44 – Premier bain, sud Lanzarote

Textuels et illustrations   >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Notre bain,

Devant la plage,

De sable bien blanc

Appelée : «Papagayo»,

Restera, et cela  est sûr,

Une de nos … plus belles

Histoires  voilier, d’eaux.

 

D’abord,  beau plongeon,

Sans moindre hésitation

Suivi de près marathon,

Dans l’eau, en natation.

.

Ensuite, quelques jeux,

De lancers, de ballons,

Enfin, venir se sécher,

Sur le voilier, balcon.

.

L’eau de mer aurait,

Ce pouvoir magique

De nous le rappeler

Qu’avant  d’être né.

.

Être passé  poisson,

En ventre  de mère :

Si vrai que  personne

Ne fait d’eau, mystère,

Dès lors qu’elle constitue

De son corps, les deux tiers.

.

Bien desséchés après une journée de canicule,

Quoi de mieux, qu’un  bon bain, qui véhicule,

Un fluide de vingt degrés, bien rafraichissant

Pour la peau, le corps et l’esprit et les sangs.

.

Pour l’un, entrée dedans mais en plongeant

Pour l’autre, plus progressif  ou lentement,

Et tous, en trois brasses, sommes charmés

De  l’élément chaud, chatouillant  nos nez,

Devant cette célèbre  plage, de  Papagayo,

Au nez et à la barbe de ses riches nageurs,

Payant trois euros, pour se mettre  à l’eau.

.

Ici deux fois plus beau, trois fois meilleur :

Mémorable, terme n’est pas trop rare, fort,

Pour un bain dans cette eau si tiède et pure

Qu’elle nous procure l’image d’un rêve, d’or,

Pour redevenir  poissons lointains, en épure.

.

Après notre remontée  sur bateau : la douche

D’eau douce pour nous rincer des sels marins,

Finir de nettoyer tous les miasmes de pèlerins.

Nous quitterons  Lanzarote, belle, et, farouche !

Demain,  comme chacun  sait,  est un autre jour,

Demain comme aujourd’hui, est un autre amour !

.

Extensions

.

Nous poursuivons notre navigation dans ces iles Canariennes,

Où l’eau et l’air sont de mêmes degrés, toute l’année,

Presque tant le climat est peu versatile en face de Fuerteventura,

Offrant dunes colorées. Fuerteventura nous attend.

.

En ses bras nous sommes déjà la mer est si pure et transparente

Qu’on en voit le fond, et cela sans même rechercher

Ses exotiques poissons rouges, verts, bleus, et sans parler de ses

Coraux, extras : une nouvelle eau nous accueillera.

 

Pour un second bain, faut dire que nager seul autour du bateau

Est différent d’un bord de plage où l’on s’enfonce

Certes mais en voisin milliers d’autre gens, résidents urbains.

.

Plaf, dans l’eau ; plouf, sous l’eau ; plong, la tête contre coque, remontant !

Je me suis fait une bosse mais pas question de remonter sur vilain bateau.

Quelques brasses sur le ventre, sur le dos,

Un piqué en crawl, des mètres en papillon

Histoire d’attirer ou faire fuir les poissons

Attention ne pas trop s’éloigner haute mer

Toujours  nager entre le  bateau et la terre

L’avantage : personne ne vous dérange, personne ne coupe la trajectoire !

Il ne vous manque que des branchies et des nageoires pour y … demeurer.

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Notre piscine n’est pas dans le bateau

C’est le contraire : elle est tout autour

Ainsi au moins, ne manque pas d’eau

Pas besoin de faire des allers-retours.

.

Une mer claire avec des hautes falaises

Protègent du soleil, plage de Papagayo

Qui est en forme de conque, qui séduit

Par ses eaux transparentes, émeraude.

 .

L’eau est plus froide en large qu’au bord

Qu’importe : dès qu’on nage sang circule

Et c’est plus facile de plonger du bateau

Et de remonter par l’échelle en la jupe.

.

Fragments 

.

Un bain de mer n’a rien d’un bain jacuzzi

Comme plongeon d’un voilier,  de piscine,

Il n’y a de bords  que  les flancs du bateau,

Et de profondeurs, que celle du mouillage !

.

L’eau est plus fraiche au large que bord plage

Mais on peut profiter de compagnie poissons,

Qui, bien mieux que nous, se déplacent, nagent

Mais n’ont que liquide pour seul unique horizon

.

Je nage comme un poisson dans l’eau dit le dicton,

Impossible, impensable, même avec masque, palmes

On en vient, pour sûr, mais avons perdu nos branchies

Tout comme nos ailes sinon serions des poissons volants.

.

L’eau de mer, aux Canaries, est agréable, rafraichissante

Rien à voir avec celle de Bretagne nord, mon Île-Grande,

On peut y rester des heures sans avoir moindre frisson,

Autre que celui d’un plaisir produit par bel abandon.

.

Quand même, quelques précautions à prendre

Se baigner seul de nuit, voire par tempête

N’est pas interdit : pas recommandé

Plonger mais pas dans l’inconnu.

.

Les deux mains, bien jointes,

Et en prolongement corps

On s’enfonce, profond,

En liquide élastique

.

Et l’on remonte

Pour prendre

 Bouffée d’air,

Atmosphère.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

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PREMIER BAIN

Notre bain,

Devant la plage,

De sable bien blanc

Appelée : «Papagayo»,

Restera, et cela  est sûr,

Une de nos … plus belles

Histoires  voilier, d’eaux.

D’abord,  beau plongeon,

Sans moindre hésitation

Suivi de près marathon,

Dans l’eau, en natation.

Ensuite, quelques jeux,

De lancers, de ballons,

Enfin, venir se sécher,

Sur le voilier, balcon.

L’eau de mer aurait,

Ce pouvoir magique

De nous le rappeler

Qu’avant  d’être né,

Être passé  poisson,

En ventre  de mère :

Si vrai que  personne

Ne fait d’eau, mystère,

Dès lors qu’elle constitue

De son corps, les deux tiers.

.

AU SUD DE LANZAROTE

Bien desséchés après une journée de canicule,

Quoi de mieux, qu’un  bon bain, qui véhicule,

Un fluide de vingt degrés, bien rafraichissant

Pour la peau, le corps et l’esprit et les sangs.

