533 – Autre solitude en couple

Visuels et textuels >> 

.

 

Ça pourrait être votre histoire

Un temps, un  jour, un soir,

Lors si vous étiez enfant

C’est inscrit en grand

Dans votre venir

De redevenir

Solitaires

À deux

Heureux

De débuter

Une autre vie

Pleine d’envies,

De faire des choses

Et qu’avant, l’on ose,

Par manque de temps

Ou par faute d’argent,

Comme  de voyager,

Voir petits-enfants

Naitre,   grandir,

Etre solidaire.

.

Nous voici, ma

Femme     et   moi,

Seuls, à deux la première fois,

Enfants, grands, partis, ne sont là,

Même en  revenant nous revoir, parfois.

.

Il n’y a plus que nous, rien d’autre à présent

Et pour un bon moment à nous aider, supporter,

Comment franchir ce cap, plus ou moins stressant :

Occasion de nous rapprocher,  pour nous en consoler.

.

L’amour  solidarité n’est pas qu’affaire de jeunes vieux.

Sur autre  projet qu’éduquer faudra rebondir au mieux.

C’est notre seul avenir, à présent : il faut  lui faire   face,

Comme la dernière aventure dont la vie nous fait grâce.

.

Comme un  œuf qui enferme, en germe, sa renaissance

Nous devons retarder, tenir au loin, notre sénescence

On est vieux quand on l’avoue, on a décidé de l’être

Il ne faut confondre  «c’est sûr»  «peut- être».

.

Solitude sera, en nous, si elle nous habite,

Quand on est seul, rien ne nous excite

À tel point  de n’en  faire  part,

À personne : tant il est déjà trop tard !

.

.

Extensions

.

Une autre solitude, à deux, en couple :

C’est ce qui attend bien des parents

Sans présence d’enfants, au foyer.

Transformer ce manque en plénitude !

Pour cela : se créer d’autres sollicitudes,

Telles que de penser à soi et à son conjoint.

D’être toujours à deux, vie se resserre certes,

Mais, surtout, le cercle de ses relations diffère,

Et l’agenda devient plus disponible pour penser

À autre chose que le travail, le foyer, la passion.

Pour ceux qui ont grands enfants, en partance,

La vie du couple deviendra peu à peu modifiée

Le départ des enfants du foyer est une épreuve

De vérité, de chaque  côté : ce n’est pas simple

Non plus pour les enfants, de rompre sécurité

Des parents, sauf si  c’était l’enfer, tout valait

Mieux que se forcer en tout à s’en satisfaire.

Et cela, personne ne vous dira le contraire,

Et tant pis, l’on ne peut revenir en arrière.

.

Combien se demandent s’il ne vaut pas mieux

Être seul, tout seul, plutôt  qu’être seul, à deux.

Ceux ou celles qui ne supportent pas la solitude,

Se mettent  en couple, rien que pour y échapper,

Se trouvent coincés en relation insatisfaisante

En faisant porter à l’autre la responsabilité

De son enfermement, manque de liberté.

De fait, si l’on n’est capable d’être seul

Comment se supporter en couple !

.

La solitude est plus pesante à deux que seul,

C’est une évidence, ça va mieux en le disant.

Mais seul, on ne peut en vouloir à personne,

Alors qu’à deux, ce serait la faute de l’autre.

.

C’est ce qu’on appelle raccourci de pensée,

En ne trouvant pas d’explication à son cas

L’autre, au lieu de la soigner, l’augmente,

C’était pourtant seule chose, demandée.

.

Comme quoi  2 solitudes  n’en effacent

Même pas une or c’est assez commun,

Pour ceux que ne la supporteront pas

De la partager avec le premier venu !

.

Un vase reste vide quand on est seul

Être à côté d’un autre tout aussi vide

Ne le remplira pas, il vaut bien mieux

Trouver de l’eau pour bouquet de fleurs.

.

.

Épilogue   

.

Solitude, tout seul, n’est

Pas la solitude en couple :

Peut-on dire on se sent seul

Avec compagnon, compagne.

.

Si la morale, sinon l’économie

Ne mèneront pas à se séparer,

Psychologie,  santé psychique,

Pourraient  le  recommander !

.

C’est triste  de voir  un couple,

Manger en face à face, à table,

Sans échanger un mot, regard,

Comme s’ils étaient étrangers.

.

Solitude est un bien et un mal :

Bien pour celui qui l’aura choisi,

Mal pour celui qui la sent…subie,

Homme solitaire proche d’animal.

.

 La pire des solitudes serait bien celle

Où on se dit, se croit être bien entouré

Et, finalement, incompris, voire ignoré,

Au point de devenir un humain rebelle !

.

.

533 – Calligramme

.

Ça pourrait être         votre histoire

Un temps, un         jour, un soir,

Lors si vous       étiez enfant

C’est inscrit     en grand

Dans votre    avenir

De rede   venir

Solitaires

À deux

Heureux

De débuter

Une autre vie

Pleine d’envies,

De faire des choses

Et qu’avant, l’on ose,

Par manque de temps

Ou par faute d’argent,

Comme  de voyager,

Voir petits-enfants

Naitre,   grandir,

Etre solidaire.

.

Nous voici, ma

Femme     et   moi,

Seuls, à deux la première fois,

Enfants, grands, partis, ne sont là,

Même en   revenant nous revoir,   parfois.

Il n’y a plus  A   que nous, rien d’autre  E  à présent

Et pour un  U   bon moment à nous aider, N  supporter,

Comment   T  franchir ce cap, plus ou moins   *  stressant :

Occasion   R   de nous rapprocher,  pour nous en  V  consoler.

L’amour    E    solidarité n’est pas qu’affaire de jeune  I    vieux.

Sur autre   *    projet qu’éduquer, faudra rebondir, au   E mieux.

C’est notre  S   seul avenir, à présent : il faut lui faire     U     face,

Comme la    O  dernière aventure dont la vie nous fait   X   grâce.

Comme un    L    œuf qui enferme, en germe, sa renais  *    sance

Nous devons  I     retarder, tenir au loin, notre sénes   C     cence

On est vieux   T     quand on l’avoue, on a décidé     O   de l’être

Il ne faut       U    confondre «c’est sûr»  «peut   U       être».

Solitude        D    sera en nous si elle nous      P      habite,

Quand       E   on est seul, rien ne nous   L      excite

À tel       *    point  de n’en  faire      E     part,

À personne : tant il est déjà trop tard !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

En haut, un vase et deux fleurs ;

En bas, un encrier  plein ou  vide

Ou un couple homme femme

Symbolisé par leur sexe?

 .

Si le vase et fleurs était la maison

Et si les fleurs sont les habitants,

Un couple pourra s’en satisfaire,

Avant, avec, après, ses enfants.

 .

Symbolique    

 .

Le vase est un symbole féminin.

Le creux du vase évoque celui de l’utérus,

Le ventre féminin, contenant des fluides vitaux.

.

Par la grâce de ses courbes et sa fonction

De réceptacle de fleurs, le vase évoque

Le corps féminin.  Les fleurs en sont

Le principe vivant  avec  l’expression

De la beauté intérieure de la rêveuse.

 .

L’eau   qu’il  contient  et  qui  nourrit

Les fleurs  est le fluide vital, énergie

Féminine bénéfique  et  nourricière.

.

L’éclat des fleurs est le témoin de la

Bonne circulation du fluide vital.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse

/Dictionnaire-des-reves/Vase

 

Descriptif

 .

533 Une toute autre solitude en vieux couple

Alignement central  / Titre analogue/ Thème  solitude

Forme ronde / Rimes variées / Fond accordé de forme

Symbole de forme : vase   /  Symbole de fond : fleur

.

.

Fond

.

533 6

.

.

Si le vase et fleurs était la maison

Et si les fleurs sont les habitants,

Un couple pourra s’en satisfaire,

Avant, avec, après, ses enfants.

 .

.

Symbolique

.

Ce n’est pas la qualité

Des rapports qui détermine

Si l’on reste sexuellement actif

Dans son couple mais importance

Accordée au sexe par les partenaires,

Révèle une étude américaine et sérieuse.

.

À  l’époque où  toutes les  représentations

Dominantes entretiennent l’idée  que  l’âge

Nuit à l’épanouissement sexuel, la réalité est

Beaucoup plus rassurante qu’on prétend dire.

.

Finalement : maturité  vis-à-vis de la sexualité,

Clé du bonheur  sexuel, implique la bienveillance,

Mais aussi le respect des rythmes désirs de l’autre.

sante.lefigaro.fr/sexualite-secrets-longevite-couple

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un couple concerne deux êtres, animaux, humains

Quand il s’agit de choses, d’objet, on dira une paire,

Ou partie du corps comme paire de seins ou fesses !

.

Ici il s’agit d’un duo vase et fleurs, complémentaire,

Mais les deux représenteront des symboles féminins

Aussi la rime sera mixte bien qu’évoquant un couple

Mais c’est autant une question de fond que de forme.

  .

Visuel

.

.

Visuels et textuels >> 

532 – Revêtue de ton âme nue

Visuels et textuels  >> 

.

Corps femmes nues,

Qui  n’en  aurait pas vu !

Y a une aura qui se dégage

De certaines, pour partages

En vrai, peu … j’en ai connu,

Nudité d’un  corps  n’est pas,

Celle de l’âme,     d’un regard,

Ému,  qui  vous  l’abandonne,

Pour la sauver,   l’assassiner,

Tant  elle est fragile, cachée,

Et, lors, on dit femme vêtue

De sa seule, belle âme nue.

.

Impensable de déshabiller

Davantage sans la blesser

N’a rien d’autre à donner

En cadeau qui soit aussi

Beau, de valeur, autant,

Et impossible à refuser,

Impossible à  tromper !

.

Vois, tu es là, émue,

Revêtue de ton âme nue

Prête devant moi à chavirer,

Autant fine, prête  à sacrifier.

Mais tu ne me dis  aucun mot,

Tu ne fais  même  aucun geste

Mais  tu t’en fous  de ta peau :

Lors, y compris  tout le reste

Et tu es là,   un peu  fripée

Et   même    un peu  figée

Attendant que je prenne

Ta vertu puis t’emmène

En de pires  tourments

.

Caprices de tes amants,

Qu’importe vénération,

Qu’importe  pénétration

Ton  plaisir  est  ailleurs

Est au fond de ton cœur

Il est caché à l’intérieur,

Inaccessible  à menteur,

En pure vérité  d’aimer,

Emprunte  vrai  sentier,

Que les voies  des sexes,

Concaves, ou,  convexes

.

Vois, tu es là, toute émue,

Vêtue  de  ton  âme   nue,

Comme pauvre ingénue,

En   innocence   et   bue

Et  moi, pauvre  de moi

Hésite à t’entreprendre

Même si  je suis ton roi

L’urgent  est  suspendre

Ma main se tend vers toi

Regard  pénètre  en  moi,

Et cœurs battent  de trop,

Sang irrigue nos cerveaux :

Est-ce chimie ou alchimie ?

.

.

Extensions

.

Comment une âme pourrait-elle être

Nue tant elle n’aura pas de corps propre.

C’est une évidence, mais métaphoriquement,

On suppose qu’elle a une forme, couleur, un habit

Comme pour le corps, donc les mêmes précautions

De nudité, de sécurité, pour ne pas se faire violer.

Elle figure l’innocence, la lumière, la constance,

La prière : on ne peut l’atteindre  par le corps,

Rien que par l’esprit, mais, une fois dévoilée,

On peut autant l’illuminer que l’assombrir.

Une âme éteinte est comme âme morte

Et il n’y a plus grand chose à espérer

D’elle ni elle du monde qui l’entoure.

Une âme nue est une âme qui se

Donne toute entière, sans protection,

Dans sa fragilité, et  précarité. Amen !

.

Il y a mille et une façons de photographier, peindre, dessiner

Des corps nus : de femmes, d’hommes, d’enfants, de couples !

Celui de la femme a la préférence des artistes et des apprentis

Peut-être que leur âme, à fleur de peau, transparaît davantage

Que celle des hommes, plus rustre et simple ou moins lumineuse !

.

Nudité totale n’est pas celle de son corps

Et pas même celle  de dévoiler son cœur :

Elle est en abandon complet  de son âme,

Au point que  de la perdre reste possible !

.

On dit de quelqu’un (e) qu’il (elle) rayonne

Comme s’il y avait l’aura autour de sa tête :

L’aura, ou l’auras pas … l’on ne le saura pas

Mais cela la rendrait éclairante, attirante !

.

Mais comment percevoir nudité de l’âme

Dès lors que celle-ci est réputée invisible

À tous et même aux personnes proches

À moins que dans la fusion elle perce.

