291 – Enfant à la plage et château de sable

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Plage, enfant, sable, eau

Château, chapeau,

Les remparts et les donjons

Et le pont-levis.

.

Une heure

Le construire

Avec seau, pelle

Beaucoup d’énergie.

.

Dix minutes

Pour le détruire

Avec vagues assaut

De la marée montante.

.

Le combat

Est trop inégal

Cela il le sait bien

Mais il voulait tenter.

.

Donnez du sable et de l’eau,

Donnez une pelle et un seau,

À un jeune  enfant  et  le voilà

Heureux comme prince ici-bas.

.

Il creuse avec une pelle, remplit,

Des seaux et pour  les renverser,

Lors il est fier  de vous montrer

Le château qu’il aura construit.

.

Et quand de marée, la chanson

Bientôt, menacera ses frondes,

Il les consolide vite  car honte

Que voir détruire sa…maison.

.

Arrive que vagues aient raison

De son œuvre mais sans façon,

Il sautera, pieds joints, dessus,

Pour achever sa mortelle issue.

.

Mais il recommence plus  haut,

Bien que  sachant que les  flots

Lui feront subir  le  même sort :

Entêté,  ce sera lui  le plus  fort.

.

Donnez-lui du sable  et de l’eau,

Donnez-lui une pelle  et un seau,

Vous serez, tranquille et heureux

De voir votre enfant  si valeureux.

.

Donnez-lui  du  temps  et  du beau

Et il vous construirait    …  un palais

Dans lequel vous serez protégé de tout

Et à jamais et pour votre grand bonheur.

.

Extensions

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La gratuité est une valeur innée chez l’enfant

Innocent devant le prix qu’on accorde aux choses,

Il ne mesure pas son énergie au succès emporté

Et encore moins à la valeur de son activité.

.

L’art, éphémère, des châteaux de sable,

Le subjugue même parfois l’envoute :

Tout son plaisir se tient en l’instant :

Château de sable, maison construit

Sur du sable ne sont d’importance

Qu’au moment  où  il les construit.

.

Le plus étonnant  est  qu’il entraine

Ses parents, en  course, un peu folle,  à

Construction-destruction, laps de temps.

On pourrait croire qu’il profite d’expérience

Du recouvrement par la marée, pour s’arrêter

Mais il s’en affranchirait pour retarder le temps.

.

C’est un peu l’accomplissement du mythe de Sisyphe

À son échelle, de toujours recommencer sans se lasser

En croyant qu’un jour, il aura enfin déjoué le sortilège.

.

Un enfant, un seau, du sable, de l’eau

Mais, de là à en faire un beau château,

Il y a un défi où marée  donne le tempo,

En  combien de temps : jamais de trop !

Un enfant,  voire deux,   avec chapeaux,

S’emploient, se relaient, montent haut,

Le ou les donjons, murailles, drapeau.

Et puis une fois qu’il est fini : bravo.

On est tous les enfants face à l’eau.

.

L’enfant n’a pas de conscience

De ce qui est vraiment durable :

C’est ainsi que châteaux de sable,

Sont pour lui, de bonne efficience

Il dure le temps d’être  à la plage,

Sera construit, entre deux  nages,

Il n’y aura pas notion d’héritage :

Entièrement gratuit…  à son âge.

.

L’enfant se tient en ses éléments :

Air sec,  sable  chaud,  mer tiède.

Il court, il saute,  il joue sur tout,

Il ne s’ennuie pas instant du tout

Ne veut quitter la plage, c’est fou.

Voudrais être lui plutôt que dorer

Ma peau au soleil qui me le tanne

Mais le temps a passé, trop abusé.

.

Fragments 

.

Château de sable, le plus simple ou compliqué

Est un plaisir autant des petits que des grands

Il suffira d’avoir et seau et pelle le plus souvent

Pour transformer du sable en palais enchanté !

.

Château fort aura la primeur pour sa résistance,

Un paradoxe tout de même, au vu de sa fragilité,

Surtout lorsqu’attaqué par une très grosse marée,

C’était le but du jeu qu’il soit détruit … d’évidence.

Un seau est parfois, à une petite marmite, assimilé,

Ici, ce serait la partie féminine du château évoquant

Un donjon où elle se serait refugiée pour se protéger

Avec ses enfants et toute sa famille, des combattants.

Parfois, étant pris d’une soudaine rage de destruction

L’enfant venant juste de terminer sa belle construction

À pieds joints dessus, pour l’anéantir plus vite, sautant,

À n’y rien comprendre, et pourtant, des plus fréquents !

