366 – De quoi se souvient-on d’un voyage !

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.

De quoi se souvient-on

    Après  un  long voyage,

         De détails,  d’émotions,

              D’instants, de paysages.

.

                     Lors les milliers  d’images

                          Prises comme instantanés,

                              Vous serviront d’hommage,

                                      En tant que purs succédanés.

.

                                           Lors l’on verra alors s’empiler

                                                Sur des étagères … non rangés,

                                                     Albums car temps le fera défaut,

                                                      Pour exploiter toutes vos photos.

.

                                                  Chacun  se  souviendrait  mieux

                                                 Des moments partagés heureux,

                                             Et chacun, pour autant, diffère,

                                       Dans des détails  qu’il préfère.

.

                               Qui notent dépenses, horaires,

                          Comme un bel organisateur né

                      Qui, aux émotions s’en réfèrent,

                    Comme un poète perdu, déclaré.

.

              Nous étions là tel jour telle heure

           Et avons mangé un … local menu,

         Et nous nagions, en plein bonheur,

      Où, quand, je ne me  souviens  plus.

.

  À chacun sa propre façon mémoriser

  Tel ou tel détail,  tel ou tel  événement. .

De les extérioriser,  de les intérioriser, …

Et demeurera, souvent, le seul garant………

.

Le Temps, filtre sans filet, oubliera tout ………..

Et bien plus, souvent, il mélangerait tout : ………..

Si aucune note écrite, aucune photographie …………

Ne peut vous servir, de support, repère : fini. …………..

.

.

Extensions

.

Des personnes se souviennent de tout,

Quelques autres : de rien ou  …  presque,

La majorité, de quelques faits marquants :

Randonnées, et paysages, visites, et soirées,

Rencontres, voyages, incidents, surprises !

.

Passant trop peu de temps à un endroit,

On n’a pas le temps d’imprimer, en soi,

De l’intérioriser, et c’est l’étonnement.

.

Quand l’on regardera la photo  qu’on

A prise et rapidement à cet endroit :

 «C’est  où,  ça,  c’est moi  qui  l’ai  prise

Cette photo, ne m’en souviens pas»

Et voilà comment on se fait piéger.

.

Combien de photos  de paysages,

Panoramas  à couper  le souffle,

Ai-je vu chez des amis ou relations,

Gâchées par leurs portraits en avant plan !

.

Dix fois, quinze fois, vingt fois même paysage,

Même pris sous tous les angles, ne remplaceront

Jamais le fait d’y être physiquement.

Différence entre les souvenirs

De lecture et photos de voyage :

Y être, y avoir été, en témoigner !

.

Les souvenirs s’adressent autant au copieur qu’à la raison

On ne demande pas ce qu’on a découvert d’astucieux,

On demande, et en premier, ce que l’on a aimé :

L’un n’empêche pas l’autre, curieux émeut

Mais il ne restera que… l’essentiel,

Et seul vous le déterminera,

Vous, s’en souviendra.

.

Il arrivait avant le retardateur et le selfie

Que ce soit la même personne  qui prenne

Toutes les photos d’un voyage en reportage

Et qui, après, au retour, n’apparaissait pas

Sur aucune et sans que cela soit volontaire.

.

Mieux est de demander à quelqu’un d’autre

De prendre la photo, s’il le veut bien, le sait

Avec smartphones, plus besoin de réglages.

Là aussi on a parfois des surprises de flous

Ou de doigt qui dépasse ou de mitraillage.

.

.

Épilogue

.

Presque tout le monde … souvenir gardera

De ses voyages et surtout hors de son pays,

Bien que ce ne soit pas… ce que l’on en dit,

Dépend de ce qu’on y cherche et y trouvera.

***

J’en ai connu se souvenant de presque tout,

Étaient intarissables, et précis, malgré tout,

On aurait cru qu’un guide ils avaient appris

Et le récitaient… sans le moindre parti pris.

***

J’en ai connu parlant des plages, des loisirs,

Ayant passé un mois en un club de touristes,

Sans le moindre mot sur coutumes, cultures :

Venus pour consommer, non visiter, partager.

***

Et j’en ai connu qui ont passé tout leur séjour

À participer aux fêtes, aux événements locaux

Communiquant, recevant, prenant des photos

De leurs meilleurs amis pour en revoir un jour.

***

Le pire que j’ai vu, à n’en pas croire ses yeux :

Nombre photos de chambres d’hôtels luxueux,

Ou de casinos… voire de tables de restaurants,

Au point : quels pays visités, les questionnant !

***

Y aller avec gens du pays est le mieux qui soit.

On constate qu’intérêts, souvenirs, sont variés,

Selon une échelle allant de un à cinq barreaux,

Mais faites vous-même votre classement perso.

***

Souvenirs, comme chacun sait, s’estomperont,

Avec le temps et parfois même se mélangeront.

Le mieux est rédiger un journal + album photo

Parfois ça ne suffira pas : un trou de mémoire.

.

.

366 – Calligramme

 .

De quoi se souvient-on

    Après  un  long voyage,

         De détails,  d’émotions,

              D’instants, de paysages.

 .

DE QUOI ……

                      Lors les milliers  d’images

                          Prises comme instantanés,

                              Vous serviront d’hommage,

                                      En tant que purs succédanés.

                  .        

                            SE SOUVIENT-ON

                                           Lors l’on verra alors s’empiler

                                                Sur des étagères … non rangés,

                                                     Albums car temps le fera défaut,

                                                      Pour exploiter toutes vos photos.

            .                           

                                     APRÈS UN VOYAGE !

                                                  Chacun  se  souviendrait  mieux

                                                 Des moments partagés heureux,

                                             Et chacun, pour autant, diffère,

                                       Dans des détails  qu’il préfère.

 .

  DE QUOI

                               Qui notent dépenses, horaires,

                          Comme un bel organisateur né

                         Qui, aux émotions s’en réfèrent,

                       Comme un poète perdu, déclaré.

 .

 SE SOUVIENT-ON…

               Nous étions là tel jour telle heure

             Et avons mangé un … local menu,

           Et nous nagions, en plein bonheur,

         Où, quand, je ne me  souviens  plus.

 .

APRÈS UN VOYAGE ! ……………

  À chacun sa propre façon mémoriser

  Tel ou tel détail,  tel ou tel  événement. .

De les extérioriser,  de les intérioriser, …

Et demeurera, souvent, le seul garant………

.

Le Temps, filtre sans filet, oubliera tout ………..

Et bien plus, souvent, il mélangerait tout : ………..

Si aucune note écrite, aucune photographie …………

Ne peut vous servir, de support, repère : fini. …………..

.

..

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

366 4

.

Une route en campagne

Ou des rails bord de mer

Ou une échelle … infinie,

Qui se perd en souvenir.

.

Échelle et souvenir grimpent ensemble

et même  s’ils ne se rejoindront  jamais,

ils se renvoyant leurs différentes images

si fait que la forme évoquera les fonds.

.

Tout voyage est envolée, embellie,

 Échelle pour notre imaginaire :

Lors les souvenirs restants seront,

Forcément, les plus marquants !

.

Symbolique

.

Symbole entre la terre et le ciel,

De l’ascension et de la valorisation,

L’échelle indique ascension graduelle

Et une voie communication  à double sens.

.

Hauteur, dimension d’un être vu de l’extérieur,

Tandis que la profondeur, sera vue de l’intérieur.

L’arc en ciel conduit à l’idée même de l’échelle.

Dans la  psychanalyse, l’escalade, l’escalier,

L’échelle tiennent une place importante.

.

Dans les rêves, l’échelle en tant que

Moyen d’ascension fait  peur,

L’angoisse ou contraire

La joie et la sérénité.

Crainte qu’échelle

Ne se renverse.

.

Descriptif

 .

366 – De quoi se souvient-on après voyage !

Alignement central / Titre absent / Thème  Réunion

Forme courbe/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : échelle / Symbole de fond : souvenirs

.

Fond

.

Évocation 

.

366 6

.

Tout voyage est envolée, embellie,

 Balance pour notre imaginaire :

Lors les souvenirs restants seront,

Forcément, les plus marquants !

.

Symbolique 

 .

Offrir des souvenirs

Signifie simplement

« Je   pense   à    vous ».

C’est la fleur qui permet

De dire que l’on a,  a eu,

Une pensée… affectueuse

Envers un de ses  proches.

.

Elle est utilisée pour exprimer

Le souvenir : mythologie grecque,

La jeune Io fut transformé en génisse

Par son amant Zeus en vue d’échapper

À la vengeance d’Héra

Puis déposée dans un champ, de pensées,

Pour y passer  la fin  de  sa vie, à déguster

Le souvenir de son amour.

des-fleurs-pour-vous.com/les-fleurs-langage-pensee

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les souvenirs ont une échelle de temps

Mais surtout d’importances, sentiments

Photos de familles, de groupes, de fêtes,

Étant placés au plus haut de l’échelle :

Celles auxquels, toujours, l’on tient,

Comme un trésor irremplaçable

Comme un résumé de sa vie

Qui lui donnera un sens

Qui nous appartient.

 .

Scénario

.

Par exemple, de la délicieuse vanille bourdon de l’Ile de La Réunion,

qu’on trouve au marché local, en forme de bâton, parfumé naturel,

de la bière locale du nom volatil disparu, indigène de La Réunion.

 .

.

Carnet, crayon, appareil photo

.

 .

Scénario

.

Par exemple, de la délicieuse vanille bourdon de l’Ile de La Réunion,

qu’on trouve au marché local, en forme de bâton, parfumé naturel,

de la bière locale du nom volatil disparu, indigène de La Réunion.

 .

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365 – Des pays où il fait toujours beau

Visuels et textuels  >>  

.

Des pays où il fait beau

Pays où il fait toujours bon,

Vivre sans se soucier de la météo,

Il en existe peu,  sur notre planète !

Et l’ile de La Réunion  en fait partie,

Non pas que ce soit le royal paradis

Mais l’on y vit près de la Nature,

Sans oublier bienfait Culture.

.

