71 – Météo bretonne aux Canaries

Visuels et textuels   >>

.

La  météo est  demeurée

Parmi les sujets préférés

Concernant  la  Bretagne,

Bien plus qu’aux Canaries

Où il fait beau jour et nuit,

Au point  qu’on peut perdre

Notions du temps qui passe.

Lors météo  change souvent,

Ou  qu’elle ne change jamais,

À influencer, elle parviendrait

Humeur, moral, bien des  gens.

.

Elle conditionne et cela est certain, toutes les prévisions

De toutes les activités considérées comme de plein air.

Il est vrai, qu’un pays, où, tout le temps,  il pleuvrait,

Serait des plus ennuyeux qui soit le serait à jamais.

Chacun sait que : comme le jour  succède à la nuit,

Le soleil et vent, succèderont, forcément, à la pluie.

Pour finir, ce n’est pas  le temps qui nous fait souci,

C’est son effet de contretemps, qui nous contrarie !

.

Les iles canariennes sont très réputées

Pour la chaleur, tant en hiver qu’en été

Toujours entre vingt vingt-cinq  degrés.

 Nous voilà  pourtant arrivés à mi-juillet,

Temps aux vents frais nous fait  frisquet,

Nous faudra-t-il mettre une laine ou duvet.

.

Quelque chose,   dans cette météo,   ne tourne pas rond :

Nous avons dû  embarquer, avec nous, un climat breton,

Vent, nuage, pluie, orage nous rappellent même chanson

Et pour un peu l’on croirait s’être trompé de destination.

Sommes-nous à Brest, non, à Las Palmas… en déraison !

Temps est couvert mais les palmiers sont bien de saison !

.

Nous n’avons qu’à patienter que le soleil  pointe son nez.

Les gens d’ici boudent la plage : ils font grise mine, assez,

On nous promet la canicule en France, ici, météo mitigée.

C’est monde à l’envers tout de même : anticyclone, monté,

Il y aurait comme des perturbations d’un système déréglé,

Pour le temps sec breton contre le temps canarien mouillé.

.

Autant l’on s’y attend autant l’on accepte autant l’on s’y résout

De voir la France, et la Bretagne, sous le froid, ou  sous la pluie,

Autant l’on veut ici que le soleil soit permanent qu’il soit  garanti.

Pourtant, nombreux prétendent que  ce n’est  que  le  changement,

Qui nous fait apprécier autant le beau temps contre mauvais temps,

Qui, de manière plus que naturelle, ne pourrait être le même partout

Mais dans l’ensemble, malgré tout, il y aura pas photos entre les deux

De passer l’hiver aux Canaries ferait deux été dans une seule année.

.

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Extensions

.

Le soleil a un prix parfois exorbitant

Quand il faut aller loin pour le chercher,

L’hiver, l’assurer pendant le mois de congé.

C’est une denrée rare, mais pas à ce point-là !

En Bretagne il fait soleil plusieurs fois par jour.

Ce n’est pas un problème fréquence d’apparition

De durée, sans discontinuité. Canaries, demain,

Le même temps qu’aujourd’hui, soleil l’année,

Mis à part cette semaine, mais complète !

 .

Météo bretonne, synonyme de pluie, crachin, de vent froid et fort

C’est faux sûr mais les dictons, rumeurs sont des plus tenaces

Il faut y avoir passé plusieurs été pour se rendre compte,

Qu’il n’y pleut pas, ni ne vente, pas plus qu’ailleurs.

Moindre vent,  moindre pluie,  moindre froid,

Aux Canaries, vous remonte vers le Nord

Et de là à dire qu’on est en Bretagne

Il n’y a pas cent lieues, direct

Sans même vérifier

Sa vérité.

 .

Que n’aura-t-on pas dit sur la météo bretonne :

Les pessimistes maudissent ses nuages permanents

Optimistes, caractère tonique, vivifiant, rafraichissant

C’est selon qu’on veut que du soleil ou préfère automne

.

Vrai qu’en mer près de côtes, brouillards sont fréquents

Ils sont dus aux variations thermiques, ses inversions,

Chaud sur terre et froid sur terre ou réciproquement

Ce qui n’est pas le cas aux canaries : chaud partout.

.

Ce n’est pas que la température actuelle  sous abri,

Qui compte que son état de corps, esprit : ressenti

L’on ne parle pas ou peu, de météo, aux Canaries,

J’ai l’impression qu’on en parle trop en Bretagne.

.

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71 – Calligramme 

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La  météo *   est  demeurée

Parmi les  U sujets préférés

Concernant  N   la  Bretagne,

Bien plus qu’   E  aux Canaries

Où il fait beau     *   jour et nuit,

Au point  qu’on    M  peut perdre

Notions du temps    É    qui passe.

Lors météo  change      T    souvent,

Ou  qu’elle ne change       É    jamais,

À influencer, elle parvien    O      drait

Humeur, moral, bien des      *      gens.

 

Elle conditionne et   B   cela est certain, toutes les prévisions

De toutes les activités   R     considérées comme de plein air.

Il est vrai, qu’un pays,       E     où, tout le temps, il pleuvrait,

Serait des plus ennuyeux      T       qui soit le serait à jamais.

Chacun sait que : comme le      O         jour  succède à la nuit,

Le soleil et vent succèderont,        N       forcément, à la pluie.

Pour finir, ce n’est pas  le temps      N        qui nous fait souci,

C’est son effet de contretemps, qui      E         nous contrarie !

 

Les iles canariennes            *           sont très réputées

Pour la chaleur, tant    *                en hiver qu’en été

Toujours entre vingt   *                *  vingt-cinq  degrés.

 Nous voilà  pourtant   *                *  arrivés à mi-juillet,

Temps aux vents frais   *            *     nous fait  frisquet,

Nous faudra-t-il mettre        *          une laine ou duvet.

 

Quelque chose,   dans cette météo,   ne tourne pas rond :

Nous avons dû  embarquer, avec nous, un climat breton,

Vent, nuage, pluie, orage nous rappellent même chanson

Et pour un peu l’on croirait s’être trompé de destination.

Sommes-nous à Brest, non, à Las Palmas… en déraison !

Temps est couvert mais les palmiers sont bien de saison !

 

Nous n’avons qu’à patienter que le soleil  pointe son nez.

Les gens d’ici boudent la plage : ils font grise mine, assez,

On nous promet la canicule en France, ici, météo mitigée.

C’est monde à l’envers tout de même : anticyclone, monté,

Il y aurait comme des perturbations d’un système déréglé,

Pour le temps sec breton contre le temps canarien mouillé.

 

Autant l’on s’y attend    C       autant l’on accepte autant l’on s’y résout

De voir la France, et la       A      Bretagne, sous le froid, ou  sous la pluie,

Autant l’on veut ici que le      N     soleil soit permanent qu’il soit  garanti.

Pourtant, nombreux préten       A      dent que ce n’est que le changement,

Qui nous fait apprécier autant le    R     beau temps contre mauvais temps,

Qui de manière plus que naturelle,     I      ne pourrait être le même partout

Mais dans l’ensemble, malgré tout, il     E    y aura pas photos entre les deux

De passer l’hiver aux Canaries ferait          S   deux été dans une seule année.

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Forme

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Réduction

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71 4

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Évocation

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Une sonnette   pour appeler

Un pilier de pont, monument,

Une base, une tourelle, un feu,

Un phare,  sans  aucun  doute !

 .

Les phares  et  tourelles restent tous fixes

Lors la météo, par définition, changeante :

Cela dit ils demeurent utiles par tous temps !

 .

Bretagne et Canaries auront au moins

Même  point commun :

Un nombre de phares qui signaleront

Les dangers lors tempête.

 .

 Symbolique 

 .

Un phare évoque

L’idée de durabilité,

De fiabilité et de solidité

Face assauts des intempéries

Maritimes telles que l’on peut

Les ressentir en Bretagne mais

Tout aussi bien…. aux Canaries,

Vécue, notamment, à la Gomera,

Lors d’un bref séjour dans le port

Pourtant abrité de San Sébastian.

Les jours de tempêtes nous n’étions

Pas dépaysés … nous étions presque

Comme chez nous à pointe Finistère.

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Descriptif

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71 – Une météo bretonne aux  Canaries

Alignement central / Titre zigzag / Thème humeur

Forme droite / Rimes égales /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : feu

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Fond

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Évocation 

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 71 6

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Un phare est comme un repère, un amer, le jour

Et comme un feu, faisceau de lumière, la nuit

Et on le reconnaitra à son cycle de balayage

De la mer et des cotes tout autour de lui.

 .

Symbolique 

 .

Dans la mythologie grecque,

Le feu est particulièrement

Associé à Prométhée.

.

Celui-ci, après avoir

Créé les hommes à partir

De la boue, vola le feu sacré

De l’Olympe pour le donner aux humains.

.

Il leur enseigna la métallurgie et autres arts.

Cependant, ce vol  provoquera la colère  de  Zeus

Qui décida de Prométhée en l’attachant à un rocher

Sur le mont Caucase, son foie  se faisant  dévorer

Par un aigle chaque jour, et repoussant la nuit.

1001symboles.net/symbole/sens-de-feu.

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Nous sommes allés en février aux Canaries

Pour fuir le mauvais temps en… Bretagne,

À notre grand étonnement il nous a suivi

Comme si avions embarqué ses phares

Avec nous dans notre sillage en mer.

.

Mauvaise pioche, disent canariens

Ici toute l’année, le soleil et rien

D’autre que passage pluvieux,

Fois par mois, non semaine.

.

Phare et météo ne se superposent pas toujours

Phare, de nuit, dans le mauvais temps, toujours

Lors phare, de jour, dans le beau temps… jamais.

.

Tantôt noir et tantôt blanc, phare finira par rimer

Avec la Bretagne et Météo, et  quel que soit le temps.

C’est bien le seul endroit au Monde  où il y en a tant :

Faire face mauvais temps, voyez feux Sein, Ouessant.

 .

Visuel

.

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Une météo bretonne

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70 – Coupé de mon monde, Canaries

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 Coupé, isolé et perdu sont trois degrés de solitude

Volontaire, accidentel et mortel vous remettront

Face à vous pour aller jusqu’à toucher le fond,

Avant de rebondir, avant de  vous  revivifier

Permettre l’essentiel, en vous,  de resurgir

 Qui hait solitude, ne connaitra de finalité,

Il ne ferait rien d’autre que de s’occuper,

Sans s’interroger sur sa  propre finitude.

.

Être loin, permet de se  sentir plus près ;

Être  seul : apprécier  le temps qui passe,

Prendre  entière mesure  de projet de vie

Car  c’est  un  fait de  choisir  d’être  seul,

Et son sentiment  d’avoir  été, laissé  seul,

Sont deux états de consciences contraires,

Bien que  les apparences soient identiques.

.

Me voici seul coupé du monde aux Canaries

Pour deux mois, sans nouvelles de mon pays

Comme en ma bulle où tout m’est indifférent

À ce que vivent chez moi ou ailleurs, les gens.

.

Les heures, les jours, les nuits … les semaines,

S’écoulent hors de tout temps et s’enchainent,

En mouvement du corps ou pulsation d’esprit,

Qui tantôt m’énergisent, et tantôt, m’ennuient.

Ce lieu, rempli d’imaginaires et que j’entrouvre

En langue fait comme barrière que je découvre.

.

Le fait de déplacer le corps, change  mon esprit,

Je reste partout le même, mais plus attentif, ici.

C’est  une occasion  de se voir, un jour, différent

Et, par la même occasion, d’être  vu, autrement,

Être  seul, ici, n’a rien  à voir avec : l’être, là-bas.

Là-bas, tout est préparé lors, ici, tout fait débat.

.

D’être coupé du monde, est comme respirations,

Pour prendre du recul, pour mieux se retrouver,

Face à cet autre en étonnement, en fascination,

 Sont garantie sur un retour, sur votre destinée.

Je ne sais plus de quoi est faite ma vraie vie :

De contraintes, compromis pour ma survie

Ou de ces parenthèses pour m’en évader

Qui me permettent de bien souffler !

.

Solitude a au moins ceci, de bon

Vous met à nu, et, sans façon,

Tous ceux … qui la fuient,

Sur lui … ne s’instruit,

Et qui… l’affronte,

Et… sans peur,

Apprendra

Tout.

