pot

.

.

Fond

.

Évocation

.

509 6

.

Il est difficile de trouver un lien quelconque

Avec titre du poème :

Un pot reste toujours un pot alors qu’ici

Il s’agit plutôt de suppôt.

 .

Symbolique

.

La cruche est

Un symbole de stupidité.

Le pot demi-plein est l’image du sot.

Ce symbole se retrouve à évoquer le karma,

Façonné par nos actions mais  un tel symbole

Féminin évoque aussi les génies domestiques.

Danse du pot est un rite de fertilité sexuel.

Le liquide contenu  évoque  possibilités

De concrétisation mais par ailleurs

Le pot est aussi en rapport avec

La surdité et oreilles, lors

“Sourd comme un pot”.

mamevoy.pagesperso-orange.fr/

astrologie/CRUCPOT.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Un pot est un contenant sans contenu précis

On y met ce qu’on veut, qu’on aime, apprécie !

Mais il peut rester vide, pour les uns, ou plein,

Pour d’autres, aimant à partager… leurs émois

Lorsque l’amour de la nature et…dans la nature

Se rejoignent, s’ajoutent fusionnent, frissonnent

Au point  de communier avec tous les éléments,

Comme en faisant partie depuis nuit des temps

Et que fonction première était… reproduction.

Pot n’est pas suppôt, pas même supposition   

On imagine mal tel objet perdu en feuillage,

Et pourtant cela rime avec anses et aisances

De deux jeunes amants qui s’y sont enfermés

Pour s’isoler du monde extérieur, n’entendre

Que bruits du vent, orage, feuillage, caresses

Si rapprochés l’un de l’autre à s’y confondre.

 .

Visuel   

.

.

Pluie : amour est plus qu’humide

.

Visuels et textuels  >>

508 – Pouliche, tigresse, couleuvre

Visuels et textuels  >> 

.

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse approcher :

Je pose ma main sur sa joue,

Elle la garde, je caresse son nez.

.

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse embrasser :

Je la serre sur mes genoux,

Elle me caresse, à m’effleurer.

 .

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse déshabiller :

Je l’emporte comme un fou,

Elle me murmure de la grimper

.

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse en lit coucher :

Je vacille, tombe sur elle, étalé,

Elle s’accroche plus fort à mon cou.

.

Très fort, elle me harcèle,

Pouliche sauvage, désarçonnée,

Du nouveau cavalier, qui l’écartèle,

Sans préalable, permission demandée

.

Très fort, elle me martèle,

Tigresse aux dents, ongles acérés,

Se bat, s’échevèle, se défend, se rebelle,

Secoue sa longue coiffure et de tous côtés.

.

Puis, soudain, elle se révèle

Couleuvre en se lovant, domptée,

Ouvrant les bras, jambes, autour d’elle,

Pour mieux se laisser, entière, posséder.

.

Puis, enchainant fier rappel,

Amante collée à son fier destrier,

Elle l’enfourche en le tenant sous elle,

Et galope sur lui jusqu’à l’en faire baver.

.

Tout doux, tout doux,

En sa tendre jouvencelle,

Arrière train d’enfer, à genoux,

J’y suis, j’y reste, en elle, en pucelle.

.

Tout doux, tout doux,

Partie en un monde parallèle,

Elle se détend en pensant : au fou,

Rêvant déjà d’une chevauchée nouvelle.

.

.

Extensions

.

Bestiaire féminin, correspond plutôt

À trois types de femmes qu’à une seule :

Certaines, derrière une pudeur de gazelle,

Cacheraient un tempérament de lionnes,

Une fois engagées dans leurs combats

Érotiques  et ce jusqu’à l’orgasme.

.

Leur désir, longtemps assoupi, contenu,

Voire interdit, une fois les portes franchies,

Se déverse comme un torrent pour rattraper

Le temps  perdu, pour mettre  leur  corps,

Leur cœur, et si ce n’est leur âme, à nu !

Leur murmure implore de les délivrer,

Ayant, par  elle-même, perdu la  clef,

De leur prison sécrète lors désirant

Jouir de leur totale liberté.

.

Une fois leur plaisir consommé,

Elles redeviennent douces, transparentes,

Presque effacées mais celui qui les aura connu,

L’intensité de leur désir, aura perçu, aura du mal

Ensuite à s’en priver, et ce   jusqu’à s’en détacher.

Mais c’est bien ainsi que naissent bien des couples

Qui ont l’air, vu de l’extérieur, un peu trop sages :

Ils cachent bien leur rage de vivre, ou d’aimer

Mais en leur bulle, lieu secret, inaccessible

Ou l’amour, souvent, triomphe.

.

La femme autant que l’homme a, souvent, été rapprochée

De nombre d’animaux, tant  domestiques  que  sauvages !

On trouve des assimilations bien plus douces que d’autres

« Ma puce, ma souris, ma chouette, etc. »

Ambiguës telle que ma chienne ou chatte,

Féroces, telle que ma tigresse, ma louve !

Il s’agit d’évoquer des caractères bien plus que des formes.

 Se lover comme une couleuvre, griffer comme une tigresse,

Tant il est vrai qu’il y a loin entre étreinte  forte et caresse.

.

Faites attention à ne pas vous livrer,

Corps et âme entre toutes les mains :

Qui dit enchainé dit parfois déchainé,

Changeant postures en un tournemain.

.

Les plus douces seront, parfois, cruelles,

De pouliches, se transformeront tigresses,

Vous étoufferont,  sous leur paire de fesses,

Ou se loveront en couleuvres porte-jarretelles.

.

Enfin, je ne vous dis que cela : imaginez la suite.

En la matière, je n’ai de leçon à donner, à personne,

Ni même aux femmes qui en ont plus que les hommes :

Le tout dans une danse pleine de tendresse alliée au plaisir.

.

.

Épilogue

.

Bécasse, chatte, chienne, voire couguar,

Grue, poule, dinde, jument, levrette,

Lionne, morue, tigresse, truie,

Louve, vache, guenon.

.

Autant de noms d’animaux

Frisant largement le sexisme,

S’ils sont utilisés pour rabaisser

La femme au lieu de la respecter !

.

Il s’agit, ici, de mots doux entre amants

Il ne s’agit ni exploitation, d’abaissement,

Des mots évoquant, par leurs mouvements,

Des désirs fous, venus de périodes d’antan !

.

Pouliche me plait bien étant nommé poulain,

Pour autant, ne l’ai jamais utilisé en mot doux

Je suis reste accroché au prénom de ma femme

Qui résonne, en moi, comme une belle musique.

.

La symbolique animale  fleurit depuis des siècles,

Pas que pour les femmes, pour les hommes aussi,

Chat, chien, coq, couguar, dindon, étalon, lévrier,

 Paon, porc, lion, loup, taureau, tigre, singe …etc.

.

.

508 – Calligramme

.

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse approcher :

Je pose ma main sur sa joue,

Elle la garde, je caresse son nez.

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse embrasser :

Je la serre sur mes genoux,

Elle me caresse, à m’effleurer.

.

POULICHE

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse déshabiller :

Je l’emporte comme un fou,

Elle me murmure de la grimper

.

TIGRESSE

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse en lit coucher :

Je vacille, tombe sur elle, étalé,

Elle s’accroche plus fort à mon cou.

Très fort, elle me harcèle,

Pouliche sauvage, désarçonnée,

Du nouveau cavalier, qui l’écartèle,

Sans préalable, permission demandée

.

COULEUVRE

Très fort, elle me martèle,

Tigresse aux dents, ongles acérés,

Se bat, s’échevèle, se défend, se rebelle,

Secoue sa longue coiffure et de tous côtés.

Puis, soudain, elle se révèle

Couleuvre en se lovant, domptée,

Ouvrant les bras, jambes, autour d’elle,

Pour mieux se laisser, entière, posséder.

.

ETCÉTÉRA

Puis, enchainant fier rappel,

Amante collée à son fier destrier,

Elle l’enfourche en le tenant sous elle,

Et galope sur lui jusqu’à l’en faire baver.

Tout doux, tout doux,

En sa tendre jouvencelle,

Arrière train d’enfer, à genoux,

J’y suis, j’y reste, en elle, en pucelle.

.

ETCÉTÉRA

Tout doux, tout doux,

Partie en un monde parallèle,

Elle se détend en pensant : au fou,

Rêvant déjà d’une chevauchée nouvelle.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

508 4

.

Évocation

.

Une longue succession d’états,

Comme en autant de segments

D’un bracelet, bien articulé,

Et frappé de motifs divers !

Rien à voir entre animaux cités et bracelet

Si ce n’est effet successif de métamorphoses

Mais ici les anneaux sont tous semblables.

Trois états symbolisés en trois segments

Au milieu de bracelet :

Le premier segment est comme prélude,

 Le dernier, comme postlude

 .

Symbolique

 .

Un bracelet est un article de  vêtement

Ou de joaillerie qui est porté autour du poignet.

Les bracelets peuvent être fabriqués en tissu,

En cuir, en matière plastique ou en métal,

Et contiennent quelquefois des roches,

Du bois ou des coquilles d’animaux.

Certains portés en porte-chance

Comme les bracelets brésiliens.

Bracelets peuvent être utilisés

Dans des intentions  médicales.

Ils comportent parfois une montre

Ou d’autres instruments de mesure

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

508- Pouliche,  tigresse, couleuvre, etcétéra 

Alignement central / Titre intercalé / Thème  parure

Forme droite / Rimes  égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bracelet  Symbole de fond : bracelet

.

.

Fond

.

Évocation

.

508 6

.

Trois états symbolisés en trois segments

Au milieu de bracelet :

Le premier segment est comme prélude,

 Le dernier, comme postlude

 .

 Symbolique 

 .

Outre quelques fonctions décoratives,

Le bracelet est au service

De multiples autres fonctions ou intentions.

