909 – Le monde, vu du bout de mon nez

Visuels et textuels  >>  

.

Le monde  est  un

 Faisceau de rayons

Dont  je ne  perçois

Que   quelques-uns,

Ceux qui  nous sont

Proches  ou  voisins,

Ou, qui  nous  seront

Présentés par média.

.

En haute mer, plus d’information, silence absolu,

Monde peut-être en guerre, l’on n’en saurait rien,

En outre, qui pensera ….   à moi, une fois disparu,

De toutes antennes radars ….une fois seul en mer.

.

Personne et pas même oiseaux, poissons,

En  banc, serré,  ou tournant  en  rond.

Où je suis,  je n’ai  que fins faisceaux,

Tant manque  de toute information,

Là où  j’étais … j’en étais submergé,

À ne savoir  qu’en faire,  ni penser !

.

Combien d’idées,  phrases,  réalités

S’extraient, peu à peu, de ma tête

Pour laisser place  à celles, rêvées

De vie en mer,  presque  parfaite.

.

Bien que Monde soit une totalité,

Je n’en perçois,   de ma lorgnette,

Que de faibles  visions, en clartés,

Le reste tombe en mes oubliettes.

.

Curieux, tout de même, être privé

D’informations sur un événement,

Faire comme s’il n’avait pas existé,

Lors ne vous intéressant nullement.

.

Ici, et a contrario : qui pense à moi !

Personne… à moins que je le sonne !

Navré de n’avoir pas croiser vos pas !

Je vous dérange, qu’on me pardonne !

.

Il en est idem d’un lieu  que je connais,

Longtemps encore, après lui … j’y cours,

Pour le redécouvrir … afin qu’il ré-inonde

Mon esprit assombri par anciennes ondes,

.

Lors tant de nouvelles images  surabondent

Lors voyager, c’est rompre  avec son monde,

Et pour mieux le ressentir, ou le redécouvrir,

Momentanément… faudrait gommer le reste,

.

Pour que  la mémoire, se charge en  souvenirs,

Qui, plus tard, en deviendront  les seuls  restes.

Monde, je ne le vois  que  du bout  de mon nez :

Long et pointu, certes, mais bien trop  …  limité.

Le promener, partout, sous d’autres projecteurs,

Me servirait grandement à corriger mes erreurs.

.

.

Extension

 .

Le Monde vu du bout de mon nom

Est rétréci et déformé en même temps,

Il n’est plus dans une sphère terrestre mais

Dans une bulle narcissique qui s’autoalimente

D’impression subjective, information objective.

Coupé du reste du Monde, la vue se cantonne

À quelques mères, en clair, le reste est dans

Le brouillard pour ne pas dire dans

L’atmosphère, la stratosphère,

Le bruit de fond de l’Univers

Et combien c’est haut

Et loin, tout cela.

.

Le sage voit ce que désigne le doigt, le fou, son extrémité.

Qui ne connait cette maxime correspondant au bout du nez.

En réalité, personne  ne peut  voir le Monde, dans son entier,

On ne peut en voir qu’un détail, avec  loupe, que l’on bouge !

Il y a des endroits du Globe dont on ne parle, et ne voit pas

D’autres qui ne m’intéressent pas, dont on parle souvent.

.

Le Monde est ce qu’il est

Moi je le vois comme il n’est pas

Dès lors que je ne l’interprète pas net,

Je le comprends ou ne le comprends pas.

Ce n’est pas qu’information soit à manquer

Bien que partout elle ne me parvient guère,

Il me faudrait des heures pour tout capter,

Et autant pour faire lien aujourd’hui, hier.

Il y a des thèmes chez moi, récurrents,

Et d’autres qui ne me parlent en rien.

Je vois le monde au travers passions,

Ne dépassant pas bout de mon nez !

De temps à autre, mon nez clignote

Et je me prends alors pour un phare

En prétendant  que, sur un tel sujet,

Au moins, là, j’en connais un rayon !

.

.

909 – Calligramme

.

Le monde est un

 Faisceau de rayons

Dont  je ne  perçois

Que   quelques-uns,

Ceux qui  nous sont

Proches  ou  voisins,

Ou, qui  nous  seront

Présentés par médias.

.

En haute mer, plus d’information, silence absolu,

Monde peut-être en guerre, l’on n’en saurait rien,

En outre, qui pensera ….   à moi, une fois disparu,

De toutes antennes radars ….une fois seul en mer.

LE MONDE VU

Personne et pas même oiseaux, poissons,

En  banc, serré,  ou tournant  en  rond.

Où je suis, je n’ai  que fins faisceaux,

Tant manque de toute information,

Là où j’étais … j’en étais submergé,

À ne savoir  qu’en faire,  ni penser !

Combien d’idées, phrases, réalités

S’extraient, peu à peu, de ma tête

Pour laisser place  à celles, rêvées

De vie en mer,  presque  parfaite.

Bien que Monde soit une totalité,

Je n’en perçois,  de ma lorgnette,

Que de faibles  visions, en clartés,

Le reste tombe en mes oubliettes.

DU BOUT DE

Curieux, tout de même, être privé

D’informations sur un événement,

Faire comme s’il n’avait pas existé,

Lors ne vous intéressant  nullement

Ici, et a contrario, qui pense à moi !

Personne… à moins que je le sonne !

Navré de n’avoir pas croiser vos pas !

Je vous dérange, qu’on me pardonne !

MON PETIT NEZ

Il en est idem d’un lieu que je connais,

Longtemps encore, après lui … j’y cours,

Pour le redécouvrir … afin qu’il ré-inonde

Mon esprit assombri par anciennes ondes,

Lors tant de nouvelles images  surabondent

Lors voyager, c’est rompre  avec son monde,

Et pour mieux le ressentir, ou le redécouvrir,

Momentanément … faudrait gommer le reste,

Pour que  la mémoire, se charge en  souvenirs,

Qui, plus tard, en deviendront  les seuls  restes.

Monde, je ne le vois  que  du bout  de mon nez :

Long et pointu, certes, mais bien trop  …  limité.

Le promener, partout, sous d’autres projecteurs,

Me servirait grandement à corriger mes erreurs.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Une base, une tour et plateforme :

 Phare  avec son rayon  lumineux, 

Qui nous éclaire dans la nuit noire

Quand on est proche du désespoir.

.

Un phare projette  son rayon sur

L’environnement et  non sur lui,

Il ne s’y passe pas grand-chose,

On dit qu’on y tourne en rond !

 .

Symbolique    

 .

Comme on le voit,

Un phare n’est pas

Qu’une construction élevée

Au-dessus  niveau de la mer.

.

C’est une construction qui porte

Une lumière  émettant  un signal

De reconnaissance pour informer

Les navigateurs de toute présence

De dangers ou de la côte, ailleurs.

.

Ainsi, par métonymie, mot phare

Désigne-il aussi source lumineuse

Elle-même. Et, de ce point de vue,

Retirer la lumière d’un phare sera

Amputer élément de sa vraie nature.

Modifié, source : abp.bzh

.

Descriptif

.

909Le monde vu du bout de mon petit nez

Alignement central  / Titre intercalé  / Thème monde

Forme droite / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare  / Symbole de fond : rayon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

909 6

.

Phare projette son rayon sur

L’environnement, non sur soi :

Il ne s’y passe pas grand-chose

On dit qu’on y tourne en rond !

 .

Symbolique 

 .

Dans la symbolique

Universelle,

La lumière d’un rayon

Est positive.

Elle s’oppose aux ténèbres,

À l’ombre.

Elle représente la conscience,

La connaissance

Et la vie s’éclaire et nous montre

Les choses sous leur

Aspect véritable ou non, mais clair.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien n’est plus éclairant ni éclairé qu’un phare

En pleine nuit, bien noire, et sans moindre lune !

Mais le gardien n’a qu’une vue limitée devant lui,

Pour bien faire il devrait en changer tous les mois.

.

Malgré cela il n’aura connaissance que du littoral

Les voyages, les lectures, et maintenant, Internet

Sont longues vues dépassant le bout de son nez.

.

Le phare éclaire la réalité perçue par faisceau,

Ça rime bien avec sélection et tour d’horizon

De manière tantôt contrainte, tantôt libre

Mais le phare étant fixe et bien localisé

Le monde lui échappera ailleurs !

 .

Visuel

.

.

Pas plus loin que ça

.

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908 – Pourquoi suis-je resté ce que je suis ?

Visuels et textuels  >>

.

Suis-je resté ce que je suis,

Autre me voit un peu vieilli :

J’étais, jeune, beau et fringant,

Me voici, vieux, moche, passant.

Je me reconnais plus, moi-même,

À travers autres, et surtout, jeunes

Ne m’ayant pas connu auparavant.

.

Être  et  demeurer  ce  qu’on  est,

Tout en apparaissant  autrement,

Est le lot de nombre des humains

Que l’on soit content voire chagrin.

.

Combien d’erreurs  et  d’égarements

Auront compliqué ma droite … route,

Avec mes certitudes,   avec mes doutes,

Au fil   des jours, et, voire,  au fil   des ans.

Pourquoi je ne suis resté que….ce que je suis

Pourquoi pas quel qu’autre que ce que…je suis !

.

Ma vie est faite de mes rencontres, de mes passions

Où nombre de décisions sont basées sur les émotions.

Mais à quoi bon se torturer  l’esprit, par cette question,

Qui devrait plus à sa formulation qu’à son … explication.

.

La solution : « je suis ce que je suis  parce que je le suis » !

Tautologie : c’est la meilleure formule, qu’on m’ait  commis.

J’aurais préféré rester beau, et jeune, et riche, et très attirant,

Mais, Dame Nature m’a dépossédé  de tous mes beaux talents !

.

C’est vrai que j’ai fait avec les moyens du bord et ma conscience,

Parfois, mon avenir était lié, à mon travail et parfois à ma chance.

Entre curé, militaire, médecin et philosophe, j’ai longtemps hésité,

J’ai fini psychologue au lieu d’écrivain, constat réalité m’aura guidé

Est-ce que d’autres ont, peuvent avoir le même parcours  que moi !

.

À l’époque  où je suis né, il n’existait pas de carrière … autre tracée

Hormis  celle  de suivre, de son père, de quelques parents, la voie

Ou partir en pleine errance, et prendre le risque de tout…rater.

.

De même pour ma famille : pourquoi quatre enfants… enfin,

Lors même, adolescent, je m’étais fixé  à n’en avoir aucun.

Est-ce la voix de Dieu  ou prise en main de mon destin :

Faudrait commencer sa vie pour bien faire, par la fin.