Il sait bien qu’il ne sera qu’un jouet  des plus éphémères,

Et lors plutôt que de se laisser vaincre par les flots de mer,

Il assume cet acte lui-même et se dit prêt à recommencer :

Vie est-elle bâtie en sable, sur du sable : en vulnérabilités !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme  

 .

Plage, enfant

Sable, eau

Château.

Chapeau,

Les remparts

Et les donjons

Et le pont-levis.

Une heure

Le construire

Avec seau, pelle

Beaucoup d’énergie.

Dix minutes

Pour le détruire

Avec vagues assaut

De la marée montante.

Le combat

Est trop inégal

Cela il le sait bien

Mais il voulait tenter.

 .

 *****************************

.

Donnez du      E           sable et de l’eau,

Donnez une    N        pelle et un seau,

À un jeune       F      enfant,   le voilà

Heureux en     A      prince ici-bas.

Il creuse avec   N    pelle, remplit,

Des seaux pour T   les renverser,

Et il est fier de   * vous montrer

Le château qu’il  P   a construit.

Quand de marée   L    la chanson

Bientôt, menace    A    ses frondes,

Il les consolide        G  vite car honte

Que voir détruire     E       sa…maison.

Arrive que vagues      ¤         aient raison

De son œuvre    C     mais      D     sans façon

Il sautera,       H      pieds joints    E     dessus,

Pour ache            ver sa mortelle    *        issue.

Mais il re-     T      commence  plus     S       haut,

Bien que      E       sachant   que  les    A        flots

Lui feront    A       subir  le  même     B        sort,

Entêté, ce     U     sera lui le plus     L        fort.

Donnez-lui    *      du sable, de   E      l’eau,

Donnez-lui   *  une pelle    *  un seau,

Vous serez, tranquille, et heureux,

De voir votre enfant si valeureux.

Donnez-lui du temps  et du beau

Et il vous construirait  … un palais

Dans lequel vous serez protégé de tout

Et à jamais et pour votre plus grand bonheur.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une forme de…  guitare,

Ou  encore une  marmite,

Ou un seau pour construire

Beau château de sable.

.

291 4

.

Rien  à  voir  avec  un  quelconque…

Château de sable :

Encore que la marmite peut servir

Pour construire.

.

Symbolique

 .

La   marmite,    comme

Les autres   contenants,

Est un symbole féminin.

Mise  sous l’action du feu,

Elle  sert à  transformations

Alchimiques     de     la   cuisine.

.

Aujourd’hui en imagerie collective

Le chaudron  est associé à la  magie,

Et à la sorcière, et c’est bien en ce sens

 De maniement  toutes sortes  d’énergies,

Par les feux, servant  à des fins occultes :

Un pouvoir  qu’il évoque  de prime abord.

.

Casserole, version moderne du chaudron,

Le creuset de nécessaire transformation

Par feu de l’impur en pur pour rendre

Assimilable ce qui ne l’était pas.

Source : tristan-moir.fr/marmite

.

.

Fond

.

Évocation 

.

291 6

.

Rien  à  voir  avec  un  quelconque…

Château de sable :

Encore que la marmite peut servir

Pour construire.

.

Symbolique 

 .

Un château de sable

Est  sculpture  de  sable,

Pouvant représenter une

Construction       humaine

Généralement    un château

Ou être de forme quelconque,

Et lors le site tout désigné pour

Sa construction demeure  la plage,

Il s’agira d’une construction éphémère,

Disparaissant au gré des vagues ou du vent,

Ou d’œuvres pérennes préservées à l’aide de colles.

En forme primaire, les châteaux de sable participent

Davantage du jeu ou de la socialisation que de l’art !

fr.wikipedia.org/wiki/Chateau_de_sable

 .

.

Fond/forme 

 .

L’enfant ne s’allonge pas sur la plage,

Pour se reposer, et pas même bronzer

Il ne pense qu’à s’activer, se dépenser,

Cueillant des coquillages, se baignant

Voire courant partout sinon creusant

Le sable  avec une pelle et un seau,

Pour  construire  digue,   marée,

Ou château de sable éphémère

Qu’il tente de sauver de l’eau

Sachant c’est peine perdue.

.

Textuels et illustrations  >> 

290 – Des corps étalés sur sa plage en été

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Des corps quasi nus s’étalent sur plages

Et des corps de tous âges, dont certains

Sont gros, en plus, lors des membres

D’une famille, presque entière

Et très  près  de  l’eau,

Prennent leurs airs

Sur chaise longue

Ou sous parasol,

Avec les enfants,

A même … le sol.

