300 – Retour, bateau, continent

Visuels et textuels  >>.

.

^

Lors

Vous embarquez

D’Ouessant, cœur serré :

Accalmie, mer calme, peu agitée.

.

Port du Stiff est accueillant, abrité des vents,

Sur le Fromveur embarqué avec autres estivants.

Équipé pour accoster, en tous temps,  eaux profondes,

Port, d’où il part, il va, ile, au continent, deux mondes.

    .

Il traverse archipel douzaine d’îlots aux noms bretons :

Banneg,  Banaleg,  Trielen, Litiri, Béniguet, Quéméner,

Réputées  pour leurs champs : d’algue, varech, goémon

Certaines sont reliées estran, passage à pied basse mer.

.

Des colonies  d’oiseaux marins  entourent  l’ile Molène,

Y séjournent,  y reviennent,   s’y reproduisent,  même !

Archipel, situé  tout à l’ouest de grande rade Brestoise,

Est devenu, aujourd’hui, biosphère  de  la mer d’Iroise.

.

De la poupe du bateau,  un regard  vers l’île d’Ouessant,

En forme de crabe, avec pince allongée : falaises  à l’Est,

Paraissent  être jumelles, de celles  de la Pointe de Brest,

Dont elles se seront détachées, qu’elles auraient dérivées

Toutes les failles, les fissures, pointes, criques et vallées,

Témoignent encore aujourd’hui de tel fort arrachement.

 .

Bateau-navette slalome dangereusement, amers, balises,

Oyez : voyez leur histoire, racontée en musée des phares,

Où les sauvetages en mer, solidarité sont encore de mise,

Tant entre la mer et l’homme, c’est toujours une bagarre.

.

La côte, juste en face, se découpe, à pic, avec une trouée,

Abritant, le port du Conquet, ses pêcheurs, ses crustacés,

En approche, accostage à quai, arrimage aux taquets ici

Votre voyage de rêve est bel et bien fini, devient poésie.

.

Poésie qui vous tient aux tripes autant qu’au cerveau,

Et qui évoque le bruit de l’eau autant que du bateau

Des images flottent en votre tête et vous entêtent,

Vous vous souvenez du séjour comme de fête !

 

.

.

Extensions

.

Le retour, en bateau

Navette entre Le Tiff

Et le Conquet n’a rien

D’un retour en voiture

Entre     Le     Conquet

Et  l’Ile     Grande  tant

Nous     avons    essuyé

Des    paquets    de  mer

Et  des creux  mortifères.

Le contraste crée la surprise

La surprise qui crée l’évènement

Dont on se souvient et longtemps.

.

Retour : un mot qui fait comme un adieu à une escapade.

Ce, d’autant quand elle est  des plus exotiques et insolites,

Si tout à une fin on ne peut que penser jour où on revient,

Où l’on poursuivra alors sa quête du terrain et lendemain.

Bon fini de gamberger, retour à la réalité, et pas si morne.

Il n’y a que l’imagination qui soit, réellement, sans bornes

Nous dénicherons en Bretagne ou ailleurs autres pépites.

.

Le retour ne sera jamais comme l’aller

L’aller est plein d’attentes, d’impatiences,

Le retour, plein d’émotions et souvenirs.

.

Le retour sera une mise en parenthèse

En promettant de revenir l’an prochain,

Poursuivre la découverte aventureuse

.

Le retour est une traversée à l’envers

Comme pour quitter belle atmosphère

Où l’on aura vécu en autre univers.

.

Le retour reste comme projection vers

Notre quotidien qui va nous réabsorber,

Mais ne pourra pas nous faire oublier.

.

.

300 – Calligramme  

.

^

Lors

Vous embarquez

D’Ouessant, cœur serré :

Accalmie, mer calme, peu agitée.

Port du Stiff est accueillant, abrité des vents,

Sur le Fromveur embarqué avec autres estivants.

Équipé pour accoster, en tous temps,  eaux profondes,

Port d’où il part, il va, ile au  R continent, deux mondes.

      E

Il traverse archipel douzaine    T d’îlots aux noms bretons :

Banneg, Banaleg, Trielen, Liti  O     ri, Béniguet, Quéméner,

        U

Réputées pour leurs champs d’  R   algues/varechs/goémons

Certaines sont reliées estran,     *   passage à pied basse mer.

      E

Colonies d’oiseaux marins        N        entourent l’ile Molène,

Y séjournent,  y reviennent,       *     s’y reproduisent, même !

      B

Archipel, situé  tout à l’ouest    A    de grande rade Brestoise,

Est devenu, aujourd’hui, bio    T    sphère de la mer d’Iroise.

      E

De la poupe du bateau, un re    A    gard vers l’île d’Ouessant

En forme de crabe avec pince   U    allongée : falaises à l’Est,

Paraissent être jumelles, de cel *      les de la Pointe de Brest.

Dont elles se seront détachées   C      qu’elles auraient dérivé,

Toutes les failles, les fissures,    O     pointes, criques, vallées,

Témoigne encore aujourd’hui   N     de tel fort arrachement.

       T

Bateau-navette slalome dange   I    reusement amers balises,

Oyez, voyez leur histoire, racon  N   tée en musée des phares

Où les sauvetages en mer, solida E rité sont encore de mise,

Tant, entre la mer et l’homme,    N   c’est toujours bagarre.

                  T

La côte, juste en face, se  découpe,  à pic, avec une trouée,

Abritant, le port du Conquet, ses pêcheurs, ses crustacés,

En approche, accostage à quai, arrimage aux taquets ici

Votre voyage de rêve est bel et bien fini, devient poésie.

Poésie qui vous tient aux tripes autant qu’au cerveau,

Et qui évoque le bruit de l’eau autant que du bateau

Des images flottent en votre tête et vous entêtent,

Vous vous souvenez du séjour comme de fête !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

300 4

.

Une planche de surf, ou à voile

Une balle de revolver ou de fusil

Une vedette, du genre courrier,

 Croisière autour Ile et Continent.

.

La vedette qui a fait la traversée

Retour vers le continent :

Par beau temps, par mer calme :

Un vrai plaisir de croisière.

.

Symbolique 

.

Une vedette

Peut être    qualifiée

Selon ses aptitudes nautiques

Sa façon  de « tenir la route »,

Ou  de bien  remonter  au vent,

D’étaler  un gros coup de vent,

Ou répondre  aux sollicitations

De son barreur, ou  capitaine.

Lors on finit même par prêter

Des caractères aux bateaux :

L’un sera réputé  capricieux,

L’autre, docile,  à la barre ;

Les  expressions   associées

Au comportement humain

Ou animal sont employés

Tel bateau « se vautre »

Dans  grosses  vagues,

Tel autre «file doux»

Ou part, à la cape.

.

Descriptif

 .

300 – Retour en bateau au continent  

Alignement central  / Titre droit  / Thème   iles

Forme courbe / Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : vedette / Symbole de fond : croisière

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

300 6

..

La vedette qui a fait la traversée

Retour vers le continent :

Par beau temps, par mer calme :

Un vrai plaisir de croisière.

.

Symbolique

.

Croisière répit-du-monde !

Symbole du voyage moderne,

Idéalisée ou dénoncée, la croisière

Donne lieu à différentes représentations.

Embarquement immédiat avec Christine Peltre,

La croisière demeure un mode de voyage moderne

Qui nait autour des années 1840  et  se pratique

En solitaire  ou  voire en  communauté  avec

L’apparition de navigations collectives. »

Ce voyage d’agrément peut revêtir

Différentes formes, buissonnière

Ou plus organisée comme

Celle des croisières savantes.

recherche.unistra.fr/actualites-recherche/

la-croisiere-un-repit-du-monde

 .

.

Corrélations

 Fond/forme 

 .

Ouessant tour, Ouessant retour,

Souvenir d’un jour,  de toujours !

Une semaine pour en faire le tour,

Un mois, pour conquérir son âme ;

Un an pour l’adopter définitivement.

Voilà bien une ile parmi tant d’autres,

Qui ne se livrera qu’à ceux qui l’aiment,

Et qui s’y attachent en revenant souvent.

 .

.

Embarquement Port du Conquet

.

Scénario

.

Une vedette courrier effectuant la traversée retour vers Le Conquet.

Carte maritime positionnement Ile d’Ouessant parmi d’autres iles.

Le petit port du Conquet, avec son bourg  et  son embarcadère.

 .

Visuels et textuels  >>.

299 – Visite du phare du Créach

Visuels et textuels  >> 

.

C’est haut,

C’est lumineux.

C’est près de la mer

Pour sécurité bateau

Qui navigue  sur  flots,

Un pinceau de lumière

Fait son tour d’horizon,

Projette son blanc éclat.

Du bateau : on l’aperçoit

À vingt milles  des côtes,

L’identifie, à chaque fois.

Le premier fut Alexandrie

Plus haut est en Bretagne,

Il y en a des cent des mille.

Protéger tout autant guider,

Dans les nuits,  mal éclairées :

Telles sont ses missions dédiées.

.

Des nuits autour de l’île Ouessant, angoissants rochers chantants,

Faisceaux de lumières… pinceaux tournoient du noroît…au suroît,

Sur la mer où poudroie, se noie, en détresse, perdition, un bateau,

Rondes incessantes en tous temps évite le naufrage en leurs eaux.

.

Le phare du Créach serait l’un des plus puissants au Monde,

Il surplombe la tempête, du haut de ses… cinquante mètres

Et il projette ses pinceaux lumineux à autant de kilomètres.

.

Premier, dernier, témoin, du Continent européen, de l’onde,

Strié, de blanc et noir, plateforme surmontée d’une tourelle,

Il brûle sa lanterne, entourée de miroirs, lentilles de Fresnel,

Tantôt amplifiant tantôt occultant ses lumières, ses signaux.

.

Il monte la garde, sur le bois d’épave, récupéré en matériaux,

Matériau pour mobiliers, que l’on peut admirer en écomusée

Ouessantin, faisant côtoyer, couleurs vives  et formes carrées.

.

Concentré d’histoires, des sauvetages, contre vents et marées,

A son pied revivez la survie de marins, dans une mer en furie.

Le courage des gardiens, en a sauvé plus d’un, des péripéties :

Hommage à ces pionniers de la sécurité en mer, en solidarité.

.

Générateurs  courant, lampes, lentilles, maquette, document :

Un musée des techniques et des recherches, inspirant l’antan :

Que d’efforts répétés, risques encourus, pour que phare s’érige

Sur ce rocher balayé par des vagues gigantesques, en prodiges.