Pour l’un, entrée dedans mais en plongeant

Pour l’autre, plus progressif  ou lentement,

Et tous, en trois brasses, sommes charmés

De  l’élément chaud, chatouillant  nos nez,

Devant cette célèbre  plage, de  Papagayo,

Au nez et à la barbe de ses riches nageurs,

Payant trois euros, pour se mettre  à l’eau,

Ici deux fois plus beau, trois fois meilleur :

Mémorable, terme n’est pas trop rare, fort,

Pour un bain dans cette eau si tiède et pure

Qu’elle nous procure l’image d’un rêve, d’or,

Pour redevenir  poissons lointains, en épure.

Après notre remontée  sur bateau : la douche

D’eau douce pour nous rincer des sels marins,

Finir de nettoyer tous les miasmes de pèlerins.

Nous quitterons  Lanzarote, belle, et, farouche !

Demain,  comme chacun  sait,  est un autre jour,

Demain comme aujourd’hui, est un autre amour !

.

Forme

.

.

Évocation

 

Grand pinceau pour la peinture

Grand piédestal  et  petite statue,

En bas, l’eau de la mer, pavé bleu,

En haut, le plongeon du voilier.

.

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Plongeon direct dans l’eau de mer,

Sautant du pont du voilier :

Quoi de plus rafraichissant,

De plus excitant, de plus marrant !

La ressemblance du pinceau avec le poème : oui,

Ressemblance du pinceau avec le plongeon : non !

Rimes dans les poils du pinceau, libres, en manche,

Le face à face entre le fond et la forme fait question.

 .

Symbolique 

.

                           Faire un grand

                                    Plongeon en une piscine

                                       Ou en la mer, symbole positif.

 

                               Puisque l’on en est conscient,

                          Et   que   l’on   est  volontaire,

                       Elle  répondrait au  besoin de

                     Régénération psychologique ?

 

                L’important est de revenir en

              Surface et le plus tôt possible.

 

           Dans un rêve, il peut signifier

         Des entreprises ou initiatives

       Heureuses où l’on profitera

      De réalisations concrètes

  Et  satisfaisantes.

.

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Fond

.

Évocation 

.

44 4

.

Plongeon direct dans l’eau de mer,

Sautant du pont du voilier :

Quoi de plus rafraichissant,

De plus excitant, de plus marrant !

 .

Symbolique 

.

Le

Voilier

Est un bateau,

Symbole plus général

Mais aussi complémentaire.

Mettre les voiles est expression

Qui illustre le mieux le symbole.

La voile se gonfle, avec le besoin

De partir, elle serait le reflet du

Départ imaginé, une invitation

À quitter  tout en se rappelant

Que l’on ne quitte pas  le port

Sur un coup de tête  et qu’un

Nouveau voyage se prépare

 Toujours assez longuement.

signification-reves.fr/Voilier-voile

 .

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Fond/forme 

.

Tout plongeon, en cours de navigation,

Est   plus  qu’une pause : une re-création :

Cela durera au moins  deux bonnes heures,

Mais nous fait un effet d’après-midi entière.

.

Oui mais, il faut repartir pour l’ile en face,

Relever le mouillage et regréer les voiles,

Pour deux ou trois milles, à se déplacer

Tous à la manœuvre comme matelots,

Sous l’œil avisé du capitaine à bord.

.

Un plongeon, d’un voilier, c’est bien,

Mais attention  à pouvoir remonter

À bord et laisser trainer … un boot,

En cas de besoin ou cas de fatigue,

Où récits de noyades ont rapporté

Qu’un plongeon collectif aura pu

Se terminer par un tel drame !

.

L’eau aux Canaries voisine 22degrés

Sur les bords de la côte : un bonheur

Que de s’y plonger la tête en  premier,

D’y nager, batifoler comme en piscine.

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Textuels et illustrations   >>

43 – Tunnel de lave de Lanzarote

Visuels et textuels  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un tunnel est trou

Creusé, sous  la roche,

Ou de terre des mètres

Vrai que le plus souvent

La lave, de tout le volcan

Coulera sur tous les flancs.

.

Mais, ici, au fond du trou,

La lave aura trouvé poche

Qu’elle aura  pu rejoindre

En poussant toutes terres

Long tunnel  bien  creusé,

Par une lave  de bon plein

Elle y est un   jour, passée.

.

Lors glissant comme train

Il est devenu  sous-marin,

Pour en mer  se refroidir :

C’est ainsi  que  l’on visite

Tunnel de lave Lanzarote

Qui s’enfonce  en un site

Comme  étrange  grotte.

.

Et ce tunnel commence

Dôme ouvert, immense

Avec cratère,  au milieu

Pour se reprendre au jeu.

Jeu d’ombre et de lumière

Roche basalte noir ou gris

Pousse plante minéralière

C’est  un vrai  miracle, ici.

.

On descend dans son antre

Son  corridor,   salle de bal,

De chapelle    en cathédrale,

D’acoustique    surprenante.

Son plan d’eau miroir parfait

Nous abuse et  nous stupéfait

Envers reflète   bien  l’endroit

Dans sa sphère  où on se croit.

.

Son silence est impressionnant

En son boyau comme en chaos

Ventre  Terre  aura  sûrement

 Autre mystère   au firmament.

.

La main  de l’homme, civilisé,

N’aura arrangé que l’escalier,

Ce tunnel, originel,  original,

C’est le volcan  qui l’a taillé !

.

Il en existe d’autres ailleurs,

Mais celui-ci est le meilleur

Il fait seize kilomètres long

Senebas Verdes, son nom.

.

Extensions

.

En quittant ce tunnel, les yeux éblouis par trop d’ombres,

Nous avons une pensée pour guide qui nous a raconté

Des histoires, explications et anecdotes en nombre.

Avec accent chantant, comme pour le combler !

.

Le volcan l’a taillé en descente jusqu’à la mer,

Alors, qu’habituellement, il crache  ses laves

À même le sol afin de couler sur une pente

Visible à l’œil nu durant très longtemps.

.

C’est le  seul  que  nous  ayons exploré,

Jusqu’à son comble et qui est présent,

Pour mémoire  proche de l’expédition

Extraordinaire  au Centre  de la  Terre

En suivant l’imagination, de Jules Verne.

.

Point de stalagctiques ni de stalagmites ici,

Comme on en trouve en France mais chaque

Centaine de mètres réservent à chaque fois

Une surprise et des plus étonnantes.

.

Tunnel de lave, coulée de boue, galerie de mines, conduite d’égouts

C’est sous terre que cela se passe, se creuse, se bouche ou s’évacue !

Le monde souterrain est un univers réel, d’un imaginaire fascinant

Y a bon nombre de rivières, de grottes, de canalisations en réseaux,

Au point  que, la première couche terrestre, ressemble à un gruyère.

