813 – Ecole : sujet sans fin d’inégalités

Visuels et textuels >>

.

 Calligramme

.

École, point

Passage obligé,

Un  devoir  pour

Citoyens, États

Pour enfants.

.

L’école sert à créer

À rattraper, inégalités.

Certains en gardent souvenir,

De réussite, autres, de l’échec

Rejet complet on la récuse.

.

Mais si de tous maux, on l’accuse,

Que serions-nous, sans elle : dictature

Comble est école censée faire apprendre

N’apprenant pas elle-même, ne s’adapte

Lors l’élève découvrira à l’extérieur,

Méthodes, pour lui, meilleures.

.

L’école, famille  L  *  S  puis la société,

Dans ce triangle,  ‘  in      A  fernal, on y met,

Tous ses espoirs,  É   avec     N   ses désillusions.

Quelle famille     C  ne souhaite    S    pas qu’enfant

Réussisse à      O      s’y   épanouir   *  en fixant bien

Son attention  L    pour mieux tout   F     apprendre.

  Quelle école    E    ne souhaitera pas   I    qu’enfants

S’appliquent à *    écouter, suivre  N  le maitre

Et à bien faire  E      les devoirs  *  prescrits,

Soit à la maison    S      *    D    seuls, aidés ?

Quel État n’attend   T     *     ‘   pas que la force

D’éducation et   *  de formation  I    qu’elle engage,

Ne transforme  U  un pays, l’adapte,  N  pour le rendre

À la fois, plus  N    compétitif  sur le plan   É   économique,

Plus social et  *    communautaire  sur le   G  plan humain.

La réalité est   S  tout autre parce que  A   dans les faits,

Il y a les bons    U    parents, et  les    L  bonnes écoles

Il y a les bonnes  J    aides justes   I données d’État.

L’école est un      E    lieu vie,   T     déconnectée

De  réalité quotidienne T *  É    sociale  économique.

.

Un État dans     * l’État qu’il faut protéger * en une bulle,

Où on prépare  *    les esprits aux fonctions  *    de demain,

D’où un affron    *    tement permanent entre *    le Ministère,

Les syndicats et   *    les associations des     * parents d’élèves,

Les professeurs,   *    le rectorat,  chefs   *  d’établissements.

L’école est sujet,   *   sans aucune fin  *  sur les inégalités,

Et aussi un lieu    *   de passage    *   qu’il faut franchir,

Au fil d’années    *    pour s’en   *  débarrasser, passer

À autre chose    *    plus en    *  lien avec le monde,

La société       *    activité   *   ou même le rêve.

.

.

Textuel

.

L’école est un point de passage obligé, un

devoir pour tout citoyen, obligatoire pour ses

enfants, lui-même. Cours du soir : l’école sert

à créer, rattraper, les inégalités. Certains en

gardent un bon souvenir, d’autres, en état

d’échec ou de rejet, la récuse. Si tout le monde,

de tous les maux, l’accuse : que serions-nous

sans elle, sinon sous dictature ! L’école est un

État dans l’État, prétendent certains, mais

c’est de l’Institution et de ses travers qu’ils

parlent ou comme d’un fief de leurs privilèges.

Le comble est que l’école, censée faire

apprendre, n’apprenne rien d’elle-même, ne

s’adapte pas ou que l’élève découvre, à

l’extérieur, quelles sont les bonnes méthodes

pour être  meilleur. L’école, la famille, la

société : dans ce triangle infernal, on y met

tous ses espoirs et ses désillusions. Quelle

famille ne souhaite pas que son enfant

réussisse à s’y épanouir en fixant son attention

pour apprendre ? Quelle école ne souhaitera

pas que les enfants s’appliquent à écouter le

maitre et à bien faire les devoirs prescrits à la

maison, seuls ou aidés ? Quel État n’attend

pas que la force d’éducation et de formation

qu’elle engage, transforme un pays et l’adapte

pour le rendre à la fois plus compétitif sur le

plan économique et plus social sur le plan

humain ? La réalité est tout autre car, dans les

faits, il y a les bons parents, les bonnes écoles

et les bonnes aides de l’État. Les parents qui

aiment leurs enfants, veulent ce qu’il se fait de

mieux et de garanti en matière d’études parce

qu’ils savent que cela va déterminer leur

avenir. Les écoles savent que les parents sont

soucieux de l’autorité scolaire et de la qualité

de l’enseignement et mettent un point

d’honneur à obtenir les meilleurs résultats.

Parents et écoles sont en compétition entre

eux et les autres écoles. L’enseignement

magistral, sans dialogue entre le professeur et

ses élèves est encore fréquent ainsi que la

manière de fonder l’autorité par les devoirs et

les notes. Vous ne comprenez pas parce que

vous n’écoutez pas. Au final, qui sera le

gagnant et le perdant.

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Poème

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École n’est point passage obligé :

Devoir citoyens, États, enfants.

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L’école servirait à créer

Ou rattraper, des inégalités :

Certains en gardent le souvenir,

De réussite ; autres, d’échec :

Rejet complet, on la récuse.

.

Mais si de tous maux, on l’accuse,

Que serions-nous, sans elle, dictature :

Comble est école censée faire apprendre,

N’apprend pas, elle-même, ne s’adapte,

Alors l’élève découvrira, à l’extérieur,

Des méthodes, pour lui, meilleures.

.

L’école, la famille puis la société,

Dans ce triangle, infernal, on y met,

Tous ses espoirs, avec ses désillusions :

.

Quelle famille ne souhaite pas qu’enfant

Réussisse à s’y  épanouir en fixant bien

Son attention pour mieux apprendre !

.

Quelle école ne souhaite pas qu’enfants

S’appliquent à écouter, suivre le maitre

Puis à bien faire les devoirs prescrits,

Soit seuls à la maison, soit aidés !

.

Quel État n’attend pas que la force

D’éducation et de formation qu’elle engage,

Ne transforme un pays, l’adapte, pour le rendre

À la fois, plus compétitif sur le plan  économique,

Plus social et communautaire  sur le plan humain.

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*******************************

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La réalité est tout autre parce que dans les faits,

Il y a les bons  parents, et il y a les bonnes écoles

Et il y a les bonnes aides, justes, données par État,

Or l’école demeure, souvent, lieu de vie déconnecté

De la réalité quotidienne, sociale, voire économique.

.

Un État dans l’État qu’il faut protéger dans une bulle,

Où l’on prépare les esprits  aux fonctions  de demain,

D’où un affrontement permanent  entre le Ministère,

Les syndicats et les associations des parents d’élèves,

Les professeurs, le rectorat,  chefs d’établissements.

.

L’école est sujet sans aucune fin sur les inégalités

Et aussi  un lieu  de passage  qu’il faut franchir,

Au fil d’années pour s’en débarrasser, passer

À autre chose plus en lien avec le monde,

La société  activité ou même le rêve. 

.

École se doit d’être passage obligé :

Devoir citoyens, États, enfants.

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Extension

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Ainsi, les bons élèves sont ceux qui sont attentifs

Et qui se font, en plus, aidés par un cours particulier.

L’école reste ce lieu de vie déconnectée de la réalité

Quotidienne, sociale, économique du pays,

Un État dans l’État, qu’il faut protéger

Comme une bulle où l’on prépare

Les esprits aux fonctions de demain.

D’où des affrontements entre le Ministère,

Syndicats, les associations de parents et d’élèves,

Professeurs, rectorat, chefs d’établissements.

C’est une guerre d’influence permanente

Pour conserver ses privilèges ou la paix.

Lieu d’apprentissage de démocratie

Si les règles du jeu ne sont pas faussées :

On en parle beaucoup plus qu’on agit et ainsi

Réformes annuelles ne servent pas à grand-chose.

.

L’école, on y est tous, passé, on en a tous besoin

On en reste marqué comme trappe ou tremplin.

On veut, tous,  la réformer,  l’adapter,  la sauver,

Comme le socle de démocratie, d’égalité chance.

Si l’école est une vie,  la vie sera une école aussi :

Tout ne s’arrête, ne dépend du système scolaire :

Apprentissage est permanent, adaptation autant

Aussi on s’y colle, ou reste sur le bord du chemin.

L’inégalité consiste parfois à aimer ou pas l’école.

.

L’école publique est, en principe, faite pour

Réduire les inégalités, quelles qu’elles soient

Non pour les reproduire, en créer d’avantage

Sa mission échoue, par moment, par endroit,

Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain :

L’égalité des chances reste mission impossible

Mais rien n’empêche pour autant de renoncer.

.

La connaissance, la réflexion, le questionnement

S’acquiert lentement, méthodiquement, surement

On dit qu’elle se construit, solidifie, pierre par pierre,

Apprendre à apprendre, mieux qu’apprendre bêtement

Et on passerait mieux d’un métier à l’autre par transfert,

Avec des connaissances de bases  et méthodes communes,

Trois actes, apprendre, concourir  et se former toute la vie.

.

Pour certains, tout se joue ou presque dès la petite enfance,

Lors pour d’autres rien n’est joué quand on obtient diplôme

En réalité l’école n’est autre qu’un code de conduite réussi

Après, il reste à apprendre  à conduire  ses engagements

Si l’on ne sait pas bien lire, écrire, rédiger, et compter,

Aucune chance de percer dans aucun type de sociétés

L’école ne serait que le reflet de ce que nous sommes.

.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Un haut temple bouddhiste

Amoncellement  de  grandes

Ou petites choses ou pierres 

Ici, comme un ascenseur social !

.

813 4

 .

D’un tas de pierres ou pierres dispersées

On en fait des empilements

Les plus grandes en bas comme des bases

Les plus fines, en haut !

.

La forme se rapproche du fond dans la mesure

Où il y a, à la fois, une élévation et une finesse

Dans l’empilement de pierres et l’ascenseur,

 Analogie avec l’école, éducation, les savoirs.

 .

Symbolique 

 .

La pierre

Levée des celtes

Se retrouvera sous

Des  formes  actuelles

De clochers, empilements.

 .

Pierre, comme élément de construction,

Est  liée à  la  sédentarisation des peuples

Et  à une sorte  de  cristallisation  cyclique.

La pierre cubique à  pointe est philosophale.

La pierre angulaire, voire pierre clé de voûte

Ou la pierre du faîte, est celle de l’achèvement.

.

Descriptif

.

813 – L’école est un sujet, sans fin, d’inégalités

Alignement central / Titre  en cercle / Thème  savoir

Forme courbe/ Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole forme : pierres / Symbole fond : ascenseur

.

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Fond  

.

Évocation 

.

813 6

.

L’ascenseur social, vous connaissez,

Ça ressemblera un peu à ça :

On grimpe plus haut  vite et en valeurs,

En devenant moins nombreux !

 .

 Symbolique 

 .

Avoir un bon diplôme ne fait pas tout

Mais il reste le meilleur point de départ

Puisqu’il est de loin, le principal moteur

De l’ascenseur social, en …  France.

.

Le niveau de diplôme…  expliquerait

Pour moitié impact origine sociale

Sur le niveau de vie en général,

Selon Clément Dherbécourt

Et une enquête qui repose

Sur l’analyse du niveau de vie

De 80.000 personnes, de 27 à 44 ans.

Source :  France Stratégie

 .

Fond/forme 

 .

Il est très courant de s’entendre dire qu’en

Démarrant de la base, l’on a peu de chance

De grimper tous les étages, arriver en haut

Lors si l’on débute au milieu, grand diplôme,

L’ascenseur poursuit plus vite sur sa lancée.

.

Le rapport entre une pile de pierres et un ascenseur

N’est pas direct, évident, sauf lors il est d’ordre social.

Les grosses pierres étant bloquées en bas, soubassement,

Éducation ; petites, juchées, en équilibre, en haut, pépites.

.

On dit qu’une compétence se construirait pierre par pierre

Ou que l’on ne pourrait s’élever que sur une base assez large

Ce qui rapproche de notre école lors tronc commun pour tous

Qui nous  éloigne  d’élitisme, performance, excellence, finesse !

.

