522 – Différence fantasme, orgasme !

Visuels et textuels >>

.

Une différence, dites-vous : laquelle !

Ne faisons pas une  fausse  querelle.

L’un  semble virtuel, l’autre sexuel

Même lors simulé   par  une belle.

Il n’est  nul besoin  de fantasmer

Pour jouir  du plaisir,  orgasmer

Il n’est  qu’acte  sexuel,  réflexe,

Il n’a rien de  bien … complexe.

.

Je vous la fais courte et bonne,

Voilà déjà un fantasme affiché,

Qui n’est pas de goût de femme

N’aimant être prise en conne !

.

Fantasme sans consommation,

En finirait par tourner en rond

Orgasme  sans communication

Finirait  par  devenir  abscons.

.

Premier  rime  avec  le  dernier,

Dernier  clôt  à coups  de bélier.

 Premier  vous  fait jouir, d’esprit,

Dernier  vos corps  épuisés en lit.

.

 Premier  dure  des heures,  ou plus,

Dernier, quelques minutes pas plus.

Premier  occupe le fond  de sa pensée,

Dernier, fond de deux sexes, surexcités.

.

L’un ne  va pas sans l’autre, en réciprocité

Combien abrègent  le premier… déjà bandé,

Chauffé  comme chien  à la vue d’une chienne,

Se disant en moins d’une heure, elle sera mienne.

.

C’est bien le chien macho, dans toute sa splendeur !

Grâce dieu la femme tempère son ardeur en douceur,

Et entre deux elle désire, vos regards, touchers, paroles,

Ou l’amour en farandole où chacun tour à tour caracole.

.

Quelle femme n’a rêvé de vivre d’amours, toute la nuit,

Quelle femme ne s’étonne au réveil d’un amant parti

Son fantasme est-il simple pénétration par l’idée

Et jamais  y parvenir et jusqu’à l’occulter.

.

Fan-tas-me, soutenu, par force désir

Sans jamais parvenir à l’assouvir

Et l’assouvir  pour  le  chasser,

Est  un  vrai cruel  dilemme

Qu’elle tient à solutionner

Mais elle en a la flegme.

 .

Si  fantasmes  corporels

Et si orgasmes spirituels

Sont  beaux  oxymorons :

Autant   vraies  déraisons !

Si amour n’est  que fantasme

À quoi bon alors nos orgasmes !

Et si l’amour  n’est  qu’orgasmes :

À quoi  bon  alors  tous  fantasmes !

Tant l’un, hors l’autre question se pose,

L’un, dans l’autre : plus personne ne l’ose !

.

.

Extension

.

Un orgasme sans fantasme vaudrait-il

Un fantasme sans orgasme : on est en droit,

En tous cas, de se poser sexuellement la question

Ne trouvant de réponse acceptée de tous, loin s’en faut.

Près de fantasme et orgasme, on trouvera autant

Spasme et sarcasme et ce serait sans compter

Marasme et parfois même pléonasme !

.

Enfin, tout de même, il y a une grosse différence :

Le premier est bien virtuel, le deuxième est bien réel

Le premier se passe dans la tête, l’autre, dans le sexe !

Le premier est pléonasme, le second, déclenche spasme.

Faut-il vous faire un dessin  pour mieux vous expliquer

Que le seul qui comblera votre manque, est le dernier,

Jusqu’à ce que le fantasme demande à le renouveler.

.

Un fantasme est une représentation

De l’acte sexuel ; orgasme, une action

Nombre de différences en sensations !

.

Mais, cela dit, l’un n’irait sans l’autre

Si, du premier, on s’en ferait l’apôtre

C’est dans le second qu’on se vautre.

.

N’avoir que fantasme tue le plaisir

N’avoir que de l’orgasme, le désir

Il faudra les deux, pour en finir !

.

Certains  ont peur  de fantasmer,

Certains ont peur ne pas orgasmer

Entre les impuissants et les frigides,

Difficile de se satisfaire sexuellement.

.

.

522 – Calligramme 

.

Une différence    dites-vous : laquelle !

Ne faisons pas    une  fausse  querelle.

L’un  semble      virtuel, l’autre sexuel

Même lors   D    simulé par une belle.

Il n’est nul   I     besoin  de fantasmer

Pour jouir   F    de plaisir d’orgasmer

Il n’est qu’  F     acte sexuel,  réflexe,

Il n’a rien   É     de  bien   complexe.

Je vous la  R    fais courte et bonne,

Voilà déjà  E   un fantasme affiché,

Qui n’est   N    pas de goût, femme

N’aimant  C  être prise en conne :

Fantasme E   sans consommation

En finirait      par tourner en rond

Orgasme       sans communication

Finirait         par devenir  abscons.

.

Premier    F     rime avec le dernier,

Dernier       A      clôt à coups de bélier.

 Premier        N        vous fait jouir d’esprit,

Dernier         T         vos corps épuisés en lit.

 Premier         A          dure des heures, ou plus,

Dernier,          S         quelques minutes pas plus.

Premier          M           occupe le fond de sa pensée,

Dernier,          E           fond de deux sexes surexcités.

L‘un ne                        va pas sans l’autre en réciprocité

Combien        E           abrègent  le premier… déjà bandé,

Chauffé          T          comme chien à la vue d’une chienne,

Se disant                 en moins d’une heure, elle sera mienne.

C‘est bien        O    le chien macho, dans toute sa splendeur !

Grâce dieu       R   la femme tempère son ardeur en douceur,

Et entre deux   G   elle désire, vos regards, touchers, paroles,

Ou l’amour en  A   farandole où chacun tour à tour caracole.

Quelle femme   S   n’a rêvé de vivre d’amours toute la nuit,

Quelle femme   M  ne s’étonne au réveil d’un amant parti

Son fantasme     E    est-il simple pénétration par l’idée

Et jamais  y         !         parvenir et jusqu’à l’occulter.

Fan-tas-me,                       soutenu, par force désir

Sans jamais                      parvenir à l’assouvir

Et l’assouvir                     pour  le  chasser,

Est  un  vrai                  cruel dilemme

Qu’elle tient               à solutionner

Mais elle en              a la flegme.

.

**************************

.

Si fantasmes          corporels

Et si orgasmes        spirituels

Sont beaux oxy-       morons :

Autant vraies dé          raisons !

Si amour n’est que        fantasme

À quoi bon alors nos      orgasmes !

Et si l’amour n’est qu’       orgasmes :

À quoi bon alors  nos           fantasmes !

Tant l’un, hors l’autre    question se pose,

L‘un, dans l’autre : plus personne ne l’ose !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

522 4

.

Évocation

 .

Un vase, assez ancien,

Plus décoratif qu’utilitaire,

Sinon les deux, mais qui peut

Évoquer quelques fantasmes ?

.

Il n’y a pas d’orgasme dans ce vase,

En dépit de tous  nos  fantasmes,

Bien que la matérialité de toute

Chose ne les empêcherait pas.

 .

Symbolique

 .

Un vase étroit,

Haut et long pour

Une fleur solitaire :

Toutes flores se valent

Sauf celle que je préfère.

.

Est dit Nouveau Testament,

Que la femme est un vase faible

Les livres sacrés  des Juifs, sont,

Proche de la poésie tant remplis

Expressions étant empruntées

À  des  symbolismes  sexuels

Et dont l’interprétation en

Cantique des Cantiques,

A donné lieu à malentendus.

Wikisource.org : vase

 

Descriptif

.

522 – Différence entre fantasme et orgasme ?

Alignement central / Titre serpentin / Thème  sexualité

Forme  droit ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vase  / Symbole de fond : fantasme 

.

.

Fond

.

Évocation 

.

522 6

.

Il y a plein d’orgasmes chez la femme,

Mélangés à bien des fantasmes,

Tant que la matérialité de toute

Chose ne les empêche pas.

Symbolique 

Les  fantasmes  sexuels

Sont presque tous universels

Et signalés dans de nombreuses

Sociétés à travers le vaste monde.

.

Cependant, en raison  de  la  nature

De certains, leurs mises en pratique

Seront beaucoup moins courante, ce

En raison de contraintes culturelles

Sociales, morales et religieuses.

.

Dans certains cas, même une

Évocation de fantasmes sexuels,

Sera soumise à des tabous sociaux

Ou à des inhibitions intériorisées.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Fantasme : production de l’imaginaire par laquelle

 Le moi cherche à échapper à l’emprise de la réalité.

Définition proposée  par le dictionnaire Le Robert

Cela rime avec ce qu’il y a  de plus extraordinaire

Mais aucune forme ne peut contenir un tel fond !

.

Les fantasmes auront été remis au gout du jour

Par la psychanalyse pour projections sexuelles

Peuvent être de toute autre nature : célébrité,

Pouvoir, richesse, beauté, artistique, savoir.

.

Fantasme souvent et purement imaginaire,

Lors il aurait peu de chances d’être réalisé

Puisque par nature loin de toute réalité.

 .

Visuel

.

.

Demandez lui  la différence !

.

Visuels et textuels >>

 

521 – Fantasmes que cela : virgules !

Visuels et textuels  >>

.

Un fantasme est, par définition,

Non consommable et non consommé

Est à l’état d’ébauche plus que débauche

Même s’il procure orgasme,  hors situation.

Virgules, que tous fantasmes, points virgules ;

Ils se divisent en deux points, qui se gesticulent :

D’exclamation quand il se tient au niveau du désir !

D’interrogation quand il soutient le niveau du soupir ?

Il arrive que le fantasme dépasse sa réalité…platonique.

Ce n’est plus la personne  mais le corps, qu’on  pratique,

Ou, tout le contraire, dans le cas d’un adultère cérébral,

Un fantasme virtuel animé par comportement animal.

Il n’est pas qu’apanage  de l’homme ; femme  autant.

La littérature érotique nous en a fait part à présent.

L’important est : le fantasme de l’un, correspond

À celui de l’autre, le reflète, sinon, est abscons.

                              Quand tes yeux pétillent

                              Qu’un désir t’émoustille

                            En petites peccadilles

                            Ton cœur se fendille,

                            Une seule… étincelle

                            Met  le feu  en selle,

                              Ton sein, en corbelle

                                  Joue la fausse pucelle.

                                        Quand bouche s’engorge

                                    De langue qui se gorge

                                    De salive qui dégorge,

                                    Ton souffle fait forge,

                                    Avec ton  consensus,

                                     Pour m’exciter, suce,

                                       En fond  de prépuce,

                                       Étouffement en sus.