Tout se passerait dehors :

Dedans, cuisine sommeil,

Randonnée, ici, visite là :

Avec son boléro/chapeau.

.

Il est des pays où il fait toujours beau

Au point quelquefois susciter tel ennui,

L’on souhaite que tombent fortes pluies,

Pour rythmer les périodes avec et sans eau.

.

Le soleil est bienfait, tant pour vue que moral,

Car il permet de prévoir, et cela n’est pas banal,

Des activités poursuivies sur des longues durées,

Sans se soucier intempéries possibles annoncées.

.

Beaucoup se prétendent malheureux dès qu’il pleut,

Au point de relever, et très souvent la tête, aux cieux,

Comme si  aucun rayon de soleil ne pouvait se loger,

À l’intérieur d’eux-mêmes pour nuage, compenser.

.

C’est vrai que gens du nord sont plus besogneux

Que ceux du sud, qui préfèrent, de loin, mieux,

Musarder, bronzer, ou s’étaler, en plein soleil,

Quand tous les touristes aiment à faire pareil.

.

Le soleil est comme manne tombant d’un ciel

Où la vue de ce dernier vous rendrait si joyeux

Que, ne manquez de rien   d’autre, êtes heureux,

D’un  peu  que  vie ……………. sous  bel  arc-en-ciel.

.

.

Extensions

.

On ne peut pas dire qu’il fait du soleil

Tous les jours à l’ile de La Réunion.

Il arrive qu’il pleuve quinze jours

De suite et  sans discontinuer !

.

Le ratio soleil/pluie reste favorable

Au tourisme aux activités de plein air.

C’est la brume qui est la plus fréquente,

Dans les hauteurs et qui bien peut vous

Gâcher le paysage, en fin de matinée,

Au moment même où vous parvenez

Enfin au sommet  de votre marche,

Pour  profiter, à plein, du, spectacle

Des cirques de Mafat,  Salazie,  Cilaos.

.

Sur nos quinze jours de séjour fin mars

Deux de pluie et un en plein brouillard :

La vie  sous soleil, qui dure  quinze jours,

Est  organisée  autour du jardin, ou treille,

Terrasse qu’à l’intérieur même des habitations.

C’est typiquement ce que l’on recherche en congé :

Ne se soucier du temps qui passe, du temps qu’il fait !

.

Nous avons eu quinze jours de beau temps, et à suivre :

Qui s’en plaindrait, d’autres n’ont pas eu cette chance

Enfin La Réunion ce n’est pas l’Islande ni l’Irlande

Il peut pleuvoir toutefois  une semaine de suite

La preuve  en  est, le climat tropical du sud

Alors  qu’en nord,  il fait chaud  et sec :

Y a plusieurs climats, en la saison :

Soleil, plage, orage, montagne :

Rester zen avant tout, météo.

.

Pour ce qui est de nous changer

 De notre Bretagne, ça nous change

Un mois de beau temps … inespéré.

.

Gens vivent dehors et rien ne rangent

Il n’y a pas de météo  qui les dérange :

Vêtir, bermuda/tee-shirt tout le temps.

.

On en viendrait à croire en un… paradis

En creusant, même s’il y a bonne entente

Beaucoup se disent isolés et loin de Paris.

.

Et  par conséquent, ils veulent  venir vivre,

Ou travailler  en Métropole, sinon étudier :

Comme quoi nul n’est prophète de son pays.

.

.

Épilogue

.

Un flacon en forme, couleur, du soleil,

C’est un peu l’image de pays tropicaux

Où, quel que soit la saison, il fait beau,

Pour les pays du Nord : c’est merveille.

***

On a beau faire, on ne pourrait jamais

Mettre en bouteille de soleil condensé,

Faut aller le chercher là où il apparait,

Ce n’est pas le cas sous ciel… ennuagé.

***

Or, comme rien n’est stable ni parfait,

Toute une année : monotonie survient,

Chez les humains, des plus insatisfaits,

On aimerait la pluie, soleil on se plaint.

***

Pour ce qu’il en est d’Ile de La Réunion,

Alternance, sans chute de températures

Sauf exceptions  quelques jours par an,

Avec moyenne autour de trente degrés.

***

De mai à novembre, climat … variable,

Ni trop chaud, ni trop froid : agréable.

Et de janvier à mars il fera plus chaud,

Avril, en montagne, temperature zéro !

.

.

365 – Calligramme

 .

Des pays où il fait beau

Pays où il fait toujours bon,

Vivre sans se soucier de la météo,

Il en existe peu,  sur notre planète !

Et l’ile de La Réunion  en fait partie,

Non pas que ce soit le royal paradis

Mais l’on y vit près de la Nature,

Sans oublier bienfait Culture.

Tout se passerait dehors :

Dedans, cuisine sommeil,

Randonnée, ici, visite là :

Avec son boléro/chapeau.

L A     R  É  U  N  I  O  N 

Il est des pays où   P  il fait toujours beau

Au point quelquefois   A    susciter tel ennui,

L’on souhaite que tom      Y    bent fortes pluies

Pour rythmer les périodes      S   avec et sans eau.

                        *

Le soleil est bienfait, tant pour     O    vue que moral,

Car il permet de prévoir, et cela        Ù   n’est pas banal,

Des activités poursuivies sur des lon     *         gues durées,

Sans se soucier intempéries possibles     I            annoncées.

                                      L

Beaucoup se prétendent malheureux        *        dès qu’il pleut,

Au point de relever, et très souvent         F     la tête, aux cieux,

Comme si  aucun rayon de soleil           A    ne pouvait se loger,

À l’intérieur d’eux-mêmes pour          I      nuage, compenser.

                      T

C’est vrai que gens du nord          *    sont plus besogneux

Que ceux du sud, qui préfè      B    rent, de loin, mieux,

Musarder, bronzer, ou s’é    E    taler, en plein soleil,

Quand tous les touristes   A  aiment à faire pareil.

  U

Le soleil est comme manne tombant d’un ciel

Où la vue de ce dernier vous rendrait si joyeux

Que, ne manquez de rien   d’autre, êtes heureux,

D’un  peu  que  vie ……………. sous  bel  arc-en-ciel.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Evocation 

.

.

Une poivrière ou une salière

Un pion dans un jeu de société

Ou une concentration soleil,

Ou un flacon de parfum ?

.

Soleil et parfum vont bien ensemble :

chaleur magnifie, exhausse ce dernier

et son odeur persiste jusqu’en soirée :

forme en soleil évoque fond chaleur.

.

C’est un flacon de parfum

Qui évoquera bien un soleil :

Son odeur nous met souvent

 Dans même  joie …  pareille.

 .

Symbolique 

 .

Plus qu’un simple contenant

Qui protège le parfum de la lumière,

Le flacon est un véritable écrin invitant

À la découverte du jus qu’il renferme

Et en faire un objet de désir,

En véhiculant l’image de

La maison de parfum ou marque.

À charge pour le designer de jouer

Sur les volumes et sur les couleurs

Et sur les matériaux pour imaginer

Un flacon d’exception, qui deviendra

Un véritable objet de collection.

Modifié, source :cosmopolitan.fr/

les-parfums-et-leurs-flacons

.

Descriptif

.

365 – La Réunion : pays où il fait souvent beau  

Alignement central / Titre serpente / Thème  Réunion

Forme anthropo/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : flacon   /  Symbole de fond : soleil

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

C’est un flacon de parfum

Qui évoquera bien un soleil :

Son odeur nous met souvent

 Dans même  joie, pareille.

 .

Symbolique 

.

Lorsque coucher

De  soleil  apparaît  à

L’horizon du rêve, le message

Est à l’ensoleillement de l’univers de

La vie du rêveur lors ce dernier sort des

Ténèbres, il bénéficie des énergies possibles.

.

Si fait que contempler un soleil rayonnant,

Est signe irradiation, force, affirmation

Toutes actions et sentiments d’éclats,

Illuminés par des joies intérieures.

Soleil noyé dans les nuages ;

Une dose de tristesse

En présage.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La météo en hiver est des plus chaleureuses

Atteignant parfois jusqu’aux quarante degrés

Plus on grimpera,  plus on trouvera plus frais,

Lors faut se mettre au parfum pour bien dormir

À moins d’être adepte, nuits blanches sur plage,

En bord de mer, les nuits resteront très chaudes,

Vers les mille mètres, l’air reste doux, respirable.

Parfois il y a quinze jours de pluies ininterrompues.

C’était le cas, deux semaines avant, coup de chance.

 .

.

Toute l’année, rafraichir

.

 Scénario

.

Soleil vous accompagne de l’Est en Ouest, jusqu’à son dernier rayon.

Carte thermique températures été La réunion : chaud quand même !

La nuit il fait parfois au-delà de vingt-cinq degrés : sommeil difficile.

 .

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364 – Sept vacanciers, quinze jours à La Réunion

Visuels et textuels >> 

.

Sept vacanciers, quinze jours,

À peine le temps de faire le tour,

De l’Ile de La Réunion  …  d’amour,

Tant choses à voir, au centre, autour.

.

Nombre paysages, et climats, changent,

Du nord au sud, et  autant, d’est en ouest,

Sans compter du rivage jusqu’au sommet,

Il fait chaud, en bas, il fait froid en haut.

.

Pour bien faire, il faudrait trois mois,

Pour approcher toutes ressources,

Que cette île recèle en son sein :

C’est un minimum de temps !

.

Trois femmes, quatre garçons,

Couple de résidents au Tampon

En ville, au  cœur  de  La Réunion !

Voilà la belle troupe faisant trempette

À peine arrivé en eau chaude d’un lagon,

Loin de leur Bretagne, loin de ses tempêtes,

Sans moindre cri ni moindre vol de mouette.

.

Chacun appréciera, à sa façon et à sa mesure,

Ces atmosphères ondes dans des eaux pures,

Et que, La Réunion  sait offrir, aux estivants,

De métropole, parfois, en grands tourments,

De gouter, charme  de randonnée, matinale,

En cirque volcanique,  ou, en parc  régional,

Au-dessus des nuages,  de vapeur virginale,

Chaque journée, même très bien préparée,

Réserve  ses  flots  de problèmes  à régler.