Qui a-t-il dans ce tunnel et en verra-ton le bout, sens propre, figuré.

Est-on   certain, qu’il est bien ventilé, qu’il est bien éclairé, sécurisé.

Il y en a qui, juste  avant leur mort,  parlent d’un tunnel de lumière,

Sans préciser sur quoi il débouche, ni vers quoi il nous transporte !

.

Un large tunnel creusé par un torrent de laves,

Non, je ne rêve pas, j’y suis, je constate et crois

En la force d’un volcan, en sa violente éruption.

Enfin tout de même…sur seize bons kilomètres,

Ses laves encore chaudes coulent jusqu’en mer.

.

Une rivière souterraine qui creuserait son lit

Établirait chapelle, cathédrale, salle de bal,

Avec un lac forme jacuzzi en plein milieu

Ingénieur/architecte a présidé l’œuvre,

Non, la nature seule sans plan établi.

.

L’entrée semble être un gouffre,

Une sorte de cratère effondré,

On ne  voit plus la cheminée

Mais on l’entend gronder.

.

Plus bas, y a le magma

Qui bouillonne du feu

Du centre de Terre

De Jules Vernes.

.

.

Fragments 

.

Des tunnels de laves, y en a beaucoup

Sur la planète : y en a un peu partout,

De Lanzarote, à le visiter, vaut le coup

Long de 1 kilomètre, on ne voit le bout.

.

Bien plus, il se jette droit dans la mer,

Comme s’il voulait retourner, au fond,

De l’endroit  d’où il est venu, il a surgi,

Laissant au milieu, lac comme miroir.

.

Rivière de feu qui aura coulé lentement

Poussant, craquant explosant, dévorant

Terre et cailloux sur passage tonitruant,

Témoigne bien de la force d’un tel volcan

.

L’imagination gambade tant qu’elle peut

S’émerveillant des couleurs ocre et brune,

Ornant les parois, sols, plafonds du tunnel

En un tableau rupestre n’ayant pas de fin.

.

Le bouillonnement de l’éruption du volcan

A creusé cratère, où l’on descend au fond :

Faut parfois se contorsionner pour passer

En ce tube très étroit à certains endroits !

.

Non loin de là, on visite Jameos Del Agua

Avec son lac, escalier entrelacs et musée,

Qui vaut, tout autant le détour : insolite,

Laissant souvenir à celui qui le pratique.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Un tunnel est trou

Creusé, sous  la roche,

Ou de terre |  |   des mètres

Vrai que le |    *    | plus souvent

La lave, de  |     T     | tout le volcan

Coulera sur  |      U      | tous les flancs

Mais, ici, au |      N        |  fond du trou,

La lave aura |       E          | trouvé poche

Qu’elle aura |        L          |  pu rejoindre

En poussant |        *           | toutes terres

Long tunnel |        D          | bien  creusé,

Par une lave |        E         |  de bon plein

Elle y est un |        *         | jour, passée.

Lors glissant |      L      | comme train

Il est devenu |     A      | sous-marin,

Pour en mer |    V    |  se refroidir.

C’est ainsi     |   E   |  qu’on visite

Tunnel lave   |   *   |   Lanzarote

Qui s’enfonce |  *   |   en  un site

 Comme étran|  *   |  ge   grotte.

Et ce  tunnel |   *  | commence

Dôme ouvert |   *  | im-men-se

Avec cratère |   *  |   au milieu

 Pour se pren |   *  |  dre au jeu.

Jeu d’ombre  |   *    |de lumière

Roche basalte |    *      noir ou gris

Pousse plante  |     D     |  minéralière

C’est un vrai    |       E       |  miracle, ici.

On descend     |         *         | en son antre

Son  corridor  |          L          |    salle de bal

De la chapelle  |          A          | en cathédrale

D’acoustique    |          N          |   surprenante.

Son plan d’eau |           Z           | miroir parfait

Nous abuse et  |           A          |  nous stupéfait

Envers reflète   |          R         |    bien l’endroit

Dans la sphère  |        O       |    où on se croit.

Son silence est  |       T      | impressionnant

En son boyau   |      E     |   comme  chaos

Ventre Terre   |     *    | aura sûrement

 Autre mystère |     | aux firmaments

 La main de l’ |    | homme civilisé

 N’a arrangé  |   |  que l’escalier,

Tunnel…..originel….. original,

C’est le volcan  qui l’a taillé !

Il en existe d’autres ailleurs,

Mais celui-ci est le meilleur

Il fait seize kilomètres long

Senebas Verdes, son nom.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Formes oblongues figurant un tunnel

Avec cavité évidée au  passage de lave

Impressionnant par longueur, hauteur.

.

43 4

.

Ce tunnel demeure une cavité couverte

Qui se prolonge sous la terre,

Où la lave l’a creusé sur un kilomètre

 Avant de se jeter en mer.

La forme  et le fond  se correspondent.

L’on croit se trouver entre deux cavités,

Après passage de courant lave en fusion.

 .

Symbolique  

 .

Symbolique  

 

En symbolique     le      tunnel

Est associé  au         passage   étroit

Que tout être vi          vant doit franchir

Peu avant sa nais         sance proprement.

 

Tunnel représente           un  bref passage,

L’entre 2 mondes             et intermédiaire

Entre  un  avant              et    un     après.

Il  n’est  jamais               en une impasse,

 

Voir  la  fin  du               tunnel, en rêve,

Sera  considéré            comme   l’espoir

D’entrevoir une          sortie prochaine

De la situation,        que nous sommes

En train, réelle      ment, de dépasser.

Modifié, source  Catharsis.ch

.

.

Fond

.

Évocation 

.

43 6

.

Ce tunnel demeure une cavité couverte

Qui se prolonge sous la terre,

Ou la lave l’a creusé sur un kilomètre

 Avant de se jeter en mer.

 .

Symbolique 

 .

La lave en

Surface est l’expression

D’une énergie souterraine

Qui remonte  à  la  surface

Sous sa pression interne.

Cette énergie tellurique

Est de nature féminine

Et impétueuse.

La lave symbolise

Cette énergie refoulée

Qui remonte, ne peut plus

Être contenue, contrôlée.

Sa puissance peut faire

D’énormes dégâts.

La lave représente alors

Énergie bouillonnante, éruptive,

Pouvant tout dévaster, il vaut mieux

Ne pas la provoquer, ni s’en approcher.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Lave

 .