.

.

Extensions

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Je parle volontiers de solitude volontaire

Pour y être venu, par mes propres moyens

En choisissant librement cette destination.

Et puis je ne suis pas seul,  je suis bien

Avec compagne et un ami capitaine

Qui entretiennent la conversation

Comme le feu dans la cheminée,

Qui cuisinent bons petits plats

Pour compenser l’impossibilité

De faire quoique ce soit d’autre

Calfeutrés, confinés, en le carré,

Par suite du front de la tempête

Qui dure et dure encore, et ainsi

Et  presque une semaine entière.

Lors on est coupé  du monde réel,

On s’en construit un autre, virtuel.

.

La solitude est plus supportable

Lors communion  avec la Nature.

Grande  ville : elle serait détestable,

Serait loin d’être une ressource pure.

Ce n’est pas que vous parle la Nature

Elle est muette, n’est pas la divinité,

Mais, en vous, son écho dure, dure,

Vous interpréterez ses intentions,

D’autant que pour elle passion.

.

Seul au monde, le serait-on jamais !

Simplement une impression de… l’être

Même coupé de tout, le monde est en tête

Tellement il demeure formaté, câblé en nous

.

Écrire un journal, un carnet de bord ou un récit

Est forcément s’isoler du contexte, environnement

La plume est l’instrument pour vagabond et solitaire,

Mais qui n’empêche pas de se sentir, autres, solidaire

.

La balade, tout seul, sans rencontrer ni voir personne

Est une autre situation ou cheminent le corps, l’esprit

Je parle à la nature et de nature, au lieu de quelqu’un

Et de communier avec elle, intimité, me fait du bien.

.

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70 – Calligramme

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Coupé, isolé et perdu  S  sont trois degrés de solitude

Volontaire, accidentel   E   et mortel vous remettront

Face à vous pour aller     U    jusqu’à toucher le fond,

Avant de rebondir, avant     L        de  vous  revivifier

Permettre l’essentiel, en vous   *               de resurgir

 Qui hait solitude ne connaitra   A               de finalité,

Il ne ferait rien d’autre que        U          de s’occuper,

Sans s’interroger sur sa           X       propre finitude.

Être loin, permet de se          *          sentir plus près ;

Être  seul : apprécier          C        le temps qui passe,

Prendre  entière me         A       sure  de projet de vie

Car  c’est  un  fait          N         de choisir d’être seul,

Et son sentiment         A         d’avoir été, laissé  seul,

Sont deux états         R     de consciences contraires,

Bien que  les ap        I     parences soient identiques.

Me voici seul cou    E       pé du monde aux Canaries

Pour deux mois,    S       sans nouvelles de mon pays

Comme en ma      *    bulle où tout m’est indifférent

À ce que vivent     *     chez moi ou ailleurs, les gens.

Les heures, les jours, les nuits … les semaines,

S’écoulent hors de tout temps et s’enchainent,

En mouvement du corps ou pulsation d’esprit,

Qui tantôt m’énergisent, et tantôt, m’ennuient.

Ce lieu, rempli d’imaginaires et que j’entrouvre

En langue fait comme barrière que je découvre.

Le fait de déplacer le corps, change  mon esprit,

Je reste partout le même, mais plus attentif, ici.

C’est  une occasion  de se voir, un jour, différent

Et, par la même occasion, d’être  vu, autrement,

Être  seul, ici, n’a rien à voir avec : l’être, là-bas.

Là-bas, tout est préparé lors, ici, tout fait débat.

D’être coupé du monde, est comme respirations,

Pour prendre du recul, pour mieux se retrouver,

Face à cet autre en étonnement, en fascination,

 Sont garantie sur un retour, sur votre destinée.

Je ne sais plus de quoi est faite ma vraie vie :

De contraintes, compromis pour ma survie

Ou de ces parenthèses pour m’en évader

Qui me permettent de bien souffler !

Solitude a au moins ceci, de bon

Vous met à nu, et, sans façon,

Tous ceux … qui la fuient,

Sur lui … ne s’instruit,

Et qui… l’affronte,

Et… sans peur,

Apprendra

Tout.

COUPÉ DU MONDE

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Forme

.

Réduction

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70 4

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Évocation

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Coupé du monde, et seul, c’est bien pour écrire

Sur son carnet de bord et avec stylo plume,

Est à la fois un bonheur et forte contrainte !

Seul au monde avec moi-même,

Seul au monde, avec une plume,

Et un carnet pour définir ma vie.

Pour écrire, il faut un stylo plume à  encre,

Tel que ce dernier :

Et de l’inspiration aussi que l’on transcrira sur

Son carnet de bord.

 .

Symbolique

 .

Le stylo est comme prolongement

De ce que le corps a de plus noble,

À savoir, cette main de l’homme

Bien exaltée  par Paul Valéry.

Depuis  des siècles,  la plume

Serait  devenue  le symbole

Des beaux-arts, la pensée,

De l’intellect, et le stylo y

Ajoute  une permanence

Et une préciosité qu’elle

N’a que très rarement.

Il est  légendaire en ce

Qu’il exprime à la fois

L’activité   élevée

La  pensée  et

Personnalité

Spécifique

 Le style.

espaceecriture.canalblog.com

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Descriptif

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70 – Seul, coupé du monde, aux Canaries

Alignement central / Titre serpentin / Thème humeur

Forme droite conique  / Rimes égales /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : stylo-plume / Symbole de fond : carnet-bord

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Fond

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Évocation 

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70 6

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Pour écrire, il faut un stylo plume à  encre,

Tel que ce dernier :

Et de l’inspiration aussi que l’on transcrira sur

Son carnet de bord.

 .

Symbolique  

 .

Carnet de bord d’apparence pratique,

Anodin prend le pouvoir sur ma vie !

Ma nouvelle tendance pour faire

De ma vie un bijou d’efficacité

N’est pas une appli …mais

Mon   journal   de   bord

Rempli  de  petites pages

D’écritures complétées par

Quelques croquis, photos, etc.

Et  de  le  remplir  tous  les  jours

Et de le transcrire, de le travailler,

Le rendre communicable, intéressant,

Constitue un vrai et long travail, en soi

Mais qui finalement, ne me déplaît pas.

Source : d’inspiration personnelle sur site

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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La plume, le stylo, le clavier, etc. 

Mais ce ne sont là que des instruments

Pour exprimer ses pensées, inspirations.

.

Poète, romancier, journaliste, scénaristes

S’en saisissent et comme autant d’artistes,

Transforment leurs mots en phrases, textes

La solitude  peut être  autant l’antichambre

D’un repli sur soi, qu’ouverture au Monde !

.

Si l’on tient qu’elle rime aussi avec souvenir,

Il importera de noter  sur un carnet de bord,

Quelques réflexions et délires ou impressions,

Qui fourniront ensuite une base d’inspiration

Ou serviront tout au moins à revivre émotion

Je le sais pour m’être bien plié à cet exercice.

 .

Visuel

.

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Solitude du poète qui gribouille

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Visuels et textuels  >> 

69 -Canyons, cirques de la Gomera

Visuels et textuels >>

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Pour la nature

Et pour la culture,

Toute beauté se mérite.

Nous marchons, en peinant,

Vers le cratère du vieux volcan.

.

Prenons le temps qu’il faudra pour

Nous préparer à ce spectacle, imaginé,

Qui  resterait  pour nous  impressionner.

Parait que souvenirs entrent par nos pieds

Est-ce la raison pour composer  une poésie !

.

Avec des pieds pairs  ou  impairs  ou  variés !

Les difficultés s’ajoutent, relevant grand défi

Mais le désir est tel que je souffre en silence,

Jusqu’à ce qu’enfin  récompense, compense.

 .

Combien  de vallées, de ravins, de canyons,

Comptent  l’ile  volcanique  de  La Gomera

Et qu’importe ce sont tous vrais raidillons,

Que ce soit  en les montant, les descendant,

Faciles d’accès, à  pratiquer l’on  vous  dira :

On y a laissé sa sueur en y remuant son sang.

.

Parfois  pistes de terre, ou, en pierres   pavées,

Nous accompagnent, en mont, flanc  de  parois

Parfois, des sentiers, sous-bois  fort bien fléchés

Procureront un peu de fraicheur sous les nuages

Parfois, des sentiers pour chèvres, piquant  droit

Sur un fond de canyon ou de vallée vers    village.

.

Bonjour  l’équilibre  des genoux, voire  des  pieds,

Canyons et cirques seront  à vos risques et périls,

Vous pouvez vous égarer,  ne plus vous retrouvez,

Une carte, avec bons repères vous sera  bien utile,

Ou vous perdrez des  heures  à  rebrousser chemin

C’est  pourquoi  il faut  partir  tôt,  au petit  matin.

.

C’est sûr, c’est pas forêt équatoriale amazonienne

Partir sans carte météo implique un risque fort

Tant les orages sont souvent des plus violents

Et lors, sortir du sentier, serait  avoir tort,

Mais le plaisir d’être en une vraie nature

Révélant peu de traces des humains

Est un moment d’émotion rare

De communion d’univers

Où  les  arbres  verts

Sont superstars

La mousse

Pousse

Fort.

.

.

Extensions

.

Il n’y a de paysages d’origine volcanique

Qui ne soient torturés et cela de tous côtés ;

On cherche endroit plat, on n’en trouve pas.

.

Sans l’emprise de la forêt et de la végétation,

L’ile n’aurait  rien d’autre  à offrir, à la vue

Et à la vie qu’un grand désert, désolation

Avec aucun coin d’ombre… pour s’abriter,

Aucune source d’eau pure pour se rafraichir.

.

C’est à se demander, face à cette terre, aride,

Surtout l’été, de quoi vivraient les habitants !

Sont-ils auto-suffisants : l’ont-ils jamais été !

Ile de survie pendant longtemps, le tourisme

L’a sauvé de dégradation et de démographie.

.

Un paysage volcanique est fait de pics et de criques

Celui de La Gomera en est un exemple frappant

Tant nombreux sont les vallées et les à-pics

Et dont le résultat reste époustouflant.

À chaque randonnée, sur le flanc,

On  a  le  cœur  qui  palpite

Et  l’esprit  content :

Canyon habite

Géant

V

.

Canyons, criques, creux, cirques, gorges, ravins :

Y a pas que monts, vallées, qui attirent le regard

Car il s’engouffre tout autant dans le vide terrien

Jusqu’à se perdre dans les verticales des falaises.

.

Lexique et sémantique des plaines et campagnes,

Différeront, totalement, de ceux  des  montagnes :

Rien n’est plat, tout est en pente, vers haut ou bas,

Tandis qu’en plaine l’horizon à l’infini se profilera.

.

Pour les canyons, on croirait bien que toupie, folle,

Est passée par là en creusant longuement son sillon

En suivant le cours d’un torrent et de ses méandres,

Lors il ne s’agit que force de l’eau, du vent, érosion !

.

.

Épilogue

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Gorge étroite et profonde creusée par un cours d’eau

Tout canyon suscite des fantasmes, et des émotions,

Certaines comportent  une succession  de cascades,

D’autres seront à sec  mais toutes  aussi abruptes.

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C’est  bien  sur les vestiges volcaniques, les Roques,

Que se pratique l’escalade, en divers points de l’île,

Ce qui fait apprécier la Gomera tout en grimpant.

.

Le site plus spectaculaire est proche Vallehermoso

Roque Cano avec dix voies pour tous les niveaux.

Site Darguayoda, en secteur du village d’Alajero,

Vingt voies d’une hauteur de 40 mètres environ.

.

Ailleurs, autour de l’ile,  de nombreuses criques

De galets ou de sable noir, volcanique,  abritent

Des plages sauvages, accessibles par des sentiers

 En pleine nature voire par la route pour certaines.

Nous avons profité d’une plage près de San Sebastian,

Non loin de la Marina et ensuite celle de Valle Gran Rey

Suite à une randonnée qui sous avait bien fatigués rincés

Et il est vrai que ce bain nous aura fait le plus grand bien !

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69 – Calligramme

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Pour la nature

Et pour    la culture,

Toute    beauté    se mérite.

Nous         marchons,     en peinant,

Vers le cratère     C         L  du vieux volcan.

