766 – Printemps supprime ce qui nous déprime

Visuels et textuels  >>

.

Le printemps a toujours été le signe

Du renouvellement  de la sève  de vie,

Et du temps, sans compter des amours.

L’hiver  s’en va et, avec lui, les froideurs.

Les jours rallongent et avec eux l’ardeur

Qui enlève toutes sujétions à la déprime,

La joie renait avec sa lumière en prime.

.

On parle, aisément, de dicton,

D’un  printemps  qui revient,

D’un été chaud et qui court,

D’un automne qui accoure,

D’un  hiver  qui  survient,

Pour poème ou chanson.

.

Printemps est saison qui supprime

La fin d’un hiver qui nous déprime !

Prince, quand on attend…qu’il règne ;

Primeur, quand natures s’imprègnent ;

Primal, quand  les corps … s’étreignent.

.

Lumière et chaleur regorgent d’ardeurs,

Les bourgeons  éclosent, à leurs  heures,

Jardins et champs se couvrent de fleurs.

Nature et mon cœur sont autant en fête

Et de mes amours je reconduis la quête,

Folle, éternelle, et chaque fois, nouvelle,

D’année en année plus jeune, plus belle.

.

Printemps est temps qui ne vieillit pas :

Avance ou retard, chaque année, est là.

Fleur se corolle  de pétales multicolores,

Et jeune fille s’habille de voile léger, d’or,

Femme mûre, parade de parures, dehors.

.

L’homme, se découvre, soudain, désirable,

Aucun n’est plus affreux, sale ou misérable,

Sang afflue et femme n’est plus intouchable.

Combien d’amours, s’en vont, s’en viennent :

Ce ne sont pas l’été, hiver qui les retiennent :

Attraction charnelle, nous prend, nous laisse,

Désirs fous augmentent avant qu’ils baissent.

.

Printemps revient et, chaque fois, surprend,

Souvent, fait de rêveur endormi, fol amant,

Bonheur  caché, au fond des bois, des prés,

À vous de le rechercher, et  de le retrouver,

Comme un chocolat…tombé  d’un clocher,

Quand le jour de Pâques est, enfin, arrivé.

.

Pour autant, ce ne sont là  que des dictons,

Qu’ont inventé les filles pour les… garçons,

Printemps d’hommes, bien que folle saison,

Ne conditionne pas l’envie de reproduction.

.

.

Extensions

 .

Le printemps

Est ce qu’il est,

Bien cyclique et

Annonciateur du

Renouveau de la vie

Pour la Nature qui ne

S’y tromperait … jamais.

L’homme s’y inscrit aussi

En profitant artifices d’hiver.

.

Le printemps c’est bien connu, supprime la déprime

Conditionnée par les froids et les obscurités de l’hiver.

C’est une respiration, attraction de nouvelle atmosphère

Où la nature nous pousserait  à faire comme elle : revivre,

Un nouveau cycle plein d’énergie, non de solitude en givre.

C’est parfois une période de créativité dans son imaginaire

Que fleurs et papillons nous inspirent en poésie littéraire.

.

Le printemps aura été de tous temps

Un renouveau de la nature et de gens

Qui voient leurs énergies, se décupler

Avec allongement de jours ensoleillés.

.

S’il conserve toujours une face cachée,

Celle d’une dépression dite saisonnière

Elle est due à transition, froid/lumière,

Qui nous a longtemps gardés enfermés.

.

.

766 – Calligramme  

.

                   Le printemps a toujours été le signe

                   Du renouvellement  de la sève  de vie,

                    Et du temps, sans compter des amours.

                   L’hiver  s’en va et, avec lui, les froideurs.

                 Les jours rallongent et avec eux l’ardeur

                 Qui enlève toutes sujétions à la déprime,

                 La joie renait avec sa lumière en prime.

On parle aisément, de dicton,

D’un printemps  qui revient,

 D’un été chaud et qui court,

 D’un automne qui accoure

D’un hiver qui survient

En poème, chanson.

.

PRINTEMPS SUPPRIME

Printemps est saison qui supprime

La fin d’un hiver qui nous déprime !

Prince, quand on attend…qu’il règne ;

Primeur, quand natures s’imprègnent ;

Primal, quand  les corps … s’étreignent.

Lumière et chaleur regorgent d’ardeurs,

Les bourgeons  éclosent, à leurs  heures,

Jardins et champs se couvrent de fleurs.

Nature et mon cœur sont autant en fête

Et de mes amours je reconduis la quête,

Folle, éternelle, et chaque fois, nouvelle,

D’année en année plus jeune, plus belle.

.

CE QUI NOUS DÉPRIME

Printemps est temps qui ne vieillit pas :

Avance ou retard, chaque année, est là.

Fleur se corolle de pétales multicolores,

 Et jeune fille s’habille de voile léger d’or,

   Femme mûre, parade de parures, dehors.

     L’homme, se découvre, soudain,  désirable,

      Aucun n’est plus affreux, sale ou misérable,

       Sang afflue et femme n’est plus intouchable.

         Combien d’amours, s’en vont, s’en viennent :

         Ce ne sont pas l’été, hiver qui les retiennent :

          Attraction charnelle, nous prend, nous laisse,

          Désirs fous augmentent avant qu’ils baissent.

.

          Printemps revient et, chaque fois, surprend,

           Souvent, fait de rêveur endormi : fol amant.

           Bonheur caché, au fond des bois, des prés,

             À vous de le rechercher, et de le retrouver,

                Comme un chocolat … tombé  d’un clocher,

                Quand le jour de Pâques, est, enfin, arrivé.

                    Pour autant, ce ne sont là  que des dictons,

                     Qu’ont inventé les filles pour les… garçons,

                         Printemps d’hommes, bien que folle saison,

                           Ne conditionne pas l’envie de reproduction.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

766 4

.

Silhouette d’une femme,

Tête penchée en arrière,

Comme au printemps,

Loin d’une dépression

.

Tant le printemps nous invite

À regarder vers le haut, vers le ciel.

La déprime est de garder la tête

Avec le regard bas, fixé au sol.

.

Symbolique 

 .

Nous constatons que chaque printemps

Est un nouveau départ et l’on s’étire de la

Grisaille hivernale, le froid est moins froid,

Et les oiseaux migrateurs reviennent du sud

Ils  appellent les rayons de soleil  en chantant.

.

Et nous, comment exprimons-nous le renouveau,

Gaieté qu’inspire cette saison? Comment manifester

Ce que nous avons gardé au chaud tout l’hiver et qui

Ne demande qu’à sortir? Avons-nous un projet

Qui murit, ou un rêve qui prendra forme?

Désir de renouveau, de fraicheur,

Prospérité a besoin d’espace.

l-express.ca/ode-au-printemps

.

Descriptif

 

766 – Printemps supprime ce qui nous déprime

  Alignement central   /  Titre  intercalé  /  Thème  temps

Forme anthropo /  Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : printemps / Symbole de fond : dépression

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

766 6

.

Tant le printemps nous invite

À regarder vers le haut, vers le ciel.

Dépression est de garder la tête

Avec le regard bas, fixé au sol.

 .

Symbolique 

 .

Les signes de la dépression

Concernent des troubles de l’humeur

Et du fonctionnent corporel et cognitif.

Afin d’établir  le diagnostic  de dépression,

Il faut  bien  la présence  d’un certain nombre

De ces signes en fonction du type de dépression.

.

Il existe neuf symptômes majeurs en dépression

Décrits par le DSM-IV et n’oublions pas que seul

Un diagnostic médical peut affirmer la présence

D’un trouble dépressif chez une personne.

Source : la-depression.org/comprendre-la-

depression/symptomes-de-la-depression

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La dépression aurait passé la main à

L’épuisement professionnel : burn out !

On parle de dépression, pour un suicide,

Dépression saisonnière pour le printemps

Il en existe des réversibles, des récurrents,

Et d’autres qui modifieront en profondeur,

Le tempérament  et mis sous médicaments,

Signes avant-coureurs ne sont perceptibles

Que par renfermement sur soi, déni réalité

On peut la prévenir par un ensoleillement

Naturel, voire artificiel, et vitamines D

Certains sont sujets à des rechutes

D’autres pas, sont plus résilients.

 .

.

Mille fleurs nous réjouissent

.

Scénario

.

Printemps vert et jaune : couleurs anti-déprime,

qui couvrent un champ jusqu’au pied d’un arbre,

où papillon se gorge du pistil d’une fleur d’amour.

 .

.Visuels et textuels  >>

764 – Les gens trop gentils sont parfois ignorés

Visuels et textuels  >>

.

Ah quel couplet, refrain,

Sur les gens trop gentils

Qui donnent  leurs biens

À ceux  qui  les titillent !

Les remercier …   point !

Mais les ignorer, parfois,

Ils ne sont là que pour ça,

Pour  qu’ils  les exploitent !

.

Cependant, les méchants  ne

Gagnent pas, à tous les coups,

Ils sont vite rejetés, mis de côté :

On ne les ignore pas, on s’en méfie

Gens trop gentils,  trop méchants

Ne trouveront femmes à marier.

.

Faut devenir un peu les deux,

Pas faire peur, et pas benêt.

Tant les gens  trop gentils,

Seront,  souvent,  ignorés,

Lors les gens trop  hostiles

Le  plus  souvent   rejetés !

.

Étranger, nous  faut  l’aimer,

Comme frère-sœur en parenté,

Différences  sont superficialités,

Qu’il  est  bon  de savoir  gommer.

.

L’amour, au-delà de nos différences,

Est authenticité de couple, en balance,

Sommé de choisir son camp en partance

Il acquiert plus de liberté, lors délivrance.

.

Parfois on se dit être étranger à soi-même,

Comment aimer les autres sans s’aimer soi,

Il vaut mieux  avoir  confiance, déjà, en soi,

Pour  créer  l’étincelle d’un  autre  tandem.

.

Les gens, trop gentils sont parfois, ignorés,

Comme transparents lisses, sans aspérités,

«T’es gentil mais tu ne me fais pas rêver»

Voilà le refrain qu’on aime leur chanter.

.

Gens trop hostiles, plus souvent, rejetés

Comme sujets à problèmes, à embêter

«T’es méchant  tu sais tu fais exprès»

Voilà ce qu’on leur sert en couplet.

.

.

Extensions

 .

On est aimés, ou ignorés,  ou rejetés :

Qu’on soit le plus gentil ou le plus méchant,

L’on aurait, finalement, le même destin de solitude,

Bien que ce ne soit en aucune façon, mêmes raisons.

.

Il faudrait apprendre aux gentils à être plus brutal,

Voire plus dominateur, plus viril, plus agressifs

Aux méchants, apprendre à être plus tendre,

Voire plus attentionné, voire plus féminin.

