52 – Carnaval de Las Palmas

Visuels et textuels  >>

.

Le sens de la fête

Est proprement culturel,

Tout autant sinon plus encore,

Elle est  d’ordre  organisationnel,

L’occasion de sortir avec des amis,

Faire des déguisements  pas permis.

Carnaval est un dernier vrai défouloir

De nos grandes déceptions annuelles

Faisant lors partie des temps forts

De nature énergie émotionnelle

Permet toutes sortes de jeux

Y compris ceux amoureux

Et ce du matin au soir.

.

Qui dit carnaval…dit bacchanal,

Où l’on troque bien pour le mal.

Lors on est enfant bien encadré

Tout carnaval joué reste enjoué

Dès lors qu’il enfreint un ordre

Et qu’il berne la maréchaussée.

.

Il permet de faire pas de côté,

À l’envers ou joyeux désordre.

Ici tout est permis, en théorie.

Ici, en tous cas, de tout l’on rit,

On rit encore  plus de soi-même,

Et cela nous  fait un bien extrême.

.

De la marina,  l’on entend les sonos,

Tonnant et à fond, leurs airs gringos,

Rien à  faire d’autre que   participer,

Hormis de garder oreilles bouchées.

.

Ici, pas de chars,  défilé programmé,

Que l’enterrement final  de la sardine,

Prenant, sur elle, les maux de cette cité

Pour les mettre pour un an en sourdine.

.

Ici, un concert, avec chanteur populaire,

Là, un disc-jockey,  avec l’air patibulaire,

Des centaines,  des milliers  de  déguisés,

Sauf touristes, insuffisamment éméchés.

.

Au matin, rues sont jonchées de cadavres

De bouteilles et de déguisements usagés :

À midi, on aurait dit de ce lieu, un havre,

Comme si rien ne s’était réellement passé.

.

Et pour le reste de l’année, un tel carnaval

Permanent est celui de sirène de la Police,

Lors ce n’est ambulances, voire pompiers,

Qui de jour comme de nuit vous stressent.

.

Las Palmas  fait une concurrence divine,

À Santa Cruz de Tenerife, proche voisine,

Les deux s’enchainent, pour la quinzaine,

Jusqu’à perdre ses repères  lors fredaines.

.

.

Extension

.

Nul doute que leur sens de la fête est le ciment

Faisant, de ces iliens, un peuple très accueillant.

On pourrait  croire  à  une attraction  touristique

Mais, il faut savoir  que, comme   à Rio, au Brésil,

Les chars sont préparés durant une bonne partie

De l’année et que l’événement sera vécu comme

Une fête régionale, pour ne pas dire nationale.

.

Carnavals équivalents, il y en a un peu partout,

Populaires, élitistes, contestataires, ordinaires :

Il y en a même un sur mon ile en Bretagne nord,

À la mi-février, mardi gras, seul du département,

Et sans prétention à jouer dans la cour des grands

Mais qui attire cependant les foules de son canton.

.

C’est pourquoi nous ne sommes, en rien dépaysés

Ici en dépit de barrières culturelles linguistiques

Sans parler us et coutumes, règles et pratiques.

.

Le carnaval est comme une parenthèse, en la vie quotidienne de l’année :

Il a quelque chose d’enfance, d’insouciance, de désobéissance, d’outrance

Tant le déguisement est de grande importance,

Et que les chars ont tous même thème décliné

Dès lors il y règne comme une sorte d’égalité,

De compétition en vue de se faire remarquer,

Et s’en donner à cœur joie dans l’anonymat !

Le personnage, le masque, le travestissement, la séduction, le libertinage,

Sont autorisés voire encouragés tant qu’il n’y a pas de violence manifeste.

.

Qui dit carnaval, dit chars et dit fanfares,

Sans parler défilés, déguisements, boissons

Il y a, dans l’air, une atmosphère de…couche-tard

Certains perdront leur lucidité, entrant en déraison.

.

La reine trône sur son char, comme une déesse,

Entourée de sa suite de princes et de princesses

Enfants écarquillent leurs yeux vu d’aussi beau,

On ne reconnait plus personne sous oripeaux.

.

Pierrot le fou  côtoie, en rues, Pierrot le sage,

Et Arlequin aura revêtu son habit mosaïque

Carmen et Esméralda dansent en musique

Le ciel est bleu sans même un seul nuage.

.

.

52 – Calligramme

.

Le sens de la fête

Est proprement culturel,

Tout autant sinon plus encore,

Elle est, d’ordre organisationnel.

L’occasion de sortir avec des amis,

Faire des déguisements  pas permis.

Carnaval est un dernier vrai défouloir

De nos grandes déceptions annuelles

Faisant lors partie des temps forts

De nature énergie, émotionnelle

Permet toutes sortes de jeux

Y compris ceux amoureux

Et ce du matin au soir.

.

***********************

.

Qui dit carnaval…dit bacchanal,

Où l’on troque  bien pour le mal.

Lors est enfant   L    bien encadré

Tout carnaval   E      né est enjoué

Dès lors qu’il en *   freint un ordre,

Et qu’il berne     C    maréchaussée.

