1177 – Ma vie ne sera rien que ce que j’en fais !

Voir prose et illustrations

.

Certes, je ne peux pas tout faire,

Ni même savoir  tout faire,

Ni faire ce que je veux :

 Je fais ce que je peux.

Ma vie aurait pu être

Différente, divergente,

Avoir pris d’autres voies,

Tant le choix devient infini,

Du moins au début de sa vie

Car peu à peu il se rétrécit

Jusqu’à parfois devenir

Peau de chagrin.

.

Je suis, je vois,  j’entends, goûte, jusqu’à toucher :

Tout ce que je sens, ressens, nourrit mon cerveau,

Et me stimule assez pour  me donner des pensées,

Et j’imagine un possible en forgeant un nouveau

Projet qui me convient, me réalise,  me grandit.

.

Et, grandir, dans sa tête est loin d’être vain mot,

Car ce qui est dit, est fait ; ce qui est fait, est dit,

Ce qu’il en reste, n’est que plus  vrai, plus beau.

Émotion qui l’accompagne   est ce qui…motive,

La vie n’est que séries de  projets en définitive.

.

La mort n’en fait pas   partie, elle est accident,

De parcours et fin   d’énergie, pour poursuivre

Loin  et loin en core : qu’est-ce que cent ans !

 .

Une seconde, dans l’éternité du vaste monde,

Qui me paraitra devenir un infini d’être ivre

Et d’halluciner une vie parallèle, et  féconde,

Où temps, espace et mouvements, n’ont plus

De prise, d’emprise,  sur ma vie, condamnée,

À n’être que ce qu’elle est, mais : qu’y puis-je,

À part  m’en contenter,  attendre  un  prodige.

.

La vie est ce que j’en fais, sans retour en arrière

Possible et ma mort aussi à cette différence près

Qu’elle est un arrêt, sans projection  vers l’avant.

.

Lors ma vraie vie ne tiendrait que dans l’instant

Présent, qui contiendrait tout entier et en vrai,

Mon esprit d’illusion  mon  corps de poussière.

.

.

Extension

 .

Ma vie ne sera rien que ce que j’en fais !

Pas très optimiste ni très enchanteur !

Point, du tout, c’est  tout  le contraire !

.

Une fois la mort bravée regardée en face,

On l’a quelque part vaincu et laissé  de côté

Et le seul souci restant est : vivre et à fond et

Tous les instants autant le jour par des projets

Émouvants que, la nuit, par des rêves poignants.

.

Mais la vie des uns  ne sera pas  celle des autres :

Certains  brillent  tandis que  d’autres  s’étiolent ;

Certains transforment tandis qu’autres bricolent.

Mais heureusement  que nous sommes différents

Car tous semblables et à faire les mêmes choses.

.

Quel ennui, il n’y aura guère que les passionnés

Qui ne s’enfuiraient pas. L’ennui, c’est qu’il n’y

A guère de passionnés, en tous cas pas assez.

Si on a chance d’en faire partie c’est gagné.

.

Ma vie n’est autre que ce que j’en sais,

Ma vie n’est autre  que ce que  j’en fais,

Or vie n’est autre que ce que l’on y met !

Ces trois assertions, en vrai on les admet.

Petite ou grands, plus ou moins bien faite :

On voit que ce qui compte, est la proportion

C’est-à-dire l’équilibre entre soi et la nature !

.

Qu’est-ce que la vie, une fois presque finie :

À soixante-dix ans,  si je regarde en arrière:

Un laps de temps où il s’est passé des choses,

Que j’ai aimé, que j’ai regretté,  que j’ai raté.

.

Sa vie, on en ferait le bilan  tous les dix ans,

Un anniversaire chasse l’autre : les dizaines,

Marquent parfois, un tournant, croisement,

On se dit, c’est une chance jusqu’à centaine.

.

 Alors qu’il me reste encore un peu de temps

Que sera ma vie, dans vingt ans, c’est loin

Et en même temps, c’est peu, déclinant

Peur de me morfondre en mon coin.

.

.

1177 – Calligramme   

 .

Certes, je ne peux pas tout faire,

Ni même savoir  tout faire,

Ni faire ce que je veux :

 Je fais ce que je peux.

Ma vie aurait pu être

Différente, divergente,

Avoir pris d’autres voies,

Tant le choix devient infini,

Du moins au début de sa vie

Car peu à peu il se rétrécit

Jusqu’à parfois devenir

Peau de chagrin.

.

***************************

*********************************

.

Je suis, je vois,    M  j’entends, goûte, jusqu’à toucher :

Tout ce que je sens,     A     ressens, nourrit mon cerveau,

Et me stimule assez pour        *     me donner des pensées,

Et j’imagine un possible en for     V       geant un nouveau

Projet qui me convient, me réalise     I       me grandit.

                                                 E

Et, grandir, dans sa tête est loin d’être    *   vain mot,

Car ce qui est dit est fait, ce qui est   E   fait, est dit,

Ce qu’il en reste, n’est que plus    S    vrai, plus beau.

Émotion qui l’accompagne    T    est ce qui…motive,

La vie n’est que séries de    *    projets en définitive.

La mort n’en fait pas    C     partie, elle est accident,

De parcours et fin    E     d’énergie, pour poursuivre

Loin  et loin en    *      core : qu’est-ce que cent ans !

Q …………………….

Une seconde       U   dans l’éternité du vaste monde

Qui me paraitra    E     devenir un infini d’être ivre

Et d’halluciner une     *     vie parallèle, et féconde,

Où temps, espace et    J      mouvements n’ont plus

De prise, d’emprise,      ‘    sur ma vie, condamnée,

À n’être que ce qu’elle   E    est, mais : qu’y puis-je,

À part m’en contenter    N      attendre un prodige.

*

La vie est ce que j’en fais   F   sans retour en arrière

Possible et ma mort aussi  A   à cette différence près

Qu’elle est un arrêt, sans     I  projection  vers l’avant.

Lors ma vraie vie ne tien     S   drait que dans l’instant

Présent, qui contiendrait      !         tout entier et en vrai,

Mon esprit d’illusion     *    mon     *   corps de poussière.

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1177 4

.

Grand piédestal

Surmonté    d’une

statue d’un penseur

Qui serait cartésien

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Piédestal ne sert à rien lui-même,

il n’est qu’un support  pour statue,

qui peut être plus important qu’elle

et ainsi sa frome évoquera son fond

.

Un piédestal,   si grand soit-il,

Ne représente que ce que je fais,

Pas ou peu,   ce que je suis,  tant

 Échelle monte vers une absence.

.

Symbolique

 

Piédestal (n.m.)

  1. support assez élevé sur lequel

on place un objet décoratif.

 

  1. support sur lequel repose une

sculpture, une colonne, etc.

 

  1. mettre quelqu’un sur piédestal

lui vouer admiration.

 .

Tomber de son piédestal :

perdre tout prestige.

base, gaine, piédouche, plinthe,

socle, support, soubassement.

dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/PIEDESTAL/fr

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1177 6

.

Un piédestal, si grand soit-il,

Ne représente que ce que je fais,

Cartésien, je pense, donc je suis mais

 Une pause évoquerait autant une absence.

.

Symbolique

 .

Dans le langage courant

«Etre cartésien », c’est être

 Logique, rigoureux,

Ne croire qu’en ce qui est rationnel.

Mais comment se fait-il alors que Descartes,

L’un des plus grands représentants

Du rationalisme, envisage les choses

Aussi folles que le fait qu’il ne soit

Peut-être pas assis auprès du feu

Qu’il voit à côté de lui ?

Que 2 et 2 aurait pu ne pas faire 4 ?

Que l’on peut démontrer que Dieu existe ?

Que nous n’avons peut-être pas réellement de corps ?

philosophia.fr/a-propos-du-je-pense-donc-je-suis-cartesien

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

On voit bien  le maçon au pied du mur

Construisant un piédestal, pour autrui ;

Ce dernier, quoiqu’il arrive, pas pour lui.

Il faut quelqu’un qui ait pris de la hauteur,

Qui méritera après sa mort qu’il l’a conserve,

Ça ne peut être qu’un grand homme, même petit

L’histoire est semée de petits et grands dictateurs.

Rodin aurait rompu cette tradition avec son penseur

Il peut bien  être n’importe qui, penché sur la question.

 .

.

Du sarment au serment

 .

Scénario

 .

Une petite vie mais bien faite,

vaut mieux qu’une grande mais mal faite :

il faudrait trouver l’équilibre entre soi et la nature !

.

Voir prose et illustrations

372 – Sur la route, l’important c’est le mouvement

Visuels et textuels  >>  

.

Condamné à errer,

À changer   de trains,

De maisons,     de lieux,

Est la condi     tion même

De nombre      d’humains,

Pour ne pas   désespérer.

Ils ne trou  vent, en eux,

Pas plus autour d’eux,

De raisons, de vivre,

Ni même d’aimer :

Que des malheurs !

 .

Tout voyage est leurre,

Si le but est, de se perdre,

Pour de bon, en une course

Folle contre sa propre raison

Qui peut fortifier, ou détruire,

Nouvelle porte  d’un bonheur !

.

Sur la route “on the road again”

L’important  sera le mouvement,

Partir et revenir sans but, argent,

Est un rêve d’enfant, lors déveine !

.

Libre comme le vent, l’air du temps

Et ne dépendre que de soi, personne,

Ne pas attendre que quelqu’un sonne

À votre porte  pour occuper  l’instant !

.

Des rencontres, insolites,  improbables,

Vous raviront d’aise ou déstabiliseront,

Et de bons moments, adieu, c’était bon,

Vous reprenez  route, votre air, capable

.

De poursuivre l’aventure jusqu’au bout

Sans qu’il y en ait un qui vous séduise,

Point d’arrêt qui  vous réduise en tout

Ce que vous rejetez,   hors votre guise.

.

Tout est possible,  est ouvert, permis,

Réseau d’amis, peu à peu, construit,

Laisse augurer de certaine stabilité

Car être seul  sera  toujours honni.

.

Prendre  alcool,  drogue, femme,

Comme un réel virtuel voyage,

Fait qu’on y perdra son âme

En autre univers langage.

.

.

Extensions

.

L’important c’est bien le mouvement

Non désordonné, erratique, anarchique :

Mouvement vers quelque chose, quelqu’un

Qui en vaut la peine, un peu  mais bien !

.

Ça parait paradoxal or pour trouver

Ce qui est bien il faut de la chance

Et de nombreuses rencontres

Car l’on ne trouverait en définitive

Que ce qu’on est en train de chercher,

Même si ce n’est pas ce que l’on cherche.

.

Ce qui est vrai pour les inventions,

Le sera tout autant pour les gens.

Je croyais, je cherchais quelqu’un,

Qui me ressemble et je me retrouve

Encore plus à l’aise, avec quelqu’un,

Qui  est, vraiment, différent  de moi,

Par  certains  côtés,  lors, totalement,

Ça ne peut pas, durablement marcher.

.

En cas de malheur, difficile à supporter,

De mauvaise réputation, dans un endroit,

Partez, fuyez, déménagez : c’est la meilleure

Et la seule solution pour refaire sa vie ailleurs,

Quand on y croit et qu’on se plait dans un autre

Endroit sinon l’on errerait de misère en misère.

.

L’important, c’est le mouvement sinon à quoi bon énergie

Si elle ne se dispense, ou si elle ne se dissipe, en calories,

Qui nous font avancer vers, le but, résultat, recherché.

D’accord, il en faut moins en ligne droite sur le plat,

Qu’en terrain mouvementé, qu’en lacet montagne,

Mais si l’important, l’essentiel, d’est d’y arriver,

Il faut bien comment à se mettre à marcher.

.

On l’aura bien vu lors du confinement,

Que la vie est, avant tout, mouvement

Et lors que sans lui, rien d’important

Ne peut se passer sur le plan humain

.

Les handicapés,  en fauteuil roulant,

Réapprennent tout des mouvements

Ils ne peuvent  monter  les  escaliers,

Mais sont habiles  sur tous les plans.

.

Le fin du fin du mouvement est danse :

Gestes, postures, déplacements, denses.

Défiant les lois d’équilibre, avec gravité,

Parviennent souvent à nous émotionner.

.

.

372 – Calligramme 

.

Condamné à errer,

À changer   de trains,

De maisons,     de lieux,

Est la condi     tion même

De nombre      d’humains,

Pour ne pas   désespérer.

Ils ne trou  vent, en eux,

Pas plus autour d’eux,

De raisons, de vivre,

Ni même d’aimer :

Que des malheurs !

EN ROUTE,

Tout voyage est leurre,

Si le but est, de se perdre,

Pour de bon, en une course

Folle contre sa propre raison

Qui peut fortifier, ou détruire,

Nouvelle porte  d’un bonheur !

.

Sur la route “on the road again”

L’important  sera le mouvement,

Partir et revenir sans but, argent,

Est un rêve d’enfant, lors déveine !

L ’ I  M  P  O  R  T  A  N  T 

Libre comme le vent, l’air du temps

Et ne dépendre que de soi, personne,

Ne pas attendre que quelqu’un sonne

À votre porte  pour occuper  l’instant !

.

Des rencontres, insolites,  improbables,

Vous raviront d’aise ou déstabiliseront,

Et de bons moments, adieu, c’était bon,

Vous reprenez  route, votre air, capable

.

De poursuivre l’aventure jusqu’au bout

Sans qu’il y en ait un qui vous séduise,

Point d’arrêt qui  vous réduise en tout

Ce que vous rejetez,   hors votre guise.

C’ E S T   LE   M O U V E M E N T 

Tout est possible,  est ouvert, permis,

Réseau d’amis, peu à peu, construit,

Laisse augurer de certaine stabilité

Car être seul  sera  toujours honni.

.

Prendre  alcool,  drogue, femme,

Comme un réel virtuel voyage,

Fait qu’on y perdra son âme

En autre univers langage.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

372 4

.

Une quille probablement,

Une quille certainement :

En complément de boule

à lancer pour la renverser

.

Quille et boule, si elles se touchent

seront toutes deux, en mouvement,

les deux font la paire comme on dit

tant et si bien forme touche le fond.

.

Une quille, pour la bouger,

Il faudra lui lancer une boule :

Idem l’humain, casanier, qui ne

Voudrait jamais prendre la route.

.

Symbolique 

 .

Quille.  Symbole masculin

La forme ou maternel le bois.

Expressions : c’est  la  quille,

Signifie la fin d’une épreuve.

Être reçu  comme  un chien

Dans   un   jeu   de   quilles

Signifie   être  mal   reçu,

Accepté  par  un  proche.

.

En 1900, verbe «quiller»

Signifiait «abandonner»

« Quitter »  ou   «partir ».

« Quille »   pourrait   être

Substantif tiré du verbe

Pour désigner le départ.

expressio.fr/expressions/la-quille.

.

Descriptif

.

372 – En route, l’important : le mouvement 

Alignement central / Titre intercalé / Thème  voyage

Forme ovale/ Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : quille / Symbole de fond : boule

.

Fond

.

Évocation 

.

372 6

.

Une quille, pour la bouger,

Il faudra lui lancer la boule.

Idem l’humain, casanier,  qui ne

Voudrait jamais prendre la route.

.

Symbolique 

 .

La plupart des objets sphériques

Sont des représentations de la Terre.

La boule  symbolise  le monde  perçu

Comme un jeu  et l’aire  de notre jeu,

Représente la terre mère, est relatif

À un univers enfantin et masculin.

Celui qui manipule, avec adresse,

Un  ballon  est  en  train  de  faire

La démonstration de sa puissance

Devant le monde. Si le rêveur utilise

Son pied pour propulser une boule ballon,

C’est une puissance sexuelle qui est représentée,

Celle qu’il peut maintenant exprimer dans la réalité.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Ballon-Balle-Bille-Boule

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que ce soit une quille ou une boule,

Les deux symbolisent le mouvement

Boule en  projectile, et quille, cible !

.

On ne se déplacera que pour un but

Sauf enfant pour qui le mouvement

Est gratuit et tourne  sur lui-même.

On peut remplacer boule par ballon

Et l’on performe un match de foot !

.

Et une voiture sur une route, idem

Comme un tapis  qui se déroule,

Sur lequel voiture… déboule !

 .

.

Décomposition mouvement

.

Scénario

.

Un mouvement droit, vers de perpétuels nouveaux horizons.

Mouvement, sans cesse, montant jusqu’atteindre les sommets !

Mouvement en lacets, batifolant le long de collines, fond de vallées.

 .

Visuels et textuels  >>

1150 – Il serait fou de bien penser par soi-même

Voir prose et illustrations

.

Penser, mais c’est bien sûr,

Je pense par moi-même

D’évidence, enfin.

.