Ces fonctions sont variables

Selon les époques et les cultures, mais aussi

Selon croyances, perceptions

Propres à tous les individu portant un bijou.

Il reste néanmoins possible

De distinguer quelques fonctions spécifiques.

Bracelet, plus qu’autre bijou,

Signifie le Partage et aussi la Communion.

Le bracelet chaine, métalliques

Souples constitués de maillons chaînés.

lyn-et-or-bijoux.com/content

.  

.

Corrélations

Fond/forme 

Un bracelet peut comporter nombre d’anneaux

Lors on peut en ajouter comme on peut en retirer

Ils riment avec états d’émotions, actions, pensées

Aucun ne sera superflu et tous sont de plus beaux

Tel bracelet pourra évoquer, remémorer, signifier

Tant de choses, événements, cadeaux pour chacun

Qu’il est improbable de le restreindre à l’un deux !

 .

Visuel

.

 .

Transformation homme-animal !

.

Visuels et textuels  >> 

507 – Histoire de robe et de jean

Visuels et textuels  >> 

.

Tu m’échappes,

Je te… rattrape.

Tu me … quittes,

Mais, je te réinvite !

Et lorsque tu m’ignores,

Pour de  vrai,  je te dévore.

.

Il est peut-être  vrai que le plaisir

N’épuisera jamais tous les désirs

Qui,  souvent,  se renouvellent,

Et même de plus en plus bel

Pour en jouir, s’en réjouir

Aimer boire, et dormir,

Se laver, puis manger,

Et ce jusqu’à satiété !

.

Lors je relève ta robe

Tu descends  le jeans

Tu caresses mon sexe,

Je confesse ton intime,

Fenêtre où je te pénètre

Sans moindre  complexe,

Tout tréfonds  de ton  être,

Un amour sur quatre  pieds,

En demande trois, bousculés,

Sur sols, pour  deux, emmêlés,

Accordant en un, de s’accoupler.

.

Quand   je   remonte  mon    jean,

Voilà que tu renfiles déjà ta robe,

Pour nous garder de cette routine

Qui hélas et très vite, nous enrobe

Chacun pour l’autre,  aura estime,

Il en profite  plus  qu’il ne le snobe

Tant tout plaisir plein d’innocence

Ravive encore tous nos  bons sens.

.

L’innocence restera une  vertu rare,

Et bien avant l’âge adulte, elle part,

Lors elle ne reviendra plus de sitôt

Ayant appris à cerner vrai et faux.

L’amour s’en accommode encore,

Si pulsions sont en corps à corps :

Rien n’est plus simple plus beau,

Qu’êtres qui se désirent dos à dos.

.

En un bref instant les habits valsent,

Par le bas, tombent haut, s’envolent,

Il ne reste plus que leur pudeur à nu :

Sont-ils amants du fait d’être dévêtus.

Il ne leur prendra guère plus de temps,

Pour se rhabiller vrais, complètement !

.

La parenthèse se  referme, bien contents,

D’avoir profité  du fort moment d’amant.

.

.

Extensions

.

L’amour qui bouscule, qui chavire, qui déchire :

Qui n’en rêve pas, si soudain qu’il surprend

Par sa brièveté, autant que son intensité,

Amour à la hussarde, disent certains,

Amour tout de suite et fulgurant :

À peine le temps d’y penser

Que, déjà consommé :

On croirait deux affamés

Devant un gâteau au chocolat

Qui se jettent dessus en même temps

Et ne laissent pas le temps à ce dernier

De fondre en bouche que déjà avalé.

Innocence ne permet à elle-seule

D’expliquer ce comportement :

Il faut un désir fou, partagé,

Pour en arriver à de tels assauts.

L’image qui vient parfois à l’esprit est

Celle des vêtements éparpillés jusqu’au dernier,

Tout au long des marches de l’escalier qui mène

À la chambrée porte ouverte à tous les fantasmes

À tous les orgasmes, voire, à tous les sarcasmes

Jusqu’au marasme tant le sexe est exigeant !

.

La robe est un habit, exclusivement d’une femme, aujourd’hui

Sauf pour certains hommes mais on l’appellera d’un autre nom.

Par contre un  jeans sera entièrement mixte, et presque, unisexe,

Ce n’est jamais l’habit qui fait le moine, fonction qui crée l’organe.

Une robe, ça se soulève ; un jeans, ça se baisse ; fermeture de l’une

Est dans le dos, elle  est bien plus proche, quant à l’autre, du sexe

J’imagine, au XIX ème siècle, les lacets de corsets et des robes

Une preuve de patience, si ce n’était une épreuve d’amour,

Que de délacer tel habit avant de pouvoir se délasser.

.

Un pantalon, bermuda, jogging, jeans,

Une chemise,  un tee-shirt,  polo,  pull,

Voilà l’homme habillé  et pour de bon :

Quoi de plus simple voire de plus beau.

.

Pour la femme, jupe, fuseau  ou  robe,

Chemisier, toute une gamme de hauts,

Déclinée de cent façons et à sa manière

Quoi de plus séduisant, de plus drapeau.

.

Aux amoureux, ce qui compte dans l’habit,

C’est de le voir, le toucher, dézipper, l’enlever

Une robe restera toujours plus facile à monter

Qu’un jeans à faire descendre jusqu’à le glisser !

.

Il fut un temps où, enlever une robe à sa fiancée,

Prenait tant de temps que le désir en était doublé.

.

.

Épilogue

.

Robe et jupon ont longtemps été

L’apanage des filles, des femmes

Pantalon, jeans : des hommes !

.

Aujourd’hui, ce n’est que cliché

Aucun vêtement n’est stéréotypé

Pour un genre ou pour un autre !

.

Il en reste toutefois que des femmes

Utilisent le côté très féminin d’habits,

Pour augmenter pouvoir de séduction.

.

Et il se trouve que le jeans en fait partie,

Le jeans s’avère moulant, et décontracté,

Alors que les hommes délaissent la robe.

.

Une robe ou une jupe très courte, évasée,

Laisse entrevoir des jambes bien galbées :

Il suffit de cela pour projeter tout le reste.

.

Au risque de vous être bien … illusionné

Tant on sait que l’habit ne fait le moine

Bien qu’il mette sur voie personnalité.

.

.

507 – Calligramme

.

Tu m’échappes,

Je te… rattrape.

Tu me … quittes,

Mais, je te réinvite !

Et lorsque  B  tu m’ignores,

Pour de  vrai  R        je te dévore.

Il est peut-être    Ê    vrai que le plaisir

N’épuisera jam  V   ais tous les désirs

Qui, souvent  E  se renouvellent,

Et même de plus en plus bel

Pour en jouir, s’en réjouir

Aimer boire, et dormir,

Se laver, puis manger,

Et ce jusqu’à satiété !

Lors je relève ta robe

Tu descends  le jeans

Tu caresses mon sexe,

Je confesse ton intime,

Fenêtre où je te pénètre

Sans moindre  complexe,

Tout tréfonds  de ton  être,

Un amour sur quatre  pieds,

En demande trois, bousculés,

Sur sols, pour  deux, emmêlés,

Accordant en un, de s’accoupler.

Quand je remonte  H    mon jean,

Voilà que tu renfiles I  déjà ta robe,

Pour nous garder de  S  cette routine

Qui hélas et très vite,  T    nous enrobe

Chacun pour l’autre     O   aura estime,

Il en profite plus qu’il     I      ne le snobe

Tant tout plaisir plein      R    d’innocence

Ravive encore tous nos       E       bons sens.

L’innocence restera une        *       vertu rare,

Et bien avant l’âge adulte       D         elle part,

Lors elle ne reviendra plus       E            de sitôt

Ayant appris à cerner vrai         *              et faux.

L’amour s’en accommode     ….. R …….        encore,

Si pulsions sont en corps      …… O .…..        à corps :

Rien n’est plus simple        ……… B .……       plus beau,

Qu’êtres qui se désirent       …….. E ….…          dos à dos.

En un bref instant les                   *              habits valsent,

Par le bas, tombent          …….… E ……       haut, s’envolent,

Il ne reste plus que            ……… T ……..     leur pudeur à nu :

Sont-ils amants du             ………….………     fait d’être dévêtus.

Il ne leur prendra             ……… J ………      guère plus de temps,

Pour se rhabiller              ……… E ……….     vrais, complètement !

La parenthèse se            ……….. A ….……     referme, bien contents,

D’avoir profité           …………… N …….      du fort moment d’amant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

507 4

.

Évocation

 .

Pour une robe, c’en est une, 

Qui n’a rien à voir avec un jeans

Tellement longue et  tellement fine,

Qu’elle se suffit presque à elle-même.

.

Une robe, comme nombre de femmes

En rêverait de porter,

Là, où tout le plaisir de l’homme serait

Bien sûr, de la lui enlever.

 .

Symbolique   

 .

Au début, la robe servait

À cacher corps de femme,

Pour  différentes  raisons,

Et surtout,  pour la réalité

De sa nudité,  par pudeur :

Plus  les tissus seront élaborés

Plus leur beauté peut s’exprimer.

.

Après Renaissance, le nu, magnifié,

S’entoure de beaucoup plus de prestige

Mais, au quotidien, des parties du corps

Sont considérées comme étant vulgaires.

.

Il est dès lors indispensable de les cacher.

Or, en les dissimulant, on construit ainsi

Une projection imaginaire … autour de

Leur réalité cachée comme mystère

Ne demandant qu’à se révéler.

.

Descriptif

 .

507Une brève histoire de robe et de jean 

Alignement central / Titre oblique / Thème  vêtement

Forme conique / Rimes  égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : robe  Symbole de fond : robe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

507 6

.

Une robe, comme nombre de femmes

En rêverait de porter,

Là, où tout le plaisir de l’homme serait

Bien sûr, de la lui enlever.

