399 – Une maison, un jardin pour s’occuper

 Visuels et textuels  >> 

.

Dans la maison, certains feront le ménage,

La cuisine, les courses, le bricolage

Et pas le repassage ni les plantes vertes.

.

Dans le jardin certains font la pelouse,

Les haies, les massifs, le bois,

Pas les soins aux légumes ni fleurs.

.

Et tout le monde  se doute bien,

Qu’une maison,  avec un jardin,

Ça prend beaucoup temps pour

S’occuper : c’est une banalité !

.

Ce qui l’est moins est l’ardeur,

Avec laquelle les gens le feront

Certains sont plutôt… maison.

Homme, ou femme d’intérieur

Autre, jardin tout à l’extérieur.

.

J’en connais,  qui y consacrent,

Majeure partie … de leur temps

Entre le dedans   …   et le dehors

Et d’autres : une heure  par jour !

.

Lors les estivants et  qui possèdent

Une maison de vacances, y consacrent

Presque une semaine  et dès leur arrivée

Tant il y a  de quoi faire, ici  et là, partout.

.

Cela peut être, un vrai plaisir, ou vraie corvée.

Seul, c’est plus monotone, c’est  plus  ennuyeux,

Alors qu’à deux, on discute de rien et tout un peu.

.

Dans un appartement en ville, bien petit, et bien carré,

Et où tout est rangé à sa place : peu à faire pour l’habiter.

Et puis en campagne, il y a toujours un grenier et un garage

Quand il n’y pas une cave et le tout est bien vite encombré.

.

Ranger, déranger, ré-ranger, re-déranger, c’est travailler

Et l’on ne compte pas le temps qu’on met à chercher

Dans quelle pièce on a mis ceci ou cela ou perdu.

.

.

Extensions

.

Quand on reçoit des hôtes : grand ménage,

Les lits à faire ou à changer, on y consacre,

À deux, une bonne demi-journée.

.

Le jardin c’est l’écrin de la maison,

Cadre de verdure en lequel il se niche

Avec un lieu pour parquer les voitures.

.

Étonnant de voir les herbes folles, envahir

Peu à peu les bords puis le centre du jardin

C’est une lutte permanente !

.

Quelques arbres sont précieux  pour l’ombre,

La verdure formant un écran contre les bruits,

De même que l’eau avec un puits, une fontaine.

.

Même parfois j’envie ceux qui habitent en ville

Qui ont peu à faire, en tous cas, en bricolages,

Pas de jardinage, tous deux chronophages !

.

Oui, mais je me dis, aussi, qu’à la longue,

Ils s’ennuient d’avoir un environnement

Intérieur et extérieur trop restreint,

Trop fonctionnel, trop étouffant.

.

Maison, on peut l’imaginer de mille et une façons :

Faut juste qu’elle s’intègre bien dans cadre du jardin,

Où le vert  des pelouses, domine au sol, et les couleurs,

Dans les massifs de rochers  et les murets, tout  autour.

L’on passe  du temps à : tailler, couper, sarcler, planter,

 Quinze jours après en saison et tout est à recommencer.

Mais où serait le plaisir  si on le prend comme corvée.

Non il faut au contraire, respecter rythme de nature,

Utiliser le mot culture dans les deux sens du terme.

.

En retraite, on peut passer sa vie,

Tout au moins la moitié du temps,

À bricoler, à arranger, à améliorer,

Sa maison et son jardin, en saisons.

.

Y a toujours à faire, défaire, refaire :

Retraité se transforme en fée du logis,

Revêt habit jardinier pour s’en extraire

On aime, ou on n’aime pas, c’est pas dit.

.

Et puis il y aura les limites avec les voisins

Faut faire attention tailler haies, plantation,

Je ne vis pas sur une ile comme un Robinson,

Nombre litiges prendrait une énergie sans fin.

.

.

399 – Calligramme  

 .

Dans  la  maison,   certains   feront   le  ménage,

La cuisine, les courses, le bricolage

Et pas  le repassage   ni    les   plantes vertes.

.

Dans le jardin    certains   font  la pelouse,

Les haies, les massifs, le bois,

Pas les soins  aux     légumes ni fleurs.

Et tout le monde       se doute bien,

Qu’une maison,     avec un jardin,

Ça prend beaucoup  temps pour

S’occuper : c’est  une banalité !

.

Ce qui l’est moins est l’ardeur,

Avec laquelle les gens le feront

Certains sont plutôt… maison.

Homme, ou femme, d’intérieur

Autre,  jardin  tout  à l’extérieur.

.

J’en connais,         *  qui consacrent,

Majeure partie    M          P    de leur temps

Entre le dedans    A                O   entre le dehors

Et d’autres : une     I                      U   heure  par jour !

   S                           R

Et lors les estivants   O                               *     et qui possèdent

Une maison de vacan  N                                 S      ces, y consacrent

Presque  une  semaine   *                                            dès  leur  arrivée

Tant il y a  de quoi faire  *                                   O      ici  et là, partout.

        J                                   C

Cela peut être un vrai plai  A                                 C    sir, ou vraie corvée.

Seul, c’est  plus  monotone,  R                           U  c’est  plus  ennuyeux,

Alors qu’à deux, on discute   D                       P  de rien et tout un peu.

           I               E

Dans un appartement en ville,    N   *  R    bien petit, et bien carré,

Et où tout est rangé à sa place      *      peu à faire pour l’habiter.

Et puis en campagne, il y a, toujours, un grenier et un garage

Quand il n’y pas une cave et le tout est bien vite encombré.

.

Ranger, déranger, ré-ranger, re-déranger : travailler

On ne compte pas le temps qu’on met à chercher

En quelle pièce on a mis ceci ou cela, perdu.

.

..

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

399 4

.

Un moulin  à  sel  ou  à  poivre

Un vase qui peut bien servir

À accueillir bouquet de fleurs

Objet suggérant forme femme

Vase en forme de corps de femme

Pour  accueillir  bouquets de fleurs :

S’il  ne  s’accorde  pas  complétement,

Forme  évoque, en  tous  cas, le   fond.

Un  vase  pour  y  mettre  des  fleurs,

Ou pour des tas d’autres choses :

En tous cas, il aurait ici

Des formes féminines

Suggestives

.

Symbolique

 .

Un vase est un

Récipient ouvert qui est

Souvent utilisé pour y mettre

Un bouquet de fleurs ou décorer une salle.

Il peut être muni ou non d’une, deux anses.

Il peut être constitué de divers matériaux,

La porcelaine, la céramique  ou le verre.

Par  sa  forme,  la grâce  de ses courbes

Par sa fonction de réceptacle,  le vase

Demeure  un pur  symbole  féminin.

Son creux évoque celui de l’utérus

Féminin, contient fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/2014/08/

le-vase-laiguiere-et-le-calice

.

Descriptif

 .

399 – Une maison et un jardin pour s’occuper   

Alignement central   /   Titre cercle /  Thème   habitat

Forme ovale  / Rimes libres  / Fond approché de à forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : formes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

399 6

.

Un vase pour des  fleurs

Ou pour des tas d’autres choses :

En tous cas, il aurait ici

Des formes féminines suggestives

 .

Symbolique 

 .

Artistiques, sensuels

Voire ultra tendance

Des objets en forme

Des   corps   féminins

Envahissent intérieurs.

.

« Couvrez   ce    sein    que

Je ne saurais …   voir !».

.

Cette   phrase    de   Molière

Est rendue  bel et bien désuète.

Par cette dernière tendance déco,

Qui nous le prouve, mode émergente

Instagram, comme nombre avant elle,

Le corps féminin est mis à l’honneur

Dans nos objets de décoration.

fr/le-journal-de-la-maison/nouveautes/

tendances/tendance-corps-de-femme

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un bon nombre de formes de vase

Évoque, suggère, par leurs courbes

Le corps d’une femme fine ou grosse

Nul besoin  d’en rajouter, sculpter,

Pour mieux l’anthropomorphiser

Certains iront jusqu’à évoquer,

Sinon figurer utérus féminin.