Prenons le temps   A           A    qu’il faudra pour

Nous préparer à ce   N             *     spectacle, imaginé,

Qui  resterait   pour   Y               G    nous impressionner.

Parait que souvenirs  O                  O    entrent par nos pieds

Est-ce la raison pour  N                    M   composer  une poésie !

Avec des pieds pairs   S                       E    ou  impairs  ou  variés !

Les difficultés s’ajou  ¤                         R   tent, relevant grand défi

Mais le désir est tel   D                          A  que je souffre en silence,

Jusqu’à ce qu’en fin   E                           ¤    récompense  compense.

 .

E  T   C I R Q U E S …

.

Combien          ¤          de vallées, de ravins         ¤         et de canyons,

Comptent             ¤         l’ile volcanique             ¤          de  La Gomera

Et qu’importe         ¤            ce sont tous            ¤          vrais raidillons,

Que ce soit en           ¤            les montant,         ¤           les descendant,

Faciles d’accès           ¤             à  pratiquer        ¤           l’on  vous  dira,

On y a laissé sa           ¤             sueur en y           ¤          remuant  sangs.

Parfois pistes de        ¤              terre, ou, en         ¤        pierres   pavées,

Nous accompa          ¤              gnent, en mont,      ¤      flanc  de  parois

Parfois, des              ¤             sentiers, sous-bois     ¤     fort bien fléchés

Procureront           ¤            un peu de fraicheur        ¤    sous les nuages

Parfois, des          ¤             sentiers pour chèvres,       ¤    piquant  droit

Sur un fond        ¤            de canyon ou de vallée        ¤     vers    village.

Bonjour l’           ¤            équilibre des genoux          ¤     ou  des pieds,

Canyons et         ¤           cirques seront  à vos          ¤   risques, périls,

Vous pouvez        ¤          vous égarer, ne pas         ¤   vous retrouvez,

Une carte, avec     ¤        bons repères vous       ¤    sera  bien utile,

Ou vous perdrez    ¤       des  heures  à  re     ¤  brousser chemin

C’est pourquoi il    ¤       faut  partir  tôt    ¤   au petit  matin.

C’est sûr c’est pas  ¤    forêt équatoriale  ¤     amazonienne

Partir sans carte   ¤  météo implique  ¤  un risque fort

Tant les orages         ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤          sont violents

Sortir du sentier      ¤ ¤ ¤ ¤      c’est avoir tort

Mais le   plaisir d’être en une vraie  nature

Révélant peu de traces des humains

Est un moment d’émotion rare

De communion d’univers

Où les arbres verts

Sont superstars

La mousse

Pousse

Fort.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

69 4

.

Évocation

.

Une betterave sucrière

Un citron des plus murs

Ou encore une  toupie !

 .

L’image d’un canyon tel que le Colorado

Conviendrait bien à cette forme de toupie

Nous sommes en thème de fond du poème.

Une toupie des plus communes, classiques

Droite sur sa pointe,

Et qui ne dévira pas d’un pousse tant que

Vitesse la fait tourner.

 .

Symbolique 

 .

Monde tourne comme une toupie.

Pour certains, la toupie symbolise

L’axe du monde sur lequel tourne

Le globe terrestre le mouvement

Rotatif évoque l’équilibre dans

Un  univers   en mouvement. « 

Comme la vie  d’un Homme,

La  toupie,  lancée, cherche

Son équilibre  sur son axe

Tourbillonne  avec  brio,

Semble  avoir  éternité

Devant elle,  avant de

Perdre, petit à petit,

Vitesse et s’épuiser

S’arrêter au sol

Terrassée par

Course folle

Contre

Forces physiques

Qui régissent notre Univers »

toupie-shop.com/informations-toupie

.

Descriptif

.

69 – Canyons et cirques de La Gomera 

Alignement central / Titre analogue / Thème rando

Forme conique  / Rimes égales /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : toupie / Symbole de fond : canyon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

69 6

.

Le cirque, creusé par la rivière à l’intérieur

 De ce beau canyon

Roche friable, en cet endroit, laisse comme

Une ile au milieu.

 .

Symbolique

 .

Des paysages à vous couper le souffle

Tel que les monuments naturels de «los Roques»

Piton phonolitiques se détachant forêt du Garajonay.

Le Roque Cano de Vallehermoso, le Canyon d’El Cabrito,

Le Canyon de Guarimiar,  parc rural de Valle Gran Rey

Caractérisé par des cultures en terrasses coincées

Dans une vallée aux hautes parois de 1000m.

Ou encore le parc naturel de Majona !

Modifié et mis en forme, source : d’inspiration personnelle

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un paysage aussi rude et tourmenté, composé

De cirques,  terrasses,  crevasses  et canyons,

Colonisé, habité, par gens, de tempérament,

Finirait par procurer une âme de passion,

À ce qui n’était, avant, que désert désolé.

On dit souvent qu’humain spolie nature

Ici, c’est tout contraire, il la préserve

Allant jusqu’à en faire une réserve

En forêt primaire et en air pur !

.

Canyon, crique, cirque, cratère, marmite

Cinq mots adressant tous : soit l’érosion,

Soit une rupture de sol, un jet de laves.

Le point commun étant être un creux,

Comme rime, qui lui sied, au mieux,

Et qui fonctionne ici parfaitement

Et si le fond n’épouse pas forme

Sait lui faire face, à l’occasion.

 .

Visuel

.

.

  Vallée comme une enfilade de canyons

.

.

Visuels et textuels >>

68 – Mélodie de vent fou à La Gomera

Visuels et textuels >>

.

Le vent est très fluide, et mouvant,

Vous caressant ou  vous  fouettant,

Selon  sa douceur,  ou  sa  vigueur,

Jusque,  parfois, vous  faire  peur.

.

À La Gomera trois  jours  durant,

Il  s’est rendu  des  plus  énervants,

À ne pouvoir sortir à aucune heure

.

À en rester calfeutré et à l’intérieur,

De notre voilier,    bien qu’au port,

Bien sécurisé  quant à  notre sort.

En mer, c’est une autre  histoire :

 .

Enfermés, vous broierez du noir,

Jusqu’à inventer le gros désespoir

D’avoir que vrai bateau passoire,

 .

Mais  le vent  est  très  changeant,

De fait, il ne dure  très longtemps,

Et de fou, il devient des plus sages

Vous pouvez voguer sur un nuage.

 .

Le vent passe,  et  à cent à l’heure,

Sans se soucier de mon…malheur,

Et pas plus dégâts qu’il provoque.

.

Furie, terre, mer, s’entrechoquent.

Et le vent siffle, sur nos  haubans,

Hurle à la mort,  comme  l’Autan,

Emportant tout  sur son passage.

.

En augmentant sa force et rage.

Le vent souffle   sur les courants,

Ajoutant son flot d’air au jusant.

.

Nous fait l’effet, torrent, tunnel,

Nous donne nageoires  ou ailes,

Le vent nous courbe … l’échine,

Face à lui, on ralentit … patine,

.

Trop d’air tend…l’atmosphère

Irrespirable, comme un enfer

Le vent se calme, un moment.

.

En serait-il devenu…mourant

Non se relève, nous assassine,

Transforme bateau en bassine.

Le vent pire n’est mouvement,

.

Mais bruit aux oreilles, sifflant,

On ne s’entend guère… parlant,

C’est dire si c’est fort et hurlant.

.

En hurlant, comme foule de fous,

Voudrait-il nous mettre à genoux,

La nature, les humains, même tout

Ce qui vit sur terre, en ses remous !

.

.

Extensions

.

«Bon  vent»,  souhaite-t-on, au marin,

Ce n’est pas peu dire… tant il peut être

Votre meilleur ami et votre pire ennemi

Ou vous ignorer totalement par absence,

Un peu déconcertante en voilier, en mer !

On le dit capricieux … on le dit pernicieux,

On le dit malicieux, prodigieux, mélodieux.

.

Ici, ce sera le vent de terre qui nous parvient

Des hauteurs de La Gomera, en s’engouffrant

En vallée vers le port où il s’abat, et  augmenté

D’effet venturi : impression de folie par rapport

Au vent en mer, agité, moutonnant impraticable.

.

Régulier, domptable : ce n’est pas  le vent  régulier

Qui crée  le danger, mais ses tornades, soubresauts,

Ruades de même que pour les hautes vagues, en mer

Tant seule, la vague scélérate, qui vous prend de haut

Et par surprise, peut s’avérer être des plus mortelles !

.

Le vent compose, de lui-même, ses propres mélodies :

Du bonheur, pour les uns, de la peur, pour d’autres,

Voire du malheur pour ceux qui en sont victimes

Mais ce dernier n’en a, pour le moins, cure

De vous mettre en totale déconfiture

Tant il ne fait que de passer

Vers néant destinée

D’où resurgira

Un jour.

.

Il est certain qu’on ne pourrait confondre

Une tempête avec harmonie symphonique,

Bien que l’imaginaire pallie ses instruments,

Déroulant une mélodie là il n’y a que du vent.

.

De passer la nuit, sans dormir, à se morfondre

Finit parfois par vous procurer quel qu’éléments

D’une voix céleste extra-terrestre quasi magique

Vous inspire tantôt un rêve tantôt un cauchemar.

.

Inutile pour un arbre, pour un arbuste, une plante

De chercher à résister à tous vents, bien trop forts,

Il faut plier, ployer, courber dans une danse souple

Comme savent bien le faire les roseaux et palmiers.

.

.

68 – Calligramme

.

M             Le vent est très fluide, et mouvant,

   É               Vous  caressant  ou  vous  fouettant,

 L                Selon  sa douceur,  ou  sa  vigueur,

O                Jusque,  parfois, vous  faire  peur.

D …………………………………………………………..

              I                          À La Gomera trois  jours  durant,    

             E                           Il  s’est rendu  des plus  énervants,

                  *                            À ne pouvoir sortir à aucune heure,

D   …………………………………………………………

       U                 À en  rester calfeutré, et à l’intérieur,

  *                 De notre voilier,  bien qu’au port,

  V                 Bien sécurisé  quant à  notre sort.

 E                 En mer, c’est une autre  histoire :

 N     ……..…………………………………………………

                 T                          Enfermés, vous broierez du noir,        

              *                           Jusqu’à inventer un gros désespoir

                  F                          De n’avoir que vrai bateau  passoire,

      O  ………………………………………………………………

 U               Mais  le vent  est  très  changeant,

*                De fait, il ne dure très longtemps

 A               Et de fou il devient des plus sages

   *                 Vous pouvez voguer sur un nuage.

L    ………………………………………………………

           A                          Le vent passe, et à cent à l’heure,

             *                          Sans se soucier de mon…malheur,

            G                          Et pas plus dégâts qu’il provoque.

O   …………………………………………………………

   M                Furie, terre, mer,  s’entrechoquent.

 É                Et le vent siffle, sur nos  haubans,

R                Hurle à la mort, comme  l’Autan,

A                Emportant tout sur son passage.

     .

                                  En augmentant sa force et rage.

                                    Le vent souffle   sur les courants,

                                    Ajoutant son flot d’air au jusant.

     .

              Nous fait l’effet, torrent, tunnel,

             Nous donne nageoires ou ailes.

           Le vent nous courbe…l’échine,

             Face à lui, on ralentit … patine,

     .

                              Trop d’air tend…l’atmosphère

                                   Irrespirable, comme  un  enfer !

                              Le vent se calme, un moment.

     .

            En serait-il devenu…mourant :

          Non se relève, nous assassine,

            Transforme bateau en bassine.

           Le vent pire n’est mouvement,

     .

                                Mais bruit aux oreilles, sifflant,

                                 On ne s’entend guère… parlant,

                                 C’est dire si c’est fort et hurlant.

     .

                 En hurlant, comme foule de fous,

                  Voudrait-il nous mettre à genoux,

                    La nature, les humains, même tout

                   Ce qui vit sur terre, en ses remous.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Touches de piano avec une gamme de do.

Jouant une mélodie pleine d’harmonies

Sur les sept notes d’une gamme de do

Ou sept tuyaux d’orgues sifflants.

 .

Pour sûr on peut projeter gamme de piano

Mais cela avec beaucoup d’imagination

Sept touches blanches, six noires !