Mais vous penseriez à quoi,

Quel recul auriez-vous,

Sur propres idées ?

.

Je pense comme tout le monde

À des sujets préoccupants,

Recherche solutions.

.

Lors votre analyse vient de vous

Ou imposée de l’extérieur,

Alternative, originale ?

.

Arrêtez … vous me faites douter

C’est bien moi qui pense,

Ou alors, suis aliéné.

 .

Cette assertion me maintient de glace :

Personne ne pourra penser à ma place !

Pourtant je la pose comme une faribole,

Est-ce que je serais, ou ne serais pas, fol !

.

Penser, c’est sûr ; à  quoi, cela l’est moins.

Comment, je l’ai appris avec un grand soin

Penser comme tout le monde, penser à rien

Ou critiquer tout … de  près comme de loin.

.

La pensée commune  servirait de référence,

À une famille ou à un groupe, à une  société,

Mais pour bien voire pour mieux s’organiser

Tant une pensée non  efficace ira au panier.

.

Et, si j’affirme que le temps n’existerait pas.

Y aura quelqu’un qui mettra à le compter

En quoi n’aurai-je pas le droit de penser,

Qu’il n’est que leurre … pour nous tuer.

.

Si s’abstraire de la matière, est risible,

S’abstraire de tout temps, impossible,

S’abstraire de l’espace est impensable

Et de l’énergie, serait un vrai miracle !

.

Je demeure prisonnier de mes pensées,

Cela, personne ne peut rien  y changer,

Me dis que penser par soi-même est fou

À me demander si je  suis aliéné en tout.

.

 .

Extension

.

Penser par soi-même pose un problème

Philosophique et anthropologique

Tant cela supposerait de faire

Abstraction ou de dépasser

Les pensées de nos prédécesseurs

Et nos moyens d’expressions par tous

Les comportements gestuels, émotionnels

Et par tous les médias et dieu sait s’il y en a.

.

Sans aller chercher si loin, ou partout ailleurs,

Nos parents puis nos écoles, nous conditionnent

Dans nos pensées au point parfois, de les formater.

Quant à la publicité et la politique qui nous vantent

Et nous vendent leurs lots de « prêts à penser »,

Renforcés par les influenceurs et les acteurs.

.

Comment y échapper, même le sachant,

En restant lucide, attentif tant il n’y a

Qu’en développant son esprit critique,

Au bon sens du terme, qu’on peut sinon

S’en affranchir, du moins le contenir dans

Les limites du raisonnable et acceptable

Sur le plan personnel ou social.

 .

Penser par soi-même c’est ne pas répéter déjà ce que dit autrui.

Ce qui  oblige à l’effort personnel de réfléchir de manière autonome,

Par une mise à distance des opinions et propos dénués de justification.

Cela dit, comment faire, si nous sommes le produit de pensées communes

Vivre en l’opinion interdit à l’homme d’accomplir sa vocation d’être pensant,

Une vie sans pensée libre, Socrate nous l’a montré, n’est pas digne de l’homme.

Autonome : notre pensée ne pourrait l’être totalement, qu’en partie seulement.

.

Avoir une pensée autonome est un mythe

S’il y a quelque chose qui appartient

Au bien commun de l’humanité,

C’est la philosophie générale !

.

La  Géopolitique  et  l’Histoire

Nourrissent autant notre pensée,

Sans parler de littérature et cinéma.

.

Mais c’est surtout son histoire personnelle

Contacts, événements, expériences acquises

Qui  composent les fondements de sa pensée :

On pense un peu beaucoup par communautés.

.

.

Épilogue

.

Pour penser, il suffit de se préoccuper

De s’informer de l’extérieur : cerveau indicible,

Main invisible, qui règnent et régissent le Monde.

***

Voilà qui est dit : on n’est autre que le produit de notre

Éducation, de notre socialisation, de notre manipulation

Et en plus on l’entretient en lisant journaux, informations.

***

Penser, pour certains, se résumerait à faire des hypothèses,

Consulter les sciences,  comparer, sommer leurs conclusions

 Et laisser de côté ce qui n’est pas prouvé, hors connaissances.

***

Si je n’ai pas de certitude de pouvoir penser par moi-même

J’essaie, du moins, de m’en approcher, être quête de vérité

Sans jamais parvenir l’atteindre, ce serait péché d’orgueil.

***

Ce que je sais, que je vois,  j’éprouve : c’est qu’on ne peut

En aucun pas penser en mode QCM, question/réponses,

Pour être en mesure de penser : faut qu’il y ait du sens.

***

Y a pas de méthode ni de réponse unique pour penser,

La pratique du doute et de la critique n’est qu’une aide

Si on les intègre au fond de soi-même, si on se connait.

***

Alors on aura beaucoup approfondi espaces de liberté

Connais-toi toi-même, nous aurait enseigné  Socrate,

Et tu connaitras l’Univers et les Hommes, point final.

.

1150 – Calligramme

.

Penser, mais c’est bien sûr,

Je pense par moi-même

D’évidence, enfin.

 .

Mais vous penseriez à quoi,

Quel recul auriez-vous,

Sur propres idées ?

 .

Je pense comme tout le monde

À des sujets préoccupants,

Recherche solutions.

 .

Lors votre analyse vient de vous

Ou imposée de l’extérieur,

Alternative, originale ?

 .

Arrêtez … vous me faites douter

C’est bien moi qui pense,

Ou alors, suis aliéné.

.

 C

Cette assertion me      ‘    maintient de glace :

Personne ne pourra     E     penser  à ma place !

Pourtant je la pose      S    comme une faribole,

Est-ce que je serais     T    ou ne serais pas fol !

Penser, c’est sûr ; à      *    quoi, ça l’est moins ;

Comment, je l’ai ap     F     pris avec grand soin

Penser comme tout     O   le monde penser rien

Ou critiquer tout de    U     près comme de loin.

*

D

La pensée commune    E  servirait de référence,

À une famille ou à un   *  groupe, à une  société,

  Mais pour bien, voire   P  pour mieux s’organiser

 Tant une pensée non     E    efficace ira au panier.

 Et, si j’affirme que le    N  temps n’existerait pas.

Y aura quelqu’un qui    S  se mettra à le compter

En quoi n’ai-je pas        E         le droit de penser,

Qu’il n’est que leur        R       re pour nous tuer !

*

Si s’abstraire de la        S        matière est risible,

S’abstraire de tout        O        temps, impossible.

S’abstraire de l’espa       I           ce est impensable

Et de l’énergie, serait      –             un vrai miracle !

Je demeure prisonnier   M             de mes pensées,

Cela, personne ne peut   Ê               rien  y changer,

Me dis que penser par    M           soi-même est fou

À me demander si je       E        suis aliéné en tout !

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1150 4

.

En bas, boites de

Pensées communes,

En haut, partagées,

Voire philosophiques

 .

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

 .

La philosophie en boites

lors qui n’en rêverait pas

découpage parmi d’autres

qui fait forme évoque fond.

 .

Une représentation en boites

 Évoquerait philosophie unique

En tous cas, orientée formatée,

Pour être inculquée et intégrée.

.

Symbolique    

 .

La boîte est le symbole de la curiosité,

De la dissimulation et du mystère :

La vue d’une boîte suscite l’envie

De découvrir ce qu’elle contient.

 .

Ce mystère associé à la boîte renvoie

À notre mystère, à notre monde intérieur.

 .

Toutefois, ne pas réussir  à  ouvrir  la  boîte

Peut signifier  de ne pas parvenir  à accéder

Au fond de son âme, à la connaissance de soi.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-boite

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1150 6

.

Une représentation en boites

Évoquera philosophie unique

En tous cas, orientée, formatée,

Pour être inculquée et intégrée.

.

Symbolique

 .

La philosophie  est une recherche de la vérité

Guidée par un questionnement sur le monde,

La  connaissance  et   l’existence   humaine.

Elle existe   depuis l’Antiquité, en Occident

Orient, à travers la figure du philosophe,

Non  seulement  en  activité  rationnelle

Mais tout autant  comme mode de vie.

L’histoire  de  la  philosophie  permet

De bien appréhender  son évolution.

Au sens moderne et pour une partie

De nos philosophes contemporains,

La philosophie n’est pas un savoir,

Ni un ensemble de connaissances,

Mais une démarche  de réflexions

Sur les savoirs mis à disposition.

Elle est devenue  une  discipline

Parmi les sciences humaines.

fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il a existé une théorie qui considérait le cerveau

Comme une boite noire,  avec entrées et sorties.

Et à l’intérieur, traitement presque mystérieux.

Cette fausse image est restée, valide, seulement,

La fameuse boite noire d’enregistrement crash.

Y a du monde, évènements dans notre cerveau

des informations accessibles et autres, cachées

on croit émettre une opinion censée, originale

et en fait, comme en publicité, prête à penser.

 .

.

Inconscient, conscient, émotionnel, rationnel

.

Scénario

 .

Vous avez deux choix possibles : le bon et le mauvais : généralement …

Lui, il pense qu’il n’y en a pas, de choix,  ou alors beaucoup plus que ça !

Et lui se pose même la question : mais pourquoi me demander de choisir ?

.

.Voir prose et illustrations

760 – Chacun fait ce qu’il veut, ce qu’il peut !

Visuels et textuels  >>

.

En principe,

La liberté même,

Mais, dans la réalité,

Une contrainte, extrême.

.

Entre ce que je veux et je peux,

Il y a un gap à franchir sinon deux,

Rien n’est simple ni acquis d’avance,

Rien ne se fait, tout seul, avec aisance.

.

Abandonner désir est sagesse suprême

Et renoncer aussi  à ceux qu’on aime,

Pour se fondre, dans un grand tout,

Dont on ne connait rien du tout.

.

Chacun fait ce qu’il veut,

Ce qu’il peut,

Chacun sait ce qu’il a connu

Et en a retenu.

 .

Chacun forme des désirs voisins,

Voire opportuns,

Tant et si bien qu’on croit que chacun

A désirs communs.

.

Or il n’en est rien, car en fait, plus d’un

Rêve d’un sort empreint

De songe, plaisir, de l’enfance provenant,

Renouvelables indéfiniment.

 .

C’est souvent dans la répétition du même

Que plaisir atteint point extrême,

Nos passions naissantes, perdent racines

Lors leurs réalités se déprécient.

.

Autant, par son corps, que son esprit,

Ce que l’on aura adoré et repris

N’excite plus un jour notre appétit,

C’est alors qu’on dit, c’est fini !

 .

Chacun s’attache à ses envies,

S’acharne, en outre, à justifier son avis,

Si la réalité le contre, le fuit,

Pour autant, n’en fera jamais l’économie.

 .

Car abandonner ses désirs,

Ne se fait qu’avec sagesse certaine ou infinie,

Quand constat de réalité

Fait qu’on ne prend même plus le temps de rêver.

.

.

Extensions

 .

Chacun fait ce qu’il veut ou fait ce qu’il peut :

Certains se contentent, petits plaisirs, répétition,

D’autres entreprennent, sur l’année, une réalisation.

Quant à réaliser un rêve d’enfant qui vous prendra

Quatre ou cinq ans, c’est un tel investissement,

Sans certitude,  à la fin que cela convient,

Que peu de gens tente telle aventure.

.

Constructeur, aménageur voilier initiant

À quarante ans un chantier de trois à cinq ans,

Lorsqu’il prend la mer, certains poursuivent passion

D’autres y renoncent : plaisir de faire, plaisir de posséder,

Plaisir de naviguer, plaisir de partager, plaisir d’impressionner,

Plaisir de durer : tous ces plaisirs se mélangent pour un seul désir :

La liberté. Le désir se transformant tantôt en contrainte, et en plaisir,

En astreinte, ne pourront satisfaire ni celui qui veut, ni celui qui peut !

.

En majorité des couples, les tâches ont partagées

L’un s’occupe des courses, et l’autre, de la cuisine,

Mais  il arrive que l’un, sache, et veuille, tout faire,

Il  fonctionnera alors  comme s’il était célibataire :

Est-ce que deux célibataires est mieux qu’un seul !

Chacun en son couple, fait veut qu’il veut  ou peut.

L’essentiel est de na pas le faire en double ou pas,

Etre interchangeable en tout, serait un avantage,

L’homme cuisine et la femme bricole, moderne.

.

« J’aurais voulu être …  un artiste

Pour faire du laid, pour faire du beau

Pour pouvoir dire pourquoi j’existe

Oui, oui, oui.  Merci beaucoup »

.

Paroles et musique au cœur,

Par dizaine  de  chanteurs,

En font un tube d’auteurs,

Pour reprendre hauteur.

.

Certains disent qu’on aura

Fixé la barre… bien trop haut,

Qu’on a atteint le plafond de verre

Vaut mieux se limiter à ce qu’on peut.

.

Moi je pense que quand on peut, on veut,

Pas le contraire, bien que dicton proclame

Que «qui veut la fin veut les moyens» : faux

La fin ne justifierait jamais tous les moyens !

.

.

Épilogue

.

Chacun fait ce qu’il veut ou voire ce qu’il peut,

De son temps, de sa vie, son argent, sentiment,

Personne ne vit à sa place  moindre événement,

C’est bien lui qui assume tout,  même ses vœux.

***

Parfois, de faire ce qu’on veut, on en est empêché,

Pas toujours par d’autres, par contraintes réalités,

Alors on fait ce qu’on peut, c’est-à-dire… au mieux

Pour ce qui ne va pas, on lèvera les bras aux cieux.

***

Lors on pense choix de vie, l’on pense subsistance

Mais la fin approchera avec certitude… espérance,

Et  chacun se dira que sa vie  doit avoir une utilité,

Sens du sacré  qui ne se dévoile  qu’en spiritualité.

***

Comme pèlerin, on prendra son bâton, sa houlette,

On chemine vers son destin, qu’on espère chouette,

Dès qu’on décide à deux, les choix sont plus ouverts

Et avec les enfants petits, des voies vont de travers !

***

Aurai-je fait dans toute ma vie tout ce que j’ai voulu,

Certes non, mais j’en suis certain, tout ce que j’ai pu :

J’ai dû composer, j’ai dû bifurquer,  j’ai dû me planter,

Et pourtant, proche de la fin, je n’aurai rien à regretter.

.

.

760 – Calligramme   

 .

En principe,

La liberté même,

Mais, dans la réalité,

Une contrainte, extrême :

Entre ce que je veux et je peux,

Il y a un gap à franchir sinon deux,

Rien n’est simple ni acquis d’avance,

Rien ne se fait, tout seul, avec aisance.

Abandonner désir est sagesse suprême

Et renoncer aussi  à ceux qu’on aime,

Pour se fondre, dans un grand tout,

Dont on ne connait rien du tout.

.

CHACUN

Chacun fait ce qu’il veut,

Ce qu’il peut,

Chacun sait ce qu’il a connu

Et en a retenu.

Chacun forme des désirs voisins,

Voire opportuns,

Tant et si bien qu’on croit que chacun

A désirs communs.

FAIT CE

Or il n’en est rien, car en fait, plus d’un

Rêve d’un sort empreint

De songe, plaisir, de l’enfance provenant,

Renouvelables indéfiniment.

C’est souvent dans la répétition du même

Que plaisir atteint point extrême,

Nos passions naissantes, perdent racines

Lors leurs réalités se déprécient.

QU’IL VEUT,

Autant, par son corps, que son esprit,

Ce que l’on aura adoré et repris

N’excite plus un jour notre appétit,

C’est alors qu’on dit, c’est fini !

Chacun s’attache à ses envies,

S’acharne, en outre, à justifier son avis,

Si la réalité le contre, le fuit,

Pour autant, n’en fera jamais l’économie.

OU PEUT ! 

Car abandonner ses désirs,

Ne se fait qu’avec sagesse certaine ou infinie,

Quand constat de réalité

Fait qu’on ne prend même plus le temps de rêver.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

.

Une silhouette d’homme

 Peut-être bien  un pèlerin,

En vue de profil  et immobile :

 On ne sait vers quel choix de vie

.

Faire ce qu’on veut ou peut

ressemble à son choix de vie

choix volontaire, dirigé, forcé

la forme épousera bien le fond.

.

Je peux et je veux, être ceci, ou cela, 

Car c’est cela mon choix :

Je suis sédentaire ou nomade mais,

De temps à autre, pèlerin.

.

Symbolique 

 .

Choix  de  vie résulte

De décision d’un individu

Ou d’un groupe, confronté à

Une situation  ou à un système

Offrant une ou plusieurs options.

Le terme « choix » pouvant désigner

Le processus par lequel cette opération

Est menée à bien  et/ou  le résultat  de la

Dite opération. En philosophie, la question

De savoir si un individu effectue des choix

Librement ou est déterminé renvoie au

Problème de l’existence ou non

Du libre arbitre.