.

Chaque choix  influe sur mon parcours, et, pensées

Et c’est à ce prix que j’ai acquis la pleine liberté,

À condition naturellement de tous les assumer

Cela va de soi pour se grandir, affranchiser,

.

S’affranchir des avis qui me conseillaient

D’aller voir ailleurs, ou me contenterais,

De ce que j’avais,   de ce que je pouvais,

Tenter voire faire l’impossible, j’essayerais !

.

Ce ne sont que de nos erreurs, nos égarements

Que l’on apprend à savoir pourquoi, en nos limites,

Nous sommes sur une fin de trajectoire, dont il dépend

Que c’est parfois la croyance en nous qui nous ressuscite.

.

Je deviendrai ce que je serai simplement parce que je l’aurai

Rêvé, imaginé, motivé, programmé, et pas forcément, mérité :

Il me faut être au bon endroit, bon moment, saisir opportunité.

.

.

Extension

.

Quand en a une nationalité par le fait d’y être né,

Généralement, on ne la quitte pas pour une autre :

Si j’en acquiers une autre, elle s’ajoute, simplement.

Que je sois : français, franco-belge, franco-canadien,

Ne change rien à mon identité, sauf à mon état civil !

Une partie Suisse, Belgique, et Canada, parle français.

Parler  une autre langue  ne change rien à mon identité.

Qu’est-ce qui ferait que je ne sois plus resté ce que je suis

Mis à part qu’on me retire ma nationalité, pour trahison !

.

Il y a deux hommes en moi, voire plusieurs

Mais qu’importe, il me faudra juste que celui

Auquel je tiens, comprend le plus, reste intact

Je veux dire : fidèle à ce que je suis et j’étais.

.

La question est bien là ! Au travers des rôles

Que j’ai choisi, ou  qui  m’ont été  impartis,

Y-a-t-il un fil rouge, directeur, qui me suit,

Ou errance opportuniste qui me poursuit !

.

.

908 – Calligramme

.

Suis-je resté ce que je suis,

Autre me voit un peu vieilli :

J’étais, jeune, beau et fringant,

Me voici, vieux, moche, passant.

Je me reconnais plus, moi-même,

À travers autres, et surtout, jeunes

Ne m’ayant pas connu auparavant.

.

Être, demeurer  ce qu’on  est,

Et en apparaissant autrement,

Est le lot de nombre d’humains

Que l’on est soit content, chagrin.

Combien d’erreurs et d’égarements

Auront compliqué ma droite … route,

Avec mes certitudes,   avec mes doutes,

Au fil   des jours, et, voire,  au fil   des ans.

Pourquoi je ne suis resté que….ce que je suis

Pourquoi pas quel qu’autre que ce que…je suis !

POURQUOI SUIS-JE

Ma vie est faite de mes rencontres, de mes passions

Où nombre de décisions sont basées sur les émotions.

Mais  à quoi bon se torturer  l’esprit, par cette question,

Qui devrait plus à sa formulation qu’à son …  explication.

La solution : « je suis ce que je suis  parce que je le suis » !

Tautologie : c’est la meilleure formule, qu’on m’ait  commis.

J’aurais préféré rester beau, et jeune, et riche, et très attirant,

Mais, Dame Nature m’a dépossédé  de tous mes beaux talents !

.

C’est vrai que j’ai fait avec les moyens du bord et ma conscience,

Parfois, mon avenir était lié, à mon travail et parfois à ma chance.

Entre curé, militaire, médecin et philosophe, j’ai longtemps hésité,

J’ai fini psychologue au lieu d’écrivain, constat réalité m’aura guidé

Est-ce que d’autres ont, peuvent avoir le même parcours  que moi !

À l’époque  où je suis né, il n’existait pas de carrière … autre tracée

Hormis  celle  de suivre, de son père, de quelques parents, la voie

Ou partir en pleine errance, et prendre le risque de tout…rater.

RESTÉ CE QUE JE SUIS ?

De même pour ma famille : pourquoi quatre enfants… enfin,

Lors même, adolescent, je m’étais fixé  à n’en avoir aucun.

Est-ce la voix de Dieu  ou prise en main de mon destin :

Faudrait commencer sa vie pour bien faire, par la fin.

Chaque choix  influe sur mon parcours, et, pensées

Et c’est à ce prix que j’ai acquis la pleine liberté,

À condition naturellement de tous les assumer

Cela va de soi pour se grandir, affranchiser,

S’affranchir des avis qui me conseillaient

D’aller voir ailleurs, ou me contenterais,

De ce que j’avais,   de ce que je pouvais,

Tenter voire faire l’impossible, j’essayerais !

.

Ce ne sont que de nos erreurs, nos égarements

Que l’on apprend à savoir pourquoi, en nos limites,

Nous sommes sur une fin de trajectoire, dont il dépend

Que c’est parfois la croyance en nous qui nous ressuscite.

Je deviendrai ce que je serai simplement parce que je l’aurai

Rêvé, imaginé, motivé, programmé, et pas forcément, mérité :

Il me faut être au bon endroit, bon moment, saisir opportunité.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

908 4

.

 Évocation

 .

Une lampe à pétrole ou,

Plus moderne   et  design,

Une lampe   d’ambiance

Avec une  lumière verte ?

.

Je ne suis pas  né une lumière,

C’est vrai, je brille un peu de temps

Comme une lampe d’ambiance,

Et demeurant toujours bien vert.

 .

Symbolique

 .

La lampe

Représente un

Point de lumière

En   toute  obscurité.

.

Par analogie, symbolise

L’entendement dans la

Confusion mentale,

Ou encore la révélation

D’un savoir enfoui ou caché.

.

D’ailleurs, l’expression

« Éclairer sa lanterne« ,

Signifiant clarifier une chose,

Exprime bien un savoir dévoilé.

Source : 1001 symboles

 

Descriptif

.

908Pourquoi suis-je resté ce que je suis ?

Alignement central  / Titre intercalé  / Thème conscience

Forme en ovale / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe    /  Symbole de fond : lumière

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Je ne suis pas  né une lumière,

C’est vrai, je brille un peu de temps

Comme une lampe d’ambiance,

Et demeurant toujours bien vert.

 .

 Symbolique 

 .

Quand nous parlons de la couleur

D’un objet, nous ne prenons généralement

Pas la peine de préciser la couleur de la lumière

Qui l’éclaire. Nous avons pourtant tous déjà pu constater,

Par exemple, en choisissant une peinture dans un magasin

De bricolage, que même avec des lumières dites blanches

Le rendu des couleurs peut être légèrement différent

D’une source d’éclairage …  à une autre.

Source : 123couleurs.fr/experiences

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

La lumière comme disent certains physiciens

N’existent pas vraiment, ce ne sont que des

Photons qu’on ne peut voir de nos yeux

Réagissant avec objets, environnement

Longueur d’onde de sa couleur varie

Fonction de quelques paramètres

Tout comme la nationalité entre

Être né, ici, et vivre ailleurs

Se sentir partout chez soi.

.

J’étais une bougie, je suis devenu une lampe,

Et me voici lumière d’ambiance et en couleurs :

Est-ce pour autant que j’illumine par ce que je suis

En tous cas ça rime avec un objet des plus lumineux

Que l’on peut mettre en vers que si l’on a des yeux

Lors comment distinguer l’essence et existence :

Si je change de forme, quel est mon vrai fond

 .

Visuel

.

.

tout est  dit, tout est là : que suis-je ?

.

Visuels et textuels  >>

907 – Je ne suis que somme de sensations

Visuels et textuels  >>

.

Hors sensations,

Pas d’information,

Traitée par cerveau,

Demeurant  en repos

Sans un geste, ni mot.

La sensation d’exister,

Tient  à notre activité,

Et, à notre réactivité,

Pour partie… réflexe

Et partie, complexe,

Conçues à s’adapter

À tout autre milieu.

.

Très fort, suis somme de sensations,

De sommations qui font mes perceptions,

Me feront mes vraies actions,  par réactions,

Rester en vie, automatismes, autoadaptations.

Adaptations qui,  à leur tour, viendront susciter

D’autres sensations et  impressions et réactions,

Me  menant  à penser : esclave de mes passions.

.

Un être doué de langages, d’émotions… raisons.

Raison faisant, qu’en moi, de violentes émotions

Seront canalisées  pour exercer la vie, en société,

Sinon je serais prêt à mordre, à taper voire tuer

Pour satisfaire à folle emprise de ma passion

Passion entretient toute flamme … d’aimer,

Tout autant que la haïr, jusqu’à destruction !

.

Les lois qui régissent ma vie, en communauté,

Sont les mêmes qui instaurent en moi, division.

Divisions entre les gens,  les bons, les méchants,

Les égoïstes, les altruistes,  les cons,  intelligents,

Qui se côtoient, s’affrontent, ou  se font la guerre,

Pour conquérir leur paix, répandre leurs misères.

.

Misère d’une fin, faisant qu’une fois  au cimetière,

Serons voisins pour toujours réduits en poussière,

Même  si les uns vont au paradis et autres, enfer,

Aucun n’aura sensations d’exister à part entière

Entièrement, tant nous sommes qu’éléments,

D’un tout qui nous dépasse nous trépasse.

.

C’est ainsi que la vie passe et sans cesse repasse,

Nos raisons d’exister, finissent en nous enterrant.

Enterrant gaietés de la vie, se trouvant en l’esprit,

Qui nous donne chance   d’avoir pleine conscience

D’une tragique destinée, tant c’est elle qui remplit

Le fil rouge nous tramant, jusqu’à notre échéance.

.

Échéance, déchéance de l’homme  ou rédemption !

À  chacun de choisir en son âme  et selon sa religion

S’il existe  une vie après la mort, il doit aussi exister

Une, avant notre naissance, notre apparence créée.

Créer le doute est fort : personne n’a raison ni…tort

Je ne serai qu’une somme de sensations : très fort.

.

.

Extensions

 .

Sensations forte, sensations faibles, selon capteurs, humeurs

Il y a des enfants qui sont de véritables éponges à sensations,

Et des vieux, des autistes, qui ne sentent plus rien ou presque

Après, certains seraient doués d’un sixième sens, mais lequel,

S’il n’y a pas de capteurs, de transmetteurs ni d’interpréteurs

Un nouveau-né a plein de capteurs, mais, pas d’interpréteurs

Ce qu’il apprendra, c’est à donner un sens à ce qu’il ressent !

 .