Il permet de faire    A    pas de côté,

À l’envers ou joyeux   R       désordre.

Ici tout est permis,   N       en théorie.

Ici, en tous cas,    A      de tout l’on rit,

On rit encore     V    plus de soi-même,

Et cela nous     A   fait un bien extrême.

De la marina,   L    l’on entend les sonos,

Tonnant et à fond, leurs airs de gringos,

Rien à  *  faire d’autre que d’y participer,

Hormis de    *     garder oreilles bouchées.

Ici, pas de chars     D      défilé programmé,

Que l’enterrement final     E      de la sardine,

Prenant, sur elle, les maux    *     de cette cité

Pour les mettre pour un     *     an en sourdine.

Ici, un concert, avec      L    chanteur populaire,

Là, un disc-jockey,      A      avec l’air patibulaire,

Des centaines,         S       des milliers de déguisés,

Sauf touristes         *      insuffisamment éméchés.

Au matin, rues         *     sont jonchées de cadavres

De bouteilles et de     P         déguisements usagés :

À midi, on aurait dit        A       de ce lieu, un havre,

Comme si rien ne s’était        L      réellement passé.

Et pour le reste de l’année,         M     un tel carnaval

Permanent est celui de sirène        A    de la Police,

Lors ce n’est ambulances, voire       S    pompiers,

Qui de jour comme de nuit vous        *  stressent.

Las Palmas fait une concurrence       *     divine,

À Santa Cruz de Tenerife, proche   *     voisine,

Les deux s’enchainent, pour la   *   quinzaine,

Jusqu’à perdre ses repères   *  lors fredaines.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

Un pion dans un jeu de société

Une sculpture moderne en bois,

Un visage assez carnavalesque

De déguisement  en  Pierrot ?

 .

Une silhouette avec une tête

Et un corps en déguisement

Sur lesquels on se projette,

Comme pour un carnaval.

 .

Un visage qui reflète assez bien une certaine

Expression de folie et de fête

Sans se prendre au sérieux, se fondre tout à fait

Dans un personnage de Pierrot.

 .

Symbolique   

 .

Le visage est un dévoilement

Incomplet, passager de la personne,

Comme dévoilement : jamais personne

N’aura vu directement son propre visage

Sauf dans un miroir, lors  il n’est donc pas

Pour soi, mais est bien plutôt  pour l’autre,

La partie la plus vivante et la plus sensible,

Avec cinq sens  qu’on présente  aux autres.

.

C’est le moi intime, partiellement  dénudé,

Il sera plus révélateur que reste du corps.

Pour comprendre un visage, il vous faut

De la patience, de la lenteur, du respect

De l’amour. C’est avilir un visage que

L’analyser sans l’aimer. Si le visage

N’exprime plus aucune intérieure

Il n’est qu’un masque élastique.

 .

Descriptif

.

51 – Le vieux centre de Las Palmas  

Alignement central / Titre  serpentin / Thème fête

Forme  ovale / Rimes égales/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : visage/ Symbole de fond : déguisement

  .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Pierrot le fou, ou  Arlequin,  chacun  endossera

Déguisement qui lui convient,

Le tout est de pouvoir se délurer et se distraire,

Se mettre le cœuret la tête en fête.

 .

Symbolique 

 .

Le costume peut être un symbole

D’appartenance autant à un peuple,

Un pays, une confrérie, voire une secte,

Une religion ou d’autres types de groupe.

Il peut autant constituer un déguisement

Un costume de scène en costume d’Arlequin

Qui serait apparu au XVI siècle  en Italie,

Est fait multiples losanges multicolores

Représentant les facettes d’Arlequin

Et sa pauvreté, sa naïveté.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un déguisement est comme second rôle,

Que l’on se choisit, qui ne nous est imposé

Par personne et encore moins, la société,

Et qui nous délivre du carcan quotidien

Et dans lequel nous sommes enfermés

S’il n’a plus signification cathartique

D’antan, il reste projection de soi.

.

Comme un visage humain imprécis,

Auquel  l’on prêterait  ses déguisements,

Afin que le fond puisse rimer avec la forme,

Et que le tout fusionne  dans un personnage

Qui nous semble familier, du moins connu.

C’est dans ce jeu du dedans, et  du dehors,

Qu’apparence se fait jour, fantomatique.

.

Visuel

.

.

 Déguisées, légères et court vêtues

.

Visuels et textuels  >>

51 – Le vieux centre de Las Palmas

Visuels et textuels >> 

.

Christophe Colomb nous aura marqué,

Par ses trois passages aux Amériques

Il aura donné son nom aux musées

Sur  ses explorations … Indiques.

.

Tant en chaque ile des Canaries,

Existe une vieille cité conservée.

Chacune est unique : curiosité,

Faisant, de vous, touriste ravi.

.

Le vieux Centre de Las palmas

Est chargé d’histoires en masse

Tant  son passé, regorge traces

De vies des gens, en leur espace.

.

Les grandes villes ont tous, presque,

Un vieux centre, de vieilles structures

Avec leur Histoire et leur Architecture,

Non loin des commerces, gigantesques.

