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Vrai que feu de Saint Jean
N’est pas un feu de paille,
N’est pas grosse pagaille
C’est lointaine tradition,
Qui rassemble, des gens,
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Pour fêter l’arrivée d’été
Avec soleil pour allumer
Et la pluie pour l’arroser
Fête du quartier, de nuit
Qui, souvent, émerveille,
Les grands et les petits !
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Les grands et les petits !
Feu de bois n’est pas que feu,
Est ainsi depuis la nuit des temps,
Ici sa domestication sophistication,
Sont comme portés à leur paroxysme.
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Une construction d’un bûcher qui, déjà,
Ressemble et beaucoup à une pyramide,
Ensuite, façon de l’allumer, par son faîte,
Pour finir flamme régulière, gigantesque.
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Au bout de près d’une heure de flambée :
Tout en braise et rougeoyant de partout,
L’assemblage troncs tient encore l’édifice,
Dégageant une forte chaleur de fournaise.
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Intense, au point d’obliger tout le monde
À reculer au moins vingt pas à la ronde,
Illuminant le ciel bleu d’une pleine nuit
Comme étant en plein jour plein four.
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Un spectacle qui restera inoubliable :
Entre monde païen divin Saint Jean,
Pour millier de Vosgiens, et en fêtant,
Classe de conscrit service mobilisable !
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Extensions
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En Bretagne, la tradition
Des feux de la Saint-Jean
Est restée des plus vivaces,
Moi, j’en ai vu, régulièrement
Depuis ma plus tendre enfance.
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Mais il s’agissait, la plupart du temps,
D’un assemblage en épis, de fagots, qui ne
Dépassait pas trois à quatre mètres de hauteur
Ce bûcher de fortune brulait en un quart d’heure.
Ici, dans les Vosges, c’est d’une autre dimension,
Tradition bucheronne et forêt de sapin obligent.
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Les jeunes le montent, encadrés par un senior.
Le bucher est monté sur une haute colline,
À trois cent mètres des premiers arbres,
Alentour et les pompiers veillent au grain.
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Le plus à craindre était l’orage, soudain, qui
Peut éteindre le feu ou minimiser son auréole.
C’est ce qui a bien failli arriver, mais, ce ne fut
Que simple averse dont le feu n’en a fait grand cas :
Il a émis quelques fumées pour narguer ennemi intime.
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Un véritable et spectaculaire ensemble de tours en bois
Pour un non moins impressionnant… Feu de Saint-Jean
Qui a pris feu, s’est consumé comme torche en pleine nuit,
S’est effondré et a projeté ses flammèches, et de tous côtés,
Pour plaisir des yeux d’adultes, et surtout, ceux des enfants,
Et pour sacrifier à la tradition, ou pour des milliers de gens,
Qui auront gardé leurs distances pour ne pas être enfumés.
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Le feu a quelque chose de magique
D’effrayant à la fois, comme unique
Nous vient du fond des volcans, âges,
Sans compter éclairs violents d’orage !
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Cette belle tradition des feux de Saint Jean
Remonte à 1346, l’Europe ravagée par la Peste
On décida de brûler tout ce qui pouvait propager
La maladie à commencer par les cadavres d’animaux.
Ces feux ont été pérennisés, transformés en fête, St Jean.
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On fête la lumière et l’arrivée de l’été comme nouvelle saison :
L’Église, au Ve siècle, a placé le solstice d’été sous signe de saint
Jean-Baptiste, né un 24 juin pour lutter contre les cultes païens
Du soleil et ainsi ces feux auront lieu dans la nuit du 23 au 24.
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Épilogue
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Les feux, qu’ils soient de saint Jean,
Ou de saint Autre, mis à part de Dieu
Ont tous des pouvoirs de combustion,
Plus ou moins lentes, ou rapides, selon
***
Selon qu’on les alimente, on les flambe,
Or le feu de saint Jean est un tas de bois
Qu’on allume en plein air, en pleins vents
C’est dire il ressemble plutôt à un bûcher.
***
Il ne fait pas même effet de jour et de nuit
La nuit, il illumine tout, tout autour de lui,
Si, important, il chauffe comme chaudière
L’on ne peut s’en approcher sans se bruler.