Ceci n’est peut-être pas un texte

Qui aura fait sensation aux lecteurs,

Mais qui en a fait beaucoup chez moi

Déjà rien qu’en l’écrivant, le relisant.

.

Mais encore faudra-t-il différencier

Les sensations  et les émotions, tant

Les sensations restent liées aux sens,

Les émotions, à leurs représentations.

.

On parle d’événement partagé à plusieurs

Et du ressenti de chacun parfois très divers

De ceux qui ne ressentent rien ou presque

Et des hypersensibles qui prennent tout.

.

.

907 – Calligramme

.

Hors sensations,

Pas d’information,

Traitée par cerveau,

Demeurant  en repos

Sans un geste, ni mot.

La sensation d’exister,

Tient  à notre activité,

Et, à notre réactivité,

Pour partie… réflexe

Et partie, complexe,

Conçues à s’adapter

À tout autre milieu.

Très fort, suis somme de sensations,

De sommations qui font mes perceptions,

Me feront  J  mes vraies actions par réactions,

Rester en vie,     E  automatismes, autoadaptations.

Adaptations qui,       *      à leur tour, viendront susciter

D’autres sensations           N     et  impressions et réactions

Me menant à penser :               E     esclave de mes passions.

Un être doué de langages,             *         d’émotions…raisons.

Raison faisant qu’en moi, de            S      violentes émotions

Seront canalisées pour exercer        U     la vie, en société,

Sinon je serais prêt, à mordre, à    I    tape, voire tuer,

Pour satisfaire à folle emprise  S  de mes passions.

Passion entretient, toute flamme  … d’aimer,

Tout autant que la haïr,   jusqu’à destruction.

Les lois qui régis  Q  sent ma vie en communauté,

Sont les mêmes qui   U    instaurent en moi, division.

Divisions entre les gens   E      les bons et les méchants,

Les égoïstes, les altruistes,      *           les cons, intelligents,

Qui se côtoient, s’affrontent,           S             se font la guerre,

Pour conquérir leur paix répandre      O             leurs misères.

Misère d’une fin, faisant qu’une fois      M          au cimetière,

Serons voisins pour toujours réduits     M       en poussière,

Même si les uns vont au paradis et    E     autres, enfer,

Aucun n’aura sensations d’exister   *  à part entière.

Entièrement, tant  ne sommes   D   qu’éléments,

D’un tout qui nous dépasse    E   nous trépasse.

C’est ainsi que   *   la vie passe et sans cesse repasse,

Nos raisons d’exister,   S    finissent en nous enterrant.

Enterrant gaietés de la vie,    E       se trouvant en l’esprit,

Qui nous donne chance d’avoir        N          pleine conscience

D’une tragique destinée, tant c’est         S          elle qui remplit

Le fil rouge nous tramant, jusqu’à           A        notre échéance.

Échéance, déchéance de l’homme          T        ou rédemption !

À  chacun de choisir en son âme          I     et selon sa religion

S’il existe une vie après la mort      O       il doit aussi exister

Une avant notre naissance      N     notre apparence créée.

Créer le doute est fort     S   personne n’a raison ni…tort

Je ne serai qu’une  * somme de sensations : très fort.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

907 4

.

Évocation

 .

J’imagine un ours

Qui se tiendrait debout,

Un empilement de pierres,

Selon attentes, sensations ?

 .

Les empilements fabriqués de galets

Vont du gros en bas, petits en haut

 Sauf qu’ici,  égaux, sauf le denier.

.

Nos sensations s’empilent et font somme

 Pour déclencher nos réactions:

Sont-elles comme des pierres : grandes,

Puis moyennes, puis petites ?

 .

Symbolique

 .

La pierre levée des Celtes

Se retrouve sous la forme

Actuelle des clochers.

.

On célèbre la messe catholique

Sur une pierre,

Elle est  élément de construction,

Est liée à la sédentarisation des peuples

Et  à une sorte  de cristallisation  cyclique.

.

La pierre cubique à  pointe est philosophale.

Pierre angulaire et voire pierre clé de voûte

Ou pierre du faîte, celle de l’achèvement.

 .

Descriptif

.

907 – Je ne suis qu’une somme de sensations

Alignement central / Titre analogue / Thème conscience

Forme courbe    /   Rimes égales     /    Fond accordé à forme

Symbole de forme : pierres-levées / Symbole de fond : sensations

.

.

Fond

.

Évocation

.

907 6

.

Nos sensations s’empilent et font somme

 Pour déclencher nos réactions:

Sont-elles dans notre maison, notre jardin

Tenues secrètes à nos voisins !

 .

Symbolique 

L’information sensorielle est

Par essence concrète et tangible.

Dans  le  processus  de  sensation,

L’accent est mis sur l’expérience réelle,

Autant que les faits, que, sur les données.

.

Comme grand processus perceptif  et actif,

Il est plus que la simple stimulation cinq sens

Car c’est l’enregistrement de cette stimulation,

Qui est, activement, relié aux réalités concrètes

Du monde extérieur  et  autant  à ses  souvenirs

Des expériences familières du monde intérieur.

Modifié mis en forme, source : 16-types.fr/

modele/MBTI-2-sensation-intuition

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

Il y a les sensations fortes qui marquent d’un coup

Parce qu’elles explosent, comme en plein vol, figure,

Et les sensations faibles, à bas bruit, petites mélodies

Qui s’instillent en vous et mémoire stable petit à petit

Et dont certaines vous tourmentent jusqu’à obsession

Certaines seront dures comme pierres, se répèteront

Le restant de sa vie comme cycle vertueux, infernal.

.

Une pierre, plus une, superposées, jusqu’à sept

Voilà qui constituerait  très beaux empilements,

Qui nous procurent des sensations d’élévations

Une somme de pierres, une somme d’impressions

De temps en temps, ça rime en vers, parfois non !

Toujours serait-il que deux monticules ou repères,

Ne sont jamais identiques sauf des fois sur le fond.

 .

Visuel

.

.

Sommes sensations

.

Visuels et textuels  >>

 

906 – Rien, moins que rien, trois fois rien

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.

Le mot rien ne se conjugue pas

Et tout juste, se met-il au pluriel,

Et comment peut-il  s’additionner

Si rien, ce n’est rien, zéro et basta.

Rien plus rien égale trois fois rien

C’est déjà quelque chose eh bien,

C’est mieux que moins que rien.

.

Encore à définir ce qu’est : rien.

Ainsi donc si je comprends bien,

Tout est relatif, rien n’est certain.

Si  je cumule : zéro, rien, epsilon,

Est-ce que l’addition  sera bonne,

C’est bien drôle et mathématique.

.

C’est bien vrai et le ciel m’est témoin,

Que je ne suis pas grand-chose de bien.

Certains sont prétendus moins que rien.

Comment cela est-il possible  mais bien,

Si l’on admet que  rien sera la normalité,

Qu’on se place  au-dessus  ou en dessous,

Moitié-moitié, à égalité, moins la moitié,

Celui qui se trouvera au milieu, n’est rien,

C’est simple exercice statistique, gaussien,

Si la société se divisera en trois catégories.

.

Les moins que rien, rien et plus que rien.

Si je me place dans les  « plus que rien » :

J’ai bonne opinion naturellement, de moi,

Par rapport à bien d’autres lors je les vois,

Je me dis : quand même, je suis bien loti,

Mais les autres ne sont pas du même avis

Ils me mettent en les «moins que rien»

Si j’étais, en réalité, du côté du rien :

.

J’imagine différentes sortes de riens,

Sans compter je suis moins que rien ici

Mais ailleurs, je suis bien plus que rien.

Tout est relatif et du lieu où l’on se place,

Sans compter, avoir niveau être, compris !

.

Certains  n’ont rien, d’autres ne sont rien :

Il faudra dire que l’un n’empêche pas l’autre

Et ni même son contraire on y perd son latin,

Si je me tiens du côté de rien, c’est que je suis

Passé lors vraisemblablement à côté de tout

Mais qu’est-ce tout : une somme  de riens.

.

Laisse tomber, c’est rien, tu n’as rien pigé,

Comme d’habitude, et tu n’as pas changé.

D’accord : rien plus rien ne donne rien :

Trois fois rien, c’est déjà quelque chose.

.

Explique-moi cela car si l’on additionne

L’on multiplie rien ne serait plus pareil :

Epsilon plus epsilon or ça fait des tonnes.

Je suis entre moins que rien plus que tout :

Près de toi, je ne me sens pas  à côté de rien

Pour autres, je ne suis rien ; pour toi, tout !

.

.

Extension

 .

Où est la logique la dedans :

Je crains qu’il y en ait plusieurs

Et chacun peut choisir la sienne,

Celle qui lui convient et pratique,

Qu’il affectionne, mais, au final,

Les sommes sont nulles si rien

Ne se perd … rien ne se crée,

Et, que tout se transforme,

Comme soutient Einstein.

 .

«C’est rien, laisse tomber, ça n’a pas, ça n’a plus d’importance»

Qui n’a jamais prononcé, n’a jamais entendu, cette phrase-là ?

Rien, pour les uns c’est moins et pour d’autres, bien des choses

Que l’on se reproche ou que l’on regrette, voire que l’on impose,

Dire que ça ne sert à rien  avant d’avoir tenté : perdu d’avance.

Au final, tout ce que l’on a fait, de son vivant : mort, c’est rien

Sauf si on le faisant, malgré la peine, ça nous a fait du bien.

 .

« Selon le contexte d’emploi,

Rien  est  soit le néant,

Soit quelque chose

Soit un vide »

Le Robert

 .

On ne peut le conjuguer

Mais on peut le compter,

Sans pour autant compter

Sur lui, ni même le raconter

.

Pour le figurer : image du totem

Pour l’évoquer : image du néant

Pour l’invoquer : image du vide !

 .

Jankélévitch aura tout de même écrit

« Le Je-ne-sais-quoi  et  le presque-rien,

La volonté de vouloir» 3 tomes. Seuil 1980.

Et j’en suis bien incapable d’en faire autant !

.

.

906 –  Calligramme

.

Le mot rien ne se conjugue pas

Et tout juste, se met-il au pluriel,

Et comment peut-il *  s’additionner

Si rien, ce n’est rien, *  zéro et basta !

Rien plus rien égale  *     trois fois rien

C’est déjà quelque    R      chose eh bien,

C’est mieux que      I          moins que rien

Encore à définir    E         ce qu’est : rien !

Ainsi donc si je     N      comprends bien,

Tout est relatif     *    rien n’est certain.

Si je cumule    * zéro, rien, epsilon,

Est-ce que l’addition sera bonne,

C’est bien drôle, mathématique.