.

Et si l’on parvient à se vider le cerveau,

Et à ouvrir les yeux sur ce qui est beau,

L’on captera ses formes et ses couleurs

Qui garderont, chez nous leurs odeurs.

.

Seuls devant la façade de Cathédrale,

Déambulons, sur cette place centrale,

Dont les bâtiments autour témoignent

D’une grandeur d’âme  et qui s’éloigne

Des temps modernes  et matérialistes

 Des grands gratte-ciels,  capitalistes.

.

Derrière la cathédrale, rues étroites,

Cachent palais de justice sur la droite

Avec fronton sur le large front de mer,

Et son beau quartier avocats d’affaires.

.

 Plus bas, les échoppes, restaurants, cafés,

Rivalisent en beauté balcon moucharabié,

Le vieux centre reste vide de ses habitants

Et devient un musée d’architecture vivant

Nouvelle cité, parsemée de centres d’arts.

.

Les curieux, esthètes, s’y croisent, hasard,

Désert le soir, c’est mieux  pour observer,

Prendre de meilleures photos  et clichés.

.

Las Palmas s’est agrandie  vers le Nord

Son grand boulevard isole cette vieille

Dame qui n’aurait plus d’avenir, hors

Attirer le chaland  par ses merveilles

Auxquelles on est sensible au point

D’y revenir, très tôt, le lendemain !

.

.

Extensions

.

Las Palmas, ville parmi d’autres a deux centres :

Un centre purement historique, pour ne pas dire vieux,

Et un centre des plus modernes, pour ne pas dire commercial.

Cela donne deux architectures se succédant au fil du temps

À nouvelles opportunités sans se détruire l’une, l’autre.

.

Ici, on restaure, mais, là, on construit ;

Ici on respecte le style, et là, on innove.

Ah c’est vrai, j’oubliais de mentionner

La   Maison  de   Christophe  Colomb

Il y a séjourné, pendant un moment.

.

Elle s’est transformée  en un musée,

Intéressant, voire agréable à visiter.

On trouvera l’ambiance de l’époque

Et les récits de cet exploit du passé.

.

Un vieux centre est, presque toujours, un témoin du temps passé,

Si certains sont encore habités, d’autres sont musées, en nombre.

C’est, avant tout un style, une manière de vivre, une architecture.

Ici, l’influence mauresque côtoie et parfois tutoie celle espagnole

Les places sont grandes mais les rues sont étroites pour l’ombre

Les toits sont plats, les fenêtres avec balcons à moucharabiehs.

Il en ressort une atmosphère dans laquelle on peut se projeter

Pour finir le contraste est fort avec la ville moderne … à côté,

Donnant l’impression d’une industrie hôtelière à touristes !

.

Le vieux centre de Las Palmas est un lieu culturel,

Séparé de la nouvelle ville plus moderne, densifié

On y trouve, trois musées, une grande cathédrale

Des immeubles d’architecture, style art nouveau.

.

Musée de Christophe Colomb  est impressionnant

On s’y croit presque en son temps et en son galion

C’est un vrai changement d’époque, un testament,

Nous donnant toute la mesure d’aventure passion.

.

Las  palmas   est   une  ville   de  400 000 habitants :

Suffisante pour y trouver  ce dont l’on aura besoin :

Une grande plage, un grande marina, un grand parc

En sus d’un carnaval faisant de l’ombre à celui de rio.

.

.

Épilogue

.

Pas de convergence, correspondance

Entre vase et poterie évoquant la forme,

Transparence, lumière de vitraux, le fond

 Bien que pourtant le centre reste un cocon,

Dont lumière particulière éclaire son esprit.

.

Il y a un contraste entre vieille et jeune ville,

Tant en leur architecture qu’en l’atmosphère.

De passer de l’une à l’autre est comme passer

D’un siècle du passé dépassé à la modernité.

Cathédrale, ici, immeubles front de mer, là.

.

Nous avons beaucoup apprécia sa marina,

Au fond d’une plage des plus accueillantes

Parcs bien arborés, musées, son carnaval,

Auquel nous avons eu plaisir à participer

Et la randonnée tout autour de la Isletta.

.

De belles rencontres au ponton visiteur,

Nous n’étions pas seuls,  heures apéro.

Ce fut  les départs  en longues randos,

Assistance à grand gala de chevaux,

Fraternité avec des gens  … du cru.

.

.

51 – Calligramme 

.

Christophe Colomb            nous aura marqué,

Par ses trois passages         aux Amériques

Il aura donné son nom        aux musées

Sur ses explorations          Indiques.

Car en chaque ile des     Canaries,

Existe vieille cité        conservée.

Chacune est unique   curiosité,

Faisant, de vous, touriste ravi.

Le vieux Centre de Las palmas

Est chargé d’histoires en masse

Tant  L  son passé, regorge traces

De  E vies des gens, en leur espace.

Les  grandes villes ont tous, presque,

Vieux  V   centre, de vieilles  structures

Avec leur     I    Histoire, leur Architecture,

Non loin des     E      commerces, gigantesques.