 .

Symbolique 

 .

Le sens premier du mot «robe» étant

Un  «vêtement féminin  composé  d’un

Corsage et d’une jupe d’un seul tenant»

(Petit Larousse, 2009), la robe est

L’apanage strictement féminin.

Les robes, courtes, longues, droites,

Aussi diverses  soient-elles, seront donc

Tout autant de représentations du «féminin».

.

Nous entendrons par «féminin» (Petit Larousse),

«Qui  manifeste  des  caractères,  considérés  comme

Propres à la femme» et  pourtant, bien des hommes

En portent, mais sous un autre nom, autre fonction !

oic.uqam.ca/fr/communications/la-robe-symbole-et-significations

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Voilà bien une robe d’une princesse s’il en est

Qui enrobe bien sa nudité pour mieux l’exalter

Ça rime avec formes, couleurs, ligne, matière,

Qui, n’étant une jeune fille n’aimerait la porter

Tant et si bien que l’on imaginerait quelqu’une

Qui marche, bouge, danse, tournoie avec vous

Dans une valse, avec orchestre, des plus fous.

 .

Visuel

.

.

Préfère robe, là, c’est sûr !

.

Visuels et textuels  >> 

506 – Lecture soir : torture amante !

Visuels et textuels >>

.

Lit : endormie, elle n’est pas,

Lit roman d’amour, passionnant,

Au point elle ne sent environnement

Coincée en bulle du personnage roman.

À tel point qu’elle se prend pour partenaire,

Lorsqu’elle  sent  monter l’émotion  en  elle,

Si elle ferme les yeux lors son livre tombe,

Lors sa réalité intègre son rêve d’union.

Avec  qui : un fantôme  ou un auteur,

Qu’importe …  son plaisir lui suffit,

Dans sa tête, autant qu’en son lit,

Orgasme implose point d’orgue.

.

La suite eh bien

S’il y en a une,

N’est que fruit,

 D’imagination.

.

Elle ne bouge pas d’un pouce

Continue sa lecture passionnante

Qui lui fait ressentir des sensations

La  parcourt, partout, vrais frissons.

Avance vite en histoire d’une amante

Qui croit à un fantôme  qui la pousse

À sentir son sein pointé sous sa main

Se  soulever, à en  cambrer  les  reins.

.

Lèvres baladeuses, caressant sa touffe,

Comme roman, désir étrange l’étouffe

Quand vient monter en elle  pression

D’esprit vagabondant,  en déraisons.

Lettres, mots jouant à saute-mouton

Lignes se chevauchent   lors passion

Entre lesquelles jaillit autre histoire

Où elle devient l’héroïne grand soir.

.

Lors elle fixe ses yeux, vers ce point,

Le ciel-de lit s’encre comme une page

En laquelle son regard  fait va-et-vient

D’écriture  se transformant  en images.

Son livre soudain lui saute  de ses mains

Qui  descendent   lentement vers un bain

D’humeurs qui coulent  entre  ses cuisses

Qu’elle ne peut arrêter tant elles glissent.

.

Continuer vous-même soudaine envie

De  se  fourvoyer  en fantasmes, ravie,

En l’antre encrier tout miroir qu’il soit

Du roman  qu’elle  ne lit plus, mais vit.

En son état second lors la voici qui écrit

À son personnage, l’ayant rendue transie,

Ne doutant pas un seul instant qu’il existât.

.

Pourquoi l’auteur  manipule  à ce point-là

Force écriture est de faire voir entre lignes

Les courbes d’un amant, une amante digne

De vous séduire, dès lors  vous l’imaginez,

Comme vous l’avez souhaité d’être aimé.

.

.

Extensions

.

Aimé par une évocation est simple procuration,

Aimé pour de vrai, pour de faux… pour de bon,

À se laisser aller, avec lui, en fantasme abandon,

À clamer partout, autour de soi, du lit, son nom,

Jusqu’à ce que sommeil vous gagne sans façons,

Afin que votre corps jouisse de sa lecture canon.

.

Un roman est une histoire qui vous prend la main

Et, petit à petit, vous plonge en l’eau de son bain

Vous êtes happé par lui et vous n’y pouvez rien

Lors vous y consentez, d’aller  jusqu’à sa fin !

Et bien plus, vous le modifier, l’interprétez

Pour faire  une histoire  que vous croyez,

Etre un peu celle de l’auteur et la vôtre,

L’amour roman est enfant de bohème

Changez d’amant comme de crème.

.

Mille et une nuits et … mille histoires et une

On se plait, se complait, à n’en pas en rater  une,

Voilà qu’une histoire, surtout un auteur, vous séduit,

Vous ne savez pourquoi, comment vous êtes attaché à lui

.

Qu’importe, vous êtes pris dans ses textes et puis ses filets

Il s’est mis à nu ou presque et vous faites pareil ou presque

D’accord il ne bouge pas, ne parle, n’embrasse, ne caresse

Mais ses ondes vous parcourent entre bouche et fesses.

.

Mais que faire d’un auteur, qui est là, mais pas là,

Sinon communier avec lui, vivre histoire à fond,

Et le suivre en tout, partout, jusqu’au tréfonds,

Se dire que héros, héroïne aurait pu être vous.

.

.

506 – Calligramme

.

Lit : endormie, elle n’est pas,

Lit roman d’amour, passionnant,

Au point elle ne sent environnement

Coincée en bulle du personnage roman.

À tel point qu’elle se prend pour partenaire,

Lorsqu’elle  sent  monter l’émotion  en  elle,

Si elle ferme les yeux lors son livre tombe,

Lors sa réalité intègre son rêve d’union.

Avec  qui : un fantôme  ou un auteur,

Qu’importe …  son plaisir lui suffit,

Dans sa tête, autant qu’en son lit,

Orgasme implose point d’orgue.

La suite eh bien

S’il y en a une,

N’est que fruit,

 D’imagination.

Elle ne bouge pas  L  d’un pouce

Continue sa lecture  E passionnante

Qui lui fait ressentir  C  des sensations

La parcourt partout    T   vrais frissons.

Avance vite en histoire U  d’une amante

Qui croit à un fantôme   R  qui la pousse

À sentir son sein pointé  E sous sa main

Se soulever à en cambrer  *       les reins.

Lèvres baladeuses caressant D  sa touffe

Comme roman, désir étrange ‘   l’étouffe

Quand vient monter en elle   U  pression

D’esprit vagabondant en dé  N   raisons.

Lettres, mots, jouant à saute *   mouton

Lignes se chevauchent en   S      passion

Entre lesquelles jaillit au  O tre histoire

Où elle devient l’héroïne  I  grand soir.

Lors elle fixe ses yeux,  R   en ce point,

Le ciel-de lit s’encre, comme une page

En laquelle son regard  fait va-et-vient

D’écriture  se transformant  en images.

Son livre soudain lui saute  de ses mains

Qui  descendent   lentement   vers un bain

D’humeurs qui coulent   T entre ses cuisses

Qu’elle ne peut arrêter   O  tant elles glissent.

Continuer vous-même  R           soudaine envie

De se fourvoyer en        T          fantasmes, ravie,

En l’antre encrier         U       tout miroir qu’il soit

Du roman qu’elle         R           ne lit plus, mais vit.

En son état second      E           lors la voici qui écrit

À son personnage         *         l’ayant rendue transie,

Ne doutant pas un       A      seul instant qu’il existât.

Pourquoi l’auteur        M          manipule à ce point-là

Force écriture est        A        de faire voir entre lignes

Les courbes d’un         N      amant, une amante digne

De vous séduire,         T        dès lors  vous l’imaginez,

Comme vous l’a          E        vez souhaité d’être aimé.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

506 4

.

Évocation

 .

Flacon, avec son bouchon,

Ou tire-bouchon de bouteille

Ou un beau corps de  femme,

Tête de coté,   comme   en bulle.

.

Une silhouette  évoquant  une femme,

Attentive à tout bien que dans sa bulle,

Légère et comme en suspension dans l’air

Il faut l’imaginer allongée nue sur son lit,

Détendue et seule,

Elle est dans une bulle, avec son roman,

Son auteur préféré ! 

 . 

Symbolique 

 .

La bulle d’air

De savon symbolise

La création,  légère et éphémère

Et gratuite qui éclate soudainement

Sans laisser de trace ; rien de plus

Que la dénomination  arbitraire

Et transitoire  d’un peu d’air.

Sa forme sphérique serait

Une perfection astrale,

Une   souveraineté,

Une autonomie.

.

Descriptif

 .

506Lecture d’un soir : torture d’une amante

Alignement central / Titre serpentin / Thème  attraction

Forme anthropo / Rimes  variées  / Fond approché de forme

Symbole de forme : femme  Symbole de fond : bulle

.

.

Fond

.

Évocation

.

506 6

.

Symbolique

 . 

Pour être tout à fait clair,

J’ai lu de nombreuses chroniques

Sur ce livre, propice aux interprétations.

Beaucoup y voient dans cette bulle

Le symbole de tout un ensemble

De peurs des plus enfantines,

Dès lors  presque naturelles.

.

Pour ma part, ai été happée

Par l’histoire  et y ai vu bien

Des symboles plus profonds,

Tel la rencontre  entre un livre

Et son lecteur …. éternel mystère.

Modifié, casalaurette.over-blog.com

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Éternel mystère, la rencontre

Entre une œuvre et son auteur

À ne pas confondre, tant  l’une

Ne serait pas toujours le reflet

De l’autre, de sa personnalité.

Toujours est-il on est en bulle

Avec l’histoire et personnages

Au point  de ne plus bien  voir

Lequel est préféré de l’auteur.

.

La lecture d’un roman passionnant

Fonctionne comme une petite bulle,

En laquelle on se sent ailleurs et bien

Ça rime avec des histoires, à suspens,

En un face à face en rebondissements.

