391 – Je suis ici, et puis … je vais là !

Visuels et textuels  >> 

.

J’imagine qu’il en est ainsi

Pour tous ceux  qui voyagent,

Le premier jour     sur un nuage,

Et puis soudain       revient l’ennui

De ne plus avoir   tout près de soi

Ceux qui n’ont  pour seul souci,

Que penser chaque jour à soi.

.

Je suis ici, puis je vais là,

Là  où  mon  esprit  me  traine,

Lors tous  les départs   entrainent,

Que  les   gens,  que  l’on aime,

On les oublie derrière  soi.

.

Partir à plusieurs est déjà

Fabriquer souvenirs communs

Pour, bien plus tard,  les échanger,

Pour se créer une communauté

À laquelle on se sent soudé.

.

Je suis ici puis je suis là,

Là où mon esprit m’en traine,

Je t’en prie : viens, et rejoins-moi :

Et ta compagnie, me sera reine,

Voyage mène autre part !

.

Voyage, nouveau départ,

Et en moi-même : tôt ou tard,

Mais faut-il encore bien se le dire

Poussant un  profond soupir :

Partir c’est renaitre en lire.

 .

Renaitre un peu nouveau

Faire bouger les lignes, choses

Sans pour autant changer de peau,

Être ailleurs tout soir, matin,

Faire le vide, faire le plein.

.

Deux/trois mois, en l’année,

Et en tous points remarquables

Feront comme durée bien marquée

De joie, de surprise, ineffables

Et surtout, bien durables.

.


.

Extensions

.

On se déplace pour des raisons

Professionnelles ou pour raisons privées,

Quand ce n’est pas un mixte des deux consistant

À profiter d’une opportunité professionnelle

Pour prendre quelques jours de congés

Sur place pour visiter les lieux,

Aller à la rencontre d’amis,

Faire du shopping,

Tisser de nouveaux liens,

Repérer des locations pour ses

Prochaines vacances familiales.

.

Combien de villes européennes ai-je

Visité avec ma famille pour y être allé

Auparavant en mission professionnelle !

.

Voyager donne l’envie et le goût du voyage

À ceux étant curieux de tout, c’est toujours

Un plaisir que de faire découvrir aux autres

Des lieux et des gens que l’on a fort apprécié.

Et puis on ramène des photos qu’on a prises

À l’improviste, raconte  histoires de voyages,

De rencontres, de musées que sais-je encore

Les enfants qui ont beaucoup voyagé, sont

Toujours partant, bien d’autres  le font,

Plus tard, mais contraints et forcés.

.

On bouge vers le haut, vers le bas comme en un ascenseur

Ou on marche droit comme dans un couloir, dans une rue :

 Qu’on s’arrête ou avance, on est à toujours un endroit précis,

Matérialisé par notre propre corps, bien qu’yeux voient loin.

Yeux, c’est plus nous, même si Issy, c’est là : on est partout

Et l’on n’est nulle part à la fois par projection imaginaire

Et l’on peut même rembobiner pour revenir en arrière.

.

Quoiqu’on fasse on est toujours à un endroit

Donné de la planète du fait de notre corps

Dont nous ne pourrons nous départir.

.

Être ici ou être là, c’est quelque part,

La police vous demande où vous étiez,

Vous ne pouvez  répondre : nulle part,

Qu’éventuellement : «je  ne  sais  pas».

.

Il n’y a même pas le Chat de Schrödinger,

Pour autant qu’il est à la fois vivant et mort.

Il restera encore et toujours dans la même boite :

La mécanique quantique confond onde et corpuscule.

.

.

Épilogue

.

Je suis ici puis je vais là :

Je ne compte pas mes pas

Ce qui m’émeut, me meut,

Je fais que ce que je veux !

***

L’important est de changer

L’immobilité,  c’est l’ennui :

Il faut penser  à  se  recycler,

Sinon,  déjà,  tout est…  fini !

***

Quoique je fasse … me déplace

Il me faudra souvent faire face

À de nouveaux défis, excitants,

Et j’en aurai  pour mon argent !

***

La seule chose  qui ne change pas,

Dans un monde qui accélère, profite,

Est le changement, de plus en plus vite

Et lors si l’on ne bouge, on ne le suit pas.

***

Changer pour changer, n’aurait pas de sens !

C’est pourtant le leitmotiv commerce publicité

Changer pour quelque chose d’une autre valeur,

En aurait un, à condition de le faire avec entrain.

***

Le mot  «recycler»  ne fait plus peur : adaptation,

Lors le mot «mobilité», pas d’avantage : meilleur !

Être ici ou bien  être là serait de peu d’importance,

L’essentiel est d’être au bon endroit en bon métier.

***

À certains, ce qu’on fait prend le pas sur où on est

C’est souvent le cas pour les artistes, les écrivains.

Que je sois ici  ou ailleurs, m’importe bien moins

Que si je ne pourrai pas faire ce à quoi, je tiens.

.

.

391 – Calligramme   

.

JE SUIS

.

J’imagine qu’il en est ainsi

Pour tous ceux  qui voyagent,

Le premier jour     sur un nuage,

Et puis soudain       revient l’ennui

De ne plus avoir   tout près de soi

Ceux qui n’ont  pour seul souci,

Que penser chaque jour à soi.