.

La vie à La Réunion réclame pour moitié,

De l’organisation, doses d’improvisation

Fait appel  à la raison, et à l’imagination,

C’est cela qui fait son charme  et  passion

Cette ile est recouverte pleine végétation,

Gorgée de fruits et cela en toutes saisons.

.

Ce caillou  est Volcan  de l’Océan Indien.

Chacun s’approprie et chacun le fait sien

De vouloir flirter le piton de sa fournaise

On s’y sent comme un invité très à l’aise,

Et cela, bien qu’aucune herbe n’y pousse,

Et cela, bien que le cratère, ouvert, tousse.

.

Les filles d’ici, habillée, parfois, en pagnes

Font impressions, d’agréables compagnes,

À leurs hommes, hâblés, de ces montagnes,

Ou races, cultures et religions, se mélangent,

On trouvera autant, ici, de dieux que d’anges.

.

.

Extensions

.

L’Ile de La Réunion ne peut que

Nous laisser des souvenirs inoubliables,

Non pas parce qu’elle est française, volcanique,

Équatoriale, parce qu’elle est, simplement, magique.

Peu d’iles en Pacifique, peuvent prétendre à un tel statut.

N’étant pas une agence de tourisme, je n’en dirai pas plus.

Un avantage certain est de connaitre et de  fréquenter

Les habitants du coin, cela est vrai partout,

Cela est vrai à tous les coups.

.

Le tourisme, de voyage d’exploration, d’initiation, comparaison

Est devenu peu à peu une exploitation et une industrie de masse

Et ce mouvement mondial, planétaire est loin de son pic d’affaire

Nous sommes sept, pour quinze jours, logés en location vacances,

Mais il y a des autocars entiers remplissant les hôtels et les plages.

Tant mieux pour les uns tant pis pour autres, touriste est passager.

Il est matière première autant, sinon plus, qu’un humain, un frère !

Un instant, j’ai pensé, avec ma femme, m’y installer comme résident

L’envie est passée, nous nous sommes dit qu’on y reviendra souvent !

.

En famille ou en groupe,

Un voyage restera différent

Que tout seul, voire en couple

Souvenirs marqués par temps.

.

Nous avons avantage sur touristes,

Débarquant sans lien, ni connaissance,

Femme originaire de l’ile avec ses parents

Et une fratrie, toujours résidente, et jeune.

.

Lorsque nous les rencontrerons, plusieurs fois,

Nous échangeront, avec eux, sur le climat social

Qui nourrit les élections municipales prochaines

Les principaux problèmes qui se posent sur l’Ile.

.

.

364 – Calligramme  

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Sept vacanciers, quinze jours,

À peine le temps de faire le tour,

De l’Ile de La Réunion  …  d’amour,

Tant choses à voir, au centre, autour.

Nombre paysages, et climats, changent,

Du nord au sud, et  autant, d’est en ouest,

Sans compter du rivage jusqu’au sommet,

Il fait chaud, en bas, il fait froid en haut.

Pour bien faire, il faudrait trois mois,

Pour approcher toutes ressources,

Que cette île recèle en son sein :

C’est un minimum de temps !

.

Trois femmes,   S   quatre garçons,

Couple de rési      E  dents au Tampon

En ville, au cœur    P      de La Réunion !

Voilà la belle troupe T     faisant trempette

À peine arrivé en eau   *    chaude d’un lagon,

Loin de leur Bretagne,   V   loin de ses tempêtes,

Sans moindre cri ni mo   A  indre vol de mouette.

      C

Chacun appréciera, à sa    A  façon et à sa mesure,

Ces atmosphères ondes,   N       en des eaux pures,

Et que, La Réunion sait   C      offrir, aux estivants,

De métropole, parfois     I     en grands tourments,

De gouter, charme de     E    randonnée, matinale,

En cirque volcanique,    R     ou, en parc  régional,

Au-dessus des nuages,    S      de vapeur virginale,

Chaque journée, même     *     très bien préparée,

Réserve ses flots  de pro   À        blèmes  à régler.

            *

La vie à La Réunion réc      L   lame pour moitié,

De l’organisation, dose        A     d’improvisation

Fait appel  à la raison, et       *    à l’imagination,

C’est cela qui fait son char     R     me et passion

Cette ile est recouverte plei    É    ne végétation,

Gorgée de fruits et cela en      U  toutes saisons.

                        N

Ce caillou est Volcan  de        I  l’Océan Indien.

Chacun s’approprie et cha   O   cun le fait sien

De vouloir flirter le piton   N   de sa fournaise

On s’y sent comme un in   * vité très à l’aise,

Et cela, bien qu’aucune     herbe n’y pousse,

Et cela, bien que le cratère, ouvert, tousse.

.

Les filles d’ici, habillée, parfois, en pagnes

Font impressions, d’agréables compagnes,

À leurs hommes, hâblés, de ces montagnes,

Ou races, cultures et religions, se mélangent,

On trouvera autant, ici, de dieux que d’anges !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

364 4

.

Un pion sur un échiquier,

Un flacon avec un bouchon

Une silhouette de touriste,

Réalisée en forme de LEGO ?

.

Difficile de reconnaitre silhouette de dos,

En étant immobile :

Et qui plus est quand il s’agit d’un touriste

Et donc non natif.

.

Symbolique 

.

Réflexion sur ce que

Nous voyons, croyons de nous,

Ou que nous donnons à voir,

Notre aspect, notre

 Silhouette.

.

Ce que nous pensons logique, normal,

Ce que majorité des personnes veulent,

C’est-à-dire une silhouette, dite parfaite,

Plutôt mince, est loin d’être l’évidence

Pour notre cerveau-ordinateur.

.

Le seul régime qui marche

Vraiment et à long terme

C’est l’amour inconditionnel

Que nous devons nous donner.

Plus   nous  nous  acceptons,

.

Plus nous aurons le poids

Qui nous  convient  et

La silhouette que

 Nous devons avoir.

ladv.biz/la-silhouette-en-decodage

.

Descriptif

.

364 – Vacanciers, quinzaine à La Réunion  

Alignement central / Titre serpente / Thème  Réunion

Forme anthropo/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : silhouette  / Symbole de fond : touriste

.

.

Fond

.

Évocation 

.

364 6

.

Difficile de reconnaitre silhouette de dos,

En étant immobile :

Et qui plus est quand il s’agit d’un touriste

Et donc non natif.

.

Symbolique 

.

Manuel de l’Antitourisme,

Rodolphe Christin observe que

« L’un  des  paradoxes  du   tourisme,

D’aujourd’hui est : de tuer ce dont il vit,

Comme  véritable  parasite  mondophage.

Elle préfère le divertissement à la diversité.

.

Le premier est en effet plus confortable car

Il ne remet rien en cause. Ainsi le touriste

Déclare son amour à cette planète dans

Ses moindres recoins, ce faisant, pourtant,

Il contribue à l’épuiser et  impitoyablement »

Source : wikipedia.org/wiki/Tourisme_de_masse

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Comment distinguer un touriste, d’un natif :

Partout où l’on va, on se posera la question

La langue, bien sûr et, parfois, la couleur

La Réunion : y a tant de métropolitains,

Qu’on prendra le risque de se tromper,

Au moins une fois sur deux sinon plus.

.

Mais bon les indiens ça se verra bien,

Et les malgaches, pas très loin, aussi,

Mais le reste serait tellement métissé,

Que ce n’est même pas peine d’essayer,

Pour ma part, je ne m’y suis pas risqué !

 .

.

Le centre et le tour de côte de La réunion

.

Scénario

.

Résidence proposée aux touristes, tout  comme la nôtre,

pas très loin d’un plage, où l’eau est à vingt-cinq degrés,

nombreux lacs intérieurs au bord desquels piqueniquer.

 .

Visuels et textuels >> 

363 – Notre bain dans une cascade

Visuels et textuels  >> 

.

Notre bain dans une cascade,

Disons plutôt au pied, en mare,

Creusée par chute bouillonnante,

Participe bien être, contraste fort,

Entre douche froide, et bain chaud,

Entre bruit tonitruant et murmure.

..

Et, c’est là, qu’a été prise ma photo,

 Figurant en ce site dans «A propos»

Et c’était avant le bain pour mettre

Mon esprit en train de s’immerger

Dans cette eau, pure … et bleutée

Ce bonheur j’ai pu me permettre.

.

En partant  de  la  côte  marine,

En remontant  moitié de ravine,

Des paysages verdoyants défilent,

En voiture ou à pied, on s’y faufile.

.

Au fond  d’une  gorge  profonde,

Où l’eau se laisse tomber en onde,

On entend des cailloux, tout contre,

Chanter sa mélodie claire qui gronde.

.

Une rivière  s’alimente, et  serpente,

Au pied du volcan de La Fournaise,

Voici que nous en sommes bien aise

Au pied de sa cascade, sous sa pente.

.

Tombe  son eau  claire, moussante,

Et tombe son eau saine et mouvante,

Son eau pure et bleue, et si décapante,

De sensation eau fraiche, eau glaçante.

.

Un bain, un  plongeon, s’imposent

Dans le creux de son bassin … à flot

Accumulant les énergies de cette eau

Glissante en roches qui nous reposent.

.

Ces bruits,  incessants,  tonitruants,

Bercent nos oreilles de leurs… chants

Racontent les frasques de son parcours

Depuis les hauteurs d’un volcan en four.

.

.

Extensions

.

De remonter une rivière jusqu’à sa source,

Marcher le long de ses méandres et grimper

Sur ses cascades, se baigner  dans ses torrents.

Ce n’est pas ce qui manque en Ile de La Réunion.

.

On  y  trouvera, tout  aussi  bien,  des  cascades  en

Bordures  de  mer   qu’en  contrepentes  de  monts.

Toutefois   les   endroits   propices  à  la   baignade,

Ne sont pas légions sinon totalement inaccessibles.

.

L’eau est beaucoup plus fraiche que celle de plage :

Cinq à six degrés de moins et bien plus tonifiante.

