159 – Une navigation de La Palma vers Las Palmas

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

 

Poème

.

De Santa Cruz, nous avons projeté

Avons visé Tenerife, passé la nuit

Et  le jour suivant, à Santa Cruz

Mais,  pourquoi  tant  d’efforts

Pour  aller  au même endroit :

Erreur  car vous n’y êtes pas !

.

Pas Santa Cruz de La Palma

Mais Santa Cruz de Tenerife

En  remontant  vers le Nord

Notre  allure  est  contraire

Vents  portants  par   alizés

Et nous y passerons la nuit.

.

Tranquillité, rêverie, pêches,

Réglages de voiles ou de caps

Nous occupent  tant et si bien

Qu’au petit matin, avons dérivé

Et nous retrouvons à l’approche

D’ile Gran-Canaria, Las Palmas !

.

Le soir venu, lors nous étions en vue de Santa Cruz,

Nous avons changé de cap, nous avons préféré aller

La Palma à Las Palmas tout de même incroyable

Manque d’imagination pour désigner des lieux,

Des villes  comme s’ils s’ignoraient entre eux.

.

Mes deux quarts de nuit… sans problèmes,

Mais longs,  impressions double de temps,

Avec la solitude : totale, extrême, assurée,

Bien que péchée, belle dorade coryphène,

Et peu de temps après,  un autre poisson

Et de même type, dont j’ignorais le nom,

Inspirant bonne cuisine, en perspective.

.

Entre quarts de nuit j’ai tenté de dormir,

Au petit matin j’avais une tête de déterré

Démerré confondant mer bleue/ciel bleu.

Le vent s’est mis à nous faire un caprice,

Passant de quinze nœuds en pleine mer,

À sept, au cap nord de l’Anaga Tenerife,

À trente … à l’Isletta de Grand Canaria.

.

Successions de navigations tranquilles

Avec, par moments, pétole, au moteur,

Ou mer ventée remuée, par forte houle.

L’allure au moteur … n’est pas la même

Que sous voile : plus  bruyante, heurtée,

C’est mieux que de faire du … sur-place.

Le capitaine était aussi fourbu  que moi,

Non pas du fait de la traversée elle-même

Mais, des changements, de vents, d’allures,

Tant et si bien il aura dormi toute la matinée.

Remonter  les  iles, est, complétement  différent

De les descendre, par suite  des alizés  contraires.

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Extensions

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Nous laissons en sillage de notre voilier, traces d’écumes,

Quitter une ile paradisiaque, ne sera pas sans amertume.

Nous y serions bien restés une semaine de plus à voguer

Tout autour, d’une baie à l’autre, et sans nous en lasser.

Mais hélas, les meilleures choses, ont toutes …  une fin

Qui nous obligera à les abandonner, dès le lendemain,

Même si on fait le projet de revenir un jour prochain.

La Palma nous a conquis, par sa verdure : vrai jardin

Par ses couleurs chatoyantes de ville en ses balcons.

 .

Le vent ne laisse pas de trace  par lui-même,

L’eau  en laisse une, souvent très éphémère,

Le feu en laisse une, plus durable en fumée,

La terre, si elle tremble : parfois définitive !

.

Nous sommes sur voie retour, après 4 iles :

Abordées, puis visitées, pour finir, adorées,

Il nous reste encore bien du chemin à faire,

Jeu en valait  la chandelle : à recommencer.

.

Cette nuit, avons beaucoup  dérivé, au nord,

Par manque  de  vigilance, surveillance, cap,

Le sommeil nous a gagnés et le vent a tourné

En mer, on n’est sûr  de rien,  dès qu’on dort !

.

Fragments

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C’est notre dernière traversée, au sein

Des sept iles de l’Archipel des Canaries,

Mis à part la petite Ile de Hiéro, au sud,

Nous aurons fait le tour, un mois et demi.

.

Et toujours même sillage en sortant marina,

Au moteur, temps de tout remettre en ordre,

D’envoyer la grand-voile et dérouler le génois

Il me fascine autant, avec ses bruits d’hélice.

.

Délice, que le silence qui suit ce bruissement,

Le vent est établi, régulier, de force moyenne,

Nous dérive un peu, lentement au nord-ouest

Aurons du mal à tenir le cap, sans virements.

.

Pêche est bonne : une coryphène, petit thon,

En mer en a coutume de cuisiner du poisson.

Arrive souvent que ça ne prend pas, ne mord,

On se contente boites maquereau ou sardine.

.

L’arrivée à Las Palmas en l’ile Gran Canaria

Nous obligera à contourner Monts d’Anaga

Ou le vent se fait des plus forts, capricieux,

Un moment sportif de réglages des voiles.

 

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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 Calligramme  

 .

De Santa Cruz, nous avons projeté,……………………………………..

   Avons visé Tenerife, passé la nuit………………………………………

          Et le jour suivant, à Santa Cruz…………………………………………

               Mais, pourquoi  tant  d’efforts…………………………………………..

               Pour aller au même endroit ! ……………………………………….

                  Erreur car vous n’y êtes pas ! ………………………………………

                  Pas Santa Cruz de La Palma ……………………………………

                         Mais Santa Cruz de Tenerife ………………………………………

                            En remontant vers le Nord…………………………………………

                                Notre allure  est  contraire………………..………………………..

                                Vents  portants  par alizés :………………………………………

                                Et nous y passerons la nuit.  ………….……………….…….

                                 Tranquillité, rêverie, pêches ………..…….…………..……

                                   Réglages de voiles ou de caps …………..……….………..

                                    Nous occupent tant et si bien ……………..…………….

                                        Qu’au petit matin, avons dérivé…………………………..

                                        Et nous retrouvons à l’approche…………….……….…

                                        D’ile Gran-Canaria, Las Palmas ! ……….……………

                                         Soir venu lors nous étions en vue de Santa Cruz,

                                          Nous avons changé de cap…. avons préféré aller

                                              La Palma à Las Palmas tout de même incroyable

                                             Manque d’imagination pour désigner des lieux,

                                         Des villes  comme s’ils s’ignoraient entre eux

                                       Mes deux quarts de nuit… sans problèmes,

                                      Mais longs, impressions double de temps,

                                     Avec la solitude totale, extrême, assurée,

                                       Bien que péchée, belle dorade coryphène,

                                     Et peu de temps après, un autre poisson

                                    Et de même type, dont j’ignorais le nom

                                    Inspirant bonne cuisine, en perspective.

                                     Entre quarts de nuit j’ai tenté de dormir,

                                    Au petit matin j’avais une tête de déterré,

                                   Démerré confondant mer bleue, ciel bleu.

                               Le vent s’est mis à nous faire un caprice

                             Passant de quinze nœuds en pleine mer,

                           À sept, au cap nord de l’Anaga Tenerife,

                        À trente … à l’Isletta de Grand Canaria.

                    Successions de navigations tranquilles

                  Avec, par moments, pétole, au moteur,

                Ou mer ventée remuée par forte houle.

              L’allure au moteur… n’est pas la même

             Que sous voile : plus  bruyante,  heurtée,

          C’est mieux que  de faire du … sur-place.

       Le capitaine était  aussi  fourbu  que moi,

   Non pas du fait de la traversée elle-même

  Mais, des changements, de vents, d’allures,

  Tant et si bien il aura dormi toute la matinée.

Remonter  les iles, est, complétement  différent

De les descendre, par suite  des alizés  contraires.

 C’est ainsi qu’on peut changer de destination en mer

En suivant les courants, les vents, en suivant notre erre.

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Forme

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Évocation

 

En haut, le sillage du voilier,

Reconstitué comme en accéléré,

Petit ou grand  ou fort ou courbe,

Selon que je me souviens sa trace.

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159 4

.

Chaque  navigation  laisse  un sillage

 Éphémère  sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

Un transport laisse souvent une trace

Comme un avion,  avec postcombustion,

Bateau va moins vite, produit même effet

Faisant converger, accorder fond, forme.

 .

Symbolique 

 .

Le sillage est la trace

          Qui marquera le passage

                    D’un bateau dans un liquide

                        Ou  d’un avion  dans  les airs.

                                  En milieu incompressible d’eaux

                                      Les molécules du liquide s’écartent

                                        À l’avant du bateau, et elles forment

                                      Une vague qui prend une forme de V,

                                    Et dont l’amplitude décroitra toujours,

                                Au  fur  et  à  mesure  qu’elle  s’écartera.

                           Ces vagues  pourraient être destructrices

                     Dans des milieux avec des berges fragiles.

                 L’angle formé par le sillage est  égal à 39°.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

159 6

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

.

Symbolique 

 .

 J’ai comme un trou noir

         Au fond   de  ma  mémoire

             Qui  me cacherait  la trace

              Sous-jacente que je me suis

                 Employé  à oublier, ou non.

              Le pire est que lors je veux

            Les remettre  en   lumière,

          Le   trou  noir   persiste  et

        Pour moi, c’est, troublant :

   Suis certain  de l’avoir vécu

  Tout de même mais où, quand

Et avec  quoi  et  pourquoi, cela

Demeure comme un mystère voilé.

 .

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Fond/forme 

.

Sillage fait penser à voyage

Pour le moins, un déplacement,

Laissant une trace visible et durable

Mais pas forcément physique, matière

Comme les fragrances d’un fin parfum !

Il devient parfois un synonyme  de voie

À suivre : il les entraine en son sillage.

.

Sillage et sciage sont en homonymie.

Ils ont en commun sémantiquement

De séparer  quelque chose, en deux.

Premier, est phénomène éphémère

Second est événement permanent !

.

Et dans le premier ce qui comptera 

Est la trace, la voie, ou la direction, 

Dès lors qu’il s’agit de déplacement,

Dans le second, ce qui frappe le plus

Est la netteté de la coupure, franche.

 

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158 – Volcan San Andres, dernier sur La Palma

Textuels et illustrations   >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

 

Poème

.

Ce volcan

Qui a recraché

Ses laves, en 2004,

A fait gagner à cette ile,

Un peu de terrain sur Océan,

Mettrait en danger, par sa chute

En mer, endroit de la côte africaine :

Est-ce une légende totalement inventée

Ou, une, de bien probable, hélas, réalité.

.

Il faut vous imaginer face monts désolés,

Face à collines pelées

Où la verdure n’a pas, encore, trouvé place,

Pour leur donner vie.

Et même si  la végétation reprend ses droits,

À  certains  endroits,

L’on ne trouvera aucun abri : ni ombre, ni bois

Pour nous protéger.

Nous obligeant à revenir à notre point de départ,

Pour piqueniquer.

.

Notre dernière visite avant de quitter l’ile de La Palma,

Le Sud, le dernier territoire du dernier volcan en activité,

Un territoire brûlé  par les coulées de laves, jusqu’en mer :

Terres gagnées sur elle, fertiles pour culture raisin, banane.

Centre de tourisme nous informe sur formation du Volcan,

De son éruption, de ses répétitions, de ses transformations.

Cendre, graviers de laves, glissent, crissent sous nos pieds

Au long sentier, descendant tout autant qu’en montant.

Ce dernier se faufile en un dédale de roches brutes

Qui nous font nous hisser au sommet du volcan

Pour offrir une vue imprenable sur l’océan !

.

Tant suite à nos visites précédentes

Autant, aux Açores qu’à La Réunion,

Nous demeurons toujours émerveillés

Par tous les sites qui nous ont charmés.

Un paysage dévasté,  nu, noir, sans espoir,

Avec en bas, plantation vignes de Malvaisie

Nous les avons goutés, trouvé saveur fruité,

Sous soleil de plomb  qui nous a desséchés.

Avons vu  quelques  vignerons, les cueillir,

Les charger dans  des sacs sur leurs dos

Pour les descendre au bas d’un sentier.

.

Avons cherché un arbre  pour son ombre

Pour déjeuner : rien sauf un pin rabougri,

Et poussé là, comme par miracle, de terre.

Puis retour,  Santa Cruz, par même  route,

Descente  au  phare, et, visite  des   salines,

Phare au pied de l’eau, comme  un gardien,

Pour avertir les  marins venant du cap vert,

Ou, ayant traversé  l’Atlantique, des Antilles,

Des dangers liés au sol  à la terre et au volcan

Commencent pour eux ici de jour comme nuit.

.

Extensions

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Un volcan en éruption récente et puis éteint a laissé des traces

De son activité par son cratère et ses longues coulées de laves !

La végétation mettra du temps à reconquérir un sol aride noir

Mais ici des vignes ont été planté sur un de ses cotés, sur mer

Et nous les avons traversé, lors d’une randonnée sous soleil

Pas d’arbres, pour faire de l’ombre, ni taches de verdure

Pour s’asseoir pour déjeuner, rien que du sable : dur !

.

Notre planète Terre s’est  forgée, s’est formée

Par suite de glissements de plaques tectoniques,

Catastrophes diverses, variées, parfois volcaniques,

Entremêlant éléments de terre, d’eau, de feu et d’air.

 

Aujourd’hui, elle est plus calme, moins en mouvement

Mais de temps en temps un volcan se réveille et crache

Des laves en rivières coulant sur ses flancs puis cendres,

Grands panaches de fumées obscurcissant l’atmosphère.

.

Comme le volcan  de la Fournaise, en l’ile de La Réunion,

Celui d’ile de La Palma a répandu ses laves sur ses pentes

Enrichissant le sol pour plantations  de bananiers, vignes,

De quoi manger et boire, et survivre en cas d’une famine.

.

Fragments

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Le vocabulaire  volcanique

Est assez fourni, populaire,

Quand il se doit, spécifique

Volcanologues  l’emploient.

.

Mais il n’est pas que explosif,

Comme le caractère …  incisif,

Colères humaines sont légères,

Elles ne font de grandes misères

.

Il faut se rappeler d’où proviennent

Les laves, cendres, bombes et fumées

Des profondeurs du manteau de la terre

Que l’on nomme magma et non du centre

.

Je n’y mettrai pas ma main au feu, en magma

Atteignant près de 1200 degrés, sortie cratère

Qui détruit tout sur son passage en une rivière

Creusant parfois un tunnel  par essoufflement.

