1159 – L’Humanité face à sa destinée cosmique

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’homme ne sait pas vraiment qui il est

Et, pas plus, d’où  il vient, même où il va !

Il ne peut  qu’imaginer   son  lointain destin

Sans aucun écho de  F quelque Univers Divin !

.

Quelle destinée cosmique

Et d’où lui viendrait-elle !

Et d’où lui vient cette idée

D’être au-dessus  de tout !

.

Tant plus le Cosmos se dévoile,

Ses dimensions voire ses mystères

Plus la Terre se retrouve  bien seule,

De plus en plus loin,  sur sa destinée !

.

Combien de croyants  ont cru au paradis,

Les anciens grecs,  ont créé à leur Olympe,

Voilà qu’athées se retrouvent  face au néant,

Dieu serait-il partout, immanent, omniscient.

.

Il se peut que destin de l’homme

Et  de l’Humanité,  se confondent,

Question d’attente d’une évolution,

D’échelle de temps tant dans leur vie,

Que dans leur mort, ils se morfondent,

Lors rien ne reste  longtemps, en vie,

Et, qui ne dure  éter-nelle-ment.

.

Pas la peine de crier au néant,

Alors que   nous y sommes !

À l’horloge, astronomique :

Humanité dure une minute.

Il n’est pas l’heure de croire

À  notre  hégémonie, future,

Quand  nous  serons  morts !

.

L’humanité, nous suivra, de peu,

Tant elle s’acharne à précipiter son sort,

En exploitant, ruinant la planète qui l’abrite

Et peu importe que ce soit à raison ou… à tort.

.

Alors, me direz-vous, suicidons-nous,  en masses,

Comme les rats, et finissons-en de cette mascarade,

Courons en écoutant sa flûte comme bruit du canon

Entendus déjà en maintes guerres, autres occasions.

.

Alors, me direz-vous, érigeons-nous, à leur place,

Comme divinités de l’Olympe ou du Paradis,

Dans la trainée d’étoiles de la voie lactée,

En un autre Univers ou Firmament.

.

Je vous direz : conscience individuelle

Inconscient collectif sont nos réservoirs

D’interprétations d’images, symboles

Mais tous autant réels que fictifs.

 .

Extensions

 .

Chaque jour diminue le temps

Qui nous  est imparti, avec les

Maladies, suicides, accidents.

La chose  qui l’augmente, est

La perception  de la chance

Qu’on a de le remplir avec

Son esprit et son cœur,

Au lieu de n’importe

Quoi à tout va !

.

L’humanité, c’est cinq, sept bientôt neuf milliards d’humains

Pour lesquels, personne ne nous dit rien  de leurs lendemains !

Les humains disparaitront ; ou c’est l’univers qu’ils coloniseront

Tout au moins s’ils continuent  leurs progressions, en expansion.

Mais dans un millénaire, s’agira-t-il encore des mêmes humains

Qu’aujourd’hui, que nos ancêtres, ou nouveaux êtres bioniques,

Non issus de l’évolution mais de la science et de la technique.

.

On connait le destin  de fin de la planète Terre

Brulée puis absorbée par le soleil qui s’expanse,

Mais quid de l’humanité si elle ne s’exile ailleurs.

L’on a encore du temps : pas besoin d’avoir peur.

.

Et faudrait-il qu’on rencontre des extra-terrestres

Pour pactiser avec eux, pour trouver une solution,

Ou ces derniers, comme singes, nous anéantiront :

L’imaginaire est en plein pouvoir sans vérification

.

Fragments

.

D’où je viens, où je vais,

Et dans quel état j’erre,

Ne m’enseignera guère,

Chemin que je suivrais.

.

Je ne suis pas  couvert :

Suis les pas d’humanité,

Qui, en un grand univers,

Poursuit sa folle … fatalité.

.

Car en dépit de nos lumières,

Notre destinée cosmique demeure

Un mystère, allons-nous disparaitre

Ou parvenir à bien renaitre, ailleurs !

.

Le Cosmos  garderait une partie

De son mystère, en devenir,

S’expandant en un vide

Qui n’existerait… pas.

.

Et moi, j’en serais un,

Lors  ne sachant rien,

De ce que  je  deviens,

Une fois mort, enterré.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’homme ne sait pas vraiment qui il est

Et, pas plus, d’où  il vient, même où il va !

Il ne peut  qu’imaginer   son  lointain destin

Sans aucun écho de  F quelque Univers Divin !

Quelle      *                          A     destinée cosmique

Et d’où lui       L                             C     viendrait-elle !

Et d’où lui vient     ‘                                  E      cette idée

D’être au-dessus         H                                  *     de tout !

Tant plus le Cosmos        U                              D   se dévoile,

Ses dimensions voire ses    M                          E         mystères

Plus la Terre se retrouve      A                        S          bien seule,

De plus en plus loin,         N                         T      sur sa destinée !

Combien de croyants      I                         I       ont cru au paradis,

Les anciens grecs,       T                         N     ont créé à leur Olympe,

Voilà qu’athées       É                           É    se retrouvent face au néant,

Dieu serait-il         *                          E   partout, immanent, omniscient.

C   O   S   M  I   Q   U   E  

.

Le destin de l’homme

Et de l’humanité   se confondent,

Question d’attente      d’une évolution,

D’échelle de temps      tant dans leur vie,

Que dans leur mort        ils se morfondent,

Lors rien ne reste        longtemps, en vie,

Et, qui ne dure         éter-nelle-ment.