                                          Lors sexe emprisonne

                                            Membre qui  entonne,

                                           Dix coups te  sonnent,

                                           N’ébranlent personne,

                                        Frontière bien et mal,

                                       À faire femelle et mâle

                                    Le soupir devient râle

                                Et l’amour principal.

                               Quand reins basculent,

                          Que mon sexe virgule,

                  Va et vient et recule

              Dans vagin j’éjacule,

          Fantasme  en un cul,

      Tout cela  est ridicule,

  Rimes,    pieds calculs,

Lesquels vous  postulent !

Ces vers déshabillés, pervers,

 Vous rendent nu, comme un ver,

Vous abandonnent, en plein hiver,

Pour  admirer les feuilles à l’envers !

.

.

Extensions

.

Imaginer d’abord avant d’entreprendre puis d’agir,

Imaginer des situations peu naturelles, improbables

Et qui se réalisent même en franchissant interdits.

Il est normal, il est heureux, que la psychanalyse

Se soit emparé d’un thème si chaud-bouillant

Pour une version compréhensif-expliquant.

.

Le problème n’est pas tant d’obtenir le

Consentement de l’autre,  que celui

Des limites et règles à respecter,

Formulées et établies d’avance

Et non jamais «a posteriori»

.

Postérieur est le mot qui vient,

Postérieur est le mot qui convient,

Postérieur est le mot qui nous retient,

Parce qu’il nous posture et qu’il est bien !

.

Fantasme peut vous traverser l’esprit

Et disparaitre tout aussi rapidement ;

Un fantasme peut  vous tenir la jambe,

Toute une nuit, ou toute une journée ;

Un fantasme peut vous pourrir la vie

Au bout  d’un mois voire une année

Quand il passe de virgule à point !

.

Associer fantasme et sexe est réducteur

Même s’il s’agit de lui, en nombre de cas.

L’imaginaire se charge d’assouvir un désir

De  quelque  nature  qu’il soit, provenant

D’un inconscient plus ou moins fertile.

.

Il n’est en rien dangereux, malsain

Et il est vieux comme le monde

Et il stimule l’énergie vitale

Mais attention à ne pas

Tomber en obsession.

.

Le fantasme le plus répandu

Chez la femme serait de faire

L’amour avec un total inconnu,

Ou alors à égalité, avec son chéri,

Vous voilà bien averti, bien avancé.

.

On ne peut guère réaliser un fantasme

À la virgule près avec un partenaire

Qui, de son côté, peut l’accepter,

Avec quelques  modifications,

Pour correspondre au sien.

.

Un fantasme est un des produits d’un imaginaire plutôt… débridé

qui comme ce peintre, s’amusera à voiler toutes nos … identités

ou la transforme sous la forme d’un chat en forme de virgule !

.

.

521 – Calligramme

.

Un fantasme est, par définition,

Non consommable et non consommé

Est à l’état d’ébauche plus que débauche

Même s’il procure orgasme,  hors situation.

Virgules, que tous fantasmes, points virgules ;

Ils se divisent en deux points, qui se gesticulent :

D’exclamation quand il se tient au niveau du désir !

D’interrogation quand il soutient le niveau du soupir ?

Il arrive que le fantasme dépasse sa réalité…platonique.

Ce n’est plus la personne  mais le corps, qu’on  pratique,

Ou, tout le contraire, dans le cas d’un adultère cérébral,

Un fantasme virtuel animé par comportement animal.

Il n’est pas qu’apanage  de l’homme ; femme  autant.

La littérature érotique nous en a fait part à présent.

L’important est : le fantasme de l’un, correspond

À celui de l’autre, le reflète, sinon, est abscons.

                              Quand tes yeux pétillent

                              Qu’un désir t’émoustille

                            En petites peccadilles

                            Ton cœur se fendille,

                            Une seule… étincelle

                            Met  le feu  en selle,

                              Ton sein, en corbelle

                                  Joue la fausse pucelle.

                                        Quand bouche s’engorge

                                    De langue qui se gorge

                                    De salive qui dégorge,

                                    Ton souffle fait forge,

                                    Avec  ton   consensus,

                                     Pour  m’exciter,   suce,

                                       En fond  F   de prépuce,

                                       Étouffe    A ment en sus.

                                          Lors sexe    N  emprisonne

                                             Membre qui   T       entonne,

                                             Dix coups te     A     sonnent,

                                           Ébranlent per   S       sonne,

                                       Frontière bien  M   et mal,

                                     À faire femelle  E   et mâle

                                  Le soupir de   S  vient râle

                               Et l’amour     *   principal.

                            Quand reins  C  basculent,

                        Que mon se  E  xe virgule,

                  Va et vient   L    et recule

              Dans vagin   A    j’éjacule,

        Fantasme    *   en un cul,

     Tout cela   V    est ridicule,

  Rimes,       I     pieds calculs,

Lesquels   R   vous  postulent !

Ces vers   G   déshabillés, pervers,

Vous ren    U    dent nu, comme un ver,

Vous a      L     bandonnent, en plein hiver,

Pour         E      admirer les feuilles à l’envers !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

521 4

.

Évocation

 .

Fantasmes martien, grosse tête

Un pilier sur le point de se casser,

Ou, tout simplement, une virgule 

Qui quelque part nous apostrophe !

.

Quel rapport entre un fantasme et une virgule :

Toute une ponctuation se trouve ici, convoquée.

.

Fantasme martien, grosse tête,

Ou  point d’interrogation  stylisée

Ou, tout  simplement, une  virgule 

Qui quelque part nous apostrophe !

.

Symbolique  

 .

Les  fantasmes  sexuels

Sont presque tous universels

Et signalés dans de nombreuses

Sociétés à travers le vaste monde.

.

Cependant, en raison  de  la  nature

De certains, leurs mises en pratique

Seront beaucoup moins courante, ce

En raison de contraintes culturelles

Sociales, morales et religieuses.

.

Dans certains cas, même une

Évocation de fantasmes sexuels,

Sera soumise à des tabous sociaux

Ou à des inhibitions intériorisées.

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

521Des fantasmes que tout cela : virgules !

Alignement central / Titre analogue / Thème  sexualité

Forme  losange / Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : fantasme   / Symbole de fond : virgule

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Virgule, rime avec jugule, avec régule,

 Cinq ou six mots :

Pour ce qui est de syntaxe, ponctuation,

Elle est la reine, point final.

 

Symbolique 

Il s’agit d’un signe de ponctuation

Divisant certaines propositions

Dans une phrase, indiquant

Une pause tel : ‹ , ›.

En énumération,

La virgule 

  Sépare les

       T e r-m e s

         Énumérés,

              Sauf dernier

            Est précédé

            Conjonction

        Et, ou, etc.

Source : Wiktionnaire  

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Virgule appuyée sur son pied ne peut être flottante

Bien que l’association avec fantasme soit tentante.

 Un nom des plus difficiles à faire rimer, s’il en est

Mais quand même douzaine, n’est pas ridicule.

Au final, la forme épouse plutôt bien le fond !

.

Que serait un texte sans virgules et il en existe,

Voire sans aucune ponctuation, exercice de style

Certains amendements, pi certaines corrections

Consistent à la  justifier, déplacer, supprimer

Je ne change jamais rien, à la virgule près.

 .

Visuel

.

 .

Ponctue

.

Visuels et textuels  >>

 

 

520 – Lors une femme s’est fourvoyée

Visuels et textuels >>

.

Une femme, normale, pas hystérique,

Pas  nymphomane, pas  érotomane,

Comme l’on prétend les qualifier,

Fait des avances à un homme !

Quoi de plus naturel, permis,

Lors elle ressent  pour lui,

Des attraits  irrésistibles

Au  point  qu’elle  agit.

.

Veut avoir  le cœur net

À la sortie des toilettes.

«Chéri, viens donc par ici

Faire connaissance au lit.»

Si le chéri  se dit fort surpris,

Mais se montre d’autant ravi :

Circulez, y aura plus rien à voir.

.

Mais si, soudain, se rétracte, dénie,

Femme a de quoi se faire du souci,

Elle se serait  fourvoyée, pour lui

Séduction n’offre pas garantie.

.

Va  comprendre,

Pourquoi je mouille

Sans l’avoir  approché

Et pourquoi  s’éprendre

D’un corps qui chatouille

Sans l’avoir  jamais touché !

.

En dépit de quoi, chaque fois,

Que, de près ou de loin, je le vois,

Des frissons parcourent mon échine,

Descendent du dos jusqu’à la naissance

De cette source, s’écoulant en moi, divine,

Mettant en branle et en émois tous mes sens.

.

Penser que sexe vienne la remplir et y puiser

Ma substance, rapportant la sienne éjaculée,

Me fait déjà tourner la tête et le reste avec.

Comment y résister  suis en plein échec.

.

La solution : c’est d’aller, aux toilettes,

Pour  me  refaire un brin de coquette

Pour m’arranger car me sens défaite,

Bien rouge et sur  mes deux fossettes.

.

Et voici, je tombe sur lui dans la sortie

Et voilà  je lui dis  « chéri, viens par ici »

C’est le ventre qui parle, et qui importe,

En chambre, en lit  le verrou, l’emporte.

Je l’entraine derrière moi et il me sourit.

.

Pardon, m’a-t-il dit, je me fourvoie ainsi.

Je vais là où m’entrainent les frissons.

Je ne suis pas machine, avec piston.

.

Ouah : la douche froide, écossaise,

Passant de  trop délurée à niaise

Baiser n’est  jamais un acte,

À bâcler, est  plutôt un pacte,

Des plus compacts en intensité.

.

.

Extension

.

Toutes les tentatives de séduction,

Les plus brutales, rusées, et voire subtiles,

Ne seront pas toujours suivies d’effet escompté.

Quand c’est l’homme qui l’entonne … on l’absout,

On lui pardonne, c’est dans sa nature, sa culture.

Quand c’est la femme qui la sonne, cela résonne

Comme une proposition vécue malhonnête,

Dont il ferait les frais, s’il y consent !

.

Un homme, c’est bien connu, ne trompe pas sa femme :

C’est juste qu’il se trompe de femme, ne l’aura reconnu.

Fourvoyée, dites-vous, de femme qui vous aura dévoyé

Allons, allons, l’un dans l’autre, chacun se perd, trouve

Au final qui a commencé : par quoi, rien ne le prouve.