.

Fond/forme 

.

Un beau et long tunnel en perspective

Avec un lac qui reflète en lui le plafond,

Agrandissant  ainsi l’impression illusion

Et donnant aspect de grotte sous-marine

La rime est tenue sauf sur quelques vers.

.

Image miroir déformant, anamorphose

Prendra le dessus  sur toutes les autres

D’autant que le point de vue changera

En passant d’une chambre à l’autre !

.

La lave fait des coulées spectaculaires

En surface mais des tunnels en sous-sol,

Rien ne lui résiste, tant elle est brulante !

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Visuels et textuels  >>

42 – Vent du soir à La Graciosa

Textuels et illustrations   >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

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                                                                  Un vent,  semblant  provenir  de  l’au-delà,

                                                                Siffle  sur  toutes  les drisses  en  tous  mats. 

                                                               Il  siffle  des  sortes  de  chants  mélodieux,

                                                         À   plusieurs   voix,  et,  comme  religieux.

.

                                                   Ils  se  conjuguent, avec  d’autres  chœurs,

                                               Pour  retransmettre, en  échos, des  peurs.

                                         C’est, souvent, plein chant, des  plus forts

                                      Que le marin est ravi d’entendre au port.

.

                                Lors il surgit et qu’on est  en pleine mer 

                            Il présage, pour soi, d’un mauvais sort !

                        Tant, du plus fin au plus fort de marins

                    Aucun, lors tempête,  ne jouera au fier,

.

            D’entendre, d’ouïr ou comme gémir

        Corps, âmes nés en danger de périr

    Ils voient venir leur fin prochaine,

Et, toute lutte, nage, sont vaines.  

.

    Ce vent fou à lier, qui ne s’arrête pas,

   En profil bas en concert bat à tout va,

 Voici qu’il semble cesser   et soudain,

Il semble être allé plus loin chahuter

 Mais, le voilà  qui roule,  qui revient 

Et il redouble de force et de férocité

Différence de pression, dépression,

.

 Comme  autant de cordes de violon

 Où archet du musicien se prolonge

 À l’infini comme en rêve ou songe,

Jusqu’à ce qu’une corde  se casse,

Chœur de symphonie…grognasse

.

 Cornes de brume, pleine tempête,

Orgue d’haubans qui craquètent,

Sommeil impossible : trompette,

Bruit angoissant s’insinue en tête

 Jusqu’à ce que la mer  s’inquiète :

 Jette l’éponge pour en faire sa fête.

.

Que dire, de plus, de ce vent, sinon

Qu’il est bien d’ici et porte un nom

Je vous  fais grâce : deviner lequel

Un vent qui vous cherche querelle

 À moins d’être bien abrité, là-bas,

En beau petit port de la Graciosa.

.

Extensions

.

Enfermés, à l’intérieur de maison, abritée du vent,

Ou réfugiés à l’intérieur d’un voilier ouvert au vent,

Vous n’éprouverez pas du tout mêmes sensations

Voiler bouge sans cesse, même amarré au ponton.

Ses drisses sifflent sans discontinuer à vos oreilles

Comme ne fera jamais aucun toit, aucune cheminée.

.

En bateau, vous êtes et resterez plus près des éléments.

Jour de canicule, quand le soleil se met à trop chauffer,

Vous guettez le vent, l’air humide, pour mieux respirer.

Le voilier est éponge accentuant l’effet d’environnement.

.

Le vent, qu’il soit du matin, du midi, du soir, de la nuit,

Apporte toujours, en voilier, une fraicheur aquatique

Par sa poussée vélique : au port, est plus rassurant,

Mais bateau amarré au ponton et plus inquiétant

Par les bruits dans les drisses et les haubans.

.

Le vent n’est autre que de l’air sous pression,

Créant comme des courants  en dépression :

On a l’impression qu’il s’échappe ou s’égare

Et que, bientôt, il disparaitra, tôt ou tard !

Personne ne peut le diriger, ni  le contrer,

Et, encore moins, chercher  à  l’enfermer.

Mettre le vent, en prison serait ridicule,

Voire dramatique les jours de canicule,

Alors bon vent comme on le souhaite.

.

Le vent fort dans les ports m’étonnera toujours

Quand il se prend à souffler, que dis-je à hurler

Comme s’il voulait arracher les drisses et mats

Et ne laisser que des coques en pleine dérives.

.

Si vous pensez qu’un port est protégé du vent,

Vous aurez souvent tort, mais des vagues, oui.

C’est déjà pas mal si elles vous brinqueballent.

.

On craint le vent et son absence vous manque,

Dans une chaleur torride, l’air sec vous étouffe,

D’être souvent à l’affut d’une petite brise légère

Vous occupe l’esprit en buvant une bonne bière.

.

Fragments

.

Le chêne et le roseau sont à l’opposé,

Comme relate la fable de La Fontaine,

Chêne se dresse, se défend contre vent,

Roseau plie, ploie, se redresse post vent.

.

Que sommes-nous avec lui,

Mais que serait-on sans lui :

Imagine atmosphère plombée,

Aucune risée, rend air étouffant.

.

Les humains, pour avancer contre vent

Se penchent vers lui, en s’y arc-boutant,

C’est contre nature, le vent pas constant,

Parviendra dès lors à nous déséquilibrer.

.

Que faire autre que se protéger

Par haie, coupe-vent voire mur,

Qu’il emporterait  dans sa fureur,

S’il dépassait plus de cent à l’heure.

.

Le vent du soir semble chasser la lumière,

Comme il n’aime pas qu’on le voit : invisible

Comme il n’aime qu’on lui résiste : invincible,

Et même sifflant dans la serrure : irrésistible !

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme 

.

                   

                                                      Un vent,  semblant  provenir  de  l’au-delà, -»

                                                         Siffle  sur  toutes  les drisses  en  tous  mats.-»

                                                              Il  siffle  des  sortes  de  chants  mélodieux, -»

                                                         À   plusieurs   voix,  et,  comme  religieux. -»

.

                                                   Ils  se  conjuguent, avec  d’autres  chœurs, -»

                                               Pour  retransmettre, en  échos, des  peurs. -»

                                         C’est, souvent, plein chant, des  plus  forts -»

                                      Que le marin est ravi d’entendre au port. -»

 

                                Lors il surgit  et qu’on est  en pleine mer -»

                           Il présage, pour soi, d’un mauvais sort ! -»

                        Tant, du plus fin au plus fort de marins -»

                    Aucun, lors tempête,  ne jouera au fier, -»

.