.

Et ils se tartinent

Avec crème solaire

Avalent glace sucrée

Pour eux, pas question

De sacrifier pour maigrir

Manger, allongés sur plage

Constitue l’indicible plaisir.

.

Des jeunes filles,  assemblées

Se prennent un bain. .. isolées

Lors des garçons bien délurés,

Viennent vite, les éclabousser.

.

Entre les filles, et  leurs mères

Poids  des ans  sur les hanches

Mariée, mère,  c’est dimanche,

Plus à s’en faire, efforts à faire.

.

Entre les garçons  et leurs pères,

C’est une recherche de revanche,

Marié/père, ils ne sont plus ange

Leur famille à sortir  des misères.

.

Des corps  presque nus,  s’étalent

Sur la plage, en autant de pétales,

Dans la mer, les corps gros… gras

Ne se vautrent, ne déhanchent pas

Mais  flottent comme des baleines

Et jeunes, minces, comme sirènes,

Attirent l’œil, et contraste convexe

Leur forme devient affaire de sexe.

.

Extensions

.

Une plage n’est pas exposition de mannequins,

Tant hommes  que femmes, en maillots de bain.

On y trouve de tout en catalogue de conformités,

Un microcosme des formes,  à désirer ou à éviter.

.

Il fut un temps, où, la pudeur, empêchait les filles

De montrer les chevilles, désormais, elles mettent

En valeurs leurs attraits dans des poses lascives,

Et, parfois, dans des mouvements expressifs.

Elles n’ont plus rien à cacher dès lors que

Leur vraie intimité se trouve… à l’intérieur.

.

Demeurant presque nues ou presque habillées

Mêmes supports de fantasmes masculins à rêver

Enfants c’est différent, c’est la grâce de leurs jeux

Qui nous séduit bien plus que de leurs corps.

.

Les hommes tentent de cacher leur ventre

Quand il est proéminent, et les jeunes, qui

N’en ont pas encore, à gonfler leurs muscles

Mais l’impudeur des gros et des grosses serait

De nous imposer leurs visions alors qu’entre eux,

Ils n’en ont aucune, se considérant comme normaux.

De voir certaines familles s’étaler, et courir, sur la plage

Est souvent révélateur du rapport au monde et aux autres !

.

Étaler son corps en maillot de bain sur une serviette, à la plage.

Un acte des plus commun pour certains, épreuve pour d’autres,

Pour tous, un plaisir que l’on espère partager pour se… baigner.

Il n’y a pas que des canons de beauté, des mannequins dénudés

Il y a des formes grosses et grasses, et d’autres, pleine de grâce

Ce n’est pas simple question de phonétique, mais de régimes.

Le bronzage aussi, la chevelure autant, dictât de l’apparence

Mais l’appel des bienfaits du soleil et de l’eau, chaude salée

Fait à la fois des  heureux, coup de soleil, voire insolation.

.

Corps féminins, étalés sur les plages, l’été :

Autant d’images fleurant bon longs congés

.

Occupés sur leurs serviettes, à se bronzer,

Feuilletant magasine ou lisant un roman.

.

Quoi d’autre  si ce n’est pas, là, un cliché,

On les croirait toutes en bonheur inégalé

.

S’il n’y a, à l’entrée, concours de beauté,

Nombre auront fait régime auparavant

.

Afin d’être bien présentable, désirable

Si ce n’est par autres, par elle-même !

.

.

Fragments 

.

Des corps, en maillot de bain, étalés sur une plage

De tout âge et toute morphologie, grosse et mince,

Produit le spectacle inouï de notre réalité animale,

Allant des plus pudiques aux plus exhibitionnistes

.

 À plat ventre sur le sable, le dos et la tête redressés,

Parties rembourrées du corps sont mises en valeur,

Il faut faire abstraction des différences corporéités,

Y a que deux choses qui comptent : soleil et … mer.

.

Soleil pour la bronzette après s’être bien … protégé

De la crème pour les uns,  parasols pour les autres.

Mer pour le bain et la nage  selon envie de chacun,

Le tout complété par jeux de plage pour se bouger.

.

Y en aura qui passeront une heure pour se baigner,

D’autres une matinée,  après-midi, voire la journée,

Avec picnic sur plage, jeux en famille, bains répétés,

Pour les enfants, châteaux de sable, en péril  marée !

.

C’est toujours  un plaisir, de voir les enfants  barboter

En l’eau, jusqu’à plus soif,  jusqu’à en devenir épuisés,

Le bain de mer exercerait, sur eux, attraction magique,

Qui ne se souvient, adulte, d’avoir éprouvé joie suprême.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

Des corps quasi nus s’étalent sur plages…………………..