.

Je n’en aurai jamais vu de près, en pleine activité,

Le seul en Europe  reste l’Etna en Sicile, en Italie :

C’est toujours spectacle fasciner de le voir cracher,

En tout état de cause, il vaut mieux s’en préserver.

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme

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Ce     *  *      *     vol       *    *    *     can

Qui a    *    *     *       *   *     recraché

Ses laves,   *     *    *   *    en 2004,

A fait gagner    *         à cette ile,

Un peu de ter   *   rain sur Océan,

Mettrait en danger,    par sa chute

En mer, endroit de la côte africaine :

Est-ce une légende totalement inventée

Ou, une, de bien probable, hélas, réalité.

Il faut vous imaginer face monts désolés,

Face à collines pelées

Où la verdure n’a pas, encore, trouvé place,

Pour leur donner vie.

Et même si  la végétation reprend ses droits,

À  certains  endroits,

L’on ne trouvera aucun abri : ni ombre, ni bois

Pour nous protéger.

Nous obligeant à revenir à notre point de départ,

Pour piqueniquer.

E N C O R E      E N         A C T I V I  TÉ

Notre dernière visite avant       *        de quitter l’ile de La Palma,

Le Sud, le dernier territoire     *       du dernier volcan en activité,

Un territoire brûlé par les        *   coulées de laves, jusqu’en mer :

Terres gagnées sur elle, fertiles   *     pour culture raisin, banane.

Centre de tourisme nous informe    *     sur formation du Volcan,

De son éruption, de ses répétitions, de    *    ses transformations.

Cendre, graviers de lave glissent, crissent      *       sous nos pieds

Au long sentier, descendant tout autant qu’en    *          montant.

Ce dernier se faufile en un dédale de roches   *     *             brutes

Qui nous font nous hisser au sommet        *      *            du volcan

Pour offrir une vue imprenable        *       *     *          sur l’océan !

Tant suite à nos visites          *            *        *              précédentes

Autant, aux Açores        *            *           *           qu’à La Réunion,

Nous demeurons         *           *           D         toujours émerveillés

Par tous les sites          V         *          E        qui nous ont charmés.

Un paysage dévasté,       O       *           R        nu, noir, sans espoir,

Avec en bas, plantation    L        *           N      vignes  de  Malvaisie

Nous les avons gouté,       C           *         I      trouvé saveur fruité,

Sous soleil de plomb      A             *        E     qui nous a desséchés.

Avons vu  quelques      N            *        R        vignerons, les cueillir,

Les charger dans       *            *         *            des sacs sur leurs dos

Pour les descen      S             *         D         dre au bas d’un sentier.

Avons cherché     A             *         E        un arbre  pour son ombre

Pour déjeuner   N             *          *        rien, sauf, un pin rabougri,

Et poussé là,     *              *          L     comme par miracle, de terre.

Puis retour,       A             *          A    Santa Cruz, par même  route,

Descente  au       N            *           *   phare, et, visite  des   salines,

Phare au pied         D          *           P  de l’eau  comme  un gardien

Pour avertir les           R        *          A   marins venant du cap vert,

Ou, ayant traversé           E      *           L    l’atlantique, des Antilles,

 Des dangers liés au sol        S     *           M       à la terre et au volcan

Commencent pour eux ici     *     *   *   *    A      de jour comme nuit.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un volcan en fusion en haut

Et une cheminée de lave en bas

Prête à être éjectée, par cratère

Pour terminer en coulée en pente.

.

158 4

.

Explosion de laves, cratère, cheminée

Dont on voit bien le magma en fusion :

Tout y est pour accorder forme et fond.

Un volcan, vu de l’intérieur,

En coupe pour le comprendre :

C’est un  peu comme un  iceberg,

Le cratère n’en fait qu’un dixième.

.

Symbolique 

.

Le symbolisme         du volcan

Est indissociable        de celui de

La montagne  et             de la lave,

Mélange de terre                et de feu.

Volcan, tradition                 nellement,

Associe domaine                       des dieux

Et   les   forces                            telluriques

Aux  feux   de                              l’intérieur :

Sa puissance                                 dite énorme

Terriblement                                    dangereuse

Terriblement                                        destructrice.

Modifié : psychologies.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

158 6

.

Un volcan, vu de l’intérieur,

En coupe pour le comprendre :

C’est  un  peu comme  un  iceberg,

Le cratère n’en fait qu’un dixième.

.

Symbolique 

.

Cratère                volcanique :

Dépression                grossièrement

Circulaire, ou elliptique, qui  se trouve

Au sommet  ou, parfois, sur les flancs d’un

Volcan formé par l’explosion ou l’effondrement

Il peut avoir des tailles variables allant de quelques

Mètres à plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre.

Les cratères peuvent se remplir d’eau et former des lacs.

Wikipédia : cratère

.

.

 

Fond/forme 

.

L’élément feu est dominant

Souvent, pour un volcan,

Sur son élément terre,

Bien qu’élémentaire,

Dès lors qu’il s’agit

De fusion matière

Sortant en laves,

Voire en fumée

D’un  cratère

Ses  colères

Dans  l’air

Par    une

Cheminée

Du  centre

De la Terre

Ou le magma

Déborde, vomit

Trop plein énergie

Le long  d’une  chaine

En surface, sous-marine.

.

Textuels et illustrations   >> 

 

157 – Fête, défilé chars, costumes, San Bartholome

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Fête folklorique, tradition

Non arrangée pour touriste

Est ce qu’il nous  a été  donné,

De voir, participer, à La Palma.

.

Une fête où tous étaient costumés

Avec chars défilants et nourrissants

Les habitants et visiteurs, en passant

Et, plus curieux, le tout, gratuitement.

 .

La fête, sur la place centrale, du village,

Se poursuit, et se  terminera par danses,

Entre autres, salsas et chants  populaires,

Nombre de bières égayant les atmosphères

 .

Le village est petit, une centaine d’habitants

S’agit de rassemblements maisons coquettes,

Autour d’une chapelle  et d’une place centrale,

Où un podium, pour les concerts, a été installé,

Salsa, cumbia et autres danses, au programme.

.

Tel défilé : un morceau  d’ethnologie  canarienne

Avec sept chars, s’arrêtant tous  les   cent  mètres,

Pour distribuer,  aux gens, un plat de nourritures,

À base de pommes de terre,  boulettes de viandes,

Gâteaux de goffio avec des morceaux de fromage,

Le tout largement arrosé par le vin léger du pays.

 .

Après le défilé,  les chars continuaient à distribuer

Aux gens,  près de l’église, victuailles  ou  boissons,

Accompagnés  par groupes de  chants  folkloriques,

Tandis qu’orchestre «salsa, cumbia» faisait  danser

Le peuple, jeunes et vieux,  sans distinction ni gène.

.

Nous sommes rentrés après minuit le cœur en liesse

Tout émoustillé par un côté, populaire,  sympathique

De fête de village, comme on en trouve pas, chez nous,

Et qui pourtant semblait être une tradition ancestrale,

Réunissant en un même élan,  un bon  millier de gens !

 .

Ce qu’il en est réellement de la vie quotidienne La Palma,

Nous ne le savons pas, nous sommes là touristes de passage,

Mais nous aurons, pour le moins retenu la bonne leçon de vie :

Nombre de gens paraissant isolés du reste du Monde sur leur île,

 .

Savent prendre

La vie du bon côté

En esprit bon enfant,

Gratuitement.

 .

Extensions 

 .

Nous ne sommes que touristes, de passage,

Aurons, retenu cette leçon de vie :

Les gens isolés du reste du monde sur une île

Savent prendre la vie du bon côté

Dans un esprit bon enfant, et, gratuitement,

Ce n’est pas le cas de nos festivités,

À caractères commerciales sur le continent !

.

Une fête, une église, une cloche … un village,

Rien de très ostentatoire : décoré chichement,

Un défilé de chars, où  l’on vous  sert à manger,

Le tout dans un calme, un recueillement à prier

Un orchestre de salsas et de musiques à danser.

Nous sommes dans l’authenticité et simplicité

De l’âme d’un peuple et des plus…  vivants !

.

En général, s’il y a à manger, voire  un repas

Cela se passe à la fin du défilé, sur la Place,

Ici ce sont les chars qui en cours de route,

Vous servant des plats  à base de patates.

.

C’est là, sans doute, tradition ancestrale,

Du temps où la nourriture était plus rare

C’est ce que je me suis porté …  à croire,

À défaut de  connaitre fin mot d’histoire.

.

Fête religieuse et/ou païenne, qu’importe

Ce qui compte est de rassembler, en gaieté,

Ceux qui travaillent et vivent là toute l’année

Autres, envieux, moqueurs, balayent leur porte.

.

.

Fragments 

.

Ici se mêlent le naturel et surnaturel,

Parlant  besoin corporel et spirituel :

Chars distribuant bonne nourriture,

Croix  rappelant célestes sépultures.

***

C’est une fête plutôt des plus joyeuses

Avec une animation propice à danser :

Faut croire qu’âmes ici sont heureuses,

Au point de passer la nuit à la célébrer.

***

Je ne m’y sens pas du tout en spectateur

Et même  j’adhèrerai à un peu de ferveur :

Il n’y aura rien d’artificiel ni d’ostentatoire,

Rien que des croyants autour d’un ostensoir.

***

Une église, une place, une statue,  un belvédère,

Ce n’est que village d’une centaine d’habitants,

Qui maintient sa tradition plus que séculaire,

Intégrant étrangers ne demandant pas tant.

***

Je m’en souviens encore comme si c’était hier

De cette liesse, de cette fraternité,  convivialité

Qui me sont allées droit au cœur, bien vivifiées

Par un repas copieux et, par bière, bien arrosé.

.

.

157 – Calligramme

.

Fête folklorique, tradition

Non arrangée pour touriste

Est ce qu’il nous  a été  donné,

De voir, participer, à La Palma.

..

Une fête où tous étaient costumés

Avec chars défilants et nourrissants

Les habitants  et  visiteurs, en passant

Et, plus  curieux,  le  tout, gratuitement.

 F

La fête, sur la place    Ê   centrale, du village,

Se poursuit et se  ter   T     minera par danses,

Entre autres salsas et   E       chants  populaires,

Nombre de bières égay  *      ant les atmosphères

 D

Le village est petit, une  É      centaine d’habitants

S’agit de rassemblement F          maisons coquettes,

Autour d’une chapelle et  I         d’une place centrale,

Où, un podium, pour les   L      concerts, a été installé,

Salsa, cumbia, et autres    É     danses, au programme.

*

Ce défilé, un morceau d’     C        ethnologie canarienne

Avec sept chars s’arrêtant    H        tous  les   cent  mètres,

Pour distribuer,  aux gens,   A         un plat de nourritures,

À base de pommes de terre   R         et boulettes de viandes,

Gâteaux de goffio avec des     *         morceaux  de  fromage,

Le tout  largement  arrosé     C         par le vin léger du pays.

O

Après le défilé,  les chars        S          continuent à distribuer

Aux gens,  près de l’église       T           victuailles ou boissons,

Accompagnés de groupes        U          de  chants  folkloriques,

Tandis qu’orchestre salsa       M           cumbia  faisait  danser

Le peuple, jeunes et vieux       E          sans distinction ni gène.

*

Nous sommes rentrés après    S          minuit le cœur en liesse,

Tout émoustillé par le côté      A          populaire,  sympathique

De fête de village, comme on    N          en trouve pas, chez nous,

Et qui pourtant semblait être   *           une tradition ancestrale,

Réunissant en un même élan,   B            un bon  millier de gens !

A

Ce qu’il en est réellement de la   R           vie quotidienne La Palma,

Nous ne le savons pas, nous som  T           mes là touristes de passage,

Mais nous aurons, pour le moins   H          retenu la bonne leçon de vie :

Nombre de gens paraissant isolés   O         du reste du Monde sur leur île,

L

Savent   O  prendre

La vie du  M    bon côté

En esprit    E   bon enfant,

Gratuitement.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une bouche d’incendie en forêt,

Une gaine de protection robinet :

S’agit d’une cloche, probablement,

 S’agit d’une cloche, certainement !

.

157 4

.

Un village où, pour la fête,

On sonne longtemps la cloche,

Avant d’entamer des festivités

Plus folkloriques, païennes.

 .

 Symbolique 

Les cloches

Rythment la vie quotidienne

Tant profane indication d’heures

Que moments de l’emploi  du temps

Que sacrée, matines, angélus,  messe,

Vêpres, mariage, baptême, enterrement

Les cloches  ou clochettes accompagnent

Et ponctuent  cérémonies  et  processions,

À  l’intérieur  et   à  l’extérieur   des   édifices.

On  pourrait  parler  des langages  des  cloches,

Riche et bien

Varié.

wikipedia.org/

wiki/Cloche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

157 6

.

Un village où, pour la fête,

On sonne longtemps la cloche,

Avant d’entamer des festivités

Plus folkloriques, païennes.

 .

Symbolique 

 .

Pour  toutes   les  églises  orthodoxes  russes,

Les  cloches resteront  des  êtres   animés

D’un  nom,  d’un corps  et  de sentiments.

Par ailleurs, la forme creuse et arrondie

De la cloche l’assimile au corps féminin,

Battant et manche évoquent un phallus.

Connotations sexuelles contribuent

Au symbolisme de la cloche

Et  du petit  sceptre,

Souvent employés

Simultanément

Dans les rituels

Tibétains.

grandrêve1234.blogspot.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Comment se fait-il qu’on trouvera

Des cloches, des petites ou grandes

Dans le monde entier … ou presque,

Y compris, parfois, sur des animaux.

.

Elles servent à indiquer la bonne heure

Tout autant à fêter notre bonne humeur

À sacraliser un rituel religieux, voire laïc

À repérer un lieu, se repérer en un endroit.

.

Il y en même sur certains bateaux servant

De corne de brume ou signal pour les repas

Voilà bien l’instrument  qu’on a mis à toutes

Les sauces, traditions, religions et … autres !