.

Drôle de paradoxe, tout de même, sinon contradiction :

Un romantique, dont on rêve, coupable  de  gentillesse

Et lui, un fanatique, coupable de trop de perversion.

Il faut, pour bien faire, avoir une dose d’humour,

Une autre d’ironie tout en se montrant ferme

Et carré  sur son  projet  de vie : rassurant

Certes, et bien  aventurier, tout  autant.

.

Principe de plaisir, principe de réalité

Être gentil pour se faire pardonner,

Méchant pour se faire respecter !

Oiseau rare difficile à trouver,

À manipuler, sinon à garder.

.

Qu’est-ce que cela veut dire, être trop gentil.

On a comme l’impression que c’est un défaut,

Pour une jeune fille on dit : «une oie blanche»

Trop  gentil, ce  serait  se faire, toujours, avoir :

Mais générosité et innocence, ont leurs limites !

Gentils  finissent  par apprendre, à se défendre,

Contre des salauds qui, eux, n’apprennent rien.

Moitié gentil  moitié méchant alternativement

Est difficile, un bon fond se garde, vie durant.

.

Humain montrant de la délicatesse,

De la prévenance, et de la noblesse

De sentiments  dans sa conduite

Bonne pâte, pleine de mérites !

.

La vertu ne paye pas pourtant :

On s’en fait un ami, pas amant,

Il fera bon témoin d’un mariage

Jamais choisi, toujours en sillage.

.

Est-ce à dire que méchant, macho,

A plus de chance de séduire femmes

Le mâle alpha en fera beaucoup trop :

Il faut trouver un équilibre de flamme.

.

.

764 – Calligramme   

.

Ah quel couplet, refrain,

Sur les gens trop gentils

Qui donnent  leurs biens

À ceux  qui  les titillent !

Les remercier …   point !

Mais les ignorer, parfois,

Ils ne sont là que pour ça,

Pour  qu’ils  les exploitent !

Cependant, les méchants  ne

Gagnent pas, à tous les coups,

Ils sont vite rejetés, mis de côté :

On ne les ignore pas, on s’en méfie.

.

**********************************

**********************************

.

Gens trop gentils et trop méchants

Ne trouveront femmes à marier.

Faut devenir un peu les deux,

Pas faire peur, et pas benêt.

Tant les gens  trop gentils,

Seront, souvent, ignorés,

Lors les gens trop  hostiles

Le plus souvent    G   rejetés !

Étranger, nous faut E      l’aimer

Comme frère-sœur en   N       parenté,

Différences sont super      S        ficialités,

Qu’il est bon de savoir          *          gommer.

L’amour au-delà de nos            G         différences

Est authenticité de couple           E          en balance,

Sommé de choisir son camp          N          en partance

Il acquiert plus de liberté lors          T             délivrance.

Parfois on se dit être étranger à        I              soi-même,

Comment aimer les autres sans        L            s’aimer soi,

Il vaut mieux avoir confiance          S            déjà, en soi,

Pour créer l’étincelle d’un              *         autre tandem.

Les gens, trop gentils sont,         I       parfois, ignorés,

Comme transparents lisses,    G         sans aspérités,

«T’es gentil mais tu ne       N    me fais pas rêver »

Voilà le refrain qu’on     O      aime leur chanter.

Gens trop hostiles,    R    plus souvent, rejetés

Comme sujets à    É   problèmes, à embêter

«T’es méchant  S    tu sais tu fais exprès»

Voilà ce qu’on leur sert en couplet.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

764 4

.

Une poterie en terre

Qui peut aussi bien servir

 Pour faire une bonne cuisson, 

Selon ingrédients d’imagination

.

Une poterie, même avec imagination,

n’évoquera jamais quelqu’un de gentil

de gourde peut-être sinon voir d’idiot

si bien que la forme ne colle  au fond.

.

La forme et la couleur de cette poterie

N’inspireront guère

Imagination requiert de la fantaisie

En sus de l’originalité.

.

Symbolique 

.

L’homme préhistorique,

Et dès le paléolithique supérieur,

Aura façonné des poteries en terre cuite,

Dans un but non utilitaire tels que des ours, lions,

Rhinocéros, chevaux, femmes dites Vénus paléolithique

Mais des populations de chasseurs-cueilleurs d’Asie

Ont façonné, dès cette époque, des céramiques

Pour cuisson des aliments, dix millénaires

Avant  l’apparition  de  l’agriculture

Traditionnellement associée à la

Révolution néolithique  et la

Nécessité de stockage.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

764 – Gens trop gentils sont parfois ignorés 

  Alignement central   /  Titre  courbe  /  Thème  amour

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : poterie  / Symbole de fond : imagination

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

764 6

.

La forme et la couleur de cette poterie

N’inspireront guère

Imagination requiert de la fantaisie

En sus de l’originalité.

.

Symbolique

.

L’imaginaire peut être

Défini comme le fruit de l’imagination

D’un individu, d’un groupe, voire d’une société,

Produisant des images, des représentations, des récits

Ou des mythes plus ou moins détachés de ce qu’il

Est d’usage de définir  comme « la réalité ».

.

Il s’agirait  de  la capacité   d’un groupe

Ou  d’un  individu  à  se  représenter

Le Monde avec l’aide de  réseaux

Associations pleines d’images

Qui lui donnent un sens.

Wikipédia : imaginaire

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dieu considérait qu’Adam

Devait avoir  une compagne :

Il modela des animaux pour Adam

Pour voir comment il les appellerait.

Il donna un nom à chacun d’entre eux,

Mais il ne se trouva pas de «compagne».

Alors Dieu l’endormit, et créa une femme

À partir d’une côte d’Adam nommée Êve.

Bible, dans second chapitre de la Genèse.

Les animaux sont comme des poteries ;

La femme un être inférieur à l’homme.

Bonjour la Théorie de l’Évolution !

 .

.

Cœur sur la main

.

Scénario

.

Gentil : est-ce une qualité  plus qu’un défaut ou bien les deux ?

J’ai beau faire, on me dit : t’es trop gentil,  défends-toi,  arme toi !

Gentil mais … pas bête, c’est bien mieux qu’être un vieux salaud !

 .

Visuels et textuels  >>

1100 – Tout le monde est beau, tout le monde gentil

Visuels et textuels  >>

.

Titre de chanson

Non pour bisounours

Pour des adultes majeurs,

Qui de, personne, n’ont peur.

Faut la prendre : second degré,

Monde Humain n’a jamais été

Ni beau, ni gentil, ni demain

On le voudrait : en vain.

.

Mais,  faut-il  le déplorer,

 S’en plaindre ou l’accepter

Chacun serait  libre  de s’en

Défendre en l’encourageant.

.

Tout le monde, il est beau,

Tout le monde, il est gentil :

Même un enfant de trois ans

Ne dirait pas ça aujourd’hui.

..

En  regardant  autour de soi,

On voit bien que ça ne va pas,

Que dire des télés et journaux

Affichant un  monde pas beau.

Monde n’est ni beau ni gentil

Pourtant, pas  l’enfer méchant :

Il est un mixte un puzzle géant,

Où fraternité  devient volatile !

Il faut se méfier des gentils :

Ils cachent un jeu pour dupes,

Ou auront une main baladeuse

Et qui trainera  sous des jupes.

Pas voir sous, méchant, gentil,

Parce que : mal  aimé, reconnu,

Est pure illusion de l’amoureuse

Que l’autre perçoit en charmeuse.

Victimes, et coupables s’affrontent,

Pour réparer ou pour nier un méfait,

Victime et coupable se confrontent

Pour trouver compromis bienfait.

Tout le monde  …   il est pas beau,

Tout le monde … il est pas gentil,

Qu’on soit intelligent ou bien sot

Tout dépend de son sex-appeal.

 

.

Extensions

 .

Tout le monde, il est beau,

Tout le monde, il est gentil :

Ce n’est pas que le titre d’une chanson,

C’est un slogan qui veut attirer l’attention

Sur son contraire : «Tout le monde, il est laid,

Tout le monde, il est méchant» qui est bien plus

Près réalité, quel que soit l’époque, pays, société.

.

Tout le monde, c’est vrai, c’est exagéré et puis

Le choix n’est pas binaire, y a des médianes,

Des moyennes, et  même … des extrêmes.

La même personne pourra être méchante

Dans un contexte et gentille en une autre !

.

Tout le monde évoquera le Monde extérieur,

Avec lequel on a affaire, mais peu  en contact,

Pas sa famille, ses amis, collègues, ou relations :

L’inconnu reste objet de méfiance par définition.

.

Les journaux auront tendance à relater les mauvais

Faits divers plus que les bons, télé, n’en parlons pas,

Les séries policières se succèdent avec tous le même

Message, les méchants seront punis et les victimes

Seront justifiées. En monde réel, des méfaits

Restent muets, classés ou déphasés.

.

«Être beau, gagné de l’argent et surtout être intelligent»

Chantait Daniel Balavoine, dans son texte sur «l’artiste» !

C’était dans les années 80, le Monde depuis, a bien changé,

Il n’y a plus de place pour les gentils, que pour les méchants.

Il faudra que je le sois si je veux, moi aussi être cru et être cru

Bien que je répugne à l’être, surtout avec mes proches, enfants

Dans un monde d’individualistes, se plaignant, et se défendant

En attaquant tout et tout le monde et en restant intransigeant,

Toute  confrontation ne peut produire que signaux alarmants.

.

Mais d’abord, soyons bien clair

Qu’est-ce donc qu’un  être … gentil ?

Ce serait quelqu’un, ce serait quelqu’une

Qui fait montre de délicatesse et prévenance,

Et voire noblesse de sentiments dans sa conduite.

.

On le qualifie d’affable, agréable, aimable, attentionné,

Bienveillant, bon, charmant, complaisant, délicat, doux,

Empressé, obligeant, prévenant, serviable,  sympathique :

Cumuler autant de qualités si ce n’est de vertus, en un être,

Friserait la perfection, ce qui est proprement insoutenable !

.

Épilogue

.

Être beau,  et gentil,  et intelligent :

Le rêve d’une mère pour un gendre

Sachant que son mari  ne l’est pas :

S’il l’a été, en tous cas, ne l’est plus.

***

Cela fleure, un peu, l’amour tendre,

Elle devrait se prendre un… amant,

Homme, amoureux  devient gentil :

Sa femme  le rendrait-elle méchant.

***

Que faire  lors on est, ni beau, gentil,

Pas suffisamment en plus intelligent,

En somme,  rien de bien satisfaisant,

Toute rencontre deviendrait volatile !