               D’entendre, d’ouïr ou comme    gémir -»

             Corps, âmes nés en danger    de périr -»

          Ils voient venir leur fin     prochaine, -»

       Et, toute lutte, nage,      sont vaines.  -»

.

    Ce vent fou à lier     V     qui ne s’arrête pas, ………….. -»

  En profil bas, en    E     concert bat à tout va, ………….. -»

 Voici qu’il sem     N     ble cesser et soudain, …….….…… -»

 Il semble être     T     allé plus loin chahuter, …….………. -»

 Mais le voilà       *     qui roule,  qui revient .………………. -»

Et il redouble  D    de force et de férocité ………………….. -»

Différence     U  pression et dépression, …………….………. -»

.

Comme au  S  tant de cordes d’un violon .…………………… -»

Où archet  O    du musicien, se prolonge ……………………. -»

À l’infini    I    comme en rêve ou songe, ……….…………….. -»

Jusqu’à     R   ce qu’une corde se casse, …….………………… -»

Chœur de  *   symphonie…grognasse …….…………………… -»

.

Cornes de  L    brume, pleine tempête, ………….……………. -»

Orgue   d’  A  haubans qui craquètent …………….……………. -»

Sommeil   *    impossible : trompette, …………………………… -»

Bruit an    G  goissant s’insinue en tête ……….….……………… -»

Jusqu’à     R  ce que la mer s’inquiète : …………….…………….. -»

Jette l’é     A   ponge pour en faire fête …………….………….……-»

Que dire   C   de plus de ce vent, sinon …..…………………..…… -»

Qu’il est   I   bien d’ici et porte un nom …….………….……..…… -»

Je vous    O fais grâce : deviner lequel …….………….…………… -»

Un vent   S   qui  vous cherche  querelle …………………………… -»

À moins   A    d’être bien abrité, là-bas, ………….………………… -»

En beau   *   petit port de la Graciosa ……………………………….. -»

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Pilier en pierres, prêt à tomber,

Un tronc d’arbre à la tête coupée

Le  vent, soufflant  du  même côté,

Finit par  courber  arbre, roseau.

.

42 4

.

En regardant ce tronc d’arbre, on devine bien

 Quel vent est dominant :

Il n’y a pas que les branches qui plient sous lui,

Le haut du tronc aussi.

Forme penchée arbuste épouse le fond venté

On dirait que le vent souffle en permanence

En tous cas y a laissé des traces définitives.

 .

Symbolique 

 .

                                    Un arbre représenterait — >

                                    Structure  de l’être humain, — >

                                   Tant les racines seront la base — >

                                   De sa construction psychologique, — >

                                  Les liens qui le relient aux membres — >

                                 De sa famille, le transgénérationnel, — >

                                L’inconscient, la mémoire cellulaire. — >

                 Et le tronc est, quant

                  À lui, le corps physique

                   Les feuilles, et branches

                    Représentent ouverture

                      D’esprit,  sa  spiritualité,

                     Son élévation vers le ciel.

                         psycho2rue.fr/dictionnaire-

                          des-symboles-de-rêve/tronc

.

.

Fond

.

Évocation

 

.

On peut faire un rapprochement avec le roseau,

Ses ramures restent en direction des vents

Sa tige reviendra toujours droite et ne rompt pas

Comme rapporte en fable de La Fontaine.

.

Symbolique 

.

                                                Le roseau

                                   Est une plante

                                   Herbacée aquatique.

                               Il symbolise  résistance  

                                    Et souplesse, est fragile en

                                    Apparence,    en apparence

                                  Seulement, tant il possède,

                                  Grande force par élasticité.

 D’ailleurs

  La Fontaine

    Dit  du roseau

   Qu’il plie mais

 Ne rompt pas  

Dans  la fable

Dit « Le chêne

Et  le  roseau».

 .

.

Fond/forme 

 .

             

                                            Si le roseau et le voilier ont points communs

                                            Le roseau est planté dans le sol, le voilier, non

                                       Il repose même amarré, sur la surface liquide

                                     Qui bouge sans cesse vous fait tanguer, rouler

                                     Mais il retrouve toujours son point d’équilibre.

                               Le vent épousera toutes les formes possibles

                              Sinon il les contourne, et voire, il les heurte

                              Les voiles ont, pour but, de bien le prendre,

                              Avant de le laisser filer  en  bords  de fuite.

                              La voile et un peu comme roseau, elle plie,

                             Et couche parfois le voilier avec de la gite

                           Vide son air, se redresse puis se regonfle

                       C’est cette respiration qu’il faut savoir

                     Régler et à son meilleur rendement !

Il  est vrai  qu’une  voile

 Se gonfle et qu’il faseye

Tout comme un roseau

Même si un temps, il a

L’allure  d’un arbuste

Penché,  bien   établi,

Au vent, tout est pro

Visoire, changeant !

.

Textuels et illustrations   >> 

41 – Les vents de La Graciosa

 Textuels et illustrations   >> 

.       

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.                                   

                                             N’avons pas le mal de mer, l’aurons-nous, de ponton,

                                             D’autant que vent souffle encore ici, à trente nœuds

                                             Bien que protégés  par digues en roches ou en béton,

                                           Pontons creuseront lors  follement, estomacs, creux.

                                       Calfeutrés dans notre carré, nous écoutons les vents,

                                  Siffler au-dessus de nos oreilles, en les mâts, en vain

                              Sifflons une bière fraiche, qui nous fait  grand bien,

                            Nous ne pouvons rien faire  autre que tuer le temps.

.

                       Observons les va-et-vient des bateaux, des courriers,

                    Qui alimentent l’ile en touristes et autant vacanciers

                  Voisins sont anglais ou allemands, sinon ou français

                 Ayant navigué comme  nous,  sous  le vent des alizés.

              Demain, de bon matin, nous  partons  vers Arrecife.

.

        Pour commencer deux heures de …vent dans le pif

       Mais avant nous avons bien visité bourg Graciosa,

      Profité de ce lieu, aux maisons … rases sans toits.

     Dans les rues, tracteurs, tous-terrains,  camions,

     Circulent, par-ci, par-là faites attention piétons.

Ses mille maisons noires et blanches, tranchent

Sur bleu/vert de mer qui vers elles, s’épanchent.

.

Sûr, que nous y reviendrons, foi de breton,

Si, notre temps, programme, le permet !

Cette ile sera notre plus belle désormais

Attaché, la chantons sur tous les tons.