Et des corps de tous âges, dont certains………………….

Sont gros, en plus, lors des membres……………..

D’une famille, presque entière………

Et très  près  de  l’eau,

Prennent leurs airs

Sur chaise longue

Ou sous parasol,

Avec les enfants,

A même … le sol.

Et  ils se tartinent C

Avec crème solaire… O

Avalent glace sucrée….. R

Pour eux, pas question……..  P

De sacrifier pour maigrir………  S

Manger, allongés, sur plage…………    *

Constitue leur indicible plaisir…………… É

Des jeunes filles,  assemblées…………..  T

Se prennent un bain…isolées……….  A

Lors des garçons bien délurés…..  L

Viennent vite, les éclabousser…. É

Entre les filles, et leurs mères…  S

Poids des ans sur les hanches…  *

 Mariée, mère, c’est dimanche.… S

Plus à s’en faire, effort à faire….  U

Entre les garçons et leurs pères..  R

C’est une recherche de revanche :  *

Marié/père, ils ne sont plus ange… P

Leur famille à sortir des misères…..  L

Des corps  presque nus, s’étalent…….. A

Sur la plage, en autant de pétales,………..  G

Dans la mer, les corps gros… gras ……………  E

Ne se vautrent, ne déhanchent pas………………….. *

Mais flottent comme des baleines,……………………….. É

Et jeunes, minces, comme sirènes,………………………….. T

Attirent l’œil, et contraste convexe,………………………. É

Leur forme devient affaire de sexe…………………  *

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Femme en maillot de bain,

Allongée  sur  une  belle plage,

Ou peut-être juste au bord d’eau

Pour prendre température mer.

.

290 4

.

Une  femme, parmi d’autres,  buste levé,

Comme sphinge,  regarde quoi:

Elle regarde la marée montante, ne la voit

Ou rêve à dieu sait quoi !

 .

Symbolique 

 .

Figure

De mythologie

Grecque,

Présentée femme

Ailée avec corps de lionne.

Liée au Monde  des morts

Considérée  comme   une

Gardienne  de  la tombe.

 

En  mythologie  grecque,

Sphinge pendant féminin

 Du Sphinx bien plus célèbre.

On la décrit, parfois, comme

«Un sphinx  à buste  de femme »,

 

Mais cette description incomplète

Ne reflète pas la féminité intégrale

De la sphinge et elle ne la différencie pas

De la figure d’origine égyptienne du sphinx.

figure de la mythologie grecque, représentée

comme une femme ailée à corps de lionne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

290 6

.

Une  femme, parmi d’autres,  buste levé,

Comme sphinx,  regarde quoi:

Elle regarde la marée montante, ne la voit

Ou rêve à dieu sait quoi !

 .

Symbolique 

 .

Plus

D’une femme

Sur  deux, avoue

Regarder      plus

 Les femmes que

Hommes.

 .

Ce phénomène a pris

De l’ampleur, aujourd’hui

« Épreuve du maillot de bain »,

 .

Et ainsi, tous les ans,

Des générations entières

De   femmes  redoutent  

Ce moment fatidique.

 .

L’âge aide à s’assumer, à 35 ans,

7 femmes sur 10 disent continuer

À scruter comparses sur la plage,

 .

Elles sont aussi 2 sur 3 à se trouver, finalement,      

tout aussi bien ou mieux que voisines de serviettes.

www.demotivateur.fr/article-buzz-

ce-que-les-femmes–regardent-le-plus

.

.

Fond/forme 

 .

Le Sphinx connaitrait… une  femme

Et qui serait  son  pendant féminin,

.

Mais quelle question  poserait-elle,

Plus complexe  et réponse simple !

.

On en voit   sur plages françaises,

Et qui  en chercherait  une bonne,

.

Car elle avance ce qu’elle soutient,

Gardant tête haute,  torse cambré.

Et de quoi s’agit-il, je vous le donne

En mille : de ses seins, proéminents !

 .

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289 – Quand neige paralyse mers et campagnes !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

La neige en Bretagne

Paralyse mer/campagne.

.

Bretagne fait partie  régions

Peu équipée salage, opération.

.

Aujourd’hui : pas de bus scolaire.

Trop de risque de verglas sur terre.

.

La neige n’y fait apparition qu’hiver,

Quelques jours par année, selon l’air.

.

Prévisions météos, nous l’annoncent :

Aux transports, souvent, l’on renonce

.