***

Des hommes seront beaux étant virils,

On ne se marie  avec quelqu’un, gentil,

On en fait un ami, témoin  de mariage,

Épouse aura plus besoin de protection.

***

Moi je l’ai été, beau, sensible, intelligent

Ça ne m’a pas aidé  à conquérir femmes,

Après l’armée : instructeur parachutiste,

Mon blason  s’est redoré,  près féminité !

***

Une femme belle, gentille  et intelligente,

Qui ne voudrait d’elle dans son lit, sa vie,

Si elle est très volontariste,  dominatrice,

Il faudra négocier espace  liberté, égalité.

***

Un homme méchant ou un homme gentil,

Quoi qu’il en soit, ne le sera tout le temps,

Hommes, méchants et femmes, gentilles :

Ça n’existe pas dans la vie : qu’en romans.

.

.

1100 – Calligramme

.

Titre de chanson

Non pour bisounours

Pour des adultes majeurs,

Qui de, personne, n’ont peur.

Faut la prendre : second degré,

Monde Humain n’a jamais été

Ni beau, ni gentil, ni demain

On le voudrait : en vain.

M

Mais,  faut-il    O      le déplorer,

 S’en plaindre      N       ou l’accepter

Chacun sera         D         libre  de s’en

Défendre en           E     l’encourageant.

*

Tout le monde        E               il est beau,

Tout le monde          S              il est gentil :

Même un en              T             fant trois ans

Ne dit pas ça             *                aujourd’hui.

En regardant             B              autour de soi,

On voit bien               E         que ça ne va pas,

Que dire des              A         télés et journaux

Affichant un              U         monde pas beau.

Monde n’est               *          ni beau ni gentil

Pourtant, pas            M          enfer méchant :

Il est un mixte          O          un puzzle géant,

Où fraternité            N         devient volatile !

Il faut se mé             D          fier des gentils :

Ils cachent un          E          jeu pour dupes,

Ou auront une         *          main baladeuse

Et qui trainera        E         sous  des  jupes.

Pas voir sous,          S        méchant, gentil,

Parce que mal        T          aimé, reconnu,

Est pure illusion    *          de l’amoureuse

Qu’autre perçoit    G          en charmeuse.

Victime, coupa      E        ble s’affrontent,

Pour réparer ou    N        nier un méfait.

Victime coupable T         se confrontent

Trouvant compro I           mis bienfait.

Tout le monde  …   il est pas beau,

Tout le monde … il est pas gentil,

Qu’on soit intelligent ou bien sot

Tout dépend de son sex-appeal.

.

.

Forme

Réduction 

.

.

Évocation 

.

1100 4

.

Silhouette d’un homme

 Inconnu, en vue de dos, 

Et  dont  on ignore  tout

De tempérament viril !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

On peut être un homme… viril

et en même temps beau  et gentil :

ce n’est ni incompatible, automatique,

mais il ne représente pas tous les humains

.

Homme inconnu, vu de dos,

Et d’apparence sympa, gentil :

Qui me dit qu’il ne s’agirait pas

D’un méchant pervers, peu viril.

 .

Symbolique 

 .

L’Homme, en tant  qu’être  vivant

Doué de raison, fabricant d’objets élaborés,

Doté d’un langage articulé, chez lequel a émergé

La pensée conceptuelle  et  symbolique, se caractérise

Par une aptitude à l’émerveillement, capacité d’espérance,

Accompagnée d’un refus de l’absurde. Avec l’invention de l’outil

Manufacturé et les premiers témoignages d’une pensée symbolique,

Comment l’aventure culturelle et spirituelle de l’Homme a-t-elle débuté ?

cnrseditions.fr/catalogue/arts-et-essais-litteraires/le-symbolique-le-sacre-et-lhomme

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1100 6

.

Homme inconnu, vu de dos,

Et d’apparence sympa, gentil :

Qui me dit qu’il ne s’agirait pas

D’un méchant pervers, peu viril.

 .

Symbolique

 .

La virilité se définit comme

Étant l’ensemble des qualités

Attribuées  à l’homme  adulte :

Fermeté, courage, force, vigueur.

.

Un mâle,  dans le bon sens  du terme,

Est un homme qui se différencie des femmes,

Qui les attire par complémentarité sans pour autant

Être un goujat, despote, égocentrique imbu de lui-même.

.

Un vrai homme cherche l’équilibre entre force, douceur,

Puissance et générosité, confiance et humilité,

Sans compter protection et sensibilité…

atoi2voir.com/developpement-

de-soi/etre-un-homme-viril

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Homme généralement est conjugué

avec virilité et femme avec fragilité,

mais c’est sans parler d’un caractère

qui pourrait, fort bien, s’être inversé,

Tout le monde il est beau, il est gentil

mais très peu le seraient, en réalité 

et donc, cela dit : moi le premier

je suis gentil si ça m’arrange !

 .

.

Beau, gentil, en apparence 

.

Scénario

.

Je ne suis pas certain que la pancarte convienne,

par contre, ici, c’est un deal  entre forte  et faible,

après avoir été trop gentille, faites gaffe, je mords.

 .

Visuels et textuels  >>

1029 – Nous sommes dispersés, à toujours zapper !

Visuels et textuels >>

.

Sommes dispersés,

Toujours encore zapper

À ce point que de décider

Ce à quoi, le plus on tient,

Serait remis à lendemain.

On lui dit oui … puis non,

On le retarde,  sans façon,

Cela mérite …  discussion,

Pour se faire  à sa raison !

C’est l’évidence  …  même,

C’est un besoin … extrême

Quand nous fait problème

On en fera tout un poème.

.

Peut-être mais allez savoir,

On hésite entre blanc, noir,

Ou c’est la porte  de l’espoir

Qui ne donnera  rien à voir.

.

Oui, non, mais … peut-être,

Faut regarder…à sa fenêtre

Si train passe  où seul l’être

Qui le prend, peut paraître,

Autre qu’hésitant, l’instant,

Où se déroule rail du temps

À l’infini, en se prolongeant

Jusqu’au  butoir, mourant !

.

À tous nos  …  croisements :

Oui-non,  ou aller de l’avant,

Peut-être,  en s’interrogeant

Ne faut pas perdre le temps.

Le temps  d’aller …  au bout,

De lâcher … renoncer  à tout

Est toujours un projet … fou

Mais,  peut être le plus doux

Qui soit, qui me fait exister,

Hors néant de notre société

Comme un être qui sait

Longtemps zappait.

.

Extensions

.

Notre civilisation moderne, technicisée,

Nous conduit à une perte d’attention

Et plus encore de concentration.

Au bout de trois minutes,

En moyenne, si l’on n’est pas

Entré directement en le vif du sujet

Ou si le sujet ne nous intéresse pas ou plus,

On zappe ailleurs pour aller voir et surfer sur

Ce qu’il y a de plus drôle, captivant, sérieux.

Sauter du coq à l’âne, selon l’expression,

Conduit à tout mélanger sans retenir

Et à reperdre tout son esprit critique

Car la hiérarchie de valeurs est mise

À mal par un nivellement par le bas.

Vrai en discours politiques, nouvelles,

Et l’est tout autant en divertissements.

Le sport pratiqué le plus est le zapping,

Pour suivre plusieurs matchs, à la fois,

Et finalement rester frustré de n’avoir

Pas saisi tensions, actions d’éclats.

L’élève lui-même, dans sa classe,

Papillonne pour ne pas s’ennuyer

Ou pour se divertir, ou s’en évader

Tant c’est là que tout commencerait

Et se mettrait en place et pour ne plus

Avoir de patience, vibrer en permanence.

.

Supplément  

Zapper sur diverses télécommandes, qui ne le fait aujourd’hui

Et qui plus est, d’un appareil, d’une action, d’une info, à l’autre,

Le must étant désormais de le faire par smartphone  et à la voix.

Quand on  dit cela, on aura tout dit ; eh bien  non : double canal,

Ça marche aussi  en l’autre sens : votre réfrigérateur  vous parle,

Affiche ses données, prend des commandes, lance des alarmes :

On appelle ça les «objets connectés», «objets communicants».

.

Nous fonctionnons de plus en plus

Non  seulement  avec  une  zapette

Mais comme elle : à sauter du coq

À l’âne  en  vue  d’échapper  à  une

Quelconque série qui ne nous plait

Ou aller voir ailleurs ce qui se fait.

.

On agit sur sa télé, son pc, mobile

Et le temps passe,  sur des bribes,

De contenus affichant des puzzles,

N’ayant de sens ni image globale :

Du temps perdu, en quelque sorte,

Lors l’intention était le maximiser.

.

D’ailleurs, lors  on dit, je t’ai zappé

C’est qu’on l’aura oublié, trop pris !

.

.

Épilogue

.

Zapper, pour fureter, naviguer… choisir,

Est un comportement de nombre loisirs,

De nos jours, avec cette interface zapette

Si ce n’est souris,  parole,  voire manette.

***

Zapper ouvre grand champ d’exploration

Mais nous contraindra à rester en surface

Tandis que les lectures et compréhensions

Fonds, sont raccourcies, évitées, s’effacent.

***

On vous donne à voir comme en une vitrine

Un aperçu du sujet  et  son contenu, surfaits

Qui nous déçoit  ou nous surprend, satisfait,

C’est un peu la loterie,  ou  la pêche à la ligne

***

Zapper, naviguer, fureter, inconvénient connu

De ne pas focaliser concentration information,

Tant et si bien au bout d’un temps exploration,

On a tout vu, on n’at rien compris, rien retenu.

***

Il en est autrement d’un site fait  pour picorer,

Chaque titre comportera des contenus limités,

Qui auront la même structuration forme fond,

Pour simplifier la lecture et la mémorisation !

.

.

1029 – Calligramme

 .

SOMMES

Sommes dispersés,

Toujours encore zapper

À ce point que de décider

Ce à quoi, le plus on tient,

Serait remis à lendemain.

On lui dit oui … puis non,

On le retarde,  sans façon,

Cela mérite …  discussion,

Pour se faire  à sa raison !

C’est l’évidence  …  même,

C’est un besoin … extrême

Quand nous fait problème

On en fera tout un poème.

DISPERSÉS

Peut-être mais allez savoir,

On hésite entre blanc, noir,

Ou c’est la porte  de l’espoir

Qui ne donnera  rien à voir.

À  TOUJOURS

Oui, non, mais … peut-être,

Faut regarder…à sa fenêtre

Si train passe  où seul l’être

Qui le prend, peut paraître,

Autre qu’hésitant, l’instant,

Où se déroule rail du temps

À l’infini, en se prolongeant

Jusqu’au  butoir, mourant !

À tous nos  …  croisements :

Oui-non,  ou aller de l’avant,

Peut-être,  en s’interrogeant

Ne faut pas perdre le temps.