.

Le vent fait voler la partition de piano

Que le pianiste exécute sur sept touches

Grâce à dieu, son piano ne tremble pas

Ni ses mains lors il ne voit plus rien !

 

Symbolique 

 .

Instruments de musique,

Le piano est le plus complet,

Tant du point de vue des possibilités

Polyphonie, mélodie, harmonie, expressivité.

.

C’est en effet le premier instrument à clavier

Qui permet de moduler l’intensité du son –

D’où son nom complet originel,

«Pianoforte» – et, comme ses prédécesseurs,

De moduler la durée de celui-ci.

.

Se voir jouer du piano en rêve indique donc

Que nous maîtrisons la palette complète

De nos moyens d’expression, que le support

De notre talent est utilisé au maximum de ses possibilités.

.

Il est évident que ce talent sera mis en exergue

Par la facilité et la beauté avec lesquelles nous jouons.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Piano

.

Descriptif

.

68Mélodie du vent fou à La Gomera

Alignement central / Titre externe / Thème météo

Forme escalier  / Rimes égales /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : piano / Symbole de fond : harmonies

.

.

Fond

.

Évocation 

.

68 6

.

Le vent souffle, et siffle, et surfe, et survole

Tout … quand il s’insinue

Partout où il peut, en chantant d’éternels

 Harmonies sur ses orgues.

 .

Symbolique 

 .

L’air est un symbole

lié au souffle et au vent.

Invisible, il s’infiltre partout,

Y compris dans ces tuyaux d’orgue

De mélodies, harmonies chuintantes.

Abstrait, éthéré, il permet une compréhension

Qui peut atteindre  l’invisible.

.

Il diffuse et propage la vie.

Il est en relation avec la diffusion

Et la communication.

Si le feu donne des flammes,

C’est grâce à l’air.

Alléger, voler, parler, protéger, attiser

Sont les verbes correspondant à ce symbole.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que dire du vent sinon qu’il peut être bon ou mauvais

Froid, sec, chaud,  humide,  tempétueux,  harmonieux

Cent mots le qualifient, aucun ne le contient, le retient

On sait d’où il vient et il se presse d’aller au plus loin

Pour disparaitre en l’heure, nuit, en jour prochain.

.

Pas simple, mais réalisable, de le jouer au piano

Par des envolées de touches à couper le souffle.

Le vent fou n’est autre que projections humaines

Le vent comme la mer, la vague, n’a  d’intention.

.

Ce qui le caractérise  est plus son bruit que force,

Quand il entre en résonnances avec boots, drisses

Il nous joue harmonies comme un orgue sifflant,

Ou un concert  comme sur touches piano, tapant,

Quand il ne siffle, ni tape, il chuinte ou murmure.

 .

Visuel

.

.

Canon :Vent frais, vent du matin, vent

.

Visuels et textuels >>

67 – Tempête à La Gomera

Visuels et textuels >>

          .     

                             Le fait de subir une tempête

                               N’est pas évènement anodin,

                           Lors bateau reste un abri sûr

                         Quand il est éloigné des côtes,

                      Bien qu’une vague … scélérate,

                   Puisse parfois changer le destin.

               Arrive que son bruit rende …fou,

            Le marin, novice, ou mal préparé,

         Sous son crâne, fera quelque dégât,

       Si la folie, sur la raison, prend le pas.

     Voilà pourquoi il vaudra mieux ne pas

    Insister si bonne condition n’y sera pas.

   Vaut mieux rester au port en s’amarrant

 Le plus possible, en double, voire  en triple

Afin que le voilier  ne se fasse   trop chahuter.

Chahuter  comme  en une marmite,  un volcan,

Qui, de  manière  lancinante,  la  nuit, forcément,

Vous  réveillerait, et  en sursaut, voire très souvent.

.

                 Tentons de sortir en mer en plein milieu d’après-midi,

                 Un vent de quarante nœuds de force, soufflant du Nord,

                 Oblige à faire demi-tour et à rentrer rapidement au port,

                 Nous n’atteindrons pas  l’île La Palma, aujourd’hui, d’ici.

                  La mer se creuse, de plus en plus, et les vagues clapotent,

                    À l’assaut du franc bord du voilier, le faisant giter un max

                       Quand elles ne passent pas par-dessous le roof… et capote,

                          Arrosés, trempés, ballottés,  à en perdre repère qui désaxe.

.

                              On calme le jeu en réduisant et voilure et génois et grande,

                         La mer est en furie au vent arrière, il est temps qu’on rentre,

                     C’est tout juste si, avec rafales, l’on parvient à prendre place

                   Au ponton, nous accueillant  pour attendre  tempête se lasse.

               En double amarrage, double sécurité, lors celle-ci survente

           Le bateau et, le faire monter sur le quai : sans cesse, il tente :

        Tout tremble, résonne, bouge, alors qu’il y a une mer…plate

      Au port mais les drisses cognent aux mâts, voilent flappent.

.

     La nuit s’annonce agitée, il faudra se calfeutrer en sa cabine,

     Les amours de tempêtes se font jour, pour humeurs câlines,

     Aux coups de vent répondent : tangage du bateau et roulis,

       Nul besoin de se parler, pour apprécier fureur des déferlis.

         Que de fois et longtemps avons-nous ouvert l’œil, la nuit,

          Pour nous assurer que nous étions bien toujours, en vie,

            Jamais la tempête n’a baissé sa garde ni ralenti son flot

              L’air, c’est bien  pour ventiler, mais là, trop ,c’est trop.

                Après la tempête, un grand calme s’est fait, soudain,

                 Comme si elle n’avait jamais eu lieu, ni début ni fin.

.

.

Extensions

.

Il y a comme une grande différence

Entre le calme avant et après la tempête.

Le premier est angoissant par anticipation

De ce qui pourrait venir, surgir, détruire ;

Le second est apaisant… par rétroaction

De ce qui ne s’est pas encore produit

Quand le danger est derrière soi :

Tranquille jusqu’au suivant.

.

Une tempête en mer, ça se conçoit bien

Mais, dans un port, on la voit, moins bien,

Du fait que l’on s’y réfugie pour s’en abriter

Sauf, qu’à la Gomera, le vent venait de terre,

Soufflait comme venant d’un véritable enfer !

L’enfer, autant, à la marina, avec les drisses,

Qui sifflaient fort à s’en casser  les tympans

Et les bateaux, les barques, et les voiliers,

Qui se tossaient entre eux aux pontons.

.

Port ou marina, c’est pour se mettre à l’abri

De tempêtes et du mauvais temps en général.

Une fois  amarré  à un ponton, sur une panne,

Que peut-il bien  vous arriver  de dramatique :

Rien, sauf, qu’ici, le vent soufflant  de la terre,

Il accélère fort, c’est  encore pire  qu’en mer !

.

Les pannes et les voiliers se prennent à bouger

Comme en danse sifflante, et sans discontinuer,

Même à l’intérieur du carré on n’est pas rassuré

Il y a même un petit voilier qui se sera détaché,

Qui entame, de suite, sa course folle, erratique,

Deux autres qui se sont emmêlés leur mature.

.

.

Épilogue

 .

Tempête et comme une allitération : tant pète

Les drisses et les haubans, parfois craquètent,

L’on se sent marin naufragé, loin d’être poète.

.

Il n’y a pas que les soubresauts de votre bateau,

Il n’y a pas que grosses vagues chargées d’eaux,

Il y a les bruits : constants, brutaux, infernaux !

.

Le vent siffle à l’oreille, chant, à nul autre pareil,

 Mauvais cauchemar, nuit, d’un démon qui braille

Lors auparavant douce brise susurrait merveille.

.

À sec de toiles ou presque, on avance à six nœuds,

Le contraste est fort, sans attache, reste dangereux

D’aller à l’avant, sans aucune ligne de vie, périlleux.

.

Vent de face, force quarante, tentons sortis du port,

Dans une marmite qui bout et qui nous jette un sort,

Au bout d’une heure, nous n’avons progressé, dehors.

.

Il faut prendre la décision : La Palma, un autre jour :

On aime bien faire du bateau, mais pas dans un four,

Nous faut penser préserver nos vies pour nos amours.

.

Retour au port, mais le vent ne se calme pour autant

Un vent de terre fait jouer vrais concerts de haubans,

L’urgence absolue consiste à attendre, en patientant.

.

Le vent est inconstant, chacun le sait, comme amour,

Est invisible, souvent vaniteux, tempétueux toujours,

Insaisissable, fuit, puis de toutes directions, accourt.

.

Dieu merci, Monsieur Météo nous la prévoit, avant.

Dieu merci, mon baromètre me l’indiquera, autant.

Faut qu’il soit fou pour être aussi tendre ou violent.

.

Si le baromètre varie lentement : pas de panique.

S’il varie très brusquement, dépression, critique.

S’il fait l’essuie-glace… planquez-vous : épique !

.

En mer, y a pas que vent qui fuit, voilier aussi

Pas partant au lof, à la dérive, à la cape assis

Sur vagues qu’il enjambe, comme endormi.

.

Tout le monde se presse de rentrer au port

Mais le vrai marin, leur dirait avoir tort :

De se tenir loin des côtes évitera un sort.

.

.

67 – Calligramme

.        

                                      Le fait de subir une tempête

                               N’est pas évènement anodin,

                           Lors bateau reste un abri sûr

                         Quand il est éloigné des côtes,

                      Bien qu’une vague … scélérate,

                   Puisse parfois changer le destin.

               Arrive que son bruit rende …fou,

           Le marin, novice, ou mal préparé,

         Sous son crâne, fera quelque dégât,

       Si la folie, sur la raison, prend le pas.

     Voilà pourquoi il vaudra mieux ne pas

  Insister si bonne condition n’y sera pas.

Vaut mieux rester au port en s’amarrant

Le plus possible, en double, voire  en triple

Afin que le voilier ne se fasse   trop chahuter.

Chahuter  comme en une marmite,  un volcan,

Qui, de manière  lancinante,  la nuit, forcément,

   Vous  réveillerait, et en sursaut, voire très souvent.

.

***********************************************

.

TEMPÊTE

   Tentons de sortir en mer en plein milieu d’après-midi,

        Un vent de quarante nœuds de force, soufflant du Nord,

            Oblige à faire demi-tour et à rentrer rapidement au port,

              Nous n’atteindrons pas  l’île La Palma, aujourd’hui, d’ici.

                 La mer se creuse, de plus en plus, et les vagues clapotent,

                    À l’assaut du franc bord du voilier, le faisant giter un max

                       Quand elles ne passent pas par-dessous le roof… et capote,

                          Arrosés, trempés, ballottés,  à en perdre  repère  qui désaxe.

.

AU PORT DE

            .

                        On calme le jeu en réduisant et voilure et génois et grande,

                         La mer est en furie au vent arrière, il est temps qu’on rentre,

                     C’est tout juste si, avec rafales, l’on parvient à prendre place

                   Au ponton, nous accueillant  pour attendre  tempête se lasse.

           En double amarrage, double sécurité, lors celle-ci survente

          Le bateau et, le faire monter sur le quai : sans cesse, il tente :

     Tout tremble, résonne, bouge, alors qu’il y a une mer…plate

   Au port mais les drisses cognent aux mâts, voilent flappent.

.

LA GOMERA

.

    La nuit s’annonce agitée, il faudra se calfeutrer en sa cabine,

     Les amours de tempêtes se font jour, pour humeurs câlines,

     Aux coups de vent répondent : tangage du bateau et roulis,

       Nul besoin de se parler, pour apprécier fureur des déferlis.

       Que de fois et longtemps avons-nous ouvert l’œil, la nuit,

         Pour nous assurer que nous étions bien toujours, en vie,

           Jamais la tempête n’a baissé sa garde ni ralenti son flot

           L’air, c’est bien pour ventiler, mais là, trop c’est trop.

              Après la tempête, un grand calme s’est fait, soudain,

                 Comme si elle n’avait jamais eu lieu, ni début ni fin.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Une sorte de forme d’animal,

Du genre d’hippocampe ou d’ours

Le vent n’aura pas de forme précise,

Exerce sa pression sur le baromètre ?

 .

On imagine un cumulus ou stratocumulus

Porteur d’un vent très fort voire constant

Mais passager, comparaison s’arrête là.