.

BIEN ICI,

.

Je suis ici, puis je vais là,

Là  où  mon  esprit  me  traine,

Lors tous  les départs   entrainent,

Que  les   gens,  que  l’on aime,

On les oublie derrière  soi.

.

Partir à plusieurs est déjà

Fabriquer souvenirs communs

Pour, bien plus tard,  les échanger,

Pour se créer une communauté

À laquelle on se sent soudé.

ET PUIS …

.

Je suis ici puis je suis là,

Là où mon esprit m’en traine,

Je t’en prie : viens, et rejoins-moi :

Et ta compagnie, me sera reine,

Voyage mène autre part !

.

Voyage, nouveau départ,

Et en moi-même : tôt ou tard,

Mais faut-il encore bien se le dire

Poussant un  profond soupir :

Partir c’est renaitre en lire.

.

JE VAIS LÀ !

 .

Renaitre un peu nouveau

Faire bouger les lignes, choses

Sans pour autant changer de peau,

Être ailleurs tout soir, matin,

Faire le vide, faire le plein.

.

Deux/trois mois, en l’année,

Et en tous points remarquables

Feront comme durée bien marquée

De joie, de surprise, ineffables

Et surtout, bien durables.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

391 4

.

Une sorte de collier

Anneaux de recyclage

Pour des  changements

Selon ses envies, besoins !

.

Même si je crois être dans la répétition,

Je change fatalement.

Par boucles enlacées, ma vie se déroule,

Se recycle, se prolonge.

.

Symbolique 

 .

Pour beaucoup de personnes,

Le changement est difficile à accepter.

.

Nous avons tendance à vouloir conserver

L’acquis et ce que  nous  pensons  maitriser.

.

Mais aujourd’hui, tout change tout le temps.

Le changement est même  devenu  le moteur

Alimentant la machine et cela va accélérer.

.

Osons ! Un autre regard   sur l’innovation,

Alain Conrard propose cadre de pensée.

.

Dans  une approche  ambitieuse, il dit,

Que la seule chose stable sur laquelle

On peut compter, est le changement

.

Paradoxal,  le changement devient

Ainsi le symbole de la permanence.

osonslinnovation.com le-changement-

comme-symbole-immuable-de-la-permanence

.

Descriptif

 .

391 – Je suis bien  ici, et puis … je vais là ! 

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme ronde  /  Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : changement  /  Symbole de fond : recyclage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

391 6

.

Par boucles enlacées ma vie se déroule,

 Se recycle, se prolonge :

Bien que croyant être en répétitions,

Je change fatalement.

 .

Symbolique 

.

Le symbole de recyclage

Est un pictogramme, identifiant

Produit potentiellement recyclable ;

Le triman signifiera, pour sa part, que

Le produit reste  totalement  recyclable.

.

Il consistera  en  un dessin, représentant

Trois  flèches, dont chacune d’elles pointe

Vers l’empennage  d’une  des deux autres,

De manière à former un ruban de Möbius

En forme de triangle,

Éventuellement de couleur verte.

wikipedia.org/wiki/Symbole_du_recyclage

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On ne recycle pas les objets

Comme les sujets humains,

Même si on leur remplace,

Ajoute  quelques  morceaux

Pour objets, les composants

Seront redistribués ici ou là

Nouveaux pour réparations,

Si bien qu’un second marché

Qu’un second usage survient.

Utiliser objet de seconde main

Ferait changer les mentalités.

 .

.

Ici et là, j’émigre, j’immigre

.

Scénario

.

Ça peut être plus haut, plus bas, mieux ou pire, autorisé ou interdit :

toujours est-il que l’indication du lieu  est indiqué, ici, par un signe,

mais là, c’est las : on appelle cela, jouer sur les mots, la phonétique.

 .

Visuels et textuels  >> 

389 – Partance, itinérance… errance !

Visuels et textuels  >>

.

A

Changer

De lieu, endroit,

Etre où il vous plaira.

Préparer voyage désiré,

Mis en action si cœur y est

Comme chemin Compostelle,

Pèlerinage vers lieu bien ciblé.

.

Exécuter nombre étapes, à volonté

En brûler une serait devenir infidèle.

Chaque escale, marquée d’une  pierre,

Sur calendrier qui défile sans compter,

Pour, à la fin, se trouver déçu ou comblé

Par flot images engrangées en paupières.

.

À pied, à cheval, en vélo, voiture, ou train,

Peu importe moyen ; peu importe chemin,

Ce sont toujours les lieux …  les rencontres,

Qui feront qu’on continue,  pour, ou contre.

.

De partance à itinérance,   jusqu’à l’errance,

Ça dépend si l’on a appétence,  compétence :

Seul c’est bien : à deux,   c’est parfois mieux.

En revenant, certain de faire des  …  envieux.

.

Qui ne rêve, jamais, d’un tel voyage,  sans fin,

Mais qui ne le remet, toujours, au lendemain

Jusqu’au jour où il se fait tard, ou trop tard,

Son corps ne suit plus, et, l’on s’en va épars.

.

De partance vers  itinérance, vers errance :

Glissement  même profondeur, existence,

En transformant contrainte  par chance

D’avoir toujours un avenir d’avance,

.