 Nous y sommes,  au ponton,  en bas,

De la marina  de l’ile  La Graciosa.

.

Un port bien abrité des Canaries,

Chance, et plaisir, d’atterrir ici.

Le vent n’est rien que de l’air,

Personne ne dira le contraire :

Qui se déplace sur terre ou mer,

Pour vous aider ou vous déplaire.

.

Froid, il vous rafraichit, vous glace,

Chaud, vous sèche, ou vous délasse,

Trop faible, il vous laisse sur place,

 Lors trop fort, il vous pourchasse.

.

En cette ile, dite de La Graciosa,

Il change, souvent,  en tous cas,

L’air en autant d’atmosphères,

Éclatant de sublimes lumières

Dans la  marina, le  voilier ne

Bouge tant amarré,  souqué.

.

Et  drôle d’impression  que

Manque, tangage et roulis,

Posant le pied sur ponton,

L’équilibre reste à trouver,

Ce dernier bouge, et corps,

Sans cesse aussi un moment.

.

Extensions

.

Nos deux équipiers, parvenus

Par avion à Arrecife, nous attendent :

Et ce serait délicat de les laisser tomber,

Indécent lors nous sommes heureux d’avoir

Touché terre à Graciosa, en tous sens,

Cette perle nous en annonce

D’autres  aussi  brillantes

Comme Lanzarote et son

Centre d’interprétation des volcans.

.

Quel que soit l’endroit,  trait de côte, discontinuité,  végétation,

Le point de vue sera radicalement différent, de mer que de terre,

Sans parler  de celui qu’on aura, dès que l’on prend de la hauteur,

Et, par  temps clair, brumeux, pluvieux, tempétueux, aquarelleux,

Et la nuit, c’est pareil, je veux dire, différent, et, aussi, surprenant,

Les lumières scintillent, les phares projettent faisceaux lumineux.

Quand les eaux sont calmes, que la mer est plate, tout se reflète,

Sans parler du halo qui fait comme un toit autour dans le ciel,

Composant paysage impressionniste, auquel nul ne résiste !

.

Dans les vents des alizés, nous sommes arrivés

Et après la nuit de mouillage tout près de plage

Nous sommes rentrés nous abriter en la marina

C’est là que tempête s’est mise à souffler drisses.

Quand je dis souffler, ce serait bien plutôt siffler

Tant elles font du vacarme malgré leur charme !

.

En nous promenant près des abords du village

Avons constatés  nombre d’arbustes, penchés,

Le vent se doit être, ici, très fort  et constant,

Pour arriver à faire ployer toute végétation.

.

En quittant La Graciosa, avons remarqué

Qu’il y a peu d’arbres, que des arbustes :

  Le manque d’eau aura rendu l’île  aride,

A fait se protéger maisons blanches !

.

Fragments

.

Le vent, levant, l’évent, les vents,

Sont très proches phonétiquement

Lui aussi comme murmures de l’eau

S’infiltre en tout endroit même tuyau.

.

Quand il souffle très souvent et très fort,

Il parvient à ployer arbres et arbrisseaux,

Qui demeurent penchés sur le côté exposé,

Cherchant à le fuir sans toutefois le pouvoir

.

Il n’y a rien de plus instable et de plus agité,

Qu’un vent, tantôt présent, tantôt évanescent

On le maudit, froid, lors est chaud chérissant,

Il reste libre comme l’air, jamais domestiqué.

.

L’homme a mis du temps à le prévoir, l’utiliser

Plutôt que le combattre comme l’eau ou le feu

Il s’en sera fait un allié, jusqu’à le … remonter

Mieux être à contrevent qu’à contrecourant.

.

Ici, à l’ile de la Graciosa, rien pour l’arrêter

Sur toutes les hauteurs, il règne en maitre

Le village, bord de mer est blottie en anse

Qui le protège, en partie, des tempêtes !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

                                                          N’avons pas mal    V -»       de mer, l’aurons-nous,   ponton,

                                                    D’autant que vent  E  -»     souffle encore ici, à trente nœuds

                                               Bien que protégés  N -»     par digues  en roches  ou en béton,

                                        Pontons creuseront T -»    lors  follement,  nos estomacs, creux.

                                     Calfeutrés dans       S -»     notre carré     nous écoutons les vents,

                                 Siffler au-dessus      * -»      de nos oreilles  -»    en les mâts en vain

                             Sifflons une bière   D -»     fraiche, qui nous   -»  fait un grand bien,

                           Nous ne pouvons    E -»      rien faire d’autre      -» que tuer le temps.

                      Observons les va-     *  -»     et-vient  des bateaux,  -»    des courriers,

                    Qui alimentent l’ile   L -»      en touristes et autant   -»       vacanciers

                    Voisins sont anglais  A   -»       ou allemands, sinon    -»      ou français

                  Ayant navigué comme *  -»        nous,  sous  le   vent   -»       des alizés.

               Demain, de bon matin G  -»         nous  partons  vers  -»      Arrecife :

            Pour commencer deux  R  -»         heures de  … vent   -»   dans le pif

         Mais avant nous avons  A  -»       bien visité  bourg  -»   Graciosa,

         Profité de  ce lieu, aux    C   -»     maisons … rases  -»    sans toits.

     Dans les rues, tracteurs,  I   -»    ou tous-terrains -»  camions,

    Circulent, par-ci, par-là  O  -»   faites attention -»   piétons.

  Ses mille maisons noires  S -»   et blanches -» tranchent

Sur bleu vert de mer qui  A -» vers elles, s’épanchent.

.

Sûr, que nous y reviendrons, foi de breton,

Si, notre temps, programme, le permet !

Cette ile sera notre plus belle désormais

Attaché, la chantons sur tous les tons.

 Nous y sommes,  au ponton,  en bas,

De la marina  de l’ile  La Graciosa.

Un port bien abrité des Canaries,

Chance, et plaisir, d’atterrir ici.

Le vent n’est rien que de l’air,

Personne ne dira le contraire :

Qui se déplace sur terre ou mer,

Pour vous aider ou vous déplaire.

Froid, il vous rafraichit, vous glace,

Chaud, vous sèche, ou vous délasse,

Trop faible, il vous laisse sur place,

 Lors trop fort, il vous pourchasse.

En cette ile, dite de La Graciosa,

Il change, souvent, en tous cas,

L’air en autant d’atmosphères,

Éclatant de sublimes lumières

Dans la  marina, le  voilier ne

Bouge tant amarré, souqué.

Et  drôle d’impression  que

Manque, tangage et roulis.