.

Imaginez les peurs, responsabilités de leurs gardiens solitaires,

Des semaines entières glissant dans le vide de navette transfert,

Autonome, déserté aujourd’hui : dernier  gardien  de la Jument,

Débarqué, retraité a éteint sa mémoire vivante de trois cent ans.

.

J’aimerais bien être gardien de phare afin d’éclairer ma lanterne

Pour voir plus loin, en la nuit moderne, qui m’étonne, consterne.

Quand dehors, le vent rugit, vague gronde, elle s’effondre, sur lui,

Court instant, énorme gerbe d’écume, fait trembler le fondement :

Jamais, elle ne parvient  à le décrocher, bien ébranlé, il se reprend

Tout éteint, autour, bateau s’accroche à lui : c’est le seul qui luit !

.

.

Extensions

.

.

Rien ici

.

.

Nous nous devions de visiter un phare, le plus grand, sinon

Les enfants en auraient piqué un…  de rage ou de déception :

Ce fut Créach et ce, d’autant qu’il contenait un musée sur lui !

Ils n’ont pas été déçus : ils ont été surpris, parfois, émerveillés,

Notamment par la lentille qu’ils ont pu examiner, de très près.

De là-haut, qu’est-ce qu’on domine le paysage, je vous dis pas :

Au point il a fallu presque les tancer pour qu’ils redescendent. 

.

Ce ne sera pas tous les jours

Qu’on aura l’opportunité de visiter

Un phare avec un musée à l’intérieur,

 Si bien qu’on aurait eu tort de le zapper.

.

Peut-être que de nuit, ce serait tout différent

Mais déjà, de voir et comprendre comment

Il fonctionne, nous a énormément appris

Surtout qu’il y a eu nombre naufrages.

.

Ce fut un vrai régal pour les yeux,

Entre technique et merveilleux :

J’ai compris comment un feu

Pouvait être très salvateur.

.

.

299 – Calligramme 

.

VISITE

C’est    haut,

C’est lumineux.

C’est près de  P la mer

Pour sécurité  H    bateau

Qui navigue      A     sur flots.

Son pinceau      R     de lumière

Fait son tour      E          d’horizon,

Projette son        *          blanc éclat.

Du bateau :       D          on l’aperçoit

À vingt mil        U          les  des côtes,

L’identifie          *           à chaque fois.

Le premier        C          fut Alexandrie

Le plus haut      R         est en Bretagne

Il y en a des       É           cent des mille.

Protéger tout     A           autant guider,

Dans les nuits,   C            mal éclairées :

Telles sont ses    H      missions dédiées.

Des nuits autour de l’île Ouessant, angoissants rochers chantants,

Faisceaux de lumières… pinceaux tournoient du noroît…au suroît,

Sur la mer où poudroie, se noie, en détresse, perdition, un bateau,

Rondes incessantes en tous temps évite le naufrage en leurs eaux.

Le phare du Créach serait l’un des plus puissants au Monde,

Il surplombe la tempête, du haut de ses… cinquante mètres

Et il projette ses pinceaux lumineux à autant de kilomètres.

Premier, dernier, témoin, du Continent européen, de l’onde,

Strié, de blanc et noir, plateforme surmontée d’une tourelle,

Il brûle sa lanterne, entourée de miroirs, lentilles de Fresnel,

Tantôt amplifiant tantôt occultant ses lumières, ses signaux.

Il monte la garde, sur le bois d’épave, récupéré en matériaux,

Matériau pour mobiliers, que l’on peut admirer en écomusée

Ouessantin, faisant côtoyer, couleurs vives  et formes carrées.

Concentré d’histoires, des sauvetages, contre vents et marées,

A son pied revivez la survie de marins, dans une mer en furie.

Le courage des gardiens, en a sauvé plus d’un, des péripéties :

Hommage à ces pionniers de la sécurité en mer, en solidarité.

Générateurs  courant, lampes, lentilles, maquette, document :

Un musée des techniques et des recherches, inspirant l’antan :

Que d’efforts répétés, risques encourus, pour que phare s’érige

Sur ce rocher balayé par des vagues gigantesques, en prodiges.

Imaginez les peurs, responsabilités de leurs gardiens solitaires,

Des semaines entières glissant dans le vide de navette transfert,

Autonome, déserté aujourd’hui : dernier  gardien  de la Jument,

Débarqué, retraité a éteint sa mémoire vivante de trois cent ans.

J’aimerais bien être gardien de phare afin d’éclairer ma lanterne

Pour voir plus loin, en la nuit moderne, qui m’étonne, consterne.

Quand dehors, le vent rugit, vague gronde, elle s’effondre, sur lui,

Court instant, énorme gerbe d’écume, fait trembler le fondement.

Jamais, elle ne parvient  à le décrocher, bien ébranlé, il se reprend

Tout éteint, autour, bateau s’accroche à lui : c’est le seul qui luit !

.

.

Forme

Réduction

.


.

Évocation 

.

299 4

.

Un petit clocher d’une chapelle

Un puits profond,  avec  arceau,

Un grand, et haut,  phare  parmi

Panorama des plus spectaculaires

.

Le phare du Créach reste reconnaissable

Entre mille :

Lors on y grimpe, on aura un panorama

 Du haut de l’ile.

.

Symbolique 

 .

Comme on le voit,

Un phare n’est pas

Qu’une construction

Élevée au-dessus du

Niveau de toute mer.

C’est une construction

Qui porte une lumière

Émettant un signal

De reconnaissance

Pour informer les

Navigateurs de la

Présence de dangers

Proximité de la côte.

Ainsi, par métonymie,

Le mot phare désigne-

La source lumineuse

abp.bzh

.

Descriptif

 .

299 – La visite du phare du Créach 

Alignement central  / Titre courbe  / Thème   iles

Forme droite / Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : panorama

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Le phare du Créach reste reconnaissable

Entre mille :

Lors on y grimpe, on aura un panorama

 Du haut de l’ile.

 .

Symbolique 

 .

Un grand  panorama

Mot anglais du  xviiie siècle,

Lui-même formé à partir des mots

De grec ancien pan ou « παν », tout,

Et horama  o u « ραμα »,  spectacle

Est vue en largeur  espace physique.

Dans le langage courant,  cela  veut

Dire vue d’un objectif grand angle

Que ce soit photographie, dessin

Ou peinture ou au cinéma.

wikipedia.org/wiki/Panorama

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Phare ici ; farfadet, là ; far breton,

Et le tout en Bretagne et à la maison

Le plus impressionnant dans un phare

Reste, pour moi, l’escalier en colimaçon

Qu’on monte en ayant presque vertige,

Pour déboucher sur la grosse lentille,

Qui vous fera de l’œil en tournant

Qui vous fera tourner de l’œil,

Si la fixer trop longtemps !

Mais, vue, de l’extérieur,

Son faisceau lumineux

Éclairera toutes routes

Des marins en déroute.

 .

 

.

Escalier phare du Créach !

.

Scénario

.

Le phare du Créach, vu de près, et avec son musée des lanternes.

Le phare du Créach, vu de près, et avec son champ  de rochers.

Phare du Créach vu de loin avec celui de La Jument, en fond !

 .

Visuels et textuels  >> 

 

298 – Évocation d’une nuit Ouessane

Visuels et textuels  >>  

.

Nuit

Nuit Ouessane

Lampaul, capitale esseulée,

Sortie crêperie, palais enchanté.

On rentre mettre ses yeux à dormir :

Le ciel clair avant, s’assombrit à mourir.

Pénombres  jaillissent  des formes sombres :

Pignons de vieilles maisons effondrées en ombre.

.

Pinceaux des cinq phares se croisent, illuminent la terre

Par intermittence balaient ile de leurs puissantes lumières.

Les flashs cadencés, comme trouées dans cette nuit profonde

Signalent aux bateaux en mer, dangers des rochers immergés.

.

Mais, malgré cela, plusieurs sont venus s’échouer, se naufrager,

Au pied même des phares, ou,  sur cailloux, côte, très découpée.

Et c’est alors que leurs âmes, échappées  de leurs corps disparus

Viennent parfois hanter de fantômes les maisons coin de rues.

.

Plongé en atmosphère étrange,

Je me suis attendu à voir surgir

Des fées, des sorcières, revenants,

 Même des korrigans, ou voir courir

Diablotins ressuscités de corps noyés

.

 Ou des âmes damnées hantant étendues

De ces landes, des plus nues… hallucinées,

Par des humains recherchant leurs demeures

Tout en ignorant ces légendes …  qui perdurent,

À faire  plonger en enfer, même…  les cœurs purs !

.

Apercevant formes blafardes issues de l’autre monde

Je saisis vaguement, le flux des histoires qui grondent

Ses flots tout autour de moi en fantasmes surnaturels,

Qui au calvaire, me crucifie, en mes doutes bien réels

Sur route à poursuivre pour rejoindre mon bercail,

Pancartes effacées, sans carte, ni boussole : aie !

.

Et voilà que des phares éclairent ma maison,

Sur ce chemin flanqué étrange apparition

M’ayant effrayé à en perdre foi et raison,

M’y ramène, poussé par  autre passion.

.

En lit douillet, sous couette, cette nuit,

Ombre charnelle me cajole, me réjouit

Transforme, en complice,  ses amours,

En phare, fanal allumé, pour ces jours !

.

Phares s’éteignent pour laisser place au feu soleil levant

Et au réveil dans mon lit, je suis seul, ébahi, cauchemardant,

Qu’ile d’Ouessant-Bateau ivre, s’en est allée cette nuit en dérive

M’embarque en si folle aventure, que je demeure sur le qui-vive.

.

.

Extensions

.

Des histoires à dormir debout,

Ou des histoires entre chien et loup,

Des histoires comme celles-là, beaucoup !

Normal, en atmosphère propice

À l’errance d’un imaginaire déjà

Naturellement porté sur l’extraordinaire

Décors, actions, personnages,

Atmosphères : ici, tout pour plaire !

.

Emportés par forces obscures, d’esprits,

Nous sommes en pleine fantasmagorie,

Nous ne contrôlons plus guère  le récit,

Et qui nous dictait ce qui était … écrit :

Imagination devient folle de notre logis

Tant par moments, des sordides bruits,

Accompagnés par  d’étranges  lumières,

Nous ont fait penser  à des … sorcières,

Et nous sommes rassemblés en prières,

Pour que cessent enfin ces … mystères.

.

