792 – Je l’ai, un beau soir, rencontrée, imprimée !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le jour où je l’ai rencontrée.

Ainsi commence belle histoire

Qui peut être d’amour, amitié,

En tous cas nourrie de l’espoir.

 .

On s’observe, puis  on s’écoute,

Parfois même, on se projette :

Rien n’est fait, rien ne rejette

Avec un frein, en avant toute.

Elle m’aurait  trouvé  sympa,

Et rien de plus rien de moins,

Ou elle m’aurait trouvé extra,

Veut, avec moi,  faire le point.

 .

Combien de  commencements

Finissent  par  le renoncement

De l’un, l’autre, voire des deux,

Et puis, soudain,  gagne au jeu.

Je l’ai, un beau soir, rencontrée,

Elle a tourbillonné en ma pensée

Dans l’instant, elle s’est imprimée

En l’esprit : elle ne m’a pas quittée.

 .

Et, nous voilà, à discuter, tous deux,

Juste histoire pour mieux… combler,

Le fossé qui nous sépare … fort creusé

Par nos différents parcours, chanceux.

Elle n’est pas ceci …  moi je ne suis cela,

Ne réagit pas comme-ci, moi, comme ça,

Elle se tient à l’écoute  et moi aucun doute

J’attends avant m’engager… en avant toute.

 .

Son attrait en deux ans a quelque peu changé

Ce n’est pas qu’il soit plus ouvert ou plus fermé,

Il est juste un peu plus mûr, changé, hâlé, décalé,

Celui d’une femme cherchant encore amour égaré.

Ses regards et sourires et paroles qui m’interpellent,

Soulignent ses interrogations sur ses amours…irréels,

Docile, facile : oui et non, car d’elle, il y a plus à espérer,

Qu’à craindre, en vengeance, en violence, d’effarouchée !

.

Extensions

 .

Je l’ai, un beau soir, rencontrée,

Puis nous avons échangé puis nous

Nous sommes  perdus de vue  et  puis

À nouveau rencontrés et c’est alors que

Mais je vous laisserai  imaginez la suite,

Vous êtes assez grand   pour la concevoir.

.

Il y a plusieurs scénarios qui se dessinent,

Mais, généralement,     celui qui l’emporte

Est celui qu’on a vécu,     personnellement,

Parce qu’on s’y projette      et entièrement.

.

Elle ne m’a plus quittée : faut-il le prendre

Au premier degré  «nous sommes mariés»

Ou bien second «nous nous sommes revus

Chaque année » ou troisième : « elle est

Devenue mon modèle, mon égérie ».

.

Forcément tout à une fin

Un but proche ou lointain

Or chacun  imagine  le sien,

Comme le fruit de son destin

Si ce n’est de son choix, libre !

Rencontrée, imprimée,  effacée,

Ou les trois phases de rencontre,

Et qu’on pensait durer à jamais,

Que voilà, et déjà vite, terminée

Jusqu’à la prochaine et idem !

.

La première impression dit-on, est la bonne,

Mais si je ne me trompe,  qu’on me pardonne,

Ce qui n’est pas toujours les cas des deux cotés

Et l’on se leurrera, ainsi, sur celui, celle, aimé.

.

Une impression peut disparaitre rapidement

Contraire, s’installer à demeure en mémoire,

En tel cas, elle refera surface quand la cible

Ou un des possibles sosies se représentera.

.

C’est pourquoi on parle de première fois

Comme une sorte empreinte indélébile,

Qui conditionne une suite de sexualité,

Comme si l’image s’était superposée.

.

Fragments

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le jour où je l’ai rencontrée.

Ainsi commence belle histoire

Qui peut être d’amour, amitié,

En tous cas nourrie de l’espoir.

JE L’AI,

On s’observe, puis  on s’écoute,

Parfois même, on se projette :

Rien n’est fait, rien ne rejette

Avec un frein, en avant toute.

Elle m’aurait  trouvé  sympa,

Et rien de plus rien de moins,

Ou elle m’aurait trouvé extra,

Veut, avec moi,  faire le point.

UN SOIR,

Combien de  commencements

Finissent  par  le renoncement

De l’un, l’autre, voire des deux,

Et puis, soudain, gagne au jeu.

Je l’ai, un beau soir, rencontrée,

Elle a tourbillonné en ma pensée

Dans l’instant, elle s’est imprimée

En l’esprit : elle ne m’a pas quittée.

RENCONTRÉE,

Et, nous voilà, à discuter, tous deux,

Juste histoire pour mieux… combler,

Le fossé qui nous sépare … fort creusé

Par nos différents parcours, chanceux.

Elle n’est pas ceci …  moi je ne suis cela,

Ne réagit pas comme-ci, moi, comme ça,

Elle se tient à l’écoute  et moi aucun doute

J’attends avant m’engager… en avant toute.

IMPRIMÉE

Son attrait en deux ans a quelque peu changé

Ce n’est pas qu’il soit plus ouvert ou plus fermé,

Il est juste un peu plus mûr, changé, hâlé, décalé,

Celui d’une femme cherchant encore amour égaré.

Ses regards et sourires et paroles qui m’interpellent,

Soulignent ses interrogations sur ses amours…irréels,

Docile, facile : oui et non, car d’elle, il y a plus à espérer,

Qu’à craindre, en vengeance, en violence, d’effarouchée !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase  pour une fleur,

Verre de bière   à l’envers

Pourquoi pas  cheminée

D’une centrale atomique ?

.

792 4

.

Une cheminée d’une telle taille,

Cela  ne se rencontre pas  partout,

Si elle vous intrigue  énormément :

Impossible de ne pas la mémoriser !

Cheminée et cheminer on même racine :

Cheminée, vers le haut ;  cheminer, en bas,

Il y en a des très grandes, des toutes petites

Mais ici, leur formes diffèreront du fond.

  .

Symbolique 

 .

Toutes les fumées blanches

S’échappant grandes tours

Cheminée   réfrigération,

Des centrales nucléaires ne

Sont pas  très  dangereuses.

 .

Elles ne sont que des nuages

De  vapeurs  d’eau,  formant

Un  panache  variable   selon

Conditions   atmosphériques.

 .

Les tours    aéroréfrigérantes

Ne  sont  pas  très   spécifiques

Aux      centrales       nucléaires.

Elles   peuvent   équiper d  ‘autres

Centrales  tels : gaz, charbon, fioul.

Connaissancedesenergies.org/ les-fumees-

Des-centrales-nucléaires-sont-elles-dangereuses

.

.

Fond

 .

Évocation

.

792 6

.

Cheminée est faite pour

Faire du feu,  se chauffer

Pour  cuire  des  aliments

Et se rassembler devant !

.

Symbolique

 .

À l’époque du chauffage électrique,

Nos jeunes lecteurs peuvent méconnaître

Que nos ancêtres se chauffaient non pas avec

Des convecteurs à gaz, ni même avec des poêles

À charbon, mais  avec un âtre : un endroit  où l’on

Brûlait des bûches en bois, ce qui réchauffait la pièce

Qui devait avoir un plafond haut afin que les occupants

Ne suffoquent pas, et les gaz âcres  et  la fumée  étaient

Évacués par conduit débouchant sur la cheminée.

Source : ora-et-labora.frenchboard.com/t605-la-cheminee

 .

 .

Fond/forme 

 .

Romantique, cette rencontre… au pied

D’un feu de cheminée, un verre à la main

Une bouteille au frais, et il fait très chaud !

.

Non ce n’est pas scénario du prochain ciné,

C’est juste un cliché et même des plus éculés

L’on se rencontre plutôt les sites d’internet

Et là non plus, faut pas rêver, faut bruler.

Beaucoup d’énergie pour y harponner !

Laisse faire le hasard, bon conseiller

Matière de divorce à venir un jour.

.

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298 – Évocation d’une nuit Ouessane

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Nuit

Nuit Ouessane

Lampaul, capitale esseulée,

Sortie crêperie, palais enchanté.

On rentre mettre ses yeux à dormir :

Le ciel clair avant, s’assombrit à mourir.

Pénombres  jaillissent  des formes sombres :

Pignons de vieilles maisons effondrées en ombre.

.

Pinceaux des cinq phares se croisent, illuminent la terre

Par intermittence balaient ile de leurs puissantes lumières.

Les flashs cadencés, comme trouées dans cette nuit profonde

Signalent aux bateaux en mer, dangers des rochers immergés.

.

Mais, malgré cela, plusieurs sont venus s’échouer, se naufrager,

Au pied même des phares, ou,  sur cailloux, côte, très découpée.

Et c’est alors que leurs âmes, échappées  de leurs corps disparus

Viennent parfois hanter de fantômes les maisons coin de rues.

.

Plongé en atmosphère étrange,

Je me suis attendu à voir surgir

Des fées, des sorcières, revenants,

 Même des korrigans, ou voir courir

Diablotins ressuscités de corps noyés

.

 Ou des âmes damnées hantant étendues

De ces landes, des plus nues… hallucinées,

Par des humains recherchant leurs demeures

Tout en ignorant ces légendes …  qui perdurent,

À faire  plonger en enfer, même…  les cœurs purs !

.

Apercevant formes blafardes issues de l’autre monde

Je saisis vaguement, le flux des histoires qui grondent

Ses flots tout autour de moi en fantasmes surnaturels,

Qui au calvaire, me crucifie, en mes doutes bien réels

Sur route à poursuivre pour rejoindre mon bercail,

Pancartes effacées, sans carte, ni boussole : aie !

.

Et voilà que des phares éclairent ma maison,

Sur ce chemin flanqué étrange apparition

M’ayant effrayé à en perdre foi et raison,

M’y ramène, poussé par  autre passion.

.

En lit douillet, sous couette, cette nuit,

Ombre charnelle me cajole, me réjouit

Transforme, en complice,  ses amours,

En phare, fanal allumé, pour ces jours !

.

Phares s’éteignent pour laisser place au feu soleil levant

Et au réveil dans mon lit, je suis seul, ébahi, cauchemardant,

Qu’ile d’Ouessant-Bateau ivre, s’en est allée cette nuit en dérive

M’embarque en si folle aventure, que je demeure sur le qui-vive.

.

Extensions

.

Des histoires à dormir debout,

Ou des histoires entre chien et loup,

Des histoires comme celles-là, beaucoup !

Normal, en atmosphère propice

À l’errance d’un imaginaire déjà

Naturellement porté sur l’extraordinaire

Décors, actions, personnages,

Atmosphères : ici, tout pour plaire !

.

Emportés par forces obscures, d’esprits,

Nous sommes en pleine fantasmagorie,

Nous ne contrôlons plus guère  le récit,

Et qui nous dictait ce qui était … écrit :

Imagination devient folle de notre logis

Tant par moments, des sordides bruits,

Accompagnés par  d’étranges  lumières,

Nous ont fait penser  à des … sorcières,

Et nous sommes rassemblés en prières,

Pour que cessent enfin ces … mystères.

.

La nuit serait, il est vrai, propice

À tous délires et fantasmagories,

Cauchemar ou pur rêve en délice

Que d’autres nomment : rêveries.

.

Mon esprit vagabonde sans limite,

Et rendra l’irréel plus que… certain

Et tant et si bien qu’au petit matin,

Je crois, qu’en ma vie, je ressuscite !

.

Peut-être qu’un soudain dépaysement,

Aura mis mon inconscient en ébullition

Alimenté par tout flot de mes émotions,

Que j’aurais accumulé, en randonnant !

.

Toujours est-il que, longtemps après,

Je m’en souviens encore comme si

C’était hier comme si fait exprès

Pour me forcer à revenir ici.

.

Fragments

 .

La nuit, tous les chats sont gris

Qu’on soit sur continent ou ici,

Toutefois, les flashs des rayons

Phares, des fantômes, en font.

.

La nuit, comme chacun le sait,

Est propice à fantasmagories :

Folies d’imaginaire, nous plait,

Formes se déforment à l’infini.

.

Lumière d’une lampe de chevet

Ajoute une ambiance de secret,

L’isolement de l’ile, son mystère

Nous décolle de terre et de mer.

.

Pour voler en nouveaux mondes,

Ou règne en maitre hallucination

Dès qu’elle nous tiendra aiguillon,

On prendra peur à chaque seconde

.

Des flashs entrent en notre maison,

Comme pour nous traquer, espions,

Vite, vite, réveillons-nous et fuyons,

Ne nous sauverons… qu’à l’unisson.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Nuit

Nuit Ouessane

Lampaul, capitale esseulée,

Sortie crêperie N palais enchanté.

On rentre mettre  U   ses yeux à dormir :

Le ciel, clair avant,  I   s’assombrit à mourir.

Pénombre jaillissent   T        des formes sombres :

Pignons de vieilles mai   *     sons effondrées en ombre.

Pinceaux des cinq phares  O   se croisent, illuminent la terre

Par intermittence balaient    U   ile de leurs puissantes lumières.

Les flashs cadencés comme       E      troués dans cette nuit profonde

Signalent aux bateaux en mer      S       dangers des rochers immergés.

Mais, malgré cela, plusieurs sont      S          venus s’échouer, se naufrager

Au pied même des phares, ou,  sur        A         cailloux, côte, très découpée.

Et c’est alors que leurs âmes, échap         N        pées  de leurs corps disparus

Viennent parfois hanter de fantômes         E           les maisons coin de rues.

É  V  O  C  A  T  I  O  N

.

Plongé en atmosphère étrange,

Je me suis attendu à voir surgir

Des fées, des sorcières, revenants,

 Même des korrigans,  ou voir courir

Diablotins ressuscités de corps noyés,

.

 Ou des âmes damnées hantant étendues

De ces landes, des plus nues… hallucinées,

Par des humains recherchant leurs demeures

Tout en ignorant ces légendes …  qui perdurent,

À faire  plonger en enfer, même…  les cœurs purs !

.

Apercevant formes blafardes issues de l’autre monde

Je saisis vaguement, le flux des histoires qui grondent

Ses flots tout autour de moi en fantasmes surnaturels,

Qui au calvaire, me crucifie, en mes doutes bien réels

Sur route à poursuivre pour rejoindre mon bercail,

Pancartes effacées, sans carte, ni boussole : aie !

.

Et voilà que des phares éclairent ma maison,

Sur ce chemin flanqué étrange apparition

M’ayant effrayé à en perdre foi et raison,

M’y ramène, poussé par  autre passion.

.

En lit douillet, sous couette, cette nuit,

Ombre charnelle me cajole, me réjouit

Transforme, en complice,  ses amours,

En phare, fanal allumé, pour ces jours !

.

Phares s’éteignent pour laisser place au feu soleil levant

Et au réveil dans mon lit, je suis seul, ébahi, cauchemardant,

Qu’ile d’Ouessant-Bateau ivre, s’en est allée cette nuit en dérive

M’embarque en si folle aventure, que je demeure sur le qui-vive.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un  élément composant balustrade,

Ou un gros foret à bois à large cône,

Une lampe de chevet certainement,

Lampe champignon, probablement.

.

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.

Les lampes abat-jours de table de nuit

Restent allumées :

Ne serait-ce que pour éloigner korrigans

Voire farfadets !

La lampe et la nuit, vont de concert,

Qu’elle éclaire très fort ou très faible

Elle signalera une présence humaine

Et ainsi,  la forme évoquera  le fond !

.

Symbolique de forme

.

Une lampe

De chevet ….  est une

Lampe située … près du lit,

À hauteur de ……. la  tête dans

Une sombre chambre à coucher,

Elle  demeurerait, soit  accrochée

Au mur, soit posée

Sur une  table de nuit

Elle sert à éclairer

La personne qui

Est assise ou allongée,

De façon à  lui  permettre,

Par exemple, de manger, lire.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 298 6

.

Les lampes abat-jours de table de nuit

Restent allumées :

Ne serait-ce que pour éloigner korrigans

Voire farfadets !

.

Symbolique 

.

Le symbolisme

de         la          lampe

Dont l’huile brûle Éros : double.

Chez Grimm la lumière seule chasse

L’amant caché …………..de l’héroïne.

 .

La lumière,  dans  tous  les

Contextes mythologiques,

Symbolise la conscience.

 .

La lumière d’une lampe

Représente le conscient

Qui est entre les mains

 .

Et sous le contrôle de l’être humain,

Par contraste avec la lumière du soleil,

Qui est, elle, de nature divine et cosmique.

 .

.

Fond/forme 

.

La nuit, comme chacun sait,

Est propice à fantasmagories :

Il suffira d’un peu d’imagination

Pour faire surgir nombre illusions

Que l’on fait et dont l’on ne se défait

Qu’au prix d’effort de rationalisation

Et qu’on soit au dehors ou dans son lit

Ne change rien à l’affaire des rêveries

Que notre inconscient nous imposera,

Quand il a pris le contrôle sur l’esprit,

On devient comme un enfant qui croit

Ce qu’il pense puis pense ce qu’il croit,

Ou ne parvient plus à démêler le faux

Du vrai lors ainsi passeront les nuits

Souvenirs malins, souvenirs divins.

.

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297 – Évocation d’une journée Ouessane

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Une  terre  immergée  aux  confins

Du grand continent européen,

Porte d’un nouveau monde,

Loin de rivages communs

Par  traditions d’iliens :

Sa réserve biologique,

D’une infinie beauté.

On y peut tout à loisir,

Se ressourcer d’énergie,

En jouissant de sa liberté.

Sa liberté de fouler   à-pics,

Falaise, crique, lande rasante

Sur ses sentiers de broussailles

Ou de bruyères   buissonnantes.

.

Petites cales et petits ports s’arcboutent aux rochers tout au long des côtes,

Mouillages forains accueillent barques, bateaux de passage d’une ile à l’autre,

Permettant des accostages des plus risqués soumis à de fortes houles en marées.

.

Canots multicolores de pécheurs ouessantins, s’y bercent en mouvement, sans fin,

Faisant face à un fort courant et un vent dominant d’Ouest très souvent déchainé.

Ici le vent et houle sont roi et reine ; les nuages, loufoques ; les marins, dauphins.

Ici les embruns blanchis par le sel volent et se posent sur les pâtures à moutons.

Ici les landes prostrées, nécrosés, courbent l’échine, rétrécissent leurs troncs,

Crèche, abri, masure tournent le dos au, vent au nord, façade de maison.

.

Végétation sauvage épouse mouvement de la houle en andin allongé,

Que foulent au pied chapelet de randonneurs, troupes dispersées

À tous vents et à tout va, cherchant le fond de leur horizon.

 .

Cœur ouessantin bat mélancolie, mais non chagrinée,

Il se sent, se pressent attaché, pour la vie, à son ile.

Y tient, y revient, y restera, à demeure, tranquille,

Troque hiver sans lumière pour jour été éclatant

Reste fidèle à un tel dicton, dont il demeure fier,

«Qui voit Ouessant voit son sang ! » 

 .

Lors ses beaux paysages hybrides entre terre, ciel et mer

Vous invitent à écouter sirènes qui chantent leurs passions,

Craintes des étranges clameurs, vous procurent impressions.

 .

Ici oiseaux de bocage, plage ou  passage, moutons noirs bêlants,

Font fi de moulins, forts, phares, jour, nuit, élément  peu clément,

Chaque espace est borné, par enclos, endroit unique, entouré d’eau,

Qu’on atteste sans conteste parmi les plus remarquables, plus beaux.

Faut être insulaire  pour connaître reconnaître tous ses habitants nés,

Partager, ce qui fait vibrer leurs âmes, demeure invisible, à l’étranger !

 .

Durant  de longs hivers, tempêtes assaillent ses côtes, les font trembler,

Il en faudrait bien plus pour effrayer leurs caractères, des plus trempés

Par les embruns, les creux de vagues, les sacs et ressacs, et les rochers.

 .

Sur de frêles esquifs on voit le marin pêcher le poisson qui se raréfie,

Si fait, important de plus en plus du continent, il perd l’autonomie.

Les jours ouessantins rythment marées, et traversées de marins.

Les ciels ouessantins riment avec nuages, vents, tourmentins.

Le bourg ouessantin conjugue des solitudes, non des exilés. 

.

Extensions

.

Une randonnée durant toute une journée avec le pique-nique :

De quoi se réjouir et les yeux, narines, et oreilles, et papilles !

Sans parler que nos pas ont sillonné bord de côte, découpée.

Cette ile est bien une terre de légendes bretonnes, s’il en est !

Nous en avons imaginé beaucoup d’autres au fil des sentiers,

Qu’elles soient plutôt du haut du plateau, ou du bas de la côte,

Toutes parvenaient à nous faire frissonner d’angoisse ou de peur.

.

Vrai que journée Ouessane

Sera journée où l’on glane

Des effluves   d’embruns,

Rayon soleil, diaphane !

.

De se voir quelque part

Ailleurs  et  nulle part,

Ressemble  à  cet  art,

Éclatant  tôt ou tard.

.

De la pluie, du vent :

Il y en aura souvent,

Mais cœur content,

Les craint pas tant.

.

Fragments

.

Passer une seule journée,

En aller-retour continent

Ne suffirait et nullement,

En tour pour randonnée.

.

Une semaine conviendra

Et sans accélérer ses pas

Toute l’ile … l’on visitera

Son centre et contrebas.

.

L’air très iodé par la mer,

L’on aimerait  l’enfermer,

Dans un flacon évocateur,

En souvenir du Fromveur.

.

On dit qu’iodes, aux vents,

En assommeraient les uns,

En dynamiseraient autant,

Affaires hormone, embrun.

N’oubliez pas  sa crêperie

Sortie du bourg Lampaul,

Avec spéciale intempéries,

Tout reste… sous contrôle.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

 .

É V O C A T I O N

Une  terre  immergée  aux  confins

Du grand cont J  inent européen,

Porte d’un nou  O  veau monde,

Loin de rivages  U   communs

Par  traditions   R  d’iliens !

Sa  réserve   *  biologique,

D’une   O   infinie beauté.

On y peut  U  tout à loisir,

Se ressourcer E  d’énergie,

En jouissant de sa S  liberté.

Sa liberté de fouler   S  à-pics,

Falaise, crique, lande  A  rasante

Sur ses sentiers de  N broussailles

 Ou de bruyères      T  buissonnantes.

 .

Petites cales et petits ports s’arcboutent aux rochers tout au long des côtes,

Mouillages forains accueillent barques, bateaux de passage d’une ile à l’autre,

Permettant des accostages des plus risqués soumis à de fortes houles en marées.

Canots multicolores de pécheurs ouessantins, s’y bercent en mouvement, sans fin,

Faisant face à un fort courant et un vent dominant d’Ouest très souvent déchainé.

Ici le vent et houle sont roi et reine ; les nuages, loufoques ; les marins, dauphins.

Ici les embruns blanchis par le sel volent et se posent sur les pâtures à moutons.

Ici les landes prostrées, nécrosés, courbent l’échine, rétrécissent leurs troncs,

Crèche, abri, masure tournent le dos au, vent au nord, façade de maison.

.

Végétation sauvage épouse mouvement de la houle en andin allongé,

Que foulent au pied chapelet de randonneurs, troupes dispersées

À tous vents et à tout va, cherchant le fond de leur horizon.

Cœur ouessantin bat mélancolie, mais non chagrinée,

Il se sent, se pressent attaché, pour la vie, à son ile.

Y tient, y revient, y restera, à demeure, tranquille,

Troque hiver sans lumière pour jour été éclatant

Reste fidèle à un tel dicton, dont il demeure fier,

.

«Qui voit Ouessant ………………………… voit son sang ! »  

Lors ses beaux paysages hybrides entre terre, ciel et mer

Vous invitent à écouter sirènes qui chantent leurs passions,

Craintes des étranges clameurs, vous procurent impressions.

Ici oiseaux de bocage, plage ou  passage, moutons noirs bêlants,

Font fi de moulins, forts, phares, jour, nuit, élément  peu clément,

Chaque espace est borné, par enclos, endroit unique, entouré d’eau,

Qu’on atteste sans conteste parmi les plus remarquables, plus beaux.

