356 – Feu de Saint-Jean est autre qu’un simple feu

Visuels et textuels >> 

.

Vrai que  feu  de  Saint Jean

N’est pas un  feu  de paille,

N’est pas   grosse  pagaille

C’est lointaine  tradition,

Qui rassemble, des gens,

.

Pour fêter l’arrivée d’été

Avec soleil pour allumer

Et la pluie pour l’arroser

Fête du quartier, de nuit

Qui, souvent, émerveille,

Les grands et les petits !

.

Les grands et les petits !

Feu de bois n’est pas que feu,

Est ainsi depuis la nuit des temps,

Ici sa domestication  sophistication,

Sont comme portés à leur paroxysme.

.

Une construction d’un bûcher qui, déjà,

Ressemble et beaucoup à une  pyramide,

Ensuite, façon de l’allumer, par son faîte,

Pour finir flamme régulière, gigantesque.

.

Au bout de  près d’une heure de flambée :

Tout en braise et rougeoyant de partout,

L’assemblage troncs tient encore l’édifice,

Dégageant une forte chaleur de fournaise.

.

Intense, au point d’obliger tout le monde

À reculer au moins vingt pas à la ronde,

Illuminant le ciel bleu d’une pleine nuit

Comme étant en plein  jour plein four.

.

Un spectacle qui restera  inoubliable :

Entre monde païen divin  Saint Jean,

Pour millier de Vosgiens, et en fêtant,

Classe de conscrit service mobilisable !

.

.

Extensions

.

En Bretagne, la tradition

Des feux de la Saint-Jean

Est restée  des plus vivaces,

Moi, j’en ai vu, régulièrement

Depuis ma plus tendre enfance.

.

Mais il s’agissait, la plupart du temps,

D’un assemblage en épis, de fagots, qui  ne

Dépassait pas trois à quatre mètres de hauteur

Ce bûcher de fortune brulait en un quart d’heure.

Ici, dans les Vosges, c’est d’une autre dimension,

Tradition bucheronne et forêt de sapin obligent.

.

Les jeunes le montent, encadrés par un senior.

Le bucher est monté   sur une haute colline,

À trois cent mètres  des  premiers  arbres,

Alentour et les pompiers  veillent au grain.

.

Le plus à craindre était l’orage, soudain, qui

Peut éteindre le feu ou minimiser son auréole.

C’est ce qui a  bien  failli  arriver, mais, ce ne fut

Que simple averse dont le feu n’en a fait grand cas :

Il a émis quelques fumées pour narguer ennemi intime.

.

Un véritable et spectaculaire ensemble de tours en bois

Pour un non moins impressionnant… Feu de Saint-Jean

Qui a pris feu, s’est consumé comme torche en pleine nuit,

S’est effondré  et a projeté ses flammèches, et de tous côtés,

Pour plaisir des yeux d’adultes, et surtout, ceux des enfants,

Et pour sacrifier à la tradition, ou pour des milliers de gens,

Qui auront gardé leurs distances pour ne pas être enfumés.

.

Le feu a quelque chose de magique

D’effrayant à la fois, comme unique

Nous vient du fond des volcans, âges,

Sans compter éclairs violents d’orage !

.

Cette belle  tradition des feux de Saint Jean

Remonte à 1346, l’Europe ravagée par la Peste

On décida de brûler  tout ce qui pouvait propager

La maladie à commencer par les cadavres d’animaux.

Ces feux ont été pérennisés, transformés en fête, St Jean.

.

On fête la lumière et l’arrivée de l’été comme nouvelle saison :

L’Église, au Ve siècle, a placé le solstice d’été sous signe de saint

Jean-Baptiste, né un 24 juin pour lutter contre les cultes païens

Du soleil et ainsi ces feux auront lieu dans la nuit du 23 au 24.

.

.

Épilogue

.

Les feux, qu’ils soient de saint Jean,

Ou de saint Autre, mis à part de Dieu

Ont tous des pouvoirs de combustion,

Plus ou moins lentes, ou rapides, selon

***

Selon qu’on les alimente, on les flambe,

Or le feu de saint Jean  est un tas de bois

Qu’on allume en plein air, en pleins vents

C’est dire il ressemble plutôt à un bûcher.

***

Il ne fait pas même effet de jour et de nuit

La nuit, il illumine tout, tout autour de lui,

Si, important, il chauffe  comme chaudière

L’on ne peut s’en approcher sans se bruler.

***

Lors, moi, je brule  de vous communiquer

L’émotion intense qui soudain, m’envahit

En voyant  telle construction,  s’écrouler,

Comme un château de cartes… anéanti.

***

Ici, il n’y avait pas un mais trois feux,

Il ne fait pas bon se trouver ente eux.

Un moment, il nous a fallu… reculer,

L’air était trop chaud, manque d’air.

.

.

356 – Calligramme

 .

Vrai que  feu  de  Saint Jean

N’est pas un  feu  de paille,

N’est pas   grosse  pagaille

C’est lointaine  tradition,

Qui rassemble, des gens,

Pour fêter l’arrivée d’été

Avec soleil pour allumer

Et la pluie pour l’arroser

Fête du quartier, de nuit

Qui, souvent, émerveille,

Les grands et les petits !

Les grands et les petits !

Feu de bois n’est pas que feu,

Est ainsi depuis la nuit des temps,

Ici sa domestication   F   sophistication,

Sont comme portés à    E  leur paroxysme.

             U

Une construction d’un       *  bûcher qui, déjà,

Ressemble beaucoup à         D   une  pyramide,

Ensuite, façon de l’allumer,    E      par son faîte,

Pour finir flamme régulière,      *     gigantesque.

                            S

Au bout de  près d’une heure      A     de flambée :

Tout en braise et rougeoyant       I        de partout,

L’assemblage troncs tient en      N   core l’édifice,

Dégageant une forte chaleur    T    de fournaise.

                       

Intense, au point d’obliger    J   tout le monde

À reculer au moins vingt    E  pas à la ronde,

Illuminant le ciel bleu d’  A  une pleine nuit

Comme étant en plein  N  jour plein four.

.

P A S     FEU      D E      P A I L L E ! 

.

Un spectacle qui restera  inoubliable :

Entre monde païen divin  Saint Jean,

Pour millier de Vosgiens, et en fêtant,

Classe de conscrit service mobilisable !

.

.

Symboliques

.

.

Évocation 

.

356 4

.