 .

Visuel

.

.

Des mots s’envolent en paroles

.

Visuels et textuels >>

505 – Rencontre fantôme – déesse

Visuels et textuels  >>

.

Coup de foudre pour une inconnue

Ça arrive même si on ne l’a  pas voulu

Mais pour autant  est-il aussi réciproque

Sinon déesse se transformerait en fantôme

Et c’est ce qui se serait produit, par hasard.

.

Elle était là, devant moi, elle ne bougeait pas,

Perdue dans  ses pensées, elle regardait là-bas,

Moi j’étais      dans un état, je ne vous    dis pas.

.

Soudain, lors m’apercevant,  elle m’aura souri,

Me suis dit : ça y est le premier pas, franchi !

Même  qu’elle se dirige, en plus … vers moi,

Je suis paralysé, lors incapable de bouger.

.

Elle passe à côté de moi comme aveugle,

Et où va-t-elle ainsi, il n’y a personne !

Erreur, amant est venu la rejoindre

Et je sens mon désarroi poindre.

.

Elle était là devant moi, elle ne bougeait pas,

Je la mangeais des yeux, elle ne le savait pas,

Perdue dans ses pensées, elle regardait, là-bas,

Quelqu’un qui l’intriguait bien au-delà de moi.

.

Je lui ai dit : bonjour  en agitant le bras,

J’ai attendu un signe qui ne venait pas,

Et je me suis vu passer de vie à  trépas.

Devenir un fantôme,  je ne voulais pas

Mes paroles brulaient  sur mes lèvres,

Sortant de ma bouche  comme chèvre

.

Mes mains tremblaient en traitresses,

Mon cœur bouillonnait  de tendresse.

Elle sourit lors son visage  s’éclaire,

Elle m’aura reconnu, en un éclair,

Je rebondis sur mes pieds en air

J’attends que finisse le mystère,

 Elle se lève pour faire un pas,

 Vingt, la séparant  de  moi :

.

  D’approche, près je la vois,

   Passer tout à côté de moi.

  J’en reste scotché,  ébahi,

   Elle me  snobe : c’est fini.

.

   L’amour n’est pas garanti

  À tout fantôme qui surgit

  Quand je détourne la tête,

 Cette vérité, enfin en tête,

J’avais  été, vite remplacé,

Par  son  amant : embrassé.

.

Sommes appelés à nous revoir

Quelles  explications,   asseoir :

Serais-je transparent, pour elle :

L’aurais-je perçue  comme irréelle,

Par un éclair comme coup de foudre,

Avec moi seul, j’en aurais à découdre,

La belle se serait bien moquée de moi,

C’est de ma  faute : à la prochaine fois !

.

.

Extensions

.

La morale de cette histoire

Me met en  plein désespoir :

Il ne me reste plus qu’à boire

Élixir de vampire  d’un soir,

Pour faire apparaitre mon

Reflet dans son miroir.

.

Une rencontre et des plus improbables, s’il en est,

Mais après tout, pourquoi pas … en pleine forêt !

Tout devient possible quand imagination dérive

Vers des lueurs ou vers des vapeurs…  virtuelles

Comme support d’une projection hallucinatoire

Qui enchante ou horrifie, qui rassure ou terrifie

Notre cerveau nous trompe, croyant apercevoir

Quelque chose, quelqu’un, venant  d’un  ailleurs,

Qui n’est autre qu’émanation  de notre intérieur !

.

Toutes les jeunes femmes se ressemblent,

Plus ou moins quand elles sont féminines,

Il n’y a en apparence qu’embarras de choix

Encore que, très limité par l’indisponibilité,

Par non réciprocité, par propre préférence.

.

Voilà que celle dont on  rêvait, on imaginait

Dans un flou artistique, voire fantomatique

Vous croise, se retourne, s’intéresse à vous

Parmi des milliers de probables, c’est fou

Comme si vous y êtes, pour rien du tout.

.

Enfin c’est ce que j’ai cru un long moment

Jusqu’à ce que  je  me réveille … en sursaut,

Elle s’est lors évanouie comme écran de fumée

La belle déesse de mes rêves, ainsi s’en est allée !

.

.

505 – Calligramme

.

Coup de foudre pour une inconnue

Ça arrive même si on ne l’a  pas voulu

Mais pour autant   est-il aussi      réciproque

Sinon déesse       se transformerait   en fantôme,

Et c’est ce          qui se serait produit    par hasard

Elle était là      devant moi elle ne bou    geait pas,

Perdue en        pensées, elle regardait         là-bas,

Moi j’étais      dans un état, je ne vous    dis pas.

Soudain, lors m’apercevant,  elle m’aura souri,

Me suis dit : ça y est le premier pas, franchi !

Même  qu’elle se dirige, en plus … vers moi,

Je suis paralysé, lors incapable de bouger.

Elle passe à côté de moi comme aveugle,

Et où va-t-elle ainsi, il n’y a personne !

Erreur, amant est venu la rejoindre

Et je sens mon désarroi poindre.

.

Elle était là devant moi  *    elle ne bougeait pas,

Je la mangeais des yeux  R     elle ne le savait pas,

Perdue, en ses pensées    E   elle regardait, là-bas,

Quelqu’un l’intriguant    N   bien au-delà de moi.

Je lui ai dit : bonjour     C       en agitant le bras,

J’ai attendu un signe     O      qui ne venait pas,

Je me suis vu passer      N       de vie à  trépas.

Devenir un fantôme      T    je ne voulais pas

Mes paroles brulaient   R    sur mes lèvres,

Sortant de ma bouche   E   comme chèvre

.

Mes mains tremblaient *   en traitresses,

Mon cœur bouillonne   E  de tendresse.

Elle sourit : son visa    T  ge  s’éclaire,

Elle m’aura reconnu   N en un éclair

Je rebondis sur mes   T pieds en air

J‘attends que finisse R  le mystère.

 Elle se lève pour    E  faire un pas,

 Vingt, la sépa    *   rant  de  moi :

.

  D’approche,    F    près je la vois,

   Passer tout   A     à côté de moi.

  J‘en reste   N   scotché,  ébahi,

   Elle me     T   snobe : c’est fini.

   L’amour  O    n’est pas garanti

  À tout    M fantôme qui surgit

  Quand   E     je détourne la tête,

 Cette       *     vérité, enfin en tête,

J’avais    E        été, vite remplacé,

Par son    T         amant,  embrassé.

Sommes     *      appelés à nous revoir,

Quelles       D       explications, asseoir :

Serais-je       È     transparent, pour elle :

L’aurais-je      E         perçue           irréelle !

Par cet éclair     S        en coup          de foudre,

Avec moi, seul,    S         en aurai à          découdre,

La belle se sera    E     bien moquée                de moi,

C’est que de ma    *    faute : à la prochaine  *     fois !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

505 4

.

Évocation

 .

Un  corps  de  déesse

Et tête chevelure fournie

Et vêtu d’une robe ample :

Un fantôme transparent ?

La déesse, c’est elle, mais au final,

Si elle devient fantôme.

Vous vous en doutez  bien : c’est moi,

Qui me métamorphose !

 .

Symbolique    

 .

Une « déesse » hantait

L’esprit des chasseurs de la préhistoire.

Une déesse à la féminité marquée

Et dont la silhouette ou les traits caractéristiques

Seins,  fesses,  pubis,  grands  yeux – se  retrouvent

Partout en Europe, peints ou gravés sur les parois

Des cavernes, sculptés sur la pierre, l’os ou le bois.

.

Des  milliers d’années  plus  tard,  elle  subjuguait

Les paysans du néolithique. Partout en Europe,

On la découvre  peinte  sur  des céramiques ou

Gravée  sur les objets  quotidiens et  pendant

Près de 25 000 ans, les premiers Européens

Auraient ainsi voué un culte à cette déesse,

Symbole de nature, source de vie faisant

Naître les enfants, pousser les plantes !

cairn.info/magazine-sciences-humaines-deesse

 

Descriptif

 .

505 Rencontre entre un fantôme, une déesse

Alignement central / Titre serpentin / Thème  attraction

Forme anthropo / Rimes  égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : fantôme  Symbole de fond : déesse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

La déesse, c’est elle, mais au final,

Si elle devient fantôme.

Vous vous en doutez  bien : c’est moi,

Qui me métamorphose !

 .

Symbolique   

                                                               .                                                     

Un fantôme est une image floue,

Lumineuse, brumeuse, inconsistante,

Qui paraîtrait flotter au-dessus du sol.

Un sondage  réalisé  en 1991 chez les

Jeunes français âgés de 8 à 16 ans

Indiquait  que  16 % estimaient

«Fantômes  peuvent  exister »

Et en Thaïlande, la croyance

Fantômes est  quasi  générale.

Il semble qu’opinion de nombre

De personnes pourra se résumer

Réponse de Madame du Deffand :

«Est-ce  que  je  crois aux  fantômes ?

Hélas non, mais j’en ai bien peur ! »

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Croire ou pas fantômes, à chacun de voir

Il parait qu’il faut être sensible à leurs ondes

Pour rentrer en communication … avec eux !

.

Personnellement, je n’ai rien ni pour ni contre

Car je trouve que certains vivants ressemblent

À des zombies, des vampires ou des évaporés !

Sachez qu’ici, c’est mon fantôme qui m’inspire !

.

Un fantôme se présente  avec des formes floues

Sorte de chasuble qui de part en part, l’affuble.

Elle rime avec brume et brouillard, crépuscule

Elle ne marche pas, elle se déplace… elle flotte

Elle ressemble à un humain mais ne l’est pas.

Il parait que les fantômes, revenants, morts,

Nous entourent, accompagnent, protègent !

 .

Visuel

.

.

Fantôme rencontre déesse !

.

Visuels et textuels  >>

 

504 – Mon ancre a dérapé vers toi

Visuels et textuels  >> 

.