Une fois que l’on y est, dedans, se forçant un peu.

Le bruit de la cascade n’est pas non plus celui

Du sac et du ressac en vagues de la mer.

.

En cascade, il est puissant, continu,

Il vous tombe sur la tête de haut.

Ce sont là deux opportunités parmi d’autres,

Pour se baigner laissant deux impressions différentes

En souvenir et qui n’ont rien à voir avec un bain dans

Une piscine, à laquelle avions accès en hébergement.

.

Quoi de plus rafraichissant que de se baigner

Au pied d’une cascade en bassin bouillonnant !

Son écume vous apporte un peu de son oxygène

Tant l’on peut y nager sans crainte ni sans gêne

Il y a comme une crique, un cirque de verdure,

Où bruit d’eau tombante, sans cesse, perdure

Et l’on en frisonne de joie, d’émotion pure

Comme en paradis perdu et retrouvé

Où le temps s’est soudain arrêté.

.

Une cascade, la possibilité de baignade,

Cela peut faire cliché  pour ile exotique.

Il est vrai qu’en métropole, montagnes,

Bassins cascades sont autour 15 degrés.

.

Attention  à ne pas se laisser emporter,

Par le courant de cascades à répétition,

À moins d’être  un adepte du canyoning,

Toujours bien équipé, bien accompagné.

.

L’eau qui stagne et l’eau qui bouge, court,

Ne fournit pas mêmes sensations au corps

Cette dernière  est vraie cure de jouvence,

Dont on se réjouit et on profite, d’avance.

.

.

Épilogue

.

Un bain sous une cascade

Vous imaginez quelle douche,

Mieux que les jets de la thalasso,

Avec tout sur les épaules, buste, dos.

***

Je n’ai pu y rester  qu’une minute  dedans

Tant la pression d’eau écumeuse, était forte,

 J’ai nagé après  dans son bassin bouillonnant :

Je me suis senti de suite au mieux qu’on se porte.

***

Attendez, y a partout des tas de cascades différentes,

Vous imaginez, si elle avait été très grosse, très longue,

Elle m’aurait assommé groggy dès les première seconde,

Je ne serais peut-être pas là à vous raconter sa descente !

***

Vingt minutes à : nager, buller, plonger…dans son bassin,

Les piscines des jeux ludiques : très cher, il faut les payer,

Lors ici, c’est gratuit, c’est très agréable  et c’est très sain,

Bien que sans  confort et il faut marcher pour y accéder.

***

Dans les chutes du Niagara, je n’irais pas me doucher

Je n’en sortirais pas vivant, tant ce serait suicidaire

Dans une mare dormante, non plus …  meurtrière,

Tant en microbes, substances polluées, chargée.

.

.

363 – Calligramme

 .

BAIN ………………………………

Notre bain dans une cascade,

Disons plutôt au pied, en mare,

Creusée par chute bouillonnante,

Participe bien être, contraste fort,

Entre douche froide, et bain chaud,

Entre bruit tonitruant et murmure.

EN UNE ………………………..……………

Et, c’est là, qu’a été prise ma photo,

 Figurant en ce site dans «A propos»

Et c’était avant le bain pour mettre

Mon esprit en train de s’immerger

Dans cette eau, pure … et bleutée

  Ce bonheur j’ai pu me permettre.

CASCADE ……………………………

   En partant  de  la  côte  marine,

      En remontant  moitié de ravine,

           Des paysages verdoyants défilent,

                En voiture ou à pied, on s’y faufile.

RÉUNIONNAISE ……

                Au fond  d’une  gorge  profonde,

                     Où l’eau se laisse tomber en onde,

                           On entend des cailloux, tout contre,

                                 Chanter sa mélodie claire qui gronde.

BAIN ………………

                                  Une rivière  s’alimente, et  serpente,

                                  Au pied du volcan de La Fournaise,

                                     Voici que nous en sommes bien aise

                                        Au pied de sa cascade, sous sa pente.

EN UNE ….

                                       Tombe  son eau  claire, moussante,

                                            Et tombe son eau saine et mouvante,

                                                Son eau pure et bleue, et si décapante,

                                                  De sensation eau fraiche, eau glaçante.

    CASCADE

                                            Un bain, un  plongeon, s’imposent

                                                Dans le creux de son bassin … à flot

                                                   Accumulant les énergies de cette eau

                                                      Glissante en roches qui nous reposent.

                       RÉUNIONNAISE

                                                    Ces bruits,  incessants,  tonitruants,

                                                       Bercent nos oreilles de leurs… chants

                                                           Racontent les frasques de son parcours

                                                              Depuis les hauteurs d’un volcan en four.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation  

.

363 4

.

Grosse cascade bouillonnante

Qui tombe dans un bassin d‘eau

Comme une douche sur une tête

Comme une fraicheur de vivre.

 .

Se baigner sous une cascade,

Dans un grand bassin de plaisir :

On s’imagine au paradis naturel

Des tous premiers hommes !

.

Symbolique 

.

Contrairement à la rivière,

À la mer, au lac, étant en relation

Avec la symbolique de l’horizontalité,

La cascade demeure sans équivoque

En relation avec toute sa verticalité.

La chute d’eau qui part d’un haut

Pour tomber et arriver, en bas.

.

La cascade, après la source,

Fait les rivières, les torrents, les lacs.

Cela dit en d’autres termes, elle évoque

De manière imagée l’incarnation

De l’homme sur Terre.

.

Comparée à un rideau

Cachant une grotte ou une caverne,

Elle symbolise le tissu ou voile séparant

 Bien  le monde visible  du  monde  invisible.

Modifié,  source :  wikireve.fr/dir/4420-cascade

.

Descriptif

 .

363 – Bain en une cascade réunionnaise

Alignement central / Titre absent / Thème  Réunion

Forme oblique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : cascade  / Symbole de fond : bassin

.

.

Fond

.

Évocation

.

363 6

.

Se baigner sous une cascade,

Dans un grand bassin de plaisir :

On s’imagine au paradis naturel

Des tous premiers hommes !

.

Symbolique 

 .

Le site des bassins de Saint-Gilles-les-Bains

Est un lieu remarquable parmi les plus prisés

Et fréquentés  de l’ouest de l’île  de La Réunion.

.

Situés dans ravine Saint-Gilles, les trois bassins

Et leurs cascades seront  facilement  accessibles

En 10, 20 ou 30 minutes de  marche  seulement.

.

Les bassins se succèdent, étant nichés au milieu

D’un magnifique paysage verdoyant, et offrent

Chacun un décor différent, l’eau douce, claire

Et très rafraîchissante des bassins invite

Les visiteurs à la baignade, l’’endroit

Est également idéal pour

Effectuer pause

 Pique-nique.

cartedelareunion.fr/listings/les-

bassins-de-saint-gilles-les-bains

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Cascades et bassins parfois s’enchainent

Tout dépend de comment l’eau se déchaine

Sur des pentes abruptes avec des parapets

Ici, c’est un large, c‘est un profond bassin

Où l’on se baigne en une eau à 20 degrés

Quand, à l’air libre : près de 35 degrés.

Le contraste est très fort  et bénéfique,

Pour la peau, et pour le corps entier,

Tant et si bien qu’on finit par rester,

Une heure ou deux sans s’y lasser !

 .

.

Formation naturelle de bassin cascade

.

Scénario

.

Des cascades dans l’Ile de La Réunion, il y en a beaucoup,

y a des simples avec de grands bassins pour s’y baigner,

et des multiples, d’où l’eau tombe de haut et de partout !

.

Visuels et textuels  >> 

362 -La visite du temple Tamoul

Visuels et textuels >> 

.

Faut montrer

Pattes blanches,

Lors bons chrétiens,

Lors… métropolitains,

Car si vous voulez visiter

Le moindre Temple…Indien,

Religion Tamoul n’est pas rien !

.

Faites d’abord ablutions

Des mains et des … pieds.

Le pantalon, et la chemise,

Sont de rigueur pour femmes

Pas de chaussures, de ceintures

En cuir tanné : faut rien d’animal,

Sur vous, qui souillerait votre âme !

.

Les statues, des plus bigarrées,

Avec plein de symboles convenus,

Nous aurons toutefois ouvert l’esprit

Sur un monde,  qui nous était inconnu.

On dit que toutes les religions  se valent,

Tamoul parait, bien sincère, et, bienvenue !

.

D’abord, trois tours d’un temple carré,  rond 

Par guide, faites-vous mener ensuite au vestibule

Où, grand garçon, marqué d’un point rouge au front,

Prie pour ses dieux Tamoul, en gardien …   en émule.

.

À l’extérieur, cent statues, des colorées, variées,

Divinités symboliques, moitié animale, humaine ;

D’autres sur le toit, empilées sur trois étages au carré

À toutes, les fidèles font leurs dévotions, par centaines.

.

À l’intérieur, sanctuaire des divinités sacrées,

Dans un patio étant réservé à la crème des fidèles,

Avec en plus sur les côtés, les sept planètes modèles

Qui faisaient naturellement objets de différentes piétés.

.

Saint des saints, protégé derrière porte ouverte

Était totalement inaccessible, à nous, les impurs,

Réservé aux prêtres et aux autres guides de l’azur :

Stop, ici ce serait sacrilège, serait même votre perte.

.

Grand seigneur, le guide, pour nous consoler,

Nous montre en la remise un grand char en bois :

Bien que de taille importante, onze tonnes, de poids,

Tous les ans il est, cérémonie, par fidèles Tamouls, tiré.

.

.

Extensions

.

Chaque religion a ses temples,

Rites, dévotions, interdictions, profanations.

On peut les critiquer, sans fondements, dépassés :

Jugement porté à partir de notre culture et civilisation.

.

Nous avons dans la religion catholique et chrétienne,

Nos rites et nos processions que d’autres religions

Ont du mal en en saisir le sens, voire la portée.

.

Traverser  des  feux de braise, en  marchant

Dessus, se percer la langue ou mutilation

Symboliques et cependant bien réelles

Peuvent  nous  sembler  inhumaines.