.

Vent souffle très fort, la pression

De votre baromètre chutera  très

Brutalement et il provoquera des

Bourrasques, voire tourbillons !

  .

Symbolique 

 .

Le vent est un

Mouvement d’air,

Un souffle, un symbole

De l’esprit, insaisissable,

De  l’invisible,  de la force.

.

En   mythologie     grecque,

Le vent  est    associé à  Éole,

Dieu,   régisseur   des  vents.

.

Et  a contrario,   lors  de  ses

Agitations      tempétueuses,

Devient symbole de vanité,

Instabilité, inconstance

Et alors, comme force

Élémentaire, associé aux Titans,

Il manifeste sa violence et son aveuglement.

.

Descriptif

.

67 – Tempête au port de La Gomera

Alignement central / Titre mot entiers / Thème météo

Forme courbe  / Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : vent / Symbole de fond : baromètre

.

.

Fond

.

Évocation

.

67 6

.

Un baromètre indique la pression atmosphérique

Précurseur de beau, mauvais temps

Indispensable au sein d’un voilier, pour les vents

Pour rassurer navigateur, équipiers.

 .

Symbolique

Plus que la valeur de la pression en elle-même,

Ce qui importera le plus seront les variations

Observées pour un laps de temps donné.

.

Plus ces variations seront marquées,

Plus il sera simple… de tirer certaines

Conclusions : plus celles-ci seront fiables.

Baisse du baromètre de plus de 1 hpa/heure

Signale arrivée mauvais temps heures suivantes.

.

Et si cette chute devient  encore bien plus marquée,

Cela sera  signe d’un coup de vent et voire de tempête.

Modifié et mis en forme, source : leguidemeteo.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Le vent est une forme animée ou plutôt d’animation,

Qui  rime, souvent, avec nuage, variations de pression.

Pour la dernière, l’on a coutume d’utiliser  le baromètre,

Mais, ce n’est pas temps sa variation, que précipitations,

Qu’on qualifie de chute brutale  qui crée  des mouvements

D’air qui peuvent, parfois, être soudains ou très violents.

.

Ce qui est embêtant est que le vent change, brutalement,

De force et de direction, vous obligeant à virer de bord

À réduire, augmenter la voilure, la border ou lâcher.

.

Tempête en mer, et au port, ne seront pas identiques

Même si les baromètres affichent les mêmes valeurs

Au port, le voilier reste fixe et subira, de plein fouet,

Les assauts du vent sifflant très fort dans ses drisses

Il fera le gros dos, tirera sur ses amarres au ponton.

.

En mer il épousera la vague qui le pousse au vent,

Ou il luttera contre éléments pour tenir son cap

Au port on peut se mettre à l’abri en un café ;

En mer, êtes à la merci d’un mauvais sort.

 .

Visuel

.

.

Le vent très fort couche flancs et mâts

.

.

.

Visuels et textuels >>

66 – Ruisseau, parc de La Gomera

Visuels et textuels >>

.

L’eau, c’est la vie, son bruit

   Demeure empreinte de loin

      Qui, notre  cerveau, réjouit,

           Se souvenant de son besoin.

              L’on imagine son…débit

                  Et, ses fraicheurs vives,

                    Montagne si soleil luit,

                     Présence nous ravive.

.

                      S’ils ne chantent pas,

                      Pour nous, humains,

                      Oiseaux, l’entendent,

                      C’est plus que certain,

                      Même, s’en réjouissent,

                      Pour peu ruisseau jouisse

                     D’un flot plus tumultueux,

                     Et qui lui viendrait des cieux.

.

                Ruisseau est un petit torrent

           Qui serpente entre rocs,

                   Transformé en cascade, en chutant,

            Faisant mare du stock ;

                Son doux bruit, son ruissellement,

             Chatouillent notre ouïe,

              Nous dira  qu’il s’en ira … chantant

                Joies d’hier, aujourd’hui.

 .

        Le ruisseau du grand Parc Naturel

    De La Gomera

      Murmure plein chant à vos oreilles,

  Il vous laissera

Des empreintes de son bref passage,

Des plus sauvages.

 .

Deux mille ans qu’il accorde image,

Sans humain partage

A ses flutes de pan jouant son vent,

Courbant ses arbres,

Répondant  en écho, à ses chants,

Froids comme marbre.

 .

La Nature est, ici, bien vivante,

Tout comme vibrante

       Et elle s’auto-suffit à elle-même,

    En sa forêt primaire,

               Comme mère de nos écosystèmes,

          Car rien à soustraire

                      À nos yeux demeurant émerveillés

                   Par tant de beauté ! 

.

.

Extension

.

L’accompagner, le croiser, le descendre,

Le remonter, s’y arrêter, voire s’en abreuver,

Jouer avec lui, jouer pour lui ou se jouer de lui,

Autant d’excitations nous procurant et rappelant

Des émotions enfantines qui remontent en surface,

Le cours de l’eau est perpétuel renouvellement de vie.

.

L’eau  n’est pas  qu’autour de nous,  à couler sur le sol,

À se frayer un passage pour rejoindre son éternelle mer,

Elle est aussi  au-dessous, au-dessus, en dedans de nous.

Limpide, fraiche, vivifiante, elle se charge de minéraux

Au fil de son parcours et vient sourdre comme une

Source chargée d’oligo-éléments en remplissant

Bouteilles d’eau, minérale, gazeuse, pétillante.

.

De l’eau, avec un peu d’air et un peu de terre,

Calcaire  nitratée, au gré des sols, traitements

L’eau est témoin de nos modes de vie et folies.

Et de boire de l’eau fraiche d’un parc, vierge de

Toute intervention humaine, est devenue comme

Privilège de notre monde moderne : faut-il encore

Marcher jusqu’à elle pour la mériter et l’apprécier.

.

Un ruisseau qui serpente, murmure, étincelle

Avec une belle eau bien claire qui ruisselle

Au pied des arbres et parmi les roches

S’attarde parfois dans une poche,

Avant de repartir en cascades

Et tomber comme douche

Vingt mètres plus bas.

Qui ne s’émerveille,

De ce spectacle-là.

.

Les ruisseaux seront parfois surprenants

Par  leurs méandres serrés, écoulements ;

Sans compter murmures, roucoulements !

.

Départ de la source, ils ont l’air de chanter,

Contents  d’aller  à l’aventure  et au  hasard,

Rejoindre  la  mer, si  ce  n’est … leur  mère,

D’où ils viennent, et, contents d’y retourner.

.

Parfois ils se trainent, se divisent, dispersent

Parfois, accélèrent, ou tombent  en cascades,

Joignent rivière comme mouton, le troupeau

Et se fondent en un fleuve, rendus incognito.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières,

Il s’agit d’argent pour le banquier, non d’eau.

Filant la métaphore on dit argent coule à flot,

Ce n’est pas avec ruisseau on est millionnaire.

.

.

66 – Calligramme

.

R

L’eau, c’est la    U  vie, son bruit

   Demeure emp   I  reinte de loin

      Qui, notre ce    S  veau réjouit,

          Se souvenant,  S    son besoin.

              L’on imagine  E   son…débit

                  Et, ses fraic   A   heurs vives,

                    Montagne    U  si soleil luit,

                     Présence      *   nous ravive,

                      S’ils ne chan  L     tent pas,

                      Pour nous,   A     humains,

                      Oiseaux,     *  l’entendent,

                      C’est plus   G  que certain.

                      Même, s’en  O   réjouissent,

                      Pour peu ruis M   seau jouisse

                     D’un flot plus  E    tumultueux,

                     Et qui lui vien  R drait des cieux.

                Ruisseau est un  A    petit torrent

           Qui serpente entre rocs,

                   Transformé en cascade, en chutant,

            Faisant mare du stock ;

                Son doux bruit, son ruissellement,

             Chatouillent notre ouïe,

              Nous dira  qu’il s’en ira … chantant

                Joies d’hier, aujourd’hui.

        Le ruisseau du grand Parc Naturel

    De La Gomera

      Murmure plein chant à vos oreilles,

  Il vous laissera

Des empreintes de son bref passage,

Des plus sauvages :

Deux mille ans qu’il accorde image,

Sans humain partage

A ses flutes de pan jouant son vent,

Courbant ses arbres,

Répondant  en écho, à ses chants,

Froids comme marbre.

La Nature est, ici, bien vivante,

Tout comme vibrante

       Et elle s’auto-suffit à elle-même,

    En sa forêt primaire,

               Comme mère de nos écosystèmes,

          Car rien à soustraire

                      À nos yeux demeurant émerveillés

                   Par tant de beauté ! 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

66 4

.

Évocation

 .

En plein d’eaux,

Un petit ruisseau,

Lors en pleine nature,

Serpente en descente

 .

L’on imagine assez bien, un ruisseau

qui serpente le long de ses méandres,

fond accordant forme à cœur fendre.

 .

Que ce soit ruisseau, rivière,

Ou un fleuve … tous serpentent

Et tous couleront vers leur mer,

Lors s’en nourrissent des nuages.

 .

 Symbolique 

 .

L’histoire de ruisseau,

Et même celui qui naît,

Se perd, en la  mousse,

Est l’histoire de l’infini

Et  de  ces  gouttelettes

Scintillant …sautillant

Ont traversé le granit,

Le  calcaire  et  l’argile

Car  qu’est le ruisseau,

Sinon  le  site  gracieux

Où nous avons vu son eau

S’enfuir sous l’ombre des trembles,

Où nous avons vu se balancer ses herbes

Serpentines et frémir les joncs de ses îlots ?

Modifié et mis en forme, source : Wikisource.org

.

Descriptif

.

66 – Ruisseau, parc de La Gomera 

Alignement central / Titre  serpentin/ Thème rando

Forme courbe  / Rimes égales /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : ruisseau / Symbole de fond : source

.

.

Fond

.

Évocation 

.

66 6

.

Un petit ruisseau qui serpente

Dans une prairie verte

Tout en descendant d’une colline

Où elle puise sa source.

 .

Symbolique 

.

L’eau naît en une source

Cet endroit annonce la vie,

La mobilité  et  l’écoulement

Vers l’eau première originelle

Et aussi mère de toutes choses.

.

Et la sacralisation  des  sources

Reste universelle, du fait qu’elles

Constituent une bouche d’eau vive

Ou de l’eau vierge  qui  assurera  la

Fécondation, croissance d’espèces.

.

De se trouver près d’une source limpide

Est un message merveilleux de jouvence :

Idées vives et sentiments jaillissants.

Source bouillonnante, chaude,

Souterraine, tarie, sulfureuse.

Modifié, source : Mots 265

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une source, un ruisseau, une onde pure,

Et qui rime totalement avec lit, en nature,

Font que forme, fond s’épousent en accord,

Murmurent, chantent air plus ou moins fort.

.

S’il est question de couler voire de roucouler

Son cours se traine ici, se gonfle ou s’étale, là

Il se fait rapide et bruyant devenant cascade,

Quand ce n’est pas torrent, puis lac ou rivière.

 

Visuel

.

.

Ruisseau serpentant en forêt

.

Visuels et textuels >>

65 – Parc national de La Gomera

Visuels et textuels  >> 

.

Un parc national

Est une réserve d’oxygène,

Notre atmosphère qui se pollue

De plus en plus, avec plein de misère.

On ne sait pas ce qu’avenir nous réserve

Un parc national est comme un sanctuaire»

La main de l’homme ne peut y mettre le pied,

Qu’avec précaution respect, pour sauvegarder

Ce qui peut l’être encore, sans s’être dégradé.

Mais ici nombre tant d’arbres, belles flores

Qu’on trouve nulle part ailleurs dehors

Ici à La Gomera : un peu de tout

Nous attend, partout.

.

Des arbres, arbustes laineux,

Où pendent, comme dentelles,

Lichens aux branches rebelles,

Attirent, en premier,  nos yeux.

.

Ils contrastent fort avec mousses

Qui en rampant, forment les gants

Verts de ces troncs en une brousse

Qui fait comme un rideau, devant !

.

Très peu d’arbres  droits, poussent,

Où, plusieurs, se touchent, tortueux,

Comme enlacés et ils se trémoussent

Au vent comme autant d’amoureux.

.