.

C’est bien vrai et le ciel m’est témoin,

Que je ne suis pas grand-chose de bien.

Certains sont prétendus moins  M que rien.

Comment cela est-il possible   O    mais bien,

Si l’on admet que rien est        I       la normalité

Qu’on se place au-dessus     N        ou en dessous,

Moitié-moitié, à égalité      S         moins la moitié,

Celui qui se trouvera au    *           milieu, n’est rien.

C’est simple exercice      Q        statistique, gaussien

Si la société se divise     U       dans trois catégories :

Les moins que rien,      E        rien, et plus que rien !

Si je me place dans       *          les  « plus que rien » :

J’ai bonne opinion      R        naturellement, de moi,

Par rapport à bien     I         d’autres lors je les vois

Je me dis : quand     E    même, je suis bien loti,

Mais les autres ne  N  sont pas du même avis

Et ils me mettent en  les «moins que rien»

Et si j’étais en réalité  du côté du rien :

.

J’imagine différentes   T  sortes de riens,

Sans compter je suis    R   moins que rien ici

Mais ailleurs, je suis    O      bien plus que rien.

Tout est relatif et du     I        lieu où l’on se place,

Sans compter, avoir      S       niveau être, compris !

Certains  n’ont rien,       *        d’autres ne sont rien :

Il faudra dire que l’un     F       n’empêche pas l’autre

Et ni même son contraire    O     on y perd son latin.

Si je me tiens du côté de rien   I      c’est que je suis

Passé, lors vraisemblablement,  S  à côté de tout

Mais qu’est-ce tout : une somme  *   de riens.

.

Laisse tomber, c’est rien,    tu n’as rien pigé,

Comme d’habitude, et tu  *   n’as pas changé.

D’accord : rien plus rien   *       ne donne rien :

Trois fois rien, c’est déjà   R          quelque chose.

Explique-moi cela car si    I            l’on additionne

L’on multiplie rien ne se     E         rait plus pareil :

Epsilon plus epsilon or ça    N         fait des tonnes.

Je suis entre moins que rien  *       plus que tout :

Près de toi, je ne me sens pas  *  à côté de rien

Pour autres, je ne suis rien ; pour toi, tout !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

906 4

.

Évocation

 .

Un bracelet ou une chaine

Et pourquoi pas un totem 

Leurs trois têtes  sculptées

Avec leurs yeux fermés.

.

Encore un totem amis avec trois têtes identiques

La bouche et les yeux bien fermés, hermétiques

Ou peut-être tout simplement, énigmatiques.

.

Totem avec ses trois visages semblables,

Les yeux fermés :

Ont-ils été quelqu’un, le deviendront-ils,  

Ou resteront-ils rien ?

 .

Symbolique

 .

Pour un Amérindien, un Totem

Est un capteur symbolique qui sert à

Relier les différents niveaux d’existence,

À aider à la compréhension des pouvoirs

Aussi bien physiques que non physiques

Ainsi que des forces, dites formatives.

.

Vu qu’un Totem exprime différentes

Qualités d’une entité bien vivante,

Il est bien plus simple, efficace

À utiliser que n’importe quel

Symbole … géométrique !

sciencetradition.forumactif.com

 

Descriptif

.

906 Rien, moins que rien, trois fois rien !

Alignement central / Titre analogue / Thème  identité

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : totem  /  Symbole de fond : yeux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

906 6

.

Un homme caché derrière grosse tête

Les yeux fermés :

A-t-il été quelqu’un, le deviendra-t-il,  

Ou restera-t-il rien ?

 .

Symbolique 

 .

Les yeux sont des outils

Privilégiés pour s’ouvrir au monde.

«L’œil est le miroir de l’âme  …  (Platon)

Siège de la séduction : «faire les yeux doux

Tapez dans l’œil de l’un, jouer de la prunelle,

Symbole de la connaissance, le troisième œil,

Siège de la perception, connaissance divine.

Chez les esquimaux «celui qui a des yeux»

Désigne le chamane, le clairvoyant.

Modifié et mis en forme, source :

poetiquedeloblique/overblog.com/les-yeux

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les yeux sont tournés autant vers l’intérieur

Que vers l’extérieur lors c’est l’interprétation

Des deux qui primerait sur toutes réalités,

Ce que l’on voit n’est rien d’autre que ce

L’on sait, ce que l’on sait, rien d’autre

Que ce que l’on voit : que croire

D’autre que se sentir vivant.

.

La forme du totem colle à celle du poème

Avec ses trois têtes identiques, superposées,

Rime avec masque mortuaire, yeux fermés 

Aux visages des plus patibulaires, s’il en es.t

Le face à face avec eux évoque une éternité,

En lequel, désormais se sentent enfermés,

Devenus moins que rien après être tout.

 .

Visuel

.

.

C’est pas grand-chose

.

Visuels et textuels >>

905 – Je ne suis que ce que j’ai pu être

Visuels et textuels  >> 

.

Être ce que l’on peut,

Ou être ce que l’on veut,

Ou être ce qu’autre a voulu :

Des choix qui me sont dévolus.

Car, j’ai la faiblesse  de penser :

Que j’aurais pu  ne pas exister !

Mais  d’en prendre  conscience

Qu’en ferais-je  en substance !

.

Compter sur cette espérance,

Que  ma vie  ne sera  gâchée,

Par fin triste, indéterminée,

Suite existence d’errance !

Si je dois sans cesse errer

Alors autant je choisisse,

Là  où  j’ai  envie  d’aller,

Suivant un plaisir premier.

.

Le Big-Bang de ma naissance,

Annonce ma mort programmée.

Aurais-je préféré ne pas être né !

Faut-il encore être pour le dire

Et être libre pour le choisir,

Lors de se savoir mortel,

Donne toute valeur

À tout devenir.

.

Devenir ce que je suis !

Je ne suis que ce que j’ai pu être !

Pas forcément ce que je veux, je suis,

De ceux que j’ai vu passer à ma fenêtre,

Hier, y a huit jours, et me dis : j’aurais

Très bien pu être quelqu’un d’autre,

Du fait que mon identité est faite

Des liens de ces rencontres,

Se mêlant aux vôtres.

.

L’espérance serait, à ce qu’il parait,

La dernière chose… que l’on perd

Mais pourquoi vivre…pour elle

Et comment vivre… sans elle

Sinon en aimant le temps

L’espace et mouvement

Les gens et…la Terre,

Le monde et misère.

.

Quand je suis né, je n’étais rien,

Je ne suis pas devenu grand-chose :

Peut-être brin, presque rien, de poésie

Aurait pu complétement changé ma vie !

Cela dit, j’ai repris mon destin en mains,

Monde, même fou, à nouveau me ravit,

Tant que ma passion d’écrire me sert

De boussole et d’amour éperdu.

.

.

Extension

.

Je ne serais  que ce que j’aurais pu être,

Comme si mon destin était câblé en moi,

Pour moi de l’extérieur, or cela est faux :

J’aurais pu être quelqu’un de… différent.

Il n’est jamais  trop tard  pour le devenir

Pour peu que je le veuille, et, je le puisse.

«Être ou ne pas être» clamera Shakespeare

Dans Hamlet, en plein doute existentiel !

Choisir pleinement d’être ce que l’on est,

Ou choisir de devenir quelqu’un d’autre

Pour ne plus être ce que l’on est ou était

Des questions à se poser, défis à relever

Ou se laisser couler  en quelque fatalité

Des événements  nous tombant  dessus

Sans rien  avoir demandé, or, pourtant

Nous conditionnent  à tous les accepter

Plutôt que de lutter contre, s’en révolter

Se métamorphoser en ce qu’on devient,

Si j’aurais voulu …  je serais … écrivain,

Clame écorcheur grammaire française !

.

J’aurais pu ne pas être, oui mais voilà, je suis, la question est close

Et ce n’est pas nécessaire que, chaque jour qu’on vit, on se la pose.

Si jeunesse savoir, vieillesse  pouvait, la vie serait tout autre chose.

On pourrait la voir en noir ou blanc et pourquoi pas aussi, en rose.

Alors il me reste à la remplir de quelque chose

Qui me tient à cœur, mais comment le choisir :

Qui  me dira que c’est bien moi, et pas un autre,

Qui a décidé pour moi, communauté  ou société !

Au final, vaut mieux que je me dise que je suis ce que j’ai pu, voulu.

.

On dit qu’étant enfant, tout est possible,

Tout est ouvert, un monde de possibilités

Et déjà étant adolescent, il faut s’orienter

Faire un choix science, littérature, social.

.

Cela est vrai, métier, l’est autant familial

Choisir entre le célibat, pacs, ou mariage

Choisir d’avoir un deux, trois enfants etc.

Choisir d’avoir beaucoup ou peu d’amis !

.

Enfin, que dire d’être soi-même, réalisé !

Est-ce avoir réussi dans la vie, ou sa vie ?

Les deux ne sont pas incompatible  mais

Il vaut mieux le prévoir que de surseoir.

.

.

905 – Calligramme 

.

Être  ce  que  l’on  peut,

Ou être ce   *   que l’on veut,

Ou être ce qu’  *   autre a voulu :

Des choix qui   J   me sont dévolus.

Car, j’ai la faib   E     lesse de penser :

Que j’aurais pu    *         ne pas exister !

Mais d’en pren     N         dre conscience

Qu’en ferai-je        E           en substance !

Compter sur           *        cette espérance,

Que ma vie             Q         ne sera gâchée,

Par fin triste,          U          indéterminée,

Suite existen           E          ce d’errance !

Si je dois sans          *             cesse errer

Alors autant je         C            choisisse,

Là où  j’ai envie        E              d’aller,

En  suivant  mon  plaisir  premier.

QUE J’AI

Le Big-Bang de ma naissance,

Annonce ma mort programmée.

Aurais-je préféré ne pas être né !

Faut-il encore être pour le dire

Et être libre pour le choisir,

Lors de se savoir mortel,

Donne toute valeur

À tout devenir.

Devenir ce que je suis !

Je ne suis que ce que j’ai pu être !

Pas forcément ce que je veux, je suis,

De ceux que j’ai vu passer à ma fenêtre,

Hier, y a huit jours, et me dis : j’aurais

Très bien pu être quelqu’un d’autre,

Du fait que mon identité est faite

Des liens de ces rencontres,

Se mêlant aux vôtres.

PU ÊTRE !

L’espérance serait, à ce qu’il parait,

La dernière chose… que l’on perd

Mais pourquoi vivre…pour elle

Et comment vivre… sans elle

Sinon en aimant le temps

L’espace et mouvement

Les gens et…la Terre,

Le monde et misère.