Mais toute religion,  par définition,

Comporte  bonne  part d’irrationnel

Et bien des traditions se poursuivent

Et se transmettent sans qu’on connaisse

Ni l’origine ni la raison : que traditions !

.

Des temples, lieux de cultes, il y en a pour toutes les religions

Chacune avec ses croyances, ses rites, ses coutumes, ses fêtes.

Résidents d’ile de La Réunion les accueille toutes, ou presque,

Et il ne se souciera pas d’en imposer une parmi tant d’autres :

Cette tolérance ou cette neutralité ou cette égalité religieuse,

Est rendue possible sur rocher loin de toute folie pour dieu

On peut en trouver, peu catholique en tous sens du terme

Lors il s’agit de troquer une croyance, contre une autre,

Toutes les religions se valent si elles ne sont déviantes

La secte et sectarisme ont conduit souvent à l’enfer.

.

.

362 –Calligramme

 .

UN

Faut montrer

Pattes blanches,

Lors bons chrétiens,

Lors… métropolitains,

Car si vous voulez visiter

Le moindre Temple…Indien,

Religion Tamoul n’est pas rien !

TEMPLE

Faites d’abord ablutions

Des mains et des … pieds.

Le pantalon, et la chemise,

Sont de rigueur pour femmes

Pas de chaussures, de ceintures

En cuir tanné : faut rien d’animal,

Sur vous, qui souillerait votre âme !

TAMOUL

Les statues, des plus bigarrées,

Avec plein de symboles convenus,

Nous aurons toutefois ouvert l’esprit

Sur un monde,  qui nous était inconnu.

On dit que toutes les religions  se valent,

Tamoul parait, bien sincère, et, bienvenue !

RÉUNIONNAIS

D’abord, trois tours d’un temple carré,  rond 

Par guide, faites-vous mener ensuite au vestibule

Où, grand garçon, marqué d’un point rouge au front,

Prie pour ses dieux Tamoul, en gardien …   en émule.

UN

À l’extérieur, cent statues, des colorées, variées,

Divinités symboliques, moitié animale, humaine ;

D’autres sur le toit, empilées sur trois étages au carré

À toutes, les fidèles font leurs dévotions, par centaines.

TEMPLE

À l’intérieur, sanctuaire des divinités sacrées,

Dans un patio étant réservé à la crème des fidèles,

Avec en plus sur les côtés, les sept planètes modèles

Qui faisaient naturellement objets de différentes piétés.

TAMOUL

Saint des saints, protégé derrière porte ouverte

Était totalement inaccessible, à nous, les impurs,

Réservé aux prêtres et aux autres guides de l’azur :

Stop, ici ce serait sacrilège, serait même votre perte.

RÉUNIONNAIS

Grand seigneur, le guide, pour nous consoler,

Nous montre en la remise un grand char en bois :

Bien que de taille importante, onze tonnes, de poids,

Tous les ans il est, cérémonie, par fidèles Tamouls, tiré.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

362 4

.

Un escalier pour monument

Ou un toit  à multiples étages

Servant de modèle  au temple

Plutôt indien, plutôt bouddhiste.

.

Temple est mot, édifice, générique

pour un bon nombre de religions :

dieu sait combien y en a hindoues,

aussi la forme convient au fond !

.

Temple Tamoul  ressemble  autre

Temple tout en étant différent :

Codes et rites, seront particuliers :

Il ne faudra pas porter de cuir !

.

  Symbolique

.

Importance du Temple,

Tant pratique que symbolique,

Tient en cela que c’est un objet matériel,

Ayant utilité, utilisation, précises et évidentes.

C’est un contenant. Il est possible d’y pénétrer,

De s’y tenir, d’y demeure, de s’y recueillir.

.

Le Temple est une unité de lieu

Où les hommes  sont  ensemble,

Où ils deviennent  un  Ensemble

Au sens mathématique du terme.

Ils y acquièrent   caractéristiques

Sans le Temple dirait  Bachelard,

L’homme serait un ordre dispersé.

Modifié, source : symbuli.pagesperso-orange.fr/

inaccessible_etoile/pages_etoile/s18-temple.

 

Descriptif

 .

362 – Un Temple Tamoul Réunionnais

Alignement central / Titre absent / Thème  Réunion

Forme superposée / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : temple    /     Symbole de fond : temples

.

.

Fond

.

Évocation 

.

362 6

.

Temple Tamoul ressemble autre

Temple tout en étant différent :

Codes et rites, sont particuliers :

Il ne faudra pas porter de cuir !

.

Symbolique d

.

Les

Temples

Hindouistes

Sont souvent dédiés,

À une divinité primaire,

Appelée la divinité tutélaire,

Et à d’autres divinités subalternes

Associées à cette divinité principale

En matière d’architecture, l’on peut

Dégager quelques règles générales.

.

Tout temple hindouiste  se compose,

Au minimum d’un cœur de sanctuaire

Appelé  garbha  griha  et  ensuite d’un porche

Permettant d’y accéder  mais   tout  sanctuaire

Est recouvert  et protégé  par une, ou des tours,

Plus ou moins haute, plus ou moins nombreuses.

Lors l’entrée s’effectuera toujours par un porche.

wikipedia.org/wiki/Architecture_des_temples_hindouistes

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Divers temples et nombres de religions

Ce n’est cela qui manque à La  Réunion,

Chacun peut pratiquer selon croyance,

Cette liberté est comme une évidence

Cela en fait un pays, pour tolérance,

Cela vous fait du bien en vacances.

 .

.

Maha Shiva Lingam

.

Scénario

.

Un temple hindou et qui visiblement n’est pas de chez nous,

avec ses statues, statuettes nichées en haut, un peu partout,

char hindou trainé à la main le jour de célébration rituelle !

.

Visuels et textuels >> 

361 – Seconde, longue randonnée

Visuels et textuels  >> 

.

Tout là-haut,

Sur la montagne,

Étant bien plus haute

Que notre belle Bretagne,

L’authentique forêt primaire

Nous attend et elle comprend,

Arbre, arbuste… fleur d’antan.

.

C’est un vrai, et un pur régal,

L’endroit est bien silencieux

Le paysage,  bien en creux,

Un long sentier en gravit

Sa colline impénétrable

En tous points, divine !

.

Lors nous y enfonçons,

D’un pas plus que léger,

En paysages  de fin d’été

Regorgeant  des verdures,

Et, de plantes,  si  sauvages

Que  l’on pourrait   en parler

Comme legs,  ou   sauvetages !

.

Entre haies roses,  qui jaunissent,

Ça monte, tourne, descend,   glisse,

Il faut tenir sa main qui tire et hisse

Afin que nos montées  ne rompissent

Le tour de chauffe, première montée.

.

Au bout  de  trois quatre, randonnées,

Vous serez roi des monts haut-perchés

Vous procurant points de vue extasiés.

Ici,  forêts  de  l’ile, vierges,  inhabitées,

Métropole : toutes exploitées,  spoliées ;

Ici, si vous jetez  une graine, elle pousse,

Là-bas, que chiendent, ronces, mousses !

.

Pour finir, la brume nous a pris et surpris

Par sa candeur, sa fraicheur sans la pluie,

Bien que, vite, chaleur du soleil, la dissipe,

Ça glisse encore assez pour se casser la pipe.

.

Une longue randonnée vous plongera et d’avantage,

Dans le paysage, dans la nature et jusqu’aux nuages

Car tout change, à chaque montée, à chaque virage,

Qui plus est, vous perdez du poids, finissez en nage.

.

La marche en montagne se compte en heures plus

Qu’en distance, vrai qu’il faut compter un quart

De temps en moins pour descente régulière.

Indications pancartes correspondent,

Temps des pauses non compris.

.

.

Extensions

.

Une petite

Randonnée fait ici

De quatre à cinq heures

Sur terrain pas trop dénivelé,

Une grande, de six à sept heures,

Sur terrain beaucoup plus accidenté.

.

Les forêts primaires, on ne les trouvera

Qu’à quinze cent mètres en les hauteurs,

Aussi faut-il grimper pour les atteindre,

Le silence est très impressionnant :

L’on peut se croire à mille lieux

De civilisation, d’habitations !

.

Une  boussole,  et  une carte,

Sont indispensables en lieux

Couverts des forêts primaires

Où les sentiers se ressemblent,

Et carrefours sont mal orientés :

On perd une heure si l’on se trompe.

.

Mon épouse devant, et moi derrière, et l’ami Pierre, qui suit :

Sommes tous trois en bermuda, tee-shirt et chapeau adéquat

Une première partie, facile, en pente légère, et bien régulière,

Suivie de quelques raidillons qui vous raidissent les tendons,

Et pour finir, un pic qui nous met l’estomac dans les talons.

Nous aurons fait quinze kilomètres et bu deux litres d’eau,

Sous un soleil frisant les 35 degrés en bas, et 25 en haut !

 Nous ne regrettons pas au vu du panorama imprenable,

Deux heures à le contempler entre le repas et la sieste.

.

L’on commence à grimper dans les hauteurs,

Et c’est de là qu’on voit la mer, de tous côtés,

On prend conscience des dimensions de l’ile,

Et de son caractère volcanique … accidenté.

.

Ce qui nous impressionne le plus : cirques,

Au nombre de trois et chacun son charme,

Et bien sûr la Fournaise encore en activité

Où l’on s’est promis d’aller jour prochain.

.

.

361 – Calligramme

.

Tout là-haut,

Sur la montagne,

Étant bien plus haute

Que notre belle Bretagne,

L’authentique forêt primaire

Nous attend et elle comprend,

Arbre, arbuste… fleur d’antan.

C’est un vrai, et un pur régal,

L’endroit est bien silencieux

Le paysage,  bien en creux,

Un long sentier en gravit

Sa colline impénétrable

En tous points, divine !

***************************

**************************

Lors nous y enfonçons,

D‘un pas plus que léger,

En paysages  de fin d’été

Regorgeant  des verdures,

Et, de plantes,  si  sauvages

Que  l’on pourrait   en parler

Comme legs,  ou   sauvetages !