La nuit serait, il est vrai, propice

À tous délires et fantasmagories,

Cauchemar ou pur rêve en délice

Que d’autres nomment : rêveries.

.

Mon esprit vagabonde sans limite,

Et rendra l’irréel plus que… certain

Et tant et si bien qu’au petit matin,

Je crois, qu’en ma vie, je ressuscite !

.

Peut-être qu’un soudain dépaysement,

Aura mis mon inconscient en ébullition

Alimenté par tout flot de mes émotions,

Que j’aurais accumulé, en randonnant !

.

Toujours est-il que, longtemps après,

Je m’en souviens encore comme si

C’était hier comme si fait exprès

Pour me forcer à revenir ici.

.

.

298 – Calligramme  

 .

Nuit

Nuit Ouessane

Lampaul, capitale esseulée,

Sortie crêperie N palais enchanté.

On rentre mettre  U   ses yeux à dormir :

Le ciel, clair avant,  I   s’assombrit à mourir.

Pénombre jaillissent   T        des formes sombres :

Pignons de vieilles mai   *     sons effondrées en ombre.

Pinceaux des cinq phares  O   se croisent, illuminent la terre

Par intermittence balaient    U   ile de leurs puissantes lumières.

Les flashs cadencés comme       E      troués dans cette nuit profonde

Signalent aux bateaux en mer      S       dangers des rochers immergés.

Mais, malgré cela, plusieurs sont      S          venus s’échouer, se naufrager

Au pied même des phares, ou,  sur        A         cailloux, côte, très découpée.

Et c’est alors que leurs âmes, échap         N        pées  de leurs corps disparus

Viennent parfois hanter de fantômes         E           les maisons coin de rues.

É  V  O  C  A  T  I  O  N

.

Plongé en atmosphère étrange,

Je me suis attendu à voir surgir

Des fées, des sorcières, revenants,

 Même des korrigans,  ou voir courir

Diablotins ressuscités de corps noyés,

.

 Ou des âmes damnées hantant étendues

De ces landes, des plus nues… hallucinées,

Par des humains recherchant leurs demeures

Tout en ignorant ces légendes …  qui perdurent,

À faire  plonger en enfer, même…  les cœurs purs !

.

Apercevant formes blafardes issues de l’autre monde

Je saisis vaguement, le flux des histoires qui grondent

Ses flots tout autour de moi en fantasmes surnaturels,

Qui au calvaire, me crucifie, en mes doutes bien réels

Sur route à poursuivre pour rejoindre mon bercail,

Pancartes effacées, sans carte, ni boussole : aie !

.

Et voilà que des phares éclairent ma maison,

Sur ce chemin flanqué étrange apparition

M’ayant effrayé à en perdre foi et raison,

M’y ramène, poussé par  autre passion.

.

En lit douillet, sous couette, cette nuit,

Ombre charnelle me cajole, me réjouit

Transforme, en complice,  ses amours,

En phare, fanal allumé, pour ces jours !

.

Phares s’éteignent pour laisser place au feu soleil levant

Et au réveil dans mon lit, je suis seul, ébahi, cauchemardant,

Qu’ile d’Ouessant-Bateau ivre, s’en est allée cette nuit en dérive

M’embarque en si folle aventure, que je demeure sur le qui-vive.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

298 4

.

Un  élément composant balustrade,

Ou un gros foret à bois à large cône,

Une lampe de chevet  certainement,

Lampe champignon, probablement !

.

La lampe et la nuit vont de concert

qu’elle éclaire très fort ou très faible

elle signalera une présence humaine

et ainsi, la forme évoquera le fond !

.

Les lampes abat-jours de table de nuit

Restent allumées :

Ne serait-ce que pour éloigner korrigans

Voire farfadets !

.

Symbolique de forme

.

Une lampe

De chevet ….  est une

Lampe située … près du lit,

À hauteur de ……. la  tête dans

Une sombre chambre à coucher,

Elle  demeurerait, soit  accrochée

Au mur, soit posée

Sur une  table de nuit

Elle sert à éclairer

La personne qui

Est assise ou allongée,

De façon à  lui  permettre,

Par exemple, de manger, lire.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

298 – Évocation d’une nuit Ouessane  

Alignement central  / Titre courbe  / Thème   iles

Forme courbe / Rimes égales / Fond  approché de forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : conscience

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 298 6

.

Les lampes abat-jours de table de nuit

Restent allumées :

Ne serait-ce que pour éloigner korrigans

Voire farfadets !

.

Symbolique 

.

Le symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm la lumière seule chasse

L’amant caché de l’héroïne.

La lumière, dans tous les

Contextes mythologiques,

Symbolise la conscience.

La lumière d’une lampe

Représente le conscient

Qui est entre les mains

Et sous le contrôle de l’être humain,

Par contraste avec la lumière du soleil,

Qui est, elle, de nature divine et cosmique.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La nuit, comme chacun sait,

Est propice à fantasmagories :

Il suffira d’un peu d’imagination

Pour faire surgir nombre illusions

Que l’on fait et dont l’on ne se défait

Qu’au prix d’effort de rationalisation

Et qu’on soit au dehors ou dans son lit

Ne change rien à l’affaire des rêveries

Que notre inconscient nous imposera,

Quand il a pris le contrôle sur l’esprit,

On devient comme un enfant qui croit

Ce qu’il pense puis pense ce qu’il croit,

Ou ne parvient plus à démêler le faux

Du vrai lors ainsi passeront les nuits

Souvenirs malins, souvenirs divins.

 .

.

Toutes sortes de fantasmagories

.

Scénario

.

Au seuil de tombée  de la nuit, ces rochers semblent s’animer,

on se verrait prisonnier en pays des légendes et des fantômes,

et que le phare du Stiff  viendra flasher de sa lumière toute crue.

 .

Visuels et textuels  >>  

297 – Évocation d’une journée Ouessane

Visuels et textuels  >> 

.

Une  terre  immergée  aux  confins

Du grand continent européen,

Porte d’un nouveau monde,

Loin de rivages communs

Par  traditions d’iliens :

Sa réserve biologique,

D’une infinie beauté.

On y peut tout à loisir,

Se ressourcer d’énergie,

En jouissant de sa liberté.

Sa liberté de fouler   à-pics,

Falaise, crique, lande rasante

Sur ses sentiers de broussailles

Ou de bruyères   buissonnantes.

.

Petites cales et petits ports s’arcboutent aux rochers tout au long des côtes,

Mouillages forains accueillent barques, bateaux de passage d’une ile à l’autre,

Permettant des accostages des plus risqués soumis à de fortes houles en marées.

.

Canots multicolores de pécheurs ouessantins, s’y bercent en mouvement, sans fin,

Faisant face à un fort courant et un vent dominant d’Ouest très souvent déchainé.

Ici le vent et houle sont roi et reine ; les nuages, loufoques ; les marins, dauphins.

Ici les embruns blanchis par le sel volent et se posent sur les pâtures à moutons.

Ici les landes prostrées, nécrosés, courbent l’échine, rétrécissent leurs troncs,

Crèche, abri, masure tournent le dos au, vent au nord, façade de maison.

.

Végétation sauvage épouse mouvement de la houle en andin allongé,

Que foulent au pied chapelet de randonneurs, troupes dispersées

À tous vents et à tout va, cherchant le fond de leur horizon.

 .

Cœur ouessantin bat mélancolie, mais non chagrinée,

Il se sent, se pressent attaché, pour la vie, à son ile.

Y tient, y revient, y restera, à demeure, tranquille,

Troque hiver sans lumière pour jour été éclatant

Reste fidèle à un tel dicton, dont il demeure fier,

«Qui voit Ouessant voit son sang ! » 

 .

Lors ses beaux paysages hybrides entre terre, ciel et mer

Vous invitent à écouter sirènes qui chantent leurs passions,

Craintes des étranges clameurs, vous procurent impressions.

 .

Ici oiseaux de bocage, plage ou  passage, moutons noirs bêlants,

Font fi de moulins, forts, phares, jour, nuit, élément  peu clément,

Chaque espace est borné, par enclos, endroit unique, entouré d’eau,

Qu’on atteste sans conteste parmi les plus remarquables, plus beaux.

Faut être insulaire  pour connaître reconnaître tous ses habitants nés,

Partager, ce qui fait vibrer leurs âmes, demeure invisible, à l’étranger !

 .

Durant  de longs hivers, tempêtes assaillent ses côtes, les font trembler,

Il en faudrait bien plus pour effrayer leurs caractères, des plus trempés

Par les embruns, les creux de vagues, les sacs et ressacs, et les rochers.

 .

Sur de frêles esquifs on voit le marin pêcher le poisson qui se raréfie,

Si fait, important de plus en plus du continent, il perd l’autonomie.

Les jours ouessantins rythment marées, et traversées de marins.

Les ciels ouessantins riment avec nuages, vents, tourmentins.

Le bourg ouessantin conjugue des solitudes, non des exilés. 

.

.

Extensions

.

 .

+ Rien ici

.

.

Une randonnée durant toute une journée avec le pique-nique :

De quoi se réjouir et les yeux, narines, et oreilles, et papilles !

Sans parler que nos pas ont sillonné bord de côte, découpée.

Cette ile est bien une terre de légendes bretonnes, s’il en est !

Nous en avons imaginé beaucoup d’autres au fil des sentiers,

Qu’elles soient plutôt du haut du plateau, ou du bas de la côte,

Toutes parvenaient à nous faire frissonner d’angoisse ou de peur.

.

Vrai que journée Ouessane

Sera journée où l’on glane

Des effluves   d’embruns,

Rayon soleil, diaphane !

.

De se voir quelque part

Ailleurs  et  nulle part,

Ressemble  à  cet  art,

Éclatant  tôt ou tard.

.

De la pluie, du vent :

Il y en aura souvent,

Mais cœur content,

Les craint pas tant.

.

.

297 – Calligramme

 .

É V O C A T I O N

Une  terre  immergée  aux  confins

Du grand cont J  inent européen,

Porte d’un nou  O  veau monde,

Loin de rivages  U   communs

Par  traditions   R  d’iliens !

Sa  réserve   *  biologique,

D’une   O   infinie beauté.

On y peut  U  tout à loisir,

Se ressourcer E  d’énergie,

En jouissant de sa S  liberté.

Sa liberté de fouler   S  à-pics,

Falaise, crique, lande  A  rasante

Sur ses sentiers de  N broussailles

 Ou de bruyères      T  buissonnantes.

 .