.

Toujours est-il qu’on peut imaginer

Sa ou ses lumières comme tableau

Et en être complétement ébloui

De la subtilité de son génie.

.

.

532 – Calligramme

.

Corps femmes nues,

Qui  n’en  aurait pas vu !

Y a une aura qui se dégage

De certaines, pour partages

En vrai, peu … j’en ai connu,

Nudité d’un  corps  n’est pas,

Celle de l’âme,    d’un regard,

Ému,  qui  vous  l’abandonne,

Pour la sauver,   l’assassiner,

Tant  elle est fragile, cachée,

Et, lors, on dit femme vêtue

De sa seule, belle âme nue.

.

Impensable déshabiller

 Davantage sans la blesser

  N’a rien ô autre  ô  à donner

   En cadeau     //     qui soit aussi

     Beau, de      //     valeur, autant,

     Impossible   === de refuser,

      Impossible à  tromper !

Vois, tu es là, émue,

Revêtue de ton âme nue

Prête devant moi  R    à chavirer,

Autant fine prête    E        à sacrifier.

Mais tu ne me dis   V         aucun mot,

Tu ne fais même      Ê           aucun geste

Mais tu t’en fous     T             de ta peau :

Lors, y compris      U           tout le reste

Et tu es là, un       E            peu fripée

Et même  un       *           peu  figée

Attendant que  D        je prenne

Ta vertu, que   E   j’emmène.

En tes pires   *  tourments

Caprices de tes amants,

Qu’importe  vénération,

Qu’importe   T  pénétration…

Ton plaisir      A   est  ailleurs…

Il est au fond     *    de ton cœur…

Il est caché à         S      l’intérieur….

Inaccessible            E    à menteur….

En pure vérité        U        d’aimer…

Emprunte vrai     L         sentier…

Que les voies    E   des sexes…

Concaves, ou,  convexes…

Vois, tu es là, toute émue,

Vêtue de ton  âme …  nue,

Comme pauvre  *   ingénue,

  En innocence        et bue…….

Et moi, pauvre    M     de moi……

Hésite à t’entre                   E       prendre……

Même si je suis      *      ton roi…………..

L’urgent est sus    N         pendre………………

Ma main se tend   U      vers toi………………………..

Regard pénètre     E      en moi…………………………………

Et cœurs battent    !    de trop…………………………………………

Sang irrigue nos    cerveaux…….……………………………………………

Est-ce chimie ou  alchimie………………………………………………………..

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

532 4

.

Évocation

 .

Difficile à projeter quelle âme,

Peut-être corps de femme nue 

Assise  ou peut-être à genoux,

Avec un très haut chapeau ?

 .

Une femme nue serait-elle pour autant

Une âme damnée

Ou plutôt une dame affirmant sa liberté

D’être comme elle le désire.

 .

Symbolique    

 .

Le mot âme évoque

Un pouvoir invisible,

Être distinct, partie d’un vivant :

Un principe de vie,  d’organisation,  voire d’action.

.

Par son pouvoir mystérieux, elle suggère

Une force supranaturelle, un esprit, un centre énergétique.

.

Affirmée par la religion, rejetée par la science

L’âme est une imposture, il n’y a pas d’âme au bout d’un scalpel,

Elle est acceptée comme évocatrice d’une invisible

Puissance et provocatrice d’un savoir, d’une croyance, ou d’un rejet !

.

Descriptif

 .

532Tu t’es revêtue de ta seule âme … nue

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  vêtement

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : âme   /  Symbole de fond : femme-nue

.

.

Fond

.

Évocation 

.

532 6

.

Revêtue par âme d’un corps nu :

Voilà bien un étrange  oxymore :

Et pourtant, certaines femmes,

 Nues, ont l’air de la porter.

 .

Symbolique

 .

Le corps nu provoque

Nombre réactions équivoques

Il peut choquer ou, au contraire,

Provoquer réelle attraction sexuelle.

.

En société occidentale, la nudité totale

Est d’un usage codifié et est restreinte à

Un contexte précis comme les lieux privés

Ou une plage particulière ou étant dédiée.

.

Son usage public peut être associé à de

L’exhibitionnisme et être condamné.

Modifié, source : interbible.org

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La nudité est un état  de nature, donc naturel

C’est le regard sur elle qui sera sexuel, culturel

De mettre son âme à nue devant quelqu’un(e)

Est briser dernier rempart qui nous protège

Après quoi, il n’y a plus qu’abandon total

Avec risques que comporte une relation

Perverse ou violents qu’on peut subir.

.

Une silhouette animée de femme libre

Et qui s’expose dans sa totale nudité.

Ça rime avec hédonisme et  féminisme

L’âme nue est plus intime qu’un corps

Le face à face avec elle, est évocateur

D’un fond qui prend forme bonheur

Fusionner deux âmes en une seule.

 .

Visuel

.

 .

Parmi cinq états de ton âme… nue !

.

Visuels et textuels  >> 

 

531 – Magie de toi, me rend fou

Visuels et textuels >> 

.

Un lien, invisible nous réunit,

Un lien, invisible nous réussit.

Me perdre  en toi, c’est en moi,

Tant  en partie  complémentaire

De mon être incomplet sur Terre

Il n’y a plus, extérieur, intérieur :

Y a qu’une seule et même  union,

Explicitant au mieux une passion

Commune pour ralentir le temps

Qui nous reste à vivre ensemble.

Magie de ton être  m’ensorcelle

Magie de toi   que je t’aime,

Me rend fou, à l’extrême,

À en faire un poème.

.

Au-delà du désir,

Au-delà du plaisir,

Au-delà des soupirs,

Au-delà des repentirs,

Un lien à n’en plus finir,

Nous ferait vivre,  et mourir.

Et je deviens un chant à l’oreille

Et je pénètre en ton regard merveille

Habite ton esprit ta pensée et ton âme,

Comble  manque et qui les enflamme.

.

Mais voilà que ton  corps s’abandonne,

Lors par mon sexe  l’intérieur résonne,

Comme fourreau d’une belle personne

Ce n’est pas  que  je m’y perde au fond

De ton puits   source, qui ne tarit pas.

.

Au contraire passerais de vie à trépas,

Lors je me sens en un sensuel tréfonds

Ma vie s’arrête mais mon cœur rebat,

Je rythme, avec toi, mes viens et vas,

Tu me prends,  tu ne  me forces pas,

En toi, mis ma confiance et ma foi.

.

C’est à peine si je distingue encore,

L’intérieur, extérieur, de nos corps,

Quand ma sève, monte,  monte fort,

J’inonde lit d’âme de mon réconfort,

On pourrait croire que, tout s’arrête,

Quand sont finies les danses… fêtes,

Autres sensations en moi,  m’entête,

Loin de tous désirs plaisirs de bêtes.

.

Au-delà de ton corps qui… s’endort,

Au-delà de nos cœurs cognant forts,

Par-delà nos yeux qui  s’écarquillent

Nouveau monde, en nous, fourmille

Répand  un bonheur, en  nous, pur,

Se diffusant, en  toutes  nos  veines

Avec l’énergie  de  vie  qui procure

Union chair et esprit, non vaine

Envie de toi… que  je t’aime :

Magie de toi me  rend fou.

.

.

Extension

.

L’amour est parfois présenté comme

Étant relié à une magie qui nous relie :

Quelque chose qui nous dépasse et unit.

Ingrédients sont, plus ou moins, secrets,

Peut-être n’est-ce qu’un simple  placebo,

Un désinhibiteur, relaxant, et, autorisant

De sortir de sa réserve et jusqu’à tout oser.

.

Image réelle, image fantasmée, image cristallisée, image sublimée

Autant d’images possibles, sinon probables, de la personne aimée !

Quelque chose de l’ordre du mystique, voire de l’ordre du magique,

Faisant que la supplication que l’union se concrétise, met à genoux.

Si le contraire se produit, je sens, je sais, que cela me rendrait fou !

.

Il y a quelque chose de magique dans l’amour,

Même si cela ne pourra être vrai tous les jours,

Et comme il est perçu comme étant irrationnel

Rien d’étrange dès lors qu’il devient passionnel.

.

Fou d’amour, enfin quand même … on exagère

Il faut garder raison, garder les pieds sur terre

Que de choses ferait-on par amour pour autre,

Se jeter en eaux froides, jusqu’à sauter en l’air.

.

L’homme se jette à genoux pour déclarer flamme.

Si mariage a lieu, les deux passent du je  au nous !

L’amour marital ne se vit pas couché, tient debout.

Dans un corps, un cœur, on y projette toute son âme.

.

.

531 – Calligramme

.

Un lien, invisible nous réunit,

Un lien, invisible  U nous réussit.

Me perdre en toi   N      c’est en moi,

Tant en partie    E       complémentaire

De mon être      *      incomplet sur Terre

Il n’y a plus,      V       extérieur, intérieur :

Y a qu’une seule    R         et même  union,

Explicitant au mieux   A       une passion

Commune, pour ralentir    I    le temps

Qui nous reste à vivre ensem E  ble.

Magie de ton être  m’ensorcelle

Magie de toi   que je t’aime,

Me rend fou, à l’extrême,

À en faire un poème.

.

Au-delà   du désir,

Au-delà *    du plaisir,

Au-delà  M    des soupirs,

Au-delà     A    des repentirs,

Un lien à     G    n’en plus finir,

Nous ferait    I     vivre,  et mourir.

Et je deviens    E    un chant à l’oreille

    Et je pénètre en   *       ton regard merveille

 Habite ton esprit   D       ta pensée et ton âme,

Comble  manque    E         et qui les enflamme.

Mais voilà que ton   *          corps s’abandonne,

Lors par mon sexe  T          l’intérieur résonne,

  Comme fourreau   O        d’une belle personne

    Ce n’est pas que    I         je m’y perde au fond

    De ton puits      *   source, qui ne tarit pas,

    Au contraire,  passerais de vie  à  trépas,

      Lors je me sens en un sensuel tréfonds,

    Ma vie s’arrête mais mon cœur rebat,

   Je rythme avec toi, mes viens et vas,

  Tu me prends, tu ne  me forces pas,

En toi, mis ma confiance et ma foi.

C’est à peine si je distingue   encore,

L’intérieur, extérieur de     nos corps,

Quand ma sève, monte,     monte fort,

J’inonde lit d’âme de     mon réconfort,

On pourrait croire         que, tout s’arrête,

Quand sont finies    M    les danses…f êtes,

Autres sensations       E     en moi,  m’entête,

Loin de tous désirs        *       plaisirs de bêtes.

Au-delà de ton corps        R        qui… s’endort,

Au-delà de nos cœurs         E        cognant forts,

Par-delà nos yeux qui          N       s’écarquillent

Nouveau monde en nous    D               fourmille

Répand un bonheur en       *               nous, pur,

Se diffusant, en toutes       F               nos veines

Avec l’énergie de vie        O             qui procure

Union chair et esprit     U             et non vaine

Envie de toi… que        *              je t’aime……

Magie de toi me         *             rend fou…….

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

531 4

.

 Évocation

 .

Une tête, un corps :

Silhouette de femme

 Trois quarts,   de profil,

Comme philtre de magie

 .

Magie sera le filtre agissant,

En permanence, dès la présence !

Magie serait plus que toute simple

Cristallisation amoureuse !

 

Symbolique

 .

Un philtre d’amour est

Potion, ou élixir imaginaire de rêve,

Mythe, conte, légende, légende urbaine,

Fantasme, ou superstition, à base de plantes

Magiques  ou  aphrodisiaques, en  vue  de  faire

Tomber amoureuses deux personnes qui le boivent.

.

Les  préparations  de  philtres  et  d’élixirs d’amour

Remontent à cette époque ancienne  des guérisseurs

Chaman, druide celte, sorcier, magicien, alchimiste,

Apothicaire, marabout d’Afrique ou charlatan,

De l’Antiquité et du Moyen Âge.

fr.wikipedia.org/wiki/Philtre_amour

 

Descriptif

 .

531 Une vraie magie de toi, me rend … fou !

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  humeur

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : philtre   /  Symbole de fond : magie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

531 6

.

Magie serait plus que toute simple

Cristallisation amoureuse :

Magie sera le filtre agissant,

En permanence, dès la présence !

 .

Symbolique 

 .

La magie blanche

Pour attirer l’amour

Est une magie inoffensive,

Ne convoque que de bons esprits

Peut être pratiquée par n’importe qui.

Vous pouvez réussir à réaliser magie blanche,

Même si vous n’avez jamais pratiqué de votre vie !