Pas la peine de     crier au néant,

Alors que   nous y sommes !

.

À l’horloge, astronomique :

Humanité dure une minute.

Il n’est pas l’heure de croire

À  notre  hégémonie, future,

Quand  nous  serons  morts !

.

L’humanité, nous suivra, de peu,

Tant elle s’acharne à précipiter son sort,

En exploitant, ruinant la planète qui l’abrite

Et peu importe que ce soit à raison ou… à tort.

Alors, me direz-vous, suicidons-nous,  en masses,

Comme les rats, et finissons-en de cette mascarade,

Courons en écoutant sa flûte comme bruit du canon

Entendus déjà en maintes guerres, autres occasions.

Alors, me direz-vous, érigeons-nous, à leur place,

Comme divinités de l’Olympe ou du Paradis,

Dans la trainée d’étoiles de la voie lactée,

En un autre Univers ou Firmament.

.

Je vous direz : conscience individuelle

Inconscient collectif sont nos réservoirs

D’interprétations d’images, symboles

Mais tous autant réels que fictifs.

 .

Forme

.

.

Évocation

  .

Grand point d’interrogation,

Posé sur une poterie mystère

En ferait une lampe abat-jour

En vue d’éclairer la destinée ?

.

1159 4

.

En dépit des lumières, notre destinée

 Cosmique demeure

Un mystère, allons-nous disparaitre

Ou renaitre ailleurs !

.

Symbolique

.

Les frontières restent

Indécises entre la lumière

Symbole et la lumière métaphore.

La lumière est mise en relation à obscurité.

La lumière succède aux ténèbres. Si la lumière

Solaire meurt à chaque soir,

Elle renaît au matin, assimilant

Destin de l’homme à sa pérennité

Et sa puissance  et  psychologues

Et  les  analystes  auront   observé

Qu’à  l’ascension  seront  liées  des

Images lumineuses accompagnées

D’un sentiment d’euphorie,  tandis

Qu’à la descente,  images sombres,

Nombres de sentiments de crainte.

.

 .

Fond

.

Évocation

.

1159 6

.

En dépit des lumières, notre destinée

 Cosmique demeure

Un mystère, allons-nous disparaitre

Ou renaitre ailleurs !

.

Symbolique

 .

  La théologie

                              Catholique distingue

                                         Les mystères naturels

                                          Dont   nous    pouvons

                                        Connaître l’existence,

                                   Et voire le contenu,

                               Par des analogies, 

                         Des vérités qui ne

                   Sont révélées que

              Par  Dieu,    dans

              L’Histoire du salut,

          Vérités inaccessibles

    Trinité, Incarnation

 Rédemption, demeurent

Des mystères de dogmes catholiques.

La mystique, mysticisme,  est  ce qui a trait

Aux mystères, choses cachées ou secrètes.

Source : wikipedia.org/wiki/Mystère_(christianisme)

.

.

Fond/forme   

 .

La création, La Trinité, l’Incarnation,

 La Rédemption,  sont  des mystères 

Selon les dogmes dits catholiques

Et probablement, le resteront !

Le Cosmos  garde  une partie

De son mystère en devenir

S’expandant en un vide

Qui n’existerait pas.

Moi, j’en suis un,

Pour moi, autre,

Ne  sachant  rien

De ce que je deviens

Une fois mort et enterré.

.

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1137 – Un combat pour la paix et l’humanitaire

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Combattre

Pour paix durable,

Semble être oxymoron

Et, pourtant, c’est bien

Ce que  l’on  doit faire,

Pour l’obtenir, garder.

Et,  il en est  de même,

Pour …  l’humanitaire.

Agir  ou non rien faire,

Si souffrance  extrême,

Lors famine ou  guerre.

.

On est trop gentil : écrasé

Car c’est la loi du plus fort,

Et trop méchant : combattu,

Et pour retrouver  ses libertés,

Un équilibre, par la diplomatie !

.

C’est le symbole de fleur contre fusil

Qui a débuté à l’époque des hippies

Et qui est bien révolue à présent

Que les armes parlent autant.

Colombe contre  … faucon :

Cette analogie de la… terre

Profite aux  va-t’en guerre,

Qui peuvent hausser le ton.

Diplomatie,  contre conflits :

Ou ma parole   contre la vôtre !

.

Aidons-nous, les uns les autres :

Entre frères, il n’y a pas d’ennemi.

Trois manières d’illustrer le même

État de fait, lieux qui font problème :

Reste la chanson,  musique et poésie,

Des  armes … provoquant des larmes.

.

Tant la parole fait redoutables frappes

Quand ses mots  percent toute carapace,

En plein cœur plein esprit pleine confusion

Elle apporte : lumière,  émotion, à la raison.

.

Les chansonniers, les  mu siciens, les poètes,

Sont moins des prophètes que porte-paroles,

Des sentiments profonds des milliers de gens

Excédés par injustices faites  aux  déshérités.

.

La balance, chez eux, penchera du même côté,

Celui des pauvres, des enfants et des immigrés,

Ceux qui n’ont personne pour  se faire entendre

Et, bien plus encore, pour  se faire  comprendre.

.