Toute méritocratie, comme on l’appelle, est le contraire d’égalité

L’école est censée être un remède pour remédier à cette injustice

Le fait qu’elle y parvienne ou pas n’est, qu’en partie, de son fait,

Parfois c’est l’élève qui ne veut pas, la famille, la communauté.

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Visuel 

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813 1

.

Une école communale de quartier,

avec sa cour de récréation et jeux,

.

813 2

.

avec son panneau : pour danger

mais aussi pour course au savoir,:

.

813 3

.

nous n’avons pas le même potentiel,

même intérêt, ni même contexte :

.

.

école : égalité devant les concours 

où concours de non égalité !

.

Épilogue     

.

L’école réduit ou augmente les inégalités

Selon les lieux, les profs, écoles, moyens,

Autant  que  milieu, motivation, support,

Je le sais bien  pour être de la campagne.

 

***

 

                                     Cela dit, meilleur élève,  déclaré scolaire,

                                      Ne réussirait automatiquement, carrière,

                                     Il y a études supérieures, stages, métiers,

                                      Et surtout de belles bonnes opportunités.

 

***

 

            La mission  de « l’Éducation Nationale »

            Accompagner maximum d’élèves au bac,

             Alors qu’il n’est rien   que porte d’entrée,

           En écoles supérieures, ou en universités.

 

***

 

                                N’étant pas prof,   je ne m’y substituerai :

                                Bien que par trois fois, on m’a convaincu

                               Je ne parlerais, écrirais pas bien français,

                                Surtout pas études supérieures, doctorat.

 

***

 

                 C’est peut-être cela qui m’a donné la rage

                 De réussir bien que mal démarré, orienté,

                 Comme quoi une inégalité quel qu’elle soit

                 Avec de l’énergie de la chance : surmontée.

 

***

 

Ascenseur social  est comme tas de pierres :

Si sa base  n’est pas assez large, assez solide,

Le niveau supérieur se prend à brinquebaler,

Impossible d’en rajouter, équilibre est rompu.

.

Visuels et textuels >>

 

812 – Survivre sans quelque certitude

Visuels et textuels >>

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Calligramme

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Enfin quoi  j’ai la cer  C    ti    S  tude que je suis né,

Que je vis et même   O  qu’un   A  jour, je mourrai.

«Tout  homme est    M  mortel     N    or,  Socrate  est

Un homme, donc   M   Socrate      S     est  mortel !»

C’est simple,      E      logique,       *      imparable

Une vérité,           N        en rien,        C    contestable !

Cela ne me              T       dit  pas ce       E         que je fais,

Sur la Terre,             *     si je ne suis        R       que passage

Pour aller vers     S    quelqu’ailleurs   T     là où j’erre

Comme une          U    âme en peine    I        mystère !

Ce qui est valable  R     pour moi       T     l’est autant

Depuis naissance     V    humanité     U    toute entière,

Je ne doute pas suis   I     homme      D        mais suis-je

Moitié animal, moitié   V   divin ou     E   erreur de nature,

Que m’apporte  de plus   R   ma su      S  prême domination

Sur elle, une fois mort    E   enterré   ?     disparu, en elle !

.

Le doute  serait  créateur, proclament

Les  philosophes  ainsi  qu’artistes

Mais il serait  créateur de quoi :

De finitudes,  ou d’infinitudes !

Douter conduit  à incertitude,

Celle de ne plus rien pouvoir,

Celle de ne plus rien  savoir,

Celle de ne plus rien  avoir,

Et, au moment de mourir,

Aurai-je  cette  certitude,

D‘avoir  très  bien  vécu,

Alors  que  j’en  doute !

Art est faire cohabiter

Le doute et croyance

L‘erreur  et  vérité,

Et cela  bien  que

Par  nature,  ou

Par     essence :

An-ti-no-mi-que.

Je crois que je doute

Et je doute que je crois

Sont seule  et  même chose.

Une pièce à deux faces en laquelle

Mon esprit s’emplit de tout, en oscillant

De l’une à l’autre avec constante au milieu,

Toute connaissance, que j’acquiers, contribue

À la réduction de nombre de mes incertitudes.

C’est valable aussi, l’Humanité, Terre entière,

Ma connaissance du Monde, Tour de Babel,

Ne sera jamais achevée, bien plus encore,

La connaissance, intime, de moi-même.

.

.

Textuel

.

Enfin quoi, j’ai la certitude que je suis né, que

je vis et même qu’un jour je mourrai : « Tout

homme est mortel or Socrate est un homme,

donc Socrate est mortel. » C’est simple,

logique, imparable : une vérité en rien

contestable ! Cela ne me dit pas ce que je fais

sur la Terre : si je suis de passage pour aller

vers ailleurs ou si j’erre comme une âme en

peine, un mystère ! Ce qui est valable pour

moi, l’est autant depuis la naissance de

l’humanité toute entière. Je ne doute pas je

suis homme, mais suis-je : moitié animal,

moitié divin ou une erreur de nature ! Que

m’apporte de plus ma suprême domination

sur elle, une fois mort, enterré, disparu, en

elle ! Le doute est créateur, proclament les

philosophe et les artistes, mais créateur de

quoi : de finitude ou d’infinitude ! Douter de

tout conduit à des certitudes : celle de ne plus

rien avoir, celle de ne plus rien pouvoir, celle

de ne plus rien savoir. Au moment de mourir,

aurai-je la certitude d’avoir bien vécu, alors

que j’en doute. La certitude d’avoir bien vécu

m’ôte-t-elle le doute sur ma mort définitive en

prétendant que ma vie n’aura servi à rien ?

Rien ne me sert de croire ni de nier si ma vie

n’a de sens que par son passé et que je ne

peux, en aucune façon, en projeter son devenir

lointain. Comment faire cohabiter le doute et

la croyance, l’erreur et la vérité, alors même

que, par nature ou par essence, ils sont

antinomiques ? Je crois que je doute et je

doute que je crois sont une seule et même

chose. Une pièce à deux faces dans laquelle

mon esprit s’empile tout en oscillant de l’une à

l’autre avec une constante au milieu : toute

nouvelle connaissance que j’acquiers

contribue à réduction d’incertitude. Cela est

valable aussi pour l’Humanité, la Terre entière

car la connaissance du Monde, tout comme la

Tour de Babel, ne sera achevée, bien plus

encore, connaissance de moi-même.

.

.

Poème

.

Enfin quoi  j’ai la certitude que je suis né,

Que je vis et même qu’un jour, je mourrai :

«Tout  homme est mortel  or Socrate  est

Un homme, donc  Socrate est  mortel !»

C’est  simple  …  logique …  imparable,

C’est une vérité, en rien, contestable !

.

Mais cela ne me dira pas ce que je fais

Sur la Terre, si je ne suis que de passage

Pour aller vers quelqu’ailleurs là où j’erre

Comme une  âme en peine : vrai mystère !

.

Ce qui sera valable pour moi, le sera autant

Depuis la naissance d’humanité toute entière,

Je ne doute pas que je sois homme mais suis-je

Moitié animal, moitié divin ou erreur de Nature,

Que m’apporte de plus ma suprême domination

Sur elle, une fois mort, enterré, disparu, en elle.

.

**************************************

.

Le doute serait créateur, proclament

Les  philosophes  ainsi  qu’artistes

Mais  il  serait  créateur  de quoi :

De finitudes,  ou d’infinitudes !

.

Douter conduit  à incertitude,

Celle de ne plus rien pouvoir,

Celle de ne plus rien  savoir,

Celle de ne plus rien  avoir,

Et, au moment de mourir,

Aurai-je  cette  certitude,

D’avoir  très  bien  vécu,

Alors  que  j’en  doute !

.

Art est faire cohabiter

Le doute et croyance

L’erreur  et  vérité,

Et cela  bien  que

Ou par   nature,

Ou par  essence,

An-ti-no-mi-que :

Je crois que je doute

Et je doute que je crois

Sont seule et même chose.

.

****************************

.

Une pièce à deux faces en laquelle

Mon esprit s’emplit de tout, en oscillant

De l’une à l’autre avec constante au milieu,

Toute connaissance, que j’acquiers, contribue

À la réduction de nombre de mes incertitudes.

C’est valable aussi, l’Humanité, Terre entière,

Ma connaissance du Monde, Tour de Babel,

Ne sera jamais achevée : bien plus encore,

La connaissance, intime, de moi-même.

.

.

Extension

Je ne peux pas douter que le monde existe,

Ni que j’existe dans ce monde car dès lors que

Je le fais, j’acquiers une certitude, celle de l’altérité,

Que les choses peuvent être autres, je les vois, le crois.

Mais croire « supposer être vrai » : qui décide cela ?

Ce n’est que l’homme, ce n’est que l’Humanité !

.

Aucune vérité, certitude, ne nous vient de l’intérieur.

Les lois et théories de la physique sont dites immuables :

Leurs réfutabilités nous feront changer de cadre de pensée.

Expliquer  le fonctionnement mécanique, fut-il quantique,

Est une chose ; comprendre l’homme  est une toute autre,

En ses s arcanes, ses déboires, folies, mystères, passions.

.

Nous avons des certitudes, ne serait-ce que :

Celle qu’on est né, qu’on existe,  qu’on meurt ;

Celle d’être différent de tous les autres animaux

Celle de faire partie d’Univers incommensurable

La plus incertaine demeure la vie après la mort,

Si je peux me croire et dire, immortel, incarné

Croire me prolonger à travers ma progéniture

Doute subsiste, faute de preuve de l’au-delà.

.

Nombre de certitudes se font de plus en plus rares

De nos jours tant nombre de croyances subsistent,

En dépit de preuve scientifique de non fondement,

Connaissance, intelligence, ne suffisent, en vérités.

.

Le plus simple est déléguer  et donner sa confiance

À une secte, une religion, un parti, dogme, système

Sans, à aucun moment, douter qu’on est manipulé,

Et au vu du contraire, résister pour ne désespérer !

.

Avant même de croire en quelque chose, quelqu’un,

De croire en soi, constitue la base de l’interrogation,

Je sais que j’existe, que j’aurai un destin si je l’écris.

.

Après quoi, si toutes les vérités et faussetés, existent

Et parfois même en même communauté, coexistent,

Elles ne se valent pas toutes, faut bien faire le choix.

.

Lors, pour ce faire, ce qui me parait plus que certain

C’est qu’aucune vérité ne vient de moi, de l’intérieur :

Je ne peux être le seul à la détenir et l’imposer à tous,

On me traiterait d’intolérant, en plus d’être ignorant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

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812 4

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Évocation

.

En bas, vase col étroit fleur solitaire ;

Et  en haut : trois fleurs paradisiaques,

Qui me mettent en chemin de certitude

Pour voir une vie plus rose que celle-ci.

 .

Une  vie en rose, pour ceux qui s’en posent

Bien de questions :

Mais quelle certitude j’aurai  que ce vase

Et cette fleur, seront roses ?

Symbolique 

On appelle symbolisme

Des fleurs le fait d’attribuer

À certaines fleurs des vertus,

Ou de servir d’emblème.

.

Et l’iconographie  des cinq  sens,

Représente l’odorat

Sous la forme de compositions florales

Ou sous l’aspect d’une figure qui tient

À la main un bouquet de fleurs

Ou en hume les parfums.

.

Depuis l’antiquité, l’image de la fleur

Est associée à l’idée de la brièveté de la vie,

De la beauté et des Vertus.

Wikipédia : fleurs

.

Descriptif

.

812 – Comment survivre, sans certitudes ?

Alignement central / Titre dédoublé / Thème  vérité

Forme courbe/ Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole forme : fleur / Symbole fond : certitude

.

.

Fond  

.

Évocation 

 .812 6

.

La certitude qu’il y a encore des aliments

Exempts de toute pollution

N’existe pas ou plus, sauf des exceptions

Mais il faut cherchez loin.

 .

Symbolique

 .

Le doute est remise en question

Des certitudes, et, des croyances.

Elle est  nécessaire car ces deux notions

Éloignent du chemin commun évolution vie.

Mais certitudes et croyances sont nécessaires

Car elles aident à vivre en conjurant la peur !

.