Qui nous remplit l’âme et le cœur

Pour nous les rendre meilleurs

Plus ouverts aux humains

Et à notre quotidien.

.

.

Extensions

.

 « Les voyages forment la jeunesse » :

Cette maxime est bien connue et souvent

Utilisée pour motiver, ses enfants, à partir

À l’étranger, et y  compris  pour y séjourner.

Mais on pourrait lui rajouter :

.

« Et puis retarde aussi, et, d’autant, la vieillesse »

Car le troisième âge lors de sa période de retraite

Se met, de plus en plus, à voyager, aidé en cela par

Des organismes  et qui vont prendre tout en charge,

Du départ au retour, complet.

.

Il  suffit de choisir destinations, moyens de transport,

Et puis la durée et de signer le chèque, en conséquence.

Les jeunes préfèreront encore, de loin, leurs découvertes,

Seuls, transports en communs.

.

Nulle envie d’aller en Papouasie ou en Nouvelle Calédonie.

Voyager un mois, et un an, ne procureraient pas les mêmes

Sentiments d’errance ni de liberté : contraintes différentes

De moins en moins conséquentes.

.

Tant qu’on dispose budget prévisionnel, que l’on s’y tient.

C’est souvent là que le bât blesse pour les rapatriements.

.

Partance est un projet, programme, destination :

 Je suis en partance pour, telle ville, tel lieu, espace.

Itinérance est aller d’un point à l’autre, en parcours

D’un point A à un point B, puis C puis retour vers A.

Errance est aller ici et là, au gré des humeurs, envies,

Sans savoir  quand cela s’arrêtera, ni, si on reviendra :

Partance est dans son sac, lors errance est dans sa tête.

Les voyages forment la jeunesse, entretienne robustesse

Retardent la vieillesse et le tout fait gagner en… sagesse.

.

Partance, itinérance, errance

Auront chacun leur définition

Qui peuvent s’enchainer  sans

Pour  autant  se  chevaucher !

.

Il y aura des gens en partance,

Qui ne mettront projet en acte,

Repoussant souvent à plus tard,

Itinérance s’achevant en errance

.

Errer en temps comme en espace

Signifierait qu’on cherche sa voie

On cherche à se fixer quelque part

Avant qu’il se soit bien trop tard !

.

.

389 – Calligramme

 .

……………..A

……………..Changer

………..De lieu, endroit,

……Etre où il vous plaira.

….Préparer voyage désiré,

Mis en action si cœur y est

Comme chemin Compostelle

Pèlerinage vers lieu bien ciblé

P  A  R  T  A  N  C  E :

Exécuter nombre étapes, à volonté

En brûler une serait devenir infidèle.

Chaque escale, marquée d’une  pierre,

Sur calendrier qui défile sans compter,

Pour, à la fin, se trouver déçu ou comblé

Par flot images engrangées en paupières.

.

À pied, à cheval, en vélo, voiture, ou train,

Peu importe moyen ; peu importe chemin,

Ce sont toujours les lieux …  les rencontres,

Qui feront qu’on continue,  pour, ou contre.

I  T  I  N  É  R  A  N  C  E

De partance à itinérance,   jusqu’à l’errance,

Ça dépend si l’on a appétence,  compétence :

Seul c’est bien : à deux,   c’est parfois mieux.

En revenant, certain de faire des  …  envieux.

.

Qui ne rêve, jamais, d’un tel voyage,  sans fin,

Mais qui ne le remet, toujours, au lendemain

Jusqu’au jour où il se fait tard, ou trop tard,

Son corps ne suit plus, et, l’on s’en va épars.

O  U     E  R  R  A  N  C  E  ? 

De partance vers  itinérance, vers errance :

Glissement  même profondeur, existence,

En transformant contrainte  par chance

D’avoir toujours un avenir d’avance,

Qui nous remplit l’âme et le cœur

Pour nous les rendre meilleurs

Plus ouverts aux humains

Et à notre quotidien.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

389 4

.

Objet de décoration

En verre  feuilleté,

Avec    des   inclusions,

Dans la pâte de verre.

.

Un objet de décoration en verre feuilleté

ou autre n’évoque ni itinérance ni errance,

même s’il peut servir d’empreinte, souvenir,

sa forme ne convergera pas vers son fond.

.

Partance, en vert ; itinérance,

En bleu ; errance  …  en rouge :

Inclusions  de  ces  trois couleurs

Verre feuilleté est un mystère.

.

Symbolique 

 .

Obtention d’un verre feuilleté

Soit à partir de 3 volumes de verre

Trempé dont le verre du milieu est brisé,

Soit  verre trempé brisé,  volumes recuit.

Le but étant : d’obtenir un élément brisé

Pris en feuillure, et donc, bien sécurisé.

L’effet de matière  obtenu, est unique.

.

L’on peut, aussi, associer plusieurs

Films de couleurs pour un rendu

Toujours  plus   personnalisé.

Il est possible de jouer sur

 La qualité de la trempe,

Afin d’obtenir un brisé

Plus ou moins  dense.

miroiterie-de-chartreuse.fr/inclusion-feuillete

.

Descriptif

 .

389 – Partance : itinérance ou errance ? 

Alignement central / Titre serpente / Thème   humeur

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : verre/ Symbole de fond : pâte de verre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

389 6

.