Wikipédia : choix de vie

.

Descriptif

.

760 – Chacun fait ce qu’il veut, ou peut ! 

  Alignement central /  Titre  intercalé  /  Thème  vent

Forme anthropo /Rimes égales / Fond  approché de forme

Symbole de forme : choix-vie  / Symbole de fond : pèlerin

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Je peux et je veux, être ceci, ou cela, 

Car c’est cela mon choix :

Je suis sédentaire ou nomade mais,

De temps à autre, pèlerin.

.

Symbolique

.

Le pèlerin est une personne

Qui entreprend un voyage avec

Dévotion jusqu’à un sanctuaire.

Il symbolisera le cheminement

Tout autant la quête spirituelle.

.

Le pèlerin prend du recul par

Rapport à ses préoccupations

Quotidiennes en se posant

Questions existentielles.

Il devient étranger à son

Environnement et à lui-même.

.

Aussi, les épreuves rencontrées sur

Chemin de pèlerinage, montagne, désert,

Symbolisent la série des épreuves de sa vie.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-pelerin

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Toute décision semble appartenir

À chacun mais sans en être certain,

Tant, de savoir, de vouloir, et pouvoir,

Dépendra des buts que l’on s’est fixé.

Il y aura des projets  qui avortent

Et autant de rêves qui capotent

Et, dans la vie, leur cohorte

Frappe encore à la porte :

Au final, ce que l’on peut,

Filtre ce que l’on veut !

 .

.

Société sans règles : anarchie !

.

Scénario

.

Elle s’occupe des comptages de quelque chose à contrôler, budgéter.

Lui, peaufine sa  dernière recette, et qu’il pense originale, de cuisine.

Elle, ne s’embarrasse de rien ni de personne pour bricoler à son aise.

 .

Visuels et textuels  >>

721 – Amour n’est pas chose que l’on possède

Visuels et textuels >>

.

Amour de possession,

Possession de l’amour :

Ça sent  la manipulation,

Manque certain d’humour.

.

L’amour n’appartiendra pas,

À l’un des deux  …   conjoints :

Partagé,  certes,  entre les deux,

Mais, pas  sans égale  réciprocité.

.

Celui qui  prétend  détenir l’amour,

N’y connait rien, ne le vend pas bien,

Il prendra ses désirs pour des réalités.

.

L’amour  commence par  un a : l’autre !

Amour n’est pas chose que l’on possède

Processus aimant  auquel … l’on cède !

Présent naissance, nous est transféré

Par nos parents en faisant de nous

Fille ou garçon,  bons à marier.

.

Amours  humaines, combien

Manières  sont autorisées,

Ne   sommes  animaux

Que l’on prive libertés.

.

Nos jeux  et positions,

Sont tous inventoriés,

Rien dans nos unions

À perdre  ni à gagner.

.

À tort,  sinon  à  raison,

On échappe de sa prison,

À moindre envie de liberté

Pour en retrouver le frisson,

 Par échanges   et   nouveautés,

Espérant échapper à la répétition

D’un vécu en rêve ou en imagination

Avant de le pratiquer, remettre passion.

.

Passion se partage, processus, se fusionne

En union en état de grâce après  effet extase

Qui se prolonge le long de   jours d’inaction.

.

L’homme, très  vite  son cerveau  se remet

À gamberger met son membre en tension

Lors, chez femme  cette pause de félicité

Dépend d’humeur hormones, émotions.

.

Différences notables  bien que subtiles,

Parfois entre   être une fille, un garçon.

L’amour est passion  et pas  possession,

Affaire d’émotions, plus que de raisons !

.

Amour ne se conquiert pas, à coups de bâton :

Ne pas confondre séduction et argumentation,

Et ne voilà-t-il pas pourtant, que votre passion

Aurait, soudainement  pris, de vous, possession,

Amour de possession devient alors un oxymoron.

.

.

Extensions

 .

Toute possession, en amour,

N’est pas gage de propriété.

L’autre restera propriétaire

De son corps, de son esprit

De son âme, plus  encore !

.

Toute possession humaine

Est tentante et rassurante

Mais d’un tout autre côté,

Délirante, voire aliénante.

.

On ne possède que choses,

À la rigueur,  des animaux,

L’esprit, la culture, et  l’art,

Nous échappent par nature.

.

Possession par un diable, possédé par un violeur :

La première n’est que  fantasme, lié à ange mauvais,

La seconde est bien sexuelle et laisse des traces réelles

L’exorcisme : sort de cet être qui ne t’appartient pas,

Outrage, sujet aliéné n’est pas indemne de l’objet.

.

On dit d’une personne possessive :

Qui éprouve un besoin de domination

Excessive sur son conjoint, ses enfants.

.

La possession révèle un certain égoïsme ;

 La jalousie peut être une preuve d’amour.

.

Possessif vient du manque de confiance,

 Du besoin d’avoir le contrôle, complexe !

.

Quoiqu’il en fût, voire quoiqu’il en soit

Possesseur est une personne toxique.

.

À quitter, à fuir, s’il ne change pas :

On perd son temps, ne gagne pas :

Facile, conjoint ; difficile, enfant.

.

.

721 – Calligramme 

.

Amour de possession,

Possession de l’amour :

Ça sent  la manipulation,

Manque certain d’humour.

L’amour n’appartiendra pas,

À l’un des deux  …   conjoints :

Partagé,  certes,  entre les deux,

Mais, pas  sans égale  réciprocité.

Celui qui  prétend  détenir l’amour,

N’y connait rien, ne le vend pas bien

Il prendra ses désirs pour des réalités.

.

*************************************

*************************************

.

L’amour  commence par  un a : l’autre !

Amour n’est pas chose que l’on possède

Processus aimant  auquel … l’on cède !

Présent naissance,  nous est transféré

Par nos parents,  en faisant de nous

Fille ou garçon,  et, bons à marier.

Amours    L  humaines, combien

Manières         sont autorisées,

Ne   som   A      mes animaux

Que l’on   M   prive libertés.

Nos jeux   O   et positions,

Sont tous   U  inventoriés,

Rien dans    R  nos unions

À perdre ni   *    à gagner.

À tort, sinon  N      à raison,

On échappe   ‘   de  *  sa prison,

À moindre     E  envie  *   de liberté

Pour en re    S     trouver        O    le frisson

 Par échan    T          ges et nou         N       veautés,

Espérant      *         échapper à la        *      répétition,

D’un vécu   P         en rêve,  ou en           P imagination

Avant de    A       le pratiquer, remet        O   tre passion.

Passion       S     se partage, processus,     S     se fusionne

En union      *   en état de grâce après     S       effet extase

Qui se prolon  C     ge le long de          È  jours d’inaction.

L’homme, très  H     vite  son       D    cerveau  se remet

À gamberger met  O     son    E     membre en tension

Lors chez femme   S      *     cette pause de félicité

Dépend d’humeur       E hormones, émotions.

Différences   notables   bien que  subtiles,

Parfois entre   être une fille, un garçon.

L’amour est passion et pas possession,

Affaire d’émotions, plus que de raisons !

.

Amour ne se conquiert pas, à coups de bâton :

Ne pas confondre séduction et argumentation,

Et ne voilà-t-il pas pourtant, que votre passion

Aurait, soudainement  pris, de vous, possession.

Amour de possession devient alors un oxymoron.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

721 4

.

Un  vase  commun

Et doté d’un col étroit

Comme en bel orifice 

Ouvert sur tous désirs ?

.

Un vase comporte, pour sûr, un orifice

pour le remplir, pour le vider, le laver

mais il n’a rien de commun avec aucun

orifice humain : forme diffère du fond.

.

Tout orifice n’est pas un vase,

Bien que doté,  que l’on possède,

Et que droit d’usage fasse partie

Intégrité de femme, inaliénable.

.

Symbolique

.

Le vase est un contenant :

La boîte, le sac, l’armoire,

Le vase et un symbole féminin.

Dans  le  vase,  on  met  de  l’eau,

Symbole de la vie,  de la terre aussi,

Une plante, qui pourra s’y développer.

.

Les alchimistes appelaient aussi  vase

Le creuset dans lequel ils projetaient

Leurs transformations intérieures.

Ce lieu clos est propice à image

De    renfermement    sur  soi

Le temps   d’une  élévation

Niveau de sa conscience.

signification-reves.fr/Vase

.

Descriptif

.

721 – Amour n’est pas chose qu’on possède 

  Alignement central   /     Titre droit    Thème amour

Forme courbe / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase  /  Symbole de fond : orifice

.

.

Fond

 .

Évocation

.

721 6

.

Tout orifice n’est pas un vase,

Bien que doté,  que l’on possède,

Et que droit d’usage fasse partie

Intégrité de femme, inaliénable.

.

Symbolique 

.

Les orifices naturels ne

Sont pas les seuls à être étudiés :

Il est aussi parfois question d’orifices

Artificiellement créés, ouvertures du corps

Qu’il faut fermer ou d’orifices symboliques.

.

Au travers  des orifices, d’autres relations,

Entre intérieur, extérieur se construisent

Soit dans la perception de l’autre par

Les odeurs  ou par l’emploi d’injures,

En France, faisant référence aux

Orifices du corps de l’autre

Ou de ses proches.

journals.openedition.org/amades/955

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Ouverture servant d’entrée

Ou d’issue à certains organes,

Selon le dictionnaire Larousse !

Oribouche pour l’entrée aliments,

Orifesses pour la sortie de déchets.

On trouve aussi trou, en synonyme,

Mais il y a aussi le nez et les oreilles,

Sans oublier sexe masculin, féminin.

L’un plein, l’autre vide, et à remplir,

Mais c’est vue mécaniste de choses,

Qu’on ne possède, qu’on suppose.

 .

.

Entre un idéal et ses réalités !

.

Scénario

.

Posséder quelqu’une, quelqu’une, c’est l’enfermer en lieu sûr,

et jusqu’à l’empêcher, d’être libre pour n’être que … sa chose,

même en public, lui faire sentir, savoir qu’il, ou elle, sont liés.

 .

Visuels et textuels >>

1059 – Si l’on laisse l’humain à son libre arbitre

Visuels et textuels  >>

.

Libre arbitre humain,

Est-il cadeau divin sibyllin.

Le laisser penser, dire ou faire

N’importe quoi, ou d’arbitraire,

Serait-il un service à lui rendre ?

.

Au-delà du fait,  l’interprétation ;

Au-delà interprétation, croyance ;

Au-delà croyance vérité religion,

Voire cosmogonie mystique.

.

Il faudrait aller voir derrière le…Big Bang

Pour tout savoir enfin, mais pour savoir quoi,

Plus important encore : par quoi et pourquoi

Car si l’on laisse l’humain  à son libre arbitre

Il finira par trouver un sens  à sa vie de pitre.

.

Mais sens diffèrent seulement en apparence,

Acquérir de l’argent voire somme de science

Le pouvoir, le savoir ultime, lui échappent.

.

Nous répéter voir et des centaines de fois

Sans qu’il y ait aucun ne disant : assez,

Cela suffit comme ça de se plagier !

   .

Cela vous paraître  in-cro-ya-ble,

Peut vous paraître invraisemblable

Moi, je trouve cela plutôt délectable

Preuve  que    nous  soyons capables.

 .

Il faudra, peut-être  inventer une foi,

En autre chose, que  ce qu’on sait déjà,

Derrière le Big Bang faudrait aller voir,

Si Dieu n’aurait pas  laissé de marques

Pour induire, l’erreur d’être, été, d’espoir.

.

Dieu les a classés au  rayon farces, attrapes

Quand on a tout dit, on a encore rien dit, pire,

On s’acharne à en douter, même à tout contredire.

.

.

Extensions

 .

Tout fait sens sur notre planète Terre

Et dans notre vie et dans l’Univers,

Et  rien  ne  le ferait … vraiment :

C’est un  paradoxe que  de nous

Laisser libre de voir en esprit,

Alors qu’on est aveugle en

Perception  physique :

La vérité se cache derrière

Un voile, on le sait mais on n’y

A  pas accès, expérimentalement,

Pour le prouver : le Big bang, constitue

Le dernier voile connu, au-delà duquel tout

Nous est inconnu et le restera  pour l’éternité.

Si l’on laisse l’humain à son libre-arbitre,

Certains le prendront pour eux seuls :

« Je suis libre de faire, de dire,

Et de croire ce que je veux »

Tandis que d’autres penseront

Qu’ils ont une responsabilité envers

Les autres et que leurs attitudes peuvent

Exercer domination, insupportable, sur eux.

D’un côté, les égoïstes, cyniques,

De l’autre les altruiste, humanistes.

.

La liberté et le libre arbitre semblent être des concepts occidentaux

Pour ne pas dire, des valeurs gréco-latines, voire judéo-chrétiennes !

La liberté a un prix : la responsabilité, la culpabilité, la honte, prison,

Mais le manque de libertés, qui s’apparente à une obéissance aveugle,

Ne fait pas des citoyens à part entière capables de voter pour le mieux.

La marge de manœuvre sera, de toute façon restreinte quel qu’elle soit

Dès lors que ma liberté s’arrête où commence celle de l’autre, autres.

.

On aura écrit des tonnes de livres,

Articles éditoriaux, voire tribunes

Sur libre arbitre et responsabilité

Sans, complétement, les clarifier !

.

Le serpent se mord un peu la queue

Pour exercer son plein libre arbitre,

Sans manipulation de toutes parties

Il faudrait avoir bonne connaissance,

.

Or la pleine connaissance,  expérience,

Est le fait des seuls experts dit patentés,

Qui ne prennent pas en compte l’émotion,

Comme agir sur coup de colère, humiliation.

.

.

Épilogue

.

La liberté reste un concept, et  un  droit

Fondamental de l’être humain, dit-on.

Mais si le concept va de soi dès lors

Que l’on nait tous libres et égaux,

Son application  se veut combat

Pour faire valoir tout son droit

Pas seulement en tribunaux :

Dans le public, dans le privé !

***

Hors liberté, serions soumis

À l’arbitraire,  au contraire,

Selon le bon vouloir acquis

Par nos dirigeants, maitres

Pour qui  tout  libre-arbitre,

Est comme injure à leurs lois.

***

Face  au  dictateur, responsable,

Des  sujets, déviants … coupables,

Et alors des prisons se remplissent,

Sans que ne rien faire l’on ne puisse.

***

Mais,  la liberté  des uns, finissant là où

Commence  celle des autres,  il  faut fixer

Toutes limites  de notre marge de libertés,

Pour exercer notre libre-arbitre, garde-fou.

***

J’avoue que parfois j’y comprends rien du tout,

Nul n’est censé ignorer la loi, la même pour tous,

Mais qui l’a décidé, la change, la connait vraiment,

Affaire de spécialistes, nous accablant ou défendant.

.

.

1059 – Calligramme

.

Libre arbitre humain,

Est-il cadeau divin sibyllin.

Le laisser penser, dire ou faire

N’importe quoi, ou d’arbitraire,

Serait-il un service à lui rendre ?

Au-delà du fait,  l’interprétation ;

Au-delà interprétation, croyance ;

Au-delà croyance vérité religion,

Voire cosmogonie mystique.

****************

****************

Il faudrait aller voir derrière le…Big Bang

Pour tout savoir enfin, mais pour savoir quoi,

Et plus important encore : par quoi et pourquoi !

¤¤¤ Car si l’on laisse l’humain à son libre arbitre¤¤¤

¤¤¤¤ Il finira par trouver un sens à sa vie de pitre, ¤¤¤¤

¤¤¤¤  Mais sens diffèrent seulement en apparence,  ¤¤¤¤

¤¤¤¤¤ Acquérir de l’argent voire somme de science ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤     Le pouvoir, le savoir ultime, lui échappent.   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤        Nous répéter voir et des centaines de fois       ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤           Sans qu’il y ait aucun   L   disant : assez,          ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤            Ça suffit comme ça     I    de se plagier !           ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤             Cela vous paraître      B     in-cro-ya-ble,             ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤              Peut vous paraître     R    invraisemblable            ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤               Moi, je trouve cela     E  plutôt délectable               ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤               Preuve  que    nous     –   soyons capables.               ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤                Il faudra, peut-être    A     inventer une foi,                ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤                En autre chose, que    R   ce qu’on sait déjà,                 ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤                Derrière le Big Bang    B   faudrait aller voir,                 ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤                Si Dieu n’aurait pas      I    laissé de marques                   ¤¤¤¤

¤¤¤¤               Pour induire, l’erreur     T    d’être, été, d’espoir.                ¤¤¤¤

¤¤¤                 Dieu les a classé en un    R   rayon farces, attrapes                ¤¤¤

¤¤                  Quand on a tout dit, on    E   a encore rien dit, pire,                ¤¤

¤¤¤               On s’acharne à en douter, même à tout contredire.              ¤¤¤

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1059 4

.