Faut être insulaire  pour connaître reconnaître tous ses habitants nés,

Partager, ce qui fait vibrer leurs âmes, demeure invisible, à l’étranger !

.

Durant  de longs hivers, tempêtes assaillent ses côtes, les font trembler,

Il en faudrait bien plus pour effrayer leurs caractères, des plus trempés

Par les embruns, les creux de vagues, les sacs et ressacs, et les rochers.

Sur de frêles esquifs on voit le marin pêcher le poisson qui se raréfie,

Si fait, important de plus en plus du continent, il perd l’autonomie.

Les jours ouessantins rythment marées, et traversées de marins.

Les ciels ouessantins riment avec nuages, vents, tourmentins.

.

Forme

.

Évocation 

.

Ou  bien  une forme de guitare

Ou alors  une fiole de cognac,

Ou alors flacon de parfum 

Peut-être parfum air iodé

.

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.

Le bon parfum de l’Ile d’Ouessant

Est très imprégné en air iodé :

Il s’attache à vous, pénètre en vous

Et nous vous lâche plus !

.

Symbolique 

.

Un exemple

Parmi d’autres

Parfum ambivalent,

Qui plait ou rebute 

Hypnotic Poison

Semble au premier abord

Être composé d’une matière unique,

Qui  pourrait être  une sorte  d’eau

De vie à base … d’amandes et de

Fleurs blanches exotiques, dont

L’amertume vous fait à la fois

Grincer dents,  saliver d’envie.

Il n’est pas évident à porter pour

Tout le monde, note d’amande

Amère reste très présente.

auparfum.com/hypnotic-poison

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Le bon parfum de l’Ile d’Ouessant

Est très imprégné en air iodé :

Il s’attache à vous, pénètre en vous

Et nous vous lâche plus !

.

Symbolique 

.

L’iode est un

Mi-cro-nu-tri-ment

Essentiel au fonctionnement

De   tout  notre  corps   humain.

L’iode  reste  une  des  composantes

 Principales d’hormones thyroïdiennes

Qui ont un rôle au niveau de régulation

 De température corporelle métabolique

Reproduction,  croissance, production

Des cellules sanguines  ainsi que  

Au niveau  développement

Du système nerveux et

Des muscles.

passeportsante.net

 .

.

Fond/forme 

.

Une randonnée à Ouessant

Et sur quel que soit le versant

Restera un plaisir pour les pieds

Qui ne se sentiront jamais fatigués

Et tout le corps d’un flux permanent

Et la tête  se remplira  des paysages,

Changeant,  chaque  instant, virage,

Le cœur d’un flot constant émotions

Qui remue les sangs  et les pulsions

De vie se chargeant  d’imaginaire,

Inscrivant  image extraordinaire

En cerveau limbique, à jamais !

N’en faut pas plus à poursuivre

Folles randos,  jours  suivants

Et cela jusqu’à épuisement :

Tour complet achèvement.

.

Textuels et illustrations >> 

 

 

290 – Des corps étalés sur sa plage en été

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Des corps quasi nus s’étalent sur plages

Et des corps de tous âges, dont certains

Sont gros, en plus, lors des membres

D’une famille, presque entière

Et très  près  de  l’eau,

Prennent leurs airs

Sur chaise longue

Ou sous parasol,

Avec les enfants,

A même … le sol.

.

Et ils se tartinent

Avec crème solaire

Avalent glace sucrée

Pour eux, pas question

De sacrifier pour maigrir

Manger, allongés sur plage

Constitue l’indicible plaisir.

.

Des jeunes filles,  assemblées

Se prennent un bain. .. isolées

Lors des garçons bien délurés,

Viennent vite, les éclabousser.

.

Entre les filles, et  leurs mères

Poids  des ans  sur les hanches

Mariée, mère,  c’est dimanche,

Plus à s’en faire, efforts à faire.

.

Entre les garçons  et leurs pères,

C’est une recherche de revanche,

Marié/père, ils ne sont plus ange

Leur famille à sortir  des misères.

.

Des corps  presque nus,  s’étalent

Sur la plage, en autant de pétales,

Dans la mer, les corps gros… gras

Ne se vautrent, ne déhanchent pas

Mais  flottent comme des baleines

Et jeunes, minces, comme sirènes,

Attirent l’œil, et contraste convexe

Leur forme devient affaire de sexe.

.

Extensions

.

Une plage n’est pas exposition de mannequins,

Tant hommes  que femmes, en maillots de bain.

On y trouve de tout en catalogue de conformités,

Un microcosme des formes,  à désirer ou à éviter.

.

Il fut un temps, où, la pudeur, empêchait les filles

De montrer les chevilles, désormais, elles mettent

En valeurs leurs attraits dans des poses lascives,

Et, parfois, dans des mouvements expressifs.

Elles n’ont plus rien à cacher dès lors que

Leur vraie intimité se trouve… à l’intérieur.

.

Demeurant presque nues ou presque habillées

Mêmes supports de fantasmes masculins à rêver

Enfants c’est différent, c’est la grâce de leurs jeux

Qui nous séduit bien plus que de leurs corps.

.

Les hommes tentent de cacher leur ventre

Quand il est proéminent, et les jeunes, qui

N’en ont pas encore, à gonfler leurs muscles

Mais l’impudeur des gros et des grosses serait

De nous imposer leurs visions alors qu’entre eux,

Ils n’en ont aucune, se considérant comme normaux.

De voir certaines familles s’étaler, et courir, sur la plage

Est souvent révélateur du rapport au monde et aux autres !

.

Étaler son corps en maillot de bain sur une serviette, à la plage.

Un acte des plus commun pour certains, épreuve pour d’autres,

Pour tous, un plaisir que l’on espère partager pour se… baigner.

Il n’y a pas que des canons de beauté, des mannequins dénudés

Il y a des formes grosses et grasses, et d’autres, pleine de grâce

Ce n’est pas simple question de phonétique, mais de régimes.

Le bronzage aussi, la chevelure autant, dictât de l’apparence

Mais l’appel des bienfaits du soleil et de l’eau, chaude salée

Fait à la fois des  heureux, coup de soleil, voire insolation.

.

Corps féminins, étalés sur les plages, l’été :

Autant d’images fleurant bon longs congés

.

Occupés sur leurs serviettes, à se bronzer,

Feuilletant magasine ou lisant un roman.

.

Quoi d’autre  si ce n’est pas, là, un cliché,

On les croirait toutes en bonheur inégalé

.

S’il n’y a, à l’entrée, concours de beauté,

Nombre auront fait régime auparavant

.

Afin d’être bien présentable, désirable

Si ce n’est par autres, par elle-même !

.

.

Fragments 

.

Des corps, en maillot de bain, étalés sur une plage

De tout âge et toute morphologie, grosse et mince,

Produit le spectacle inouï de notre réalité animale,

Allant des plus pudiques aux plus exhibitionnistes

.

 À plat ventre sur le sable, le dos et la tête redressés,

Parties rembourrées du corps sont mises en valeur,

Il faut faire abstraction des différences corporéités,

Y a que deux choses qui comptent : soleil et … mer.

.

Soleil pour la bronzette après s’être bien … protégé

De la crème pour les uns,  parasols pour les autres.

Mer pour le bain et la nage  selon envie de chacun,

Le tout complété par jeux de plage pour se bouger.

.

Y en aura qui passeront une heure pour se baigner,

D’autres une matinée,  après-midi, voire la journée,

Avec picnic sur plage, jeux en famille, bains répétés,

Pour les enfants, châteaux de sable, en péril  marée !

.

C’est toujours  un plaisir, de voir les enfants  barboter

En l’eau, jusqu’à plus soif,  jusqu’à en devenir épuisés,

Le bain de mer exercerait, sur eux, attraction magique,

Qui ne se souvient, adulte, d’avoir éprouvé joie suprême.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

Des corps quasi nus s’étalent sur plages…………………..

Et des corps de tous âges, dont certains………………….

Sont gros, en plus, lors des membres……………..

D’une famille, presque entière………

Et très  près  de  l’eau,

Prennent leurs airs

Sur chaise longue

Ou sous parasol,

Avec les enfants,

A même … le sol.

Et  ils se tartinent C

Avec crème solaire… O

Avalent glace sucrée….. R

Pour eux, pas question……..  P

De sacrifier pour maigrir………  S

Manger, allongés, sur plage…………    *

Constitue leur indicible plaisir…………… É

Des jeunes filles,  assemblées…………..  T

Se prennent un bain…isolées……….  A

Lors des garçons bien délurés…..  L

Viennent vite, les éclabousser…. É

Entre les filles, et leurs mères…  S

Poids des ans sur les hanches…  *

 Mariée, mère, c’est dimanche.… S

Plus à s’en faire, effort à faire….  U

Entre les garçons et leurs pères..  R

C’est une recherche de revanche :  *

Marié/père, ils ne sont plus ange… P

Leur famille à sortir des misères…..  L

Des corps  presque nus, s’étalent…….. A

Sur la plage, en autant de pétales,………..  G

Dans la mer, les corps gros… gras ……………  E

Ne se vautrent, ne déhanchent pas………………….. *

Mais flottent comme des baleines,……………………….. É

Et jeunes, minces, comme sirènes,………………………….. T

Attirent l’œil, et contraste convexe,………………………. É

Leur forme devient affaire de sexe…………………  *

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Femme en maillot de bain,

Allongée  sur  une  belle plage,

Ou peut-être juste au bord d’eau

Pour prendre température mer.

.

290 4

.

Une  femme, parmi d’autres,  buste levé,

Comme sphinge,  regarde quoi:

Elle regarde la marée montante, ne la voit

Ou rêve à dieu sait quoi !

 .

Symbolique 

 .

Figure

De mythologie

Grecque,

Présentée femme

Ailée avec corps de lionne.

Liée au Monde  des morts

Considérée  comme   une

Gardienne  de  la tombe.

 

En  mythologie  grecque,

Sphinge pendant féminin

 Du Sphinx bien plus célèbre.

On la décrit, parfois, comme

«Un sphinx  à buste  de femme »,

 

Mais cette description incomplète

Ne reflète pas la féminité intégrale

De la sphinge et elle ne la différencie pas

De la figure d’origine égyptienne du sphinx.

figure de la mythologie grecque, représentée

comme une femme ailée à corps de lionne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

290 6

.

Une  femme, parmi d’autres,  buste levé,

Comme sphinx,  regarde quoi:

Elle regarde la marée montante, ne la voit

Ou rêve à dieu sait quoi !

 .

Symbolique 

 .

Plus

D’une femme

Sur  deux, avoue

Regarder      plus

 Les femmes que

Hommes.

 .

Ce phénomène a pris

De l’ampleur, aujourd’hui

« Épreuve du maillot de bain »,

 .

Et ainsi, tous les ans,

Des générations entières

De   femmes  redoutent  

Ce moment fatidique.

 .

L’âge aide à s’assumer, à 35 ans,

7 femmes sur 10 disent continuer

À scruter comparses sur la plage,

 .

Elles sont aussi 2 sur 3 à se trouver, finalement,      

tout aussi bien ou mieux que voisines de serviettes.

www.demotivateur.fr/article-buzz-

ce-que-les-femmes–regardent-le-plus

.

.

Fond/forme 

 .

Le Sphinx connaitrait… une  femme

Et qui serait  son  pendant féminin,

.

Mais quelle question  poserait-elle,

Plus complexe  et réponse simple !

.

On en voit   sur plages françaises,

Et qui  en chercherait  une bonne,

.

Car elle avance ce qu’elle soutient,

Gardant tête haute,  torse cambré.

Et de quoi s’agit-il, je vous le donne

En mille : de ses seins, proéminents !

 .

Textuels et illustrations  >> 

289 – Quand neige paralyse mers et campagnes !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

La neige en Bretagne

Paralyse mer/campagne.

.

Bretagne fait partie  régions

Peu équipée salage, opération.

.

Aujourd’hui : pas de bus scolaire.

Trop de risque de verglas sur terre.

.

La neige n’y fait apparition qu’hiver,

Quelques jours par année, selon l’air.

.

Prévisions météos, nous l’annoncent :

Aux transports, souvent, l’on renonce

.

Sa poésie, échappe, à notre économie,

Quand est-ce qu’on va l’interdire, ici ?

 .

La Bretagne  serait  partagée en deux :

Entre celle qui la redoute…qui la veut.

.

Nature ne s’adapte pas  à nos besoins,

C’est  à nous seuls  d’en  prendre soin.

 .

Tu te souviens de l’an passé, le verglas

Voitures de travers chaussée, patatras.

 .

Ici, le moindre événement climatique,

Si normal soit-il, devient  dramatique.

.

Si neige Bretagne, paralyse campagne :

C’est un plaisir si ce  n’est pas le bagne.

.

Où sont passées  nos âmes  d’enfants,

Au point  de s’en plaindre, à présent !

.

Travail, comme  l’hiver, devient rude,

On fait  comment : comme habitude !

 .

Nous n’en sommes pas aux extrêmes,

Et la neige, ça reste joli quand même.

 .

Moi j’en profite pour rester  à couvert,

Auprès d’un bon feu et d’un bon verre.

.

Extensions

.

La neige, il est vrai, évoque   la montagne

Plus que la campagne : ce n’est pas tant

Qu’il n’y ait pas de neige en campagne,

Mais, elle ne sert  à rien, et, en outre,

Elle n’a pas cette majesté lumineuse

Des flancs de montagne réverbérant.

.

Le moindre faisceau ou voile de luminosité.

En Bretagne  y a des équipements prévus

Pour la neige, comme partout ailleurs,

Mais bien que les routes principales

Soient dégagées,  sécurisée, on voit

Moins de circulation jour enneigé.

.

Constat de plusieurs voitures dans les fossés :

Il suffit de pente raide, la route est bloquée.

À part cela la neige est un isolant phonique

Qui étouffe les bruits habituels d’activité

Le silence qu’il impose est étonnant :

On croirait que la vie s’est arrêtée :

Comme la neige ne dure pas longtemps,

Il suffit d’attendre, se mettre en position de repli :

La neige rend la campagne bretonne comme endormie.

.

Quand il y a du verglas … gla-gla, sûr qu’il fait froid :

Si l’on n’a pas l’habitude de s’adapter à un tel frimas

On ne sait plus quoi faire, on n’ose même plus sortir,

Et l’on reste, bien au chaud, chez soi… pour en finir !

D’accord, l’on peut marcher à pied, si bien chaussés.

Pas question  d’emprunter, en voiture, la  chaussée !

Même à deux  à l’heure, vous pouvez encore glisser.

En auto, vaut mieux serrer les dents que les freins.

À l’Ile-Grande pas un chat, pas de piéton, voiture,

Tandis que roule des camions sur les autoroutes.

.

Paralysie en voiture, routes impraticables

La Bretagne sur tous fronts, ne peut lutter,

Les voitures, non équipées  pour  le verglas,

Sont bien priés  de rester  dans leur garage.

.

Dans la campagne, il n’y a plus âme qui vive,

On se demande  comment oiseaux survivent,

On n’entend plus  un chant, même  un bruit,

On a l’impression  que tout le monde  a fui !

.

C’est  le moment  de faire  une vraie pause,

En attendant jours meilleurs,  plus chauds

C’est son corps et son âme que l’on repose

Confort intérieur devient des plus beaux.

.

.

Fragments 

.

La neige et le verglas ne sont pas des catastrophes,

Sont courants en haute montagne et dans le Nord :

Ils demandent des équipements, roues adéquates :

On peut circuler partout, durant les sports d’hiver.

.

Il n’est rien  de tout cela    en Bretagne : paralysée !

Des routes sont fermées et véhicules en des fossés :

Le mieux est  attendre le dégel  pour ne pas glisser,

Risquer de mettre sa voiture, état  épave constatée.

.

S’il y a  dix à vingt centimètres neige : laisse tomber.

Le pire est  qu’il n’y en ait pas  seulement du verglas,

Et comme  l’on sait bien   qu’on ne le préviendra pas,

Il ne faut pas  freiner brutalement : dérapage assuré !

.

Avec le changement  climatique, qui sait si la Bretagne,

Ne sera exposée à plus froid, bénéficiera de plus chaud,

Hypothèses d’écarts de température allant augmentant,

Les ports, eux-mêmes, pourraient être mis en difficulté !

.

L’impression que donne un pays gelé, paralysé par le froid,

Évoque par certains côtés le confinement pendant le Covid :

Ce dernier s’est avéré être bien plus étrange, voire atomique,

Personne ne vit à l’horizon, en pleine ville : le désert complet.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

La neige en Bretagne

Paralyse mer/campagne.

.

Bretagne fait partie  régions

Peu équipée salage, opération.

.

Aujourd’hui : pas de bus scolaire.

Trop de risque de verglas sur terre.

.

La neige n’y fait apparition qu’hiver,

Quelques jours  par année, selon l’air.

.

Prévisions météos  L nous l’annoncent,

Aux transports sou A     vent  renoncent.

.

Sa poésie, échappe, N  à notre économie :

Quand est-ce  qu’on E    va  l’interdire, ici.

I

La Bretagne serait    G   partagée en deux :

Entre celle qui la      E     redoute et la veut.

*

Nature ne s’adapte    P    pas à nos besoins,

C’est à nous seuls       A    d’en prendre soin.

R

Tu te souviens de      A   l’an passé, le verglas

Voitures de travers   L      chaussée, patatras.

Y ….

Ici le moindre           S   événement climatique

Si normal soit-il       E      devient dramatique.

*   …

Neige Bretagne         M      paralyse campagne :

C’est un plaisir           E       et n’est pas le bagne.

R  …..

Où sont passées           *          nos âmes d’enfants,

Au point de s’en          C         plaindre, à présent !

 A  ….

Travail, comme             M       l’hiver, devient rude,

On fait comment            P           comme habitude !

A

Nous n’en sommes          G           pas aux extrêmes,

Et la neige, ça reste         N            joli quand même.

E

Et moi j’en profite             *       pour rester à couvert,

Auprès d’un bon ……………………. feu et d’un bon verre.

.

Forme 

.

.

Évocation 

.

Pourrait-on vraiment pratiquer

Un chemin  enneigé, en verglas, 

Qui ne laissera  aucun accrochage

Et non moins de ralentissements. 

.

289 4

.

Imaginer tel chemin en Bretagne,

Que ce soit sous neige  ou  verglas

Et ce d’autant qu’en  l’Ile-Grande,

Cela se produit tous les sept ans.

Dans un tel chemin fort verglacé

On peut se retrouver en un fossé,

Sans avoir pu  rectifier  glissades,

Tant sur la forme que sur le fond !

.

Symbolique 

.

Qui dit verglas,

Dit glace, dit gel.

Les automobilistes le savent,

Le verglas est traître.

Il ne se voit pas de loin, il se devine.

On peut seulement supposer

Sa présence pour anticiper les risques.

Après le clash, il est trop tard.

Vu en songe, ce sont surtout

Les relations affectives sont en cause.

Quelque chose cloche au sein

De la relation sentimentale

Ou des amitiés : trop de distance,

Refroidissement dans les rapports,

Fausseté, hypocrisie…

wikireve.fr/dir/205-verglas

.

.

Fond

.

Évocation 

.

289 6

.

Imaginer tel chemin en Bretagne,

Que ce soit sous neige  ou verglas

Et ce d’autant qu’en  l’Ile-Grande,

Cela se produit tous les sept ans.

.

Symbolique 

.

Le verglas contient très peu

 De bulles d’air emprisonnées.

Or,  sans   elles bulles  d’air,

La lumière  est peu réfléchie

Par le verglas lors ce dernier

Prendrait  toutes  les couleurs

De la surface sur laquelle il repose.

.

Il est, particulièrement, dangereux,

Lorsqu’il  est  présent  sur  les routes

Car  les  automobilistes  ne  le voient

Presque pas et qu’il est très glissant,

Conduisant à des pertes de contrôle

Quand ce n’est pas des… accidents.

Source : wikipedia.org/wiki/Verglas

.

.

Fond/forme 

 .

Verglas, verglas, gla gla.

Ce qui veut dire, c’est froid

Faire attention  à tous pas,

Glisser peut mener  trépas !

.

Les routes  seront glissantes,

Pour ne pas dire dangereuses

Avec  moult   sections   traitres,

Qui provoqueront  des accidents.

.

Vaut mieux parfois rester au chaud

Chez soi que de braver un tel verglas

Même si on est allergique à réclusion !

.

Textuels et illustrations  >> 

288 – Manteau neige fond sous l’effet d’embruns

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Mon île bien que

Très proche du continent,

Est peu sujette neige immaculée

Et pourtant, cette nuit, lors autant

En emporte le vent,     il a bien neigé.

Succédant au soleil        des soirs d’été

Est venue  une belle  pluie  d’automne.

Qui s’est transformée en neige d’hiver

Elle a fini en brumes de printemps

Tant est fréquent de voir passer

Quatre  saisons, en un jour.

Plus rarement en nuitée

Cela ferait vrai four.

.

Son manteau blanc

Est resté… un moment

Comme un cadeau de Noël,

Qui à tout âge nous émerveille.

L’ile aurait-elle changé de latitude,

Pendant la nuit et comme une baleine,

Migré vers le grand Nord par magnitude,

Attirée par l’étoile polaire  et  la lune pleine.

Personne  n’en saura jamais   rien car la nuit

La neige est tombée en mon songe imaginaire,

Ne peux pas certifier, ni le pour,  ni le contraire,

J’avoue qu’un voyage, quelque part, s’est produit.

Cette magie du soyeux de la neige et de  sa couleur,

Étouffant nos bruits de pas et nos batailles de boules

Que de clichés, pris en hâte, par peur de rater la foule

Des flocons, vite dispersés par les vents, en une heure.

Que devient neige qui fond : question de petit garçon.

Comment de beaux cristaux, elle transforme  en eau !

Des milliers de points blancs, brouillent les paysages

Comme si l’on était milieu, plein cœur de nuages.

Une fois fondu en eau, le voici rendu en glace,

Le flocon que j’ai tenu, en main, sur place

Peu à peu, ile blanche, colorée de brun,

Se fait à nouveau envahir d’embruns.

..

Extensions

.

Neige fondant d’abord par endroits

Puis partout laissera derrière l’impression

Virtuelle d’apparence précaire, provisoire, irréelle.

.

Il est vrai qu’elle tombe ici une fois tous les sept ans,

Ce qui oblitèrera un peu le souvenir de la dernière fois

Alors que  quand elle est récurrente, est plus présente,

On s’en souvient très bien, même qu’on l’attend bien.

.

Les ilots, tout autour, sont tout de blanc, recouvert,

Donnant l’air  d’avoir été repeint, pendant la nuit,

Et que la pluie va les délaver, la journée qui suit,

Et la lumière,  extraordinaire,  habituellement,

Prend, tout à coup,  un  relief, une  intensité

De jour de résurrection, de fin du monde !

.

J’ai bien songé, un instant à me pincer,

Pour m’assurer que j’étais bien vivant,

Mais le contact de la neige aura suffi.

.

Quand la neige tombe : c’est surprise

Et  quand la neige  tient : emprise ;

Et quand  la neige fond : reprise !

Neige sur Ile-Grande, méprise,

Elle  se moque  de ma tête,

Déjà  plus  qu’en  boule

Quand  je  la  roule

Pour  faire  fête

Bonhomme

Écharpe.

.

Quand la neige  tombe, frimas ;

Quand la neige fond, embruns,

Quand  la neige  survit, en tas,

Elle nous laissera son parfum.

.

Lors elle tombe, on n’y voit rien,

Lors elle est douce, s’enfonce bien,

Lors elle est dure, dessus, l’on glisse,

Et il n’y a rien d’autre que l’on puisse.

.

