1166 – Homme du futur est-il un bel inconnu !

Voir prose et illustrations

.

L’homme du futur,

C’est nous  et encore

Ou, c’est un  homme

Nouveau …  inconnu !

.

La question à se poser,

 Pour l’avenir des enfants

Même si celui-ci, demain

Durera  plus  de cent ans !

 .

Pour sûr,  sera différent

Et il vivra plus  longtemps,

Mais toutefois sa conscience,

Son destin, resteront inchangés.

.

L’homme du futur est, pour nous,

Un bel inconnu, à moins de pouvoir

Prédire  l’avenir, qui,  par  définition,

Se montre toujours aussi imprévisible

Découverte à venir, le sont justement.

.

D’accord, mais  l’homme du futur,

C’est moi, se  proclame l’enfant,

Je viens juste d’avoir sept ans,

Je  m’imagine, déjà, comment

Je finirai ma vie après cent ans

En bonne santé  et tout gardant

Toutes mes facultés,  je choisirai !

.

Choisir quoi  de continuer à exister

Me foutre en l’air parce que cela suffit,

Ça fait pas assez, réplique centenaire,

La mort sera encore moins acceptée

Et plus tabou  qu’aujourd’hui.

.

Prothèses, physiologiques, et affectives,

Cognitives, voire sociales, augmenteront

En nombre  et  en  précision,  sauf  l’âme !

L’homme  du futur  ne pourra, aisément,

Se départir de sa culture et moins encore

De son inconscient personnel, collectif.

.

L’intelligence gagne parait-il,

Quelques points à chaque siècle,

Et la bêtise aussi, rassurez-vous.

Tant nous serions  au  désespoir

De faire différence savoir, croire.

.

Parité, égalité, genres gagnent terrain,

C’est certain il y aura autant de dominés

Dominants : c’est une loi de la nature et de société

Et l’on n’y pourra rien changer sauf à tout révolutionner.

.

.

Extension

 .

L’homme de demain se verra peut-être

Comme espèce en voie de disparition,

Voie d’être dépendante d’une autre,

D’être  supplantée  par une autre,

Et c’est cela, de fait, qui l’effraie.

.

La population irait en diminuant,

Mais le confort irait en augmentant :

Les deux s’équilibreront par mondialisation

Des ressources dont certaines se feront rares

Et convoitées : l’homme du futur ne pourra

Aisément se départir de sa culture média

Et moins encore de son inconscient

Qui reste personnel et collectif !

 .

Les sciences et technologies au secours des handicapés

 Ou augmenter nos capacités physiques  et intellectuelles.

On ne peut qu’y souscrire, mieux on ne peut qu’applaudir

Miracle, le paralytique se lève et l’aveugle revoit : miracles

Que Jésus de Nazareth a accompli, en son temps, en Judée

Mais comme toute invention technique  a son côté obscur,

On verra fleurir  des robots de guerre  comme des  clones,

Big Brother fait une percée, faisant pâlir les soviétiques,

Tout comme en bioéthique, perdrons-nous le contrôle.

.

La science, technologie et les techniques,

Ne sont pas neutre, chacun le sait, le sent,

Pour autant, elle apporte plus d’avantages

Que d’inconvénients, ses nombreux usages

Doivent être appréciés selon l’acceptabilité

Je le dis parce que j’y ai, ma vie, contribué.

.

S’il semble n’y avoir, au progrès, pas de fin,

Il n’apporte pas que du bonheur à l’humain.

Si on ne peut l’arrêter, on pourra l’encadrer,

Cela ne dépend que du contrôle des nations.

Le progrès technique peut sauver la planète

Tout comme aider à détruire complétement.

.

.

Épilogue

.

Clones, robots, exosquelettes,

Réalité augmentée et virtuelle

Plus  l’intelligence  artificielle,

Inventions,  qui ne manquent

De nous promettre  un monde

Meilleur, un monde d’ailleurs.

***

Si l’on regarde passé, présent,

Monde est bien plus innovant,

Pas plus humains pour autant

Malgré tous les progrès promis.

Peut-être  dans cent ans, y aura

Encore guerres plus meurtrières.

***

L’inconnu nous ferait peur à tous,

Mais voilà qu’elle domine le monde

Elle est comme un virus … contagion

Dont dictateurs usent voire en abusent

Soi-disant pour nous défendre, protéger

Mais à y regarder de plus près, il ne serait

Question que d’argent, pouvoir, domination.

***

Il faut avoir foi en l’humain pour traverser crises

Qui agitent, qui secouent, redistribuent les cartes,

Il faut  croire que  les lumières reviendront, après

Avoir vécu, un temps, dans l’ombre d’apocalypse

Dictature est suivie d’anarchie et démocratie,

Mais comme tout va très vite, et  s’accélère,

Les trois modèles cohabitent, pour le pire.

.

 .

1166 – Calligramme

.

L’homme du futur,

 C’est nous  et encore

Ou, c’est un  homme

Nouveau …  inconnu !

La question à se poser,

 Pour l’avenir des enfants

Même si celui-ci, demain

Durera  plus  de cent ans !

 .

***********************

.

Pour sûr,  sera différent

Et il vivra plus  longtemps,

Mais toutefois sa conscience,

 Son destin, resteront inchangés.

.

L’homme du futur est, pour  L   nous,

Un bel inconnu, à moins   ‘    de pouvoir

Prédire  l’avenir, qui   H     par  définition,

Se montre toujours   O   aussi imprévisible

Découverte à venir   M     le sont justement.

D’accord, mais        M    l’homme du futur,

C’est moi, se            E    proclame l’enfant,

Je viens juste         *      d’avoir sept ans,

Je  m’imagine        D      déjà comment

Je finirai ma vie      U     après cent ans

En bonne santé  et       *          tout gardant

Toutes mes facultés,      F           je choisirai !

Choisir quoi  de conti     U        nuer à exister

Me foutre en l’air parce   T      que cela suffit,

Ça fait pas assez, répli     U     que centenaire,

La mort sera encore       R      moins acceptée

Et plus tabou                  :       qu’aujourd’hui.

.

Prothèses, physiologiques, et affectives,

Cognitives, voire sociales, augmenteront

En nombre  et  en  précision,  sauf  l’âme !

L’homme  du futur  B ne pourra, aisément,

Se départir de sa cul  E  ture et moins encore

De son inconscient      L     personnel, collectif.

*

L’intelligence                 I             gagne parait-il,

Quelques points            N            à chaque siècle,

Et la bêtise aussi            C               rassurez-vous.

 Tant nous serions           O                 vers désespoir

De ne faire différence      N                 savoir, croire.

Parité, égalité, genres       N              gagnent terrain,

C’est certain il y aura         U           autant de dominés

Dominants : c’est une loi     *  de la nature et de société

Et l’on n’y pourra rien changer sauf à tout révolutionner.

 .

.

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1166 4

.

Forme d’un robot

N’a rien d’humain,

Même à l’extérieur,

Lors exosquelette ?

.

(S : forme stylisée, £ : rimes libres,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Il s’agit ici d’un robot,

À même de mieux agir

Dans nombre situations

Complexes, ou extrêmes !

.

Symbolique    

.

Sur le plan économique

Et bien plus encore, social,

Créer robots d’aspect humain

N’a pas beaucoup de sens.

 .

Ce qu’il faut est qu’ils sachent accomplir

Une tâche spécifique … mille fois plus vite

Qu’un humain de sorte que nous puissions

En tirer bénéfice tempère Hiroaki Kitano

Dont les travaux ont pourtant donné

Naissance à des humanoïdes sophistiqués

Notamment Pino et dont le projet Robocup

Vise à démontrer qu’une équipe de robots

Pourra battre, vers 2050, une équipe

Humaine masculine  au football.

mondeo.fr/nouvelles-technologies-ai/

robots-sur-les-pas-de-lhomme

 .