Et si l’on parvient        U           à se vider le cerveau,

Et à ouvrir les yeux              X         sur ce qui est beau,

L’on captera ses formes              *              et ses couleurs

Qui garderont, chez nous                C               leurs odeurs.

Seuls, devant la façade de                   E               Cathédrale,

Déambulons, sur cette place                N                    centrale,

Dont les bâtiments autour                  T                 témoignent

D‘une grandeur d’âme                      R                   qui s’éloigne

Des temps modernes                    E                  et matérialistes

 Des grands grattes                    *                  ciels,  capitalistes.

Derrière la cathé                  D                    drale, rues étroites,

Cachent palais                 E                  de justice sur la droite

Avec fronton               *                  sur le large front de mer,

Et son beau              L              quartier avocats d’affaires.

 Plus bas, les             A           échoppes, restaurants, cafés,

Rivalisent en            S        beauté balcon moucharabié.

Le vieux centre         *        reste vide de ses habitants

Et devient un musée     P         d’architecture vivant

Nouvelle cité, parsemée   A         de centres d’arts.

Les curieux, esthètes, s’y    L    croisent, hasard,

Désert le soir : c’est  mieux  M  pour observer,

Prendre de meilleures photos  A   et clichés.

Las Palmas s’est agrandie vers  S  le Nord

Son grand boulevard isole   cette vieille

Dame qui n’aurait plus  d’avenir, hors

Attirer le chaland  par ses merveilles

Auxquelles on est sensible au point

D’y revenir, très tôt, le lendemain !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

51 4

.

Évocation

.

Vase classique bien translucide

Creux, mystérieux, en son intérieur,

Ouverture bien évasée sur extérieur.

 .

Rien de bien commun entre ville et vase,

Bien qu’on peut voir vieux centre en creux

Avec, pourquoi pas,   une rivière au milieu,

Cela dit, un vase est lieu de transformations.

 .

Un vase à fleurs comme il y en a des

Milliers comme celui-ci :

Sauf qu’il est en verre, translucide,

 Et que sa teinte est bleue !

 .

 Symbolique 

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer vase est conquérir trésor.

Briser vase est anéantir par le mépris,

Le trésor qu’il représentera à nos yeux .

.

Le vase alchimique, le vase hermétique

Signifient toujours le lieu dans lequel

Nombre des merveilles s’opèrent: 

.

C’est le sein  maternel,  l’utérus

Dans  lequel  une  nouvelle  vie

Se forme, d’où cette croyance que

Vase contient secret de métamorphoses.

.

Descriptif

 .

51 – Le vieux centre de Las Palmas  

Alignement central / Titre  serpentin / Thème monument

Forme  courbe / Rimes égales/ Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : translucide

.

.

Fond

.

Évocation 

.

51 6

.

On pourrait y mettre  une bougie ou ampoule

À l’intérieur pour l’ambiance

Profiter qu’il est translucide pour faire varier

Et la couleur et  l’intensité.

 .

Symbolique

 .

Ni opaque

Ni transparent,

Le pur translucide,

Résulte de la traversée d’un corps

Par la lumière diffuse sans toutefois

Permettre  de   distinguer   les   objets

À travers lui, voile  et  dévoile, à la fois,

Sépare et unit, nourrit  l’espoir  visibilité,

Complète le symbole du verre en particulier,

Qui offrira l’accès à de nouvelles potentialités,

Comme des entrevues à travers portes vitrées.

D’inspiration personnelle rédigée sur le site

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un vieux centre-ville est souvent lieu de mémoire

Un lieu de monuments, un lieu chargé d’Histoire

Transpire  le  passé  avec vue lucide, translucide

Lors nous rappelant bien  ce que nous avons été

Avant de réapparaitre  nouvelles architectures,

Qui seront autant de défis à relever ou décliner

Ou laideurs des cages sociales, à se multiplier.

.

Courbe de partout, et tant de corps que de col

Mais composée de matières comme lumières,

Vase translucide  crée  une autre atmosphère

Qui rime avec couleur et ambiance mystère,

Qui diffusera comme belle forme qui racole

Mais, pour autant, ne reflètera pas le fond

 

Visuel

 

 

Santa Catalina centre Las palmas 

.

Visuels et textuels >> 

50 – Maspalomas, marais, désert, mer

Visuels et textuels >>

.

La voie  du  désert, plus celle  de la mer,

Sont unies, au pied  de ces montagnes.

Oued, vent, sable : toutes  chimères,

Images, mirages,  accompagnent.

Nous quitterons ce bel endroit,

L’esprit des plus déconcertés,

Par un grand contraste fort

Entre  la foule, d’un côté,

Et  le désert, de l’autre.

 .

Nous restons ignorés :

Aurions-nous manqué,

Ne pas assez l’honorer.

Il n’en demeure pas moins

Que c’est une magique terre,

Et, qui égaie, de par sa beauté,

Notre planète bleue en l’Univers,

Endroit vaut plus que simple détour,

Maspalomas : perle sertie dans un four.

En touriste et en voiture, vers Maspalomas,

Ville balnéaire au plein sud de Gran Canaria

Où nous avons découvert, pour commencer :

.