Le seul risque que vous encourrez, c’est que  le  rituel

Magie blanche pour attirer l’amour ne fonctionne pas!

 Modifié, source : wemystic.fr/guides-spirituels

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La magie blanche pour déclencher l’amour

La magie noire pour le contraindre, l’arrêter

Facile : je t’envoute et puis je te désenvoute

Au passage, ça te coutera quelques euros

Mais quand on aime, on ne compte pas

Lors on veut se débarrasser : le double.

Après tout on y croit, ou n’y croit pas,

Là comme ailleurs, la preuve est nous

La honte et  culpabilité, on s’en fout !

.

Une silhouette animée de femme sorcière

Ou  tout au moins  envoutante, envoutée.

Ça rime avec magie, frénésie, fantaisie,

Avec des vers adjacents, ou alternants,

Le face à face avec elle est passionnant,

Dès lors qu’il s’agit d’amante et amant

Et que filtre amour marche toujours !

 .

Visuel

.

.

Parfois, suffit d’y croire et ça marche.

.

Visuels et textuels >> 

530 – Viens avec moi, je t’emmène

Visuels  et textuels >> 

.

Invitation   voyage, cadeau,

Savoir de quels voyages, il s’agit

Dans l’espace ou le temps ou l’agit

On se dit prêt à tout, les yeux fermés

Mais il vaut mieux les garder ouverts

Car de surprise en surprise, contraire,

.

On peut tomber, de paradis, en enfer !

Je te propose un voyage extraordinaire

Celui que l’on écrira,  dans l’imaginaire,

Tant le tien est aussi fertile que le mien,

Il s’y associera, pour ne faire plus qu’un.

.

Lors ta liberté sera la mienne, d’aller, ici,

Ou là ou de penser comme-ci, comme ça,

Voire même de rencontrer qui tu voudras,

Tant ta main ne quittera jamais la mienne.

Voilà qu’au retour du voyage long ou court,

Tu feras choix de partir  ou  rester avec moi.

 .

Viens avec moi, je t’emmène,

Au pays que l’on s’inventera,

Un voyage qu’on accomplira,

Au fil des jours et des semaines.

.

Viens avec moi,  je t’emmène au-delà

De tes soucis,  problèmes, maux, peines,

En chemin, et tu pourras,  hors d’haleine,

Me demander quand est-ce on s’aimera.

.

Viens avec moi,   je t’emmène en ma liberté

De penser, dire, rencontrer des gens, agir,

Bien que ce ne soit pas, par toi, organisé,

Risque de te perdre, te tromper, mourir.

 .

Viens avec moi, que, vite, je t’emmène

En un drôle d’imaginaire  d’un poète

Qui, avec  ses  fantômes, se démène,

Pour que ta vie, la mienne, soit fête.

 .

Viens avec moi, ou reste au choix,

Rien d’autre à t’offrir ni à gagner,

Et je ne suis,  ni un fou, ni un roi.

Rien qu’un  homme amouraché.

 .

Oui viens avec moi  c’est ta veine,

Ton miroir se projettera sur moi,

Si  ce n’est, aujourd’hui, d’émois,

Un jour, serai comblé d’aubaines.

 .

Viens avec moi,  que je t’emmène

Quoiqu’il en soit, sera, je préfère

T’accompagner que taire misère

Qui étouffe mon âme humaine

Tiens ta main, en la   mienne,

Toi  et moi : serein, sereine,

Nous chanterons fredaine

Jusqu’où elle nous mène.

.

.

Extension

.  

Au retour, chacun se souviendra

Longtemps de cette aventure au galop,

Si ce n’est trot, d’échappée trop belle

Si ce n’est d’un amour trop beau.

Viens avec moi, sans bagages

Ni contraintes, en totale

Liberté de m’aimer

Et de rêver

À ce que peut

Être la vie à deux

À en devenir heureux,

Si ce n’est même le rester

Et ils se marièrent et ils eurent

Beaucoup d’enfants, s’en occupant

Jusqu’à fin de la vie, encore ensemble.

.

Partir seul, au loin,  est l’aventure possible, probable

Lors partir à deux qui s’aiment est l’aventure assurée.

L’un et l’autre se font confiance et se laisseront guider

Comme « Voyage en terre inconnue » mais bien venu

Où tout et son contraire pourra advenir, non prévu !

.

L’invitation au voyage de Baudelaire

Est à la fois pour chasser son spleen

Et inviter, au loin, la femme aimée.

.

« Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
d’aller là-bas vivre ensemble !»

.

Nos amours devraient commencer

Par un beau voyage

Qui nous embarque sur son nuage

Rien que pour buller.

.

Et puis qui sait si le voyage extérieur

Ne se transforme autant

En bonne aventure, toute intérieure

En devenant amants.

.

Viens avec moi, que je t’emmène

En pleine confiance

Et les yeux fermés tu découvriras

Pays qui nous ressemble.

.

530 – Calligramme

..

Invitation   voyage, cadeau,

Savoir de quels voyages, il s’agit

Dans l’espace ou le temps ou l’agit

On se dit prêt à tout, les yeux fermés

Mais il vaut mieux les garder ouverts

Car de surprise en surprise, contraire,

On peut tomber, de paradis, en enfer !

Je te propose un voyage extraordinaire

Celui que l’on écrira,  dans l’imaginaire,

Tant le tien est aussi fertile que le mien,

Il s’y associera, pour ne faire plus qu’un.

Lors ta liberté sera la mienne, d’aller, ici,

Ou là ou de penser comme-ci, comme ça,

Voire même de rencontrer qui tu voudras,

Tant ta main ne quittera jamais la mienne.

Voilà qu’au retour du voyage long ou court,

Tu feras choix de partir  ou  rester avec moi.

V

Viens avec moi          I                  je t’emmène,

Au pays que             E               l’on s’inventera,

Un voyage              N             qu’on accomplira,

Au fil des              S         jours et des semaines.

* ..…………

Viens avec moi  A              je t’emmène au-delà

De tes soucis,     V     problèmes, maux, peines,

En chemin, et    E   tu pourras,  hors d’haleine,

Me demander    C     quand est-ce on s’aimera.

* ………………

Viens avec moi    M   je t’emmène en ma liberté

De penser, dire     O   rencontrer des gens, agir,

Bien que ce ne soit   I       pas, par toi, organisé,

Risque de te perdre    :        te tromper, mourir.

Q

Viens avec moi        U     que, vite, je t’emmène

En un drôle        E       d’imaginaire d’un poète

Qui, avec             *    ses fantômes, se démène,

Pour que ta         J     vie, la mienne, soit fête.

E  ….……..

Viens avec moi   *             ou reste au choix,

Rien d’autre à    T          t’offrir ni à gagner,

Et je ne suis,      ‘         ni un fou, ni un roi.

Rien qu’un         E    homme amouraché.

M ……..

Oui viens avec  M     moi  c’est ta veine,

Ton miroir se   È     projettera sur moi,

Si ce n’est     N    aujourd’hui d’émois,

Un jour,  E  serai comblé d’aubaines.

! …………………………….

Viens avec moi       que je t’emmène

Quoiqu’il en soit,    sera, je préfère

T’accompagner que taire misère

Qui étouffe mon âme humaine

Tiens ta main, en la   mienne,

Toi  et moi : serein, sereine,

Nous chanterons fredaine

Jusqu’où elle nous mène.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

530 4

.

Évocation

 .

Une forme longue, oblongue,

Nez conique, carlingue d’avion

Idéale pour un voyage sans fin,

D’un pays à l’autre, soir et matin.

 .

L’avion, pour une destination lointaine,

 Emporte la palme :

Un voyage à deux est comme l’invitation

À mieux se connaitre !

 .

Symbolique   

 .

L’avion demeure en relation

Avec élément air, monde mental.

Et puisqu’il est plus lourd que l’air.

 .

Il aura besoin d’un moteur puissant

Pour lui permettre de décoller et de voler,

Ce qui se traduira, symboliquement, par une

Forte volonté à s’élever dans le monde des pensées.

 .

Voyager en avion consiste à partir d’une situation concrète,

Puis d’aller dans nos pensées et se diriger vers une

Nouvelle région de notre conscience.

Ucm.ca/fr/symbole-avion

.

.

Fond

.

Évocation 

.

530 6

.

L’avion, pour une destination lointaine,

 Emporte la palme :

Un voyage à deux est comme l’invitation

À mieux se connaitre !

 .

Symbolique 

 .

Le voyage,

Symbole évasion

Et de changement

Et  depuis  toujours,

A bien  fait   rêver  de

Nombreuses personnes.

.

En voyage, nous faisons

Face  à  un  réel  processus

Dépaysement ou  changement,

Assistons à des paysages différents,

Coutumes étrangères et  fort  diverses.

.

Oui mais parfois ces coutumes étrangères

Au notre peuvent ne pas s’avérer paradisiaque.

etudier.com/dissertations/Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Quand on dit vient et qu’on emmène quelqu’un

Autant prendre l’avion pour aller au plus loin

Voyage commence au pied, continue  à descente

Se poursuit en résidence, s’achève en souvenirs !

.

Pas de téléphone, d’adresse, de problème, stress.

Le fond épousera la forme qu’on veut lui donner

La sachant dessinée, destinée, en toute liberté !

.

Faire un saut aux antipodes, en un jour

L’exotisme et la tranquillité, assurés,

Partir à deux, c’est encore mieux

Avec peu de bagages, légers

Acheter tout sur place.

 .

Visuel

.

.

Que dire de plus ! 

.

Visuels  et textuels >> 

529 – Ta peau écritoire de mes aveux

Visuels et textuels  >>

.

Ta peau comme écritoire

Non pas comme tatouage

Mais comme page blanche,

Où  tous les signes  s’effacent.

Les traits dessinés par ma main

Épousent  les formes  de ton corps

Y laissera son empreinte et parfum,

Caresse, tendre,  appuyée : raccords !

.

Et, il ne s’effacera pas, sous la douche,

Si tu le gardes et précieux, en bouche.

Ce peut être, un dessin  ou un poème,

Ce peut être aussi  la danse suprême,

Ou  encore, une portée  de musique,

En tous cas une écriture mnésique.

.

J’épelle  phonèmes, sur  tes lèvres,

Et, j’écris  ces signes, sur ton dos,

Mes mots, taillés, par un orfèvre,

Scintillent sur ton corps en peau

Et poème jaillira  dans ton écrin

D’encre folle  de plein d’entrain.

.

Bien des signes  sur ton âme  je tracerais,

Même la mienne, en  diable, te  donnerais,

Pour quelques instants avec toi, d’éternité,

Que ta peau, écritoire, mes aveux, a sauvé.

Demi prononcés ou juste à peine  évoqués,

Mais  l’un  en  l’autre, les mots, je  partage

Car en l’autre, les  amours n’ont pas d’âge

Leurs histoires ne sont jamais  soldées.

Avoues  que  mon  dessin  est plein

De bonne volonté  et de dessein

Des deux   pour  inscrire  lien

À même d’unir nos destins.

.

Tant cette écritoire de mes aveux

Ne serait pas des plus ennuyeux,

Est  page  blanche   qui exploite,

Plein de déliés, plein de droites.

Ce sera un texte de mes mains,

Englobant,  caressant tes seins

Contexte de  nœuds  et ventres

Prétexte peu  à peu  j’y rentre.

.

Mes mots  s’écrivent, en volumes,

Et pour parfaire  mon ouvrage,

Semblent voler hors plume,

Jusqu’à faire un outrage.

Réservoir, ne se vide

Que, quand rien

N’empêche,

Tremper,

Pointe

V

.

.

Extensions

Ta peau comme écritoire de mes aveux

Est la plus grande surface que j’ai trouvé

Sur toi pour m’exprimer, la plus indélébile

Aussi quand elle est écrite à l’encre de chine.

.

Ta peau lisse, mais transparente par endroits,

Granuleuse, à d’autres ; blanche, ici, bronzée, là,

N’a plus aucun secret pour moi, en moindre repli.

.

Elle inscrit en moi contrat que nous sommes fixés

À savoir que je ne veux pas ta peau parce qu’elle

 Est seule frontière qui me retient à toi comme

Un miroir magique dans lequel mon reflet

Enfin je le reconnais !

.

Il n’y a pas un endroit du corps interdit à tatouer

Sur membres, sur flancs, sur le ventre ou sur le dos

Une décoration, un message sibyllin, voire des aveux

Le corps est un lieu de projection, parfois œuvre d’art,

Et le véritable tatouage d’amour est fait avec les mains

Il ne laisse pas de traces, ou alors des plus invisibles

Mais que seul l’amant pourra faire réapparaître.

.