Un paradoxe de l’humain en quête de sens,

A affronter : qu’est-ce qui me prouve

Que tel produit est bien bio ?

 .

.

Corrélations  

Fond/forme 

 

La certitude est comme la vérité : approchée

Jamais totale, il subsiste une once de doutes !

Comme l’on en peut douter de tout et de soi,

En permanence, on se forge des croyances

Résistant à remise en cause dans la durée

Et au bout d’un temps, elles sont câblées

Au point de ne plus …s’en débarrasser,

Surtout quand  on n’aura  rien d’autre

De  crédible … à mettre  à  leur  place !

.

La différence entre les fleurs naturelles

Et les fleurs artificielles, devient minime,

Du moins à l’œil qui pourrait s’y tromper.

Vous pensez bien que si sur le plan naturel

L’on peut faire erreur et en toute bonne foi,

Que dire des concepts, idées,  opinions,  etc. !

.

Quant à survivre sans, je serais d’accord avec  

« Ce  que  les  hommes  veulent, en  fait, n’est  pas

La connaissance, est la certitude. Bertrand Russel

L’homme n’est en définitive que ce qu’il croit, je dis

Bien l’homme et non la science qui elle est bien plus

Objective et certaine que lui, en dehors de lui, et que

L’homme, avec méthodes, découvre et n’invente pas.

.

.

Visuel 

.

  812 1

.

Croire en soi-même, c’est déjà

un acte de foi, une certitude,

.

.

812 2

.

bien qu’il faille pointer tous les

points  noirs  de  son  identité,

.

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812 3

.

 les confronter au reste du Monde,

voire à toutes ses connaissances :

.

.

quelle confiance, quelle incertitude :

aux autres voire à vous d’en décider.

.

Épilogue  

.

Échangera certitudes scientifiques

Contre mes doutes métaphysiques,

Histoire d’être  tranquille  d’esprit,

Ne pas mourir en ignorant : ahuri !

.

La certitude n’est pas pour demain :

Théorie scientifique pour être validée

Doit se rendre capable  d’être réfutée :

Comme serpent… se mordant la queue.

***

Cela ne l’empêche pas d’avancer, rampant

Dans ses certitudes, éphémères, provisoires,

Elle s’appuie sur accumulations d’expériences,

Ne devant rien aux subjectivités de chercheurs.

.

Certains considèrent la science, religion, croyance,

Ou pensent que le nombre l’emporte sur pertinence,

À ce jeu-là, sur la place publique, une peine de mort

Servira d’alibi en justice, pour s’en laver les mains !

.

Faites observer un bouquet de fleurs  en un vase :

Certains verront vase et fleurs de même couleur

D’autres, de couleurs différentes, changeantes,

Variations créeraient un biais expérimental.

***

On pourrait multiplier les exemples,

En changeant contexte, situation

La seule certitude que l’on a

Est que l’on va mourir.

.

Si certains la dénient,

Si certaine…la renient,

C’est qu’ils n’ont compris

Que toute vie est faite finie.

.

Visuels et textuels >>

811 – Mensonge : vérité pour certains !

Visuels et textuels >>

.

 Calligramme

.

Questionner vérité est mener enquête,

Afin de mieux distinguer le vrai du faux,

Traquer  les «on dit» qu’on cache, ignore.

Tout le monde est suspect, à raison, à tort !

Mensonge, chez certains, est art consommé,

Dire la vérité, serait comme avouer faiblesse :

Le fait que l’on ne puisse contourner sa réalité,

Et lors, en demeurer prisonnier,  de maladresse.

Faites ce que je vous dis, faites pas ce que je fais,

On attribue la maxime aux promesses politiques,

De même,  à un comportement personnel, en fait,

Partager avec le peuple, tandis que je  m’enrichis.

Un mensonge demeure vérité, possible, probable,

Tant que cette dernière ne sera pas encore levée.

Appréciez la manière dont menteurs s’en tirent,

Ils n’ont jamais dit cela : erreur interprétation.

.

*************************************************

****************************************************

.

Les mensonges tiennent parfois lieu de vérités pour certains

Ceux qui n’en sont pas     M      D       à un près tant leur capacité,

Désir de fabulation            E           E          parait si  naturel, chez eux.

Les enfants, auront            N               *          appris, et, de leurs parents,

De leur fratrie, des             S                  V             adultes à mentir pour rire

Ou pour s’en sortir            O                     É            sinon  pour s’en départir !

Ce ne sont que jeux           N                       R           et pour berner une société

Qui nous bernera à            G                         I            son tour, ce, jusqu’au jour

Où l’on se met à se             E                          T             mentir aussi à soi-même,

Et l’on ne sait plus              *                            É           où on habite exactement.

« Je te jure, c’est bien            T                            *              la vérité : que la vérité ! ».

Cette phrase dit que            I                            À           ce qui pourra ne pas l’être,

Qu’ordinairement ne           E                          *          serait pas, sauf exceptions.

Un mensonge ne serait        N                        C            pas contraire de la vérité :

Tant l’on pourra mentir,       T                       E             de bonne foi et croire que

Ce qu’on dit, est la vérité      *                        R             alors qu’elle ne  l’est pas !

« Je ne vois pas la logique        L                     T             entre  ce que tu dis et fais »

La phrase trahit le doute       I                   A              et déclenche une enquête

À votre insu lors en procé     E                I              dant par un recoupement

Mais quand la preuve sera     U           N               faite  de votre mensonge,

Vous serez démasqué, vous   *        S               serez contré, serez perdu.

Qu’il s’agisse de tromperie    *     *               d’infidélité, d’alcoolisme,

De drogue cachée, dépense    *              voire cadeaux inexpliqués,

Ce n’est plus vraiment le                    vrai problème, est ailleurs.

Vous devenez différent           de celui que l’autre a imaginé,

Qu’il avait choisi, pour     votre sincérité,  authenticité.

Confiance en vous, se  perdra en quelques minutes

Elle mettra plusieurs mois, pour se restaurer,

Avec toujours un doute, lui collant, pour

Vous suivre ou vous surveiller.

.

.

Textuel  

.

Questionner la vérité est mener l’enquête pour

mieux distinguer le vrai du faux et traquer le

 non-dit qu’on cache, ignore : tout le monde

est suspect, à raison ou à tort ! Le mensonge,

chez certains, est un art consommé : dire la

vérité serait comme avouer sa faiblesse, le fait

qu’on ne puisse contourner sa réalité, en

demeurer donc prisonnier. « Faites ce que je

vous dis, ne faites pas comme je fais » On

attribue cette maxime aux promesses

politiques autant qu’aux comportements

personnels : partagez avec le peuple tandis

que je m’enrichis ! Le mensonge est vérité

possible, probable tant qu’elle n’est pas

découverte, levée ! Appréciez la manière dont

les menteurs s’en tirent : ils n’ont jamais dit,

fait cela : c’est juste une erreur

d’interprétation ! Les mensonges tiennent lieu

de vérités pour certains qui n’en sont pas à un

près tant leur capacité, désir de fabulation, est

naturel chez eux. Enfants, ils ont appris par

leurs parents, fratrie et adultes, à mentir pour

rire ou bien pour s’en sortir. Ce n’est qu’un jeu

pour berner la société qui nous berne à son

tour, jusqu’au jour où l’on se met à se mentir

aussi à soi-même et l’on ne sait plus où l’on

habite exactement. « Je te jure que c’est la

vérité » : cette phrase dit que ce pourrait ne pas

l’être, qu’ordinairement ça ne l’est pas : cas

d’exception. Le mensonge n’est pas le

contraire de la vérité car on peut mentir de

bonne foi et croire que ce qu’on dit est la vérité

alors qu’elle ne l’est pas.

.

.

Poème

.

Questionner vérité est mener enquête,

Afin de mieux distinguer le vrai du faux,

Traquer  les «on dit» qu’on cache, ignore.

Tout le monde est suspect, à raison, à tort !

.

Mensonge, chez certains, est art consommé,

Dire la vérité, serait comme avouer faiblesse :

Le fait que l’on ne puisse contourner sa réalité,

Et lors, en demeurer prisonnier,  de maladresse.

.

Faites ce que je vous dis, faites pas ce que je fais,

On attribue la maxime aux promesses politiques,

De même,  à un comportement personnel, en fait,

Partager avec le peuple, tandis que je  m’enrichis.

.

Un mensonge demeure vérité, possible, probable,

Tant que cette dernière ne sera pas encore levée.

Appréciez la manière  dont menteurs s’en tirent,

Ils n’ont, jamais, dit cela : erreur interprétation.

.

Mensonges tiennent lieu de vérités pour certains

Ceux qui n’en sont pas  à un près, tant, capacité,

Désir de fabulation, parait si  naturel,  chez eux.

.

Les enfants, auront appris, et, de leurs parents,

De leur fratrie, des adultes à mentir, pour rire,

Ou  pour s’en sortir, sinon  pour s’en départir !

.

Ce ne sont que jeux et pour berner une société

Qui nous bernera à son tour, ce, jusqu’au jour

Où l’on se met à se mentir, aussi, à soi-même,

Et l’on ne sait plus où l’on habite exactement.

.

*******************************************

.

« Je te jure, c’est bien la vérité : que la vérité ! ».

Cette phrase dit que ce qui pourra ne pas l’être,

Qu’ordinairement ne serait pas, sauf exceptions.

Un mensonge ne serait pas contraire de la vérité :

Tant l’on pourra mentir, de bonne foi et croire que

Ce qu’on dit, est la vérité alors qu’elle ne  l’est pas !

.

« Je ne vois pas la logique entre  ce que tu dis et fais »

La phrase trahit le doute  et déclenche une enquête

À votre insu, lors en procédant par un recoupement

Mais, quand la preuve sera faite  de votre mensonge,

Vous serez démasqué, vous serez contré, serez perdu.

.

**************************************************

.

Qu’il  s’agisse  de tromperie, d’infidélité, d’alcoolisme,

De drogue cachée, dépense voire cadeaux inexpliqués,

Ce n’est plus vraiment  le vrai problème, il est ailleurs.

Vous devenez différent de celui que l’autre a imaginé,

Qu’il avait choisi, pour  votre sincérité,  authenticité.

.

Confiance en vous, se  perdra en quelques minutes

Elle mettra plusieurs mois, pour se restaurer,

Avec toujours un doute, lui collant, pour

Vous suivre ou vous surveiller.

.

.

Extension

.

Loin de chercher à moraliser un propos,

Examinez les effets produits sur l’autre.

Au début, l’autre vous fait bénéficier

D’un capital confiance qu’il testera

Au fur et à mesure de vos dires, actes,

Et cela rien qu’en vérifiant leur cohérence.

.

« Je ne vois de logique entre ce que tu dis et fais » :

Ce qui trahit un doute, déclenche une enquête

À votre insu, procédant par recoupements.

Si preuve est faite de votre mensonge,

Vous êtes démasqué, contré, perdu.

.

Qu’il s’agisse de tromperie, infidélité,

Alcoolisme, drogue, dépenses du ménage,

Cadeaux inexpliqués, ce n’est plus le problème.

.

Vous devenez un être différent de celui qu’autre

A  imaginé, et que, justement, il avait choisi pour

Sa sincérité, son authenticité. Sa confiance en vous

Se perd en quelques minutes et mettra des mois  à se

Restaurer, avec un doute, à vous suivre, surveiller, piéger.

.

Comment se réfugier  dans un mensonge, au point

Qu’il devienne peu à peu une croyance de sa vérité.

«Tel est pris  qui croyait prendre, arroseur arrosé !»

.

Une vérité est progressive, ou plus ou moins forte :

Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément…folie !

C’est juste si elle est subjective, rarement objective

Bien qu’ils puissent se rejoindre, pour un moment !

.

Vérité ou mensonge, un sujet des plus délicats

Qui cause à tous et à chacun, nombre de tracas

Dans la rumeur le mensonge tient lieu de vérité

Parce que personne ne pense à vérifier source !

.

On ne doute du mensonge en amour, que vérité

Et que pensez de la réponse à une telle question

Quand son épouse demande si elle est trompée :

Je ne t’ai pas trompée, mais trompée de femme.

.