Sa poésie, échappe, à notre économie,

Quand est-ce qu’on va l’interdire, ici ?

 .

La Bretagne  serait  partagée en deux :

Entre celle qui la redoute…qui la veut.

.

Nature ne s’adapte pas  à nos besoins,

C’est  à nous seuls  d’en  prendre soin.

 .

Tu te souviens de l’an passé, le verglas

Voitures de travers chaussée, patatras.

 .

Ici, le moindre événement climatique,

Si normal soit-il, devient  dramatique.

.

Si neige Bretagne, paralyse campagne :

C’est un plaisir si ce  n’est pas le bagne.

.

Où sont passées  nos âmes  d’enfants,

Au point  de s’en plaindre, à présent !

.

Travail, comme  l’hiver, devient rude,

On fait  comment : comme habitude !

 .

Nous n’en sommes pas aux extrêmes,

Et la neige, ça reste joli quand même.

 .

Moi j’en profite pour rester  à couvert,

Auprès d’un bon feu et d’un bon verre.

.

Extensions

.

La neige, il est vrai, évoque   la montagne

Plus que la campagne : ce n’est pas tant

Qu’il n’y ait pas de neige en campagne,

Mais, elle ne sert  à rien, et, en outre,

Elle n’a pas cette majesté lumineuse

Des flancs de montagne réverbérant.

.

Le moindre faisceau ou voile de luminosité.

En Bretagne  y a des équipements prévus

Pour la neige, comme partout ailleurs,

Mais bien que les routes principales

Soient dégagées,  sécurisée, on voit

Moins de circulation jour enneigé.

.

Constat de plusieurs voitures dans les fossés :

Il suffit de pente raide, la route est bloquée.

À part cela la neige est un isolant phonique

Qui étouffe les bruits habituels d’activité

Le silence qu’il impose est étonnant :

On croirait que la vie s’est arrêtée :

Comme la neige ne dure pas longtemps,

Il suffit d’attendre, se mettre en position de repli :

La neige rend la campagne bretonne comme endormie.

.

Quand il y a du verglas … gla-gla, sûr qu’il fait froid :

Si l’on n’a pas l’habitude de s’adapter à un tel frimas

On ne sait plus quoi faire, on n’ose même plus sortir,

Et l’on reste, bien au chaud, chez soi… pour en finir !

D’accord, l’on peut marcher à pied, si bien chaussés.

Pas question  d’emprunter, en voiture, la  chaussée !

Même à deux  à l’heure, vous pouvez encore glisser.

En auto, vaut mieux serrer les dents que les freins.

À l’Ile-Grande pas un chat, pas de piéton, voiture,

Tandis que roule des camions sur les autoroutes.

.

Paralysie en voiture, routes impraticables

La Bretagne sur tous fronts, ne peut lutter,

Les voitures, non équipées  pour  le verglas,

Sont bien priés  de rester  dans leur garage.

.

Dans la campagne, il n’y a plus âme qui vive,

On se demande  comment oiseaux survivent,

On n’entend plus  un chant, même  un bruit,

On a l’impression  que tout le monde  a fui !

.

C’est  le moment  de faire  une vraie pause,

En attendant jours meilleurs,  plus chauds

C’est son corps et son âme que l’on repose

Confort intérieur devient des plus beaux.

.

.

Fragments 

.

La neige et le verglas ne sont pas des catastrophes,

Sont courants en haute montagne et dans le Nord :

Ils demandent des équipements, roues adéquates :

On peut circuler partout, durant les sports d’hiver.

.

Il n’est rien  de tout cela    en Bretagne : paralysée !

Des routes sont fermées et véhicules en des fossés :

Le mieux est  attendre le dégel  pour ne pas glisser,

Risquer de mettre sa voiture, état  épave constatée.

.

S’il y a  dix à vingt centimètres neige : laisse tomber.

Le pire est  qu’il n’y en ait pas  seulement du verglas,

Et comme  l’on sait bien   qu’on ne le préviendra pas,

Il ne faut pas  freiner brutalement : dérapage assuré !

.

Avec le changement  climatique, qui sait si la Bretagne,

Ne sera exposée à plus froid, bénéficiera de plus chaud,

Hypothèses d’écarts de température allant augmentant,

Les ports, eux-mêmes, pourraient être mis en difficulté !

.

L’impression que donne un pays gelé, paralysé par le froid,

Évoque par certains côtés le confinement pendant le Covid :

Ce dernier s’est avéré être bien plus étrange, voire atomique,

Personne ne vit à l’horizon, en pleine ville : le désert complet.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

La neige en Bretagne

Paralyse mer/campagne.