Je me suis mis à l’ancre pour mouiller

Près de toi, sans savoir qui tu étais,

Je me voyais, tranquille, en paix

Mais, mon ancre aura chassé,

Sans le savoir vers la tienne.

Quand j’ai voulu la relever,

Elle était trop entremêlée,

Pour pouvoir…la dégager.

.

Tu t’en es, toi aussi, aperçue,

Et pour autant,  point offusquée,

Sommes restés accrochés, ensemble,

Temps de démêler l’attraction mutuelle.

Et comme réveil soudain vague a frappé

Nos deux voiliers, en libérant la chaine,

Nous nous sommes quittés, sans haine,

Avec l’espoir, un jour, de recommencer.

Tendrement bercé  par vague  montante

L’esprit  vagabonde vers toi, belle amante

Et,  corps  se fige, se tord, plein soubresaut

Du désir le secouant et cela de bas en haut.

.

Roulis et tangages ne laisseront aucun répit,

Ils me basculent,  me bousculent,   couchette

Lors dehors, les vents et courants,  fouettent,

Pont, coque, voiles jusque me sentir anéanti.

.

T’imagine à mes côtés aussi  perdue  que moi,

Cherchant  partout un point fixe où t’agripper

Je suis ancre  flottante en s’approchant, de toi,

Sondant  ton cœur, ton corps, ventre, syncopé.

.

L’ancre  aurait  dérapé, dérivé et vite, vers toi :

Ce qui compte : rester   ensemble et  accrochés

Et sens en éveil, esprit  et nos âmes, en émois,

Nous disent, quoiqu’il arrive, sommes sauvés

Sauvés, pour  quel sort et combien de temps.

.

Bateau, amarré sur un banc  sable  mouvant,

À l’aube chacun s’en va délirant de son côté,

Amants sont dragués et tous deux, enlevés

Violemment  choqué vague descendante

Par ennui mortel, passion mourante.

.

Mon ancre est devenue libre et flottante,

Cherchant lors partout une sirène enivrante,

Dont j’ai gardé souvenir parfum de belle peau

Et   qui  se  sera accrochée, à moi,  sous   l’eau

Tant elle  me hante chaque marée montante,

Pour bien se rendre comme  belle amante.

Mon ancre  aura   dérapé, dérivé vers toi

Je ne  sais quand sera  prochaine fois

Ancre, encre ne feront plus que  un,

Creux pleins ne feront plus qu’un

Et en moi plus qu’on   ne le croie

Et au moins deux  sinon trois.

.

.

Extensions

.

Le sens comme le flot de mes pensées

Envahir mon cerveau jusqu’à le remplir

Et, le combler, entièrement, des désirs

Et des sentiments que tu m’inspires,

À jeter l’ancre et à ne plus repartir

Sans toi,  ni sans toit  commun

Ou à la dérive jusqu’à la fin

La fin de quoi, de ma vie

Non, de ma solitude

Début sollicitude

Entre toi,

Moi.

.

Encre et ancre sont identiques phonétiquement.

Les deux impriment quelque chose d’instable,

Pour le fixer sur le papier ou dans le sable

Pour tenir un discours, ou une place !

Ils peuvent tous deux s’entremêler

Se rendre difficile à dissocier

Déraper, lâcher, glisser.

.

Mon ancre est d’abord et avant tout, marine,

Mais sous sa forme humaine, est plutôt divine

Lors une bien ancrée, l’aurait troqué, volontiers

Contre homonyme «encre» pour communiquer.

.

Et attention à ne pas confondre ancre et grappin,

Dans l’expression «je lui ai mis le grappin dessus»

Il est question d’amour comme de tout autre chose

Et parfois de mettre en prison, ce qui n’est pas rose.

.

Ici, jeter l’ancre sera à prendre au sens de : se poser

Ensemble à un endroit  pour rester, poser sa pierre.

On ne sait qui s’est emmêlé dans l’autre, s’est laissé

Qu’importe si plus envie, plus besoin de se démêler.

.

.

504 – Calligramme

.

MON ANCRE

Je me suis mis à l’ancre pour mouiller

Près de toi, sans savoir qui tu étais,

Je me voyais, tranquille, en paix

Mais, mon ancre aura chassé,

Sans le savoir vers la tienne.

Quand j’ai voulu la relever

Elle était trop entremêlée,

Pour pouvoir…la dégager.

Tu t’en es, toi aussi, aperçue,

Et pour autant,  point offusquée,

Sommes      restés moments accrochés,   ensemble,

Le temps      de démêler l’attraction        mutuelle.

Et comme     réveil soudain vague          a frappé

Nos deux     voiliers en libérant         la chaine,

Nous nous    sommes quittés,     sans haine,

Avec espoir,          jour,      recommencer.

AURA SOUDAIN

Tendrement bercé            par vague  montante

L’esprit  vagabonde         vers toi, belle amante

Et,  corps  se fige, se        tord, plein soubresaut

Du désir le secouant        et cela de bas en haut.

Roulis et tangages ne      laisseront aucun répit,

Ils me basculent,  me       bousculent,   couchette

Lors dehors, les vents       et courants,  fouettent,

Pont, coque, voiles jus       que me sentir anéanti.

T’imagine à mes côtés        aussi  perdue  que moi,

 Cherchant  partout un        point fixe où t’agripper

 Je suis ancre  flottant      en s’approchant, de toi,

Sondant ton cœur, ton         corps, ventre, syncopé.

L’ancre  aurait  dérapé        dérivé et vite, vers toi :

Ce qui compte : rester          ensemble et accrochés

Et sens en éveil, esprit          et nos âmes, en émois,

Nous disent, quoiqu’il           arrive, sommes sauvés

Sauvés, pour  quel sort            et combien de temps.

DÉRAPÉ VERS TOI

Bateau, amarré sur un             banc  sable  mouvant,

À l’aube chacun s’en va               délirant  de  son côté,

Amants  sont  dragués                    et tous deux, enlevés

Violemment  choqué                           vague descendante

   Par ennui mortel                                         passion mourante,

Mon ancre                    est devenue libre                    et flottante,

Cherchant                lors partout une sirène                  eni-vran-te,

Dont j’ai                 gardé souvenir parfum de                  belle peau

Et   qui                   se sera accrochée à moi                   sous   l’eau

Tant elle                 me hante   à marée                     mon-tante,

Pour bien              se rendre comme                belle amante.

Mon ancre              aura   dérapé              dérivé vers toi

Je ne  sais               quand sera            prochaine fois

Ancre, encre           ne feront             plus  que  un

Creux pleins      ne feront           plus qu’un

Et en moi     plus qu’on   ne le croie

Et au moins deux  sinon trois.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Une petite ancre en haut,

Puis une plus grosse, ancre

En bas repliée sur elle-même

Toute prête à tout accrocher.

 .

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici  à la forme)

.

Évocation

.

504 4

.

Évocation

.

Une petite ancre en haut,

Puis une plus grosse, ancre

En bas repliée sur elle-même

Toute prête à tout accrocher.

.

Une ancre est faite pour accrocher

Une chose, voire un être,

Tout autant que, pour rester sur elle,

Voire dériver vers lui !

 .

Symbolique 

 .

Ancre est symbole de fermeté,

Solidité, tranquillité,  fidélité,

Lourde masse  dont le poids

Retient le navire lié au sol

Elle représente la partie

Stable  de l’homme  qui

Lui permet  de garder

Une  certaine   lucidité

Devant flot des sensations

Des sentiments envahissants

En ultime   sauvegarde    du marin

Dans la                                                   tempête,

Elle est liée                                    à l’espérance,

Restant soutien                       en les difficultés

De la vie, elle              symbolise conflit

Du solide            et du liquide,

De la terre et de

L’eau.

.

Descriptif

 .

504Mon ancre a, soudain, dérapé vers toi

Alignement central / Titre intercalé / Thème  attraction

Forme symétrique / Rimes  égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : ancre  Symbole de fond : accrocher

.

.

Fond

.

Évocation 

.

504 6

.

Ancrer, c’est quoi : une pénétration d’un fer

Dans un sol, en fond marin

Ayant pour but d’accrocher, arrimer, fixer

Un navire, autre transport.

 .

 .Symbolique

 .

Le navire représente

Le concret et l’abstrait,

Et pour tous les marins,

Et c’est à la fois, leur lieu

De travail  autant   qu’une

Métaphore  d’une aventure.

Il est l’emblème de la liberté.

.

Partir voyager sans destination,

Ce serait tout laisser derrière soi,

Et jusqu’à  affronter  l’inconnu

Et ce serait le rêve de beaucoup

D’entre nous, ce désir de liberté.

C’est aussi le refus de la stabilité,

En opposition avec l’ancre marine.

stefayako.com/symbole-le-navire

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Qui dit ancre, dit empreinte, dit souvenir, pensée

 Quand on dira  de quelqu’un : je l’ai dans la peau,

C’est qu’il demeure ancré  au plus profond, de soi !

Mais elle pourra concerner  autant  sa propre vie,

Quand on dit qu’un un jour, j’aurai jeté l’ancre ici,

Pour ne plus dériver, de lieu en lieu, vagabonder

Où quelqu’un d’autre l’a jetée au même endroit.

.

Une ancre est un point d’accrochage pour se fixer

Il y en a de toutes sortes et toutes forces, efficacités

Mais toutes rimeront en vers le bon point à trouver

Pour choisir ses contraintes, en exerçant sa liberté,

Mais quand deux ancres se croisent et s’emmêlent

Le fond et la forme, fatalement, en font de même

Jusqu’à ce que chacune en tire bénéfice ou non.

 .

Visuel   

.

.

Deux ancres … emmêlées

.

Visuels et textuels  >> 

503 – Amour : d’arbre, d’animal, d’humain !

Visuels et textuels >>

.