.

Textuels et illustrations  >> 

156 – Cascade à sec du ravin en gorge Los Tilos

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une aventure, brève, mais intense,

Nous aura prévenu le guide papier.

Nous avons démarré, sur le sentier,

Le long d’une lévada d’air tranquille

Mais, si le début  n’était pas difficile,

Il devenait, toutefois, plus intéressant

Au bout premiers quatre cents mètres,

Dès que sentier devient plus tortueux,

En  se poursuivant  en  gorge, rétrécie

Où la luminosité du jour ;  diminuait,

Tandis  que  l’humidité  augmentait.

.

Bien  que  nous  soyons … au creux

Du  torrent  rendu  presque   à sec

En végétation, encore  florissante,

Qu’on peut qualifier de luxuriante

Au long   de  ses parois  abruptes,

De  cette gorge  qui nous étouffe,

L’on entendait, des cris d’oiseaux

Qui se mêleront aux bruissements

Du vent et ruissellements des eaux.

.

Au détour d’un virage, le long d’une paroi de roche,

Nous nous arrêtons, ce n’est pas une grande cascade.

Fortunément vieille échelle nous permet de la gravir

Afin de pouvoir poursuivre notre aventure, inédite.

Plus loin, la seconde paroi bien plus haute encore,

Nous pose problème  lors cette fois : pas échelle.

.

Escalade demeure possible bien que périlleuse

En prenant bien son temps, bien ses appuis,

Cet obstacle, se révèlera, et vite, surmonté,

Nous atteignons, le fin fond, de la gorge.

.

Un haut mur d’une centaine de mètres

L’ouverture de la cascade se fait jour

Mais,  sans la moindre chute d’eau,

Et en bas, série  de monts  de galets

Forment   comme  toile   d’araignée !

.

Nous revenons par le même chemin

Et là, notre imagination nous suggère :

Trombe d’eau roulante voire grandissante,

En descentes des deux parois intermédiaires

Qui s’avérèrent beaucoup plus problématiques :

D’y monter, toujours plus  facile qu’en descendre.

.

Ce fut une aventure brève  mais des plus intenses

Et en cela notre guide ne nous avait pas menti

Il avait juste omis nous dire cascade à sec.

.

Le chemin était d’autant

 Tortueux, et glissant,

Qu’imagination fertile

Et nous étions bien seuls !

On dirait un récit ayant été inventé

Pour servir de cadre à un scénario.

.

Extensions

.

Au final, ce fut bien une

« Aventure brève mais intense ».

Pour cela, le guide ne nous a pas menti.

Il a omis de nous dire : en cascade à sec !

.

Son chemin était aussi tortueux, glissant

Que notre imagination devenait fertile,

Et ce d’autant que nous étions seuls

Et laissés à nous-mêmes,

Sans aides ni recours possible.

.

Récit parait inventé comme cadre

À scénario plus que promenade

Mouvementée, surprenante

En explorant la suite.

.

Une cascade à sec, ne peut, c’est certain,

Avoir creusé  une telle profonde gorge,

S’enfonçant sur plus d’un kilomètre !

C’est juste qu’elle reste saisonnière,

Et qu’elle coule en terrain crayeux.

.

Faire  une randonnée, en fond d’un ravin,

Demeure souvent expérience angoissante

Les gorges sont profondes, vertigineuses,

Par endroit les versants, très rapprochés,

Font  craindre comme  emprisonnement.

.

Je m’imagine victime de torrent, soudain,

Emportant tout sur son passage, prochain

Ou encore  tremblement de terre, éboulant

Les parois friables puis nous ensevelissant.

.

Pour clore le tout, un mur, infranchissable,

Tout au fond, tout au bout, comme  crique,

Encore  qu’en montagne, ce sera un cirque,

Or qu’une lettre se déplace n’y change rien.

.

Fragments 

.

Cascade, ravin, gorge, torrent, précipice, crique

Est vocabulaire qui, ici, pour le moins, convient

Mais qui, pour pratiquer rando, ne nous retient

Même si, à certains endroits, des plus critiques.

.

Impression d’être entouré de hautes murailles

Avec aucun échappatoire en vue de s’en sortir,

Et s’il se produisait  une inondation, soudaine,

C’est sûr que serions emportés, fétus de paille.

.

La végétation, à l’intérieur, rend plus agréable

Le parcours s’apparentant à celui des canions,

Quelques barrages de branches évoque castor,

Nature sauvage nous a mis en son immersion.

.

On se croirait au bout du Monde n’importe où

Coupé de vivres, de civilisation, coupé de tout,

De toute façon, l’on marche et l’on … s’en fout,

Tant pour ce faire, il est vrai, faut l’être  … fou.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

.

Une aventure, brève, mais intense,

Nous a prévenu le  guide    C  papier.

Nous avons démarré, sur   A  le sentier,

Le long d’une lévada d’air  S    tranquille

Mais, si le début n’était     C   pas difficile

Il était, toutefois, bien     A       intéressant

Vu au bout de quatre    D    cents  mètres,

Que sentier devient        plus  tortueux,

Se poursuit  en une     *     gorge, rétrécie

Où la luminosité du   À     jour  diminue,

Tandis  que  l’humi    *    dité  augmente

Lors bien que nous   S  soyons au creux

Du torrent  rendu      presque   à sec

Végétation,   enc     C    ore florissante.

On peut la quali     *    fier   luxuriante

Au long   de ses     R   parois abruptes,

De  cette gorge     A    qui nous étouffe.

L’on entend,       V    des cris d’oiseaux,

Qui se mêle      I  ront aux bruissements

Du vent et     N   ruissellements des eaux.

 .

*******************************************

*********************************************

.

Au détour d’un virage, le long d’une paroi de roche,

Nous nous arrêtons, ce n’est G   pas une grande cascade.

Fortunément vieille échelle  O  nous permet de la gravir

Afin de pouvoir poursuivre  R   notre aventure, inédite.

Plus loin, la seconde paroi  G  bien plus haute encore,

Nous pose problème et,     E   cette fois, pas échelle.

Escalade demeure possi *  ble bien que périlleuse

En prenant  bien  son temps,  bien ses appuis,

Cet obstacle, se révèlera, et vite, surmonté,

Nous atteignons, le fin fond, de la gorge.

.

Un haut mur d’une centaine de mètres

L’ouverture de la cascade se fait jour

Mais,  sans la moindre chute d’eau,

Et en bas, série  de monts  de galets

Forment   comme  toile   d’araignée !

.

Nous revenons par    L  le même chemin

Et là, notre imagina       O  tion nous suggère :

Trombe d’eau roulante    S     voire grandissante,

En descentes des deux       *    parois intermédiaires

Qui s’avérèrent beaucoup    T    plus problématiques :

D’y monter, toujours plus    I   facile qu’en descendre.

Ce fut une aventure brève   L mais des plus intenses

Et en cela notre guide ne  O nous avait pas menti

Il avait juste omis nous   S    dire cascade à sec.

Le chemin était d’autant

 Tortueux, et glissant,

Qu’imagination fertile

Et nous étions bien seuls !

On dirait un récit ayant été inventé

Pour servir de cadre à un scénario.

 .

Forme

.

.

Évocation

.

En bas, un verre  ou un vase

De forme étranglée, au milieu.

En haut, fond profond de gorge

À pic de falaise, pleine montagne.

.

156 4

.

Difficile de trouver un tel verre

Ou vase aussi étrange, original :

Notre parcours en gorge devenant

Un peu comme lui … aventureux !

Ravin rime avec gorge, avec torrent tortueux

Mais n’évoque en rien un vase, fut-il expansé,

Si on notera son rétrécissement peu commun,

Cela ne suffit à faire converger fond et forme.

 . 

Symbolique 

    .

Un vase est un récipient ouvert

Et qui sera souvent utilisé pour

Contenir un bouquet de fleurs

Ou  pour  décorer  une salle.

Vase pourra être constitué

Des  différents  matériaux

Comme de  la  porcelaine,

La céramique ou le verre.

Les vases  seront décorés

Dans le projet de mettre

En valeur leur contenu

Et voire eux-mêmes.

Source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

.

Difficile de trouver un tel verre

Ou vase aussi étrange, original :

Notre parcours en ravin devenant

Un peu comme lui … aventureux !

 .

Symbolique 

.

Franchir une gorge :

Sera comme triomphe ;

Y   tomber : un insuccès;

La voir : serait   un piège.

Lors   tomber  dans  le fond

D’une   gorge  et en  re monter:

Annonce expérience enrichissante.

Si on ne s’y blesse         l’on  réussira  à

S’expliquer facile           ment nos erreurs.

Ravin que l’on voit,         sera mise en garde

Contre  une  impru               dence qui pourrait

Donner lieu  à une                     situation difficile.

Ravin dans lequel                           on voit des tiers:

Il faut venir au                                 secours  d’un ami

Étant en une                                        situation difficile.

Gorge où il faudra  faire attention : voie dangereuse.

encyclopedie-reve.com/ravin

 .

.

Fond/forme 

.

Cascade, si à sec, ne rime à rien:

Ça ressemble à une fontaine tarie,

Un vase vide ou troué ou sans fond

On est là en une absence de présence

Un chemin sans usage et sans utilité !

Et pourtant on l’imagine, on l’entend :

À croire que le décor produit l’histoire,

En tous cas l’évoque  comme le torrent

Des pensées qui nous habitent, agitent

Et nous invitent, tout autant, à rêver.

.

Textuels et illustrations  >> 

155 – Fontaines et cascades torrent de Taburiente

Textuels et illustrations >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une plage en plein milieu de l’ile

Où  l’on peut se  baigner, tranquille,

Au détour d’un sentier, montagneux,

Faut pas plus pour faire des heureux.

Deux fontaines, en cascades, colorées,

Où l’on se croirait en un décor de fées,

En technicolor, par des Elfes, imaginé,

Le long  d’une gorge, par eaux, ravinée.

.

Ce sont les algues qui donnent couleurs

Aux roches sur lequel coule les cascades

Torrents s’assagissant  en  pleine  vallée,

Au point de disparaitre, raison trouvée.

.

Le cratère central de Taburiente,

Est effondré sur un de ses versants,

Sommet situé à plus de 1500 mètres.

La première partie de notre randonnée,

Se fait le long d’un beau sentier ombragé,

Descendant en pente douce jusqu’au torrent.

.

Où  nous faisons une halte, pour nous baigner,

À la plage Taburiente, comme  cela est indiqué :

Il s’agirait, en fait, d’une série de fontaines d’eaux

Profondes d’un mètre et de six mètres de diamètre,

Et creusée dans les rochers par quelques tourbillons.

.

Lors nous arrivons à la cascade nous sommes surpris

Par la palette des  couleurs   des  algues ayant poussé

À côté du cours, ici,  non tumultueux du torrent

En le remontant, des couleurs : ocres, jaunes,

Apparaissent sous son lit, dans la roche.

.

Nous descendons le  long du torrent,

Serpentant, en  zigzag entre gorges,

Parfois étroites,  qui  nous obligent

À traverser souvent  pour marcher

Dans le zig, si ce n’est  dans le zag.

.

Chaque fois  que l’on  lève  la tête,

L’on  demeure fort  impressionné

Par ses flancs abrupts, en ravins,

Plus encore, lors on se retourne,

Par cette immensité d’un cirque

Formé par les bords d’un cratère

Et que l’on sent très inaccessible.

Descente se termine en tohu-bohu,

De rochers, en torrent qui se décline,

Fontaine après fontaine quand soudain,

Au détour de virage, sans raison apparente,

Il disparait dans les cailloux, de façon étrange.

.

Extensions

.

Ce phénomène d’aspiration par le sol

N’est pas unique et nous savons

Que le sol surtout volcanique

Est, parfois … caverneux !

Il n’empêche que de voir

Un torrent, disparaitre

Restera quelque chose

De curieux comme s’il

N’avait pas lieu d’être.

.

Ce n’est pas  l’eau qui est fortement colorée, c‘est la roche

Il aura fallu des siècles, pour arriver à ce tableau liquide.

Plus bas, la cascade retrouve son calme, pour s’y baigner,

Et repart de plus belle en nombre cascades tumultueuses

Qui font que l’eau bouillonne de partout de sa blancheur.

.

Cascade, torrent, rime avec source et fontaine

Tout comme ruisseau avec mare et plan d’eau,

Accidents de terrains obligent le cours à varier,

Avec débit, progression, lentes, soudain rapides.

.

S’il ne peut creuser son lit, ses méandres tortueux

Dans un sol tendre alternant argileux ou rocheux,

Il projette, de cascade à l’autre, son eau écumeuse

Se repose entre elles en bassin plus large, profond.

.

Les sources et les fontaines sont souvent sacralisées

Il leur faut ajouter ici une cascade des plus colorées

Qui aura mis à nu, des veines de roches millénaires,

Procurant, au paysage, son  charme extraordinaire.

.

Fragments

.

Une cascade en … couleurs

Non, fruit d’une imagination

Torrentielle  qui   déborderait

De tous côtés … de votre tête :

Ce n’est que roches marquées

Par l’érosion et  par la fusion,

Particules colorées, en amont.

.

Merci pour précision jaillissante

On colore, parfois ainsi, fontaines

Ouvrant ses jets en pomme de pin,

Mais ce n’est que lumières ajoutées

Or on est en pleine nature ici même

Et l’on songe à se baigner à son pied,

En eau fraiche, qui nous fait du bien,

L’extérieur étant à trente-cinq degrés

.

Il n’y a pas que température agréable

Il s’y ajoute constant bouillonnement

Qui nous rend comme âme d’enfant

Avec de grands gestes, s’y ébattant,

Et jusqu’à en devenir … fatigables.

.

Ne confondre sources et fontaines

Avec des cascades et des torrents :

Les premiers, on y boit leurs eaux

Les seconds, on s’y baigne, le dos.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Une plage en plein milieu de l’ile

Où  l’on  peut  se  baigner, tranquille,

Au détour d’un sen   *    tier montagneux,

Faut pas plus pour  F     C   faire des heureux.