Le temps  d’aller …  au bout,

De lâcher … renoncer  à tout

Est toujours un projet … fou

Mais,  peut être le plus doux

Qui soit, qui me fait exister,

Hors néant de notre société

Comme un être qui sait

Longtemps zappait.

ZAPPER 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1029 4

.

Un téléphone,

 Pro-bable-ment,

 Télécommande

Plus certainement ?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Une télécommande sert à tout choix

que ce soit en télé,  pc, ou  domotique

il a la zapette, la souricette, la manette

s’accordant tant aux formes qu’au fond.

.

Une zapette, télécommande activée

En permanence pour cerveau :

C’est ce que nous sommes, nous faisons,

Et à longueur de journée.

 .

Symbolique  

 .

La télécommande est un dispositif,

Souvent taille réduite,

Servant à en piloter un autre à distance,

Par câble mécanique, par fils électriques,

Ondes radio, infrarouge.

.

Les télécommandes serviront  à  interagir

Avec des jouets, des appareils audiovisuels

Un téléviseur, une chaîne hi-fi,

.

Un moteur de porte de garage ou de portail,

Un éclairage, ou les ouvertures des voitures,

Appareils de topographie, des engins

De levage  ou voire  de travaux publics, etc.

fr.wikipedia.org/wiki/Telecommande

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1029 6

.

Une zapette, télécommande activée

En permanence pour cerveau :

C’est ce que nous sommes, nous faisons,

Et à longueur de journée.

.

Symbolique 

 .

Devant la multiplication

Des références d’appareils à piloter,

Les constructeurs de télécommande ont ajouté

Une option permettant à télécommande universelle

D’apprendre les codes d’une autre télécommande.

.

Dont certaines  ne savent même faire que cela,

D’autres cumulent avec la base de données.

.

Les modèles  évolués  de  télécommandes

Multifonctions  permettent, aussi,  de

Coordonner utilisation de plusieurs

Appareils au sein d’une activité.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Un téléphone pourra servir de télécommande

Pour ouvrir une porte, faire sauter une bombe

Une manette pour commander un drone volant

Les possibilités commandes d’ondes sont infinies

Déjà, sa voix elle-même est mise à contribution,

Quand on aura les deux moins prises : facilité,

Si ce n’est notre corps même qui commande,

 Voire les yeux dans le cas d’avion de chasse

Merveille de nos technos omniprésentes

Et peut être, un jour, omnipotentes.

 .

.

Zapping audio, vidéo, informatique

.

Scénario

.

Zapette des plus connues, utilisées, sur les téléviseurs,

souris sur ordinateurs  à multifenêtrages, uniquement,

commandée à la voix complétant, remplaçant les autres.

 .

Visuels et textuels >>

1023 – Grain de sable fait grincer le corps et l’âme

Visuels et textuels  >>

.

Grain de sable : rien, peu de chose

Placé  au  mauvais  endroit, il s’oppose.

Grain de sable ferait grincer corps et âme.

.

Car nous  sommes des organismes complexes

Bien huilées : multiples rouages sophistiqués,

À se demander si ça fonctionne sans déraper

De près on voit qu’il peut   être différent.

.

Machine humaine, en dépit des faiblesses,

Fragilités, est comme un sommet de l’art

Dont on ne sait quel artiste l’a signé.

.

On dit qu’il l’a fait à son image

Ou en premier brouillon raté.

Impossible de voir créateur

Et impossible de l’y mettre.

.

Cette merveilleuse machine

Depuis  l’aube  de l’Humanité,

Peut être … rapidement… entravée,

Voire perturbé par dysfonctionnements,

Effet papillon  contamine  tous  les  organes

Et produira une grande quantité de maladies.

.

On pourrait croire, que ce grain de sable n’affecte

Que le corps : il conditionne aussi humeur de l’esprit

Paix de l’âme par un je ne sais quoi d’atmosphère

Mais qui devient vite très insupportable.

.

Irritation des corps, irritation d’esprits

Peinant à comprendre ce qui se passe

Produisent anticorps pour limiter, voire

Circonscrire  l’étendue de telle hémorragie

Autant de signaux d’alerte clignotant partout.

.

Alors que les molécules immunitaires  endiguent

Épidémie dans bon nombre organes, déjà grippés,

En aggravant encore plus détérioration des voisins.

.

D’où provient, grain de sable endogène  ou exogène,

Était-il là, tapi, dans  un  coin,  sur son  petit  terrain,

En attendant que la machine ralentisse afin de monter

Dans le train, ou alors vient-il  d’une substance inhalée,

Ingurgitée et dont le corps ne peut guère se débarrasser.

.

.

Extensions

 

Il vient de conjonction des deux

Ou de facteur génétique : la médecine

N’a pas qu’un seul modèle de fonctionnement

De notre organisme, comme l’ont les physiciens

Pour l’atome, particule, ou matière.

Ce grain de sable est d’autant méchant,

Qu’il est invisible et on en prouve l’existence

Qu’au travers des traces ou des marqueurs.

.

Lors il n’y a pas de symptômes cliniques,

Spécifiques, évidents, diagnostiqués,

Isoler puis globaliser est un travail préalable

À la mise en œuvre de la moindre thérapeutique

Si l’on veut qu’elle soit efficace, corresponde

Au phénotype et caractère du malade.

.

Un grain de sable dans l’âme :

Comment cela est rendu possible

L’âme étant par définition, dépourvue

De la moindre parcelle de matière :

Par sublimation métaphorique

Ou prise de conscience de quelque chose

Qui ne va pas alors que, partout, par ailleurs,

Notre organisme fonctionne parfaitement !

.

Le grain de sable est à prendre

Soit au sens propre en machine

Soit au sens figuré, en rouages,

D’un projet,  d’une entreprise :

Administration, généralement,

Dû à norme d’usage, modifiée.

Du grain à moudre, et encore !

.

Les détails ont parfois grande importance

Non par eux-mêmes de façon individuelle

Mais soit lors venant après un gros stress

Soit suite à une accumulation des petits,

Comme en influx nerveux : sommation,

Déclenchant un signal pour le cerveau.

.

On en a assez, on n’en veut plus, stop.

On ira pas plus loin, faut explication

Et voire suivi d’actions réparatrices.

.

Si dans les rouages d’une machine,

Il peut être bloquant et pas mortel

Il en est tout autrement, en corps,

Provoquant cancer, AVC ou autre

Maladie fonctionnant à bas bruit.

.

 .

1023 – Calligramme

.

Grain de sable : rien, peu de chose

Placé  au  mauvais  endroit, il s’oppose.

Grain de sable  ferait grincer, corps et âme.

  Car nous    sommes des organismes   complexes

Bien  huilées *   multiples rouages   * sophistiqués.

À se demander *   si ça fonctionne  *  sans déraper :

De près on voit   *     qu’il peut    *    être différent.

Machine humaine  * en dépit *    des faiblesses,

Fragilités, est  comme  *  un sommet  de l’art

Dont on ne sait quel artiste l’aura signé.

On dit qu’il l’a fait à son image

Ou en premier brouillon raté.

Impossible de voir créateur

Et impossible de l’y mettre.

.

*************************

*************************

.

Cette merveilleuse machine

Depuis l’aube  de l’humanité,

Peut être… rapidement…entravée,

Voire perturbé par dysfonctionnements,

Effet papillon contami   G   ne tous les organes

Et il produira une grande   R    quantité de maladies.

On pourrait croire, que ce    A    grain de sable n’affecte

Que le corps, il conditionne    I     aussi humeur de l’esprit

Paix de l’âme par un je ne   N   sais quoi d’atmosphère

Mais qui devient vite    *    très insupportable.

Irritation des corps,     D   irritation d’esprits

Peinant à compren     E  dre ce qui se passe

Produisent anticorps   *    pour limiter, voire

Circonscrire  l’étendue   S   de telle hémorragie

Autant de signaux d’aller  A   te clignotant partout.

Alors que les molécules im B    munitaires endiguent

Épidémie dans bon nombre L     organes,  déjà grippés,

En aggravant encore plus dé E     térioration des voisins.

D’où provient, grain de sable *        endogène ou exogène,

Était-il là, tapi, dans un coin  F           sur son petit terrain,

En attendant que la machine  A    ralentisse afin de monter

Dans le train, ou alors vient-il  I      d’une substance inhalée,

Ingurgitée et dont le corps ne  T   peut guère se débarrasser.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1023 4

.

Un ourson, en chocolat

Ou un pion  sur un échiquier,

Bonhomme château de sable

Ou un bonhomme de neige ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Rien à voir avec un grain de sable,

ni avec autre sorte de grain, d’ailleurs

on est là, totalement, en autre domaine,

tant et si bien sue forme et fond diffèrent.

.

Le grain de sable, ici,

Est que la température fait fondre

Un bonhomme de neige

Qui avait l’air pourtant bien éternel

.

Symbolique 

 .

Quoi de plus banal

Qu’un château de sable

Sur une plage ! D’une pelle et d’un seau,

Les enfants s’amusent à construire

D’improbables forteresses aux multiples tourelles.

.

Le sable humide est modelé, tassé, lissé.

Il faut l’arroser pour qu’il ne sèche pas trop vite.

La marée montante envahit les douves.

.

À peine terminé, le château est détruit

Par les vagues et bientôt il ne reste

Que des ruines amollies ou rien du tout,

Selon la marée.  Nostalgiques de l’enfance,

.

.

Fond

.

Évocation

.

1023 6

.

Le grain de sable, ici,

Est que la température fait fondre

Ce bonhomme de neige

Qui avait l’air pourtant bien éternel

 .

Symbolique 

 .

La construction d’un

Bonhomme de neige

Est un loisir  pour enfants

Et adultes, souvent, pratiqué

Lors des périodes  de l’année où

Neige est disponible en abondance.

.

Dans la culture occidentale, et dans

L’hémisphère Nord, le bonhomme

De neige est un symbole associé

À Noël  et à l’hiver.

.

Au Japon, on a plus

Tendance à mettre un seau

Retourné sur tête de bonhomme

De neige en guise de …  chapeau.

Source : wikipedia/Bonhomme_de_neige

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Château de sable, l’été, sur une plage,

Bonhomme de neige, l’hiver, sur place,

L’enfant joue en s’amusant à construire,

Avec les matériaux, fonction de saisons :

Au printemps, c’est bourgeon qui pousse,

En automne ce sont feuilles qui tombent.

Toute l’année il joue dans le bac à sable

Qui abrite balançoires et toboggans !

 .

.

Un grain parfois suffit

.

Scénario

.