On écrit sur la peau avec un stylet encré

Ou un simple stylo pour pouvoir effacer

Un avec nombre arabesque de sa main,

Qui ne laisse de traces, qu’en cerveau !

.

Y en a qui se font tatouer, devinez où :

Sur le sexe, et d’autres sur corps entier

Dans les dos, parfois, un tableau d’art,

Mort on mettra la peau aux enchères.

.

Le mieux n’est-il pas un message codé,

Que seul l’élu (e)  parvient  à déchiffrer,

En allant tout droit au  fond des choses,

Et vous promettant une belle vie en rose.

.

Écrits, et cris, écritoires, cela reste à voir,

Combien écrivent un poème, à leur belle,

Et en sceau d’un profond secret, le scelle

Comme possible occasion de se revoir.

.

529 – Calligramme

.

Ta peau comme écritoire

Non pas comme tatouage

Mais comme page blanche,

Où  tous les signes  s’effacent.

Les traits dessinés par ma main

Épousent  les formes  de ton corps

Y laissera son empreinte et parfum,

Caresse, tendre,  appuyée : raccords !

Et, il ne s’effacera pas, sous la douche,

Si tu le gardes et précieux, en bouche.

Ce peut être, un dessin  ou un poème,

Ce peut être aussi  la danse suprême,

Ou  encore, une portée  de musique,

En tous cas une écriture mnésique.

J’épelle  phonèmes, sur  tes lèvres,

Et, j’écris  ces signes, sur ton dos,

Mes mots, taillés, par un orfèvre,

Scintillent sur ton corps en peau

Et poème jaillira  dans ton écrin

D’encre folle  de plein d’entrain.

Bien des signes  sur ton âme  je tracerais,

Même  * la mienne, en  diable, te    É    donnerais,

Pour    T   quelques instants avec toi     C    d’éternité,

Que ta  A   peau, écritoire, mes aveux       R      a sauvé.

Demi    *    prononcés ou juste à peine       I     évoqués,

Mais    P    l’un en l’autre, les mots, je      T      partage

Car en  E   l’autre, les  amours n’ont      O   pas d’âge

Leurs    A  histoires ne sont jamais   I     soldées.

Avoues   U   que mon dessin      R     est plein

De bonne  *   volonté et      E    de dessein

Des deux   *  pour    *   inscrire lien

À même d’unir nos destins.

Tant l’écritoire de mes aveux

Ne serait pas des plus ennuyeux,

Est page     D    blanche  qui exploite,

Pleins de    E      déliés    A    de droites.

Ce sera un   *     texte de    V  mes mains,

Englobant,  M   caressant   E     tes seins

Contexte de  E    nœuds    U  et ventres

Prétexte peu  S   à peu  X   j’y rentre.

Mes mots  s’écrivent, en volumes,

Et pour parfaire  mon ouvrage,

Semblent voler hors plume,

Jusqu’à faire un outrage.

Réservoir, ne se vide

Que, quand rien

N’empêche,

Tremper,

Pointe

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

529 4

.

Évocation

 .

Une pointe de quelque chose 

Peut-être de lance  ou flèche,

Ou d’un forêt pour perceuse

D’un simple stylo à bille ?

 .

La peau, l’encre, le dessin, le stylo :

Tout y est pour en faire cet écriteau,

Imprimant comme un aveu d’amour.

 .

Stylo pour écrire une foule de caractères

Noirs sur ta peau :

À moins que ce ne soit un très beau dessin,

Résumant cent mots !

 .

Symbolique

 .

Le stylo est le pro

Longement  de  ce  que le

Corps a de plus noble : la main

D’homme, exaltée par Paul Valéry.

.

La plume est devenue depuis des siècles,

Le symbole des beaux-arts, et de la pensée,

De l’intellect, le stylo y ajoute une permanence

Et une préciosité qu’elle n’a qu’occasionnellement.

.

Il est légendaire en ce qu’il exprime à la fois l’activité

La plus élevée –la pensée – et la plus spécifique –le style.

Modifié, source : espaceecriture.canalblog.com

 .

Descriptif

.

529Ta peau est l’écritoire de mes aveux !

Alignement central  / Titre analogue / Thème  amour

Forme  en pointe/ Rimes égales   / Fond accordé à forme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un stylo pour écrire une foule de caractères

Sur papier tout blanc

Avec une belle pointe et non une fine  plume

Vous écrivant « I love you »

 .

Symbolique 

 .

Extrémité allongée, aiguë, fine

D’objet à piquer ou enfoncer,

La pointe  d’une  aiguille.

Objet  ou  partie   d’objet

En   forme   d’aiguille,

De lame,   de pique :

Une  pointe  de  fer.

L’extrémité    fine,

Étroite allant en

S’amenuisant

Pointe   du

Clocher.

Stylo

larousse.fr/dictionnaires

/francais/pointe

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien n’empêche d’écrire au stylo sur la peau

Mais tout s’estompera, s’effacera, très bientôt,

Cela dit ce ne sera pas la place qui fera défaut

Pas loin de deux mètres carrés à griffonner

Mais fort peu de surfaces planes, en réalité

Lors moi j’utilise une encre sympathique,

Qui se révèlera uniquement pour moi.

.

Stylet de tatouage ressemble à ce stylo,

Sauf qu’il n’est pas à bille mais à aiguille

Ça rime bien avec marquage et message

Il attire  et attise bien tous les regards

Et ce face à face avec texte ou dessin,

Évoque une manière d’être affirmée

 Laisse ses traces à vitam aeternam. 

 .

Visuel

.

 .

La cage oui  mais l’oiseau libre

.

Visuels et textuels  >>

528 – Ecrire sur ton corps parchemin

Visuels et textuels  >>

.

Écrire sur papier, bien,

Écrire sur ton corps, divin,

Ton corps  comme parchemin,

Où encre sympathique, te dépeint

En tatouages légers comme plumes,

Trempées dans un encrier du plaisir,

Guidés  par mes   doigts   en  volumes

Dessinent caractères, t’allant  à ravir.

Si mes mots sont pour toi des fleurs,

Mes phrases seront des   bouquets,

Et, mes paragraphes  des pleurs,

Lors mes pages,  des sonnets.

.

Je  dessine des arabesques

Devenant  des  fresques,

Si  m’invites à tremper

Ma  plume,  pointée,

Dans   ton   encrier

De  noir  de   chine.

.

Si point orgue, est orgasme

Et  si  baiser      enthousiasme,

Et   si   une    caresse :    un    spasme,

Le plaisir  deviendra comme pléonasme.

Il est, avant tout,  sorte de voyage très léger

Que des explorations  de surfaces  et de corps

Passent et repassent en de  très  fins  touchers,

Les lignes et les masses de chairs, tout encore.

  Émoustillées  par   des  frissons  lors  à  satiété

  Au point  de  se  laisser   comme   abandonnée

Des seins au ventre, de l’échine à la  croupe,

Des sentiments, des émotions s’attroupent.

.

Davantage encore entre cuisses et fesses

Qui sont  si tendres  qu’on les  confesse

D’une main, ou  d’une  bouche, avides

Les palper, sans y entrer, est  sordide.

Manipulation  évoque prostitution ;

Toutes  surfaces   aimées  se valent

Et méritent plus  que consolation

Qu’on les visite   qu’on en profite

D’autant que les bosses et creux

S’interpénètrent bien au mieux,

Entre bras,  jambes,  se  calent,

Ne bougent plus tant qu’excite

La langueur  des peaux suaves

Bercement mer entre l’étrave.

.

 Car pas un seul morceau peau

   De chair, de muscles et d’organes,

    N’échappe  à cette pression diaphane

     Qu’exercent  mains et  lèvres,  avec brio.

      Ici  les  genoux  sont comme  çà  redessinés,

      Là, les chevilles  sont comme tant ré-affinées,

     Plus haut ventre plat comme tant ré-arrondi

    Le  cou,  les   épaules, les  bras,  ré-affermis.

 C’est toi qui guide  ma main pour écrire

Jusqu’à ce que, au  paroxysme en fin.

Tu m’invites à tremper ta plume,

Dans ton plus intime écrin.

.

.

Extensions

Écrire sur ton corps comme parchemin,

N’est-ce pas là beau fantasme d’écrivain

Entre  les courbes, les droites,  les déliés,

Une  plume se promène, parfois urbaine,

Ou obscène, à se faire  tatouer des mots,

Des promesses, des aveux, des serments

Des prénoms, qui vous collent à la peau

Et dont vous avez du mal à vous défaire

Si le corps, le cœur, l’esprit n’y est plus.

Ta peau est plus que parchemin :

Mon inspiration d’écrivain.

.

Écrire sur ton corps en lettres d’or : « mi amor »

On dirait presque le titre d’une chanson d’amour :

Une sorte de promesse qu’on rédige pour  toujours,

Une marque indélébile… inscrite à l’encre de chine

Cette peau, parchemin, désormais m’appartient !

.

La coutume veut qu’on se fasse une promesse,

D’appartenance totale à l’autre par un anneau,

Mais bien avant le mariage ou en dehors de lui

Certains, voire certaines, préfèrent un tatouage

.

Il en est des plus génériques, banals ou anodins

Comme genre à toi  pour toujours, mon amour,

Qu’on peut renier  et recommencer avec autre,

Il reste et restera toujours vrai, sans prénom !

.

Il en est des symboliques, comme des cœurs,

Ou deux cœurs traversés par flèche d’amour

Il en est des poétiques, qui inscrivent texte

Dans le marbre d’un parchemin dit divin.

.

528 – Calligramme

.

Écrire sur papier, bien,

Écrire sur ton corps, divin,

Ton corps  comme parchemin,

Où encre sympathique, te dépeint

En tatouages légers  comme  plumes,

Trempées dans    É     l’encrier du plaisir,

Guidés par mes     C        doigts  en volumes

Dessinent  carac    R     tères t’allant  à ravir.

Si mes mots sont  I       pour toi  des fleurs,

Mes phrases  se  R   ront des   bouquets,

Et, mes parag   E  raphes  des pleurs,

Lors mes pa    *    ges, des sonnets.

Je dessine      S         arabesques

Deviennent   U          fresques,

Si m’invites  R         tremper

Ma plume,   *        pointée,

Dans ton      T        encrier

De noir         O     de chine.

Si point orgue N   est orgasme

Et  si  baiser      *  enthousiasme,

Et   si   une    caresse :    un    spasme,

Le plaisir  deviendra comme pléonasme.

Il est, avant tout,        *        voyage très léger

Que des ex plorations     C      de surfaces  de corps

Passent et repassent en    O     de  très  fins  touchers,

Les lignes  et les masses     R     de chairs,  tout  encore.

  Émoustillées  par   des      P      frissons  lors  à  satiété

  Au point de se laisser      S       comme  abandonnée

Des seins au ventre       *         échine  à  croupe,

Des sentiments, des émotions s’attroupent.

Davantage encore entre cuisses et fesses,

Qui sont  si tendres  qu’on les  confesse

D’une main, ou  d’une  bouche, avides

Les palper, sans y entrer, est  sordide.

Manipulation évo   * que prostitution

Toutes surfaces    C  aimées se valent

Et méritent plus  O  que consolation

Qu’on les visite  M qu’on en profite

D’autant que les M  bosses et creux

S’interpénètrent E  bien au mieux,

Entre bras, jam   *  bes,  se  calent,

Ne bougent plus  *   tant  qu’excite

La langueur des   *    peaux suaves,

Bercement mer     *     entre l’étrave.

 Car pas un seul       P       morceau peau

   De chair, de mus      A      cles et d’organes,

    N’échappe  à cette       R        pression diaphane

     Qu’exercent  mains        C         et  lèvres,  avec brio.

      Ici  les  genoux  sont        H       comme  çà  redessinés,

      Là, les chevilles  sont        E       comme tant ré-affinées,

     Plus haut ventre plat        M      comme tant ré-arrondi

    Le  cou,  les   épaules       I       les  bras,  ré-affermis.

 Car c’est toi qui guide  N  ma main pour écrire

Jusqu’à ce que, au   *  paroxysme en fin.

Tu m’invites à tremper ta plume,

Dans ton plus intime écrin.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Une tête et un corps de femme,

On dirait bien de face ou de dos

Mais peut-être  bien  de profil

Avec un peu de tatouage ! 

 .

On aurait pu écrire ce poème sur le dos

De la femme en accord avec sa personnalité

Tant et si bien les deux serait en plein accord.

.

Le corps nu d’une femme peut être

Un support d’écriture :

Ici, y a pas que tatouage qui la pare,

La distingue, la raconte.

 .

Symbolique

 .