Beau marais, dans une lagune bien protégée,

Abritant une flore très rare, voire particulière

Sans parler de sa faune et son oiseau-lumière.

Ensuite nous avons  longé grand pan de plage,

Au sable fin et chaud-bouillant sous nos pieds,

Par l’immensité de tel site, totalement frappés,

Et nous  avons bifurqué par monts et par vaux,

Dunes, comme  en plein  désert, seuls,  étonnés,

D’avoir rêvé de nous y perdre : morts, assoiffés.

.

Nous nous y enfonçons, lors, de creux en creux,

Et nous les surplombons lors de crêtes en crêtes

Et nous glissons lors sur des penchants sableux,

Et nous les piétinons,  sur leurs montées raides,

Et nous nous y roulons, comme gamins, enjeux,

Et nous prenons les poses, habits, d’aventuriers

Et nous oublions toutes constructions des cités

Aux alentours, la mer, à deux pas, est si bleue.

.

Lors revenant, par la plage : des vaguelettes,

Viennent lécher nos pieds un peu chauffés

Sommes-nous sur Terre… autre planète !

Vite un Coca-cola pour nous désaltérer.

À Maspalomas, n’avons vu colombes,

Un  soleil d’après-midi qui  plombe,

Touristes, allemands, anglais, friqués,

Déplumés, lorsqu’ils se dorent, dénudés,

Où les montagnes flirtent avec désert et mer

Et se tutoient en des tours, à ne pas manquer,

En un regard trompeur, sur elle, en mirage né.

.

.

Extension

.

Mirage pour touristes

En lieu unique en son genre :

«Sea, sex and sun»

Comme il se doit,

«Nature, culture et découverte»

Comme il se peut.

.

Les purs afficionados

De la bronzette côtoieront desperados

De l’écologie mourante.

De l’économie florissante

Nous sommes plutôt du côté des seconds

Oui mais pour l’assumer

Il faut marcher en déserts,

Voire désertés, contraste entre mer et pierre.

.

Un marais, un désert, une plage, une mer, ville, végétation et phare

Le tout, rassemblé en un seul, et même espace, assez petit et délimité

On comprend que ce site puisse attirer, curieux, aventuriers, touristes

Les montagnes russes formées par les dunes et la platitude de la mer,

Cohabitent, font de cette ville, comme oasis gangrené par les riches.

.

La ville, mer, plage, dune, marais  et palmeraie :

Pour ce qui est d’une station balnéaire, tout y est.

Ce sont les dunes qui nous aurons, le plus, marqué.

.

De nombreuses espèces d’oiseaux vivent  ou migrent

Dans  le marais  où on les entendait, partout, chanter,

Comme s’il s’agissait d’une réserve des plus naturelles.

.

Un terrain de jeux et d’aventures  diverses et variées,

Et sous un beau soleil de plomb, pour ne rien gâcher

Jusqu’à regretter de ne pas y séjourner longtemps !

.

.

Épilogue

.

Des dunes, en bord de mer : rien d’extraordinaire !

En France, nous avons celle du Pilat, 100 m de haut

Qu’aurait donc de bien spécial celle de Maspalomas.

.

À première vue, rien,  vu de loin, voire vue d’en haut,

Mais une fois dedans, impression d’être en un désert

On pourrait y tourner un film sur la fête des berbères.

.

Oh, là …  mets donc un grand frein à ton imaginaire,

Un  mirage pourrait apparaitre, fantôme lac d’oasis :

Ce n’est autre que la mer, lors grimpant un sommet !

.

 D’un côté, solitude lieu inhabité, bien qu’accueillant,

L’autre, une plage bondée de vacanciers se baignant

Enfin village avec des cafés, des hôtels, restaurants !

.

Ce n’est pas tout : refuge de plusieurs  écosystèmes,

Autour lagon de La Charca, entouré des palmeraies

Abritant des pluviers, des bécassines et des hérons.

.

De quoi attirer, voire satisfaire, légion de touristes,

Dont nous sommes jusqu’à passer  journée entière,

Sans même penser, un seul instant, à s’y ennuyer !

.

Et pour clore le tout, un phare érigé, monumental

Qui gardera un œil, jours et nuits sur les environs

Comme point haut pour dépasser limite horizon !

.

Peu de lieux, à Gran Canaria, même en l’archipel,

 Où ciel, mer et sable, forment espace paradisiaque

Où Nature et homme entrent comme en symbiose.

.

.

50 – Calligramme

.

La voie  du  désert, plus celle  de la mer,

Sont unies, au pied  de ces montagnes.

Oued, vent, sable : toutes  chimères,

Images, mirages,  accompagnent.

Nous quitterons ce bel endroit,

L’esprit des plus déconcertés,

Par un grand contraste fort

Entre  la foule, d’un côté,

Et  le désert, de l’autre.

MAS-PA-LO-MAS !

Nous restons ignorés :

Aurions-nous manqué,

Ne pas assez l’honorer.