 .

Fond

 .

Évocation

.

1166 6

.

Il s’agit ici d’un exosquelette,

À même de mieux

Se protéger et de multiplier bon nombre

 De ses capacités.

.

Symbolique

 .

De fabrication israélienne,

Cet exosquelette équipe

Un Français, un jeune

Paraplégique de 26 ans

Remarcher quand on est para

Tétraplégique, est un espoir fou.

Mais les progrès en neurosciences

Et robotique laisseraient pourtant

Entrevoir  de  telles   possibilités.

En France,  50 000  personnes

Sont directement concernées.

Source : franceinter.fr/sciences/le-

premier-exosquelette-commercialise

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’homme augmenté serait

Comme son nouveau paradigme

À la fois pour pallier à ses manques

Que pour augmentations de capacités

L’exosquelette serait bonne exemplarité

Pour  illustrer  ces deux cas de figures :

Pallier à  fonction déficiente : marcher

Porter des charges plus que capacité.

Et pourquoi pas, temporairement,

Servir de béquilles pour blessés.

 .

.

L’homme devient branché !

.

Scénario

.

Homme augmenté, réparé,

ou homme numérisé, virtualisé,

ou homme, pollué … déshumanisé ?

 .

Voir prose et illustrations

1144 – Demain l’homme sera-t-il…bionique !

Voir prose et illustrations

.

Moi-tié

Homme

Moi-tié

Machine

Intelligence humaine, artificielle

Capable de contrôler ses émotions,

Est-ce vers cela que  nous tendons !

.

Contre prothèse, comment dire non

Tous nos organes  ont des fonctions,

Mais notre cerveau  est  conscience,

Ne serait pas une affaire  de science !

.

De science, si, autant de technologie

De substitution de comportements,

Si l’on joue  les apprentis sorciers,

Robot finira par nous dominer !

.

Voilà un demi-siècle que les greffes de cœurs

Pratiquées ont jeté un sort sur notre intégrité

Peut-on aimer avec le cœur d’un autre, réalité

Que personne auparavant n’avait osé explorer.

.

Les autres organes ont emprunté ce pas assuré,

Je peux me retrouver muni de pièces détachées,

Cela peut assurer ma santé, ma survie, bonheur,

Cela n’assure pas  ma longévité, ni mon honneur.

.

Je prends des vitamines, médicaments et drogues,

Pour surfer sur la science  et les cultures  en vogue,

Je muscle mon cerveau pour les uns mais l’affaiblit

Pour d’autres, sénilité  guette  mes neurones, ternis.

.

Qu’importe, si les sots se font coacher, par extérieur,

Par simples puces, câblées, injectées, pour le meilleur,

Je crains une jeunesse  renouvelée pour une … éternité

Alors que mon esprit se ferait, de plus en, plus dominer.

.

Chacun sait que la même technique peut sauver une vie,

Et en tuer une autre, infléchissant gènes reproducteurs :

Sommes-nous scientifiques, prévoyants, et humanisants,

Ou de simples apprentis-sorciers recherchant des profits.

.

Et pourtant le combat continue :

Il ne  peut qu’être bien  tentant,

Et l’homme  de demain  n’aurait-il

Rien à voir avec  une ère antérieure :

Nous faut continuer à s’adapter inventer.

.

Avec aide bioéthique  à contrôler, à réguler.

Le jour où la technique  dominera le biologique

Sera-ce pour autant   la fin  de tous les humains

Plus de guerres, de paix,  il  n’y aura   plus  rien !

.

 .

Extension

 .

Si on bricole le génome humain

Comme n’importe quel outil, ou machin,

Il ne faut pas  s’étonner  de devenir  des machines.

Demain, l’homme sera-t-il rendu bionique :

Moitié humain, et moitié machin.

.

Mais si c’est pour l’aider, à percevoir,

À se mouvoir, s’autonomiser, pourquoi pas.

Si c’est pour décider, alors on court le plus grand

Des dangers d’être par concepteurs et lui, manipulé.

.

L’homme peut être assisté, réparé, augmenté,

Tout autant que menacé, diminué :

Cela ne dépendra que de lui et de lui seul.

.

Lors on pourra effacer, modifier nos souvenirs,

Que deviendra notre histoire, notre propre identité,

Hormis un logiciel ou fichier programmé.

.

 Il ne faudrait pas confondre  et encore moins substituer

Robot et homme à travers homme, augmenté, bionique.

Il  ne s’agit que de fonction mécanique et/ou d’assistance

Nullement pensée, de conscience, émotion, responsabilité.

D’ailleurs une société de robots autonome, ferait-elle sens ?

Il est permis d’en douter, qui plus est, le robot Frankenstein,

Nous a servi de conte et de menace pour notre propre liberté.

Servir l’humain est tout à l’opposé de l’asservir, clame Asimov :

La science-fiction ne constitue pas une fiction réelle de la science.

.

Certains disent qu’avec les progrès

De l’Intelligence Artificielle joint

À ceux de la robotique bionique

Tous les robots  nous aideront,

D’autres, nous remplaceront,

D’autres, nous domineront.

.

À chacun  ses peurs, attentes

Je vois mal l’homme augmenté

Tout à coup en devenir diminué,

L’histoire serait tout à reprendre :

C’est lui  qui l’écrit, pas  les robots,

À moins que l’homme devienne sot !

.a création dépasse son créateur,

On est comme élève dépassant le maitre

Ce qui est possible pour matière humaine

Ne peut se transférer en matière tout court.

.

.

1144 – Calligramme !

.

Moi-tié

 Homme

Moi-tié

Machine

Intelligence humaine, artificielle

Capable de contrôler  L  ses émotions,

Est-ce vers cela que   ‘     nous tendons !

Contre prothèse        H   comment dire non

Tous nos organes        O       ont des fonctions,

Mais notre cerveau        M         est  conscience,

Ne serait pas une affaire   M        de science :

De science, si, autant de  E  technologie

De substitution de comportements,

Si l’on joue  les apprentis sorciers,

Robot finira par nous dominer !

 .

**** Voilà un demi-siècle que les greffes de cœurs ***

*****  Pratiquées ont jeté un sort sur notre intégrité  *****

*******    Peut-on aimer avec le cœur d’un autre, réalité   *******

*******     Que personne auparavant n’avait osé explorer.    *******

*******     Les autres organes ont emprunté ce pas assuré,    ** *****

*******      Je peux me retrouver muni de pièces détachées,     *******

*******       Cela peut assurer ma santé, ma survie, bonheur,       *******

*******        Cela n’assure pas  ma longévité, ni mon honneur.       *******

*******         Je prends des vitamines, médicaments et drogues,      *******

*******         Pour surfer sur la science  et les cultures  en vogue,       *******

*******         Je muscle mon cerveau pour les uns mais l’affaiblit        *******

*******          Pour d’autres, sénilité  guette  mes neurones, ternis.        *******

*******          Qu’importe, si les sots se font coacher, par extérieur,        *******

*******          Par simples puces, câblées, injectées, pour le meilleur,      *******

*******          Je crains une jeunesse  renouvelée pour une … éternité      *******

*******         Alors que mon esprit se ferait, de plus en, plus dominer.    *******

*******        Chacun sait que la même technique peut sauver une vie,     *******

*****          Et en tuer une autre, infléchissant gènes reproducteurs :        *****

**********     Sommes-nous scientifiques, prévoyants, et humanisants,   **********

***     ***     Ou de simples apprentis-sorciers recherchant des profits.    ***    ***

.

Et pourtant le        B     combat continue :

Il ne  peut qu’         I       être bien  tentant,

Et l’homme  de        O      demain  n’aurait-il

Rien à voir avec        N     une ère antérieure :

Nous faut continuer    I       à s’adapter inventer.