Petites cales et petits ports s’arcboutent aux rochers tout au long des côtes,

Mouillages forains accueillent barques, bateaux de passage d’une ile à l’autre,

Permettant des accostages des plus risqués soumis à de fortes houles en marées.

Canots multicolores de pécheurs ouessantins, s’y bercent en mouvement, sans fin,

Faisant face à un fort courant et un vent dominant d’Ouest très souvent déchainé.

Ici le vent et houle sont roi et reine ; les nuages, loufoques ; les marins, dauphins.

Ici les embruns blanchis par le sel volent et se posent sur les pâtures à moutons.

Ici les landes prostrées, nécrosés, courbent l’échine, rétrécissent leurs troncs,

Crèche, abri, masure tournent le dos au, vent au nord, façade de maison.

.

Végétation sauvage épouse mouvement de la houle en andin allongé,

Que foulent au pied chapelet de randonneurs, troupes dispersées

À tous vents et à tout va, cherchant le fond de leur horizon.

Cœur ouessantin bat mélancolie, mais non chagrinée,

Il se sent, se pressent attaché, pour la vie, à son ile.

Y tient, y revient, y restera, à demeure, tranquille,

Troque hiver sans lumière pour jour été éclatant

Reste fidèle à un tel dicton, dont il demeure fier,

.

«Qui voit Ouessant ………………………… voit son sang ! »  

Lors ses beaux paysages hybrides entre terre, ciel et mer

Vous invitent à écouter sirènes qui chantent leurs passions,

Craintes des étranges clameurs, vous procurent impressions.

Ici oiseaux de bocage, plage ou  passage, moutons noirs bêlants,

Font fi de moulins, forts, phares, jour, nuit, élément  peu clément,

Chaque espace est borné, par enclos, endroit unique, entouré d’eau,

Qu’on atteste sans conteste parmi les plus remarquables, plus beaux.

Faut être insulaire  pour connaître reconnaître tous ses habitants nés,

Partager, ce qui fait vibrer leurs âmes, demeure invisible, à l’étranger !

.

Durant  de longs hivers, tempêtes assaillent ses côtes, les font trembler,

Il en faudrait bien plus pour effrayer leurs caractères, des plus trempés

Par les embruns, les creux de vagues, les sacs et ressacs, et les rochers.

Sur de frêles esquifs on voit le marin pêcher le poisson qui se raréfie,

Si fait, important de plus en plus du continent, il perd l’autonomie.

Les jours ouessantins rythment marées, et traversées de marins.

Les ciels ouessantins riment avec nuages, vents, tourmentins.

.

.

Forme

Réduction 

.

Évocation 

.

297 4

.

Ou alors une forme de guitare

Ou alors  une fiole de cognac,

Ou alors flacon de parfum 

Peut-être parfum air iodé

.

Le bon parfum de l’Ile d’Ouessant

Est très imprégné en air iodé :

Il s’attache à vous, pénètre en vous

Et nous vous lâche plus !

.

Symbolique 

.

Un exemple parmi d’autres

D’un parfum ambivalent,

Qui plait ou qui rebute :

Hypnotic Poison

Semble au premier abord

Être composé d’une matière unique,

Qui  pourrait être  une sorte  d’eau

De vie à base … d’amandes et de

Fleurs blanches exotiques, dont

L’amertume vous fait à la fois

Grincer dents,  saliver d’envie.

Il n’est pas évident à porter pour

Tout le monde, note d’amande

Amère reste très présente.

auparfum.com/hypnotic-poison

.

Descriptif

 .

297 – Évocation d’une journée Ouessane   

Alignement central  / Titre serpente  / Thème   iles

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : parfum / Symbole de fond : air-iodé

.

Fond

.

Évocation de fond

.

.

Le bon parfum de l’Ile d’Ouessant

Est très imprégné en air iodé :

Il s’attache à vous, pénètre en vous

Et nous vous lâche plus !

.

Symbolique 

.

L’iode est un micronutriment

Essentiel  au   fonctionnement

De tout notre corps humain.

En effet, l’iode est une des

Composantes principales

Des hormones thyroïdiennes

Qui auront  un rôle  au niveau  de

Régulation de température corporelle,

Du métabolisme de base, de reproduction,

De la croissance, de la production des cellules

Sanguines  ainsi  qu’au niveau  du  développement

Du système nerveux et du fonctionnement des muscles.

passeportsante.net

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Une randonnée à Ouessant

Et sur quel que soit le versant

Restera un plaisir pour les pieds

Qui ne se sentiront jamais fatigués

Et tout le corps d’un flux permanent

Et la tête  se remplira  des paysages,

Changeant,  chaque  instant, virage,

Le cœur d’un flot constant émotions

Qui remue les sangs  et les pulsions

De vie se chargeant  d’imaginaire,

Inscrivant  image extraordinaire

En cerveau limbique, à jamais !

N’en faut pas plus à poursuivre

Folles randos,  jours  suivants

Et cela jusqu’à épuisement :

Tour complet achèvement.

 .

.

Air chargé d’embruns iodés

.

Scénario

.

Randonnée sur les hauteurs de bruyère de l’ile d’Ouessant

et puis en longeant ses côtes déchiquetées par ses tempêtes

enfin, faisant une pause dans une des criques bien abritées !

 .

Visuels et textuels  >> 

 

 

296 – Diversité de flore ilienne, Ouessane

Visuels et textuels  >>  

.

Mottes d’herbes rases

Aux  racines   tourbées,

Servent de combustibles,

Pour parfumer un agneau.

.

Elles  rajoutent  à ce denier

Leur goût d’iode de pré-salé,

Herbes dedans herbes autour

Parfument tendres morceaux.

.

Là, des ajoncs buissonnants

Joncheront  les  sols brulés,

Sous des vents, très affutés,

De  rares arbustes, courbés,

Parviennent à lever l’échine

Au pied des murs en pierres.

.

Bon nombre de bruyères, vertes, roses, mauves, toutes entrelacées,

Alternent avec d’autres fleurs de l’Ile Ouessane, jaunies, par l’été.

Dans les champs, ou les jardins, rares fleurs, se plaisent, ici,

À prendre fruits, ou, racines. Quelqu’un a parlé de vignes :

Est-ce, encore, une légende, ou, gouterons-nous son vin !

.

Partout ailleurs, les broussailles envahissent les terrains,

Des pâtures tentent de lutter contre friches mais en vain,

Mère nature reprend ses droits ou se refait une virginité,

Qu’habitants et estivants, s’accordent, à ne plus déflorer.

.

Si flore Ouessantine est préservée, en sphère botanique,

Demeure soumise aux caprices de son climat océanique

Sur le sol pauvre, rachitique, mince et quasi désertique,

Seul pousse prunellier en impénétrable taillis prolifique.

.

Quelques zones humides, près des mares, des ruisseaux,

Abritent un bouquet de saules à leurs rizières de roseaux

Lichens  cramoisis, perce-pierres verdis, plantes à genets

Tiennent compagnie à d’autres fleurs, éclosant en œillets.

.

Curieusement, il ne pleut pas : à peine cent jours par an !

Si les fleurs  se font rares, elles sont diversifiées, sauvages

Et les derniers labourages, pâturages diminuent d’autant,

Que nouveaux estivants déferlent en masse sur le passage.

.

Cherchez, regarder, respirer, sentez-les, ne les cueillez pas :

Ici la flore demeure fragile, ne se renouvelle  que lentement,

Plus difficilement qu’ailleurs sur terres abritées, continents,

Animal s’accorde ici, avec minéral, le végétal, ne coupez pas.

.

Si l’envie vous prend de les posséder, et avec vous, emporter

Leurs parfums, leurs éclats, leurs grâces,  et leurs … beautés,

Et, leurs formes  ou leurs couleurs  ou leurs images, en tapis,

Demeureront  comme souvenirs  d’un jardin d’Éden, promis.

 .

.

Extensions

.

.

Rien ici

  .

 .

En un contraste, bien marqué, toute la végétation de terre, littorale :

 Plantes exotiques, se côtoient de part et d’autre de murets de jardins.

Les scilles printanières, parsèment en avril, les pelouses rases de l’île.

Associées aux fétuques, jacinthes, armérias et aux silènes maritimes,

Elles composent près des affleurements rocheux, de grands parterres

Aux nuances, rouges, bleues, mauves et blanches …  enchanteresses !

Les bruyères cendrées et ajoncs, égaient de teintes mauves et jaunes.

Par endroits, demeurent encore, d’anciens enclos à ajoncs … vestiges

D’une pratique liée à une autarcie séculaire de l’île. Le long de la côte

Plusieurs variétés de saules poussent dans de petits vallons humides.

.

L’île compte plus de 500 espèces de plantes.

Le littoral se couvre de fleurs mauves et jaunes

Provenant de la bruyère cendrée, de la callune,

Des ajoncs, diverses sortes de fleurs sauvages

À l’abri d’un mur ou au coin d’un buisson.

 .

La côte sud reste beaucoup plus riche

En végétations  que  la côte nord :

Comme si première bénéficiait

D’un microclimat océanique,

Dont origine ne s’explique.

.

.

296 – Calligramme   

 .

D I V E R S I T É

Mottes d’her      F  bes rases

Aux racines        L  tourbées,

Servent de com   O  bustibles,

Pour parfumer     R  un agneau

Elles  rajoutent     E  à ce denier

Leur goût d’iode     * de pré-salé,

Herbes dedans her O bes autour

Parfument tendres  U morceaux.

Là, des  ajoncs buis  E   sonnants

Joncheront  les sols   S      brulés,

Sous des vents  très   S      satiété.

De rares arbustes   A        courbés

Parviennent à   N    lever l’échine,

Au pied des   E    murs en pierres.

.

Bon nombre de bruyères, vertes, roses, mauves, toutes entrelacées,

Alternent avec d’autres fleurs de l’Ile Ouessane, jaunies, par l’été.

Dans les champs, ou les jardins, rares fleurs, se plaisent, ici,

À prendre fruits, ou, racines. Quelqu’un a parlé de vignes :

Est-ce, encore, une légende, ou, gouterons-nous son vin !

.

Partout ailleurs, les broussailles envahissent les terrains,

Des pâtures tentent de lutter contre friches mais en vain,

Mère nature reprend ses droits ou se refait une virginité,

Qu’habitants et estivants, s’accordent, à ne plus déflorer.

Si flore Ouessantine est préservée, en sphère botanique,

Demeure soumise aux caprices de son climat océanique

Sur le sol pauvre, rachitique, mince et quasi désertique,

Seul pousse prunellier en impénétrable taillis prolifique.