Un seul grain de sable  et la machine s’enraille,

l’âme se grise, se verdit, et fait grincer des dents :

 j’ai l’impression que mon cerveau perd des morceaux. 

 .

Visuels et textuels  >>

1020 – Tout va bien et puis tout va mal : pourquoi !

Visuels et textuels  >>

.

Pourquoi !

Question / réponse

Parce que ci ou bien ca

Ou parce que tout à la fois

Une goutte  a fait déborder

Verre  de  bon  vin,   humeur

Pleine de  joie en  main, moi.

.

Ce n’est  qu’un  excès  de bile

Tiens-toi donc plus tranquille

M’aurait  dit un  psychiatre

Ou un médecin opiniâtre.

 .

Un coup de cafard, c’est sûr ;

Coup de cafard,  c’est mûr :

J’envoie   tout  promener,

Il ne faut plus me parler !

.

Trop d’alcool, ou, mal dormi,

Trop mangé ou trop de soucis,

Trop fatigué ou trop mal aimé,

Et au petit matin trop chagrin,

Un refus de sortir trop tôt du lit

Pour aller au travail… pas divin.

.

Être cajolé, faire  enfant attristé,

Etre autiste pour ne rien  écouter

Envie de tout envoyer promener,

Comme  remède, voire  solution,

Rejet mari, amant, compagnon

Amour est en berne, en cocon.

.

Comme une idiote, pour de bon,

Se dire qu’horoscope  a dit non,

Qu’il faut voir un psy, attention.

.

Après la douche ça va bien déjà,

Après le café, je crois que  ça ira,

Un bon bol d’air frais et l’on y va.

.

Bon coup  de  cafard, c’est l’orage

Noircissant, soudain,  les nuages,

Imbibant, comme en marécages,

Le cœur, les tripes et le cerveau,

S’emmêlent  fort, les  pinceaux,

Ternissent couleurs  des eaux.

.

Finalement rencontrant autres, humeur noire s’est faite rose

Puis s’en est allée gentiment, tout va bien, puis tout va mal :

En fait, je ne sais trop, pourquoi : c’est mon tempérament !

.

.

Extensions

 .

Tout va bien et puis soudain tout va mal

Quand on est, souvent, d’humeur instable,

D’humeur aimable et devenant détestable :

Il suffirait alors du moindre grain de sable

Pour tout vous gâcher.

.

À cran, à fleur de peau, comme un écorché,

À prendre  avec des pinces, avec des gants,

Prêt à vous sauter à la figure, pour autant,

Point  du  tout  mécontent : juste  stressé,

Dès qu’on sait pourquoi.

.

On est de mauvaise humeur,  ça éclaircit

Le paysage, on commence à aller mieux,

Le pire est le flou menant au marasme,

Et, parfois, même jusqu’au sarcasme.

 .

Tout va bien, tout va mal :

On passe vite du bien au mal

Comme si cela était très banal,

Bien que changement : infernal !

Ainsi va la vie, ainsi vont les choses

Tout dans la vie ne peut pas être rose

Et tout ne se termine  dans l’apothéose.

Il parait que  pour atteindre  les hauteurs,

Faut au moins une fois, avoir touché le fond.

 .

« Tout va bien, tout est sous contrôle »

Combien de fois aurai-je entendu cela,

Sans qu’il me soit possible de le vérifier,

L’important serait d’y croire, n’est-il pas.

.

Quand tout va mal, ça se sent, ça se voit,

D’avantage,  on dira : y a l’eau dans le gaz

 Pour signifier que tout ne tourne pas rond,

Il faut purger le problème pour le résoudre.

.

Quand ça va bien on a besoin de personne

On se voit confiant, énergique, autonome

Quand tout va mal : allo  maman, bobo,

Aide-moi s’il te plait, je m’en sors pas.

.

.

1020 – Calligramme

.

Pour    T   quoi !

Question    O      réponse

Parce que ci    U        ou bien ca

Ou parce que      T        tout à la fois

Une goutte a         *         fait déborder

Verre de bon          V          vin,   humeur

Pleine de joie         A         en main moi.

Ce n’est qu’un        *        excès   de  bile

Tiens-toi donc      B      plus tranquille

M’aurait  dit       I     un  psychiatre

Ou un méde      E    cin opiniâtre.

N

Un coup de cafard, c’est sûr ;

Coup de cafard,  c’est mûr :

J’envoie   tout  promener,

Il ne faut plus me parler !

.

Trop d’alcool, ou, mal dormi,

Trop mangé ou trop de soucis,

Trop fatigué ou trop mal aimé,

Et au petit matin trop chagrin,

Un refus de sortir trop tôt du lit

Pour aller au travail… pas divin.

Être cajolé, faire  enfant attristé,

Etre autiste pour ne rien  écouter

Envie de tout envoyer promener,

Comme  remède, voire  solution,

Rejet mari, amant, compagnon

Amour est en berne, en cocon.

.

Comme une idiote, pour de bon,

Se dire qu’horoscope  P  a dit non,

Qu’il faut voir un psy,    U     attention.

Après la douche ça va     I     bien   déjà,

Après le café, je crois       *     que  ça ira,

Un bon bol d’air frais                V     et l’on y va.

Bon coup  de  cafard,      A    c’est l’orage

Noircissant, soudain,     *     les nuages,

Imbibant, comme en   M  marécages,

Le cœur, les tripes et   A   le cerveau,

S’emmêlent  fort, les   L   pinceaux,

Ternissent couleurs  *   des eaux.

.

Finalement rencontrant autres, humeur noire s’est faite rose

Puis s’en est allée gentiment, tout va bien, puis tout va mal :

En fait, je ne sais trop, pourquoi : c’est mon tempérament !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1020 4

.

Une tour donjon,

Ou alors une simple

Salière de cuisine

Avec du sel fin ?

.

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Chacun y va de son grain de sel de salière,

Et dieu sait si, sur une plaie

Moindre parcelle de sel attisera ma douleur

Jusqu’au point capital.

 .

Symbolique 

 .

Chez les Romains, la salière

Était considérée  comme un

Ustensile   de  culte   familial

Et les familles les plus pauvres

Tenaient à honneur de posséder

Une salière souvent en argent.

La placer devant un convive,

C’était lui faire honneur.

.

Au Moyen-Âge la salière devient

Une importante pièce d’orfèvrerie

Au XVIe siècle, première moitié,

La salière proprement dite

Est devenu un luxe princier.

.

Elle prend aussi le nom de navette.

Avec le XVIIe siècle, elle se simplifie.

Et elle ressemblera plus à une bobine.

meubliz.com/definition/saliere

.

.

Fond

.

Évocation

.

1020 5

.

Chacun y va de son grain de sel de salière,

Dieu sait si, sur une plaie

Moindre parcelle de sel attisera ma douleur

Jusqu’au point capital.

 .

Symbolique de fond

 .

Le sel donne du goût aux aliments

Et il permet de bien les conserver.

Symbole de pureté, préservation,

Tout autant altération, alliance.

Il est  un produit  très apprécié,

Et  très consommé,   parce qu’il

Relève le goût des nourritures.

.

Et ses vertus  de  préservation

D’aliments  ont été à l’origine

D’échanges importants entre

Civilisations  en   l’Antiquité.

On lui  attribuait le  pouvoir

D’éloigner  le  mauvais  œil.

.

Cependant,  malgré    toutes

Ses  qualités,  il  revêt  aussi

Une dimension destructrice,

Tant  le sel  dessèche, ronge,

Altère, rend l’eau imbuvable.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sel

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le sel de la vie, désignerait

Les moments où tout va bien

Le poivre de la vie serait alors

Les moments où tout irait mal,

Est-ce une question de couleur

Sinon d’aspect et voire de goût

C’est  à chacun  d’assaisonner

Ses plats comme il l’entend.

 .

.

Croyez-le, puisqu’on vous le dit !

.

Scénario

.

Tout va bien,

puis tout se gâche,

et depuis … tout va mal !

.

Visuels et textuels  >>

1007 – Météo, qu’il pleuve, qu’il vente ou brille

Visuels t textuels  >>

.

La météo … à l’extérieur,

Influe sur celle, intérieure,

Sauf quand  on  s’en moque

Parce  qu’elle  ne   provoque

Bonne,  mauvaise,  humeur.

Car la météo  des  émotions

Lors  elle est  au  beau fixe,

En aimant,   avec passion,

En joies, se rend prolixe.

 De jour comme de nuit

Un rayon de joie luit

En moi  en Éclats

D’existences,

J’en suis

Ravi

V

.

Et dès lors

Qu’il pleuve, vente, brille

Le cœur en fête, tête  scintille,

De mille éclats de joies, de désirs.

 .

Il  n’a  prise,  sur moi,  lors  respire

Luxe,   calme,  volupté,   intérieures,

Que la vie m’a donné comme cadeau,

Ce n’est pas ciel  mais grand bonheur

Qu’aimer quelqu’un et   au plus haut.

.

Qu’il fasse, jour, obscur   voire, nuit,

Un soleil, en moi,  toujours    reluit,

Éclaire  mon passé, présent  avenir,

Nul  ne saurait me le faire  partir !

.

Cet état de grâce, si ce n’est magie,

Souvent, sur mon humeur, rejaillit

Je ne vis pas  sur  un  petit nuage :

C’est juste  amour, vie, en partage.

.

Que ma vie  soit  rose  ou  morose,

Ma manière de la considérer, pose

Un  regard,  sur  elle,  bienveillant,

Qui me rend,  toujours,   plaisant.

.

.

Extensions

 .

La pluie, le vent, le soleil m’importent peu

Si à l’intérieur de moi-même, je suis et reste heureux.

Combien de gens se disent chagrinés par un mauvais temps

«Encore une journée de foutue, ce n’est que la énième à suivre ».

Ils souhaitent la pluie pour la nature, végétation, fraicheur,

Mais pas pour eux, en tous cas, pas dans la journée

Quand ils ont besoin de s’activer à l’extérieur.

L’amour de la vie et la vie de l’amour

Se rejoignent, plutôt bien, en météo

De nos sentiments et nos humeurs.

Il n’est pas faux qu’un grand soleil

Qui dure plusieurs jours  d’affilée,

Rendrait  les gens  plus détendus,

Moins renfermés  sur eux-mêmes,

Plus disponibles aux autres que pluie

Qui n’en finit pas à rester calfeutrer chez soi

Ou dans son bureau pour ne plus communiquer

Que par téléphone ou messagerie, et voire courrier.

Mais, s’il suffisait de vivre, sous un soleil, permanent,

Pour être heureux, Afrique est continent le plus joyeux

Or il n’en est rien, du moins, à mes yeux  d’Européen.

Météo extérieure, intérieure se renforcent, nuisent.

.