Paroles que tout cela, paroles en l’air, rhétorique,

Le monde des réalités est pragmatisme,  politique,

Le Monde, peut-être, mais l’homme, lui, est unique :

Ne vit, ne pense, ne meurt qu’une fois même cynique.

.

J’ai fini de bailler aux corneilles, et, de vous endormir :

L’humanitaire est une autre terre, un continent délaissé

Où l’homme est toujours présent : ai lleurs, il est perdant.

.

Extensions

 .

L’humanitaire est et restera

Toujours le « pot de terre »,

Une fragile médecine contre

Les puissances armées et qui

Prétendent régler  les conflits

À coups de  … « barre de fer ».

.

La paix ne pourrait se reposer sur

L’absence de guerre, l’humanitaire.

Elle n’est peut être garantie par un traité,

Il faudra faire des efforts, et cela sans relâche,

Pour la conserver : ce n’est pas une donnée

De Nature mais de Culture pour ne pas

Dire, d’éducation, de civilisation !

 .

La paix et l’égalité sont deux valeurs semblant aller de pair,

Pour les garder, essentiel est de ne pas commettre d’impair

Sinon ce sera la guerre, histoire de bien tout foutre en l’air.

 Et ça les humains, faux frères, en colère, savent bien la faire

À moins que ce ne soit par pays interposés ou le contraire.

.

La paix dans le Monde est une vue de l’esprit

Depuis que le Monde existe, les conflits

S’enchainent puis se déchainent

Parfois jusqu’à l’extrême.

En dehors de domination de force contraire

Et de tentatives secrètes … diplomatiques

Seuls, l’ambulance avec l’humanitaire,

Viennent au secours du tragique.

Dans l’humanitaire il n’y a que des gagnants,

Lors dans les guerres il n’y a que des perdants

Combat d’armes et discours est non égalitaire

Dans le premier, y aura que vengeance en l’air.

.

Fragments

.

L’humanitaire aura toujours

Eu

Beaucoup de soucis à se faire.

.

Il en aurait bientôt de plus en

Plus

Avec les guerres, algorithmes.

.

Sans compter la démographie

Galopante

Atteignant bientôt son apogée.

.

Ni modifications climatiques

Inquiétantes

Dont peu d’états s’en soucient.

.

Questions demeurant brulantes :

Qui gouverne le monde, en réalité ?

Comment établir société de confiance ?

Pourquoi les inégalités augmentent-elles ?

Peut-on vivre sans croyances, sans Dieu ?

Les algorithmes ont-ils pris le pouvoir ?

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Combattre

Pour paix durable,

Semble être oxymoron

Et, pourtant, c’est bien

Ce que  l’on  doit faire,

Pour l’obtenir, garder.

Et,  il en est  de même,

Pour …  l’humanitaire.

Agir  ou non rien faire,

Si souffrance  extrême,

Lors famine ou  guerre.

.

On est trop gentil : écrasé

Car c’est la loi du plus fort,

Et trop méchant : combattu,

Et pour retrouver  ses libertés,

Un équilibre, par la diplomatie !

.

C’est le symbole de la   L     fleur contre le fusil

Qui a débuté de cette  ‘    époque des hippies

Et qui est bien       H  révolue à présent

Que les armes   U    parlent autant.

Colombe con   M    tre  … faucon :

Cette analo     A   gie de la… terre

Profite aux     N     va-t’en guerre,

Qui peuvent   I       hausser le ton.

Diplomatie,   T      contre conflits :

Ou ma parole A      contre la vôtre !

Aidons-nous,     les uns les autres :

Entre frères, il  R   n’y a pas d’ennemi.

Trois manières   E    d’illustrer le même

État de fait, lieu   *    qui font problème :

Reste la chanson   *       musique et poésie,

Des  armes         C     provoquant des larmes.

Tant la parole     O    fait redoutables frappes

Quand ses mots     M    percent toute carapace,

En plein cœur plein   B    esprit pleine confusion

Elle apporte : lumière,   A      émotion, à la raison.

Les chansonniers, les  mu   T       siciens, les poètes,

Sont moins des prophètes      *       que porte-paroles,

Des sentiments profonds des    P          milliers de gens

Excédés par injustices faites         O         aux  déshérités.

La balance, chez eux, penchera       U          du même côté,

Celui des pauvres, des enfants et       R            des immigrés,

Ceux qui n’ont personne pour se          *            faire entendre

Et, bien plus encore, pour se faire          L             comprendre.

Paroles que tout cela, paroles en l’air      A                 rhétorique,

Le monde des réalités est pragmatisme    *                 et politique,

Le Monde, peut-être, mais l’homme, lui    P                  est unique :

Ne vit, ne pense, ne meurt qu’une fois        A              même cynique.

J’ai fini de bailler aux corneilles, et, de        I                vous endormir :

L’humanitaire est une autre terre, un         X              continent délaissé

Où l’homme est toujours présent : ai          *             lleurs, il est perdant.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tour,

Une lanterne :

Et une plateforme :

Un phare, assurément.

.

1137 4

.

La paix serait comme un phare

Qui éclaire les consciences :

Qu’il cesse de briller en obscurité

Lors la guerre menace.

Phare et paix vont très bien ensemble

mais il ne suffit pas d’éclairer problème

il faut tout autant, voire sinon plus, agir

en ce sens la forme évoque bien le fond.

.

Symbolique   

 .

Le symbolisme du phare

Reste toujours très positif.