Deux fontaines en    O        A    cascades, colorées,

Où l’on se croirait     N            S    en un décor de fées

En technicolor, par     T                C      des Elfes, imaginé,

Le long d’une gorge,      A                    A           par eaux, ravinée.

Ce sont les algues qui     I                        D            donnent couleurs

Aux roches, sur lequel                                         coule les cascades

Torrents s’assagissant     E                                *              en  pleine  vallée,

Au point de disparaitre  *                                   *                 raison trouvée.

.

**********************************************************

.

Le cratère central de Taburiente,

Est effondré sur un   de ses versants,

Sommet situé à plus    de 1500 mètres.

La première partie de    notre randonnée,

Se fait le long d’un beau     sentier ombragé,

Descendant en pente douce    jusqu’au torrent

Où nous faisons une halte,     pour nous baigner,

À la «plage Taburiente»    *         comme est indiqué

Il s’agirait, en fait de   * série   *       de fontaines d’eaux

Profonde d’un mètre   *  et de six  *     mètres, de diamètre,

Et creusée dans les     T  rochers par  T  quelques tourbillons.

Lors nous arrivons   O   à la cascade     A nous sommes surpris

Par la palette des     R   couleurs   des     B   algues ayant poussé

À côté du cours       R    ici  non tumul    U       tueux du torrent

En le remontant,   E       des couleurs    R          ocres, jaunes,

Apparaissent sous N        son    lit,       I         dans la roche.

Nous descendons        le  long       E             du torrent,

Serpentant, en        *      zigzag     N         entre gorges,

Parfois étroites,      *     qui     T        nous obligent

À traverser souvent   *    E         pour marcher

Dans le zig si ce n’est          dans le zag.

Chaque fois   que  l’on  lève   la tête,

L’on  demeure  fort  impressionné

Par ses flancs abrupts, en ravins,

Plus encore, lors on se retourne,

Par cette immensité d’un cirque

Formé par les bords d’un cratère

Et que l’on sent très inaccessible.

Descente se termine en tohu-bohu,

De rochers, en torrent qui se décline,

Fontaine après fontaine quand soudain,

Au détour de virage, sans raison apparente,

Il disparait dans les cailloux, de façon étrange.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En haut, bouchon pour un flacon

Ou abat-jour de lampe de chevet,

En bas, élément pomme de pin,  

D’une fontaine  très romantique.

.

155 4

.

Pomme de pin emblème de nature

Pour  mieux domestiquer une source,

On aura érigé fontaine de captage,

Des plus romantiques qui soient.

Fontaine jaillissante et dispersante

Comme  pomme  de  pin, s’ouvrant,

Figé, ici, comme par froid soudain,

Si fait que  la forme évoque le fond.

.

Symbolique 

La pomme de pin

Symbolisera l’immortalité

De la vie végétative et animale,

L’exaltation de la puissance vitale

Et la glorification de la fécondité.

Le pin maritime  est  un symbole

D’immortalité : persistance du

Feuillage résineux à aiguilles

Pérennes, et incorruptibilité

De la résine de pin,

De puissance vitale.

Un signe de bon augure.

bmirgain.skyrock.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

155 6

.

Pomme de pin emblème de nature

Pour  mieux domestiquer une source,

On aura érigé fontaine de captage

Des plus romantiques qui soient.

.

Symbolique 

 .

L’eau    naît     en        une     source     ou     une      fontaine

Et    cet  endroit      annoncerait     la  vie,    la    mobilité,

L’écoulement    vers    l’eau    première  et    originelle

Et  qui  est, on le sait, est mère  de toutes choses.

 

La  sacralisation  des  sources, est  universelle

De ce seul  fait qu’elles  constituent la bouche

De l’eau vive vierge assurant la fécondation

Et la croissance  des  espèces, leur hygiène

C’est autant  un  symbole  de la maternité.

 

Se trouver   près d’une source, limpide,

Message     merveilleux  de  jouvence :

Idées vives,   sentiments    jaillissants.

Source       bouillonnante    et    chaude,

Souterraine,           tarie,             sulfureuse.

Modifié, source : Mots 265

.

 .

Fond/forme 

Les poètes et les fontaines

S’accordent  pour chanter

Même refrain …  rengaine

Coulant de source inspirée

Et il y en aurait un, même,

Qui aurait adopté son nom,

Jean, son prénom, fabuliste,

Aux contes des plus fabuleux.

Je ne sais si je suis de sa veine

J’écris tout, quoiqu’il advienne,

Une source ne cessera de couler

Qu’une fois morte ou desséchée !

.

Textuels et illustrations >> 

78 – Accueils en ports canariens

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il faut naviguer très souvent pour être paré

Aux éventualités d’atterrissage en un mouillage.

.

Ça vous évitera un mauvais sort, avant entrée port,

Où vent et marée, vous aideront, vous desserviront.

.

Un port pas fréquenté par vous selon disponibilités

Pour l’accueil, ou l’amarrage, met en joie ou rage.

.

Aucun port ne se ressemble,  aucun, même tarif

Ici, accueillis, là, ignorés, étrangers, captifs.

.

Il faut

Bien se dire

Que par expériences

Le premier contact avec une ile

Est primordial,

Il peut être sensible ou difficile

Comme cordial

Quand on a peu d’informations,

On a questions

A formuler aux natifs résidents :

Est important,

On s’attend à tout, et à être jeté,

À l’occasion,

C’est le temps des supputations,

Paris lancés,

C’est  le temps   des allégations,

Infondées

Vous   donnant  envie  d’y aller

Et d’y rester.

Surprises sont au rendez-vous

Lors personne

N’est là,  accueillir  à l’arrivée,

Où aucun comité

Ne viendra aider à vous placer

Parmi voiliers,

On demande renseignement,

C’est le néant

Ou s’empresse de les donner,

Cœur content,

De pouvoir se rendre utile,

Pour leur île,

Aurez bonne impression

Pour séjour

Selon que vous êtes

Bienvenus

Ou ignorés.

.

Extensions

.

Une fois, dans un port huppé en Espagne,

Dont je tairai le nom et sans aucun accueil,

Nous avons dû  nous contenter  d’un  ponton

Sans eau ni électricité, sans accès aux douches,

Aux commodités, avant qu’un prétendu membre

Du port réclame des frais au double du tarif affiché,

Jusqu’à ce qu’on menace de la police pour régler litige.

.

Une autre fois, nous avons dû nous réfugier en un port

Réservé, exclusivement, aux pécheurs, sans qu’aucun

D’entre eux ne demande ni réclame quoique ce soit.

Cupidités commerciales et solidarités maritimes

Sont d’un port à l’autre selon des degrés divers

Et selon les services disponibles et rendus.

.

Il faut parfois savoir négocier, si on reste

Plus d’une semaine, voire le mois entier.

Pour nous, un port est nécessité absolue

Pour prendre une douche, faire la lessive,

Les courses, ou passage pour eau et du fuel,

Le reste se fera sur une bouée ou sur une ancre.

.

Un port n’a rien d’un parking pour voitures même pour bateaux à moteurs.

Il est un lieu de vie, d’animation, de rencontres et de travaux de réparation.

Il est un lieu de transition, entre la terre et la mer, entre la ville et la nature.

Un port, c’est aussi : douches et courses

 Assurées, et le plein d’eau, et de gas-oil !

Il y en a pour tous les goûts, et bourses,

Où les pontons vous accueillent au poil !

Certains s‘y ancrent, sans jamais sortir, par peur, ou par manque de courage,

Certains y font leur habitation, on dit qu’ils sont, comme ventouse, accrochés.

Pour ma part, un port est, à la fois, un lieu de passage, et, un lieu d’hivernage.

.

L’accueil dans les ports et marinas

Est très diversifié autant sur terre

Qu’en mer si on vient vous guider

Tout dépendra de sa capitainerie

.

Les prix seront variables en saison

Dépendent aussi des services offerts

Parfois y a uniquement des douches,

Parfois laverie, magasin, restau, bar !

.

Certains vous aident à vous amarrer,

Quand d’autres, laissés à vous-même

Par  tempête, la nuit, seul, extrême,

Ça apprendra à bien manœuvrer !

.

Il y aura beaucoup d’anecdotes

À raconter de part et d’autre

Comme arrivé sans moteur

Et foutre une sacré zone.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Il faut naviguer très souvent pour être paré

Aux éventualités d’atterrissage en un mouillage.

ACCUEIL

Ça vous évitera un mauvais sort, avant entrée port,

Où vent et marée, vous aideront, vous desserviront.

DANS LES PORTS

Un port pas fréquenté par vous selon disponibilités

Pour l’accueil, ou l’amarrage, met en joie ou rage.

CANARIENS 

Aucun port ne se ressemble,  aucun, même tarif

Ici, accueillis, là, ignorés, étrangers, captifs.

Il faut

Bien se dire

Que par expériences

Le premier contact avec une ile

Est primordial,

Il peut être sensible ou difficile

Comme cordial

Quand on a peu d’informations,

On a questions

A formuler aux natifs résidents :

Est important,

On s’attend à tout, et à être jeté,

À l’occasion,

C’est le temps des supputations,

Paris lancés,

C’est  le temps   des allégations,

Infondées

Vous   donnant  envie  d’y aller

Et d’y rester.

Surprises sont au rendez-vous

Lors personne

N’est là,  accueillir  à l’arrivée,

Où aucun comité

Ne viendra aider à vous placer

Parmi voiliers,

On demande renseignement,

C’est le néant

Ou s’empresse de les donner,

Cœur content,

De pouvoir se rendre utile,

Pour leur île,

Aurez bonne impression

Pour séjour

Selon que vous êtes

Bienvenus

Ou ignorés.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une colonne vertébrale d’un animal,

Une vis quelconque et en tous matériaux,

En haut, l’entrée  d’un  port ou marina,

 En bas, le ponton rempli de bateaux.

.

78 4

.

Une colonne vertébrale

Quant à savoir si homme, animal,

Qui ressemble à une panne avec pontons

Et zone de  réparation, stockage, capitainerie.

L’on pourrait bien croire à un ponton

Adossé au terre-plein dans une marina,

Fait d’une succession de tronçons flottants.

 .

 Symbolique

 .

La colonne vertébrale

Est porteuse d’un symbolisme

Plurimillénaire.

.

Les croyances les plus anciennes

Accordent des vertus surnaturelles

Aux os qui la composent,

.

Et sens transcendant à sa verticalité.

La tradition judéo-chrétienne,

.

Et notamment, elle insiste sur sa valeur

D’axe du monde, catalyseur des énergies.

la-vie-du-yoga/le-symbolisme-

de-la-colonne-vertébrale

.

.

Fond

.

Évocation 

.

78 6

.

Ponton des visiteurs peut être

Parfois vide,  ou parfois, plein :

S’il est  plein,  l’on vous refuse ou

L’on vous met à couple, en double.

 .

Symbolique 

 .

Un pont joint les deux rives,

Qui sans lui se regarderaient

En face à face,    sans pouvoir

Avoir de lien,  autre que visuel

Ou mobile, par quelque bateau,

Ou un bac voire un téléphérique.

Un ponton ressemble  à un pont

À son point d’ancrage et au début

De son envol par-dessus toute eau

Mais avec cette énorme différence,

C’est qu’il ne va, en vrai, nulle part.

Il restera  inachevé, à  l’endroit jugé.

Texte, image : elisabethpoulain.com

  .

.

Fond/forme 

 .

On imagine des pontons accolés

Avec voiliers amarrés, agrippés

Et des plus petits au plus grands

Et comme dans chaque marina

Capitainerie au bout sur quai

Offrant services et  gestions

Aux résidents, visiteurs

Se pointant à l’heure

Du souper.

 .

Textuels et illustrations >> 

77 – Paysages volcans, Canaries

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Combien déclinons-nous de mots choisis

Dans nos lexiques perçus comme riches,

Pour continuer, aussi longtemps, ainsi,

D’écrire un paysage que l’on défriche.

Certains volcans sont plus attirants

Que d’autres par le côté fumant

Et des fois même, tonitruant

De leur cratère craquant.

Lors tous proviennent

Du fond de la terre

Ils remodèlent

L’Univers

Du feu

V

 .

Volcans, laves, cratères,

Sont les mots qui illuminent

Nombre de sommets de la Terre

Sur lesquels, grimpeurs, culminent.

.

Fumées, bombes et cendres

Sont trois panaches qui s’envolent

Des magmas profonds des sous-sols,

Jusqu’à la mer, et, jusqu’à s’y répandre.

.

Pierres, basaltes et éclats,

Sont trois minéraux gisants là

Par leur légèreté… toute aérienne,

Mais volcanique…quoiqu’il advienne.

.

Noirs, ocres et marrons,

Sont trois teintes fulminantes

Qui se rendent parfois changeantes,

Pour contraster rares fleurs en balcons.

.

Cônes, cheminée, éboulis,

Sont trois formes… ravagées

Quand la nature sauvage exprime

Colère profonde de ses feux intimes.

.

Chaos, champs, tunnels,

Sont trois paysages sublimes

Qui nous étonnent sculptés tel quel

En chef d’œuvre…des plus anonymes.

.

Herbes, fleurs, arbustes,

Sont premiers signes de vitalité

Qui, partant vrai désert inhospitalier,

En fait un écosystème des plus robustes.

.

Oiseaux, reptiles, mammifères,

Se mettront, alors, à le coloniser :

Parades de séduction, de toute beauté,

Alterneront alors avec les chasses guerrières.

.

Extensions

.

Parfois terriennes, parfois lunaires, parfois martiennes,

Les paysages sont monochromes, et noirs de préférence

Mais polychromes, dès que la végétation a pris le dessus

Et aura multiplié ses variétés de provenances diversifiées.

.

Les arbustes viendront avec les oiseaux et les mammifères

Puis les arbres et les cultures, complétant leurs biosphères.

.