Qu’il  pleuve,  qu’il  vente, ou  qu’il  brille :

Mon cœur, en fête, ma  tête  scintille,

De mille  « éclats d’existences »

Qui me mettent en transe,

Me rendent… joyeux.

Sous …parapluie,

Sous  parasol,

En terrasse

Ou plage.

.

Météo extérieure influencerait, de plus en plus,

Météo propre humeurs dans notre for intérieur :

Le soleil est le bienvenu, la pluie plutôt malvenue,

Sauf pour gens heureux où le soleil est en le cœur.

.

Le mauvais temps conditionne le temps qui passe :

Il n’a ni la même valeur, intensité que beau temps !

Est-ce pour autant qu’en les pays  où il ne pleut pas,

Gens sont, depuis leur naissance, toujours contents :

.

Apparemment non, surtout s’ils sont affamés, pauvres,

Il faut croire que la météo est un facteur parmi d’autre.

Sans doute qu’il est nécessaire mais loin d’être suffisant,

Et il ne peut être compensé par sa créativité tout autant.

.

.

Épilogue

 .

Vent, pluie … soleil,

Un trio de la météo,

Temps est merveille,

Mauvais, vers beau !

*****

Il est un souci majeur

Avec une climatologie

Propre  à  un malheur,

Bien  plus  aujourd’hui

*****

Il influencera l’humeur

Et nos activités, dehors,

On le consulte à l’heure,

Pour connaitre  le sort !

****

La météo de mon cœur,

N’est pas soumise à lui,

Il échappe à mélancolie

Du temps qui fait peur.

****

Pluie, soleil, voire vent,

M’importe peu dès lors

Que je serai ton amant,

Et nos corps, plus forts.

****

Pas le même sur planète

Pays où il vente souvent,

Où il pleut tout le temps,

Où le soleil  reste en fête.

****

J’aime bien changement,

Pas monotonie du temps,

En  Bretagne,  il fait beau,

Plusieurs fois …  par jour !

****

Un vent léger vous caresse

Pluie fine … vous vaporise,

Rayon soleil  est tendresse

Et ensemble,  vous irisent !

****

S’il pleuvra trop longtemps,

S’il ventera … tout le temps,

S’il fera soleil  trop de jours,

C’est pas bon pour l’amour !

.

.

1007 – Calligramme

.

La météo … à l’extérieur,

Influe sur celle, intérieure,

Sauf quand  on  s’en moque

Parce  qu’elle  ne   provoque

Bonne,  mauvaise,  humeur.

Car la météo  des  émotions

Lors  elle est  au  beau fixe,

En aimant,   avec passion,

En joies, se rend prolixe.

 De jour comme de nuit

Un rayon de joie luit

En moi  en Éclats

D’existences,

J’en suis

Ravi

V

***

***

***

Et dès lors

Qu’il pleuve, vente, brille

Le cœur en fête, tête   P  scintille,

De mille éclats de joies,  L    de désirs.

                     U

Il  n’a prise sur moi           I    lors respire

Luxe, calme, volupté        E   intérieures,

Que la vie m’a donné  V    comme cadeau

Ce n’est pas ciel mais   E   grand bonheur

Qu’aimer quelqu’un et   N    au plus haut.

Qu’il fasse, jour, obscur    T    voire, nuit,

Un soleil, en moi, toujours        S   reluit,

Éclaire mon passé, présent      O   avenir,

Nul ne saurait me le faire       L    partir !

Cet état de grâce, si ce n’est  E      magie,

Souvent, sur mon humeur,  I       rejaillit

Je ne vis pas  sur un petit  L          nuage :

C’est juste d’amour, vie   =      en partage.

Que ma vie soit rose     M        ou  morose,

Ma manière de la      É    considérer, pose

Un  regard,  sur      T     elle,  bienveillant,

Qui me rend,       É     toujours,   plaisant.

O ………….

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation  

.

1007 4.

Un trophée sportif

Placé sur un piédestal,

Et plutôt du genre massif,

Bien plus qu’un pluviomètre.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

 .

La météo n’aura rien à voir ni faire avec trophée

même si un pluviomètre en peut prendre la forme,

d’un coté c’est de la sueur et de l’autre que de l’eau

tant et si bien que la forme se distingue du fond.

.

Il est vrai que ce trophée ne craint

Ni le vent ni la pluie ni le soleil.

Et rien à voir avec la météo à moins

Que ce ne soit pluviomètre.

.

Symbolique 

 .

Le trophée est remis au vainqueur

Et des titres symboliques à ses seconds

Lors d’une cérémonie officielle par un membre

Éminent de la discipline ou  instance fédérale.

.

L’objet du trophée pourra être symbolique

Ça peut être une coupe ou une médaille,

Financier (un bon d’achat, un chèque,

Ou un contrat : un contrat d’édition.

.

La cérémonie sera souvent enjolivée

D’un discours, et remise de bouquet

Ou  d’une  couronne,  d’une  montée

Des couleurs drapeau, de l’exécution

D’un  hymne spécifique, voire national.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1007 6

.

Il est vrai que ce trophée ne craint

Ni le vent ni la pluie ni le soleil.

Et rien à voir avec la météo à moins

Que ce ne soit pluviomètre.

.

Symbolique 

 .

Le pluviomètre est

Un instrument météorologique destiné

À mesurer la quantité de précipitations (pluie)

Tombée pendant un intervalle de temps en un endroit.

Les relevés d’un seul pluviomètre ne seront donc pas

Caractéristiques de la pluie qui tombe en région.

.

Les premières mesures des quantités de pluie

Connues furent faites par les Grecs  500 av. JC.

Cent ans plus tard, en Inde, la population utilisait

Des bols pour recueillir l’eau de pluie et la mesurer.

Dans les deux cas, la mesure de pluie aidait

À estimer le rendement futur des cultures.

Wikipédia : pluviomètre

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Un trophée donne grande valeur à son effort consenti

Non pas en soi, mais par rapport autres compétiteurs.

La météo pourra l’augmenter s’il se passe en extérieur

Rarement l’empêcher sauf en cas d’orage ou  tempête.

.

Le pluviomètre n’est autre qu’un réservoir indicateur

D’une quantité de pluie, tombée, en un temps donné

Il objectivera le sentiment  d’un certain inconfort,

Alors qu’il peut être salvateur pour agriculture.

.

.

Qu’il pleuve, vente, brille !

.

Scénario

.

Qu’il pleuve et je sors dehors sous mon grand parapluie bonheur.

Qu’il vente et je prends mon apéritif sur ma terrasse, bien abritée.

Qu’il brille et je vais à ma plage, pour bronzer, papoter et nager !

.

Visuels t textuels  >>

971 – Réenchantons la vie lorsqu’elle est morose

Visuels et textuels  >>

.

Une vie morose

Ne peut être rose,

Par définition, grise

Et, toujours, soumise,

Aux aléas temps ou vent

Qui nous court  devant.

.

Et si les mots nous  sauvent

Tout autant, nous enferment

Dès lors que  l’on  se referme,

Sur eux, comme  trop  mauves.

Si la  poésie  sublime  les  maux,

Ou transformera laids,  en  beaux,

De refaire la fête, nettoierait sa tête,

Sinon l’on deviendrait  marteau, bête.

Pour réenchanter  une vie lors morose,

Il faut faire   toutes choses   que l’on ose !

Pour trinquer  avec misères d’un plein hiver,

Rien de mieux qu’un filtre, potion d’imaginaire :

Car pour finir  nous sommes tous en même galère

Bonheur en soi n’est pas plus pour demain, qu’hier.

Comment  enchanter  la vie  quand  elle  est  morose ?

Si vous n’y parvenez pas  en vers,  essayez –le en prose,

L’essentiel n’est pas de savoir  ce qu’est objective réalité

Mais d’avoir plusieurs points de  vue sur elle, à échanger.

Chanté, enchanté, déchanté,  étonné, dégoûté, réenchanté,

Laissez-vous gagnez par  ses rires  et ses sourires décalés,

Pour autant vous ne deviendrez pas sans cesse déphasé

Mais sûr vous aurez meilleur moral  meilleure santé.

Facile à dire  moins à faire lorsqu’on  touche le fond,

On a que faire  de poète fanfaron, poltron, abscons,

Lors la vie devient lutte perma nente sans espoir

Je voudrais bien  qu’il  soit  à ma place, l’y voir !

L’y  voir  clamer ses vers, compenser  misères,

Substituer  aux affres  du corps, ses lumières

Qui réjouissent autant le cœur que l’esprit,

Pour un temps feront oublier la chienlit.

Chanter comme remède à la morosité.

Drôle de prescription…non médicale

Mais en attendant bonheur pilulisé

On ne connait rien d’aussi radical.

.

Radical, la poésie : vous rigolez !

La dernière lue, date des années

Misère de  mon école secondaire.

Je sèche : c’est  sans  commentaire !

Réenchanter la vie lors elle est morose

C’est ce que l’on  attend, d’artiste, poète,

Qui, de la joie de vivre, en font l’apothéose

Par choix des mots, qui soulagent vos maux.

Mots dits, parfois, de travers … voire à l’envers,

Mais maudits soient …. de même tout rabat-joie,

En levant au-dessous  …..  de soi, de vin son verre,

L’on s’apercevra qu’il …….  est encore plein de soi !

.

.

Extensions

.

La morosité diminue  dans trois lieux différents, complémentaires

Dans la chambre, avec un partenaire,

Dans la nature avec âme romantique,

Dans un cave, avec un repas de fêtes,

Mais être enfermé dans sa chambre

Ou être perdu et seul, en la nature,

Ou mal placé car en bout de table

Sont des situations de morosité.

Moralité, ce n’est pas le lieu qui compte, c’est l’humeur qu’on y met.

 .

Des épicuriens, qui n’ont peur de rien,

Nous disent que nous n’allons pas bien

Lors, inconsciemment, le voulons bien !

.

À force de vouloir, toujours plus, encore,

On s’épuiserait le moral à jamais parvenir

À distinguer ce qui nous fait du bien, mal !

.

Boudeur, grincheux, grognon … maussade,

Mélancolique, nostalgique, taciturne, triste.

Autant de qualificatifs  autour d’air morose.

.

.

971 – Calligramme

.

Une vie morose

Ne peut être rose,

Par définition, grise

Et, toujours, soumise,

Aux aléas temps ou vent

Qui nous court  R  devant.

                 É

Et si les mots nous  E   sauvent

Tout autant, nous   N  enferment

Dès lors que  l’on    C    se referme,

Sur eux, comme      H    trop mauves.

Si la poésie sub        A     lime les maux,

Ou transformera      N     laids,  en  beaux,

De refaire la fête,     T       nettoierait sa tête,

Sinon l’on devien      O         drait marteau bête.

