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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Obscur, irrationnel, inconscient,
Mots marquants me faisant peur
Lors me démontrant que je ne suis
Pas maitre de mes comportements !
On sait que l’homme es t être paradoxal
Qu’il promet une chose et en fait une autre,
Qu’il dit, qu’il ment et puis se contredit !
Comment s’y fier, obscur … lui-même.
Raison cachée voire raison inventée,
Ou lors il s’en sort par une pirouette
Pour mieux garantir innocence
Ou se tirer de mauvais pas !
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Pulsions, envies, subites,
Il ne pourra guère résister.
Il ne se les avoue, irrationnelles,
Il leur trouve une cause nouvelle,
Force inconscient, ne connais pas,
Existe peut-être mais pas chez moi.
Mais, qui pourra voir le côté obscur
Et qui éclaire mes intentions noires,
Qui pourra me voir en plein désespoir
Tandis que je clame avoir vie pure.
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Paradoxal, homme est en tout, partout,
Profondément rationnel, et inconscient,
Parfois, en même temps, successivement,
S’acharne à trouver la raison d’un acte fou.
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La raison est, cachée, inavouée inaccessible
Tant l’acte gratuit, pulsionnel voire criminel,
N’existe pas, sans prémisses intentionnelles.
Il se trompe simplement, d’acte, ou de cible.
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Lors, lien direct, entre choses, se brouillent,
Mobiles sont au présent, et motifs au passé,
Lors policiers, juges, parfois, s’embrouillent,
Dans les récits de faits qui sont…reprochés.
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Puisqu’il faudra bien que justice…soit faite,
Quelle qu’elle soit, nul besoin de… prophète
Pour admettre qu’innocent qui ne se défend,
Hérite masque de coupable, qui le pourfend.
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Pour autant, côté obscur de mon inconscient,
Ne conduit pas qu’à des actes, comportements
Répréhensibles par la loi , comme vices cachés,
Nos fantasmes devenant, très souvent sublimés.
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Animal en moi n’est pas que mon côté obscur,
Contrairement à ce que l’on croit, que l’on voit,
Homme est calculateur, cynique, aux abois,
Créant propre déviation, animal n’en a cure
Côté face, je suis double, côté pile, unique.
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C’est ce qui me trouble car, la mosaïque
Portrait complet, ne connaîtrai jamais,
Je dois faire avec, même s’il ne plait.
Qui pourra voir mon côté obscur
Et tourments qu’il me procure.
Personne, et je n’en ai cure,
Je le sens en ma peau, sûr.
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Extensions
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Le côté inconscient de mon moi, dirait Sigmund Freud,
Le côté obscur de la force, dirait Yioda en «Star Wars»,
La face cachée de la Lune, rajouteraient les astronautes :
Quel que soit l’auteur ou les points de vue que l’on adopte
Il y aura toujours des choses en nous qui nous échappent !
Mais de là, à prétendre les connaitre, les contrôler, diriger,
Comme un maître, gourou, guide, je ne franchis pas ce pas !
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Inconscient, irrationnel, obscur, immature,
Voilà bien quatre mots que je ne maitrise,
Et qui me plongera en de profonds abîmes
Comme si un programme, en moi, prenait
Les rennes de ma conscience malgré moi !
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Cela ne sert à rien, me direz-vous, inutile,
Le mieux est, au plus vite, m’en départir,
D’accord mais voilà, plus je m’y applique
Et plus ça s’accroche à moi : existentiel !
Freud distingue le ça, le moi, le surmoi !
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Finalement il n’aurait pas tort, le bougre,
Il faut faire avec ça et voire en tirer parti :
Si je n’étais que logique, je serais machine,
Et si je n’étais qu’irrationnel, un pur animal
Ni machine, animal, je veux être surhomme.
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Fragments
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Côté obscur de mon être : mon inconscient ?
Oui, c’est sûr, mais pas que : consciemment !
Et comme si ça ne suffisait : côté irrationnel :
Nombre de décisions, de nature émotionnelle.
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En tous deux cas, je n’en perçois que contour,
Je peux en dresser la silhouette au grand jour
Pour un portrait fiable ou action responsable
Je devrai m’en tenir aux gros traits, de sable !
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Un acte est rationnel, arbitraire, inconscient :
Difficile à comprendre quand il marqué folie :
Quand on est sommé de donner justifications,
On s’en créera une raison crédible après-coup.
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La justice s’intéresserait moins à la rationalité
Qu’à la responsabilité, et voire à la culpabilité
Référence à une raison inconnue, inconsciente
Ne suffirait pas, face à la réalité de la preuve !
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Toutefois la confrontation de sa personnalité,
Peut révéler son côté obscur, mal intentionné
Que la justice traduit comme être prémédité,
C’est ou pas dans ses habitudes et son ADN !
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Obscur, irrationnel, inconscient,
Mots marquants C faisant peur
En me démontrant Ô que je ne suis
Pas maitre de mes T comportements !