.

Quelques zones humides, près des mares, des ruisseaux,

Abritent un bouquet de saules à leurs rizières de roseaux

Lichens  cramoisis, perce-pierres verdis, plantes à genets

Tiennent compagnie à d’autres fleurs, éclosant en œillets.

Curieusement, il ne pleut pas : à peine cent jours par an !

Si les fleurs  se font rares, elles sont diversifiées, sauvages

Et les derniers labourages, pâturages diminuent d’autant,

Que nouveaux estivants déferlent en masse sur le passage.

.

Cherchez, regarder, respirer, sentez-les, ne les cueillez pas :

Ici la flore demeure fragile, ne se renouvelle  que lentement,

Plus difficilement qu’ailleurs sur terres abritées, continents.

Animal s’accorde ici, avec minéral, le végétal, ne coupez pas.

Si l’envie vous prend de les posséder, et avec vous, emporter

Leurs parfums, leurs éclats, leurs grâces,  et leurs … beautés,

Et, leurs formes  ou leurs couleurs  ou leurs images, en tapis,

Demeureront  comme souvenirs  d’un jardin d’Éden, promis.

.

.

Forme

Réduction

.

Évocation 

.

296 4

.

Une tour, une plateforme,

Une lanterne ave lentille :

Un phare, probablement,

Un phare, assurément.

.

Pas d’iles, sans phare, et l’ile Ouessant

En possède quatre :

Mais ses abords seront parfois en fleurs

 Pour beauté des yeux.

 .

Symbolique 

 .

Les phares

Et leur fréquente

Situation isolée ont inspiré

De nombreux imaginaires.

Ils  sont  présents  dans la

Culture picturale et dans

L’imaginaire    littéraire

Et  cinématographique.

.

Les  phares   maritimes

Ont été  premier moyen

Pour navires de repérer

Les  zones   dangereuses

Et les ports,  leurs accès.

.

Lors   aujourd’hui,   avec

Le système GPS moderne,

Leur utilisation se raréfie :

Il y a 1 500 phares maritimes

Encore en service dans le monde.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

296 – Diversité flore ilienne, Ouessane   

Alignement central  / Titre serpente  / Thème   iles

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : fleurs

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Pas d’iles, sans phare, et l’ile Ouessant

En possède quatre :

Mais ses abords seront parfois en fleurs

 Pour beauté des yeux.

 .

Symbolique de fond

 .

Le don de fleurs existe

Dans la plupart des civilisations,

Constitue un cadeau, acte religieux.

Dans certaines cultures, l’on accorde

Au langage des fleurs  une  symbolique

Particulière et ce en donnant à chacune

Une signification : ainsi  la composition

D’un beau bouquet peut être guidée par

Des questions de couleurs, de  parfums,

Ou par  le  sens  prêté  à  chaque  fleur.

Les significations de fleurs ont évolué

Au cours du temps et ne seront pas

Les  mêmes  selon  les cultures.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Je ne suis ni horticulteur ni fleuriste,

Ne suis nullement expert en botanique

Ne suis   qu’un simple passant, touriste,

Ne marchant que sur sentier en pratique.

Ouessant n’est ni  l’ile de Batz ni de Bréhat,

Batz avec un extraordinaire jardin exotique

Bréhat étant tout entier un parterre de fleurs.

Toutefois Ouessant ne démérite pas par le côté

Sauvage,  endémique des plantes authentiques,

Qui ont envahi, peu à peu, presque l’ile entière,

En tapis à l’infini ou jusqu’au bord des rochers

Faut se baisser pour les sentir et sans cueillir

En garder d’eux, un souvenir des plus émus

Comme bouquet de fraicheur de vie vécue.

 .

.

Flore bien marine s’il en est !

 .

Scénario

.

Une terre toute de fleurs blanches et de violettes,

une terre, pleine de bruyère, jusqu’en bord de mer,

où bleu de mer, où le rose hortensia, s’harmonisent !

 .

Visuels et textuels  >> 

295 – Faune terrestre, marine, Ouessane

Visuels et textuels >>  

.

Ici, des

Moutons noirs

 Non, moutons blancs

En de nombreuses pâtures,

Verdoyantes, voire sauvages,

Bêlent au vent comme autant

Nouveaux agneaux, naissants,

Mêlant  premier appel du large

Au lait de maman à leur image.

.

Ici, des chèvres, abandonnées,

Voire aux piquets, attachées,

Avec des  longes  et  longues

Touffes  d’herbes, et, à côté,

Trottent, sautent, cabriolent,

Très étonnées voire apeurées,

Par les gens voulant approcher,

Si ce n’est carrément les caresser.

.

Et, c’est alors  qu’une troupe, surgie  de nulle part, de chevaux,

Emportant, sur eux, quelques cavaliers, divaguant, et errants,

Comme autant  d’âmes en peine chargées de lourds fardeaux,

Et se sont cabrés devant nous, fantastiques et en hennissant,

Puis se sont échappés, d’une manière soudaine, en galopant,

Fuyant successions  hautes  vagues d’écumes, les rattrapant.

Des volées d’oiseaux chantent ici de l’aurore au crépuscule.

    .

Des goélands argentés, ricanent et chassent, se bousculent ;

Des oies cancanent, des coqs chantent, et poules gloussent

Taupe s’enterre, et lièvre se terre, sous touffes de mousses.

Des chats-huants, des chats errants, des chats d’Ouessant

Chassent des musaraignes ou des mulots hors des enclos.

.

De renards, de taupes, de serpents, rats : point de traces,

Lapins, près des bateaux,  constitueraient belle menace.

Famille de dauphins vient rendre visite à loups-phoques

De mer : les chasser date, à présent, d’une autre époque ;

.

On les voit louvoyer, jouer nager, sauter entre deux eaux

Offrant aux marins ou aux pèlerins, spectacle très beaux

Traquets motteux, faucons, busards, grèves…  à demeure

Accueillent sarcelles, hirondelles, pouillots si c’est l’heure

Immigrant d’îles lointaines vers réserves, vrai sanctuaire,

Cormorans, craves, huitriers, volent, planent sur belle mer.

.

Ici même, se donnent rendez-vous, pour mieux les observer :

Nombre d’ornithologues, venus d’Europe ou du monde entier,

En lien  avec cet unique Centre en Bretagne, sis en l’Ile Grande,

Où les oiseaux sont recensés, soignés, chasseurs, mis à l’amende.

.

Combien de cultivateurs, ont vu, des nuées de mouettes, viser soc

De leur charrue, se nourrir de vers de terre, les jours  de  tempête.

Que de navigateurs auront retrouvé l’espoir,  voyant île apparaître,

Quand des bandes de guillemots, virevoltaient, autour de  leur  foc.

.

.

Extensions

.

 .

Rien ici

.

.

Le mouton ouessantin aurait disparu début du XXème siècle

Victime d’apports de géniteurs divers venus du continent

Sa hauteur ne dépassait pas 50cm, son poids 15kg

Et il était souvent de couleur noire.

.

L’île est refuge, pour nombreuses espèces d’oiseaux marins,

Comme le fulmar boréal,  ou comme le cormoran huppé,

Trois espèces de goélands (marin, brun, argenté)

Exceptionnellement, le macareux moine.

.

Facile à observer avec un peu de patience, des phoques gris,

Pointent leur nez, en toutes saisons sur la côte Nord)

Grands dauphins viennent de temps en autre

Escorter le courrier de la ligne régulière.

.

La faune d’Ouessant reste constituée,

 En grande partie, d’oiseaux marins,

Et de quelques espèces terrestres,

Qui n’ont rien d’indigènes, au vu

De la proximité du… Continent.

.

Ouessant reste un milieu naturel,

Fait de pelouses, landes maritimes,

De vallons boisés, mer fraîche agitée,

Présentant biodiversité riche, et fragile

Qu’il importe d’observer et de respecter !

.

.

295 – Calligramme   

.

Ici, des

Moutons noirs

 Non, moutons blancs

En de nombreuses pâtures,

Verdoyantes    *   voire sauvages,

Bêlent au vent     *    comme autant

Nouveaux agne      *      aux naissants,

Mêlant premier       *      appel du large

Au lait de maman     *        à leur image.

Ici, des chèvres,         *      abandonnées,

Voire aux piquets       *       et attachées,

Avec des longes     *           *     et longues

Touffes d’herbes  *              *     et à côté,

Trottent, sautent *               * cabriolent,

Très étonnées  ou *             *    apeurées,

Par gens, voulant    *         *   approcher,

Si ce n’est carrément    *      les caresser.

.

Et, c’est alors  qu’une troupe, surgie  de nulle F part, de chevaux,

Emportant, sur eux, quelques cavaliers, diva A  guant, et errants,

Comme autant  d’âmes en peine chargées  U  de lourds fardeaux,

Et se sont cabrés devant nous, fantasti  N  ques et en hennissant,

Puis se sont échappés, d’une manière  E    soudaine, en galopant,

Fuyant successions  hautes  vagues   *  d’écumes, les rattrapant.

Des volées d’oiseaux chantent ici     T  de l’aurore au crépuscule.

            E

Des goélands argentés, ricanent R   et chassent, se bousculent ;

Des oies cancanent, des coqs    R   chantent, et poules gloussent

Taupe s’enterre, et lièvre se    E   terre sous touffes de mousses.

Des chats-huants, des chats  S  errants, des chats… d’Ouessant

Chassent des musaraignes   T  ou des mulots,  hors  des enclos.

R ……..

De renards, de taupes, de    E     serpents, rats : point de traces,

Lapins, près des bateaux,     *        constitueraient belle menace.

Famille de dauphins vient   M      rendre visite à loups-phoques

De mer : les chasser date     A      à présent d’une autre époque,

On les voit louvoyer, jouer   R     nager, sauter entre deux eaux,

Offrant aux marins ou aux   I     pèlerins,   spectacle très beaux

Traquets motteux, faucons  N        busards, grèves,  à demeure

Accueillent  sarcelles, hiron    E   delles, pouillots si c’est l’heure.

Immigrant d’îles lointaines     *      vers réserve, vrai sanctuaire,

Cormorans, craves, huitriers   O    volent, planent sur belle mer.

U

Ici même, se donnent rendez-    E  vous, pour mieux les observer

Nombre d’ornithologues, venus   S d’Europe ou du monde entier,

En lien  avec cet unique Centre, en S Bretagne, sis en l’Ile Grande,

Où les oiseaux sont recensés, soignés, A chasseurs mis à l’amende.