 .

.

Belle maison en bel écrin

.

Scénario

.

Une vieille longère bretonne avec ses bâtiments tout en pierre,

voire une demeure de maître, manoir du centre de la France,

et, toujours, la même brouette pour entretenir leurs jardins.

 .

Visuels et textuels  >> 

359 – Conservatoire botanique

Visuels et textuels  >>

.

C’est vrai, difficile,

Comment vous décrire

Un tel plaisir de nos yeux,

Que d’observer, de contempler,

Une telle nature,  vierge, en ce lieu !

Il  faut  des jours,  si ce n’est semaines,

Pour prétendre en  avoir bien fait le tour,

Pour bien connaître, pour bien apprécier,

Quels sont fruits indigeste, fruit amour.

Tant vrai qu’homme  n’a jamais cessé

De bouleverser, ou modifier,

       Équilibre culture ile,

      Sur   floraisons,

   Étagées

.

Près de la mer, cannes,

Mi-hauteur, géraniums,

Tout en haut : orchidées,

Sa déforestation a grimpé

Sévi, faisant place à profit.

.

Conservatoire est concentré

Des plantes  et des végétaux,

On en trouve partout sur l’ile,

À différents endroits, niveaux.

.

Un coin de vallée  merveilleux :

Un parc de sept hectares, arboré

D’espèces de plantes par milliers,

Faisant des jaloux et des heureux.

.

Un paradis floral  pour les oiseaux,

Nulle part, n’avons vu  de plus beau

Partout, on les voit  voleter, chanter,

Du cardinal … au tisserin bien niché.

.

En fond d’allée,  en palier, champêtre,

L’on voit la grande maison, de maitre,

Flanquée  d’une  cuisine, dépendances,

Construites par un  Marquis de France.

.

Un jardin, paradisiaque et dans une ile,

Qui ne l’est pas moins, et, d’après nous,

Contraste fort avec les forêts primaires

   Qu’on trouve encore, en quelques coins.

.

      Une église … en forme de croix romaine,

          Sise à l’orée du parc, ouverte en semaine,

              Nous invite à remercier dieu, d’avoir créé,

                 Arbres, plantes, fleurs, et tant de diversité.

.

                    Toute végétation mérite  notre  attention :

                        Chacune raconte son histoire, colonisation,

                         Les espèces indigènes sont les plus rares,

                           Ce caillou est volcanique et sans tare.

.

.

Extensions

.

Il est difficile d’imaginer

Qu’à partir de rien ou de laves,

Voire de pierres ou cendres chaudes,

Refroidies peu à peu, il y est une végétation

Des plus florissantes après des milliers d’années.

Comme ne croyant pas à une génération spontanée,

Elles sont forcément venues d’ailleurs mais comment.

.

Ce sont, probablement, des oiseaux qui ont emporté

Des graines puis, plus tard, avec une colonisation

Par les premiers hommes,   quelques vaisseaux

Lors aujourd’hui, vous jetez n’importe quelle

Graine sur le sol et elle se prend à pousser.

Si cela n’a pourtant rien d’un miracle,

C’est quand même extraordinaire !

.

Un conservatoire dans une ile qui l’est elle-même, cela a-t-il du sens !

En un seul endroit se trouve rassemblées,

Nombre espèces végétales endémiques de La Réunion : ce n’est pas rien.

Et puis cela a été un apport de la métropole :

Marquis de France, Joseph Antoine Sosthènes d’Armand de Chateauvieux

1804 – 1885, domaine acheté par La Réunion 1986.

Voilà, vous savez tout ou presque, de l’histoire, en tous cas autant que moi !

Je vous conseille d’aller y faire un tour, voire long détour.

Rien que la collection d’orchidées, vaut à elle-seule, le prix du billet d’entrée.

.

Il y a comme des … différences

 Entre nombre de plantes et fleurs,

Dans la nature et jardin botanique :

C’est leurs proximités et leurs densités

.

Séduits par leurs arrangements en allées,

Leurs densités dans des serres spécialisées,

Le parcours s’avère être un plaisir des yeux,

En plus d’odeurs, parfums parfois capiteux.

.

Ce qui m’a le plus impressionné, n’a pas été

La gousse de la vanille, mais la marguerite.

J’ai appris qu’on en extrayait la substance

Ayant longtemps servie fixateur parfum !

.

.

359 – Calligramme

.

Vrai,     difficile :

Com  B  ment vous  C décrire

Un tel plaisir O             O     de nos yeux,

Que d’observer,  T        N     de contempler,

Une telle nature,      A   S      vierge, en ce lieu !

Il faut des jours,            E        si ce n’est semaines,

Pour prétendre en            R   N       avoir bien fait le tour,

Pour bien connaître,        V         I         pour bien apprécier,

Quels sont fruits indi   A               Q       geste, fruit amour.

Tant vrai qu’homme  T                     U        n’a jamais cessé

De bouleverser, O                           E      ou modifier,

       Équilibre I                                   *    culture ile,

      Sur   R                                 flora *   isons,

   E                                  étagées  *

L  A      R   É   U   N   I   O   N  

.

Près de la mer, cannes,

Mi-hauteur, géraniums,

Tout en haut : orchidées,

Sa déforestation a grimpé

Sévi, faisant place à profit.

Conservatoire est concentré

Des plantes  et des végétaux,

On en trouve partout sur l’ile,

À différents endroits, niveaux.

Un coin de vallée  merveilleux :

Un parc de sept hectares, arboré

D’espèces de plantes par milliers,

Faisant des jaloux et des heureux.

Un paradis floral  pour les oiseaux,

Nulle part, n’avons vu  de plus beau

Partout, on les voit  voleter, chanter,

Du cardinal … au tisserin bien niché.

En fond d’allée,  en palier, champêtre,

L’on voit la grande maison, de maitre,

Flanquée  d’une  cuisine, dépendances,

Construites par un  Marquis de France.

Un jardin, paradisiaque et dans une ile,

Qui ne l’est pas moins, et, d’après nous,

Contraste fort avec les forêts primaires

   Qu’on trouve encore, en quelques coins.

      Une église … en forme de croix romaine,

          Sise à l’orée du parc, ouverte en semaine,

              Nous invite à remercier dieu, d’avoir créé,

                 Arbres, plantes, fleurs, et tant de diversité.

                    Toute végétation mérite  notre  attention :

                        Chacune raconte son histoire, colonisation,

                         Les espèces indigènes sont les plus rares,

                           Ce caillou est volcanique et sans tare.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

359 4

.

Sauf  erreur  grossière, de ma part,

Je pencherais pour un champignon

Qui correspondra bien à pleine nature,

Bien qu’il s’agisse de jardin de fleurs.

.

Champignon, quel qu’il soit,

 Évoquerait toutes les botaniques 

Et puis, il y a tellement de fleurs

Qu’il serait dur de les représenter.

 .

Symbolique

 .

Les champignons

Sont tous des plantes qui,

Sous une apparence identique,

Sont  comestibles  ou   vénéneuses.

Champignons symbolisent soupçon.

En Asie, et, notamment, en  Chine,

Le champignon reste le symbole

De la longévité et fertilité.

En mythologie,

Il figure  parmi

Attributs du dieu

De cette longévité.

Cette  association

Tient, sans doute,

Qu’une fois séché,

Il se conserverait

Très longtemps.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-champignon.

.

Descriptif

.

359 – Conservatoire botanique, La Réunion  

Alignement central / Titre oblique / Thème  Réunion

Forme  en X   /  Rimes libres    /    Fond accordé à forme

Symbole de forme : champignon / Symbole de fond : fleurs

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Champignon, quel qu’il soit,

 Évoquerait toutes les botaniques 

Et puis, il y a tellement de fleurs

Qu’il serait dur de les représenter.

.

Symbolique 

 .

Les fleurs sont l’attribut

De Flore et parfois de l’Aurore

Ainsi que les figures allégoriques

Du Printemps, de la Logique,

De l’Espérance et de l’odorat.

.

La Logique, un des sept arts libéraux,

Portera, parfois, un bouquet de fleurs.

