374 – Voyager au travers des yeux d’un enfant

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.

Voir c’est voir

Ça c’est bien sûr,

Certains  regards,

Mais des plus purs

Invitent à  voir haut

Dans un bleu … azur.

Il n’y a pa  s d’enfants

Qui observent les gens,

D’identiques    façons,

Que parents le feront

Ils sont sans a priori

N’ont pas de clichés

Qui catalogueront

Les étrangers.

.

Lors,

Sans accorder

Confiance aveugle,

Il construit pas à pas,

Ses propres … opinions,

Quant aux … indifférents,

Quant aux méchants, bons.

.

En jeux, l’enfant  s’adrénaline

Cherchant à trouver  combines,

Qui lui fait gagner temps/énergie

Adultes ont peur de rater, eux, fini

.

Devant beaux paysages, il s’illumine,

Écarquille ses yeux avec toute sa mine

Il l’imprime comme joyau de la nature,

Et l’absorbe comme une éponge… pure.

.

Devant film de cinéma  et voire à la télé,

Il plongera en décor et personnage entier

Jusqu’à vibrer, rire, avoir peur ou pleurer,

Pour son héros ou héroïne en grand danger.

.

Les yeux  des enfants, voient du «jamais vu»,

Les yeux des adultes filtrent le «déjà tout vu»,

Les yeux des enfants voient au premier degré,

Yeux des adultes : le second, et voire, dernier.

.

Or peut-on revoir le Monde comme un enfant :

Impossible à certains,  difficile… pour le moins.

Et à quoi nous servirait  leur faux air d’innocent

Sachant que monde est fou, retors et contrepoint :

À rien assurément, seulement heureux, l’admirant.

.

.

Extensions

.

Chacun : enfant, adulte ou vieux,

À beaucoup plus que ses yeux pour voir,

S’expliquer, comprendre, le monde autour de lui

Et au-delà, selon ses connaissance, ses projections.

La construction de son monde est œuvre qui ne finit

De se modifier par assimilation, par restructuration.

.

On se  souvient  de ce qu’on a vu, ressenti, compris

Lorsque  l’on était enfant, mais  point  le revivre,

Du moins, complètement, tant cela supposerait

D’oublier  tout ce qu’on a appris et découvert,

Ce que l’on sait et l’on a expérimenté depuis.

.

L’expérience et la connaissance ne font pas

De marche arrière, même s’ils ne sont pas

À sens unique, et, peuvent s’acquérir par

Des voies contournées voire détournées.

Je ne peux voir le pays de mon enfance

Qu’avec mes yeux d’adulte maintenant.

.

Les enfants voient l’eau comme élément dans lequel ils s’amusent :

Qu’ils soient dedans, à s’y baigner, qu’ils soient dessus, à naviguer,

C’est toujours et encore le plaisir des sensations qui les motivent.

Grandissant, ils s’aventurent plus loin de berge, en canoé-kayak

Prennent des cours, avec un guide, ils font équipes en courses.

Les adultes qui n’en ont jamais fait ont quelques inquiétudes

N’ont plus leurs yeux d’enfants pour foncer comme dératés.

.

On ne sait jamais trop, ce que gardera

Comme souvenir marquant, un enfant,

De sept ans d’un voyage loin de chez lui.

.

Si je me réfère à mon propre expérience,

Visite Lourdes en car de groupe à cet âge

Je me souviens bien de la Grotte, du Gave

Ainsi que marchands d’eaux miraculeuses.

.

Pour y être retourné y faire une apparition

À 20 ans,  pendant  mon  service  militaire,

Je n’ai rien, ou presque, reconnu des lieux !

.

Mon imaginaire  les aurait  bien déformés :

Faut dire qu’entretemps ils avaient changé,

Je me suis avoué : voyage pas même image

En fonction de l’âge et de l’intérêt qu’on a !

.

.

Épilogue

.

Nombre enfants de trois à dix ans

Verraient la même chose que nous

Les interpréteraient différemment,

Ça parait étrange, voire presque fou

***

Y aurait-il deux réalités superposées,

Y aurait-il deux filtres  à fonctionner.

En réalité,: non :elle est ce qu’elle est,

Mais filtres, oui, et  pas que  les yeux !

***

Voir, décoder, interpréter, mémoriser

Suppose apprentissages et éducation :

Adultes percevraient  analytiquement,

Enfants percevront plus…globalement

***

À bien des détails près, comme en jeu,

Très bien connu, des sept différences :

Enfants sont plus sensibles à la magie,

Confondent souvent réalité et illusion.