L’amour aurait, parait-il,

Quelque chose de végétal,

Tout autant  que d’animal,

Avant même d’être humain.

Végétal par troncs, branches,

Feuilles et surtout les racines,

Qui sous terres sont invisibles,

S’emmêlant  à d’autres plants !

.

Animal par les pattes et bouches

Qui se frottent, et qui se touchent,

Qui, en reproduction, font mouche,

Quel que soit ta posture et ta couche

Tu étais là allongée nue à côté de moi

Ce sont ces images que tu m’as inspiré

Il est vrai nous étions entre deux arbres

En chat,  chatte, occupant chacun d’eux.

.

Tu étais là, ….  allongée, ….  à côté de moi :

Tu ne bougeais plus,       tu ne respirais pas,

L’émotion peut-être,     l’émotion, surement.

Je faisais de même    comme en objet absent,

Le temps suivait son cours   en profond néant,

Etions-nous endormis, ou bien, arbres-amants.

.

Une telle situation où rien ne se passe, vraiment,

Ne peut durer trop longtemps voire indéfiniment :

Il fallait que  quelque chose   advienne, geste ou cri,

Qui nous disent : nous sommes amis et non ennemis,

En tous cas, l’un pour l’autre, aucunement indifférents.

Ce sera la pire des choses pour deux arbres se touchant.

J’ai bougé et tu as esquissé un geste et je me se suis redit,

Que nous n’étions pas des objets morts mais bien vivants

Comme deux plantes enracinées, nouvellement, en terre,

Lors vent nous fait nous rapprocher branches, plein air.

.

Nos  racines se sont cherchées, nos feuilles,  brassées,

Dans nos troncs, nature en nous, sève aura fait couler,

Petit à petit, nous nous transformerons en deux sexes.

Dieu que la nature est tout à la fois simple, complexe.

Et alors, soudain, tu t’es penchée sur moi, posé patte,

Et que tu t’es mise à prodiguer des caresses de chatte,

Plaisir ressentant je  me  suis dit : j’étais un bel animal

Et qui s’apprête à te dévorer, souris comme vrai chacal.

Lors ta bouche  a suivi ta main et ne parlons pas du reste,

Et cette fois je suis devenu un vrai homme sans conteste,

Lors  nos corps  se sont collés  puis se sont pris à vibrer,

Nul ne doute que l’on ne pourrait plus nous détacher.

Notre danse de gestes nous aura fait rouler sur le sol,

Nous ne  sommes  plus  objets, animaux, humains,

Nous sommes formés de l’un en l’autre, que d’un

Transport amoureux  qui  se tord  puis se colle.

.

Mais, nous poursuivons, exténués, manquant d’air,

Jusqu’à nous séparer en assoiffés  de   pleines terres

Humain animal en toute innocence bien profonde,

Nous revoici redevenus en plantes, buvant ondes.

Nos racines, et puis nos branches, se rétractent,

Lors quelque chose en nous deux se contracte

Pour devenir comme des objets ré-allongés,

Réservoir d’émotions trop plein, à craquer.

.

.

Extensions

.

Deux plantes, deux animaux,

Deux humains : rien à voir

Entre eux et pourtant,

Tout   rapprochement

N’est jamais incident,

Où chacun y trouverait plus

D’avantages qu’inconvénients !

.

La nature aura évolué à tel  point,

Que nous sommes ses … fleurons,

Et qu’en tout, nous la dominons.

C’est peu dire pourtant, que l’on

En fait partie, et y retournons !

Sur que les animaux s’attirent

Mais les plantes, arbres aussi,

Que de manière souterraine !

.

On sait que des arbres se communiquent

Entre eux de proche en proche par racines

À l’aide de petits champignons les jouxtant,

Mais aussi par leurs feuilles et leurs touchers

.

Ainsi, ils se protègent, ainsi, ils se régénèrent,

Comme des êtres humains, proches, amoureux

Ne serait-ce pas là, une idée complétement folle

Que deux arbres puissent autant se rapprocher.

.

Il faut avouer qu’ils ont du temps pour se parler

Que l’autre ne va pas volontairement s’éloigner.

Un bel élan  de solidarité  que  de transmettre

Au proches un bien réel et voire fatal danger.

.

.

503 – Calligramme

.

L’amour  ….   aurait  …..  parait-il,

Quelque …  chose  …  de végétal,

Tout autant           que d’animal,

Avant même      d’être humain.

Végétal…par tronc…branches,

Feuilles et surtout les racines,

Qui sous terres sont invisibles,

S’emmêlant  à d’autres plants !

Animal par les pattes et bouches

Qui se frottent, et qui se touchent,

Qui, en reproduction, font mouche,

Quel que soit ta posture et ta couche

Tu étais là allongée nue à côté de moi

Ce sont ces images que tu m’as inspiré

Il est vrai nous étions entre deux arbres

En chat,  chatte, occupant chacun d’eux.

Tu étais là, ….  allongée, ….  à côté de moi :

Tu ne bougeais plus,       tu ne respirais pas,

L’émotion peut-être,     l’émotion, surement.

Je faisais de même    comme en objet absent,

Le temps suivait son cours   en profond néant,

Etions-nous endormis, ou bien, arbres-amants.

Une telle situation où rien ne se passe, vraiment,

Ne peut durer trop longtemps voire indéfiniment :

Il fallait que  quelque chose   advienne, geste ou cri,

Qui nous disent : nous sommes amis, et non ennemis,

En tous cas, l’un pour l’autre, aucunement, indifférents.

Ce serait la pire des choses pour deux arbres, se touchant.

J’ai   bougé et tu as esquissé un geste et je me se suis   redit,

Que      nous n’étions pas des objets morts mais bien    vivants

Comme         deux plantes enracinées, nouvellement,    en terre,

Lors vent            nous fait nous rapprocher branches        plein air.

Nos  racines                se sont cherchées, nos feuilles            brassées,

Dans nos troncs,     A    nature en nous, sa sève aura     A   fait couler,

Petit à petit, nous     M       nous transformerons en        M   deux sexes.

Dieu que la nature      O        est tout à la fois simple          O     complexe.

C’est alors soudain       U         tu t’es penchée sur moi,       U    posé patte,

Et que tu t’es mise        R         à prodiguer des caresses      R       de chatte,

Plaisir ressentant                     je  me  suis dit : j’étais un              bel animal

Et qui s’apprête                   à te dévorer souris comme               vrai chacal.

Lors ta bouche                 a suivi ta main et ne parlons             pas du reste,

Et cette fois je       V        suis devenu un vrai homme     A    sans conteste,

Lors  nos corps     É        se sont collés puis se sont      N       pris à vibrer,

Nul doute que        G         l’on ne pourrait plus         I        nous détacher.

Notre danse de        É        gestes nous a fait       M         rouler sur le sol,

Nous ne  sommes       T         plus objets,        A       animaux, humains,

Nous sommes formés   A          de l’un       L          en l’autre, que d’un

Transport amoureux                       L      qui      *             se tord puis se colle.

Mais, nous poursuivons,                  exténués,   manquant d’air,

Jusqu’à nous séparer en       H     assoiffés  de   pleines terres

Humain animal en toute   U     innocence bien profonde,

Nous revoici redevenus    M     en plantes buvant onde.

Nos racines, et puis nos  A     branches, se rétractent,

Lors quelque chose en   I     nous deux se contracte

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

503 4

.

Évocation

 .

On y verra ce qu’on veut,

 Un vase ne s’impose pas !

Il y a à une marque en V,

Comme le vin de la vigne.

L’homme a grandi parmi les végétaux :

Ici, la vigne, et le raisin,

Sont finement sculptés sur un gros vase

Qui fleure bon l’abondance.

Symbolique 

 

Par sa forme,

La grâce de ses courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux  évoque  celui de l’utérus,

Féminin, contenant les fluides vitaux.

Dans l’art, les rites funéraires, le vase

Apparaît,  parfois, comme l’emblème

De la vie éternelle, celui de la coupe

Est lié à connotations opposées :

Positive, elle est le signe d’un

Destin favorable dont elle

Préfigure les agapes,

Donc la joie et le plaisir).

heraldie.blogspot.com/le-vase

.

Descriptif

 .

503Amour est végétal, animal et humain !

Alignement central / Titre analogue / Thème  amour

Forme courbe / Rimes  égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase  Symbole de fond : vigne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

503 6

.

L’homme grandit parmi les végétaux :

Ici, la vigne, et le raisin,

Comme fruit d’abondance consommé

Jusqu’à l’élixir de l’ivresse

 .

Symbolique 

 .

Les vignes sont des plantes

Grimpantes donnant du raisin

Et servant à la fabrication du vin.

Elle symbolise: l’automne, la fécondité,

La fureur, l’ivresse, la solidarité, la joie.

.

En mythologie grecque,

Feuille de vigne est attribut de Dionysos

(Bacchus romain), le dieu de la vigne,

Du vin et de son ivresse.

.

Cette divinité, qui incarne

La force végétale et sa vivacité,

A enseigné à l’homme la culture

De la vigne et la fabrication du vin.

Modifié, source : 1001 symboles

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La vigne est un élément végétal grimpant

Et produisant des vins des plus… élégants.

On en trouvera  traces  sur nombre d’objets

Tantôt libres de sens ou contraints par lui !

.

Quoiqu’il en soit, la forme évoque contenant

Plus qu’un  arbre, ou deux, bien  qu’amants :

Un  clin d’œil à l’ivresse amoureuse …qui sait !

.

Le pied de vigne ou sarment, tige, ramifications

Feuille de vigne, grappe de raisin, jus de raisins,

Sans parler d’élevage du vin, de l’ivresse du goût,

Si ne n’est pas le goût de l’ivresse, tout en la vigne,

Nous ramène à l’élément végétal  philtre d’amours.

.