L’Espérance détient aussi cet attribut,

Fleur annonce future naissance fruit.

.

Niveau mythique, Zéphyr,

Le  vent  du  printemps,

S’étant  épris de Flore,

L’enlève et s’unit à elle

En mariage : en gage

De son amour, il lui offre de régner

Sur les champs et jardins cultivés.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_fleurs

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les plantes exotiques et indigènes

Sont, souvent, des plantes exquises,

Qu’on voit par milliers à La Réunion,

En quelques exemplaires, en Métropole !

Champignon frais : faible valeur énergétique.

.

Ami indispensable de cuisine saine et savoureuse.

On trouve du cuivre, du potassium, du phosphore

Il y a, aussi, ceps et bolets, bella rosé, portobello.

Agrémentés de plantes à cuisiner, un vrai régal,

Sans oublier les orchidées et les cannes à sucre

 .

.

Fleur appelé Oiseau du paradis

.

Scénario

.

On a vu plantes et  fleurs aux allures peu communes en Métropole.

Ancienne demeure de Marquis de France, s’y intègre parfaitement.

Végétation est flamboyante, bien fleurie, bien odorante en la saison.

 .

Visuels et textuels  >>

307 – Le magnifique jardin italien, de Clisson

Visuels et textuels >> 

.

Il déborde deux côtés

De la Sèvre,  à  Clisson,

Il serpente en méandres,

Encaissés  dans  un  vallon

Garenne d’architecte Lemot.

.

Il invite au voyage,  à côtoyer

Ses rochers des plus  alanguis,

Lors  vous  pousserez  sa porte,

Le monde de la Nature s’ouvre,

En retenues d’eaux bruissantes,

Pour abreuver son vrai moulin.

.

Statues romaines, colonnades,

Qu’on découvre,

Font de ce jardin romantique

Un lieu…orphelin :

Orphelin de la vie moderne,

Trépidante, courante.

.

Ici, nos pas restent calmes,

Mesurés, lents, posés,

Et les arbres se penchent

Sur nous, destinée

De jardin fait de pierre,

Présence murmure.

.

Un sentier suit  le lit de l’eau, les autres, là, plus haut,

S’entrecroisent, se perdent comme en un beau chaos

Chaos qui vous entraine   dans son monde nouveau,

Où votre âme résonne  et où tout vous parait beau.

.

Nous nous sommes perdus dans ce jardin d’Éden

Perdus, en nos pensées et par nos pas, évoquées,

Penchés l’un sur l’autre, face  temple de l’amitié

Pour se trouver amants au pied  de sa fontaine.

.

Le temple circulaire de Diane, en colonnades,

Inscrit sa majesté tourmentée en promenade

En chasseresse n’en est pas moins tendresse

Et sa présence montre qu’ici rien ne presse.

.

Une grande clairière,  elle aussi circulaire,

Nous offre ses bancs et belle opportunité,

Pour apprécier  le panorama  tout entier,

De ces lieux, privés de toutes modernités.

.

Ce jardin, sa villa : maison, temple, sentier,

Est l’œuvre de quatre architectes passionnés

Qui ont donné leur vie, leurs biens à sa beauté

Afin qu’il soi, jusqu’à nos jours intact, préservé.

Nous l’avons découvert juste au détour d’un pont

De la Sèvre au pied du château médiéval de Clisson.

.

.

Extensions

.

Il est des jardins qui

Vous prennent et vous surprennent,

Bien plus encore que les châteaux ou manoirs

Qu’ils abritent : le jardin de Clisson est de ceux-là.

.

Une pure merveille de la nature, à la fois respectée

Magnifiée par des architectes, dits romantiques,

Qui ont voulu laissé ce témoignage de leur art.

.

Il faut dire en plus qu’il faisait beau et doux

Et que lumière et verdure du mois de juin

Ajoutait encore  comme couleur de plus

À la palette d’humeurs indéfinissables

Qui résonnait de ses harmonies avec

Notre corps, cœur, esprit !

.

Un jardin, sur flanc, de rivière, surplombant château :

Quoi de plus romantique et quoi de plus magnifique.

Jardin comme une demeure des dieux de l’Olympe,

Où demeurent encore les parfums de ses nymphes

Quand on s’y promène, l’esprit et le cœur légers

À la recherche d’un paradis perdu, retrouvé,

Tant on souhaiterait plus jamais le quitter.

Diane, chasseresse y règne, en maîtresse

En son bain de frisottis roches et eau,

Qui nous donne douceur sur peau.

.

Un jardin extraordinaire comme il en existe peu

Avec des colonnades, à son entrée, majestueuses

Et une perspective en pelouses et arbustes taillés

Et le tout, bordé d’arbres, d’essences diversifiées.

.

Rien à voir avec le mien, de six cent mètres carrés

Ici ce sont des hectares avec des zones spécialisées

L’une dans les ruines d’un temple romain statuaire

D’autres en rochers, rocailles, et que sais-je encore.

On s’y plait, on s’y perd, on va  même  à l’aventure,

On peut y passer presque la journée dans sa nature

Avec, comme arrière-plan, la rivière  et le château :

Forcément un tel jardin a besoin de présence d’eau.

.

.

307 –  Calligramme    

.   

Il déborde deux côtés

De la Sèvre,  à  Clisson,

Il serpente en méandres,

Encaissés  dans  un  vallon

Garenne d’architecte Lemot.

Il invite au voyage,  à côtoyer

Ses rochers des plus  alanguis,

Lors  vous  pousserez  sa porte,

Le monde de la Nature s’ouvre,

En retenues d’eaux bruissantes,

Pour abreuver son vrai moulin.

.

Statues romaines, colonnades,

Qu’on découvre,

Font de ce jardin romantique

Un lieu…orphelin :

Orphelin de la vie moderne,

Trépidante, courante.

.

Ici, nos pas restent calmes,

Mesurés, lents, posés,

Et les arbres se penchent

Sur nous, destinée

De jardin fait de pierre,

Présence murmure.

.

Un sentier suit  le lit de l’eau, les autres, là, plus haut,

S’entrecroisent, se perdent comme en un beau chaos

Chaos qui vous entraine   dans son monde nouveau,

Où votre âme résonne  et où tout vous parait beau.

Nous nous sommes perdus dans ce jardin d’Éden

Perdus, en nos pensées et par nos pas, évoquées,

Penchés l’un sur l’autre, face  temple de l’amitié

Pour se trouver amants  au pied  de sa fontaine.

L E     M  A  G  N  I  F  I  QU  E

Le temple circu  J  laire de Diane, en colonnades,

Inscrit sa majesté  A tourmentée en promenade

En chasseresse n’en  R est pas moins tendresse

Et sa présence montre D qu’ici rien ne presse.

Une grande clairière,   I   elle aussi circulaire

Nous offre ses bancs  N    belle opportunité,

Pour apprécier le pa  *  norama  tout entier

De ces lieux privés   C de toutes modernités.

L      .

Ce jardin, sa villa   I    maison, temple, sentier,

Est l’œuvre de qua S  tre architectes passionnés,

Qui ont donné leur   S  vie, leurs biens à sa beauté

Afin qu’il soit, jusqu’à O nos jours, intact, préservé.

Nous l’avons découvert   N  juste au détour d’un pont

De la Sèvre au pied du château médiéval de Clisson.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

307 4

.  

En bas, un piédestal très imposant,

En haut, statue d’un homme grand 

Ou bienfaiteur de la ville de Clisson

Et qui ne manque pas de charme.

.

Une statue sur un piédestal en grand jardin

n’aura rien de surprenant, bien au contraire

probablement le  fondateur même du jardin

ce qui fait que la forme évoque bien le fond.

.

Piédestal,  jardin romantique, statue

Quoi de plus classique :

Mais le tout est de savoir de qui il s’agit,

Et pourquoi, et à cet endroit !

.

Symbolique 

 .

Les architectes de l’époque

De la Renaissance, d’abord italienne,

Puis française et puis ensuite européenne,

Considéraient que  le piédestal  faisait partie

Intégrante d’ordonnance des ordres d’architecture.