Enfin l’homme commencera à semer des céréales, planter

Des vignes, vergers d’arbres fruitiers, jardins légumiers,

Voire des bananiers, tant cette terre venue, du centre,

Est fertile et riche en nombre d’éléments nutritifs.

.

Le temps, l’érosion, et la tempête, provoquent

Des effets, qui ne se mesurent que sur une

Longue période, n’étant pas constituée

Échelle vie individuelle : millénaire.

.

Un paysage volcanique, s’il est récent, reste une terre  de désolation,

Tout de gris vêtu,  escarpée, rocheux et  sans moindre signe de vie,

On se demande même si elle réapparaitra, tant couverte  de laves,

Si ce n’est de cendres et puis, dès qu’on voit un mince filet d’eau,

On se met à penser que la verdure, un jour, reprendra ses droits.

Ici et là, l’herbe apportée par les oiseaux, repousse, se multiplie,

L’eau de pluie charrie en nombre de ruisseaux ses gouttes de vie

Peu à peu, un arbuste, puis deux, puis trois, font leur apparition.

L’on s’étonne, au bout de centaines d’années, de trouver une forêt,

Une flore et une faune, qui l’investit, s’en accommode, s’en nourrit !

.

Les volcans auront deux effets contraires :

Dévastateurs de toute vie, au premier temps,

Recréateurs vie plus florissante en second temps,

Mais faut pas être pressé, du point de vue agraire !

.

Un paysage volcanique, fraichement recouvert de lave

A un aspect qu’on qualifie de lunaire bien qu’arbitraire.

Vu le caractère massif, explosif, abrasif, voire primaire,

Qu’une pluie torrentielle parfois, complétement délave.

.

Ils auront laissé tout autour d’eux, nombre de  formes

Plus ou moins courbes, élevées, plus ou moins droites

Aux couleurs mariant le noir,  marron,  jusqu’à l’ocre,

Qui forment des sortes de sculptures extraordinaires

.

Plissements de certains évoquent pour moi, pagode

Et auxquels j’ai de suite bien envie d’écrire une ode

Mais mon talent  n’atteindrait jamais un tel exode,

D’autant que la plupart se trouvent aux antipodes.

.

Fragments

.

Six anciens volcans sur sept de l’archipel canarien

Seront susceptibles de se réveiller, un jour prochain,

Voilà qui n’est pas rassurant mais loin d’être certain !

.

En attendant, en tant que touristes visiteurs intéressés

On profite paysages derrière explosion qu’ils ont laissés

Et il faut dire qu’on ne s’en lasse pas  de les contempler.

.

Les couleurs différentes  à certains endroits, proviennent

De la composition du magma, sinon, c’est noir ou marron

Mais les formes sont des plus surprenantes voire sculptées.

.

Tous les volcans n’ont pas le même devenir selon l’endroit :

Certains cratères sont restée intacts une fois le fond comblé

D’autres se sont affaissés, d’autres sont devenus de vrais lacs

Il y a toute une diversité selon les âges et puissances des feux.

.

Certains volcans suite à leurs éruptions successives, évoquent

Les six toits d’une pagode bouddhiste se superposant en laves

Mais la comparaison s’arrête là, on ne peut substituer image

Religieuse et sacrée d’un monument à n’importe quel volcan.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Combien déclinons-nous de mots choisis

Dans nos lexiques perçus comme riches,

Pour continuer, aussi longtemps, ainsi,

D’écrire un paysage que l’on défriche.

Certains volcans sont plus attirants

Que d’autres par le côté fumant

Et des fois même, tonitruant

De leur cratère craquant.

Lors tous proviennent

Du fond de la terre

Ils remodèlent

L’Univers

Du feu

V

BEAUX

Volcans, laves, cratères,

Sont les mots qui illuminent

Nombre de sommets de la Terre

Sur lesquels, grimpeurs, culminent.

.

Fumées, bombes et cendres

Sont trois panaches qui s’envolent

Des magmas profonds des sous-sols,

Jusqu’à la mer, et, jusqu’à s’y répandre.

.

PAYSAGES

Pierres, basaltes et éclats,

Sont trois minéraux gisants là

Par leur légèreté… toute aérienne,

Mais volcanique…quoiqu’il advienne.

.

Noirs, ocres et marrons,

Sont trois teintes fulminantes

Qui se rendent parfois changeantes,

Pour contraster rares fleurs en balcons.

.

VOLCANS

Cônes, cheminée, éboulis,

Sont trois formes… ravagées

Quand la nature sauvage exprime

Colère profonde de ses feux intimes.

.

Chaos, champs, tunnels,

Sont trois paysages sublimes

Qui nous étonnent sculptés tel quel

En chef d’œuvre…des plus anonymes.

.

CANARIENS  

Herbes, fleurs, arbustes,

Sont premiers signes de vitalité

Qui, partant vrai désert inhospitalier,

En fait un écosystème des plus robustes.

.

Oiseaux, reptiles, mammifères,

Se mettront, alors, à le coloniser :

Parades de séduction, de toute beauté,

Alterneront alors avec les chasses guerrières.

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut, cratère de volcan,

En bas, peut-être  cheminée,

Ou bien encore  une pagode,

Ou  immeuble  avec  terrasse ?

 .

77 4

.

Évocation

.

C’est une élévation en hauteur, pour

Favoriser la méditation et la sérénité

Un genre de lieu  comme une pagode

Avec  ses  toits  et comme  en  terrasses.

Il faut imaginer que montagne s’est érigée

Par une succession d’explosions volcaniques

Allant de trois ou cinq si ce n’est sept ou huit.

 .

Symbolique  

.

Les

Différents

Niveaux des pagodes

Ont des significations diverses.

Cinq niveaux représentent

Également gardien des 5 sens,

Par   les  empereurs,    ça  améliore,

La fortune et parfois la chance

Les sept   niveaux    représentent

Sept    trésors      du      bouddhisme.

C’est aussi le symbole  de la

Bénédiction   de  sept  étoiles

Du  Nord       qui      apporteraient

La chance      et      avec, la richesse.

natura-fengshui.fr/les-

differents-niveaux-de-pagode

.

 .

Fond

.

Évocation 

. 77 6

.

Un cône, un cratère, une cheminée, de la lave

Et un nuage de fumées chaudes

Tout  y est pour décrire, et dessiner un volcan

Que l’on qualifiera de dévastateur

 .

 Symbolique 

 .

Le symbolisme

D’un  volcan  est

 Indissociable de celui

De la montagne, la lave,

Mélange de terre et de feu.

Traditionnellement, le volcan

Est associé au domaine des dieux

Aux forces telluriques, feu intérieur.

C’est une puissance énorme, s’avérant

Terriblement dangereuse et destructrice.

Modifié source : psychologies.com

  .

.

Fond/forme 

 .

La rime se joue en répétitions, accords

De consonance et voire de résonnance.

La forme est de plus haute importance

Que le fond, étagé ici, sur six hauteurs,

Comme si le volcan avait été … dompté

Par forces, encore supérieures, divines.

Le volcan, comme mont tend vers le ciel,

Continue toujours son œuvre de nos jours

Jusqu’où finira-t-il son œuvre de création.

.

Textuels et illustrations  >>

76 – Ile sous l’épée de Damoclès

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La Palma est une terre

De cultures de vin  et de banane

En particulier  au sud, près  du volcan

Sans compter toutes   les   autres  cultures,

Que sont les tomates, le tabac et les amandes,

Mais aussi une terre d’observation astronomique

Au nord, qui  ne serait pas à l’abri d’un  glissement

D’une partie dans l’océan dès lors cela provoquerait

En tel cas,  un tsunami qui serait  et  véritablement

Totalement  et terrestrement  hors  du commun.

.

Une épée de Damoclès en quelque sorte,

Comme il y en a en de nombreux autres

Régions du globe terrestre avec plaques

Tectoniques et qui se chevauchent, etc.

D’une population  de quatre-vingt-dix

Mille  habitants, où il y fait bon vivre

Bien que espace soit plutôt restreint

Par suite de ses pentes volcaniques

Ou encore, par l’aridité  des sols !

.

Y avons passé  …  une semaine

À randonner du nord au sud,

Nous avons loué une voiture

Pour tous les déplacements.

Nous avons eu  beau temps

Et, nous avons pu  profiter

De la diversité incroyable,

Du paysage plus ou moins

Sauvage, primaire, de l’ile,

Qui évoque forme de cœur,

Et elle possède une végétation

Luxuriante, exotique, verdoyante,

Evoquant quelque peu l’ile de Madère.

.

En bref : une nature et des plus authentiques,

Comprenant forêts pluviales luxuriantes au nord

Paysages volcaniques déserts et tourmentés au sud

Et, paisibles  pinèdes du Parque Nacional La Palma,

Sur les bords de la Caldera de Taburiente et au centre.

Et au vu de cela : rien d’étonnant  pour  que  l’île entière

Soit classée, et depuis un temps, « réserve de biosphère »

 Inscrite pour toujours au patrimoine mondial de l’Unesco.

.

Extensions

.

La Palma dispose d’une marina sur la côte Est  à Santa Cruz

Et d’une sur la côte Ouest, à Taza Corte si fait que l’on peut

En faire le tour en voilier en deux/trois jours  sans danger.

.

Elle n’a qu’une plage, celle de Bajamar : relief volcanique

Ne crée de grandes plages sable blanc aimés de touristes

En mal de bronzage, de bain de mer, de sports nautiques.

.

Cela ne nous a pas empêché de nous baigner à Puntallana

Près de Santa Cruz en des rochers formant piscine de mer

Qui nous a un peu rappelé, une identique, d’ile de Madère.

.

N’étant  pas « très plage », cela ne nous aura pas manqué

Et nous l’avions bien compensé, par longues randonnées,

Dont le souvenir restera longtemps présent en mémoire.

.

Où qu’on aille, en aucune ile de l’Archipel des Canaries,

L’on ne pourra tout avoir et lors il est bon de le savoir.

.

Légende, rumeur, probabilité, perspective, réalité,

Un tel effondrement virerait, de suite, au cataclysme.

Est-ce la raison pour laquelle les habitants de La Palma

Sont remplis de vie, savent faire la fête pour en profiter ?

Chaque humain vivrait avec une épée au-dessus de sa tête,

Épidémies, accidents nucléaires, guerres intestines, famine,

Il y a autant de vraies, fausses, raisons à craindre pour sa vie,

Que l’on se demande  pourquoi faire des enfants, par milliards,

Et les exposer aux pollutions et variations climatiques délétères.

.

L’île de La palma craint un affaissement maritime

Comme d’autres craignent un réveil brutal de volcans

Comme d’autres craignent  régulière montées des eaux,

Comme d’autres craignent d’être dévastés  par ouragans.

.

En somme, bien des iles vivent avec une épée de Damoclès,

Sur la tête ou sous les pieds, quand ce n’est pas corps entier.

Certains avancent l’effet ravageur du changement climatique,

Quand d’autres minimisent son importance comme effet local.

.

Je ne suis ni scientifique, ni politique, et, encore moins, devin,

Je ne sais rien  de ce qui nous attendra  de si terrible, demain :

La seule chose que je sais est que choses changent rapidement

Pouvant ébranler planète par des événements concomitants.

.

Fragments

.

Qui dit explosion volcanique dit … paysage chaotique

Sur un bout de terre et tout autant de mer et de ciel.

.

Sur terre, par excroissance en hauteur et en largeur

Qui peut gagner sur le amer, voir créer nouvelle ile.

.

Sur ciel, en créant un long panache fumée toxique,

Qui se répand avec les vents, et obscurcit sa clarté.

.

Sur mer, en créant par émergence, détachement,

Un tsunami qui peut s’étendre sur d’autres côtes.

.

Bien des prévisions, pour le moins … alarmantes

Qu’autres sont tentés de qualifier… d’alarmistes.

.

Il n’en reste pas moins  qu’il faut faire confiance

À données recueillies, calculées de vulcanologues

.

Nous vivons en permanence en dangers potentiels

Et leur déclenchement ne tient parfois qu’à… un fil

.

Le fil lui-même ne serait qu’un simple crin de cheval,

Comme dans la légende connue de l’épée de Damoclès.

.

On imagine un des détenteurs déclenchement atomique,

Laisser la possibilité à un de ses rivaux jaloux du pouvoir

.

Depuis la nuit des temps, quel progrès aurions-nous  fait,

Si ce n’est acquérir nous-même capacité de nous détruire.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Π L  E

*

La Palma   S      est      D    une terre

De cultures      O    de vin  et    E     de banane

En particulier    U    au sud, près      *       du volcan

Sans compter    S    toutes   les   autres     D      cultures,

Que sont les     *     tomates, le tabac et les      A      amandes,

Mais aussi  É une terre d’observation astro   M        nomique

Au nord,   P  qui  ne serait pas à l’abri d’un    O     glissement

D’une       É   partie dans l’océan lors cela   C   provoquerait

En tel cas,   E  un tsunami qui serait  et   L  véritablement

Totalement  *  et terrestrement  hors   È  du commun.

*                                   S

Une épée de Damoclès en quelque sorte,

Comme il y en a en de nombreux autres

Régions du globe terrestre avec plaques

Tectoniques et qui se chevauchent, etc.

D’une population  de quatre-vingt-dix

Mille  habitants, où il y fait bon vivre

Bien que espace soit plutôt restreint

Par suite de ses pentes volcaniques

Ou encore, par l’aridité  des sols !

Y avons passé  …  une semaine

À randonner du nord au sud,

Nous avons loué une voiture

Pour tous les déplacements.

Nous avons eu  beau temps

Et, nous avons pu  profiter

De la diversité incroyable,

Du paysage plus ou moins

Sauvage, primaire, de l’ile,

Qui évoque forme de cœur,

Et elle possède une végétation

Luxuriante, exotique, verdoyante,

Evoquant quelque peu l’ile de Madère.

.

En bref : une nature et des plus authentiques,

Comprenant forêts pluviales luxuriantes au nord

Paysages volcaniques déserts et tourmentés au sud

Et, paisibles  pinèdes du Parque Nacional La Palma,

Sur les bords de la Caldera de Taburiente et au centre.