Entre haies roses qui jaunissent,

Ça monte, tourne, descend   glisse,

Il faut tenir sa main qui tire  et hisse

Afin que nos montées  L ne rompissent

Le tour de chauffe   O    première montée.

Au bout de trois   N        quatre, randonnées,

Vous serez roi      G     des monts haut-perchés

Vous procurant    U         points de vue extasiés.

Ici, forêts de l’ile      E               vierges, inhabitées,

Métropole : toutes      *              exploitées, spoliées ;

Ici, si vous jetez une       R              graine, elle pousse,

Là-bas, que chiendent,       A               ronces, mousses !

Pour finir, la brume nous       N              a pris et surpris,

Par sa candeur, sa fraicheur        D                 sans la pluie,

Bien que, vite, chaleur du soleil        O                   la dissipe,

Ça glisse, encore assez, pour se casser    N                 la pipe !

Une longue randonnée vous plongera, et     N      d’avantage,

Dans le paysage,  dans la nature  et  jusqu’aux  É      nuages,

Car tout change, à chaque montée,   à chaque    E  virage,

Qui plus est, vous perdez du poids, finissez en   *  nage.

La marche, en montagne, se compte en heures plus

Qu’en distance, vrai qu’il faut compter un quart

De temps en moins pour descente régulière.

Indications pancartes correspondent,

Temps des pauses non compris.

À   L A   R  É  U  N  I  O  N  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

Lors on randonne,

Il faut toujours garder

Une poire, pour la soif,

Voire des letchis locaux.

.

Poire et fruit exotique ont peu à voir

avec une randonnée en cirque, ou pic

au delà des mille mètres, il y en a peu

si fait que la forme diffèrera du fond.

.

Une poire est bien issue d’une fleur de poirier

 Qui ne produit le fruit exotique letchi

Dieu sait s’il y en a, à La Réunion,

Des plus goûtus et goutés.

.

Symbolique 

.

Les grecs

L’auraient appréciée

La poire puisque Homère

Disait d’elle que c’était cadeau

Des dieux. Mais c’est aux romains

Que l’on doit  sa véritable  diffusion

Dans le reste de l’Europe,  l’auraient

Plusieurs fois croisée et auraient créé

Une cinquantaine de  variétés. Chine,

La fleur du poirier est le symbole du

Caractère éphémère de l’existence,

Car elle est très fragile. Occident,

Dans l’univers onirique, poire

Symbole érotique féminin.

patybio.over-blog.com/article-

petite-histoire-de-la-pyra-ou-poire

.

Descriptif

.

360 – Longue randonnée, à La Réunion   

Alignement central / Titre serpente / Thème  Réunion

Forme  en courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : poire    /     Symbole de fond : letchi

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Une poire est bien issue d’une fleur de poirier

 Qui ne produit le fruit exotique letchi

Dieu sait s’il y en a, à La Réunion,

Des plus goûtus et goûtés.

 .

Symbolique 

 .

Il s’agit du véritable symbole

Pour la belle  île de la Réunion !

Un letchi agréable à consommer,

Surtout pour les fêtes de fin d’année,

Letchi n’a pas que qualités gustatives.

.

Il s’agirait, aussi, d’un fruit  qui  possède

De nombreux bienfaits   pour notre santé,

Véritable source de fibres, le letchi est aussi

Très riche en vitamine C et en vitamine B9.

.

En dégustant le letchi de l’île de la Réunion,

Vous ferez du bien à vos papilles et santé !

blog-colipays.com/739/le-letchi-

le-symbole-de-lile-de-la-reunion

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le letchi est un arbre majestueux

Atteignant 20 mètres  de hauteur :

Il présente un houppier  volumineux,

Il est de forme  généralement arrondie.

Cultivé depuis plus de 4.000 ans en Chine,

 Et il aura été introduit à La Réunion en 1764.

Le fruit arrive à maturité au mois de décembre.

Gourmandise prisée  des Réunionnais,  les letchis

 Ornent tables de Noël et Jour de l’An à La Réunion.

 .

.

Belle forêt primaire

.

Scénario

.

Ma femme et moi, un ami, lors partie de montée facile, verdoyante,

qui nous procure vue panoramique  et  imprenable  sur un cirque,

projet de grimper sommet : sept heures de marche aller-retour !

 .

Visuels et textuels  >> 

360 – Première, courte randonnée

Visuels et textuels >> 

.

Facile sur le papier,

Facile, sur une carte,

Facile par les sentiers,

Facile avec… pancartes.

.

Au début, avons pied léger,

Grimpons  vers  les montées,

Descente, avons cœur, fatigué

Notre entrain nullement altéré.

.

Même quand une très raide pente

Ralentit notre marche, rendue lente

Quand racines nous feront trébucher,

Ferons bien attention à ne pas glisser.

.

Une petite pause, bienvenue et Petit-Lu,

Boire de l’eau n’est pas non plus, superflu,

Nous n’avons pas fini,  ne sommes pas d’ici,

Encore trois heures de marche, courage parti.

  .   

Nous traversons quantité de bois et de sous-bois,

Longeons quelques haies de plantes, fleurs des bois,

Et toutes ces végétations luxuriantes, de la fin de l’été,

Nous mettent nos yeux en émois, notre cœur aux abois.

   .

Une dernière pause, s’impose, avant d’attaquer la montée,

Casse-croûtes, bouteilles d’eau, commencent  à nous peser :

Oh hisse on s’arrache on s’agrippe à quatre pattes, grimper

On sue, on suffoque, on expire, soupire : cette fois on y est.

   .

Au bout d’un haut sentier en plein milieu de la randonnée

Il ne nous reste plus qu’à descendre quelque peu fatigué,

Notre journée aura été très longue,  dès six heures levés

Cela dit, à aucun moment, ne songerons à la regretter.

.

Facile sur le papier  ….  plus dur sur la montée :

Notre sort  de  randonneurs   réunionnais,

N’est pourtant pas des plus mauvais,

Il y en a d’autres à nous envier.

.

.

Extensions

.

Vrai que petite mise en jambes

Avant d’attaquer les plus longues

Et hautes randonnées, s’avère  plus

Que nécessaire, puis vital, à l’arrivée.

.

Vous débarquez, station  de ski, l’hiver,

Vous n’attaquez pas d’emblée piste noire

Prenant le risque de vous casser, de passer

Votre semaine de vacances dans un hôpital.

.

Une marche est  moins dangereuse,  violente.

Corps s’habitue à endurer, de mieux en mieux,

À se dépasser, à se surpasser,   jusqu’à vous faire

Comprendre le moment, l’endroit où  il serait bon

De souffler  ou, parfois, de s’arrêter, voire renoncer.

.

Chaleur, fraicheur, compteront autant que longueur,

Et hauteur de randonnée, boire est impératif absolu

Au-delà trente-cinq degrés, le corps se déshydrate

Nettement plus vite, et le fait faire une pause

Pour grignoter retarde l’hypoglycémie.

.

La première randonnée sera une, d’échauffement, d’acclimatation.

Elle ne sera pas trop longue, pas trop haute, et pas trop fatiguante.

Un sac léger sur le dos, contenant rien que le pic-nic, et  boissons,

Une marche non rapide, avec des arrêts fréquents pour souffler.

Il y a quand même et avant tout décalage, déphasage, horaire

À compenser et ce n’est pas en forçant que l’on va y arriver.

On risquerait de plus de se faire des ampoules ou entorse.

.

Faut se mettre en train, sans se forcer :

Dix kilomètres, premier jour, c’est assez,

Vingt nous auraient cassés genoux, pieds

En plus des trois heures d’horaire décalé,

.

Avec métropole  et  un coucher fort tard,

On est un peu zombies,  dans le coltard :

 Mal réveillé, lors en état de somnolence,

Randonnée ne doit pas être pénitence.

.

.

360 – Calligramme

 .

Facile sur le papier,

Facile, sur une carte,

Facile par les sentiers,

Facile avec… pancartes.

.

Au début, avons pied léger,

Grimpons  vers  les montées,

Descente, avons cœur, fatigué

Notre entrain nullement altéré.

.

Même quand une très raide pente

Ralentit notre marche, rendue lente

Quand racines nous feront trébucher,

Ferons bien attention  à ne pas glisser.

.

Une petite pause, bienvenue et Petit-Lu,

Boire de l’eau  n’est pas,  non plus, superflu,

Nous n’avons pas fini  *    ne sommes pas d’ici,

Encore trois heures de    C marche courage parti.

   

Nous traversons quantité    U   de bois et de sous-bois,

Longeons quelques haies de  R      plantes, fleurs des bois,

Et toutes ces végétations luxu  T      riantes, de la fin de l’été,

Nous mettent nos yeux en ém    E     ois, notre cœur aux abois.

     *

Une dernière pause, s’impose,      R      avant d’attaquer la montée,

Casse-croûtes, bouteilles d’eau,      A       commencent  à nous peser :

Oh hisse on s’arrache on s’agrip      N       pe à quatre pattes, grimper

On sue, on suffoque, on expire,         D       soupire : cette fois on y est.

              O

Au bout d’un haut sentier en plein       N        milieu de la randonnée

Il ne nous reste plus qu’à descendre       N        quelque peu fatigué,

Notre journée aura été très longue,         É     dès six heures levés

Aucun moment, ne songerons                E      à la regretter.

À     L A     R É U N I O N   

.

Facile sur le papier  ….  plus dur sur la montée :

Notre sort  de  randonneurs   réunionnais,

N’est pourtant pas des plus mauvais,

Il y en a d’autres à nous envier.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation  

.

.

Lors on randonne,

Il faut toujours garder

Une poire pour la soif,

Voire fruit exotique.

.

Poire et fruit exotique ont peu à voir

avec une randonnée en cirque, ou pic

au delà des mille mètres, il y en a peu

si fait que la forme diffèrera du fond.

 .

Une poire est bien issue d’une fleur de poirier

 Qui ne produit de fruit, de fleur exotique 

Dieu sait s’il y en a, à La Réunion,

Des plus goûtues et goutés.

.

Symbolique 

 .