Il n’en demeure pas moins

Que c’est une magique terre,

Et, qui égaie, de par sa beauté,

Notre planète bleue en l’Univers,

Endroit vaut plus que simple détour,

Maspalomas : perle sertie dans un four.

En touriste et en voiture, vers Maspalomas,

Ville balnéaire au plein sud de Gran Canaria

Où nous avons découvert, pour commencer :

……………   MARAIS, DÉSERT ………….

Beau marais, dans une lagune bien protégée,

Abritant une flore très rare, voire particulière

Sans parler de sa faune et son oiseau-lumière.

Ensuite nous avons  longé grand pan de plage,

Au sable fin et chaud-bouillant sous nos pieds,

Par l’immensité de tel site, totalement frappés,

Et nous  avons bifurqué par monts et par vaux,

Dunes, comme  en plein  désert, seuls,  étonnés,

D’avoir rêvé de nous y perdre : morts, assoiffés.

………..……..  MER ET PLAGE  ….……………

Nous nous y enfonçons, lors, de creux en creux,

Et nous les surplombons lors de crêtes en crêtes

Et nous glissons lors sur des penchants sableux,

Et nous les piétinons,  sur leurs montées raides,

Et nous nous y roulons, comme gamins, enjeux,

Et nous prenons les poses, habits, d’aventuriers

Et nous oublions toutes constructions des cités

Aux alentours, la mer, à deux pas, est si bleue.

…………….  GRAN- CANARIA  …………..

Lors revenant, par la plage : des vaguelettes,

Viennent lécher nos pieds un peu chauffés

Sommes-nous sur Terre… autre planète !

Vite un Coca-cola pour nous désaltérer.

À Maspalomas, n’avons vu colombes,

Un  soleil d’après-midi qui  plombe,

Touristes, allemands, anglais, friqués,

Déplumés, lorsqu’ils se dorent, dénudés,

Où les montagnes flirtent avec désert et mer

Et se tutoient en des tours, à ne pas manquer,

En un regard trompeur, sur elle, en mirage né.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

50 4

.

Évocation

.

Grand vase avec un pied,

Évasé finissant col ouvert, 

Comme  pour   une   dune.

 .

La couleur de ce vase se rapproche

De celle d’un désert :

Disons qu’en fouillant, on aurait pu

Le trouver en la dune.

.

Symbolique

Un vase est récipient ouvert

Qui est utilisé pour y mettre

Un bouquet de fleurs ou

Encore  décorer  une  salle.

Il peut être muni ou non d’anse.

Il pourra être constitué de divers

Matériaux  comme la porcelaine,

La céramique ou encore le verre.

Par sa forme, grâce  des  courbes

Et par sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux évoque l’utérus,

Le  féminin, contenant

Les fluides vitaux

Nécessaire à la vie.

heraldie.blogspot.com/

2014/08/le-vase

.

Descriptif

 .

50 – Maspalomas, marais, désert, mer et plage    

Alignement central / Titre  intercalé / Thème randonnée

Forme  courbe / Rimes égales/ Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : dune

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Fond

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Évocation 

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50 6

.

Les dunes prennent de nombreuses formes

des fois  bien suggestives,

et celles de Maspalomas n’y échappent pas

par  force, facétie du vent.

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Symbolique 

 .

Chant des dunes est  nom donné

Au bruit émis par certaines dunes

Dans les déserts lorsque les grains

De sable qui les composent entrent

En résonance, et elles seront, alors

Nommées : « dunes mugissantes »

Ou encore    « dunes musicantes ».

Pour les Bédouins,  tel bruit trahit

La présence active des « djinns »,

Esprits qui rôdent dans le désert.

Modifié, forme, source : Wikipédia

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Corrélations

Fond/forme 

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Foule baigneurs, bronzeurs côté mer, plage

Mais personne, à cent pas derrière, en dunes

Contraste sera d’autant plus saisissant, étrange,

Qu’on voit la ville comme un rideau, dans le fond.

.

Un vrai no-mans ’land … pire qu’un terrain vague

Sea, sex and sun, d’un côté et vrai ermite de l’autre

On se rapproche de la dune du Pilat en moins haut.

.

On rime, ici, avec le flou et l’imprécis, constant,

Qui naitrait d’un mixte entre réel et imaginaire,

Comme entre marais, dune, désert : tous réunis.

 .

Visuel

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 .

Le phare et la ville de Maspalomas

.

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Visuels et textuels >>

49 – Cratère volcan Bandama

Visuels et textuels >>

.

Nous marchons  tous trois,  en sueurs,

De bonne heure  et de  bonne  humeur

Vers gare de bus pour aller à Bandama

Situé à vingt kilomètres … Las Palmas.

 .

C’est là que notre aventure commence :

Météo pas bonne  pour belle randonnée

Et sommes seuls, et en bus, pour y aller

Et pourtant nous sommes … dimanche.   

 .

Sur place un seul petit village accroché

Au col et coincé, entre cratère  et vallée

Trouvons bon sentier et le descendons,

Vers le fond, d’un kilomètre de … long.

 .

Ses pentes noires et de pierres ponces,

Retenues par divers arbustes et cactus

Sont couvertes de roses  ou  de ronces,

Jusqu’au pied  d’un bois  d’eucalyptus.