Partance, en vert ; itinérance,

En bleu ; errance  …  en rouge :

Inclusion  couleur en pâte de verre

En ce verre reste comme un mystère

.

Symbolique de fond

.

Depuis Pline l’ancien,

Une légende prête la recette

D’un verre malléable à froid.

La pâte de verre est l’une

Des plus anciennes techniques de verre,

Redécouverte   dès  la fin  du xix siècle,

À travers le mouvement art nouveau

Et l’école de Nancy. Pour ambiance

Chaleureuse,  feutrée,  une  lampe

En pâte  de  verre  est  un  must !

La pâte de verre  a cette faculté

De prendre de la lumière avec

Aspect mat cireux, atypique.

Wikipédia : pâte de verre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

.

Rien ici

 .

 .

.

Partance, itinérance, errance

.

Scénario

.

Le train arrive en gare, quelque part en France ou en Inde,

où ce voyageur refuse ou oublie de remonter dans ce train,

et le train repart pour un autre lieu, plus ou moins lointain.

 .

Visuels et textuels  >>

369 – L’errance est autre chose qu’une itinérance

Visuels et textuels  >> 

.

L’errance définie par une action

De marcher et marcher sans cesse

Et même, parfois sans d’autre but

Que d’aller voir partout ailleurs

Pour   enrichir  son  intérieur,

Pour meubler son extérieur

Pour le pire ou  le  meilleur

Rares instants de bonheur.

Itinérance est un cousin,

Ressemblant   pèlerin

Croise son  chemin

Sans lendemain.

|

**

|

L’errance est autre chose

Que normale itinérance,

Il y a de la souffrance

En  toute  errance,

Alors que la joie

En itinérance.

|

**

|

L’errance

Ou je me traine,

Je manque de veine,

Ne sais plus où j’habite,

Me sens rempli de haines.

Itinérance, lors je voyage,

Je vais là où j’ai…envie

Et alors je m’y rends,

Le cœur content !

|

**

|

L’errance

A outrance,

Est pure folie,

Et non vacances,

Comme pénitence !

Quand  l’itinérance,

Ressemble à danse,

Celle où l’on rêve,

Coup d’avance,

Préférence.

.

.

Extensions

.

L’errance est aussi dans son esprit, et voire dans ses pensées,

À papillonner pensant à tout et à rien, sauter du coq à l’âne,

À zapper d’image à l’autre, sans retenir sans trier, creuser.

L’errance évoque un labyrinthe où l’on errera, en passant

Plusieurs fois aux mêmes endroits, mêmes croisements,

Sans se rendre compte en cherchant le centre ou sortie,

Sauf qu’ici ni l’un ni l’autre, déplacement est fin en soi.

.

Ce n’est pas destination, qui compte : voyage, chemin !

L’itinérance consiste à aller d’un point à  un autre, à la

Recherche à la conquête et souvenir de quelque chose.

L’errance consisterait à aller nulle part, de préférence.

L’itinérance évoque  l’itinéraire ; l’errance, l’arbitraire.

.

Un chien errant est un animal, sans maître, sans foyer,

Préoccupé par le besoin de survivre selon opportunités,

Désireux de trouver un foyer, contact, chaleur humaine.

Un chat, au contraire, s’attache, ou se détache, d’un lieu,

Plus que du maître, lui donnant à manger : indépendant.

.

Et  chez les humains, on trouvera aussi ces deux attitudes

D’indépendance économique  et d’indépendance affective,

La fugue, chez l’adolescent, est comme  une sorte d’errance

De protestation contre son sort, une impression  qu’ailleurs,

Se sera mieux que  dans le lieu, ou dans l’état où il se trouve.

L’abandon du domicile conjugal, chez l’adulte, est intolérance

À la vie de couple qui représente une prison et non une maison.

.

Errer, oui, mais pour aller où et faire quoi

Errer sur une plage, en ville, en campagne,

Sans but, voire sans fin, n’apporterait rien,

En termes de rencontre, voire même de soi.

L’animal erre, mais en quête de nourriture,

L’humain, lui, n’est plus du tout … fait pour

Suivre un chemin tracé est sa route, retour.

.

En France, on qualifie de quelqu’un à la rue

De «sans domicile fixe » mais sans préciser

S’il en a eu un, auparavant, ou bien jamais,

Lors au Québec, on le qualifiera d’itinérant.

.

On pourrait dire  qu’on est dans la nuance,

Mais qualifier quelqu’un par «sans xxxxxx

Apporte une note négative rejet de société,

Les noms auront connotation bien accolée.

.

Y a ceux qui s’en réclament et s’en cachent

Le pauvre ne brandit pas son statut sur lui

Question de dignité, humanité avant tout,

Statistiques ne sont révélatrices de tous !

.

.

Épilogue

.

Partance, ou  itinérance, ou errance,

Les trois ne seront sans conséquences

On pourrait certes, enchainer les trois,

Mais, ils ne pourraient exister, à la fois.

***

Partance : le cœur  y est,  l’esprit, autant.

Itinérance : l’esprit n’y est plus vraiment.

Errance : ni l’un  ni l’autre, ne demeurent.

L’on dira que … petit à petit … l’on meurt !