.

Bretagne fait partie  régions

Peu équipée salage, opération.

.

Aujourd’hui : pas de bus scolaire.

Trop de risque de verglas sur terre.

.

La neige n’y fait apparition qu’hiver,

Quelques jours  par année, selon l’air.

.

Prévisions météos  L nous l’annoncent,

Aux transports sou A     vent  renoncent.

.

Sa poésie, échappe, N  à notre économie :

Quand est-ce  qu’on E    va  l’interdire, ici.

I

La Bretagne serait    G   partagée en deux :

Entre celle qui la      E     redoute et la veut.

*

Nature ne s’adapte    P    pas à nos besoins,

C’est à nous seuls       A    d’en prendre soin.

R

Tu te souviens de      A   l’an passé, le verglas

Voitures de travers   L      chaussée, patatras.

Y ….

Ici le moindre           S   événement climatique

Si normal soit-il       E      devient dramatique.

*   …

Neige Bretagne         M      paralyse campagne :

C’est un plaisir           E       et n’est pas le bagne.

R  …..

Où sont passées           *          nos âmes d’enfants,

Au point de s’en          C         plaindre, à présent !

 A  ….

Travail, comme             M       l’hiver, devient rude,

On fait comment            P           comme habitude !

A

Nous n’en sommes          G           pas aux extrêmes,

Et la neige, ça reste         N            joli quand même.

E

Et moi j’en profite             *       pour rester à couvert,

Auprès d’un bon ……………………. feu et d’un bon verre.

.

Forme 

.

.

Évocation 

.

Pourrait-on vraiment pratiquer

Un chemin  enneigé, en verglas, 

Qui ne laissera  aucun accrochage

Et non moins de ralentissements. 

.

289 4

.

Imaginer tel chemin en Bretagne,

Que ce soit sous neige  ou  verglas

Et ce d’autant qu’en  l’Ile-Grande,

Cela se produit tous les sept ans.

Dans un tel chemin fort verglacé

On peut se retrouver en un fossé,

Sans avoir pu  rectifier  glissades,

Tant sur la forme que sur le fond !

.

Symbolique 

.

Qui dit verglas,

Dit glace, dit gel.

Les automobilistes le savent,

Le verglas est traître.

Il ne se voit pas de loin, il se devine.

On peut seulement supposer

Sa présence pour anticiper les risques.

Après le clash, il est trop tard.

Vu en songe, ce sont surtout

Les relations affectives sont en cause.

Quelque chose cloche au sein

De la relation sentimentale

Ou des amitiés : trop de distance,

Refroidissement dans les rapports,

Fausseté, hypocrisie…

wikireve.fr/dir/205-verglas

.

.

Fond

.

Évocation 

.

289 6

.

Imaginer tel chemin en Bretagne,

Que ce soit sous neige  ou verglas

Et ce d’autant qu’en  l’Ile-Grande,

Cela se produit tous les sept ans.

.

Symbolique 

.

Le verglas contient très peu

 De bulles d’air emprisonnées.

Or,  sans   elles bulles  d’air,

La lumière  est peu réfléchie

Par le verglas lors ce dernier

Prendrait  toutes  les couleurs

De la surface sur laquelle il repose.

.

Il est, particulièrement, dangereux,

Lorsqu’il  est  présent  sur  les routes

Car  les  automobilistes  ne  le voient

Presque pas et qu’il est très glissant,

Conduisant à des pertes de contrôle

Quand ce n’est pas des… accidents.

Source : wikipedia.org/wiki/Verglas

.

.

Fond/forme 

 .

Verglas, verglas, gla gla.

Ce qui veut dire, c’est froid

Faire attention  à tous pas,

Glisser peut mener  trépas !

.

Les routes  seront glissantes,

Pour ne pas dire dangereuses

Avec  moult   sections   traitres,

Qui provoqueront  des accidents.

.

Vaut mieux parfois rester au chaud

Chez soi que de braver un tel verglas

Même si on est allergique à réclusion !

.

Textuels et illustrations  >> 

288 – Manteau neige fond sous l’effet d’embruns

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Mon île bien que

Très proche du continent,

Est peu sujette neige immaculée

Et pourtant, cette nuit, lors autant

En emporte le vent,     il a bien neigé.

Succédant au soleil        des soirs d’été

Est venue  une belle  pluie  d’automne.

Qui s’est transformée en neige d’hiver

Elle a fini en brumes de printemps

Tant est fréquent de voir passer

Quatre  saisons, en un jour.

