1016 – Son bonheur : on ne le saurait qu’après !

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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D’être heureux

Et ne pas le savoir,

Et enfin s’en apercevoir,

Lors on ne l’est plus du tout

Est le lot de nombre d’humains,

Croyant que le bonheur est que divin

.

Alors qu’il peut être des plus quotidiens

Qu’il peut être fait d’un tout, ou d’un rien.

Aujourd’hui plus que hier, moins que demain

Qu’en savons-nous si demain, il se tire, et bien !

 .

Bien étrange constat, bien mystérieux plat,

À consommer, qu’un tel bonheur qui ne dit

De nom qu’après être parti loin en catimini

Au point que certains ne le connaissent pas,

 .

Alors qu’il était sur le pas de porte, fantasmé,

Voilà qu’une fois entré,  redevenu pure réalité,

Il perd toute substance si ce n’est toute essence,

En se retournant, nous claque la porte aux sens.

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Le monde devient terne après avoir été enflammé

De désirs que ne l’on ne pouvait sursoir à son côté,

Il en est ainsi  d’amour consommation/possession

Tant de choses, d’êtres  échappant  à nos passions.

.

Vaut-il mieux continuer à bruler qu’être consumé,

À chacun de décider s’il préfère envier  ou  goûter,

Chose, représentée, plus attractive   que sa réalité,

Et comment se satisfaire  d’un tel bonheur frustré.

.

Tel est bien le paradoxe  de l’amour  des humains

Relatif  mais à condition de ne jamais  le toucher,

Hier plus qu’aujourd’hui bien moins que demain,

Certain mais à condition de ne jamais le coucher.

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Extensions

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Son bonheur : on ne le saurait qu’après

Qu’il soit passé comme un mot laissé

Par le facteur en la boite aux lettres

Ou sur notre porte comme quoi

Un message nous attend au bureau

Avec prière d’aller le quérir au plus tôt !

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Gens sont dits, se prétendent eux-mêmes

Inaptes au bonheur et ne le recherchent même

Plus comme s’il ne les intéressait plus, ne s’en

Jugeait plus digne ou en avait été victime !

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Ceux qui ont perdu un enfant en bas âge,

Leur conjoint, leurs parents, tout ce qui

Touche à l’affectif, à l’intime, l’émotion,

Imprime marque indélébile au bonheur.

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Savoir  qu’on a été,   qu’on est, que l’on va

Encore bientôt être heureux est ce qui forme

Le fondement de l’espoir, même s’il s’agit d’un

Bonheur trivial, familial qui nous guérit du mal.

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La nostalgie du bonheur est une maladie qui nous ronge le cœur,

Un supplice de Tantale et qui vous dévore le foi et la foi en l’autre.

Laissez-lui, toujours, la porte ouverte,

Il s’immiscera en vous à tout moment,

Laissez-le partir pour mieux… revenir,

Il aura besoin de prendre l’air et le bon,

Pour ne pas se sentir prisonnier d’un bon nombre de vos illusions

Qui fait que recherche forcée ferait, de vous, être le plus abscons !

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Mon bonheur n’est plus,

Mon bonheur n’est pas,

Il s’en est allé  là-bas :

Il ne reviendra plus.

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Est-ce moi qui l’ai fait partir

Ou lui qui s’est lassé de moi,

Je n’aurais pas su  le retenir,

 Négligence l’a mis aux abois !

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Je fais tout pour qu’il revienne

Je fais tout pour qu’il comprenne

Qu’il pourra rester tant qu’il voudra

Sans lui je ne suis que moitié de moi !

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Mais de regretter le bonheur que l’on avait

À rien ne servirait, bonheur dont on se gavait,

Il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre le suivant

Accueilli comme un cadeau du ciel : bien différent.

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Fragments

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Le bonheur d’une rencontre

C’est avant, quand on l’attend,

L’on se fait une sorte de roman.

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Autres le bonheur d’une rencontre

Serait dès instant  où il est présent,

Tant comme en un cocon on se sent.

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Autres, le bonheur  d’une  rencontre

Sera bien après, quand il est absent,

Du fait, on pense à lui, tout le temps.

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Première rencontre  ouvre  une porte,

La fin,  la ferme  avec  un claquement,

L’entre-deux, un sas  de  confinement.