 Flacon parfum, gros bouchon,

Et voire une bombonne de gaz

Peut-être un poêle d’extérieur

 À feu ouvert, avec cheminée

.

Poêle et feu fonctionnent ensemble

en fournissant chaleur et lumière

et un feu de Saint Jean est pareil

ainsi forme correspond au fond.

.

Un feu est un feu, qu’il soit naturel,

En poêle ou cheminée :

Le feu de Saint Jean est en pleine

Nature, fait pour éclairer.

.

Symbolique 

 .

Avec son tuyau,

Le poêle, bien

Souvent noir,

Possède un

Aspect graphique

Saisissant, rappelle

L’architecte Thibault.

.

«Telle une colonne, il se

Découpe dans l’espace»,

Dit-il. Sans compter sa

Puissance d’évocation.

.

«Symbole de rusticité,

Le poêle à bois, avec

Son conduit de raccordement,

Demeure l’un des archétypes

Les plus évocateurs de la

Maison chaleureuse»

.

.

Fond

.

Évocation 

.

356 6

.

Un feu est un feu, qu’il soit naturel,

En poêle ou cheminée :

Le feu de Saint Jean est en pleine

Nature, fait pour éclairer.

.

Symbolique 

.

Le feu

Possède une

Symbolique très riche.

Il est, notamment, associé à

La purification, enfer et lumière,

Chaleur, passion, destruction, soleil,

Tous associés à  la purification.

.

Autrefois, le bûcher faisait partie

Des condamnations    des sorcières,

Considérées comme des plus impures.

De même, en cas d’épidémie  importée,

Le recours au feu pour stériliser, purifier

Est bien connu de tous.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-feu.

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Le feu est l’un des quatre éléments

Qui symbolisent  le cosmos  et la vie :

L’homme a mis du temps à le maitriser

Il l’a cru, au début,  d’une origine céleste,

Jusqu’à  le produire  lui-même, avec silex !

.

Auparavant, énergies de chauffage, cuisine,

Voici qu’il est aussi bucher, en  fête collective,

Voilà qu’il est autant, brandit en procession

Lors quoique qu’il en fut, quoiqu’il en soit

Le feu dans tous ses états nous fascine

Bien que feu incendie nous consterne.

 .

.

Procession feu Saint-Jean

.

Scénario

.

Les petites et la grande tour, construites à l’aide de rondins sapins :

une fois allumés, ça brûle bien et fort avec tant de chaleurs soudaines

que la grande tour se disloque, se consume, comme un fétu de paille.

 .

Visuels et textuels >>

355 – Gérardmer serait-elle une ville prédestinée !

Visuels et textuels >> 

.

Station balnéaire

Et aussi  lingère,

Fréquentée  l’été

Comme en hiver.

.

Ville  Gérardmer,

Dans  son bel écrin

De verdure apprêtée

A comme un air divin

Près d’eau, sans marin,

Sans marée  et sans mer.

.

La ville respire   grand air,

Entourée  de forêts de sapins

Qui colorent ses monts de verts,

Comme tous les coteaux vosgiens :

On s’y rend, on s’y plait, on y revient

Gérardmer, ville dont on se souvient !

.

Je me souviens, d’y avoir été, en hiver,

Il y a déjà longtemps, pour faire du ski,

Mes enfants avaient alors dix, treize ans

Eux, ils préféraient glisser sur les pistes,

Que venir, avec moi, visiter Gérardmer !

.

Montagne  enneigée, autour de grand lac,

Ce dernier paraissait surgir  de nulle part.

Pour ce qui est, de mer,  il n’a que Gérard,

De marée, il n’a jamais connu, sac, ressac,

Quand bien gelé les patins glissent dessus.

.

Cet été, m’y revoici, une  autre fois, encore,

Avec un fils et ses deux petits-enfants en or

On en fait le tour pour chercher un endroit,

Où on peut pique-niquer au frais,  esseulés,

À l’ombre de grand pin, près d’un ruisseau.

.

Plus loin, une petite plage  sur un des côtés,

Voisine  avec des pelouses, pour s’allonger :

Une grande école de voile, pour les enfants,

Des barques électriques, pédalos, sur le lac,

Y a de quoi s’amuser sans jamais se lasser.

.

Pour les petits, c’est leurs naturels paradis,

Même les chiens, les chats, ici sont admis.

Pour les grands c’est un artificiel paradis

Avec casino pour des jeux, plus sérieux,

Et magasins d’étoffes, moins ruineux.

.

.

Extensions

.

Gérardmer est une grosse commune

D’environ huit mille cinq ans habitants.

Connue pour son lac et pour ses textiles.

On la surnomme : «La perle des Vosges».

.

C’est, en tous cas, l’avis  de  Victor Hugo,

Mais, pourquoi pas : il y en a bien d’autres

Ailleurs, l’Ile grande ne pourrait-elle pas être

« La perle  des Cotes  d’Armor  en  Bretagne! ».

.

On peut faire le tour du lac de Gérardmer en

Une après-midi ou y faire un tour en barque

À moteur ou bateau à voile : école de voile

Nous incitera à participer à sa régate.

.

En hiver, on y pratique le ski alpin

Et de fond sur ses pentes neigeuses

Tant sa capacité d’accueil demeure

Importante et de loisir, intéressante.

.

Comme en stations, sports et détente,

Elle a deux visages fortement contrastés,

Un d’été, très chaud et une d’hiver, très froid.

Je la préfère l’été, elle a plus de charme, d’attrait.

.

Gérardmer, pour quelqu’un se prénommant ainsi,

Je me sens déjà chez moi et pas le moindre à l’étroit !

La confusion avec  Gérard s’est effectuée fin  xvie siècle.

On trouve ce nom de Géraud dans Gérauvilliers (1338).

En dialecte, des hautes vallées : mô signifie « mer »,

Et moué signifie « maison avec champ cultivé ».

Ça casse le mythe pour moi, rétablit la vérité

Cela dit, c’est une ville agréable à vivre

Où textiles y sont toujours actifs.

.

Pour ne rien vous cacher, j’aime bien

Deux petites villes situées à l’Est et Nord

De la France, à savoir Gérardmer en Vosges

Du fait qu’elle commence  par  mon prénom

Et Poulainville au nord d’Amiens en Somme

Du fait qu’elle commence par mon…  nom

Je sais, que ça fait, un peu, nombriliste

Mais ne peux  m’empêcher  de penser

Réunissant les deux, même endroit

Je me sentirais comme chez moi.