Plus rarement en nuitée

Cela ferait vrai four.

.

Son manteau blanc

Est resté… un moment

Comme un cadeau de Noël,

Qui à tout âge nous émerveille.

L’ile aurait-elle changé de latitude,

Pendant la nuit et comme une baleine,

Migré vers le grand Nord par magnitude,

Attirée par l’étoile polaire  et  la lune pleine.

Personne  n’en saura jamais   rien car la nuit

La neige est tombée en mon songe imaginaire,

Ne peux pas certifier, ni le pour,  ni le contraire,

J’avoue qu’un voyage, quelque part, s’est produit.

Cette magie du soyeux de la neige et de  sa couleur,

Étouffant nos bruits de pas et nos batailles de boules

Que de clichés, pris en hâte, par peur de rater la foule

Des flocons, vite dispersés par les vents, en une heure.

Que devient neige qui fond : question de petit garçon.

Comment de beaux cristaux, elle transforme  en eau !

Des milliers de points blancs, brouillent les paysages

Comme si l’on était milieu, plein cœur de nuages.

Une fois fondu en eau, le voici rendu en glace,

Le flocon que j’ai tenu, en main, sur place

Peu à peu, ile blanche, colorée de brun,

Se fait à nouveau envahir d’embruns.

..

Extensions

.

Neige fondant d’abord par endroits

Puis partout laissera derrière l’impression

Virtuelle d’apparence précaire, provisoire, irréelle.

.

Il est vrai qu’elle tombe ici une fois tous les sept ans,

Ce qui oblitèrera un peu le souvenir de la dernière fois

Alors que  quand elle est récurrente, est plus présente,

On s’en souvient très bien, même qu’on l’attend bien.

.

Les ilots, tout autour, sont tout de blanc, recouvert,

Donnant l’air  d’avoir été repeint, pendant la nuit,

Et que la pluie va les délaver, la journée qui suit,

Et la lumière,  extraordinaire,  habituellement,

Prend, tout à coup,  un  relief, une  intensité

De jour de résurrection, de fin du monde !

.

J’ai bien songé, un instant à me pincer,

Pour m’assurer que j’étais bien vivant,

Mais le contact de la neige aura suffi.

.

Quand la neige tombe : c’est surprise

Et  quand la neige  tient : emprise ;

Et quand  la neige fond : reprise !

Neige sur Ile-Grande, méprise,

Elle  se moque  de ma tête,

Déjà  plus  qu’en  boule

Quand  je  la  roule

Pour  faire  fête

Bonhomme

Écharpe.

.

Quand la neige  tombe, frimas ;

Quand la neige fond, embruns,

Quand  la neige  survit, en tas,

Elle nous laissera son parfum.

.

Lors elle tombe, on n’y voit rien,

Lors elle est douce, s’enfonce bien,

Lors elle est dure, dessus, l’on glisse,

Et il n’y a rien d’autre que l’on puisse.

.

Mais sur mon ile, cela ne risquera pas,

Pas besoin de raquette ni besoin de ski,

Juste des bottes un peu chaudes et gants

Et  pour toute randonnée,  ce sera géant !

.

Le plus merveilleux, c’est pas tant la neige

Que les sourires et les regards, des enfants,

Qui s’amusent  comme des fous, déchainés,

À se lancer des boules, mettre neige en cou.

.

Fragments

.

La neige, sur mon ile, est un fait rare,

En moyenne tous les sept à huit ans,

Et de plus à peine deux jours durant,

On est loin des vallées en boulevards.

.

La neige ne fait pas que blanchir l’ile :

Elle absorbe  ou  atténue, tous les sons.

En marchant, on entend qui se fendille,

Laissant marques  des pas,  sans façon.

.

Lors  je photographie neige sur  plage,

Je me croirais au pays du Soleil levant,

La photo témoigne  de sa réalité image,

Là où mes yeux hallucinent tout autant.

.

L’enfance me revient, comme au galop,

Et je sors faire un bonhomme de neige :

Deux boules superposées, écharpe, écho,

Je joue à lui parler, comme un sortilège !

.

Je vois déjà en ma tête, embruns, pointés,

Parenthèse enchantée, un jour, aura duré.

Jour à noter d’un caillou blanc, calendrier :

Rendez-vous bientôt pour en blanc, recolorié !

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Mon île bien que

Très proche du continent,

Est peu sujette neige immaculée

Et pourtant, cette nuit, lors autant

En emporte le vent,     il a bien neigé.

Succédant au soleil        des soirs d’été

Est venue  une belle  pluie  d’automne.