Il représentera la lumière

Qui guidera  les hommes.

 .

Il indiquera une direction

Et parfois un sens du sacré :

Comme  tour,  affirme verticalité.

Cette construction possède cependant

Un sens  opposé : est faite  pour être vue

Alors que la tour est d’abord faite pour voir.

Le phare est porteur de lumière en l’obscurité.

Modifié, source : tristan-moir.fr/phare

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1137 6

.

La paix serait comme un phare

Qui éclaire les consciences :

Qu’il cesse de briller en obscurité

Lors la guerre menace.

.

Symbolique

 .

Le phare

Est toujours du

Côté de la paix,

 .

De la lumière, ouverture  vers l’extérieur

De la protection  de soi, d’environnement

 .

Lors la tour serait du côté

 De la guerre, enfermement

Afin  de  se défendre  de la  

Démonstration des armes

Où combat pour la guerre,

Nuit fort à celui de la paix.

 .

.

Fond/forme   

 .

Le phare de la paix éclaire le Monde

Par sa lumière  blanche ou colorée,

Lors celui de la guerre, l’obscurcit,

De sa lumière sombre ou  noire.

 .

Humanitaire est soins de paix

La guerre est terreur d’enfer

Les deux  sont  des combats,

Non pas du bien contre mal,

 .

Mais civilisation / destruction

Ou de coopération / hégémonie

Ou dictature contre démocratie,

Et ce serait à  l’homme de choisir !

.

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1060 – Notre Terre tourne et tourne toujours

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Que  la

Terre  tourne,

C’est   l’évidence

Déjà sur elle-même

Et  autour  du  Soleil,

Expérience  ou  science,

Erreur avérée et merveille

Sur terre, tout tourne aussi :

Culture, services et industries

Avec leurs vertus  et leurs vices,

Et  en  accélérant  tout  le temps.

Jardin Éden  dont parlera la bible,

Ne  serait-il,  simplement  la  Terre,

Que l’homme saccage,  pour son profit

Et son enfer serait de le perdre à jamais.

.

Notre Terre tourne et tourne

Toujours et encore sur elle-même

Autour du Soleil, centre de notre galaxie,

Mais personne ne sait de quoi il en retourne,

De tourner et tourner toujours ainsi et à l’infini.

.

Sur Terre, humains accélèrent

Transformations d’environnements

Et bétonnent et bétonnent et encore plus,

Les côtes et les villes pour leur profit, confort,

Nature diminue, est souillée, de plus en plus fort.

.

On me dira, je suis un écologiste

Pensant avant tout aux fleurs, abeilles

Tandis qu’humains crèvent encore de faim,

C’est la Nature qui nous enseigne notre survie :

Plus de production, moins de danger pour nos vies.

.

Tout est affaire d’équilibre, raison,

Il n’y a rien de politique dans pollution,

Il y a simplement que ça ne tourne pas rond

Et, si l’on ne fait rien, la Terre touchera le fond,

Alors que sans nous elle tourne comme une horloge.

.

Notre monde humain de fourmis,

Qui s’active en tous lieux et tous temps,

N’est que de passage comme le noir nuage.

Un jour s’il étouffera sur lui-même, s’écroulera

Univers n’en continuera pas moins sa ronde folle !

.   

Extensions

 .

Notre Terre tourne :

On la voit, seule, ronde et réelle,

On la dit inébranlable, on la croit éternelle.

Or il n’en est rien, tout est déterminé par le temps

Et, le pire, c’est que nous le savons et que, même Dieu,

S’il y en a un, n’y pourrait rien changer à cette horlogerie.

Étrange paradoxe, que notre Terre, enfermée  dans un cycle

Se renouvelle par rotation, attraction, distanciation du Soleil,

Appelé lui-même à disparaitre ainsi que toute notre galaxie

De Voie Lactée, comme si notre Horloger de l’Univers

Qui l’a organisé, n’en avait cure, l’avait oublié.

Qu’importe : si nous supprimons

La dimension temporelle,

Quatrième    dimension

De l’Univers,  sommes,

Avons été, serons en un

Même     espace-temps,

Tournant sur lui-même !

.

Et pourtant, elle tourne, murmurera Galilée, après sa rétractation,

Car jusque-là, tout tournait autour d’elle, bien qu’elle soit dite plate :

Non seulement elle tourne autour du soleil mais notre galaxie tourne…

Restons sur Terre, tournons-nous vers notre hérédité et notre évolution :

Quelque chose ne tourne pas rond, dès lors savons que nous disparaitrons.

Tournez, tournez manèges, comme le temps, dont on ne connait  l’horloger,

Il arrivera forcément le moment où c’est à nouveau le néant qui aura gagné.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

^

^^^

^^^^^

Que  L       la

   Terre  A      tourne,

C’est   l’  *    évidence

Déjà, sur   T   elle-même

Et autour    E     du  Soleil,

Expérience     R     ou science,

Erreur avérée    R    et merveille

Sur terre, tout     E    tourne aussi

Culture, services    *     et industries

Avec leurs vertus    T      et leurs vices,

Et  en  accélérant    O        tout le temps.

Jardin Éden dont     U       parlera la bible,

Ne serait-il, sim       R         plement la Terre

Que l’homme sac     N       cage pour son profit

Et son enfer serait   E        de le perdre à jamais.

.