.

.

355 – Calligramme

 .

Station balnéaire

Et aussi  lingère,

Fréquentée  l’été

Comme en hiver,

Ville  Gérardmer,

Dans  son bel écrin

De verdure apprêtée

A comme un air divin

Près d’eau, sans marin,

Sans marée  et sans mer,

La ville respire   grand air,

Entourée  de forêts de sapins

Qui colorent ses monts de verts,

Comme tous les coteaux vosgiens :

On s’y rend, on s’y plait, on y revient

Gérardmer, ville dont on se souvient !

GÉRARDMER :

Je me souviens, d’y avoir été, en hiver,

Il y a déjà longtemps, pour faire du ski,

Mes enfants avaient alors dix, treize ans

Eux, ils préféraient glisser sur les pistes,

Que venir, avec moi, visiter Gérardmer !

Montagne  enneigée, autour de grand lac,

Ce dernier paraissait surgir  de nulle part.

Pour ce qui est, de mer,  il n’a que Gérard,

De marée, il n’a jamais connu, sac, ressac,

Quand bien gelé les patins glissent dessus.

UNE VILLE

Cet été, m’y revoici, une  autre fois, encore,

Avec un fils et ses deux petits-enfants en or

On en fait le tour pour chercher un endroit,

Où on peut pique-niquer au frais,  esseulés,

À l’ombre de grand pin, près d’un ruisseau.

Plus loin, une petite plage  sur un des côtés,

Voisine  avec des pelouses, pour s’allonger :

Une grande école de voile, pour les enfants,

Des barques électriques, pédalos, sur le lac,

Y a de quoi s’amuser sans jamais se lasser.

PRÉDESTINÉE !  

Pour les petits, c’est leurs naturels paradis,

Même les chiens, les chats, ici sont admis.

Pour les grands c’est un artificiel paradis

Avec casino pour des jeux, plus sérieux,

Et magasins d’étoffes, moins ruineux.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

355 4

.

Une  simple  bouteille

 Sinon une gourde d’eau

Mais  toute  en plastique,

Pour minimum  de poids !

.

Que ce soit bouteille ou gourde,

bien qu’elles contiendraient de l’eau

aucune ne va avec ville, lac Gérardmer

si fait que la forme diffère ici du fond !

.

Pas goûté l’eau de ma bouteille,

Qui me tient lieu de vraie gourde.

Ce lac  reste  un lac et  qui est loin

Des proportions d’une vraie mer.

.

Symbolique 

 .

Moyen mnémotechnique

Permet  de  mémoriser  les

Tailles  de  bouteilles  dans

Ordre croissant de contenance

«Car de bon matin, je remarquais

Mal ..… sa banalité   .…   naturelle »

(Quart,     demi,     bouteille,   magnum,

Jéroboam,      réhoboam,    mathusalem,

Salmanazar, balthazar, nabuchodonosor.

Pour  autant, ce ne sera pas   la  grandeur

Du contenant  qui signifiera, à elle-seule,

La qualité  du contenu, de  même qu’une

Cloche fromage contient meilleur/pire.

.

Descriptif

 .

355 – Gérardmer : une ville prédestinée !  

Alignement central  /  Titre serpente  /  Thème  ville

Forme courbe  / Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille    /  Symbole de fond : gourde

.

.

Fond

.

Évocation 

.

355 6

.

Pas goûté l’eau de ma bouteille,

Mais j’imagine  qu’elle reste pure.

Elle n’a rien à voir avec une gourde

étant issue d’une courge bien recyclée.

.

Symbolique

.

La gourde en Chine

Parfois surnommée gourde magique

Était réalisée à base d’une calebasse vidée, séchée,

Servant à transporter médicaments, vin ainsi qu’élixirs.

Ils la considèrent comme symbole de prospérité à cause

Du nombre important des graines que porte le fruit.

.

Et, dans certaines régions, une coutume voulait

D’ailleurs que les paysans aillent en arracher

Dans les champs voisins lors du Festival

De la Mi-automne, dans le but d’avoir

Nombreux enfants, nombreux  fils.

chine.in/guide/gourde_3691

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Bouteille contiendra de 25 centilitres

Jusqu’à 16 litres …  soit 16 bouteilles,

Mais loin de millions de litres du lac

De Gérardmer,  ville  dans les Vosges.

.

Il faudrait être complétement gourde

Pour tenter la moindre comparaison.

.

Gérardmer reste une cite accueillante

Ou il fait bon randonner autour du lac,

Si ce n’est flâner dans le cœur de la ville.

 .

.

Reposant lac de Gérardmer

.

Scénario 

.

La ville et le lac de Gérardmer, situé dans les Vosges, vu de loin ;

le lac et les activités nautiques avec des petites embarcations ;

et la plage du lac, grouillante de baigneurs et de plongeurs !

 .

Visuels et textuels >>

354 – Étrange randonnée que la chambre du loup

Visuels et textuels >>

.

Allons voir au bois

Si le loup, n’y est pas :

Loup y es-tu, m’entends-tu

Qui ne connait cette comptine

De l’école  maternelle  enfantine

Et plus vite que cela… turlututu !

.

L’enfant croit bien  qu’il y en a un

Sans toutefois…vraiment y croire

Perdu un peu dans ces histoires

Que lui raconte ses parents

Pour pousser à imaginer

Monde fantastique.

 .

Une bien étrange randonnée

Que celle de la chambre du loup,

Au départ du village du Haut du Tôt.

Après le départ, chemin, parfois, coupé,

Sur un kilomètre, par des sapins tombés.

.

Ils sont là, en travers et depuis longtemps,

Il faut les contourner, sinon, les enjamber.

Pas  évident, avec  un bébé  de  cinq mois,

Tout  contre soi, tout blotti dans ses bras.

.

Enfin, nous y voilà, au bout d’une heure,

La chambre est perchée toute en hauteur

En l’anfractuosité, d’un amas de rochers,

Qu’on rejoint par étroit chemin, arpenté.

.

Il se peut que loup ait pris quartier d’été,

De la place, pour un, pas pour une famille

Encore moins  toute une meute de loups.

.

Ce n’est pas la réalité historique qui compte,

Mais une légende qui court, ou qu’on modifie,

Voire que l’on invente pour cette occasion rêvée.

.