***

On parlait de divagations, de vagabondages

Allant comme zombies, de village  en village,

Quêtant nourriture pour survivre, en partage

N’ayant plus la conscience du temps ni d’âge.

***

Par se retrouver, en un labyrinthe, pour finir

Non seulement  de ses pensées, sa présence :

Ne sachant plus ni où il en est, ni s’en sortir,

Comment envisager dès lors quel qu’avenir.

***

L’on me dira : à moi, ça ne m’arrivera pas :

Je ne suis pas pauvre, ai  travail, existence,

En la majorité des cas, vrai, vraisemblance

Mais seul, abandonné, pas aidé : l’on y va !

.

.

369 – Calligramme

 .

A  U  T  R  E         C  H  O  S   E

 .

L’errance définie  E  *  I   par une action

De marcher et ma R           T rcher sans cesse

Et même, parfois  R                 I  sans d’autre but

Que d’aller voir   A                     N  partout ailleurs

Pour   enrichir   N                         É   son  intérieur,

Pour meubler    C                           R   son extérieur

Pour le pire ou  E                         A      le  meilleur

Rares instants  *                       N    de bonheur.

Itinérance est  P                    un cousin,

Ressemblant  A         E       pèlerin

Croise son  S   * chemin

Sans    *  lende

Main.

|

**

|

L’errance est autre chose

Que normale itinérance,

Il y a de la souffrance

En  toute  errance,

Alors que la joie

En itinérance.

|

**

|

L’errance

Ou je me traine,

Je manque de veine,

Ne sais plus où j’habite,

Me sens rempli de haines.

Itinérance, lors je voyage,

Je vais là où j’ai…envie

Et alors je m’y rends,

Le cœur content !

|

**

|

L’errance

A outrance,

Est pure folie,

Et non vacances,

Comme pénitence !

Quand  l’itinérance,

Ressemble à danse,

Celle où l’on rêve,

Coup d’avance,

Préférence.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

369 4

.

Chapelet de quelques choses,

 De perles, montées en bijoux,

D’objets pour faire un mobile

Et peut-être même de cœurs.

.

Quatre formes de cœurs, en chœur,

voire aller de l’un à l’autre, ailleurs

on s’approche un peu de l’itinérance

dont la forme évoque autant le fond

.

L’errance, divagatrice,

Pour aller  nulle part,  s’accompagne

Parfois d’itinérance

Amoureuse allant d’un cœur à l’autre.

.

Symbolique 

 .

Dans les traditions modernes, le cœur

Est devenu le symbole de l’amour profane

De la  charité  en tant  qu’amour, de l’amitié

Et de la droiture, organe central de l’individu,

Il correspond pleinement à la notion de centre.

.

L’occident en aura fait le siège de nos sentiments

Alors que nombre des civilisations traditionnelles

Y localisent au contraire l’intelligence et l’intuition.

La connaissance n’exclut pas les valeurs affectives.

.

Descriptif

 .

369 – Errance : autre chose qu’itinérance  

Alignement central / Titre cercle  / Thème  voyage

Forme ovale / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole de forme : coeur / Symbole de fond : coeur

.

.

Fond

.

Évocation

.

369 6

.

L’errance, divagatrice,

Pour aller  nulle part,  s’accompagne

Parfois d’itinérance

Amoureuse allant d’un cœur à l’autre.

.

Symbolique 

 .

Le cœur est un symbole courant

Utilisé depuis l’Antiquité pour représenter

Le centre organe appelé  « cœur »  de l’activité

Émotionnelle, spirituelle, morale, intellectuelle.

.

Un cœur rouge serait principalement utilisé

Comme symbole de l’amour ou l’amitié

Il est parfois traversé d’une flèche,

Illustrant  l’intervention d’Éros,

Ou bien brisé, représentant

Alors une déconvenue

Amoureuse.

.

De nos jours,

Selon le contexte, le cœur

Est aussi utilisé pour symboliser

La vie ou la santé, notamment cardiaque.

fr.wikipedia.org/wiki/Coeur_(symbole)

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

À quoi bon voyager, se déplacer,

Et voire même déménager,

Si le cœur n’y est pas !

Au bout de certain nombre de fois :

Itinérance devient errance

On ne sait où se fixer

On se retrouve comme en labyrinthe

Ou sortie n’existant plus

Renonce à chercher.

 .

.

Errance : perte en labyrinthe

.

Scénario

.

L’errance, c’est courir n’importe où de préférence ou droit devant ;

l’errance, c’est longer une longue rue puis une autre et une autre ;

l’errance, c’est marcher à travers champs, évitant ville et village.

 .

Visuels et textuels  >> 

267 – Aller d’un pays à l’autre ou culture

Visuels et textuels  >>

.

Aller d’un pays à l’autre

Ou culture

Cela me fera semblable

Ou coupure.

.

En quittant la France

Pour la Belgique,

Cela ne me fera guère

Choc fantastique.

.

Alors qu’aller vivre

En Mauritanie,

Au sein de ce peuple,

Nomade et libre,

.

N’aurai pour horizon,

Que le désert,

Et pour seul transport,

Dromadaires.

.

Je quitterai mon confort,

Des plus ordinaires,

Et de nouvelles aventures

Extraordinaire.

.

Ce dont je n’ai pas de pratique

Et pas même aucune idée,

 Qui fleurent bon  au nez,

Leur pure authenticité.