.

Ils imposèrent, progressivement, sorte de canon

Esthétique régentant proportion des ordres,

Comme pour la corniche du piédestal

Formant les seuils des fenêtres

Ou la balustrade de galeries.

wikipedia.org/wiki/Piédestal

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

.

Piédestal,  jardin romantique, statue

Quoi de plus classique :

Mais le tout est de savoir de qui il s’agit,

Et pourquoi, et à cet endroit !

.

Symbolique de fond

.

Une statue

Est un ouvrage en

3 dimensions représentant

En entier un personnage, animal,

Et  réalisé  dans  divers  matériaux

Pierre, bois, plâtre, métal, plastique.

.

On parle de statues pour des œuvres

De taille moyenne (égale ou

Supérieure à la moitié de

La taille naturelle, pour

Sculpture être humain,

À grande (la statue de la

Liberté atteint 92 m de haut) ;

Une plus petite est appelée statuette.

Wikipedia : statue

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un jardin à l’anglaise, à la française.

Vous avez  faux : rien  qu’à  l’italienne.

Romantique, s’il en est, par colonnades

Statues, temples  et autres monuments.

.

On s’y promène, on s’y détend,  délecte,

Comme si soudain,  on effaçait le temps

Qui s’étale en parterres fleurs,  plantes.

.

D’y rester le plus longtemps, vous tente

Le tout le long de sa charmante rivière

Avec, pour proche voisin…un château

Qui ne déméritera  pas d’être visité :

Ainsi s’achève une journée de rêve.

 .

.

Rocailles et temple ! 

.

Scénario

.

Belle entrée monumentale du jardin italien de Clisson.

Le jardin intérieur  et ses perspectives de verdures.

Le château fort de Clisson et pont sur la rivière.

.

Visuels et textuels >>

274 – Les oiseaux sur terrasse de mon jardin

Visuels et textuels  >>  

.

Devant ma porte

Ce  matin, j’aurai répandu

Miette de pain, graine tournesol

Pour oiseaux, qui ont très faim.

Un rouge gorge l’air  intrigué,

Sautillant, s’est approché.

Puis il a regardé

Vers porte vitrée,

S’il n’y a  un chat,

Pour le … manger.

Il picore sa pitance

Trois coups de becs,

Mais à chacun d’eux

Il relève bien  la tête,

Puis l’instant suivant,

Il s’était, déjà, envolé ;

Il craint d’être attrapé.

.

Beau   rouge-gorge

Fait  son   manège,

Puis l’accompagne,

Une  belle   fauvette,

Venant  lui  faire  un

Joli brin…de causette,

Se plaint neige, disette.

Un bouvreuil … survient

Entre eux, en les chassant

De coups de becs, profitant

De restes de miettes de pain.

J’aperçois moineau attendant

Moment  où, la place  se libère,

Pour  s’approcher, manger, fier.

Las, il n’en aura guère  le temps :

Une  volée  d’étourneaux  a  repéré

Graines  de  tournesol : et a plongé !

En ballet   sur des  battements d’ailes,

Dévore  tout,  face  au moineau, rebelle.

Un merle       patibulaire aura     retrouvé

Une graine       égarée et pour      sa satiété,

Le moineau       est venu vers        porte vitrée

L’air désap       pointé, pour me      quémander.

Je me suis       dit que le moineau       n’était rien,

Mais que         suis-je  d’autre, moi,     être humain,

Ne fais-je        pas moi-même partie        de la nature,

Ne suis-je,        comme lui : en quête            nourriture,

Et comme        toute solidarité impose           un partage,

Lors ai vite     couru lui chercher spécial         vrai potage.

.

.

Extensions

.

Les oiseaux, dans mon jardin et tout autour,

En l’ile, sont nombreux, divers, peu méfiants,

Il faut dire aussi que mon ile abrite le siège

De la  Ligue  de Protection  des Oiseaux

Que, les chasser  est hors de question.

.

Les nourrir,  les  soigner,  pour mieux

Les admirer est plus  à l’ordre  du jour.

La loi de nature n’est pas sur la terrasse,

Le plus gros oiseau,  chassant le plus petit

Lui-même se fait chasser à son tour par, etc.

Mais ce n’est pas petit qu’il ne peut être malin.

.

Au point de venir à la porte vitrée me quémander !

Les oiseaux ne stockent pas de nourriture pour l’hiver,

Ils vivent au jour le jour, nombre d’eux, meurent de faim

Ou fatigue, l’hiver : pourquoi aurais-je  une volière, dès lors

Qu’oiseaux de mon jardin procurent spectacle qui me va bien.

 .

Des oiseaux dans un jardin, quoi de plus normal, commun,

D’accord, sauf qu’ici, j’en profite, du fait qu’il s’agit du mien.

Je les aperçois tous les jours, en prenant mon repas du matin

Et leurs manèges  pour se nourrir, me fait comme grand bien.

Ils ont tous différents et ont tous leurs techniques d’approche,

Les plus petits sont toujours à l’affût de la moindre anicroche,

Lors un des rouges-gorges s’est approché maintes fois de moi.

Des goélands passent au-dessus du toit mais n’osent se poser.

Les grands font peur aux petits toujours prompts à s’envoler.

.

J’habite une ile où il y a une station

De la Ligue Protectrice des Oiseaux,

Rien d’étonnant dès lors qu’il y en ait

Quelques-uns  dans mon petit jardin,

Où chasseurs n’ont pas droit de cité.

.

Il y a,  notamment,  des moineaux

Et  des couples  de rouges-gorges,

L’hiver si j’oublie de leur donner

Miettes de pain, petit déjeuner,

Un moineau frappe au carreau

En tournant  la tête, d’un coté

À l’autre  pour dire : et alors,

Moi, on ne me connait plus !

.

Mais le chat, lui, le connait

Et, sans  notre  permission,

Met bon ordre  à sa requête,

Sinon viendra lui faire sa fête,

Car entre chats et oiseaux, c’est

La guerre en vue de maitriser leurs

Territoires respectifs dans mon jardin.

.

.

Épilogue

.

Les oiseaux ne sont pas qu’un décor,

Ils sont présences qui nous rappellent

Qu’ils habitent, qu’ils parcourent le ciel,

Passent toute leur vie, sans abris, dehors.

***

Quelques-uns, sur notre terrasse, picorent,

Des miettes et des graines et qui interpellent,

Leurs becs fins, pour des brindilles, transports,

En vue de construire leurs nids en belle dentelle.

***

J’entends tous leurs chants et leur gazouillements,

Ils pépillent, ils sifflotent, ils piaillent, ils babillent,

On dirait un concert, donné par eux, en leur volière

Même si personne n’écoute, c’est leur seul langage.

***

Je m’approche d’eux, avec graines supplémentaires,

Ils m’observent un instant et puis s’envolent, affolés

Ce n’est pas tant de moi qu’ils ont peur que du chat,

Qui me précède, ils ont craintifs, des plus prudents.

***

L’hiver est rude pour eux, ils font le tour du jardin

Qui, de leur mettre à disposition,  aurai pris soin.

Rouges-gorges, familiers, viennent taper du bec

Porte vitrée  pour que  je leur donne à manger.

.

.

274 – Calligramme  

 .

Devant ma porte

Ce  matin, j’aurai répandu

Miette de pain, graine tournesol

Pour oiseaux, qui ont très faim.

Un rouge gorge l’air  intrigué,

Sautillant, s’est approché.

.

Puis il a regardé

Vers porte vitrée,

S’il n’y a pas chat,

Pour le … manger.

Il picore sa pitance

Trois coups de becs,

Mais à chacun d’eux

Il relève bien  la tête,

Puis l’instant suivant

Il s’était, déjà, envolé

Craint d’être attrapé !

.

Un beau  rouge-gorge

Referait  son  manège,

Et puis  l’accompagne,

Une très    belle fauvette

Lors  venant  lui faire un

Joli brin   O  de  causette,

Se plaint   I  neige, disette.