En chine,

La fleur du poirier

Est symbole du caractère

Éphémère de notre existence,

Tant elle est perçue comme fragile.

.

En occident dans notre univers onirique

La poire serait un symbole érotique féminin,

Les noms, qu’on lui a donnés, au fil  des siècles.

.

En témoignent assez bien : comtesse d’Angoulême

Belle lucrative, doyenne comice, duchesse Orléans

Galien y voit le fruit le plus propre à désaltérer,

Et de fait l’expression désormais populaire

Qui est de  » garder une poire pour la soif « 

N’est pas tout à fait dénuée de sens.

Source : patybio.over-blog.com/article-

petite-histoire-de-la-pyra-ou-poire

.

Descriptif

.

360 – Courte randonnée, à La Réunion   

Alignement central / Titre serpente / Thème  Réunion

Forme  en courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : poire    /     Symbole de fond : fruit

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

.

Une  poire n’est pas ce qu’on peut appeler

Un fruit exotique :

Mais dieu sait s’il y en a, à La Réunion,

Des plus goûtues et goutés.

.

Symbolique 

.

Il est assez courant

De se voir dans des jardins fruitiers

Ou bien même devant un potager dans ses rêves.

Il est possible, aussi, de voir apparaître des fruits

Exotiques bien mûrs, appétissants en sa vision.

Tout cela n’est évidemment pas dû au hasard

Car tous ces fruits, légumes, ont un sens

Au niveau symbolique spirituelle.

crystallia.unblog.fr/symbolique

-des-fruits-et-legumes

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les poires et les fleurs de poiriers,

Pour sûr, seront des plus communes

Lors fruits exotiques sont découvertes

Pour un métropolitain, de la Bretagne.

.

En voit en certains magasins spécialisés,

Mais pas sur des plantes, arbres, pousser.

C’est vrai plaisir que de pouvoir les cueillir,

En saison ou les acheter sur les étals locaux.

Des ananas Victoria, mangues et bananes.

Letchis,  longanis,  papayes,   goyaviers,

Anones, jusqu’aux fruits de la passion,

Et j’en passe…  tant il y en a, y en a !

 .

.

Temps pour contemplation

.

Scénario

.

Une allée couverte d’arbustes sauvages se profilant en montant.

Plus en hauteur, la même avec une végétation sèche et tombante.

Arrivés à destination sur les bords d’un cirque, le moment pic-nic.

 .

Visuels et textuels >> 

359 – Conservatoire botanique

Visuels et textuels  >>

.

C’est vrai, difficile,

Comment vous décrire

Un tel plaisir de nos yeux,

Que d’observer, de contempler,

Une telle nature,  vierge, en ce lieu !

Il  faut  des jours,  si ce n’est semaines,

Pour prétendre en  avoir bien fait le tour,

Pour bien connaître, pour bien apprécier,

Quels sont fruits indigeste, fruit amour.

Tant vrai qu’homme  n’a jamais cessé

De bouleverser, ou modifier,

       Équilibre culture ile,

      Sur   floraisons,

   Étagées

.

Près de la mer, cannes,

Mi-hauteur, géraniums,

Tout en haut : orchidées,

Sa déforestation a grimpé

Sévi, faisant place à profit.

.

Conservatoire est concentré

Des plantes  et des végétaux,

On en trouve partout sur l’ile,

À différents endroits, niveaux.

.

Un coin de vallée  merveilleux :

Un parc de sept hectares, arboré

D’espèces de plantes par milliers,

Faisant des jaloux et des heureux.

.

Un paradis floral  pour les oiseaux,

Nulle part, n’avons vu  de plus beau

Partout, on les voit  voleter, chanter,

Du cardinal … au tisserin bien niché.

.

En fond d’allée,  en palier, champêtre,

L’on voit la grande maison, de maitre,

Flanquée  d’une  cuisine, dépendances,

Construites par un  Marquis de France.

.

Un jardin, paradisiaque et dans une ile,

Qui ne l’est pas moins, et, d’après nous,

Contraste fort avec les forêts primaires

   Qu’on trouve encore, en quelques coins.

.

      Une église … en forme de croix romaine,

          Sise à l’orée du parc, ouverte en semaine,

              Nous invite à remercier dieu, d’avoir créé,

                 Arbres, plantes, fleurs, et tant de diversité.

.

                    Toute végétation mérite  notre  attention :

                        Chacune raconte son histoire, colonisation,

                         Les espèces indigènes sont les plus rares,

                           Ce caillou est volcanique et sans tare.

.

.

Extensions

.

Il est difficile d’imaginer

Qu’à partir de rien ou de laves,

Voire de pierres ou cendres chaudes,

Refroidies peu à peu, il y est une végétation

Des plus florissantes après des milliers d’années.

Comme ne croyant pas à une génération spontanée,

Elles sont forcément venues d’ailleurs mais comment.

.

Ce sont, probablement, des oiseaux qui ont emporté

Des graines puis, plus tard, avec une colonisation

Par les premiers hommes,   quelques vaisseaux

Lors aujourd’hui, vous jetez n’importe quelle

Graine sur le sol et elle se prend à pousser.

Si cela n’a pourtant rien d’un miracle,

C’est quand même extraordinaire !

.

Un conservatoire dans une ile qui l’est elle-même, cela a-t-il du sens !

En un seul endroit se trouve rassemblées,

Nombre espèces végétales endémiques de La Réunion : ce n’est pas rien.

Et puis cela a été un apport de la métropole :

Marquis de France, Joseph Antoine Sosthènes d’Armand de Chateauvieux

1804 – 1885, domaine acheté par La Réunion 1986.

Voilà, vous savez tout ou presque, de l’histoire, en tous cas autant que moi !

Je vous conseille d’aller y faire un tour, voire long détour.

Rien que la collection d’orchidées, vaut à elle-seule, le prix du billet d’entrée.

.

Il y a comme des … différences

 Entre nombre de plantes et fleurs,

Dans la nature et jardin botanique :

C’est leurs proximités et leurs densités

.

Séduits par leurs arrangements en allées,

Leurs densités dans des serres spécialisées,

Le parcours s’avère être un plaisir des yeux,

En plus d’odeurs, parfums parfois capiteux.

.

Ce qui m’a le plus impressionné, n’a pas été

La gousse de la vanille, mais la marguerite.

J’ai appris qu’on en extrayait la substance

Ayant longtemps servie fixateur parfum !

.

.

359 – Calligramme

.

Vrai,     difficile :

Com  B  ment vous  C décrire

Un tel plaisir O             O     de nos yeux,

Que d’observer,  T        N     de contempler,

Une telle nature,      A   S      vierge, en ce lieu !

Il faut des jours,            E        si ce n’est semaines,

Pour prétendre en            R   N       avoir bien fait le tour,

Pour bien connaître,        V         I         pour bien apprécier,

Quels sont fruits indi   A               Q       geste, fruit amour.

Tant vrai qu’homme  T                     U        n’a jamais cessé

De bouleverser, O                           E      ou modifier,

       Équilibre I                                   *    culture ile,

      Sur   R                                 flora *   isons,

   E                                  étagées  *

L  A      R   É   U   N   I   O   N  

.

Près de la mer, cannes,

Mi-hauteur, géraniums,

Tout en haut : orchidées,

Sa déforestation a grimpé

Sévi, faisant place à profit.

Conservatoire est concentré

Des plantes  et des végétaux,

On en trouve partout sur l’ile,

À différents endroits, niveaux.

Un coin de vallée  merveilleux :

Un parc de sept hectares, arboré

D’espèces de plantes par milliers,

Faisant des jaloux et des heureux.

Un paradis floral  pour les oiseaux,

Nulle part, n’avons vu  de plus beau

Partout, on les voit  voleter, chanter,

Du cardinal … au tisserin bien niché.

En fond d’allée,  en palier, champêtre,

L’on voit la grande maison, de maitre,

Flanquée  d’une  cuisine, dépendances,

Construites par un  Marquis de France.

Un jardin, paradisiaque et dans une ile,

Qui ne l’est pas moins, et, d’après nous,

Contraste fort avec les forêts primaires

   Qu’on trouve encore, en quelques coins.

      Une église … en forme de croix romaine,

          Sise à l’orée du parc, ouverte en semaine,

              Nous invite à remercier dieu, d’avoir créé,

                 Arbres, plantes, fleurs, et tant de diversité.

                    Toute végétation mérite  notre  attention :

                        Chacune raconte son histoire, colonisation,

                         Les espèces indigènes sont les plus rares,

                           Ce caillou est volcanique et sans tare.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

359 4

.

Sauf  erreur  grossière, de ma part,

Je pencherais pour un champignon

Qui correspondra bien à pleine nature,

Bien qu’il s’agisse de jardin de fleurs.

.

Champignon, quel qu’il soit,

 Évoquerait toutes les botaniques 

Et puis, il y a tellement de fleurs

Qu’il serait dur de les représenter.

 .

Symbolique

 .

Les champignons

Sont tous des plantes qui,

Sous une apparence identique,

Sont  comestibles  ou   vénéneuses.

Champignons symbolisent soupçon.

En Asie, et, notamment, en  Chine,

Le champignon reste le symbole

De la longévité et fertilité.

En mythologie,

Il figure  parmi

Attributs du dieu

De cette longévité.

Cette  association

Tient, sans doute,

Qu’une fois séché,

Il se conserverait

Très longtemps.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-champignon.

.

Descriptif

.

359 – Conservatoire botanique, La Réunion  

Alignement central / Titre oblique / Thème  Réunion

Forme  en X   /  Rimes libres    /    Fond accordé à forme

Symbole de forme : champignon / Symbole de fond : fleurs

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Champignon, quel qu’il soit,

 Évoquerait toutes les botaniques 

Et puis, il y a tellement de fleurs

Qu’il serait dur de les représenter.

.

Symbolique 

 .

Les fleurs sont l’attribut

De Flore et parfois de l’Aurore

Ainsi que les figures allégoriques

Du Printemps, de la Logique,

De l’Espérance et de l’odorat.

.

La Logique, un des sept arts libéraux,

Portera, parfois, un bouquet de fleurs.