«Le corps féminin»

N’existe pas plus que «la femme».

Ce sont des corps pluriels qui changent

Avec l’âge, sont sujets et objets, à la fois,

Souvent normés avant d’être subjectivés.

 .

Étrange singulier  que  le  corps féminin

Existe aussi  et surtout par la certitude

De son existence, et  la certitude que

Ce corps est montrable, utilisable,

Recouvrable, caressable, corvéable.

liberation.fr/debats/etrange-

singulier-du-corps-feminin

.

Descriptif

 .

528 Écrire sur ton corps, comme parchemin

Alignement central    /  Titre droit    / Thème  sexualité

Forme anthropo  / Rimes égales    /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : corps-femme / Symbole de fond : tatouage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

528 6

.

Le corps nu d’une femme peut être

Un support d’écriture :

Ici un tel  tatouage islamique la pare,

La distingue, la raconte.

 .

Symbolique 

 .

Un tatouage reste un dessin décoratif

Ou symbolique permanent sur la peau.

Auparavant, il était, le plus souvent,

Effectué  avec  de  l’encre de Chine !

Le tatouage reste considéré comme

Modification corporelle permanente

Et aura été  pratiqué depuis plusieurs

Milliers d’années dans le monde entier.

Il peut être réalisé pour diverses raisons

Symboliques … religieuses …  esthétiques !

Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La peau comme parchemin issu d’animal

Généralement de mouton, chèvre ou veau

Est spécialement apprêté…pour l’écriture,

Mais il peut être utilisé autant en peinture

On imagine que tatouage, de son vivant,

Constitue une sorte de serment, testament

Et qui sait de « sésame » pour le paradis

Non pas « ouvre-toi », mais ouvre moi.

.

Si ça ne marche pas, on aura essayé

Tatouer est un art qui fait de sa peau

Une œuvre durable tant qu’ineffaçable 

Peu de volontaires écrivent des poèmes

Le plus souvent tatoué rime avec dessin

Lors, ici, on voit bien le début du texte

On n’ose imaginer, où il se termine,

Au point que forme épouse fond.

.

Visuel

.

 

Reste à décrypter message !

.

Visuels et textuels  >>

527 – Amours : égarements, outrances

Visuels et textuels >> 

.

Textes érotiques  sont nombreux,

Si évocateurs, imagés, si descriptifs

Qu’il n’est pas question de les  imiter

Dès  lors  il suffira  de lire  l’un  d’eux.

.

Les écrire  soi-même  comme  aperçus

Demeure  un art  des  plus  consommés,

Qui mêlerait fantasmes à toutes réalités,

Tant on ne sait  si on  les a rêvé  ou  vécu,

Paroles, mains, ou corps,  voire bouches,

.

Tout autant que jambes ou cuisses, sexes,

Seront mis à contribution s sémantiques,

Évitant  les  complications  syntaxiques :

«Ceci n’est pas un sexe» dirait Magritte,

Et  pourtant, a été peint  et par Courbet.

.

Je me suis contenté de le rendre explicite,

Pour adresser toute l’ardeur de mon désir

Les paroles, et les résonnances du corps,

Se  confondent, et, se  ressemblent, fort,

Lors je te serre  contre moi,  et me tord,

Mes désirs  me font perdre le ……. nord.

.

Mes mains  se baladent, où tu les mènes,

Sans cesse et de haut en bas se démènent

Pour arracher des cris, soupirs en veines,

Je te croyais  servante,  te découvre reine.

.

Ma bouche      dit   mots   hors d’haleine,

Elle est loin d’être au bout de ses peines,

Tandis qu’elle colle à tienne bien pleine,

Elle aussi, des humeurs, qui t’engainent.

.

Mes jambes  se glissent entre tes  cuisses,

Il n’y a pas  que là où, pénétrer, je puisse,

Encore une avancée  et j’atteins ton pubis

Après hisse et ho et comme mât qui glisse.

.

Mon sexe s’affole, je t’étreins,  je me retiens,

Et tempes tapent, retapent, et voilà, ça vient,

Et là-haut mon cerveau et tien ne font qu’un,

En bas, la force animale, te réjouis, tu  geins !

.

Lors, voilà que le plein laisse sa place  au vide,

Et  que corps  enlacés, se délassent, impavides,

Que ton séant m’engouffre en  ton  creux livide,

Faisant chauffer, à blanc, tout  composé liquide

Voilà qui me ramène en pays  étrange, étranger,

Où, je ne vis que pour écrire, pour toi, composer

Des poèmes qui dénotent  d’un esprit particulier.

.

L’idée n’est pas la chose et la chose n’a pas d’idée

Bien que parfois ils se trouvent mélangés et que

Comme tous animaux, nous aimons converger.

.

.

Extension

Sinon, je n’ai plus qu’à me rhabiller

Pour aller chercher, ailleurs, tout ce que

J’ai puisé de trop en toi jusqu’en avoir abusé.

Égarements, outrances font partie de notre jeu,

Si on le veut. Mais en aucun cas, le sujet devient

Objet, déshumanisé, et voire pantin désarticulé,

Dont on ne souvient même pas du nom, ni âge.

N’espérant que ces doux moments de transes,

Me seront  pardonnés par l’amour, je pense

Que tel égarement ne sera plus souffrance

Au contraire une véritable puissance

De nos âmes, esprits, cœurs, sens.

.

 En quoi lire un livre érotique peut-il être

Plus évocateur que de voir les mêmes scènes

Se dérouler, au cinéma : parce qu’un imaginaire

Incarné est beaucoup moins, personnel, débridé !

La lecture fait de vous le héros, héroïne à volonté,

Comme c’est vous l’auteur : ne pouvez y résister.

Il est plus facile de lire, écrire, entre les lignes

Que superposer des images au bout du nez.

Par contre un tableau comme ce dernier,

Ne peut que vous inciter à son scénario.

.

On entend dire : femme ou homme, pudiques

Une fois franchie la barrière du conventionnel

Se laisseraient aller à nombre de jeux sexuels,

Au point de devenir, rester parfois lubriques.

.

Il y a, dixit ce bon docteur Freud, du refoulé,

Un peu comme grosse réserve bien contenue

Et voilà, qu’une fois nus, follement débridés,

L’homme inconnu devient un amant voulu !

.

On pourrait parler d’égarement, d’outrance,

Si le lendemain, on les regrette et les rejette,

Mais si on aura pris gout en quête, conquête

Des nouveaux rapports en un lit, on projette.

.

.

527 – Calligramme

.

Textes érotiques sont nombreux,

Si évocateurs, imagés, si descriptifs,

Qu’il     n’est pas question   de les    imiter

Dès  lors  *     il suffira de lire l’un     *    d’eux.

Les * écrire     *  soi-même comme   *      aper * çus

Dem *    eure un     *    art des plus     *   consom    *  més,

Qui   *       mêlerait fan   *   tasmes    *   à toutes réa   *  lités,

Tant  *        on ne sait si    *     on      *  les a rêvé ou      *  vécu,

Paro  *        les, mains     *      ou     *   corps ou bou    *  ches,

Tout   *   autant que  *    jambes   *    ou cuisses,  *  sexes,

Seront  *     mis à  * contribution  *    séman   * tiques,

Évitant  *  les  *   complications    *  synta * xiques

«Ceci n’est *   pas un sexe»  dirait   *   Magritte,

Et  pour *  tant, a été peint et par  * Courbet.

Je me suis contenté   de le rendre  explicite,

Pour adresser toute l’ardeur de mon désir.

Les paroles, et les résonnances du corps,

Se confondent, et, se ressemblent, fort,

Lors je te serre contre moi, et me tord,

Mes désirs me font perdre le ……. nord.

Mes mains  se baladent,  où tu les mènes,

Sans cesse, et de haut en bas, se démènent

Pour arracher  L     cris  É    soupirs en veines,

Je te croyais   ‘     servante  G    découvre reine.

Ma bouche     A      dit   mots    A    hors d’haleine,

Elle est loin   M        être au bout    R   de ses peines,

Tandis qu’     U         elle colle tienne   E     bien pleine,

Elle aussi      O        des humeurs, qui      M      t’engaine

Mes jambes U         se glissent entre tes       E       cuisses,

Il n’y a pas   *           que là où, pénétrer, je       N       puisse,

Encore une  *           avancée et j’atteins ton        T         pubis

Après hisse  E         et ho  et  comme mât qui        *        glisse.

Mon sexe     S          s’affole,  je  t’étreins,  je  me      *     retiens,

Et tempes   T          tapent, retapent, et voilà, ça      O       vient,

Et là-haut   *           mon cerveau et tien ne font       U      qu’un,

En bas, la    *          force animale te réjouis, tu        T      geins !

Lors, voilà    P         que le plein laisse sa place       R     au vide,

Et que corps    A         enlacés, se délassent,        A   impavides,

Que ton séant    R           m’engouffre en          N    creux livide,

Faisant chauffer    F         à blanc tout        C composé liquide

Voilà qui me ramène O      en pays        E  étrange, étranger,

Où, je ne vis que pour    I    écrire     *    pour toi, composer

Des poèmes qui dénotent       S      d’un esprit particulier.

L’idée n’est pas la chose          et la chose n’a pas d’idée,

Bien que parfois ils se trou         vent mélangés et que

Comme tous animaux,         nous aimons converger.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

527 6

.

Évocation

 .

A priori aucune forme ne surgit 

Mais moi,  j’y vois une chouette 

Dont  la symbolique serait plutôt

Loin d’égarements, d’outrances !

 .

La forme s’avère être des plus chouettes

Mais pour autant n’épouse rien du fond

Sage et sagesse sont, ici,  tout l’inverse !

 .

La chouette symbolise la sagesse

Philosophale acquise :

L’amour égarera tout amoureux,

Y compris le philosophe.

.

Symbolique

.

Griffin, cette jeune

Chouette effraie piquetée,

A une particularité :

Sa tête est en forme de cœur.

Âgée de huit semaines,

Elle ne peut pas encore voler,

Mais elle fait déjà la fierté

De ses soigneurs à Sydney.

Modifié : parismatch.com/Animal-Story

 

Descriptif

 .

527 L’amour est parfois égarement, outrance   

Alignement central / Titre analogue / Thème  sexualité

Forme ovale   / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : chouette / Symbole de fond : sagesse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

527 4

.

La chouette symbolise la sagesse

Philosophale acquise :

L’amour égarera tout amoureux,

Y compris le philosophe.

 .

Symbolique

.

Les pensées contemporaines occidentales,

Valeurs morales,  esthétiques,  cognitives,

Ont subi  une dévalorisation, conduisant

Au relativisme, scepticisme et nihilisme.

.

Le sage ne semblera donc plus pouvoir

Être un modèle de vie, en des sociétés,

Où,  selon  une expression  vulgaire,

Tous les  «repères se sont perdus».

.

Et d’où il tirerait-il sa légitimité :

Ni de la morale, n’existant plus

Ni d’une conception cosmique

De notre  existence humaine.

.

Cette dernière est à présent

L’affaire des scientifiques

Plus que philosophes !

Wikipédia : sage, sagesse

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On ne peut pas dire que chouette effraie

Par sa tête, en forme de cœur, nez crochu,

Voir à l’intérieur du côté obscur de la force

Est un privilège dont peu de gens disposent.

.

Ce d’autant que l’inconscient a son langage

Plus symbolique, métaphorique que direct

Alors quand deux images se superposent

L’une tenant lieu de sujet, l’autre d’objet

Il est essentiel d’y voir clair, ou échec.

.

Une forme animée d’oiseau trapu, symbolique

Qu’on appelle chouette, avec ses grands yeux

Dont le regard percerait  l’obscurité nocturne,

Et celle de l’inconscient par-dessus le marché

Voilà qui rime bien avec psycho, philosophie

 .

Visuel

.

.

Jusqu’où l’amour nous mène ?

.

Visuels et textuels >>

526 – Sommets folies ou sarcasmes !

Visuels et textuels >> 

.

À regarder amants faire l’amour,

On en est souvent  à se demander

Si gestes, postures authentiques,

Si ce n’est qu’exercice physique !

Ce ne sera pas parce qu’on baise

Qu’on connait, bien, quelqu’un,

Et dans toutes ses … intimités,

Qui demeurent  bien  cachées.

.

Tant il n’y a qu’à voir à  la fin

Du spectacle,  rideau tombé,

Comment  des  amants font,

Pour se séparer,   se quitter.

Parfois, même  pas  bonsoir

Pas même  un  «au revoir»

Chacun s’habille,  puis part,

À ses propres  occupations !

 .

Ce sont amours en flammes.