***

Une fois adulte, difficile de se remettre

À la place d’enfant, sa vision du monde

En pleine construction ; ce qu’il ne voit,

Ne nomme, n’existera  simplement  pas,

***

Voire du domaine de l’inconnu, l’étrange,

Ou contrainte sociale comme le roi est nu,

De l’intérêt de mentir pour tronquer le réel

Enfant ne mentira mais ne saisira pas tout.

***

C’est pourquoi on n’utilise peu son témoignage

Pour un procès, un jugement sinon une décision.

Ceci dit, faudra toujours écouter les dires d’enfant,

Détient surement une part de vérité, à bien décoder.

.

.

374 – Calligramme 

.

Voir c’est voir

   C’est   V   Y bien sûr

   Certains O        E    regards,

  Mais des Y             U  plus purs

  Invitent   A                  X  voir haut

 Dans un   G                     *  bleu azur.

Il n’y a pas E                       E d’enfants

Observant  R                      N  les gens,

D’identique *                     F     façons,

Que parents P                A   le feront

Ils sont sans A          N     a priori

N’ont pas     R    T  de clichés

Qui catalogueront

Les étrangers.

.

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Lors,

Sans accorder

Confiance aveugle,

Il construit pas à pas,

Ses propres … opinions,

Quant aux … indifférents,

Quant aux méchants, bons.

.

En jeux, l’enfant  s’adrénaline

Cherchant à trouver  combines,

Qui lui fait gagner temps/énergie

Adultes ont peur de rater, eux, fini

.

Devant beaux paysages, il s’illumine,

Écarquille ses yeux avec toute sa mine

Il l’imprime comme joyau de la nature,

Et l’absorbe comme une éponge… pure.

.

Devant film de cinéma  et voire à la télé,

Il plongera en décor et personnage entier

Jusqu’à vibrer, rire, avoir peur ou pleurer,

Pour son héros ou héroïne en grand danger.

.

Les yeux  des enfants, voient du « jamais vu »,

Les yeux des adultes filtrent le « déjà tout vu »,

Les yeux des enfants voient au premier degré,

Yeux des adultes : le second, voire, dernier.

.

Peut-on revoir le Monde comme un enfant :

Impossible à certains,  difficile pour le moins.

Et à quoi nous servirait  leur faux air d’innocent

Sachant que monde est fou, retors et contrepoint :

À rien assurément, seulement heureux : l’admirant !

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

374 4

.

Un plumeau pour la poussière

Un pendentif ou boucle d’oreille

Ça ressemble  fort   à  un sapin :

Peut-être même arbre de Noël ?

.

Là où, adulte, vous ne voyez qu’un sapin

Des plus communs

Un enfant verra arbre de Noël avec

Ses pieds pour voyager !

.

Symbolique 

 .

Si le sapin

Surgit spontanément

 Dans les dessins d’enfants,

Il est aussi une image vivante

De la verticalité ascendante,

De l’élévation spirituelle

Qui invite à la conquête du ciel.

Il appelle toutefois

Des associations maussades :

Le froid, la neige, la nuit,

Mais sur fond de lune et de ciel étoilé.

Il est également symbole d’immortalité,

Raison pour laquelle

En Russie on couvre un cercueil

De branches de cet arbre.

Le sapin entre dans divers rites et superstitions

Prouvant les vertus de protection qu’on lui accorde.

.

Descriptif

 .

374 – Voyager au travers d’yeux d’enfant  

Alignement central /  Titre cercle  / Thème  voyage

Forme en ovale Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : sapin / Symbole de fond : Noël

.

.

Fond

.

Évocation 

.

374 6

.

Là où, adulte, vous ne voyez qu’un sapin

Des plus communs

Un enfant verra arbre de Noël avec

Ses pieds pour voyager !

 .

Symbolique de fond

 .

En 1837, la duchesse d’Orléans Hélène de Mecklembourg,

D’origine Allemande, fit décorer un sapin aux Tuileries.

Cette tradition se généralisera après la guerre de 1870

Dans le pays grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine

Qui firent connaître tradition arbre de Noël

C’est à cette période que le pays entier l’adopta.

.

Après-guerre, les travailleurs veulent être associés

À la vie de leur établissement. Comités d’entreprise

Voient alors le jour et parmi les traditions mises en place,

Figure le fameux Arbre de Noël du comité d’entreprise.

.

L’espace d’un après-midi, les enfants des salariés

Sont conviés à un spectacle suivi d’un gouter,

Avec souvent une remise de cadeaux,

Sans oublier le grand sapin de Noël

Décoré et installé pour l’occasion.

noel-vert.com/sapin-de-noel/histoire-du-sapin

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nous ne voyons pas le sapin de Noël

Comme le voit  les yeux  d’un enfant :

Il y voit de la magie pour des cadeaux

Que le Père Noël mettre dans son sabot.