TOUJOURS

Notre Terre tourne et tourne

Toujours et encore sur elle-même

Autour du Soleil, centre de notre galaxie,

Mais personne ne sait de quoi il en retourne,

De tourner et tourner toujours ainsi et à l’infini.

.

Sur Terre, humains accélèrent

Transformations d’environnements

Et bétonnent et bétonnent et encore plus,

Les côtes et les villes pour leur profit, confort,

Nature diminue, est souillée, de plus en plus fort.

.

On me dira, je suis un écologiste

Pensant avant tout aux fleurs, abeilles

Tandis qu’humains crèvent encore de faim,

C’est la Nature qui nous enseigne notre survie :

Plus de production, moins de danger pour nos vies.

.

Tout est affaire d’équilibre, raison,

Il n’y a rien de politique dans pollution,

Il y a simplement que ça ne tourne pas rond

Et, si l’on ne fait rien, la Terre touchera le fond,

Alors que sans nous elle tourne comme une horloge.

.

Notre monde humain de fourmis,

Qui s’active en tous lieux et tous temps,

N’est que de passage comme le noir nuage.

Un jour s’il étouffera sur lui-même, s’écroulera

Univers n’en continuera pas moins sa ronde folle !

ET ENCORE 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un beau sapin

Peut-être de Noël

Lors  c’est  un  sapin

Chargé de cadeaux !

.

1060 4

.

Nous célébrons la nouvelle année avec

Un sapin des plus décorés. 

Preuve que la terre tourne, le nouvel an

Est fêté avec des cadeaux.

Un sapin, même de Noël  et  cadeaux,

N’ont rien à voir avec Terre qui tourne

Ici il sera question de pérennité cyclique

Si fait que forme et fond se distingueront.

Symbolique

.

Le

 Symbolisme

Nombre d’arbres

Concerne leur capacité

À   désigner,      à signifier,

Voire   à  exercer  une  influence.

Symbole (de l’homme, de la vie),

Chaque arbre symbole (chêne, la majesté,

Aulne, humilité). On dit que  le sapin empêchait

La foudre de tomber, conjurait mauvais  sorts.

En  Allemagne, on  flagellait, autrefois, les femmes

Durant le mardi gras, avec des branches de cet arbre,

Dans le but de

Leur permettre

D’avoir de nom

Breux  enfants.

Wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_arbres

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1060 6

.

Nous célébrons la nouvelle année avec

Un sapin des plus décorés. 

Preuve que la terre tourne, le nouvel an

Est fêté avec des cadeaux.

.

Symbolique

 .

Dans le cas de Noël,

 On  peut  comprendre

Que la dimension ultra-

Consumériste de cette fête

L’abondance  de  cadeaux

 Étalés   au     pied   du sapin,

Tout     cela      soit      devenu,  

Pour       certains,       écœurant.

Donc ceux-là sont peut-être mus par

Des  convictions  politico-économico-écologiques,

En tout cas, ils sont,  sans doute, en attente d’un

Mouvement de don, cadeau, étant un peu plus

Plus naturel, plus spontané, moins  « obligé ».

Au fond, un cadeau  qui soit  plus affectif,

Finalement alors même que cette façon

Qu’ils ont de refuser ce jeu de l’offre

Et de l’accueil du cadeau les fait

Spontanément         passer

Pour    des    goujats !

francetvinfo.fr/replay-radio/modes-de-vie/

la-symbolique-du-cadeau-le-don-et-contre-don

 .

 .

Fond/forme 

 .

Le sapin a la forme d’une toupie,

Mais à l’envers, pointé vers le ciel

Tandis que la toupie …vers la terre

Mais il n’empêche que tous les deux

Tourneront et tout autant en rond,

Comme tous les autres  planètes

Sans la moindre interruption,

Lors les sapins et les toupies

Le font mais avec moment

Qui constituera leur fin.

.

Textuels et illustrations  >>

1039 – Les peuples heureux n’ont pas d’histoires !

Textuels et illustrations  >>

.

Heureux voudrait-il dire sans histoire :

Mot pris au pluriel, c’est un peu vrai

Au singulier c’est moins vraisemblable :

Individu, peuple, en a forcément une.

Au minimum, il y a les histoires de famille,

Bonnes, mauvaises, mariage, drame

Ceux qui n’en font pas n’en sont pas victimes,

N’ont de raison inventer histoire.

Belle histoire d’amour, se passent à la mairie,

Mauvaises finissent au tribunal

Pour savoir si un peuple vit sans histoire,

Il suffit de compter les tribunaux.

.

Les peuples heureux, dit-on,

N’ont pas d’histoires,

Les amours heureux, on dira,

N’en ont guère plus.

Cela veut-il dire sans luttes,

Point, en aucun cas,

Disputes ne sont   pas publiques

Elles n’exis tent pas.

.

Affaire privée : d’amour,  d’argent,

En devenant publique,

Prend une toute autre dimension

Car elle s’inscrit dans

Le jugement d’une désocialisation

Ou un tiers prend parti.

.

Des milliards  d’histoires  d’amour

Voient le jour,

Sans rapporter la  moindre histoire

Au moindre jour :

C’est  à se demander  s’ils existent,

S’ils s’aiment vraiment.

.

Certains  n’en parlent  à personne,

Sauf quelques amis,

Témoins seuls, invités au mariage,

Point de fête familiale,

Est-ce à dire  qu’on a droit s’aimer

Sans le déclarer.