En tous cas, elle vaut le détour, elle a bien intrigué

L’enfant qui en a eu peur, autant avant que pendant

Et qu’après, bien qu’on ait trouvée une chambre vide.

.

Au fond, c’est l’imaginaire   fantastique quant au loup,

Qui demeurera présent et de  génération en génération,

Alors même que l’on en  voit plus, tellement    beaucoup,

À part en parc animaliers ou  en zoos

.

.

Extensions

.

Le loup est un animal fantastique,

D’imaginaire d’enfant de cinq ans.

C’est un peu comme le Père Noël :

Il y a croit encore à cinq ans mais

Sans trop y croire, vrai, vraiment.

.

Il y a de la porosité entre son réel

Et son imaginaire faisant il peut

Croire tout et  ….. son contraire,

Aller voir la chambre d’un loup,

Dont on sait  qu’il n’existe plus,

Sera une sorte de voyage  extra

Dans le temps  et dans l’espace

Qui nous rapproche des contes

De fées et d’histoires horribles.

.

Il faut  bien  se donner  un  but

Pour  une  promenade  en forêt,

Celui-là en vaudra bien d’autres.

Nous avons failli essuyer  l’orage,

Au moment de la découverte de la

Chambre et ça a ajouté du mystère,

Et de la profondeur, à cet événement.

Le beau temps  est revenu, et, a un peu

Casser le mythe, on dira la prochaine fois.

.

Une randonnée en pleine montagne vosgienne, qu’à cela ne tienne

Allez rendre visite à la chambre du loup

Déjà le titre fait peur aux enfants mais pourquoi dans une chambre !

Je croyais que c’était réservé aux humains.

Voyons-donc, ce doit être un grand loup, chef de meute, certainement

Il va nous manger si on le dérange, le déloge

À moins que ne se soit qu’une chambre abandonnée, qu’on a tué le loup.

Voilà bien de quoi faire fantasmer l’imaginaire

Et qui ne demande qu’à grandir au fur et à mesure que l’on s’en approche.

.

« Quand on s’en va se coucher
Dans le lit de notre chambre
Faut juste pas trop me toucher
Chu devenue comme sauvage.

Ton petit méchant loup
Je lui obstrue l’accès
Je sers les genoux
Je clôture ma forêt
Juste à penser au string
Je ne trouve plus le sommeil »

 .

Cette chanson de Lynda Lemay

s’adresse à un « doux méchant loup »

qui n’est pas celui du Petit chaperon rouge

ni d’aucun autre conte à nous faire frissonner.

Il y a loup et loup : l’homme en est un pour elle.

.

.

354 – Calligramme

 .

Allons voir au bois

Si le loup, n’y est pas :

Loup y es-tu, m’entends-tu

Qui ne connait cette comptine

De l’école  maternelle  enfantine

Et plus vite que cela… turlututu !

L’enfant croit bien  qu’il y en a un

Sans toutefois…vraiment y croire

Perdu un peu dans ces histoires

Que lui raconte ses parents

Pour pousser à imaginer

Monde fantastique !

 

É  T  R   A  N  G  E

 

R    …………….

Une bien   A  étrange randonnée

Que celle de la   N   chambre du loup,

Au départ du village   D  du Haut du Tôt.

Après le départ, chemin, O   parfois, coupé,

Sur un kilomètre, par des   N sapins tombés.

Ils sont là, en travers et depuis   N   longtemps,

Il faut les contourner, sinon, les   É  enjamber.

Pas  évident, avec  un bébé de    E     cinq mois,

Tout  contre soi, tout blotti    *   dans ses bras.

Enfin, nous y voilà, au bout C       d’une heure,

La chambre est perchée    H  toute en hauteur

En l’anfractuosité, d’un    A   amas de rochers,

Qu’on rejoint par étroit  M    chemin, arpenté.

Il se peut que loup ait   B   pris quartier d’été,

De la place, pour un,   R   pas pour une famille

Encore moins  toute   E      une meute de loups.

Ce n’est pas la réalité   *   historique qui compte,

Mais une légende qui  D   court, ou qu’on modifie,

Voire que l’on invente  U pour cette occasion rêvée.

* ….

En tous cas, elle vaut le   L  détour, elle a bien intrigué

L’enfant qui en a eu peur,  O    autant avant que pendant

Et qu’après, bien qu’on ait   U    trouvée une chambre vide.

Au fond, c’est l’imaginaire      P      fantastique quant au loup,

Qui demeurera présent et     ce de      génération en génération,

Alors même que l’on en          voit plus,         tellement    beaucoup,

À part en

Animaliers

Zoos

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

354 4

.

Une cloche, probablement,

 Une cloche, très certainement

À moins que ne soit la clochette

Qui pendra au cou des vaches

.

Une cloche sied bien à une vache

mais pas à une chambre du loup !

car qu’en ferait-il à courir partout

et ainsi la forme diffère du fond.

.

Battant cloches seraient toutes les  églises

Ainsi que vaches, ou autres mammifères,

Pour mieux les localiser en montagne

Voire les prémunir contre les loups.

  .

Symbolique 

 .

Pour l’Église orthodoxe russe,

Les cloches sont des êtres  animés

D’un  nom, d’un corps et de sentiments.

.

Par ailleurs, la forme creuse et arrondie

De la cloche l’assimile au corps féminin,

Tandis  que  le  battant, et, le manche,

Évoqueraient  comme  un   phallus.

.

Toutes ces connotations sexuelles,

Contribueraient au symbolisme

De la cloche, employé dans les

Rituels bouddhistes tibétains.

grandrêve1234.blogspot.com

.

Descriptif

 .

354 – Étrange randonnée à la chambre du loup   

Alignement central  /  Titre serpente  /  Thème  animal

Forme courbe  / Rimes variées  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : cloche    /  Symbole de fond : vache

.

.

Fond

.

Évocation 

.

354 6

.

Battant cloches seraient toutes les  églises,

Ainsi que vaches ou autres mammifères

Pour mieux les localiser en montagne

Voire les prémunir contre les loups.

 .

Symbolique 

 .

Ces cloches permettent

Aux éleveurs de retrouver leurs vaches

Quand certaines d’entre elles se sont égarées.

.

Que ce soit en alpage ou dans d’immenses prairies,

Elles s’avèrent très utiles en s’apparentant à un GPS

Ancienne génération car même lorsqu’il fait nuit ou

Que le brouillard s’invite, les agriculteurs  peuvent

Se diriger uniquement à l’aide du son de cloche.