Mais sur mon ile, cela ne risquera pas,

Pas besoin de raquette ni besoin de ski,

Juste des bottes un peu chaudes et gants

Et  pour toute randonnée,  ce sera géant !

.

Le plus merveilleux, c’est pas tant la neige

Que les sourires et les regards, des enfants,

Qui s’amusent  comme des fous, déchainés,

À se lancer des boules, mettre neige en cou.

.

Fragments

.

La neige, sur mon ile, est un fait rare,

En moyenne tous les sept à huit ans,

Et de plus à peine deux jours durant,

On est loin des vallées en boulevards.

.

La neige ne fait pas que blanchir l’ile :

Elle absorbe  ou  atténue, tous les sons.

En marchant, on entend qui se fendille,

Laissant marques  des pas,  sans façon.

.

Lors  je photographie neige sur  plage,

Je me croirais au pays du Soleil levant,

La photo témoigne  de sa réalité image,

Là où mes yeux hallucinent tout autant.

.

L’enfance me revient, comme au galop,

Et je sors faire un bonhomme de neige :

Deux boules superposées, écharpe, écho,

Je joue à lui parler, comme un sortilège !

.

Je vois déjà en ma tête, embruns, pointés,

Parenthèse enchantée, un jour, aura duré.

Jour à noter d’un caillou blanc, calendrier :

Rendez-vous bientôt pour en blanc, recolorié !

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Mon île bien que

Très proche du continent,

Est peu sujette neige immaculée

Et pourtant, cette nuit, lors autant

En emporte le vent,     il a bien neigé.

Succédant au soleil        des soirs d’été

Est venue  une belle  pluie  d’automne.

Qui s’est transformée en neige d’hiver

Elle a fini en brumes de printemps

Tant est fréquent de voir passer

Quatre  saisons, en un jour.

Plus rarement en nuitée

Cela ferait vrai four.

.

Son manteau blanc

Est resté… un moment

Comme un cadeau de Noël,

Qui à tout âge nous émerveille.

L’ile aurait-elle changé de latitude,

Pendant la nuit et comme une baleine,

Migré vers le grand Nord  par magnitude,

Attirée par l’étoile   polaire    et  la lune pleine.

Personne  M  n’en saura jamais   *   rien car la nuit

La neige    A  est tombée en mon   S  songe imaginaire,

Ne peux   N   pas certifier, ni le pour     O  ni le contraire,

J’avoue   T    qu’un voyage, quelque part,    U  s’est produit.

Cette     E      magie du soyeux de neige ou de    S   sa couleur,

Étouf   A   fant nos bruits de pas et nos batailles     *  de boules

Que    U   de clichés, pris en hâte, par peur de rater    E   la foule

Des    *    flocons vite dispersés par les vents en une   M   heure.

Que de  N  vient neige qui fond : question de petit  B garçon !

Comment  E  de beaux cristaux, elle transforme  R  en eau !

Des milliers  I   de points blancs brouillent  U le paysage

Comme si l’on  G   était, en plein cœur  N  des nuages.

Une fois fondu E    en eau, le voici   S  rendu glace,

Le flocon que j’ai  tenu      F  en  main sur place

Or peu à peu, l’ile blan  O   che colorée brun,

  Se fait à nouveau en  N    vahir d’embruns.

   D

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un encrier peut-être,

Ou un flacon de parfum

Ou un sage, hindou, assis,

 Ou bonhomme de neige !

.

288 4

.

Un beau bonhomme de neige,

Habillé simplement d’une écharpe,

Que des enfants ont réalisé en boule

Des plus rares sur mon Ile-Grande !

Un beau bonhomme de neige

Avec sa tête et son corps ronds

Avec de la neige fraiche, écharpe

2 branches pour bras et boutons !

.

Symbolique

.

Bonhomme

De neige  est une

Sculpture   faite   de  neige

Compacte, apparence humaine,

Mais de dimensions très variables.

 

Tout  comme  les châteaux de sable,

Le bonhomme de neige  appartient

À la catégorie de  l’art éphémère.

 

Il est très souvent confectionné

À l’aide de deux trois boules

De neige, de taille

 Variable.

Wikipédia : bonhomme de neige

.

.

Fond

.

Évocation 

.

288 6

.

Un beau bonhomme de neige,

Habillé simplement d’une écharpe,

Que des enfants ont réalisé en boule

Des plus rares sur mon Ile-Grande !

.

Symbolique 

.

Avec l’arrivée de la neige,

Des  bonshommes  de  neige

S’érigent  et  un  peu  partout, pour

Le plus  grand  plaisir  des enfants

Mais en faire un ne serait pas

 Ce qu’il y a de plus facile.

.

Choisir une neige humide

Mais  pas  trop  poudreuse.

Faites rouler boule neige au sol

Et n’essayez pas d’en faire plusieurs

Boules de neige  que vous tenteriez

D’entasser  ensuite entre elles.

.

Faites plutôt une seule boule de neige

Assez grosse, et  que  vous  roulerez.

Faites une nouvelle boule de neige,

Plus petite pour façonner la tête.

leparisien.fr/societe/comment-

faire-un-bon-bonhomme-de-neige-

 .

.

Fond/forme 

 .

Un bonhomme de neige reste

Sculpture des plus éphémères

.

À peine une semaine en hiver,

Pendant des châteaux de sable

Trônant sur des plages, en été !

.

Bien plus, sur la neige, on y fait

Des batailles de boules de neige,

Roulades, sans oublier glissades.

.

Textuels et illustrations  >>

287 – Neige et frimas lors d’hiver exceptionnel

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

 Un manteau de neige

A recouvert

Mon ile.

Ce matin au réveil,

Je l’ai découvert,

Tactile.

Flirtant avec grève,

Trouble de mer

Idylle.

J’ai capté, en mains,

Sa belle poudre

D’étoiles.

Refroidissant paumes

À se dissoudre

En toiles.

Filets d’eaux givrées

À en découdre

Ses voiles.

Ont colonisés

Mon imaginaire.

.

J’ai marché pour sentir craquements

Aux pieds

Monter à mes oreilles en les chatouillant

Fort légers,

Comme sons purs promettant glissements,

Comme skiés.

Ce matin, mon île m’a semblé  comme  figée,

Sur elle-même

Et ses maisons  et  ses jardins, accolés, étonnés

D’être  blêmes :

Elle prédisait  qu’hiver  tardif, bien  qu’annoncé,

Serait à l’extrême.

L’ile  ni bleue, verte, devient  autre  mer, couverte

De taches blanches,

Réfléchissantes des boules  qui vous déconcertent,

De  ses  avalanches

D’images jaunissantes en terres nordiques inertes,

Et qui s’épanchent.

Cette ile m’aura procuré des émotions, sensations,

Par ses splendeurs,

M’aura envahi  de son plein d’envies, de passions,

Durant une heure,

Grimper jusqu’au sommet pour admirer illusion

Qu’hiver   pleure.

Cette nuit blanc manteau de neige a recouvert

Ma  belle  ile,

Me  laissant  enfant, surpris  d’un univers

Tranquille.

.

Extensions

.

Il est rare qu’il neige en Bretagne

Plus encore en Côte de Granit Rose

Exceptionnellement sur l’Ile Grande.

Mais cette année était la bonne

Pour donner à mon ile une

Atmosphère insolite,

Et toute, de blanc, vêtue.

.

Plages de sable jaune et fin,

Était couvertes manteau immaculé

Jusqu’à l’eau et c’est la marée montante

Qui absorbait son voile de brume solidifiée

Personne  en les rues, sentier des douaniers,

Personne sur les plages, pas plus les rochers.

Toute circulation s’est arrêtée, comme figée

Je m’y sens seul  et comme  abandonné.

.

Et pourtant je vois des fumées sortir

De  cheminées de résidents, ayant

Décidé de rester au chaud plutôt

Que d’aller se risquer à regarder

Ce qui se passe  sur  le continent.

Je croise un chien, un chat errant,

Bientôt, je verrai  des lapins  blancs,

S’ébattre en poudreuse, bord du bois.

.

Il neige, sur l’Ile-Grande, une fois tous les sept ans

Et encore, pas beaucoup et encore, pas longtemps,

Mais  déjà, que voir l’église, couverte de son blanc,

Ça vous procure un frisson de froid, voire de mort.

Il en est de même pour la LPO et la base nautique

Or, la magie des plages, blanchies  par un tel tapis

Vous irradie  leur parfum, d’un exotisme oriental,

Au point qu’on se croit au Japon, Corée ou Chine,

Avant que manteau fonde comme neige au soleil.

.

Contraste entre le blanc de la neige sur les plages,

Et bleu foncé ou vert turquoise des eaux de la mer,

Est des plus saisissants, est des plus époustouflants.

.

Il ne fait pas très froid, autour de zéro degré, air sec,

Dès lors qu’il n’y a pas de vent, il fait bon se promener

Le silence de l’Ile-Grande rappelle une haute montagne.

.

Je découvre une autre ile comme une belle tâche blanche,

Comme si on l’avait déplacé au sein d’un lac en des monts,

Et je me prends à rêver qu’elle prend vraiment à voyager !

.

Fragments 

.

Neige, aux enfants petits et grands

Évoquera, de suite, une bataille de boules de neige

Si ce n’est un bonhomme de neige

Qu’on érige, décore avec carotte, écharpe, chapeau.

.

La neige sur les toits, c’est commun

Sur les plages, le sable, bord de l’eau : plus  étrange,

Et surtout plus rare, elle ne tient pas

Aussi en profitons nous, pour faire, vite, des photos.

.

Neige et frimas : frimas pour froid

Enfin n’exagérons rien, moins quinze est maximum,

Rapport quarante, hivers canadiens

Qui durent quatre mois et non un, c’est presque rien.

.

Commune n’ayant d’équipements

Pour déblayer la neige, elle restera presque semaine

La priorité étant toujours donnée

Aux routes principales, l’Ile-Grande demeure isolée.

.

Isolée, il faut tout faire à pied,

À moins d’avoir des pneus de neige et voire à clous,

Chaines mais pas sur macadam

Autant dire qu’on reste au près du bon feu en âtre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Un manteau de neige

A recouvert

Mon ile.

Ce matin au réveil,

Je l’ai découvert,

Tactile.

Flirtant avec grève,

Trouble de mer

Idylle.

J’ai capté, en mains,

Sa belle poudre

D’étoiles.

Refroidissant paumes

À se dissoudre

En toiles.

Filets d’eaux givrées

À en découdre

Ses voiles.

Ont colonisés

Mon imaginaire.

.

NEIGE ET FRIMAS 

J’ai marché pour sentir craquements

Aux pieds

Monter à mes oreilles en les chatouillant

Fort légers,

Comme sons purs promettant glissements,

Comme skiés.

Ce matin, mon île m’a semblé  comme  figée,

Sur elle-même

Et ses maisons  et  ses jardins, accolés, étonnés

D’être  blêmes !

EN UN HIVER

Elle prédisait  qu’hiver  tardif, bien  qu’annoncé,

Serait à l’extrême,

L’ile  ni bleue, verte, devient  autre  mer, couverte

De taches blanches,

Réfléchissantes des boules  qui vous déconcertent,

De  ses  avalanches

D’images jaunissantes en terres nordiques inertes,

Et qui s’épanchent.

EXCEPTIONNEL 

Cette ile m’aura procuré des émotions, sensations,

Par ses splendeurs,

M’aura envahi  de son plein d’envies, de passions,

Durant une heure,

Grimper jusqu’au sommet pour admirer illusion

Qu’hiver   pleure.

Cette nuit blanc manteau de neige a recouvert

Ma  belle  ile,

Me  laissant  enfant, surpris  d’un univers

Tranquille.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une pelle, voire un balai,

Un piédestal pour statue

 Tout  aussi  bien  qu’une

Brosse à cheveux ?

287 4

.

La neige, qui vous caresse cheveux,

Frimas, vous les brossent :

Attendez-vous à recevoir des boules

 Qui vous feront des bosses !

.

Rêver de perdre ses cheveux

Ou de se couper        les cheveux

Reste associé              à   puissance

Et voire à la                  jeunesse par

L’en-sem-ble                   des    rêveurs.

Et  ce  quelles                  que   soient les

Connaissances                et les croyances

Des uns et des               autres,   cheveu

Par absence            ou par sa perte,

Est  un signe          fort, d’ardeur

Érotique et     d’immortalité

Puisque    les  cheveux

Poussent encore

Après la mort !

doctissimo.fr/psychologie/

dictionnaire-des-reves/reve-cheveux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

La neige, qui vous caresse cheveux,

Frimas, vous les brossent :

Attendez-vous à recevoir des boules

 Qui vous feront des bosses !

 .

 Symbolique 

 .

En langage des fleurs,

Offrir  des  boules-de-neige

Exprime une certaine amertume,

Une froideur  et  un sentiment de

Calomnie  qui  pourrait   ternir

La réputation de la personne

Qui offrirait un tel bouquet

Comme avertissement.

 

Par ailleurs, l’effet boule de neige

Est un cercle vertueux ou cercle vicieux

Qui accumule aux événements considérés

Déjà présents  quantité nouveaux faits

À la manière de série géométrique

Ou une fonction exponentielle.

 .

.

 Fond/forme 

 .

Cheveux et neige, je vois mal le lien

Mais boules de neige : par définition,

Ça le fait bien, et  même  mieux que ça :

Ça permet  de faire  bonhommes  de  neige

Et des photos  sublimes  de paysages d’hiver.

.

Faut savoir qu’il neige une fois tous les sept ans

Cinq centimètres  sur les plages de l’Ile Grande,

Sur les maisons, jardins, champs, bois, l’estran

Et là je sors, et je m’émerveille, au petit matin,

Sachant qu’en fin de soirée, il ‘en restera rien.

.

 Textuels et illustrations  >> 

286 – Mon île, vivante et parfois comme morte !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Au petit matin, il n’y a guère de bruits,

Lors il n’y a même pas de lumières

En  somme : aucune  animation,

Ni  davantage, souffles de vent.

L’île s’est endormie, s’est figée

Comme mise hors du temps,

Sinon, hors de toute saison.

.

Isolée, et  comme  enfouie,

Durant,  minutes,  heures,

Il ne se passera  plus rien,

Mais rien, et ce à ce point

Que je vois  une ile morte

Bien qu’assis à ma porte,

Éperdu de rêves en coin.

.

Lors la vie   s’est arrêtée,

Plus un merle ….  ne vole

Ni ne chante, ni s’éveille,

Et les moineaux : pareils,

Ont déserté leur ciel gris,

Même le chat ne batifole,

Ne leur court plus, après.

.

Je me sens … abandonné,

Serait-ce ainsi la journée,

Moi-même… n’ose bouger

Or la vie… est mouvement

Et point  endormissement,

Je suis seul… et désœuvré.

 .

S’il  y  avait  une  tempête,

Ça soufflerait  de  partout,

Je prendrais  air  de poète

Pour regarder  le vent fou,

À en perdre jusque raison.

          .

On frappe  à  ma  porte,

J’en oublie  mon  ennui,

J’échange des moments

Plein d’émotions, de vie.

.

Être dérangé … m’importe,

Aime passer bons moments

Plutôt que de rester prostré,

Devant un rien qui me tient

Les yeux en le vide, sonné

Par cette inconsistance

D’un tel plein silence,

D’un tel petit matin.

.

Extensions

.

Le calme sur terre n’est pas le calme en mer :

Le calme sur terre est une situation normale

À laquelle on ne prêtera guère d’attention ;

Il n’y a pas de vent, aujourd’hui, en ce

Moment, en voilier, on avance plus,

Plutôt que  d’attendre, longtemps,

On met le moteur et ça change tout.

.

Je fais le tour de l’ile  ou  je la traverse

De part en part sans rencontrer quelqu’un,

Surtout l’hiver car l’été on est plus nombreux.

Oiseaux mêmes ne s’activent, ne s’envolent pas,

C’est comme si  un  orage allait se produire  dans

Les minutes à venir et qu’eux seuls le pressentent.

.

Ce matin le calme résonne dans le vide de ma tête

Et lors, assis sur le seuil de ma porte, je regarde,

Les yeux dans le vague, le temps, passer devant

Moi, comme s’il était immobile et sans effet :

L’hiver y est beaucoup pour quelque chose.

.

Faire  le tour de l’ile, sur son sentier  des  douaniers :

Sept kilomètres  de marche, variété et tranquillité.

Vous démarrerez au pont et, quel que soit le côté,

Vous découvrirez panorama à vous époustoufler

 Je parle des joggeurs  autant que randonneurs,

Et  il y a des jours où ne rencontrerez personne

Pas même au centre, comme sur l’ile, inhabitée,

Et cela est plus vrai pendant l’hiver, en particulier

Quand le vent et la pluie et le froid, vous retiennent !

.

Quand je dis vivante, ce n’est pas euphémisme :

 Ile-Grande passe 600 résidents à 6000 touristes,

Entre l’hiver, ile morte, et l’été, animation  forte !

.

Elle est de plus en plus considérée comme un spot

Un petit paradis  avec un petit parfum d’exotisme,

Il n’y aura qu’en plein hiver, qu’elle me reviendra !

.

Car c’est là que je l’apprécie le plus pour son calme

Olympien tant qu’il pleuve, qu’il vente … qu’il neige

Je sors pour faire tout son tour jusqu’à la retrouver.

.

Il m’arrive en effet que sur son sentier de Douaniers,

Je ne rencontre pas une seule personne, âme qui vive

Si elle est morte, je la rend des plus vivantes pour moi.

.

Fragments 

.

Ile morte, ile morne, île monotone :

Peu de lumière, peu de bruit, de vie,

Lors même il arrive que je m’ennuie

Sauf si quelqu’un à ma porte, sonne.

.

Ile vivante, ile trépidante,  ile ardente

Plein feux, plein bruits,  mouvements,

Les touristes et voitures bouchonnant,

Je me réfugie en maison comme tente.

.

Entre été, hiver : entre trop… pas assez,

L’Ile Grande alterne ses vies différentes,

Un même vase avec une fleur en beauté,

Et fleur fanée rendue peu à peu absente.

.

Pour se reposer,  l’ile  se serait endormie,

Pour se remettre   de sa saison  des fêtes :

Arrive que  la neige,  pour Noël, l’envahit,

En fait un paysage   pour quelques poètes.

.

Été est propice à toutes sortes d’agitations,

Et  l’hiver, pour le moins,  à  la  méditation,

Bien que, parfois désert, le village est vivant

Dès lors, en toutes saisons, j’y suis, content.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

.

Au petit matin, il n’y a guère de bruits,

Lors il n’y a  même pas  de lumières

En  somme : aucune   animation,

Ni  davantage, souffles  de vent.

L’île s’est endormie, s’est figée

Comme mise hors du temps,

Sinon, hors de toute saison.

.

Isolée, et  comme  enfouie,

Durant,  minutes,  heures,

Il ne se passera  plus rien,

Mais rien, et ce à ce point

Que je vois  une ile morte

Bien qu’assis à ma porte,

Éperdu de rêves en coin.

.

Lors la vie   s’est arrêtée,

Plus un merle ….  ne vole

Ni ne chante, ni s’éveille,

Et les moineaux : pareils,

Ont déserté leur ciel gris,

Même le chat ne batifole,

Ne leur court plus, après.

.

Je me sens … abandonné,

Serait-ce ainsi la journée,

Moi-même… n’ose bouger

Or la vie… est mouvement

Et point  endormissement,

Je suis seul … et désœuvré.

Î

S’il y avait   L une tempête

Ça soufflerait   E  de partout

Je prendrais air  *   de poète

Pour regarder V   le vent fou,

À en perdre       I      la raison.

           V

On frappe à ma    A         porte,

J’en oublie mon     N        ennui,

J’échange des        T     moments

Plein d’émotions  E            de vie.

    *

Être dérangé      P          m’importe.

Aime passer de   A      bons moments

Plutôt que de      R        rester prostré,

Devant un            F    rien qui me tient,

Les yeux                O     dans le vide, sonné

Par cette                I               inconsistance

D’un tel                   S                  plein silence,

D’un tel …………………*……………….. petit matin.

C  O  M  M  E     M  O  R  T  E

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un long vase

Qui serait destiné

À  accueillir  une

Fleur … solitaire.

.

286 4

.

Vase pour  fleur solitaire,

Et, probablement en étain :

 Mais là,  je ne suis sûr de rien,

Tant c’est, parfois, autre chose.

Le long vase représente la mort

Fleur solitaire, la vie belle, fragile

Et ainsi ces deux objets rassemblés

Évoquent forme et fond convoqués

 .

Symbolique 

.

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer  d’un vase,  c’est conquérir

Un trésor (tel que la conquête du Graal).

Briser ce vase, c’est anéantir par le mépris

Le trésor qu’il représenterait et pour tous.

Le vase alchimique,  le vase hermétique,

Signifient toujours le lieu dans lequel

Les merveilles s’opèreront,

C’est  le  sein  maternel,

L’utérus    dans   lequel

Une nouvelle vie se forme.

D’où  cette croyance  que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

286 6

.

Vase pour  fleur solitaire,

Et, probablement, en  étain :

 Mais là,  je ne suis sûr de rien,

Tant c’est, parfois, autre chose.

.

Symbolique

 .

                                        Les          fleurs

                                     Sont          les

                                  Attributs

                            Déesse   

                      Flore

Et parfois de l’Aurore

Si ce n’est de métaphore

 .

Ainsi que les figures allégoriques

Du Printemps, de la Logique

De l’Espérance  et de l’odorat.

 .

La Logique,  un  des sept arts  libéraux,

Porte parfois un bouquet de fleurs.

L’Espérance détient aussi cet attribut.

 .

La fleur annonce la future naissance du fruit.

Au niveau mythique, lorsque le Zéphyr,

Vent du printemps, s’étant épris de Flore,

 .

L’enlève  et jusqu’à s’unir à elle, en un mariage :

Gage de son amour, il lui offre de régner

Sur les champs et jardins cultivés.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_fleurs

.

.

Fond/forme 

 .

Vases à fleurs ne sont pas soumis aux saisons

Mais toutes les fleurs dans mon jardin, le sont.

 .

Elles dépendant du climat pour leur végétation

Et elles ont un parfum qui embellit ma maison !

 .

 Hiver, elles deviennent comme absentes/mortes,

Comme mon ile qui n’ouvrirait plus ses portes,

Bien que flore d’amour tout le reste du temps.

.

Textuels et illustrations  >>  

285 – Ode au coucher de soleil sur mon île

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Coucher contrastes

Des plus incroyables

J’y ai vu  mon  ombre,

S’en allant,  se profilant

Sous  une  pluie  battante

Et j’appelle cela un miracle

Tant n’ai pas cru  mes yeux :

En tous les cas, hallucinant !

.

J’aime être  en pleine nature,

Lorsque j’observe les nuages,

Le paysage du soleil couchant

Lors assis au bord d’une plage

J’en demeure fort souvent coi,

Comme quoi  la nature et moi

Se rejoignent en pleins émois.

.

Non mais, cette fois je suis devenu lyrique,

Flirtant avec un rien de quasi fantastique,

Le tout, en couleurs et même en musique,

Serait-ce de la poésie lors je la pratique !

 .

Ode au coucher, en île, est bien trempée,

Est ode à la mer, montant avec la marée,

Est ode à la terre d’une couleur, éclairée,

Est ode au soleil, pour son feu éternisé.

.

Le clapotis des eaux me tient en arrêt,

Et le moelleux du sable, me tient haut,

Et la couleur d’un feu, me tient  chaud

Et le souffle de son vent me tient  frais.

.

Ça va, ça va comme ça, j’arrête, les frais,

Vous êtes perplexes, déçus, et moi aussi,

J’ai cru écrire un poème,  n’ai pas réussi,

Jetez-le en poubelle, écrivez-moi un vrai.

.

De quel genre : ah oui …  je me  souviens,

Du mois d’avril, et, lors d’un beau matin :

Après la pluie noyant un chagrin, soudain

Et qui m’aura fait autant de mal que bien

Sous le soleil, je n’ai plus peur … de rien !