Un bouv    S  reuil  survient,

Entre eux  E   en les chassant

De coups  A  de becs, profitant

De restes  U de miettes de pain.

J’aperçois X   moineau attendant

Moment     *   où, la place  se libère,

Pour s’ap   S  procher,  manger, fier.

Las, il n’en U   aura guère    le temps :

Une  volée   R   d’étourneaux    a  repéré

Graines  de   *      tournesol      et a plongé.

       L                               D

En ballet     A    sur battements   E   d’ailes,

Dévore tout *     face  au moineau *    rebelle.

Un merle      T     patibulaire aura  M   retrouvé

Une graine   E        égarée et pour    A    sa satiété,

Le moineau  R        est venu vers        *   porte vitrée

L’air désap   R      pointé, pour me     M  quémander.

Je me suis    A     dit que le moineau    A    n’était rien,

Mais que      S     suis-je  d’autre, moi,    I    être humain,

Ne fais-je     S    pas moi-même partie     S    de la nature,

Ne suis-je,   E      comme lui : en quête      O      nourriture,

Et comme    *    toute solidarité impose      N     un partage,

Dès lors j’ai vite couru lui chercher, et trouver, bon potage.

.

.

Forme

Réduction

.

Évocation 

.

274 4

.

Une salière un poivrier

 Ou alors sorte de  tour,

 Mais, des plus originales,

En dehors la Tour-Eiffel.

 .

Que ce soit une tour ou la Tour Eiffel

rien à voir avec une nuée d’oiseux

qui volée et piaillent, de ci de là,

la forme se distingue du fond.

.

Le moins que l’on puisse dire,

C’est qu’il s’agit  d’une tour exotique,

Maritime mais alors d’un nouveau type.

À moins que ne soit Tour Eiffel.

.

Symbolique 

 .

^

Une

Tour est

Un bâtiment

Très  en  hauteur

Symbolise ascension,

Protection  et  résistance,

Depuis la plus haute antiquité

Les Anciens érigeaient des tours

Pour  fortifier   leurs   forteresses

Ou  les   remparts   de   leur  ville.

Les tours étaient  donc  un moyen

De se protéger, mais aussi de voir

Ennemi arriver de loin, vigilance.

Modifié en forme, source : 1001symboles

.

Descriptif

.

274 – Oiseaux sur terrasse de ma maison  

Alignement central / Titre dédoublé / Thème  animal

Forme triangle / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : tour /  Symbole de fond : Tour-Eiffel

.

.

Fond

.

Évocation 

.

274 6

.

Le moins que l’on puisse dire,

C’est qu’il s’agit  d’une tour exotique,

Maritime mais alors d’un nouveau type.

À moins que ne soit Tour Eiffel.

.

Symbolique 

 .

La

Grande

Et belle Dame,

Ou  la  vielle  Dame,

Voire la première Dame.

.

Appelez là  comme  vous voulez,

La Tour Eiffel  est là et elle brille de

Ses mille feux pour Paris et le monde entier.

.

Il est possible de monter dans la tour  en prenant

L’ascenseur ou les escaliers mais avant de vous décider

Pour la seconde option, vous devez savoir que  les escaliers

Sont composés de 1665 marches…. Gardez bien votre souffle

etsionvisitaitparis.com/tour-eiffel

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les oiseaux dans un jardin

Sont comme une bénédiction

On les verra  voleter, le matin,

Entendra chanter une chanson !

L’on ne sait  ce qu’ils  se racontent,

Mais leurs gazouillis nous charment

À ce point ne pouvoir se passer d’eux.

 .

 .

Scénario

.

.

Oiseau timide bien familier

.

Une terrasse avec une belle vue sur mer.

Un oiseau, timide, en bordure de terrasse.

Un rouge gorge, devenu familier avec nous.

 .

Visuels et textuels  >> 

271 – Mon petit jardin clos, en retrait

Visuels et textuels  >> 

.

Une maison, qui se rétrécit, l’hiver, à demi :

N’est-ce pas ce dont tout le monde envie.

C’est  une belle façon  de se nourrir

Même de faire  des économies,

Que d’avoir un petit jardin,

Pour plus … d’autonomie.

.

Rien à voir appartement

D’architecture, mal loti,

Mal exposé, pour soleil,

En courant d’air, transi

Qui ne laissera   fleurir,

De la nature,   reverdie,

Que bouquets  de fleurs,

Artificielles  et  à l’infini !

.

Mon jardin m’est bien plus

Que simple écrin de maison.

Il est comme  second poumon

De mon besoin   de respiration.

.

Chaque fois   que je sors,   dehors,

Pour un bain de pluie, voire de soleil,

Terrasse est un havre à nul autre pareil.

Mon petit jardin clos plus qu’un jardinet,

Donne à ma maison, un air un peu coquet.

.

Des oiseaux y affûtent leurs chants sifflets

Dès lors en été, sur la terrasse, je m’y mets,

Barbecues, viande grillée au feu, lors tablées,

Et, chaises longues, pour profiter des congés,

J’atteins l’automne, ma peau, au soleil, dorée,

Et sur ma pelouse, j’incite mes enfants à jouer

Au ballon rond contre adultes, pour buts, oser.

.

Grands, épais massifs fleurs entourent l’allée,

Qui mène au garage et jusqu’au pied  de l’entrée :

On y a ajouté  portique, fontaine  et tour est joué.

En saison froide,  une grande, lumineuse véranda

Nous met à l’abri des pluies, des neiges, de frimas.

.

On a reconstitué, un jardin miniature, qui, ma foi,

Nous fait bien chaud,  au  cœur,  lors l’hiver est là.

Un rosier grimpe façade voisine, avec une glycine

Courant au long de massif, donnent bonne mine,

Au jardin japonais, anglais, français, en épines,

Feuilles caduques, toutes espèces maritimes.

.

Dégageant  frais  parfum odeurs florentines,

Jardin devenu pour la maison, un intime

Écrin qui l’embellit comme diamantine

D’atmosphère douce mélancolie divine.

.


.

Extensions

.

Ça n’a rien d’un jardin perdu

En pleine campagne, il y a plein

De maisons autour en rue passante,

Non loin et le petit chemin qui y mène

L’isole du reste et en fait un coin retiré.

.

Des plantes, en bordures, et des fleurs

En massifs entourent deux pelouses

Bien vertes  et  bien … courtes,

Entretenues toute l’année.

.

Et l’on peut s’y étendre,

Sur un bain de soleil

Pour en bien profiter,

Sans être vu de nulle part.

.

Ses odeurs changent avec les saisons :

Odeurs d’herbes fraiches au printemps,

De feuilles mortes en automne,

De fleurs de glycine en été.

.

C’est un jardin que j’ai imaginé, trouvé,  qui s’approche du mien,

Une pelouse, un mur mitoyen, un puits, de la verdure, des fleurs,

Ce n’est pas encore celui d’Éden, pour sûr mais il me … convient.

Il y a même un menhir haut de trois mètres, et sur lequel enfants

Aiment grimper à prouver, à tous, qu’ils en sont rendus capables.

Il m’est arrivé d’y faire un potager mais ça prend, temps, énergie,

Et cela faisait moins de place pour que les enfants puissent jouer.

.

Un jardin demande et mérite nombreux soins,

Si bien soit-il, si magnifié, si arboré et si fleuri,

Si on le laisse, un temps, à l’abandon, il dépérit

Et de le restaurer requiert encore plus de soins.

.

Il est bien entouré de rideaux, haies de verdure

De sapins plantés, taillés sur un côté, et derrière

D’une palissade d’essences variées,  côté sud est,

Puits à l’ancienne, avec tourniquet  dans le fond.

.

D’accord, il est plutôt sympa, et plutôt attrayant,

Mais c’est encore bien loin d’être le jardin d’éden

D’ailleurs il n’y a aucun pommier afin de séduire,

Qui vous savez, mais chut, ce serait une légende !

.

.

271 -Calligramme  

 .

Une maison, qui se rétrécit, l’hiver, à demi :

N‘est-ce pas ce dont tout le monde envie.