.

Entre ceux qui ne font aucun bruit,

S’aiment en silence

Et ceux qui font de grands tapages,

En grande cérémonie.

Faites vos pronostics … sur la durée

Vous aurez  surprises.

.

Le mariage est institution publique,

L’amour, élection privée,

Les divorces se passent au tribunal ;

Désamour est rejet public.

Est-ce raison pour ne pas se marier

 Faire l’amour en cachette.

.

Que d’hypocrisie pour cette chose

Aussi naturelle et simple :

Amour qui reste don sans histoire

Et jamais possession.

.

.

Extensions

.

Histoire au singulier et histoires au pluriel

Ne signifient guère les mêmes sémantiques :

Au singulier, c’est la grande, celle d’un peuple ;

Au pluriel, c’est  celles de gens  qui le composent !

Lors, dire qu’un peuple heureux n’a pas d’Histoire,

Ne peut être que vrai parce qu’on ne la rapporte pas,

Faux parce qu’en creusant, elle est remplie d’histoires !

.

Que les peuples heureux n’aient pas d’histoires

Tant mieux, ça équilibre un peu avec les autres

Mais  que leur bonheur soit tombé dans l’oubli,

Est quelque peu dramatique : ça n’a pas existé.

.

L’histoire des guerres sous toutes leurs coutures

Nous est relaté par les historiens et pas des paix,

Faut-il en déduire que, pour laisser traces après,

Un dictateur génocidaire effacerait un pacifiste.

.

.

1039 – Calligramme

.

Heureux voudrait-il dire sans histoire : mot pris au pluriel, c’est un peu vrai

Au singulier c’est moins vraisemblable : individu, peuple, en a forcément une.

Au minimum, il y a les histoires de famille, bonnes, mauvaises, mariage, drame

Ceux qui n’en font pas n’en sont pas victimes, n’ont de raison inventer histoire.

Belle histoire d’amour, se passent à la mairie, mauvaises finissent au tribunal

Pour savoir si un peuple vit sans histoire, il suffit de compter les tribunaux.

.

Les peuples heureux, dit-on,

N’ont pas d’histoires,

Les amours heureux, on dira,

N’en ont guère plus.

Cela veut-il dire sans luttes,

Point, en aucun cas,

Disputes ne sont   pas publiques

Elles n’exis tent pas.

Affaire privée : d’amour,  d’argent,

En devenant  P        publique,

Prend une toute     E     autre dimension

Car elle s’in    U        scrit dans

Le jugement d’une  P         désocialisation

Ou un tiers    L   prend parti.

Des milliards  d’hi   E       stoires  d’amour

Voient     S     le jour,

Sans rapporter la     *      moindre histoire

Au moin    H   dre jour :

C’est  à se deman     E      der  s’ils existent,

S’ils s’aiment   U          vraiment.

Certains  n’en par    R       lent  à personne,

Sauf quel      E     ques amis,

Témoins seuls, in     U      vités au mariage,

Point de fête   X         familiale,

Est-ce à dire  qu’      *     on a droit s’aimer

Sans   le     N     déclarer.

Entre ceux qui ne      ‘      font aucun bruit,

S’aiment     O     en silence

Et ceux qui font        N    de grands tapages,

En grande    T     cérémonie.

Faites vos pronos     *     tics … sur la durée

Vous aurez    D       surprises.

Le mariage est ins     ‘     titution publique,

L’amour, élec   H       tion privée,

Les divorces se pas   I       sent au tribunal ;

Désamour est   S       rejet public.

Est-ce raison pour     T        ne pas se marier

 Faire l’amour      O          en cachette.

Que d’hypocrisie         I          pour cette chose

Aussi naturel         R          le et simple :

Amour qui reste           E          don sans histoire

Et jamais               *              possession.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1039 4

.

La silhouette d’un « T »

Une potence pour pendu,

Ou un foret de charpentier,

Ou un simple tire-bouchon

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Il n’y a pas besoin de tire-bouchon

Pour extraire quelque histoire

Là où il n’y en a pas lorsque le peuple

 Est heureux lors sans histoires.

 .

Symbolique 

.

Tire-bouchon

Vient du verbe tirer

Et du nom « bouchon »,

En latin donne « bucco ».

C’est,  en   quelque sorte,

.

L’outil qui sert à extirper

De son logement, parcelle

De  matière,  faite  de  liège

Qui, d’un côté est au contact

Du liquide et de l’autre côté

Est à proximité de celui qui

Qui  fait  l’action  de tirer.

.

On  situe  mal  l’invention

Du tire-bouchon, mais on l’attribuerait

À   l’observation  de   certains   animaux

Proches du porc, qui, de par leur partie

Caudale, évoquerait la spirale connue

Modifié, source : ledifice.net

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1039 6

.

Il n’y a pas besoin de tire-bouchon

Pour extraire quelque histoire

Là où il n’y en a pas lorsque le peuple

 Est heureux lors sans histoires.

.

Symbolique 

.

On peut distinguer plusieurs

Types de philosophie de l’histoire.

La première peut être dite fataliste.

Le destin de l’humanité s’explique

Avant tout par les édits arbitraires

D’une puissance supérieure.

.

La seconde est de type cyclique.

On la retrouve en philosophies orientales,

Et plus particulièrement dans le bouddhisme.