.

Autre raison de présence de cloches

Autour du cou des vaches, la volonté

De faire fuir les prédateurs.

Les loups notamment

Sont sensibles

Au bruit.

ledauphine.com/savoie/2019/08/04/

pourquoi-les-vaches-portent-elles-des-cloches

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un loup n’aura rien d’une vache :

Meute et capable de tuer son veau

Mais ce sont, surtout, les agneaux

Qu’il apprécie comme nourriture.

 Mais un chien de berger veillera

À ce que le troupeau aille bien

Et sans compter le berger,

Dans sa cabane en bois

Ne craignant le loup

En sa chambre !

.

.

Vosges point GPS chambre loup

.

 .

Scénario

.

La fameuse chambre du loup mais qui ne ressemble à rien du tout.

Le loup, comme il y en avait autrefois, en nombre, dans les Vosges.

Une pause pour se désaltérer au-dessus du village du Haut du Tôt.

 .

Visuels et textuels >>

352 – De l’eau qui coule, qui tombe et qui chante

Visuels et textuels  >> 

.

Une eau qui coule,

Une eau qui tombe,

Une eau qui chante.

.

Une eau qui  écume,

Une eau qui déboule,

Une eau qui serpente.

.

Une cascade, pour sûr,

Avec son eau, très pure,

Qui excite nos…tympans.

.

Des sons, forts émouvants,

Que l’on gardera longtemps,

Parmi ses souvenirs torrents.

.

Torrent moussant sur roc flanc,

En bordure arbres flamboyants,

Nous ravissant les sens et le vent

Rafraîchissant la peau et le sang.

.

Lors leur eau claire et…limpide,

Nous rend la vie moins insipide

Lors tout s’affole en soi autour,

En longs flots d’émois du jour.

.

Succédané d’eau, ayant coulé

Sur ma tête, pour ce baptême

Devenu le symbole de pureté

Comme en onction suprême.

.

On dit que : les bruits d’eau,

Rassurent même  les bébés :

Adulte se souvient, avoir été

.

Jeux d’eau, pleurs, à vau-l’eau,

Comment avoir peur d’un liquide

Qui nous aura bercé … dans  le dos,

D’un ventre, d’une mère, si candide

.

.

Extensions

.

De l’eau qui coule, qui tombe et qui chante

Constitue un doux murmure à nos oreilles, qui les enchante.

Il nous rappelle que nous sommes faits à soixante pour cent

D’eau et sans elle, nous ne pouvons survivre !

 .

Un chant de la vie, en quelque sorte comme est celui du vent

Pour l’air, dans le chuintement  d’une serrure de porte, celui

Du feu éclatant son bois en âtre de cheminée.

 .

L’eau vive n’est pas de l’eau calmante, de l’eau croupissante,

De l’eau tonitruante, eau écumante, son pouvoir symbolique

Est l’un des plus forts en nos représentations

 .

Naturelles, voire culturelles et voire parfois confessionnelles.

Lors elle chante, elle nous parait  rassurante, lors elle tombe,

Elle nous paraît bruyante, voire inquiétante.

 .

C’est toujours amusant pour un enfant même pour un adulte

De laisser flotter  une embarcation en carton, voire un simple

Bout de bois sur un ruisseau et de le suivre,

 .

Des yeux, sinon de ses pas pour l’accompagner en son périple,

Et constater à quel endroit, à quel moment il rejoindra la rive

S’accrocher à branche morte, ne plus bouger,

 .

Avec la force du courant, se dégager subitement et continuer

Sa route et ainsi de suite, jusqu’à destination.

 .

L’eau qui coule et qui roucoule est comme le bruit de fond

De notre corps dans nos veines et nos artères.

 .

Différentes formes de cascades, différentes hauteurs, différents volumes.

De la plus petite, à la plus grande, elles ont toutes, un charme, particulier.

L’une tombe à pic, l’autre se divise en de multiples, la dernière, glougloute

Elles chantent, elles grondent, elles murmurent, elles dévalent et sautent,

Laissant une impression de jeunesse et de vitalité à nulle autre, pareille.

.

Eau qui coule et roucoule,

Eau qui déroule et enroule

Des roches ou branchages,

Des poissons qui… nagent.

.

De sa source vers ruisseau

Eau se déplace vers rivière,

Se jette en fleuve et en flots

Après long chemin en terre.

.

Chant aquatique n’est capté

Que par poissons et oiseaux,

Longeant son parcours noyé

En paysage des plus beaux !

.

.

Épilogue

.

Le torrent fait couler toutes ses eaux

En pente régulière, lorsque la cascade,

En pente raide et voire parfois verticale !

***

L’on entend son flot chantant entre pierres

Et soudain, son murmure sur surface plane

Quand il ne glougloute…entre deux bassins.

***

La cascade fait comme des bruits de vagues,

Qui s’élancent à l’assaut des grands rochers,

On la devine, puis on l’entend, de plus loin !

***

Et, quand plusieurs cascades se succèdent,

Elles évoquent Grandes Eaux de Versailles

Avec lumières, en  plus, comme il se doit !

***

Quand je pense à torrents  et cascades :

Je pense à moulins, avec roue à aubes,

C’est dire s’ils auront et force énergie.

***

Énergie de la jeunesse… tonitruante,

Contrastant  avec  mare, étang, lacs,

Avec eaux stagnantes et dormantes.

***

Autre que bruits : torrents, cascades

Offrent à la vue, des spectacles divers

D’eaux blanches  et  comme laiteuses !

.

.

352 – Calligramme

 .

                                                 Une eau qui coule,      D

                                             Une eau qui tombe,    E

                                       Une eau qui chante.    *

                                                                             L

                                  Une eau qui  écume,    ‘

                             Une eau qui déboule,    E

                         Une eau qui serpente.    A

                                                                U

                    Une cascade, pour sûr,     *

                  Avec son eau, très pure,    Q

                Qui excite nos…tympans.   U

                                                              I

            Des sons, forts émouvants,     *

          Que l’on gardera longtemps,    C

         Parmi ses souvenirs torrents.    O

                                                               U

     Torrent moussant sur roc flanc,    L

    En bordure arbres flamboyants,    E

    Nous ravissant les sens et le vent    *

     Rafraîchissant la peau et le sang.  Q

                                                               U

     Lors leur eau claire et…limpide,    I

     Nous rend la vie moins insipide    *

      Lors tout s’affole en soi autour,    T

      En longs flots d’émois du jour.     O

                                                               M

        Succédané d’eau, ayant coulé      B

        Sur ma tête, pour ce baptême     E

        Devenu le symbole de pureté       *

         Comme en onction suprême.      Q

                                                                U

        On dit que : les bruits d’eau,       I

         Rassurent même  les bébés :       *

        Adulte se souvient, avoir été        C

        Douché par  des jeux  d’eau !       H

                                                               A

     Jeux d’eau, pleurs, à vau-l’eau,       N

   Comment avoir peur d’un liquide    T

  Qui nous aura bercé … dans  le dos,  E

D’un ventre, d’une mère, si candide    !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

352 4

Peut-être une fontaine,

Ou une petite cascade

Et en pleine montagne

Provenant de torrent.