Avec aide bioéthique    Q       à contrôler, à réguler.

Le jour où la technique    U       dominera le biologique

Sera-ce pour autant  la    E       fin de tous les humains

Plus de guerres, de paix   *       il  n’y aura   plus  rien !

D   E   M   A   I   N    ?

 .

 .

Forme

 .

Réduction

.

Évocation

.

1144 4

.

Une allure d’humain, augmenté,

Ou robot entièrement mécanisé. 

À chacun  de voir et  de choisir,

Sort pour l’humain, utilité !

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde, ici, à la forme)

.

À la fois artificiel et augmenté

Il évoquerait  un futur possible,

D’un robot, proche de l’humain,

Qui nous serait de certaine utilité.

.

Symbolique

.

Au

Plan économique

 Et social, créer des robots

Ayant un aspect humain

N’aura pas beaucoup

De sens  culturel.

 .

Ce  qu’il  faut, c’est  qu’ils  sachent

Accomplir des tâches spécifiques,

Mille fois plus vite qu’un humain

Afin de pouvoir en tirer bénéfices

Tempère  Hiroaki Kitano, et  dont

Les  travaux ont, pourtant, donné

Naissance humanoïdes sophistiqués

Notamment Pino, et le projet Robocup,

Visant à démontrer qu’une équipe de robots,

Pourra battre, en 2050, une équipe humaine au football.

mondeo.fr/nouvelles-technologies-ai/robots-sur-les-pas-de-lhomme

 .

 .

Fond

 .

Évocation

.

.

À la fois artificiel et augmenté

Il évoquerait un futur  possible,

D’un robot, proche  de  l’humain,

Qui nous serait de certaine utilité.

.

Symbolique    

 .

L’utilité est le caractère

De ce qui est utile.

 .

Est utile ce qui a la capacité

D’être un moyen en vue d’une finalité donnée.

Spécifiquement d’une chose,  ou d’une personne

Qui rend service. La notion utilité est centrale

Dans plusieurs contextes, dans la mesure

Où une chose utile acquiert une valeur

En fonction de la finalité

Qui lui échoit.

 .

L’utilité, notion au cœur

De problèmes éthiques, politiques,

Esthétiques et ontologiques, parce qu’une

Chose utile n’est pas considérée pour elle-même,

Mais seulement pour sa capacité à servir une fin

Qui lui est extérieure¸

fr.wikipedia.org/wiki/Utilite

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le robot, comme chacun sait n’est qu’une machine

Une machine n’a d’intention, de conscience, d’âme,

Son recyclage, sa disparition, n’auront pas de sens,

C’est juste un outil intelligent parce que programmé.

On peut le gratifier du nom d’humanoïde sophistiqué,

Ça ne changera guère sa destinée d’être votre serviteur

 .

1144 6

.

Assistant virtuel bien réel

.

Scénario

.

Ce n’est plus  que  de la fiction, ça existe déjà, en petit nombre,

là, c’est pareil pour la jambe, en descendant bien un escalier :

de quoi demain serons-nous capables sans aller trop loin ?

.

Voir prose et illustrations

1128 – Devant Dieu, devant les hommes, soi-même

Visuels et textuels  >>

.

Devant Dieu,

Devant homme

Devant soi-même

Sont repères connus,

Qui nous positionnent,

Sur nos jugements, sur

Innocence et culpabilité

Dans notre bel Occident,

Ou sur  l’honneur, honte,

En plein Extrême-Orient.

 .

Certains font plus grand cas de Dieu qu’hommes,

Et, si ce n’est Dieu … d’une conscience externe,

Qui connait tout de leurs actes et de pensées,

Un œil regardait Caïn, de Victor Hugo.

.

Certains font plus grand cas d’eux que de Dieu,

Dès lors qu’ils sont athées «pas vu, pas pris»,

Il n’existe pas de faute, en réalité, que

Prouvée par les hommes

Et incontestable.

.

Certains font grand cas de leur conscience

Et ils se culpabilisent, et pour un rien,

Tant ont peur  de faire du mal

À quelqu’un malgré eux.

.

Tant Dieu  est  grand,

Dieu  est  infaillible,

Dieu est miséricorde

L’Homme  fait Justice

Au-dessous des hommes

Et dépassant   tous les cas,

Individuels   et  particuliers,

Elle ne pourra pas se tromper,

Bien qu’existe erreur judiciaire.

.

La conscience est plus souple et plus lâche

À la fois dans le rôle du juge, et  de  l’assassin.

Elle peut choisir,  les circonstances  atténuantes

Ou, tout au moins, quel  que doute sur l’intention.

.

.

Extensions

 .

Jurer devant Dieu ne

Concernant pas  le  bien

Ou le mal, mais le parjure,

Où   le mensonge   volontaire ;

En Amérique ça revient au même.

On ne peut pas échapper au jugement

En cas de crime, de violence ou faute grave

On fera porter le chapeau à quelqu’un d’autre

En fabriquant même des preuves irréfutables.

.

Engrenage des doutes : plus vous clamer

Votre innocence  et plus l’on s’acharnera à

Vous rendre  coupable. Moralité : dès qu’on

A affaire justice des hommes, coupable ou pas,

On est dans le pétrin, on en sort jamais blanchi,

Par la grande porte. Utile à savoir au moment de

Porter plainte, elle peut se retourner contre vous

Et vous aurez beau  jurer : devant Dieu,  devant,

Les hommes, vous : la machine  vous  écrasera.

.

Dieu voit tout, Dieu juge de tout, Dieu est en tout

Il est le seul à comprendre nos intentions, actions

Justice d’État émane des lois dépassant l’individu

Connue et la même pour tous : simple à appliquer

«En son âme et conscience»,  est point de vue moral

Intériorisé, conditionné, culpabilisant, s’accusant !

Dieu n’a rien vu, Justice n’a de preuve, moi cynique

En somme «un Péché avoué est à moitié pardonné»

 Contre « un péché non avoué, péché non condamné».

.

Quand j’étais enfant …  j’étais très effrayé

Par cette vérité qui n’avait pas d’échappée :

Dieu voit tout, n’oublie, ne laisse rien passer !

.

Je n’avais pourtant pas encore lu Gorge Orwell,

Qui à sa manière, en 1984, défait le communisme

Maintenant je me rends compte que c’est possible.

.

Internet voit tout, lit-tout, et peut analyser tout !

Les informations sur la vie privée  de quelqu’un

Ce n’est pas Dieu qui les interprète : l’homme.

.

Je pense que ce n’est pas mieux, c’est pire :

On aura chassé Dieu et autre le remplace,

Après vous, chaque jour, part en chasse.

.

.

Épilogue

.

Justice divine : divine surprise,

Justice humaine sinon dictatoriale

Justice par soi-même ou immanente !

***

Ces trois formes, trois contenus, de justice,

Tantôt se confondent, se séparent, s’opposent !

Mais si on peut renier celle de Dieu transcendant,

Si on peut échapper à celle sociale en pas vu, pas pris

En aucune manière, l’on se soustrairait à sa conscience.

***

Ce n’est pas tant que l’on mette une justice sociale de coté

Chaque société à ses règles : les oublier, les braver, danger

Que de jouer au chat et à la souris c’est pas moi, monsieur.

Combien de romans policiers seront bâtis sur cette trame

On vous promène ici et là : l’assassin est sous vos yeux !

***

Hygiène de l’assassin, de rien révéler, toujours mentir

Le crime parfait existe mais résolu parfois sur le tard.

Il faut se mettre dans la tête du criminel  pour saisir,

Non par mobiles ou motivations, mais personnalité,

Expliquant le pourquoi  du comment  hors preuves.