N’y aurait-il donc pour yeux

Qu’apparences  trompeuses,

Faites  de  bosses, et, creux,

Ne la rendant pas heureuse

En dépit de plaisirs promis,

.

Par celui qui la baise, au lit.

D’explorer  toutes surfaces,

Sonder toutes profondeurs,

Y chercher leurs bonheurs,

En y mettant leurs ardeurs

Parfois même leurs sueurs,

.

N’aboutit, quoi qu’on fasse

Qu’à mal simuler  l’amour,

Si …  entre seins, et fesses,

Il n’y a pas et bien sereine,

Un vrai cœur … de déesse,

Dans un ventre… de reine,

Qu’un orgasme … savoure.

 .

Sommets  des   fantasmes,

S’étiolent  en : tout est dit,

Lors leurs corps  se délient

Qui font que bons acteurs,

Ne chantent pas en chœur

Mais remettent…à demain

Leurs  voies, pénis, vagins,

.

Qui ne sont qu’instruments

Pour apprendre leur chant

Non par  leurs frottements

Mais, par un cœur amant.

Vrai : une paire de mains

N’est pas paire de fesses,

Lors respectons l’humain,

Car toute déchéance blesse

Quand même l’on pardonne.

.

.

Extension

.

Le sexe, par lui-même et pour lui-même,

Reste une posture que certains chevauchent

Pour se dédouaner de tous leurs agissements.

.

Et sans compter qu’à partir du moment où l’autre

Est consentant, tout devient permis, rien n’est interdit

Il n’y a pas de juge au pied des lits,  au fond des consciences.

.

Pas de morale plutôt qu’une fausse, une mauvaise, ou orientée.

Le sexe est le lieu des ébats amoureux, non des débats moraux :

Le tout est de respecter la volonté, le désir et la limite de l’autre.

Outrepasser, c’est abuser, c’est traiter l’autre, comme un objet :

Non plus comme un sujet, sujet humain, empreint d’humanité.

.

D’assurer que tout va bien, que l’autre n’est pas en souffrance

Dépendance est seule règle à tenir dans une relation, sexuelle

Une paire de seins, une paire de fesses, un vagin qui geint,

Un pénis, qui se dresse : entre l’homme, la femme,

Et voilà comment nos amours s’enflamment !

.

Conversation, manipulation, séduction, laissez- vous dire,

Qu’entre être neutre, négatif ou positif, il y a de la marge

Pour bien ou mal interpréter un contact un peu intime

Car parfois un geste, une parole, un contact appuyé

Peut être considéré comme une avance, évidence

Et les mêmes, comme sarcasme, ou déviance

Quand ce n’est pas une invite pour danse !

.

Peut-on résumer les désir à des regards

Peut-on résumer le plaisir à une mimique

Peut-on résumer l’amour à une pénétration

Non, bien sûr, tant dans ces trois situations,

On ne sait si l’autre est sincère, authentique.

.

Le mouvement «Mee-too, balance ton porc»,

Aura mis  en exergue, non pas la domination

De certains hommes mais leurs abus sexuels

Le viol comme le privilège de riche, pervers,

Ma parole contre la tienne qu’on en rigole.

.

Base du sexe est le consentement mutuel

Mais la parole vole et n’est pas factuelle

Faudra-t-il un jour le coucher par écrit

Pour qu’au tribunal… il ne soit dédit.

L’amour prendrait coup dans l’aile !

.

.

Épilogue

.

En matière de sexe,  notre imagination

Est sans  limite, au-delà du Kamasoutra,

Au delà des névroses et des … obsessions

Des perversions et des gens … foutre là !

***

Conversation, séduction … domination,

Trois mots, étapes vers une conclusion

Qui s’impose si on est un mâle alpha,

Or mee-too ne mange de ce pain là.

***

L’addiction au sexe, peut devenir

Une folie sans limite, sans nom,

Bien loin  de l’amour passion,

Qui s’en passe : noble désir.

***

Le sexe a été sujet de déni

Par religion  d’hypocrisie,

À l’opposé, objet exploité,

Vilipendé, pornographié !

***

Chacun  s’en fait  son usage,

Il y a des malades, des sages,

Il y a même  qui  s’en passent,

Autres en abusent, trépassent !

.

.

526 – Calligramme

.

À regarder amants faire l’amour,

 On en est souvent  à se demander

Si gestes, postures authentiques,

Si ce n’est qu’exercice physique !

Ce ne sera pas parce qu’on baise

Qu’on connait, bien, quelqu’un,

Et dans toutes ses … intimités,

Qui demeurent  bien  cachées.

Tant il n’y a qu’à voir à  la fin

Du spectacle,  rideau tombé,

Comment  des  amants font,

Pour se séparer,   se quitter.

Parfois, même  pas  bonsoir

Pas même  un  «au revoir»

Chacun s’habille,  puis part,

À ses propres  occupations !

SOMMETS DES FOLIES

Ce sont amours en flammes.

N’y aurait-il donc pour yeux

Qu’apparences  trompeuses,

Faites  de  bosses, et, creux,

Ne la rendant pas heureuse

En dépit de plaisirs promis,

Par celui qui la baise, au lit.

D’explorer  toutes surfaces,

Sonder toutes profondeurs,

Y chercher leurs bonheurs,

En y mettant leurs ardeurs

Parfois même leurs sueurs,

N’aboutit, quoi qu’on fasse

Qu’à mal simuler  l’amour,

Si …  entre seins, et fesses,

Il n’y a pas et bien sereine,

Un vrai cœur … de déesse,

Dans un ventre… de reine,

Qu’un orgasme … savoure.

OU DES SARCASMES

Sommets  des   fantasmes,

S’étiolent  en : tout est dit,

Lors leurs corps  se délient

Qui font que bons acteurs,

Ne chantent pas en chœur

Mais remettent…à demain

Leurs  voies, pénis, vagins,

Qui ne sont qu’instruments

Pour apprendre leur chant

Non par  leurs frottements

Mais, par un cœur amant.

Vrai : une paire de mains

N’est pas paire de fesses.

Lors respectons l’humain,

Car toute déchéance blesse

Quand même l’on pardonne.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

526 4

.

Évocation

 .

Un poteau, ou voire même un pilier,

Un bâton de pluie voire un sceptre

Pourquoi pas  un vase… phallique,

Le pouvoir d’un sexe en ses mains.

 .

Certain que ce sceptre semble

D’apparence  plutôt  phallique :

Il s’agira pourtant que de simple

Vase en cristal décoratif Lalique !

 .

 Symbolique     

 .

Un sceptre reste le bâton

 Ornemental    qui ressemble

À  une  masse  d’arme,  tenu

Par un  monarque  et  est l’un

Des symboles pouvoir/royauté.

Un bâton  a  représenté autorité,

Et traces  de sceptres : 4000 ans.

.

Pour anciens grecs,  le sceptre était

Un bâton, comme celui Agamemnon,

Dans L’Iliade  ou  celui  que portaient

Les Anciens  puis porté  par  les juges,

Les chefs militaires, les prêtres et tous

Les autres représentants de l’autorité.

fr.wikipedia.org/wiki/Sceptre

.

Descriptif

 .

526Sommets des folies ou des sarcasmes

Alignement central / Titre intercalé / Thème  folies

Forme  courbe/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase  Symbole de fond : folie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

526 6

.

Pas certain que ce vase

Soit d’apparence  phallique :

On pensera plutôt au vase

Rappelant quelque creux utérin.

Symbolique 

 .

Ce qui ruine vraiment une vie phallique,

Et d’une manière plus drastiquement que

«Tenir moins de quarante-cinq minutes »

Ou «ne jouir qu’une fois et en silence» ?

Est le stress car nos vies sexuelles sont

Plus  fragiles  qu’un  vase  en cristal.

.

Le  meilleur moyen  d’améliorer ses

Performances  consistera  à  ne pas

Se préoccuper de ses performances :

C’est ce qu’on appelle : le lâchez prise !

Modifié,  source :  lemonde.fr

.

Corrélations

Fond/forme 

Des conseils, guides, produits pour améliorer

Sa performance sexuelle appelée  orgasme

Il en existe tant que tant, mais le seul qui

Ne coûte rien, marche à tous les coups,

Est celui qu’on a en tête et qui entête.

.

Comme ritournelle qui nous chante

Un air de déjà vu, et à répétition,

S’il n’est consommé par l’action

Qui de plus en plus, nous tente,

De plus en plus nous contente.

 .

Visuel

.

.

Folie amoureuse, sarcasme !

.

Visuels et textuels >> 

525 – Dans mes bras… absente !

Visuels et textuels >> 

.

Posture impossible s’il en est,

Mais pas imposture d’image,

Je me vois très  bien  avec toi,

Comme si  tu étais là, presque.

Et bien que, pourtant, ça ne soit

Pas produit  demeurés bons amis

Rien de plus   à espérer  plus tard.

Je ne peux m’empêcher poursuite,

Faut dire, n’ai pas tenté   non plus.

.

À présent, ne  sais pas, ne sais plus

Si j’ai encore intention et courage

En copinage, se forme  ma rage

De t’aimer,  te tenant  en bras

Pas  que  d’idée … de   corps.

De trop, j’ai attendu ce pas,

Je sais,  je ne t’en veux pas

Ne viendra plus à moins

D’un miracle, auquel

Je ne crois plus.

.

Aucune chance que tu sois… mon amante,

Trop de différences, trop de divergences,

M’auront conduit à penser qu’on entre

Pas facilement, en ta vie, ton ventre :

Condamné à être seul en tout point

Marié à femme  qui m’aime bien,

Adieu  autre supplément d’âme,

Se trouvant  en  autres dames !

.

Certains diront, je suis infâme,

De vouloir déclarer ma flamme

Et me torturer l’esprit et le sexe

Pour vivre situations complexes

Mais c’est  mon essence de la vie

Me disperser, en amour, énergie,

Pour mieux accéder en ces paradis

Qui ont en commun… même esprit.

.

Je te tiens dans mes bras …  absente,

Alors que je te voudrais tant présente :

Tu ne feras rien qui soit pour mon bien,

Tu es mariée, ailleurs, et tu n’y peux rien,

Sauf que ta pensée est toujours souffrante,

Et que mon bras t’enserre comme enivrante,

Je ne sais, quand, où, aura lieu, ma délivrance

Mais je mets tout mon cœur, esprit en balance.

.

Je t’écris ces vilains poèmes… qui me dénoncent,

Pour qu’en pleine tendresse, faiblesse, je renonce,

A en tirer la force de persévérer, et, jusqu’à la folie,

D’attendre qu’enfin mon heure vienne, nous réunit

Si cette heure ne venait pas je ne t’en voudrai pas

Bien que de tant d’absences je m’en sentirai las.

Mais notre temps ici-bas est mesuré, compté

Et chaque jour, de toi, me fait désespérer,

Désespérer d’atteindre en toi ce paradis

Que sur cette terre, tu ne m’a promis

Sauf, à le conquérir, moi-même,

En le forçant, amant bohème !

Je te tiens dans mes bras, absente,

Alors que je te voudrais tant présente. 

.

.

Extensions

.

Fantasme que tout cela,

Fantasme facile d’évidence

Fantasme sans conséquence

Et qui fait du bien au cœur,

Par des émotions diffuses

Rendant journée pleine

De désir,  d’espérance,

De jouissance  de cœur

Et de souffrance d’esprit :

La joie d’être dans des bras,

Mêlée à la peur de les perdre !

.

 Trois postures d’amours, disons plutôt tendresses :

Entre un homme et une femme, disons deux amis,

Entre un père et sa fille, disons  de mêmes chairs,

Entre deux amants : disons qu’ils  en ont  l’air !

Absence n’est pas toujours contraire présence

L’un des deux partenaires peut être absent

D’esprit, tout en étant présent, de corps,

Lors il faut voir ces postures à l’envers.

.

L’absence a, parait-il, deux faces contraires :

Un manque absolu : disparition, rejet, refus,

Ou une pensée forte en projections aimantes

.

L’absence sera bénéfique si elle ne pèse pas,

Elle n’est qu’attente qui augmente le désir :

Un certain temps pour faire le point sur soi

Pour savoir si partenaire compte pour soi !

.

Le vase de ses désirs est bien vide d’un côté,

Il est paré de l’autre d’un bouquet de fleurs

On croise les bras sur soi, et la tête penchée

On croise ses bras ouverts, et la tête haute 

Comme si l’on entourait la belle présence.

.

.

525 – Calligramme 

.

Posture               J               impossible              M             s’il en est,

Mais pas             E              imposture               E               d’image,

Je me vois         *               très  bien               S             avec toi,

Comme si        T              tu étais là             *            presque.