C’est  une belle façon  de se nourrir

Même de faire  des économies,

Que d’avoir un petit jardin,

Pour plus … d’autonomie.

.

Rien à voir appartement

D’architecture, mal loti,

Mal exposé, pour soleil,

En courant d’air, transi

Qui ne laissera   fleurir,

De la nature,   reverdie,

Que bouquets  de fleurs,

Artificielles  et  à l’infini !

.

Mon jardin m’est bien plus

Que simple écrin de maison.

Il est comme  second poumon

De mon besoin   de respiration.

Chaque fois   que je sors,   dehors,

Pour un bain de pluie, voire de soleil,

Terrasse est un havre à nul autre pareil.

Mon petit jardin clos,  plus qu’un jardinet,

Donne à ma   maison, un air un peu   coquet.

.

Des oiseaux  M  y affûtent leurs chants  E  sifflets

Dès lors en    O  été, sur la terrasse, je m’  N  y mets,

Barbecues,    N   viande grillée au feu, lors   *  tablées,

Et, chaises    *   longues, pour profiter  des     R  congés,

J’atteins l’   P    automne, ma peau, au soleil,     E    dorée,

Et sur ma   E     pelouse, j’incite mes enfants  à     *     jouer

Au ballon   T      rond, contre adultes, pour buts,   T      oser.

   I                                                               R

Grands,       T       épais massifs fleurs entourent  A         l’allée,

Qui mène       *       au garage et jusqu’au pied    I     de l’entrée :

On y a ajouté     J        portique et fontaine     T     et tour est joué.

En saison froide,     A          une grande,      *      lumineuse véranda

Nous met à l’abri des    R        pluies,        D     des neiges, de frimas,

On y a reconstitué, un     D     jardin     E       miniature qui, ma foi,

Nous fait bien chaud         I     au         *      cœur lors l’hiver est là.

Rosier grimpe façade       N      *        L  voisine, avec une glycine

Courant tout au long      *  massif   A      donnent bonne mine,

À un jardin japonais   C   anglais *      français, en épines,

Feuilles caduques,   L   toutes   R    espèces maritimes.

Dégageant  frais  O  parfum  U  odeurs florentines,

Jardin devenu   S   pour la  E maison, un intime

Écrin qui l’embellit comme une diamantine

D’atmosphère douce mélancolie divine.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

271 4

.

Un vase, destiné  à  recevoir

Un petit bouquet de fleurs

Du jardin, couleurs

Disposés ici ou là ?

.

Comment imaginer jardin sans couleurs

sans pelouse, sans massif,  arbres, fleurs

autant que sur un vase des motifs dorés

si fait que la forme évoque bien le fond.

.

Toutes les couleurs  d’un jardin

Seront représentées  sur ce vase :

Cela va du vert au rouge au jaune

En passant par le bleu  et le blanc !

.

Symbolique 

.

Nombre de couleurs nous

Entourent et projettent

Leurs effets sur nous :

Certaines seront apaisantes,

Tandis qu’autres dynamisantes :

À chaque couleur, sa signification.

.

Découvrez-les toutes pour mieux les

Associer dans votre intérieur et créer

Une décoration des plus harmonieuse.

.

Les couleurs en harmonie  sont celles

Qui seront les plus proches les unes

Des autres sur le cercle bleu ciel,

Bleu marine et gris vert clair,

Vert amande et vert olive…

deco.journaldesfemmes.fr

.

Descriptif

.

271 – Mon petit jardin clos, retrait de rue  

Alignement central  /  Titre analogue  / Thème  habitat

Forme courbe /Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : couleurs / Symbole de fond : jardin

.

Fond

.

Évocation 

.

271 6

.

Toutes les couleurs d’un jardin

Seront représentées  sur ce vase :

Cela va du vert au rouge au jaune

En passant par le bleu  et le blanc !

.

Symbolique 

 .

Le jardin est un symbole du Paradis terrestre,

Du Cosmos dont il est le centre, du Paradis céleste.

Dont il est la figure, des nombreux états spirituels

Qui correspondraient aux séjours paradisiaques.

.

Il apparaîtrait, en les rêves, comme expression

D’un désir pur de peurs, anxiétés, angoisses.

Il est lieu de la croissance et de la culture

Des phénomènes  vitaux, et, intérieurs.

.

 Déroulement des saisons, s’accomplit

Avec forces internes qui fleurissent.

On y pénètre par une porte étroite.

On la trouve… en y faisant le tour.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Jardin, un mot qui fait rêver

Parmi d’autres, à un paradis.

Jardin, un mot qui fait planter

Fleurs, légumes, arbres,  fruits,

Jardin, un mot évoquant secret,

Quand il est pris  au sens figuré,

Jardin, un mot qui évoque herbe

À se rouler  sur la pelouse verte,

Jardin, un mot qui me convient,

Quand j’écris textes ou poésies.

 .

.

Un puits au fond du jardin

.

Scénario 

.

Une petite pelouse,  bien verte, bien agréable en toutes saisons,

et des fleurs parfois grimpantes, le long d’un mur ou des clôtures,

et son petit coin terrasse, adossé à un puits … toujours en activité !

 .

Visuels et textuels  >>

269 – Mon coin de terre, trentenaire

Visuels et textuels  >> 

.

Ce

Minuscule

Petit  coin de  terre

Où je vis,  depuis des ans,

Me restera, toujours, familier.

J’y aurai construit,  ma maison,

Au sein  de  grand jardin, arboré.

Et au-delà de tout souci  d’argent,

De santé, de cau ses, de désespoir.

.

Je m’y sens bien, y a rien d’illusoire :

Illusoire n’est pas pour moi de passer

Partie  de  ma vie à l’acquérir, chérir

Comment aurais-je fais  autrement

Sans souffrir  de m’en  départir.

.

M’en  départir m’ayant  couté

Tant d’énergie et de  courant

Sans parler d’argent coutant

Ni extensions  pour  enfants

Sans parler du jardin  fleuri,

Autres aménagements aussi.

.

Vision du terrain vue d’avion

Ses mètres carrés de  surface

Représen tant  presque   rien,

Comme poussière en  l’infini

Mais qui, toutefois, me ravit !

.

Me ravit pour sa vue d’artiste,

Inutile d’agrandir telle maison

Car elle a déjà  deux extensions

Auxquelles s’ajoutent puits, abri

Terrasse en un  jardin un espace.

.

Espace bien occupé par potager,

Un verger en parterre où je mets

Toutes les fleurs  que  je  préfère,

Le potager nourrit  en  saisonnée

Lors fleurs, vivaces égayeront été.

.

Été où présence de plein d’oiseaux,

Intéressera bon nombre de passants

Association ornithologue les soignant

Elle attirera  bon  nombre d’entre eux

Fruit comme le trait union de Nature.

.

L’ile ne pouvant plus se développer,

Demeure coin de terre qu’on envie

À tel point  qu’ayant perdu la vie,

Je m’y vois bien,  en elle, enterré

.

.

.

Extensions

.

Le jardin est écrin de la maison

Mais pas que … c’est un lieu de vie

Pour toute l’année mais surtout l’été.

L’on y met et l’on y fait ce que l’on veut

Un potager de légumes et massif de fleurs,

.

Certains ajoutent piscine… que sais-je encore

Et ceci dit, ce n’est pas tant sa taille qui compte

Que son aménagement et autant son orientation ;

Le mien est bien protégé de vents dominants d’ouest

Et sur sa terrasse, on est bien abrité et, naturellement.

.

Il y a aussi une réserve de bois de chauffage  pour l’hiver,

Et un parking  qui est assez grand  pour nos deux voitures,

Nous y avons monté un portique pour jeux, pour les enfants,

Planté quelques arbres : deux bouleaux, un chêne, un cerisier,

En un rideau de verdure assez pour de l’ombrage et pour la vue.

.

La maison a été bâtie dans un coin, pas au milieu,

Comme c’est souvent le cas et légèrement en pente,

Une belle  glycine court  le long du toit  de la façade

Et elle lui donne un air  de vieille maison d’autrefois

En plus de maison de pécheur, son origine première.