Et au vu de cela : rien d’étonnant  pour  que  l’île entière

Soit classée, et depuis un temps, « réserve de biosphère »

 Inscrite pour toujours au patrimoine mondial de l’Unesco.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un pion dans un jeu de société

Ou tampon encreur pour adresse

Ou l’épée de Damoclès, au-dessus

Nos têtes devient bombe atomique.

.

76 4

.

Une épée de Damoclès parmi bien d’autres

Que cette bombe atomique

Qui n’a été utilisé que par deux fois au Japon

Entretenant toujours sa peur.

Bon d’accord, une explosion atomique,

N’est pas comme un tsunami mais celle

D’un volcan reset un peu intermédiaire.

 .

Symbolique 

 .

Alors qu’on nous bassine

Avec ce déficit qu’il faut résorber,

Cette règle d’or à laquelle il n’y a pas

D’autre alternative aurait dit Margaret

Nous devons nous soumettre Allemagne

Qu’on nous montre    comme modèle,

Alors même que   le gouvernement

Français traque les gaspillages,

Il y a toujours un sanctuaire

Que tout le monde connait,

Mais   que,   seuls,    de

Rares     blasphémateurs

Oseraient remettre en cause :

Bombe atomique dissuasion nucléaire.

blogs.mediapart.fr/rimbus/blog/

230414/la-bombe-atomique

.

.

Fond

.

Évocation 

.

76 6

.

L’épée de Damoclès est, à la fois,

Un mythe et symbole en vue de signifier

 Toutes les situations qui seront, à la fois,

Singulières, précaires, dangereuses ! 

 

 

Symbolique 

 .

Denys  l’Ancien, le  tyran  de  Syracuse,

Vivait en un château cerné d’une fosse

Sans cesse sous surveillance de gardes.

Il évolue au milieu de courtisans,

Qui … devaient

Flatter, rassurer.

Et parmi   ceux-ci,  

Damoclès  ne cessait

De le faire sur chance

 Qu’il avait d’être roi qui,

Agacé,  il  lui  proposerait

Prendre sa place la journée.

Au milieu du festin, Damoclès

Lève la tête, et, voit  une épée

Suspendue au-dessus de lui

Accrochée par un crin de

Cheval, un autre dira

Par  un   tyran

VVVVVV

VVV

V

Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

L’épée de Damoclès, longue, effilée, en fer ou acier

S’est transformée, de nos jours, en bombe atomique,

Mais peut-on encore parler d’épée quand tout disparait.

.

Ça ne rime plus à rien, le champ de terreur est trop large

Et donc trop libre et ce jusqu’à trop profonde sidération !

.

On ne peut donc ni rimer avec quoi que ce soit ni associer

Avec un symbole matériel, et ancien, comme  une épée.

.

Quand on en voit sa forme, il est trop tard pour le fond

Politique de la terre brulée est à cent lieues de poésie.

 .

Textuels et illustrations >>

75 – Vallée de Los Tilos, La Palma

 Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Vallées, gorges, ravins,

On peut explorer, sans fin,

Ces lieux  qui s’avèrent divins.

Vallée de larmes ou vallée de joie,

Pleine de cailloux ou pleine de bois,

L’on voit, ainsi, celles  de La Palma !

.

Fontaines et cascades s’y succèdent,

S’y abreuver, en marchant, on cède,

Piqueniquer,  parfois,  on  procède.

À  l’ombre  d’une  fraiche  pinède,

Une sieste s’impose et on repart.

.

Des cris d’oiseaux, toutes parts,

Et, on n’est pas là, par hasard,

Amour  de la Nature, est art.

.

La  Palma,  en  ile  verte,

Vaut  bien  découverte,

Marcher  de pic en pic,

Y  manger   piquenique.

.

Tantôt protégé par forêts,

Tantôt  par  longs  murets,

Les sentiers serpentent fort

D’est en ouest, sud, au nord.

.

Et voilà qu’on grimpe encore

Vers notre prochain  mirador

Pour admirer vue imprenable,

Sur  un   site, pente  admirable.

.

Panorama par ci, mirador par-là

Alternent avec les gorges et ravins

Où, les cailloux roulent sur chemin,

Où nos corps souffrent devenant las.

.

Le soleil, toujours là, au  rendez-vous,

Nous oblige à boire de  l’eau beaucoup.

Fontaines en cascades où l’on se baigne,

Nous délassent, un vrai bonheur  y règne.

.

Toute la vallée a le mérite de vous plonger

En fond  d’un monde  entre  deux montées,

Où toutes les eaux dévalent en dégringolade

En  sources, en ruisseaux, torrents,  cascades.

.

La Palma  est, sans doute,  l’ile  la   plus   verte,

En tous cas la plus fleurie  des  iles  canariennes

Entre  ses  gros  cailloux,  poussent brins d’herbe

Qui  se  renouvellent, et, de sa nature, gardienne !

.

Extensions

.

Un volcan, quel qu’il soit, constitue toujours

Une attraction géologique  et touristique,

Surtout quand il était encore en activité

Il n’y pas  si longtemps : cinquante ans.

Il  s’agit, ici, d’un  très ancien, dont les

Traces se sont quelque peu estompées.

.

Lors il a donné naissance à une vallée,

Verdoyante, en laquelle on randonne.

C’est vrai que cela qui est fort plaisant.

Car contrairement aux iles de Lanzarote,

Fuerteventura, d’aspects et de végétations,

Désertiques, ici, ce serait plutôt le contraire.

Nous sommes, pourtant, en le même archipel.

.

Chaque ile  a conservé,  développé son identité

Propre au plan géographique, climatologique

Et tout autant qu’économique  et culturelle,

Avec, naturellement, des points communs

Une même langue même administration

Et folklore canarien et ce n’est pas rien

Pour les résidents pour des touristes.

.

Du vert en haut, du vert au milieu, du vert en bas :

Force est de constater que  vallée évoque verdure !

Deux flancs et le plus souvent, une rivière en bas :

Force est de constater qu’elle évoque  l’eau pure !

On y trouve des ponts, au fond, entre ses gorges

Et ses creux révèlent des fertilités légendaires,

Et dont les humains  n’en font plus mystère,

Apportant courant à son soufflet de forge

En couvrant ses champs, de blé, orge.

.

Des vallées, des ravins,

Des gorges et des cascades

En veux-tu, en voilà, à la pelle

Toutes aussi profondes et belles.

.

Chaque vallée différente, surprenante

Couverte de verdures, de pins, de laves,

Avec ici ou là, haut pont pour la franchir,

Et un ruisseau coulant en cascade, au fond.

.

La forêt de Los Tilos est remarquable explosion

De biodiversité et de vert charmant l’oreille et l’œil.

Comme une jungle tranquille,  regorgeant de mousses,

Et d’oiseaux, sans oublier l’odeur de l’épais feuillage frais.

Los Tilos reste une des rares forêts de Laurasilva, du Monde,

Forêt primitive qu’on voit couverte d’arbres à grandes feuilles

Qui prolifèrent, sur notre planète, depuis des millions d’années.

.

Fragments 

.

Qui dit montagne, dit versant, cours d’eau, vallée

Plus ou moins large et profonde et voire torturée.

.

Certaines sont restées sauvages, d’autres habitées :

Chacune a un visage, des problèmes, particularités.

.

L’on y craint toujours des éboulements, avalanches,

Inondations torrentielles, boueuses qui s’épanchent

.

Dans nombre de vallées, il y a, souvent, des activités

Qui perdurent l’hiver et nourrissent les populations.

.

La Palma est l’ile la plus fleurie d’Archipel canarien,

C’est vrai, qu’en ses vallées, il y a milliers de plantes.

.

1 000 km de sentiers balisés, La Palma à juste titre

 Peut être qualifiée comme paradis de la randonnée !

 .

Le Parc national Caldera de Taburiente nous a offert

 Son immense cratère d’un diamètre de plus de 8 km.

.

La vallée de Los Tilos nous a ravi des pieds à la tête,

Par son écrin de verdure, par ses nombreux oiseaux

Nous étions seuls au monde dans cette belle nature.

.

Des forêts de pins, de lauriers, des gorges profondes,

 Des paysages volcaniques et  des cascades alternent

 Avec  des plantations de bananes, légumes, vignes.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Vallées,

Gorges, ravins,

On peut explorer, sans fin,

Ces lieux qui s’avèrent divins.

Vallée de larmes ou vallée de joie,

Pleine de cailloux ou pleine de bois,

L’on voit, ainsi, celles de La Palma !

Fontaines et cascades s’y succèdent,

S’y abreuver en marchant, on cède,

Piqueniquer, parfois, on  procède.

À l’ombre  d’une  fraiche  pinède,

Une sieste s’impose et on repart.

Des cris d’oiseaux toutes parts,

Et, on n’est pas là par hasard,

Amour  de la Nature, est art.

La Palma     *        ile verte,

  Vaut bien    *   découverte

      Marcher de  V   pic en pic,

          Y manger     A   piquenique.

              Tantôt pro   L  tégé par forêt,

                  Tantôt  par   L   longs  murets,

                      Les  sentiers   É   serpentent fort

                        D’est en ouest  E        sud au nord.

                       Et voilà qu’on    *    grimpe encore

                      Vers notre pro   L   chain mirador

                     Pour admirer  O    vue imprenable,

                  Sur  un   site    S     pente admirable.

              Panorama par   *    ci mirador par-là

            Alternent avec   T   les gorges et ravins

           Où, les cailloux    I   roulent sur chemin,

          Où nos corps souf   L   frent, devenant las.

         Le soleil toujours là    O      au   rendez-vous,

        Nous oblige à boire de        l’eau, beaucoup.

      Fontaines en cascades     *      où l’on se baigne,

    Nous délassent, un vrai   L       bonheur  y règne.

  Toute la vallée a mérite     A         de  vous  plonger

 En fond d’un monde et        *      entre deux montées

Où toutes les eaux déva        P      lent en dégringolade

En sources, en ruisseaux,      A         torrents,   cascades.

La Palma est, sans doute        L           l’ile  la   plus   verte,

En tous cas la plus fleurie        M          des  iles  canariennes

Entre  ses  gros  cailloux,          A          poussent brins d’herbe

Qui  se  renouvellent et              *         de sa nature, gardienne.

.

Forme

.

.

Évocation

Vallée se prolongeant,

Mais  de façon sinueuse,

Entre des gorges étroites

Assez  hautes,  et  abruptes.

.

75 4

.

Une vallée verdoyante qui 

Serpente entre deux montagnes

Comme  un passage  entre  deux

Vieilles   éruptions    volcaniques !

Avec en fond de vallée, un haut mont

La forme en creux reflète bien le fond,

Tout en méandre, un ruisseau coulant.

 .

 Symbolique 

 .

La vallée est un creux dans le relief,

Façonné par un cours d’eau.

Elle est liée à la montagne et s’y oppose.

Elle symbolise : la sérénité, la plénitude,

La fertilité, la transformation.

La vallée, généralement longue et étroite,

Résulte de l’érosion de roche qui est causée

Par les écoulements des eaux.

.

 La vallée marque la séparation

Entre deux chaînes de montagnes étant parallèles.

Elle symbolise la puissance séparatrice de la nature.

Modifié et mis en forme, source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

75 6

.

Une gorge très étroite, même serrée

Comme on en trouve en montagne

Au fond d’une vallée verdoyante

Et avec des couleurs vives !

  .

 Symbolique 

 .

La vallée est un creux dans le relief,

Généralement façonné par cours d’eau.

.

Elle est liée à la montagne et s’y oppose.

Elle symbolise: la sérénité, la plénitude,

La fertilité, la transformation.

.

La vallée, souvent longue et étroite,

Résulte de l’érosion de la roche causée

Par l’écoulement des eaux.

.

Aussi, la vallée marque une séparation

Entre deux chaînes de montagnes parallèles.

Symbolise puissance séparatrice de la nature.

Modifié, source : 1001 symboles

 .

.

Fond/forme 

 .

La perspective d’une vallée s’établira

En  s’approfondissant et se  rétrécissant,

Du moins en montagne, selon point de vue.

.

Il peut y avoir au milieu, des passages étroits

Mais au fond, elle se termine en sorte de cirque

Entouré par des monts et jusqu’à grimper au col.

.

Tant et si bien que le tout rimera avec une chaine,

Et que chaque chaine produira ses propres vallées,

Qui se traduiront parfois par des gorges, canyons !

 .

 Textuels et illustrations >> 

74 – Le volcan du sud de La Palma

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vol-can,

Volcanique,

Vulcanologue :

De le faire parler,

Sans le faire  cracher

Est tout un art d’aimer

Le feu qui, en lui, explosé

A laissé  traces  des fumées,

Qui, en  volutes   ou, en laves,

Ont écrit cette histoire édifiante

De grande  colère,  sans  entraves

Avec une projection stupéfiante

De bombes en cœurs tonnants

 Qui crachent leur terrible feu,

Comme émanant de Dieu.

.

Un volcan s’éteint, un autre se réveille,

Il crache fumées, cendres, laves, pierres,

Fait pousser, en  mer,  nouvelle terre,

De perle canarienne  en merveille.

En symbiose  avec notre sphère,

Volcan    respire en biosphère

Étale un  profond  cratère

Sur  pentes   misères.

.

La pluie     déboule,

En gorge et s’écoule

Lent magma qui s’éboule

Canal de lave chaude coule.

.

Le feu, la terre et l’air et l’eau

Font, de volcan, paysage beau,

Torturé  par  un  cirque en pointe

Autant de murs de  pierres suintent.

.

En sommeil en un grondement sourd,

Venu d’un  ventre très chaud et lourd

En réveil, là,  feu d’artifice,   naturel,

Empreint  de mystère,   surnaturel !

.

Mais cela ne fera déjà les vingt ans,

Que bruyamment il s’est  manifesté

Bien qu’il se soit  éteint à présent,

Cendre est restée comme témoin

Rares, violentes colères  d’hier.

.

Extensions

.