Silhouette homme

Et  qui   s’interroge

Sur libre-arbitre 

Et responsabilité ?

 

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

Un homme qui écarte les bras et mains

se demandant ce qu’il peut et doit faire

est une image d’un certain libre-arbitre,

si fait que la forme converge vers le fond

.

Libre arbitre, tout le monde en parle,

En use voire en abuse :

Nous serions seuls en responsabilité,

De tout ce qui nous arrive.

 .

Symbolique

 .

Libre arbitre décrit la propriété

Qu’aurait  la  volonté  humaine  de

Se déterminer                 librement 

Ou alors                  arbitrairement 

À agir et à penser, par opposition

Au déterminisme, au fatalisme,

Qui affirmeront que la volonté

Est déterminée dans chacun

De ses actes par des forces

Qui    l’y    nécessitent.

Se   déterminer   à, 

Être déterminé  par,

Est l’enjeu de l’antinomie

Du destin et du libre arbitre.

Source : histophilo.com/libre_arbitre

.

.

Fond

.

Évocation

.

1059 6

.

Libre arbitre, tout le monde en parle,

En use voire en abuse :

Nous serions seuls en responsabilité,

De tout ce qui nous arrive.

 .

Symbolique 

 .

De façon générale,

La responsabilité collective

Signifie, non pas la responsabilité

D’un  collectif, en  tant  que tel,  mais

Celle  des  membres  qui  le  composent.

.

Si  la  France  envahissait  un pays voisin,

Sans raison légitime, s’engageraient, d’abord,

La responsabilité du président de la République,

Des membres du gouvernement et des armées,

Mais  aussi  celle  de l’ensemble  des  Français

Les ayant élu  et accepté son gouvernement.

.

Comme ils auraient pu empêcher intrusion

En s’opposant frontalement à leurs dirigeants,

Ils auraient participé, eux aussi, et indirectement

À cette action belliqueuse qu’ils ne cautionnaient pas.

.

Mais une telle explication, fondée sur la logique causale,

Se heurte, et de prime abord, à cette difficulté classique

De réduire le comportement du collectif aux actions

De ses membres individuels.

cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2008-2-page-131

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Pas de responsabilité sans aucun libre-arbitre

Sur ce point-là, au moins la justice aura tranché :

On doit être en pleine conscience de ce que l’on fait :

Dans un  cas contraire, on ne peut être jugé coupable.

Entre la vérité et l’erreur, il y aurait l’interprétation

Qui prend en compte ou science ou croyance

Ou se détermine parole contre parole

Ou selon son intime conviction.

 .

.

Le peuple contre le président

.

Scénario

.

Vie est faite de choix : il y a ceux qui sont possibles ou sont derrière,

croisement de la vie, j’aurai pouvoir de décider de mon libre-arbitre,

quelle religion je choisis,  pourquoi je n’en choisis aucune ou athée ?

 .

Visuels et textuels  >>

1057 – La Nature ou Dieu m’a pourvu de conscience

Visuels et textuels  >>

.

La Nature ou Dieu,

M’a donné conscience,

Qui plus est : connaissance,

Pour exercer mon  libre arbitre,

Dans la responsabilité de mes actes.

.

Me voilà, à présent, bien embarrassé,

Pour retrouver mon chemin de vérité,

Dans le labyrinthe de mes pensées.

Où le conscient et l’inconscient

Se brouillent à bon escient

Et à volonté

.

De suivre guide éclairé

Est seul moyen s’en sortir,

Et que l’on vous conseillera,

Pour couper court à l’angoisse.

.

Si décisions personnelles

Ne peuvent être collectives

L’inverse s’avère moins vrai,

On adhère plus à communauté.

.

Devise : ni dieu ni maître,

Vous fera, à tous, apparaître

Comme anarchiste ou libertin,

Et  non  comme un loyal citoyen.

.

Croyance religieuse ou laïque,

Ne change pas votre destin terrien

Les lois étant les mêmes en pratique

Chacun se fait propre idée mal et bien.

.

Etre conscient, c’est exercer,

En jungle d’opinions contraires,

Son esprit critique, et bien affûté,

Garantissant, seul, liberté de pensée.

.

.

Extensions

 .

La conscience est  physique  avant d’être  intellectuelle :

Conscience de quelque chose, percevoir physiquement,

Avant de l’analyser et de le traiter intellectuellement.

Conscience de ce que pensent, imaginent les autres,

Est déjà plus délicat et puis avoir conscience  de ce

Qu’on pense par soi-même, c’est à dire qui ne soit

Pas dicté par les autres, les contextes, les circonstances,

Est encore plus subtil. Conscience que mes paroles ou écrits

Actes seraient  interprétés  autrement  que ce que  j’en pense

Est tout un art de la diplomatie tout comme de la rhétorique.

.

Il ne suffit pas d’exprimer idées, opinions, comportements

Mais de mesurer et d’anticiper l’impact que ces derniers

Peuvent avoir sur les autres en fonction de ce

Qu’ils sont  et  qu’ils connaissent de vous.

« Jugez en votre âme et conscience »,

Dit-on en prétoires aux assises juridiques

Et là, on quitte le domaine du droit pur et dur

Pour entrer dans la conviction intime qui n’est plus basé

Sur les seuls faits mais sur leurs intentions secrètes, inavoués.

.

Le diable est dans les détails d’après Nietzsche,

Comme l’astérisque pour les contrats d’assurance

D’accord, mais Dieu et le diable, ne permutent pas,

Ou bien  alors  dans certaines puissances mythiques !

Si c’est bien la lumière qui nous fait sortir des ténèbres

C’est bien aussi elle qui nous ferait connaître les ténèbres,

De même  que  la liberté  nous  fait connaître  la servitude !

C’est Dieu qui nous fait connaître  le diable, le bien et le mal :

S’il nous a pourvu d’une conscience de cela, est un vrai cadeau.

.

Nous sommes bien les seuls sur Terre à être doté,

Avec but à atteindre,  de conscience d’exister,

Sans compter  d’une conscience cosmique,

Qui nous rend  tout sentiment tragique !

.

Quand on dit Dieu, c’est nous-mêmes

Qui avons, au fil des ans, développés

Une conscience de la mort extrême

Comme négation, forte, d’exister !

.

.

1057 – Calligramme

.

NATURE, DIEU,

La Nature ou Dieu,

M’a donné conscience,

Qui plus est : connaissance,

Pour exercer mon  libre arbitre,

Dans la responsabilité de mes actes.

Me voilà, à présent, bien embarrassé,

Pour retrouver mon chemin de vérité,

Dans le labyrinthe de mes pensées.

Où le conscient et l’inconscient

Se brouillent à bon escient

Et à volonté

M ’ A   P O U R V U

De suivre guide éclairé,

Est seul moyen s’en sortir,

Et que l’on vous conseillera,

Pour couper court à l’angoisse.

.

Si décisions personnelles

Ne peuvent être collectives

L’inverse s’avère moins vrai,

On adhère plus à communauté.

.

Devise : ni dieu ni maître,

Vous fera, à tous, apparaître

Comme anarchiste ou libertin,

Et  non  comme un loyal citoyen.

.

Croyance religieuse ou laïque,

Ne change pas votre destin terrien

Les lois étant les mêmes en pratique

Chacun se fait propre idée mal et bien.

.

Etre conscient, c’est exercer,

En jungle d’opinions contraires,

Son esprit critique, et bien affûté,

Garantissant, seul, liberté de pensée.

D’ U N E      C O N S C I E N C  E

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1057 4

.

Personnage mythique

 Petit diable diablotin

Et conçu par LEGO 

Pour sa conscience

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

conscience d’un Diable opposé à Dieu

reste une pure invention  des hommes,

et comme il figure parait-il parmi nous,

de ce fait, la forme évoquera bien le fond.

.

Un petit diable, diablotin,

Narguant bonne conscience,

Mais d’où vient-elle vraiment

Et qui pourra bien me le dire !

 .

Symbolique

 .

Dans la littérature, notamment policière,

Le diable est souvent associé à la danse.

La   diabolisation  du  langage, dans  le

Discours politique  est assez courante.

.

Il a partie liée  avec les forces du mal,

Et il a, toujours, des  adeptes, comme

Le montrent nombre de profanations

Perpétrées  dans  nombre cimetières.

.

De  par  son  ambivalence, le   Diable

Est un mal utile, et même  nécessaire.

Personnalisation de ce qui est négatif,

On lui reconnaît le pouvoir de réussir là

Où l’homme échoue. Il est accusé de toutes

Les misères du monde mais il permettrait de

Catalyser peurs, angoisses et fantasmes.

journals.openedition.org/terrain/9173

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1057 6

.

Un petit diable ou diablotin,

Narguant bonne conscience,

Mais d’où vient-elle, vraiment,

Et qui pourra bien me le dire !

 .

Symbolique 

.

Le premier sens renvoie à ce

Qui permet  une  représentation,

Même des plus simplifiée, du Monde

Et des réactions  par rapport à celui-ci.

Il est question de « conscience du monde ».

Évoquée expression « perdre conscience »,

Ou, à l’inverse, « prendre conscience ».

.

La conscience est un « fait » laissant

Entendre que « l’âme est un rapport à soi ».

Examen de la conscience est doute méthodique

Afin d’entrer dans un rapport à soi, non erroné.

La conscience peut aussi correspondre à une

Représentation simplifiée de son existence.

Il est alors question de conscience de soi.

fr.wikipedia.org/wiki/Conscience

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Le Diable est représenté en traditions populaires

Avec des oreilles pointues et une queue fourchue ;

Mais l’idée est celle d’un mauvais génie en général

Sauf s’il s’agit d’un diablotin, c’est plutôt un enfant

Du genre turbulent, espiègle, comme il y en a tant.

Si on en a conscience, c’est parce que  Dieu et bon,

Et qu’il fallait un équivalant pour contrebalancer

Sinon comment régler les problèmes de justice :

À qui on donnerait le Bon dieu sans confession.

 .

.

Conscience, Carl Camiré 

.

Scénario

.

Notre cerveau demeure labyrinthe un peu, beaucoup à déchiffrer,

nous utilisons ensemble de notre cerveau mais pas simultanément,

notre conscience nous procure un sentiment de justice immanente.

 .

Visuels et textuels  >>

572 – Va où le vent te mène, où tes pas t’entraînent

Visuels et textuels  >>

.

Va où tu veux, peux,

Mais vas-y lors tu verras

Si ce chemin te va ou pas,

Ou s’il te rendrait nerveux.

Mais alors je te dis : le vent,

Je pensais aux sentiments

Lors  je te dis que tes pas,

Je pense  à tes bras.

Vent où t’entraine

Et tout autant,

Te  démène.

.

Va où  le vent  te mène, où tes pas t’entrainent,

Où tes rêves parviennent, à cet instant suprême,

Où, en matin, blême, Tu te dis : j’y suis, extrême !

Tu es colère, d’être sous-estimée,  sous-employée,

Soumise, délaissée, par un mari, qui a profité.

.

Lors  tu erres  dans un tel champ de mines

Chacun  de  tes pas  peut  te  faire éclater,

Dans un état morcelé comme au passé.

.

On ne sait jamais, tout à fait, qui on est,

On ne sait jamais, tout à fait, où l’on est,

Ne pas se soucier, de savoir  où l’on va :

Ce serait aller, nulle  part, d’un  bon pas.

.

Car tu veux, et toujours, rester … lucide,

Tout en cherchant à devenir translucide

Pour ceux qui t’aimeront naturellement

Par des mots, des gestes, sentiments.

.

Rester lucide, mais, en tout bien ;

Rester lucide mais en tous points,

Sans renoncer à rien, de suprême,

Réaliser son rêve et au-delà même.

.

Qui tu es peut aussi me dire qui je suis

Où tu vas peut aussi me dire qui je fuis,

Dans quel état, j’erre et ce que je préfère

Et, en tous les cas, partager mes misères.

      .

Qui suis-je, où vais-je,  en quel état j’erre :

Formule  magique, connue, à double sens,

Dont on connaît, que, trop bien, le refrain,

Le monde d’hier n’étant pas celui demain.

.

Voilà, c’est tout, c’est fini, pour aujourd’hui !

Demain est un autre jour, jour chéri ou d’ennui

Mais, il sera ce que j’en ferai : il sera le mystère

De qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre !

.

.

Extension

.

Se laisser guider par ses rêves,

Se laisser guider par son cœur,

Se laisser guider par sa pensée,

Sont des postures bien adaptées

À son destin  mais qui se doivent

D’être passées  par  le filtre  social

De la raison, l’économie, et réalité,

Sinon  elles iront, sans doute, droit

Dans le mur, malgré détermination.

.

Personne n’est là pour vous ramasser

En piteux état : blessé, décontenancé,

Comme après une rupture inattendue.

C‘est donc tantôt vrai et tantôt faux.

.

La liberté : un rêve, une réalité, qu’on ne demande qu’à partager

Elle commence  dès l’enfance  et par l’imitation  de ses parents

Puis son affranchissement, en vue de trouver sa propre voie :

Rien de plus et rien de moins mais c’est tout un programme

L’on se sent mieux libre que de faire de tout accroc, un drame.

La liberté vient de l’intérieur, du passé assumé, du passé dépassé,

D’un avenir construit dans la pleine confiance en soi et dans l’autre.

.

En lieu et place du vent instable

Qui pourra te mener n’importe où,

Et se jouant de toi, comme d’un fou,

Tu peux simplement écouter ton cœur

Surtout si, en outre, accomplit ton rêve.

.

Ce qui parait judicieux pour se  marier

Le serait tout autant pour se divorcer :

Il faut alors aller dans le sens du vent.

S’il est bon, il ne saurait te tromper,

Sinon, facétieux, te faire rebondir.

.

Quoiqu’il en soit,  quoiqu’il en fût

Fais ce que l’air ambiant tu sens

Tu en seras très rarement déçu,

Enfin fais ce tu crois, ressens !

.

.

572 – Calligramme

.

Va où tu veux, peux,

Mais vas-y lors tu verras

Si ce chemin  te va  ou pas,

Ou te Ô  rendra  Ô nerveux.

Mais lors  je   //  te dis : le vent,

Je pensais    //   aux sentiments

Lors  je te  //    dis que tes pas,

Je pense     ==  à tes bras.

Vent où t’entraine mène,

Et tout autant,

Te ….. démène.

****  Va où  le vent  te mène, où tes pas t’entrainent, ****

**** Où tes rêves parviennent, à cet instant suprême, ****

**** Où, en matin, blême, Tu te dis : j’y suis, extrême ! ****

****  Tu es colère, d’être sous-estimée,  sous-employée, ****

****     Soumise, délaissée, par un mari, qui a profité.     ****

*****        Lors tu erres dans un tel champ de mines        *****

*****           Chacun de tes pas peut te faire éclater,          *****

*****            Dans un état morcelé comme au passé.         *****

VA OÙ LE

******          On ne sait jamais, tout à fait, qui on est,       ******

******          On se sait jamais, tout à fait, où l’on est,       ******

******          Ne pas se soucier, de savoir  où l’on va :       ******

******           Ce serait aller, nulle  part, d’un  bon pas.       ******

******          Car tu veux, et toujours, rester … lucide,      ******

******          Tout en cherchant à devenir translucide      ******

******           Pour ceux qui t’aimeront naturellement      ******

******            Par des mots, des gestes, sentiments.        ******

VENT TE MÈNE

******             Rester lucide, mais, en tout bien ;             ******

******             Rester lucide mais en tous points,             ******

******            Sans renoncer à rien, de suprême,             ******

******           Réaliser son rêve et au-delà même.            ******

OÙ TON PAS

******         Qui tu es peut aussi me dire qui je suis         ******

******        Où tu vas peut aussi me dire qui je fuis,        ******

******       Dans quel état, j’erre et ce que je préfère       ******

******      Et en tous les cas, partager mes misères.        ******

******      Qui suis-je, où vais-je,  en quel état j’erre :      ******

******      Formule  magique, connue, à double sens,      ******

******      Dont on connaît, que, trop bien, le refrain,      ******

*****      Le monde d’hier n’étant pas celui demain.       *****

T’ENTRAÎNE

****     Voilà, c’est tout, c’est fini, pour aujourd’hui !     *****

****    Demain est un autre jour, jour chéri ou d’ennui   ****

****    Mais, il sera ce que j’en ferai, il sera le mystère    ****

****   De qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre ! ****

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

572 6

.

Une tête, un corps et des bras :

Ce serait une silhouette de femme

Ou bien d’un homme, allez savoir 

Tous deux décidés, libres des choix!

 .

Que ce soit silhouette d’homme ou femme

cela ne change rien au fond ni à la forme,

les deux s’accordent comme en un couple !