Pour réenchanter       N             une vie lors morose,

Il faut faire toutes     S                  choses que l’on ose !

Pour trinquer     L  avec les misères   S  d’un plein hiver,

Rien de mieux    A   qu’un filtre, potion   I    d’imaginaire :

Car pour finir       *   nous sommes tous en    *   même galère

Bonheur en soi       V n’est pas plus pour de   E  main, qu’hier.

Comment enchanter    I     la vie quand        L  elle est morose ?

Si vous n’y parvenez pas    E    en vers,        L essayez-le en prose,

L’essentiel n’est pas de savoir   *    ce       E   qu’est objective réalité

Mais d’avoir plusieurs points de        *          vue sur elle, à échanger.

Chanté, enchanté, déchanté,       D        étonné, dégoûté, réenchanté,

Laissez-vous gagnez par    E   ses rires      E    et ses sourires décalés,

Pour autant vous ne   V    deviendrez pas     S   sans cesse déphasés

Mais sûr vous       I    aurez meilleur moral    O   meilleure santé.

Facile à dire     E     moins à faire lors on     R   touche le fond,

On a que faire   N  de poète fanfaron,    O poltron, abscons,

Lors la vie devient T  lutte perma M  nente sans espoir

Je voudrais bien  qu’il    *   soit  à ma place, l’y voir !

L‘y  voir  clamer  ses  vers, compenser  misères,

Substituer  aux affres  du corps, ses lumières

Qui réjouissent autant le cœur que l’esprit,

Pour un temps feront oublier la chienlit.

Chanter comme remède à la morosité.

Drôle de prescription…non médicale

Mais en attendant bonheur pilulisé

On ne connait rien d’aussi radical.

.

Radical, la poésie : vous rigolez !

La dernière lue, date des années

Misère de  mon école secondaire.

Je sèche : c’est  sans  commentaire !

Réenchanter la vie lors elle est morose

C’est ce que l’on  attend, d’artiste, poète,

Qui, de la joie de vivre, en font l’apothéose

Par choix des mots, qui soulagent vos maux.

Mots dits, parfois, de travers … voire à l’envers,

Mais maudits soient …. de même tout rabat-joie,

En levant au-dessous  …..  de soi, de vin son verre,

L’on s’apercevra qu’il …….  est encore plein de soi !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

971 4

.

Un objet décoratif quelconque,

Aussi bien lampe d’ambiance 

Deux mains jointes  munies d’un

Variateur couleur personnelle !

.

(forme creuse, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Toute lumière et toutes couleurs vers le rose

crée une ambiance d’enchantement enfance

on pourrait dire qu’une lampe qui  détectera

notre humeur accordera notre fond à forme.

.

Lampe que vous dites morose,

Avec tel vert, l’on ne dirait pas,

Lors elle peut varier de couleurs

Tout comme les  feux rouges !

 .

Symbolique 

 .

Qu’il s’agisse

D’une lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe moderne,

Électrique, elle symbolisera l’énergie

Que nous contrôlons, maîtrisons.

.

C’est la lumière intérieure

Rassurante   et   simple,

Connaissance transmise

Par un environnement,

Celle que chacun reçoit,

En naissant et dont il a besoin.

.

Dans certains rêves son symbolisme

Est proche de celui de la bougie.

Source : tristan-moir.fr/lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.971 6

.

Lampe que vous dites morose,

Avec tel vert, l’on ne dirait pas,

Lors elle peut varier de couleurs

Tout comme les  feux rouges !

 .

Symbolique 

.

Couleurs symbolisent éléments.

1) Le rouge ou l’orange, le feu.

2) Le jaune ou le blanc, l’air.

3) Le vert ou le bleu, l’eau.

4) Le noir ou le brun, la terre.

.

Le noir symbolise le temps ;

le blanc, l’intemporel.

Noir et blanc : alternance

de l’obscurité et de la lumière.

.

1) Le bleu est la couleur du ciel, de l’esprit : pensée.

2)  Le rouge est la couleur du sang : passion, sentiment.

3) Le jaune est la couleur  de la lumière  et de l’or : intuition.

4) Le vert est la couleur de la nature, de la croissance : sensation

C.C. Jung

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Pour réenchanter sa vie si elle est morose

Rien n’est mieux que revenir dans la lumière,

Qui, seule, nous permet déjà d’y voir plus clair.

.

Nos problèmes ne disparaitront pas en un éclair,

Mais ils se mettront en ordre en voie de résolution

Et nombre de voyants qui étaient en couleur rouge

Passeront d’abord à l’orange puis resteront au vert.

.

C’est facile à dire, me direz-vous : mais essayez donc

À qui ne fait rien, il n’arrivera jamais rien  … de bon !

Réenchanter sa vie consiste à passer de morose à rose,

Suffit de trouver le bon « mo » ou d’enlever le mauvais.

Achetez une lampe qui varie avec votre propre humeur.

 .

.

Mauve, rose, morose ?

Scénario

.

S’imaginer chambre accueillante petit déjeuner servi pour deux.

S’imaginer en une forêt, bord d’un lac, romantique : mélancolique.

S’imaginer en une cave aménagée et décorée, pour un repas de fête.

 .

.

Visuels et textuels  >>

955 – Que reste-t-il de gratuit dans la vie !

Visuels et textuels >>

.

« Gratuit »

Un mot vide

Un mot…valise,

Un mot … gratuit :

Reste en l’air, encore.

Déjà, l’eau est payante ;

Accès la mer, prix argent.

L’école gratuite en principe

La liberté, aussi, sans parole.

Nouveau Ministère temps libre

Recrute des fonctionnaires zélés

Afin de s’appliquer,    à lui-même,

Règles d’usages, qu’il fait adopter,

En utilisant mieux son temps libre,

Pour éviter un possible «burn out».

Question simple sans réponse à dire

Car mis à part l’air que je … respire,

Et le sommeil  qui me gagne la nuit,

Faut chercher loin dans mon esprit,

Ce que je ne paie pas et me réussit :

L’éducation de mes enfants en des écoles,

L’usage des routes, et ponts et chaussées.

.

Oui, en apparence et non en réalité,

Car  je paie impôts, taxes, et oboles,

Par ci, par-là, parfois … arbitraires,

En maison, dont  suis propriétaire.

.

Attends tu oublies, le soleil, la mer,

Le droit d’être une mère et un père,

Tu oublies tes amis,  qui t’ont choisi,

Le droit de contester en démocratie,

De donner  de sa personne bénévole,

Profiter de sa santé, retraite pactole.

 .

Oui mais les deux derniers, on paie :

Justes redistributions de la monnaie,

Tant et si bien que rien n’est  gratuit :

Si en plein air … plein soleil, notre vie

Est agréable lors week-end…vacances,

Le reste du temps, enfermés, on pense

Que la vie est bien trop injuste d’avoir à payer

La santé, chômage, retraite, le management !

.

Si c’est cela «l’égalité réelle» en société,

La gratuité, hors économie de marché :

Payez et, peut-être, après … remboursé.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

Seules activités, qui me soient garanties,

Dormir, rêver, penser, écrire … imaginer.

Autant dire, choses  qui ne servent à rien,

Purement gratuites et purement inutiles !

.

Attendez ce raisonnement est trop facile :

Chacun sait, l’acte gratuit n’existe en fait,

Il y a toujours un intérêt à ce que l’on fait,

La gratuité vise moins l’autre que son bien.

.

.

Extensions

.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

J’ai beaucoup de temps libre en retraite.

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

De retravailler, je deviendrais un traitre.

Les seules activités, qui me soient garanties

Désormais, dormir, rêver, penser, écrire, imaginer.

Autant dire des choses qui ne servent à rien  ou qui

Seront purement gratuites.

Attendez : ce raisonnement

Est trop facile,  chacun sait,

L’acte gratuit … n’existe pas,

Il y aura toujours en fait un intérêt à ce que l’on fait.

Gratuité vise moins l’autre que son bien et soi-même.

Seule chose gratuite, amour !

D’ailleurs, dès  qu’on  le paie,

Il ne vient plus, il ne tient plus,

Il  ne  vous  appartient  plus, et

Plus on lui sacrifiera son argent

Il vous quitte sans ménagement,

Et même sans dédommagement.

.

Il n’y a rien de «gratuit» dans la vie,

Quelqu’un, quelque service, le paie.

Gratuit : je paie  de ma personne !

Ah, j’oubliais : l’air, le soleil, l’est,

Mais la pollution et le virus aussi.

Web est gratuit… mais pas forfait

Ni ordinateur, ni services payants

Entrée gratuite mais sortie payante

Le gratuit n’est que piège, que mythe.

.

La notion de gratuité est ambiguë

En outre, certains diront : galvaudée.

Rien  n’est vraiment  tout à fait gratuit :

Quelqu’un assume le coût, même minimal,

C’est juste que bénéficiaire paie pas de prix.

.

On dit que l’accès, l’usage d’Internet sont gratuits

En principe oui, mais en réalité, annonceurs payent

Il en est de même pour les écoles, pour les transports,

À travers nos impôts, nous contribuons à leur gratuité.

.

.

955 – Calligramme

.

« Gratuit »

Un mot vide

Un mot…valise,

Un mot … gratuit :

Reste en l’air, encore.

Déjà, l’eau est payante ;

Accès la mer, prix argent.

L’école gratuite en principe

La liberté, aussi, sans parole.

Nouveau Ministère temps libre

Recrute des fonctionnaires zélés

Afin de s’appliquer,    à lui-même,

Règles d’usages, qu’il fait adopter,

En utilisant mieux son temps libre,

Pour éviter un possible «burn out».

Question simple sans réponse à dire

Car mis à part l’air que je … respire,

Et le sommeil  qui me gagne la nuit,

Faut chercher loin dans mon esprit,

Ce que je ne paie pas et me réussit :

L’éducation de mes enfants en des écoles,

L’usage des routes, et ponts et chaussées.

Q U E   R E S T E – T – IL D E

Oui, en apparence et non en réalité,

Car  je paie impôts, taxes, et oboles,

Par ci, par-là, parfois … arbitraires,

En maison, dont  suis propriétaire.

.

Attends tu oublies, le soleil, la mer,

Le droit d’être une mère et un père,

Tu oublies tes amis,  qui t’ont choisi,

Le droit de contester en démocratie,

De donner  de sa personne bénévole,

Profiter de sa santé, retraite pactole.

 .

Oui mais les deux derniers, on paie :

Justes redistributions de la monnaie,

Tant et si bien que rien n’est  gratuit :

Si en plein air … plein soleil, notre vie

Est agréable lors week-end…vacances,

Le reste du temps, enfermés, on pense

Que la vie est bien trop injuste d’avoir à payer

La santé, chômage, retraite, le management !