.

Les paysages changent

Et longtemps marquent

Nombre de résidents

Qui se démarquent

D’une autre culture

Qui n’est pas la leur,

Pour n’y  avoir  vécu,

Enfant, de bonne heure.

.

Bilingue et voire biculture

Voire si ce n’est binationalité

Sont autant de belles qualités,

Pour faciliter tous les échanges,

Et voire pour mieux les intégrer,

Si la préférence  est souvent innée.

.

Qui veut changer  son point de vue,

Sur toutes choses ou en particulier,

Se doit de bouger  et de voyager,

Sinon il risque de  le rigidifier.

.

.

Extension

.

Qu’est-ce qui différencie une culture

D’une autre et une culture d’une civilisation :

Deux questions pièges, on a souvent pour référence,

Sa culture, jugée étant la meilleure, la plus avancée.

.

Or il n’en est rien ; dès qu’on voyage, on s’aperçoit

Que l’âme : d’un peuple, d’un pays, d’une nation,

Se reflète en des formes différentes qui peuvent

Être tenues en équivalentes sur le plan culturel.

.

Les civilisations naissent, vivent, disparaissent,

Cultures demeurent et traces nobles, originales

Continuellement exploitées  et mises en valeur.

.

Les civilisations seront des œuvres temporelles

D’organisations  de la production,  de la société,

La culture est plus tournée vers le côté… spirituel,

Même si elle se traduit dans réalisations matérielles.

.

En un pays, des cultures peuvent cohabiter, se mélanger.

On peut parler de culture provençale, alsacienne, bretonne,

Qu’on de nombreux préjugés sur nombre cultures ancestrales,

Comme  gaulois que l’on qualifiait de pauvre et qui ne l’était pas

Ou des peuples dit sauvages qui regorgeaient en fait de richesses.

.

Cultures et civilisations se valent,

Et  quels que soient leurs différences

Ou quels que soient leurs convergences

À  travers l’histoire ou à travers le Monde

Mais certaines, contre d’autres, se prévalent

D’une humanité qui se traduira dans les arts !

.

« La culture, c’est comme la confiture : 

Moins on en a, et plus on l’étale. »

Une expression Jean Delacour,

Attribuée à Pierre Desproges.

.

La culture, c’est ce qui demeure

Dans l’homme lorsqu’il a tout oublié

Selon l’expression d’Édouard Herriot !

.

Il doit bien y avoir  autant  de  définitions

De la culture que de pays qui s’en réclament :

Certains n’en ont qu’une, autres en ont plusieurs.

.

Moi j’ai la mienne bretonne et française de cœur,

Mais je reste curieux et ouvert à celle des autres,

Qui ne peuvent que m’apporter enseignements.

.

.

267 –  Calligramme

.

Aller d’un pays à l’autre

Ou culture

Cela me fera semblable

Ou coupure.

 .

En quittant la France

Pour la Belgique,

Cela ne me fera guère

Choc fantastique.

 .

Alors qu’aller vivre

En Mauritanie,

Au sein de ce peuple,

Nomade et libre,

 .

N’aurai pour horizon,

Que le désert,

Et pour seul transport,

Dromadaires.

 .

Je quitterai mon confort,

Des plus ordinaires,

Et de nouvelles aventures

Extraordinaire.

.

***************************

*****************************

.

Ce dont je n’ai   P pas de pratique

Et pas même    A    aucune idée,

 Qui fleurent    Y    bon  au nez,

Leur pure       S authenticité.

Les paysages   *       changent

Et longtemps  À     marquent

Nombre de      *       résidents

Qui se             A    démarquent

D’une             U    autre culture

Qui n’est        T          pas la leur,

Pour n’y          R           avoir  vécu,

Enfant, de        E           bonne heure.

Bilingue et         *           voire biculture

Voire si ce n’       O        est binationalité

Sont autant          U        de belles qualités,

Pour faciliter         *         tous les échanges,

Et voire pour          C       mieux les intégrer,

Si la préférence      U       est souvent innée.

Qui veut changer    L      son point de vue,

Sur toutes choses   T  ou en particulier,

Se doit de bouger  U   et de voyager,

Sinon il risque de  R  le rigidifier.

                E

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

267 4

.

Évocation 

.

Une pipette pour aspirer des liquides

Une brosse à chevelure pour la friser,

En haut, une grosse paille pour boire,

Et en bas, une grande cruche d’eau.

.

Une cruche, quel que soit sa forme

et son usage n’aura rien à voir avec

un  pays et pas plus qu’une culture :

ainsi la forme se distingue du fond.

.

Il existe des grandes cruches à verser l’eau

Dans toutes les cultures :

Ils peuvent aussi servir pour le vin, se laver,

Arroser les plantes.

.

Symbolique 

 .

« Tant  va  la  cruche  à l’eau

Qu’à la fin … elle se casse ».

Alors ne sois pas cruche

Et arrête de t’exposer…

On trouve des traces

De ce beau proverbe

Dans Le Roman de Renart.

À force de s’exposer au danger on y succombe

En héraldique, la cruche avec  son cousin  le pichet

Demeurent plutôt des meubles rares quand on songe

À la quantité de vin que l’on aura produit en France

(45 millions d’hectolitres en 2013, bien  plus après)

Et bu Français (31 millions d’hectolitres en 2011).

heraldie.blogspot.com/2014/08/la-cruche-et-le-pichet

.