Elle est présente chez les Aztèques considérant

Que plusieurs mondes avaient précédé le nôtre

Et que plusieurs autres le suivraient.

.

La troisième est de type progressiste.

L’histoire de l’humanité tendrait

Vers un progrès ininterrompu.

Une quatrième école dénie tout sens

À l’histoire humaine. Il ne s’agirait que

D’une succession hasardeuse d’actions !

Fr.wikipedia.org/wiki/Histoire

#Sens_et_philosophie_de_l’histoire

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Des tire-bouchons il y en a des centaines,

Tous différents, tous efficaces, pratiques,

C’est un exemple même d’une créativité

Sans borne quand on sait qu’il n’aura

Qu’une seule fonction : déboucher !

Les peuples heureux lui ressemble

En ce qu’ils seront très variés

Chacun  d’eux, à sa façon

A trouvé son équilibre

Lors  quelques  soient

Difficultés, problèmes

Cherchent une solution

Lors d’autres envahissent

Les territoires des  voisins,

Pour masquer  les bouchons,

Qui leur pourrissent leurs vins.

 .

.

Gens, histoires

.

Textuels et illustrations  >>

1031 – Depuis qu’homme existe, il lutte sans répit

 Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’homme est né de combat de survie autant que miracle,

Un fossé le sépare de tous les autres animaux, leur cénacle,

Il est unique, issu d’une seule famille, en son genre,  unique,

Et il est parvenu jusqu’à nous après des maladies, paniques.

.

Panique devant  les foudres  de la Terre, Cosmos, satellites,

Astéroïde par ci, comète par-là, dernier en date, an passé,

Qui nous a frôlés, ne serait pas le dernier à nous apeurer,

Avec tsunamis,  éruptions,  tremblements …..  acolytes.

.

Panique devant les maladies, virus mutant de grippes

Qui se répandent à toute vitesse, sur tous continents,

Décimant, sur son passage, sans  tri, le tout-venant,

En peste noire, pandémie, en un jour, vous agrippe.

.

Panique devant réchauffement climatique, sécheresse

Qui prive, d’eau, moitié de la planète, mourant de faim,

Migration massive vers nord, surpeuplant villes demain,

D’enchanteresse, la vie, au quotidien, deviendra détresse.

.

Panique devant la guerre nucléaire entre pays ennemis

Qui règlent leurs comptes sur le dos d’’Humanité entière,

Mettant la planète sous hiver permanent, occulte lumière

Sans compter, une hécatombe alimentaire toute en agonie.

 .

Panique devant   la perte de notre fertilité,  notre fécondité

Qui, et de manière irréversible verrait nos naissances, chuter,

Pour assurer le renouvellement en moins  de  quatre cent ans,

Et l’homme disparaitrait, de lui- même, faute de descendants.

 .

Panique devant le clonage êtres  «mi-hommes et… mi-robots»

Des humains en pièces détachées et en prothèses  intelligentes,

Qui font de ceux  qui seraient non-nantis, des êtres, rendus sots,

Dominés par Aliens et remplaçant notre  humanité   négligente.

.

Panique devant  la perte  de la foi en quelque dieu,   soi-même,

Des hommes se confiant nouveaux gourous, ou sectes extrêmes,

Homme incapable  d’accepter  son  sort animal mortel, son âme,

La vendant au plus offrant avant de se damner dans ses flammes.

.

Extensions

 .

Panique d’en faire le tour,

Dès lors chaque siècle en ajoute,

Plus qu’il n’en résout et nous déroute

À trouver sens à la vie, à Dieu, à la Terre,

À l’homme doit-on, réellement, dire merci,

L’homme n’est pas destiné à devenir divin,

Somme toute : des gens disent  que la vie

N’est qu’un éternel recommencement :

C’est vrai et faux, paradoxal car les

Problèmes se déplacent, au lieu

De se résoudre, histoire de

Donner grain à moudre.

 .

Lutte pour la vie, pour la survie, pour l’honneur, la guerre :

Lutte pour, lutte contre, aujourd’hui lobbying, manifestation

Les luttes cherchent à établir un équilibre entre le bien et mal

Parfois le but original  et juste, du début, se perd en un dédale,

Où le mal justifie le bien et réciproquement ou sans distinction.

Tant qu’homme lutte pour, vie, survie, on est en monde animal,

Dès qu’il lutte pour son profit, on franchit frontière du normal !

.

On oppose souvent, lutte armée et pacifisme,

Avec une intention de supériorité pour la lutte,

Comme critère et garantie de défense et survie,

En réalité, les deux cohabitent, doivent exister.

.

Pour argumenter, on s’en réfère aux chasseurs

Qui peuvent venir prendre fruits de cueilleurs

Avec une telle injustice ou une telle moralité,

Le vol deviendrait pratiquement… autorisé.

.

Lutter pour vivre et lutter contre maladie,

Ne porte préjudice à une autre personne,

Lutter pour tuer  n’est pas  pour exister,

Bien au contraire, une erreur humaine.

.

Fragments

.

Pas de panique : à chaque problème,

Une solution ou deux, parfois dizaine,

Il ne sert à rien  de se faire de la peine,

Nous ne sommes en danger … extrême.

.

Pourtant, certains luttent pour la survie :

Question de vie ou de mort comme on dit,

On peut dire d’eux qu’ils luttent sans répit

En espérant qu’un jour, ça ira mieux : fini.

.