.

Nous ne pouvons retourner à l’enfance,

On ne vit qu’une fois une telle croyance

Tant c’est un peu la corne d’abondance

Qui tombe du ciel et par inadvertance

 .

.

Un regard étonné

.

Scénario

.

Faire du kayak, c’est laisser libre cours aux imaginaires des enfants,

et ça commence tout jeune, dans sa bouée à la plage ou en rivière,

jusqu’à aller à l’aventure, avec un parent, adulte ou moniteur…

 .

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312 – Voyage, lutte contre éléments naturels

Visuels et textuels >>  

.

De lutter contre

Éléments  naturels :

Vent,  mer,  terre  et  feu,

Est toujours un jeu perpétuel.

Fut déjà le combat ardent, inégal

De nos aïeux, pour un sort infernal.

.

Mais, aujourd’hui … nous disposons

De toutes sortes d’esquifs, machines

Autres que celles avant construites,

Celles que  l’on conçoit, imagine,

Afin d’affronter et de dompter,

Toutes diversités d’éléments,

En devenant… électrisées

Voire télécommandées.

.

D’un frêle esquif primitif creusé en bois gélif :

Avons fait sous-marin ; de char tiré par chevaux,

Des automobiles, avec grand choix de puissances.

.

Mais  alors  que dire, dans l’air, d’un aéronef,

Décollant et volant  et atterrissant, en bref :

Aucun élément  ne nous est plus étranger,

Lors le feu atomique, est à notre portée.

.

Prendre la mer, reste un risque calculé,

Si l’on a bateau, solide, et bien équipé,

Et un équipage qui sait bien naviguer,

Précaution d’usage, étant à respecter.

.

Accident, chutes, blessures, noyades,

Y en a toujours eu, encore, y en aura,

Question des destins ou hasards qui a

Fait que morts arrivent, par myriades.

.

Le fait de voyager de naviguer, explorer

Ne cessera  amais car c’est notre liberté

De nous déplacer vers tous lieux, désirés,

Pour avec ou contre éléments, composer.

.

Et il y a certains qui auront réussi à faire

Plusieurs fois  le tour de la Planète Terre,

Et sans que rien de fâcheux ne soit  arrivé

Lors chez eux en traversant  route : blessé.

.

Qui veut  voyager loin, ménage sa monture,

Dit  un  proverbe : soi, son âne, ou  les deux !

Qu’importe, lors on revient,  l’on est chanceux

De pouvoir raconter péripéties qu’on a endurées.

.

.

Extensions

.

Lutte contre éléments contraires

Lors d’un voyage ou d’une exploration

Est un thème récurrent de la littérature,

Et du cinéma : d’affronter l’inconnu, serait

Se mettre à nu, et non pas tant de corps  que

De tempérament, d’acharnement à poursuivre

Jusqu’à la limite de ses forces  ou de ses idées.

N’importe qui pourra faire le tour de la Terre

En quarante-huit heures avec escale ici et là

Il y a un millénaire, cela prenait une vie ou

Presque si ça ne vous prenait pas sa vie.

.

Tous les moyens sont bons pour se déplacer, ou faire un voyage.

Les uns sont simples, élémentaires ou rustiques ou rudimentaires,

D’autres sont plus complexes, sécurisés, ou dangereux, au contraire.

Partir en : vélo, moto, auto, auto, bateau, ne sera pas prendre l’avion,

Où l’on est juste un colis, à transporter  et prisonnier d’une carlingue.

L’eau, l’air, la chaleur, le froid, seront des éléments naturels, à lutter,

Quand ce n’est pas la terre ou rochers en montagne, lors d’escalade.

N’oubliez pas qu’en forêt vierge ou primaire, faut se frayer chemin

Là où il n’y en a plus ainsi que dans la neige en haut des glaciers.

.

Vivre une aventure, prenant des risques

Et la vivre en un cocon en toute sécurité

N’a ni la même forme, ni le même fond,

Ce qui marque première : l’engagement

Manque à seconde : le plein d’émotions.

.

N’allez pas croire que tout globe-trotter,

Est un inconscient,   un trompe-la mort :

Si tout n’est ni calculé, tout n’est anticipé

Il a cette faculté de rapidement s’adapter,

Et avec l’expérience, de bien passer à côté.

.

.

312 – Calligramme

.

De lutter contre

Éléments  naturels :

Vent,  mer,  terre  et  feu,

Est toujours un jeu perpétuel.

Fut déjà le combat ardent, inégal

De nos aïeux, pour un sort infernal.