Des fougères, sinon  belles bruyères,

Égaillent  des  sous-bois  très pentus,

Tantôt noirs, tantôt rouges, de terres,

Tamisant la lumière du soleil entrevu.

.

Pas un signe d’intervention  humaine,

Hormis quelques escaliers  contrefaits

La vie d’autrefois renait, ici, en reflet

D’elle-même, de nature et fontaines.

.

Fontaine de jouvence  et d’air pur,

Associant  montagne, mer et azur,

Entre fatigue, plaisir ou, plus sûr,

Inspirant souvenirs en écritures.

.

Patrimoine mon dial biosphère

Ce parc tout en  forêt primaire

Aura eu ceci d’extraordinaire

Nous projette première ère.

.

Ère  où, déjà l’atmosphère,

Baignait en eaux mystères

Des évolutions  sur Terre,

Dont humanité héritière.

.

.

Extensions

.

Mystère de nature en formation

Sur un ilot volcanique et rocheux

On l’imagine, à sa formation … pelé,

L’on se demande comment sont venues

Ont poussé tant essences non endémiques.

.

Les oiseaux ont fait migration, diversification,

À moins que ce ne soit les vents ou les nuages qui,

Du ciel, ont laissé tomber des graines, par-ci, par-là.

Un parc National est une réserve de nature et d’oxygène.

.

C’est un peu aberrant de vouloir préserver quelque chose qui,

À l’origine concernait la Terre entière, qu’on protège aujourd’hui

Des nuisances humaines, fragments isolés pour faire sanctuaires.

C’est un monde que de la dénaturer, avec, une perte de soi-même.

.

Une forêt primaire est dit-on, une forêt où

La main de l’homme n’aura pas mis le pied.

Une  définition  plutôt  sommaire, s’il en est,

Mais  qui illustre  assez bien, l’état des lieux.

Des arbres, et  arbustes, dans  tous  les sens,

Formant comme des chevelures… crépues,

Avec de la végétation et bois mort, au sol.

.

Chemins en montagne sont divers et variés :

Parfois larges, parfois étroits, balisés ou pas.

Certains sont bordés  par végétations  denses,

D’autres seront sur un sol sec, ou caillouteux !

.

En dehors des sentiers, dans  forêt  très épaisse

Impossible de pénétrer, impossible de traverser

C’est pire qu’un maquis, un treillis inextricable,

Vous risquez de vous accrocher, glisser, blesser.

.

À certains endroits, escarpés, au vu des roches,

Mieux vaut avoir des chaussures à cramponner

Les cailloux des sentiers sur des pierres acérées

Finissent par vous faire mal au pied en savates.

.

.

Épilogue

.

Pour ce qui est de la forme, au lieu du robot,

 On peut imaginer un marcheur très machinal

Tant en fin de course, ce seront les deux pieds

Qui avancent de manière réflexe, automatisée.

.

En attendant …  il ne boirait, ni ne mangerait,

Sans compter qu’il ne suerait  ni ne parlerait :

Autrement ni n’émotionnerait ni ne souffrirait

Autant de différences qui nous… distinguerait.

.

Cala dit, le parc de Garajonay est une merveille

Proche d’une forêt primaire, avec petits arbres

Dans lequel on peut se perdre en un vrai dédale

De sentiers avec au centre, une lagune de sable.

.

Si vous aimez,  fort, la nature brute et sauvage,

Ici vous êtes servi, elle vous entoure, embrasse,

Sans guide ou sans carte, elle vous embarrasse

À vous y perdre, sauf à grimper en sa hauteur.

.

La faune est de la partie en multitude oiseaux

Dont on distinguera les cris en plus du Silbo,

Qui, d’une colline à l’autre, se communique,

En couvrant doux murmure de ruisseaux.

.

Dieu merci, en plein été, de la fraicheur

Vous en aurez, tant l’humidité suinte,

Dans nombre de sous-bois traversés

Au point de parfois glisser mousse.

.

.

65 – Calligramme

.

Un parc national

Est une réserve d’oxygène,

Notre atmosphère qui se pollue

 De plus en plus, avec plein de misère.

On ne sait Ô ce qu’avenir Ô nous réserve

Parc national est       //     comme sanctuaire»

La main de l’homme //  ne peut y mettre le pied,

Qu’avec précaution // respect, pour sauvegarder

Ce qui peut l’être encore,  sans s’être dégradé.

Mais ici nombre ==== arbres, belles flores

Qu’on trouve nulle part ailleurs dehors

Ici à La Gomera : un peu de tout

Nous attend, partout.

.

Des arbres, arbustes laineux,

Où pendent,  comme dentelles,

Lichens  * aux branches rebelles,

Attirent, en   P     premier nos yeux.

Ils contrastent   A   fort avec mousses

Qui en rampant,    R  forment les gants

Verts de ces troncs    C    en une brousse

Qui fait comme un     *    rideau, devant !

Très peu d’arbres      N    droits, poussent,

Où, plusieurs, se     A    touchent, tortueux,

Comme enlacés      T    et ils se trémoussent

Au vent comme       I     autant d’amoureux.

Des fougères, sinon    O        belles bruyères,

Égaillent  ses sous-bois     N        très pentus,

Tantôt noirs, tantôt rouges    A       de terres,

Tamisant la lumière du soleil       entrevu.

Pas un signe d’intervention      *   humaine,

Hormis quelques escaliers     *  contrefaits

La vie d’autrefois renait     D   ici en reflet

D’elle-même, de nature   E  et fontaines.

Fontaine de jouvence      *   et d’air pur,

Associant montagne     *    mer et azur,

Entre fatigue, plaisir  L   ou, plus sûr,

Inspirant souvenir   A    en écritures.

Patrimoine mon    *   dial biosphère

Ce parc tout en    *    forêt primaire

A eu ceci d’ex    G     traordinaire :

Nous projette  O     première ère.

Ère où, déjà    M     l’atmosphère,

Baignait en    E    eaux mystères

Des évoluti    R    ons sur Terre,

Dont huma   A    nité héritière.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Un pion, dans un jeu de société,

Robot prêt  à vous accompagner,

Un bon parcours pour marcheur, 

Silhouette de bon randonneur.

 .

Comme pour le vase, ce n’est pas tant

Silhouette de bonhomme qui nous intéresse

Que trajet sinueux qui le traverse en son milieu.

 .

En voilà bien un robot heureux

D’être seul, et, en pleine nature :

Il pourra marcher des kilomètres

Sans éprouver fatigue excessive !

 .

Symbolique  

 .

Sur le plan économique et social,

Créer des robots d’aspect humain

N’aurait pas beaucoup de sens.

.

Ce qu’il faut, c’est qu’ils sachent

Accomplir une tâche spécifique,

Mille fois plus vite qu’un humain

Afin que nous puissions en tirer bénéfice »,

Tempère Hirosaki Kitano.

.

Un japonais dont les travaux

Ont pourtant donné naissance

À des humanoïdes sophistiqués

Et  dont  le  projet  « Robocup »

Vise à démontrer  qu’une  équipe

De robots pourra battre, en 2050,

Une équipe humaine au football.

mondeo.fr/nouvelles-technologies-

ai/robots-sur-les-pas-de-lhomme

.

Descriptif

.

65 – Le Parc national de La Gomera 

Alignement central / Titre  serpentin/ Thème rando

Forme anthropo Rimes égales/ Fond approché de forme

Symbole de forme : robot/ Symbole de fond : randonneur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

65 6

.

En voilà bien un robot heureux

D’être seul, et, en pleine nature :

Il pourra marcher des kilomètres

Sans éprouver fatigue excessive !

 .

Symbolique 

 .

La randonnée est un exercice physique

Très complet et un temps propice  pour

Délier sa pensée, rêver, se ressourcer.

Participe d’éveil sensoriel, au monde,

Aux odeurs, bruits, lumière, couleurs

Tout autant d’un retour à l’essentiel

Qui permettra de se désencombrer,

De s’alléger de surcharges inutiles

Et de reprendre …  son… souffle !

Modifié, Le sens de la marche Cairn.info

 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le sens de la marche est que la marche fait sens,

Elle n’a besoin d’autre justification qu’elle-même

On n’y trouvera pas contresens ni point non-sens

Et plus on la pratique, et courtise, plus on l’aime

Au point que s’en passer constitue manque cruel.

.

Une forme, animée, qui marche, d’un bon allant.

On appelle  cela,  fréquemment : bon randonneur,

Qui alliera fonds et formes sous toutes les coutures

Voilà qui rime, plutôt bien, avec l’ile de La Gomera.

.

Et avec nous qui la parcourant, à pied, en tous sens,

Et si, pas de quoi attrapé la grosse tête, j’en conviens,

Comme sur la mascotte qui nous accompagne partout

Marcher ne rend jamais fou, ne peut que faire du bien,

Nos pieds resteront plantés sol, même si sa tête s’envole.

 .

Visuel

.

.

Panorama Parc National La Gomera

.

Visuels et textuels  >> 

64 – Randonnées à La Gomera

Visuels et textuels >> 

.

Marcher, grimper, admirer,

Manger, descendre, se reposer,

Sont six moments de randonnée.

Plaisir, effort, fatigue… enchainés,

Et à La Gomera, ça ne manque pas,

Pistes, sentiers, en veux-tu, en voilà.

.

Qu’on en fasse le tour,  ou le centre,

Pour gagner muscle, perdre ventre

On fera attention, à forte chaleur,

Qui peut bien assoiffer  le cœur.

Sûr, il faut être bon marcheur.

.

Et, en plus, être bon grimpeur,

Pour attaquer  toutes hauteurs

Du Parc National, La Gomera,

Il ne suffira pas mettre un pas,

L’un, devant l’autre, et, ça ira !

.

Porteur de victuailles  et d’eau,

Je suis chargé : plusieurs kilos,

À porter sur dos jusqu’en haut,

Mais quel plaisir pour déjeuner

Sur un de ses sommets, penché,

Vers  paysages, verts, illuminés !

.

Son  soleil,  constant,  journalier,

Ne cesse jamais  de nous tanner :

Il faut bien  endurer  une  montée,

Avant  pouvoir, à descente, souffler,

L’esprit autant que corps en escalier,

Feront marches  de  tous  cailloutiers.

.

Quand les pauses se succèdent,

Pour  les paysages, contempler,

 Notre trio ralentit et se  concède

Un moment  pour  se  ressourcer,

Pour flasher une dizaine de clichés

Sur forêts lauriers et voire pinèdes.

.

Le plus dur   n’est pas  de marcher,

Ni de plier  les genoux pour avancer,

Le plus dur n’est même pas de monter

Et, pas plus  de descendre sans escalier

Le plus dur : les heures   pour supporter

Un soleil torride sur une montagne pelée.

C’est vraiment un sport pour  maso,  cela !

.

La raison et pour laquelle on ne rencontre pas

Tout un flot,  de touristes  qui ne sont  venus là,

Que pour plage et le bain non pour forcer leur pas.

.

.

Extensions

.

On marche  avec  ses  jambes

Autant qu’avec ses sens en éveil,

Sa respiration,  son alimentation.

On recherche le soleil puis l’ombre,

On se prémunit du vent, de la pluie,

Et l’on s’appuiera sur un bâton pour

Monter et pour descendre des pentes

Escarpées, caillouteuses …  glissantes.

.

Sport d’endurance… tout l’art consiste

À s’économiser, ne pas partir trop vite,

Sur un rythme effréné … laisser le corps

S’échauffer  à atteindre le second souffle

Où  toutes les  régulations  respiratoires,

Thermiques, énergétiques, sont en place

Pour tailler la route sur longue distance.

.

Coureurs de fond  et marcheurs  en long

Se ressemblent : un creux,  une absence,

Une baisse de régime, peuvent se produire

Sans grand danger tant qu’on se repose bien,

Qu’on s’alimente bien, , que l’on s’abreuve bien.

.

Randonner n’est pas donné à tout le monde, faut de la volonté

Sans compter de l’organisation et de la prévision transports.

Ici c’est presque plat, ailleurs, ça descend, et là, ça grimpe.

Lors de monter vers le ciel, n’est pas atteindre  l’Olympe,

Parfois mettre un pied devant l’autre : effort démesuré

Ou, l’on se prend d’une envie de renoncer : on a tort,

Ce n’est qu’arrivé au sommet, qu’un beau paysage

Nous est offert sur un plateau des plus dégagés,

Où on se prend à rêver d’être comme oiseau.