.

Et voilà bien des rimes en … ien et en… in

Pourquoi pas  des rimes  en ienne, en ine,

Pour une poésie limpide,  sans sourdine :

Oubliez-moi, tout : passez votre chemin !

Extensions

.

Couchers de soleil sont tous

Les mêmes et, à la fois, différents,

En montagne, plus précoces, rapides,

À la mer, ils sont plus tardifs  et  plus lents,

Colorations du jaune au rouge au violet au gris.

.

Le temps n’est plus au travail, plus à l’action,

Le temps est au repos, et à la distraction :

Moment à faire le bilan de la journée

Et de se retourner un peu vers soi

Afin de mieux se recharger :

Croire que propre énergie,

Croissante et décroissante,

Serait lié au soleil, luminosité !

.

Que fait-on alors les jours de pluie

Où l’on ne voit pas un seul bout de ciel bleu

Tant les paysages sont bouchés  par du gris.

Lors de passer  une demi-heure   à regarder

Un coucher de soleil est-il du temps perdu ?

.

Pour bénéficier de beau coucher de soleil : faut de rendre

Du côté du port Saint Sauveur de l’Île-Grande selon l’heure.

Si tous se ressemblent, plus ou moins, chacun restera unique

En ses yeux, en son cœur, en sa mémoire, en souvenir radieux,

Il n’y a pas  que les nuages de cieux qui,  de rouge, s’embrasent

Il y a aussi les neurones du cerveau  qui s’imprègnent, brassent

Impressions qui se déclenchent, se superposent feux d’artifices

Où le rayon vert constituera un point d’orgue scintillant final,

Relayé par un phare qui allume son feu, son faisceau, fanal.

.

Couchers du soleil ne se ressemblent

Jours de pluies, tempêtes, brouillard,

Ce dernier est absent ou bien blafard.

.

Lors certains sont si beaux, émouvants

Qu’ils compensent des jours de grisaille,

Où le soleil n’aura pas daigné apparaître.

.

Disparu à l’œil, le soleil est encore présent,

Nous renvoyant sa lumière  sous les nuages,

Et plus tard, en pleine nuit, son reflet lunaire.

.

Le coucher de soleil d’été n’est pas celui d’hiver,

Il est comme nous, il joue  les soirées  prolongées,

Sa lumière est plus intense et merveilleuse, éclatée.

.

.

Fragments 

.

J’imagine,  j’en suis même certain,

Qu’il y a milliards de photographies,

De couchers de soleil des plus divins !

.

Divin, pourquoi : que soleil disparait,

Que ciel rougeoie de feu d’apocalypse,

Ou que mon cerveau le voit magique !

.

Ce serait, un peu de tout cela, à la fois,

Probablement, reliquat de préhistoire,

Où humains croient qu’il ne reviendra.

.

Prélude à la nuit  ou  postlude du jour :

Sa symphonie de lumière, s’estompant,

Nous  rappelle : tantôt mort  et  vivant !

.

Les phares des Triagoz  et des Sept-Iles,

S’allument, point lumineux contrepoint

Leur rayon ne suffit  à éclairer l’horizon.

.

Partout,  feux   scintillent : pointillistes :

La vie se poursuit, que la fée  électricité,

Nous aide à vivre le noir en artificialité.

.

Et puis il y a des jours où chance sourit

Chance d’apercevoir un joli rayon vert

Qui s’en irait mourir dans son éclair.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Coucher contrastes

Et des plus incroyables

J’y ai vu mon  O     ombre,

S’en allant se    D   profilant.

Sous une pluie   E      battante.

Et j’appelle cela   *      un miracle

Tant n’ai pas cru A         mes yeux,

En tous les cas     U      hallucinant.

   *

J’aime être en     C    pleine nature,

Lorsque obser    O     ve les nuages,

Les paysages       U  soleil couchant

Assis au bord      C       d’une plage,

J’en demeure      H       souvent coi,

Comme quoi       E     nature et moi

Se rejoignent      R         plein émoi.

*

Non mais, cette fois          D     je suis devenu lyrique,

Flirtant avec un rien          E        de quasi fantastique,

Le tout, en couleurs           *           même en musique :

Serait-ce de la poésie         S          lors je la pratique !

     O

Ode au coucher, en île          L          est bien trempée,

Est ode à la mer, montant    E             avec la marée,

Est ode à la terre d’une cou    I           leur, éclairée,

Est ode au soleil, pour son       L        feu éternisé.

.

Le clapotis des eaux me tient en  S    arrêt,

Et le moelleux du sable me tient U   haut,

Et la couleur d’un feu, me tient  R  chaud

Et le souffle de son vent me tient *  frais.

.

Ça va, ça va comme ça, j’arrête, les frais,

Vous êtes perplexes, déçus, et moi aussi,

J’ai cru écrire un poème,  n’ai pas réussi,

Jetez-le en poubelle, écrivez-moi un vrai.

.

De quel genre : ah oui …  je me  souviens,

Du mois d’avril, et, lors d’un beau matin :

Après la pluie noyant un chagrin, soudain

Et qui m’aura fait autant de mal que bien

Sous le soleil, je n’ai plus peur … de rien !

.

Et voilà bien des rimes en … ien et en… in

Pourquoi pas  des rimes  en ienne, en ine,

Pour une poésie limpide,  sans sourdine :

Oubliez-moi, tout : passez votre chemin !

M  O  N      I  L  E

.

Forme

.

Évocation 

.

Ce phare s’allumera

Dès qu’intensité du soleil deviendra

Insuffisante pour

Distinguer rochers de bord de côtes.

.

285 4

.

Ce phare s’allumera

Dès qu’intensité du soleil deviendra

Insuffisante pour

Distinguer rochers de bord de côtes.

.

Symbolique 

 .

Symbolique

 

Un phare est un

Dispositif de signalisation

Maritime employé pour assurer

La sécurité des navires s’approchant

De la côte  ou  bien d’un écueil proche.

Pour  éclairer, les   premiers   phares,

Les gardiens utilisaient un feu avec des bois,

 

Et ensuite, nombre  lanternes  à huile

Aidées en cela, par de grands miroirs

Arrondis qui réfléchissent  la lumière

 Très loin, et  puis  après,  des   lampes

Fonctionnant  au gaz    et   au pétrole

 

Et puis  voilà   qu’arrive   l’électricité.

Dès lors Augustin Fresnel (1788-1827)

Invente   au XIXe    siècle   un  système

Qui porte encore aujourd’hui, son nom.

augredesbalades.canalbolg.com

 

.

Fond

.

Évocation 

.

285 6

.

Ce phare s’allumera

Dès qu’intensité du soleil deviendra

Insuffisante pour

Distinguer rochers de bord de côtes.

.

Symbolique

 .

Le soleil couchant

Derrière la ligne d’horizon,

Fait se rencontrer le ciel et la terre.

En s’éclipsant au-delà de notre perception,

Nous emporte en monde souterrain d’imagination.

.

Soleil couchant : comme braises d’un feu mourant,

Paisiblement, serait la répétition de la mort

Et de la renaissance, comme la course

Journalière d’astre solaire serait

Déclinaison vie individuelle.

.

.

Fond/forme 

 .

Un coucher de soleil près d’un phare

Second relayant l’autre, partiellement.

 

Quoi de plus efficace, d’utile, romantique,

Que feu de l’homme jouant le feu des astres

 .

Le terme coucher  veut dire se mettre au lit,

Tout autant que de se mettre à l’horizontal.

 .

Bretons Moyen Âge dormaient assis au lit

C’est mort, qu’ils s’allongeaient sur le dos.

 .

Mais le soleil, lui, ne se couche… jamais,

C’est nous qui lui avons donné ce sens,

Tant il nous échappait, Terre plate.

 .

Le soleil tombait dans un néant,

Ressuscitait  dès le lendemain 

Magie  couchant-mourant,

Magie mourant-levant.

.

Textuels et illustrations  >>

284 – Ode au lever de soleil sur mon île

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dès pointe du jour

Entre la nuit et l’aurore

Astre  Soleil,  nom : Amour,

Pointe sur moi son disque d’or.

    .

N’importe  quoi : grandiloquent,

Poésie, pour  un  être  évanescent,

Tout est là, ça va bien  et  pourtant,

Quelque chose d’es-sen-ciel d’absent.

    .

Cela ne se verrait point   avec les  yeux,

Ni, ne s’entendra guère, avec les oreilles,

Cela se terre dans un  esprit en merveille,

Tant ce paysage semble à nul autre pareil.

  .

Tableau indescriptible le devient à ce point,

Que pour bien sentir, il faudrait être dedans,

Et  marcher, pieds nus,  sur le sable mouvant

Et jusqu’à ce que mer et ciel se soient joints.

.

Et  de dire, point et joint : vrai que ça rime,

Dedans,  c’est mouvant : vrai que ça frime,

Et cela vous fera bien : deux rimes en ime,

Deviendrais-je poète, une fois en l’abime.

.

Vrai  que  de  voir,  sur le bord  de la plage,

Un tel beau soleil levant percer les nuages

En annonçant les couleurs du printemps,

Mets le cœur en fête  et pour  longtemps.

.

Cela dit, de loin, mais le plus  surprenant,

Reste de contempler arc-en-ciel complet,

Faire  la roue au soleil,  comme un paon,

Avec la pluie sur moi   et le soleil devant.

     .

Pouet, pouet : ça y est, je suis excellent,

Et pour un peu je m’en irais,  chantant,

Que je deviens l’ombre d’un vrai poète,

Je sens les critiques me faire… ma fête.

.

Extensions

.

Il est vrai qu’une ode est un chant

Un peu  lyrique, presque  bucolique,

Le lever du soleil est moment magique

Où la lumière viendra à bout des ténèbres

Différent du coucher qui est plus rougeoyant.

.

Le pont de rosée atteint la nuit laisse place ici

À quelques irisations magnifiant les paysages

Et quand la mer est calme, eaux tranquilles,

Son miroitement ajoute sa transparence

Lacustre évoque silence zone inhabitée.

.

L’énergie point comme une promesse :

« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt »,

Dit un proverbe : si ce n’est pas entièrement vrai,

Début de journée en meilleures conditions possibles.

.

Le chant des oiseaux qui accompagne le lever du soleil,

Ajoute féerie, chorale éclectique des plus sympathiques.

Le lever du soleil est un symbole d’espoir  et  de lumière,

Tandis que son coucher l’est de mélancolie et de couleur.

.

Les levers de soleil sont moins photographiés que les couchers,

Allez savoir pourquoi  les photographes  ne sont pas matinaux !

Les romantiques, écrivains, les poètes, le seront-ils  davantage ?

J’en doute, et pourtant : quel spectacle éblouissant, et touchant,

Que ce ciel  qui rougit, jaunit, éclaircit, irradie,  paysage noircit,

Et apporte la promesse de l’aube  d’un nouveau jour de chaleur,

Procuré par cet astre qui illumine de joie : corps, esprit, cœur.

Aurore est une musique des ondes célestes mais non funestes

Qui vous remplit de ses harmonies tout au long de votre vie.

.

Une lumière qui peu à peu s’allume,

Et prend sa densité  et sa luminosité

Évoquera l’espoir et la connaissance,

Et une lumière qui peu à peu s’éteint

Et qui se perd dans l’obscurité totale,

Évoquera le désespoir, la perte du feu.

.

S’il y a des jours où le soleil est blanc,

Il y en a d’autres où il rougeoie le ciel,

Couleur qu’on attribuera au couchant,

Couleur sang  attribuée aux mourants,

Alors même qu’il semblerait ressuscité,

Nous apportant message la vie est belle.

.

Fragments 

.

On parle, on admire, on photographie

Plus les couchers  que levers de soleils :

Y a de quoi se poser question pourquoi ?

.

Est-ce qu’on est pas réveillé, on est pas levé,

La lumière du soleil  n’est pas aussi magique,

On a pas de temps à consacrer pour l’admirer.

.

Par chance, ma fenêtre  de ma chambre,  à l’Est,

M’invite chaque jour, passant devant, à regarder,

C’est celui avec brume légère que le plus je préfère.

.

Le ciel s’irise et se floute, en tableau impressionniste,

Parfois, le soleil peinera à percer  et à illuminer le ciel,

Lors je reste un moment à attendre ce moment éthéré !

.

Autant un coucher de soleil donnera espoir de belle nuit,

Autant, un lever de rideau de brume, d’une belle journée.

Quand il n’aura ni l’in ni l’autre, le jour sera plus morose.

.

À peine j’aperçois les phares des Triagoz et des Sept Iles,

Que ces derniers s’éteignent face à sa grande luminosité,

C’est ainsi que ma nuit se termine : place au grand jour.

.

L’été, lever soleil est matinal, plus chaud, énergétique,

L’hiver, il est plus tardif, plus froid … plus autistique,

Au printemps, en automne, est le plus romantique !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Dès pointe du jour

Entre la nuit et l’aurore

Astre  Soleil,  nom : Amour,

Pointe sur moi son disque d’or.

     O

N’importe quoi   D grandiloquent,

Poésie, pour un    E  être évanescent,

Tout est là, ça va    *  bien et pourtant,

Quelque chose d’es  A sen  ciel d’absent.

        U

Cela ne se verra point   *      avec les  yeux,

Ni, ne s’entendra guère, L   avec les oreilles,

Cela se terre dans un      E esprit en merveille

Tant ce paysage semble  V   à nul autre pareil.

    E

Tableau indescriptible….  R ….. le devient à ce point,

Que pour bien sentir, il…    *   …. faudrait être dedans,

Et marcher, pieds nus, sur…    D    ..….le sable mouvant

Et jusqu’à ce que mer et ciel…    U     …..se soient joints.

Et de dire, point et joint, vrai……   *      …..que ça rime ;

Dedans, c’est mouvant, vrai que…..   S    ……… ça frime

Et cela vous fera bien deux rimes……  O     .……en ime.

Deviendrais-je poète, une fois en l’…   L    …… abime.

                                          E

Vrai que  de voir,  sur le bord de     I     la plage,

 Un tel beau soleil levant, percer    L    les nuages

En annonçant les couleurs du     *   printemps,

Mets le cœur en fête et pour     S    longtemps.

                          U

Cela dit, de loin, et le plus     R      surprenant,

Reste de contempler arc     *   en ciel complet,

Faire la roue au soleil,     M   comme un paon,

Avec la pluie sur moi      O    et le soleil devant.

       N

Pouet, pouet, ça y est    *          je suis excellent,

Et pour un peu je     S     m’en irais,  chantant,

Que je deviens      U     l’ombre d’un vrai poète

Et je sens les     R    critiques me faire ma fête.

M  O  N       I  L  E

.

Forme

.

.

Évocation 

.

En bas, grande tour,

Au milieu,  plateforme,

En haut d’un tel phare 

Son faisceau de lumière.

.

284 4

.

Ce phare s’éteindra, dès qu’intensité

Du soleil augmentera,

 Au point d’être à même le remplacer,

Toute proportion gardée.

.

Symbolique de forme

.

Comme on le voit,

Un phare n’est pas

Qu’une  construction

Qui s’élève  au-dessus

 Du niveau de  la mer.

C’est une belle construction

 .

Qui porte  une lumière

Émettant  des  signaux

Faisceau, connaissance

Lumière, pour  informer

Ensemble de navigateurs

De la présence de danger

Notamment abords côtes.

Par métonymie, mot phare

Désigne source  lumineuse :

 .

De ce point de vue, retirer lumière

D’un phare serait  comme  l’amputer

D’élément constitutif de sa vraie nature.

Source : abp.bzh

.

.

Fond

.

Évocation 

.

284 6

.

Ce phare s’éteindra, dès qu’intensité

Du soleil augmentera,

 Au point d’être à même le remplacer,

Toute proportion gardée.

.

Symbolique 

 .

Symbolisme du soleil

Est polysémique que réalité

Solaire est riche de contradictions.

S’il n’est pas dieu lui-même,  il en est la

Manifestation comme fils du dieu suprême

Et frère  de l’arc-en-ciel : le soleil, immortel,

Se lève chaque matin puis il descend chaque

Nuit  au royaume, que l’on dit des morts.

Le soleil  est  la source de la lumière,

De la chaleur  même  de la vie.

Lors ses rayons figurent

 Influence céleste

 .

.

Fond/forme 

 .

Le phare et le soleil

Le soleil comme phare

Ou phare  comme soleil !

.

Le soleil est  l’astre au centre

De notre  galaxie, et  notre  Terre

Tourne autour de lui,  alors que phare

Est une construction artificielle en hauteur

Pour éclairer une petite zone d’une faible lueur.

.

C’est au petit matin,  juste au moment de se lever,

Que le soleil perçant ressemblera le plus  à un phare,

Non pas de mer, mais de nulle part, comme d’’une étoile.

.

Textuels et illustrations  >> 

283 – Lumières, paysages, ciels et mers

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Côte sauvage,

Couche nuages

Intense  lumière,

La plus contrastée

S’accroche passage,

Colore la profondeur,

De belle nuance, clarté.

En pleine mer côté ouest

Émerge un  tas de rochers

Et un phare dit des Triagoz

Esseulé, et,  parfois,  écumé,

En pointant son flot montant,

Contre  sa  barrière,  son flanc,

Comme autant de  points blancs

Et  paraissant tous   évanescents.

.

Et plus au Nord, l’archipel Sept Iles

Et oiseaux plongeant du bord de l’air

Ou, nichant, en terre  protégée  d’asile :

En lumière  crue, faite  de ciel, et de mer !

Tableau émouvant où les blancs s’éparpillent

En flashs mouvants, où ses  pointes scintillent,

Où des rochers roses, marrons, jaunes, voire gris

Reflètent leurs présences et par nos yeux, surpris.

Ou par nos yeux éblouis, puis captivés par la danse,

Ou les cadences des vagues, nous  mettant en transe

Ou des kaléidoscopes d’images, frappent nos rétines,

Quand tout le ciel flamboie tout comme on l’imagine.

Ce dernier sans couture tant à l’envers  qu’à l’endroit.

Que serait donc, son ciel,  sans sa   mer qui poudroie

De projections, sans limites,  en horizons d’infinis :

Que serait une telle mer sans son ciel d’harmonie.

Mar, marée, marin, mer : nous a parfois surpris

Offrant ciel de pleine nuit de nuage pleine vie,

.

Lors sa couleur,  verte et bleue, se transforme

Pourpre soleil couchant.

En toute magie de ses lumières changeantes,

A chaque heure du jour ;

En toute magie de son paysage qui s’éclaire,

S’obscurcit, tour à tour ;

En la magie de sa beauté qui, en nos yeux,

Nous  imprimant  l’amour

De notre mère Nature,  qui nous charme

De terre  et de mer, autour.

Les lumières, les paysages,  couleurs,

Et les formes de l’Ile Grande,

Parviennent mille fois à se répéter,

À se renouveler nous étonner.

Sur sa surface, d’eau verte.

.

Extensions

.

La lumière du ciel

Sur la Côte de Granit Rose

Est réputée changeante à chaque heure

Du jour ou presque, et cela aura fait que

Nombreux peintres auront été séduits

Par l’originalité, jusqu’à s’installer

Pour peindre la mer et la terre,

Sous toutes formes, matières.

.

À l’Ile-Grande,   ses tempêtes,

Sont réputées blanchir la mer,

Sur le flanc ouest où les curieux

Viennent la revoir  se déchainer

En s’avançant jusqu’à ses pieds.

.

Ce n’est pas pour rien que nombre de peintres se sont installés

En Côte de Granit Rose : surtout pour la lumière des paysages,

Qui change, selon les saisons, et les conditions météo, d’abord,

Mais aussi plusieurs fois par jour, selon coefficients de marée.

Cela dit, je ne suis pas peintre : la  description ne peut rendre

L’ambiance : aquarelle, impressionniste, réaliste, symboliste

De panoramas procurés par beaux endroits en Ile-Grande,

Mais il suffit parfois d’ouvrir les yeux au soleil couchant

Pour saisir clichés tableau des plus impressionnants.

.

Les couleurs bleues, du ciel  et de la mer,

Se confondent sous certaines conditions

.

Il faudra une mer calme, d’huile, miroir

Si elle est un peu verte, avec des reflets,

Elle se distinguera du ciel sans nuages.

.

Il faudra prolonger sa vue à l’horizon,

Ce dernier constituant leur jonction.

.

Dès que nuages blancs, ou sombres,

Se pointent, toute fusion s’effacera

.

Enfin, la lumière doit  se diffuser,

De manière égale et sans points :

Le moindre et la magie se perd !

.

Fragments

.

S’il y a bien une lumière changeante

Entre terre et mer, entre ciel et mer,

C’est bien en Trégor, en l’Île-Grande,

Où soleil se joue de nuages chimères.

.

Le vent chasse vite la pluie brumeuse

Et les dernières gouttes feront loupes

Irisant les sols, bateaux et chaloupes,

Pour en faire aquarelles amoureuses.

.

Nombre de peintres dits passionnés,

Plantent leur chevalet sur une grève,

Mélangeant la vision réelle et le rêve

Pour en faire un tableau émerveillé.

.

En paysage, tache rouge, mouvante

Et accompagnée d’une autre, verte,

Filant sur mer, calme, accueillante,

Le traversent par une vitesse alerte.

.

Sur une telle mer de la tranquillité

Rien de grave ne peut leur arriver,

Bleu du ciel  et blanc des nuages,

Sont reflets d’âmes en partages.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

.

Côte

Sauvage,

Couche nuage

Intense lumière,

La plus contrastée

S’accroche passage,

Colore la  profondeur,

De  belle nuance, clarté.

En pleine mer, côté  ouest

Émerge un  tas de P rochers

Et un phare dit des  A Triagoz

Esseulé, et,  parfois,  Y    écumé,

En pointant son flot   S   montant,

Contre  sa  barrière,  A      son flanc,

Comme autant de     G   points blancs

Et paraissant tous    E        évanescents.

Et plus au Nord         *  archipel Sept Iles

Et oiseaux plongeant  E      du bord de l’air

Ou, nichant, en terre    N    protégée  d’asile :

En lumière  crue, faite           de ciel, et de mer !

Tableau émouvant où les   L  blancs s’éparpillent

En flashs mouvants, où ses  U   pointes scintillent,

Où des rochers roses, marrons M  jaunes, voire gris

Reflètent leurs présences et par  I  nos yeux, surpris.

Ou par nos yeux éblouis captivés  È         par la danse,

Ou les cadences des vagues nous   R  mettant en transe

Ou des kaléidoscopes, d’images   E frappent nos rétines

Quand tout le ciel flamboie       *   comme on l’imagine.

Ce dernier sans couture tant à l’envers  qu’à l’endroit.

Que serait donc, son ciel, sans sa   mer qui poudroie

De projections, sans limites,   en horizons d’infinis :

Que serait  telle mer, sans       son ciel d’harmonie.

Mar, marée, marin, mer,    nous a parfois surpris

Offrant ciel de pleine nuit,       nuage, pleine vie,

Sa couleur verte et bleue,         se transformant

Pourpre au soleil couchant.

E  N  T  R  E     C  I  E  L

En toute magie de ses lumières changeantes,

A chaque heure du jour ;

En toute magie de son paysage qui s’éclaire,

S’obscurcit, tour à tour ;

En la magie de sa beauté qui, en nos yeux,

Nous  imprimant  l’amour

De notre mère Nature qui nous charme

De terre  et de mer, autour.

Les lumières, les paysages,  couleurs,

Et les formes de l’Ile Grande,

Parviennent mille fois à se répéter,

À se renouveler nous étonner.

Sur sa surface, d’eau verte.

E   T      M  E  R

.

Forme

.


.

Évocation 

.

Évocation

Une sorte d’arbre, genre if,

Une embarcation  légère :

Planche, canoé, kayak,

En couleur du ciel ?