Combien de cultivateurs, ont vu des nuées N de mouettes, viser soc

De leur charrue, se nourrir de vers de terre, E les jours  de tempête.

Que de navigateurs auront retrouvé l’espoir,   voyant île apparaître,

Quand des bandes de guillemots, virevoltaient, autour de  leur  foc.

.

.

Forme

Réduction

.


.

Évocation 

.

295 4

.

Une tour, une plateforme,

Une lanterne avec lentille,

Un phare, probablement,

Un phare … près des côtes

.

Phares et côtes  vont bien ensemble,

phare protège de côte, il me semble

Il y en a quatre autour d’Ouessant :

dès lors la forme évoquera le fond !

.

Pas d’ile sans phare, lors, l’Ile Ouessant

En possède quatre :

C’est dire si ses côtes sont dangereuses

Pour bien naviguer.

.

Symbolique

.

L’image du phare

Tient une importance

Dans notre univers symbolique.

Verticalité en fait symbole phallique,

Signe de force génératrice et de vigilance.

Son élévation dépasse la condition humaine,

Lors elle s’érige de la mer considérée comme

Lieu des naissances et des transformations

Et le phare assure alors une  source de

Lumière rassurante et protectrice.

.

Descriptif

 .

295 – Faune terrestre, marine, Ouessane   

Alignement central  / Titre serpente  / Thème   iles

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : côtes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

295 6

.

Pas d’ile sans phare, lors, l’Ile Ouessant

En possède quatre :

C’est dire si ses côtes sont dangereuses

Pour bien naviguer.

.

Symbolique de fond

.

La côte est la terre adjacente

Proche d’un domaine  maritime

En français, y a pas  de consensus

Sur différence  entre côte  et littoral.

.

En géographie pour traduire coastline,

On utilise terme de côte, parfois rivage.

Adjectif «côtier» qualifie ce qui est sûr,

Très proche ou bien relatif à une côte.

.

«Côte» est  un  terme  très  spécifique

S’applique uniquement à la partie

D’une île  ou  d’un  continent  qui

Longe un océan ou eau de mer.

.

L’on peut distinguer  les côtes

Qui feront, directement, face

À l’océan de côtes abritées,

Près d’un golfe ou d’une baie

fr.wikipedia.org/wiki/Cotes_(geographie

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Moutons, chevaux, poissons, oiseaux,

Une ile riche en toutes sortes d’animaux.

Par contre, il n’y a plus guère de cultures,

Le vent quasi permanent, les rendent rudes

La pêche elle-même n’est pas des plus faciles

Aussi, l’ile s’en remet, à présent, au tourisme,

À tel point, qu’il faut réserver, pour s’y rendre.

.

Mais, une fois qu’on y est et pour une semaine,

Les jours passent sans s’ennuyer une seconde

Suffit d’ouvrir l’œil, de marcher, d’observer,

Faune et flore se livre à vous comme livre

Si vous aimez les bruyères et les fleurs

Vous êtes servis lors ciel, mer et sol

Se sont donné rendez-vous, ici,

.

Mais ne répéter à personne,

Gardez secret pour vous

Revenez chaque an

Au printemps.

Ouessant

.

.

Des oiseaux

.

Scénario   

.

Des moutons blancs, des moutons noirs, d’Ouessant

Un cheval trottinant dans un pré des plus verdoyants.

Un oiseau de mer prêt à prendre son envol en péchant.

.

Visuels et textuels >>  

294 – Vacances familiales à Ouessant

Visuels et textuels >>  

.

Il est midi lors troupe est prête

Pour se mettre  plein les yeux,

Le ventre,  la tête,  les oreilles,

Une randonnée  est croisière :

En tous cas souvent une fête !

.

 De vivre en ile doit comporter

Lot de contraintes, astreintes

Peu d’animation, distraction,

Et pour le moins, restreintes,

Il faut aimer mer et solitude,

Qui elles, ne sont pas feintes.

.

Les récits de ses explorations

Ne peuvent pas paraitre plats

À ceux qui ont,  jours entiers,

Marquer sentiers de leur pas,

En ce lieu qui est si magique

Qu’il ne se dit : se pratique !

.

Commençons par explorer les côtes et les rivages à notre aise,

Chacun des kilomètres parcourus notre blues, notre stress apaise,

Pique-nique l’après-midi, programme de visite de la journée oblige.

Assis sur les rochers, sur un  tapis de mousse, l’appétit nous engloutit,

Quand des discussions  et informations ou opinions, provoquent litiges,

Splendeurs des paysages, joints aux caresses  du vent, nous réconcilient.

.

Il est grand temps  de rentrer au bercail, situé juste à côté d’une bergerie.

Chance d’observer voisine bergère, lors accouchement d’une de ses brebis,

Deux agnelets nouveau-nés se mettent, d’emblée, à bêler, à marcher, téter.

Ils tremblent, sur leurs pattes, comme si le sol,  le faisait, sous leurs pieds !

.

Nous restons là tous les cinq à contempler à commenter l’œuvre de la vie,

Contents d’être là pour assister au spectacle, prendre temps d’admirer,

Sur mer, les vagues s’agitent dans ciel, les nuages passent : éclaircie.

Nuit, si l’on ne dort, moutons d’Ouessant, on pourrait les compter

.

Chacun rentre pour se préparer au repas du soir en la crêperie

Que nous avons repéré à notre retour, à la sortie d’un village,

Nous l’avions pratiqué et apprécié lors du dernier passage,

Son originalité et son accueil nous avaient tous conquis.

.

Tandis que les premiers attendent les crêpes sucrées,

D’autres finissent galettes aux fruits de mer salées,

Charmés de ses décors  ses ambiances d’exilés

Nous y sommes retournés comme habitués

Mettre les pieds sous  la table, cocoonés,

Après ça, jeux de cartes ou lectures télé.

.

Cinq phares d’Ouessant illuminent le ciel,

Fenêtres accompagnant brillamment digestion,

Des souvenirs, paysages extraordinaires, culinaires,

Renforcent notre projet y revenir dans pas longtemps.

Mais en attendant, chacun y ayant mis son âme en location,

Se demande s’il ne rêve trop  d’hallucinants mystères d’Ouessant.

.

.

Extensions

.

La vie, sur Ouessant, parait

Être un vrai bonheur

Tant elle s’y déroule comme

Bulle et sans heurts.

 .

Chacun se lève, à son heure,

Se douche, déjeune

Les cinq phares d’Ouessant

Illuminent ciel, fenêtre

 .

Et accompagnent digestion :

Des souvenirs renforcent

Notre projet d’y revenir dans

Pas longtemps : attendant,

 .

Chacun met son âme en location,

Se demande s’il ne rêve pas trop

Hallucinants mystères Ile d’Ouessant.

.

Crique, creux, crevasse, et, avancée, pointe, promontoire,

Le découpage de la côte d’Ouessant est encore plus sauvage

Que celle de l’Ile-Grande, et de presque toutes les autres iles.

Petite famille a emprunté le sentier côtier, qui en fait le tour,

Et dieu merci, la météo est clémente, le soleil est de la partie.

Au fil des kilomètres les paysages changent : la faune et flore

Se diversifient aussi, 45 km pour en faire le tour en 3 jours

Cela en vaut tellement le détour que nous sommes joyeux

Y a pas à dire : comme randonneurs, sommes heureux.

.

Il n’y a rien de mieux qu’être en vacances

En famille, à Ouessant, pour une semaine.

En faisant le tour, on mesure notre chance

D’être là à randonner dans un tel domaine.

.

Chaque côté, parcouru, nous offre  des vues

Différentes nous ravissant les sens de l’âme,

Dont elle diffuse ses essences océanes, nues,

Qui, notre corps, cœur, esprit, enflamment !

.

Le programme de la journée consiste en une

Seule chose à faire, se remplir plein les yeux,

Des paysages  offerts par l’ile, non commune,

Dont le souvenir restera comme merveilleux.

.

Si seul, c’est bien, et si en couple, c’est mieux,

En famille, on en sera d’autant plus  heureux :

Il suffit de partager, ensemble, bons moments,

Pour remercier le ciel d’être là avec ses enfants.

.

.

294 – Calligramme  

 .

Il est midi lors troupe est prête

Pour se mettre  plein les yeux,

Le ventre,  la tête,  les oreilles,

Une randonnée  est croisière :

En tous cas souvent une fête !

 De vivre en ile doit comporter

Lot de contraintes, astreintes

Peu d’animation, distraction,

Et pour le moins, restreintes,

Il faut aimer mer et solitude,

Qui elles, ne sont pas feintes.

Les récits de ses explorations

Ne peuvent pas paraitre plats

À ceux qui ont,  jours entiers,

Marquer sentiers de leur pas,

En ce lieu qui est si magique

Qu’il ne se dit : se pratique !

.

Commençons par  V explorer les côtes et les rivages à notre aise,

Chacun des kilomètres  A  parcourus notre blues, notre stress apaise,

Pique-nique l’après-midi   C   programme de visite de la journée oblige.

Assis sur les rochers, sur un   A   tapis de mousse, l’appétit nous engloutit,

Quand des discussions et informa N   tions ou opinions, provoquent litiges,

Splendeurs des paysages, joints aux  C  caresses  du vent, nous réconcilient :

Il est grand temps de rentrer au bercail   E   situé juste à côté d’une bergerie.

Chance d’observer voisine bergère, lors accouc  S  hement d’une de ses brebis,

Deux agnelets nouveau-nés se mettent, d’emblée,   *  à bêler, à marcher, téter.

.

Ils tremblent, sur leurs pattes, comme si le sol    F  le faisait, sous leurs pieds !

Nous restons là tous les cinq, à contempler  A  à commenter l’œuvre de la vie,

Contents d’être là pour assister au spec   M  tacle, prendre temps d’admirer.

Sur mer, les vagues s’agitent, dans   I   ciel, les nuages passent : éclaircie.

Nuit, si l’on ne dort, moutons   L  d’Ouessant, on pourrait les compter.

Chacun rentre pour se pré  I parer au repas du soir en une crêperie

Que nous avons repéré   A  à notre retour, à la sortie d’un village

Nous l’avions pratiqué L et apprécié, lors du dernier passage,

Son originalité et son  E accueil nous avaient tous conquis.

Tandis que les premiers  S  attendent les crêpes sucrées,

D’autres finissent galettes *   aux fruits de mer salées,

.