L’amour n’étant pas un crime,

De quoi se dirait-on  coupable ;

Et l’amour étant plus qu’estime,

Pourquoi n’en serait-on capable !

.

Nombre de femmes évoquent ou invoquent

L’alcool, le parfum, la fatigue, phéromones,

Pour avoir, d’un  sexe, demander  l’aumône

Alors que ce n’est  que désir  qui provoque !

.

Il y aura loin, dit-on, de la coupe aux lèvres,

Mais que dire des lèvres, au sexe puis au lit,

Ce n’est pas moi qui étais là, c’est une autre

Bon quand même, me suis faite bien baisée

.

Plutôt que de chercher à tout s’expliquer,

En vue  de se dédouaner, déculpabiliser,

Il vaudrait mieux de se passer l’éponge

Tout cela ne vaut pas plus que songe.

.

.

Épilogue

.

Une fleur ayant belle couleur, odeur,

D’un fruit jeune  et tendre, s’éprend,

Elle y met toute sa beauté … ardeur

Lui ne réagit pas : aucune douceur !

.

Mais, au petit matin, elle se reprend :

Que sera-t-elle avec lui, dans trente ans

Je me suis égarée, je me suis fourvoyée,

Jamais, de lui, platitude, n’aurais pensé.

.

Trente ans plus tard, s’instaure l’inverse

Elle s’était crue encore assez séduisante

Pour tenter sa chance pour la renverse,

On l’affuble d’une inclination suffisante

.

Une fleur fanée, dans un vase ébréché,

Une femme s’était crue encore fraiche,

Voilà qu’elle hallucine un jeune amant,

Miroir d’ans aurait dû veiller pourtant.

.

Qu’elle soit jeune, mûre, ou retraitante :

Elle peut toujours se fourvoyer, désirante

Le cœur, l’esprit, l’âme n’auront pas d’âge

Seuls, le corps et le sexe … ne surnagent !

.

.

520 – Calligramme

.

Une femme, normale, pas hystérique,

Pas  nymphomane, pas  érotomane,

Comme l’on prétend les qualifier,

Fait des avances à un homme !

Quoi de plus naturel, permis,

Lors elle ressent  pour lui,

Des attraits  irrésistibles

Au  point  qu’elle  agit.

.

                                                                                  Veut avoir  le cœur net

                                                                                 A la sortie des toilettes.

                                                                           «Chéri, viens donc par ici

                                                                              Faire connaissance au lit.»

                                                                     Si le chéri se dit fort surpris,

                                                                    Mais se montre d’autant ravi :

                                                              Circulez, y aura plus rien à voir.

.

Mais si, soudain, se rétracte, dénie, …………………………………..

Femme a de quoi se faire du souci, .……………………………….

Elle se serait  fourvoyée, pour lui,…….…………………………

Séduction n’offre pas garantie. ………………………………

.

Va  comprendre,

Pourquoi je mouille

Sans l’avoir  approché

Et pourquoi  s’éprendre

D’un corps qui chatouille

Sans l’avoir  jamais touché !

En dépit de quoi, chaque fois,

Que, de près ou de loin, je le vois,

Des frissons parcourent mon échine,

Descendent du dos jusqu’à la naissance

De cette source, s’écoulant en moi, divine,

Mettant en branle et en émois tous mes sens.

Penser que sexe vienne la remplir pour y puiser

Ma substance, en rapportant la sienne… éjaculée,

Me fait déjà tourner  F     *     E  la tête et le reste avec.

Comment y résister   E        o         É      suis en plein échec.

La solution : c’est   M            o            Y   d’aller, aux toilettes,

Pour  me  refaire   M          o o o          O   un brin de coquette

Pour m’arranger   E     o o o o o o o   V   car me sens défaite,

Bien rouge et sur   *          o o o         R    mes deux fossettes.

Et voici, je tombe  S           oo         U  sur lui dans la sortie

Et voilà  je lui dis  ‘            o        O  « chéri, viens par ici »

C’est le ventre qui   E      o     F     parle, qui importe,

En chambre, en lit    S    T   le verrou, l’emporte.

Je l’entraine derrière moi mais il me sourit.

Pardon, m’a-t-il dit, je me fourvoie ainsi.

Je vais là où m’entrainent les frissons.

Je ne suis pas machine, avec piston.

Ouah : la douche froide, écossaise,

Passant de  trop délurée à niaise

Baiser n’est  jamais un acte,

À bâcler, est  plutôt un pacte,

Des plus compacts en intensité.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

520 4

.

Évocation

.

Un vase avec des fleurs,

Probablement …. surement  

Si elles seront en fleurs fanées 

Pourquoi seraient-elles noires ?

.

Un vase constitue un support contenant

De l’eau pour nourrir les fleurs

Mais quand les fleurs seront fanées,

On ne verra plus que lui.

 .

Symbolique

.

Un vase est

Un récipient ouvert

Qui est, souvent, utilisé

Pour contenir un bouquet

De fleurs, décorer une salle.

Il peut être  constitué  de

Multiples   matériaux

Comme  porcelaine,

Céramique, verre.

Ils sont décorés

Dans  le  but

De mettre

En valeur leur

Contenu ou eux-mêmes.

Wikipédia : vase

 

Descriptif

.

520Une femme s’est fourvoyée, trompée

Alignement central / Titre en ovale / Thème  sexualité

Forme  losange / Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : fleur fanée

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 520 6

.

Toute  fleur fanée aurait beaucoup perdu

De son éclat, de sa couleur,

Peut-être même quelques-uns de ses pétales

Mais toujours son parfum.

.

Symbolique 

Rêve positif de réalisation des possibles.

Elles représentent le symbole de l’âme

Et indiquent le bon avancement du

Processus interne individuation.

.

Lors rêver de fleurs fanées

Ou  encore  des fleurs coupées

À une toute autre signification.

.

Cela peut signifier toute rupture

Ou toute cassure dans la vie réelle,

Telle la fin d’une relation amoureuse.

Cela signifiera également une rupture,

Un arrêt dans les processus psychiques !

Modifié, source :  doctissimo.fr/psychologie

.

.

Corrélations

.Fond/forme 

 .

Pourquoi associer amours terminés et fleurs fanées

Nos amours ne durent pas, fleurs ne s’accouplent pas

Et elles ne sauront même pas qu’elles ont été belles

Lors nous, éprouvons cette perte comme cruelle.

.

Notre beauté intérieure ne se fanerait  jamais

Mais si on ne la voit plus, elle s’envaserait

Dès lors la forme s’éloignerait du fond.

.

Si l’on associe femmes aux fleurs

 Faut-il associer les hommes et fruits

Fleurs deviennent fanées, fruits gâtées

Où sera la différence dans les déceptions

Il n’y aura que la séduction qui en pâtira

Et se fera jeter aux orties qui ne fanent pas

Ou au compost qui, lui, se métamorphosera.

 .

Visuel

.

Au lieu de surprise : méprise

.

Visuels et textuels >>

519 – Un cauchemar où ma vie bascule !

Visuels et textuels >> 

.

Se réveiller en un lit

Qui n’est pas  le vôtre,

Avec non pas votre mari,

Mais,   quelqu’un  d’autre,

Mésaventure, ou  aventure :

Qui pourrait le dire, au réveil !

Ça semble être un vrai cauchemar

À se pincer,  pour constat de réalité,

Hélas, le corps  étranger  est  bien là,

Et pas  si inconnu  que ca

Dès lors  qu’il s’agit  de  votre voisin,

À qui vous avez  ……  tendu la main,

Et le reste  aura suivi, malgré vous :

Que votre chair est faible, c’est fou !

.

Si cela se sait, votre vie va basculer,

À votre place, conseil : je me tairais.

Bien installée, dans mon train-train,

Rassurée par répétition du quotidien,

Je n’ai pas vu venir événement soudain

Qui a tout changé du jour au lendemain.

.

Cela m’avait tout l’air  presque rien

Un je ne sais quoi qui vous tient

Votre main, de beau matin,

Mais  qui l’a rendu, divin.

Était-ce mal était-ce bien,

Je ne sais pas, je ne sais rien

Toujours est-il que cher voisin

S’est retrouvé sur mon chemin.

.

Il n’était pas qu’un chaud lapin,

C’était un  ami,  un  vrai  coquin.

Qu’avons-nous fait de  bien vilain,

Je ne m’en souviens  plus  assez  bien.

Était-ce moi  ou était-ce lui, choix léonin

Ai eu envie de lui, de son côté, point certain.

.

J’ai invoqué mon état, second, vers libertin

Jusqu’à me   coucher, nue, sur  le lit voisin,

Fort surprise  flagrant délire  bien humain

Sans doute, lui ai-je suggéré : allez viens,

Lors le secoue, ne bouge pas, ne dit rien,

Je prends peur et sens venir un chagrin.

..

Lors bien réveillé, ai poussé cri soudain

Au point que, souffle,  timbre cristallin

Aurait pu  réveiller  un mort,  le matin,

Tant sa main était froide,  yeux éteints.

Qui a commis un tel crime  en assassin,

Hier, dans les bras du mari : en voisin.

.

D’inconscience, préméditée, du malin,

Je suis désignée coupable en  examen.

De vie amoureuse, heureuse le matin,

Tout se bascule,  se bouscule, demain.

J’ai eu beau protester … ce fut en vain,

Mon avenir, bien plus sombre, devient.

Faute de faire attention à tout et à rien,

On ne peut jurer ni de vous  ni de rien.

Marteau a frappé, voilà : c’est ma fin !

.

.

Extensions

.

Se réveiller auprès d’un mort :

Est cauchemar, c’est sûr, mais encore,

Bien plus fort quand il s’agit d’une vraie réalité.

Ce n’est pas tant la faute commise d’un adultère

Que la culpabilité de l’avoir quelque part

Assassiné et cela bien malgré soi.

.

Beau corps de femme prêt à être dévoré pas une si vilaine bête,

Faites quelque chose, ne demeurez pas là, immobile, spectateur !

Terrassez le dragon, et libérer la vierge, qu’elle soit folle, ou sage !

Oui mais, dans un cauchemar, on ne fait  rien de ce que l’on veut,

Car l’on assistera,  impuissant, au déroulement  des événements.

S’il vous plait, réveillez-moi : cela mettra fin à mon cauchemar,

Je vous promets de transformer dragon en prince charmant !

.

Voilà une image de notre inconscient

Toutes les formes, actions, sont possibles

Et bien plus encore, sans censure, permises.

.