.

Liberté d’aller et venir là où on le

Désire est fondamentale :

Que l’on soit un homme ou

 Femme libre et sans restriction.

.

Symbolique 

 .

Comment s’autoriser

À être une femme libre ?

On peut être une femme libérée

Avoir  le droit  de vote, un métier,

Un chéquier, la pilule, des amants…

Sans pour autant accéder à la liberté

Celle d’être soi, et cela sans attendre

Autorisation  venue de l’extérieur.

Comment oser vivre, réellement,

Selon ses désirs, pour être libre,

Il faut avoir confiance en soi !

Source : psychologies.com Comment-

s-autoriser-a-être-une-femme-libre

.

Descriptif

 .

572 – Va où le vent te mène, où ton pas t’entraîne

 Alignement central    /    Titre droit     /   Thème  liberté

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme  /  Symbole de fond : homme

.

.

Fond

.

Évocation 

  .

.

Liberté d’aller et venir là où on le

Désire est une liberté fondamentale

Et que l’on soit homme ou femme

Elle demeurerait sans restriction.

 .

Symbolique 

 .

Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,

.Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image,

Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

wikipedia.org/wiki/L’Homme_et_la_Mer_(poème)

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il faut distinguer la femme libérée

D’une femme, capricieuse, princesse.

La première  chercherait à s’affirmer,

La seconde, par contre, n’aura de cesse

Que de satisfaire ses envies passagères.

Si le principe d’égalité totale  n’est pas

Réalisable ni même voir souhaitable

N’empêche pas de s’en approcher

L’équilibre serait une nécessité

Pour tenir, dans la durée

Un couple… instauré.

 .

.

Le vent te mène couple instauré

.

Scénario 

.

Le vent  s’en vient  et puis  s’en va, quoiqu’il en soit, rien ne l’arrêtera,

lors sur son passage, souffle les aigrettes de fleur de pissenlit au loin,

et qui le sait : vers le pôle Nord, même  s’il y fait un froid de canard !

.

Visuels et textuels  >>

819 – Ici, on soigne, là-bas, on blesse !

Visuels et textuels >>

Être au mauvais moment

Au mauvais endroit

C’est ce qu’on dit

De  la  fatalité

At-ten-tats :

Mort, blessé,

Injustice, née,

Dure,  à prévoir,

Impossible à éviter

Sauf  à  rester cloitré.

.

Sauf que ………. combien de médias

Relateront tous ces événements,

En  allant  des  chats  écrasés

Aux  meurtres  prémédités

Et alors  parleront moins

Des soins et sauvetages.

.

Mille  bruits et   images,

Mille  et  un  reportages,

Sillonneront  le   Monde,

Rien  que  pour   informer

De tous nos  États de santé.

.

Conflits d’intérêts primaires

En  conflits   qui  dégénèrent

En guerres  révolutionnaires

Pour une liberté  totalitaire.

.

Emploi, fermeture d’usine,

Et   people, en   magazines,

Sont mis  sur pied  d’égalité

Pour  vendre  leurs   papiers.

.

Les sports l’emportent sur l’art,

La poésie  n’y prendrait pas part,

Lors économie effraie les anxieux,

Part des anges n’est plus pour Dieu.

.

J’ai vu ma photo dans un journal local,

J’existe encore, et cela l’atteste : normal

Les autres attendent leurs tours d’y être,

Au Monde l’important étant de paraître.

.

Que retenir de tous ces amoncellements

D’informations diverses ou disparates

Peu de choses si nos oublis les sapent,

Passées, dès lendemain  à la trappe.

.

Annonces naissance et avis mariage,

Décès se côtoient sur même page,

Carnet rose, blanc,  carnet noir.

Trois couleurs, de vie, d’espoir.

.

Ici, on soigne, là-bas on blesse,

Ici, on sauve, et, là-bas, on tue.

Des veines, et aussi,  de la veine,

Il en faut pour affronter le monde,

Qu’on nous décrit dans les journaux.

.

Corps en joie met mon cœur en veines,

Et âme en joie, met mon esprit en veine.

.

.

Extensions

.

Sauver une vie tandis que l’on tue une autre :

Paradoxe de l’aide humanitaire, guerre totalitaire,

L’une s’avère salutaire tandis que l’autre est meurtrière.

On tient, là, les deux bouts de toute la folie humaine,

Qui s’acharne dans les deux cas à s’en prendre

À la notion, à la valeur de la vie humaine.

On pourrait dire : sauvons les riches,

Et laissons mourir les pauvres !

Premiers sont indispensables,

Et autres sont remplaçables :

Il n’en est rien dans la réalité,

En particulier attentats, suicides,

Aveugles, injustifiés et qui laisseront

Des plaies béantes sur notre Humanité.

.

Blesser, tuer, d’un côté et soigner, sauver, de l’autre.

C’est vrai pour la santé physique autant que mentale ;

C’est vrai pour les petits bobos autant que pour les gros

Nous sommes à la fois mécanique, chimique, psychique :

C’est cet assemblage, cette combinatoire qu’il faut soigner

Parlez-en à tous ceux qui vivent un traumatisme de guerre

Et qui pourtant n’ont pas été blessés et n’ont pas été soignés

Mais qui demeurent frappés par la peur de sombre tragédie,

Qui la revivent en boucle, se réveillent en cauchemar, la nuit.

.

Ici, on soigne, là-bas, on blesse, parfois tue

Si ce ne sont les mêmes qui le font, c’est sûr

On pourrait se croire en planètes différentes,

Les uns réparant la vie ; autres, l’accidentant.

.

Les soins, les thérapeutiques, les médications,

Ne s’adressent pas qu’aux corps, aussi l’esprit :

Dieu sait qu’on peut aussi le blesser gravement

Témoins les traumatismes post guerre, soldats.

.

Tuer psychiquement quelqu’un est bien le tuer

Il est comme décérébré, survit comme légume

De même que le soigner quand il est déprimé,

Est comme le ressusciter puis rallonger sa vie.

.

La situation est paradoxale en zones combats

On veut gagner  sans que personne ne meurt,

Les blessés ne sont pas comptabilisés pertes,

Et, pourtant, ils souffriront reste de leur vie.

.

Parfois, il n’y a pas d’ennemi, juste accident,

Parfois,  pas de causes précises : malchance,

Parfois c’est juste manque prudence, hasard

Quoiqu’il en soit, répare, ressuscité pas tous.

.

.

Épilogue

.

Nos vies n’ont pas tous le même sort,

Sans compter même histoire ni valeur

Ce qui est probable n’est pas certain,

Certains prendront tous les risques,

Mourrons en leur lit de vieillesse,

D’autres sont moins chanceux,

Une blessure et c’est … la fin.

.

Guerre serait  particulière,

L’on tue grave, sur le front

Parfois même  en arrière,

Morts, y en a des monts.

.

Mais en cas de cancer,

On vous soigne à fond,

Comme fils pour mère

Avec argent des dons.

.

Mondes cohabitent,

Sans liens  entre eux,

Car c’est bien fâcheux,

Une bombe qui décapite

.

Comme une lampe s’éteint

La lumière s’étiole, disparait,

Point d’enquête point de procès

À vingt ans, la mort vous étreint !

.

Blessé de guerre : un traumatisme,

Vous survivez mais pour psychisme,

Tourne en boucle une scène de crime

Devient cauchemar, mental infirme !

.

Il y aurait même des balles perdues,

Atteignant des innocents inconnus,

Blessé, ou faible pronostic vital,

Mort pour rien, ça fait mal.

.

.

819 – Calligramme

.

Être au mauvais moment 

Au mauvais endroit

C’est ce qu’on dit

De  la  fatalité

At-ten-tats :

Mort, blessé,

Injustice, née,

Dure,  à prévoir,

Impossible à éviter

Sauf  à  rester cloitré.

.

*************************

.

Sauf que ………. combien de médias

Relateront tous ces événements,

En  allant  des  chats  écrasés

Aux  meurtres  prémédités

Et alors  parleront moins

Des soins et sauvetages.

Mille  bruits et   images,

Mille  et  un   reportages,

Sillonneront    le   Monde,

Rien   que    pour   informer

De  tous   nos  États de  santé.

Conflits       intérêts       primaires

En     conflits       qui     dégénèrent

En    guerres    révolutionnaires

Pour une liberté  totalitaire.

Emploi, fermeture  usine,

Et people,  en   magazines,

Sont mis sur    *  pied d’égalité

Pour vendre   I   *   L  des papiers.

Les sports  C   l’emportent  À  sur l’art,

La poésie    I       n’y prendrait     *   pas part

Lors éco    *         nomie effraie les    O  anxieux,

Part des    O        anges n’est plus pour   N    Dieu.

J’ai vu       N       ma photo en un journal      *    local,

J’existe      *        encore, et cela l’atteste,     B  normal

Les autres   S     attendent  leurs tours,      L   d’y être,

Au Monde    O     l’important étant de      E   paraître.

Que retenir       I   de tous ces amon      S  cellements

D’informations   G      diverses ou     S  disparate

Peu de choses si    N    nos oublis  E    les sapent,

Passées, dès lende  E     main  *   à la trappe.

Annonces naissance   *  et avis mariage,

Décès, se côtoient     sur même page,

Carnet rose, blanc,    carnet noir.

Trois couleurs, de vie, d’espoir.

Ici, on soigne, là-bas on blesse,

Ici, on sauve, et, là-bas, on tue.

Des veines, et aussi,  de la veine,

Il en faut pour affronter le monde,

Qu’on nous décrit dans les journaux.

Corps en joie met mon cœur en veines,

Et âme en joie, met mon esprit en veine.

 .

.

Forme  

.

Réduction

.

.

819 4

.

Évocation

 .

Comment faire la lumière sur toute chose :

Si l’on n’a pas une lampe pour mieux voir,

Par exemple un blessé qu’il faudra soigner,

 .

Dans la mesure où l’on met une lampe éclairante

Au chevet d’un blessé, forme évoque alors le fond.

Ici il y en a trois et de tailles et formes différentes.

.

Quand on arrivera au chevet d’un blessé,

On allumera une lampe :

Ça signifie prendre soin, non être la cause,

Non aggraver son cas.

  .

Symbolique 

 .

La lampe est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes,

Abrite feu fragile, sacré qu’il faut préserver.

La lanterne contient la lumière individuelle

Qui se transmettra autour et à l’intérieur.

.

Elle nous guide, peut guider les autres,

Lors, si nous rêvons d’une lanterne,

Elle  représenterait  l’intelligence

Lumineuse  personne précise

Et sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

 .

Descriptif

 .

819 – Ici, on soigne, là-bas, on blesse 

Alignement central / Titre  droit / Thème  soins

Forme droite/ Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole forme : lampe/ Symbole fond : blessé

.

.

Fond  

.

Évocation

.

819 6

.

Quand on arrivera au chevet d’un blessé,

On allumera une lampe :

Ça signifie prendre soin, non être la cause,

Non aggraver son cas.

 .

Symbolique 

 .

Blessé au combat décrit les combattants

Qui ont été blessés pendant combats

Dans une zone précise de guerre,

Mais qui n’ont pas été…  tués.

Typiquement, cela implique

Qu’ils sont temporairement,

Ou définitivement incapables,

De porter tout aucune des armes,

En conséquence continuer à se battre.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

Dans un conflit, un affrontement, ou une guerre,

Il y aura, toujours, plus de blessés que de morts

Et  soigner  les blessés  d’une attaque  terroriste,

N’est pas prendre soin d’autre  qui a un cancer.

.

Tuer par la maladie  n’existe pas, pas d’ennemi,

Vaincu  par une  balle, non plus : a été exécuté !

Une vie en vaudrait une autre,  cela en principe.

Soigné rime bien avec blessé  et  non avec mort :

Pour un mort, on soigne son image,  sa mémoire.

.

On blesse ennemi sans le moindre souci de soigner

Une lampe resterait, toujours, au chevet d’un blessé,

Comme une sorte de présence, d’ambiance rassurante.

.

Ici on soigne, là-bas, on blesse et il peut s’agir du même

Et qui plus est, au même endroit, entre hôpital et front :

Déterminations à soigner et blesser se renvoient la balle,

On a l’impression de vivre sur deux planètes différentes !

.

Visuel

.

.

On blesse puis on soigne

.

Visuels et textuels >>

818 – Rester soi-même à l’étranger ?

Visuels et textuels >> 

Exotisme de l’étranger, avez-vous dit

Pour changer d’air ou d’atmosphère,

Pour  vous vider, réellement, l’esprit,

Le remplir  d’autre   chose,  d’autrui.

.

Barrière de la    langue,  est obstacle,

Bien  que  celle   de la culture attire !

Ce  n’est  pas  tant,   que l’on se sente

Étranger,  mais  touriste … d’ailleurs.

.

Il y a un fond commun entre humains

Mais chacun  s’en distingue : normal !

On n’est pas tous forgés sur un modèle

Adaptés  à tous lieux, climats, régimes.

.

À l’étranger, je ne suis, connu, reconnu,

Incognito : ne suis important  personne,

C’est à la fois une liberté, une restriction

Si je parle anglais, sait-on d’où je viens !

.

Est-on, vraiment, soi-même à l’étranger

Loin  de chez soi,  son travail,  ses soucis,

Après un bon mois d’absence à se reposer

Sans se considérer comme habitant d’ici.

.

Nul doute qu’une rupture des habitudes,

Nous ferait poser  mille et une questions,

Rencontrant autre couple, autre attitude

Après avoir tout largué lors de navigation.

.

Sans parler  des gens locaux et des ports,

Anglais, allemands  ou d’autres  origines :

Autant de nouveaux mondes autant sorts,

Aux destinées  bien remplies d’adrénaline.

.

Tant et si bien que tout à la fin questionne

Ce que l’on est : on est, souvent, personne,

Assujettie à la société et voire à sa culture,

Ou purs conditionnements hors de nature.

.

Monotone, ou répétitive, vie lasse, souvent.

Travailler, changer, voyager,  consommer :

Si chaque opportunité nous passe un tour,

On n’a plus  de temps  pour se  renouveler.

J’entends  dire, qu’en Laponie, mon voisin

A les mêmes soucis, que moi, d’infortunes.

.

Au-delà de, langues, races, us  et  coutumes,

Nous sommes tous, mêmes, frères humains

Car si, ici, chez moi  et  dans ma vieille rue,

Je fais partie des personnages bien connus,

Comment endosser : autre rôle, autre habit

Par-delà les frontières qui se joueront aussi.

.

Je peux être quelqu’un d’autre  ou  personne,

Et même me mentir,  dès que l’on me nomme,

Mais mon identité française,  en moi, résonne,

Car je suis bien conditionné par mes neurones.

.

.

Extension

.

Changer de lieu, habitude, environnement, climat,

Ne suffirait pas à changer ma personnalité… profonde :

Seulement en surface, comme de mettre de nouveaux habits

Ou de jouer de nouveaux personnages, ne changeront pas

Pour autant ma vie,  je reste moi-même à l’étranger,

Et ce aux variations, de mes comportements prés,

Sauf si j’y reste longtemps, épouse la culture,

Si je m’y installe avec femme et enfants !

Et cela va dans le sens d’un enrichissement

Jusqu’à un ré-enracinement en nouvelle patrie.

.

Être soi-même, conserver sa propre identité : superposables ?

En partie peut-être ; en partie, sans doute, mais cela, jusqu’où ?

Changer du tout au tout intérieurement  en demeurant identique

Est un pari qui ne tiendrait pas la route, ne franchirait l’obstacle !

À l’étranger je peux me croire quelqu’un autre, jouer personnage

Au retour, je retrouverai ma personne, avec tous ses problèmes,

Sauf un peut-être celui d’avoir pris du recul et de la relativité.

.

L’on dresse, parfois de soi, un portrait

Que l’on assimile à une identité sociale

Si l’on n’aurait d’occasion le confronter

Aux représentations de nombre d’autres

On pense qu’il est ainsi partout toujours.

.

Or, quand  on voyage, le paysage change,

Autant que son identité, aspect et visage,

Aux yeux étrangers qui nous catégorisent

Projetant, sur  nous, traits  socioculturels,

Comme autant  d’archétypes, stéréotypes.

.

Chez nous, c’est pas comme ci, comme ça,

L’air de dire : c’est mieux, ou plus logique,

Normal, mais sans trop savoir… pourquoi.

Vérité en deca, erreur au-delà : Montaigne

Cela reste toujours vrai, mieux vaut savoir.

.

Une des choses que nous enseigne voyages,

Est la relativité de toutes choses, attitudes,

C’est ainsi que l’on s’intègre ailleurs ou pas

En faisant l’effort de s’y adapter sans juger.

.