Si des arbres et des plus proches, se communiquent,

Pourquoi pas en se touchant leurs branches, racines,

Voire en se tordant leurs troncs, en vue de s’emmêler :

Finalement comme nous, humains, avides de se toucher.

 .

Visuel

.

.

Si proches : comme amants !

.

Visuels et textuels >>

502 – J’ai couru vers toi comme …

Visuels et textuels >>

.

Marcher, ne pas se trainer,

Courir mieux  que marcher,

Mais comme un cheval fou,

Ah  non,  là point  du tout !

.

Toutefois, si tu  es  devant,

C’est que tu n’es pas dessus,

Je ne peux te désarçonner,

Et te mettre à mes pieds

Ah ! Mon dieu

Quelle histoire.

.

J’ai couru vers toi comme un cheval fou :

C’est le moins que tu attendes qu’embout

S’immisce et entre, au fond de tes cuisses,

Pour que nos sexes  jouissent et je puisse

Comme un étalon : avancer à reculons,

Du coup, m’y aventurer pour  de bon,

En plein cœur de ta croupe sibylline

Dont la conquête m’a  paru divine.

.

Je reprends  souffle au plus vite,

Une tirade  en pleine chevauchée débite,

Huit vers  qui sont censés mettre en valeur

Talent de  conteur charmant de profondeur

Dont âme s’insinue entre deux corps nus

Entremêlés que chacun  aura  aperçu,

En lentes, folles litanies, languir

De plaisirs   sur destrier désir.

.

Tais-toi, vilain rimailleur :

Il est temps d’être meilleur

Amant et ne dit mot, perfore

Ma croupe qui s’offre,  si fort,

Que trot se transforme  en galop

Et bouche  vient faire  couler eau

Jusqu’à  ce  que, ses  jaillissements

Provoquent doubles hennissements.

.

J’ai couru, vers toi, comme cheval fou,

Instant ai cru que tu allais me dompter,

En m’enserrant entre tes cuisses, croisées

Lors, tandis que je consomme la plaine, où

Tu te démènes, tu me mènes, tu me ramènes,

Jusqu’à cet abreuvoir de notre jouvence sacrée,

Nos sublimes, nos intimes, ultimes soifs d’amours,

À goûter et boire deviennent philtres pour toujours.

.

.

Extensions

.

Philtres d’amours, comme il se doit,

Philtres d’orgasmes comme il se peut,

Philtres de fantasmes comme il se veut.

On ne saurait qui, de l’un  ou  de l’autre,

Mène la danse  tant elle est synchronisée

Par  nos  deux  mêmes  volontés  de  nous

Chevaucher, mutuellement, ce, jusqu’aux

Confins  de notre propre, duale existence.

Nos mots sont pauvres ; nos gestes, forts,

Pour avouer, finalement, la même chose,

Se fier à son sentiment puis à son élan,

Et en fin, se fusionner en son étreinte,

Pour créer ce nous qui nous englobe

Et nous dépasse comme si le ciel

S’ouvrait comme destination

Sous nos pieds et donnait

Des ailes à nos bras pour

Dépasser nos limites humaines

Toucher du doigt espace divin Amour.

.

Un cheval ne cessera de courir,

Que dis-je, de  trotter, galoper !

Un humain, court aussi, quand

Ce n’est pas devant ou derrière

C’est autour de son … amour

Jusqu’au moment où, elle

S’arrête pour lui faire

De doux baisers

Sur la joue.

.

Courir comme un cheval fou,

On l’imagine  capable  de tout,

Ne pas pouvoir  en venir à bout,

Pour un amour sans-sus dessous.

.

Le voici battant la campagne, partout

Où il pense que sa compagne peut être

Il piaffe, il saute, il, il rue … il hennit

Il n’a ni faim ni soit, d’autre envie,

.

Que de trouver sa belle pouliche

D’elle tous les jours il s’entiche

Voilà qu’effrayé, il pleurniche

Et, des autres, il s’en fiche !

.

Lors il l’a retrouvé, heureux

Il ne la quittera plus des yeux

Des yeux d’un regard amoureux

Avec ses mille baisers langoureux.

.

.

502 – Calligramme

.

                    Marcher, ne  A  pas se trainer,

                Courir mieux  I    que marcher

              Mais comme   *    un cheval fou,

            Ah  non,  là    C    point  du tout !

          Toutefois si    O      tu  es  devant,

        C’est que tu   U  n’es pas dessus,

      Je ne peux te R   désarçonner,

     Et te mettre  U à mes pieds

Ah ! Mon dieu

  Quelle histoire.

.

                J‘ai couru vers toi comme un      *     cheval fou :

               C‘est le moins que tu attendes      V       qu’embout

           S‘immisce et entre, au fond de      E    tes cuisses,

       Pour que nos sexes  jouissent        R  et je puisse

    Comme un étalon : avancer à         S     reculons,

Du coup m’y aventurer pour         *        de bon,

En plein cœur de ta croupe        T          sibylline,

Dont  conquête m’a                O           paru divine.

Je reprends                   I          souffle au plus vite,

Une tirade         *     en pleine chevauchée débite,

Huit vers      *   qui sont censés mettre en valeur

Talent de    C  conteur charmant de profondeur

Dont âme    O   s’insinue entre deux corps nus

Entremêlés M    que chacun  aura  aperçu,

En lentes,     M    folles litanies, languir

De plaisirs     E   sur destrier désir.

Tais-toi, vilain    *      rimailleur :

 Il est temps d’être    U   meilleur

  Amant et ne dit mot,   N   perfore

 Ma croupe qui s’offre,    *    si fort,

Que trot se transforme   *  en galop

Et bouche  vient faire    C    couler eau

Jusqu’à  ce  que, ses      H   jaillissements

Provoquent doubles    E      hennissements.

J‘ai couru vers toi      V      comme cheval fou,

Instant ai cru que    A      tu allais me dompter,

En m’enserrant       L     entre tes cuisses croisées

Lors tandis que        *      je consomme la plaine où

Tu te démènes et tu    F    me mènes, tu me ramènes,

Jusqu’à cet abreuvoir     O      de notre jouvence sacrée,

Nos sublimes, nos intimes,   U   ultimes, soifs d’amours,

À goûter et boire deviennent    *   philtres pour toujours.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

502 4

.

Évocation

 .

Flacon avec un bouchon

Ou silhouette d’homme

En énergie de  courir, 

Vers on ne sait où ?

.

Une silhouette homme qui court vite, loin,

Vers quelqu’une qu’il aperçoit  

Requiert énergie, muscle, et endurance

Et autant de motivation mentale.

 .

Symbolique    

 .

L’amour est énergie

Vitale, voire universelle

Et qui nourrit  nos âmes,

Nos intentions et nos actes

Et sans laquelle  aucune vie

Sur cette terre n’est possible.

.

Est-ce qu’un végétal  a besoin

D’amour pour se développer ?

.

Est-ce qu’un animal sauvage a

Besoin d’amour pour survivre ?

..

Il est la force  présente  en l’être

Vivant  qui le pousse  vers la vie,

À croître  et s’épanouir  selon sa

Nature plutôt que vers la mort.

Est une force  qui nous pousse

À nous incarner davantage

À élargir notre champ

De conscience…

etre proactif.com

.

Descriptif

 .

502 – J’ai couru vers toi comme un cheval fou

Alignement central / Titre serpentin / Thème  cheval

Forme anthropo / Rimes  égales /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : énergie  Symbole de fond : courir

.

.

Fond

.

Évocation 

.

502 6

.

Courir, vers quelqu’une, que l’on aperçoit  

Après celui qu’on cherche,

N’ont rien commun : le premier reste réel 

Et le second, virtuel !

Symbolique

 .

Les pieds sont la base de notre posture,

Verticalité, notre ancrage dans la Terre.

Ils servent, aussi, à notre déplacement,

En autorisant la marche et  de courir

Que ce soit en catimini, à toute allure,

Les pieds permettent parfois de fuir.

.

Ils nous permettent, aussi, quoique

Dans  une  moindre  mesure  que

Autres mammifères, de sauter,

De grimper, bien sûr, courir.

.

L’être humain est un bipède

Particulièrement endurant

Comme montre marathon.

Inspiration personnelle 

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Courir, c’est courir, pas forcément derrière

Ni devant quelqu’un ou quelqu’une en amour

Ou alors par une métonymie, au sens figuré !

.

Le tout en vers et contre tout, et sans certitude

Que votre course sera perçue comme «avance»

Toutefois le fond rejoindra, ici, la bonne forme,

Dans la mesure où traitons amant de coureur.

 .

Visuel

.

.

Courir à toute vitesse

.

Visuels et textuels >>

501 – Le vent sous ta jupe

Visuels et textuels  >>

.

Le vent ne pouvant être,

Certes, coupable d’intention

Par lui-même, peut provoquer

Douceur, autant que malheur !

Oui mais, le voici  qui soulève,

Comme  par hasard, ta jupe,

Et à  l’instant  où, ma vue,

Lui tombe plein  dessus.

Quelle histoire,

Me direz-vous.

.

Le vent qui  s’engouffre sous ta jupe,

La fait se soulever, partout, virevoltant,

Montre longues jambes nues qui occupent

Le fond de ton séant, cause  mes tourments

Qui allument chez moi ses feux qui attisent,

Mon envie, mon désir, ma joie  ma bêtise,

De me croire  devenu ton nouvel amant.

.

Vent qui fait flotter ta chevelure dorée,

Me fait grimper en elle en tapis  volant

Pour  m’introduire  en tes  pensées,

Voir si tu t’offres à mes pulsions,

Jusqu’à en devenir hallucination.

.