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Bonheur à venir est plein de promesse,

Bonheur passé est rempli de souvenirs,

Bonheur présent est le plus émouvant !

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On peut voir le bonheur en fer-à-cheval

Mais ce dernier vise plutôt une chance,

Protection sur une porte de sa maison.

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J’aurai reconnu le bonheur à son bruit

Qu’il a fait quand il a fermé… sa porte,

Jacques Prévert aurait dit, en partant.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

 

D’être     S  heureux

Et ne pas    O     le savoir,

Et enfin s’en     N       apercevoir,

Lors on ne l’est     *          plus du tout

Est le lot de nom      B         bre d’humains,

Croyant que le bon      O       heur est que divin

Alors qu’il peut être        N        des plus quotidiens

Qu’il peut être fait d’        H       un tout, ou d’un rien.

Aujourd’hui plus que         E    hier, moins que demain

Qu’en savons-nous si           U  demain, il se tire, et bien !

R

Bien étrange constat              *            bien mystérieux plat,

À consommer, qu’un             O           tel bonheur qui ne dit

De nom qu’après être            N            parti loin en catimini

Au point que certains            *            ne le connaissent pas,

N

Alors qu’il était sur le            E         pas de porte, fantasmé,

Voilà qu’une fois entré                 redevenu   pure   réalité,

Il perd toute substance         L        si ce n’est toute essence,

En se retournant, nous          E        claque la porte aux sens.

*

Le monde devient terne         S       après avoir été enflammé

De désirs que ne l’on ne         A     pouvait sursoir à son côté.

Il en est ainsi   d’amour          I     consommation/possession

Tant de choses, d’êtres           T      échappant à nos passions.

*

Vaut-il mieux continuer         Q       à bruler  qu’être consumé

À chacun de décider s’il          U        préfère envier  ou goûter,

Chose, représentée, plus           ‘          attractive  que sa réalité,

Et comment se satisfaire         A         d’un tel  bonheur frustré.

P

Tel est bien le paradoxe           R          de l’amour  des humains

Relatif  mais à condition          È          de ne jamais  le toucher.

Hier plus qu’aujourd’hui          S           bien moins que demain,

Certain mais à condition          !            de ne jamais le coucher.

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Forme

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Évocation

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Deux personnes très fusionnelles,

Pignon, cheminée,  d’une maison,

Deux piles d’objets avec couvercle

Ou alors une porte avec arrondi.

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1016 4

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Le bonheur est parfois évoqué comme

La  porte  qui se  fermerait  soudain

Et  lors, on le reconnaitra au bruit

Qu’il fait en la claquant très sec.

Le bonheur entre par une porte

Et il sort, parfois, par une autre,

En ce cas, il la forme derrière lui,

La forme  se confond avec le fond.

.

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Symbolique 

 .

 

Les portes  

Sont   un   symbole

D’ouverture   et de passage.

Elles perm        ettent la bonne

Communi             cation     entre

Nos espa               ces intérieurs.

Une porte                   qui s’ouvre

Vers l’exté                   rieur  vous

Met en com               munication

Avec  le Mon             de,  la porte

Qui  s’ouvre        vers  l’intérieur

Est un accès à   compréhension

Plus grande,  nature profonde.

Modifié, source : Catharsis.ch

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Fond

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Évocation

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1016 6

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Porte-bonheur ou porte chance

 Sous la forme d’un fer-à-cheval

Qu’on cloue sur porte d’entrée

Pour attirer bonnes grâces.

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Symbolique 

           

                                                                                 Pour plusieurs personnes,

                                                                     Suspendre un fer à cheval

                                                   Au-dessus de la porte d’entrée

                                De sa maison ou de sa grange

                     Était symbole  de chance et

            Signifiait  bonne protection

     Contre des mauvais esprits

 L’on peut  observer  encore

  Aujourd’hui un fer accroché

   En haut ou près d’une porte

       D’entrée  nombre  bâtiments.

          C’est chose certaine, même si

                Aujourd’hui, il est plutôt rare

                        De trouver le fer à cheval sur

                                La route, bijoux  décorations

                                           Mettent tous objet en valeur

                                                          Et lui accordent une chance

                                                                    Comparable  au   trèfle   à

                                                                                 Quatre  feuilles  pareilles.

                                                 L-express.ca/porte-bonheur-

                                             la-legende-du-fer-a-cheval

 .