***

Bien que justice dise : ne pas commettre d’erreur,

Celles-ci existent bien, c’est  la pire des injustices,

Que de condamner un innocent pour un coupable

Tant cela  ferait  deux victimes, pour le prix d’une,

Et  sans, pour autant, punir,  le  véritable  auteur !

.

.

1128 – Calligramme

.

Devant   D    Dieu,

Devant    E     homme

Devant    V     soi-même

Sont re    A  pères connus,

Qui nous  N     positionnent,

Sur nos    T     jugements, sur

Innocen    *     ce et culpabilité

Dans no   D    tre bel Occident,

Ou sur      I     l’honneur, honte,

En plein   E    Extrême-Orient.

U ………….

Certains font plus grand cas de Dieu qu’hommes,

Et, si ce n’est Dieu … d’une conscience externe,

Qui connait tout de leurs actes et de pensées,

Un œil regardait Caïn, de Victor Hugo.

.

Certains font plus grand cas d’eux que de Dieu,

Dès lors qu’ils sont athées «pas vu, pas pris»,

Il n’existe pas de faute, en réalité, que

Prouvée par les hommes

Et incontestable.

.

Certains font grand cas de leur conscience

Et ils se culpabilisent, et pour un rien,

Tant ont peur    L  de faire du mal

À quelqu’un   E    malgré eux.

Tant Dieu      S     est  grand,

Dieu est         *      infaillible,

Dieu est         H  miséricorde

L’Homme       O    fait Justice

Au-dessous      M   des hommes

Et dépassant     M      tous les cas,

Individuels          E        particuliers,

Elle ne pourra       S    pas se tromper,

Bien qu’existe er     *     reurs judiciaires

*

La conscience est plus  S     souple et plus lâche

À la fois dans le rôle du  O   juge, et  de  l’assassin.

Elle peut choisir,  les cir   I  constances  atténuantes

Ou, tout au moins, quel     * que doute sur l’intention.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1128 4

.

Une belle fontaine

Dans certains palais,

Ou en places publiques,

Jaillissement jets d’eau.

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

Le jaillissement d‘eau directement su sol

ou l’intermédiaire d’une fontaine à étage

demeure toujours des plus spectaculaires

ce qui fait que sa forme évoque son fond.

.

Fontaine étages : soi, en bas, les hommes,

Et Dieu, tout en haut :

L’eau qui y coule,  y ruisselle, se renouvelle

Comme un jaillissement !

.

Symbolique

.

La fontaine est le symbole

De l’immortalité, la purification

Et de la régénérescence et en continu.

.

La fontaine de jouvence est une fontaine mythique

Dont l’eau à le pouvoir de régénérer le corps et l’âme

De celui qui la boit, aussi, elle guérit toutes les maladies,

Et les chagrins et rend immortel et plusieurs mythes feront

Références  à cette fontaine : dans la mythologie romaine,

Jupiter transforme la nymphe Jouvence  en une fontaine

Qui a la vertu de rajeunir de manière quasi  perpétuelle

Modifié, source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-fontaine

.

.

Fond

 

Évocation de fond

.

1128 6

.

Fontaine étages : soi, en bas, les hommes,

Et Dieu, tout en haut :

L’eau qui y coule,  y ruisselle, se renouvelle

Comme un jaillissement !

.

Symbolique 

.

Tous les hommes vivent constamment

Au milieu de sentiments plus ou moins profonds

Mais il est difficile de les percevoir avec finesse

Et de les rendre dans la langue humaine,

Car souvent ils se cachent ou nous oppressent.

.

De même qu’il prend dans ses poumons

L’air de l’atmosphère et absorbe dans

Son organisme l’eau des sources

Et les éléments de la terre, l’être

Humain grandit et chemine

Au rythme des sentiments.

.

Alors qu’il invente, crée, pense

Et s’extériorise, l’être humain

Jaillissement sentiments,

 Tantôt sereins

Et tantôt troublés, tantôt

À peine esquissés

Et tantôt débordants.

keulmadang.com/2011/01/13/archives/

essais/le-sentiment-dans-les-poesies

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On parle de jaillissement d’eaux

Pour une source ou une fontaine :

Jaillissement de la pensée au figuré,

De la justice quand le couperet tombe

Oui mais  comment faire  se rejoindre

Celui des lois et celui de sa conscience

La conscience sourd de terre ou ciel

Justice est construction sociale !

 .

.

Justice d’homme ou de Dieu ?

.

Scénario

.

Devant la justice de Dieu.

Devant la justice des … hommes.

Devant soi-même, justice de conscience.

 .

Visuels et textuels  >>

1119 – Dieu aurait-il quelque chose à voir avec nous !

Visuels et textuels  >>

.

Dieu aurait forcément quelque chose

 À voir avec nous,

Et que ce soit lui

Qui nous ait inventé ou le contraire.

.

Quelque chose mais quoi, mystère,

Sur notre Terre,

Dans   les Cieux,

Enfin les nôtres, et qu’on imagine.

.

Or il se peut que j’en fasse partie,

Et  sans  le savoir,

En un grand Tout

Et le découvrirait : mort, fini !

.

Dieu a-t-il à voir avec les hommes !

Ne serait-ce pas plutôt les hommes

Qui auraient à voir avec leur Dieu !

.

Il y a tant de pensées, de paroles,

De comportements, d’actes,

De visions philosophiques,

De morales, et  de religions

Différentes entre les hommes

Que Dieu lui-même s’y perdrait !

.

Homme, Dieu sait ce que c’est, pour cause,

Fait à son image et à sa ressemblance

Dit la Genèse dans la Bible,

Si ce n’est l’inverse :

Dieu en tant que surhomme,

Tellement divin qu’il en devient abstrait.

.

Etre homme est par définition, être imparfait,

Il comportera des manques, des manquements,

À la sacrosainte loi de déité pour immortalité.

 .

Il y en a qui s’en approchent

Qui s’en seront bien approchés :

Les prophètes, rois, les apôtres,

Les saints, les gou rous ou les guides !

 .

Mais moi je ne suis rien de tout cela :

Je ne suis qu’un homme parmi les autres

Je n’ai vocation à me sanctifier outre mesure.

 .

Que Dieu me pardonne de n’être qu’un homme,

Peut-on lui pardonner de nous avoir fait

Ce que nous sommes : tous mortels !

.

.

Extensions

 .

Dieu a forcément quelque chose à voir

Avec nous, puisqu’on le nomme,

Puisqu’on l’invoque, bénit,

Et puisqu’on le craint

S’agit-il d’un Dieu vivant,

Qui s’intéressera à notre sort

Un dieu inventé pour compenser

L’idée et réalité même de notre mort,

Inacceptable pour notre esprit humain ?

Là est toute la question, qui reste insoluble,

Depuis origine de l’Univers : ce qui est certain

C’est qu’il a bon dos pour régler des conflits

Proprement humains qu’on transforme

En colères divines et en guerres !

.

Dieu est notre explication d’origine, de vie sur Terre,

Pourquoi alors nous abandonnerait-il, moi, Humanité

Moi, passe encore : je ne sais si je mérite  son attention

L’Humanité passée, présente, et à venir, on en fait quoi

Et pourquoi ceux qui croient, ont cru, seraient sauvés ?

Des milliards de gens ne savaient pas que Dieu existe :

Dieu les a-t-il condamnés pour leur faute de l’ignorer.

.

Que peut-on vraiment dire de Dieu :

Dieu est Amour, disent les chrétiens,

Dieu est Puissant, disaient les païens

Dieu est ceci… cela, n’est rien et tout.

.

Être éternel, unique, créateur et juge.

D’accord mais ce sont là des attributs

Que l’homme aura fort projeté sur lui

Sans lui demander son approbation !

.

Quant à nier …l’existence de Dieu

Ou quant à se prendre pour lui

Cela reviendrait … au même

Comme péché d’orgueil !