.

La marche  se découvre et s’apprend,

Se maitrise chez l’enfant vers 1 et 2 ans,

Après quoi, il apprend à courir  et sauter,

Pour liberté de mouvement et déplacement

.

Généralement, on marche  pour  un but  utile,

Randonner  consiste  à marcher  pour marcher :

Parfois vite, lentement, directement ou par étape,

En s’hydratant de temps en temps, et s’alimentant.

.

On conseille de marcher presque une heure par jour,

Mais certains le feront jusqu’à dix, voire douze heures

Le plus fatiguant est de piétiner sinon voire de suivre

Quelqu’un qui n’avance pas à votre propre rythme.

.

.

64 – Calligramme

.

Marcher, grimper, admirer,

Manger, descendre, se reposer,

Sont six moments de randonnée.

Plaisir, effort, fatigue… enchainés,

Et à La Gomera, ça ne manque pas,

Pistes, sentiers, en veux-tu, en voilà.

Qu’on en fasse le tour,  ou le centre,

Pour gagner muscle, perdre ventre

On fera attention, à forte chaleur,

Qui peut bien assoiffer  le cœur.

Sûr, il faut être bon marcheur.

.

Et, en plus, être bon grimpeur,

Pour attaquer  toutes hauteurs

Du Parc National, La Gomera.

Il ne suffira pas mettre un pas,

L’un, devant l’autre, et, ça ira !

Porteur de victuailles  et d’eau,

Je suis chargé : plusieurs kilos,

À porter sur dos jusqu’en haut,

Mais quel plaisir pour déjeuner

Sur un de ses sommets, penché,

Vers  paysages, verts, illuminés !

Son  soleil,  constant,  journalier,

Ne cesse jamais  de nous tanner :

Il faut bien  endurer  une  montée,

Avant  pouvoir, à descente, souffler,

L’esprit autant que corps en escalier,

Feront marches  de  tous  cailloutiers.

Quand les  *  pauses  se   *    succèdent,

Pour  les    R  paysages   D  contempler,

 Notre trio    A  ralentit      E   se   concède

Un moment   N  pour  se     *    ressourcer,

Pour flasher    D  dizaine      *    de   clichés,

Sur forêts de   O  lauriers       L   et   pinèdes.

Le plus dur     N  n’est   pas     A   de marcher,

Ni de plier      N  les genoux     *   pour avancer,

Le plus dur    É   n’est même     *   pas de monter

Et, pas plus   E   des-cen-dre      G   sans l’escalier,

Le plus dur   S   sont   heures      O    pour supporter

Tel  soleil     *     torride    sur       M   montagne pelée.

C’est vrai     I     ment un sport      E   pour  maso, cela !

La raison    L     et pour laquelle     R  on ne rencontre pas

Tout un      E     flot,  de touristes    A   qui ne sont venus là,

Que pour   *    la plage et le bain  *  non pour forcer leur pas.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

64 4

.

Évocation

.

Une salière ou une poivrière

Tour ou un donjon de château,

Ou  silhouettes deux marcheurs

Et de   très  grande  randonnée ?

 .

Une silhouette ou deux avec trois pieds

Ça ne marche pas, c’est le cas de le dire :

On s’en approche mais ça ne compte pas !

.

Silhouette de marcheurs

Comme amis ou collègues

Un couple et qui randonne,

En joli paysage ou ailleurs.

 .

Symbolique 

.

Dans nos déplacements quotidiens,

La marche est désormais supplantée

Par la voiture et les transports en commun

Qui nous offrent la possibilité de gagner

En vitesse en nous dépensant moins.

.

Et pourtant,  les goûts  avérés  de nos

Contemporains, pour belles randonnées,

Les pèlerinages ou les simples promenades

Tend à réhabiliter vertus et sens de la marche.

.

Marche rappelle besoin naturel

De l’homme pour mouvements :

Un  pas,   l’un   devant     l’autre :

Il se met en route, il va, il avance,

Retrouve ardeur commencements,

L’impulsion des nouveaux départs.

cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519.

 .

Descriptif

.

64 – Randonnées à l’île de La Gomera 

Alignement central / Titre  dédoublé/ Thème rando

Forme conique/ Rimes égales/ Fond approché de forme

Symbole de forme : marcheur/ Symbole de fond : marche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

64 6

.

Toute marche requiert de bonnes chaussures

Bons pieds, bons muscles

Il ne suffit pas de mettre un pied devant l’autre

Et puis  … recommencer.

 .

 Symbolique

S’adonner à la marche,

Ce ne serait plus seulement

Mettre un pied devant l’autre,

Ce sera aussi se familiariser avec

La faune et flore, pour les protéger.

.

Autre tendance et des plus notoires :

La randonnée n’est plus une fin en soi,

Mais un vecteur se déclinant à l’infini.

Si elle est pratiquée avec deux bâtons,

La marche nordique  tonifie le corps.

Modifié,  source : lepelerin.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il n’y a que forme animée qui puisse être marcheur

Et, quand on marche à deux, c’est encore bien mieux,

Sans compter qu’on peut le dire en rimes, et rythmes.

.

Cela n’en ferait pas, pour autant, une marche poétique

Mais, c’est bien mieux, qu’un parcours, géographique,

Simple allant d’un point à un autre au sens pratique.

.

On marche autant avec sa tête et cœur que ses pieds

Lors il advient qu’harmonie de son être se recrée.

 .

Visuel

.

 .

Grande randonnées à la Gomera

.

Visuels et textuels >> 

 

63 – Plage et bain à La Gomera

Visuels et textuels >>

.

À la Gomera ile volcanique,

   Point de sable jaune ni blanc,

      Rien que du noir, mais brillant.

        De s’y étendre sans une serviette,

           Vous expose à changer de couleur.

                                  .

                Un bain  vous  remet  l’originale,

                  Vous gratifie : forme olympique.

                     Et rando vous mettra en miettes

                       Perclus de sueur sous la chaleur,

                         À en être confondu avec animal.

                           Après l’effort, viendra réconfort,

                              Tant eau de mer rafraichit fort.

                                       .

                                  Le chant des vagues, de la mer,

                                     N’est pas égal à celui de rivière,

                                       Son rythme, haletant, respirant,

                                        Provoque  des effets lancinants,

                                          Lors lançant ses assauts répétés

                                           Sur plages de sables ou rochers

                                             Entourant cette ile La Gomera.

                                          .

                                               Ces mêmes chants …mourants,

                                                Viennent nous lécher les pieds,

                                                 Avant de se retirer, très frustrés

                                                  De ne nous  avoir baigné, entier,

                                                  D’écumes blanches et oxygénées,

                                                  Statue de sel, nous transformant.

                                             .

                                                  Caresse d’eau ajoutera grain de sel

                                                   Sur une peau mouillée qui ruisselle

                                                  Des gouttes de rosée, comme perles.

                                                 Caresses du vent s’activent à sécher

                                                Nos larmes de joies, à s’y … baigner

                                                Pour rafraichir nos corps…fatigués.

.

                                              Sable chaud, moelleux  et noir, luit,

                                            Accumule, réfléchit rayons solaires,

                                         Enfonçant à demi, nos corps en lui

                                        Et nous ouvre porte de son univers,

                                     D’un monde sec et voire à l’envers,

                                    Entre l’eau de la mer et de la pluie.

.

                           De nuage  à l’horizon : ciel  bleu,

                        Mer turquoise vent chatouilleux,

                     L’eau, l’air, le soleil … et la terre,

                  S’accordent pour rendre heureux

              Des gens qui ne s’en font… guère

            D’être en congés hors de chez eux.

.

.

Extensions

.

Il est fort probable qu’en hiver,

L’on risquerait de s’y ennuyer un peu,

Mais cela est vrai de toute ile de cette taille

N’offrant pas de variété infinie de distractions

Et de recréations tant corporelles que culturelles.

.

La nature devra, elle seule, vous contenter  mais

Avec elle tout redevient différent chaque saison,

À chaque  hauteur, à chaque détour, du sentier.

Il y a toujours quelque chose de nouveau, à voir

Ou à redécouvrir tant ses figures sont plurielles.

.

Pluriels seront aussi souvenirs qui ne se lassent

Pas de m’attendrir, plaisir de vous les partager,

Évoquant chant en sifflet du berger «El silvio».

.

On s’attend à découvrir de belles plages avec du sable blanc.

Eh bien  non, on aura tout faux, elles sont de sable bien noir !

Mais rassurez-vous, l’eau est des plus bleues, des plus chaudes.

Simplement, vous allongeant sur la plage, votre corps se noircit,

D’où besoin de reprendre un bain, pour le nettoyer, ainsi de suite.

Mais, si, par rapport à d’autres iles, elles sont moins paradisiaques,

Elles respirent la nature sauvage, bien authentique, et la tranquillité,

Son eau, fluide et agréable, contraste fort avec sa roche, dure et âpre.

Après une longue marche, elle est comme la caresse du corps et âme.

.

Le mot «plage» en lui seul, fait déjà rêver

On y étendra sa serviette pour y bronzer,

On se séchera avec,  après  s’être baigné,

On jouera au ballon… château de sable !

.

On est en droit de penser, ça fait clichés.

Ici, il s’agit d’un sable noir, et non jaune,

Hérité de bien des laves de l’ancien volcan

Quand on s’y allonge, on change de couleur.

.

Son eau étant plus chaude que Bretagne nord,

Ceci compense cela et puis ne réfléchissons pas,

Il fait quarante degrés dehors, elle nous rafraichit

Il n’est pas dit que noir discréditerait plaisir blanc.

.

.

63 – Calligramme

.

À la Gomera ile volcanique, ……………………………………………..….. L

   Point de sable jaune ni blanc, ……………………….…………….…..…. A

     Rien que du noir, mais brillant. .…………..………………….………. *

        De s’y étendre sans une serviette, ….………..…….…………….…. P

           Vous expose à changer de couleur. ……….…………….…….…. L

                                                                                                                    A

                Un bain vous remet l’originale, ……………….………………. G

                  Vous gratifie : forme olympique. ……….……….…………. E

                     Et rando vous mettra en miettes ………………………….. *

                       Perclus de sueur sous la chaleur, …….….………….….. E

                         À en être confondu avec animal. …………………… .. T

                           Après l’effort, viendra réconfort, ……………………. *

                              Tant eau de mer rafraichit fort. …………………. L

                                                                                                                  E

                                  Le chant des vagues, de la mer,                       *

                                     N’est pas égal à celui de rivière,                    B

                                       Son rythme, haletant, respirant,                 A

                                        Provoque  des effets lancinants,                 I

                                          Lors lançant ses assauts répétés               N

                                           Sur plages de sables ou rochers               *

                                             Entourant cette ile La Gomera.              À

                                                                                                                  *

                                               Ces mêmes chants …mourants,            L

                                                Viennent nous lécher les pieds,           A

                                                Avant de se retirer, très frustrés         *

                                                 De ne nous  avoir baigné, entier,       G

                                                  D’écumes blanches et oxygénées,      O

                                                  Statue de sel, nous transformant.    M

                                                                                                                   E

                                                  Caresse d’eau ajoutera grain de sel  R

                                                   Sur une peau mouillée qui ruisselle A

                                                Des gouttes de rosée comme perles.

                                                Caresses du vent s’activent à sécher

                                                Nos larmes de joies, à s’y … baigner

                                               Pour rafraichir nos corps…fatigués.

.

                                             Sable chaud, moelleux et noir, luit,

                                            Accumule, réfléchit rayons solaires,

                                         Enfonçant à demi, nos corps en lui

                                        Et nous ouvre porte de son univers,

                                     D’un monde sec et voire à l’envers,

                                    Entre l’eau de la mer et de la pluie.

.

                           De nuage  à l’horizon : ciel  bleu,

                        Mer turquoise vent chatouilleux,

                     L’eau, l’air, le soleil … et la terre,

                  S’accordent pour rendre heureux

              Des gens qui ne s’en font… guère

            D’être en congés hors de chez eux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

63 4

.

Évocation

.

Un méandre de rivière ou de chemin,

Une plage comme langue de sable,

Et frontière entre la mer et la terre.