.

En vision inversée, mon jardin est petit, six cent mètres carrés.

Un petit chemin privé y conduit et le rend suffisamment caché.

Mais il n’a selon moi, nul besoin d’être ni plus grand, immense,

Tant, l’extension immédiate est dunes, plage et mer attenantes,

Sans compter le pont tout près en vue de rejoindre le continent

Je prends plaisir à sortir, aller marcher sur le sentier douanier,

Et ainsi faire le tour de mon ile, comme si j’étais son locataire !

.

Une maison, c’est bien mais en un terrain

C’est mieux, surtout si  ce dernier est situé

Près de la mer, juste en face,  bien protégé,

Du vent d’ouest qui reste le vent dominant

.

Une terrasse, en croutes de pierres jaunes,

Un massif de rochers et fleurs juste devant,

Deux bouleaux plus un chêne sur la pelouse

Puits breton, avec carré maçonné, devant !

.

Le tout un peu en retrait de route passante

Et nous voilà à l’abri de regards  indiscrets,

Et voilà un petit coin de vie ,qui nous plait,

Et lors, partira-t-on un jour, d’ici : jamais.

.

.

269 – Calligramme  

 .

Ce

Minuscule

Petit  coin de  terre

Où je vis,  depuis des ans,

Me sera ….… toujours familier.

J’y ai ………….… construit,  ma maison,

Au sein d’un….…….…….. grand jardin arboré.

Au-delà de …………………..……… tout souci d’argent,

De santé, de cau ………….…….…..…..… ses, de désespoir.

.

[ Je m’y sens bien ] [ ……..….……..…] [ rien d’illusoire ! ]

[ Illusoire n’aura été ] [ ….…….…] [ pour moi de passer]

[ Partie  de  ma vie  ] [ …………..…] [à l’acquérir, chérir]

[ Comment aurais ] […….….……..…] [je fais  autrement]

[ Sans souffrir de ] [ ………………….. ] [  m’en  départir. ]

[ M’en  départir ] [ ………………..……..] [  m’ayant  couté]

[ Tant d’énergie ] [ …………..………..…. ] [ et de  courant]

[ Sans parler d’ ] [ …..………..…..……….] [argent coutant]

[ Ni extensions  ] [  ..…..………………..…] [ pour enfants  ]

[ Sans parler de ] [ …….…..…….…..…….] [ jardin  fleuri, ]

[Aménagements] [ ……..….……..…..…….] [ autres aussi. ]

.

[ Vision du ] [ …….  ] [ terrain ] [ ……….. ] [ vue d’avion ]

[ Ses mètres] [ ……..] [  carrés ] [ ……..….. ] [ de  surface ]

[ Représen ] [ ….…..] [tant  pres ] [ …………] [ que   rien, ]

[ Comme ] [……..…..] [  poussière] [……..…..] [en  l’infini ]

[ Mais qui ] [ …..….. ] [ toutefois  ] [ ………… ] [ me ravit. ]

[ Me ravit ] [ ……..….] [ pour vue  ] […….…… ] [ d’artiste, ]

[ Inutile d’ ] [ ………. ] [  agrandir  ] […….……] [la maison ]

[ Car elle a ] [ ………. ] [ déjà deux ] [ ……..….] [extensions]

[ Auxquelles] [ …….. ] [  s’ajoutent ] [ …….…. ] [puits, abri]

[ Terrasse en] [ ….….] [ un   jardin] [ ……….. ] [ un espace]

[ Bel espace ] [ …..… ] [occupé par] [ …….… ] [ le potager ]

[ Un verger ] […….…] [  parterre   ] [ ….….…] [ où je mets ]

[ Toutes les ] [ …….. ] [ fleurs que ] […………] [ je  préfère ]

[ Le potager ] [ …..…] [nourrit en ] [ ….…… ] [  saisonnée ]

[ Lors fleurs ] [ ….… ] [ et vivaces ] [……….. ] [ égayent été]

[ Été où la   ] [….….. ] [  présence   ] […….….] [  d’oiseaux, ]

[ Intéressera] [………] [ un nombre] [……..…] [de passants]

[ Association ] […… ] [ornithologue] […..….] [les soignant]

[ Elle attirera ] [ …..] [ bon nombre] [ .…… ] [ d’entre eux ]

[ Fruit  beau ] […….] [ trait union  ] [……… ] [ de  Nature ]

[ L’ile ne pou ] […… ] [ vant plus se ] [……. ] [ développer, ]

[ Demeure ] [………..] [coin de terre] [..….. ] [ qu’on envie ]

[ Au point ] [ ….… …] [   qu’ayant   ] [……. ] [ perdu la vie ]

[ On s’y voit [.……… ] [bien un beau] [ …….] [jour enterré ]

.

.

Forme

.

Réduction 

.

.

Évocation 

.

269 4

.

Une tourelle de manoir

 Qui, parfois, peut servir

D’escalier pour étage, 

Ou chambre d’écriture ?

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Un manoir avec un grand escalier

on peut en rêver si on a les moyens

mais pour nous ça restera un rêve,

toutefois sa forme évoque le fond.

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Belle construction tourelle manoir,

Construite en pierres :

On suppose qu’au-delà de sa forme,

Elle sert d’escalier !

.

Symbolique 

.

Un manoir avait

Généralement l’aspect

Identique à une maison forte

Ou à un château constitué d’un corps

De logis et de dépendances qui formaient

Les ailes entouré de champs, et de fermes,

Et de pâturages et  de  bois  mais  ce n’était

En aucun cas un édifice ayant une vocation

Militaire, il  n’avait  rien d’un  château fort,

Puisqu’il était interdit  au vassal, au maître

Des lieux de l’équiper de tours et d’un donjon.

manoir.community/node/18

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Descriptif

 

269 – Mon coin de terre déjà trentenaire  

Alignement central  /  Titre absent  / Thème  habitat

Forme droite /Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : manoir  / Symbole de fond : escalier

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Fond

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Évocation 

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Belle construction tour de manoir,

Construite en pierres :

On suppose qu’au-delà de sa forme,

Elle sert d’escalier !

.

Symbolique 

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L’escalier est le symbole

De la progression vers le savoir,

De l’ascension vers la connaissance,

Vers la lumière, vers la transfiguration.

Relie ce qui est en haut à ce qui est « en bas ».

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Toutefois il revêtira parfois un aspect négatif :

Tel  que la descente, tel que la chute, que le retour

À la matérialité  monde souterrain, à l’ombre en soi.

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Il faut  l’emprunter  pour apprendre  à se connaître sur

Tous les plans : nous pouvons descendre, profond, en nous

Ou choisir d’accéder à nos niveaux de conscience supérieure.

Modifié, mis  en forme, source : grandreves1234.blogspot.com

 .

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Corrélations

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Liens fond/forme 

 .

Grand manoir dans un grand jardin

Folie des grandeurs, sans doute mais

Qui ne nous  atteint pas,  plus proche

Du nid d’amoureux sur ile tranquille.

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Ce qui compte le plus est l’harmonie,

Entre nous-mêmes  et notre maison,

Entre la nature, toute notre passion.

.

Un grand salon et un grand escalier,

Montant aux deux chambres, bureau

Le tout dans un jardin arboré, fleuri,

En bref, notre petit coin de paradis !

 .

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Je vis, sur mon coin de terre

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Scénario

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Une vue du  jardin intérieur.

Une vue de sa « côte sauvage ».

 Une vue du large,  de l’Île Grande !

 .

Visuels et textuels  >> 

1011 – Une maison et un jardin afin de s’occuper

Visuels et textuels  >>

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Tout le monde se doute bien qu’une maison et un jardin,

Cela prend du temps  pour s’occuper : c’est une  banalité.

Ce qui l’est moins : l’ardeur avec  laquelle gens le font.

 .

Certains sont maison, homme ou femme, d’intérieur,

Lors d’autres : jardin tout à l’extérieur au grand air

Certains  font ménage, cuisine, courses, bricolages,

Mais pas le repassage ni  soins aux plantes vertes.