.

.

1119 – Calligramme

.

Dieu aurait forcément quelque chose

 À voir avec nous,

Et que ce soit lui

Qui nous ait inventé ou le contraire.

.

Quelque chose mais quoi, mystère,

Sur notre Terre,

Dans   les Cieux,

Enfin les nôtres, et qu’on imagine.

.

Or il se peut que j’en fasse partie,

Et  sans  le savoir,

En un grand Tout

Et le découvrirait : mort, fini !

.

Dieu a-t-il à voir avec les hommes !

Ne serait-ce pas plutôt les hommes

Qui auraient à voir avec leur Dieu !

.

Il y a tant de pensées, de paroles,

De comportements, d’actes,

De visions philosophiques,

De morales, et  de religions

Différentes entre les hommes

Que Dieu lui-même s’y perdrait !

Homme, Dieu sait ce  D  que c’est, pour cause,

Fait à son image et I   à sa ressemblance

Dit la Genèse  E  dans la Bible,

Si ce n’est  U   l’inverse :

Dieu en tant     * que surhomme,

Tellement divin qu’    A il en devient abstrait.

*

Etre homme est par dé   À  finition, être imparfait,

Il comportera des man     *  ques, des manquements,

À la sacrosainte loi de       V    déité pour immortalité.

O

Il y en a qui s’   I   en approchent

Qui s’en seront   R bien approchés :

Les prophètes,     *    rois, les apôtres,

Les saints, les gou   A  rous ou les guides !

V

Mais moi je ne suis   E      rien  de tout cela :

Je ne suis qu’un hom   C      me parmi les autres

Je n’ai vocation à me      *  sanctifier outre mesure.

N

Que Dieu me pardonne   O  de n’être qu’un homme,

Peut-on lui pardon        U   ner de nous avoir fait

    Ce que nous som    S   mes : tous mortels !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1119 4

.

Et comment  donner

Une forme à un Dieu,

Dont on ne perçoit rien, 

Et anthropomorphisé.

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’accorde à la forme)

.

Dieu comme concept, virtualité

ne peut être anthropomorphisé :

dans notre imagination il occupe

toutes les formes et tous les fonds

.

Bon nombre des images de Dieu

Seront  plutôt  anthropomorphes.

Dieu nous aurait fait à son image

Qui sait, et si c’était le contraire !

.

Symbolique 

.

Une vraie image de Dieu :

Qu’est-ce que cela peut signifier ?

Idem,  homme  fait  à l’image  de Dieu?

Et la conception intelligente de l’Univers ?

Quel choix  entre   la Création  ou  l’Évolution?

Pourquoi importance de la musique pour nous ?

Pourquoi avons-nous développé sens artistique ?

Pourquoi y aurait-il de l’amour entre nous ?

.

Voilà autant de questions, lancinantes,

Non tranchées, et qui rapprochent

Ou qui nous éloignent de Dieu.

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1119 6

.

Bon nombre des images de Dieu

Sont plutôt anthropomorphes.

Dieu nous aurait fait à son image

Qui sait, et si c’était le contraire !

 .

Symbolique 

 .

L’anthropomorphisme a mauvaise presse ;

On le considère comme une erreur philosophique

Et comme un blasphème religieux. Il rend Dieu

Humain, il ne perçoit pas sa divinité et il oublie

L’altérité, et il nie différence Dieu et l’homme.

.

On l’accuse de tous les maux.

Il serait responsable des superstitions,

Des idolâtries, des déviances religieuses.

.

À mon sens, tout ce que nous disons de Dieu

Est anthropomorphe mais on ne doit pas se taire,

Se réfugier en silence, refuser discours sur Dieu :

L’assumer, ayant conscience des vertus et limites.

.

Il n’est ni entièrement faux,  ni entièrement vrai.

Le rejeter totalement est tout autant une erreur

Qu’utiliser sans critique. Il faut le relativiser.

andregounelle.fr/vocabulaire-

theologique/anthropomorphisme.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Dieu nous aurait conçus à son image

Ou l’homme, anthropomorphisé Dieu

La question métaphysique, vrai enjeu

Qui fait de nous des fous ou des sages,

Comment faire comprendre un concept

À certains, sans illustration, métaphore

De fil en aiguille, toutes représentations

Aura pris le pas sur toute présentation :

 Dieu devenant inséparable de sa barbe !

 .

.

Comment être intime avec Dieu

.

Scénario 

.

Dieu et moi,  y croire en ma vie : Dieu est lumière, Dieu est amour.

Dieu et moi, dilemme, après mort, pourquoi garder forme humaine ?

Tout le monde veut aller en paradis terrestre, peu de monde achète.

 .

Visuels et textuels  >>

1103 – Quand l’homme se prend pour un Dieu !

Visuels et textuels  >>

.

Ne pas savoir Dieu

Ni même s’il  y en a un

Homme  s’en   serait  fait

Nombreuses représentations

Auxquelles,  il   voudrait   bien

Ressembler et s’en rapprocher.

.

Les mythes grecs, des divinités,

Sont rendus bien trop humains

L’homme ne peut s’en  passer

Il ne cesse de les réinventer,

.

Dieu de ceci, dieu

De cela ou de tout,

Avoir besoin Dieu,

 Aurait toujours été.

.

De par la taille de son cerveau et de par ce qu’il peut contenir,

L’homme peut vivre le présent regardant son passé, son avenir,

Anticiper sa mort, qui met fin à son destin d’humain individuel :

Autant sa naissance lui parait belle ; sa mort, lui devient cruelle !

.

Toute une vie vouée à se parfaire, pour finir six pieds sous terre,

L’homme connaît les autres, le monde, mais lui-même, mystère

Toutes ses relations sont, à la fois, construites, prédéterminées,

Attractions, répulsions, indifférences, compassions, codifiées :

.

Se hisser, au plus haut point de son humanité

Pour  de son vivant, toucher le  doigt  de  Dieu,

Quelques  savants artistes politiciens  religieux

Ont traqué en vain cet invisible doigt  et déifié.

.

La tentation suprême n’est-elle pas elle-même

De s’y substituer jusqu’à mourir en bienfaiteur

De notre Humanité, qui n’est autre que vacuité.

.

La perfection n’étant pas de ce monde étant leurre

Nous entraine, voire nous enchaine, pour nos peines

Afin de parvenir, dans une transcendante spiritualité.

Homme est animal intelligent, ou, animal dominant :

Cela fait-il une grande différence avec un fossé béant,

.

Sommes-nous des demi-dieux, des animaux parlants

Appelés à se perpétuer, jusqu’à disparition, en néant.

Quand, un conjoint,  un parent,  un enfant, meurent,

Ces derniers emportent avec    eux une partie de soi,

.

Tant et si bien qu’à la fin,  on ne sait, à cette heure,

Ce qu’il reste de soi, on  est pour l’autre, émoi.

Supposons Dieu existe il est plutôt entre nous,

Qu’en chacun de nous, ou au-dessus de nous.

Il est lien, non un bien il est esprit, non objet,

Nous l’avons créé pour vivre comme en sujet.

.

Ce qui fait qu’histoire  boucle sur elle-même

Sommes juge et partie  ce, nous voulons être

Plus que comprendre  on s’efforce paraître,

Etre dieu et non bête  idée qu’on a en tête.

.

Et ni dieux ni diables  simple ange déchus

D’olympe ou paradis  endroit céleste déçu

Condition d animalité qu’on ne sait défaire

L’homme est un père  l’animal, son frère !

.

.

Extensions

 .

N’est pas Dieu qui veut et il n’y aurait qu’un seul !

Mais l’homme serait-il son représentant sur Terre !

La loi darwinienne de l’évolution conteste ce credo,

Lequel ferait foi devant l’Humanité, toute entière,

À moins que la Genèse, dans la Bible, c’est Dieu.