.

Cascade et torrent vont bien ensemble

poussés par la pente et par le courant

lors, quel que soit le débit et les chutes

la forme coursera bien  avec le fond !

.

La cascade, pire encore qu’un torrent,

Fait beaucoup de bruit

Mais on ne sait pourquoi, on a plaisir

À la voir, à l’entendre !

.

Symbolique

.

La cascade est le symbole de la chute

Et de la puissance, de la vitalité de la jeunesse.

L’eau est un élément vital  et  est  considérée comme

Une source de vie. Aussi, l’énergie générée par la cascade

Évoque la vitalité de la jeunesse : quant à son écoulement,

Il est associé au temps qui passe : en ce sens, cascade

S’oppose aux eaux stagnantes, comme les lacs,

Qui évoquent notamment l’intemporalité.

1001symboles.net/symbole/sens-de-cascade

.

Descriptif

 .

352 – De l’eau qui coule, tombe, chante

Alignement central  /  Titre externe  /  Thème  eau

Forme oblique  / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : cascade   /  Symbole de fond : cascade

.

.

Fond

.

Évocation

.

352 6

.

La cascade, pire encore qu’un torrent,

Fait beaucoup de bruit

Mais on ne sait pourquoi, on a plaisir

À la voir, à l’entendre !

.

Symbolique 

 .

On désigne du nom de torrent,

Un cours d’eau impétueux et rapide,

Pour distinguer rivière d’un ruisseau.

La vitesse des eaux d’un torrent est due

À ce qu’il dévale des pentes très fortes ;

Le plus souvent  c’est  un  cours  d’eau

Temporaire qui s’assèche l’été et ne

Coule  qu’à  la saison  des pluies.

Le lit du torrent est mal défini

Varie avec les chutes d’eau

Qu’il doit canaliser.

topbible.topchretien.com/

dictionnaire/torrent

  .


.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’eau coulera en suivant sa pente

Naturelle, sinon créée par l’homme,

Artificielle et  voire dans des tuyaux

Si ce n’est conduite forcée, électricité

On peut descendre certains torrents,

En kayak, mais faut bien bon niveau

À la vitesse où l’esquif va, porte bien

Son nom quand il s’agira d’esquiver.

Enfin, moi, je n’irais pas les tutoyer.

 .

.

Belle cascade dans les Vosges

.

Scénario

.

Cascade en forêt, coulant à pic,  entourée de roches mousseuses.

Double cascade qui tombe en une verdure étoffée et fort sauvage.

Torrent qui chante son murmure en se faufilant entre les pierres.

 .

Visuels et textuels  >> 

351 – Un plouf en l’eau tiède du lac de Saulxsure

Visuels et textuels  >> 

.

Plouf, la tête dans l’eau,

L’enfant boit la tasse,

De ne savoir nager,

Et recommencer.

Heureusement

Son papy, veille,

Sur lui, gentiment,

Chaque fois le reprend.

.

Grand battement de mains,

Grand débattement de pieds,

Il se donne  l’illusion de  nager

Pour se faire grand en …. fin !

.

Pour sûr, marcher sur l’eau

Serait plus facile pour lui,

Ne sera pour aujourd’hui

Même en faisant gros dos.

.

Un grand plouf en eau tiède

Brassard d’air rouge  sur bras :

Cinq ans : pas encore coordonné

Il  nage  en  petit chien  à mon côté.

.

Il aime faire mouvements très  rapides

Mais quand il boit la tasse bien humide,

Il  crache  tout ce qu’il peut par le haut :

Pour autant,  il ne renonce plaisirs eaux.

.

Son papy lui tient la main fer-me-ment,

Pour qu’il fasse battements de ses pieds,

Faisant le requin, son père le surprend,

Il tremble de peur, il rit d’un air coquin.

.

Sorti de l’eau, il jouera au ballon rugby,

Il marque  un essai, facile contre papy,

Puis retourne, vite, à l’eau avec   papa,

Complice, content comme y  en  a  pas.

.

Quelle joie de vivre,  cet enfant, gamin,

Qu’il transmet à tous tout autour de lui

Moulin à paroles aux questions sans fins

On ne s’ennuie pas  avec lui …  que de lui.

.

.

Extensions

.

Un enfant de cinq ans qui fait des ploufs dans l’eau

Est un spectacle des plus amusants lorsque sa joie

Éclatera à chacun de  ses  nouveaux  battements.

.

Apprendre à nager, soi-même, n’est pas impossible

Mais est beaucoup plus ardu : ce ne sont, en aucun cas,

Mouvements coordonnés pour marcher qui vous aideront.

.

Le premier pas pour maitriser sa nage, plus correctement,

Est de se familiariser avec l’eau et ne pas avoir peur d’elle,

Tout comme de tomber pendant sa marche, bien qu’ici

On manquerait, en plus, de suffoquer, boire la tasse.

.

Marcher dans l’eau, en écartant, puis rassemblant

Les bras est la seconde étape avant de se laisser porter

Par l’eau, grâce aux mouvements grenouillés des jambes.

.

S’il n’y a pas de méthodes  pour apprendre à marcher,

Il en faut bien une, pour nager, bien que les réflexes

Soient déjà là le jour de la naissance mais oubliés.

.

N’avons-nous pas été poissons, avant mammifères,

Cela n’aurait-il pas laissé des traces dans nos gènes !

.

Se baigner quand on a cinq ans, avec des brassards, naturellement,

Un parent qui l’accompagne, le stimule, joue avec lui comme enfant,

Quand, même parfois, se joue de lui en lui faisant faire des cabrioles,

Tant et si bien qu’on ne sait lequel des deux prend le plus de plaisirs.