C’est pire que dans les jeux vidéo ; d’horreur :

On se fait attaqué, ici ou là, par des monstres,

Et on ne peut réagir, se défendre ni même fuir

.

La pudeur en toute action, n’est plus de mise,

On est seul pour plaisir ou au bord de l’orgie,

Le sexe devient la porte ouverte au non-dit.

.

Au réveil, sentiment honte, culpabilité

Comme si un démon s’était emparé

De notre corps, et l’avait dévoyé.

.

.

Épilogue

.

Cauchemar, y en a marre,

Je ne dors qu’effrayé

Par un drame

À l’infini.

.

Je me réveille, en sueurs,

Étranglé par des peurs,

 Reprends mon souffle

Avec mes esprits.

.

Un fantôme de nuit a surgi

Du fond de l’inconscient

Lors j’ai basculé du lit

Pour le fuir, éviter.

.

 Était-ce un autre ou le mien,

Ma mort n’est pas si loin :

J’y aurai cru un instant,

Lors cauchemardant.

.

Marre de tout en merdant

Ma vie, en pleine figure,

Rappelle : il est temps

De lever pied et tête.

.

.

519 – Calligramme

.

Se réveiller en un lit

Qui n’est pas  le vôtre,

Avec non pas votre mari,

Mais,   quelqu’un  d’autre,

Mésaventure, ou  aventure :

Qui pourrait le dire, au réveil !

Ça semble être un vrai cauchemar

À se pincer,  pour constat de réalité,

Hélas, le corps  étranger  est  bien là,

Et pas   Ô  si inconnu  Ô   que ca

Dès lors  qu’il s’agit  de  votre voisin,

À qui vous avez ===  tendu la main,

Et le reste  aura suivi, malgré vous :

Que votre chair est faible, c’est fou !

Si cela se sait, votre vie va basculer,

À votre place, conseil : je me tairais.

Bien installée, dans mon train-train,

Rassurée par répétition du quotidien,

Je n’ai pas vu venir événement soudain

Qui a tout changé du jour au lendemain.

Cela m’avait tout l’air      E     presque rien

Un je ne sais quoi        N       qui vous tient

Votre main de         *          de beau matin

Mais qui l’a            *               rendu, divin.

Était-ce mal           U               était-ce bien,

Je ne sais pas          N             je ne sais rien,

Toujours est-il        *                que cher voisin

S’est retrouvé       *        *       sur mon chemin.

Il n’était pas     C      qu’un      M        chaud lapin,

C’était un       A          ami, un         A     vrai coquin.

Qu’avons-      U          nous fait de          *      bien vilain,

Je ne m’en      C         souviens  plus           *      assez  bien.

Était-ce moi  H       ou bien était-ce lui        V   choix léonin

Ai eu envie     E        de lui, de son côté,          I  point certain

J’ai invoqué   M        mon état, second,         E   vers libertin

 Jusqu’à me      A          coucher nue sur          *     le lit voisin,

Fort surprise    R         flagrant délire          *   bien humain

Sans doute lui    *          ai-je suggéré      B       allez viens,

Lors le secoue      *           ne bouge    A   pas ne dit rien,

Je prends peur et    O      sens      S   venir un chagrin.

Lors bien réveillé      Ù      ai    C  poussé cri soudain

Au point que souffle,    *         U      timbre cristallin

Aurait pu réveiller un             L       mort, le matin,

Tant sa main était froide,     E          yeux éteints.

Qui a commis un tel crime     !        en assassin,

Hier, dans les bras du mari,    *         en voisin.

D’inconscience, préméditée,    *      du malin,

Je suis désignée coupable en    *       examen.

De vie amoureuse, heureuse     *     le matin,

Tout se bascule, se bouscule     *      demain.

J’ai eu beau protester…ce fut    *      en vain,

Mon avenir, bien plus sombre  *      devient.

Faute de faire attention à tout *     et à rien,

On ne peut jurer ni de vous     *   ni de rien.

Le marteau a frappé et voilà : c’est ma fin !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

519 4

.

Évocation

.

Difficile de projeter forme précise

Un cauchemar d’un fantôme 

Serait-ce moi après ma mort

Ou n’importe qui, inconnu ?

.

Tel fantôme est impersonnel, antipathique,

Voire, menaçant :

Le seul  fait qu’il soit caché par un drap

Évoque un cauchemar.

.

Symbolique

.

Le fantôme fait partie

Intégrante de nos imaginaires.

Que l’on y croit ou pas, tout le monde

Sait ce qu’est un fantôme, personne n’en a vu.

.

Le fantôme est présence absente plus que réalité.

C’est quelqu’un qui rôde entre la vie et la mort

Mais qui ne serait pas si menaçant que cela

Pas comme le zombie qui cherche à tuer.

Le rêve de fantôme reset très présent

Chez les enfants et les adolescents.

.

Ils seront aperçus  sans visages.

On ne sait pas bien qui ils sont.

Ils glissent, créent le frisson.

On voit l’attirail du thème :

Drap blanc, bruit chaines

Parle murmure en château.

doctissimo.fr/psychologie/dictionnaire-

des-reves/reve-de-fantome

 

Descriptif

.

518Quand je ferme mes yeux  …  je te vois !

Alignement central /   Titre cercle ovale / Thème  rêve

Forme  anthropo / Rimes  égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : fantôme / Symbole de fond : cauchemar

.

.

Fond

.

Évocation 

.

519 6

.

Tel fantôme est impersonnel, antipathique,

Voire, menaçant :

Le seul  fait qu’il soit caché par un drap

Évoque un cauchemar.

 .

Symbolique 

 .

Deux thèmes s’entremêlent autour du cauchemar :

Celui de la mort, et celui de la chevauchée infernale,

Sont illustrés la plupart du temps par le sentiment

D’oppression, sur la poitrine, sont  ressenties  par

Le rêveur comme une association d’une  angoisse

Extrême et d’un sentiment de totale impuissance.

.

Plusieurs causes sont à l’origine des cauchemars.

Individus souffrant d’un stress post-traumatique,

Revivent l’événement traumatisant sous forme de

Reviviscences, dont ils n’arrivent pas à se défaire.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Pour sûr, fantôme et cauchemar vont bien ensemble

Et que ce soit un vrai, ou un faux, n’y changerait rien,

Mais cauchemar  rime  avec rêve, avec image interne,

Tandis que fantôme rime avec une perception externe.

.

Cela dit, fantême évoquera une forme  parmi d’autres

Et donc ne recouvrerait  pas un fond qui est énorme.

Quelqu’un vous dit : «ma vie est un vrai cauchemar 

Je doute, un peu, beaucoup, qu’il vous  ferait envie !

.

Or ce n’est pas le cauchemar qui produira l’angoisse

Mais bien l’angoisse de vivre qui suscite ce dernier

Voilà ce que c’est d’avoir une conscience coupable

« L’œil était dans la tombe et regardait Caïn »

Nous clame Victor Hugo en son poème.

 .

Visuel

.

.

Un cauchemar de faux amant !

Le Cauchemar » de Ditlev Blunck

.

Visuels et textuels >> 

518 – Je ferme les yeux, je te vois

Visuels et textuels   >>

.

Si je ferme les yeux, je te vois,

Encore comme si tu étais visible,

Tant les formes de ton corps,

Et bien plus, de ton visage,

Sont  imprimées  en moi.

.

Si tu fermes tes yeux, me reçois,

Je sens ton âme, souffler sur moi,

Un bel  univers de symboles,

Rempli des souvenirs d’émois,

Que l’on  partage toi    et moi.

.

Si nous fermons nos yeux : vois,

Nous habitons la même intériorité,

Qui nous aura fait nous rencontrer

Comme la toute première fois,

Où nous nous sommes aimés.

.

Quand je ferme les yeux, je te vois,

Et je peux te toucher, sous mes doigts,

J’imagine tes formes, je dessine ta croupe,

Ta silhouette, gracieuse, toute fine, chaloupe

Et  nos mains, avec nos pieds,  se couplent,

Alors nos corps collés deviennent souples,

Quand  je me sens, enfin, au fond de toi,

Je suis bien plus qu’un homme : un roi.

.

Quand tu fermes tes yeux,  me reçois,

Comme si c’était notre première fois,

De dire à ce point, j’ai besoin  de toi.

Si vrai que de ta proue à ta  poupe,

N’ai  cessé  d’en explorer les voies

En ta bouche, humeur en soupe.

.

Je sens grandir plaisir en loupe

Grossir iris,  tes yeux  délirants,

Changer de fente en  soucoupe,

Lors  nous  fermons  nos  yeux,

En confiance, et plein  d’aveux,

Vois ton visage émerger en noir,

Reste, demeure dévoilé en soute.

.

Et j’aperçois ton regard qui écoute

Par lumière qui m’éblouit d’y croire

De partager les événements, l’instant

Consomme  présent,  dehors,  dedans,

Et chaque fois que je les ouvre, tu es là,

Tu m’enivre encore de ton parfum d’aura.

.

Quand j’ouvre les yeux, je me rends compte

Que je suis devenu vrai aveugle, en acompte,

À compter de ce jour,   et jusqu’aux prochains,

Mon cœur, esprit, âme, reposent entre tes mains

Ce n’est pas qu’ils soient beaux, sont même vilains

Mais franchir tel interdit les a rendus plus humains.

.

Était-ce la peine, d’aller si loin, et  d’aller  si profond !

Mon diable m’a dit oui,  mon ange  gardien m’a dit non.

Je réclame, au Dieu Amour, absolution, plus que punition,

Lors l’humain en nous, est devenu divin fruit de sa passion.

.

.

Extensions

.

De voir quelqu’un, les yeux fermés, je trouve ça sympathique

Et quand je fais l’amour, en noir complet, carrément magique.

Je m’imagine, en aveugle, pardon pour eux, caressant un corps,

Être capable de le reconnaitre, dessiner jusqu’au bout des doigts.

La lumière me surprend, ma déçoit presque, non par la révélation

De femme bien connue sous tous les angles, s’agissant de la mienne

Mais par la rupture d’un beau rêve, où elle les représenterait toutes !

 .

De voir quelqu’un (e), en le projetant

Sur ses paupières comme des écrans,

Est une forme de vision «entoptique»

N’ayant rien d’une magie quantique !

.

Des aveugles voient avec leurs doigts

Touchent un visage, et le reconnaisse

Quand je ferme mes yeux… je te vois,

En empreinte rétinienne, et qu’est-ce

.