G R A T U I T  D A N S  L A V I E !  

Si c’est cela «l’égalité réelle» en société,

La gratuité, hors économie de marché :

Payez et, peut-être, après … remboursé.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

Seules activités, qui me soient garanties,

Dormir, rêver, penser, écrire … imaginer.

Autant dire, choses  qui ne servent à rien,

Purement gratuites et purement inutiles !

.

Attendez ce raisonnement est trop facile :

Chacun sait, l’acte gratuit n’existe en fait,

Il y a toujours un intérêt à ce que l’on fait,

La gratuité vise moins l’autre que son bien.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

955 4

.

La lumière du ciel est gratuite

Mais parfois aussi, électrique 

Un phare en est le témoin

S’il s’éclaire, de jour !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Parmi les services gratuits,

Lumières  des phares et balises

Sans  lesquels,  toutes navigations

En mer seraient plus dangereuses.

 .

Symbolique 

 .

L’opposition lumière-ténèbres

Constitue un symbole universel.

Pour en esquisser l’enjeu symbolique,

On peut introduire trois grandes acceptions

De la lumière sur le plan de l’imaginaire.

La lumière-séparation, orientation,

Et   la   lumière-transformation.

.

Ces trois aspects de la lumière

Comme symbole se définissent

Par rapport à trois altérités

Ou trois formes de ténèbres,

Soit, respectivement : l’abîme ;

L’obscurité ; l’ombre et l’opacité.

universalis.fr/encyclopedie/lumiere-et-tenebres

.

.

Fond

.

Évocation 

.

955 6

.

Parmi les services gratuits,

Lumières  des phares et balises

Sans  lesquels,  toutes navigations

En mer seraient plus dangereuses.

 .

 Symbolique 

 .

La gratuité est,

En économie, un concept

Qui recouvre le fait qu’un bien

Ou un service, pourra être obtenu

Sans aucune contrepartie apparente,

Et en particulier  d’ordre pécunier

C’est bien le cas de ce site :

«Éclats           d’existences»

Qui  propose  des contenus

Textuels et imagés gratuits.

Mais il n’e sera pas  le seul,

Loin s’en faut, sur Internet.

.

Il existe une version papier

Mais impression a un prix !

 .


.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Seul l’amour, le  sourire, le don, sont gratuits,

 .

.

 Lors des fois payant et cher !

.

 Scénario

.

Câlins sont gratuits mais pas avec n’importe qui, n’importe où.

L’école laïque de la république est gratuite depuis Jules Ferry.

Certaines connexions internet avec le Wifi  restent gratuites.

.

Visuels et textuels >>

945 – Laissant flotter, à tous vents, l’humeur

Visuels et textuels  >> 

.

Humeur, chose notable

Impalpable et improbable

Flottant  autour  de  notre air

Comme    un   parfum  en  vers.

Comme   chacun   le  sait  bien,

Elle  est    variable,  versatile :

Sera-t-elle  utile,  ou, futile,

Peu appréciée,   ou  bien,

Chacun l’aura heureuse

Facétieuse,  gracieuse

Proche rêve/réalité.

.

Laissant flotter, à tous vents,

Mon humeur, mon cœur,  âme,

Sans pouvoir plus rien contrôler,

Je m’expose à cacophonie sons,

Ou au kaléidoscope d’images

Envahissant  mon cerveau !

.

Étranges démons m’attrapent,

Étranges  bruits,  me  frappent

Quand  des foudres  me sapent,

Et dans des abîmes me happent

Quand j’étais  encore  un enfant,

Et dites  pourquoi  ne le  suis-je !

.

Je rêvais  de monstres méchants

Et morts m’ex-citaient  bien  plus,

Ce que  j’imaginais, n’existait pas,

Ce qui existait,  je n’imaginais pas

Choses qui ne … se racontaient pas

De peur, ai fini un jour par l’oublier.

.

J’ai rêvé  d’amour  avant consommer,

Ai rêvé de jours avant de me consumer.

Si mon  imaginaire ne s’affolait plus,

Désir s’en irait, n’en pourrait plus.

Combien de fois aurai-je rêvé

De devenir ce que je suis,

Sans imaginer, depuis,

Que  je l’ai  réalisé !

.

Rêveries m’apportent

Tout  ce qui m’importe,

Mots frappent à ma porte,

En  flots  comme  cloportes.

N’en suis-je un, à déblatérer

Ainsi  sur mes proies, cafards,

Mais … foi de  poète, cancrelat,

Un vers peut un autre, en cacher

Que je ne connais pas  et découvre

En le couchant, nu, sur mon papier,

Rêver les mots avant que  je les ouvre

Me rend d’humeur, à me les inspirer !

.

.

Extensions

Ils demeurent tapis au fond de moi

Comme autant de rêves endormis,

En diverses formes de chrysalides

De ma pensée.

En laissant flotter, à tous vents,

Mon humeur, je sens que la marée

Monte  ou descend  ou demeure à

L’étale, elle change tous les jours

De hauteur et même d’ardeur.

Rêve blanc : grève rose !

Rêve gris : grève noire !

Rêve entre bleu et vert :

Grève de toutes les couleurs.

Le baromètre de l’humeur

Suit celui du temps !

.

L’humeur est comme la météo, variable avec éclaircie,

Elle est tantôt en haut, et tantôt en bas, et tantôt égale !

Le long d’un curseur, je mélange un nombre de couleurs :

Quand les nuages  s’accumulent, mon humeur s’assombrit.

Humeur vagabonde, humeur moribonde,  humeur féconde :

Toutes les humeurs se fondent et même parfois se confondent

Mon corps dit ce qu’il pense de ce que je vis, de ce que je subis !

.

L’humeur est comme l’amour, enfant de poème,

Il en est des drôles, des morbides… des extrêmes.

.

L’humour est comme regard décalé sur soi-même,

Humour gris, noir, rose, arc-en-ciel,  blanc crème !

.

Attention cependant à ne pas devenir trop sensible

À tout ce qui se passe autour de soi ou susceptible !

.

Laisser flotter à tout vent est perdre contrôle sur soi,

Il vaut mieux se fixer des bornes sinon on se déchoit.

.

.

945 – Calligramme

.

Humeur, chose notable

Impalpable et improbable

Flottant  autour  de  notre air

Comme    un   parfum  en  vers.

Comme   chacun   le  sait  bien,

Elle  est    variable,  versatile :

Sera-t-elle  utile,  ou, futile,

Peu appréciée,   ou bien,

Chacun l’aura heureuse

Facétieuse,  gracieuse

Proche rêve/réalité.

Laissant flotter, à tous vents,

Mon humeur, mon cœur,  âme,

Sans pouvoir plus rien contrôler,

Je m’expose à cacophonie sons,

Ou au kaléidoscope d’images

Envahissant  mon cerveau !

Étranges  H     démons     À    m’attrapent,

Étranges  U           bruits         *     me frappent

Quand     M             foudres        T      me sapent,

Et dans     E            des abîmes      O    me happent

Quand      U            j’étais encore      U      un enfant,

Et dites     R            pourquoi  ne        S       le  suis-je,

Je rêvais    *             de  monstres         *       méchants

Et morts    F           m’ex-citaient        V      bien  plus,

Ce que        L           j’imaginais n’       E      existe pas,

Ce qui        O        existait,   n’ima     N      ginais pas

Choses       T       qui ne  se  racon    T      taient pas

De peur    T      ai fini un jour par  S       l’oublier.

J’ai rêvé   E   d’amour avant con  *     sommer,

Ai rêvé de jours avant de me con    sumer.

Si mon  imaginaire ne s’affolait  plus,

Désir s’en irait, n’en pourrait  plus.

Combien de  fois aurai-je  rêvé

De devenir    ce que je suis,

Sans ima     giner, depuis,

Que  je             l’ai  réalisé !

Rêveries          m’apportent

Tout ce qui         m’importe,

Mots frappent      à ma porte,

En flots com       me cloportes.

N’en suis-je       un à déblatérer

Ainsi sur mes       proies, cafards,

Mais … foi de         poète cancrelat,

Un vers peut un       autre, en cacher

Que je ne connais        pas et découvre

En le couchant, nu,       sur mon papier,

Rêver les mots avant        que  je les ouvre

Me rend d’humeur,          à me les inspirer !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

945 4

.

Silhouette homme debout,

Les mains  dans  les poches :

 Humeur stable ou instable

Selon degré d’humour.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

Humeur tranquille, humeur joyeuse,

Ou humeur morose :

Comme le vent, mon humeur change

En fonction d’humour !

 .

 Symbolique

 .

L’humeur est un état d’âme persistant.

Elle diffère des émotions en ceci qu’elle

Est moins spécifique, moins intense et

Moins influencée par des événements récents,

Même si, des émotions, telles que la peur et

La surprise, sont des sentiments parfois sévères

Et pouvant durer des heures, voire des jours.

.

L’humeur peut avoir une connotation

Positive ou négative.

Dans le langage courant

On parle de « bonne » humeur

Ou de « mauvaise » humeur.

Source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation

.

945 6

.

Humeur tranquille, humeur joyeuse,

Ou humeur morose :

Comme le vent, mon humeur change

En fonction d’humour !

 .

Symbolique 

 .

L’humour est un état d’esprit,

Manière d’utiliser le langage,

Voire un moyen d’expression.

L’humour  peut être  employé

Dans  différents  buts et  il  peut,

Se révéler pédagogique, ou militant.

.

Mais c’est sa forme, plus que sa définition,

Qui est diversement appréciée de culture à l’autre,

D’une région à une autre, d’un point de vue à un autre,

Au point que ce qui est considéré par certains comme humour

Peut être considéré par d’autres comme une méchante moquerie,

Une insulte ou un blasphème.

wikipedia.org/wiki/Humour

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 

Humeur et humour iraient de pair.

Quand l’humeur  voit  tout  de travers,

L’humour  prend du recul, il relativise,

  Avec ironie, il devise  sur  son infortune,

Et revient  ainsi à une humeur positive :

C’est pas grave on a connu des vents pires

Après tout, personne n’est mort : tant qu’il

Y a de la vie, il y a de l’espoir de s’en sortir

Un jour du noir, prenons la vie du bon coté

Enfin ce genre de réflexion, comportement.

 .

 .

Nos variations d’humeurs !

.

Scénario

.

Mon humeur  passe du noir au rouge selon mes divers évènements.

Mon humeur est comme écharpe qui me tient chaud autour du cou.

Mon humeur devient complexe, mêlant des sentiments contraires !

.

Visuels et textuels  >>