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Ici, des
Moutons noirs
Non, moutons blancs
En de nombreuses pâtures,
Verdoyantes, voire sauvages,
Bêlent au vent comme autant
Nouveaux agneaux, naissants,
Mêlant premier appel du large
Au lait de maman à leur image.
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Ici, des chèvres, abandonnées,
Voire aux piquets, attachées,
Avec des longes et longues
Touffes d’herbes, et, à côté,
Trottent, sautent, cabriolent,
Très étonnées voire apeurées,
Par les gens voulant approcher,
Si ce n’est carrément les caresser.
.
Et, c’est alors qu’une troupe, surgie de nulle part, de chevaux,
Emportant, sur eux, quelques cavaliers, divaguant, et errants,
Comme autant d’âmes en peine chargées de lourds fardeaux,
Et se sont cabrés devant nous, fantastiques et en hennissant,
Puis se sont échappés, d’une manière soudaine, en galopant,
Fuyant successions hautes vagues d’écumes, les rattrapant.
Des volées d’oiseaux chantent ici de l’aurore au crépuscule.
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Des goélands argentés, ricanent et chassent, se bousculent ;
Des oies cancanent, des coqs chantent, et poules gloussent
Taupe s’enterre, et lièvre se terre, sous touffes de mousses.
Des chats-huants, des chats errants, des chats d’Ouessant
Chassent des musaraignes ou des mulots hors des enclos.
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De renards, de taupes, de serpents, rats : point de traces,
Lapins, près des bateaux, constitueraient belle menace.
Famille de dauphins vient rendre visite à loups-phoques
De mer : les chasser date, à présent, d’une autre époque ;
.
On les voit louvoyer, jouer nager, sauter entre deux eaux
Offrant aux marins ou aux pèlerins, spectacle très beaux
Traquets motteux, faucons, busards, grèves… à demeure
Accueillent sarcelles, hirondelles, pouillots si c’est l’heure
Immigrant d’îles lointaines vers réserves, vrai sanctuaire,
Cormorans, craves, huitriers, volent, planent sur belle mer.
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Ici même, se donnent rendez-vous, pour mieux les observer :
Nombre d’ornithologues, venus d’Europe ou du monde entier,
En lien avec cet unique Centre en Bretagne, sis en l’Ile Grande,
Où les oiseaux sont recensés, soignés, chasseurs, mis à l’amende.
.
Combien de cultivateurs, ont vu, des nuées de mouettes, viser soc
De leur charrue, se nourrir de vers de terre, les jours de tempête.
Que de navigateurs auront retrouvé l’espoir, voyant île apparaître,
Quand des bandes de guillemots, virevoltaient, autour de leur foc.
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Extensions
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Rien ici
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Le mouton ouessantin aurait disparu début du XXème siècle
Victime d’apports de géniteurs divers venus du continent
Sa hauteur ne dépassait pas 50cm, son poids 15kg
Et il était souvent de couleur noire.
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L’île est refuge, pour nombreuses espèces d’oiseaux marins,
Comme le fulmar boréal, ou comme le cormoran huppé,
Trois espèces de goélands (marin, brun, argenté)
Exceptionnellement, le macareux moine.
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Facile à observer avec un peu de patience, des phoques gris,
Pointent leur nez, en toutes saisons sur la côte Nord)
Grands dauphins viennent de temps en autre
Escorter le courrier de la ligne régulière.
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La faune d’Ouessant reste constituée,
En grande partie, d’oiseaux marins,
Et de quelques espèces terrestres,
Qui n’ont rien d’indigènes, au vu
De la proximité du… Continent.
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Ouessant reste un milieu naturel,
Fait de pelouses, landes maritimes,
De vallons boisés, mer fraîche agitée,
Présentant biodiversité riche, et fragile
Qu’il importe d’observer et de respecter !
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295 – Calligramme
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Ici, des
Moutons noirs
Non, moutons blancs
En de nombreuses pâtures,
Verdoyantes * voire sauvages,
Bêlent au vent * comme autant
Nouveaux agne * aux naissants,
Mêlant premier * appel du large
Au lait de maman * à leur image.
Ici, des chèvres, * abandonnées,
Voire aux piquets * et attachées,
Avec des longes * * et longues
Touffes d’herbes * * et à côté,
Trottent, sautent * * cabriolent,
Très étonnées ou * * apeurées,
Par gens, voulant * * approcher,
Si ce n’est carrément * les caresser.
.
Et, c’est alors qu’une troupe, surgie de nulle F part, de chevaux,
Emportant, sur eux, quelques cavaliers, diva A guant, et errants,
Comme autant d’âmes en peine chargées U de lourds fardeaux,
Et se sont cabrés devant nous, fantasti N ques et en hennissant,
Puis se sont échappés, d’une manière E soudaine, en galopant,
Fuyant successions hautes vagues * d’écumes, les rattrapant.