De représenter Dieu sous  une forme humaine

Est une aberration,  anthropomorphisme.

Dieu ne se prend pas pour un homme

Et réciproquement, ça va de foi !

.

Fils de dieu, un demi-dieu, un Dieu :

Que fils de rien, c’est toujours mieux !

.

Dieu est mort, l’homme est surhomme,

Nous proclame le philosophe Nietzsche :

Idée de la supériorité qu’un homme idéal

Aurait acquise sur reste du genre humain.

Ce qui nous refait penser à la quête de l’élu,

Rassurez-vous, ce ne serait pas moi, ni vous.

.

Je ne pratique pas grand mépris du bonheur,

 Au sens des stoïciens,

Pas davantage que  de la raison, en conscience

Morale vue par Kant,

De la vertu ou disposition au bien, qui ne serait

Qu’obéissance morale !

.

.

1103 – Calligramme

.

Ne pas savoir Dieu

Ni même    s’il    y en a un

Homme  ô  s’en   ô  serait fait

Nombreuses   //   représentations

Auxquelles,    //   il   voudrait  bien

Ressembler // et s’en rapprocher.

Les  mythes  grecs,   des divinités,

Sont passés ==== trop humains

L’homme ne peut  s’en  passer

Il ne cesse de les réinventer,

.

Dieu de ceci, dieu

De cela ou de tout,

Avoir besoin Dieu,

 Aurait toujours été.

QUAND  L’HOMME  

De par la taille de son cerveau et de par ce qu’il peut contenir,

L’homme peut vivre le présent regardant son passé, son avenir,

Anticiper sa mort, qui met fin à son destin d’humain individuel :

Autant sa naissance lui parait belle ; sa mort, lui devient cruelle !

Toute une vie vouée à se parfaire, pour finir six pieds sous terre,

L’homme connaît les autres, le monde, mais lui-même, mystère

Toutes ses relations sont, à la fois, construites, prédéterminées,

Attractions, répulsions, indifférences, compassions, codifiées :

Se hisser,              au plus haut point de son              humanité

Pour de                son vivant, toucher doigt                 de Dieu,

Quelques           savants artistes politiciens                religieux

Ont traqué         en vain cet invisible doigt                et déifié.

SE PREND  POUR

La tentation suprême n’est-elle pas elle-même

De s’y substituer jusqu’à mourir en bienfaiteur

De notre Humanité, qui n’est autre que vacuité.

La perfection n’étant pas de ce monde étant leurre

Nous entraine, voire nous enchaine, pour nos peines

Afin de parvenir, dans une transcendante spiritualité.

Homme est animal intelligent, ou, animal dominant :

Cela fait-il une grande différence avec un fossé béant,

Sommes-nous des demi-dieux, des animaux parlants

Appelés à se perpétuer, jusqu’à disparition, en néant.

Quand, un conjoint,  un parent,  un enfant, meurent,

Ces derniers emportent avec    eux une partie de soi,

UN DIEU !  

Tant et si bien qu’à la fin,   on ne sait, à cette heure,

Ce qu’il reste de soi, on          est pour l’autre, émoi.

Supposons Dieu existe        il est plutôt entre nous,

Qu’en chacun de nous,           ou au-dessus de nous.

Il est lien, non un bien         il est esprit, non objet,

Nous l’avons créé pour         vivre comme en sujet.

Ce qui fait qu’histoire           boucle sur elle-même

Sommes juge et partie          ce, nous voulons être

Plus que comprendre            on s’efforce paraître,

Etre dieu et non bête             idée qu’on a en tête.

Et ni dieux ni diables             simple ange déchus

D’olympe ou paradis             endroit céleste déçu

Condition d animalité          qu’on ne sait défaire

L’homme est un père             l’animal, son frère !

 .

.

Forme

 Réduction

.

.

Évocation 

.1103 4

.

Une silhouette d’homme

D’allure très  imposante

Ressemblant  à un dieu

Mais n’en étant pas un !

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

Autant  de postures pour un

Surhomme proche d’un dieu.

Dieu du stade,    roi du muscle,

Chef d’œuvre de la  Nature !

.

Symbolique 

.

La notion de Surhomme

Est à la fois la plus connue

De  Nietzsche,  mais,  aussi,

Et surtout la plus complexe.

Elle traverse son œuvre mais

Apparaît de manière éclatante dans

Ainsi Parlait Zarathoustra. Zarathoustra

Est présenté comme l’annonciateur

D’un retournement complet,

Prophète d’une nouvelle culture,

Faite de création et de spontanéité,

D’art, dont le jeu, l’activité enfantine

Ou la danse, sont la meilleure image,

Et dont Dionysos, le dieu de l’ivresse

Et de la danse, et non plus Socrate,

Serait le symbole.

la-philosophie.com/nietzsche-surhomme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Autant  de postures pour un

Surhomme proche d’un dieu.

Dieu du stade,  roi du muscle,

Chef d’œuvre de la  Nature !

.

Symbolique

.

Dieu

Désigne un être

Ou une force suprême

Structurant    l’Univers ;

Il s’agit selon les croyances

Soit d’une personne physique,

D’un   concept  philosophique

Ou  d’un   dogme  religieux.

La notion  de  Dieu  revêt

Un considérable impact

Culturel, notamment

Dans la musique,

La littérature,

Le cinéma,

La peinture,

La représentation

De Dieu  et  la façon

De le nommer, varient

En fonction des époques,

Et systèmes de croyances.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

C’est nous, les humains qui définissons Dieu

Il ne s’est jamais défini lui-même et y compris

Dans la bible. Yahvé est celui qui suis, qui est,

Nous voilà bien avancé avec cela, avec si peu

Néanmoins on ne peut s’empêcher, s’interdire

De se le représenter par conception, l’image.

.

Religieux en ont une, philosophes une autre

Artistes, une troisième ; astronomes, etc…

Par ailleurs, le fait que  nous n’ayons pas

La preuve scientifique existence de Dieu

N’est pas la preuve de son inexistence.

 .

.

Se prendre pour Dieu 

.

Scénario

.

Dieu, tel qu’il est représenté par l’Église catholique

et par Michel-Ange, pointant son doigt sur l’homme,

pour lui procurer de l’énergie, sous toutes ses formes !

.

Visuels et textuels  >>

1068- Le rire est-il propre à l’homme ?

Visuels et textuels >>

.

Rire est un poème

Faisant bien extrême

Détend corps  et  esprit,

Toujours  autant  de  pris !

.

C’est  le  propre  de l’homme,

Bien que … des animaux rient,

Aussi mais pas de même façon

Surtout  pas  de vous, de tout.

.

L’humour est

Le cousin du rire,

L’amour est le

Cousin du sourire.

.

Faut savoir les deux entretenir

Ça  donne  l’air   de   voir   venir,

Le rire est-il  propre  à  l’homme :

.

Rions  ensemble, alors … en somme

Pour que le monde, et  par contagion,

Soit verre davantage  plein d’émotions.

.

On dit : «vogue la vie et vogue la galère»,

Quand la roue tourne et l’on erre sur Terre,

Car de rire ne pourra que vous faire du bien

Vous ne serez pas mort au moins pour rien.

.

Le rire n’est que pur mécanisme conscient,

Mais qui peut se déclencher inopinément,

Il est, rien  qu’à lui seul : vraie thérapie,

Car l’on envie  celui qui, toujours, rit.

.

Il permet  de devenir, ou de rester,

De bonne humeur, genre farceur,

Tout semble plus léger… éthéré,

Si l’on secrète intime bonheur.

.

Et … si le sourire  est  son  frère,

L’humour est son proche cousin

On peut rire de tout, de rien

Mais cela ne modifierait,

Que peu, l’univers.

.