Mais, aujourd’hui … nous disposons

De toutes sortes d’esquifs, machines

Autres que celles avant construites,

Celles que  l’on conçoit, imagine,

Afin d’affronter et de dompter,

Toutes diversités d’éléments,

En devenant… électrisées

Voire télécommandées.

.

D’un frêle esquif primitif creusé en bois gélif :

Avons fait sous-marin ; de char tiré par chevaux,

Des automobiles, avec grand choix de puissances.

.

Mais alors  que dire, dans l’air, d’un aéronef,

Décollant et volant et atterrissant, en bref :

Aucun élément  ne nous est plus étranger,

Lors le feu atomique, est à notre portée.

.

Prendre la mer, reste un risque calculé,

Si l’on a bateau, solide, et bien équipé,

Et un équipage qui sait bien naviguer,

Précaution d’usage, étant à respecter.

.

Accident, chutes, blessures,  noyades,

Y en a toujours eu, encore, y en aura,

Question des destins ou hasards, qui a

Fait que morts arrivent, par myriades.

.

Fait de voyager V       C naviguer, explorer

Ne cesse jamais  O       O   c’est notre liberté

De nous déplacer Y      N    vers lieux désirés,

Avec ou contre     A       T  éléments, composer.

G       R ……

Et il y a certains   E        E     qui ont réussi à faire

Plusieurs fois le    :          * tour de la Planète Terre,

Et sans que rien  L           É de fâcheux ne soit  arrivé

Lors chez eux en   U           L  traversant  route : blessé.

Qui veut  voyager    T           É    loin, ménage sa monture,

 Dit  un  proverbe :   T           M     soi, son âne ou les deux !

 Qu’importe, quand    E           E      on revient… est chanceux

De pouvoir raconter    *          N  péripéties que l’on endure.

*        T ……

N   A   T  U  R  E  L 

.

.

Forme

Réduction

.

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Évocation 

.

312 4

.

Une silhouette d’homme

Qui marche   ou  qui court

Pendant  un bref voyage, 

Emportant valise avec soi.

.

Un voyage, avec,  ou sans valise,

est  toujours possible en sac à dos,

voire sans, à pied, courte distance,

si bien que forme épousera le fond.

.

Tout voyage comporte nombre de risques

Que l’on veut minimes :

Parfois, l’on est bloqué, parfois, détourné,

Attaqué pour sa valise. 

.

Symbolique 

 .

Le voyage, symbole

D’évasion et changement

Depuis toujours, a fait rêver

De nombreuses personnes.

En voyage, nous faisons

Face à un réel processus

De dépaysement,

De changement,

Nous assistons à

Des paysages différents,

Des  coutumes, étrangères

Mais, parfois, ces  coutumes

Différentes des nôtres peuvent

Ne pas s’avérer si paradisiaque.

Source : etudier.com/dissertations/

Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

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Descriptif

.

312 – Voyage : lutte contre éléments naturels  

Alignement central / Titre absent / Thème  transport

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voyage   /  Symbole de fond : valise

.

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Fond

.

Évocation 

.

.

Tout voyage comporte nombre de risques

Que l’on veut minimes :

Parfois, l’on est bloqué, parfois, détourné,

Valise de rêves et problèmes. 

.

Symbolique 

.

La valise symbolise

Bien le poids du passé,

Des habitudes psychiques,

Des souvenirs enfouis et qui

Empêchent toute progression.

.

Elle immobilise un ou deux bras,

Empêchant toute action.

Représente attachements affectifs

Qui nous encombrent,

Les us et coutumes d’un autre temps.

.

Il est très fréquent d’égarer sa valise

En rêve et de s’en inquiéter,

Voire de s’alarmer et de dépenser

Beaucoup d’énergie  à la retrouver.

Bien que cela  ne soit pas grave :

Il faudrait juste l’oublier !

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Valise

 

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Les voyages, comme chacun sait,

Pour le mieux, forment la jeunesse,

Les voyages, comme chacun se plait,

Pour le moins, retardent la vieillesse !

Ils favorisent un regard  très différent,

Du lieu et quotidien de sa vie plan-plan.

On parle volontiers d’évasion : emphase.

.

Nous dirons simplement une autre phase

Où l’on engrange des sensations, émotions

Qui nourriront notre mémoire, en actions,

De projections de nouvelles planifications.

Lors on a pris le virus, ça ne s’arrête plus,

On va de pays en pays et de plus en plus.

 .

.

Rien que luxe, calme, beauté

.

Scénario

.

En  canoë, très tranquille, au beau milieu d’un lac.

Dans un canoë, primitif, et des plus rustiques, s’il en est.

Un canoë kayak, renversant, et même, tout à fait renversé !

 .

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