Il n’a pas tort mais il n’aura pas raison non plus :

D’ailleurs pour son épouse, cela revient au même

Il aurait pu dire : oui,  je n’étais plus moi-même,

Ce n’en est pas moins  demi-mensonge, et vérité.

.

Il en existe qui se savent, ne peuvent pas mentir,

On leur dit : c’est un handicap à vivre en société ;

Il y en a qui finissent par se mentir à eux-mêmes,

On leur dit si tu te trompes toi-même, qui es-tu ?

.

Mais le mensonge ne marche que si l’autre croira

Que vous ne lui cachez pas la vérité, la détournez,

Autrement dit, ça marche avec certains contextes

Pas du tout avec d’autres : manque de cohérence.

.

On peut choisir de faire confiance, comme en jeu

De tirage au sort, de lancer de dés en probabilités

Mais c’est un peu comme effeuiller la marguerite :

Je te crois un peu, beaucoup, passion, pas du tout.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une cuve, et voire une marmite

Flacon de parfum  avec diffuseur,

Ou pomme rouge, croquée à cœur !

 .

811 4

.

Rien, en apparence sauf que c’est impossible

De croquer pomme ainsi.

Qu’est-ce que cela vient faire avec le thème 

De la vérité et mensonge !

.

La forme est totalement distante du fond

Une pomme, intacte, croquée,  à peu à voir

Avec les notions scientifiques, ni juridiques,

Philosophique, possible n’implique pas vrai.

 .

 Symbolique 

 .

Pomme est symbole

De  la  mise  en  présence

D’une nécessité, celle de choisir.

Pour les celtes : la pomme est fruit

De science, de magie, et de révélation.

Elle  sert  de  nourriture  merveilleuse.

Merlin  enseignait  sous  un pommier.

Pour les gaulois, pomme arbre sacré

Au fruit qui entretient la jeunesse,

En symbole de renouvellement

Et de perpétuelle fraîcheur.

.

Descriptif

 .

811- Mensonge tient lieu de vérité à certains  

Alignement central / Titre en ovale / Thème  vérité

Forme anthropo / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole forme : pomme / Symbole fond : vérité

.

.

Fond

.

 Évocation 

.

811 6

.

Symbolique de fond

 .

Affirmons (croyons) préférer la vérité.

Cependant lorsque celle que nous recevons

Partageons est douloureuse  ou compliquée,

Elle nous  génère un conflit … psychologique.

.

En tous cas, apprendre à faire face à la vérité

Est une attitude à acquérir qui ne va pas de soi

D’autant qu’étant enfant, on apprend à mentir,

Très tôt par  stratégie d’évitement, ou de profit.

.

Fond/forme 

 .

Pomme en laquelle quelqu’un a croqué

Morceau de vérité  en forme  de cœur :

Pomme d’amour ou  pomme de discorde,

Et qui mettra mensonge et vérité, dos à dos,

Sinon  dans un double visage, comme Janus,

Lors ce n’est pas tant que, la forme  et le fond,

Se joignent  ou d’éloignent mais se mélangent.

.

Le mensonge n’est pas le contraire de la vérité

Ou sa négation, que sa  modification plausible,

Ou l’on raconte une autre histoire… crédible

Ou l’on veut à convaincre l’interlocuteur

En jouant sur ses cordes sensibles.

.

L’on oppose vérité et mensonge

 Tout comme  avec  croyance !

La vérité serait  que l’on ne

Pourra se passer des trois

Et comment vivre avec,

Comment vivre sans !

.

.

Visuel 

.

811 1

.

La vérité et le mensonge seraient

sur même axe, pas direction,

.

811 2

.

la vérité, si je mens : comment faire

s’il est interdit de mentir :

.

811 3

.

c’est jouer à effeuiller pâquerette :

 je t’aime un peu beaucoup…

.

.

nom d’une pipe, ceci n’est pas

une pipe, c’est une fausse !

.

.

Épilogue     

.

La pomme, dans la genèse, reste susceptible

De nombre d’interprétations fausses, erronées

Tant au sens propre que figuré, voire symbolisé :

Est-ce l’arbre, humains, Dieu, qui en est le sujet !

***

On ne connait pas la cause, que les conséquences

Et la déduire n’est sans doute pas à notre portée

Darwin a jeté un pavé en la mare créationniste,

Or  il en resterait tout autant que de platistes.

***

Mensonge ou vérité n’auront d’importances,

Que dans le cas des révisions des croyances.

Tout se tient en une religion,  cosmogonie :

Remettre en cause est comme une agonie.

***

De même de l’âme, de vie post-mortem,

Impensable pour les uns, saint Thomas

Improbable pour autres, scientifiques

Est possible  pour des esprits ouverts,

Vérité pour croyants  ou  mystiques.

***

Ce qui est dit au sujet de l’inconnu

Se reflète répercute, dans le connu,

Pourquoi croire les mesures climat,

Dès lors qu’on en a pas vu les dégâts.

.

Visuels et textuels >>

810 – Faux est-il face cachée de vérité ?

Visuels et textuels >>

.

 Calligramme

.

Lune a deux faces et une

Qu’elle ne nous montre ou peu

Pourquoi  ô  vérité  ô  n’en aurait

Que faux, en fait //    un peu… partie,

Observation per  //  tinente, saugrenue

Qui peut savoir  //   ou détenir la vérité

Si tout est relatif  ===  part d’ombre

Et d’erreurs  commises  en nombres.

Demi-vérité/demi-mensonge

S’ajoutent, se soustraient-ils

Si maths, erreurs de profils.

FAUX

***Le faux serait-il la face cachée du vrai ***

*****  Lors, tout autant, réciproquement :  *****

******      Sont-ils complètement séparés      ******

******         Ou bien intimement mêlés ?         ******

******            Moi-même, qui vous écris :           ******

******           Suis-je faux … ou suis-je vrai :         ******

******         Toute réalité aurait deux visages,        ******

******        Dès qu’humain la perçoit, l’analyse.       ******

******       Quel intérêt y aurait-il à prêcher le faux   ******

******      Plus que proclamer, directement, le vrai !    ******

******     Mais quand le vrai demeure… inaccessible,    ******

*****    Que faudrait-il en dire, en faire, ou  en croire ?   ******

*****  Autant de questions qu’il est important à se poser  *****

****  Si l’on ne veut pas se laisser manipuler de l’extérieur  ****

****  Par propres idées, souvenirs, impressions, fantasmes,  ****

***   Projection sans compter conditionnement inconscient.   ***

L’ensemble des discussions  F  contradictions, paradoxes,

Nous permettraient, mal        A  gré tout, de bien progresser

Dans l’étendue de toutes          C      ignorances, connaissances

À toutes fins, de procéder         E        à révisions des croyances.

En conclusion e, après exa         *        men des plus approfondis,

Sur la foi  des faits avérés et       C        connaissances disponibles,

Ai consulté l’information sous     A    diverses sources, elle apparait

Plus vraie que fausse, tant que    C  rien ne me prouve le contraire.

En formule       H      raccourcie,

« Je crois que      É           c’est vrai

Je pense que     E      c’est faux »,

On pensera        …        c’est faux,

On prouvera       V          c’est vrai.

Toute théorie     É          basée sur

Le concept de     R       réfutabilité

Toute  vérité,       I       bien établie

Avec  preuves      T      ne peut être

Que partielle       É        provisoire.

.

.

Textuel  

La Lune a deux faces, une qu’elle ne nous

montre pas. Pourquoi la vérité n’en aurait

pas, que le faux en fasse partie. Observation

pertinente, saugrenue ! Qui peut savoir et

détenir la vérité, si tout est relatif, part

d’ombre, erreur commise, en nombre. Une

demi-vérité et un demi-mensonge, s’ajoutent-

ils, se soustraient-ils ! Si, en mathématique

une erreur se profile, que dire, en humanité,

en songe ! C’est vrai, non ! Ah bon : c’est faux !

Le faux serait-il la face cachée du vrai et

réciproquement ? Sont-ils complètement

séparés, sont-ils bien intimement mêlés ? Et

moi-même qui vous écrit ici, suis-je faux ou

suis-je vrai ? Toute réalité aurait deux visages

dès que l’humain la perçoit, l’analyse, la

rapporte ? Quel intérêt y-a-t-il à prêcher le

faux plutôt que le vrai ? Quand le vrai

demeure inaccessible, que faut-il en croire ?

Autant de questions qu’il est important de se

poser si l’on ne veut pas se laisser manipuler

par l’extérieur, par ses propres idées,

souvenirs, impressions, fantasmes,

projections, sans compter par son inconscient.

Dans les questionnaires, dans certains jeux et

QCM, on vous donne une information

quelconque et on vous demande de dire si elle

est « vraie » ou « fausse ». Vous répondez vrai :

mais cela veut-il dire que c’est vrai en soi, pour

la majorité des gens ou que pour vous-même ?

Nous sommes remplis de principes, de

préjugés, idées reçues et nous n’y pouvons pas

grand-chose sauf à réviser notre stock de

 connaissances. Certaines informations,

convictions, croyances, tiennent lieu de

certitudes pour nous. Elles ne sont pas, nul ne

sait pourquoi, remises en cause

fondamentalement, cela est bien dommage.

Remettre tout en cause, perpétuellement, est

proprement invivable, empêcherait d’avoir

une représentation stabilisée du monde et de

fonctionner à l’économie. Seuls, l’occasion,

l’événement, question posée, pour remettre

une information au feu de la critique, modifie

notre croyance ou connaissance à son sujet.

.

.

Poème 

.

Lune a deux faces : une

Qu’elle nous montrera peu,

Pourquoi vérité n’en aurait pas

Que faux en ferait, un peu, partie :

Observation pertinente, saugrenue.

.

Qui peut savoir ou détenir la vérité

Si tout est relatif en part d’ombre

Erreurs  commises,  en nombre :

Demi-vérité et demi-mensonge

S’ajoutent, se soustrairaient-ils

Si,  en maths, erreurs  de profils.

.

Faux serait-il face cachée du vrai

Lors tout autant réciproquement,

Sont-ils complètement séparés

Ou bien intimement mêlés ?

.

**********************

.

Moi-même, qui vous écris :

Suis-je faux … ou suis-je vrai :

Toute réalité aurait deux visages,

Dès qu’humain la perçoit, l’analyse.

.

Quel intérêt y aurait-il à prêcher le faux

Plus que  proclamer, directement, le vrai :

Mais  quand le vrai demeure … inaccessible,

Que faudrait-il en dire, en faire, ou  en croire ?

.

Autant de questions qu’il est important à se poser

Si l’on ne veut pas se laisser manipuler de l’extérieur

Par propres idées, souvenirs, impressions, fantasmes,

Projection sans compter conditionnement inconscient.

.

L’ensemble des discussions contradictions, paradoxes,

Nous permettraient, malgré tout, de mieux progresser

Dans l’étendue de toutes ignorances et connaissances,

À toute fin, de procéder à des révisions des croyances.

.

En conclusion et après examen des plus approfondis,

Sur la foi de faits avérés, connaissances disponibles,

Ayant consulté l’information sous diverses sources,

Elle apparait plus vraie que fausse, tant que rien

Ne me prouvera un tant soit peu le contraire.

.

**********************

.

En formule raccourcie

« Je crois  que  c’est  vrai

Je pense  que  c’est faux »,

On pensera que c’est faux,

On prouvera que c’est vrai.

.

Toute théorie est basée sur

Le concept de  réfutabilité

Toute  vérité, bien établie,

Avec preuves ne peut être

Que partielle, provisoire.

.

.

Extension

Est-ce à dire que la majorité de notre

Stock est entaché de faussetés,

Issues de lectures, radio, télé,  rumeurs.

Elles ne sont ni vraies, ni fausses.

Discussions, contradictions et paradoxes,

Nous font progresser de fait dans la

Connaissance et la révision des croyances.

.

« Je crois que c’est vrai ou

Je  pense  que c’est …  faux« .

On peut penser que c’est faux :

On doit  prouver  que  c’est vrai !