.

Extension

.

Le rire est-il propre à l’homme :

Non, bien sûr, les singes rient

Parait que les chevaux aussi.

.

Mais l’homme est le seul à rire

De lui-même et cette autodérision

Lui donne de la distance et modestie.

.

Pourquoi riez-vous : j’ai dit quelque chose

De drôle  ou de  déplacé ! Non, pas du tout,

Je me suis juste  projeter  dans  la  situation

À laquelle  vous faites  référence  et  cela m’a

Fait penser  à autre chose, en ma propre vie.

.

Nous rions tous mais pas des mêmes choses

Pas avec les mêmes gens ni tout le monde.

Certaines choses, dont on se rit, peuvent

Provoquer surprise, incompréhension,

De l’indifférence ou contraire, colère.

.

Rions un peu, ce n’est qu’un jeu ;

Rions beaucoup si cela vaut coup ;

Rions de trop, déclenchera fou rire.

.

Entre rire et sourire, montrer les dents, découvrir ses dents.

Premier rapprochement, en la nuance ;  second, contredanse :

Le singe ici vous sourit-il, ou contraire, de vous, se moquerait-il !

Que penser d’un rire, ou d’un sourire, imperceptibles, intériorisés !

Quatre filles peuvent faire un sourire spontané ou quelque peu forcé,

Sachant que la prise de photos ou selfies entraine un automatisme.

Il fut un temps en peinture religieuse, où le sourire était proscrit,

Signe de vulgarité mais, depuis, la Joconde est passée par là !

De toute façon, ce que j’en dis, vous avez le droit d’en rire.

.

Il y a rire et rire, dès lors, celui de l’homme

Ne ressemblera guère aux mimiques du singe :

Même expression, peut-être, pas même intention !

.

L’on peut rire de choses qui ne feront rire personne,

Réciproquement, ne pas trouver drôle la plaisanterie.

.

Faire rire une salle, une foule, auditoire quelconque,

Exigera un certain talent et voire un talent certain.

.

Quant à rire pour se moquer … certains le feront

Gentiment, charrier ; méchamment, abaisser.

.

.

Épilogue

.

Vous allez rire,  du moins sourire

En consultant Google, ai trouvé

Pas moins de trois doctorats

 Sur le rire,  avec 500 pages.

***

Non mais sérieux, par qui

Par un anthropologue,

Par un  sémiologue,

Par un sociologue

Ajouter Bergson,

 Le… philosophe.

***

À  côté  d’eux,

Je fais pâle figure,

Y a pas de quoi en rire

C’en est presque à pleurer

Je vais me retenir et continuer

De rire … recul, humour, de moi.

***

Après tout, je suis bien un homme…

Et même si je ne ris pas, tout comme

Il le faut pour me détendre, ma santé,

L’autodérision m’évite trop de sérieux.

***

Il y aura des gens dont c’est le métier

Faire rire  les  autres : les humoristes !

Je leur tire mon chapeau : pas simple :

Lors ça tombe à plat, je ne vous dis pas.

.

.

1068 – Calligramme

.

Rire est un poème

Faisant bien extrême

Détend corps et esprit :

 Toujours  autant  de  pris !

.

C’est  le  propre  de l’homme,

Bien que … des animaux rient,

Aussi mais pas de même façon

Surtout pas de vous, de tout.

.

L’humour est

Le cousin du rire,

L’amour, le

Cousin du sourire.

LE VRAI

Faut savoir les deux entretenir

Ça  donne  l’air   de   voir   venir,

Le rire est-il  propre  à  l’homme :

Rions  ensemble, alors … en somme

Pour que le monde, et par contagion,

Soit verre davantage plein d’émotions.

RIRE

On dit : «vogue la vie et vogue la galère»,

Quand la roue tourne et l’on erre sur Terre,

Car de rire ne pourra que vous faire du bien

Vous ne serez pas mort au moins pour rien.

SERAIT-IL

Le rire n’est que pur mécanisme conscient,

Mais qui peut se déclencher inopinément,

Il est, rien  qu’à lui seul : vraie thérapie,

Car l’on envie  celui qui, toujours, rit.

PROPRE

Il permet  de devenir, ou de rester,

De bonne humeur, genre farceur,

Tout semble plus léger… éthéré,

Si l’on secrète intime bonheur.

À L’HOMME ? 

Et … si le sourire  est son frère,

L’humour devient proche cousin

Si l’on peut rire, de tout, et de rien,

Cela ne modifiera,

Que peu, l’univers.

.

.

Forme

 Réduction

.

Évocation 

.

1068 4

.

 Une quille de bowling,

 Probablement oui mais

Version personnalisée

Et pleine d’humour !

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

La quille et le rire ont peu de points

communs ensemble, à moins de la

prendre mais bien  au sens figuré,

si bien que forme diverge du fond.

.

Quille blanche animalisée

Puis personnalisée, avec air enjoué.

Elle possède ainsi un capital

De dérision, et à nulle autre pareil !

  .

Symbolique 

 .

« Une quille dans un jeu de chiens »

L’expression a surgi, subitement,

Sans même sonner à ma porte.

Elle m’a bien plu tout de suite.

Inverser une expression connue

Et parlante, en une autre, inconnue

Ça parle ? Ça évoque ! Voyez, la meute

De clébards, bave aux lèvres, crocs enragés,

Qui se ruent sur des pauvres quilles terrorisée,

Figée dans sa stupeur et son absence de pattes ?

Modifié, source : commeunequille.fr

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1068 6

.

Quille blanche animalisée

Puis personnalisée, avec air enjoué.

Elle possède ainsi un capital

De dérision, et à nulle autre pareil.

 .

Symbolique 

 .

Moquerie dédaigneuse, raillerie

Mêlées  de  mépris, de  sarcasme :

Avances accueillies  avec dérision.

Comme synonymes : dédain – ironie

Mépris, réprobation – risée, plaisanterie

Antonymes: déférence, respect, sérieux

Ce qui est dérisoire, insignifiant :

C’est une dérision que de vouloir

Faire cela avec si peu de moyens.

larousse.fr/dictionnaires/francais/dérision/24015

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’expression : jeune chien dans un jeu de quille

C’est à peu près l’impression que donne le rire

Sans moindre effet de panique, voire terreur,

 Juste comme ça, pour rire, de n’importe quoi,

Encore que, pas de tout, avec n’importe qui.

Toutefois, avant de rire de tout, et de tous,

Il faut commencer par rire de soi-même,

L’auto dérision vous protège d’un «égo»

Qui juge les autres et se met au-dessus.

 .

.

Entre rire et sourire, bien des nuances

.

Scénario

.

  Peut-on trouver des similitudes entre rire franc de l’humain,

 et celui, difficile à interpréter, d’un singe qui vous regarde, ébahi,

pour nous, tel rapprochement nous semble étrange, pas étranger !

 .

Visuels et textuels >>

993 – L’homme est un animal, comme les autres !

Visuels et textuels  >> 

.

Animal,  même  prématuré

On ne l’éduque ni ne vit comme lui

Il n’est  qu’un homme potentiellement

Mais restant stade  animal, que rarement

Parfois, il le dépasse largement en cruauté,

Parfois il le sublime, totalement, en charité 

Du mouton  au loup, au chat, lion,  chien.

.

Toutes sortes comparaisons  lui convient 

Comme  un   animal  pense  à  ses frères,   

Comme un humain  à   ses   congénères    

Œuvre  autant pour  le bien  que le mal     

On le dit ange, bouc, démon ou  chacal.

     .

Pour sûr, l’homme restera un animal      

Comme  les autres,  de par son corps,     

De par son comportement, son  sort :     

Tout cela parait bien, évident, banal,  

Mais n’est-il que cela  plus encore   

Bien plus, bien mieux  que cela. 