L’Espérance détient aussi cet attribut,

Fleur annonce future naissance fruit.

.

Niveau mythique, Zéphyr,

Le  vent  du  printemps,

S’étant  épris de Flore,

L’enlève et s’unit à elle

En mariage : en gage

De son amour, il lui offre de régner

Sur les champs et jardins cultivés.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_fleurs

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les plantes exotiques et indigènes

Sont, souvent, des plantes exquises,

Qu’on voit par milliers à La Réunion,

En quelques exemplaires, en Métropole !

Champignon frais : faible valeur énergétique.

.

Ami indispensable de cuisine saine et savoureuse.

On trouve du cuivre, du potassium, du phosphore

Il y a, aussi, ceps et bolets, bella rosé, portobello.

Agrémentés de plantes à cuisiner, un vrai régal,

Sans oublier les orchidées et les cannes à sucre

 .

.

Fleur appelé Oiseau du paradis

.

Scénario

.

On a vu plantes et  fleurs aux allures peu communes en Métropole.

Ancienne demeure de Marquis de France, s’y intègre parfaitement.

Végétation est flamboyante, bien fleurie, bien odorante en la saison.

 .

Visuels et textuels  >>

358 – Programme des visites

Visuels et textuels  >> 

.

Lors nos deux amis, locaux,

Sont prévenants charmants

Seul fait de les voir arriver

Nous voilà déjà contents.

Et La Réunion comment

Lui consacrer du temps,

Y demeurer  longtemps,

Y revenir,  plus souvent.

.

Flâner et puis farnienté,

Pied manguier, cocotier,

Ou la valse à trois temps,

Nager, cuisiner, marcher.

Il n’est jamais … trop tard

Pour visiter et s’acculturer,

À  un si  accueillant caillou,

Que pleurerons en quittant.

.

Comme  en fous  de nature,

Demeurons  en émerveillés

De sa richesse  botanique,

Toute  en  fleurs, boutons.

Sans oublier sa … cuisine

Parfumée ou bien épicée

Dont toutes nos papilles

S’émoustillent, encore.

.

Chaque journée bien que programmée,

Réserve ses flots de problèmes à régler,

La vie à La Réunion réclame la tension

De l’organisation et de l’improvisation

Fait appel à la raison, à l’imagination,

Lors cela lui donne charme, passion.

.

L’ile est recouverte de végétations,

Gorgée de fruits en toutes saisons,

Ce caillou, volcan d’Océan Indien,

Chacun se l’approprie, le fait sien.

.

De flirter avec piton de Fournaise

On s’y sent comme invité, à l’aise

Bien qu’aucune herbe n’y pousse

Bien que cratère s’ouvre, tousse.

.

Les filles, d’ici, parfois, en pagnes,

Constituent d’agréables compagnes,

Aux hommes hâblés hors montagnes,

Races, cultures  religions se mélangent

On trouve ici autant dieux que d’anges.

.

Nos yeux, narines, oreilles pores, palais,

S’ouvrent  sur paysages, coutumes, mets,

Zoreilles pour blancs, Zarabes pour autres,

Deux semaines à passer, parmi eux apôtres

De nos us et coutumes,  de notre métropole,

Que beaucoup ne connaissent, n’étant créole.

.

.

Extensions

.

Présents en l’ile de La Réunion,

Il y aura de quoi faire pendant

Au moins deux mois, et, nous

N’avions que deux semaines.

.

Ce qui est frappant,

C’est cette correspondance

Harmonieuse, entre la diversité

Des climats, celle des végétaux,

Des maisons  et  des résidents.

Tout ici se côtoie, se mélange

 .

Se fréquente, se marie,

Sans exclusion, sans hiérarchie.

On aimerait bien connaitre ça,

En Métropole, faut pas rêver.

Huit  cent  mille  habitants

 .

En Ile La Réunion,

Huit millions en Ile de France,

Ce n’est pas qu’une question d’échelle

Mais de quantité, densité cohabitations.

.

Mais qu’est-ce qu’on est donc allé faire si loin et sur un caillou ?

Il parait qu’il y a de quoi et on peut se prélasser de rien du tout !

Il y a, la mer, les villes, les montagnes, les cirques, et les vallées :

De quoi marcher deux semaines en diversifiant, sans se reposer,

Sauf à faire la Diagonale du fou,  à toute vitesse, en deux jours !

Très peu pour moi je l’ai supprimé de la liste de mes randonnées

Je crois que je peux faire le fou autrement, même en diagonale.

.

Un programme de visites, rencontres, randos,

Sur une durée de deux semaines, ça fait court,

Et il faut l’adapter chaque fois au gout du jour

Pour ne pas, lors fatigués en avoir plein le dos.

On commence naturellement par une rencontre,

Des locaux, des amis de la famille ou des parents

Nous aidant par leur présence à être dans le bain

Que nous reverrons, certainement, jour prochain.

.

Comme c’est la première fois que je débarque ici

Je n’ai que peu d’informations et aucun a priori,

Je me propose de jouer l’éponge et au fil de l’eau

Me faire à l’idée que c’est lieu d’accueil et rando.

.

.

358 – Calligramme

.

Lors nos deux amis, locaux,

Sont prévenants charmants

Seul fait de les voir arriver

Nous voilà déjà contents.

Et La Réunion comment

Lui consacrer du temps,

Y demeurer  longtemps,

Y revenir,  plus souvent.

Flâner et puis farnienté,

Pied manguier, cocotier,

Ou la valse à trois temps,

Nager, cuisiner, marcher.

Il n’est jamais … trop tard

Pour visiter et s’acculturer,

À  un si  accueillant caillou,

Que pleurerons en quittant.

Comme  en fous  de nature,

Demeurons  en émerveillés

De sa richesse  botanique,

Toute  en  fleurs, boutons.

Sans oublier sa … cuisine

Parfumée ou bien épicée

Dont toutes nos papilles

S’émoustillent, encore.

 .

*********************************

****************************************

P  R  O  G  R  A  M  M  E

.

Chaque journée      D     bien que programmée,

Réserve ses flots de     E       problèmes à régler,

La vie à La Réunion      S       réclame la tension

De l’organisation et de      *        l’improvisation

Fait appel à la raison, à      V       l’imagination,

Lors cela lui donne char         I       me, passion.

L’ile est recouverte de               S      végétation,

Gorgée de fruits en toutes             I        saisons,

Ce caillou, volcan d’Océan              T       Indien,

Chacun se l’approprie, le fait          E          sien.

De flirter avec piton de Four         S           naise

On s’y sent comme invité :          *            à l’aise

Bien qu’aucune herbe              À         n’y pousse

Bien que cratère                *        s’ouvre, tousse.

Les filles, d’ici,            L        parfois, en pagnes,

Constituent d’         A       agréables compagnes,

Aux hommes         *      hâblés hors montagnes,

Races, cultures      R       religions se mélangent

On trouve ici autant    É       dieux que d’anges.

Nos yeux, narines, oreilles   U       pores, palais,

S’ouvrent sur paysages, coutumes   N        mets,

Zoreilles pour blancs, Zarabes pour   I    autres,

Deux semaines à passer, parmi eux    O apôtres

De nos us et coutumes, de notre mé   N tropole,

Que beaucoup ne connaissent : n’étant créoles !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

358 4

.

Un piédestal avec sa statue,

Une brosse à cheveux, ronde,

En haut,  notre première liste,

En bas, la première randonnée.

.

Une liste de choses à faire, acheter, voir :

quoi de plus normal, arrivant pour séjour,

et qui plus est pour prépare une randonnée

tant et si bien que la forme converge à fond.

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Les listes seront diverses et variées

En fonction des souhaits :

Nous, nous sommes venus, ici, pour

Visiter et pour randonner.

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Symbolique 

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En poésie, la liste

Peut être une figure de style

Économe, efficace comme en vers :

« Adieu veau, vache, cochon … couvée »

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Ou comme dans la prose, plus descriptive

« Les  arbres  des  boulevards,  les  vespasiennes,

Les bancs, les grilles, les becs de gaz, tout fut arraché».

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Prévert a intitulé un de ses poèmes inventaire  commençant

« Une pierre deux maisons trois ruines quatre fossoyeurs ».

Source : wikipedia.org/wiki/Liste

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Descriptif

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358 – Programme des visites à La Réunion  

Alignement central / Titre serpente / Thème  Réunion

Forme  droite  /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : liste  / Symbole de fond : randonnée

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Fond

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Évocation de fond

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358 6

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Les listes seront diverses et variées

En fonction des souhaits :

Nous, nous sommes venus, ici, pour

Visiter et pour randonner.

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Symbolique 

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La marche est un

Exercice physique

Très complet et un temps

Propice pour délier sa pensée,

Rêver, se ressourcer.

Elle participe d’un éveil

Sensoriel au monde :

Les odeurs, les bruits,

La lumière, les couleurs

Et d’un retour à l’essentiel,

Qui permet de se désencombrer,

De s’alléger des surcharges inutiles

Et de reprendre son souffle.

Le sens de la marche Cairn.info

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Corrélations

Fond/forme 

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La liste est longue des raisons d’aller à La Réunion,

Et une à la Prévert ou Boris Vian, n’apporterait rien,

Quand il s’agit  de s’y rendre  comme par vraie passion

Des iles exotiques, qui nous feraient le plus grand bien !

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Voilà bien tel refrain méritant un nombre de couplets,

Je m’en vais de ce pas, vous en écrire quelques-uns !

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Quelques-uns, pas trop, il suffit d’entendre chants

Créoles pour comprendre l’amour des résidents

Et de participer à nombre des joyeuses fêtes

Qu’ils ne manquent pas de vous concocter,

Comme devenus, zoreilles, l’un de leurs.

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Un petit point sur le Globe

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Scénario

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Vue aérienne de l’Ile de La Réunion, Pacifique, près de Madagascar.

Cirques creusés par volcans rapprochés et le cratère de la Fournaise.

La ville de Saint-Denis de La Réunion : contraste mer et montagne.

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Visuels et textuels  >>