Quand je suis né, je n’étais rien,

Je ne suis pas devenu grand-chose :

Peut-être brin, presque rien, de poésie

Aurait pu complétement changé ma vie !

Cela dit, j’ai repris mon destin en mains,

Monde, même fou, à nouveau me ravit,

Tant que ma passion d’écrire me sert

De boussole et d’amour éperdu.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

905 4

.

Évocation

.

Une brochette de légumes

Ou viande ou d’autre chose

Et pourquoi pas un Totem 

Avec des têtes superposées ?

 .

En général, grosse tête en bas, petite en haut

Mais ici, c’est bien plutôt le contraire,

Il peut y en avoir jusqu’à cinq.

 .

Un Totem, avec ses trois personnages,

 Prenant de l’importance,

De la hauteur avec l’âge, plus le statut,

La tête et la connaissance.

 .

Symbolique

 .

Pour un Amérindien, un Totem

Est un capteur symbolique qui sert à

Relier les différents niveaux d’existence,

À aider à la compréhension des pouvoirs

Aussi bien physiques que non physiques

Ainsi que des forces, dites formatives.

 .

Vu qu’un Totem exprime différentes

Qualités d’une entité bien vivante,

Il est bien plus simple, efficace

À utiliser que n’importe quel

Symbole … géométrique !

sciencetradition.forumactif.com

 

Descriptif

.

905Je ne suis que ce que j’ai réussi à être 

Alignement central / Titre droit intercalé / Thème  identité

Forme courbe  /  Rimes variées   /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : totem  /  Symbole de fond : têtes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

905 6

.

Un Totem, avec ses trois personnages,

 Prenant de l’importance,

De la hauteur avec l’âge, plus le statut,

La tête et la connaissance.

 . 

Symbolique 

 .

La tête est la partie

Qui  domine  le corps,

Est le siège de la pensée

Et  de la communication.

Elle  symbolise : l’identité,

L’émotion,  et  l’intelligence,

La communication et volonté.

.

La  tête  est  la partie  du  corps

La plus sensitive, elle  concentre

La vue, l’ouïe, l’odorat et la goût,

Est partie du corps qui renferme

Le cerveau, le siège de la pensée

Contrôle des comportements.

.

La tête est donc la partie

La plus importante et

La plus complexe du corps.

1001symboles.net/symbole/sens-de-tete

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Animal considéré comme l’ancêtre et le protecteur

D’un clan, objet de tabous et de devoirs particuliers.

Totem rime son mixte entre contraintes et libertés,

Et avec parfois ses deux ou trois têtes, superposées

Le face à face avec lui est souvent impressionnant

Et comme il est multiforme par nature, essence,

Aucune forme n’épouse le fond mais l’évoque.

 .

Visuel

.

.

Etre chercheur appliqué !

.

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904 – Quand je suis né, je n’étais rien

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.

En naissant,

L’on  est rien,

Lors, en vivant,

Devient quelqu’un

Et puis en mourant,

À nouveau, plus rien :

C’est le sort de chacun,

Du moins des humains !

Et lors  qu’entre les deux

 Tout se noue, tout se joue

  Monde est terrain de jeu.

.

Apprendre à se battre, défendre

Sa place, territoire, compétence,

Problème,  solution, en balance,

Avant  avoir  raison, prétendre.

.

Complexité du vivre ensemble

Devient telle qu’elle divise

Les uns, autres, laissant

Plus faibles  sur le côté,

Chacun  reste le chantre

De lui-même, en premier,

Et non  celui  de  solidarité.

.

Lors né, je n’étais presque rien,

Enfant que parents aiment bien,

Avec un beau destin à accomplir,

Sortant poussant premier soupir.

.

Je serai mort, je ne serai plus rien

À  peine souvenir  dont se souvient

D’un  manque  d’entrain  à  mourir,

Râlant,  poussant son dernier soupir.

.

Entre les deux, les années interpellent :

Douces, amères, tendres et voire cruelles,

C’est une tragicomédie du long de ma vie,

Lors en découvrant, errant en ce monde ci.

.

Ce n’est pas que le monde soit bon, mauvais,

En tout état de cause, c’est le seul qui soit fait

D’humains  qui s’aiment, voire qui se battent,

Pour défendre leur place au soleil et s’éclatent.

.

Problèmes se multiplient, solutions se divisent,

Lors populations d’humains traversent crises

En rats sur le navire   où n’y a plus de place

Sacrifieront frères,   sœurs, en masse.

.

Né, en plus de tous les autres

Et néanmoins apôtre,

De moi-même,

Poème

V

.

.

Extension

.

Trouver sa place au soleil, d’accord,

Mais il ne suffit pas pour vivre,

Il faut aussi trouver sa place en société

Et cela n’est pas souvent donné.

On est rien quand on nait, on n’est rien

Quand on meurt, entre les deux,

On est censé être, devenir, quelque chose,

Quelqu’un et cela n’est pas rien !

Devenir quoi : devenir heureux, heureux

De quoi et que faire pour le rester :

Accumuler  des connaissances, des biens,

Des relations, des valeurs ou tout

Simplement trouver sa voie, et  la bonne :

Celle qui nous convient et nous

Maintient, nous conduit  vers le bonheur

Et qui nous réalise pleinement

Sans regrets ni remords : un plan de vie

En quelque sorte au lieu de surfer

Sur la même vague que nombre autres.

.

À part ceux qui sont nés avec une cuiller d’argent dans la bouche

Ou ceux qui ont la chance d’avoir des parents célèbres : fils de …

Peu de nouveau-nés  ont leur avenir bien assuré, sans rien faire.

Moi je suis né, fils de paysan, fier de l’être mais tout ce que j’ai

D’autres, fils d’ouvriers, d’artisans, ce qui n’est guère mieux.

Mais ce n’est pas pour autant que je me suis fait tout seul

Nombreux sont les gens qui m’ont aidé dur le chemin :

J’aurais pu être quelqu’un d’autre, avoir un jumeau,

Ai fait des pieds et des mains pour parvenir à rien.

.

Personne, en principe, n’est rien en naissant,

Sauf à être l’enfant de quelqu’un d’important

Mais ce n’était pas le cas des fils de paysans.

.

Mais, après tout, chacun fait sa vie  comme

Il veut ou, dans tous les cas, comme il peut,

Si rien n’est inscrit dans le livre d’un destin.

.

L’on saluera quelqu’un qui est parti de rien,

Comme s’il n’avait été aidé sur son chemin,

C’est bien sûr impossible, mais pas certain

Que cela suffise à devenir futur chercheur.

.

Et puis j’aurais pu être une fille ou jumeau

Cela aurait changé parcours toute ma vie :

On peut avoir les mêmes gènes et facultés,

Et suivre des voies différentes, contraires.

.

.

Épilogue

.

Quand je suis né, je n’étais rien

Ce serait partiellement vrai et faux

Vrai si je suis né dans famille pauvre

Faux si j’ai déjà un destin tout tracé !

.

Parlant de mon cas, c’est le premier,

Né en masure avec sol en terre battue

Sans eau courante et sans électricité,

Rien qu’une cheminée pour chauffer.

.

Mon témoignage n’a de valeur que

Par rapport au milieu agriculture

Où j’étais loin d’être bien mal loti

Par la suite, cela s’est…amélioré.

.

Le plus important, indispensable

N’est ni le lieu, l’état de richesse :

C’est la valeur des soins,  l’amour

Que portent parents aux enfants.

.

Que ce soit mouvement de toupie

Ou bien le balancier  d’une  horloge,

Temps tourne même vitesse pour tous

Chacun a dans sa poche, son propre destin.

.

Être parti de rien pour arriver pas grand-chose

N’est pas une fatalité dans nos pays occidentaux

Où aides, secours, recours divers, sont à volonté,

Mais ne compter que sur eux, sera se mystifier.

.

.

904 – Calligramme

.

En naissant,

L’on   Q    est rien

Lors,     U  en vivant,

Devient    A    quelqu’un

Et puis       N     mourant,

À nouveau   D    plus rien :

C’est le sort  *    de chacun,

De nous         J    humains !

Lors  entre    E      les deux

 Tout se noue,  tout se joue

  Monde est terrain de jeu.

.

Apprendre à se battre, défendre

Sa place, territoire,   compétence,

Problème,  solu   S  tion, en balance,

Avant avoir rai    U     son, prétendre.

Complexité du      I      vivre ensemble,

Devient telle         S         qu’elle divise

Les uns et les        *      autres laissant

Plus faibles         N          sur le côté,

Chacun est        É          le chantre

De lui-même,   *      en premier,

Et non celui   de solidarité.

 .

Lors né, je n’étais presque rien :

Enfant que parents aiment bien,

Avec un beau destin à accomplir,

Sortant poussant premier soupir.

Je serai mort je   ne serai plus rien

À  peine souvenir  *  dont se souvient

D’un manque d’en  J    train  à mourir,

Râlant,  poussant     E   le dernier soupir.

Entre les deux, an     *  nées interpellent :

Douces, amères, ten    N       dres, ou cruelles,

C’est la tragicomédie       ‘         du long de ma vie,

Lors en découvrant, en   É   *      errant en ce monde ci.

C’est pas que monde   T                    N    soit bon, mauvais,

En tout état de cause   A                        E     le seul qui soit fait

D’humains qui s’aiment I                        I      voire qui se battent,

Pour défendre leur place  S             R   au soleil, et s’éclatent.

Problèmes se multiplient     *   les solutions se divisent,

Lors populations d’humains traversent une crise

En rats sur le navire   où n’y a plus de place

Sacrifieront frères,   sœurs, en masse.

Né, en plus de tous les autres

Et néanmoins apôtre,

De moi-même,

Poème

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

904 4

.

Évocation

 .

On peut y voir pendentif

Ou une pendule d’horloge

Ou toupie qui tournerait

Suite  à une  impulsion ?

.

Mouvement inutile celui de toupie

Et qui finira, bientôt, par tomber :

Sans nouvelle énergie ni impulsion

Elle  ne peut  se relever, retourner.

 .

Symbolique  

 .

Le monde tourne

Comme une toupie.

Pour certains, la toupie

Symbolise l’axe du monde

Sur lequel  tourne  le Globe

Et son mouvement rotatif

Évoquel’équilibre en  un

Univers en mouvement.

 .