Descriptif

 

267 –  Aller d’un pays à l’autre ou culture

Alignement central  / Titre analogue /  Thème  voyage

Forme courbe / Rimes libres  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : cruche  / Symbole de fond : cruche

.

.

Fond

.

267 6

.

Évocation 

.

Il existe des grandes cruches à verser l’eau

Dans toutes les cultures :

Ils peuvent aussi servir pour le vin, se laver,

Arroser les plantes.

.

Symbolique

.

Une  cruche  serait  un

Symbole de stupidité.

Un  pot   demi-plein

 Est l’image du sot.

Ce symbole peut

Se retrouver

À évoquer le karma,

Façonné par nos actions.

Ce symbole féminin évoque

Aussi les génies domestiques.

La danse du pot est un rite

De fertilité très sexuel.

amevoy.pagesperso-orange

.fr/astrologie/CRUCPOT

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

La culture est aussi nécessaire

Et voire même vitale à l’homme

Que la boisson, et  la  nourriture.

Aussi surprenant que ça paraisse

Un être, sans la moindre culture,

Se rapprocherait… des animaux

Lors, il n’y a aucun pays, sans, 

Sinon il serait traité de cruche

Et voire même de « crétin ».

 .

.

Nations, cultures se valent-elles ?

.

Scénario 

.

Tous les chemins mèneraient à Rome : culture occidentale oblige.

Tous les chemins mènent à la Mecque : religion musulmane oblige.

Cultures en Europe : vert, latine; bleu foncé, saxonne; rouge, slave.

.

Visuels et textuels  >>

256 – Je suis ici, je suis bien là, en vie

Visuels et textuels  >>

.

Je suis ici,

Je suis bien là,

Je suis en pleine vie.

Encore loin du paradis,

Mais très content de l’être.

Lors me réjouis d’apparaître

Ici, sinon ailleurs, et partout,

Car c’est souvent, après tout,

L’espace, où je me projette,

Qui détermine qui je suis.

.

J’ai des envies  de voyages,

J’ai des envies de partages,

Mais, je me sens mieux, ici,

Qu’en pleine cohue, à Paris.

.

Quand j’y passe … je me dis,

Comment peut-on vivre, ici,

Alors qu’habitant en mon ile

Tout est simple et tranquille.

Vivre à Paris, je le considère,

Comme l’ersatz  d’un… enfer.

 .

Un enfer, non, un purgatoire,

Un pic pollution chaque soir :

On respire plein de particules,

On étouffe, lors des canicules !

.

Tout y est une affaire d’argent :

Se déplacer, se nourrir, se loger,

On n’y connait presque personne,

Et lors aucun voisin ne vous sonne,

On y trouve de tout, plein de musées

Mais faudrait du temps pour en profiter.

.

.

Extension

.

À quoi bon disposer de tout, à sa porte si,

De sa fenêtre, on n’a l’argent, l’envie, le temps,

D’en profiter : si je voulais, je pourrais… mais je sais

Que je ne le ferais pas car dès que je dispose d’un week-end,

Je le consacre à fuir la ville pour me réfugier, pour me ressourcer

À la campagne, à la montagne ou à la mer.

«Travailler en ville et vivre à la campagne »

Slogan des jeunes qui tiennent avant tout

À leur qualité de vie, leur tranquillité plus

Qu’à gagner de l’argent, avoir une carrière.

Le problème ne sera pas tant la distance que

Intrications de moyens de transports à prendre :

La voiture pour aller prendre le train, puis le bus,

Le métro et le dernier kilomètre à faire à pied…

Alors qu’on peut  tout faire  à vélo, c’est quand

Même beaucoup mieux, beaucoup plus écolo…

Mais la concentration appelle la concentration

Et l’on vous dit, quand vous êtes en habitat rural,

Que vous n’avez pas la taille critique pour ceci, cela

Que le bassin de consommation demande une location.

Parlez-en à Amazon ou à Google qui ne s’en embarrasse pas

Vous livreront tout ce que vous leur avez commandé à domicile

Il y a là, deux modèles de société qui s’affrontent  et n’ont pas fini

De rebondir l’un sur l’autre  et c’est à vous de choisir ce qui compte

Ou ce sont d’autres qui choisiront à votre place et pour votre argent.

 .

Ici ou là, en présence ou en télé présence

Voire, qui sait, un jour… en téléportation,

Ma conscience est unique et personnalisée

 Mes choix  sont les miens : en toute liberté.

Voilà qui est dit, qui est bien, me convient !

Je fais le plein de sensations, et d’émotions,

Je remplis ma mémoire nombre situations,

Pour les repasser aux filtres des souvenirs,

Qui feront le tri et pourront me resservir.

.

Que je sois ici, que je sois là, c’est toujours moi

Bien conscient et attentif à tout ce qui ne va pas

Contrairement aux visions  télévisuelles, cinémas,

Où leur fenêtre réduite ne provoque mêmes émois.

.

Je ne sens et ne ressens pas qu’avec ma tête, esprit,

Avec mon corps, avec mes jambes, mes mains, aussi

J’éprouve des sensations de chaud/froid, des odeurs

Et qui peuvent me donner un frisson, haut-le-cœur !