Moi, pour avoir beaucoup sillonné l’Europe

Je me garderai bien de porter un jugement,

Sur les us et coutumes, y compris minorités,

Tant manières de vivres sont diverses, égales.

.

À la question reste-t-on soi-même à l’étranger

La réponse est oui, en grande partie, tant il est

Impossible de tout effacer et de repartir à zéro,

On s’adapte, s’acculture et, par-là, on s’enrichit.

.

.

Épilogue

.

À l’étranger : reste à savoir

Où il commence et où il finit !

Pas en Belgique, pas en Suisse

En fait nulle part en Europe.

.

L’étranger est celui qui n’est

De la même nation que vous.

C’est vrai au plan juridique

Mais pas psychologique.

.

Voisin français peut m’être

Complétement étranger

Un autre, expatrié,

Un grand ami.

.

La langue pratiquée,

Notre langue maternelle

Constituerait un obstacle,

Pour mieux communiquer.

.

Et ainsi va la vie et les choses

Que chacun peut être étranger,

Pour quelqu’un d’autre, inconnu

Si ce n’est étranger à … lui-même.

.

Alors rester soi-même à l’étranger,

Reste à redéfinir complétement.

Il s’agira plus d’ouverture

Que de distanciation.

.

Si l’étranger est celui

Qui n’est pas comme nous

Nous indiffère voire nous irrite,

Alors le monde humain est absurde.

.

C’est bien le message d’Albert Camus

Dans l’Étranger : on peut être insensible

À tout, dans son pays, communauté, famille

Rester soi-même suppose de rester à l’écoute.

.

Non pour critiquer le mode des vie des autres,

Mais pour le comprendre, l’intégrer, s’enrichir

Ce qui ne veut pas signifier renoncer au sien

Simplement s’adapter à tous lieux, gens.

.

.

818 – Calligramme

.

Exotisme de l’étranger, avez-vous dit

Pour changer d’air ou d’atmosphère,

Pour vous vider, réellement, l’esprit,

Le remplir  d’autre   chose,  d’autrui.

Barrière de la    langue,  est obstacle,

Bien  que  celle   de la culture attire !

Ce  n’est  pas  tant,   que  l’on  e sente

Étranger,  mais   touriste,   d’ailleurs.

Il y a  fond  commun   entre  humains

Mais  chacun se   distingue : normal !

On n’est pas tous forgés sur un modèle

Adaptés  à tous lieux, climats, régimes.

À l’étranger, je ne suis, connu, reconnu,

Incognito : ne suis important  personne,

C’est à la fois, une liberté, une restriction,

Et si je parle anglais, sait-on d’où je viens !

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Est-on vraiment soi-même      R     à l’étranger !       ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Loin de chez soi, son travail    E        ses soucis,        ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Après bon mois d’absence       S      à se reposer       ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Sans se considérer comme      T   habitant d’ici.      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Nul doute qu’une rupture        E  des habitudes,      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Nous fait poser  mille et une              questions,      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Rencontrant, autres couples     T      en attitudes      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Après avoir tout largué lors             navigation !      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Sans parler  des gens locaux     O      et des ports,     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Anglais, allemands ou autres    N          origines :     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Autant de nouveaux mondes      *     autant sorts,     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Aux destinées  bien remplies     S    d’adrénaline.     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Tant et si bien que tout à la fin  O       questionne     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Ce que l’on est : on est souvent,   I           personne,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Assujettie à la société, et voire           à sa culture,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Ou purs conditionnements         M   hors  nature !     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Monotone, ou répétitive, vie       Ê   lasse, souvent.     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Travailler, changer, voyager       M    consommer :     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Si chaque opportunité, nous       E   passe un tour,     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     On n’a plus de temps pour se       *        renouveler.     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    J’entends  dire,  qu’en Laponie    À        mon voisin     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    A les mêmes soucis que moi         *      d’infortunes !    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Au-delà de, langues, races, us       L    et coutumes,      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Nous sommes tous, mêmes,          ‘   frères humains.    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Car si, ici, chez moi et dans          É    ma vieille rue,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Je fais partie des personnages      T      bien connus,     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Comment endosser autre rôle      R           autre habit   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤   Par-delà les frontières qui se        A    joueront aussi.    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤  Je peux être quelqu’un d’autre      N         ou personne,   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤  Et même  me mentir,  dès que      G     l’on me nomme,  ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤  Mais  mon identité française,       E     en moi, résonne,  ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤  Car je suis bien conditionné         R   par mes neurones. ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

 .

.

Forme  

.

Réduction

.

.

818 4

.

Évocation

 .

Ça peut être une porte avec imposte

Ou en bas, cadre avec son portrait,

Que l’on connait, ou qu’on reconnait,

Ou qu’on prendra pour un étranger ?

 .

Pour sûr, le portrait n’est pas ressemblant

Mais n’est pas non plus d’un extra-terrestre

On a fixé le cadre dans lequel on l’aura peint,

Chacun peut y projeter personne de son choix.

Cet homme  a  l’air d’un étranger dans la foule,

Devant glace, ne se reconnait pas son portrait.

Symbolique

 .

Le portrait

Est genre graphique

Avec but de représenter,

De façon bien ressemblante,

Une personne : au-delà  de la

Représentation   de l’apparence

D’un être humain, lors le portrait

Répond à  la volonté  de transcrire

Le  vrai  caractère  d’une  personne,

Et  voire  sa façon d’être. Le portrait

Pourrait révéler, tout aussi bien, une

Image que s’en ferait   le portraitiste,

D’une personne,  par  l’intermédiaire

De l’idée, ses sentiments, envers elle.

Aspect pouvant amener à s’éloigner

D’apparence physique du modèle.

Wikipédia : portrait

.

Descriptif

.

818 – Reste-t-on soi-même à l’étranger ?

Alignement central / Titre  droit / Thème  identité

Forme oblique/ Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole forme : portrait/ Symbole fond : étranger

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

818 6.

Pour sûr, cette personne n’est pas française

Peut-être japonaise, chinoise

En tous cas un étranger, ou une étrangère

Attendant quelqu’un du pays.

 .

Symbolique 

 .

Le monde familier a disparu,

Il me paraît flou, voire étranger,

Autant que toute mon identité passée.

Je n’ai plus de « moi » auquel m’identifier.

.

Personnes concernées se perçoivent différentes

D’elles-mêmes se sentent détachées d’individualité.

.

Mais quand cette intensité des signes cliniques,

Est trop importante, l’on parlera alors de

Troubles de la dépersonnalisation.

Source : Magazine Cerveau et Psycho

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’étranger est une personne d’autre pays.

Cela est certes la définition la plus commune,

Car on peut être étranger en son propre pays,

Si l’on est pas connu, et encore, moins reconnu.

.

L’étranger en un pays frère est celui qui ne parle

Pas la langue, ne pratique pas toutes les coutumes.

On ne serait toujours l’étranger de quelqu’un d’autre

Avant d’avoir présenté des points communs d’identité.

.

Étrange étranger, ne se reconnaissant, en portrait :

L’étranger rimant bien avec différence et indifférence

Et ses vers ne s’accorderont ni au fond ni à la forme,

Et pourtant ils sonnent pour lui comme sublimation

Lors deux étrangers se font face, incompréhension,

Se lit sur leur visage, ils se rejettent mutuellement.

.

Leur faudrait juste se trouver un destin commun.

Reste-t-on soi-même  à l’étranger : sûr que oui,

En ayant l’impression d’être quelqu’un d’autre,

Qui doit s’adapter, qui doit faire plus attention

À ce qu’il doit, fait, à ce qui est permis ou non.

 .

Visuel

.

.

Où commence et finit l’étranger

.

Visuels et textuels >> 

817 – Vérité toute crue : toute nue !

Visuels et textuels >> 

 Devant une  Cour de Justice : la vérité est nue

  La vérité est crue et se dispense de sentiments,

  Elle n’applique, qu’un barème, en interprétant

   Des faits, qui vous sont reprochés  et entendus

    Libre à vous de mentir s’il n’y a pas de preuves

     Du contraire lors je parle d’un alibi, construit,

       Jusqu’à ce qu’autre témoin apportera démenti

         Et  votre pieu, sérieux, mensonge, serait terni

.

            Même innocent, et même portant  le chapeau,

              Ce serait à vous de prouver son impossibilité,

                Sinon il ne vous resterait plus qu’à négocier,

                  Le minimum de peine, au bénéfice du doute

                    Si vous êtes, vraiment, coupable, innocenté :

                      La vérité, un beau jour, peut se remanifester,

                       Un détail, une trace, que vous auriez  oubliée,

                         L’enfer sait attendre  ceux qui l’auront  floué.

                                                             .

                             La vérité, comme  chacun sait, reste partielle,

                             Elle ne peut être qu’erreur sans cesse corrigée

                              Depuis toujours, fonction manque constatée !

                              Un jugement comme chacun, sait reste partial

                               Ce qui nous le rendra, parfois injuste, ou cruel,

                              En cours : correctionnelles, assises, martiales !

                              Mensonge n’est pas, pour autant, contre-vérité,

                              Mais un bon arrangement d’une part de réalité,

                                                                       .

                            Celle qui nous emporte qui importe en premier

                           Qu’on veut faire passer : en vérité, par autorité.

                           Lors on connait vérité, inutile  de  la rechercher

                           La preuve accablante n’empêchera pas le procès

                         Intention est mise en balance  avec  information

                       Si vrai que je serais coupable : je ne l’ai pas tué :

                      L’on m’a mal éduqué  ou l’on m’a bien manipulé,

                    Ma part de responsabilité vaut celle de la société !

                                                             .

                  Au final, le jugement sur présomption de culpabilité

                 Émis par juré d’assises, ne serait pas assez informé :

                 Prononcé, en leur âme  et  conscience, et non vérité !

               Vérité, médiatique, politique, sociale … scientifique

                Sans parler confessionnelle ethnique voire culturelle

                Autant de vérités qui s’affrontent … et se confronte

                 Bien et mal n’ayant pas de frontière, étanche, unique.

                  Le coupable innocenté, garde en lui la honte publique.

                                                   .

               Toute vérité, perçue absolue, un jour, devient pluriel,

               Dès qu’on la creuse, un tant soit peu, devient relative.

.

.

Extensions

.

 «Cachez ce sein que je ne saurais voir», «Le roi est nu»

Deux citations d’auteurs célèbres

Qui résument pour un, l’hypocrisie, autre, l’aveuglement.

On les trouve application de justice

C’est pas moi qui suis coupable : c’est la société incapable

Elle m’a rendu fou, irresponsable

La vérité nue, on la rhabille de bonne moralité, d’éthique

On la foule au pied, détournée.

.

La vérité sort de la bouche des enfants

Dit-on, parfois, en matière témoignage

Mais le contraire aussi, manipulations,

On s’en approche sans jamais  toucher.

.

La vérité restera un chemin, à explorer,

Disent les enquêteurs, détectives  privés

On ne peut la déshabiller complétement

Il reste toujours comme un voile à lever.

.

Mais parfois elle s’imposera d’elle-même

Comme en fameux jugement de Salomon

On en peut pas couper la vérité en… deux

Comme bébé que deux mères réclament !

.

Pour certains, la vérité restera prédictible,

Si l’on consulte devin, oracle, ou prophète :

Rien n’empêche qu’elle soit autoproclamée,

En changeant condition de son opportunité.

.

Nombre de paroles d’Évangile, commencent

Par «en vérité, je vous le dis» contrairement

À ce que vous croyez, cela va  se passer, ainsi,

Et le miracle  advient, et on le voit, en réalité !

.

Énorme masque sculpté en marbre bien connu

La Bocca della Verita  fonctionnera aussi, ainsi,

Dont la légende raconte qu’elle mordait la main

De toute personne qui ne disait pas la … vérité !

.

Rassurez-vous,  je n’ai pas ici,  cette prétention

Mon propos n’est pas  d’établir, affirmer vérité,

Seulement le la laisser entrevoir et voir dériver,

Vers monde, univers qui est proprement mien !

.

.

.

817 – Calligramme

.

Devant une  Cour de Justice : la vérité est nue ………………..……………… L

La vérité est crue et se dispense de sentiments, ……………………………… A

Elle n’applique, qu’un barème, en interprétant ……………………..…….… *

 Des faits, qui vous sont reprochés  et entendus ………………..……………..*

    Libre à vous de mentir s’il n’y a pas de preuves ……………………….…… V

     Du contraire lors je parle d’un alibi, construit, …………………………… É

       Jusqu’à ce qu’autre témoin apportera démenti ……….…..…….……… R

         Et  votre pieu, sérieux, mensonge, serait terni ………………………… I

                                                                                                                               T

            Même innocent, et même portant  le chapeau, ……………………… É

             Ce serait à vous de prouver son impossibilité, ………..….………. *

                Sinon il ne vous resterait plus qu’à négocier, ……………..…….. *

                  Le minimum de peine, au bénéfice du doute ……..……….….. T

                    Si vous êtes, vraiment, coupable, innocenté : …..………….… O

                      La vérité, un beau jour, peut se remanifester, ………..….… U

                       Un détail, une trace, que vous auriez  oubliée, ………….… T

                         L’enfer sait attendre  ceux qui l’auront  floué.  ……….… E

                                                                                                                            *

                           La vérité, comme  chacun sait, reste partielle,  ….…… *

                             Elle ne peut être qu’erreur sans cesse corrigé…..… C

                              Depuis toujours, fonction manque constatée ! ………R

                              Un jugement comme chacun, sait reste partial …….U

                              Ce qui nous le rendra, parfois injuste, ou cruel, ……E

                              En cours : correctionnelles, assises, martiales ! …… *

                              Mensonge n’est pas, pour autant, contre-vérité, ….. *

                              Mais un bon arrangement d’une part de réalité, …. L

                                                                                                                           A

                            Celle qui nous emporte qui importe en premier …… *

                          Qu’on veut faire passer : en vérité, par autorité. …..… *

                         Lors on connait vérité, inutile  de  la rechercher …..… V

                      La preuve accablante n’empêchera pas le procès ……….. É

                     Intention est mise en balance  avec  information …..….… R

                    Si vrai que je serais coupable : je ne l’ai pas tué : …..…….  I

                   L’on m’a mal éduqué  ou l’on m’a bien manipulé, …………. T

                  Ma part de responsabilité vaut celle de la société ! ………… É

                                                                                                                            *

                  Au final le jugement sur présomption de culpabilité ….….. *

                 Émis par juré d’assises, ne serait pas assez informé : …..… T

                 Prononcé, en leur âme  et  conscience, et non, vérité ! …….. O

                Vérité, médiatique, politique, sociale … scientifique …..…… U

                Sans parler confessionnelle ethnique voire culturelle ……….. T

               Autant de vérités qui s’affrontent … et se confronte ………….. E

               Bien et mal n’ayant pas de frontière, étanche, unique. …….… *

               Le coupable innocenté, garde en lui la honte publique. ……..  *

                                                                                                                             N

               Toute vérité, perçue absolue, un jour, devient pluriel, …..…… U

               Dès qu’on la creuse, un tant soit peu, devient relative.  ……… E

.

.

Forme  

.

Réduction

.


.

.

Évocation

 .

Un pas puis un autre, un troisième

Un quatrième,  puis un cinquième :

Vérité  serait sur un chemin d’une

Bouche : de  la Bocca della Verità.

.

Forme est proche du fond, du moins pour chemin,

Moins pour la bouche dont on ne sait ce qu’elle dira

Au final, le chemin est courbe, la bouche est ronde.

 .

Vérités seraient en blocs de pierre

Sur chemin sur terrain de l’herbe,

Mais  cette comparaison s’arrête là,

En tous cas si elle est, toujours, nue !

 .

Symbolique 

 .

Pour le Larousse le mot chemin

Renverrait  à  plusieurs notions :

Outre la voie établie pour mener

D’un lieu à l’autre, le chemin est

Aussi la piste que l’on trace,

La direction que l’on prend,

La distance à parcourir autant

Que voie suivie pour atteindre but,

Ou la progression d’un état à l’autre

Ensemble étapes menant au résultat.

.

Lors le chemin évoquerait  donc pour

L’homme une traversée des ténèbres,

De l’ignorance et de ses doutes  pour

Aller vers lumière de connaissance.

ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin-

.

Descriptif

 .

817 – La vérité toute crue, la vérité toute nue 

Alignement central / Titre  externe/ Thème  vérité

Forme oblique/ Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole forme : chemin/ Symbole fond : bouche

.

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

.

Vérité  serait sur un chemin d’une

Bouche de  la Bocca della Verità

Mais ne sachant ce qu’elle profère

L’on peut comprendre de travers

 .