 » Comme la vie d’un Homme,

La toupie lancée cherche son équilibre

Sur son axe et très rapidement tourbillonne

Avec brio, semble avoir l’éternité devant elle

Avant de perdre petit à petit de la vitesse,

S’épuiser et au final, s’arrêter au sol,

Terrassée par sa course folle contre

Les forces physiques qui

Régissent notre

 Univers »

toupie-shop.com/informations-toupie

 

Descriptif

.

904 – Quand je suis né, je n’étais encore rien 

Alignement central / Titre droit rond / Thème  existence

Forme conique  / Rimes égales   /  Fond approché de forme

Symbole de forme : toupie  /  Symbole de fond : impulsion

.

.

Fond

.

Évocation 

.

904 6

.

Mouvement inutile celui de toupie

Et qui finira, bientôt, par tomber :

Sans nouvelle énergie, impulsion

Elle  ne peut  se relever, retourner.

 .

Symbolique 

 .

Chez l’enfant, tout est

À la fois neuf et unique,

Comme si chaque individu,

Comme chaque début d’année,

Était porteur  d’une essence  ou

D’une impulsion particulière.

.

L’enfant sera le « point zéro »

D’où tout jaillit, et où tout va

Retourner : l’enfant « sait »

Très bien qui nous sommes.

.

Et, nous devrions être très

À l’écoute de notre enfant,

Tant c’est lui  qui donnera

Le plus clairement, forme

Aux impulsions, appétits,

En disant « Oui » « Non »

Modifié : lesneufsouflles.fr

 .

.

Corrélations

 

Fond/forme 

 .

Pour faire tourner toupie, faut donner impulsion

En la mettant sur sa pointe et puis après, la lâcher

Ça rime avec rotation, avec vitesse, avec  équilibre

Arrive un moment où  elle vacillera, et, tombera.

.

D’accord mais ici, fond du poème ne tourne pas

Et lors si sur la forme cela ne tourne pas rond,

On en est à se demander si on y est pour rien.

.

Visuel

.

 .

Lors j’étais bébé, je n’étais rien

.

Visuels et textuels >>

903 – Comment en est-on arrivés là ?

Visuels et textuels >>

.

Ce que nous sommes, aujourd’hui :

Nous ne l’avons pas, toujours été.

C’est une évidence de La Palice,

Faudra encore bien l’évaluer.

L’un parlerait  d’un destin

En invoquant la fatalité,

Autre,  force et volonté,

Courage pour y arriver.

Il en est ainsi  pour État

Riche  rendu  en pauvreté

 Et faute de l’avoir gouverné,

Pour  avoir volé  gagne-pain.

Lors moitié du monde a faim,

Autre  moitié  des  jeux chers,

Y aucun partages entre elles,

Chacun assume son destin.

.

Je me suis souvent demandé

Comment sommes arrivés là

À ne pas voir le temps passer,

Qu’à jour où vie s’arrête là.

Il n’y a  aucune fatalité,

Si chacun  se  choisit,

Construit son destin,

Le mien pareil tiens,

Pareil à  ces  milliers

De gens que j’ai imité

Bien  qu’unique, avéré,

Et j’assume ce que j’ai été,

Je deviens ce dont j’ai rêvé !

.

Je me suis souvent demandé

Comment le monde est arrivé

À organiser des jeux humains

Sans pains satisfaisant faims.

Vies gâchées lors à peine nées,

En manque de tout, pauvreté,

Richesses  ne sont pa s tout :

Les puissants sont-ils fous !

L’opulence,  avec la misère,

Ne se mettent en ménages,

Il faut être révolutionnaire,

Pour accepter tout partage,

De ce que l’on vous a donné.

.

Je me suis souvent demandé

Si en commençant demain,

À prendre ma vie en main,

Je changerais mon destin !

Je ferais quoi, dites-le moi,

Je crois bien n’importe quoi

Et  que   cesse, l’inhumanité,

De  ce monde  qui est totalité,

D’une somme  d’individualités.

Homme est un loup pour homme

Lors, c’est par lui qu’il sera mangé

Tandis que guerre est à nos portes,

Que son cataclysme nous emporte.

Faudrait-il en rire  ou en pleurer !

.

.

Extensions

.

Lorsque nous en arrivons

À faire quelque chose de grave

Il serait bon de se questionner :

«Comment en suis-je arrivé là !»

Entre responsabilité, collective,

Et individuelle … il faudrait faire

La part des choses et nous remettre

En cause pour ne pas tomber manipulé.

Le premier ne se remettra jamais en cause,

Le second en appellera à une cause extérieure

Aucun ne regarde la réalité, telle qu’elle est !

Or la réalité résiste à tout quand on la nie.

.

Comment j’en suis, commet tu es, comment sommes nous

Arrivés là : à croire qu’on a rien vu venir, ni pu prévenir !

Et maintenant que faire pour sortir de cet enfer : misère.

Plus je réfléchis et plus je m’enferme dans des impasses

J’en suis arrivé tout au bout, et au fond de la nasse :

Faudrait faire la révolution pour que tout change

Mais je n’en ai pas le courage car à quoi bon !

.

Les activités, pensées, événements,

S’enchainent comme des obligations,

Auxquelles on imagine ne pas pouvoir

Se soustraire, ni même s’en distraire.

.

Il en est ainsi pour ses occupations,

Limites «burn-out» crise de nerfs,

Il en est ainsi pour ses émotions,

Finissant par bloquer réflexion.

.

Je me tourne  dans  mon lit,

Et je n’en dors pas, la nuit ;

 Un cachet succède à l’autre,

Il n’y a rien qui fasse effet !

.

Promis, je demande de l’aide

À un ami qui me semblera bien

Convenir pour pouvoir me sortir

De ce mauvais pas à en mourir !

.

.

903 – Calligramme

.

Ce que nous sommes aujourd’hui

Nous ne l’avons   pas toujours été.

C’est une éviden      ce de La Palice,

Faudra encore              bien l’évaluer.

L’un parlerait        C             d’un destin

En invoquant         O                la fatalité,

Autre,  force             M                et volonté,

Courage pour           M                   y arriver.

Il en est ainsi           E                  pour État

Riche rendu            N             en pauvreté

 Et faute de l’          T      avoir gouverné,

Pour avoir vo              lé gagne-pain.

Lors moitié du       monde a faim,

Autre moitié       des jeux chers,

Y aucun partages entre elles,

Chacun assume son destin.

Je me suis souvent demandé

Comment som     mes arrivés là

À ne pas voir    E   le temps passer,

Qu’à jour où       N        vie s’arrête là.

Il n’y a au                           cune fatalité,

Si chacun              S                 se choisit,

Construit               O                son destin,

Le mien                 M             pareil tiens,

Pareil à                 M            ces  milliers

De gens               E         que j’ai imité

Bien qu’u          S        nique, avéré,

Et j’assume       ce que j’ai été,

Je deviens ce dont j’ai rêvé !

Je me suis souvent demandé

Comment le    monde est arrivé

À organiser       des jeux humains

Sans pains sa            tisfaisant faims.

Vies gâchées          N           à peine nées,

En manque de        O         tout, pauvreté,

Richesses ne           U          sont pas tout :

Les puissants         S          sont-ils fous !

L’opulence,                     avec la misère,

Ne se mettent                 en ménages,

Il faut être révo           lutionnaire,

Pour accepter       tout partage,

De ce que l’on vous a donné.

Je me suis souvent demandé

Si en commen        çant demain,

À prendre ma     A         vie en main,

Je changerais       R         mon destin !

Je ferais quoi         I            dites-le moi,

Je crois bien,           V         n’importe quoi

Et que cesse,             É           l’in-hu-manité,

De ce monde              S            qui est totalité,

D’une somme              *          d’individualités.

L’homme est  un       L    loup pour l’homme

Lors c’est par lui      À        qu’il sera mangé

Tandis que guerre   !       est à nos portes,

Que son cataclysme      nous emporte.

Faudrait-il en rire  ou en pleurer !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

903 4

.

Évocation

 .

On dirait un bracelet

Ou une chaîne avec ses

Quatre anneaux emboîtés

Qui se tiennent prisonniers !

 .

Si l’on prend quatre éléments qui se tiennent,

 Éléments qui font chaine

C’est comme autant de questions sans réponses

On reste prisonnier sans fin !

 .

Symbolique

 .

Le mot chaîne est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées dont

Il est impossible  de se libérer,

Symbolise l’emprisonnement

L’esclavage  et  la  servitude.

.

Et briser les chaînes signifierait

Se libérer, s’affranchir de contraintes

En se donnant la main … afin de former

Une chaîne d’union, à l’image des anneaux

Assemblés les uns aux autres, les personnes

S’unissent dans la fraternité et l’entraide.

.

Car donner la main …  à quelqu’un,

C’est aussi l’aider, le soutenir.

Modifié, source : 1001 symboles

 

Descriptif

.

903Comment en sommes-nous arrivés là ! 

Alignement central / Titre droit / Thème  conscience

Forme cercles / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : chaine  /  Symbole de fond : prison

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

903 6

.

Si l’on prend quatre éléments qui se tiennent,

 Éléments qui font chaine

C’est comme autant de questions sans réponses

On reste prisonnier sans fin !

 .

Symbolique 

 .

L’enfermement en prison

Est une mesure  d’application

De la  peine  privative  de  liberté

Visant à isoler détenus du corps social.

Il obéit à des exigences de séparation,

D’organisation sécuritaire, contrôle

Et  de  visibilité  des  détenus.

.

Objet de l’emprise du pouvoir,

Corps  incarcéré devient  enjeu

De tractations et de procédures.

Contraindre le corps en un temps

Et un espace, imposés, fait du corps

Du prisonnier un  terrain d’un conflit

D’appropriation, bouleverse dialectique

Entre  le «corps-sujet»  et   le «corps-objet.

.

Le détenu est aliéné par le regard objectivant

De l’autre qui l’englue en un statut de corps-objet,

Vécu dans la honte , il ne s’appartient plus tout à fait.

cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2014-8-page-673

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Mot chaine a un sens propre et figuré

Comme tant d’autres mots me direz-vous

Mais ce dernier a un sens positif et négatif.

.

Au figuré : je donne,  participe  à une chaine

Je prends,  je retiens,  j’enchaine  un   esclave.

.

Chaine est faite de maillons égaux ou presque,

On sait que le maillon faible est le plus critique.

.

Cela rime avec enchaine, déchaine, renchaine,

Mais, pour autant, sans devenir rengaine,

Il y en a de toutes  sortes, fines, grosses.

.

Ici le fond  n’épouse pas cette forme,

C’est juste interrogation en chaine.

.

Visuel

.

.

Mais comment en arriver là !