Voilà bien un divertissement qui crée des liens solides affectivement.

.

Plaisir de plongeon n’est jamais lassant

Batifolant dans l’eau,  d’un petit enfant.

Il bat des pieds et des mains en souriant

Et il joue avec vous en vous éclaboussant.

.

L’émotion pure, nature, au comble, restant

Pendant de longs et très répétés, moments.

L’on s’imagine des fois, être bien à sa place

Mais sensations adultes, ne les remplacent.

.

Peut-être retrouve-t-il le ventre de sa mère,

Avec son eau tiède et bercements continus :

Sans doute aussi parce qu’ici, est autant nu

Et ses yeux malicieux interrogent son père.

.

.

351 – Calligramme

 .

Plouf, la tête dans l’eau,

L’enfant boit la tasse,

De ne savoir nager,

Et recommencer.

Heureusement

Son papy, veille,

Sur lui, gentiment,

Chaque fois le reprend.

.

*********************

**********************

.

Grands battements        P    de mains,

Grand débattement       L    de pieds,

Il se donne  l’illusion     O   de  nager

Pour se faire grand       U   en….fin !

Pour sûr, marcher        F   sur l’eau

Serait plus facile           *    pour lui,

Ne sera pour au            D   jourd’hui

Même en faisant           A    gros dos.

Un grand plouf en          N    eau tiède

Brassard d’air rouge        S     sur bras :

Cinq ans : pas encore        *     coordonné

Il  nage  en  petit chien      U     à mon côté.

Il aime faire mouvements     N       très  rapides

Mais  quand il boit  la tasse      *        bien humide,

Il  crache  tout ce qu’il peut        L            par le haut :

Pour autant,  il ne renonce           A              plaisirs eau.

Son papy lui tient la main             C             fer-me-ment,

Pour qu’il fasse battements            *             des ses pieds,

Faisant  le requin, son père           D            le sur-prend :

Il tremble de peur, il rit d           E         un air coquin.

Sorti de l’eau, il jouera au           S          ballon rugby,

Il marque  un essai, facile          *          contre papy,

Puis retourne, vite, à l’eau       V         avec   papa,

Complice, content comme     O        y  en  a  pas.

Quelle joie de vivre, cet       S     enfant, gamin,

Qu’il transmet à tous    G  tout autour de lui

Moulin à paroles aux  E questions sans fins

On ne s’ennuie pas  S  avec lui : que de lui.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

351 4

.

En haut, une poterie,

fabriquée en colombins

 Sur   un  tour  de  potier

Actionné en bas au pied.

.

Colombins, tout de potier, poterie :

cela ne colle pas avec des plongeons

dans un petit lac, d’un petit garçon,

ainsi la forme n’atteint pas le fond

.

Parfois mécaniquement, parfois à la main,

avec ou sans colombins.

Presque toutes les poteries seront fabriquées

sur un tour de potier.

 .

Symbolique de forme

.

La poterie en colombins

Est une technique, primitive,

Dans  l’art de  toute céramique

Utilisée  depuis la préhistoire.

Boudins qui la composent

Prirent à  cette époque

Le nom de colombins.

Cette technique permet

De créer des formes libres,

Par opposition  aux formes de

Révolution issues poterie tournée.

En contrepartie,  les pièces, montées

Aux colombins sont, usuellement, plus

 Épaisses et d’une facture plus rustique.

wikipedia.org/wiki/Poterie_en_colombins

.

Descriptif

 .

351 -Un plouf dans un lac des Vosges 

Alignement central   /  Titre absent  /     Thème  bain

Forme conique  /  Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : colombin /  Symbole de fond : tour de potier

.

Fond

.

Évocation de fond

.

351 6

.

Parfois mécaniquement, parfois à la main,

avec ou sans colombins.

Presque toutes les poteries seront fabriquées

sur un tour de potier.

.

Symbolique

 .

Un tour de potier est,

Dans le domaine de la poterie,

Une machine utilisée en création

De céramiques dites arrondies.

.

La poterie en colombins est

Une technique, primitive,

En l’art de la céramique

Importée des Amériques

Après   leur   découverte

Par  Christophe  Colomb.

.

Potier solidarise colombins

En les pressant les uns contre

Les autres puis lisse la surface

Au fur et à mesure que s’élève la pièce.

Façonnage rend poterie plus solide à la cuisson.

Modifié, source wikipedia.org/wiki/Poterie_en_colombins

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Plouf ! On dirait une pierre ou une poterie

Qui tombe dans l’eau, en éclaboussant tout

Et qui se débat comme il peut avec ses bras

Comme s’il était dans sa baignoire, et il rit,

De l’eau, de l’air,  on dirait qu’il en fait fou.

.

En vous confiant tous bas « encore papa »

Et il se relève, sort de l’eau, il recommence

Jusqu’à plus soif, évitant de boire la tasse

Plaisir, sensation, à l’état pur, innocent,

Voilà de quoi est capable petit enfant !

 .

.

Plongeon lac de Saulxsure

.

Scénario

.

Le lac de Saulxsure sur Moselotte, en bas des Vosges, et vu de loin ;

sa plage arc de cercle avec une langue de sable entre lac et pelouse,

eau fraiche, où  je me suis baigné, avec mon petit-fils de cinq ans !

 .

Visuels et textuels  >> 

350 – Cascades en montagne, y en a milles et cent

Visuels et textuels  >>  

.

Des cascades, en montagne :

Il y en a des mille et des cents,

Chaque fois, l’émoi d’un torrent

Vous retient,   vous accompagne.

.

Il  nourrit  un  délire  romantique,

Tant  la Nature, sauvage, et  belle,

Sauts et rapides vous rappellent,

À tendres  et beaux sentiments !

.

Votre  cœur, si tôt, s’entrouvre,

À quiétude semblant éternelle

De sa douche… d’eaux vives.

Qui entre leurs deux rives,

Sont pures … originelles

À vous impressionner

Par leurs…beautés.

.

Fris-son-nantes,

De …. félicité,

Et écarlates

De  santé,

En filet

 Est !

V

^

Une

Cascade

En général

Con-tien-dra,

Tout  en  amont

.

Une réserve d’eau

Qui s’évacue  par un

Étroit goulet tombant

À pic, ou  très en pente.

.

La  chute  crée, un bruit,

Le poids  de l’eau, l’écume

 En cuvette  tourbillonnante,

Et le flot  reprend  son cours,

.