.

Lors je ne peux m’empêcher,  consciemment ou non,

De comparer endroit où je suis, Ile-Grande où je vis :

Premier critère étant : est-ce que je me vois vivre là ;

Second, y a-t-il raison pour que me faire partir d’ici !

.

.

Épilogue

.

Être ici ou être là, est de peu d’importance,

On ne peut, sauf avoir don de bilocation,

 Qu’être  quelque  part, de toute façon :

L’essentiel  consiste  à  bien choisir

L’endroit précis où l’un veut être,

L’endroit où  il  faut être, selon

Qu’on est attiré par d’autres

Celui l’on veut faire sa vie.

***

On ne choisit pas, toujours,

La destination de ses amours,

L’autre est d’accord,  s’y oppose,

Ou contrainte de métier s’impose,

Ou enfants  ne veulent plus  quitter

Leurs amis du collège, voire du lycée.

***

Lors on a des enfants, vivants  à l’étranger,

C’est plus simple : on y va  deux fois  par an,

Et plus longtemps encore, pour petits enfants

Histoire se rendre utile, les voir grandir, petits.

***

Visiter une ville et d’y vivre n’est pas comparable.

Lors s’y promenant, on n’en verrait que la vitrine.

***

Après Rennes, Montréal est devenue seconde patrie.

.

.

256 – Calligramme

 .

Je suis ici,     J

Je suis bien là,   E

Je suis en pleine vie. *

Encore loin du paradis,   S

Mais très content de l’être.  U

Lors me réjouis d’apparaître   I

Ici, sinon ailleurs, et partout,  S

Car c’est souvent, après tout,   *

L’espace, où je me projette,    I

Qui détermine qui je suis.      C

                                                    I

J’ai des envies de voyages,     *

J’ai des envies de partages,   S

Mais, je me sens mieux, ici,  U

Qu’en pleine cohue, à Paris.  I

                                                    S

Quand j’y passe… je me dis :   *

Comment peut-on vivre, ici,   L

Alors qu’habitant en mon ile  À

Tout est simple et tranquille.   *

Vivre à Paris, je le considère,  E

Comme l’ersatz  d’un enfer.     N

                                                      C

Un enfer, non, un purgatoire,  O

Un pic pollution chaque soir :  R

On respire plein de particules,  E

On étouffe, lors des canicules !   *

                                                         E

Tout y est une affaire d’argent :  N

Se déplacer, se nourrir, se loger,   *

On n’y connait presque personne,  V

Et lors aucun voisin ne vous sonne,  I

On y trouve de tout, plein de musées  E

Mais faudrait du temps pour en profiter.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

256 4

.

Pierre levée quelconque

Ou, tout aussi bien que

Le sens signalétique, 

Borne kilométrique ?

.

Toute borne … kilométrique,

ne serait pas qu’un indicateur

de distance, elle serait autant

marqueur de direction, sens.

.

Lors des bornes existent, elles subsistent

Mais resteront indicatives

Tant  les sens routiers seraient différents

D’un continent à l’autre !

.

Symbolique 

.

Les bornes

Kilométriques

Indiquent à l’usager

Du chemin la distance

Parcourue   à     partir

D’un   point    d’origine

De  route  où  il circule.

Celles-ci  sont  installées

Du côté droit du chemin,

Et ce, au  moins  tous  les

4 kilomètres, à partir d’une route régionale

Ou  du  point  correspondant  au  kilomètre 0.

signalisationlevis.com/boutique/repere-kilometrique-10

.

Descriptif

 .

256 – Je suis ici, je suis là, encore en vie

Alignement central  / Titre externe  / Thème  voyage

Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bornes / Symbole de fond : sens

.

.

Fond

.

Évocation 

.

256 6

.

Lors des bornes existent, elles subsistent

Mais resteront indicatives

Tant  les sens routiers seraient différents

D’un continent à l’autre !

.

Symbolique 

 

« Tout rapport au monde qui ne dépend que

Des sens, reste voué à une certaine confusion.

Nos   sensations, même prolongées en émotions

Marquent l’emprise du corporel qu’homme subit.

.

Dès  lors, le but  de la  philosophie, moderne, serait

D’envisager par mise à distance de ce qui est souffert

Une aire d’action, nouvelle, sur les choses, par laquelle

La pensée lirait la Nature à son profit. » Selon la Thèse

« Représentations du monde et symbolique élémentaire »

tel.archives-ouvertes.fr/tel-00985100/document

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Endroit où on se trouve, distance du départ

Et de l’arrivée, comme sur les GPS routiers,

 Une borne kilométrique fait sensation, sens,

Cela dit tous les lieux sur Terre sont bornés,

Il n’y a que l’imaginaire qui n’en aurait pas

Ne connaissant pour elle, aucune frontière.

D’aller ici ou là, par téléportations pensées,

Reste un exercice qui nous permet de rêver.

  .

.

Au moins une fois par an !

.

Scénario 

.

La France est un jardin, conçu, entretenu, valorisé en ses communes,

où les choix sont multiples par préférences, éliminations, successives,

on manque de place, on s’entasse, les prix grimpent : déraisonnables.

 .

Visuels et textuels  >>