.

Visuels et textuels >>

902 – Faire le vide en soi : facile à dire !

Visuels et  textuels  >>  

.

Nature a horreur du vide

Et l’homme encore bien  plus,

Et pourtant est nécessaire

Pour établir équilibre

Si trop plein étouffe.

S’arrêter de s’agiter,

Pour tout et partout

Est la première étape

Lors faire le ménage,

En serait la seconde.

Décider de jeter,

La troisième ;

Faire  le vide,

La quatrième.

.

A dire, le vide en soi, facile,

Mais à le faire : plus difficile,

Le vide est, ce néant, inconnu,

Espace  où l’on  est plus que nu.

Mais, quand l’angoisse survient,

Qui suis-je lors entre tout…rien,

Ma peur d’être  creux, ou plein,

Ne me rassure du tout en rien.

.

Quand je bouge et je m’active,

J’élude   la  question  du  sens,

Bien qu’activités   instructives,

Éveillent en moi tous mes sens.

Cette nuit, je me  sens très seul,

Car le sommeil ne me vient pas,

La nuit, quand le silence est roi,

Mon lit est froid comme linceul.

.

Me vider de toutes les pensées

Serait  ma mort, vite, assurée,

Avec plus rien  à se souvenir,

Moins que rien à se départir.

Cela dit, vider  un trop plein,

Me ferait  le  plus  grand bien

Tant fait qu’en ma vie de chien,

Je m’encombre de tout, de rien.

.

Faire le ménage est une priorité,

Lors faire le vide  une nécessité,

Mais où trouverais-je …le temps,

Sans compter courage  d’y arriver.

Partir au loin et tout quitter, en vrai,

Faire le vide : formule magique, extrême,

Emportant problèmes en valise, les retrouverais.

Faire le vide : faudrait, déjà, lâcher prise sur ce qu’on fait,

Pouvoir écouter la musique d’un rêve quantique de cantique.

Si, faire le vide est accessible,  faire le plein, impossible,

Le bonheur est dans le pré de toute âme enjouée.

.

.

Extension

.

Faire le vide autour de soi est

Plus facile que de le faire en soi

Et ce, d’autant que nous sommes

Peuplés des vies des autres et qui

Nous ont tant influencés et dont

On ne saurait s’en débarrasser

D’un simple revers de main !

Et puis qu’est-ce que le plein,

Le trop plein, et qui n’est pas

Symétrique du vide, trop vide.

L’esprit comme le corps se plait

À fonctionner en … homéostasie,

Équilibre entre 2 valeurs choisies.

Et s’il est rompu, il faudrait ramer

Pour le ramener à sa valeur repère.

Faire le vide  pourra se traduire par

Se focaliser sur l’essentiel et finir de

Se disperser, et comment le définir !

.

Faire le vide quand sa tête est pleine de choses

Diverses et variées mais qui s’imposent à vous,

Est loin d’être aisé et parfois même impossible,

Et puis  ce serait très angoissant, d’arrêter tout,

Ne plus penser à rien, sensation d’être plus rien.

Vertige vous prend comme pour franchir un pont

Dont on ne voit pas le bout, on ne voit pas le fond.

 .

L’absence de bruit, d’agitation, d’activité

En soi et voire, en contexte, autour de soi,

Est inquiétante et perturbante à certains :

La vie, pour eux, c’est mouvement, action !

.

Arrêtez tout et, oublier ce qu’il reste à faire

Vous n’y pensez pas : que mettre à la place,

Du vide, j’en ai déjà horreur,  j’ai le vertige,

Quant au «lâcher prise» je vais tomber bas.

.

Faire le vide pour faire de la place à autres,

Passe encore, il faut bien se désencombrer

Mais faire de la place pour accueil du vide

Ca va pas la tête, elle l’est bien assez déjà.

.

Et, d’ailleurs, le vide, qu’est-ce que c’est ?

L’absence de sensations, actions, pensée

Mais alors je n’existerai plus vraiment

Un court-circuit et je deviens mort !

.

Épilogue

.

Faire le vide en soi … un physicien

Sûr de science atomique, vous dira

Que nous sommes, tous,  composés

Essentiellement de vide, non plein !

.

Disant cela je ne vous apprends rien,

Il ne s’agit pas ici de matière, atome,

Mais de pensées qui occupent l’esprit

Et dont l’on aimerait s’en débarrasser.

.

Il existe plusieurs méthodes à cet effet :

Les plus connues, le yoga et méditation.

On peut prendre raccourci avec drogues

Mais à son réveil : les mêmes problèmes.

.

On peut faire aussi le vide autour de soin

Soit relationnel,   s’isolant de son Monde,

Soit physique se protégeant de tout bruit,

Soit en remplaçant le bruit par musiques.

.

Le Yoga semble ne s’adresser qu’au corps :

En multipliant les postures ou les tenants,

On retrouvera sur son souffle, son énergie

Mais  il faut un maitre  pour l’apprendre.

.

Méditation de pleine conscience ou non,

Semble s’adresser uniquement à l’esprit

Elle entraîne l’esprit afin qu’il se libère

Des pensées négatives, voire néfastes.

.

Chacun sa méthode pour y parvenir,

On n’atteindra jamais vide complet.

L’analogie de mémoire numérique

Convient bien, pour gagner place.

.

.

902- Calligramme

.

Nature a horreur du vide

Et l’homme encore bien  plus,

Pourtant         o        est nécessaire

Pour éta   o   ô     ô   o   blir équilibre

Si trop     o          ||          o  plein étouffe.

S’arrêter  o          ||           o     de s’agiter,

Pour tout o    ===      o      et partout

Est la pre     o        mière étape

Lors faire      le ménage,

En serait la seconde !

Décider de jeter,

La troisième ;

Faire  le vide,

La quatrième.

A dire, le vide en soi, facile,

Mais à le faire : plus difficile,

Le vide est, ce néant, inconnu,

Espace où l’on est plus que nu.

Mais, quand   l’angoisse survient,

Qui suis-je, lors       entre tout et rien,

Ma peur d’être    F  *  E   creux, ou plein,

Ne me rassure   A                D du tout en rien.

Quand je bouge  I                      I   et je m’active,

J’élude la ques    R         *          V     tion du sens,

Bien qu’activités  E                 *       instructives,

Éveillent en moi    * L    E     tous mes sens.

Cette nuit, je me          sens très seul,

Car le sommeil ne me vient pas,

La nuit, quand le silence est roi,

Mon lit est froid comme linceul.

Me vider de toutes mes pensées

Serait ma mort très vite assurée,

Avec plus rien          à se souvenir,

Moins que rien    F   *   E     à se départir.

Cela dit, vider    A                   R    un trop plein,

Me ferait le plus  C                       I  plus grand bien

 Tant fait, qu’en    I            *         D   ma vie de chien,

Je m’encombre   L                    *  de tout,  de rien.

Faire le ménage     E     *     À  est  une priorité,

Lors faire le vide           une nécessité,

Mais où trouverais-je …le temps,

Sans compter courage d’y arriver.

Partir loin, et, tout quitter, en vrai,

Faire le vide est une formule magique extrême,

Lors emporte problèmes dans ma valise, je les recouvrirais.

Faire le vide : faudrait, déjà, lâcher prise sur ce qu’on fait, fera,

Pouvoir écouter la musique d’un rêve quantique ou cantique.

Si, faire le vide est accessible,  faire le plein, impossible,

Le bonheur est dans le pré d’une âme enjouée.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

902 4

.

Évocation

 .

Bouteille d’une liqueur spéciale

Comme aiment les grand-mères

Posture de  yoga, plein ciseaux,

Dans  son  silence  de  méditation.

.

Le Yoga et autres formes de retrait en soi,

 Pour se détendre,

Sont favorables au repos du corps autant

Qu’à la méditation.

 .

Symbolique    

 .

Dans notre monde moderne,

Il est facile de considérer le yoga

Que comme une série de mouvements

Et de postures physiques, gymnastique:

Certains voient même cette pratique

Comme un sport et le moyen de se

Remettre en forme.

.

Le yoga est pourtant bien plus que cela.

Cette pratique hautement spirituelle vise

En fait à l’éveil d’énergies subtiles

Qui sommeillent au fond de nous.

.

Cela passe notamment par

La purification de nos corps

Auriques et karmiques,

L’éveil de notre conscience

Et l’expansion de notre

Perception du monde et de la réalité.

la-porte-du-bonheur.com/blogs/blog/quel-symbole-

du-yoga-est-le-plus-spirituel-et-profond

 

Descriptif

.

902 Faire le vide, c’est facile à dire ! 

Alignement central /Titre cercles /Thème  conscience

Forme courbe  /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : yoga / Symbole de fond : méditation

.

.

Fond

.

Évocation

.

902 6

.

Le Yoga et autres formes de retrait en soi,

 Pour se détendre,

Sont favorables au repos du corps autant

Qu’à la méditation.

 .

Symbolique 

 .

Dans la méditation dite

De «pleine conscience»,

Le méditant se repose

Confortablement et

Silencieusement,

Centrant l’attention

Sur un objet ou un processus :

«Glissant librement de perception

À une autre… aucune pensée, image,

Sensation n’est considérée intrusion.

Le méditant, avec une attitude vide

De tout effort, est invité à explorer

L’ici et maintenant en utilisant

Une ouverture panoramique

Comme point d’ancrage»

Modifié, source : Wikipédia

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La méditation est exercice de bien-être

Et tant pour le corps que pour le cerveau

Elle rime avec repos, posture, conscience

Et encore avec inspiration, respiration.

.

Le corps se relâche en « lâcher prise »

Et l’esprit se tient sur fond de pensée

Qui nous donne la forme qu’il faut.

Isolé du monde, centré sur rien,

Le stress s’en va et ne revient.

 .

Visuel

.

J’ai tellement de choses à faire et à finir avant

de  pouvoir  tout  arrêter, et afin de … lâcher prise,

car là, je tiens, sur un pont et juste au-dessus du vide !

.

.

Faire le vide : page blanche !

.

Visuels et  textuels  >>

901 – Verre à moitié vide, moitié plein !

Visuels et textuels  >>  

.

Humeur, humour, humide,

Sourires,  ou rires, ou pleurs,

Tout conditionne  une journée

Je me lève ou pas  du bon pied,

.

L’humeur gère mon appétit vital

L’humour gèrera un état mental,

Ils  n’ont  rien  de  bien  rationnel,

Ils sont sur un versant émotionnel.

.