Si  toute  théorie  serait  basée sur

Le fameux concept de réfutabilité,

Toute vérité, bien qu’étant établie

Avec  des  preuves, ne peut être

Que partielle et provisoire.

.

Vrai ou faux : la question QCM la plus fréquente :

Si c’est ni vrai ni faux : ça nous  avancerait à quoi !

La Terre est plate, elle est au centre de notre galaxie,

Cela n’a jamais été vrai, pourquoi un paradis le serait

Moi-même, ai-je un vrai nez, suis-je  faux nez d’autre ?

.

Le faux et le vrai se partage un curseur

Une chose peut être moitié vraie, fausse,

Ça dépend du point de vue où on se place

D’où méfiance envers témoignage humain

.

Le faux ne serait pas  la face cachée du vrai,

Son ombre  qui reste laissée  dans l’obscurité.

L’humanité ne fait que sortir d’obscurantisme,

La vérité ne serait qu’erreur sans cesse corrigée

.

Si le faux a de bonnes presses et de bons avocats

C’est qu’il plait, séduit, adhère, plus que la vérité,

Au scientifique, monde à l’envers à notre époque,

À quoi sert découvrir vérité si mensonge prévaut.

.

À vrai dire, il s’agit plus d’un décalage, déphasage

Que d’une manipulation permanente de la vérité,

Car celle-ci finira toujours un jour par s’imposer

Pour peu que  la raison,  l’argument, l’emporte !

.

Chacun détiendra une part de vérité, sa vérité,

Problème se pose quand il voudra la partager,

Ma parole contre la vôtre dit-on sans témoin,

Mais un témoin n’est pas fiable : qui croire ?

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Là, il n’y aura pas d’hésitation,

C’est une silhouette féminine,

Encore que  la forme  ne suffira

Pas   pour   une  transidentité ?

.

810 4

.

.

Cette silhouette vous parait- être

Celle  d’une fille, voire d’une femme :

En vrai c’est probablement une femme,

Mais ça pourrait une transidentité ?

 .

Symbolique 

 .

On se projette sur

Silhouette de femme

Qui  nous   plait,  sans   trop

Savoir  pourquoi, son physique,

Sa démarche, sa posture, sa stature,

Son allure et ensuite, une fois mariée.

.

L’on se retrouve avec une toute autre

Silhouette, deux marmots,  jumeaux

Ou pas, dans les bras et elle pourra

Avoir grossi, autant que maigri.

.

C’est toujours la même

Et,  si-mul-ta-né-ment,

Une toute autre que l’on

Choisit à nouveau ou pas

Pour ce qu’elle est devenue

Et ainsi, l’aventure continue

Ou s’arrête là, en face cachée.

.

Descriptif

.

810 – Le faux est-il la face cachée de la vérité ?

Alignement central / Titre droit / Thème  identité

Forme anthropo / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole forme : silhouette / Symbole fond : transidentité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

810 6

.

Cette silhouette vous parait- être

Celle  d’une fille, voire d’une femme :

En vrai c’est probablement une femme,

Mais ça pourrait une transidentité ?

 .

Symbolique 

 .

La transidentité est le fait pour

Une personne transgenre d’avoir

Une identité de genre différente

Du sexe assigné à la naissance.

.

Elle se distingue des intersexuations,

Qui désignent les situations de personnes

« Nées  avec  des  caractéristiques  sexuelles,

Qui ne correspondent pas aux définitions

Typiques de « mâle » et « femelle » »

Mais la transidentité se distingue

Également du travestissement

Et  de  l’homosexualité !

Source : Wikipédia

 .

Fond/forme 

 .

Le faux n’est pas face cachée si la vérité n’existe pas,

Ou, en tout cas, l’on ne pourra démontrer sa certitude

L’exemple e l’orientation sexuelle en est une illustration

Je peux être une femme  avec le psychisme d’un homme,

Inversement  ou quelque chose d’intermédiaire, partagé.

.

Il n’y aurait de milieu, de bascule, de penchant entre deux

Seulement une croyance en naviguant à l’aide d’un curseur :

« Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » dit Montaigne

Moi je dis : vérité ne serait qu’un erreur sans cesse corrigée !

.

La vérité  certaine, absolue, infaillible tient lieu  d’un dogme,

Que l’on ne pourrait, ou  que l’on n’aurait le droit de réfuter !

Question de l’identité sexuelle ou transidentité est pareille

Qui pourra définir et décider que je suis homme ou femme

Sinon moi-même, or l’on serait là en pleine subjectivité !

.

Qu’est-ce qui est faux et qu’est-ce qui ne le serait pas

Question que je serais en droit, devoir, de me poser

Quand j’écris ces lignes et aux lecteurs : de même

Comme qui dirait, ce sujet ne sera jamais clôt.

.

.

Visuel 

.

810 1

.

Le faux serait-il, pour nous,

 comme la face cachée de la Lune

.

.

810 2

.

tant, comment traquer vraie vérité

avec de fausses lunettes :

.

810 3

.

finalement, de la vérité, l’on n’en

percevrait que petite partie.

.

.

.

que peut bien signifier, afficher

ce symbole transidentité ?

.

.

Épilogue   

.

Rien, parait-il, ne serait ni faux ni vrai

Entre les deux, sur curseur, se situerait

Ce que j’en dis est plutôt vrai que faux :

Est-ce une affaire de science,  de credo !

.

Voilà le décor planté, et le débat non clos,

Vérité en deçà de Pyrénées, erreur au-delà,

Nous avait déclamé Montaigne en ses écrits :

Qu’y a-t-il de changer guerre Russie /Ukraine.

***

De changer : toute la multiplication des réseaux,

Qui véhicule sans filtre tout ce qui est vrai et faux,

À nous de trier,  de séparer  le bon grain de l’ivraie,

Nous rappelle Bible, supposée dire une vérité divine.

.

Or  les journalistes, historiens, scientifiques, experts,

Dont c’est pourtant le métier, s’emmêlent les pinceaux

À qui et à quoi se fier, de nos jours, dans nos actualités,

Du mensonge, au démenti, à restauration ou effacement.

.

Le faux n’est pas plus la face cachée que l’inverse du vrai

Le faux profite à son, à ses auteurs, comme des rumeurs,

Les images, les sons, paroles, peuvent être  remodifiées :

Rectifications prennent du temps, ne sont pas relevées.

***

Ce n’est la faute de personne, c’est tout un système,

Pas besoin d’aller très loin pour se faire mystifier,

Une femme veut et peut passer pour un homme,

Et réciproquement sans compter transidentité.

.

En un tel tohu-bohu, pour ne pas dire chaos

Ce ne sont pas outils  qui manquent le plus,

C’est l’apprentissage, l’éducation, capacité

À douter, croiser, et vérifier ses sources !

.

Visuels et textuels >>

809 – A, B, C, D : Amour, Beauté, Culture …

Visuels et textuels >> 

.

Calligramme

.

Aux grandes questions,  trouver de grandes réponses,

Et s’il suffisait de s’en référer aux bonnes définitions,

Imaginons, que, tout  soit : «luxe, calme et volupté» !

Le poète Baudelaire en tirerait «l’ordre et la beauté»,

Si ce n’est le contraire … mais alors que dire du désir

Qui ne pourra être satisfait voire insatisfait, sans lui,

Selon  Sigmund  Freud,  père de notre Psychanalyse,

Lors parlant de l’amour … comme d’une électrolyse.

La culture est plus simple, elle se tient en mémoire,

Ce qui reste quand on a tout oublié selon E.Herriot

Difficile de la résumer, l’enfermer  en un seul mot.

Culture de la Beauté entraine le désir de l’Amour,

Beauté de l’Amour entraine déclinaison sans fin.

AMOUR

Mais qu’est-ce que l’Amour, avec un grand A ?

À vrai dire, personne ne le sait et ne le saura,

Avant de l’avoir un peu, beaucoup éprouvé.

À tel point, même, qu’on peut prétendre

Qu’il serait, tout comme  le bonheur :

Difficile voire impossible à évaluer.

BEAUTÉ

Puis la Beauté, avec un grand B ?

Apparence extérieure, intérieure

Harmonie entre elles, ou  grâce.

Qui peut dire face à son miroir

Etre le plus beau, la plus belle

Critère personnel ou culturel !

CULTURE

Et la Culture avec un grand C ?

Comment, quand, et, à partir de,

Peut-on dire  que l’on est cultivé ?

Sont-ce par ses réponses aux QCM,

Sont-ce  par jeux de Radiotélévision,

Produit d’une culture… programmée !

DÉSIR

Qu’est-ce que le Désir avec un grand D ?

Le désir  est  comme force, en puissance ;

Le désir est de l’ordre du toujours possible

Avec de la volonté, de l’énergie et de l’action.

Sans le moindre désir, un homme actif meurt.

A, B, C, D, ou, Amour, Beauté, Culture, et Désir,

Formeront-ils un socle suffisant pour l’Humanité

Lors ne demandant qu’à établir son vrai Alphabet,

Afin de ne pas, comme  une  bête  naitre et mourir !

.

.

Textuel

.

Qu’est-ce que l’amour avec un grand A ?

À vrai dire qui le sait avant de l’avoir éprouvé

et qui peut le prétendre : il est comme le

bonheur : impossible à évaluer. N’y en a-t-il

qu’un, plusieurs, le premier, le dernier

rencontré. Celui avec sa mère, sans aucun

doute, il en a été un, en tous cas, faut l’espérer.

Pour elle, celui d’enfants avec le conjoint mais

rien n’est garanti ! Tout le monde rêve de

l’amour : peu le réussisse. On conclut : grand

bonheur est aussi grand leurre. Qu’est-ce que

la beauté avec un grand  B ? S’agit-il d’une

apparence extérieure, intérieure, de

l’harmonie entre elles, définie par la grâce.

Quelqu’un peut-il affirmer à son miroir « je

suis beau ou belle » : critères personnels ou

canons culturels ? Les œuvres d’art : est-on

certain de leur beauté bien qu’expertisées par

des connaisseurs. La beauté d’ici n’est pas

celle de là-bas ! La beauté a rarement un

caractère universel : elle varie selon les

époques et les modes. On dit aux futurs mariés

« La beauté ne se mange pas en salade », pour

signifier que la réalité rattrape toujours les

apparences.  Qu’est-ce que la culture avec un

grand C ? Comment, quand, et à partir de

quoi peut-on dire que l’on est cultivé ? Par ses

réponses aux QCM, jeux de radiotélévision :

culture programmée, en boite, fondée sur la

mémorisation et le rappel rapide, performance

de savoirs et non de la Culture. « La Culture est

tout ce qui reste quand on a tout oublié » :

expression paradoxale qui fonctionne pour le

fond de sa mémoire, stock des connaissances

et des émotions de notre personnalité : tout ce

qui nous a touché, ému, qu’on a approfondi

par curiosité, plaisir. La culture n’est pas que

dans sa tête elle est aussi dans tout son corps,

par ses comportements, ses attitudes, ses

postures, manières d’être ! Qu’est-ce que le

désir avec un grand D ? Désir est force en

puissance, de l’ordre du possible, volonté,

énergie en action. Sans désir, l’homme meurt,

du moins socialement : il n’est de désir que de

l’autre, jamais de soi-même. Un  grand D pour

un désir transcendé dans la réalisation de soi,

à travers et pour les autres, traduisant

l’énergie vitale qui nous fait avancer dans la

voie tracée. Ce dernier se renouvelle sans cesse

et à notre insu car il est mouvement fondateur

de notre personnalité. Le non-désir est

angoisse de mort, sans utilité et sans objet

puisqu’on ne peut rien y changer.

.

.

Poème 

.

Aux grandes questions,  trouver de grandes réponses,

Et s’il suffisait de s’en référer aux bonnes définitions,

Imaginons, que, tout  soit : «luxe, calme et volupté» !

.

Le poète Baudelaire en tirerait «l’ordre et la beauté»,

Si ce n’est le contraire … mais alors que dire du désir

Qui ne pourra être satisfait voire insatisfait, sans lui,

Selon  Sigmund  Freud,  père de notre Psychanalyse,

Lors parlant de l’amour … comme d’une électrolyse.

.