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Fond/forme 

 .

Le bonheur, à venir,

Bonheur  du  moment,

Celui qui vient de passer,

Ne  sont en rien, différents

Mais,  sa reconnaissance, si

Quand on l’a perdu, il manque

Drastiquement et cruellement !

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1014 – Le bonheur est dans l’instant d’être vivant

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

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Le bonheur se vit

Dans … l’instant,

Bonheur se veut

D’être … vivant,

.

Il faut  savoir le

Prendre, gouter

Quand  il  passe,

Tant, disparaitre,

Tant  il ne saurait,

Des fois …    tarder !

.

Petits, grands bonheurs

Ne durent que moment,

Mais un tel moment peut

Peut durer très longtemps.

.

Le bonheur est en l’instant d’être vivant,

Ne dure que le temps de le sentir passer

Un courant d’air frais en pleine chaleur,

Courant d’air chaud en pleine fraicheur.

.

Avant même de se lever … de bon matin,

L’on projette sa journée, en mal, en bien,

L’heure qu’il est, le temps qu’il fait … fera

Où chaque moment, pour nous comptera.

.

Le bonheur est dans notre passé, souvenir,

Qu’on se remémore, avec émotions, plaisirs,

Ce n’est pas tant qu’on le vit et le reconstruit,

Mais, plutôt, qu’au temps présent, on l’associe.

.

Le bonheur est dans l’espoir  d’un futur meilleur

Qui nous motive à persévérer … aller voir  ailleurs

Si les choses reviennent  comme elles ont déjà, été,

N’ont disparu à jamais par de nouvelles remplacées.

.

Quoiqu’il en soit, qu’ils viennent du passé, ou présent,

Les petits, grands bonheurs, ne durent qu’un moment,

Savoir les détecter, savoir en profiter est art consommé,

Quoi de plus beau et de bon, que de pouvoir les partager.

.

Extensions

 

Le bonheur est

Déjà en tout instant

D’être vivant, tant dans un

«Je  suis  heureux  d’être  en  vie»,

Il y a comme un élan vers la seule chose

Qui compte pour nous pour pouvoir encore

En profiter pleinement, en bonne santé, liberté.

Il est en l’instant d’être aiment car dans un

«Je  suis  heureux  d’être  à  tes  côtés»,

Il y a comme une réassurance que

L’autre compte autant sinon plus

Que nous, nous est indispensable

À un bonheur, quotidiennement.

Ce n’est, donc pas tant, le contenu

Du bonheur qui compte que l’impression,

L’émotion qu’il procure être encore en vie,

Être  à côté de, ne sont pas  des  contenus,

Des choses  mais des états  dont on prend

Conscience   qu’ils   peuvent  disparaitre.

Disparaitre,  réapparaitre,  comme cela,

Soudainement voire brutalement, sans

Raison, cause apparente simplement

Dans le flot de l’eau, le flux du vent,

Dans le feu, la terre ou néant !

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L’instant, le vivant, le bonheur ;

Le bonheur, l’instant,  le vivant ;

Le vivant, le bonheur,  l’instant ;

Et ainsi de suite en les déclinant.

Juste l’instant de vous l’affirmer,

Il est déjà  presque parti, envolé,

L’instant suivant, à le rattraper,

Mais je l’ai senti tellement vivant

Que je n’aurai pas à le regretter !

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De se sentir, pleinement, vivant,

Et de vouloir arrêter ces instants,

Sont des ingrédients du bonheur,

Faisant passer minute pour heure.

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Heure pleine surement, non creuse

En  suppléments, éclats d’existence,

En élixir, nectar, de joies, généreuse,

Donnant à sa vie toute son appétence.

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La fragilité d’un bonheur et sa fugacité,

Ne tient pas d’un mythe mais de réalité :

À vouloir le garder à tout prix, on le perd,

Vernis quelconque  ne saurait le protéger !

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Fragments

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Pour certains, le bonheur serait d’être

vivant ;

.

Pour d’autres, le bonheur se vit  dans

l’instant ;

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Le bonheur, sain de corps et d’esprit

tout le temps ;

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Le bonheur, avoir une belle famille

avec des enfants ;

.

Le bonheur, exercer une métier

des plus passionnants ;

.

Le bonheur, c’est un peu tout

cela en même temps et longtemps ;

.

