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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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La bourse aux valeurs,
Tout le monde connait
Aux idéaux : y en pas,
Sinon, ça se saurait !
Idéaux ne rapportent
Rien, au commerce :
Il s’agit d’humain,
Et qui le supporte.
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Idéaux nous tirent
Vers le plus haut,
Mais attention
De tomber bas.
À force de grimper
Une échelle, il n’y a
Plus aucun barreau,
Et pas plus d’idéaux !
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La bourse au faux pour s’appuyer au vrai
La bourse au bien pour se préserver du mal
La course au dieu pour vie posthume, idéale,
La bourse au beau pour se démarquer du laid,
La bourse au corps pour garder santé arbitraire,
La bourse au droit pour plus de justice, égalitaire.
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Toutes ces bourses, à perdre haleine et … sans répit,
Ne garantissent pas une vie, saine de corps, ni d’esprit.
Elles nous tirent plus haut pour redescendre plus bas :
Laisse aller, c’est une valse, et surtout, ne te fatigue pas !
Ce serait un suicide que de vouloir être meilleur en tout,
Et puis, de toute façon, le monde, tel qu’il existe, s’en fout !
Qu’on s’améliore, qu’on s’humanise, qu’on s’assagisse : bon,
Qui veut passer pour, vivre comme, mourir comme un : con !
Personne, à part celui qui l’est déjà, ne risque pas de changer :
Qu’est-ce qu’une belle personne, qui n’a pas d’amour à donner !
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La bourse aux valeurs et aux idéaux, est un projet pour… demain.
L’on ne parvient qu’à la moitié, et être un saint, n’a rien d’humain.
À quoi sert de suivre un idéal si, le mieux devient l’ennemi du bien,
Si rien n’a de valeur que ce qu’il représente comme plus qu’humain.
Je ne suis pas philosophe et ne prétend pas l’être, le néant m’entourant
N’apporte aucune réponse à mon vide intérieur et porteur de non-sens.
Philosopher pour moi n’est ni apprendre à mourir ni apprendre à vivre,
Elle aide à comprendre le monde, pour y être mieux présent, survivre.
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Survivre à soi, aux siens, à son destin, qui n’est pas entièrement écrit :
Homme, livré à lui-même, orphelin, doit tracer, seul, sa voie, en sa vie.
C’est cela qui fait sa force, et sa faiblesse, sa petitesse, et sa grandeur,
Sa responsabilité, respectabilité non devant Dieu mais le prochain.
La philosophie est comme la science, la psychologie et la poésie,
Qui sait ce qu’elle contient, retient, rejette, commence, finit !
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Extensions
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Valeurs, idéaux, principes moraux et environnementaux
Tout cela est bon mais forment-ils, pour autant l’éthique
Sachant qu’elle se reporte à la norme plus qu’à la valeur
Que la religion impose elle-même ses codes et ses règles
Comment s’y retrouver entre les cultures et humanismes
Avec les «fake news», d’aujourd’hui : y a de quoi douter
De la véracité et de la probité de nos dirigeants d’États !
Les idéaux comprennent un ensemble de valeurs
Intellectuelles, morales, esthétiques … politiques
Correspondant aux aspirations les plus élevées,
Qui soient de quelqu’un, ou collectivité, société,
Quant à atteindre les fins qu’ils … souhaitent !
Chacun, chaque groupe, collectif, génération,
De la société idéale, aurait ses propres visions,
Allant du pragmatisme à l’utopie irréalisable,
Finissant dans le chaos, l’anarchie détestable,
Lorsque le mieux deviendra l’ennemi du bien !
Fragments
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Shampoing et parfum n’auront rien à voir
Avec une quelconque bourse aux idéaux,
Auront des effets sur la tête, pas dedans
Tant et si bien : forme diffère du fond !
..
Valeurs et idéaux mènent le Monde,
Contre vices et trahisons immondes,
Il faut avoir une belle façade, devant,
Peu importe, arrière, magasin puant.
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Est-ce bien là un jugement … définitif,
Issu de débat contraire, contradictoire
Certes… il y aurait bien un fond de vrai
Un peu outrancier quant aux réalités !
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Si ce n’est à la frontière du vrai et faux,
C’est tenter trancher entre bien et mal :
Dans notre société marquée par l’image
Seul ce qui se voit, rapporte, comptera.
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Et si un shampoing permet de se laver
La tête, à l’extérieur, et en apparence
Pas à l’intérieur, pas en conscience
Malgré campagnes de publicités.
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Si ces derniers ne suffisent pas
Faut parfumer, pour enfumer
La différence entre valeurs
Et idéaux s’estompera !
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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La bourse aux valeurs,
Tout le monde connait
Aux idéaux : y en pas,
Sinon, ça se saurait !
Idéaux ne rapportent
Rien, au commerce :
Il s’agit B d’humain,
Et qui le O supporte.