 .

Au fond, la surprise : ferme, habitation,

Bien qu’en ruines, est toujours exploitée

Par un irréductible, vieux, qui s’est isolé

De tout sauf de ses  chèvres et moutons.

.

Le cratère, remonté nous prolongerons

Vers un  pic  voisin, pointu, surplomb :

Son panorama  sur côte Gran-Canaria,

S’étend de Las Palmas  à  Maspalomas.

.

La verdure manque, en ce paysage pelé,

Pourtant  y sommes, nuages,  humidité,

À son refuge coiffant le mont de son toit,

Aurons besoin  d’une laine, pour le froid !

.

Monde  à l’envers,   à quinze cents mètres,

Entre le cratère et  mont, une autre météo,

L’endroit vaut le détour en vue de là-haut.

 .

On en redescendra à la fois transis…ravis.

Nous  reprenons le même bus, qu’à l’aller,

Il fonce   en routes étroites, malgré ravins,

Nous serrons fesses et coudes à se pâmer,

Pour parvenir vivants à La Palmas, enfin.

 .

Un souvenir  qui nous reste est qu’il  n’y a

Ici, rien de gauche, moins encore de droit

Dès que  l’on quitte la côte : un vrai chaos

S’impose à vos yeux et à vos pieds, beaux.

.

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Extension

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Dans le fond du cratère, ne cherchez pas l’enfer,

Ce dernier n’y sera pas, bien que foulé de vos pas.

Quelques bombes de laves, témoignent des fracas,

Ne faites pas le brave, il est mort, ne se réveillera.

.

C’est une vraie aventure, que  ce  Bandama,

Ouverture volcan si profonde, et grande,

Qu’au fond, la promenade  nous tente.

Beaux chaos pour yeux allez savoir !

.

Entre fond cratère, haut du mont,

C’est tout un monde à l’envers :

Cratère  est un mot profond ;

Mont : une locution légère.

On dirait  qu’ils  reflètent

Nos bosses et nos creux.

.

Un cratère est une sorte de marmite dans laquelle la lave a explosé

Puis elle s’est effondrée en retombant dans sa chambre magmatique

Un peu comme un soufflé au fromage car il gonfle fort sous la chaleur

Puis  il retombe quand il refroidit et puis se transforme en mousseline,

Laissant, parfois, un grand creux en plein milieu de son ramequin blanc.

Il a souvent la forme de creux en entonnoir plus ou moins grand, profond,

En certains, un des bords est cassé, pour écouler les laves sur un des flancs.

Cratère est la signature d’un volcan, même éteint ou mort, depuis mille ans,

Et ceux qui sont encore en activité en fournissent un témoignage fascinant !

.

Un cratère est une énorme cavité

Souvent érigé en haut d’une colline

Le Bandama fait 1 km de diamètre et

 200 mètres de profondeur et au fond,

Il y a une masure… avec une bergerie !

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L’on a l’impression … une fois descendu,

D’être isolé du monde, d’être isolé de tout,

Quelques traces de laves, des arbres fruitiers

Comme un ersatz miniature de paradis perdu

Duquel on éprouvera de la peine à s’en échapper.

.

Il existe ailleurs des cratères ou un lac s’est installé,

Autres encore en activité comme celui de la soufrière,

Mais c’est bien le seul, pour nous que nous avons visité,

Et aujourd’hui encore, sa taille m’aura beaucoup marqué.

.

.

Épilogue

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Descendre dans un cratère de 200 mètres

De profondeur et 1000 mètre de diamètre

Est une expérience des plus intéressantes,

Comme paradis Tintoret, enfer de Dante.

.

Sentier s’avère des plus escarpés vers fond

Envahi par des palmiers, par des orangers,

 Des figuiers,  grande quantité de buissons :

On y trouve encore une maison de berger !

.

Au creux on éprouve impression entonnoir

L’air est très chaud, impression d’étouffoir

D’y vivre, donnerait peu de raison d’espoir

Comme sur une ile déserte, en plein noir !

.

Je me suis surpris à y imaginer volontiers

Un théâtre grec, romain, jeux olympiques

Grande foule de spectateurs, y assisterait,

 Aucune bête, gladiateur, s’en échapperait.

.

Curieusement, le sommet d’un pic voisin,

Lui tient compagnie, comme contrepoint,

À  croire que matière, projetée, du volcan,

D’un seul côté se sera versée et accumulée.

.

Non loin du bord escarpé caldera Bandama,

Pic de Bandama culmine 575 mètres hauteur,

Cône volcanique le plus récent de Gran Canaria,

Connu comme étant aussi son meilleur belvédère.

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Nous y avons passé   la journée entière  mais avant

De reprendre  le bus  pour  retourner  à La Palmas,

Nous avons pris un thé  au café au bord du cratère,

Histoire de prolonger empreinte d’un tel panorama.

.

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49 – Calligramme

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Nous marchons      *       tous trois,  en sueurs,

De bonne heure      *       et de  bonne  humeur

Vers gare de bus    G      pour aller à Bandama

Situé à vingt kilo    R      mètres … Las Palmas.