Des volées d’oiseaux chantent ici T de l’aurore au crépuscule.
E
Des goélands argentés, ricanent R et chassent, se bousculent ;
Des oies cancanent, des coqs R chantent, et poules gloussent
Taupe s’enterre, et lièvre se E terre sous touffes de mousses.
Des chats-huants, des chats S errants, des chats… d’Ouessant
Chassent des musaraignes T ou des mulots, hors des enclos.
R ……..
De renards, de taupes, de E serpents, rats : point de traces,
Lapins, près des bateaux, * constitueraient belle menace.
Famille de dauphins vient M rendre visite à loups-phoques
De mer : les chasser date A à présent d’une autre époque,
On les voit louvoyer, jouer R nager, sauter entre deux eaux,
Offrant aux marins ou aux I pèlerins, spectacle très beaux
Traquets motteux, faucons N busards, grèves, à demeure
Accueillent sarcelles, hiron E delles, pouillots si c’est l’heure.
Immigrant d’îles lointaines * vers réserve, vrai sanctuaire,
Cormorans, craves, huitriers O volent, planent sur belle mer.
U
Ici même, se donnent rendez- E vous, pour mieux les observer
Nombre d’ornithologues, venus S d’Europe ou du monde entier,
En lien avec cet unique Centre, en S Bretagne, sis en l’Ile Grande,
Où les oiseaux sont recensés, soignés, A chasseurs mis à l’amende.
Combien de cultivateurs, ont vu des nuées N de mouettes, viser soc
De leur charrue, se nourrir de vers de terre, E les jours de tempête.
Que de navigateurs auront retrouvé l’espoir, voyant île apparaître,
Quand des bandes de guillemots, virevoltaient, autour de leur foc.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une tour, une plateforme,
Une lanterne avec lentille,
Un phare, probablement,
Un phare … près des côtes
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Phares et côtes vont bien ensemble,
phare protège de côte, il me semble
Il y en a quatre autour d’Ouessant :
dès lors la forme évoquera le fond !
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Pas d’ile sans phare, lors, l’Ile Ouessant
En possède quatre :
C’est dire si ses côtes sont dangereuses
Pour bien naviguer.
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Symbolique
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L’image du phare
Tient une importance
Dans notre univers symbolique.
Verticalité en fait symbole phallique,
Signe de force génératrice et de vigilance.
Son élévation dépasse la condition humaine,
Lors elle s’érige de la mer considérée comme
Lieu des naissances et des transformations
Et le phare assure alors une source de
Lumière rassurante et protectrice.
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Descriptif
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295 – Faune terrestre, marine, Ouessane
Alignement central / Titre serpente / Thème iles
Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : phare / Symbole de fond : côtes
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Fond
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Évocation
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Pas d’ile sans phare, lors, l’Ile Ouessant
En possède quatre :
C’est dire si ses côtes sont dangereuses
Pour bien naviguer.
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Symbolique de fond
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La côte est la terre adjacente
Proche d’un domaine maritime
En français, y a pas de consensus
Sur différence entre côte et littoral.
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En géographie pour traduire coastline,
On utilise terme de côte, parfois rivage.
Adjectif «côtier» qualifie ce qui est sûr,
Très proche ou bien relatif à une côte.
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«Côte» est un terme très spécifique
S’applique uniquement à la partie
D’une île ou d’un continent qui
Longe un océan ou eau de mer.
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L’on peut distinguer les côtes
Qui feront, directement, face
À l’océan de côtes abritées,
Près d’un golfe ou d’une baie
fr.wikipedia.org/wiki/Cotes_(geographie
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Corrélations
Fond/forme
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Moutons, chevaux, poissons, oiseaux,
Une ile riche en toutes sortes d’animaux.
Par contre, il n’y a plus guère de cultures,
Le vent quasi permanent, les rendent rudes
La pêche elle-même n’est pas des plus faciles
Aussi, l’ile s’en remet, à présent, au tourisme,
À tel point, qu’il faut réserver, pour s’y rendre.
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Mais, une fois qu’on y est et pour une semaine,
Les jours passent sans s’ennuyer une seconde
Suffit d’ouvrir l’œil, de marcher, d’observer,
Faune et flore se livre à vous comme livre
Si vous aimez les bruyères et les fleurs
Vous êtes servis lors ciel, mer et sol
Se sont donné rendez-vous, ici,
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Mais ne répéter à personne,
Gardez secret pour vous
Revenez chaque an
Au printemps.
Ouessant
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Des oiseaux
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Scénario
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Des moutons blancs, des moutons noirs, d’Ouessant
Un cheval trottinant dans un pré des plus verdoyants.
Un oiseau de mer prêt à prendre son envol en péchant.
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