.

283 4

.

Un beau kayak, hors grève,

Magnifie,  fond vert, couleur rouge.

La couleur du ciel se fond,

Parfois se démarque, de celle de mer.

S’il s’agit de contraste de couleur

Kayak rouge sur une herbe verte,

Est  bien plus fort que ciel et mer,

Sa forme se distinguera du fond

.

Symbolique 

.

La

Championne

Du monde de  descente  

Sportive  évoque naturellement

La possibilité, pour une kayakiste

Ayant  un compagnon  qui  ne soit pas

Pratiquant de haut niveau dans ce sport,

De se sentir complexée, par rapport au fait

«D’avoir des bras plus gros que compagnon».

Tant, en effet, la pratique du canoé-kayak,

En compétition, induit une hypertrophie

De tous les muscles du haut du corps

Qui ont fait  symboliquement

Figure d’attributs

 Masculins

cairn.info/revuestaps-2016-3-

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un beau kayak, hors grève,

Magnifie,  fond vert, couleur rouge.

La couleur du ciel se fond,

Parfois se démarque, de celle de mer.

 .

Symbolique

.

Le bleu du ciel associé

Dans   de    multiples     écrits

Religieux monothéistes, polythéistes

À des divinités ou des pierres précieuses :

Dans l’Exode et dans le Nouveau Testament,

Le saphir est l’emblème du ciel du trône de Dieu.

 

Et pour les Égyptiens, c’est le lapis-lazuli qui est

Associé à Amun le créateur du ciel et de la terre.

 

Dans l’hindouisme  et  le bouddhisme tibétain,

Le bleu du ciel est aussi la couleur de l’âme.

Lors, la plupart des dieux associés au ciel

Étaient supposés porter ornements

Ou vêtements bleus : Mavu,

Dieu du ciel Ewe Odin.

fr.wikipedia.org/wiki/

Couleur_du_ciel#Mythologie

.

.

Fond/forme 

 .

La lumière du ciel est changeante

Selon que le ciel devient très clair,

Chargé de vents, de nuages blancs,

Qui distillent en suspension, goûtes,

D’eau dénommées crachin ou bruine

Faisant comme effet loupe, éclairant

Paysage comme variateur électrique

À heure près, lumière ciel, se modifie.

Pays de peintres, et de photographes,

Qui ne s’en lassent jamais ou presque.

.

Textuels et illustrations   >>

282 – Ile-Grande entre rêve et réalité

 Textuels et illustrations >> 

.

Illustrations : visuels, scénario et fiction

.

Poème

.

Ile-Grande, excroissance de terre,

De dunes, de sables et de pierres,

Émerge  d’un découpage  de mer

Entre ses ports, routes, carrières.

 .

Ile-Grande, bouton du continent,

Bien fleurie, à chaque printemps,

Diffuse parfums d’iodes en autant

De paysages, sauvagement vivants.

 .

Ile-Grande : mouvements de houles

Attirent, toujours,  autant, les foules,

Quand  la  tempête, gronde  et  roule,

Et, de ses grands   airs, vous … saoule.

 .

Ses bruyères, maisons, fêtes annuelles,

Autant de raisons  pour poser ses ailes.

Son sentier  GR  34   dit des douaniers,

En fait le tour, marcheurs, par milliers

 .

Ses plages,  bien    à l’abri, lors criques,

Permettent ici des plongées aquatiques,

Où des troupes d’enfants sympathiques,

Viennent s’initier à des sports nautiques.

 .

Ses bateaux  accostant une jetée du port,

Sont contraints de naviguer vers le nord,

et de passer entre gros  cailloux : dehors,

Seront en grands dangers par vents forts.

 .

Ses rochers  et  galets  comme digues

Nettoient pollutions  que prodiguent

Les effluves de nitrates, qu’irriguent

Algues, d’odeurs qui vous fatiguent.

 .

Ses marais, en eaux salées, recèlent

Belles diversités de plantes, patelles,

Voire de planctons qui s’amoncellent

Pour les oiseaux goélands ou sittèles.

 .

Ses dunes herbeuses font le dos rond

Aux marées pleines, en eaux de fonds,

Forces des vents font bruits d’orphéon,

Hantant pins maritimes ou lits bretons.

 .

Son mégalithe celtique en plein milieu,   

Une allée couverte de légende mystique

D’Arthur évoquent son  passé, magique,

Issu de temps, féodaux … préhistoriques.

.

Extensions

.

Ile de rêve, peut-être pas,

Une ile sympathique avec bonne

Qualité de vie et climat, déjà plus vrai,

Après l’avoir habité une trentaine d’années,

On ne s’en lasse pas, été, hiver, en toutes saisons,

Par tous temps, à chaque endroit en faisant le tour.

.

Il y a peu d’iles offrant autant de diversité de paysages

Et de points de vue : mer d’un côté, baie de l’autre,

Marais,  champs, étendues  sauvages, camping,

Chahutée par tempêtes de novembre et mars.

.

Caressée par les vents sud-ouest et sud-est,

Abritée de ceux de l’ouest, très dominant

Peu affectée par ceux du nord, nord-est,

Sa situation semble idéale pour profiter

Embruns iodés brume de chaleur en été.

.

La réalité, tout le monde connait, il suffit d’ouvrir les yeux

C’est ce que tout le monde prétend encore que

La moindre des réalités serait plus ou moins interprétée

Par découverte ou connaissance des lieux

Tant l’imaginaire, quel qu’il soit,  fait partie du réel

Il est donc impossible de l’occulter !

Ce serait vouloir croire à un oiseau sans ailes

L’Île-Grande en déploie en elle

Lorsqu’on en faisant le tour

Par ses pieds d’amour.

.

La réalité serait-elle plus ce qu’elle est,

Que ce que l’on en voit, on dit, on sait ?

Le rêve en fait-il partie  lors  on le pense,

Ou, simplement, réel, sans vraie … réalité !

.

Le réel est un concept  ontologique  qui désigne

Ce qui existe en dehors indépendamment de nous.

La réalité serait d’ordre plus empirique, désignant

Ce qui existe pour nous grâce à notre expérience,

.

Et l’imaginaire serait positionné entre les deux !

En tous cas, pour l’Ile-Grande,  cela marchera :

Elle existe en dehors de moi autant qu’en moi.

.

Fragments 

.

Il y a tant et tant à dire, sur l’Ile-Grande :

Il faudrait recueil des articles de journaux

Des livres, poèmes, des dessins, peintures,

Sans parler des objets d’arts  et sculptures.

.

Entre autres, que chacun  rajoute  sa pierre,

Normal : Ile-Grande est pleine de carrières,

Abrite une Ligue de Protection des Oiseaux,

Allée couverte, préhistorique, de 4000 ans !

.

Mais c’est surtout son Sentier des Douaniers

Qui attire plus  les randonneurs  et coureurs,

Qui, en cohortes, se croisent … s’interpellent,

Accompagnés parfois de bandes de goélands.

.

Entre rêve et réalité, l’on en ferait tout le tour,

Avec des variations de paysages selon les cotés

Selon la météo, selon l’heure, selon les marées,

Selon mer intérieure, calme, extérieure, agitée.

.

À l’intérieur, maisons en pierre et enchevêtrées,

Donne à ce village de caractère, un beau cachet,

Avec sa place du marché, cafés-restaurant, église

Sans parler cimetière qui s’avère des plus marins.

.

Fragments

.

Il y a tant et tant à dire, sur l’Ile-Grande :

Il faudrait recueil des articles de journaux

Des livres, poèmes, des dessins, peintures,

Sans parler des objets d’arts  et sculptures.

.

Entre autres, que chacun  rajoute  sa pierre,

Normal : Ile-Grande est pleine de carrières,

Abrite une Ligue de Protection des Oiseaux,

Allée couverte, préhistorique, de 4000 ans !

.

Mais c’est surtout son Sentier des Douaniers

Qui attire plus  les randonneurs  et coureurs,

Qui, en cohortes, se croisent … s’interpellent,

Accompagnés parfois de bandes de goélands.

.

Entre rêve et réalité, l’on en ferait tout le tour,

Avec des variations de paysages selon les cotés

Selon la météo, selon l’heure, selon les marées,

Selon mer intérieure, calme, extérieure, agitée.

.

À l’intérieur, maisons en pierre et enchevêtrées,

Donne à ce village de caractère, un beau cachet,

Avec sa place du marché, cafés-restaurant, église

Sans parler cimetière qui s’avère des plus marins.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

 .

      Ile-Grande,  Q  excroissance de terre,

       De dunes, de  U   sables, de pierres,

            Émerge d’un    L  découpage de mer

                Entre ses ports  Q    routes, carrières.

       U

                 Ile-Grande   E  bouton du continent,

               Bien fleurie, à  *   chaque printemps,

             Diffuse parfums    d’iodes en autant

          De paysages   A  sauvagement vivants.

R ………..

    Ile-Grande :   T mouvements de houles

     Attirent toujours   *   autant, les foules,

      Quand, la tempête, E   gronde et roule,

           Et, de ses grands   N   airs, vous … saoule.

T

           Ses bruyères,   R maisons, fêtes annuelles,

         Autant de raisons   E   pour poser ses ailes.

     Son sentier  GR  34   *   dit des douaniers,

   En fait le tour, mar  L  cheurs par milliers

   E

 Ses plages, bien    à l’abri, en criques,

      Permettent ici plon  R  gées aquatiques,

            Où troupes d’enfants,  Ê    sympathiques,

                Viennent s’initier   V  au sport nautique.

            E

                   Ses bateaux   *    accostant jetée du port,

               Sont contraints  E   de naviguer au nord,

           De passer entre les   T   cailloux : dehors,

         Sont en grand danger      par vents forts.

                L      

    Ses rochers et galets   A comme digues

        Nettoient pollutions    que prodiguent

           Les effluves de nitrates  R qu’irriguent

                 Algues, d’odeurs qui  É  vous fatiguent.

                                        A

                   Ses marais, en eaux  L    salées, recèlent

                  Belles diversités de    I    plantes, patelles,

               Voire de planctons   T  qui s’amoncellent

            Pour les oiseaux   É  goélands ou sittèles.

          *

          Ses dunes herbeuses  I  font le dos rond

             Aux marées pleines   L  en eaux de fonds,

                 Forces des vents font   E   bruit d’orphéon,

                       Hantant pins mariti     mes et lits bretons.

                                 G

                          Son mégalithe celtique  R      en plein milieu,   

                           Une allée couverte de    A  légende mystique

                            D’Arthur évoquent son  N     passé magique

                             Issu de temps, féodaux,    D    préhistoriques.

                                             E

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Dessin qui semble assez proche

Sentier des douaniers côtier,

En un paysage, faisant le tour d’ile

 Ou longeant la mer  et  balisé  en GR.

.

282 4

.

Sentier des douaniers, en tour mon ile,

En bord de mer :

Quatre paysages, et des plus diversifiés,

Vous sont proposés.

.

 Symbolique 

Au fil des marées,       l’Ile Grande

Nous fait découvrir     différents visages

Et rend accessible       ou non les diverses îles

Qui l’entourent :      sentier des douaniers,

Balisé GR,    long       de 7 km vous permettra

De faire le tour de       l’île en 1 h30 environ.

Longeant la mer il      vous fait découvrir

Le   petit  port  de         Saint-Sauveur,

Les  marais   de            Kervoalant,

Plages de galets,          de sable fin,

Près des dunes de        Toul Gwenn.

Les légendaires îles         Canton, Aval,

L’île Morvil, et le rocher          du    Corbeau,

L’allée couverte, fontaine de        Saint Sauveur.

bretagne-cotedegranitrose.com… le-tour-de-l-ile-grande

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Sentier des douaniers, en tour mon ile,

En bord de mer :

Où, quatre paysages, et des plus diversifiés,

Vous sont proposés.

.

Symbolique de fond

.

Le temps d’un long      week-end,

Partez en découverte      de la Côte

De  Granit  Rose  sur          le   GR  34.

Au départ Lannion,           vous longerez

Les rives   du Léguer          avant d’arriver

Sur la Côte de Granit         Rose aux célèbres

Rochers colorés et de          formes insolites.

Le premier «sentier            des douaniers»

A été créé après                la    Révolution

En  1791  afin  de        lutter  contre  les

Contrebandiers       après être tombé

En  désuétude      il a été  réhabilité

En 1968 sur     ce parcours côtier

Nombre paysages à découvrir.

cotesdarmor.com/balades-et-randonnees/

a-pied/itinerance/gr-34-lannion-perros-guirec

 .

.

Fond/forme 

 .

Le sentier des douaniers  fait  le  tour de l’Ile

Attire grand nombre de marcheurs  de ville,

Se réjouissant de ses diversités de paysages

 .

Sans parler de l’intérieur, des plus typiques,

Marées se succédant, décalant, chaque jour,

Font apparaitre estran riche de découvertes

 .

Telles que les plages  de sables fins et jaunes,

Des rochers roses  de formes et tailles, variés

Des ilots et des promontoires un peu partout,

Des luminosités changeantes durant journées

Des vallées encaissées  et  diversement boisés !

.

 Textuels et illustrations >> 

209 – Calme plat suite à la tempête

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Calfeutrés dans le carré

Ou sur notre couchette,

L’on écoute,  les drisses,

Qui chantent… fouettent

Sur long mât …  qui hisse

Son drapeau  …   tempête,

Nous chavirant   les sangs,

Ou nous  cognant  les têtes.

.

Jetons un œil  sur le hublot,

Un autre sur  l’anémomètre,

Un  troisième œil,  intérieur,

Sur un palpitant,  qui cavale,

Descendant, regrimpant, sec,

Sous ses plus  grosses rafales,

Chaque  heure nous … réserve

Ses instants les plus…traitres.

.

Et puis, soudain, à midi juste,

Le grand calme, plat, revient :

C’est la fin de la féroce tempête

Celle qui nous aura jeté bien bas

Tant les bruits et tant les souffles

Tant les mouvements   de ses eaux,

Ont  fait  place à    un   tout  nouveau

Monde  qui  résonne  fort  de  son repos.

.

Le vent est doux, sensible, chaud, caressant,

Est différent de tempête beaucoup plus violent.

C’est par le contraste qu’on apprécie changement

Plus encore après une grosse tempête sur le devant.

Le vent sait montrer son tempérament, surprenant.

Il souffle rarement de façon progressive et régulière,

Entre brutalement en arène comme un taureau fier,

Se débat furieusement avant de terminer, mourant !

.

Le calme vous ennuie quand le bateau n’avance plus,

Et tempête nous agite, quand le bateau n’arrête plus,

Ainsi va la vie, ainsi vont  longues croisières, en mer,

Sinon mieux vaut  faire le mort, se planquer, à terre.

Mais la vie, c’est aussi, et  avant tout, le mouvement,

Tempête est grand frais et pour autant non ouragan

S’il vaut mieux l’éviter, l’anticiper, ou la contourner,

Faut aussi savoir lui faire front, quand on est cerné.

Avant et après tout, grand calme plat est trompeur,

Pendant, le niveau de vagues de mer, est trempeur.

Le vent aurait-il épuisé : souffles, humeurs, enfers,

Où serait-il parti ailleurs pour dévaster des mers,

La porte d’un paradis serait de nouveau ouverte

Voilier bleu, tranquille, trace sur la mer verte.

.

Extensions

.

Pendant toute tempête,

Nous laissons radio VHF

 Ouverte   sur  le  canal  16,

Étant  le canal  de  sécurité

Appel aide et détresse en mer.

.

Il ne nous jamais arrivé d’appeler

Ni nous dérouter pour porter secours

À un autre bateau mais nous avons parfois

Servi de soutien technique, et voire psychologique

 À des voiliers plus petits que le nôtre, abritant une famille

Avec des petits enfants et cédant à la panique

.

Quand le carré prenait l’eau

Soit par les hublots

Soit par le roof

Ou le pont, pas

 Assez étanches.

.

Une tempête, avec de gros nuages bas, assombrirait le ciel.

Il rendra la cabine  et carré, pleine d’ombres, d’obscurités.

Il rendra parfois inopérant tous les éclairages électriques.

De nos jours, on dispose de batteries, lampes de secours,

Il fut un temps où seules, une ou deux, lampes tempêtes,

Assuraient, la nuit, une présence et vie à bord du bateau.

En journée, quand la clarté revient, après grosse tempête,

Que le ciel se perce de trouée lumineuse, s’éclaircit un peu

On sait qu’elle est passée, calme plat aura le droit d’exister.

.

Le problème, après une tempête, qui nous a secoué

Dans tous les sens et fait filer le voilier au plus vite,

Est contradictoirement un manque cruel de … vent

Pour le faire bouger, avancer, ne serait-ce que peu.

.

À vrai dire, il y a un certain temps mort entre la fin

De la tempête et le début d’un calme plat… sans fin,

Du fait que vagues continuent à chahuter le bateau

Que les voiles ne sont pas toutes encore remontées.

.

L’ennui commence à poindre en cas de pétole molle,

Au bout d’un temps, n’attend plus que vent revienne,

On se met un coup de moteur pour remonter le moral,

Ou pour au minimum bien tenir le bateau sur son cap.

.

Fragments

.

La nuit, tout au long d’une tempête

On prépare la lampe du même nom,

L’allume en cas de panne d’électricité

Elle devient élément de notre sécurité.

.

Progressivement tout revient dans l’ordre

Le calme règne à nouveau contraste est fort

La mer a changé de forme, l’on ne voyait plus

Que des vagues en triangle, ronds de rouleaux.

.

Désormais, redevenue calme, plate, silencieuse,

Repose, s’étend sur un grand rectangle à l’infini,

Horizontal, jamais vertical, paysage, non portrait

Avec, a contrario, sentiment d’ennui, mélancolie !

.

En gros temps solidarité en mer : pas un vain mot,

On surveillera, sur le canal 16 tous les événements,

Si quelqu’un proche a besoin secours quelconque,

On dégage sur canal convenu et on communique.

.

C’est souvent après et non pendant qu’équipage

Peu marin, avec un voilier, mal adapté, s’affole,

De la casse, voiles déchirées,  moteur en panne,

Faut bricoler installation fortune pour avancer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Calfeutrés dans le carré

Ou  sur  notre couchette,

L’on écoute   C les drisses

Qui chantent  A  fouettent

Sur long mât   L   qui hisse

Son drapeau     M  tempête,

Nous chavirant  E  les sangs

Ou nous  cognant  *  les têtes.

 .

Jetons un œil    * sur le hublot,

Un autre sur  S  l’anémomètre,

Un  troisième  U  œil intérieur,

Sur un palpitant   I  qui cavale,

Descendant, regrim  T  pant sec

Sous ses plus  grosses  E rafales,

Chaque  heure nous    *   réserve

Ses instants les plus  À  traitres.

.

*******************************

.

Et puis, soudain, à    * midi juste

Le grand calme, plat  T   revient :

C’est la fin de la féroce E  tempête

Celle qui nous a jeté    M   bien bas

Tant les bruits et tant  P  les souffles

Tant les mouvements   È  de ses eaux,

Ont fait  place à  un    T    tout nouveau

Monde qui  résonne  E  fort de son repos.

.

Le vent est doux, sensible, chaud, caressant,

Est différent de tempête beaucoup plus violent.

C’est par le contraste qu’on apprécie changement

Plus encore après une grosse tempête sur le devant.

Le vent sait montrer son tempérament, surprenant.

Il souffle rarement de façon progressive et régulière,

Entre brutalement en arène comme un taureau fier,

Se débat furieusement avant de terminer, mourant !

.

Le calme vous ennuie quand le bateau n’avance plus,

Et tempête nous agite, quand le bateau n’arrête plus,

Ainsi va la vie, ainsi vont  longues croisières, en mer,

Sinon mieux vaut  faire le mort, se planquer, à terre.

Mais la vie, c’est aussi, et  avant tout, le mouvement,

Tempête est grand frais et pour autant non ouragan

S’il vaut mieux l’éviter, l’anticiper, ou la contourner,

Faut aussi savoir lui faire front, quand on est cerné.

Avant et après tout, grand calme plat est trompeur,

Pendant, le niveau de vagues de mer, est trempeur.

Le vent aurait-il épuisé : souffles, humeurs, enfers,

Où serait-il parti ailleurs pour dévaster des mers,

La porte d’un paradis serait de nouveau ouverte

Voilier bleu, tranquille, trace sur la mer verte.

.

Forme

.

.

Évocation

.

En cours de tempête,

On a besoin d’un soutien

Moral, avec lampe-tempête

Jusqu’à notre retour au calme.

.

209 4.

.

Le voilier redeviendra vertical

Comme la lampe et  sa flamme,

Et lors un grand calme s’instaure,

À peine brisé par notre sillage léger.

Lampe  tempête  est  faite  pour cela,

Quand  rien  ne marche plus,  elle, si :

De nos jours,   ce sont piles électriques,

Besoin n’est pas de forme mais de fond.

.

Symbolique 

 .

La lampe-tempête est

Lampe à pétrole transportable,

Dont la flamme est protégée du vent.

Il en existe deux modèles améliorés,

À recyclage d’air, le type ancien,

À recirculation d’air chaud,

Aujourd’hui abandonné ;

Dès lors, modèle actuel,

Recirculation air froid,

Est nettement plus efficace.

Les deux modèles sont à mèche plate,

Avec un verre étant plus ou moins bombé.

Source : Wikipédia : lampe-tempête

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Le voilier redeviendra vertical

Comme la lampe et  sa flamme,

Et lors un grand calme s’instaure,

À peine brisé, par notre sillage léger.

.

Symbolique 

.

Le rectangle que l’on dira horizontal,

Amène  un sentiment de forte stabilité,

De calme,  de  sérénité,    et    de repos.

Cette  forme, symbolique, est  paisible,

Et rend votre illustration plus statique,

Elle repose sur son grand côté et s’étale

Sur l’horizon, en mer, en panoramique.

Rectangle horizontal peut aussi donner

Effet de lourdeur, froideur, monotonie.

 .

Le      rectangle     vertical

Inspire  la puissance,   force,

 .

Le dynamisme,  l’assurance,

 .

la grandeur : son grand côté

le fait  apparaître   imposant,

 .

Puissant, grand et représente

 Également  stature  d’homme.

 .

multi-graf. -symbolique-des-formes

 .

.

Fond/forme

.

La fin d’une tempête est comme

Celle d’un cauchemar, lancinant,

Permettant au corps de se reposer

Et à l’esprit de repenser à un avenir.

.

 Contraste est parfois si rapide et fort

Qu’on se demande si on n’aurait pas

 Changer de lieu ou même planète

Plus rien ne bouge tandis que

Tout auparavant martelait

Son empreinte sur drisses

Comme chant funèbre.

Textuels et illustrations   >> 

208 – Le retour à une mer normale

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

^

Retour

 Gand calme,

Moment  attendu,

Comme temps de grâce

Après une tempête, vaincue !

.

Mais qu’est-ce une mer normale,

Serait-elle  une mer qui serait étale

Avec de temps à autre, tempête fatale,

Ou au contraire une petite brise banale.

.

La mer immobile  serait d’une platitude

Désespérante et ce  à tous points de vue,

Pour celui qui navigue, durant semaine,

Sans moindre souffle sans moindre vent

Tout autant  qu’une fureur, fort brutale,

Pour  celui qui la subirait un seul jour !

.

Retour à équilibre plus qu’à la normale

Comme pour les marées dites à l’étale,

Pression de la Lune, de l’atmosphère

Agissent comme leviers sur la mer.

.

Qu’est-ce qu’une mer… normale,

Après une très  forte tempête.

Après avoir eu peur mal.

Envie de refaire la fête

Assommé par  vent,

Balloté  par le flot,

Envie  maintenant,

D’un  repos en cadeau ?

.

En fin de ce long vacarme

Qui vient de déposer les armes

Que  faire  d’autre,  et  de mieux,

Qu’admirer  la  beauté  des  cieux.