Le volcan est le dernier surgi de l’océan Atlantique

Après celui de l’ile de Faial dans l’Archipel des Açores.

Certains prétendent que, la moitié de l’ile, va s’effondrer

Dans l’océan d’ici cinquante ans en tsunami gigantesque.

Nombre résidents peinent à croire, et on les comprend :

Ce sera carrément la fin du monde au moins pour eux.

Les vulcanologues disposent de modèles d’évolutions

De chaque volcan, activité périodique, assez fiables.

Ils ne sont  pas à l’abri de phénomènes concomitants,

Voire collatéraux qui viennent fausser leurs prévisions.

D’autant qu’il existe des activités sous-marines que l’on

Ne distinguera pas, de la surface et qui peuvent ébranler

Les plaques tectoniques ou creuser encore plus les failles.

Le volcan de La palma n’a pas laissé cratère gigantesque

Mais il est probable qu’un jour il se réveille de nouveau

Cela inquiète un peu les habitants de l’ile en recréant

Des peurs irrationnelles, venues du fond des âges

Chacun sait que, dans toutes les mythologies,

L’inconnu, l’imprévu, l’incongru, ne peut

Provenir que d’une colère des cieux !

.

Un volcan est affaire de feu puis de terre et d’air :

De feu en provenant du magma en fusion qui se dilate,

De terre parce que sa croûte s’éventre en cheminée, cratère

D’air en l’envahissant par des nuages de cendres et poussières,

Et parfois même de mer en provoquant comme un petit tsunami !

Il laisse les traces de sa naissance, son activité, des milliers d’années.

Son caractère imprévisible, violent, colérique, incontrôlable, destructeur

Ne lui donnera que des valeurs négatives, alors même qu’il fertilise les sols,

Fait immerger des iles du plus profond de la mer comme baguette magique.

.

Le volcan par ses coulées de laves

Aura noirci une grande partie du sol

Tout autour de lui et tout au sud de l’île,

Sur lequel on a planté des cépages de vignes

Les cendres leur donnant caractère particulier,

Qu’on peut apprécier autant viandes que poissons

.

N’avons guère eu le temps de gouter à tous les vins

Il y en a une soixantaine  de différents, choix d’un,

Qui nous a paru développer une note minéralisée

Nous rappelant bon souvenir du feu du volcan.

Où nous avons marché, raisins étaient mûrs,

Aurions pu grappiller  quelques-uns : osé !

.

Il  y  avait  un Centre  d’Interprétation,

Qui nous a appris  la vie  d’un volcan,

Ainsi que sur la légende volcanique

Du bout de l’ile, tombant en mer,

À même de provoquer tsunami

Et jusqu’aux côtes africaines.

.

.

Fragments 

.

Tout volcan, quel qu’il soit, et où qu’il soit,

Éteint, endormi, réveillé, pire, en éruption

Constituera comme une épée de Damoclès,

Sur nos têtes en provoquant véritable enfer.

.

Celui de La Palma fait beaucoup parle de lui,

Périodiquement, on annonce réveil imminent

Qui entrainerait  un glissement de terrain tel,

Déclenchant tsunami vers terres marocaines !

.

On vit une formidable période accidentogène

Où l’on dansera autour de nombreux volcans,

Nous déversant une pluie de laves ou cendres

Dévastant des villes, tuant milliers résidents !

Or lave et cendre n’ont pas qu’inconvénients

Plus tard, elles offrent des terrains fertilisés.

À La palma, des vignes y poussent : bon vin,

Tel que le malvasia, et bien d’autres, réputés.

.

Avons marché autour du volcan de Teneguia,

Situé à la toute pointe sud de l’ile de la Palma

Visité ses vignes, ses salines, ses bananeraies,

Et enfin, le centre d’interprétation du volcan.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Vol-can,

Vol-cani-que,

Vul-cano-logue :

De le    faire    parler,

Sans le  * faire  D  cracher

Est tout  V   un art  E  d’aimer

Le feu     O    qui en lui  *   explosé

A laissé    L     traces  des   L   fumées,

Qui, en      C     volutes   ou,   A   en laves,

Ont écrit    A     cette histoire    *    édifiante

De grande   N       colère,   sans      P     entraves

Et avec une    *          pro-jec-tion        A  stupéfiante

De bombes     S             en cœurs               L      tonnants

 Qui crachent    U                  leur                    M    terrible feu,

Comme éma      D                                                A  nant de Dieu.

.

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

.

EN  ÉRUPTION

Un volcan        +             s’éteint, un autre se         +         réveille,

Il crache          +             fumées, cendres, laves,      +          pierres,

Fait pous          +             ser, en  mer,  nouvelle       +               terre,

De perle            +              canarienne  en mer         +               veille.

En sym               +               biose avec notre          +              sphère,

Volcan                  +              respire en bio           +                 sphère

Étale un                   +                profond            +                    cratère

Sur pentes                  +                                   +                     misères.

La pluie                         +                               +                       déboule,

En gorge                           +                        +                        et s’écoule

Lent magma                        +                 +                        qui s’éboule

Canal de lave                          +         +                          chaude coule.

Le feu, la terre                          +     +                          et l’air et l’eau

Font de volcan,                         +     +                          paysage beau,

Torturé  par  un                        +    +                       cirque en pointe

Autant de murs de                    +   +                        pierres suintent.

En sommeil en un                     +   +                   grondement sourd,

Venu d’un  ventre                      +   +                   très chaud et lourd

En réveil, là,  feu                        +   +                   d’artifice,   naturel,

Empreint de mys                       +   +                     tère,   surnaturel !

Mais cela ne fera                       +   +                     déjà les vingt ans,

Que bruyamment                      +   +                       il s’est  manifesté

Bien qu’il se soit                        +   +                        éteint à présent,

Cendre est restée                       +   +                          comme témoin

Rares, violentes                         +   +                          colères   d’hier.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Forme classique  d’un volcan

Avec projection lave  en fusion

Coupe transversale profondeur.

.

74 4

.

Un volcan, crachant du feu, tout en éjectant

Des laves brûlantes,

Loué pour terres fertiles mais craint pour

 Morts qu’il provoque !

On se croirait presque à l’intérieur d’un volcan

Avec cheminée, cratère, et laves, en projections,

Tant et si bien que forme et fond se correspondent

 .

 Symbolique 

Tout           volcan

Est  un              orifice

De croûte           terrestre

D’où jaillit              de la lave

Lorsqu’il est                 en fusion

Il symbolisera                 explosion

Incontrôlable et                 puissantes.

De fait, il est associé               à la colère.

Dans  la mythologie                        romaine,

À Vulcain dieu des volcans, du feu, forgerons.

Il représenterait le feu divin descendu sur Terre.

Ici, le volcan évoque une force positive et créative.

Modifié, source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

De la lave en fusion dans le magma

De la croute terrestre

Prête à être éjectée par un cratère

Volcan qui se réveille.

 .

Symbolique 

 .

La lave en surface est l’expression

D’une énergie souterraine qui remonte

À la surface sous l’effet d’une pression interne.

.

Énergie tellurique de nature féminine et impétueuse.

La lave symbolise cette énergie refoulée qui remonte,

Qui ne peut plus être contenue ni même contrôlée,

Sa puissance peut faire d’énormes dégâts.

.

La lave représente alors l’énergie

Bouillonnante et éruptive.

Elle peut tout dévaster,

Et donc, il ne faut

Ni la provoquer,

Ni s’en approcher.

psychologies.com/Therapies/

Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Lave

 .

.

Fond/forme 

 .

Tout volcan sera, par définition, éruptif

Et rime avec fumées laves et projections.

Ici le fond épouse parfaitement la forme

Prenant en compte chambre et cratères,

Magma en fusion remontant, fumeroles

Il ne lui manque que coulées, adventices

Rien n’est plus simple  et difficile à faire,

La forme conditionne le fond et l’inverse,

En aller-retour incessant jusqu’à ce que !

 .

Textuels et illustrations >>

73 – Restaurant de jetée du port

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Aller au restaurant afin de sortir de son quotidien,

Aller au restaurant pour manger, mais juste bien,

N’aura jamais le même goût, même si : à satiété,

Bien qu’il s’agisse, en de tels cas, de s’entretenir.

S’entretenir dans le premier cas, du bon menu,

S’alimenter,  dans le second, pour se nourrir !

.

Quand bien même  si ces finalités s’évertuent

À ne plus en faire qu’une  seule par  plaisir :

Souvenir restant  marquerait d’autant plus

Que la chair était bonne esprit encore plus

Et, dès lors, si son décor  et  si son service

Comptent  beaucoup  pour… l’ambiance,

Ce sera, pour  partie, vous  qui  la faites,

En gambergeant autant dans votre tête.

.

Mais, et pour autant,  ne confondez pas

Toute la délicatesse d’un délicieux plat,

Avec des riches ou variées, abondances,

Tant c’est bien la qualité, et l’originalité,

Primordiales, d’une gastronomie quêtée.

Imaginez, on vous invite  au restaurant !

.

Jusque-là pas d’embrouille, il y en a tant

Mais tout au fond d’un port de commerce,

Vous commencez à douter par controverse.

Il existe bien pourtant au milieu de nulle part

Au fin fond d’une jetée, protégée par remparts,

Une simple bâtisse, pourvue de simple terrasse,

Bien que les clients  ne se pointent pas en masse.

Nous sommes six, douze,  puis vingt… vingt-neuf.

.

Bouche à oreille ne les aura pas de force ici, menés,

Pour menu : plats simples originaux, bien cuisinés :

En poisson, calamar, morue  en viande, porc, bœuf.

Question surprise, cela en fut une pour  l’équipière,

Qui s’est même payé le luxe, de se  boire une bière.

Vue imprenable sur l’entrée du port sur la marina

Tandis que l’on se passait et  repassait, les plats !

.

Nul besoin d’entrées, desserts, pour  compléter.

Pour dizaine d’euros nous mangeons  à satiété,

Sans parler de cette marche deux kilomètres,

Pour l’atteindre, en repartir et s’en remettre.

C’est toujours  une surprise de rencontrer,

Au milieu  de  nulle  part tel restaurant

Faisant plein malgré l’emplacement,

Vous faisant une cuisine, à goûter.

.

Nos papilles s’en réjouissent

Et nos sens s’épanouissent,

En sortons cœur content

Comme au  firmament.

.

Extensions 

.

Aller au restaurant

Fait partie des nécessités

Et du plaisir de toute croisière,

Quel qu’elle soit, avec des relations.

.

On y découvre, parfois, cuisines locales

Faites d’ingrédients qu’on ne trouve chez soi

Ou  d’une  manière, particulière, de les  préparer

Qu’on ne connaissait pas, étonnant  palais, gourmet,

Et qui constitueront  des  souvenirs  gustatifs, hors pair.

.

Le restaurant n’est pas qu’une ressource alimentaire de passage

Il est devenu autant un évènement convivial et parfois festif :

Le cadre, le choix des plats, des vins, le service, ambiance

Tout çà contribue à faire un souvenir hors quotidien.

En voyage ou séjour dans les iles, l’on savourera

Les plats et les recettes locales faits maison

L’esprit détendu, ouvert à découverte

Des nouvelles  saveurs, odeurs,

Des cuisines exotiques.

 .

Faut pas prendre, en gastronomie,

Le chef cuisinier  pour une cruche,

Il vous servirait un pot au feu salé,

Avec une note, qui ne l’est moins !

Ce n’est pas  le cas ici, dieu merci,

Il n’y a pas que le cadre qui ravit,

Ce qu’il y a dans l’assiette, aussi,

Et le vin qui va avec, bien servi

En déplacement, en voyage,

Restaurant, c’est partage :

On s’assoit et on choisit,

C’est selon son envie.

Décor, ambiance

Service, qualité

Tout comptera

Appréciation.

Qui  vous dira

Goût seul suffit :

Un  plat nous mettra

Nos cinq sens en appétit.

.

Fragments

.

Il ne faut pas confondre un pichet avec une cruche

Bien qu’ils paraissent se ressembler à un détail près,

À savoir le bec verseur plat / évasé ou tubulaire, allongé

Mais pichet n’a qu’un sens propre, lors cruche, familier !

.

Abruti, andouille, ballot, bécasse, bêta, dadais, dinde, buse

Gourde, bûche,  cloche, crétin, empaillé, empoté,  godiche,

Noix, oie, pataud, serin, tels que trouvés en dictionnaire :

Ce qui fait une vingtaine de noms d’oiseaux, peu flatteur

.

Revenons à la gastronomie car peu importe la cruche

S’il y a bon vin, bonne bière, autre breuvage dedans

Et regardons ce que l’on nous sert dans l’assiette :

Un mets, plein de saveurs, parfois, de couleurs.

.

On associe souvent gastronomie/sophistiquée

Ce sont les produits simples, frais et goûtus

Bien travaillés par la cuisson et la sauce,

Qui la compose en affinant les saveurs.

.

Il y a de la mémoire,  comparaisons,

Même dans une découverte exotique

Tout comme pour gouter de bons vins

Et pour ce faire, ne pas être trop cruche.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Aller au restaurant afin        *    de sortir de son quotidien,

Aller au restaurant pour      R       manger, mais juste bien,

N’aura jamais le même      E       goût, même si : à satiété,

Bien qu’il s’agisse, en       S      de tels cas, de s’entretenir.

S’entretenir dans le       T     premier cas, du bon menu,

S’alimenter,  dans       A     le second, pour se nourrir !

Quand bien même    U     si  ces finalités  s’évertuent

À ne plus en faire    R     qu’une  seule par  plaisir :

Souvenir restant    A    marquerait d’autant plus

Que la chair était   N   bonne esprit encore plus

Et, dès lors, si son    T   décor et si son service

Comptent beaucoup    *    pour l’ambiance,

Ce sera, pour  partie,   vous   qui la faites,

En gambergeant autant  dans votre tête

Mais, et pour autant,  ne confondez pas

Toute la délicatesse d’un délicieux plat,

Avec des riches ou variées, abondances,

Tant c’est bien la qualité, et l’originalité,

Primordiales, d’une gastronomie  quêtée.