La culture est plus simple, elle se tient en mémoire,

Ce qui reste quand on a tout oublié selon E.Herriot

Difficile de la résumer, l’enfermer  en un seul mot.

.

Culture de la Beauté entraine le désir de l’Amour,

Beauté de l’Amour entraine déclinaison sans fin.

 .

********************************************

 .

Mais qu’est-ce que l’Amour, avec un grand A ?

À vrai dire, personne ne le sait et ne le saura,

Avant de l’avoir un peu, beaucoup éprouvé :

À tel point, même, qu’on peut prétendre

Qu’il serait, tout comme  le bonheur :

Difficile voire impossible à évaluer !

 .

Puis la Beauté, avec un grand B ?

Apparence extérieure, intérieure

Harmonie entre elles, ou grâce :

Qui peut dire face à son miroir

Etre le plus beau, la plus belle

Critère personnel ou culturel !

 .

Et la Culture avec un grand C ?

Comment, quand, et, à partir de,

Peut-on dire  que l’on est cultivé :

Sont-ce par ses réponses aux QCM,

Sont-ce  par jeux de Radiotélévision,

Produit d’une culture… programmée !

.

Qu’est-ce que le Désir avec un grand D ?

Le désir  est  comme force, en puissance ;

Le désir est de l’ordre du toujours possible

Avec de la volonté, de l’énergie et de l’action :

Sans le moindre désir, un homme actif meurt.

 .

********************************************

 .

A, B, C, D, ou, Amour, Beauté, Culture, et Désir,

Formeront-ils un socle suffisant pour l’Humanité

Lors ne demandant qu’à établir son vrai Alphabet,

Afin de ne pas, comme  une  bête, naitre et mourir !

.

.

Extension

.

x

.

Un ABC est un commencement, un début de liste.

ABCD, est un abécédaire pour un dictionnaire.

Si les nombres sont infinis, les lettres, non :

Vingt-six lettre, 20 consonnes, 6 voyelles

Et variations minimes, selon langues.

Amour, beauté, culture, et désir :

Déclinaisons à n’en plus finir.

.

Amour, beauté, culture, désir, abécédaire

Dieu sait pour les illustrer s’il y a manières

Il y a même matières à en faire des romans

Jusqu’à expliquer le pourquoi du comment.

.

Amour d’abord, inaugure place en premier :

Amour de qui, amour de quoi : de ci, de soi !

Amour est mot passionnant jusque fou à lier,

Son contraire, la haine, jette un brin d’effroi !

.

Beauté après, c’est bien, c’est bon, c’est beau :

S’agit-il d’amour ou d’une personne, en réalité,

Sachant que ses canons varient en lieu et temps

Qu’elle comporte une large part de subjectivités.

.

La Culture ensuite, entre niveau zéro et omniscient

Un bonnet d’âne d’un côté, un prix Nobel de l’autre,

Mais à quoi sert la culture si elle n’est pas partagée :

Lorsqu’un érudit meurt, c’est bibliothèque qui brule

.

Désir enfin … et désir de faim … et désir  sans fin.

L’on ne peut vivre, sans air, sans eau, sans désir

L’on a beau rechercher, se rassasier de plaisirs

Le désir revient, le désir demeure, ne meurt !

.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Ça ressemble assez à un calice,

 Une coupe  et voire un trophée,

Ou encore à un verre de bière !

.

809 4

.

Quatre lettres  faites pour quatre valeurs, 

Mais pour un seul trophée :

À vrai dire, elles le méritent toutes dès lors

Qu’elles  se complètent !

 .

Forme se rapproche du fond sur quatre objets,

Amour, beauté, culture, désir puis … etc. Et  etc.

Tout effort, quel qu’il soit, peut être récompensé.

 . 

 Symbolique

 .

Le trophée est une forme

Parmi d’autres de récompense

Et   voire, de   reconnaissance.

.

Il  peut  s’agir  d’une  dotation

En  cadeau  ou  voire  en don,

Voire d’une bourse en argent

Prime, salaire, sponsoring ;

.

De  récompense  en  valeur

Symbolique ou  matérielle

Voire médaille, couronne;

.

De récompense en valeur

Symbolique intellectuelle

Notoriété, reconnaissance.

Wikipedia.org/wiki/Trophée

.

Descriptif

 .

809 – A, B, C, D, Amour/Beauté/Culture/Désir

Alignement central / Titre par mots / Thème  humeur

Forme courbe / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole forme : trophée / Symbole fond : lettre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

809 6

.

Il  y a quantité de façons pour représenter

Les quatre lettres ABCD

Ici il s’agit une croix  grecque, chrétienne

Ou bien 4 côtés d’un carré.

 .

Symbolique 

 .

Symbole de l’alphabétisation,

L’abécédaire a transmis depuis

Le XVème siècle les premiers

Rudiments de la lecture

Et puis de l’écriture.

.

Aujourd’hui,  s’il n’est

Plus un ouvrage scolaire,

Sa force symbolique demeure.

.

L’abécédaire permet d’entrer dans

Les rapports entre la lettre, l’image

Et l’arbitraire du classement alphabétique.

C’est découvrir l’ordre des signes alphabétiques

Et maîtriser les relations …. grapho-phonologiques.

Modifié et mis en forme, source : Evelyne Vaillaut

 .

Fond/forme 

 .

Trophée pour en avoir trop fait : pas du tout.

Il ne suffit pas de jouer sur les mots pour l’avoir

Le trophée récompensera un acte, travail, exploit

Particulier, sert  d’encouragement  à  progresser !

.

Il y en aura des petits, des grands, des olympiques,

Qui seront placés en vitrine familiale ou associative.

Les abécédaires restent très pratiques pour ordonner

Les mots d’un lexique et pour peu qu’ils correspondent

On les utilisera sur carnet ou écran pour noms propres

Bien que leur distribution restera loin d’être  homogène.

.

.

Visuel

.

809 1

.

 Ici, une manière, des plus ludiques,

d’afficher un A B C D,  

.

809 2

.

là, une manière, des plus scientifiques,

d’en tenir compte,

.

809 3

.

et une manière, des plus pédagogiques,

d’illustrer lettre B.

.

.

et type d’écriture du E pour l’école primaire

avec illustration : éléphant.

.

.

Épilogue

 

B : pour Beauté

.

Agréable à voir ou à entendre.

Qui fait éprouver une émotion esthétique

Qui plaît beaucoup à l’œil en étant opposé à laid.

Dont physique, visage, répond aux canons de beauté.

.

On le qualifie de : joli, magnifique, superbe,  admirable,

Quand ce n’est charmant, gracieux, éclatant, harmonieux

.

Quand il s’agit de vêtement on dit : bien habillé, apprêté.

Il, elle, est parvenu à se faire beau, belle, chic, élégante.

Dans le « beau monde » : la société élégante, brillante.

.

La beauté ferait naître  un sentiment, d’admiration,

Ou de satisfaction, en opposé à  mauvais, médiocre.

Quel joli grain de beauté, vous avez, là … ma chère !

.

 « Edmund Burke, dans Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau (1757), distingue le beau du sublime. Pour lui, le beau est harmonieux, attirant, le sublime disproportionné et terrible. Cette distinction sera reprise par Emmanuel Kant dans sa Critique de la faculté de juger (1790). » Wikipédia/beau

.

Beau, Joli. Le joli n’est qu’un diminutif du beau ; il n’en a ni la grandeur, ni la régularité, ni la généralité, ni l’idéal. La chaîne des Pyrénées vue du haut du pic du Midi est un beau spectacle ; un joli paysage est quelque chose de bien plus restreint. Un vieillard peut avoir une belle tête, n’a jamais joli visage.

.

Hegel affirme une différence conceptuelle entre le beau de nature et le beau artistique. Pour lui, le beau artistique est « très au-dessus de la nature », parce qu’il est œuvre de l’esprit. Il a pour but « la présentation de la vérité » sous sa forme sensible et permet à l’homme d’accéder à la conscience de soi.

.

Pour Platon, c’est par l’amour que l’on désire

Et découvre des choses de plus en plus belles

Beauté est à la fois un concept et une réalité

Qui dépend de celui qui regarde, qui écoute

Autant que de la chose regardée, entendue.

.

Mais dans la beauté il y a une dimension

Supérieure, sublime, parfois intérieure,

Qui en étant cachée demeure invisible

Aux yeux qui ne pénètrent l’intime !

.

Le beau, pour l’un, peut être laid

Pour l’autre… subjectivement !

Et, ce qui n’est ni l’un ni l’autre,

Est souvent qualifié de commun.

.

Ce que j’en dis vous parait-il commun !

.

Visuels et textuels >> 

808 – Des jours où tout va bien, mal

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Ça va mal où bien ça va bien.

Question objective, subjective,

Probablement, un peu  les deux,

Lors malheureux bien qu’heureux.

J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,

La chance n’y était pas…a mal tourné,

Je me retrouve  désemparé, presque nu.

Dois-je dire, qu’hier ai pensé me suicider.

DES JOURS

Les choses ne vont que rarement jusque-là,

Juste un passage à vide ou un coup de blues.

On remonte la pente, on en, rit ou s’en moque,

C’est  parfois  la  question  ça va, qui provoque.

Il nous faudrait rire au moins une fois par jour,

Sinon du monde, de notre situation, de nous,

Autrement pression stress nous rendra fou,

De debout, l’on se retrouvera à genoux.

OÙ TOUT VA BIEN

Il y a des jours, sans savoir pourquoi

Où tout va bien ou bien tout va mal,

Tout s’enchaine et tout se débloque,

Ou tout se déchaine et tout se bloque,

Faudrait-il lors consulter son horoscope !

Ça ne dépend toujours de vous, votre humeur,

Mais de votre entourage, disponibilité des gens,

Tant au téléphone, par messagerie, à l’extérieur.

Quand  ça va bien, vous avez confiance  en vous,

Vous osez affronter la réalité de vos problèmes

Pour les résoudre et avancer projets en cours

En traitant les conflits pour les solutionner.

Vous êtes  sur un nuage, content de vivre

C’est le mieux  que l’on puisse espérer,

Quand toutes vos relations vont bien

Et le dialogue est de mise partout.

OÙ TOUT VA MAL 

Mais, c’est, parfois, trop galère :

Lors ça va mal, vous perdez pied

Vous ne savez plus ou vous habitez,

Comment vous y prendre pour en sortir !

Vous comptez sur la chance…plus que vous :

Celle-ci ne vient, tout s’accumule, vous déprimez.

Pour éviter de sombrer, vous prenez médicament

Qui vous remet sur votre petit nuage antérieur

Mais sans rien résoudre dans la réalité :

C’est juste bombe à retardement.

« Comment ça va aujourd’hui, ça va bien ? »

Ce n’est  rien d’autre, qu’un  protocole  social,

N’appelant pas de réponse surtout catastrophée

Sauf cas : deuil, maladie, accident, perte d’emploi.

« Misères,  soucis,  douleurs,  problèmes,  angoisses » 

L’autre vous écoute un instant, avant passer chemin.

.

.

Textuel  

.

Ça va mal où ça va bien : question objective ou

subjective ! Un peu les deux : malheureux et

heureux ! J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,

la chance n’y était pas ou a mal tourné, je me

retrouve désemparé, presque nu : dois-je dire

qu’hier, j’ai pensé à me suicider ! Les choses

vont rarement jusque-là, juste un passage à

vide, un coup de blues et on remonte la pente,

on en rit, on s’en moque. C’est la question :

« ça va », qui le provoque. Il nous faudrait rire

au moins une fois par jour sinon du monde, de

notre situation, de nous ! Autrement, la

pression du stress nous rendra fou et, de

debout, l’on se retrouvera à genoux.  Il y a des

jours, sans trop savoir pourquoi, où, tout va

bien ou tout va mal, tout s’enchaine et se

débloque ou, tout se déchaine, se bloque.