Charmés de ses décors     À  ses ambiances d’exilés

Nous y sommes retour    *  nés comme habitués

Mettre les pieds sous   O    la table, cocoonés,

Après ça, jeux de car   U  tes ou lectures télé.

5 phares d’Ouessant     E       illuminent le ciel,

Fenêtres accompagnant S  brillamment digestion,

Des souvenirs, paysages   S extraordinaires, culinaires,

Renforcent notre projet     A   y revenir dans pas longtemps.

Mais en attendant, chacun  N  y ayant mis son âme en location,

Se demande s’il ne rêve trop  T d’hallucinants mystères d’Ouessant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

294 4

 .

Un piédestal  pour vase, statue,

Un flacon de parfum,  son bouchon,

Une lampe  à pétrole, probablement,

En tous cas, une lampe … certainement.

.

La lampe est un symbole de lumière

elle éclairera tout dans tout intérieur,

facilite déplacement en extérieur nuit :

 c’est pourquoi sa forme convient au fond

.

Nul besoin de lampe à pétrole,

Ni d’autres lampes,  pour explorer :

Ni les côtes, les rivages, les villages

Ni les plages, ni les phares, etc.

 .

Symbolique

.

La lampe est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

La lanterne contient la

Lumière individuelle

Qui peut se transmettre.

Elle nous guide et peut

Guider les autres.

Si nous rêvons d’une lanterne,

Elle représente l’intelligence lumineuse

De personne précise : sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

Descriptif

 .

294 – Vacances familiales à Ouessant  

Alignement central  / Titre serpente  / Thème   iles

Forme courbe  / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : ampoule

.

Fond

.

Évocation 

.

294 6

.

Nul besoin de lampe à pétrole,

Ni d’autres lampes pour explorer

Ni les côtes, les rivages, les villages

Ni les plages, ni les phares, etc.

 .

Symbolique 

 .

La lampe,

Qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole représente

Toujours  une   lumière  intérieure,

Une énergie, des capacités, des talents

Que nous maîtrisons : c’est l’homme qui

Maîtrise  la lumière  avec  un certain

Pouvoir d’allumer et d’éteindre.

Toute lumière est le symbole

De notre connaissance,

On apprend de jour

En  jour, à  mieux

Se   con-naî-tre,

On évolue grâce

À informations

Et grâce au

 Savoir.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La lampe est devenue un instrument

Totalement indispensable à l’homme,

Dès qu’il fait nuit, il viendra l’allumer

Pour éclairer  chemin, lire pancartes.

Et ainsi prolonger les journées d’hiver

Et sentir présence humaine en maison.

 .

.

Quelques moutons d’Ouessant

.

Scénario

.

Un beau paysage de côte très découpée de l’Île d’Ouessant.

Un paysage en creux en falaises vers le nord, vers le sémaphore.

Un paysage de crique, tranquille, avec le continent  au loin de l’île.

.

Visuels et textuels >>  

293 – La traversée vers Ouessant

Visuels et textuels >>  

.

Une traversée

Toujours aventure

Toujours une coupure

D’avec un grand continent.

.

On l’espère, calme, tranquille,

En rêvant  d’une grosse tempête,

Quoiqu’il en soit stress ou bien fête

Toujours plaisant de visiter une ile.

.

Ouessant est une  ile  de légendes,

Qui voit Ouessant voit son sang

Terre émergée la plus proche

De cette Améri

Que du Nord.

.

Au

Conquet

Embarquement.

Tête de proue du vent,

Ouessant, l’Ile du couchant,

La plus à l’ouest, et,  la plus océan.

Bateau nous jette en une sorte de creuset

Par une mer, agitée, hachée, au vent mauvais.

.

Les vagues, chargées d’écumes, montent à l’assaut

Du pont du bateau traversant, explosent gerbes d’eau.

Les hublots du salon ruissellent au dehors en grosse pluie,

Masquant les paysages, les côtes, les rochers, la mer, en furie.

Molène nous apparaît soudain, bâbord, comme une île, irréelle,

S’enfonçant, parfois, en pleins flots, comme une terre … virtuelle.

Au près, une bouée, au loin, un phare …. esseulé : où sont les ports.

.

Celui d’Ouessant abrité, qu’on y débarque et qu’on retrouve le Nord.

Bercé, tangué, roulé, par cette masse d’eau, mouvante, moutonneuse,

Envie de fouler  un sol ferme, pour reposer sa tête : secouée, houleuse.

Et, malgré cela, heureux du voyage, en bout de terre, au bout du rêve,

D’une telle aventure, trépidante, avec femme, enfants, bien que brève,

Que pouvoir longer sa côte, déchiquetée par ses criques et ses grèves.

Et marcher, en ses landes rasantes, sous un soleil frais, un vent fou,

Qui vous pousse, vous tire, vous prend, vous étouffe, de ses vrous.

.

Plaisir communier avec la Nature sauvage, un point, c’est tout.

Plaisir d’être seul, avec elle, loin de tout, surpris, émerveillé,

Par ses couleurs, ses odeurs, souffles, silences renouvelés.

L’île défie tous les jours et tous temps par sa beauté,

Traverse les hivers endurant tempête redoublée.

Tout marin tombe sous le charme, amant.

De l’ile d’Ouessant, son couchant,

Et tête de proue, du vent,

Pour longtemps.   

.

.

Extensions

.

La découverte d’une ile

Que l’on ne connait pas bien,

Est toujours un moment émouvant,

Car il s’agit d’un périmètre fermé

.

Avec des difficultés d’accès,

Des résidents très isolés de tout,

Un seul port pour arriver  et partir,

Des routes qui quadrillent le centre

Mais ne feront pas le tour de l’ile.

Rien que des : maisons basses,

Ramassées sur elles-mêmes

Contre vents et marées.

.

 Une vedette maritime «courrier», suite à ses trajets réguliers,

N’est pas comme un bus qu’on prend à chaque arrêt, horaire.

Il faut réserver, il faut se rendre à un port, il faut embarquer,

Et conditions météo, annulent, retardent, des fois, la navette.

Il faut prévenir son mal de mer quand ça remue un peu trop.

Bref autant ce sera une promenade de santé par beau temps,

Autant par mauvais voire tempête, un abominable tourment.

En voilier, voile tempête s’appelle tourmentin : pas pour rien.

Aujourd’hui  la mer est chahutée, il vaut mieux, cabine, rester.

.

Une traversée  sur vedette  n’est pas  sur voilier,

On pourra dire, c’est une promenade de santé ;

.

Du port du Conquet, il nous faudra une heure

De mer pour y aller lors en voilier cinq heures.

.

Tout dépend de la force du courant et du vent :

Imaginez les deux  dans le nez,  le ralentissant !

.

Ici plein pot, on est, sur vagues, à saute-moutons

Ça tombe bien, légende moutons noirs d’Ouessant.

.

Quand même si la mer bouge, que les vagues roulent

Ca déménage sur le pont et on se retire dans la cabine

.

Fort heureusement, la capitaine connait bien son bateau

Et l’aventure se termine toujours bien comme Ouessantin.

.

.

293 – Calligramme  

 .

LA

Une traversée

Toujours aventure

Toujours une coupure

D’avec un grand continent.

On l’espère, calme, tranquille,

En rêvant  d’une grosse tempête,

Quoiqu’il en soit stress ou bien fête

Toujours plaisant de visiter une ile.

Ouessant est une  ile  de légendes,

Qui voit Ouessant voit son sang

Terre émergée la plus proche

De cette Améri

Que du Nord.

TRAVERSÉE

.

VERS

Au

Conquet

Embarquement.

Tête de proue du vent,

Ouessant, l’Ile du couchant,

La plus à l’ouest, et,  la plus océan.

Bateau nous jette en une sorte de creuset

Par une mer, agitée, hachée, au vent mauvais.

.

Les vagues, chargées d’écumes, montent à l’assaut

Du pont du bateau traversant, explosent gerbes d’eau.

Les hublots du salon ruissellent au dehors en grosse pluie,

Masquant les paysages, les côtes, les rochers, la mer, en furie.

Molène nous apparaît soudain, bâbord, comme une île, irréelle,

S’enfonçant, parfois, en pleins flots, comme une terre … virtuelle.

Au près, une bouée, au loin, un phare …. esseulé : où sont les ports.

.

Celui d’Ouessant abrité, qu’on y débarque et qu’on retrouve le Nord.

Bercé, tangué, roulé, par cette masse d’eau, mouvante, moutonneuse,

Envie de fouler  un sol ferme, pour reposer sa tête : secouée, houleuse.

Et, malgré cela, heureux du voyage, en bout de terre, au bout du rêve,

D‘une telle aventure, trépidante, avec femme, enfants, bien que brève,

Que pouvoir longer sa côte, déchiquetée par ses criques et ses grèves.

Et marcher, en ses landes rasantes, sous un soleil frais, un vent fou,

Qui vous pousse, vous tire, vous prend, vous étouffe, de ses vrous.

.

Plaisir communier avec la Nature sauvage, un point, c’est tout.

Plaisir d’être seul, avec elle, loin de tout, surpris, émerveillé,

Par ses couleurs, ses odeurs, souffles, silences renouvelés.

L’île défie tous les jours et tous temps par sa beauté,

Traverse les hivers endurant tempête redoublée.

Tout marin tombe sous le charme, amant.

De l’ile d’Ouessant, son couchant,

Et tête de proue, du vent,

Pour  …   longtemps

O U E S S A N T     

.

.

Forme

Réduction

.

 .

Évocation 

.

293 4

.

Pendentif pour collier

Ou une boucle d’oreille

Forme arrondie, coque  

Bateau pour navigation.

.

Une navigation par bateau en forme

 De drakkar de Vikings :

C’est tout à fait imaginable

Mais attention aux courants très forts !

.

Symbolique 

.

Si un bateau

Modernes ajoute

Un certain confort

Et si ses instruments

De navigation  ont rendu

Les routes maritimes plus sûres,

La vie en mer a, longtemps, été associée

À des conditions spartiates et dangers omniprésents,

La mer rappelant aux Hommes la supériorité de la nature.

.

Car tant qu’il n’a pas atteint pas une taille suffisante,

Un bateau reste un objet entièrement soumis

Aux caprices du vent et des vagues :

La vie à bord est alors une lutte

Constante contre humidité,

Et  les  mouvements

Brusques ou le

 Mal de mer.

.

Descriptif

 .

293 – La traversée vers Ouessant   

Alignement central  / Titre absent  / Thème   iles

Forme ronde  / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bateau / Symbole de fond : navigation

.

.