Voici que tu  te retournes  vers moi,

Tu me souris, et d’un air plus que gêné,

Surprise, par le fait d’avoir été si déshabillée,

Par ce vent, de ton intimité, violeur sans foi ni loi

Mais à qui tu pardonneras  d’avoir été fou et sage,

De m’avoir mis à ton côté  sans moindre ambages,

De me laisser voir les pétales de ta fleur s’envoler,

Tout en me faisant respirer ton parfum hormoné

Diffusé d’un lieu bien caché  en un lieu secret,

Et  qui m’apportera, déjà,  bien des regrets

De n’être pas comme  vent  sous ta jupe,

Me soufflant petit espoir de grand rut.

.

Mais voilà que la  pluie s’en mêle,

En te faisant l’effet de douche

Rajoutant plus d’une couche,

Collant jupe marron cannelle

Sur séant comme sur devant,

Mouillant  chemise, au si  fin

Tissu  qu’il devient diaphane

En renforçant ma soif et faim

De toi, lors, brandis parapluie,

Et pour te protéger, belle amie,

De ce très mauvais coup du sort

Qui bourrasque sur nous dehors.

.

C’est ainsi que l’on s’est rencontré,

Et que, frigorifiée,  tu t’es retrouvée,

Nue, au pied  de ma cheminée, mon lit,

Et je remercie encore ce vent aujourd’hui,

D’avoir, en et chez toi, sous ta jupe, soulevé,

L’opportunité,  le désir, et ma force de t’aimer

Par ce vent d’amour qui va et vient,  s’insinue,

T’as fait perdre en corps   et en âme : ta vertu !

.

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Extensions

.

Le vent d’amour n’est

Pas  l’amour  du  vent :

Tout n’est  pas  réversible

Et encore moins réciproque,

Même   si,  dans  les  deux  cas,

Il s’agit d’utiliser un voile pudique

Pour évoque amour purement sexuel,

La voile vélique pour navigation usuelle.

Vent sous la jupe dévoile ce que l’on cache

Par un habit : qu’en est-il de jupe de voilier !

.

Que dire, et que faire, de plus,

Sinon poursuivre cette histoire

Et la conduire  où  l’on voudra,

L’opportunité était trop belle,

Pour ne pas être émotionné.

.

Un fantasme, bien masculin, s’il en est

Vent coquin soulevant vêtement féminin

Mais qui date un peu, de Marylin Monroe

Qui fut certes, la première, à le mondialiser

Au cinéma, pas la dernière à en être surprise,

Aujourd’hui, en occident on n’y fait attention !

.

Mais ce n’est pas tant le vent qui, lui, s’en fiche

Que la pudeur féminine qui s’exprime, dévoilée

Le regard des autres est, souvent, pernicieux

Quand on se dénude contre toute volonté

Le viol du regard peut être amoureux

Il peut être reçu comme honteux.

.

.

Épilogue

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L’amour en coup de vent rapide,

N’a rien à voir avec l’amour du vent

Et encore moins avec le vent de l’amour :

Il n’y a que son souffle, force que l’on ressent.

.

Un vent qui soulèverait ta jupe serait pur cliché

Même s’il prétend révéler un coin secret du voile

Son effet se rendrait, et assez vite, à sec de toile :

Vent de l’amour, si fort soit-il, ne fait que passer

.

Mais l’image de cette jupe, parachute en l’esprit

Une sorte de mouvement, associé au flottement

D’une chevelure semblable au blé d’un champ

Qui se courbe, relève  sans cesse, à tout prix.

.Invitation s’il en est à poursuivre dénudage,

Comme fantasme qui nous tient à fort d’âge,

L’esprit vagabonde, échafaude comme nuage

Une belle histoire au long cours, long voyage !

.

On associe sous vent sous-vêtement à pudeur

On associe souvent survêtement à tous sports

Le premier se met, retire, à l’intérieur, intime

Le second est pour absorber chaleur et sueur.

.

Soulever, faire tomber, se déshabiller, nudité

N’est qu’artifice de la morale du bien penser,

Tellement tabou elle pousse la femme à bout

Du regard impudique qu’on dirait d’un fou !

.

Le vent, météo,  aurait, pour dieu grec, Éole,

Le vent amour n’aura que faire  de son étole,

Qu’amour soit dénudé ou habillé, il caracole,

Le vent n’a d’intention, intérêt, fort ni pétole.

.

Quand même, ce vent me trouble, il déconne :

Me tourne autour en tourbillon m’emprisonne,

Et le temps d’un éclair, j’aurai cru voir une lune

Qui la nuit venue, n’aura plus rien d’importune !

.

.

501 – Calligramme

.

Le vent ne pouvant être,

Certes, coupable d’intention

 Par lui-même, peut provoquer

Douceur, autant que malheur !

Oui mais, le voici  qui soulève,

Comme  par hasard, ta jupe,

Et à  l’instant  où, ma vue,

Lui tombe plein  dessus.

Quelle histoire,

Me direz-vous.

.

Le vent qui      L    s’engouffre sous ta jupe,

La fait se soulever      E       partout virevoltant,

Montre longues jambes     *     nues qui occupent

Le fond de ton séant, cause      V     mes tourments

Qui allument chez moi ses feux    E     qui attisent,

Mon envie, mon désir, ma joie       N    ma bêtise,

De me croire  devenu ton nouvel    T     amant.

Vent qui fait flotter ta chevelure    *   dorée,

Me fait grimper en elle en tapis  volant

Pour  m’introduire  en tes  pensées,

Voir si tu t’offres à mes pulsions,

Jusqu’à en devenir hallucination.

Voici que tu  te retournes  vers moi,

Tu me souris, et d’un air plus que gêné,

Surprise, par le fait d’avoir été si déshabillée,

Par ce vent, de ton intimité, violeur sans foi ni loi

Mais à qui tu pardonneras    *      d’avoir été fou et sage,

De m’avoir mis à ton côté        S      sans moindre ambages,

De me laisser voir les pétales  **O** ***** de ta fleur s’envoler,

Tout en me faisant respirer ton *U********parfum très hormoné

Diffusé d’un lieu bien caché  ****S************en un lieu secret,

Et qui m’apportera déjà *********************** bien des regrets

De n’être pas comme  vent *******T****************sous ta jupe,

Me soufflant petit espoir  ********A***************de grand rut.

Mais voilà que la  pluie  *****************************  s’en mêle,

En te faisant l’effet de ************J******************** douche

Rajoutant plus d’une  ************U*******************  couche,

Collant jupe marron **************P********************cannelle

Sur le séant comme  **************E**************** sur devant,

           *

Mouillant chemise     F           au si  fin

Tissu qu’il devient       O          diaphane

En renforçant ma         R           soif, faim

De toi lors brandis         C           parapluie,

Et pour te protéger,         E           belle amie,

De ce très mauvais             *           coup du sort

Qui bourrasque sur               À             nous, dehors.

C’est ainsi que l’on                   *             s’est rencontré,

Et que, frigorifiée,                      T            tu t’es retrouvée,

Nue, au pied  de ma                        ‘            cheminée, mon lit,

Et je remercie encore                        A             ce vent aujourd’hui,

D’avoir, en et chez toi,                         I             sous ta jupe, soulevé,

L’opportunité,  le désir,                        M            et ma force de t’aimer

Par ce vent d’amour qui                         E               va et vient,  s’insinue,

T’as fait perdre en corps                          R                 et en âme : ta vertu !

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Forme

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Réduction

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501 4

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Évocation

 .

Silhouette de femme,

En  train  de marcher

En jupe avec un vent 

Qui soulèvera celle-ci !

 .

 On ne pourrait tout prévoir,

Ni vent qui dénude les dessous,

D’une jeune femme en jupe

Qui passait par là !

 .

Symbolique   

 .

Femme sans tabou,

Oui, mais pas sans mystère.

Ce qui est caché est précieux

Et ne se révèle qu’à conditions.

.

Ne pas tout mettre en lumière,

Voilà la clé d’un mariage

Parfait des polarités féminines.

.

Mais ce qui est caché,

Ce qui est dans l’ombre,

A mauvaise presse de nos jours.

.

Aujourd’hui, il faut tout dire,

Tout révéler, tout mettre en lumière.

Femininbio.com/beaute-mode/actualites-

nouveautes/femme-mystere

 

Descriptif

 .

501 – Le vent sous ta jupe me force à t’aimer  

Alignement central / Titre droit / Thème  vêtement

Forme anthropo / Rimes  égales /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme  Symbole de fond : vent

.

.

Fond

.

Évocation 

.

501 6

.

On ne pourrait tout prévoir,

Ni vent qui affole les dessus,

Ni le regard  surpris  d’un bel

Homme qui passerait par là !

 .

Symbolique 

Le vent est un mouvement d’air,

Un souffle d’air, un symbole de l’esprit,

De l’insaisissable, de l’invisible, de la force.

.

En mythologie grecque, le vent est associé

À Éole, le dieu  étant régisseur des vents.

.

Mais à contrario, lors de ses agitations

Tempétueuses, il devient  un  symbole

De vanité, d’instabilité, inconstance,

Et alors comme force élémentaire,

Associé aux Titans … il manifeste

Sa violence et son aveuglement.

Inspiration personnelle

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Une silhouette animée, féminine, avec une jupe ample

À qui il manque les bras mais pas les jambes, écartées

Rimant avec vent, marche, et danse tournoyante :

La forme évoque le fond du poème sans l’épouser.

.

Le vent est rendu responsable des soulèvements,

Tout autant que des élans et des tournoiements.

Le vent révélateur d’énergie, émotion qui passe

Offre parfois spectacles impudiques, critiques :

Plaisir des yeux, des uns ;  embarras d’autres !

.

Au cinéma ce stratagème d’intérêt, d’attention,

Est parfois utilisé pour créer l’effet de surprise,

D’autant qu’il est involontaire, peu maitrisable

Celui qui s’en moque passerait pour détestable.

 .

Visuel

.

.

Un vent sous sa jupe !

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