355 – Gérardmer serait-elle une ville prédestinée !

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Station balnéaire

Et aussi  lingère,

Fréquentée  l’été

Comme en hiver.

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Ville  Gérardmer,

Dans  son bel écrin

De verdure apprêtée

A comme un air divin

Près d’eau, sans marin,

Sans marée  et sans mer.

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La ville respire   grand air,

Entourée  de forêts de sapins

Qui colorent ses monts de verts,

Comme tous les coteaux vosgiens :

On s’y rend, on s’y plait, on y revient

Gérardmer, ville dont on se souvient !

.

Je me souviens, d’y avoir été, en hiver,

Il y a déjà longtemps, pour faire du ski,

Mes enfants avaient alors dix, treize ans

Eux, ils préféraient glisser sur les pistes,

Que venir, avec moi, visiter Gérardmer !

.

Montagne  enneigée, autour de grand lac,

Ce dernier paraissait surgir  de nulle part.

Pour ce qui est, de mer,  il n’a que Gérard,

De marée, il n’a jamais connu, sac, ressac,

Quand bien gelé les patins glissent dessus.

.

Cet été, m’y revoici, une  autre fois, encore,

Avec un fils et ses deux petits-enfants en or

On en fait le tour pour chercher un endroit,

Où on peut pique-niquer au frais,  esseulés,

À l’ombre de grand pin, près d’un ruisseau.

.

Plus loin, une petite plage  sur un des côtés,

Voisine  avec des pelouses, pour s’allonger :

Une grande école de voile, pour les enfants,

Des barques électriques, pédalos, sur le lac,

Y a de quoi s’amuser sans jamais se lasser.

.

Pour les petits, c’est leurs naturels paradis,

Même les chiens, les chats, ici sont admis.

Pour les grands c’est un artificiel paradis

Avec casino pour des jeux, plus sérieux,

Et magasins d’étoffes, moins ruineux.

.

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Extensions

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Gérardmer est une grosse commune

D’environ huit mille cinq ans habitants.

Connue pour son lac et pour ses textiles.

On la surnomme : «La perle des Vosges».

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C’est, en tous cas, l’avis  de  Victor Hugo,

Mais, pourquoi pas : il y en a bien d’autres

Ailleurs, l’Ile grande ne pourrait-elle pas être

« La perle  des Cotes  d’Armor  en  Bretagne! ».

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On peut faire le tour du lac de Gérardmer en

Une après-midi ou y faire un tour en barque

À moteur ou bateau à voile : école de voile

Nous incitera à participer à sa régate.

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En hiver, on y pratique le ski alpin

Et de fond sur ses pentes neigeuses

Tant sa capacité d’accueil demeure

Importante et de loisir, intéressante.

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Comme en stations, sports et détente,

Elle a deux visages fortement contrastés,

Un d’été, très chaud et une d’hiver, très froid.

Je la préfère l’été, elle a plus de charme, d’attrait.

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Gérardmer, pour quelqu’un se prénommant ainsi,

Je me sens déjà chez moi et pas le moindre à l’étroit !

La confusion avec  Gérard s’est effectuée fin  xvie siècle.

On trouve ce nom de Géraud dans Gérauvilliers (1338).

En dialecte, des hautes vallées : mô signifie « mer »,

Et moué signifie « maison avec champ cultivé ».

Ça casse le mythe pour moi, rétablit la vérité

Cela dit, c’est une ville agréable à vivre

Où textiles y sont toujours actifs.

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Pour ne rien vous cacher, j’aime bien

Deux petites villes situées à l’Est et Nord

De la France, à savoir Gérardmer en Vosges

Du fait qu’elle commence  par  mon prénom

Et Poulainville au nord d’Amiens en Somme

Du fait qu’elle commence par mon…  nom

Je sais, que ça fait, un peu, nombriliste

Mais ne peux  m’empêcher  de penser

Réunissant les deux, même endroit

Je me sentirais comme chez moi.

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355 – Calligramme

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Station balnéaire

Et aussi  lingère,

Fréquentée  l’été

Comme en hiver,

Ville  Gérardmer,

Dans  son bel écrin

De verdure apprêtée

A comme un air divin

Près d’eau, sans marin,

Sans marée  et sans mer,

La ville respire   grand air,

Entourée  de forêts de sapins

Qui colorent ses monts de verts,

Comme tous les coteaux vosgiens :

On s’y rend, on s’y plait, on y revient

Gérardmer, ville dont on se souvient !