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Il n’est pas un, est au moins … triple 

Car il n’est pas un mais est multiple      

Tant  par-dessus   que  par-dessous,   

Il s’est rendu apte à s’adapter en tout.

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Car on le trouve  mouton dans la foule,

Ou bien-pensant, ou bien communiquant,

Il ne tuerait point  et  il ne volerait  personne,

Comme Vox populi, il le serait, pour le bon sens.

.

On le trouvera aussi comme loup, dans la bergerie,

Car il tue par plaisir, lors chasse, demeurera impuni,

Torturera  l’ennemi  jusqu’aux limites, parfois infinies

Pas seulement corps, mais aussi le cœur, l’âme, l’esprit.

.

On en trouve parmi eux bon nombre de colombophiles

Tout autant  que  d’humanistes  ou de bibliophiles,

Se   déclarant tout à la fois sains, et vertueux,

Ou   n’ayant d’yeux que pour autres cieux.

.

L’homme  sera, tout autant, animal,

Mouton méchant,  merveilleux,

Qu’un pur esprit très curieux

Rendant bien pour mal.

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Extensions

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Des enfants-loups, il n’y en pas eu beaucoup ;

Certains sont restés plus à l’aise et plus heureux

En compagnie d’animaux que d’humains.

Bon nombre d’enfants recueillis par

Des animaux sont pures inventions

Pour tenter de combler par la fiction,

Le chainon manquant entre eux et nous.

D’autres pensent que l’homme est pire que

L’animal, il tue son frère, non pour se nourrir,

Se défendre, survivre : par désir de domination,

Par plaisir et même des fois par cruauté gratuite.

Il y a des mères, dans le monde animal, qui tuent

Ou mangent leurs petits parce qu’ils ne peuvent

Les nourrir ou qu’ils ont été entachés par

La main de l’homme, des femelles qui

Tuent le mâle, une fois fécondée,

Des frères qui se disputent

À mort une femelle pour

Se reproduire, exclusivement :

Le tableau n’est pas toujours rose

Chez certains animaux mais ils n’imposent

Pas leurs maux à d’autres : privilège de l’homme !

.

Sommes-nous des animaux plus intelligents que les autres

Si oui, des animaux quand même et rien que des animaux :

Voilà qui enlève un peu de divin à l’humain qui s’en prétend

D’accord, nous n’en sommes plus à faire le singe avec outils

Mais finalement l’animal n’est pas plus normal que nous 

Notre différence serait marquée par plus… d’extrêmes

Tant en mal qu’en bien, tant en animal qu’en divin.

.

Si l’ont fait référence à la loi de l’évolution,

Découverte et amorcée  par Charles Darwin

Il ne fait aucun doute qu’une majeure partie

De notre constitution physique reste issue de

La chaine animale en remontant Préhistoire.

.

Nombre de religions le conteste, en se basant

Sur des écrits, et voire légendes, mythologies,

Qui ne sont autres que  contes qu’on raconte,

Mais  qui ne prouvent rien, en fin de compte.

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Notre destinée, très prochaine, et voire finale,

De toute l’humanité, serait proche  d’animaux,

Sauf si l’on tient encore à croire à vie ultérieure.

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Mais sur quoi se base-t-on  pour nous la préciser :

Encore, et toujours, sur des religions … incertaines !

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993 – Calligramme

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Animal,  même  prématuré

On ne l’éduque ni ne vit comme lui

Il n’est  qu’un homme  potentiellement

Mais restant stade   animal, que rarement

Parfois, il le dépasse   largement en cruauté,

** Parfois il le sublime    L totalement en charité  **

**** Du mouton  au loup,    ‘       au chat,  lion,  chien : ***

****   Toutes sortes compa     H        raisons  lui convient  ****

*****    Comme  un   animal      O         pense  à  ses frères,    *****

*****      Comme un humain        M          à   ses   congénères     *****

*****         Œuvre autant pour       M           le bien que le mal      ******

******         On le dit ange bouc      E           démon ou  chacal       ******

******         Pour sûr  l’homme       *          restera un animal       ******

******        Comme les autres      E           de par son corps,      *****

*****         De  par   son  compor  S    tement,  son  sort !      *****

*****      Tout cela  parait bien, T    évident,   banal,   *****

****    Mais n’est-il que cela  *    plus encore    *****

**   Bien plus, bien mieux  A   que cela.  ****

               N

           Il n’est pas un, est    I    au moins … triple 

     Car il n’est pas un      M      mais est multiple      

Tant par-dessus          A        que par-dessous,   

Il s’est rendu apte         M         à s’adapter en tout.

 Car on le trouve             A            mouton dans la foule,

Ou bien-pensant,            L            ou bien communiquant.

Il ne tuerait point           *            et  il ne volerait  personne,

Comme Vox populi         C          il le serait, pour  le  bon sens.

On le trouvera aussi        O           comme loup, dans la bergerie,

Car il tue par plaisir       M           lors chasse, demeurera impuni,

Torturera  l’ennemi       M        jusqu’aux limites, parfois infinies

Pas seulement corps     E        mais aussi le cœur, l’âme, l’esprit.

On en trouve parmi    *      eux bon nombre de colombophiles

Tout autant  que     A     d’humanistes  ou de bibliophiles,

Se   déclarant      U    tout à la fois sains, et vertueux,

Ou   n’ayant       T    d’yeux que pour autres cieux.

L’homme       R   sera, tout autant, animal,

Mouton       E   méchant,  merveilleux,

Qu’un pur   S    esprit très curieux

Rendant  *  bien pour mal.

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Forme

 

Réduction

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Évocation

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993 4

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Une  vraie tête de singe

Pas une tête d’humain,

Encore que : vu de loin 

On doute à certains.

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(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

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Un front court, des grands yeux

énorme menton, grande bouche :

pour sûr on s’approche d’un singe

et lors la forme épouserait le fond !

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Symbolique    

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Le singe est un primate présentant

De fortes ressemblances avec l’homme.

Symbolise agilité, intelligence, ingéniosité.

 .

En Égypte, le singe est associé au scribe,

Note la parole de Ptah, dieu créateur

Et d’Anubis, la déesse funéraire.

 .

Aussi, il  était  considéré  comme

Un magicien suprême, un artiste,

Un prestidigitateur, capable de lire

Les plus mystérieux des hiéroglyphes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-singe

.

Fond

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Évocation 

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L’humain est proche du singe,

 Peut-être même un singe savant

Et en même temps, vrai mouton

Et loup sur plan comportement.

.

Symbolique

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Si l’être humain se distingue

Des animaux, selon Cassirer,

Ce n’est pas  en vertu  d’un atout

Substantiel que quelques bêtes ne

Partageraient pas avec lui-même,

Par exemple comme la possession

D’une «âme réputée immortelle»,

Mais bien plutôt par la fonction

Caractéristique  de  son  esprit

C’est qu’il vit dans une autre

Dimension de la réalité,

Pour ainsi dire :

Dimension symbolique.

fredericbaylot /ernst_cassirer

 .

 .

Corrélations

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Fond/forme 

 .

D’être un singe et de « faire le singe »

N’auront pas même sens communiquant

Mais il ne faut pas  se moquer  du singe,

Il est peut-être l’ancêtre préhistorique,

Et nous avions  les mêmes mimiques.

.

Mais sommes-nous un singe savant

Animal qui a évolué constamment

Ou aurait soudainement acquis

Une compétence des langages

Et des abstractions, images

Dans tous les cas, sommes

Seuls à réfléchir sur tout.

 .

.

Sommes issus même chimère ! 

.

Scénario

.

 Homme qui se prend, se prétend être comme un oiseau prédateur.

Faut-il se regarder en face, comme un animal, au visage humain ?

  Il y a parfois peu de différences en l’apparence et le comportement.

 .

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