Et bien que      E              pourtant            B        ça ne soit

Pas produit     *              demeurés          R     bons amis

Rien de plus    T            à espérer         A      plus tard.

Je ne peux m’   I            empêcher      S     poursuite,

Faut dire, n’ai   E           pas tenté     *       non plus.

À présent, ne    N          sais pas      A  ne sais plus

Si j’ai encore     S       intention    B   et courage

En copinage     *       se forme    S       ma rage

De t’aimer      D     te tenant  E       en bras

Pas que         A      d’idée,   N  de corps.

De trop        N   ai atten  T  du ce pas

Je sais       S  ne t’en  E  veux pas

Ne viendra plus,    à moins

D’un miracle, auquel

Je ne crois plus.

Aucune chance que tu sois… mon amante,

Trop de différences, trop de divergences,

M‘auront conduit à penser qu’on entre

Pas facilement, en ta vie, ton ventre :

Condamné à être seul en tout point

Marié à femme  qui m’aime bien,

Adieu  autre supplément d’âme,

Se trouvant  en  autres dames !

Certains diront, je suis infâme,

De vouloir déclarer ma flamme

Et me torturer l’esprit et le sexe

Pour vivre situations complexes

Mais c’est  mon essence de la vie

Me disperser, en amour, énergie,

Pour mieux accéder en ces paradis

Qui ont en commun… même esprit.

Je te tiens dans mes bras …  absente,

Alors que je te voudrais tant présente :

Tu ne feras rien qui soit pour mon bien,

Tu es mariée, ailleurs, et tu n’y peux rien,

Sauf que ta pensée est toujours souffrante,

Et que mon bras t’enserre comme enivrante,

Je ne sais, quand, où, aura lieu, ma délivrance

Mais je mets tout mon cœur, esprit en balance.

Je t’écris ces vilains poèmes… qui me dénoncent,

Pour qu’en pleine tendresse, faiblesse, je renonce,

A en tirer la force de persévérer, et, jusqu’à la folie,

D‘attendre qu’enfin mon heure vienne, nous réunit

Si cette heure ne venait pas je ne t’en voudrai pas

Bien que de tant d’absences je m’en sentirai las.

Mais notre temps ici-bas est mesuré, compté

Et chaque jour, de toi, me fait désespérer,

Désespérer d’atteindre en toi ce paradis

Que sur cette terre, tu ne m’a promis

Sauf, à le conquérir, moi-même,

En le forçant, amant bohème !

Je te tiens dans mes bras, absente,

Alors que je te voudrais tant présente. 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

525 4

.

Évocation

 .

 Un vase pour un bouquet de fleurs,

Pour des fleurs très différentes, ou non,

Dont la durée de vie serait très variable,

Fonction du traitement une fois coupées.

.

Autant un vase est forme facile

À transposer en un texte,

Autant un vrai bouquet de fleurs

Moins facile à représenter.

 .

Symbolique

 .

Lors on voit un vase

En rêve cela restera

Signifiant à relever.

Maintenant, un vase

S’impose, plus souvent,

Comme  un  objet  essentiel

Du rêve, contenant en lequel

Le rêveur va trouver refuge.

En un vase, on met de l’eau

Symbole de vie, de la terre

Aussi, et une plante,

Qui pourra s’y développer

Ou de fleurs qui peuvent durer.

signification-reves.fr/Vase

 

Descriptif

 .

525Je te tiens dans mes bras  …  absente !

Alignement central / Titre analogue / Thème  amour

Forme  courbe/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase  Symbole de fond : fleurs

.

.

Fond

.

Évocation 

.

525 6

.

Autant un vase est forme facile

À transposer en un texte

Autant un vrai bouquet de fleurs

Moins facile à représenter.

 .

Symbolique .

 .

Bouquet de fleurs apparaît

Durant la période des croisades :

Les hommes importent la tradition

Consistant à offrir à la future mariée

Une  gerbe de  fleurs  qu’elle porterait

Toute la  journée : bouquet de mariée.

Reine des fleurs, allégorie de l’amour

Depuis apogée poésie au Moyen Âge

La rose exprimant toute une série

De sentiments et d’émotions.

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

C’est bien une absence qui peut être compensée

Par un bouquet de fleurs à se faire pardonner :

 Rite datant du temps des croisades à se marier,

Dont il reste aujourd’hui encore une belle trace

Marquant la fin de l’absence, gage de présence

Permanente et d’embrassade bien plus tendre.

.

Un bouquet de fleurs pour bouquet de plaisirs :

Son contenu comme des surcroits pleins d’élixir

Voilà qui rime bien avec se glisser dans tes pas

Avec se lover dans tes bras, tes hauts et bas,

Mais j’en resterai là, à rêver plus qu’agir

Dès lors tu ne me vois, en face à face,

Que je n’ai rien d’autre que soupir.

.

Visuel

.

  L’ami cher tient, en ses bras, l’amie chère,

mais sans  jamais pouvoir épouser sa chair,

même si, parfois,  leurs désirs … surenchèrent !

.

.

Paroles d’une chanson de Jean Ferrat

.

Visuels et textuels >> 

524 – Manteau de l’aine : fontaine

Visuels et textuels >> 

.

Entre tes deux aines

Se cache ta belle fontaine,

Jaillissant  d’une  divine veine,

Où toute ma volupté m’entraine !

Et le blanc manteau qui la recouvre

Te protège  d’une porte, qui s’ouvre,

Sur un terrain, des plus  magiques,

Et,  qu’ardemment,  je  pratique !

Sous le  blanc manteau de laine,

D’une déesse divine, plastique

Se révélant en nudité réelle

Et provoque l’étincelle.

 .

Ma main s’égare

Entière, abandonnée,

Et  tout en me chantant

 Douce et tendre rengaine,

Envoutant nos cerveaux,

La tendresse de tes mots

Chauds, me fait exister.

 .

En fragile peau, pli d’aine

Je glisse  ma main  où j’aime

Loin  de puits, en  quarantaine,

Je sens  comme  magique fontaine

Qui  me consolera  de  toutes peines,

Que j’ai en moi et lors qui m’entraine

À profiter de toi, d’une belle aubaine,

Pour en faire, de sa chaleur, mienne.

Et c’est ainsi que, de fil en aiguille :

Mots se fondent en mes  papilles.

 .

Ma main…s’égare

Un peu  au  hasard,

Dans   ton   buisson,

Ce puits  sans fond,

Avec doux plaisir,

À n’en plus  finir.

 .

Échos retour émoustillent,

Et mes yeux sur toi scintillent,

Pour peu que ventre s’écarquille,

Il comble  son plein, d’escarbilles :

Une partie  de moi, en toi, demeure :

Jamais, ce souvenir, en toi, ne meurt :

Il n’aura pas  été stérile, à cette heure :

Il nous a grisés  tous deux de bonheur.

Ce dernier, chaque fois, se renouvelle,

M’abritant, couchant, sous ton aile.

Plus longtemps suis séparé de toi

Plus belle, te retrouver : joie.

 .

Ma main s’égare,

S’avance  et  recule

En plaisir majuscule,

Tandis que mon dard,

S’enfonce,  avec art,

De jouir en bâtard

Il est trop tard !  

.

.

Extension

.

Manteau de laine sous manteau de l’aine :

Jeu de mots, fort à propos,  encore que…

L’un … sur l’autre  et l’un … dans l’autre

Ne produiraient, jamais, le même effet.

Fontaine en creux, fontaine en nœud,

Laquelle des deux répond à nos vœux

Pour  étancher  une  soif  insatiable

De ne faire  plus qu’un, heureux !

Lors, j’ai dans l’idée  qu’amour,

De quelque manière qu’il soit,

Nous est aussi indispensable

Que  l’eau   que  l’on  boit,

Sous toutes  ses formes

À faire partie de nous,

De notre corps à moitié.

Sans l’eau, nous n’existerions pas,

Sans l’amour, nous ne grandirions pas

Tant la haine nous entraine vers le bas,

À où l’enfer commence et n’en finit pas !

.

De  qui et de quoi s’agit-il, au juste, à ce sujet :

D’une fontaine jaillissante ou d’un pli de l’aine !

À laquelle des deux, faudrait-il  conter fredaine ?

À quoi devrais-je m’attendre : un oui ou un rejet ?

J’opte pour la dernière forme,  bien que de marbre,

À moins d’être un singe et de rester dans son arbre !

D’une simple forme en parure juste entrevue, évoquée

On en tire un poème, une histoire, une belle apparition

D’un simple manteau de laine, jaillit soudain, dulcinée !

.

Manteau de laine évoque, ici, un pubis

Couvrant, protégeant profonde fontaine,

Des désirs féminins érotisés par cannabis

Et ce jusqu’à confondre laine  avec l’aine.

.

L’aile ou la cuisse pour qui veut manger

L’aine et la cuisse  pour qui veut baiser,

Quoiqu’il en soit de ces deux fredaines,

Ce sont les mêmes et les deux sereines.

.

L’aine s’accorderait bien de … laine :

De faire l’amour,   avec un manteau,

De faire l’amour,   sous le manteau,

De faire l’amour pour un manteau.

.

Magique  fontaine … trop content

De boire à sa source, prend désir,

Et si l’on y revient  assez souvent,

Peut être doublement du plaisir.

.

.

Épilogue

.

Sous le manteau est à prendre

Au sens propre évoquant nudité,

Et au sens figuré : discret, caché,

Manteau : vêtement surprendre.

***.

Il nous dévoilera ce qu’il détient,

Comme le voile, on veut le retirer

Manteau deviendrait la curiosité

Qu’on veut dérober, on veut sien.

***

Manteau de femme qu’on enlève

Deviendra couche, pour l’amour

Comme s’il était en réversible :

Manteau d’été, perçu envers.

.***

 Sous le manteau, un secret

Demeurera longtemps entier

Sous lui, on rêve,  on en rêvait,

D’un interdit qui se rend permis

***

La fontaine devient comme élixir,

Elle jaillit, puis se répand à l’air libre

Elle est une source d’ébats et de plaisirs

Qui vous rendrait heureux, et comme ivre.

.

.

524 – Calligramme

.

Entre tes deux aines

Se cache ta belle fontaine,

Jaillissant  d’une  divine veine,

Où toute ma volupté m’entraine !

Et le blanc manteau qui la recouvre

Te protège d’une porte, qui s’ouvre,

Sur un terrain, des plus magiques,

Et,  qu’ardemment,  je  pratique !

Sous le  blanc manteau de laine,

D’une déesse divine, plastique

Se révélant en nudité réelle

Et provoque l’étincelle.

MANTEAU DE L’AINE

Ma main s’égare

Entière, abandonnée,

Et  tout en me chantant

 Douce et tendre rengaine,

Envoutant nos cerveaux,

La tendresse de tes mots

Chauds, me fait exister.

En fragile peau, pli d’aine

Je glisse ma main où j’aime

Loin de puits, en quarantaine,

Je sens comme magique fontaine

Qui me consolera  de toutes peines,

Que j’ai en moi et lors qui m’entraine

À profiter de toi, d’une belle aubaine,

Pour en faire, de sa chaleur, mienne.

Et c’est ainsi que, de fil en aiguille :

Mots se fondent, en mes  papilles.

MAGIQUE FONTAINE 

Ma main…s’égare

Un peu  au  hasard,

Dans   ton   buisson,

Ce puits  sans fond,

Avec doux plaisir,

À n’en plus  finir.

Échos retour émoustillent,

Et mes yeux sur toi scintillent,

Pour peu que ventre s’écarquille,

Il comble  son plein, d’escarbilles :

Une partie  de moi, en toi, demeure :

Jamais, ce souvenir, en toi, ne meurt :

Il n’aura pas  été stérile, à cette heure :

Il nous a grisés  tous deux de bonheur.

Ce dernier, chaque fois, se renouvelle,

M’abritant, couchant, sous ton aile.

Plus longtemps suis séparé de toi

Plus belle, te retrouver : joie.

Ma main s’égare,

S’avance  et  recule

En plaisir majuscule,

Tandis que mon dard,

S’enfonce,  avec art,

De jouir en bâtard

Il est trop tard !  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

J’imagine assez bien trois bouchons

De champagne, en équilibre, superposés,

Ou alors une fontaine avec plusieurs étages.

.

Un piédestal, des statues, ensemble de jets 

Comme une série de trois fontaines en cascade

Avec une multitude de jets, et, de jeux d’eaux,

Qui font rapprocher la forme d’un manteau.

.

Une fontaine à étages 

En plein fonctionnement,

Dont la structure disparait

Sous ensemble de jets d’eaux.