GÉRARDMER :

Je me souviens, d’y avoir été, en hiver,

Il y a déjà longtemps, pour faire du ski,

Mes enfants avaient alors dix, treize ans

Eux, ils préféraient glisser sur les pistes,

Que venir, avec moi, visiter Gérardmer !

Montagne  enneigée, autour de grand lac,

Ce dernier paraissait surgir  de nulle part.

Pour ce qui est, de mer,  il n’a que Gérard,

De marée, il n’a jamais connu, sac, ressac,

Quand bien gelé les patins glissent dessus.

UNE VILLE

Cet été, m’y revoici, une  autre fois, encore,

Avec un fils et ses deux petits-enfants en or

On en fait le tour pour chercher un endroit,

Où on peut pique-niquer au frais,  esseulés,

À l’ombre de grand pin, près d’un ruisseau.

Plus loin, une petite plage  sur un des côtés,

Voisine  avec des pelouses, pour s’allonger :

Une grande école de voile, pour les enfants,

Des barques électriques, pédalos, sur le lac,

Y a de quoi s’amuser sans jamais se lasser.

PRÉDESTINÉE !  

Pour les petits, c’est leurs naturels paradis,

Même les chiens, les chats, ici sont admis.

Pour les grands c’est un artificiel paradis

Avec casino pour des jeux, plus sérieux,

Et magasins d’étoffes, moins ruineux.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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Une  simple  bouteille

 Sinon une gourde d’eau

Mais  toute  en plastique,

Pour minimum  de poids !

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Que ce soit bouteille ou gourde,

bien qu’elles contiendraient de l’eau

aucune ne va avec ville, lac Gérardmer

si fait que la forme diffère ici du fond !

.

Pas goûté l’eau de ma bouteille,

Qui me tient lieu de vraie gourde.

Ce lac  reste  un lac et  qui est loin

Des proportions d’une vraie mer.

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Symbolique 

 .

Moyen mnémotechnique

Permet  de  mémoriser  les

Tailles  de  bouteilles  dans

Ordre croissant de contenance

«Car de bon matin, je remarquais

Mal ..… sa banalité   .…   naturelle »

(Quart,     demi,     bouteille,   magnum,

Jéroboam,      réhoboam,    mathusalem,

Salmanazar, balthazar, nabuchodonosor.

Pour  autant, ce ne sera pas   la  grandeur

Du contenant  qui signifiera, à elle-seule,

La qualité  du contenu, de  même qu’une

Cloche fromage contient meilleur/pire.

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Descriptif

 .

355 – Gérardmer : une ville prédestinée !  

Alignement central  /  Titre serpente  /  Thème  ville

Forme courbe  / Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille    /  Symbole de fond : gourde

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Fond

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Évocation 

.

355 6

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Pas goûté l’eau de ma bouteille,

Mais j’imagine  qu’elle reste pure.

Elle n’a rien à voir avec une gourde

étant issue d’une courge bien recyclée.

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Symbolique

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La gourde en Chine

Parfois surnommée gourde magique

Était réalisée à base d’une calebasse vidée, séchée,

Servant à transporter médicaments, vin ainsi qu’élixirs.

Ils la considèrent comme symbole de prospérité à cause

Du nombre important des graines que porte le fruit.

.

Et, dans certaines régions, une coutume voulait

D’ailleurs que les paysans aillent en arracher

Dans les champs voisins lors du Festival

De la Mi-automne, dans le but d’avoir

Nombreux enfants, nombreux  fils.

chine.in/guide/gourde_3691

 .

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Corrélations

Fond/forme

 .

Bouteille contiendra de 25 centilitres

Jusqu’à 16 litres …  soit 16 bouteilles,

Mais loin de millions de litres du lac

De Gérardmer,  ville  dans les Vosges.

.

Il faudrait être complétement gourde

Pour tenter la moindre comparaison.

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Gérardmer reste une cite accueillante

Ou il fait bon randonner autour du lac,

Si ce n’est flâner dans le cœur de la ville.

 .