Posant le pied sur ponton,

L’équilibre reste à trouver

Ce dernier bouge, et corps,

Sans cesse aussi un moment.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Bouquet de branches d’arbres

Torche de la flamme olympique

Effets du vent  restent présents

Par permanence de ses traces.

.

41 4

 .

Un arbuste ayant pris un air  plus que penché

Par suite de vents répétés

Qu’on pourrait prendre pour un bouquet de

Branches provenant d’arbres.

 .

Symbolique

 .

                                     Le symbolisme — >

                                    De tous les arbres — >

                                Concerne les arbres en — >

                            Leur capacité à désigner, — >

                         À signifier, voire  à  exercer — >

                       Une influence comme symbole. — >

                   L’arbre, en général,  est symbole, — >

                De l’homme, du cosmos, de la vie, — >

         Mais chaque arbre en particulier — >

     Est un symbole, chêne symbolise — >

 La majesté ; l’aulne, l’humilité. — >

Ses   branches    

 Basses fendent 

Espace  aérien

Et en hauteurs

Que  balancent   

Fines  ramures

Et   ses   fleurs.

wikipedia.org/wiki/

Symbolisme_des_arbres

.

.

Fond

.

Évocation

.

41 6

.

Nombre d’arbres sont penchés 

Par le vent en bordure de mer,

Et, finissent par être ainsi figés,

Après bon nombre de tempêtes !

 .

Symbolique

 .

Le vent est, en raison de son agitation,

Un symbole de vanité, d’instabilité, d’inconstance.

C’est une force élémentaire qui appartient aux Titans :

C’est  assez dire à la fois sa violence et son aveuglement.

.

N

^

 |

Le vent est      une girouette

Vent est syno         nyme de souffle,

Celui de l’esprit                  en particulier.

O <– En lien avec la                    représentation — > E

L’orientation                        de     l’espace,

La Rose des              Vents possède

   De huit ou      douze pointes.

­|

v

S

 .

.

Fond/forme 

 .

Le vent ne manque pas… d’air

C’est le moins qu’on puisse dire,

Ce n’est pas sa force, ni mystère,

Que de chercher  à me contredire.

.

Mais parfois il hésite, tourbillonne

S’affole, tournant comme girouette

Tandis qu’un avion n’en aurait cure

Un voilier en tient compte, pour sûr,

Lors ce dernier vous pousse, fouette.

.

Le vent fort finit par courber toute végétation

Sous son échine même si cette dernière s’échine

À vouloir rester droit, sauf le roseau…bien sûr,

Qui plie et ne rompt pas l’herbe, au ras du sol,

Les blés qui dansent en chœurs et en vagues,

Qui nous évoqueront mouvement de la mer.

.

« Va où le vent te mène, mènera »: d’accord

Encore faut-il savoir, accepter la direction

Où il va mais ce dernier devient versatile

Et alors on ne sait à quel vent se vouer.

.

 Textuels et illustrations   >> 

40 – Beauté d’île La Graciosa

Textuels et illustrations    >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Port, rue : uniques

Comme le nom indique

Perle de la mer, généreuse,

Fait une petite ile gracieuse.

Et nous en avons fait le tour,

En une heure, aux alentours,

Et demain sera un autre jour

Si  on y reviendra,  d’amour.

Elle est si petite  et  si belle,

Comme un  bouton de rose,

À mes yeux, telle merveille

Que,  la décrire : je n’ose.

.

Si fait, je m’arrêterai  là,

Pour n’avoir pas air béat

On ne peut    la découvrir

Qu’en    y    allant    là-bas.

.

Première escale sera Graciosa

Port, très facile  d’accès, de jour,

Avec deux pontons  pour se protéger

Avec ses vedettes,  et  bateaux de pêche

Pour nous accueillir,    en son beau village,

Rempli de  maisons   blanches  et sans  étage,

Aux volets bleus,   le long   des  rues,  sur sables,

Et aux lumières solaires des plus incomparables.

.

Une grande plage est située en son front de mer,

Avec des cafés  et des restaurants  et un marché,

Pour nous réalimenter et  pour nous désaltérer,

Mais  sans moindre fioriture  et pour pas cher.

.

Ici, pas de traces  d’aucun poteau électrique, 

Ici, rien que des  toits plats, et, en terrasses,

Une ambiance du Sud, voire des tropiques,

Avec sa petite église,   sur sa grande place.

.

C’est  un coin  de  paradis, bien protégé,

Même s’il n’y a  que  de rares palmiers,

Pour l’agrémenter  et sur ses sentiers,

Par arbres rabougris, accompagnés.

.

L’on  se sent  tranquille, au chaud,

À ce jour si ce n’était ce vent fou

Soufflant très fort face à nous

Pendant la halte du bateau. 

.

Extensions

.

Graciosa me fait penser aux iles

Autour de la Bretagne avec trois

Cents habitants en lieue de grève.

L’ile de Sein  serait-elle sa jumelle.

.

Oui si elle n’était pas près de Brest,

Si elle n’était pas voisine d’Ouessant,

Si elle  n’était pas  à l’entrée  du goulet

D’une grande rade et du chenal du four,

.

Si elle avait une marina propre à accueillir,

Sans danger, vingtaine de voiliers visiteurs.

Là où  elle  est placée : face au Raz de Sein

Et au Phare de la Vieille, rien à voir avec

Tranquillité eaux de l’ile de La Graciosa.

.

Rattachée  à  l’ile  voisine  de  Lanzarote

Qui n’a pas les mêmes composants géologiques,

Mis à part qu’il s’agit aussi d’un terrain volcanique.

Il n’y a guère que l’industrie du tourisme qui la fait vivre

Ainsi que des groupes de retraités qui sont venus s’y installer

Tant la vie est plaisante au sein de nature qui ne l’est pas moins

Et d’un coup de navette, en une demi-heure, on est déjà ailleurs !

.

L’ile de La Graciosa, la bien nommée : accueillante,  fascinante,

Est comme une perle de l’océan, au bout de l’ile de Lanzarote !

Comme un point sur un i, et comme une des iles … bretonnes

Où son charme se distille, dans une blancheur… immaculée

Point de superflu, de fioriture : rien que de l’authenticité.

Les autochtones sont sages et leurs plages sont bonnes

Un bel oasis en mer où tout auparavant était désert

Un fruit juteux, et savoureux, comme un dessert

Qu’on peine à quitter, sans un soupir, regret.

.