Idéaux U nous tirent
Vers le R plus haut,
Mais S attention
De tom E ber bas.
* ..
À force de A grimper
Une échelle U il n’y a
Plus aucun X barreau,
Pas même * d’idéaux !
La bourse au faux V pour s’appuyer au vrai
La bourse au bien A pour se préserver du mal
La course au dieu L pour vie posthume, idéale,
La bourse au beau E pour se démarquer du laid,
La bourse au corps U pour garder santé arbitraire,
La bourse au droit R pour plus de justice égalitaire.
S ……………..
Toutes ces bourses, à perdre haleine et … sans répit,
Ne garantissent pas une vie, saine de corps, ni d’esprit.
Elles nous tirent plus haut pour redescendre plus bas :
Laisse aller, c’est une valse, et surtout, ne te fatigue pas !
Ce serait un suicide que de vouloir être meilleur en tout,
Et puis, de toute façon, le monde, tel qu’il existe, s’en fout !
Qu’on s’améliore, qu’on s’humanise, qu’on s’assagisse : bon,
Qui veut passer pour, vivre comme, mourir comme un : con !
Personne, à part celui qui l’est déjà, ne risque pas de changer :
Qu’est-ce qu’une belle personne, qui n’a pas d’amour à donner !
E T V O I R E A U X I D É A U X !
La bourse aux valeurs et aux idéaux, est un projet pour… demain.
L’on ne parvient qu’à la moitié, et être un saint, n’a rien d’humain.
À quoi sert de suivre un idéal si, le mieux devient l’ennemi du bien,
Si rien n’a de valeur que ce qu’il représente comme plus qu’humain.
Je ne suis pas philosophe et ne prétend pas l’être, le néant m’entourant
N’apporte aucune réponse à mon vide intérieur et porteur de non-sens.
Philosopher pour moi n’est ni apprendre à mourir ni apprendre à vivre,
Elle aide à comprendre le monde, pour y être mieux présent, survivre.
Survivre à soi, aux siens, à son destin, qui n’est pas entièrement écrit :
Homme, livré à lui-même, orphelin, doit tracer, seul, sa voie, en sa vie.
C’est cela qui fait sa force, et sa faiblesse, sa petitesse, et sa grandeur,
Sa responsabilité, respectabilité non devant Dieu mais le prochain.
La philosophie est comme la science, la psychologie et la poésie,
Qui sait ce qu’elle contient, retient, rejette, commence, finit !
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Forme
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Évocation
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Ça ressemble à une bouteille
De shampoing, pour cheveux,
Ou eau de Cologne comme parfum
Flacon de produit, dans tous les cas !
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L’un n’empêche pas l’autre, tant on peut
Bien se shampouiner,
Se parfumer, pour complaire aux autres,
Et voire à soi-même.
Shampoing et parfum n’ont rien à voir
avec une quelconque bourse aux idéaux
ils auront des effets sur la tête, pas dedans
tant et si bien que la forme diffère du fond.
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Symbolique
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Shampooing
Est un produit
De cosmétique
Étant présenté
Géné-ra-le-ment
Sous forme liquide,
Crème avec substances
Tensioactives permettant
De nettoyer toute chevelure
Et autant éventuellement de
Traiter cheveu, cuir chevelu
Si utilisé trop fréquemment,
Le shampooing peut détruire
Pellicule protectrice cheveu,
Fait de graisses, et ainsi
Abîmer les cheveux.
techno-science.net/glossaire-
definition/Shampooing
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Fond
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Évocation
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L’un n’empêche pas l’autre, tant on peut
Bien se shampouiner,
Se parfumer, pour complaire aux autres,
Et voire à soi-même.
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Symbolique
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Classiquement,
Un parfum se décrit
Par notes olfactives
Se différenciant
En notes de tête ;
Celles liées à la première
Impression olfactive volatile,
Ou en notes de cœur
Celles constituant le cœur
Du parfum et demeurent
Pendant plusieurs heures,
Et enfin notes de fond
Celles persistant longtemps
Après que le parfum ait été
Vaporisé et peuvent rester des
Mois sur vêtement ou cheveux.
Wikipédia : parfum
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Fond/forme
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Valeurs et idéaux mènent le Monde,
Contre vices et trahisons immondes,
Il faut avoir une belle façade, devant
Peu importe arrière magasin puant.
Valeur humaine et valeur marchande
Soufflent parfois des vents contraires,
Bien que les deux idéaux cohabitent.
La perte des repères, mondialisation
Se traduit par guerre de domination
Qui un flot d’interrogations, suscite.
Bon shampoing permet de se laver
La tête, à l’extérieur, en apparence
Mais pas à l’intérieur, conscience.
Et de moins en moins de valeurs,
Conduiraient à plus de normes !
Le monde moderne est fait ainsi
Qu’il perd la tête pour son corps
On appelle cela le matérialisme.
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