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Reposant lac de Gérardmer

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Scénario 

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La ville et le lac de Gérardmer, situé dans les Vosges, vu de loin ;

le lac et les activités nautiques avec des petites embarcations ;

et la plage du lac, grouillante de baigneurs et de plongeurs !

 .

Visuels et textuels >>

351 – Un plouf en l’eau tiède du lac de Saulxsure

Visuels et textuels  >> 

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Plouf, la tête dans l’eau,

L’enfant boit la tasse,

De ne savoir nager,

Et recommencer.

Heureusement

Son papy, veille,

Sur lui, gentiment,

Chaque fois le reprend.

.

Grand battement de mains,

Grand débattement de pieds,

Il se donne  l’illusion de  nager

Pour se faire grand en …. fin !

.

Pour sûr, marcher sur l’eau

Serait plus facile pour lui,

Ne sera pour aujourd’hui

Même en faisant gros dos.

.

Un grand plouf en eau tiède

Brassard d’air rouge  sur bras :

Cinq ans : pas encore coordonné

Il  nage  en  petit chien  à mon côté.

.

Il aime faire mouvements très  rapides

Mais quand il boit la tasse bien humide,

Il  crache  tout ce qu’il peut par le haut :

Pour autant,  il ne renonce plaisirs eaux.

.

Son papy lui tient la main fer-me-ment,

Pour qu’il fasse battements de ses pieds,

Faisant le requin, son père le surprend,

Il tremble de peur, il rit d’un air coquin.

.

Sorti de l’eau, il jouera au ballon rugby,

Il marque  un essai, facile contre papy,

Puis retourne, vite, à l’eau avec   papa,

Complice, content comme y  en  a  pas.

.

Quelle joie de vivre,  cet enfant, gamin,

Qu’il transmet à tous tout autour de lui

Moulin à paroles aux questions sans fins

On ne s’ennuie pas  avec lui …  que de lui.

.

.

Extensions

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Un enfant de cinq ans qui fait des ploufs dans l’eau

Est un spectacle des plus amusants lorsque sa joie

Éclatera à chacun de  ses  nouveaux  battements.

.

Apprendre à nager, soi-même, n’est pas impossible

Mais est beaucoup plus ardu : ce ne sont, en aucun cas,

Mouvements coordonnés pour marcher qui vous aideront.

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Le premier pas pour maitriser sa nage, plus correctement,

Est de se familiariser avec l’eau et ne pas avoir peur d’elle,

Tout comme de tomber pendant sa marche, bien qu’ici

On manquerait, en plus, de suffoquer, boire la tasse.

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Marcher dans l’eau, en écartant, puis rassemblant

Les bras est la seconde étape avant de se laisser porter

Par l’eau, grâce aux mouvements grenouillés des jambes.

.

S’il n’y a pas de méthodes  pour apprendre à marcher,

Il en faut bien une, pour nager, bien que les réflexes

Soient déjà là le jour de la naissance mais oubliés.

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N’avons-nous pas été poissons, avant mammifères,

Cela n’aurait-il pas laissé des traces dans nos gènes !

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Se baigner quand on a cinq ans, avec des brassards, naturellement,

Un parent qui l’accompagne, le stimule, joue avec lui comme enfant,

Quand, même parfois, se joue de lui en lui faisant faire des cabrioles,

Tant et si bien qu’on ne sait lequel des deux prend le plus de plaisirs.

Voilà bien un divertissement qui crée des liens solides affectivement.

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Plaisir de plongeon n’est jamais lassant

Batifolant dans l’eau,  d’un petit enfant.

Il bat des pieds et des mains en souriant

Et il joue avec vous en vous éclaboussant.

.

L’émotion pure, nature, au comble, restant

Pendant de longs et très répétés, moments.

L’on s’imagine des fois, être bien à sa place

Mais sensations adultes, ne les remplacent.

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Peut-être retrouve-t-il le ventre de sa mère,

Avec son eau tiède et bercements continus :

Sans doute aussi parce qu’ici, est autant nu

Et ses yeux malicieux interrogent son père.

.

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351 – Calligramme

 .

Plouf, la tête dans l’eau,

L’enfant boit la tasse,

De ne savoir nager,

Et recommencer.

Heureusement

Son papy, veille,

Sur lui, gentiment,

Chaque fois le reprend.

.

*********************

**********************

.