Que cela peut bien signifier : un signal

Qui me dit que tu es là en mes pensées,

Que dès lors, ton image, peut restaurer,

Que je parviendrais même à la toucher.

.

.

518 – Calligramme 

.

Si je ferme les yeux, je te vois,

Encore comme si tu étais visible,

Tant les formes de ton corps,

Et bien plus, de ton visage,

Sont  imprimées  en moi.

Si tu fermes tes yeux, me reçois,

Je sens ton âme, souffler sur moi,

Un bel  Ô univers de Ô  symboles,

Rempli des     //  souvenirs d’émois,

Que l’on        //   partage toi    et moi.

Si nous fer //   mons nos yeux : vois,

Nous habitons la même intériorité,

Qui nous a   ==== fait rencontrer

Comme la toute première fois,

Où nous nous sommes aimés.

.

Quand je ferme les yeux, je te vois,

Et je peux te toucher, sous mes doigts,

J’imagine tes formes, je dessine ta croupe,

Ta silhouette, gracieuse, toute fine, chaloupe.

Et nos    S    mains avec nos pieds se    Y   couplent,

Alors     I   nos corps collés deviennent  E   souples,

Quand    *    je me sens enfin, au fond     U      de toi,

Je suis    J     bien plus qu’un homme,    X    un roi.

Quand     E    tu fermes tes yeux, me     *     reçois,

Comme   *     si c’était notre première  J        fois,

De dire   F     à ce point, j’ai besoin    E     de toi.

Si vrai    E     que de ta proue à ta    *     poupe,

N’ai       R    cessé  d’en explorer  T  les voies

En ta     M    bouche, humeur  E  en soupe,

Je sens    E    grandir plaisir   *    en loupe

Grossir    *    iris,  tes yeux   V  délirants,

Changer   M   de fente en  O  soucoupe.

Lors nous    E   fermons  I     nos yeux,

En confiance  S  pleine  S      d’aveux,

Vois ton visage  émerger   en le noir,

Reste, demeure  dévoilé        en soute.

.

***********************************

***********************************

.

Et j’aperçois    ton regard      qui écoute

Par lumière     qui m’éblouit     d’y croire

De partager    les événements      l’instant

Consomme      présent,  dehors,       dedans,

Et chaque        fois que je les ouvre      tu es là

Tu m’enivre      encore de ton parfum     d’aura.

Quand j’ouvre       les yeux, me rends         compte

Que je suis devenu    vrai aveugle en       acomptes,

À compter  de ce jour      et jusqu’aux          prochains,

Mon cœur, esprit, âme,      reposent      entre tes mains

Ce n’est pas qu’ils soient       beaux,     sont même vilains

Mais franchir tel interdit les     a      rendus plus humains.

Était-ce la peine, d’aller si loin,           et d’aller si profond !

Mon diable m’a dit oui, mon ange        gardien m’a dit non.

Je réclame, au Dieu Amour, l’absolution, plus que punition,

Lors l’humain en nous, est devenu divin fruit de sa passion.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

518 4

.

Évocation

 .

Silhouette en portrait

Mais, avec une forme de

Haut chapeau  sur sa tête :

Est-ce ma vision intérieure ?

S’agit-il ici d’une vision intérieure ?

.

En projection d’un portrait

Tant la forme et toutes ses formes sont 

Floues bien que dynamiques ?

 .

Symbolique

 .

Le portrait est

Un genre graphique

En vue  de représenter,

Et de façon  ressemblante,

Une personne posant modèle.

Au-delà de toute représentation

De l’apparence d’un être humain,

Le portrait répond  à la volonté  de

Transcrire le caractère de personne,

Sa façon d’être : le portrait révélera

L’image que se fait d’une personne

Le portraitiste ou ses sentiments

Envers elle : cet aspect peut

Amener à s’éloigner de

L’apparence physique

Du modèle.

Wikipédia : portrait

 

Descriptif

 .

518Quand je ferme mes yeux  …  je te vois !

Alignement central / Titre analogue / Thème  rêverie

Forme  anthropo / Rimes  égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : portrait / Symbole de fond : vision

.

.

Fond

.

Évocation 

.

518 6

.

S’agit-il ici d’une vision intérieure, 

En projection d’un portrait

Tant la forme et toutes ses formes sont 

Floues bien que dynamiques ?

Symbolique

 .

J’ai dû lire, et par hasard, dans

Un dictionnaire de philosophie

Qu’il existait bien des illusions

Dénommées  « entoptiques »

Correspondant à des images

Que l’on voit quand on ferme

Les yeux, par exemple, quand

De gens, visage en particulier,

Apparaissent  comme  par  une

Apparente vision intérieure,

Projetée  sur  nos …  paupières ?

Inspiration personnelle sur le site

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Normalement on ferme les yeux pour ne plus voir

À ce moment persiste encore une image rétinienne,

Mais sans aucun stimulus extérieur, elle peut exister

Comme une pure projection de ma mémoire stimulée.

.

La vision intérieure proche d’image du rêve éveillé,

Sans être parfaitement fidèle dans les moindres détails

Est reconnaissable et identifiable au premier coup d’œil

Si l’on peut parler ainsi, en aveugle, paupières fermées,

Elle existerait en tant que réalité et non hallucination !

.

Vision intérieure n’est pas que celle

Qu’on a ou garde en fermant les yeux,

Elle est comme construction d’images,

Qui nous ravissent en rimant amours,

Qui demeurent vivant en ouvrant l’œil

Dans un face à face, devenant réalité 

Sans tromper tout ce qui l’aura créé.

 .

Visuel

.

.

Voir comme en rêve 

.

Visuels et textuels   >>

 

517 – Ton fantôme hante mes nuits

Visuels et textuels  >>

.

Un fantôme n’est pas réel,

Chacun le sait, est spirituel,

Il ne peut adresser de courriel

Avec nous, êtres trop charnels !

.

Mais le tien, pourtant me hante,

Mais le tien, pourtant, me tente,

Et je ne sais, la nuit, lui résister,

Étreignant   fort  mon  oreiller !

.

Peux  écouter  sans   entendre,

Mais  il ne me dit  mot tendre,

Demeure muet comme pantin

Disparaît  dès le petit matin !

.

Lors les lieux, les gens, les évènements,

S’estompent, s’effacent lentement,

En mon esprit,

Tout, en moi, devient vague, devient flou

Comme dans un miroir andalou

Des Canaries.

 .

Y a plus que ton fantôme, qui m’apparait,

Tantôt ange et tantôt diablesse,

Qui me sourit,

S’accroche à moi, et ne cesse de me hanter

Surtout la nuit, en rêve effréné,

En insomnie.

.

Petit  matin : excité, j’étreins  mon oreiller,

Mais je me sens bien fatigué

D’être l’ami

D’un fantôme  masquant  tous les horizons

D’une autre amie pour de bon,

Brest ou Paris.

 .

À défaut  d’être charnel,  contre ton corps,

Battant mon cœur plus fort,

Tu me séduis

Par la seule force de ta pensée, en image,

Que tu me donne en partage,

Esseulée au lit.

 .

Je voudrais tellement que tout cela cesse

Au profit de tendre caresse

Qui me réjouis,

En attendant de te revoir, je le confesse,

Je crie ton nom, je t’adresse

De toi, ennui.

 .

Lors ton fantôme me hante la nuit,

Je ne sais plus où j’habite mais j’y suis.

.

.

Extensions

.

Si je me sens bien avec le fantôme

J’y reste, longtemps, les yeux en éveil,

Jusqu’en fin de nuit pour ne perdre le fil

Qui, par  cette  forme, étrange, évanescente,

Nous relie et nous tisse un costume pour deux,

Costume multicolore, dans lequel on s’édulcore,

Pour tromper mon esprit dans  un rêve plus fort

Que tout, plus fort même, qui sait, que la mort !

.

Même femme dans trois postures, projetée, fantasmée

En une revenante, en une sorcière, en  une fée des bois

Les contextes et les rôles changent au gré des humeurs

Procurant, à nombre scénarios, leurs effets d’irréalité !

Il s’agirait selon certains, d’une empreinte mémorielle,

Que l’inconscient anime, pour libérer l’esprit, angoissé

Par une perte, par un manque ou par un désir frustré.

.

Une femme fantôme n’est pas

Comme un fantôme de femme :

La première est souvent absente ;

La seconde serait parfois présente !

.

En tous cas dans et par son imaginaire

Et cela n’aurait rien de si extraordinaire

Le cerveau est capable de projeter lumière

Qui avec un peu d’esprit prendra une forme

.

Tant si notre réalité perceptive est une illusion,

Un fantôme deviendra une illusion d’une illusion

Pourquoi pas : il n’aurait de reflet dans un miroir

Mais ce n’est pas cela qui nous empêche d’y croire.

.

On nous parle bien de réalité concrète, virtuelle, rêvée,

Alors pourquoi une femme fantasmée ne pourrait exister

Il y a bien eu des apparitions de Dames blanches, ici ou là

Lors le cerveau déraille, il invente fantôme plus vrai que vrai

.

.

517 – Calligramme

.

Un   T   fantôme n’est pas   H réel,

Cha   O  cun le sait, est spiri  A  tuel,

Il ne  N peut adresser de cour N  riels

Avec  *   nous, êtres trop char  T   nels.

Mais  F   le tien, pourtant me   E hante,

Mais  A   le tien, pourtant, me  *    tente,

Et je   N  ne sais, la nuit, lui ré M  sister,

Étrei   T    gnant   fort  mon    A oreiller.

Peux    Ô    écouter  sans  en   *   tendre

Mais il   M   ne me dit mot   N   tendre

Demeure  E muet comme   U  pantin

Disparaît  *  dès le petit   I  matin.

         *                  T

Lors les lieux, les gens, les évènements,

S’estompent, s’effacent lentement,

En mon esprit,

Tout, en moi, devient vague, devient flou

Comme dans un miroir andalou

Des Canaries.

Y a plus que ton fantôme, qui m’apparait,

Tantôt ange et tantôt diablesse,

Qui me sourit,

S’accroche à moi, et ne cesse de me hanter

Surtout la nuit, en rêve effréné,

En insomnie.

Petit  matin : excité, j’étreins  mon oreiller,

Mais je me sens bien fatigué

D’être l’ami

D’un fantôme  masquant  tous les horizons

D’une autre amie pour de bon,

Brest ou Paris.

À défaut  d’être charnel,  contre ton corps,

Battant mon cœur plus fort,

Tu me séduis

Par la seule force de ta pensée, en image,

Que tu me donne en partage,

Esseulée au lit.