.

Certains feront les pelouses, haies, massifs, bois

Mais, pas les soins, aux légumes, ni aux fleurs.

.

J’en connais qui consacrent la majeure partie

De leur temps, entre le dedans   et  le  dehors,

Et  d’autres, seulement une  heure  par  jour.

 .

Estivants, possédant  maison de vacances

Y consacre, presque, semaine, dès arrivée

Tant il y aurait et réellement de quoi faire.

.

Cela peut être un vrai plaisir,  vraie  corvée

Monotone, ennuyeux sauf si l’on est deux,

À le faire tout en discutant, de tout, un peu.

.

Dans un appartement en ville et bien carré

Où tout est rangé à sa place il y a beaucoup

Moins à faire pour habiter pour entretenir.

 .

Car en campagne,  il y a toujours un grenier

Un garage quand  il n’y pas une cave et tout

Est bien vite encombré.

 .

Ranger, déranger, reranger : c’est travailler,

Et l’on ne compte pas le temps à rechercher

Où on a mis ceci ou cela.

 .

Si on reçoit des hôtes, c’est le grand ménage

Les lits à faire, changer et y consacre à deux

Une bonne demi-journée.

.

Un jardin serait écrin visible de sa maison,

Il est le mini cadre de verdure où il se niche

Parfois endroit  pour  parquer  sa voiture.

.

Il reste étonnant  de  voir  herbes  folles,

Envahir  les  bords ou centre du jardin

Pour l’éviter, il faut lutte permanente.

.

J’envie, presque, qui habite en ville,

Et qui a peu, pas,  de jardin à faire

Fort heureux de s’en satisfaire !

.

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Extensions

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Une maison et un jardin

Pour s’occuper et le corps et l’esprit :

Maison petite, grande, voire ombragée

Ou lumineuse, bien décorée, meublée

Avec du style et de la personnalité,

Avec un poêle, feu de cheminée ;

Jardin naturel, jardin culturel,

Jardin discret,  jardin secret,

Bien arboré et fleuri, potager,

Avec ou sans pelouse, terrasse,

Avec puits, tonnelle, et, massifs,

On s’y attache  dès lors qu’ils ont,

Maison et jardin, besoin de soins.

On s’en détachera  dès lors qu’ils

Nous prendrons  trop de temps,

À en être prisonnier, journée !

.

Si je ne suis pas occupé en ma maison :

C’est que je suis au fond  de mon jardin

Ma maison est grande et le jardin aussi

J’écris le matin, je bricole l’après-midi

C’est  la vie de retraité  que j’ai choisi !

Une maison, ça vit, puis, ça se répare,

Il y a toujours des choses  à modifier,

Quant au jardin, mis à part en hiver,

Tondre  la pelouse, planter, récolter.

.

J’ai un ami résident, pas bricoleur

Et qui, en outre, n’aime pas jardiner,

Prétextant avoir deux mains gauches

Et même pas une de ses mains, verte !

.

Il a acheté un appartement… tout neuf,

En se disant tranquille durant vingt ans.

Ce n’est pas mon cas,  j’ai acheté maison

Traditionnelle bretonne pierres/ardoise.

.

Lors depuis quarante ans,  je l’améliore,

L’agrandit et parfois même, la restaure.

Le jardin aura vu de nouvelles plantes,

Sans compter fleurs, arbres fruitiers.

.

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1011 – Calligramme

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U

Tout le monde se doute bien     N      qu’une maison et un jardin,

Cela prend du temps  pour s’   E    occuper : c’est une  banalité.

Ce qui l’est moins : l’ardeur    *       avec  laquelle gens le font.

M

Certains sont maison, hom   A    me ou femme, d’intérieur,

Lors d’autres : jardin tout    I     à l’extérieur au grand air

Certains  font ménage, cui  S    sine, courses, bricolages,

Mais pas le repassage ni    O    soins aux plantes vertes.

Certains feront les pelou   N    ses, haies, massifs, bois

Mais, pas les soins, aux    *     légumes, ni aux fleurs.

J’en connais qui consac  U    rent la majeure partie

De leur temps, entre le   N   dedans   et  le  dehors,

Et  d’autres, seulement   *     une  heure  par  jour.

J

Estivants possédant      A      maison de vacances

Y consacre presque       R      semaine dès arrivée

Tant il y aurait et réel   D    lement de quoi faire.

Cela peut être un vrai    I     plaisir,  vraie  corvée

Monotone, ennuyeux    N    sauf si l’on est deux,

À le faire tout en discu  *   tant, de tout, un peu.

Dans un appartement  P     en ville et bien carré

Où tout est rangé à sa  O   place il y a beaucoup

Moins à faire pour ha  U  biter pour entretenir.

R

Car, en campagne,   il y a   toujours un grenier

Un garage  quand  il n’y pas   une cave, le tout

Est bien vite encombré.

Ranger, déranger, reranger : c’est travailler,

Et l’on ne compte pas le temps à rechercher

Où on a mis ceci ou cela.

Si on reçoit des hôtes, c’est le grand ménage

Les lits à faire, changer et y consacre à deux

Une bonne demi-journée.

.

Un jardin serait écrin  S    visible de sa maison,

Il est le mini cadre de   ‘   verdure où il se niche

Parfois endroit pour   O     parquer sa voiture.

Il reste étonnant de    C       voir  herbes folles,

Envahir  les  bords     C    ou centre du jardin

Pour l’éviter, il faut   U    lutte permanente !

J’envierais presque   P    qui habite en ville,

Et qui a peu, pas      E       de jardin à faire

Fort heureux de      R        s’en satisfaire !

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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Un vase,  un verre,

Un bocal voire un

Pluviomètre

 En un jardin

 .

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Pluviomètre dans un jardin,

pluviomètre pour un jardin :

rien de plus normal commun,

ainsi la forme évoque le fond !

.

Pluviomètre transparent installé

Quelque part  dans son   jardin :

Ce n’est pas lui qui fait la pluie,

 Beau temps, mais il témoigne.

Symbolique

Le pluviomètre est un instrument

Météorologique destiné à mesurer

Quantité de précipitations, pluies,

Tombée pendant un intervalle de

Temps donné et dans cet endroit.

.

Les relevés d’un seul pluviomètre

Ne sont donc pas caractéristiques

De la pluie qui tombe  en la  région.

.

Les  premières  mesures  des quantités

De pluie connues furent faites par les Grecs

Vers 500 av. JC. Cent ans  plus tard, en Inde,

La population  utilisait des bols, pour recueillir

L’eau de pluie et la mesurer et dans ces deux cas,

La mesure de pluie aidait à estimer le rendement

Futur des cultures.

Wikipédia

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.

Fond

 .

Évocation 

.

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.

Pluviomètre transparent installé

Quelque part  dans son   jardin :

Ce n’est pas lui qui fait la pluie,

 Beau temps, mais il témoigne.

.

Symbolique 

 .

Le jardin est un symbole

Du Paradis terrestre, du Cosmos

Dont il est le centre, du Paradis céleste

Dont il est la figure et des états spirituels

Correspondant aux séjours paradisiaques.

.

Il apparaît dans les rêves comme l’expression

D’un désir pur de toute anxiété. Il est le lieu de

La croissance, de la culture des phénomènes

Vitaux et intérieurs et  le déroulement des

Saisons s’y accomplit, le mur maintient

Les  forces  internes  qui fleurissent.

On n’y pénètre par porte étroite.

On la trouve en faisant le tour.

 .

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 Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Une maison et un jardin,

Une maison dans un jardin,

Un jardin devant ou derrière,

Un jardin intérieur de maison :

Tout cela est fait pour être habité

Et tout cela est fait pour s’occuper

Autant le corps, le cœur, l’esprit,

D’autant si on est propriétaire,

D’autant si on lui donne âme,

D’autant famille s’épanouit.

 .

.

Rêve du citadin en immeuble

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Scénario

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Une maison,

avec un jardin :

deux occupations !

 .

Visuels et textuels  >>