Faudrait-il, ces jours-là, consulter son

horoscope ! Ça dépend de vous, de votre

humeur, mais aussi de votre entourage, de la

disponibilité des gens au téléphone, de

l’extérieur. Quand tout va bien, vous avez

confiance en vous, osez affronter la réalité, les

problèmes, pour les résoudre, les projets en

cours, pour les faire avancer, les conflits, pour

les solutionner. Vous êtes sur un nuage,

content de vivre, de vos activités. Vos relations

vont bien et le dialogue est de mise. Quand

c’est galère,  tout va mal, vous perdez pied,

vous ne savez plus où vous habitez, comment

s’y prendre pour vous en sortir. Vous différez

tout, vous comptez sur la chance et non plus

sur vous. Si celle-ci ne vient pas, tout

s’accumule et vous déprimez. Pour éviter de

sombrer, vous prenez un médicament qui vous

remet sur votre petit nuage antérieur mais

sans rien résoudre en réalité.  « Comment ça

va, aujourd’hui, ça va bien ? Protocole social

n’appelant pas de réponse catastrophée, sauf

deuil, maladie, accident, perte d’emploi. Si

vous répondez « J’ai des misères, soucis,

douleurs, problèmes, angoisses », l’on vous

écoutera un instant avant de déclarer « ça ira

mieux demain, reposez-vous, parlez-en à

votre médecin, votre psychologue ou votre

chien !« 

.

.

Poème

.

Ça va mal où bien ça va bien.

Question  objective, subjective,

Probablement, un peu  les deux,

Lors malheureux bien qu’heureux.

J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,

La chance n’y était pas…a mal tourné,

Je me retrouve  désemparé, presque nu.

Dois-je dire, qu’hier ai pensé me suicider.

 .

Les choses ne vont que rarement jusque-là,

Juste un passage à vide ou un coup de blues.

On remonte la pente, on en, rit ou s’en moque,

C’est,  parfois,  la  question  ça va, qui provoque.

Il nous faudrait rire au moins une fois par jour,

Sinon du monde, de notre situation, de nous,

Autrement pression stress nous rendra fou,

De debout, l’on se retrouvera à genoux.

 .

Il y a des jours, sans savoir pourquoi

Où tout va bien ou bien tout va mal,

Tout s’enchaine et tout se débloque,

Ou tout se déchaine et tout se bloque,

Faudrait-il lors consulter son horoscope !

 .

Ça ne dépend toujours de vous, votre humeur,

Mais de votre entourage, disponibilité des gens,

Tant  au téléphone, par messagerie, à l’extérieur.

Quand  ça va bien, vous avez confiance  en vous,

Vous osez affronter la réalité de vos problèmes

Pour les résoudre et avancer projets en cours

En traitant les conflits pour les solutionner.

Vous êtes  sur un nuage, content de vivre

C’est le mieux  que l’on puisse espérer,

Quand toutes vos relations vont bien

Et le dialogue est de mise partout.

 .

Mais, c’est, parfois, trop galère :

Lors ça va mal, vous perdez  pied

Vous ne savez  plus  où  vous habitez,

Comment vous y prendre pour en sortir !

Vous comptez sur la chance…plus que vous :

Celle-ci ne vient, tout s’accumule, vous déprimez.

Pour éviter de sombrer, vous prenez médicament

Qui vous remet sur votre petit nuage antérieur

Mais sans rien résoudre dans la réalité :

C’est juste bombe à retardement.

 .

« Comment ça va aujourd’hui, ça va bien ? »

Ce n’est  rien d’autre, qu’un  protocole  social,

N’appelant pas de réponse surtout catastrophée

Tel mal : deuil, maladie, accident, perte d’emploi.

« Misères,  soucis,  douleurs,  problèmes,  angoisses » 

L’autre vous écoute un instant, avant passer chemin.

« Ça ira  mieux  demain,  croyez-moi,  et, reposez-vous,

Parlez-en  à votre médecin, ou psychologue, ou chien. »    

.

.

Extension

.

Un chien va bien quand

Son maitre va bien et inversement.

Beaucoup de problèmes sont relationnels.

En qui avoir confiance, à qui se fier de nos jours !

L’âge venant, ça s’empire et l’on croit être le seul

Dans son cas, or il en existe  centaines, milliers.

Comment savoir si quelqu’un va bien ou mal ?

Quand certains se plaignent d’un bobo,

Autres se taisent, comme déprimés,

Ils ne montreront rien de leur état

Humeur égale, aimable avec tous.

.

Le noir du mal-être, du sombre,

Et le jaune, du bien-être, du clair.

Il est vrai, qu’ici, ce «tout va bien»

Est d’ordre  ironique, métaphysique,

D’ordre matériel et autant psychique.

À croire qu’il n’y a rien entre les deux :

Qu’on est soit malheureux, soit heureux,

Alors que tout est relatif, mixte, commun,

Et l’échelle du bonheur varie selon chacun.

 .

Peut-on comptabiliser les jours

Où tout va bien, où tout va mal !

.

Quel pourcentage est supportable

Lequel devient plus qu’intolérable !

.

Le verre à moitié vide, à moitié plein,

C’est bon pour pessimiste, optimiste !

.

Si l’on peut aller  de Charybde en Silla,

Comme en voyage, d’Ulysse, d’Homère,

N’y a-t-il pas des signaux qu’on oblitère

Et d’autres, plus anodins, qu’on exagère.

.

La fin du Monde  n’est pas pour demain,

Fin du mien si je meurs d’angoisse, faim.

.

Enfin question quand même chaque jour

Comment tu vas ? Réponse : je vais bien !

.

C’est les autres, le Monde, qui ne vont pas

Ils en profitent pour bien salir mon bain !

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un  rasoir  électrique   sur piles,

Une colonne en trois morceaux :

Une salière, ou une poivrière ?

.

 .

Une salière si tout va bien,

Une poivrière, si tout va mal,

Mais l’on pourrait être en état

Intermédiaire : poivre et sel !

.

Les deux formes de  la salière et de la poivrière,

Sont proches du fond, sans le couvrir totalement

On pourrait prendre d’autres symboles bien/mal.

 .

Symbolique   

 .

Le poivre et le sel sont encore considérés

De tous, parmi les épices les plus communes.

Pour célébrer deux indispensables en cuisine,

Le Roi des épices pour le poivre et l’Or blanc.

.

Selon une devise chère à Alphonse Allais :

« Le sel de l’existence est essentiellement

Dans  le  poivre  qu’on  y met. »

.

La sphère du Poivre représente

Des forces magiques et brûlantes

Et le sel est indispensable à la vie,

Tant il maintient l’eau à l’intérieur

Des cellules dans notre organisme.

.

Descriptif

 .

808 – Des jours où tout va bien, tout va mal 

Alignement central / Titre par mots / Thème  calendrier

Forme courbe / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole forme : salière / Symbole fond : épices

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une salière si tout va bien,

Une poivrière, si tout va mal,

Mais l’on pourrait être en état

Intermédiaire : poivre et sel !

Symbolique 

 .

Le poivre et le sel sont encore considérés

De tous, parmi les épices les plus communes.

Pour célébrer deux indispensables en cuisine,

Le Roi des épices pour le poivre et l’Or blanc.

.

Selon une devise chère à Alphonse Allais :

« Le sel de l’existence est essentiellement

Dans le poivre qu’on y met. »

.

La sphère du Poivre représente

Des forces magiques et brûlantes

Et  le sel est indispensable à la vie,

Tant il maintient l’eau à l’intérieur

Des cellules de notre organisme.

 .

Fond/forme 

 .

Il est normal d’hésiter entre salière et poivrière

Tant les formes se ressemblent, hormis le fond :

Blanc pour le sel ; gris ou noir, pour le poivre

Dans tous les cas, la rime, là, sera très libre

Quant à faire le lien avec le bien et le mal

Ce n’est ni la forme ni le fond qui décide,

Seulement vos humeurs, événements.

.

C’est tout de même curieux qu’on présente  les deux

Ensemble à table comme des jumeaux inséparables

Cela dit, l’on consomme plus de sel que de poivre,

Tant le poivre, on peut s’en passer ; le sel, non !

.

Le sel serait le maître et le poivre, son chien

Mais le chien ne supporte pas le poivre

Comment fait-on pour les accorder !

.

.

Visuel 

.

808 1

.

Un mannequin anodin devient

le porte-parole d’un message

.

808 2

.

qui peut être danger nucléaire,

contradictoire, plus alarmiste,

.

808 3

.

ou éclipse, carrément catastrophique,

préfigurant fin du Monde.

.

.

en se cachant derrière un faux visage,

prophète auto-proclamé.

.

.

Épilogue

.

Si on a mangé avec bonnes épices

Un plat savamment cuisiné : délice,

Tout va bien, que digestion est bonne,

On en voudra pas au cuisinier, personne.

.

Si on a mangé avec mauvaises épices

Un plat des plus mal cuisinés : supplice,

Tout va mal  et  la digestion  se passe mal,

On en voudra au cuisinier, au monde entier.

.

Pas assez de sel, insipide, mais trop, écœurant,

La cuisine, comme l’humeur reste affaire de goût,

Le repas servira avant tout, à bien se restaurer,

Mais sera aussi un plaisir pour compenser.

.

Les jours où tout va bien : satisfaisants

Ciel reste au beau fixe, bon sentiment,

Les jours où tout va mal, angoissant

Le ciel est bas et lourd, déplaisant.

.

Toi, comment tu vas : ça va bien

On passe à l’événement prochain !

Et toi, comment tu vas : ça va mal

Un silence et la question, pourquoi.

.

Ainsi va le vie et ainsi vont les choses

La vie ne serait pas, tous les jours, rose,

Elle passe du blanc au gris pour finir noire

La seule touche de couleur est garder l’espoir.

.

Visuels et textuels >>

807 – Une porte ouverte ou fermée !

Visuels et textuels >> 

.

Calligramme 

.

La porte est, avant tout, une ouverture,

Qui suppose possibilités de fermetures,

Avec des gonds et pennes  et serrures,

Étant  grands symboles  de cultures !

Symbole d’un seuil  et d’un passage,

Entre  un extérieur et  un intérieur,

Qui peut être spatial, ou, temporel,

Qui peut être conceptuel ou sexuel

Alors si, un seul concept la définit,

Cent  états,  l’utilisent,  l’illustrent,

Au point que confusion, l’emporte,

Si  elle reste, ni ouverte, ni fermée !

Il y a des murs sans porte, frontière,

Et porte sans murs, tel paradis, enfer.

Notre mort elle-même serait une porte

Au-delà de laquelle plus rien n’importe.

 .

***************************************

 .

Fermez porte à courant d’air,

Tout le monde connaît la chanson.

En gros, une porte  peut avoir six états :

Très ouverte  *   entrez comme    *    chez vous !

Ouverte       *         demandez s’il y a       *   quelqu’un !

À demi         *            vous frappez et vous           *      poussez !

Ou fermée    *             frappez, parlez, annon           *     cez-vous !

Cadenassée    *               et l’autre  ne veut voir              *    personne !

Condamnée     *               il n’y aura personne                *       derrière !

Les portes sont  *                toutes, des lieux               *       de passages

Elles ont un cadre    *              des   gonds              *     et des battants,

Des poignées, des clés   *         * * * * *           *   des volets, rideaux

Quand vous êtes sur         *      * * * * * *        *  seuil intermédiaire

Entre le dedans, le           F         dehors           O    et à la frontière

Nos sens sont, seront    A            portes              U        sur univers

Je ferme ma bouche    U             deviens               V        très muet,

Je ferme mes yeux et  T               j’aveugle             E            ma vue,

Je me bouche le nez    *               je ne  sens           R          plus rien

 Lors ferme  oreilles    Q               j’assourdis           T               le son.

Une porte peut être   U               pleine trans          E          parente.

 Une porte peut être   E               minuscule ou         *           cochère.

 Une  porte peut être   *             brute ou carrée       O          en ogive.

 Une  porte peut être  P              virtuelle,   sym        U           bolique.

 Une  porte peut être  O             simple/double         *         ou en sas.

Une porte  peut être  R               celle paradis          F       ou d’enfer

Une porte  va ouvrir  T               un véritable           E       suravenir.