Je voudrais tellement que tout cela cesse

Au profit de tendre caresse

Qui me réjouis,

En attendant de te revoir, je le confesse,

Je crie ton nom, je t’adresse

De toi, ennui.

Lors ton fantôme me hante la nuit,

Je ne sais plus où j’habite mais j’y suis.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

517 4

.

Évocation

 .

Une tête et puis un corps

De femme en robe longue :

Probablement un fantôme 

On va dire : surement même.

.

Les fantômes auront tous, plus ou moins,

La même apparence floue, mais, il arrive

Que l’un d’eux soit davantage personnel.

.

Il s’agit bien d’une femme comme

Apparaissant de nulle part !

Bon nombre de fantômes ont l’air

Vaporeux, absent, virtuel !

 .

Symbolique   

 .

Femme sans tabou,

Oui, mais pas sans mystère.

Ce qui est caché est précieux

Et ne se révèle qu’à conditions.

Ne pas tout mettre en lumière,

Voilà la clé d’un mariage parfait

Des polarités féminines.

.

Mais ce qui est caché,

Ce qui est dans l’ombre,

A mauvaise presse de nos jours.

Aujourd’hui, il faut tout dire,

Tout révéler, tout mettre en lumière.

femininbio.com/beaute-mode/actualites-

nouveautes/femme-mystere

 

Descriptif

 .

517 – Ton fantôme me hante, certaines nuits 

Alignement central / Titre analogue / Thème  attraction

Forme  anthropo  /   Rimes  égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme / Symbole de fond : fantôme

.

.

Fond

.

Évocation 

.517 6

.

Il s’agit bien d’une femme comme

Apparaissant de nulle part !

Bon nombre de fantômes ont l’air

Vaporeux, absent, virtuel !

 .

Symbolique 

.

Selon divers sondages effectués

Dans le monde depuis 1980,

Il apparaît que la croyance à

L’existence des fantômes est

Largement répandue dans la population,

Tout en variant fortement selon les pays :

13 % en France (2000),

21 % au Québec  (2001),

52 % au Royaume-Uni (2013)

50 % chez les Chinois de  Hong-Kong (1981),

51 % aux  États-Unis (2009) (18 % déjà rencontré),

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On est là dans le domaine de la spéculation,

Pour ne pas dire hallucination des fantômes

Pourtant entre 15 et 5% croient, dur comme fer

Ne faisant plus la part entre la réalité et mystère.

.

Mais après tout, il s’agit peut-être du mien, mort,

Avec qui j’ai plaisir à discuter comme un vieil ami

Ou quelqu’un de ma famille, ou ancienne amante.

.

Un fantôme, ça flottera dans l’air d’une chambre

Sans réveiller pour autant son locataire, qui dort,

Mais s’il rime ses passages en rythmant des iiiiii,

Certain qu’il viendra jusqu’ à hanter votre esprit.

.

Je ne doute pas lors que son face à face avec lui,

Vous laisserait pantois, de surprise, ou d’ennui,

Sauf si un état de manque soudain vous saisit.

 .

Visuel

..

.

Fantôme ou Fantômas

.

Visuels et textuels  >>

516 – Un message en bouteille à la mer

Visuels et textuels  >> 

.

Message confié à la mer,

En bouteille, et dérivante,

A peu de chance atteindre,

  Un destinataire ni personne.

Il faut, encore, que celui qui

Trouve, par heureux hasard,

L’ouvre, le  lise, fasse  suivre,

Beaucoup d’impondérables !

Il suffira d’un grain de sable,

Pour que dévie son chemin

Et que bouteille à la mer,

Reste sans lendemain. 

 .

Voilà, il faut que je te dise :

À quel point je suis seul la nuit,

Je suis de quart  depuis  minuit :

Rien ne se passe  et  je m’ennuie :

Le noir au dehors est ma hantise,

Marque mon dedans de sottise.

.

Voilà,  il faut que je t’écrive :

Je suis plein à craquer émotion,

Je suis impuissant à garder raison,

Quand  submerge, en moi, inaction,

Lors la croisière en  mer me prive

De ta présence, à terre et à vivre.

.

Voilà, il faut que je t’implore :

D’être plus souvent à mes côtés,

À panser plaies, blessure d’amitié,

Les gorgeant d’énergie, sang mêlés

Que seul contact, en corps à corps,

En parfait accord permet encore.

.

Voilà, mon état d’esprit te confie :

Il m’habite aujourd’hui et plus fort,

Me surprend, encore, comme  mort,

D’être l’orphelin de toutes tes nuits,

Et je dois t’avouer n’être qu’à demi

Accompli loin de toi, chère amie.

.

Voilà, mon message en bouteille,

Voyage au gré des courants, flots,

Et si c’est par chance ou merveille,

Il  te parvient, venu, au fil de l’eau,

Libre à toi le jeter droit au panier,

Ou venir me rejoindre, m’aimer.

.

.

Extensions

.

Ce message désespéré

En une bouteille à la mer est

Un cri du cœur qui croit au hasard

D’une nuit ensoleillée par une pleine Lune

Et à un main innocente et un œil curieux  qui

Prendra la peine de la ramasser puis de jeter

Un regard à l’intérieur, et ce des fois que…

Un appel au secours pourrait sauver

Une belle âme sur une ile déserte

Ce qui ne m’est jamais arrivé,

Mais m’a toujours fait rêver.

.

La bouteille à la mer est un mythe moderne !

Combien en avez-vous trouvé, sur les plages,

Avec message d’appel «au secours» dedans.

Si je devais donner une alerte,  je lancerais

Plutôt une fusée de détresse,  ou un SOS !

Aujourd’hui, le plus intéressant, dedans,

N’est pas le contenu mais le contenant

Où il est parti, arrivé avec le courant

Les surprises sont au rendez-vous !

 .

Beaucoup d’objet flottent sur l’océan,

Tombant des bateau, voire des ports.

Avant, c’était des bouteilles, en verre,

Aujourd’hui, bouteilles en plastiques.

.

Visiblement on aura changé d’époque

Pour une en verre, mille en plastique,

Et avec à l’intérieur, rien que du vide,

Une menace pour poissons, écologie !

.

Et puis le temps pour un objet flottant

De traverser de long en large un océan,

Lors un SMS arrivera  dans la seconde,

Tant est qu’on ait un minimum réseau.

.

516 – Calligramme

.

.

Mes   M  sage confié à la   B  mer,

En      E bouteille, dérivan   O     te,

A peu  S  de chance attein    U   dre,

  Desti     nataire ni person   T       ne.

Faut   A    il encore que celui   E   qui

Trou   G  ve par heureux has   I   ard,

L’ou   E  vre, le lise, fasse sui  L   vre,

Beau   *   coup d’impondérab E  les !

Il suf S  fira d’un grain de sa  *   ble,

Pour O  que dévie son che   M  min

Et que  S   bouteille à la  E  mer,

Reste  *  sans lende R main. 

 .

Voilà, il faut que je te dise :

À quel point je suis seul la   nuit,

Je suis de quart depuis       minuit :

Rien ne se passe et       je m’ennuie :

Le noir au dehors    est ma hantise,

Marque mon    dedans de sottise.

.

Voilà,  il faut que je t’écrive :

Je suis plein à craquer émo    tion,

Je suis impuissant à garder     raison,

Quand  submerge en moi      inaction,

Lors la croisière en      mer me prive

De ta présence,    à terre et à vivre.

.

Voilà, il faut que je t’implore :

D’être plus souvent à mes    côtés,

À panser plaies, blessures   d’amitié,

Les gorgeant d’énergie,      sang mêlés

Que seul contact en       corps à corps

En parfait accord    permet encore.

.

Voilà, mon état d’esprit te confie :

Il m’habite aujourd’hui et plus     fort,

Me surprend, encore, comme        mort,

D’être l’orphelin de toutes        tes nuits,

Et je dois t’avouer n’être      qu’à demi

Accompli loin de toi,    chère amie.

.

Voilà, mon message en bouteille,

Voyage au gré des courants,      flots,

Et si c’est par chance ou      merveille,

Il te parvient, venu,       au fil de l’eau,

Libre à toi le jeter    droit au panier,

Ou venir me    rejoindre, m’aimer.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

516 4

.

Évocation

 .

 Une bouteille en plastique

Avec  bouchon  tournant :

Un Thermos  sinon autre,

Contenant un message ?

N’importe quelle bouteille pourra convenir,

 Pour contenir un message :

Par contre, il faudra qu’elle flotte longtemps

Dérive, atteigne le but désiré.

 .

Symbolique

 .

Bouteille à la mer

Est souvent associée

À un appel  à l’aide.

La littérature en effet

Regorge d’histoires où

Des naufragés  échoués

Sur une île déserte place

Un message  de SOS dans

Une bouteille, dans l’espoir

Qu’on vienne porter secours.

Cependant, le contenu du mot

N’est pas forcément ne sera pas

Forcément  message de détresse.

Dans ce cas,  la bouteille à la mer

Deviendrait surtout un moyen de

Communication avec l’inconnu.

Modifié, source : 1001 symboles

 .

Descriptif

 .

516Message  S. O. S : bouteille à la mer ! 

Alignement central / Titre analogue / Thème  bateau

Forme  droite  /   Rimes  égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : message

.

.

Extensions

.

Ce message désespéré

En une bouteille à la mer est

Un cri du cœur qui croit au hasard

D’une nuit ensoleillée par une pleine Lune

Et à un main innocente et un œil curieux  qui

Prendra la peine de la ramasser puis de jeter

Un regard à l’intérieur, et ce des fois que…

Un appel au secours pourrait sauver

Une belle âme sur une ile déserte

Ce qui ne m’est jamais arrivé,

Mais m’a toujours fait rêver.

.

La bouteille à la mer est un mythe moderne !

Combien en avez-vous trouvé, sur les plages,

Avec message d’appel «au secours» dedans.

Si je devais donner une alerte,  je lancerais

Plutôt une fusée de détresse,  ou un SOS !

Aujourd’hui, le plus intéressant, dedans,

N’est pas le contenu mais le contenant

Où il est parti, arrivé avec le courant

Les surprises sont au rendez-vous !

 .

Beaucoup d’objet flottent sur l’océan,

Tombant des bateau, voire des ports.

Avant, c’était des bouteilles, en verre,

Aujourd’hui, bouteilles en plastiques.