Imaginez  … on vous invite   au restaurant !

Jusque-là pas d’embrouille, il y    *      en a tant

Mais tout au fond d’un port de    *        commerce,

Vous commencez à douter       D        par controverse.

Il existe bien pourtant au     E         milieu de nulle part

Au fin fond d’une jetée       *            protégée par remparts,

Une simple bâtisse         *            pourvue de simple terrasse,

Bien que les clients        L              ne se pointent pas en masse.

Nous sommes six,            A              douze, puis vingt…vingt-neuf.

Bouche à oreille ne les       *                 aura pas de force ici, menés,

Pour menu : plats simples     *                      originaux, bien cuisinés :

En poisson, calamar, morue       J                       en viande, porc, bœuf.

Question surprise, cela en fut une     E                           pour  l’équipière,

Qui s’est même payé le luxe, de se        T                        boire une bière.

Vue imprenable sur l’entrée du port       É                       sur la marina

Tandis que l’on se passait, repassait,        E                          les plats !

Nul besoin d’entrées, desserts, pour          *                     compléter.

Pour dizaine d’euros : mangeons             *                        à satiété,

Sans parler de cette marche deux       D                    kilomètres,

Pour l’atteindre, en repartir et       U                 s’en remettre.

C’est toujours une surprise        *                  de rencontrer,

Au milieu  de  nulle  part       *                    tel restaurant

Faisant le plein malgré    P               l’emplacement,

Vous faisant  une       O          cuisine, à goûter.

Nos papilles            R            s’en réjouissent

Et nos sens          T         s’épanouissent,

En sortons      *       cœur content

Comme au  *      firmament.

.

Forme

.

.

Évocation

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Un vase… un pot …  un pichet,

Et tout autant qu’une cruche

De quoi stocker  bonnes denrées,

Faire un repas de gastronomie.

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Cruche… pot, vase, pichet… faitout,

Autant de récipients  pour aliments,

Qu’on peut trouver en un restaurant.

Une belle cruche pleine de vin, posée

Sur la table du restaurant :

Une invitation pour la gastronomie

 Déguster des vins avec plats.

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Symbolique 

« Tant va la cruche à l’eau

Qu’à la fin elle se casse »…

Alors ne sois pas cruche

Et arrête de t’exposer…

On trouvera des traces de

Ce proverbe dans Le Roman de Renart :

À force de s’exposer au danger on y succombe.

En héraldique, cruche et son cousin le pichet

Sont plutôt des contenants rares  quand

On songe à la quantité de vin  produit

En France (45 millions d’hectolitres

En 2013) et bu par les Français

(31 millions d’hectolitres

En l’année 2011).

heraldie.blogspot.com/

2014/08/la-cruche-et-le-pichet

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Fond

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Évocation

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Des mets servis sur assiettes blanches,

Sur une table ronde et nappe blanche

Et une bouteille de vin, d’un bon cru,

Voilà qui honore la gastronomie.

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 Symbolique

 .

La gastronomie concerne l’ensemble

Des connaissances et des pratiques

À propos de toutes alimentations

Lorsqu’il n’est plus indispensable

D’avoir faim pour bien manger.

Le mot se prête  à de nombreuses

Définitions nombreuses acceptions

Qui s’avèrent parfois contradictoires.

La gastronomie est peu à peu considérée

Comme une culture à part entière, un art !

Modifié, source : Wiki Gastronomie

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Fond/forme 

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Gastronomie et restaurant en principe s’associe

Sauf si on mange au restaurant un infâme brouet,

Or en s’y rendant ce ne sera pas ce qu’on attendait,

Et ce dernier sera rayé de la liste et vite se déprécie.

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Cela dit, il n’y a pas qu’une mais cent gastronomies,

Selon les régions, les cultures, voire les ingrédients

Lors, pour un même plat : dix recettes différentes,

On dit que le palais s’éduque à boire et à manger

Que, pour chacun de nous, un Graal existerait.

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Associer  cruche  et  gastronomie, cela ne se tient

Une rime en uche ne peut en rien rimer avec omie,

Cela tout le monde sait bien, tout le monde convient,

Et, pourtant, ici, elles sonnent, comme en harmonies.

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Simplement on peut avoir nombre formes pour fond,

Et inversement, nombre fonds pour une même forme

Cela au moins, en rédigeant ce site, je l’aurai appris.

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Textuels et illustrations >> 

 

72 – Pico de la Nieve, La Palma

Textuels et illustrations   >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Mouvement, vent, silence, cailloux, oiseaux, événement !

Quand vos yeux sont aux aguets, et vos oreilles,  de même :

Vous devenez comme caisse de détection  … résonnance,

Vous faisant percevoir choses infimes… jusqu’extrême

Tout comme voleurs avançant pieds nus sur des œufs

L’approche plus près des oiseaux, est art voltigeur

Tant ils sont craintifs, des bruits en   lour-deurs,

Sans compter des étrangetés de nos odeurs !

De les surprendre  au nid  comme voyeur,

Ne les dérange, en rien,  ce ne sont eux

Qui sont surpris en habits de nature,

C’est bien nous qui les découvrons

Affairés auprès de leurs oisillons

À quêter partout nourritures.

Envols, retours  à leurs nids,

Offrent des ballets  et  cris

D’oisillons avec appétits

Féroces … oh, que oui !

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Non loin de l’Observatoire

Situé au milieu de nulle part

Tandis qu’on grimpe sommet

Le silence susurre…ses secrets.

Rien ne bouge,  rien ne craque :

Aucun oiseau  ne vole,  ne vaque,

L’on entend battements de cœur,

Randonneurs, en pleines ardeurs.

Là-haut, amas, roches et basaltes

Méritent une  plus  longue  halte.

Sur pente, le vent  s’y engouffre,

Chante ce qu’il sent, et souffre.

Au-dessus : bandes de craves,

Poussent  cris, aigus, graves,

Survolent tels joyeux drilles,

Paysages comme escadrille.

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Silence   intérieur   convient

À cette nature qu’on voit bien

Suivre le cours et au jour le jour

Sans se soucier du bruit qui court

Sur  cette ile, les oiseaux  sont  rares

  Pour  les observer  faut observer silence.

L’ornithologue seul les voit en abondance

Se faisant transparent sinon aux envols gare.

Le silence  possèderait en outre une autre vertu,

Celle de vous rendre disponible à tout événement,

Si  petit, anodin, original, soit-il, ou voire, inattendu,

Ou, comme une oreille qui tend l’œil vers appariement.

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Extensions

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Appariement, l’on dira qu’en fermant les yeux

L’on entend mieux : question de distraction

Ou de concentration, ou de double canal

À traiter ensemble selon psychologues.

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Il se trouvera que le chant d’un oiseau

N’est pas tout à fait le même pour nous,

Si on le voit ou pas, si on l’identifie ou pas.

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Il doit en être ainsi d’observatoire entendant

Des signaux radios, voit des poussières d’étoiles

Mais là, nous sommes très loin de l’ornithologie

Tant les bruits du fond de l’Univers, n’ont rien

D’audible à l’oreille, de détectable à l’œil nu.

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Nord, Sud, Est, Ouest : autant de paysages totalement différents

À l’ouest, cinq observatoires astronomiques alignés témoignant

Dun air très pur et d’un ciel bien dégagé souvent transparent,

D’ailleurs  du haut du Pico de la Nieve on distingue au loin

L’ile  de Tenerife et, plus loin encore, de Gran Canaria

Entre les deux, la mer d’un bleu clair ou profond

Qui au coucher de soleil, prend des couleurs

Se charge de ligne d’écume sous le vent

Rend tout le panorama, magique.

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On peut se demander pourquoi

L’on aimera tant  les panoramas

Lors même qu’en chemin, l’on voit

Déjà tout, ou partie, d’un paysage ?

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Vous répondrez : on ne le domine pas.

C’est vrai, il s’agit  d’autre sensation, là :

La vue à deux cents voire trois cent degrés

N’a rien à voir avec un seul coin de verdure.

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Notre imaginaire laisse entrevoir point de vue

Mais il ne le remplacera pas, ni ne le garantira.

Si l’on s’arrête sur le bord d’une route en voiture,

C’est qu’il vaut plus que pause : l’émerveillement !

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Fragments

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L’imaginaire, le rêve, l’invention, la raison,

Font partie  des caractéristiques humaines.

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C’est un peu comme un feu intérieur, caché,

Dérivant, utilisant feu extérieur, domestiqué.

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On n’en connaitrait pas les limites mais on sait

Que les outils fabriqués servent en faire d’autres

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Parfois l’imagination suscitera nouvelles formes

Parfois l’imaginaire fera appel à nouveaux fonds

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Dans le cas du ciboire, l’évocation est productive,

Il proviendrait d’une nourriture terrestre, courge

Tout le monde lui accorde signification spirituelle

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Si l’on est censé y boire quelque breuvage notoire,

On y conserve  des symboles religieux : les hosties,

On passe du réel au virtuel de transsubstantiation.

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Il n’y a pas d’avenir assuré, assumé pour celui, ceux

Qui ne font montre d’aucune imagination  créative :

On les utilisera pour tâches subalternes, répétitives.

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L’invocation de l’image ciboire pour une ascension,

Devient comme un symbole de gravitation vers ciel

Et c’est là qu’il garde le mystère de son imaginaire.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Mouvement, vent, silence, cailloux, oiseaux, événement !

Quand vos yeux sont aux aguets, et vos oreilles,  de même :

Vous devenez comme caisse de détection    P      résonnance,

Vous faisant percevoir choses infimes       I      jusqu’extrême

Tout comme voleurs avançant pieds      C     nus sur des œufs

L’approche plus près des oiseaux,       O        est art voltigeur

Tant ils sont craintifs, des bruits      *          en   lour-deurs,

Sans compter des étrangetés        D         de nos odeurs !

De les surprendre au nid          E         comme voyeur,

Ne les dérange en rien          *         . ce ne sont eux

Qui sont surpris en           L         habits nature,

C’est bien nous  qui       A        les découvrons

Affairés auprès de       *         leurs oisillons

À quêter partout     N          nourritures.

Envols, retours     I          à leurs nids,

Offrent des        E       ballets et cris

D’oisillons      V      avec appétits

Féroces        E       oh, que oui !

.

Non loin de l’Observatoire

Situé au milieu de nulle part

Tandis qu’on grimpe sommet

Le silence susurre…ses secrets.

Rien ne bouge,  rien ne craque :

Aucun oiseau  ne vole,  ne vaque,

L’on entend battements de cœur,

Randonneurs, en pleines ardeurs.

Là-haut, amas, roches et basaltes

Méritent une  plus  longue  halte.

Sur pente, le vent  s’y engouffre,

Chante ce qu’il sent, et souffre.

Au-dessus : bandes de craves,

Poussent  cris, aigus, graves,

Survolent tels joyeux drilles,

Paysages comme escadrilles.

.

Silence  inté    *   rieur convient

À cette nature  *    qu’on voit bien

Suivre le cours    L    et au jour le jour

Sans se soucier    A    du bruit qui court

Sur  cette ile, les    *     oiseaux  sont rares

  Pour  les observer    P     faut observer silence.

L’ornithologue seul    A     les voit en abondance

Se faisant transparent  L     sinon, aux envols, gare.

Le silence  possèderait   M    en outre une autre vertu,

Celle de vous rendre dis    A     ponible à tout événement,

Si  petit, anodin, original,   *     soit-il, ou voire, inattendu,

Ou, comme une oreille qui    *     tend l’œil vers appariement.

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Forme

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Évocation

 .

Un verre grossier, du Moyen-Âge

Un tabouret  en plastique, commun

Un ciboire du genre imaginaire ?

 .

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Va pour un ciboire, si c’est cela

Est-ce qu’il nous faut pour boire,

Boire à la source d’un imaginaire

 Propre à un tel lieu, ou tel spectacle.

Rien de commun entre ciboire et mont

Quoique pensable sur un plan spirituel

En tous les cas, projection imaginaire !

 .

 Symbolique 

 .

Le ciboire  est  un  vase sacré

En métal précieux qui prend

Forme d’un calice couvert

Et où l’on conserve les

Hosties consacrées.

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Ce vase  en  forme

De   coupe,  provient

Du répertoire religieux.

Il aurait, pour étymologie,

Le mot grec kibôrion (courge),

Voire le mot latin cibus (nourriture)

Référence nourriture spirituelle des fidèles.

meubliz.com/definition/ciboire

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Fond

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Évocation 

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Notre imaginaire fait partie de notre réel

Lors, par nous, créé,

Et n’a que peu de prise, emprise, sur réalité,

Demeurant fort virtuel.

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Symbolique 

 .

L’imaginaire peut être défini

Comme le fruit de l’imagination,

D’un  individu, groupe, ou société,

Produisant images, représentations,

Récits, mythes, plus ou moins détachés

De ce qui est  définir comme étant réalité.

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Il s’agit de la capacité d’un groupe, individu,

À se représenter le Monde, à l’aide d’un réseau

D’association d’images qui lui donnent un sens.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

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Fond/forme 

 .

L’imaginaire, comme chacun sait, est dans la tête

Mais se nourrit de toutes les perceptions extérieures

Auxquelles elle confronte, associe autre représentation

Elle n’est pas tant dans la nouveauté que reformulation

Autrement dit en une autre manière de le dire, montrer

Mais quand il s’agit de l’univers, et voire de l’invisible

Il n’y a d’autre moyen que son imaginaire pour se le

Représenter, traductions de calculs, projections !

Cela m’a sauté aux yeux au Pico de la Nieve !

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L’imaginaire aurait-il une forme consacrée :

Nul doute que non : il est le fruit d’arbitraire

De la pensée et non argument raisonnement.

Ce qui ne l’empêche pas de rimer en des mots

Qui, bien que la dépassant, restent résonnant

Par les sons, les  images que rimes inspirent !

Exemple : un ciboire demeure un instrument,

Mais il peut y avoir mystère de son contenant

 .

Textuels et illustrations   >>