On sait que l’homme É est être paradoxal
Qu’il promet une cho * se et en fait une autre,
Qu’il dit, qu’il ment O et puis se contredit !
Comment s’y fier B obscur… lui-même.
Raison cachée S voire raison inventée,
Ou lors il s’en C sort par une pirouette
Pour mieux U garantir innocence
Ou se tirer R de mauvais pas !
.
Pulsions, ou envies, subites,
Il ne pourra * guère résister.
Il ne se les I avoue, irrationnelles,
Il leur trouve R une cause nouvelle.
Force inconsci R ent : connais pas,
Existe peut-être A mais pas chez moi.
Mais, qui pourra T voir le côté obscur
Et qui éclaire mes I intentions noires.
Qui pourra me voir O en plein désespoir
Tandis que je clame N avoir vie pure.
Paradoxal, homme est N en tout, partout,
Profondément rationnel E et inconscient,
Parfois, en même temps L successivement,
S’acharne à trouver la raison d’un acte, fou.
La raison est, cachée, inavouée inaccessible
Tant l’acte gratuit, pulsionnel voire criminel,
N’existe pas, sans prémisses intentionnelles.
Il se trompe simplement, d’acte, ou de cible.
Lors, lien direct, entre choses, se brouillent,
Mobiles sont au présent, et motifs au passé,
Lors policiers, juges, parfois, s’embrouillent,
Dans les récits de faits qui sont…reprochés.
Puisqu’il faudra bien que justice…soit faite,
Quelle qu’elle soit, nul besoin de… prophète
Pour admettre qu’innocent qui ne se défend,
Hérite masque de coupable, qui le pourfend.
Pour autant, côté obscur de mon inconscient,
Ne conduit pas qu’à des * actes, comportements
Répréhensibles par la loi D comme vices cachés,
Nos fantasmes devenant, E très souvent sublimés.
Animal en moi n’est pas * que mon côté obscur,
Contrairement à ce que l’ M on croit, que l’on voit,
Homme est calculateur, O cynique, aux abois,
Créant propre déviation, N animal n’en a cure
Côté face, je suis double, * côté pile, unique.
C’est ce qui me trouble Ê car, la mosaïque
Portrait complet, ne T connaîtrai jamais,
Je dois faire avec, R même s’il ne plait.
Qui pourra voir E mon côté obscur
Et tourments * qu’il me procure.
Personne, * et je n’en ai cure,
Je le sens * en ma peau, sûr.
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Forme
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Silhouette d’homme, éclairé contre-jour,
Et lors peu identifiable :
C’est peut-être moi ou quelqu’un d’autre
D’âge quelque peu incertain.
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Évocation
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Portrait silhouette homme mûr,
L’air triste et vue à contre-jour
Un portait, en clair-obscur,
Qui lui donne un air dur !
Silhouette d’homme, éclairé contre-jour,
Et lors peu identifiable :
C’est peut-être moi ou quelqu’un d’autre
D’âge quelque peu incertain
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Symbolique
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Toute silhouette,
Point de vue optique
Sera vue objet, personne
Et voire scène, comprenant
Un contour et un intérieur
Sans moindre particularité
Est une figure aux contours
Ambigus, ou peu identifiables,
Qui s’apparente aux ombres
Chinoises, fantômes de la nuit
On la trouve marquée sur sol
Après un accident pour fixer
Sa position et sa posture :
On l’entrevoit derrière
Rideau avant, après
Entrée en scène
D’un chanteur.
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Fond
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Évocation
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Portrait, sombre, éclairé à contre-jour,
Et lors peu identifiable :
Avec ses lunettes noires qui lui mangent
La moitié de son visage.
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Symbolique
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Le portrait
Est un graphique
Dont le but sera
De bien représenter,
Personne ressemblante,
Au-delà de représentation
Apparence d’un être humain,
Le portrait répond à la volonté
De transcrire tous caractères
D’une personne, sa façon d’être,
Le portrait peut révéler également
L’image que se fait le portraitiste,
Ou sentiments envers ce dernier.
Aspect pouvant amener
À s’éloigner
Apparence
Physique du modèle.
Modifié, source : Wikipédia
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Fond/forme
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Une silhouette animée d’homme, en contrejour,
Le dos courbé, la tête penchée comme en poème
Voilà qui lui dressera son portrait, ombrageux,
Qui rime parfaitement avec caractère nerveux
Mais pour autant, ce face à face fond/forme,
Ne couvre pas obscur, irrationnel, plus vaste
N’en est qu’une incarnation parmi d’autres.
Portrait, quelqu’un soit, n’est jamais que
Comme un dessin, une photo, une peinture.
En plus des traits qu’il doit faire reconnaitre
Il tend à souligner le tempérament, caractère
Du sujet qui demeurera toutefois très statique
Difficile de représenter son esprit, son âme
Sans entrer en inconscient du spectateur
Projetant malgré lui une part ou non
De lui-même, du moins jugement.
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