A  ……..

C’est là que notre   N      aventure commence :

Météo pas bonne     –       pour belle randonnée

Et sommes seuls,    C      et en bus pour y aller

Et pourtant nous    A       sommes… dimanche.   

N  …….

Sur place un seul    A       petit village accroché

Au col et coincé,     R       entre cratère et vallée

Trouvons bon sen   I        tier et le descendons,

Vers le fond, d’un   A         kilomètre de … long.

.

Ses pentes noires               et de pierres ponces,

Retenues par di             vers arbustes et cactus

Sont couvertes            de roses  ou de ronces,

Jusqu’au pied     d’un bois d’eucalyptus.

.

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.

Au fond, la surprise : ferme, habitation,

Bien qu’en ruines                  toujours exploitée,

Par un irréductible,                      vieux, qui s’est isolé

De tout sauf de ses                                chèvres et moutons.

Le cratère, remonté             C     *    V              nous prolongerons

Vers un  pic voisin,         R           *          O          pointu, surplomb :

Son panorama sur la      A            **            L        côte Gran-Canaria,

S’étend de Las Palmas    T           ***            C      jusque Maspalomas.

La verdure manque,         E          **            A         en ce paysage pelé,

Pourtant y sommes,           R         *           N          nuages,  humidité,

À son refuge coiffant              E   *      S             le mont de son toit,

Aurons besoin d’une                               laine, pour le froid !

Monde à l’envers,                      à quinze cents mètres,

Entre le cratère et           mont, une autre météo,

L’endroit vaut le détour en vue de là-haut.

.

************************************************

************************************************

.

On en redescendra  *   à la fois transis…ravis.

Nous reprenons le   B  même bus, qu’à l’aller,

Il fonce en routes ét   A  roites, malgré ravins.

Nous serrons fesses et  N   coudes à se pâmer,

Pour parvenir vivants à  D   La Palmas, enfin.

Souvenir  qui nous reste    A      est qu’il  n’y a

Ici, rien de gauche, moins   M encore de droit

Dès que l’on quitte la côte  un   A    vrai chaos

S’impose à vos yeux et à vos pieds   *    beaux.

.

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Forme

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Réduction

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Évocation

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Creux profond et rond, en montagne :

Pour sûr, grand cratère d’un volcan,

Pour une randonnée des plus exotiques.

 .

On imagine bien un creux au milieu

De chaine de collines ou montagnes,

Avec un  sol fertile en fond de cratère

Le tout rimant parfaitement en flancs.

.

Cratère de Bandama est large et profond :

 L’on met une heure

 Pour atteindre  le fond, avec, tout au centre,

Une ancienne bergerie.

 .

Symbolique 

 .

Un cratère volcanique est une dépression

Grossièrement circulaire ou elliptique qui

Se trouve au sommet, parfois sur flancs

D’un volcan, formé, par l’explosion,

Ou par effondrement du volcan.

A plusieurs tailles, variables

Allant de quelques mètres

À plusieurs  kilomètres

Pour leurs  diamètres.

Les  cratères  peuvent

Se remplir avec eaux,

Qui forment des lacs !

Modifié : Wikipédia

.

Descriptif

 

49 – Cratère volcan Bandama, Gran-Canaria 

Alignement central / Titre  analogue / Thème randonnée

Forme  Droit cercle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : cratère / Symbole de fond : volcan

.

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Fond

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Évocation

.

49 6

.

Un très grand cratère en pleine montagne

Témoigne puissance de volcan

Et parfois son fond, éteint, est rempli d’eau

Formera comme un grand lac.

.

Symbolique 

 .

Le volcan

Est un orifice

Issu de la croûte

Terrestre lors d’où

S’échappe de la lave

Lorsqu’il est en fusion.

Il symbolise  l’explosion

Incontrôlable et puissante.

De fait est associé à la colère.

Et dans la mythologie romaine,

Il reste associé à Vulcain,  dieu des

Volcans, du feu et aussi des forgerons.

Représente le feu divin descendu sur Terre.

Il est, également lui-même ; excellent forgeron.

Ici, le volcan évoque une force positive et créative.

1001 symboles : volcan

 .

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Corrélations

Fond/forme 

.

Un cratère est, autant, un grand vase utilisé

Dans l’Antiquité pour mélanger le vin et l’eau,

Selon Wikipédia et bien loin  du feu et de l’air !

On l’imaginera bien en forme de V, d’entonnoir

Sauf qu’ici les laves en fusion viennent du fond !

.

En général, un cratère, c’est rond, c’est situé

Dans une chaine de montagnes ou de monts

Creux, avec un autre creux, au beau  milieu,

Ce qui fait qu’il se dédouble et se ressemble !

.

Arrive que ce dernier soit rempli par un lac.

Rien d’étonnant, en forme d’entonnoir étant,

Tant et si bien que, fond et forme, identiques,

Procurent avec rimes, impression, unanime,

De poésie graphique, poésie presque ultime.

 .

Visuel

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Pico Bandama proche cratère

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Visuels et textuels >>

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