Symbolique

La Bocca della Verità,

C’est-à-dire Bouche de la Vérité,

Est une ancienne sculpture bas-relief

Sur marbre, assimilée à un masque,

Muré dans la paroi du pronaos

De l’église Santa  Maria

De Rome en 1632.

.

Elle est devenue célèbre

En vertu  de  cette légende

Selon laquelle cette dernière

Aurait tranché …  la main

De ceux qui ne disaient

Pas toute la vérité.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On parlera, ici, de jugement issu de justice

Et non de vérité de Monsieur de La Palice

La vérité en justice est du ressort d’un tiers

Et dès lors elle ne vous appartiendra plus !

.

Le problème n’est pas : coupable, innocent,

Mais bien plutôt, d’être reconnu comme tel.

On peut être condamné, et, être … innocent,

Les aveux sont pour partie dans la décision,

Ou manipulés sous contrainte : culpabilité !

.

Toute vérité, si elle existe, se doit d’être droite

Et continue avec un début et une fin marquée.

Or ici elle est courbe et discontinue, pointillée,

Elle serait donc, pour partie vraie, et erronée.

Face à face, avec elle, ne se fait que pas à pas

Entre blocs chemin, y a doute, incertitude :

Crue, nue, oui peut-être, mais partiellement.

.

.

Visuel

.

.

Vérité ambiguë

.

Visuels et textuels >> 

816 – Prisonniers de nos choix ?

Visuels et textuels >>

On se croit malin d’avoir choix infini

Pour faire un métier et pour se marier

Lors on est enfant, adolescent et soudain

On nous force à choisir, et, à nous en tenir.

J’ai toujours rêvé de devenir pilote pompier

On est là en un rêve  en une société fantasmée

J’ai, toujours, rêvé  d’épouser  un  garçon blond,

On est là en rêve de Poupée Barbie et sans raison,

Ou alors la raison  est, ailleurs : en manipulation.

.

Pour faire accepter son idée  à son chef, qui ne sait

Ce qu’il faut faire mais qui croit qu’elle vient de lui.

En autre il nous faut croire, ça marche autant aussi.

La situation  se renverse  dès que  l’on est en échec.

Ce n’est pas moi qui serais drogué : c’est la société.

Personne ne vous force à boire ni fumer ni jointer,

Personne  ne creuse de fossé, entre vous,  société.

.

De toute évidence  et depuis notre …  enfance,

Nous sommes bien prisonniers de nos… choix

Choix, d’un métier, d’un conjoint… résidence,

Lieux : de voyages,  des séjours,  des vacances

Et même,  du moyen : voiture,  bateau,  avion,

Bien qu’il y ait choix, bien plus. .. impliquants

Comme  de choisir, ou, non, d’avoir un enfant.

.

Le manque, ou la  restriction, de notre  liberté,

Est parfois à autrui, par contingences, attribué

Et l’on s’acharne  à le quitter  pour délivrance !

Il en est ainsi de divorces, changement métier,

Changer devient le remède pour tous les maux

Quand  on fait sa valise : avec soi, on emmène,

Ses problèmes, à l’intérieur, ou, on les diffère :

Et on se retrouve avec sa toute nouvelle liberté

Nous apparaissant vraie, avant d’être fausseté.

.

De l’alcool, de la drogue, du tabac, prisonniers,

Ou de ses petites habitudes, ou petites manies,

D’un objet, auquel on tient, comme à ses yeux,

Et qui s’il manquait, nous rendrait …  envieux.

Moi, je suis prisonnier, d’écriture, qui me colle

A la peau, mais la seule façon  de m’en libérer,

C’est de la pratiquer et qui plus est à outrance

Jusqu’à ce qu’elle me lâche sacrément saturé.

.

Fossé entre nous, et nous, non plus le monde :

On se considère, prisonnier, avant de réaliser,

Que c’est, nous seuls, qui  avons jeté nos clefs,

Et non quelqu’un d’autre qui nous les a volés !

Il y a tant et tant à dire,  d’aptitudes à choisir.

Mais ne pas choisir est laisser à l’autre le choix

De  ce qu’il veut, non que  l’on veut faire, de soi

On comprend alors, ou pas  et c’est comme ça !

.

.

Extension

.

Nous nous considérons prisonnier avant de réaliser

Que c’est, nous seuls, qui aurions jeté …   nos clefs

Non quelqu’un d’autre qui nous les aurait volés.

Ne pas choisir, serait laisser, à l’autre, le choix

De ce qu’il veut, ou que l’on veut faire, de soi :

On le comprend ou pas, mais c’est comme çà.

Choisir c’est assumer le risque de ne pouvoir

Accuser personne d’autre ni rien à sa place.

C’est dire à quel point… nous construisons

Notre prison par nos engagements, tenus,

Nous limitons ainsi notre rayon d’action

Lors on définit et souscrit ce à quoi seul

En priorité, nous tenons, et défendons !

.

La prison évoque, impose quelque privation

Autant d’ordre physique que d’ordre moral,

Mais être le prisonnier de ses propres choix

N’a rien à voir avec quelque  incarcération !

Prison, sens métaphorique, est enfermement

Un repli sur soi, persistance dans  son  erreur,

Que seul parvient à briser quelqu’un extérieur,

Tour  d’ivoire, sans  fenêtres, pour ne plus voir :

La prison rassure lors on peut toucher ses murs !

.

Le choix, en philosophie, renvoie

À l’existence ou non de libre arbitre

Pour une volonté libre, non contrainte

Opposé au déterminisme et au fatalisme

.

Certains disent que nos choix sont prédéfinis

Par notre éducation, notre société, civilisation,

Tandis qu’autres invoquent une force supérieure

Qui nous guide, par la morale, la croyance, la foi !

.

Choisir est acte quasi quotidien : la vie est en faite,

Et de même que de demander conseil pour certains,

Toutefois, de fréquents manques et erreurs de choix,

Indiqueront partie perte d’autonomie de ses libertés.

.

Choix forcé, choix risqué, choix en toute connaissance,

Constitueront trois degrés de contrôle de sa propre vie :

Le choix d’une profession, d’un conjoint, enfant, maison

Les principaux, non obligés mais regret si on les a ratés.

.

.

816 – Calligramme

.

On se croit  S  malin d’avoir choix  O    infini

Pour faire   O    un métier et pour se   N   marier

Lors on     M    est enfant, adolescent et N  soudain

On nous   M    force à choisir, et, à nous   I  en tenir.

J’ai tou     E    jours rêvé de devenir pilote   E  pompier

On est là   S   en un rêve,   en une société fan  R   tasmée

J’ai tou        jours rêvé  d’épouser un garçon    S     blond,

On est là  N   en rêve de Poupée Barbie et sans   *   raison.

Ou alors  O   la raison  est, ailleurs : en manipu   D   lation.

Pour fai  U   re accepter son idée  à son chef, qui  E  ne sait

Ce qu’il   S  faut faire mais qui croit qu’elle vient   *   de lui.

En autre  *   il nous faut croire, ça marche autant  C   aussi.

La situa   P   tion se renverse  dès que  l’on est en  H  échec.

Ce n’est    R    pas moi qui serais drogué, c’est la  O  société.

Personne  I     ne vous force à boire ni fumer ni   I    jointer,

Personne    S    ne creuse de fossé, entre vous   X      société.

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

.

¤¤¤    De toute évidence et depuis notre …  enfance,   ¤¤¤

¤¤¤     Nous sommes bien prisonniers de nos… choix    ¤¤¤

¤¤¤    Choix, d’un métier, d’un conjoint… résidence,    ¤¤¤

¤¤¤    Lieux : de voyages,  des séjours,  des vacances    ¤¤¤

¤¤¤    Et même,  du moyen : voiture,  bateau,  avion,   ¤¤¤

¤¤¤    Bien qu’il y ait choix, bien plus. .. impliquants    ¤¤¤

¤¤¤    Comme  de choisir, ou, non, d’avoir un enfant.   ¤¤¤

¤¤¤    Le manque, ou la  restriction, de notre  liberté,   ¤¤¤

¤¤¤    Est parfois à autrui, par contingences, attribué  ¤¤¤

¤¤¤    Et l’on s’acharne à le quitter pour délivrance !    ¤¤¤

¤¤¤    Il en est ainsi de divorces, changement métier,   ¤¤¤

¤¤¤   Changer devient le remède pour tous les maux    ¤¤¤

¤¤¤   Quand on fait sa valise : avec soi, on emmène,     ¤¤¤

¤¤¤   Ses problèmes, à l’intérieur, ou, on les diffère :    ¤¤¤

¤¤¤   Et on se retrouve avec sa toute nouvelle liberté   ¤¤¤

¤¤¤   Nous apparaissant vraie, avant d’être fausseté.   ¤¤¤

¤¤¤   De l’alcool, de la drogue, du tabac, prisonniers,   ¤¤¤

¤¤¤   Ou de ses petites habitudes, ou petites manies,   ¤¤¤

¤¤¤   D’un objet, auquel on tient, comme à ses yeux,   ¤¤¤

¤¤¤   Et qui s’il manquait, nous rendrait …  envieux.   ¤¤¤

¤¤¤   Moi, je suis prisonnier, d’écriture, qui me colle   ¤¤¤

¤¤¤   A la peau, mais la seule façon de m’en libérer,     ¤¤¤

¤¤¤   C’est de la pratiquer et qui plus est à outrance    ¤¤¤

¤¤¤   Jusqu’à ce qu’elle me lâche sacrément saturé.     ¤¤¤

¤¤¤   Fossé entre nous, et nous, non plus le monde :    ¤¤¤

¤¤¤   On se considère, prisonnier, avant de réaliser,     ¤¤¤

¤¤¤   Que c’est, nous seuls, qui  avons jeté nos clefs,     ¤¤¤

¤¤¤   Et non quelqu’un d’autre qui nous les a volés !     ¤¤¤

¤¤¤   Il y a tant et tant à dire et d’aptitudes à choisir.  ¤¤¤

¤¤¤   Mais ne pas choisir est laisser à l’autre le choix   ¤¤¤

¤¤¤   De ce qu’il veut, non que l’on veut faire, de soi     ¤¤¤

¤¤¤   On comprend alors, ou pas  et c’est comme ça !   ¤¤¤

.

.

Forme  

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

En haut, une  sorte  d’imposte …  vitreuse

En bas fenêtre condamnée par panneau

Voire une porte de prison, cadenassée, 

 .

Il n’y a rien de plus fort qu’une porte de prison :

Dieu sait si le fond  de la prison reflète  sa forme 

 .

Une fenêtre, ouverture condamnée

Où l’on s’enferme,

Sa différence avec une libre serait

Qu’on en possède la clef.

Symbolique 

 .

Fenêtre considérée condamnée

Ou  fenêtre  impossible  à  ouvrir

Parce que rouillée par suite de la

Poignée manquante   ou obstruée

 Par des volets, constitue  un signe

Qu’esprit du rêveur s’est enfermé

Dans le quotidien bien trop lourd

D’où qu’il ne peut jamais s’évader

Pour participer à la construction

De vie beaucoup plus ouverte sur

Les aspirations profondes de tout

Être humain, de celles qui en font

Sa particularité,   son originalité.

signification-reves.fr/Fenetre

.

Descriptif

 .

816 – Sommes-nous prisonniers de choix !  

Alignement central / Titre  dédoublé / Thème  ouverture

Forme droite/ Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole forme : fenêtre/ Symbole fond : porte

.

.

.

Fond  

.

Évocation

.

.

Une porte, ressemblant à la porte de prison,

Où l’on s’enferme,

Sa principale différence avec la vraie serait

Qu’on en possède la clef.

 .

Symbolique

 .

Bien des rêves de prison  seraient liés

À des sortes d’enfermements mentaux,

Un sentiment de liberté restreinte dans

La réalité vie échappe à notre contrôle.

.

Cet enfermement serait, parfois, généré

Par  un long  sentiment  de  culpabilité ;

Faute commise, dont la raison échappe,

Mais  dont  la prison  serait  la sanction.

.

Solitude est une sorte d’emprisonnement

Ou un sentiment symbolisé par la prison

Familière où nous sommes enfermé seul.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Prison

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

On peut se livrer, certes, à la médiation, la poésie,

Mais,   la plupart du temps,  c’est un grand  l’ennui

On se sentira aussi prisonnier si l’on a des attaches,

Voire un attachement choisi librement ou … imposé,

Et qu’on ne trouve pas de porte de sortie labyrinthe

.

On prend moindre privation liberté pour contrainte

Lors même il n’y aurait d’enfermement, que virtuel :

Comme dans une secte, famille, religion, parti … etc.

Porte de notre prison, c’est nous qui l’aurions fermé,

Fenêtre idem, condamnée de l’intérieur, extérieur.

La prison est souvent illustrée par sa porte d’entrée.

.

Visuel

.

.

Choix de la vérité ou du mensonge

.

Visuels et textuels >>

815 – Autonomie : élan vers liberté

Visuels et textuels >> 

L’autonomie complète, quand on l’a,

Autant de corps, de cœur, que d’esprit :

Ce don de nature, de vie, on la remercie

Car  elle  peut diminuer, s’en aller périr.

Si muscles ne répondent en mouvements

Sont contraints en termes de déplacements,

Si paroles sont mal   prononcées, incomprises,

Quel ne sera pas  dès lors,  retours ma surprise.

Car si ma pensée est programmée par autrui,

Est-ce que ce que je pense reflète qui je suis

Aurais-je,  encore, liberté de me l’imaginer,

Ou ne fais que répéter, comme perroquet !

Lors j’étends une frontière, franchis limite

De mes mouvements, mes paroles, pensées

Plus j’acquiers  autonomie,  et donc, liberté,

Et cela, je ne me  le répéterai, jamais, assez.

.

Hier, je pouvais faire geste de boire verre d’eau

Aujourd’hui, mes  muscles ne répondent plus, hello :

Je cherche à comprendre pourquoi ils se sont paralysés,

Pourquoi nouvelle limite à mes déplacements, ma liberté.

Hier, je pensais que  parole était faite pour être partagée,

Aujourd’hui, je  me rends compte … que je ne peux parler

Que des choses qui  s’entendent, politiquement  correctes

Si je dis autre chose, je critique, et c’est la prison directe.

Hier je croyais contrôler toute production de ma pensée

Et, aujourd’hui je m’aperçois, qu’elle est conditionnée,

Par les paroles qui me sont ce jour servies, resservies

En nourriture  comme une vérité première, infinie.

Nombre de libertés  sont étroites, ce sont libertés,

Défendre, brandir clamer au nom de l’humanité.

.

Si la liberté de l’un finit où commence  celle de l’autre,

Certains se la sont appropriée pour s’en faire les apôtres.

Apôtres avec profits pour soi-même et aux dépens de tous

Au point que  nous sur la tête vivons en un monde de fous.

Richesses des uns, aux yeux des autres, pauvres, s’étalent

Pour faire briller un rêve, inaccessible,  de  vie sans égale.

Pour autant : aucun riche, aucun mécène, ni aucun tyran,

N’a pu acheter, ni le temps, ni le soleil, bonheur des gens !

Restent comme biens insaisissables par huissiers de justice,

L’air, la lumière, le feu, l’eau, sans compter, le rire, la malice.

.

C’est pas assez pour remplir sa vie, lorsqu’on est, au sol, cloué

Comme un être dépendant, espérant survivre les jours suivants.

Autonomie n’est pas qu’en l’argent, elle est autant dans la liberté

D’entreprendre, et de savoir s’en tirer soi-même, en se battant.

Comme marchands d’espoirs, les riches qui se  croient libres,

Prisonniers de leur argent et  au plus profond d’eux-mêmes,

Forçant les autres à être éternels assistés  ou à problèmes,

Lors envie d’autonomie est espoir, pour lequel ils vibrent

J’ai longtemps cru que, l’autonomie fondait ma liberté,

C’est le manque de liberté qui restreint l’autonomie.

.

.

Extension

.

Autonomie complète, minorée, dégradée, assistée, perdue,

Autant de degrés, handicaps avant une totale dépendance :

Sensorielle, motrice, psychique, ou deux, ou trois,  à la fois,

Sans compter  l’autonomie  financière, ou  entrepreneuriale !

.

La plus difficile à acquérir et conserver, autonomie de pensée

Elle ne doit plus rien à personne  après devoir à tout le monde :

Nous sommes tellement interconnectés, influencés, conditionnés

Que le moindre de nos gestes, de nos paroles, de  nos écrits, photos

Soupire, transpire, s’inspire, de toute notre communauté et culture !

.

L’autonomie physique, psychique, économique

De quoi s’agit-il, c’est différent de survivre seul,

Et être capable de prendre les bonnes décisions

De ne dépendre de personne pour faire le choix.

.