.

Visiblement on aura changé d’époque

Pour une en verre, mille en plastique,

Et avec à l’intérieur, rien que du vide,

Une menace pour poissons, écologie !

.

Et puis le temps pour un objet flottant

De traverser de long en large un océan,

Lors un SMS arrivera  dans la seconde,

Tant est qu’on ait un minimum réseau.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

516 6

.

N’importe quelle bouteille pourra convenir,

 Pour contenir un message :

Par contre, il faudra qu’elle flotte longtemps

Dérive, atteigne le but désiré.

 .

Symbolique

 .

Rendues célèbres

Par la littérature,

Bouteilles à la mer

Sont plutôt connues

Du  grand public pour

Servir comme un moyen

D’appel à l’aide aux naufragés

Sur une île déserte, abandonné.

Principe de la bouteille à la mer

N’est pas une invention littéraire

Mais telles «bouteilles à la mer»,

Ne sont pas toujours contenants

Et peuvent être laissées ailleurs

Que dans la mer, sont utilisées

Également dans la réalité.

Les messages sont codés,

Effacés, incompréhensibles.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bouteille, message, naufrage dans l’océan,

Il peut être désespéré, simplement amusant.

Le tout en rime et rythme avec dérive vague,

Écrit en cinq strophes égales avec un refrain

Le face à face avec l’improbable destinataire

Évoque forme de bouteille sur fond de sable

Celui qui lira message : incapable secours.

Chanson « Tous les cris les SOS » (1985)

De Daniel Balavoine, emploie l’image

 D’une  bouteille, vide, jetée  à la mer,

Que les vagues ramènent  et brisent

Contre les rochers comme symbole

De la difficulté à … communiquer.

 .

Visuel

.

.

Monde à l’envers tout de même ! 

.

Visuels et textuels  >> 

515 – Bateau, soleil, vent, océan et nous !

Visuels et textuels  >> 

.

Nous et les quatre autres  ingrédients,

Nous  représentons quatre  éléments,

La terre    et le feu   et l’air   et l’eau :

Que désirer de mieux, de plus beau.

Se laisser  bercer  par  des  vagues,

Montantes  et puis  descendantes,

Ainsi de suite  et à recommencer.

.

Nous étions  là, en  un paradis né

Dans notre couchette, sur bâbord,

Nul besoin de se bouger  les fesses,

Pour nous, la mer a cette tendresse,

Qui nous fait perdre  le sud et  nord.

.

Nos corps se balançaient en rythmes,

L’un et l’autre,   comme  des victimes,

De  nos   fantasmes   incarnés,  sexués,

Dieu, nature, amour, nous a  sublimés.

.

Nous deux, tous nus, tout en dormant,

Bateau voguant, d’ile en ile, et  sur l’eau,

La mer nous roulant puis nous tanguant

Un  beau soleil, pointant  par  le  hublot,

Et  un bon vent, nous tirant, par l’avant,

De par ces  cinq ingrédients en cadeau.

.

Cadeau de  n’avoir rien à faire

D’autre que de se laisser bercer

Par  les  mouvements  du  bateau

Qui par effets de balançoire  d’eaux

Ils nous feront, l’un  et l’autre, glisser

Et frotter  sans bouger et sur nos aires.

.

De ne pas se lover, impossible en rythme,

Lors que pas un de nos muscles ne  s’anime,

Ce n’était plus nous qui nous faisions l’amour,

C’était la mer, son clin d’œil, c’était son humour,

Nous ne  pouvions en ces  moments-là, lui résister,

Tant au creux de nos ventres, ses rythmes  imprimés.

.

Esprits  vagabondaient dans nos deux corps  soustraits

À notre volonté en prisonniers de vague qui les soulevait

Et l’on sentait remonter en  S nous la puissance de son flot

Étions- nous, encore, conscients d’être  sur mer,  ou en l’eau

Tant tout se confondait et fusionnait en quel qu’ailleurs  refait

Nous aura fait cadeau d’un des moments parmi les plus beaux.

.

.

Extensions

.

L’apparence est ce qui saute aux yeux

La réalité est  ce qui vient  à l’esprit :

L’idiot regardera le doigt qui donne

La direction  et pas celui qui sait !

L’un regarde le bout  de son nez,

L’autre se projette à l’horizon.

.

Bateau, soleil, vent, océan, et nous :

Cela fait non pas quatre  mais cinq

Éléments fondamentaux  de la vie,

Et qui nous aura menés jusqu’ici.

Il n’y a rien  d’autre, à  l’horizon,

Que la mer … immense,  en son

État de calme plat, petit vent,

Fatalement on se laisse allez

À la rêverie et à fantasmer.

 .

C’est un peu comme l’alignement des planètes

À chaque fois qu’il se produit, faut pas le rater

Le plus souvent, il manquera un des éléments,

La mauvaise météo, le temps libre, le bateau.

.

Mer et soleil ne nous feront jamais défaut,

Parce qu’ils ne dépendent pas de…nous,

Le vent sera beaucoup plus  versatile,

Le bateau : pas toujours disponible,

.

Lors notre humeur ou notre envie

D’aller sur l’eau, au grand large,

L’amour  d’espace, quasi infini,

Rend un peu, beaucoup barge !

.

.

515 – Calligramme

.

Nous         *            et les quatre autres                *         dients,

Nous          L          représentons quatre          L      éléments,

La terre      E           et le feu et l’air             E         et l’eau :

Que dés       *            irer de mieux          *        plus beau.

Se laisser      B          bercer par          S       des vagues,

Montantes     A        et puis            O   descendantes,

Ainsi de suite  T          à              L   recommencer.

Nous étions     E      là, en        E    un paradis né

Dans notre     A   couchette    I       sur bâbord,

Nul besoin    U   de se bouger   L      les fesses,

Pour nous, la mer   L   avait   cette tendresse

Qui nous faisaient   E     perdre sud et nord.

Nos corps se balan    *   çaient en rythmes,

L’un et l’autre, com   V    me des victimes,

De nos fantasmes  in  E     carnés, sexués,

Dieu, nature amour   N  nous a sublimés.

Nous deux, tous nus, T tout en dormant,

Bateau voguant, d’ile en ile, et  sur l’eau,

La mer nous roulant puis nous tanguant

Un  beau soleil,    pointant par  le hublot,

Et un bon vent,  nous tirant,    par l’avant,

De par ces    cinq ingrédients     en cadeau.

Cadeau     *      de  n’avoir rien     *     à faire

D’autre     *      que de se laisser     *     bercer

Par les       *      mouvements  du       *     bateau

Qui par      *      effets de   balançoire    *     d’eaux

Ils nous      *      feront, l’un  * et l’autre    *      glisser

Et frotter    *     sans bouger O  et sur nos    *        aires.

De ne pas    *      se lover, im  C possible en     *    rythme,

Lors que     *    pas un de nos  É    muscles ne     *   s’anime,

Ce n’était    *    plus nous qui    A    nous faisions     *   l’amour,

C’était la     *     mer, son clin     N        d’œil, et son    *   humour,

Nous ne     *     pouvions en ces   *     moments-là, lui   *    résister,

Tant, au      *     creux de nos ven  N  tres, ses rythmes    * imprimés.

Esprits       *       vagabondaient    O    en nos deux corps  *  soustraits

À notre     *   volonté en prisonni   U ers de vague qui les     *  soulevait

Et l’on     *   sentait remonter en  S nous la puissance de     *    son flot

 Étions-   *   nous encore conscients    d’être  sur mer, ou   *   en l’eau

Tant      tout se confondait et fusionnait en quel qu’ailleurs  refait

Nous aura fait cadeau d’un des moments parmi les plus beaux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

515 4

.

Évocation

 .

Une  apparence  de  vase

Vu de l’extérieur mais autant

D’une tête, de bras, de  jambes,

Si on préfère sa vue intérieure ?

 .

Rien à voir avec la forme d’un bateau, voilier

C’est contraire à toutes valeurs découlements,

Tant pour toute coque que pour toute voilure.

 .

Apparence extérieure et contenu

Intérieur d’un objet ou d’un être,

Peuvent procurer des réalités

Différentes comme vase !

 .

Symbolique

 .

Un vase resterait un contenant :

La boîte, le sac, l’armoire,  vase,

Seront des symboles féminins !

.

Dans un vase, on met de l’eau

Symbole de la vie, de la terre,

Plante qui peut s’y développer.

.

Alchimistes appellent aussi vase

Creuset dans lequel ils projetaient

Leurs  transformations  intérieures.

.

Ce lieu clos  reste propice  à une image

De renfermement sur soi-même le  temps

D’une élévation du niveau de conscience,

Dans le cadre processus individuation

signification-reves.fr/Vase

 

Descriptif

 .

515Le bateau, soleil, vent, océan, nous 

Alignement central /   Titre externe  /  Thème  humeur

Forme conique /Rimes  égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase  /  Symbole de fond : apparence

.

.

Fond

.

Évocation 

.

515 6

.

Apparence extérieure et contenu

Intérieur d’un objet ou d’un être,

Peuvent procurer des réalités

Différentes comme vase !

 .

Symbolique 

 .

Apparence extérieure est pléonasme,

Ce qui se présente  à la vue ou à la pensée.

«Il ne faut  jamais  se fier aux apparences.»

L’apparence peut tromper, c’est bien connu.

.

Quant à  son extériorité, elle  est  bien  évidente,

Puisque précisément elle ne laissera pas transparaître

La partie intérieure, plus profonde, bien souvent plus vraie.

.

Cela n’exclut pas pour autant que l’intérieur peut ressembler

À l’extérieur, mais ce ne serait pas systématiquement le cas.

Modifié et mis en forme, source : alortographe.unblog.fr

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’apparence est pour nous une évidence

Qui pour autant ne correspond à la réalité

Et, encore moins, à l’intérieur des choses !

Lors comment se l’assurer et la dépasser,

Sans s’en approcher, manipuler, tester.

.

Dans un voilier, où l’on est en couple,

Les apparences ne comptent plus,

On découvre la vérité toute nue

Avec la mer, l’océan, le vent !

.

Il est plus qu’important de dépasser les apparences

Tant elles pourraient être des plus trompeuses qui soient

Et bien qu’elles rimeront et à merveille avec ce qu’on voit 

Même si elles nous sauvent en nombreuses circonstances.

.

Il faut imaginer un bateau bien que l’on présente un vase

Qui se trouve en son intérieur et se reflète entre amants,

Où nul ne peut y projeter deux corps qui…s’étreignent.