Le bonheur, serait beaucoup de vernis,

sur ongles comme, d’âme, un supplément ;

.

Le bonheur, est d’avoir beaucoup d’amis

qui vous soutiennent en vous aidant ;

.

Le bonheur est d’écrire chaque jour

une page de votre vie la recréant ;

.

Bonheur simple comme bonjour

dès lors que l’on reste aimant.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

.

Le bonheur se vit

Dans … l’instant,

Bonheur se veut

D’être … vivant,

Il faut  savoir le

Prendre, gouter

Quand  il  passe,

Tant, disparaitre,

Tant  il ne saurait,

Des fois …     tarder !

Petits, grands bonheurs

Ne durent que moment,

Mais un tel moment peut

Peut durer très longtemps.

LE BONHEUR

Le bonheur est en l’instant d’être vivant,

Ne dure que le temps de le sentir passer

Un courant d’air frais en pleine chaleur,

Courant d’air chaud en pleine fraicheur.

.

Avant même de se lever … de bon matin,

L’on projette sa journée, en mal, en bien,

L’heure qu’il est, le temps qu’il fait … fera

Où chaque moment, pour nous comptera.

EST À L’INSTANT

Le bonheur est dans notre passé, souvenir,

Qu’on se remémore, avec émotions, plaisirs,

Ce n’est pas tant qu’on le vit et le reconstruit,

Mais, plutôt, qu’au temps présent, on l’associe.

.

Le bonheur est dans l’espoir  d’un futur meilleur

Qui nous motive à persévérer … aller voir  ailleurs

Si les choses reviennent  comme elles ont déjà, été,

N’ont disparu à jamais par de nouvelles remplacées.

D’ÊTRE VIVANT  

Quoiqu’il en soit, qu’ils viennent du passé, ou présent,

Les petits, grands bonheurs, ne durent qu’un moment,

Savoir les détecter, savoir en profiter est art consommé,

Quoi de plus beau et de bon, que de pouvoir les partager.

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Forme

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Évocation 

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Une balayette, une pelle

Aussi bien que flacon 

De vernis à ongle 

Pour se les parer.

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Mot vernis, selon définition,

Manquerait   de  …   couleurs,

Or  étant  heureux,  on déclare,

Souvent    que   l’on   est   vernis !

C’est une forme classique, répandue

De nombre flacons de vernis à ongles :

Si le bonheur lui empreinte son clinquant

Sa couleur, c’est qu’il l’évoque quelque peu.

 .

Symbolique 

 .

Rapport

Au   vernis

Et à la beauté

Évolue au  cours 

Des  divers  siècles.

Signe de richesse pour certains

Et autres, simple produit esthétique,

Vernis a eu différentes  significations.

Chinois utilisaient une laque de couleur

Pour ongles. Les Égyptiens quant à eux,

Teintaient ongles de couleur brun-rouge

Obtenue avec henné.   Couleurs utilisées

Avaient une symbolique des plus fortes

Servant à déterminer un  rang social,

Tel que le rouge et noir, la royauté.

meanail.com/blog/fr/manucure-

l-histoire-du-vernis-a-ongle

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Fond

 .

Évocation 

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1014 6

.

Mot vernis, selon définition,

Manquerait   de  …   couleurs,

Or étant heureux, on déclare,

Souvent que l’on est vernis !

 .

Symbolique 

 .

On peut révéler  sa      personnalité

Par   son         vernis      à    ongles :

Le choix       de la         couleur    en   dit

Long sur   nous    et    sur notre humeur

 

On   ne  vous  surprendrait  pas,  disant

Que rouge  évoque  glamour, féminité,

Amour et sensualité. Et  le  cramoisi,

Synonyme de passion, sang chaud !

 

Lorsque vernis à ongles tire vers orangé,

Il parle d’impulsivité, d’été, bonne humeur.

Source : fourchette-et-bikini.fr/beaute/make-up/ongle

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Fond/forme 

 .

Un vernis est une couche de surface protectrice

Et souvent embellisante qui s’effrite avec l’usage

Pour les ongles, il s’agit de  les mettre en valeur,

En même temps de suivre des modes éphémères.

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En ce sens il serait comme le bonheur : rutilant

Mais passager tout autant vivant mais fragile

À supposer qu’il ne dure que quelques instants

Faudrait-il  le souhaiter, l’oublier, le snober !

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