D’apprendre l’autonomie, est une action simple,

Qui consiste à aider l’autre à s’aider… lui-même

Mais quand l’on a dit cela, on a encore rien fait,

Assistés ont peur de ne plus l’être, nommément.

.

On dit cela pour le métier, chômage, formation

Tout autant pour l’éducation des enfants, petits

Ou pour la santé : tout ce qui est responsabilité,

Autonomie est aussi prendre en charge d’autres.

.

.

815 – Calligramme

.

L’autonomie complète, quand on l’a,

Autant de corps, de cœur, que d’esprit :

Ce don de nature,     L    de vie, on la remercie

Car  elle  peut      ‘   diminuer E    s’en aller périr.

Si muscles ne    A   répondent      S        mouvements

Sont contraints   U         en termes de       T     déplacements,

Si paroles sont    T           mal   prononcées,    *        incomprises,

Quel ne sera    O         pas  dès lors,  retours  C     ma surprise.

Car si ma      N      pensée est programmée E     par autrui,

Est-ce que   O      ce que je pense reflète    *    qui je suis

Aurais-je,   M   encore, liberté de me   B  l’imaginer,

Ou ne fais que  I   répéter comme  E    perroquet.

Lors j’étends  fron  E    * L tière, franchis limite

De mes mouvements,  *  mes paroles, pensées

Plus j’acquiers  autonomie,  et donc, liberté,

Et cela, je ne me  le répéterai, jamais, assez.

Hier, je pouvais faire geste de boire verre d’eau

Aujourd’hui, mes   muscles   ne répondent plus, hello :

Je cherche à comprendre *  pourquoi ils se sont paralysés,

Pourquoi nouvelle   *  limite à mes   *  déplacements, ma liberté.

Hier, je pensais     E    parole était faite   L        pour être partagée,

Aujourd’hui, je    L       me rends compte      A     que je ne peux parler

Que des choses   A        qui  s’entendent         *  politiquement correctes

Si je dis autre      N        chose,  je critique,      L et  c’est la prison directe.

Hier je croyais    *          contrôler toute         I  production de ma pensée

Et, aujourd’hui   V        je m’aperçois,       B   qu’elle est conditionnée,

Par les paroles   E       qui me sont       E ce jour servies, resservies

En nourriture    R       comme        R vérité première, infinie.

Nombre libertés  S     sont      T  étroites, ce sont libertés,

Défendre, brandir * clamer  * É  au nom de l’humanité.

.

Si la liberté   *       de l’un finit où commence   *    celle de l’autre,

Certains se     *       la sont appropriée pour s’en   *  faire les apôtres.

Apôtres avec   *      profits pour soi-même et aux   *  dépens de tous,

Au point que   *       nous sur la tête vivons en un  *  monde de fous.

Richesses des   *      uns aux yeux des autres,   * pauvres, s’étalent

Pour faire briller   *   un rêve, inaccessible,  * de  vie sans égale.

Pour autant, aucun * riche, aucun mé  * cène ni aucun tyran,

N’a pu acheter, ni le temps, ni le soleil, bonheur des gens !

Restent comme biens, insaisissables, par huissiers de justice :

L’air, la lumière, *  le feu, l’eau, sans compter,  *  le rire, la malice.

C’est pas assez   *   pour remplir sa vie lorsqu’on est, *     au sol, cloué

Comme un être   *   dépendant, espérant survivre les     *   jours suivants.

Autonomie n’est   *   pas qu’en l’argent, elle est autant    *  dans la liberté,

D’entreprendre et   *     de savoir s’en tirer soi-même,     *   en se battant.

Comme marchands *       d’espoirs, les riches qui se      *  croient libres,

Prisonniers argent   *       et  au plus profond          *   d’eux-mêmes,

Forcent autres à être *     éternels assistés     *   ou  à problèmes,

Lors envie d’autonomie * est espoir *  pour lequel ils vibrent

J’ai, longtemps, cru que, l’autonomie fondait ma liberté,

C’est le manque de liberté qui restreint l’autonomie.

.

Forme  

.

Réduction

.

.

815 4

.

Évocation

 .

Bonhomme de neige bien réalisé

Éléments superposés   4 saladiers

Ou alors un ours brun : station debout

 .

La forme ici s’éloigne, du fond de l’autonomie,

Qui par définition absente bonhomme de neige,

 .

L’autonomie d’un bonhomme de neige reste,

Pour le moins, limitée.

Comme ne suffit pas d’empiler tonnes de savoirs

Pour devenir autonome.

.

Symbolique 

Comme

Le château de sable,

Le bonhomme de neige

Appartient à catégorie

Art éphémère.

.

Il est généralement

Confectionné avec l’aide

De deux ou trois boules de

Neige de taille variable.

.

Dans la culture

Occidentale, et dans

L’hémisphère  nord,  le

Bonhomme    de    neige

Est un symbole associé

À Noël et à l’hiver.

Wikipedia /Bonhomme_de_neige

.

Descriptif

.

815 – L’autonomie est ce bel élan vers la liberté

Alignement central / Titre  en cercle / Thème  liberté

Forme courbe  / Rimes égales   / Fond approché de forme

Symbole forme : Bonhomme neige / Symbole fond : autonomie

.

.

Fond  

Évocation 

.

815 6

.

L’autonomie d’un bonhomme de neige reste,

Pour le moins, limitée.

Comme ne suffit pas d’empiler tonnes de savoirs

Pour devenir autonome.

 .

Symbolique 

 .

L’autonomie désigne

La capacité : d’un objet,

D’un individu ou système

À se gouverner  lui-même,

Et selon ses propres règles.

.

Et dans le domaine médical,

Elle renvoie,  à cette  capacité

Pour une  personne,  d’assurer,

Les  actes  de sa vie  quotidienne.

..

Lors, en cas de perte d’autonomie,

On parlera alors de  «dépendance.»

En ce cas, ce concept d’ «autonomie »

Est particulièrement utilisé concernant

Les personnes en situation de handicap,

Mais tout autant de toute personne âgée.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’autonomie du bonhomme de neige reste restreinte

Elle rime avec personnage, statue, apparence éphémère

Facile à sculpter, facile à personnifier, ou à maquiller,

Mais il ne représenterait, en rien, l’idée de  la liberté,

Tant fond et forme ne sont qu’emprunts saisonniers

L’autonomie de mouvements, et de déplacements,

De  liberté  d’apprendre,  comprendre,  et  créer,

En plus de celle de s’assumer  économiquement,

Constitue à mes yeux de vrais piliers existence.

.

Comme être à part entière à même de choisir

Et d’influer sur sa destinée comme il l’entend

Handicap physique, mental, social empêche

Son plein exercice mais ne le réduit à néant

Par mécanismes subtils de compensations.

L’autonomie, on  ne  la  perçoit  pas  quand

Tout se passera bien : «bons pieds, bon œil»

On la sent par son manque ou par sa réduction

Perte d’autonomie serait toujours perte de liberté.

.

Visuel

.

.

Autonomie : clé de la liberté

.

Visuels et textuels >> 

814 – Doute : révélateur de vrai bonheur

Visuels et textuels >>

La religion ne nous porte pas à douter :

Elle se dit détenir la vérité : une vérité

Qui serait, à la fois, cachée, et révélée

Mais qui pourrait  être  interprétée.

Et, c’est là que le doute  s’instaure :

Qui interprète  et sur la foi de quoi

Ce qui  était vrai,  un temps,  l’est,

Pour   toujours : fonction  vérité !

 .

Liberté croire au bonheur ici-bas

Et non reporté au monde ailleurs

Tant l’un n’empêche pas l’autre :

Au paradis il n’y a pas  de corps.

Aussi, cessons d’aller comparer,

Choses qui sont incomparables.

 .

Lors le doute n’est plus valable,

Son sort, à religion, est délégué

Et si nous avons des certitudes,

Sur l’au-delà, et, notre finitude,

Pour faire taire les inquiétudes,

Notre foi ne sera que servitude.

 .

Oui mais, ce n’est toujours le cas,

Le doute persiste sur notre au-delà,

Personne  n’étant revenu   nous dire :

« Voilà  ce  qu’il  y  aura  à  découvrir !».

Notre mort lors de notre dernier soupir,

Notre foi, seule l’empêche de l’anéantir.

Qu’il y ait une autre on peut l’imaginer

Autres formes de vies, autres ailleurs,

Puis sur cette bonne fortune, parier,

En misant  qu’une  âme ne meure !

 .

Et si, de la mort, l’on a tant peur,

C’est que la vie est un bonheur,

Et que, quel que soit  l’heure,

Elle aura pour nous valeur.

Le doute reste révélateur

Sur existence créateur

Qui serait  salvateur

En dernière heure

Par foi, ancrée,

Mains liées,

Libérées

Aimer

V

.

.

Extension

.

Une foi ancrée avec des mains liées, jusqu’à s’en libérer d’aimer :

«Avant mourir, veut réaliser mon vœu le plus cher au monde.»

Phrase définissant minimum-maximum de son projet de vie.

Le bonheur est comme vie et mort, une espérance qui sera

Ou non, comblée, dont une grande partie ne dépendra

Que de nous, de notre destinée de joies, tristesses.

.

Le doute serait lié aux alternative  qui nous sont

Offertes, dont certaines tiennent de l’équilibre,

De la sagesse, milieu, du bon sens, tandis  que

D’autres, du déséquilibre, voire de la détresse,

De l’extrême non-sens ! Le doute sera révélateur

D’un bonheur que l’on a choisi, que l’on a construit,

Que l’on assume individuel, en  famille,  et collectivement,

Fondateur de notre personnalité mais il ne faut pas s’y noyer !

.

On doute de parvenir un jour au bonheur, tel qu’on l’entend,

On doute  autant d’y demeurer, longtemps, quand on le sent

Et pourtant, sans le doute, on ne peut y accéder, vraiment,

Vrai que si je ne doute pas du paradis, ça simplifie la vie

Mais tout n’est pas résolu  car y aurai-je, moi, accès !

.

On ne peut pas douter de la réalité,

Que de l’interprétation qu’on en fait :

Réalité nous échappe en son ensemble

Et nous n’en percevons que des parties.

.

Le doute n’est pas l’apanage philosophie,

Voulant apprendre à penser par soi-même

Et cite, sans cesse, des références d’auteurs,

Qui se contredisent : alors, chercher l’erreur !

.

Poètes, religieux, disent que ce n’est pas le but

Qui compte mais le chemin que l’on prend, suit,

Et en serait-il ainsi de toutes quêtes du bonheur :

Faisant fi du doute, se contente d’exister, heureux.

.

Mais, pour autant, philosophes, littéraires, religieux,

Ne s’opposent aux scientifiques ni aux pragmatiques,

Chacun détient part vérité et l’homme fait la synthèse,

Nous sommes faits d’un mixte de croyances et preuves

.

Preuve  pour laquelle  le doute est, et demeure, épreuve,

Non pas épreuve de vérité mais de justesse, ou fausseté,

Matinée limite actuelles méthodes, outils connaissances,

Doute ne conduit pas au bonheur mais ne l’empêche pas.

.

.

Épilogue

.

Ôtez-moi  d’un doute, je suis bien

En bonne direction, bon chemin !

 

***

 

Moindre choix  crée  doute autour,

Et la vie  en est plein, chaque jour !

 

***

 

On douterait de tout,  même de soi :

Non choix pour autant n’enlève pas.

 

***

 

Bonheur parfait, le doute  chasserait

Faux, tant que faire alors s’il s’en va.

 

***

 

S’il s’en va, son plan B, l’on  activera,

Peut-être  autre bonheur, retrouvera.

 

***

 

Je ne réussirai pas si, trop j’en doute,

Si je ne doute pas, sûr je me planterai

 

***

 

Je tente  le tout pour le tout, en route,

Et si je croise  l’échec, rien à en foutre.

 

***

 

Énoncés en lien entre doute, bonheur :

Plus que bonheur, doute  ferait recette.

 

***

 

Un doute n’empêcherait pas d’avancer :

L’accompagner permettrait de l’évaluer.

 

***

 

Le doute est un révélateur des couleurs,

Il enlève le noir, le blanc sauf bonheurs.

 .

.

814 – Calligramme 

.

La religion ne nous porte pas à douter :

Elle se dit détenir la vérité : une vérité

Qui serait, à la fois, cachée, et révélée

Mais qui pourrait  être  interprétée.

Et, c’est là que le doute  s’instaure :

Qui interprète  et sur la foi de quoi

Ce qui  était vrai,  un temps,  l’est,

Pour   toujours : fonction  vérité !

LE DOUTE 

Liberté croire au bonheur ici-bas

Et non reporté au monde ailleurs

Tant l’un n’empêche pas l’autre :

Au paradis il n’y a pas  de corps.

Aussi, cessons d’aller comparer,

Choses qui sont incomparables.

EST RÉVÉLATEUR

Lors le doute n’est plus valable,

Son sort, à religion, est délégué

Et si nous avons des certitudes,

Sur l’au-delà, et, notre finitude,

Pour faire taire les inquiétudes,

Notre foi ne sera que servitude.

DU VRAI

Oui mais, ce n’est toujours le cas,

Le doute persiste sur notre au-delà,

Personne  n’étant revenu   nous dire :

« Voilà  ce  qu’il  y  aura  à  découvrir !».

Notre mort lors de notre dernier soupir,

Notre foi, seule l’empêche de l’anéantir.

Qu’il y ait une autre on peut l’imaginer

Autres formes de vies, autres ailleurs,

Puis sur cette bonne fortune, parier,

En misant  qu’une  âme ne meure !

BONHEUR

Et si, de la mort, l’on a tant peur,

C’est que la vie est un bonheur,

Et que, quel que soit  l’heure,

Elle aura pour nous valeur.

Le doute reste révélateur

Sur existence créateur

Qui serait  salvateur

En dernière heure

Par foi, ancrée,

Mains liées,

Libérées

Aimer

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

814 4

.

Évocation

.

Une  ancienne  pointe  de lance.

Un gros point d’interrogation ?

Ou un gros point d’exclamation !

.

Le bonheur serait comme une pointe à atteindre

Mais qui serait rongé par un doute sans couleurs

Voilà qui rapproche, même rejoint forme et fond.

 .

Une pointe de pierre très angulaire

Et  avec, pour seule couleur, du gris

Comme pour une humeur uniforme

Et stable sur le dur et la certitude.

 .

 Symbolique 

 .

Toute

Extrémité

Allongée, aiguë,

Fine d’objet servant

À piquer ou enfoncer, etc.

.

Telle pointe d’une aiguille.

Objet, partie d’objet en forme

D’aiguille, de lame ou de pique

Telle une pointe de fer ou pierre.

.

Extrémité fine, étroite de quelque

Chose  qui  va  en   s’amenuisant :

Telle  que  la  pointe  d’un  clocher.

Une partie extrême et qui s’avance 

Jardin où la pointe touche la rivière.

larousse.fr/dictionnaires/francais/pointe

.

Descriptif

.

814 – Le doute est révélateur du vrai bonheur 

Alignement central / Titre  intercalé / Thème  liberté

Forme triangle/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : pointe/ Symbole fond : couleur

.

.

Fond  

.

Évocation 

 .

814 6

.

La forme et la couleur nous informent

De l’état et cause du bonheur :

L’on passe du bleu au vert et au jaune,

En finissant en pointe rouge !

 .

Symbolique 

 .

La couleur est une notion très subjective.

Celle qui évoque sensation donnée pour moi

En évoquera une différente pour un autre

Pour raisons, préférences personnelles,

Ou pour des raisons … culturelles !

.

Quelle serait couleur du bonheur ?

Orange : Énergie, Bonheur, Vitalité.

Jaune : Bonheur,  Espoir,  Tromperie.

Vert : Commencement, Abondance, Nature.

Enfin le Bleu : Calme, Responsabilité, Tristesse.

Source : d’inspiration personnelle sur le site

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tant d’images peuvent se superposer au bonheur

Qui rime avec un événement comme… révélateur

D’un Dieu qui serait notre créateur et salvateur.

Le doute, quant à lui, nous fait  passer du froid,

À la chaleur, passant par toutes les couleurs.

.

N’allez pas croire que le doute est noir et froid,

Ou que la vérité, certitude : blanche et chaude

Le doute est plutôt gris, terne, sans couleur !

.

Cela n’est qu’interprétation et qui nous ferait

Dériver vers plus sombre ou plus lumineux !

Le bonheur, comme chacun sait, serait d’être

Sur le chemin et non sur sa pointe, atteinte.

.

Au final, le doute sera révélateur du bonheur

Si l’on doute de lui, c’est qu’il n’est pas stable,

Ou qu’il n’est pas fort, solide, vers une pointe

De son désir, si on le connait, et le satisfait !

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Visuel

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Doute et bonheur vont de pair

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Visuels et textuels >>