Cent portes donnent  R                  accès à               R        cent lieux

 Porte de caves  n’est    *                  pas celle             M        de grenier

Porte de la chambre   S              n’est pas celle         É          de  salon

Porte du paradis est   O             l’antichambre        E          de l’enfer

Porte  du  savoir  est   I              école de toutes       *            libertés.

T …………………………….

.

.

Textuel

.

La porte est, avant tout, une ouverture et elle

suppose une possibilité de fermeture avec des

gonds, des pennes, des serrures, tous étant des

grands symboles de culture.  Symbole d’un

seuil, d’un passage, entre un extérieur et un

intérieur, qui peut être spatial ou temporel,

qui peut être conceptuel ou sexuel. Car si un

seul concept la définit, cent états l’utilisent,

l’illustrent au point que confusion l’emporte si

elle reste ni ouverte ni fermée ! Il y a des murs

sans portes ni frontières, et des portes sans

murs, tel des paradis, enfers. Notre mort elle-

même serait une porte, au-delà de laquelle,

plus rien n’importe. État d’une porte, non

binaire, sauf en informatique ou prison.

Fermez la porte aux courants d’air : tout le

monde connaît la chanson ! En gros, une porte

peut avoir six états : grande ouverte, entrez

comme chez vous ; ouverte : demandez-vous

s’il y a quelqu’un ; entrouverte : frappez,

 attendez, poussez ; fermée : frappez, parlez,

annoncez-vous ; cadenassée : l’autre ne veut

voir personne ; condamnée : il n’y aura

personne derrière ! Les portes sont toutes des

lieux de passage : elles ont un cadre, des

gonds, des battants, des poignées, des clés, des

volets, des rideaux. Sur seuil, intermédiaire,

vous êtes ni dans le dedans ni le dehors, mais

à la frontière. Nos sens sont portes sur

l’univers : je ferme ma bouche et je deviens

muet ; je ferme mes yeux et j’aveugle ma vue ;

je me bouche le nez et je ne sens plus rien ;

je ferme mes oreilles et j’assourdis les sons.

Une porte peut être pleine, ou transparente ;

une porte peut être minuscule ou cochère ;

une porte peut être brute, carrée, en ogive ;

une porte peut être virtuelle ou symbolique ;

une porte peut être simple, double, en sas ;

une porte peut être celle du paradis, enfer ;

une porte peut ouvrir un véritable avenir.

Cent portes donnent accès à cent lieux : porte

de cave n’est pas celle de grenier ; porte de

chambre n’est pas celle de salon ; porte du

paradis est  antichambre de l’enfer ; porte

du savoir est l’école de toutes libertés !

.

.

Poème 

.

La porte est, avant tout, une ouverture,

Qui suppose possibilités de fermetures

Avec des gonds et pennes et serrures,

Étant  grands symboles  de cultures.

.

Symbole d’un seuil et  d’un passage,

Entre  un extérieur et  un intérieur,

Qui peut être  spatial ou  temporel,

Qui peut être conceptuel ou sexuel.

.

Alors si, un seul concept, la définit,

Cent  états,  l’utilisent,   l’illustrent,

Au point que  confusion, l’emporte,

Si  elle reste, ni ouverte, ni fermée !

.

Il y a des murs  sans porte, frontière,

Et porte sans murs, tel paradis, enfer.

Notre mort elle-même serait une porte

Au-delà de laquelle plus rien n’importe.

.

************************************

.

Fermez votre porte aux courants d’air,

Tout le monde connaît bien la chanson.

En gros, une porte peut avoir six états :

Très ouverte, entrez, comme chez vous !

Ouverte : demandez   s’il y a  quelqu’un !

À demi : vous frappez  et  vous  poussez !

Fermée, frappez, parlez : annoncez-vous !

Cadenassée, autre ne veut voir personne !

Condamnée, il n’y aura personne derrière !

.

Les portes sont toutes, des lieux de passage,

Elles ont le cadre, des gonds et des battants,

Des poignées, des clés, des volets  et rideaux

Quand  vous êtes  sur le seuil,  intermédiaire

Entre  le dedans  et  le dehors,  à la frontière

Nos sens  sont, seront   portes  sur   univers.

.

Je ferme ma bouche,     je deviens très muet,

Je ferme mes yeux         et  j’aveugle  ma vue,

Je me bouche le nez,        je ne  sens plus rien

 Lors ferme  oreilles,       j’assourdis  tous sons.

.

Une porte peut être : pleine ou transparente ;

Une porte peut être : minuscule  ou  cochère ;

Une porte peut être : brute, carrée,  en ogive ;

Une  porte peut être : virtuelle ou symbolique ;

Une porte  peut être : simple/double ou en sas ;

 Une porte  peut être : du paradis ou de l’enfer ;

Une porte  va ouvrir : un véritable, sûr, avenir.

.

Cent portes donneront un accès à cent lieux :

Mais porte de caves n’est pas celle de grenier

Porte de la chambre,  n’est pas celle de  salon

Porte du paradis est  l’antichambre de l’enfer

Porte  du  savoir  est   école de toutes libertés.

.

.

Extension

.

Mais toutes ces énumérations n’épuisent pas

Le concept de porte, à la fois réel et virtuel,

Physique et …  métaphorique, et parfois

En porte-à-faux ainsi que sa voisine,

Si ce n’est pas sa cousine … fenêtre

Comme ouverture, ou fermeture,

Au monde qui nous….  entoure,

Nous enferme ou nous libère !

.

La porte constitue l’entrée d’une maison, bâtiment :

Ouverte, fermée, entrebâillée, condamnée … détruite,

Même analogique, en électronique : purement binaire.

Même métaphorique en géographie, de l’orient, occident

Il y en a de petites,  voire minuscules,  d’autres de grandes

Et  il n’y a pas de reproduction, sans penne, serrure, ni clef !

Au final, même mort on a ou non accès aux portes du paradis.

.

Quoi de plus banal qu’une porte

Il y en a partout et de toutes sortes

Lors, pas de quoi en faire un fromage

Pourtant on ne passe jamais les mêmes

.

Mais quel genre de porte nous importe,

Ou qu’elle genre de porte nous emporte,

Porte ouverte sur le réel ou l’imaginaire,

Une porte ouvre sur tout ou le contraire.

.

Même qu’il y en aurait une pour Paradis

Sans oublier Enfer, pourquoi faire jaloux

Une porte cochère pour des plaisirs doux

Tandis que l’autre grince, torture, punit !

.

Porte aura un pêne, poignée, pour ouvrir,

Parfois serrure, clé, pour mieux la fermer,

Aujourd’hui remplacé par un code contact

Secret pour se garder usage en un sésame.

.

Le mot porte est devenu comme mot valise

Je vous porte quelque chose, en mon cœur :

Portez-vous bien, prenez la porte, au figuré,

Milles expressions comportent mot «porte»

.

Il y en a même qui posent un peu problème,

Rester sur le seuil, rester entre deux portes :

Ces états indécis, imprécis, m’insupportent,

Situations de fixation ou de sas, angoissent.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Porte ogivale avec quelqu’un

Qui la franchit au beau milieu,

Ou trou de serrure, avec sa clé,

Tout autant que stèle de tombe ?

.

807 4

.

Une porte sans fermeture ou une porte cochère 

Demeurera ouverte :

La porte est ouverture si elle n’a pas lieu d’être

Entrouverte, fermée !

 .

Forme rejoint fond par image et symbole

Et de la porte et de la serrure et de la clef

Ouverture/fermeture en sont emblèmes.

 .

Symbolique 

 .

La porte symbolise le lieu

De passage entre deux états,

Passage entre  deux mondes,

Entre  le connu  et  l’inconnu,

La  lumière  et  les  ténèbres,

Le trésor  et  le  dénuement.

.

Elle ouvre  sur un  mystère

Allant du profane au sacré

Porte cathédrale … temple.

Les villes  chinoises  étaient

À quatre portes  cardinales.

.

Le symbolisme des  gardiens

De  l’entrée  interdite,  secrète.

En traditions judéo-chrétiennes,

La porte donne accès à révélation.

.

Descriptif

 .

807 – Faut que porte soit ouverte ou fermée

Alignement central / Titre analogue / Thème  ouverture

Forme courbe / Rimes libres / Fond accordé à forme

Symbole forme : porte / Symbole fond : serrure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un bon nombre de portes disposent d’une serrure

Pour pouvoir fermer  avec un une clé

Certaines en auront plusieurs, en haut, milieu, bas

D’autres magnétiques, électroniques.

 .

Symbolique 

 .

 Serrure est liée au

Symbolisme de la  clé.

Les portes  représentent

Notre  ouverture   d’esprit

Mais aussi notre ouverture

Aux autres, notre capacité

À laisser  rentrer  l’amour.

.

Dans notre vie, les portes

Sont également le signe

Bonne  communication,

Interne et externe entre

Inconscient/ inconscient.

.

Porte fermée représentera

Un  blocage,  une  fermeture

Un manque de communication.

Serrure est symbole de blocage.

psycho2rue.fr : serrure

.

Fond/forme 

.

Le concept de porte est utilisé comme

Passage  d’un lieu, ou état, à un autre,

C’est en ce sens que la porte du paradis

Prend  son sens  entre la Terre et le Ciel.

.

Tout comme entre vie, mort, résurrection,

Lors porte de l’enfer entre vie et damnation

Curieusement les deux ouvrent sur l’éternité.

.

Une porte doit procurer un accès libre et facile,

Ce qui n’est pas les cas, contrainte, fermée à clef

La porte peut n’être  qu’un entourage, maçonné,

Au sens figuré, elle est virtuelle, ou …  spirituelle !

.

.

Visuel

.

807 1

.

Il y a des portes accueillantes,

ou on ne peut, plus ouvertes,

.

807 2

.

et d’autres, on dira, fermées à

double tour, négatives, agressives.

.

807 3

.

et d’autres, on dira, fermées

à double tour, négatives, agressives :

.

.

porte ouverte et porte fermée :

vert pour autorisé ; rouge, interdit.

.

.

Épilogue

.

Une ouverture aménagée dans l’enceinte

D’une ville pour permettre le passage.

.

Ouverture aménagée, dans un mur,

Ou clôture pour permettre passage;

L’encadrement de cette ouverture.

.

Pour ce qui est mécanique, véhicule :

Portes d’un wagon, d’une automobile,

On dit aussi la portière d’un avion, etc.

.

Les besoins de surveillance de l’entrée ont créé

Les métiers de guichetier ou portier ou concierge

Élément de tout cadre de vie, la porte maintenant

S’équipe de surveillance automatique : domotique.

.

 « Les villes chinoises étaient à quatre portes cardinales. Cela les rapproche d’un symbolisme de gardiens de l’entrée interdite, secrète. Dans les traditions judéo-chrétiennes, la porte donne accès à la révélation : il nous faut choisir entre porte du paradis et de l’enfer.»

.

En tant que protection contre le monde extérieur, la porte nous garantit de notre intimité.  On ne peut la dissocier de la clé qui l’ouvre et qui la ferme. La porte qu’on défonce peut s’apparenter à un viol (violation  de domicile, de l’intimité psychique, du corps féminin)

.

La porte symbolise le lieu de passage entre deux états, deux mondes, le connu et l’inconnu, la lumière et les ténèbres, le trésor et le dénuement. La porte s’ouvre sur un mystère, du profane au sacré (porte des cathédrales, des temples)

.

L’idée de passage et d’ouverture est évidente.

Elle permet d’accéder à un nouvel espace,

De découvrir  ce qui se cache  derrière,

Si, du moins, elle accepte de s’ouvrir.

.

Ce peut être promesse de bonheur

Comme d’une menace ou danger.

La porte ouvrira sur un mystère.

Si elle vous indique un passage,

Elle invite, aussi,  à le franchir,

En voyage… vers un … au-delà.

.

Symbole de séparation et de réunion,

Sa forme peut être anthropomorphique,

Religieuse philosophique ou politique,

Mais toujours : constante de porte.

.

La porte est la bouche, voire le nez,

À côté des deux fenêtres-yeux maison de famille

Dessinée par l’enfant, maturation psychologique,

Cela quel que soit l’époque, l’endroit où il habite.

.

Visuels et textuels >>