 

Symbolique

 .

La fontaine est le symbole de l’immortalité,

De la purification et aussi de la régénérescence.

La fontaine de jouvence est une fontaine mythique

Dont l’eau à le pouvoir de régénérer le corps et l’âme

De celui qui la boit. Ainsi, elle guérit toutes les maladies

Et les chagrins et rend immortel Plusieurs mythes font

Références à cette fontaine. Par exemple, dans la

Mythologie romaine, Jupiter transforme la

Nymphe Jouvence en une fontaine qui

À la vertu de rajeunir.

Modifié, source : 1001 symboles

 

Descriptif

 .

524Manteau de l’aine : magique fontaine 

Alignement central / Titre intercalé / Thème  sexualité

Forme  courbe/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : fontaine /Symbole de fond : piédestal

.

.

Fond

.

Évocation 

.

524 6

.

Une belle fontaine à étages 

Et montée  comme sur piédestal

Mais dont la structure disparaitra

Sous son  ensemble … de jets d’eaux.

.

Symbolique 

 .

Définition de piédestal

Support élevé, sur lequel

On place l’objet décoratif.

Support  sur lequel  repose

Une sculpture, ou  colonne,

Mettre quelqu’un sur piédestal

Est lui vouer grande admiration.

Tomber du piédestal : perdre prestige.

.

 En Asie, dans les régions Han de la Chine,

Les piédestaux en plein air sont très variés.

Les stèles reposent souvent sur un piédestal

De pierre en forme de tortue,  étant symbole

De longévité et le plus souvent nommée Bix.

dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/PIEDESTAL

.

.

Corrélations

Fond/forme

Manteau de laine ou manteau de pluie

Après grand froid, eau fraiche  me saisit,

Me jetant dans une fontaine, aujourd’hui !

Fontaine des soupirs, des désirs, des plaisirs :

Chaque goutte d’eau m’étanche comme un élixir.

.

Trois fontaines superposées avec jets d’eaux

Pour multiplier nombre et force de jeux d’eaux

Ça rime avec aine, aubaine,  soudaine, fredaine

Tout autant qu’avec chaine, prochaine, poulaine

Cela dit la forme ne recouvrirait pas tout le fond,

Y a mille et une formes de fontaines en ce monde.

 .

Visuel

.

.

Manteau de laine

.

Visuels et textuels >> 

523 – Ciel de mon lit : témoin folies

Visuels et textuels  >>

.

Le ciel, et le lit,  feraient-ils,  bon  ménage :

Tant l’on dit  que l’on est  …  sur un nuage,

Tant l’on serait  en un tel état  de partage,

Que l’on ne sait qui est qui, tous en nage.

.

Combien  d’images  traversent tel néant,

En lequel, nous sommes tombés, morts,

Ou presque tant bouches et nez béants

Respirent si peu d’air que l’on étouffe.

.

Soupirer, expirer,  reprendre souffle,

Rendus  trop  haut, et, en plein ciel,

Rendus trop profond, et, en océan,

Et revenir, sur terre, juste à temps.

.

Pour autre ciel de lit, autres folies,

C’est ainsi que la sexualité  grandit,

C’est ainsi que notre sexualité murit,

De son plein délire …  lorsque : ravie !

.

Le ciel de mon lit,  est  témoin de folies,

De cet amour, que je vis,  et qui me ravit,

Dame de céans se prête à ces jeux ardents

De ses feux, la consumant dehors, dedans,

Étale  ses  membres,   rouvrent,  referment.

.

Et,  selon ses émotions, sensations  germent

Dans ses yeux, sa peau, nerfs,  et son cerveau,

Jusqu’à ce  qu’elle  fonde,  elle ruisselle, d’eau,

Au plus profond de mer  où tout poisson frétille

D’aise et jouissance qui, tout partout, émoustille.

.

Des vagues lèchent le sable chaud sous son corps nu,

Remontent parfois lame de fond, à la surface de l’âme,

Qui l’habite lors en son sein mille fois pénétrée, charnu.

Un membre s’agite, un cœur flamboie  un esprit se pâme.

.

Elle, rendue au bord du gouffre, moi au creux  de son bois,

Plaisir plafonne  comme tapis volant  sur  une bulle  de soie,

L’air vient à manquer, souffle se raccourcit … cœur s’emballe,

Nous voici partis pour Cythère, ou pour voguer vers cette terre,

Que l’on nous a promis, comme Paradis, comme fin de tout mal,

Où notre mort n’est que pâle souvenir, que nos plaisirs  enterrent

En fusion de nos deux êtres, qui n’en font plus qu’un, à cet instant.

.

Instant suprême, qui n’est autre, n’est meilleur, soit dit en passant,

Que celui qui le précédait, le suit, tant dans nos lits, que nos esprits,

Les jours avant, du trop-plein de désir, les jours après, des souvenirs

Qui nous obsèdent et possèdent en brûlant nos deux énergies de vie

Qui s’en vont déclinant, vers un couchant, d’un ciel bleu de traine,

Dans une quête sans cesse renouvelée et qui ne sera pas vaine.

.

Tant que souffle folie d’amour, amour de folie, nous anime

Et tous les jours nous plongent au fin fond d’un abîme,

Avant de disparaître à jamais pleuré par nos enfants

Dans creux de terre, en lit de l’eau, de l’au-delà

De tout ce qui bouge, soupire pleure, jouit

Du temps, de l’espace, du mouvement

De toutes réalités environnantes,

Qui soutiennent amours d’ici.

.

.

Extension

.

Le ciel n’est pas mon lit, sinon je serais mort !

Jusqu’à preuve du contraire, je respire encore

Mais mon lit à baldaquin peut tutoyer plafond

Où je projette en mon rêve mon nouvel horizon,

Que j’atteindrai peut-être un jour avec … étalon.

Étalons, étalons-nous, sur ce  lit défait d’amants,

Sur le ventre, sur le dos, sur les côtés,  en roulant

Jusqu’à ce que la nuit, ou le sommeil, à nous ôter,

De la tête, parviennent, tous nos désirs de baisers.

 .

«Faire des folies de son jeune corps»

Une expression qui limiterait le sexe,

Au bel âge tendre, et, sans complexes,

Alors que mûr, on en demande encore.

.

Ici, il sera question de caresses intimes

Et où il n’y aurait ni coupable ni victime,

Et pouvant atteindre un orgasme sublime

À moins qu’on ne le chasse, sursaut ultime.

.

Comment se débarrasser de folie, au bas mot,

Qui vous tient au corps, au cœur et au cerveau,

L’inconscient vous domine, vous impose  sa loi :

Déraisonnable vous êtes, pour vous de bonne foi.

.

.

523 – Calligramme

.

Le ciel, et le lit,  feraient-ils,  bon  ménage :

Tant l’on dit  que l’on est  …  sur un nuage,

Tant l’on serait  en un tel état  de partage,

Que l’on ne sait qui est qui, tous en nage.

Combien  d’images  traversent tel néant,

En lequel, nous sommes tombés, morts,

Ou presque tant bouches et nez béants

Respirent si peu d’air que l’on étouffe.

Soupirer, expirer,  reprendre souffle,

Rendus  trop  haut, et, en plein ciel,

Rendus trop profond, et, en océan,

Et revenir sur terre juste à temps.

.

Pour autre ciel de lit, autre folies,

Et c’est ainsi que notre sexualité, grandit,

Et c’est  ainsi  que notre sexualité,  murit,

De son plein délire … lorsque ravie !

.

Le ciel de mon lit,   est  témoin de folies,

De cet amour,  que je vis,  et qui me ravit,

Dame de céans se prête à mes jeux ardents

De ses feu, la consumant, dehors et dedans,

Étale  ses  membres,    C  rouvrent, referment

Et selon ses émotions,   I    sensations germent

Dans ses yeux, sa peau,  E    nerfs et  son cerveau

Jusqu’à ce qu’elle fonde,  L   qu’elle ruisselle d’eau,

Au plus profond de mer     *    où tout poisson frétille

D’aise  et  jouissance  qui,   D    tout partout, émoustille.

Des vagues lèchent le sable  E    chaud sous son corps nu,

Remontent parfois lame de   *    fond à la surface de l’ âme

Qui l’habite lors, en son sein,  L   mille fois pénétrée, charnu.

Un membre s’agite, un cœur    I   flamboie  un esprit se pâme.

Elle rendue au bord du gouffre  T     et moi au creux  de son bois,

Plaisir plafonne comme tapis      *      volant sur  une bulle  de soie,

L’air vient à manquer… souffle    T     se raccourcit… cœur s’emballe,

Nous voici partis pour Cythère,     É      ou pour voguer vers cette terre,

Que l’on nous a promis, comme      M       Paradis, comme fin de tout mal,

Où notre mort n’est que pâle sou     O        venir, que nos plaisirs  enterrent

En fusion de nos deux êtres, qui         I       n’en font plus qu’un, à cet instant.

Instant suprême, qui n’est autre,        N       n’est meilleur, soit dit en passant,

Que celui qui le précédait, le suit,        *        tant dans nos lits, que nos esprits,

Les jours avant, du trop-plein de        D     désir, les jours après, des souvenirs

Qui nous obsèdent et possèdent        E    en brûlant nos deux énergies de vie

Qui s’en vont déclinant, vers un       *     couchant, d’un ciel bleu de traine,

Dans une quête sans cesse re          F  nouvelée et qui ne sera pas vaine

Tant que souffle folie d’amour,       O      amour de folie, nous anime

Et tous les jours nous plongent    L       au fin fond d’un abîme,

Avant de disparaître à jamais    I   pleuré par nos enfants

Dans creux de terre, en lit de    E    l’eau, de l’au-delà

De tout ce qui bouge, soupire  S   pleure, jouit

Du temps, de l’espace, mouvement

Et   de  toutes  les  réalités

Envi-ron-nan-tes,

Et qui sou-tiennent

Nos    amours  d’ici.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

523 4

.

Évocation

.

Juste ciel, une  bourse pleine :

Pleine de quoi, d’argent, sperme !

Non c’est juste un vase mais lequel 

Serait contenant excitant sexuel ?

J’avouerai ne rien connaitre de l’origine

Ni de l’usage d’un tel vase :

Peut-être est-il en cuivre et peut-être

Destiné à servir de l’eau !

.

Symbolique

.

Le vase est un contenant :

Boîte, sac, armoire, et vase

Sont des symboles féminins.

Dans le vase, on met de l’eau,

Symbole de la vie, de la terre aussi,

Une plante, qui pourra s’y développer.

Alchimistes  appelaient, aussi, le vase

Le creuset dans lequel ils projetaient

Leurs transformations intérieures.

Ce lieu clos est propice  à l‘ image

De renfermement sur soi-même

Le temps d’une élévation du

Niveau des consciences,

Cadre du processus

D’individuation

signification-reves.fr/Vase

 

Descriptif

.

523Le ciel de mon lit est témoin de folies

Alignement central  /  Titre droit   /   Thème  sexualité

Forme  conique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase  / Symbole de fond : excitant sexuel

.

.

Fond

.

Évocation 

.

523 6

.

J’avouerai ne rien connaitre de l’origine

Ni de l’usage d’un tel vase :

Peut-être a-t-il joué, ou joue-t-il encore

Rôle, effet, d’excitant sexuel !

 . 

Symbolique 

 .

Il est dit en Nouveau Testament : 

Que toute femme serait un vase faible

 Si fait que les livres sacrés des Juifs, sont

Dans leur style étant proche de la poésie, 

Remplis  d’expressions étant empruntées 

 Au symbolisme  sexuel, des expressions 

Qui n’ont pas toujours été exactement

 Comprises et dont l’interprétation, 

Dans le Cantique des Cantiques 

A donné lieu à malentendus.  

Modifié, source :  Wikisource.org

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un vase,  originaire probablement du Moyen-Orient

Brillant de ses matières cuivrées et de ses incrustations

Voilà qui rime  avec hospitalité, ablutions  mains, pieds

Mais pour autant ne fait pas correspondre fond/forme

Ciel de lit et un vase, fut-il original, ne se relieront pas.

.

Le vase pour la femme, l’épée pour l’homme

Voilà deux symboliques qui ont fait long feu

Avec faiblesse pour l’une, force pour l’autre

Comme si le vase ne pouvait être que passif

Et que toute épée ne pouvait être qu’actif !

En dehors du symbolisme sexuel d’un lit

Qui les recueillent puis les rassemblent

Le vase se transforme en marmite

Et l’épée en charrue et faucille.

 .

Visuel

.

.

Le ciel de lit de mes tendres folies !

.

Visuels et textuels  >>