Grands battements        P    de mains,

Grand débattement       L    de pieds,

Il se donne  l’illusion     O   de  nager

Pour se faire grand       U   en….fin !

Pour sûr, marcher        F   sur l’eau

Serait plus facile           *    pour lui,

Ne sera pour au            D   jourd’hui

Même en faisant           A    gros dos.

Un grand plouf en          N    eau tiède

Brassard d’air rouge        S     sur bras :

Cinq ans : pas encore        *     coordonné

Il  nage  en  petit chien      U     à mon côté.

Il aime faire mouvements     N       très  rapides

Mais  quand il boit  la tasse      *        bien humide,

Il  crache  tout ce qu’il peut        L            par le haut :

Pour autant,  il ne renonce           A              plaisirs eau.

Son papy lui tient la main             C             fer-me-ment,

Pour qu’il fasse battements            *             des ses pieds,

Faisant  le requin, son père           D            le sur-prend :

Il tremble de peur, il rit d           E         un air coquin.

Sorti de l’eau, il jouera au           S          ballon rugby,

Il marque  un essai, facile          *          contre papy,

Puis retourne, vite, à l’eau       V         avec   papa,

Complice, content comme     O        y  en  a  pas.

Quelle joie de vivre, cet       S     enfant, gamin,

Qu’il transmet à tous    G  tout autour de lui

Moulin à paroles aux  E questions sans fins

On ne s’ennuie pas  S  avec lui : que de lui.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

351 4

.

En haut, une poterie,

fabriquée en colombins

 Sur   un  tour  de  potier

Actionné en bas au pied.

.

Colombins, tout de potier, poterie :

cela ne colle pas avec des plongeons

dans un petit lac, d’un petit garçon,

ainsi la forme n’atteint pas le fond

.

Parfois mécaniquement, parfois à la main,

avec ou sans colombins.

Presque toutes les poteries seront fabriquées

sur un tour de potier.

 .

Symbolique de forme

.

La poterie en colombins

Est une technique, primitive,

Dans  l’art de  toute céramique

Utilisée  depuis la préhistoire.

Boudins qui la composent

Prirent à  cette époque

Le nom de colombins.

Cette technique permet

De créer des formes libres,

Par opposition  aux formes de

Révolution issues poterie tournée.

En contrepartie,  les pièces, montées

Aux colombins sont, usuellement, plus

 Épaisses et d’une facture plus rustique.

wikipedia.org/wiki/Poterie_en_colombins

.

Descriptif

 .

351 -Un plouf dans un lac des Vosges 

Alignement central   /  Titre absent  /     Thème  bain

Forme conique  /  Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : colombin /  Symbole de fond : tour de potier

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Fond

.

Évocation de fond

.

351 6

.

Parfois mécaniquement, parfois à la main,

avec ou sans colombins.

Presque toutes les poteries seront fabriquées

sur un tour de potier.

.

Symbolique

 .

Un tour de potier est,

Dans le domaine de la poterie,

Une machine utilisée en création

De céramiques dites arrondies.

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La poterie en colombins est

Une technique, primitive,

En l’art de la céramique

Importée des Amériques

Après   leur   découverte

Par  Christophe  Colomb.

.

Potier solidarise colombins

En les pressant les uns contre

Les autres puis lisse la surface

Au fur et à mesure que s’élève la pièce.

Façonnage rend poterie plus solide à la cuisson.

Modifié, source wikipedia.org/wiki/Poterie_en_colombins

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Plouf ! On dirait une pierre ou une poterie

Qui tombe dans l’eau, en éclaboussant tout

Et qui se débat comme il peut avec ses bras

Comme s’il était dans sa baignoire, et il rit,

De l’eau, de l’air,  on dirait qu’il en fait fou.

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En vous confiant tous bas « encore papa »

Et il se relève, sort de l’eau, il recommence

Jusqu’à plus soif, évitant de boire la tasse

Plaisir, sensation, à l’état pur, innocent,

Voilà de quoi est capable petit enfant !

 .

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Plongeon lac de Saulxsure

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Scénario

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Le lac de Saulxsure sur Moselotte, en bas des Vosges, et vu de loin ;

sa plage arc de cercle avec une langue de sable entre lac et pelouse,

eau fraiche, où  je me suis baigné, avec mon petit-fils de cinq ans !

 .

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