Notre voilier ne vibre plus son mat,

Ne claque plus ses voiles, ses drisses

Et Poséidon s’en est retourné là-bas

.

 Écouter le chant de sirènes en lice.

J’ai, dans la tête, un tourbillon,

Qui fait encore bruit de fond

Mais,  le  clapotis  de l’eau

Va le remplacer bientôt.

.

Était-ce une illusion

Je ne le croirai pas,

Tant fort branle-bas,

Nous a fait sensations.

.

Si trop de calme nous ennuie

Trop forte tempête nous terrifie :

C’est une lutte se terminant parfois,

Au profit de pleine mer où on se noie.

.

Extensions 

.

Une tempête peut durer une semaine entière

Vous imaginez le temps qui passe, et vous lasse,

Les heures passées à espérer voir temps se calmer :

.

Beau savoir qu’elle va se terminer, on a qu’une envie,

C’est de l’éviter, en rester au port, la regardant dehors,

Derrière sa fenêtre ou au coin d’un bon feu, calfeutrés

En sa maison qui ne craint rien : carapace de tortue.

.

Rien de cela en des voiliers de neuf à douze mètres,

Bien que les naufrages et coulages sont très rares

Et que vous disposez aussi de canot de survie.

.

«Tout ce qui ne nous tue pas nous renforce»

Que de fois  n’a-t-on entendu  dire cela,

À propos d’une épreuve … traversée

Qu’elle soit, physique,  affective,

Sociale,  voire économique.

.

La tempête reste danger

Face à notre fragilité

Naufrage Titanic,

Pour  nous  le

 Rappeler

V

.

Le retour à une mer normale ou le calme après la tempête,

Est comme l’accalmie durable  après un … gros mal de tête.

On se sait trop quoi penser, pour être vivant, on lui fait fête :

On se dit qu’on aura du bon temps  avant qu’elle ne se répète.

Un soleil éclatant et inespéré et un temps, à nouveau, très sec,

Chasse, peu à peu, toutes les traces d’une humidité, suintante !

Lors notre moral repart au beau fixe avec une bière moussante.

Dans nos oreilles, on garde encore le bruit d’un vent, tonitruant,

Mais on l’efface ou le réduit avec notre esprit redevenu chantant.

.

Le calme après la tempête est un soulagement

Mais qui vous laisse comme sensation étrange

D’avoir longtemps lutter contre des tourments

Comme après bataille, sorte de «lâcher prise».

.

Le repos du guerrier alors qu’il n’y a d’ennemi :

Que dame nature en furie qui, à elle seule, obéit

On fait le tour du bateau afin de voir les dégâts,

Et s’il n’y en pas, c’est, de la fête, un branlebas !

.

Car il faudra bien s’en remettre, tout de même :

Une tempête n’a rien d’une sinécure, d’un repos,

Difficile de dormir lors tout bouge, bruits d’enfer

Tête résonne, comme en tonneau, corps flageole !

.

Fragments

.

Quand on évoque le calme

Après la tempête, ce n’est pas

Qu’une métaphore : une réalité,

La vie continue, émotions passées.

.

La première chose qu’on fait en voilier,

Est check-up de ce qui s’est cassé, déformé

Et si tel est le cas, songer de suite à réparer :

En pleine mer, tempêtes peuvent se succéder.

.

Mais s’il n’y a rien à faire en matière de sécurité

Pourquoi pas trinquer à nos âmes sauvegardées,

Le pire n’est pas une forte tempête : un incendie

Qui ravagerait le bateau, bien qu’entouré d’eau.

.

Plus de vent, plus de brusques mouvements,

Plus de bruits, plus d’angoisse : rendus zen

Les vagues nous bercent, un silence règne,

Le temps  est suspendu, un bon moment.

.

 Ce n’est pas qu’on se sente en gagnant,

La mer ne joue pas et n’a d’intention,

Simplement sentiment d’être vivant

Qui domine et persiste longtemps.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

^

Retour

 Gand calme,

Moment  attendu,

Comme temps de grâce

Après une tempête, vaincue !

Mais qu’est-ce une mer normale,

Serait-elle  une mer qui serait étale

Avec de temps à autre, tempête fatale,

Ou au contraire une petite brise banale.

La mer immobile  serait d’une platitude

Désespérante et ce  à tous points de vue,

Pour celui qui navigue, durant semaine,

Sans moindre souffle sans moindre vent

Tout autant  qu’une fureur, fort brutale,

Pour  celui qui la subirait un seul jour !

Retour à équilibre plus qu’à la normale

Comme pour les marées dites à l’étale,

Pression de la Lune, de l’atmosphère

Agissent comme leviers sur la mer.

.

**********************************

.

Qu’est-ce que c’est une mer normale,

Après une très  R   forte tempête.

Après avoir    E  eu peur mal.

Envie de re  T faire la fête

Assommé  O   par  vent,

Balloté   U   par le flot,

Envie   R   maintenant,

D’un    *  repos en cadeau,

En fin  À  de ce long vacarme

Qui vient  *   de déposer les armes

Que faire     U    d’autre, et de mieux,

Qu’admirer     N      la beauté des cieux.

Notre voilier ne   E     vibre plus son mat,

Ne claque plus ses    *    voiles, ses drisses

Et Poséidon s’en est   M   retourné là-bas

 Écouter le chant de  E    sirènes en lice.

J’ai, dans la tête   R      un tourbillon

Qui fait encore   *    bruit de fond

Mais,  le  cla  N  potis  de l’eau

Va le remp  O  lacer bientôt.

Était-ce    R   une illusion

Je ne le    M   croirai pas,

Tant fort    A   branle-bas,

Nous a fait   L    sensations.

Si trop de calme E nous ennuie

Trop forte tempête nous terrifie :

C’est une lutte se terminant parfois,

Au profit pleine mer où on se noie.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En bas, un pied de lampe

En haut, la coque de voilier,

Ou encore un vase avec fleurs

Ou piédestal, avec objet d’art

.

208 4

.

Rien de commun entre un pied de lampe

Et une mer calme

La coque d’un voilier ne se renverse plus

 Même gitant très fort.

Un pied de lampe s’éloigne, c’est sûr ;

Une coque de voilier, accord, aussi sûr,

Au final, si l’on tente une approximation,

Les deux formes s’approcheraient du fond.

.

Symbolique 

.

Constituant  un  substitut   au  soleil,

Ou un dispositif de mise en valeur,

Les lampes sont souvent objet

D’appropriations symboliques,

De coutumes et voire, de rituels.

Soigner l’abat-jour reste une chose

Mais sans l’élégance pied de lampe,

Sans son poids, son allure, sa fonction,

L’abat-jour ne serait plus …  ce qu’il est.

Alliance des deux soulignant un style,

Apportant une pointe de fantaisie

Ou se fondant avec discrétion

Dans une décoration bien soulignée

Par les meubles et couleur des coussins.

Luminaire.ooreka.fr/comprendre/pied-de-lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Rien de commun entre un pied de lampe

Et une mer calme

La coque d’un voilier ne se renverse plus

 Même gitant très fort.

.

Symbolique 

.

Le……

   Voilier

       Symbolise

           Changement

               Déplacements,

                 Les découvertes

                   De   l’orientation,

                        Les pensées alertes,

                          Ou la vision intuitive,

                                  La maîtrise de son destin,

                                          Les décisions les changements

                                                De cap  avec les buts visé, révisés.

 .

Dans son ensemble, la carte d’un voilier

Exprime toujours  transformation

De    notre  orientation

Afin    d’arriver

 À bon port.

communicationvisionnaire.com/cartes_intuition

.

.

Fond/forme 

 .

Le pied serait comme coque du bateau

La lampe, le marin, qui s’allume, s’éteint,

Et l’abat-jour, la mature avec peu de voiles.

 .

Avec des objets  qui paraissaient disparates,

On parvient à faire fond / forme qui se tient !

 .

Pourquoi d’ailleurs parler d’une mer normale

Quand les tempêtes, vagues le sont tout autant

Ce n’est que par rapport à notre interprétation

Qu’on juge qu’une mer reste praticable ou non.

.

Textuels et illustrations  >>  

207 – Une brève mais forte tempête

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La

Tempête

Est toujours

Un moment fort,

Où vaut mieux rester

Dedans… que…dehors.

.

À l’abri,  bien au chaud,

Où lors  l’on  se calfeutre,

Tant que l’assaut des vents

N’aura plus rien de neutre !

.

Des fois un Cyclone-Ouragan,

Emporte tout sur son passage.

Tempête vous remue les sangs,

Vous émeut,  vous met en rage.

.

Il vaut mieux …  s’en prémunir,

Que de la braver… pour en finir,

Sachant qu’au moindre faux pas

Elle vous passera de vie à trépas !

.

^

Brève

Tempête,

Mais très forte

Voilier vague monte

Et se vautre en ses creux

Atteignant parfois  sommets

Lors la mer s’agite, se démonte,

Face à de tels spectacles on le sait

Grandes peurs, en nous,  remontent.

.

La vie est ainsi faite, de hauts et de bas,

Mais rien ne dure, si l’on fait le dos rond,

Mer vous remue, elle ne vous détruit pas,

Une tempête tropicale, peut avoir du bon.

.

Si elle vous rejette comme pleine désunion

Le calme reviendra, les esprits, corps lassés

Se panseront et penseront plus à réparation

Qu’à une séparation, toujours, mal négociée.

.

Combien de tempêtes aurai-je  ainsi traversé

Et certaines, à se suivre sans être  découragé

En famille, c’est comme  en bateau  sur l’eau :

La vie est plus belle lors le ciel devient beau :

Lors on l’étale : on la domine, on la négocie.

.

On en discute, on en sourit même  on en rit

Toute tempête réserve   moments très forts

Lors vents contraires soufflent désaccords

Où que l’on soit, en  pleine mer  ou au port

Il n’y aura pas de repos pour celui qui sort.

.

Extensions

.

Une brève mais forte tempête

Est comparable à un coup de vent

Qui vous prend toujours par surprise

Couche le bateau, chandeliers dans l’eau.

Ça arrive  quand il y a un gros grain, isolé

Et qui agirait un peu comme une tornade.

.

Le temps de réduire la voilure, déjà passé :

Tout a vibré comme en la cocotte-minute,

Dans le carré, gréement s’est pris à plier,

Un peu, mais pas au point de se casser.

Ça peut se produire  si on est surtoilé.

.

Ce n’est pas notre cas prenant un ris

Anémomètre  à vingt-cinq nœuds,

Deux, dès qu’il atteint les trente.

Les seules fois où l’on s’est fait

Surprendre est…franchisant

Le cap où d’un côté étions

Protégés, et, de l’autre,

Des   plus   exposés

 Un marin avisé

Sent risées

Anticipe

Vite

V

.

Un coup de vent, comme un coup de Trafalgar :

Sans anticipation, le vent  adonne, mais  un  max,

Qui couchera le voilier jusqu’au point… d’enfourner

La plupart du temps, balancier : un voilier se relève,

Mais, il se pourra qu’il  passe, sous un vague, brève,

Il y a alors comme un silence, et qui dure un siècle.

Comme destin, nous sonde, en la mer, qui gronde,

Une tempête est fronde mais n’est pas immonde,

Simplement nous secoue, parfois nous exècre.

.

Il y a les tempêtes plus ou moins fortes

Plus ou moins longues, bien anticipées

Et coups de vent, généralement, courts,

Qui vous prennent, justement, de court,

Et plus vous attendez, plus le vent monte

Il faut stopper le bateau, bloquer la barre.

.

Prendre un ris, à force sept, reste un sport,

À  déconseiller  à  ceux  sans  «pied marin»,

Parce qu’il faut s’attacher à la ligne de survie

Et puis en même temps, tirer le haut de la voile

Qui ne veut plus descendre, toute seule, coincée :

Le tout dans l’inconfort de vent fort et l’humidité.

.

Fragments

.

Quand le temps pête,

Ça va être ma …  fête,

Et en grand peut-être

L’angoisse apparaitre.

.

Le voilier est bien armé,

Pour affronter plusieurs,

Si rien ne deviendra cassé

N’aurons, même pas, peur.

.

Voilure réduite au minimum,

Trinquette pour tenir notre cap

Tout ce qui peut bouger sur pont,

A été rentré ou solidement amarré

.

Le problème est qu’elle peut arriver,

De manière traitre, forte et soudaine,

Les voiles se tendent, voilier se couche,

On lâche les drisses, voilier se redresse !

.

C’est une course de vitesse avec adresse :

Pied du mat, faut descendre grand-voile,

Rentrer le génois et installer la trinquette

Et si l’on est sous spi, c’est un vrai Bazard

.

Passé le moment, de ce grain, inattendu,

Le vent redevient calme, il faut remettre,

Tout dessus mais on a dès lors du temps,

Vous parlez de consommer des calories !

.

Mouvements de mer ont amplifié houle,

Jusqu’à ressentir, parfois, le mal de mer,

Un voilier sans voile, navigue au moteur

Procurant soubresauts, si l’on enfourne.

.

Voilier et voilure, avec tous leurs réglages

Seront faits pour affronter  des tempêtes :

Peu de chance de couler, si on se prépare :

Ainsi la forme rejoint parfaitement le fond.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

La

Tempête

Est toujours

Un moment fort,

Où vaut mieux rester

Dedans… que…dehors.

À l’abri,  bien au chaud,

Où lors  l’on  se calfeutre,

Tant que l’assaut des vents

N’aura plus rien de neutre !

Des fois un Cyclone-Ouragan,

Emporte tout sur son passage.

Tempête vous remue les sangs,

Vous émeut,  vous met en rage,

Il vaut mieux …  s’en prémunir,

Que de la braver… pour en finir,

Sachant qu’au moindre faux pas

Elle vous passera de vie à trépas !

.

^

Brè  B   ve

Tem    R  pête,

Mais très  E    forte

Voilier vague  V  monte

Et se vautre  en  E  ses creux

Atteignant parfois   *   sommets

 Lors la mer s’agite   M  se démonte,

Face à de tels spec   A  tacles on le sait

Grandes peurs, en     I   nous,  remontent.

La vie est ainsi faite  S     de hauts et de bas

Mais rien ne dure      *    si l’on fait le dos rond

Mer vous remue,       *    elle ne vous détruit pas

Une tempête tropi      F     cale peut avoir du bon.

Si elle vous rejette,       O            en pleine désunion

Calme revient, les            R          esprits, corps lassés

Se pansent, pensent          T              plus à réparation

Qu’à une séparation            E                    mal négociée.

Combien de tempêtes          *                aurai-je traversé

Certaines, à suivre     T    sans être     T          découragé

En famille c’est     E     comme bateau    E       sur l’eau :

La vie est plus    M    belle quand le ciel  M     est beau :

Lors on l’étale   P      on la domine, on la  P     négocie.

On en discute  È      on en sourit même   È   on en rit

Toute tempête T    réserve   moments   T   très forts

Lors vents con  E  traires soufflent E  désaccords

Où que l’on soit, en  pleine  mer  ou  au port

Il n’y a de  repos pour celui    qui sort.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une belle pomme de pin

En bas, coque de voilier,

Et, en haut …    une voilure

La  plus  réduite …  possible.

.

207 4

.

En une forte tempête, le voilier

Se couche sous vent fort constant

Faut   parfois  réduire  la  voilure,

Et se mettre en fuite, dite à la cape.

.

Symbolique 

 

Tout  voilier est un beau bateau,

Symbole général,   complémentaire.

Mettre les voiles,    est l’expression qui

Illustre le mieux        le symbole, la voile

Se gonfle avec le          besoin  de   partir,

Elle est le reflet           départ   imaginé.

L’invitation  à           quitter peut-être

Mais se rappe         lant   que  l’on

Ne quitte pas       le port sur un

Coup de tête        donc   qu’un

Bon voyage    se prépare

Souvent longuement.   

signification-reves.

fr/Voilier-voile

.

.

Fond

.

Évocation 

.

207 6

.

En une forte tempête, le voilier

Se couche sous vent fort constant

Faut  parfois  réduire  la  voilure,

Et se mettre en fuite, dite à la cape.

.

Symbolique

.

Voilier

Enfourne en

Plein entraînement

Et, en particulier, lors

Étant sous voilure de spi.

D’où  cette  importance de

Répartir les poids à bord,

Entre le ballast avant

Et ballasts arrières.

 .

Lors entraînement, un voilier sous spi enfourne

Devant   l’objectif    de la caméra  et  réalise

 Un soleil : cf. Vidéo, impressionnante

Et   de plus,  très  instructive

Pour les passionnés de

 Course au large

 À la voile.

Modifié, source : actunautique.

com/article-video-un-voilier

.

.

Fond/forme 

 .

De réduire la voilure du voilier en tempête,

Est plus qu’une recommandation : nécessité.

Votre voilier demeurerait couché sur un flanc,

Laissant fuir trop plein de vent sans, pour autant

Vous faire avancer plus vite. En dehors d’inconfort

Une vague dite scélérate peut  vous faire chavirer

Et lors compte tenu de la surface toilée : couler !

Il y a une voile spéciale tempête : trinquette.

.

 Textuels et illustrations   >>

206 – D’affronter de vraies tempêtes

Textuels et illustrations    >> 

  .

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Crac et clac,

Que de patatrac.

À la barre, le skipper

En attrape, presque peur,

De voir danger à cette heure.

Le vent fou souffle, par rafales,

.

Les voiles se mettent en ciseaux,

De l’arrière : vent nous  pousse,

Nous faisant glisser sur l’eau,

Lors  la houle,  nous déhale,

Elle fait chasser le bateau.

.

Dur de maintenir un cap,

Veiller à ne pas laisser filer,

Ni loffer ni abattre… à sa guise

Ni empanner pour nous stopper :

À  nous, d’anticiper  grosses risées,

Qui, d’un coup … le feraient  virer :

Virer de bord,  faudra bien le faire,

Mais pas sans notre …permission.

.

Quand le vent le souffle trop fort

Et, dans la mauvaise direction,

Il peut la prendre tout entière

Lors erreur de manipulation.

.

On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,

On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port

On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.

Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,

Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,

Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.

.

Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,

Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,

Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter  sa loi.

Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,

On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,

Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.

.

Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :

Les drisses sifflent et bateau vibre de partout

Voiles flappent  et la barre n’en peut plus :

À nous de tenir cap/vitesse avant tout.

.

Garder bateau droit, réduire toile

Prendre un ris, en grande voile,

Quatre tours dans le génois :

Nous  y  sommes, on y croit.

Le bateau roule, tangue, gémit,

Plonge sous la vague et s’engloutit,

Puis galope avec sa proue… vers le ciel,

Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :

Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,

Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.

.

Extensions

.

Si fréquente que le beau,

Le bon temps, merci

Et le plus souvent elle débute

Progressivement,

Elle est même souvent annoncée

Même si, parfois,

Elle s’arrête… brusquement.

Et qui ne la craint,

Qui ne l’évite !

.

Mieux vaut être au pied d’une fontaine

Qu’au beau milieu d’une grosse tempête :

C’est l’évidence même,  évidence suprême.

On n’est pas  qu’en jus … dans le chaudron,

Où l’écume bouillonne… de ses blancheurs !

Et si l’on ne se sent pas, en danger de mort,

 On n’est jamais sûr d’avoir raison, ou tort.

Vrai que bruits, sifflements, vibrations

Donnent chair de poule et frissons.

.

Au mot tempête, l’on associera le plus souvent

 Bourrasque, cyclone, ouragan, tornade, typhon !

.

Elle se produit en interaction entre masses d’air

D’un côté, une masse d’air polaire, froid et sec,

De l’autre, masse d’un air marin, plus chaud.

.

Très grosses lames à longue crête en panache.

L’écume produite,  s’agglomère, en larges bancs ,

Et est soufflée dans le lit du vent en trainées blanches.

.

Dans son ensemble, la surface des eaux semble blanche,

Le déferlement en rouleaux devient intense et brutal.

Visibilité réduite, Vagues de 9 à 12,5 m.

Fr.wikipedia.org /echelle_de_Beaufort

.

Fragments 

.

Il est devenu rare de nos jours

Qu’un bateau échoue  ou  coule,

Autant qu’abordage et naufrage,

Avec les systèmes de sécurisation.

..

En cas d’une inondation du bateau

Par voie d’eau,  ou  par submersion,

Les secours sont rapides près côtes,

Sauvent des vies, Cross, surveillent.

.

Le pire qui peut survenir au marin,

Est de se faire emporter par vague

Qui déferle en torrent sur le pont,

Même accroché,  il n’y peut rien.

.

Ce qui reste  le plus marquant,

Sont  les bruits … tonitruants :

Toutes nos voix sont étouffées,

On ne parvient pas à se parler.

.

Pas le moment  de  faire le fier,

D’aller braver le vent, à l’avant,

Vaut mieux  se mettre  à l’abri,

Calfeutrés dans un bon carré.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Crac et clac,

Que de patatrac.

À la barre, le skipper

En attrape, presque peur,

De voir danger à cette heure.

Le vent fou souffle, par rafales,

.

Les voiles se mettent en ciseaux,

De l’arrière : vent nous  pousse,

Nous faisant glisser sur l’eau,

Lors  la houle,  nous déhale,

Elle fait chasser le bateau.

Dur de maintenir un cap,

Veiller à ne pas laisser filer,

Ni loffer ni abattre… à sa guise

Ni empanner pour nous stopper :

À  nous, d’anticiper  grosses risées,

Qui, d’un coup … le feraient  virer :

Virer de bord,  faudra bien le faire,

Mais pas sans notre …permission.

Quand le vent le souffle trop fort

Et, dans la mauvaise direction,

Il peut la prendre tout entière

Lors erreur de manipulation.

POUR

On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,

On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port

On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.

Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,

Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,

Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.

AFFRONTER

Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,

Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,

Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter  sa loi.

Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,

On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,

Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.

DE VRAIES TEMPÊTES

Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :

Les drisses sifflent et bateau vibre de partout

Voiles flappent  et la barre n’en peut plus :

À nous de tenir cap/vitesse avant tout.

Garder bateau droit, réduire toile

Prendre un ris, en grande voile,

Quatre tours dans le génois :

Nous  y  sommes, on y croit.

Le bateau roule, tangue, gémit,

Plonge sous la vague et s’engloutit,

Puis galope avec sa proue… vers le ciel,

Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :

Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,

Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Ça ressemble à une fontaine

Et avec  plusieurs  jets  d’eaux,

En bassin,  pour  les  renouveler,

Et  loin  de  toutes  les  tempêtes.

.

206 4

.

Eaux et tempêtes, c’est plus en mer

Qu’en fontaine, c’est sûr, encore que

Un jet puissant et variant, ressemble

Si fait  qu’on  l’évoque  à peu de frais !

Quoi de plus paisible, de plus reposant 

Qu’une fontaine et des jets d’eaux:

Aux  antipodes  des   tempêtes,

Où l’eau vous ferait chavirer !

.

Symbolique 

.

Premier abord : un nombre de  symbolismes des eaux,

Semble être rassemblement symboles contradictoires.

Bachelard a bien montré en  «L’Eau et les rêves»,

Combien  plusieurs  symbolisations  proposés

 Par l’élément liquide étaient, demeuraient

 Divergents : à l’eau calme, s’opposera

L’eau  rapide  comme  en l’étang  

Et  en la cascade, tout comme 

À l’eau lustrale du baptême

L’eau épaisse, et  croupis

Sante et voire limoneuse

Que toute une poétique

D’Edgar Poe a vite fait

De confondre avec le sang bien rouge.

universalis.fr/encyclopedie/symbolisme-des-eaux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

206 6

.

Quoi de plus paisible, d  plus reposant, 

Qu’une fontaine et jets d’eaux

Aux antipodes  des tempêtes

Où l’eau pourrait vous faire chavirer. 

.

Symbolique 

.