Symbole de la lutte,  à mains nues : le poing

Le poing, pour se défendre, frapper, résister,

Pour certains affirmer haut et fort, en public,

Leurs protestations, leurs identités … libertés.

.

Il ne s’agira pas de terrorisme ou de fanatisme,

Simplement signaler des violences inégalitaires

Le geste est fort, courageux, presque téméraire,

On risque la prison, le licenciement, l’opprobre.

.

Le poing levé sera généralement perçu comme

L’expression de révolte, de force, de solidarité,

Il s’agit de geste compris hautement politique

Et qui reste, en tous pays, symbole, universel !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’homme est né de combat de survie autant que miracle,

Un fossé le sépare de tous les autres animaux, leur cénacle,

Il est unique, issu d’une seule famille, en son genre,  unique,

Et il est parvenu jusqu’à nous après des maladies, paniques.

.

Panique devant  les foudres  de la Terre, Cosmos, satellites,

Astéroïde par ci, comète par-là, dernier en date, an passé,

Qui nous a frôlés, ne serait pas le dernier à nous apeurer,

Avec tsunamis,  éruptions,  tremblements …..  acolytes.

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

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Panique devant les maladies, virus mutant de grippes

Qui se répandent à toute vitesse, sur tous continents,

Décimant, sur son passage, sans  tri, le tout-venant,

En peste noire, pandémie, en un jour, vous agrippe.

.

Panique devant réchauffement climatique, sécheresse

Qui prive, d’eau, moitié de la planète, mourant de faim,

Migration massive vers nord, surpeuplant villes demain,

D’enchanteresse, la vie, au quotidien, deviendra détresse.

   U

Panique devant la guerre nu   N   cléaire entre pays ennemis

Qui règlent leurs comptes sur    E     le dos d’’Humanité entière,

Mettant la planète sous hiver     *     permanent, occulte lumière

Sans compter, une hécatombe     L     alimentaire toute en agonie.

   U

Panique devant  la perte de la     T   notre fertilité, notre fécondité

Qui, et de manière irréversible       T     verrait nos naissances, chuter,

Pour assurer le renouvellement       E      en moins  de  quatre cent ans,

Et l’homme disparaitrait, de lui-     *       même, faute de descendants !

  S

Panique devant le clonage êtres       A         «mi-hommes et… mi-robots»

Des humains en pièces détachées      N          et en prothèses  intelligentes,

Qui font de ceux  qui seraient non-    S          nantis, des êtres, rendus sots,

Dominés par Aliens et remplaçant      *            notre  humanité   négligente.

   R

Panique devant  la perte  de la foi        É              en quelque dieu,   soi-même,

Des hommes se confiant nouveaux        P              gourous, ou sectes extrêmes !

Homme incapable  d’accepter  son         I               sort animal mortel, son âme,

La vendant au plus offrant avant de        T                se damner dans ses flammes.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Difficile de projeter des formes :

Bien que moi, j’y perçois un bras

Avec le poing levé  vers le ciel

Pour lutter contre injustices.

.

1031 4

.

Poing levé, fermé, vers le haut,

Évoque la lutte injustice

Et les carreaux du bras : l’usine,

Le travail, l’autre … la vie.

Poing levé reste synonyme de lutte,

allant de protestation à insurrection,

avec tête haute, c’est de la provocation,

si fait que la forme converge vers le fond.

.

Symbolique

.

Le poing levé fait partie des symboles

Créés  dans  les  années 1920, par une

Organisation du Parti communiste,

En réaction au succès rencontré par

Une organisation,   dite paramilitaire.

Il s’agit d’un pendant    au salut fasciste.

 .

Et ce, d’après l’historien  Philippe  Burrin,

«Commence à marquer  le   paysage politique

Français en 1933, et il faut prendre en compte

Le rôle joué, sur ce point,   comme sur d’autres,

Par exilés antihitlériens        en opposant fasciste

En tout cas, le PCF   fut         le  véhicule  principal

De sa propagation com             munisme allemand,

Principale, durable, sour                 ce d’inspiration».

.

.

Fond

Évocation 

.

1031 6

.

Poing levé, fermé, vers le haut,

Évoque violences injustices 

Et les carreaux du bras : l’usine,

Le travail, l’autre … la vie.

.

Symbolique

 .

Durant

Manifestations

Qui ont traversé

 Le  Monde   entier

Contre violences

Policières injustes

  Ce geste est            devenu le symbole            résistance :

Genou à terre         tête basse, parfois           poing levé,

Mouvement            que des millions de           personnes

N’ont cessé              répéter à travers              la planète

Ces derni                  ères semaines.                Et derrière

  Ce geste,                   un nom : Colin                 Kaepernick

Un ancien                 joueur star  de                 l’équipe de

Football                      américain de           San Francisco.

vanityfair.fr/pouvoir/politique/-kaepernick

est-devenu-symbole-de-la-lutte-anti-raciste

 .

.

Fond/forme 

 .

Le poing levé, à manier avec précaution

Il peut être mal interprété comme relent

D’un communisme, ou pire d’un fascisme

Lors ce symbole, en apparence universel,

Ne l’est pas  ni selon l’histoire, la culture.

.

Toutefois il a une grande force de frappe

Au figuré bien sûr,  plus qu’au singulier :

Il met le doigt là où ça fait mal en société

Deux poids deux mesures : plus d’égalité.

.

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