***
Lors, moi, je brule de vous communiquer
L’émotion intense qui soudain, m’envahit
En voyant telle construction, s’écrouler,
Comme un château de cartes… anéanti.
***
Ici, il n’y avait pas un mais trois feux,
Il ne fait pas bon se trouver ente eux.
Un moment, il nous a fallu… reculer,
L’air était trop chaud, manque d’air.
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356 – Calligramme
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Vrai que feu de Saint Jean
N’est pas un feu de paille,
N’est pas grosse pagaille
C’est lointaine tradition,
Qui rassemble, des gens,
Pour fêter l’arrivée d’été
Avec soleil pour allumer
Et la pluie pour l’arroser
Fête du quartier, de nuit
Qui, souvent, émerveille,
Les grands et les petits !
Les grands et les petits !
Feu de bois n’est pas que feu,
Est ainsi depuis la nuit des temps,
Ici sa domestication F sophistication,
Sont comme portés à E leur paroxysme.
U
Une construction d’un * bûcher qui, déjà,
Ressemble beaucoup à D une pyramide,
Ensuite, façon de l’allumer, E par son faîte,
Pour finir flamme régulière, * gigantesque.
S
Au bout de près d’une heure A de flambée :
Tout en braise et rougeoyant I de partout,
L’assemblage troncs tient en N core l’édifice,
Dégageant une forte chaleur T de fournaise.
–
Intense, au point d’obliger J tout le monde
À reculer au moins vingt E pas à la ronde,
Illuminant le ciel bleu d’ A une pleine nuit
Comme étant en plein N jour plein four.
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P A S FEU D E P A I L L E !
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Un spectacle qui restera inoubliable :
Entre monde païen divin Saint Jean,
Pour millier de Vosgiens, et en fêtant,
Classe de conscrit service mobilisable !
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Symboliques
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Évocation
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Flacon parfum, gros bouchon,
Et voire une bombonne de gaz
Peut-être un poêle d’extérieur
À feu ouvert, avec cheminée
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Poêle et feu fonctionnent ensemble
en fournissant chaleur et lumière
et un feu de Saint Jean est pareil
ainsi forme correspond au fond.
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Un feu est un feu, qu’il soit naturel,
En poêle ou cheminée :
Le feu de Saint Jean est en pleine
Nature, fait pour éclairer.
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Symbolique
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Avec son tuyau,
Le poêle, bien
Souvent noir,
Possède un
Aspect graphique
Saisissant, rappelle
L’architecte Thibault.
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«Telle une colonne, il se
Découpe dans l’espace»,
Dit-il. Sans compter sa
Puissance d’évocation.
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«Symbole de rusticité,
Le poêle à bois, avec
Son conduit de raccordement,
Demeure l’un des archétypes
Les plus évocateurs de la
Maison chaleureuse»
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Fond
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Évocation
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Un feu est un feu, qu’il soit naturel,
En poêle ou cheminée :
Le feu de Saint Jean est en pleine
Nature, fait pour éclairer.
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Symbolique
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Le feu
Possède une
Symbolique très riche.
Il est, notamment, associé à
La purification, enfer et lumière,
Chaleur, passion, destruction, soleil,
Tous associés à la purification.
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Autrefois, le bûcher faisait partie
Des condamnations des sorcières,
Considérées comme des plus impures.
De même, en cas d’épidémie importée,
Le recours au feu pour stériliser, purifier
Est bien connu de tous.
Source : 1001symboles.net/
symbole/sens-de-feu.
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Corrélations
Fond/forme
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Le feu est l’un des quatre éléments
Qui symbolisent le cosmos et la vie :
L’homme a mis du temps à le maitriser
Il l’a cru, au début, d’une origine céleste,
Jusqu’à le produire lui-même, avec silex !
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Auparavant, énergies de chauffage, cuisine,
Voici qu’il est aussi bucher, en fête collective,
Voilà qu’il est autant, brandit en procession
Lors quoique qu’il en fut, quoiqu’il en soit
Le feu dans tous ses états nous fascine
Bien que feu incendie nous consterne.
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Procession feu Saint-Jean
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Scénario
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Les petites et la grande tour, construites à l’aide de rondins sapins :
une fois allumés, ça brûle bien et fort avec tant de chaleurs soudaines
que la grande tour se disloque, se consume, comme un fétu de paille.
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