La tempête dans toutes ses déclinaisons météorologiques

Est souvent significative d’humeurs que nous traversons.

Le climat des rêves symbolise    le climat que nous vivons

Dans notre vie familiale ou        notre vie professionnelle.

 

La tempête est le signe d’            une mésentente profonde

Peut   être   dévastatrice              lors traversera notre vie,

Si c’est sur terre, cette                     tempête est passagère,

Rapport sera difficile                          durant cette période.

 

Si celle est liée à l’élé                           ment marin, à l’eau,

Elle est autant issue                             de comportements

Inconscients, bien                             plus perturbante.

 

C’est à notre insu                       que se déclenche

 Un tel  climat procurant une folle passion.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Tempete

.

.

Fond/forme   

.

La tempête a fait couler beaucoup d’encre

Chez les journalistes, les poètes, romanciers,

Fait imprimer de nombreux textes et photos,

Sans compter  vidéos, films, dessins animés,

Sans  pour cela  épuiser, totalement, le sujet,

 Tant elle fait peur  et fascine, simultanément !

.

L’ayant moi-même affrontée plusieurs reprises

Je sais de quoi  elle serait capable si on la néglige,

Question sécurité, question moral,  question délire !

C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui…

.

Textuels et illustrations    >> 

205 – De respirer au rythme de marées

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Quand temps respire

Au rythme, des marées,

C’est la nature, qui parle,

Depuis la nuit  des temps :

Je ne peux rien y changer,

De ses tempos cycliques,

J’en reste dépendant.

.

Les humains n’ont rien fait

Pour les créer,

Mais s’emploient simplement

À bien les utiliser.

Ceux-ci, fragiles, provisoires,

Sont, vite, affectées,

Par toutes les interventions,

Visant à les troubler.

.

Différentes, identiques,

Sont toutes nos  marées,

Toutes, un  peu décalées :

C’est à vous  de  respecter,

Ses rythmes,   respirations

Et ses sorties,  à ses portes.

Lors, de respirer le temps,

Au rythme de ses marées

Est  avoir un bol d’air,

Ne jamais l’épuiser.

.

Temps respire au rythme marées,

Ne se calquant sur horaire des villes,

Laisse moment surprenant tranquillité

Pour contempler le flux,  reflux qui défile.

.

Amarré, en lagune, sur sa bouée de passage,

Notre voilier revit, après un hiver, sur son ber,

Est lors fin prêt pour affronter un long voyage,

Car il est pressé d’en découdre avec haute mer.

.

Étant radieux,  j’y réside : paisible, émerveillé,

Au calme entre la terre,  mer, milieu de lagune,

Tous les oiseaux agitent ailes et sans se soucier

Des avions qui  passent atterrissent sur la dune.

.

Beauté du paysage s’imprime, en moi, désormais

J’en fais partie, en suis acteur, observateur milieu

Je lui consacre tout mon temps et rien que par jeu,

Espérant le faire partager  à tous mes amis,  après.

.

Aucune description ne convient, si l’aura subjugue,

Miroir de nature préservée lors vertige d’harmonie

Si tant d’éléments quasi millénaires, se conjuguent

Pour conserver un tel univers puis assurer sa survie.

.

Extensions

.

Les marées au Portugal

Sont de nature moins ample

Que celles en Bretagne

Qui découvrent des paysages

Changeants à toutes les heures.

.

Toutefois, il faut en tenir compte

Pour ne pas vivre le désagrément

De trouver le voilier, couché

Sur de la vase ou sur des rochers.

.

Respirer au rythme des marées,

C’est comme tenir compte

De la nuit et du jour,

Marée haute n’est pas marée basse

Et l’étale est parfois trompeuse.

.

Autant la vie à terre peut être

Modulée comme on veut,

De jour comme de nuit,

Autant la vie en bord de mer

Est rythmée par une cyclicité absolue

À laquelle il faut s’adapter pour prévoir

Et calculer avant de bouger.

.

Nombreux sont ceux qui viennent, de Méditerranée ou … d’ailleurs

Et qui sont très étonnés des hauteurs, des marnages, des marées !

Il est vrai qu’avec différence de hauteurs : de dix à douze mètres.

Paysage d’estran Bretagne, change, et du tout au tout, vraiment.

On dirait que la mer respire en se retirant au loin et en revenant

Ce n’est pas tout à fait faux et vrai que la Lune la gonfle, dégonfle

Et des bateaux se font encore surprendre, se couchant sur le flanc.

Il faudra un livre entier, pour expliquer le «pourquoi» de la marée :

On dira simplement que c’est une curiosité que nature nous a donné !

.

En réalité  la mer ne se retire pas

Elle ne se démonte pas davantage

Simplement  elle baisse de niveau,

Parce que celui-ci grossit, ailleurs,

Et cela avant de s’aplatir à nouveau.

.

La lune et le Soleil produisent marées :

Il y a marée hau­te s’ils sont du même coté

De la Terre ou opposés et… diamétralement

Et il y a marée basse, s’ils sont à angle droit

Ce n’est pas comme dans un verre penché !

.

Après la force des marées dépend de la force

D’attraction de le Lune entre nouvelle, pleine,

Et cela selon la loi de la gravitation universelle,

Où tous corps s’attirent y compris dans l’espace :

C’est autant le vent qui fait dériver que le courant.

.

Fragments 

.

Est-ce que la mer respire, ou bien simplement reflue ?

Respirer voudrait dire : elle est, comme nous, vivante,

Refluer, qu’elle obéirait à forte attraction cosmique.

Le poète pense à une vie ; le scientifique, à matière.

.

Elle nous parait bien inspirer lors marée montante

Puis retient son souffle durant douzaine de minutes

Puis elle expire en marée descendante : flux et reflux,

Elle finit son cycle  par pause équivalente à montante.

.

 Ainsi de suite, augmentant puis diminuant le coefficient,

Et l’on peut lors prévoir ses grandes et ses petites marées.

Attraction du Soleil  s’associe, ou se dissocie, avec la Lune,

Influence la mer pour triangle repoussant puis amoureux !

.

Comment imaginer en Bretagne une mer sans marée, estran,

Les marées font que son paysage marin change tout le temps.

Sur plage ou vase, ses petites vagues  s’étalent très doucement

Et sur ses rochers, grosses vagues se fracassent, en s’écumant.

.

Lors de ses petits coefficients, elle avance et recule lentement :

Parfois même donne l’impression d’être à l’étale tout le temps,

Elle ne bougerait pas vraiment, se prend à gonfler simplement

Danger vient si elle s’aplatit trop fort, déborde sur continent !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Quand temps respire

Au rythme, des marées,

C’est la nature, qui parle,

Depuis la nuit des temps :

Je ne peux rien y changer,

De ses tempos cycliques,

J’en reste dépendant.

Les humains n’ont rien fait

Pour les créer,

Mais s’emploient simplement

À bien les utiliser.

Ceux-ci, fragiles, provisoires,

Sont, vite, affectées,

Par toutes les interventions,

Visant à les troubler.

Différentes, identiques,

Sont toutes nos  marées,

Toutes, un  peu décalées :

C’est à vous  de  respecter,

Ses rythmes,   respirations

Et ses sorties,  à ses portes.

Lors, de respirer le temps,

Au rythme de ses marées

Est  avoir un bol d’air,

Ne jamais l’épuiser.

Temps respire au rythme marées,

Ne se calquant sur horaire des villes,

Laisse moment surprenant tranquillité

Pour contempler le flux,  reflux qui défile.

Amarré, en lagune, sur sa bouée de passage,

Notre voilier revit, après un hiver, sur son ber,

Il est lors fin prêt pour affronter un long voyage,

Car il est pressé d’en découdre   avec la haute mer.

Étant radieux, j’y réside,  R     R   paisible, émerveillé,

Au calme entre la terre,   E       Y   mer milieu de lagune,

Tous les oiseaux agitent  S        T    ailes et sans se soucier

Des avions qui  passent   P         H   atterrissent sur la dune.

Beauté du paysage  s’im   I           M prime, en moi, désormais

J’en fais partie, j’en suis   R            E acteur, observateur milieu

Je lui consacre tout mon    E             *     temps et rien que par jeu,

Espérant le faire partager   R              M    à tous mes amis…  après.

Aucune description ne con   *                 A     vient, si l’aura subjugue,

Miroir de nature préservée     A                R      lors vertige d’harmonie

Si tant d’éléments quasi mil     U                  É       lénaires se conjuguent

Pour conserver un tel univers    *                   E      puis assurer sa survie.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Tire-bouchon, bouteille,

Une base, un fût, un feu,

Pas de doute, seul choix :

C’est une bouée marine !

.

205 4

.

Bouées, situées près de côtes bretonnes,

Babord rouge ; tribord, verte

De force, de sens et de hauteurs de marées

Sans parler des dangers.

.

Symbolique 

.

En     Europe,

Bouées bâbord

Forme un cylindre

De couleur  rouge.

Venant   du large, 

  Les laisser sur bâbord

On passe à tribord de la balise.

Ces  termes  marins

 Remontent au 15ème 

Siècle et trouvent  leur

Origine  aux  Pays-Bas :

Les marins dirigeaient leurs bateaux,

À l’aide d’un gouvernail,  fixé sur la droite

Du navire quand on regarde l’avant du bateau.

dalmardmarine.com/actualite/babord-et-tribord

.

.

Fond

.

Évocation

.

205 6

.

Bouées, situées près de côtes bretonnes,

Babord rouge ; tribord, verte

De force, de sens et de hauteurs de marées

Sans parler des dangers.

.

Symbolique 

.

La bouée 

Fait partie de

L’univers naval.

 .

C’est un objet flottant,

En polystyrène ou liège,

Et son but est de marquer  

Une route,  et   de signaler

Des sections de navigation

Dangereuses, d’empêcher

Les gens de se noyer ou

De couler des choses.

 .

Pour  cette  raison, la  bouée

Symbolise protection, direction

Sécurité, salut, une fois ancrée,

Signalera  chemin  de sécurité,

Sinon voire direction à suivre.

 .

Mais la bouée quand elle restera attachée

Au bateau, objet de sécurité, signifie salut.

signification-de-bouee-dictionnaire-des-symboles

 .

.

Fond/forme 

 .

Un grand nombre de bouées signalent

L’entrée d’un port, d’une marina … abri.

On s’étonne parfois d’en voir, rapprochés,

Mais c’est sans compter hauteurs de marées

C’est pourquoi on parle de chenal eaux basses

Et gare à celui qui, une seule passe, outrepasse.

.

Textuels et illustrations  >>

204 – Evénements extraordinaires en mer

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dire qu’il ne se passerait rien en mer,

Serait passer à côté d’extraordinaires

Vies  sous-jacentes, qui  s’y déroulent,

Sans parler changements temps en l’air,

Et en surface tous  mouvements de houles.

.

Vrai que ce ne sera pas Hollywood ni Dallas,

Actions ne s’enchainent pas grande vitesse,

Il y en a,  peu ou pas, d’histoires de fesses,

Vacarme d’images,  silences remplacent,

Lors vous êtes seul, face au vide, océan.

.

On pourrait comparer la mer au désert,

Qui la voit à la télévision, ne voit rien,

Tandis que qui  la traverse, voit tout.

.

Nos sens, aux aguets, captent

Moindre événement anodin

Lit toutes surfaces d’eaux,

Comme prévisions météo.

.

Sur  voilier sur  la mer des vies

Grouillent de nulle part, partout.

Ah tiens voilà troupe de dauphins

Accompagnent instants de traversée.

.

Ah tiens, voilà que trois fous de Bassan

Passent,  au-dessus notre mât, plongeant.

Ah tiens, voilà un souffle de grosse baleine,

Giclant geysers eaux, aspirés, bouche pleine.

.

Je me sens comme attiré par toute vie intense,

Me trouve inspiré  par  nombre signes existence.

Et mes sens sont aux aguets, murmurent avec l’eau,

Le chant du vent,  d’une drisse ou d’un vol d’oiseaux.

.

Le saut d’un poisson, et voire le passage  des nuages

Suffit à me mettre  en  haleine,  parfois, d’avantage

Sur Terre, il y a trop  de  signaux, trop d’infos :

Je nage dans  les  images, si ce n’est les mots.

.

Parfois, c’est trop,  alors,  je me sens saturé :

Manque d’attention : rien n’est plus capté.

Ici tout évènement est vivant et parlant,

Utile à son cerveau, en lui, s’ancrant :

Magie de perception qui  déforme

Moindre changement de forme.

.

Sur ce fond paré de sa nudité,

Se concentrent mes pensées,

Et mes émotions s’impriment

En joies ou  brumes  chagrines.

Elles remplissent mon imaginaire

Mes sens, de leurs courants d’airs.

.

Extensions

.

Moindre événement en mer

Est un temps fort de la journée,

Hormis tous réglages des voiles

Changement  d’amure, repas,

Le rangement  et  la sieste.

.

Sûr qu’on ne croisera pas

Une baleine  tous les jours,

Un cargo, c’est plus fréquent,

Surtout à l’approche  des côtes

Ou encore la traversée des rails.

.

L’envoi du spi demeure toujours

Un événement car il faut déjà que

Toutes les conditions soient réunies ;

Barbecue sur bateau en est un autre

Parfois trop de vent pour l’allumer.

.

On ne retient, de l’immensité de la mer, que sa platitude, désespérante.

Plate, vous en êtes certain ! Vraiment, vous m’épatez … vous m’épatâtes :

La mer est habitée, la mer est animée, la mer est secouée, la mer est hantée

Il suffit de bien l’observer, de bien l’aimer, se montrer un minimum patient.

Combien de dauphins y aurai-je rencontré, sans compter de… marsouins !

Et puis, croiser un autre  voilier, que l’on  a vu au loin, échanger avec lui,

Ne sont-ce pas événements extraordinaires, égayant votre croisière !

.

En haute mer, les événements sont rares :

Il nous est arrivé de croiser un  gros cargo

.

Le plus impressionnant aura été, une baleine

Qui a longé notre voilier, nous a accompagné.

.

On aurait dit un sous-marin, sa taille dépassant

Largement notre bateau pourtant de douze mètres

.

Un coup de queue sur le flanc, aurait fait des dégâts :

A posteriori, je n’ose y repenser, si c’était un naufrage.

.

Fragments

.

Dire qu’il ne se passe rien en mer,

N’est pas une parole de vrai marin,

L’océan reste un monde bien vivant

Grouillant d’espèces et de plancton.

.

Les marins scrutent la surface et loin,

Autant que poissons dessous au radar

Près des côtes, les oiseaux dans le ciel,

Qui se rassembleront tous sur un banc.

.

Bon parfois, c’est invasion des méduses

Ou des algues voire des poissons volants

Ou des algues dans la mer des sargasses

Ou des requins dit mangeurs d’homme.

.

La méduse garde une triste réputation,

Certaines urticantes et voire mortelles,

Aussi le charme et sensualité féminine,

Autant que ce qu’il a de plus vil en elle.

.

Il y a aussi les dauphins et les baleines,

Il y a autant une énorme réserve de sel,

Il y a encore un puits piégeant carbone,

Il y a enfin les bateaux qui la sillonnent.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

ÉVÉNEMENTS

Dire qu’il ne se passerait rien en mer,

Serait  *   passer à côté d’extra* ordinaires

Vies  *     sous-jacentes, qui s’y dé  *  roulent,

Sans   *    parler changements temps   *   en l’air,

Et en   *     surface tous  mouvements de  *   houles.

Vrai      *    que ce ne sera pas Hollywood    *    Dallas,

Actions   *     ne s’enchainent pas grande      *   vitesse,

Il y en a   *      peu ou pas d’histoires de       *     fesses,

Vacarme   *     d’images, silences rem       *        place,

 Et vous     *     êtes seul face au vide      *        océan.

On peut     *    comparer la mer à     *        désert,

Qui la voit   *   à une télévision    *     voit rien

Lors qui       *     la traversera    *   voit tout.

EXTRAORDINAIRES,

Nos sens    * aux aguets     *    captent

Moindre     *  événement   *    anodin

Lit toutes   *     surfaces     *    d’eaux,

Comme la  *    prévision   *      météo.

Sur  voilier *    sur  la  mer  *     des vies

Grouillent  *     de nulle part   *     partout.

Ah ! Tiens  *     voilà troupe de     *   dauphins

Accompa    *      gnent instants de     *    traversée.

LORS EN PLEIN MER 

Ah ! Tiens   *        voilà que trois fous       *    de Bassan

Passent      *           au-dessus notre mât         * plongeant.

Ah tiens     *            voilà un souffle de grosse      *     baleine,

Giclant       *             geyser eau aspirés bouche        *       pleine.

Je me sens  *              comme attiré par toute vie          *     intense,

Me trouve    *               inspiré  par  nombre signes           *   existence.

Et mes sens  *                sont aux aguets, murmurent           *   avec l’eau,

Le chant du  *                vent  d’une drisse, ou un vol             *    d’oiseaux.

Le saut d’un *                poisson, et  voire, le passage             *  des nuages

Suffit à me  *                 mettre  en  haleine,  parfois               * d’avantage

Sur Terre   *                il y a trop  de  signaux, trop               *     d’infos :

Je nage      *               dans  les  images, si ce n’est              *   les mots.

Parfois      *               c’est trop,  alors  je me sens             *     saturé :

Manque   *               d’attention rien n’est plus             *       capté.

 Ici tout    *               évènement est vivant et             *     parlant,

    Utile        *              à son cerveau,  en  lui             *   s’ancrant.

Magie     *              de  sa  perception              *  déforme

Moindre *              changement de           *      formes.

Sur ce     *             fond paré de           * sa nudité,

Se con    *             centrent           *     pensées,

Mes émo  *         tions          * s’impriment

En joies ou  *    bru  * mes  chagrines.

Elles remplissent   mon imaginaire

Mes sens, de leurs courants d’airs.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une méduse, peut-être,

En pleine rétractation

Voire un bel encrier

Ou un pot à sel ?

.

.

Si parfois on verra des méduses

Qui garderont leur mystère.

La mer ne manquera de pot de sel,

Sel, tous les sens du terme !

 .

Symbolique

 .

Étrange animal

 Venu des fonds marins

La méduse est constituée

De 95% d’eau : fille de la Lune,

Et Océans, symbole  féminin

Sacré et unissant

À la fois Vénus,

Et Neptune et la Lune.

Eau, « mémoire des mémoires ».

Psyché profonde, viscérale, archétypale,

Mythologie regorge textes à son propos.

Ses tentacules urticantes et paralysantes

Servent à piéger nombre de leurs proies.

L’on prétend que la méduse pétrifie celui

Qui  oserait   mettre  la main  … sur elle.

Elle incarne ce qu’il y aura de plus beau

Féminin, charme,  beauté, douceur,  vie

Tout autant que la sensualité, l’amour,

Et ce qu’il y a de plus vil : la haine, 

La vengeance, la destruction,

La fureur, la castration.

grandourschaman.free.fr/meduse-

liberatrice-de-nos-memoires-archetypales

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Si parfois on verra des méduses

Qui garderont leur mystère.

La mer ne manquera de pot de sel,

Sel, tous les sens du terme !

.

Symbolique 

 .

Sel donne du goût aux aliments

Permet en outre de les conserver.

Symbole de pureté et préservation,

Tout autant  qu’altération,  alliance.

Le sel reste un produit très apprécié

Et très consommé parce qu’il relève

Les goûts de toutes les nourritures.

 

Ses vertus de préservation des aliments

Ont été à l’origine d’échanges importants

Entre différentes civilisations de l’antiquité.

On lui attribuait d’éloigner le mauvais œil.

Cependant, et malgré toutes ses qualités,

Il revêt, aussi, dimension destructrice.

En effet, le sel dessèche, le sel ronge,

Le sel altère, rend l’eau imbuvable.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sel

.

.

Fond/forme 

 .

Événement que ce soit en mer, à terre

Constitue le sel de l’existence, errance,

Ils donnent du goût, du piment à la vie

Sans lui elle ne serait que morne, ennui

De sel, dans la mer, il n’en manque pas,

Au point de rendre ses eaux impropres,

Ingestion journalière, voire épisodique

Mais, au sens figuré, toutes analogies,

Si ce n’est métaphores … métonymies,

Sont permises, événements compris.

.

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203 – Lumières en mer : bateaux pêcheurs

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Tandis que le ciel flamboie,

La mer s’irise de miroitements,

Signe avant-coureur d’apparition,

Annonçant un attendu événement !

Le maitre des lieux, son disque d’or,

Lors se levant,

En un clin d’œil mettra port à l’entrée

En mouvement.

Bateaux de pêche nous rasent de près,

Sur notre arrière,

Venant du large, ils rentrent au port,

Après la nuit entière.

Avançant plein pot… pour arriver,

Il nous faudra les éviter,

Ils ne dévieront pas d’un pouce

De leur route, toute tracée :

Un moment, on les a aperçus

A la jumelle et par vingt nœuds.

 .

Nous avons vite changé de cap, afin de ne pas les aborder,

Dès lors notre gisement en rapport au voilier variait peu

Tant, de modifier notre cap préfixé le plus rapidement,

Devenait des plus urgents, pour être sûr, de les éviter !

 .

Transperçant la clairvoyance des choses, bien trop tôt,

À l’aube, la vue est rendue plus basse, au raz de l’eau,

La forme d’un bateau qui sort … face au soleil levant,

Apparait en pleine brume comme le fantôme errant.

 .

Bateau de pêche, venant de nous croiser par l’avant,

Nuée de goélands criant en son sillage accompagne,

Sur sa plage arrière, trois pêcheurs s’activent, triant

Les poissons de filets qu’ils ont pris de la campagne.

.

Lors le soleil découvre  un coin de son voile … jauni,

Le vent mollit, la vitesse tombe, d’avancer, c’est fini.

Notre régulateur se met à dérailler très fort, en vain,

Nous voici stoppés : il faut reprendre barre en main.

.

Lors faut reprendre de la vitesse, pointer plus malin,

Sinon le bateau abattra de suite  et  de trente degrés,

Deviendra désemparé,  désarmé, comme un moulin,

Lors tout fin prêt à se faire éperonner par chalutier.

 .

Quelques minutes plus tard, un scénario identique :

Et  les mêmes procédures  et  jusqu’à la fin du quart,

Quand les distances, les vitesses, caps … des bateaux

Égarent nos vues et nos esprits vers des cauchemars,

Vécus  entre le couchant, louvoiements  des navires,

Vrais trompe-l’œil, leurs lumières  vous chavirent,

Lors temps, bouché, produit points hallucinants !

 .

Face à un bateau de pêche, faut pas virer trop tard

Sinon, au dernier moment, simple erreur de barre,

Dans la précipitation, crac et boom : vous percutez,

Vous n’aurez plus qu’à, sauter, à nager, Dieu, prier !

.

Extensions

.

Hallucinant, le terme

Ne serait pas trop fort,

Comme  lumière, la nuit,

Au raz de l’eau qu’on prend

Pour  celle  d’un  bateau  mais

Qui monte peu à peu dans le ciel

Et se révèle être, un quart d’heure

Plus tard, un simple lever de Lune !

.

La nuit, tout près des côtes et des ports, quoi de plus évident

Que de se rapprocher, de croiser, de rencontrer des pêcheurs,

Qui ont jeté leur filet, derrière leurs bateaux, voire sur le côté.

Ce n’est d’ailleurs pas tant le bateau qu’il faut éviter, que filet,

Parfois ils sont deux bateaux de concert avec le filet entre eux.

C’est le piège, et il vaut mieux les éviter, passer au loin d’eux !

Entre les feux des positions, des mouvements, et pour le pont,

C’est pas toujours simple de deviner, ce qu’ils font,  où il vont !

Et ce d’autant qu’ils sont nombreux et qu’ils tournent en rond.

.