Fond

.

Évocation

.

293 6

.

Une navigation par bateau en forme

 De drakkar de Vikings :

C’est tout à fait imaginable

Mais attention aux courants très forts !

.

Symbolique de fond

.

L’histoire de la navigation

Est liée à celle de civilisations

Des drakkars  pour les vikings,

Des felouques pour  les  arabes,

Jonques,  sampans,  des chinois,

Des praos  pour les  polynésiens,

.

Et enfin, pirogues  des africains.

Et pour faire sa route, les cartes,

Une règle et un compas à pointes

Sèches ou rapporteur règle cras.

Poursuivre son cap, un compas.

.

Pour faire le point, un compas

De relèvement et un sextant,

Des tables de logarithmes,

Des radiophares, Decca

Maintenant un G.P.S

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il ne faut pas s’attendre à une traversée

Des navettes et courriers en tous temps

Il y a des jours où l’ile demeure  isolée,

Pas même un hélico  ne peut atterrir,

Lors l’ile demeure en totale autarcie

Il faut vivre, survivre, ou mourir :

Ça forge caractère des habitants

Étant habitués depuis le temps.

 .

.

L’archipel de la mer d’Iroise

.

Scénario

.

Une  des  vedettes  au  départ de la traversée vers Ouessant.

Les trajets maritimes réguliers, Molène, Ouessant, Continent.

Une  autre  vedette, au départ d’Ouessant, pour le continent.

 .

Visuels et textuels >>  

 

292 – De mon Île-Grande à Ouessant

Visuels et textuels >>  

.

Plus petite,

Mon ile est reliée

Par un pont au continent,

Ile Ouessant, dix fois plus grand,

Ressemble au frère ou la sœur aînée.

Située après Brest et avant New York,

Pour peu, on verrait statue de Liberté.

.

Impossible d’entretenir la confusion,

Mais, une île reste toujours une île,

Et dont les habitants se réclament

De caractère trempant leur âme.

Comparaison  n’est pas raison :

Proclame  un incertain dicton !

.

Contrainte sur l’île est l’isolement,

Ne disposant pas de la moindre liaison,

Qu’un courrier, à heure fixe, jour et nuit.

Lors grosses intempéries,  l’ile Ouessant,

Devient un coin de planète inaccessible.

 .

Mon île demeure mon port d’attache, là où…ma maison

M’attend, après avoir bien franchi son  routier de pont :

L’Ile d’Ouessant, il faut prendre un bateau, une location,

Prendre une date et réserver ses places en toutes saisons.

.

Mon ile possède un côté mer sauvage, un côté terre plage.

Ouessant, un côté mer naufrage  et un côté terre sauvage :

Contrastes, variétés de paysages sont proches et différents.

.

Faut vivre une année sur elle pour trouver son ile magique,

Raison pour laquelle un habitant héritant complexe d’îlien,

S’y trouve bien, lors touriste s’y sent perdu, comme en rien.

Sur  le  Continent, on  subit  plein de  situations stressantes,

À Ouessant, on quitte, son spleen,  son blues,  sa mélancolie.

.

Petite ou grande, une île demeurera des plus réconfortantes,

La Bretagne en est dotée  d’une douzaine d’iles,  tout autour,

Elles sont toutes isolées, différentes et on en fait vite le tour,

Notre planète Terre n’est-elle pas  une île perdue en l’infini !

.

D’une petite île  à une grande : simple changements d’échelles,

De points de vue, d’attentions, d’états d’âmes, tempéraments ;

D’une petite île à une grande, que nous importe sa taille réelle

L’essentiel est qu’elle ait : le port, cœur, habitants, accueillants.

.

À quoi nous servirait un refuge, en Pacifique, ou en Ile déserte :

Sans aucun échange possible, on la contemplerait en pure perte.

.

.

Extensions

.

Chacun sait que la Terre

Est une île perdue en Cosmos

Mais comme des poupées gigognes,

Les continents, puis  les pays, régions,

Et les iles s’emboitent, se différencient,

Par leur taille, tempérament, culture.

L’Australie est une ile, l’Angleterre

Aussi tout autant l’Ile Grande

Et Ouessant : diamants !

.

Les iles, les iles, les iles: n’allons donc pas en faire un complexe :

C’est déjà pas simple d’aller de l’une à l’autre, n’en rajoutez pas !

Après tout, notre Planète Terre  est aussi une ile dans l’Univers,

L’Humanité n’est-elle pas un ilot parmi les genres d’animaux.

Ile-Grande, une petite, par comparaison à celle d’Ouessant,

Ainsi de suite, tout est relatif, Bretagne entouré par iles,

Sans compter un chapelet d’ilots, de rochers, habités.

Ouessant est moyenne, Belle-Île est la plus grande

Ile-Grande n’a de grande que son nom séant.

.

Qui dit  Ouessant, dira  ile  à  l’Ouest,

Tellement  qu’il n’y a plus rien après

Que l’Océan, et jusqu’à l’Amérique,

Déjà que le Finistère l’évoque bien.

.

J’y suis, déjà, allé, il y a douze ans,

Et les enfants étaient encore petits

Je me souviens du port et du bourg

Et, naturellement, de tous les phares.

.

Maintenant que les enfants sont grands

On va pouvoir la visiter et de long en large

Et, tout autant, en faire le tour, dès lors que

L’on y passera quatre jours pleins, en séjour.

.

.

292 – Calligramme 

 .

Plus petite,

Mon ile est reliée

Par un pont au continent,

Ile Ouessant, dix fois plus grand,

Ressemble au frère ou la sœur aînée.

Située après Brest et avant New York,

Pour peu, on verrait statue de Liberté.

.

Impossible d’entretenir la confusion,

Mais, une île reste toujours une île,

Et dont les habitants se réclament

De caractère trempant leur âme.

Comparaison  n’est pas raison :

Proclame  un incertain dicton !

.

Contrainte sur l’île est l’isolement,

Ne disposant pas de la moindre liaison,

Qu’un courrier, à heure fixe, jour et nuit.

Lors grosses intempéries,  l’ile Ouessant,

Devient un coin de planète inaccessible.

D  E     M  O  N  

Mon île demeure mon port                    d’attache, là où…ma maison

M’attend, après avoir bien           I        franchi son  routier de pont :

L’Ile d’Ouessant, il faut pren        L         dre un bateau, une location,

Prendre une date et réserver        E         ses places, en toutes saisons.

*

Mon ile possède un côté mer         G         sauvage, un côté terre plage.

Ouessant, un côté mer naufrage    R               et un côté terre sauvage :

Contrastes, variétés de paysages   A                sont proches, différents.

 N

Faut vivre une année sur elle     D   pour trouver son ile magique,

Raison pour laquelle un habi    E   tant héritant complexe d’îlien

S’y trouve bien, lors touriste     *  s’y sent perdu, comme en rien.

Sur  le  Continent, on   subit  plein  de  situations  stressantes,

À Ouessant, on quitte,  son  spleen,  son blues,  sa mélancolie.

À

Petite ou grande, l’île demeu   *   rera des plus réconfortantes,

La Bretagne est dotée d’une    O   douzaine d’iles, tout autour

Elles sont toutes isolées, diffé  U   rentes, on en fait vite le tour

Notre planète Terre est-elle     E    une île perdue dans l’infini !

 

  D’une petite île à une grande    S   simple changements d’échelle,

De points de vue, d’attentions A d’états d’âmes, tempéraments.

D’une petite île à une grande  N  que nous importe taille réelle,

L’essentiel est qu’elle ait port  T    cœur, habitants accueillants.

.

À quoi nous servirait un refuge, en Pacifique, ou en Ile déserte :

Sans aucun échange possible, on la contemplerait en pure perte.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

292 4

.

Une tour, une plateforme,

Supportant la lanterne 

Le haut   d’un  phare, 

Façon carte postale

.

Un phare, une ile, la mer,

Oiseaux, bateaux, touristes :

L’image même de carte postale,

Plus ou moins fidèle, ou réaliste !

.

Symbolique 

.

Un phare est

Un dispositif de signalisation

Maritime employé pour assurer

Sécurité des navires s’approchant

De la côte ou d’un écueil tout proche.

.

Pour  éclairer, les premiers  phares,

Les gardiens utilisent le feu de bois,

Ensuite des lanternes à huile

Aidées par de grands miroirs

Arrondis qui réfléchissent

La lumière très loin,

.

Puis des lampes

Marchant au gaz, pétrole

Et  aujourd’hui, l’électricité.

Augustin Fresnel (1788-1827)

Invente au 19e siècle un système

Qui porte  aujourd’hui  son nom.

Source : augredesbalades.canalbolg.com

.

Descriptif

 .

292 – De mon Île-Grande à Ouessant 

Alignement central  / Titre droit   /   Thème   iles

Forme droite  / Rimes égales  / Fond approché de  forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : carte-postale

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

292 6

Changer l’image ici

.

Un phare, une ile, la mer,

Oiseaux, bateaux, touristes :

L’image même de carte postale,

Plus ou moins fidèle, ou réaliste !

.

Symbolique 

.

La tradition d’envoyer une carte postale

Depuis lieu de vacances  permet   de garder

Le contact avec son entourage  et ce malgré

L’éloignement géographique : c’est occasion

Où l’on communique, positive avec proches.

.

Quelques phrases suffisent à mettre en avant

La beauté des paysages et la qualité du repos

Et les bienfaits  d’une belle météo,  vacances !

.

Le deuxième avantage, et  non des moindres :

Nul besoin  d’écrire  un roman  et  de déployer

Des trésors d’imagination pour en  écrire une.

lemagfemmes.com/Savoir-vivre/carte-postale- vacances

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Étrangement, il n’y a aucun phare sur l’ile

Ni aux abords immédiats et le plus proche

Est situé à quelques miles, sur des rochers

Dénommés les Triagoz et le reste n’est que

Tourelles, bouées, amers, repères  à terre,

Alors qu’à Ouessant située en pleine mer,

Cinq phares veillent sur l’ile et sur le rail,

Faut dire que le coin est plutôt mal pavé

Que le chenal de la Jument est un enfer.

Dicton, qui voit Ouessant voit son sang.

 .

.

«Qui voit Ouessant voit son sang»

.

Scénario

.

Carte des routes et des lieux à l’intérieur  de  l’Ile-Grande.

Carte des routes  et des lieux  à l’intérieur d’Ile d’Ouessant.

 Et la localisation des huit iles  autour de  la Côte Bretonne.

 .

Visuels et textuels >>