Le village principal de l’île est Caleta de Sebo

Et comptait 693 habitants en janvier 2008

Et qui vivent de la pêche et du tourisme.

Un seul village et la même population

Que notre Ile-Grande : fantastique !

Un village  pas comme les autres,

Avec rues ensablées, toits plats :

Pas d’eau, électricité, transports

Et tout est importé de Lanzarote

Y compris las denrées du magasin

L’hiver est comme en un vrai désert.

Ce qui m’a frappé le plus n’est pas le port

Mais la blancheur immaculée des maisons

Toutes carrées et resserrées pour se protéger.

.

Fragments 

 .

Autant de formes d’iles que de poteries

Avec, pour chacune, sa propre identité

Je n’en ferai pas  une collection privée,

Mais de voir leurs lignes, en suis ravi !

.

Et il en serait, ainsi  de l’Ile de Graciosa,

 Portant bien, son nom, comme il se doit,

  Tant elle nous invite à une douce rêverie

   D’un tel lieu divin qu’on appelle paradis.

.

Elle a tout pour plaire, pour un amant :

Un petit mont, témoin d’ancien  volcan,

Un petit village, témoin de forte vitalité,

Un petit port, témoin  de son isolement.

.

Un  beau village sans aucune prétention,

Avec rues sableuses et blanches maisons

Qui contraste avec les granits de mon ile

Mais rejoint son atmosphère tranquille.

.

Son port est un véritable  havre de paix

Y compris surtout les jours de tempête,

Où l’on entendrait le concert des drisses

Qui ailleurs ferait comme vrai supplice.

.

Le sable, la roche, la terre, eaux de mer,

Sont présent, partout, formant univers,

Où la nature et l’homme se confondent,

Associations des deux : correspondent !

.

Grâce soit rendue  au sort  qui nous

L’aura fait découvrir, pour atterrir,

Sur elle, après douze jours en mer,

À lutter contre vents, intempéries.

.

C’est avec une humeur chagrine

Que nous quittons pour aller

En face, sur son ile mère

L’ile de Lanzarote !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Port, rue : uniques

Comme le nom indique

Perle de la mer, généreuse,

Fait une    petite ile gracieuse.

Et nous en       avons fait le tour,

En une heure,          aux alentours,

Et demain  sera          un autre jour

Si on y reviendra,             d’amour.

Elle est si petite et              si belle,

Comme  un  bouton        de rose,

À mes yeux une telle merveille

Que, de la décrire : je n’ose.

.

***********************************

***********************************

.

Si fait, je m’arrêterai  là,

Pour n’avoir pas air béat

On ne peut   la découvrir

Qu’en    y    allant    là-bas.

Première escale, sera Graciosa

Port, très facile  d’accès, de jour,

Avec deux pontons  pour se protéger

Avec ses vedettes,  et  bateaux de pêche

Pour nous accueillir,    en son beau village,

Rempli de  maisons   blanches  et sans  étage,

Aux volets bleus,   le long   des  rues,  sur sables,

Et aux lumières solaires des plus incomparables.

………………..  BEAUTÉ DE L’ÎLE ……………

Une grande plage est située en son front de mer,

Avec des cafés  et des restaurants  et un marché,

Pour nous réalimenter et  pour nous désaltérer,

Mais  sans moindre fioriture  et pour pas cher.

Ici, pas de traces  d’aucun poteau électrique

Ici, rien que des  toits plats, et, en terrasses,

Une ambiance du Sud, voire des tropiques,

Avec sa petite église,   sur sa grande place.

..……….…  DE LA GRACIOSA   …………

C’est  un coin  de  paradis, bien protégé,

Même s’il n’y a  que  de rares palmiers,

Pour l’agrémenter  et sur ses sentiers,

Par arbres rabougris, accompagnés.

L’on  se sent  tranquille, au chaud,

À ce jour si ce n’était ce vent fou

Soufflant très fort face à nous

Pendant la halte du bateau

.

Forme

.

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Évocation

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Une quille en bois, voire en métal

Brosse pour cheveux des femmes,

Une batte de bois pour jeu collectif

Formes de poteries, ou deux iles ?

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Évocation

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Un cheval peint sur une poterie 

N’aurait rien à voir avec la mer

Or il peut être un symbole, voire

Un trésor à trouver sur une ile.

La forme de la poterie retenue et sa décoration

Ont peu à voir  avec le fond  qui est un archipel,

On pourrait forcer le trait mais sans y parvenir,

C’est un bel exemple rupture entre fond et forme.

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Symbolique 

 .

Bien que de

Nombreuses

Belles poteries

Soient restées naturelles

Il demeure assez fréquent

De    les  trouver   décorées

De   motifs    géométriques.

Les   motifs   sont   produits

Par  ajout, partiel ou  total,

D’un englobe ou d’un émail

Pour les poteries vernissées

Le motif  peut  être exécuté

Par le procédé mécanique

Scarification ou gravure

De la surface  ou  bien

Réaction   chimique

 Après   masquage

Partie laissée

 Naturelle.

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Fond

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Évocation

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Les sept iles de l’Archipel canarien  forment une courbe

Mis à part Hiéro et ce d’Est en Ouest face à Mauritanie

On a coutume d’atterrir par l’ile de Lanzarote, et finir

Par ile de La Palma à ne confondre avec Las Palmas.

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Symbolique 

 .

La Graciosa est le petit

Point noir en    haut à droite

De cet archipel          des Canaries.

Île, à laquelle, on             ne parvient

Qu’à   l’issue  d’une                 navigation

Sera, par excellence                  le symbole

D’un centre spirituel                primordial.

L’île évoque souvent                    le refuge.

Mais la recherche de           l’île déserte,

Inconnue ou riche           en surprise

Est un thème fon      damental

De la littératu     re, rêves,

Sans parler désirs.

 .

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Fond/forme 

 .

Une ile ne ressemblera jamais quelque poterie

Quoique si le fond n’épousera rien de cette forme,

Son style rimé lui donne comme parfum de poésie,

Bien particulier, et que diffusera  chacune des iles.

Lors dieu sait si celle de La Graciosa en évoquera

Par bien des aspects proches de nature sauvage.

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Nous ne l’aurons pas visité, de long en large,

Pour des raisons de rendez-vous à Arrecife

Mais elle nous a donné envie d’y revenir

Si tel est  notre opportunité d’avenir.

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On a pensé que trésor s’y cacherait

Et que telle recherche nous irait,

Pur produit notre imaginaire,

Concocté sept jours en mer.

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Textuels et illustrations    >> 

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