Et il y a des gens, qui se plaindront,

Tout le temps, lors d’autres, jamais,

Et qui vivent les mêmes événements

Question  de tempérament,  d’action.

.

Il est difficile  de rester, positif, lucide,

Au vu des reportages,   dans les médias,

Le moral  se met au  plus bas, en berne,

Si on vous demande «comment ça va !»

.

Humeur morose, morbide, noire, délétère

Trop de malheur,  auprès de nous, sur terre

Humour drôle, de  fantaisie, joyeux mystère

Trop de bonheurs  chez nous, chez nos frères.

.

L’humour macabre,    m’annonçant les morts,

Tous ces gens victimes   de leur  mauvais sort ;

Lors conflit, peu importe   qui a raison, ou tort :

On n’aime pas  savoir   ce qui  se passera  dehors.

.

Des médias  diffusent  catastrophes pour satisfaire,

Faudra-t-il accepter cette condition de pauvre hère.

Si nous  avons, tous, bonne raison  de nous plaindre,

Pour autant faudrait-il passer toute sa vie à geindre.

.

Lucide : je reste informé, et, je ne joue pas l’autruche,

Sinon, je deviendrais ou je resterais bonne… cruche ;

Crucifixion de l’autre  ou crucifixion de… soi-même :

Le monde est ce qu’il est, et n’en voyons qu’extrême !

.

Les peuples heureux  n’ont pas d’histoire, dit dicton,

Ils n’en font pas non plus ou les règlent pour de bon.

Si je vais bien, le monde ne s’en portera  que mieux,

Mon humour fera autant rire  les jeunes que vieux !

.

Rire, humour, antidotes des  douleurs, souffrances,

Font que plaisir demeure une éthique, jouissance ;

Mon verre est plein, je le vide et, réciproquement.

Dès que trop plein je fais le vide inconsciemment.

.

Mon inconscient  est toujours  moitié vide, plein,

Me donne  du souci, pour tout, même pour rien.

C’est  une  question d’équilibre, niveau, de rien.

.

Le trop vide ne compense jamais le trop plein.

Plains-moi, plains-toi, si ça nous fait du bien,

Ne chantons pas après que la vie est chagrin.

.

.

Extension

 .

Verre vide, verre plein, quand le verre est vide, je le pleins

Quand le verre est plein, je le vide,

Ainsi de suite jusqu’à la fin comme rocher de Sisyphe,

Dans son cycle perpétuel.

Que l’on soit optimiste ou pessimiste,

N’y changera rien,

Faut boire la coupe de la vie

Avec entrain.

.

Voilà une belle analogie bien parlante

Tout le monde la comprend et de suite

Le verre n’en est qu’un simple support,

C’est la moitié qui compte pour le sens.

.

La moitié pleine est pour les optimistes,

La moitié vide est  pour  les  pessimistes

Or comment se fait-il qu’on ne le voit pas

Complétement vide, complétement plein !

.

Mais ça ne se fait pas d’offrir un verre vide

Pas plus qu’un verre trop plein, à ras bord

Le premier ressemblerait à une dépression

Le second sera au comble de ses émotions.

.

.

Épilogue  

.

Le verre est un contenant

La moitié est son contenu

La comparaison de moitié

Est simple  et  très efficace,

Mais  elle  ne  résoudra rien

Être  à moitié vide  et  plein,

Ne le fait  pencher d’un côté,

Si tant est qu’il y ait un bon !

.

Mon verre est plein, je le vide ;

Mon verre est vide : je le plains,

Est du même tonneau, absurde !

Sauf qu’on est passé du physique

Au mental et que le vide fait peur.

Peur de quoi : de la vie,  des gens,

Pourquoi  pas aussi de soi-même,

C’est problème de représentation.

.

L’humour,  l’ironie,  distanciation,

Sont moyens  contre  la dépression,

On croule sous mauvaises nouvelles

On vit en crainte, en peur éternelle,

La météo, la maladie,  la pauvreté :

Rien ne va, n’ira : le monde  aliéné,

Certes, s’en  plaindre fait du bien,

S’en gaver, passif, ne résout rien.

.

Fruit de chacun, l’humour serait

De tout le monde, lucidité, un fait

On apprendrait à tout interpréter,

Ses propres dires, même censurer.

Voilà que lucide  rime avec perfide,

Et que vertu  rime  avec  corrompu,

Alors le verre à moitié vide ou plein,

Dépend équilibre terreur en chacun.

.

Lorsqu’on parlera de gens optimistes,

On ajoute «béat» aller savoir pourquoi

Les enfants peut-être,  on dit innocents

Les fous, surement,   sous médicaments

Si pour être en sa bulle rose, une drogue

Est indispensable, où est le libre arbitre.

Buvez donc votre verre,  et  jusqu’à la lie,

Après, suivez nous,  on s’occupe de tout.

.

Autre analogie éclairant bien le propos :

Le passage du gué où s’arrête au milieu,

Y de l’eau derrière, y a de l’eau devant,

Ce n’est dans pas contenu, contenant,

Qui fait débat : le courage d’avancer

Dès que l’on mettra sa vie en péril,

Gagner autre rive : prix à payer.

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901 – Calligramme

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Humeur, humour,     V           humide,

Sourires,  ou rires,      E         ou pleurs,

Tout conditionne         R       une journée

Je me lève ou pas         R       du bon pied,

L’humeur gère mon      E       appétit vital.

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L’humour gèrera un      M          état mental

Ils n’ont rien de bien      O               rationnel,

Ils sont sur un versant     I             émotionnel.

Et il y a des gens, qui      T           se plaindront,

Tout le temps, lors           I         d’autres, jamais,

Et qui vivent les              É      mêmes événements

Question  de tem            *       pérament,  d’action.

Il est difficile  de           V       rester, positif, lucide,

Au vu des reporta        I         ges,   dans les médias,

Le moral  se met         D         au  plus bas, en berne,

Si on vous deman       E          de «comment ça va !»

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Humeur morose,        M        morbide, noire, délétère

Trop de malheur,       O        auprès de nous, sur terre

Humour drôle, de       I         fantaisie, joyeux mystère

Trop de bonheurs        T      chez nous, chez nos frères.

L’humour macabre,        I         m’annonçant les morts,

Tous ces gens victimes      É        de leur  mauvais sort ;

Lors conflit, peu importe      *       qui a raison, ou tort :

On n’aime pas  savoir ce qui  P         se passera  dehors.

Des médias  diffusent  catas  L trophes pour satisfaire,

Faudra-t-il accepter cette  E condition de pauvre hère.

Si nous  avons tous bon  I  ne raison de nous plaindre,

Pour autant faut-il     N  passer toute sa vie à geindre.

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Lucide : je reste informé, et, je ne joue pas l’autruche,

Sinon, je deviendrais ou je resterais bonne… cruche ;

Crucifixion de l’autre  ou crucifixion de… soi-même :

Le monde est ce qu’il est, et n’en voyons qu’extrême !

Les peuples heureux  n’ont pas d’histoire, dit dicton,

Ils n’en font pas non plus ou les règlent pour de bon.

Si je vais bien, le monde ne s’en portera  que mieux,

Mon humour fera autant rire  les jeunes que vieux !

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Rire, humour, antidotes des  douleurs, souffrances,

Font que plaisir demeure une éthique, jouissance ;

Mon verre est plein, je le vide et, réciproquement.

Dès que trop plein je fais le vide inconsciemment.

Mon inconscient  est toujours  moitié vide, plein,

Me donne  du souci, pour tout, même pour rien.

C’est  une  question d’équilibre, niveau, de rien.

Le trop vide ne compense jamais le trop plein.

Plains-moi, plains-toi, si ça nous fait du bien,

Ne chantons pas après que la vie est chagrin.

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Forme

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Réduction

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901 4

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Évocation

 .

Verre, pour sûr, et rempli à moitié,

Doit être comme un cylindre parfait

Rempli d’eau, ou d’une autre boisson,

Mais arrêté au plein milieu du gué

 .

A moitié de quelque chose est

Comme être au milieu du gué :

Ce n’est ni fait ni à faire, on espère,

Au fond  du  verre, d’arriver  au but !

 .

Symbolique  

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Que vous soyez d’un naturel

Pessimiste ou bien optimiste,

Il est  à moitié vide  lorsqu’on

Aura  commencé  à le boire ;

À moitié plein si on remplit ;

Porté sur  les jeux  de mots :

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«Verre plein,  je te vide ;

Verre vide… je te plains. »

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Dans la vie de l’amateur de vin,

Ce dilemme  est un  faux problème.

Parce qu’un verre de vin à moitié vide

Est en fait plein car le remplir à ras bord

Est une hérésie, cela annihile tout l’intérêt

Du verre, et le plaisir  de la dégustation,

Jusqu’au goût même du vin qu’on boit.

Le bon niveau est l’épaule du verre.

Modifié, source : lemonde.fr/vins

 

Descriptif

 .

901Verre à moitié vide ou à moitié plein ?

Alignement central /Titre serpentin /Thème  humeur

Forme droit / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : verre  /    Symbole de fond : gué

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Fond 

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Évocation 

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901 6

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À moitié de quelque chose est

Comme être au milieu du gué :

Ce n’est ni fait ni à faire, on espère,

Au fond, d’arriver à son  terme, but !

 .

Évocation 

 .

Le gué, dans tous les textes celtiques,

Est le lieu obligatoire combats singuliers.

Il est un point de rencontre  ou  une limite.

Beaucoup de localités d’Irlande sont des gués,

À commencer par Dublin (ville du gué des clayes).

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Analogie Bretonne pour le passage et pour la course,

Le gué symbolise le combat pour un passage difficile,

D’un monde à l’autre, d’un état intérieur à l’autre

Avec de l’eau (lieu des renaissances)

Et celui des rivages opposés

(lieu des contradictions,

Des franchissements

Périlleux.

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Verre bien opaque ne laisse pas voir

Ce qu’il contient ni combien il contient

Après, tout dépend de la taille du verre

Une flute est haute mais fine, long pied

 On imagine, mal, boire du champagne

En un verre  en plastique : sacrilège.

Chaque boisson a son verre spécial,

C’est dire si la forme influe le fond,

D’autant que le geste y participe.

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Verre est fait pour contenir divers liquides

Pour étancher sa soif de boire, et, de vivre !

Ici il rime avec, à moitié plein, à moitié vide,

Mais il est rare qu’il soit complètement plein

En tous les cas les fonds épousent des formes

De verre très différents et très… spécialisés !

Cela dit j’en boirai bien un ici, à votre santé

 .

Visuel

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Le verre est à moitié vide, à moitié plein

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