En allant  jusqu’à la prochaine

Mais elles  différeront  toujours,

Par un détail ou signe particulier

Qui lui donne  certaine originalité.

.

Ainsi, les  cascades, et, les humains,

Auront, au moins, ce point commun,

Qui est de couler de source et s’agiter

Avec des débits, des cours irréguliers.

.

.

Extensions

.

Cascade évoque torrent en montagne,

Un saut dans le vide, une succession

D’obstacles à franchir et parcours

Et exercice, parfois dangereux,

Voire  que  sais-je … encore !

.

Il y en a faisant une chute d’une

Centaine de mètres le long de paroi

D’une falaise, d’autres plus modestes,

Hauteur de quelques mètres seulement,

Pour réaliser une cascade sur un ruisseau.

.

Il faut faire comme les castors, un mini barrage

Créant une retenue d’eau suffisante pour déboucher

En force sur une chute : il faut aussi imaginer  le bruit

Et bouillonnement de l’eau transformant en écume le jet

Qui tombe  dans une marmite, qui serait, parfois, géante !

.

Le torrent, tout en amont, dévale déjà une bonne pente ;

D’autres se joignent à lui, et forment une cascade étroite ;

Pour finir il poursuit sa descente mais bien plus tranquille.

Autour, il n’y a que, de la verdure, des arbres, et des rochers,

Et bien sûr, le bruit des eaux qui serpentent en glougloutant.

.

Il y aurait des cascades avec une seule chute

Et d’autres avec des paliers, des trous d’eau,

Certains avec mince filet tombant ruisseau,

Autres avec des roches, sur qui elles butent

.

Vosges, elles ne sont ni minces, mollassons

Quoique cela dépendra des pluies et saisons.

Toutes font des bruits, bien caractéristiques,

Sonnant, à mes oreilles, comme une musique.

.

Pleine relaxation, pleine détente au bord d’une

Cascade au son de l’eau qui coule et qui tombe.

On atteindra, on jouira de cette paix intérieure,

Et qui nous conduirait à tomber …  de sommeil !

.

.

350 – Calligramme

 .

Des cascades, en montagne :

Il y en a des mille et des cents,

Chaque fois, l’émoi d’un torrent

Vous retient,   vous accompagne.

.

D E S     C A  S C A D E S    E  N

Il  nourrit  un  délire  romantique,

Tant  la Nature, sauvage, et  belle,

Sauts et rapides vous rappellent,

À tendres  et beaux sentiments !

Votre  cœur, si tôt, s’entrouvre,

À quiétude semblant éternelle

De sa douche… d’eaux vives.

Qui entre leurs deux rives,

Sont pures … originelles

À vous impressionner

Par leurs…beautés.

Fris-son-nantes,

De …. félicité,

Et écarlates

De  santé,

En filet

 Est !

V

MONTAGNE 

^

Une

Cascade

En général

Con-tien-dra,

Tout  en  amont

Une réserve d’eau

Qui s’évacue  par un

Étroit goulet tombant

À pic, ou  très en pente.

La  chute  crée, un bruit,

Le poids  de l’eau, l’écume

 En cuvette  tourbillonnante,

Et le flot  reprend  son cours,

En allant  jusqu’à la prochaine

Mais elles  différeront  toujours,

Par un détail ou signe particulier

Qui lui donne  certaine originalité.

.

D  E  S           M  I  L  L   I  E  R  S  

Ainsi, les  cascades, et, les humains,

Auront, au moins, ce point commun,

Qui est de couler de source et s’agiter

Avec des débits, des cours irréguliers.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation  

.

350 4

.

Une cascade est un point de chute

Très étroit de forme géométrique,

Un filet inversé point de passage

Étroit, pour pèche de poissons

.

 

Une cascade est un point de chute

Très étroit de forme géométrique :

Un poisson s’y engouffre, pris en filet

 Gesticulant en un bouillon d’écume.

.

Symbolique 

 .

Par symbolisme des

Figures géométriques,

On entend la capacité

Qu’a une figure, de désigner,

Autre chose qu’elle-même.

Carré : l’imperfection du monde

Terrestre … la matérialité ;

Le cercle : la perfection, l’absolu,

L’infini, le divin, spiritualité ;

Losange : la vie, le passage, l’échange ;

Rectangle s’apparente au carré ;

Pour le Triangle : la sainte trinité, l’unité

Trois parties d’un ensemble, par ex;

La thèse, puis l’antithèse, puis la synthèse ;

L’angle droit existe peu dans la nature,

Le cercle lui, est plus abondant dans la nature.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme des figures géométriques

.

Descriptif

 .

350 – Cascades en montagne : des milliers  

Alignement central   /  Titre absent  /     Thème  rando

Forme conique  /  Rimes libres  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : forme géométrique /  Symbole de fond : filet

.

.

Fond

.

Évocation 

.

350 6

.

Une cascade est un point de chute

Très étroit de forme géométrique :

Poisson s’y engouffre, pris en filet,

 Gesticulant en un bouillon d’écume.

.

Symbolique de fond

.

Le filet

Est associé au

Poisson et à la pêche.

Il symbolise la capture.

Le filet peut être assimilé

À une arme et d’ailleurs,

Il est employé dans la

Pêche et la chasse.

.

Toutefois,

Arme passive,

Qui ne blesse pas.

Ainsi, le filet implique

Une capture intellectuelle,

Par la ruse plutôt que

Par la violence.

1001symboles.net/

symbole/sens-de-filet.html

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nombre de cascades s’évaseront

En  tombant  comme  en escaliers,

Sous l’effet des plus fortes pressions

Elles   prennent  leurs  aises, libérées.

Produisent des écumes, sur les rochers,

Qui finissent par se laminer par érosion.

L’eau prend vie soudainement, elle danse

En se précipitant dans une chute endiablée

Et en plus, elle se met à chanter  sa chanson

Murmurant, à l’oreille, le temps qui s’écoule

Et pourtant  l’on n’en finit pas de l’entendre,

Rien qu’à la regarder  tomber indéfiniment.

 .

.

Cascade, cônes inversés ! 

.

Scénario

.

Et d’une, qui tombe à pic, perdue dans les forêts situées en hauteur

et de deux, et double, et qui répond au nom  «le saut du Bouchot»

qui  descend, en serpentant, vers le chalet que nous avons loué !

 .

Visuels et textuels  >>