 .

Une plage en forme d’arc de cercle

Entre eau turquoise et pins maritimes,

Font que la forme et le fond correspondent.

 .

Une plage de sable blanc  …   erreur !

Plage de sable noir

À La Gomera, une ile bien volcanique

Où le soleil tape très fort.

 .

 Symbolique 

 .

La plage,

Indissociable

De la mer, symbolise

La lisière du conscient et de l’inconscient.

C’est un endroit où  le sol  est moins stable,

Où l’eau se mélange au sable blanc ou noir.

Endroit plus mouvant,    plus incertain.

Sa perception  au  moment  du  rêve

Sera donc différente selon chacun.

Entre conscient et inconscient,

Une rencontre intérieure,

Monde moins formel,

Travail sur soi.

tristan-moir.fr/plage

.

Descriptif

.

63 – La plage et le bain à La Gomera

Alignement central / Titre  externe/ Thème mer

Forme courbe/ Rimes égales/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : plage / Symbole de fond : sable

.

.

.

.

Fond

.

Évocation

.

63 6

.

Le sable est recherché pour constituer belle plage

Plage rochers ou galets, ne conviennent

Il pourra être de différentes couleurs et finesses

Selon  composants du sol environnant.

 .

Symbolique 

 .

Le sable est composé de

Petites particules de roches.

Et  il  symbolise  l’instabilité,

L’éphémère,  et  la  stérilité,

Il évoque, aussi, la fluidité.

.

Se dérobe sous nos doigts

Et, les  sables  mouvants

Évoquent  une  matière

Liquide  et  non solide !

.

En outre, tout sable revêt

Caractère instable peu fiable.

D’ailleurs, construire des châteaux

De sables, revient à échafauder des projets

Irréalisables, peu fiables : châteaux en Espagne.

Modifié et mis en forme, source : 1001 symboles

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Plage, sable, soleil, océan, chaleur, repos, rêve

Ces sept mots, rien qu’à y songer, nous évadent,

De  notre quotidien, routine, contrainte, fatigue,

Comme sentiers, panoramas, découvertes, forêts

Nous extirpe des vapeurs polluantes de nos villes.

En  voilà  une belle forme, pour un bon fond,

Et qui rime avec plage,  comme le bon nom.

.

Y a rien  à en dire, de plus, qu’à se coucher

Sur le sable jaune, puis se dorer au soleil,

Et puis aller se baigner pour s’hydrater.

.

En réalité, le sable est plutôt gris noir,

Émanant  des   roches   volcaniques,

Pulsées dehors d’anciens volcans.

.

Visuel

.

.

Le port, puis la ville, puis la plage

.

Visuels et textuels >>

62 – San Sebastian de La Gomera

Visuels et textuels >>

.

Est  ville  différente.

Des   plus  aimantes,

Tandis  que  d’autres,

Sont moins attirantes.

La Gomera  est unique,

Tout  comme  La Palma !

.

Elle est de taille  humaine,

Elle est des plus reposantes

Pour le corps,  cœur,  esprit,

Pour marcher  différents pas,

Lors toutes nos virées  sur elle,

Ne seront que  pour  l’explorer,

Elles conduisent … assurément,

Vers la plus saine … tranquillité.

.

Ses sommets et forêts primaires,

Parmi les plus… extraordinaires.

Sa capitale est un havre de paix :

Nulle agitation  ne vous  agresse,

À part la tempête qui vous défait,

Lors, sans voix, geste, vous laisse.

Le port  et la ville, ne font qu’un !

.

Le port est en une anse profonde,

Abrite  les bateaux, les baigneurs,

De calme, tranquillité, et douceur

Et, tout y est fait, pour le bonheur

Des  touristes, et, tout un  monde,

Qui y débarqueront chaque matin.

.

San Sebastian  s’étend sur vallées,

Bien que montant  sur les collines,

Le centre est  tout plat, et, la place

De l’église rappelle temps fugaces,

Des humains comme races vivaces

Ajoutant  ses couleurs  aux ravines,

Toutes entourées par monts… pelés.

.

Atmosphère y régnant, est originale,

À plus d’un titre : charme et accueil,

Silence, loin du stress grandes villes,

Et toutes les oppressions mercantiles

Qui vous agressent dans d’autres iles.

.

Venir à La Gomera, loin d’être écueil,

Bien que loin de la capitale régionale.

On fait vite le tour, prend ses repères,

Car la ville est à dimension humaine.

On se sent bien lors on s’y promène

Lors à Las Palmas : l’on s’y perd.

.

.

Extension

.

Plus une ile est petite et peu fréquentée,

Plus elle est nature et belle, plus demeure,

En elle, quelque parfum de jeunesse éternelle.

.

La Gomera est l’exemple… d’ile à taille humaine

Est une petite cité et capitale, de cinq mille âmes,

Tout autour, quelques bourgs d’un millier à peine ;

Une route qui en fait le tour ; parc forestier, centre.

Voilà un descriptif dont on rêve quand on est

Moitié navigateur et moitié randonneur.

.

Pour y avoir passé presque une semaine

En son port pour se réfugier d’une tempête

De mer et essuyer plus forte tempête de terre,

La Gomera nous aura donné une image d’elle,

Sauvage et contrastée : cette ile rebelle, où la

Végétation est inversée constitue pour nous

Une curiosité voire l’une de nos préférées.

.

La Gomera est une ile ronde, à l’instar de Gran Canaria,

Avec très peu de côte plate  tant son relief est volcanique,

Néanmoins des plus attachantes et des plus authentiques,

Qui n’aura pas peur des marcheurs, faisant parfois la fiesta.

Sa particularité est qu’elle est verte en son centre, et hauteur,

Et sèche, désertique, rocheuse tout en bas jusque bord de mer.

Son port est construit sur la mer, protégé par une longue digue,

Son parc naturel, Patrimoine Mondial de l’UNESCO et biosphère

Ne manque pas d’airs, grâce à ses siffleurs avec leur dialecte Silbo.

.

Ile de La Gomera : un peu

De mon cœur est resté là-bas,

Si destinée pour grande randonnée

Que je ne cesserais pas d’en faire le tour,

Sans jamais totalement explorer, connaitre.

.

Un vrai, et un pur, monde à l’envers … s’il en est

Complétement sec, tout autour, au pied de la mer

Luxurieusement vert en son centre et ses cratères.

.

Pour être ronde, on ne peut plus, on ne peut guère :

On la dirait issue d’un seul volcan écoulant ses laves

De tous les côtés et de manière quasi systématique.

.

On y trouve des pinsons et des merles … siffleurs

Qui auront fait  des émules  parmi  les bergers,

Non pour communiquer avec leurs moutons,

Entre eux de vallée, mont, versant à l’autre

Qui perdurent de nos jours, d’actualité.

.

.

Épilogue

.

Nature et découverte : ainsi est La Gomera.

Ce n’est point une ile rêvée pour le shopping.

.

Plutôt l’île des randonneurs  et des baigneurs,

Celle des grimpeurs autant que des plongeurs.

.

De belles forêts naturelles et bien verdoyantes,

Occupent les deux tiers de l’ile, au nord/ouest.

.

Le sud, est, ressemblent aux montagnes pelées,

 À croire qu’il y aurait deux îles qui… s’ignorent.

.

Relief abrupt de l’île offre magnifiques paysages

De ravins, de palmeraies et cultures en terrasse.

.

La ville de San Sébastian reste plus que modeste

Minuscule, de 7000 habitants, à flanc de colline,

.

Son port, sa marina, port de pêche, arrivée ferry,

En un petit espace, sont bien aménagés, répartis.

.

Nous y avons trouvé une place plutôt confortable

Au vu de la tempête annoncée : double amarrage.

.

Notre premier contact aura été, venteux, et frais,

Le café bien chaud nous aura un peu réconfortés.

.

La tempête s’annonce,  forte, durable et de terre :

Pas question de bouger ni d’aller affronter la mer.

.

Durant trois jours, impossible de sortir randonner

Nous ne ferons que visiter la ville, pas les environs.

.

Au final, nous aurons fait une belle rencontre belge,

Du voiler à côté du nôtre pour occuper notre temps.

.

.

62 – Calligramme

.

SAN

Est  ville  différente.

Des   plus  aimantes,

Tandis  que  d’autres,

Sont moins attirantes.

La Gomera  est unique,

Tout  comme  La Palma !

Elle est de taille  humaine,

Elle est des plus reposantes

Pour le corps,  cœur,  esprit,

Pour marcher  différents pas,

Lors toutes nos virées  sur elle,

Ne seront que  pour  l’explorer,

Elles conduisent … assurément,

Vers la plus saine … tranquillité.

Ses sommets et forêts primaires,

Parmi les plus… extraordinaires.

Sa capitale est un havre de paix :

Nulle agitation  ne vous  agresse,

À part la tempête qui vous défait,

Lors, sans voix, geste, vous laisse.

SEBASTIAN

Le port  et la ville, ne font qu’un !

Le port est en une anse profonde,

Abrite  les bateaux, les baigneurs,

De calme, tranquillité, et douceur

Et, tout y est fait, pour le bonheur

Des  touristes, et, tout un  monde,

Qui y débarqueront chaque matin

San Sebastian  s’étend sur vallées,

Bien que montant  sur les collines,

Le centre est  tout plat, et, la place

De l’église rappelle temps fugaces,

Des humains comme races vivaces

Ajoutant  ses couleurs  aux ravines,

Toutes entourées par monts… pelés.

DE LA GOMERA

Atmosphère y régnant, est originale,

À plus d’un titre : charme et accueil,

Silence, loin du stress grandes villes,

Et toutes les oppressions mercantiles

Qui vous agressent dans d’autres iles,

Venir à La Gomera, loin d’être écueil,

Bien que loin de la capitale régionale.

On fait vite le tour, prend ses repères,

Car la ville est à dimension humaine.

On se sent bien lors on s’y promène

Lors à Las Palmas : l’on s’y perd.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Un phare sr un rocher en pleine mer

Un fusain  pour les dessins des artistes,

La Gomera ne détient pas de mégalithe

Mais cela se pourrait bien, quand même!

 .

Un fusain est comme un crayon de papier

Dont le corps est une mine

Qui laisse une large empreinte sur support

Permettant dessin particulier.

 .

 Symbolique 

 .

 La calcination

Du bois de fusain

Permet d’obtenir un

Charbon  sec  et  léger,

Fusain des dessinateurs ;

Surnom de Bois à lardoires

Traduit son utilisation pour

Fabriquer broches, aiguilles,

Fuseaux, navettes. Son grain

Est  très fin, jaune, rappelant

Celui du Buis mais moins dur.

Le nom de «fusain» que porte

Cet arbre lui vient de l’ancien

Usage de faire des fuseaux

Avec son bois doux et flexible.

Luminessens.org/post/2017/09/07/le-fusain

.

Descriptif

 .

62 – Arrivée à San Sebastian de La Gomera 

Alignement central / Titre  externe/ Thème ville

Forme   droite / Rimes  égales/ Fond éloigné de forme

Symbole de forme : fusain / Symbole de fond : mégalithe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Avouons qu’un tel mégalithe demeure

 Toujours impressionnant

C’est pas tant qu’il existe en soi que dressé

En monument par l’homme.

 .

 Symbolique 

 .

Les mégalithes

Sont des constructions

Utilisant blocs de pierre

De grandes dimensions,

Et datant du Néolithique

Européen des  IIIe   et IIe

Millénaires  avant. J.-C.

Et la construction de tels

Monuments de plusieurs

Des  dizaines  de   tonnes

Et provenant quelquefois

De plusieurs  dizaines de

Kilomètres, suppose une

Structure sociale évoluée.

Modifié source : Wikidia

 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Mégalithe avez-vous dit, appelée aussi pierre levée

Il y en a de toutes sortes, origines, de toutes formes.

.

Sa matière, et son côté statique et d e…  pérennité

Ne correspond pas, ou plus, à  l’agitation de l’ile

De La Gomera ni d’aucune autre des Canaries.

.

Taillé en roche dont ne verra que deux tiers,

Elle n’en est pas moins phallique et altière.

 .

Visuel.

.

La Gomera avec vue sur Tenerife

.

Visuels et textuels >>