 .

Visuel

.

.

Voilier, soleil, coucher sur l’océan !

.

Visuels et textuels  >> 

 

514 – Entre un, deux, trois, quatre quarts !

Visuels et textuels  >>

Calligramme

S=Z

.

Je me perds au jeu de vouloir

Combler   ma solitude    d’espoirs

Car je ne     remplirais     mes quarts

Que de vues    sensations      au hasard.

Faut le dire       quatre heures       c’est long

Dans le noir        où les yeux        décrochent,

Mes pensées         courent et          s’accrochent

A ton image,        pleine Lune,         pour de bon.

En un voire        deux, trois, quatre            quarts,

Je me suis         trouvé, sur le flanc        retourné,

J’en rêvais,      couchers de Lunes         blafards

En prenant        mon bateau pour    coquetier.

Mais  un      lever de soleil       me réveille,

Réalité        il  me  ramène      sans fard,

A mort       âme, fatiguée     de veille,

Rêver : il  en est bien trop tard !

Complément  

+

 

 

 

 

Supplément

 

&

 

 

 

Scénario

§

 

.

 Premier quart, lors du premier quartier de Lune

 .

 

.

Second quart lors du deuxième quartier de Lune

 .

 .

Troisième quart lors du troisième quartier de Lune

.

Forme

.

Réduction 

.

.

.

(S: forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici  à la forme)

.

.

Évocation 

 .

    

.

.                                          

Symbolique 

.

.

 

 Fond 

 .

Évocation 

.

                                                                                   

Symbolique de fond

 

 

Corrélations

Fond/forme

.

.

Scénario 

.

Des fantasmes fugitifs  

.

.

Visuels et textuels  >>

513 – Fantasmes lors du quart de nuit

Visuels et textuels >>

.

La nuit, chacun le sait,

Est propice aux fantasmes

Plus encore si vous êtes seul

Dans noir, en demi-sommeil !

.

Les ombres, qui vous entourent,

Idées sombres en tête qui courent,

Vous poussent à ce détour-contour,

De votre imaginaire devenant fertile.

Ainsi, j’ai pensé à toi tout mon quart,

Au point  que, ton image  m’accapare,

Parce qu’elle évoque  autant  l’amour,

Succédant à la nuit comme au jour.

.

Si penser,   c’est bien  faire exister

Celui qu’on aime, à être  à son côté,

Présence réelle reste très rassurante,

Et absence virtuelle : très frustrante !

Tout  fantasme, reste,  s’auto-suffit :

J’ai  pensé  à  toi  tout  mon  quart,

Envoûté par  un  beau  ciel  étoilé,

Fantasme de toi m’aura  obsédé.

.

À ce point, ton image m’accapare,

Et lorsqu’elle m’évoque bien l’amour

En succédant à la nuit comme au jour

Est-ce mon esprit qui l’aura inventé,

Pour combler le vide de ma pensée

Jusqu’à ce que l’acte, l’acquitte.

.

Fantasmes comblent tout ennui.

Le moindre mes actes   m’y  incite

À penser  à  des  vœux  permanents

En i mages,  tableaux  en y rêvant,

Et si aimer  est faire  en pensant,

L’autre est  en moi  en y vivant.

.

Jamais je ne pourrai, ici, pénétrer,

En ton enveloppe intime  et  sacrée :

Trop mortel serait ton contact charnel

Trop immortelle, ton âme, spirituelle.

 Tant, fantasmer reste un acte gratuit

Tant fantasmer n’est pas  réaliser :

Fantasmer ne pénètre que l’idée

Que l’on a plaisir à caresser.  

 .

.

Extensions

.

J’ai pensé à toi, en mon quart de nuit,

Sur mon voilier  lors  en pleine mer.

Mer agitée par les bas et les hauts

De vagues gigantesques nourrissant

Mes fantasmes de luttes et d’abandons :

Abandon douceur de tes bras m’enveloppant

Me berçant de tendresse tandis qu’ici, ce ne sont

Que détresses que souffleront les vagues et les vents

Me guettant, proie promise, insatiable appétit de mort.

Mais grâce à dieu, ton image, qui me hante sans cesse,

Diminue ma peur et me fait passer l’heure sans que

Je m’affole outre mesure, acquis à la certitude de

Te retrouver, une fois à terre, au sec, au port,

Dans ta couche où déstressé, je m’endors.

L’important en bateau est de pouvoir

Se laisser dériver dans fantasmes

Sans jamais perdre … le Nord.

Cela impose des automatismes

Pour ne pas sombrer et à l’esprit

Des érotismes pour ne pas l’effrayer.

.

On se représente une chose qui n’a pas lieu et qu’on souhaite

Certains sont des plus originaux, d’autres des plus répétitifs.

Il y en a qui sont de vrais clichés, et d’autres, des perversités

Tout y passe en matière de relations : du sublime à l’abîme,

Certains contextes, y sont propices : solitude, fêtes, alcools

Et les quarts de nuit, sur un voilier, où il ne se passe rien.

Que voulez-vous, le cerveau ne dort, faut qu’il s’occupe

Et il y a bien plus sous un crane que sous une jupe !

.

En quart quand vous êtes seul

Dans le noir et le silence complet :

Faute de pouvoir, paysage, contempler,

Votre cerveau se prend soudain à méditer

.

Et soudain comme une boule d’amour en vous

Se forme, se déforme, prend un visage de femme

Connue ou pas, un tel  feu chaleureux et sensuel

Vous tient en haleine, comme une ritournelle !

.

Il y aurait comme une fréquence dans l’eau

Qui rythme le clapot sur flanc du bateau,

Qui vous susurre et qui vous murmure

Un amour des plus vagues, mais sûr.

.

Ce ne sont que projections, images,

Allumant un arbre de Noël en cerveau,

Qui vous combleront  de leurs sensations :

À nulles autres pareilles … vous émerveillent.

.

513 – Calligramme 

.

La nuit, chacun le sait,

Est propice aux fantasmes

Plus encore   si vous êtes seul

Dans noir,     en demi-sommeil !

Les ombres,      qui vous entourent,

Idées sombres     en tête qui courent,

Vous poussent à      ce détour-contour,

De votre imaginaire      devenant fertile.

Ainsi, j’ai pensé à toi     tout mon quart,

Au point que, ton image   m’accapare,

Parce qu’elle évoque autant l’amour,

Succédant à la nuit

Comme au jour.

 

Si penser,   c’est bien  faire exister

Celui qu’on aime, d’être à son côté,

Présence réelle reste très rassurante,

Et absence virtuelle : très frustrante !.

Tout fantasme, est, reste, s’auto-suffit.

J’ai pensé        à toi tout mon          quart

Envoûté   *      par un beau ciel   *   étoilé,

Fantasme    *      de toi m’aura     *   obsédé,

À ce point     F      ton image    M  m’accapare

Et lorsqu’elle  A      m’évoque    O  bien l’amour

En succédant   N     à  la  nuit    N   comme jour

Serait-ce mon  T      esprit qui     *      l’a inventé

Pour combler  A        le vide de     *    ma pensée.

Jusqu’à ce       S        que l’acte,     Q    l’acquitte !

Fantasmes     M         comblent     U   tout ennui.

Le moindre   E        mes actes       A    m’y  incite

À penser à     S        des vœux       R  permanents

En images      *         tableaux       T   en y rêvant,

Et, si aimer     *          est faire      *    en pensant,

L’autre est         L       en moi     *      en y vivant.

Jamais ne pour   O             D   rai, ici, pénétrer,

En ton enveloppe  R        E    intime …  sacrée :

Trop mortel serait S       *  ton contact charnel

Bien immortelle     *      *  ton âme spirituelle.

 Car, fantasmer      *       N  est un acte gratuit,

Et fantasmer       D        U  n’est pas réaliser :

Fantasmer  ne    E         I   pénètre que l’idée

Que l’on aura     *          T  plaisir à caresser.  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

513 4

.

Évocation

 .

Silhouette de femme

Mais vu que  de dos :

 Un beau fantasme 

Bien hors divan ?

 .

Une silhouette vue de dos favoriserait

Toutes sortes de projections, pulsions,

Bien plus que de face, avec le visage.

.

Un fantasme pourra être flou pour

Forme imprécise, vaporeuse :

L’obscurité, la solitude, le semi-éveil,

Sont aussi propices que divan.

 .

Symbolique   

 .

Les  fantasmes  sexuels

Sont presque tous universels

Et signalés dans de nombreuses

Sociétés à travers le vaste monde.

 

Cependant, en raison  de  la  nature

De certains, leurs mises en pratique

Seront beaucoup moins courante, ce

En raison de contraintes culturelles

Sociales, morales et religieuses.

.

Dans certains cas, même une

Évocation de fantasmes sexuels,

Sera soumise à des tabous sociaux

Ou à des inhibitions intériorisées.

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

513Fantasmes lors de mon quart de nuit  

Alignement central /   Titre analogue  /  Thème  rêve

Forme anthropo /Rimes  égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : fantasmes  /  Symbole de fond : divan

.

.

Fond

.

Évocation 

.

513 6

.

Un fantasme pourra être flou pour

Forme imprécise, vaporeuse :

L’obscurité, la solitude, le semi-éveil,

Sont aussi propices que divan.

 .

Symbolique 

 .

Même sans jamais être allé chez un psy,

On imagine tous le cabinet de ce dernier

Plus ou moins de la même manière:

Livres, bureau, chaise, et… Divan.

.

Le canapé demeure le symbole

De tous les psychanalystes.

Et c’est lui que l’on retrouve

En BDs, en dessins, en films…

.

Pourquoi cet accessoire a-t-il pris

Place chez les disciples de Freud?

Il «faciliterait le lâcher prise»,

 Et il éviterait  de se sentir jugé

Par regard de l’interlocuteur.

 

Il permet un état de détente

Et de relaxation maximale,

Favorisant l’expression

D’une parole libre».

slate.fr/story/154076/

pourquoi-divan-psy

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Une silhouette animée, féminine, à n’en pas douter

Sur laquelle on pourrait s’employer à fantasmer

Plus les formes sont floues, sont peu personnalisées

Plus on pourra projeter sur elles, tous nos soupirs,

Et cela rime avec désirs tout autant qu’avec plaisir

Ce face à face évoque en tous cas, pulsion animale.

 .

Visuel

.

.

Fantasme du voyeur 

.

Visuels et textuels >>