Véritable armada de bateaux de pêche nous croisons

Jusqu’à nous trouver, soudainement, en plein milieu :

Peut-être traversions-nous un grand banc de poissons

À nous de les évitez : ne dévient avec leurs pleins filets.

En général en pleine mer les bateaux se font plus rares

Vingtaine tout autour de nous, c’est comme guirlande,

Nous aurions dû les contourner mais faute d’anticiper,

Nous voilà coincés, contraints à rapidement en sortir.

.

Fragments

.

Non, ce n’est pas un abordage,

Non plus une scène de  guerre :

Que ballet de bateaux de pêche

Rentrant au port, à toute allure.

.

En les premières lueurs du jour,

Le soleil instaure comme brume,

Irisant tous signaux des bateaux,

Comme nombre  guirlandes Noël.

.

Les feux de navigation sur bateaux,

Sont essentiels navigation nocturne

L’on peut se trouver au centre d’une

Flotte de pêcheurs sans rien pouvoir.

.

Toujours est-il qu’il faut parer danger

Et faire attention à ne pas se tromper

Consigne : vert sur vert, tout est clair,

Rouge sur rouge et tout va de travers.

.

Il était temps, ils s’étaient rapprochés

Les bruits de leurs moteurs en fureur :

Ça nous apprendra à regarder derrière

À l’approche d’un port pourtant calme.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Tandis que le ciel flamboie,

La mer s’irise de miroitements,

Signe avant-coureur d’apparition,

Annonçant un attendu événement !

Le maitre des lieux, son disque d’or,

Lors se levant,

En un clin d’œil mettra port à l’entrée

En mouvement.

Bateaux de pêche nous rasent de près,

Sur notre arrière,

Venant du large, ils rentrent au port,

Après la nuit entière.

Avançant plein pot… pour arriver,

Il nous faudra les éviter,

Ils ne dévieront pas d’un pouce

De leur route, toute tracée.

Un moment, on les a aperçus

A la jumelle et par vingt nœuds.

 .

Nous avons vite changé de cap, afin de ne pas les aborder,

Dès lors notre gisement en rapport au  L voilier variait peu

Tant, de modifier notre cap préfixé  U   le plus rapidement,

Devenait des plus urgents, pour  M    être sûr, de les éviter !

Transperçant la clairvoyance   I     des choses, bien trop tôt,

À l’aube, la vue est rendue   È      plus basse, au raz de l’eau,

La forme d’un bateau   R        qui sort  face au soleil levant,

Apparait en pleine   E       brume comme le fantôme errant.

Bateau de pêche    S        venant de nous croiser par l’avant,

Nuée de goélands  *         criant en son sillage accompagne,

Sur sa plage arrière   E        trois pêcheurs s’activent, triant

Les poissons de filets    N      qu’ils ont pris de la campagne.

Lors le soleil découvre      *       un coin de son voile… jauni,

Le vent mollit, la vitesse     M    tombe, d’avancer, c’est fini.

Notre régulateur se met       E     à dérailler très fort : vain !

Nous voici stoppés, il faut    R       reprendre barre en main.

Lors faut reprendre de la      *      vitesse pointer plus malin,

Sinon le bateau abattra      B    de suite et  de trente degrés,

Deviendra désemparé       A       désarmé comme un moulin,

Lors tout fin prêt à se      T     faire éperonner par chalutier.

Quelques minutes plus     E      tard, un scénario identique:

Et les mêmes procédures      A      et  jusqu’à la fin du quart

Quand les distances, vitesses    U     et les  caps des bateaux

Égarent nos vues et nos esprits    X    vers des cauchemars,

Vécus  entre le couchant  et les louvoiements  des navires,

Vrais trompe-l’œil, leurs lumières vous chavirent

Lors temps, bouché, produit points hallucinants !

Face à un bateau de pêche, faut pas virer trop tard

Sinon, au dernier moment, simple erreur de barre,

Dans la précipitation, crac et boom : vous percutez,

Vous n’aurez plus qu’à, sauter, à nager, Dieu, prier !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Flacon de parfum avec bouchon

Pelle pour ramasser  poussières,

Partie   supérieure  d’un   phare :

Trois feux de route sur bateau.

.

.

Voir le feu vert voilier indiquera

Le côté tribord sur tous bateaux :

 «Vert sur vert veut dire tout est clair 

Et rouge sur rouge : tout bouge !»

.

Symbolique 

 .

Feux navigation

Permettent,     la  nuit

Ou lorsque la  visibilité

Est réduite, d’apercevoir

De loin présence navire

Voire  de communiquer

 Votre position détresse.

Ils facilitent donc la navigation et préviennent

Les  accidents  en mer. Feux tribord et bâbord.

Ils  s’installent sur les  deux  côtés  du  bateau :

Droite vert /tribord,  et  gauche rouge/bâbord,

Et ils projettent une lumière …. Ininterrompue.

Ils permettront de déterminer

 De quel côté provient le bateau

 Qui se dirige  ver s vous, et  lors

Détermine qui aura la priorité.

orange-marine.com/content/

97-feux-de-navigation

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Voir le feu vert de voilier indique

Le côté tribord sur tous les bateaux,

Aujourd’hui, ce sont des feux électriques,

Mais hier, des lampes tempêtes, à pétrole.

 .

Symbolique 

.

La lampe représente

Un  point  de lumière,

Dans  toute  obscurité.

Par analogie symbolise

L’entendement       dans

La   confusion  mentale,

Ou encore  la  révélation

D’un savoir enfoui, caché.

Et d’ailleurs,  l’expression,

« Éclairer    sa    lanterne« ,

Signifie clarifier quelque chose,

Exprime cette notion de savoir dévoilé.

Modifié : source : 1001 symboles

.

.

Fond/forme 

.

Des feux,  des côtes, en s’en approchant

L’on en   verra,   beaucoup,     forcément

Ne      serait-ce que ceux éclairant     villes

À   distinguer repères navigant, uti    les.

 .

Ils  seront  tous  fixes  mais  s’ils bougent

C’est qu’il s’agit de bateaux mouvants :

Vert sur vert  ou bien  rouge sur rouge,

Leur feux indiqueront route et priorité.

 .

Quand ils viennent  d’un peu partout,

En sortant ou rentrant, de leur port,

Avez  une impression  encerclement,

Ou  comme  venant   vous capturer.

 .

Il n’y aura pourtant aucun danger

Il suffit de savoir repérer, décoder,

Pour   être  en   bonne     sécurité.

.

Textuels et illustrations  >> 

202 – Comme compagnons : poisson, oiseau

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’homme en premier

Prédateur,  autorisé,

Motorisé, suréquipé,

Perturbe  l’équilibre,

Naturel, par son seul

Intérêt, profil argenté.

.

Pêchant avec filet d’industriel

Nombreuses espèces protégées :

A contrario, il ne se lasserait jamais

De regarder nombre d’oiseaux planer,

Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,

Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.

.

Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,

Amplement,

À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné

Différemment.

Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer

S’épuisent,

Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,

S’amenuise.

Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus

Engageants,

Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,

Entièrement.

 Certains disent ne rien faire, jour entier, sans

Occupations.

De quoi attraper le blues,  angoisse, voire

Dépression.    

.

En mer nous sommes souvent occupés

À nous vider la tête

Des choses inutiles, des choses futiles

La remplir spectacle

Toujours changeant en ses infimes,

 En infinies variations,

Nos rêves, d’eaux, nous bercent,

Autant que nos bateaux.

Homme est avide de sensations

Étranges sinon nouvelles

Mais lors la mer lui offre quand

Elle est douce ou rebelle.

.

Avons  pour seule  compagnie

Les poissons, les oiseaux,

Venus du monde antédiluvien,

Et témoins de notre peau.

Les immensités des océans

Nous imposent tempo

Voir si l’homme

N’y est pas

De trop.

.

Extensions

.

L’homme, de trop ! Non quand même

Car nous sommes  aussi des animaux,

Et peut-être même  que des animaux :

Comment imaginer mer sans poissons

Et pourtant, cela peut bien arriver,

Par la surpêche et la pollution.

.

Qu’en pensent les poissons,

Qui étaient là avant nous,

Ne nous demandant rien.

Les poissons sont difficiles

À détecter lors eaux profondes

Sauf avec radars sondeurs spéciaux

Impossible de pêcher sans canne, filet.

.

Nous savons bien que les petits poissons

Nourrissent grands, chaine alimentaire,

Et cela, depuis la nuit des temps,

Se renouvellent sans cesse

En équilibres parfaits.

.

Nuée d’oiseaux, de goélands, de mouettes, accompagnent voilier au départ.

L’un d’eux vient se poser sur le balcon arrière et la bouée de sauvetage !

Est-il fatigué, ou simplement curieux, voire familier : on ne la saura,

Alors qu’un poisson nous a aura pris en filature, en suivant sillage.

C’est occasion rêvée de mettre déjà à l’eau notre ligne de pêche

Une fois dans l’assiette, sera-t-il encore notre compagnon.

À vrai dire, je doute que non… mais il l’aura cherché.

La vie n’est pas juste, on ne mange pas d’oiseaux

Lors poisson est une nourriture délicieuse.

.

Si nombre oiseaux marins se nourrissent

De petits poissons, l’inverse n’est pas vrai.

.

On les voit arriver, planant au raz de l’eau,

Plongeant soudain sur leur prise de choix.

.

Les oiseaux sont par bandes, par dizaines,

 Quand les poissons par bancs : des milliers.

.

Au large, oiseaux sont de plus en plus rares,

Poissons restent mais se mangent entre eux.

.

C’est bien en mer, d’en voir de temps en temps,

Cela prouve au moins que la vie existe en océan.

.

Et puis, d’où venons-nous, sinon d’eux, ancêtres,

De tout ce qui vit sur Terre suite à leur évolution.

.

Fragments

 .

Poisson vivant, poisson nageant

Et soudain, un poissant péchant,

Et ensuite un  poisson  mangeant,

Forme d’arête  correspond  au fond

.

Les poissons pullulent dans les océans

Où ce ne sont ni l’espace ni la nourriture

Qui manquent sauf si chaine alimentaire,

Est détruite par la pêche, dite industrielle.

.

Nous, de notre voiler, on les verra très peu :

Il faudrait tomber sur un banc, avoir un filet

Ce n’est pas notre philosophie : un seul suffit,

À nous nourrir, un par jour, cuisiné bien frais.

.

Des oiseaux nous auront accompagnés un temps

Mais plus on s’est éloigné, plus se sont dispersés :

Si certains vont très loin pour trouver leurs pêches,

La plupart vivent sur une bande côtière et familière.

.

Les poissons auront l’avantage sur les autres animaux,

Ils sont en amont de toute la chaine de notre évolution,

Et si les poissons, disparaissent, nous ne leur survivrons,

Homme aura donc très intérêt à réguler toutes les pêches

.

Ne croyez pas qu’il suffirait de mettre une ligne à la traine

Pour qu’un poisson affamé, morde à notre hameçon, leurré,

Il faut certaines conditions, vitesse,  tombée du jour, chance

Mais c’est comme un challenge, on prélève, on n’exagère pas.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

L’homme,                        en dernier

Prédateur,                   autorisé,

Motorisé,            suréquipé

Perturbe          l’équilibre,

Naturel,         par son seul

Intérêt,         profil argenté.

Pêchant avec filet d’industriel

Nombreuses espèces protégées :

A contrario, il ne se lasserait jamais

De regarder nombre d’oiseaux planer,

Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,

Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.

MES COMPAGNONS 

Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,

Amplement,

À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné

Différemment.

Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer

S’épuisent,

Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,

S’amenuise.

Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus

Engageants,

Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,

Entièrement.

 Certains disent ne rien faire, jour entier, sans

Occupations.

De quoi attraper le blues,  angoisse, voire

Dépression.    

POISSONS,

En mer nous sommes souvent occupés

À nous vider la tête

Des choses inutiles, des choses futiles

La remplir spectacle

Toujours changeant en ses infimes,

 En infinies variations,

Nos rêves, d’eaux, nous bercent,

Autant que nos bateaux :

Homme est avide de sensations

 Étranges sinon nouvelles

Mais lors la mer lui offre quand

Elle est douce ou rebelle :

OISEAUX !

Avons  pour seule  compagnie

 Les poissons, les oiseaux,

Venus du monde antédiluvien,

Et témoins de notre peau.

Les immensités des océans

Nous imposent tempo

Voir si l’homme

N’y est pas

De trop.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un rat vu de dos,

Ou un oiseau plongeant

Une arête de petit poisson

Je pencherais pour ce dernier.

.

202 4

.

On imagine les arêtes d’un poisson

 Dont on a fait un bon repas,

Faut-il encore le pêcher et pas que le voir

Ni seulement l’accompagner !

.

Symbolique

.

L’arête

Attire l’attention

Sur   un

 Environnement

Discutable

Qui a atteint

Et    entaché

 Son humanité,

L’on s’est laissé

Décharner, user.

Il est temps de reprendre

Sa vie en main, matérielle et affective,

Et de se recentrer sur des satisfactions.

Avoir mal à la gorge : la problématique

Avec la parole est mise en évidence.

On a à « avaler » une contrariété,

Un affront, une peine à venir.

wikireve.fr/dir/3673-arete

.

.

Fond

.

Évocation 

.

202 6

.

On imagine les arêtes d’un poisson

 Dont on a fait un bon repas,

Faut-il encore le pêcher et pas que le voir

Ni seulement l’accompagner !

.

Symbolique 

.

La richesse du symbolisme

Du poisson est incomparable

Au niveau de l’histoire des significations

Et de l’emblématique, il a eu une grande

Incidence  sur  l’imagerie  chrétienne.

 

Il est, intrinsèquement, lié à un des

Éléments essentiels de la création

C’est-à-dire l’eau,  élément qui,

Constitue en même temps

Premier  principe vital.

 

     Aux peuples antiques

     Cette  signification

   Poisson reste

      Anti-no-mie

        Duale  liée  

                   À la mort et

                             À la naissance.

lefrontal.com/sym

bolique-du-poisson

.

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Fond/forme 

.

Nombre de poissons gravitent autour du bateau

L’on ne les voit guère, mais l’on sait qu’ils sont là

Et on ne pourra en pêcher qu’à la tombée du jour

Lors ils remontent à la surface pour faire un tour.

.

Il nous est arrivé croiser  une famille de dauphins,

Qui se sont fait une joie de nous suivre un moment

Improvisant comme danse aquatique en sautant,

Et leurs cris nous interpellant avec joie, entrain.

.

Textuels et illustrations  >>

201 – Je ne suis plus qu’un point à l’horizon !

Visuels et textuels  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je  me  sens,

Hors de raison

Hors   de saison,

Hors … du temps,

Je vois  la  mer, loin

Très loin …  à l’infini,

Yeux  perdent  repères

Leurs lieux  de  repères.

Lors mon voilier avance

Sous  les effets de brume,

Où, sans  un  vent requis,

Vague chatouille la coque

En formant vrai clapotis.

 .

Perdus au milieu tumulte qui nous sonne,

Où bruit urbain, espace contraint environnent,

Usage, routine,  actions répétées qui façonnent.

 .

L’on nous aura laissé partir jusqu’au  plus lointain

De nos rêves les plus fous tandis que le jour tombe

Et que la nuit s’enflamme, la mer rougit de partout,

Tandis que le soleil  se couche,  comme disque, usé,

En enterrant ses lumières, et voilà  qu’il me réveille

En son courant, tout haletant, pour  son rayon vert !

 .

Derniers oiseaux, marins, me saluent, sur ma route,

Volant, planant, plongeant, en les trois dimensions,

Apparaissant par magie, s’évanouissant à l’horizon,

Revenant près de la côte : ont-ils peur de cet infini !

 .

Faire le vide en soi : s’abandonner, solitude intime,

Qui décape son foie, lave le cerveau,  espace ultime,

Où l’on ne pense plus à savoir à quoi tout cela rime.

 .

J’adore ces étonnants instants où la mer vous prend

Vie ne dure que printemps hirondelle, est  charnelle,

Et ici nous ravit, nous étonne, fascine âme spirituelle.

.

La mer me porte, m’emporte et m’inspire  et d’autant

Et ses vagues me bercent son air me  rend plus vivant.

 .

À la noirceur de la nuit, s’ajoute la froideur des bruits

Du vent dans les drisses, esquif compose avec vagues,

Celui-ci se fraie un passage  en douceur, avance, glisse.

 .

Tandis que le vent monte  et que les vagues grossissent,

Je suis seul durant tout  mon quart, j’ai peur de tomber.

Tous les autres équipiers  dorment, c’est le silence radio.

D’autres amis sont à terre,  impossible de communiquer !

 .

Attention, durant ses quarts, pas d’écarts car si je me noie,

Ce dont je suis certain, personne  ne viendrait me repêcher :

Ne suis informé de ce qui se passe d’important sur continent

Impossible d’aller ailleurs qu’en ce  cocon à ne jamais quitter

Manque survient, attente retient, espoir revient liens renoués.

.

Partir, longtemps, pour goûter au plaisir, sans cesse renouvelé,

De se retrouver, se ressourcer et pour un  débutant : pas donné.

.

Extensions

.

Au départ de croisière, en longeant la côte, on voit encore le  flanc ;

Soleil baissant, en fin d’après-midi, on n’aperçoit plus que les voiles ;

Pour finir, on distingue à peine un point dans l’axe du soleil couchant.

Ce n’est pas la côte qui recule, c’est moi qui la quitte, volontairement.

Ce n’est pas que je sois perdu, à la dérive, ce n’est qu’éloignement

De tout ce que j’ai laissé derrière moi : femme, enfants, soucis.

Je sens le poids de ma solitude mais légèreté de ma liberté.

.

 l’horizon, plus de balise, plus rien du tout

On ne voit plus la côte,  on ne voit que l’eau,

Sur 360 degrés  autour de soi  et  du bateau,

De quoi se croire perdu, de n’en voir le bout !

.

Il n’y a rien qui attire l’œil, à part  les nuages,

Et beau soleil qui nous fait de l’œil entre deux

Le vent régulier nous fait avancer à 5 nœuds,

 Le temps semble s’être arrêté sur une plage !

.

Il ne sera plus question de revenir au port,

Jours calendaires se profilent pour Acores

Que je sois heureux ou non, faut s’y faire :

Il n’y a plus que moi, le bateau et la mer.

.

.

Fragments 

 .

J’adore d’étonnants instants

Où la mer vous prend à témoin

D’un vide  dans  votre existence !

.

La vie  durerait  quelques  printemps,

L’hirondelle est charnelle, ici, me ravit,

M’étonne et fascine mon âme spirituelle.

.

La mer me porte et m’emporte et m’inspire,

Bien que ses vagues me bercent doucement,

Son air me rend plus heureux … plus vivant.

.

Tout ce qui s’éloigne de la Terre, du Continent

Deviendra, progressivement, point à l’horizon,

Jusqu’à disparaitre au-delà comme inexistant.

.

Des fois, cela fait grand bien, d’être loin et seul :

Premier pas, premier mille marin, coute un peu,

On peut continuer, revenir, faire comme on veut.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Je  me  sens,

Hors de raison

Hors   de saison,

Hors … du temps,

Je vois  la  mer, loin

Très loin …  à l’infini,

Yeux  perdent  repères

Leurs lieux *  de repères.

Lors mon   J voilier avance

Sous son     E      effet brume,

Où, sans        *         vent requis,

Vague cha     N          touille coque

En formant    E            vrai clapotis.

 .

Perdus au milieu    S       tumulte qui nous sonne,

Où bruit urbain, es  U    pace contraint environnent,

Usage, routine,  act    I     ions répétées qui façonnent.

L’on nous aura laissé   S   partir jusqu’au  plus lointain

De nos rêves les plus fous    *   tandis que le jour tombe

Et que la nuit s’enflamme, la   P  mer rougit de partout,

Tandis que le soleil  se couche    L    comme disque, usé,

En enterrant ses lumières, et voilà   U     qu’il me réveille

En son courant tout haletant, pour      S  son rayon vert !

Derniers oiseaux, marins, me saluent,    *    sur ma route,

Volant, planant, plongeant, en les trois    Q    dimensions,

Apparaissant par magie, s’évanouissant   U      à l’horizon,

Revenant près de la côte : ont-ils peur       ‘     de cet infini !

Faire le vide en soi est s’abandonner         N solitude intime

Qui décape son foie, lave le cerveau            *   espace ultime,

Où l’on ne pense plus à savoir à quoi         P   tout cela rime.

J’adore ces étonnants instants,  où la mer    O      vous prend

Vie ne dure que printemps hirondelle, est      I        charnelle,

Et ici nous ravit, nous étonne, fascine âme    N      spirituelle.

La mer me porte, m’emporte et m’inspire   T       et d’autant :

Et ses vagues me bercent son air me      *      rend plus vivant.

À la noirceur de la nuit, s’ajoute       À    la froideur des bruits

Du vent dans les drisses, esquif      *       compose avec vagues,

Celui-ci se fraie un passage       L     en douceur, avance, glisse.

Tandis que le vent monte      ‘       et que les vagues grossissent,

Je suis seul durant tout      H    mon quart, j’ai peur de tomber.

Tous les autres équipiers    O      dorment, c’est le silence radio.

D’autres amis sont à terre     R     impossible de communiquer !

Attention, durant ses quarts,   I   pas d’écarts, car si je me noie,

Ce dont je suis certain, personne  Z     ne viendrait me repêcher.

Ne suis informé de ce qui se passe  O  d’important sur continent

Impossible d’aller ailleurs qu’en ce   N  cocon à ne jamais quitter

Manque survient, attente retient, espoir  *  revient liens renoués.

Partir, longtemps pour goûter au plaisir, *   sans cesse renouvelé,

De se retrouver, se ressourcer et pour un *   débutant : pas donné.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une balise maritime,

Sans feu de signalisation,

Parfois visible  en  balisage,

Par ses deux couleurs choisies.

.

201 4

.

Évocation 

.

Je suis devenu  comme un point

Sur une balise  noire et rouge :

Mais parfois visible à l’horizon

Avec ses deux couleurs, choisies.

.

Symbolique

 

Balise est,

Par définition,

 Un point très fixe

Tant à quoi servirait

Une bouée  qui  dérive,

Et voire même un voilier 

Au mouillage  et qui bouge

Autour  de  son ancre  ou  de

Son attache, pleine mer, bateau

Avancera, à  disparaitre  au-delà

De l’horizon, et voire réciproquent,

Le navire du départ, ferry, ou cargo,

Ne sera plus   qu’un point  évanescent

Simple  coque  de noix  en   l’immensité

 

De l’océan  relié au monde

Terrien par des réseaux

D’ondes  et  d’images,

Prouvant existence,

Croisant  bateaux

En sens inverse,

Qu’il approche

Et qu’il évite.

.

.

Fond

.

Évocation

.

201 6

.

Je suis devenu comme point

Sur la balise  noire et rouge :

Et, parfois, visible à l’horizon

Avec ses deux couleurs, choisies.

  .

 Symbolique 

 .

En domaine               maritime,

Le balisage dé               signe l’ensemble

Des marques ou bali               ses fixes ou flottantes

Placées en mer ou à terre               qui  indiquent aux navires

Les dangers et le tracé des  che              naux  d’accès aux ports et abris.

 

Le  balisage  désigne   égale               ment les règles, forme, couleur

Qui doivent être utilisées               pour  concevoir  les  balises.

Le   balisage   respecte              dans l’ensemble des pays

Ayant une façade                 maritime, les règles.

Source : Wikipédia

 

.

Fond/forme 

 .

Nos repères terrestres, traits de côtes, estrans

S’évanouissent, disparaissent progressivement,

Nous laissant abandonnés, comme en isolement

Sans aucune possibilité de localisation d’avant !

 .

La courbure de l’horizon s’accentue tout autour

Et le temps s’arrête en attendant la fin du jour,

Je me voyais grand sur grand bateau au port

Ici, si minuscule que je crains pour mon sort.

.

Visuels et textuels  >>