Qui s’est transformée en neige d’hiver

Elle a fini en brumes de printemps

Tant est fréquent de voir passer

Quatre  saisons, en un jour.

Plus rarement en nuitée

Cela ferait vrai four.

.

Son manteau blanc

Est resté… un moment

Comme un cadeau de Noël,

Qui à tout âge nous émerveille.

L’ile aurait-elle changé de latitude,

Pendant la nuit et comme une baleine,

Migré vers le grand Nord  par magnitude,

Attirée par l’étoile   polaire    et  la lune pleine.

Personne  M  n’en saura jamais   *   rien car la nuit

La neige    A  est tombée en mon   S  songe imaginaire,

Ne peux   N   pas certifier, ni le pour     O  ni le contraire,

J’avoue   T    qu’un voyage, quelque part,    U  s’est produit.

Cette     E      magie du soyeux de neige ou de    S   sa couleur,

Étouf   A   fant nos bruits de pas et nos batailles     *  de boules

Que    U   de clichés, pris en hâte, par peur de rater    E   la foule

Des    *    flocons vite dispersés par les vents en une   M   heure.

Que de  N  vient neige qui fond : question de petit  B garçon !

Comment  E  de beaux cristaux, elle transforme  R  en eau !

Des milliers  I   de points blancs brouillent  U le paysage

Comme si l’on  G   était, en plein cœur  N  des nuages.

Une fois fondu E    en eau, le voici   S  rendu glace,

Le flocon que j’ai  tenu      F  en  main sur place

Or peu à peu, l’ile blan  O   che colorée brun,

  Se fait à nouveau en  N    vahir d’embruns.

   D

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un encrier peut-être,

Ou un flacon de parfum

Ou un sage, hindou, assis,

 Ou bonhomme de neige !

.

288 4

.

Un beau bonhomme de neige,

Habillé simplement d’une écharpe,

Que des enfants ont réalisé en boule

Des plus rares sur mon Ile-Grande !

Un beau bonhomme de neige

Avec sa tête et son corps ronds

Avec de la neige fraiche, écharpe

2 branches pour bras et boutons !

.

Symbolique

.

Bonhomme

De neige  est une

Sculpture   faite   de  neige

Compacte, apparence humaine,

Mais de dimensions très variables.

 

Tout  comme  les châteaux de sable,

Le bonhomme de neige  appartient

À la catégorie de  l’art éphémère.

 

Il est très souvent confectionné

À l’aide de deux trois boules

De neige, de taille

 Variable.

Wikipédia : bonhomme de neige

.

.

Fond

.

Évocation 

.

288 6

.

Un beau bonhomme de neige,

Habillé simplement d’une écharpe,

Que des enfants ont réalisé en boule

Des plus rares sur mon Ile-Grande !

.

Symbolique 

.

Avec l’arrivée de la neige,

Des  bonshommes  de  neige

S’érigent  et  un  peu  partout, pour

Le plus  grand  plaisir  des enfants

Mais en faire un ne serait pas

 Ce qu’il y a de plus facile.

.

Choisir une neige humide

Mais  pas  trop  poudreuse.

Faites rouler boule neige au sol

Et n’essayez pas d’en faire plusieurs

Boules de neige  que vous tenteriez

D’entasser  ensuite entre elles.

.

Faites plutôt une seule boule de neige

Assez grosse, et  que  vous  roulerez.

Faites une nouvelle boule de neige,

Plus petite pour façonner la tête.

leparisien.fr/societe/comment-

faire-un-bon-bonhomme-de-neige-

 .

.

Fond/forme 

 .

Un bonhomme de neige reste

Sculpture des plus éphémères

.

À peine une semaine en hiver,

Pendant des châteaux de sable

Trônant sur des plages, en été !

.

Bien plus, sur la neige, on y fait

Des batailles de boules de neige,

Roulades, sans oublier glissades.

.

Textuels et illustrations  >>

287 – Neige et frimas lors d’hiver exceptionnel

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

 Un manteau de neige

A recouvert

Mon ile.

Ce matin au réveil,

Je l’ai découvert,

Tactile.

Flirtant avec grève,

Trouble de mer

Idylle.

J’ai capté, en mains,

Sa belle poudre

D’étoiles.

Refroidissant paumes

À se dissoudre

En toiles.

Filets d’eaux givrées

À en découdre

Ses voiles.

Ont colonisés

Mon imaginaire.

.

J’ai marché pour sentir craquements

Aux pieds

Monter à mes oreilles en les chatouillant

Fort légers,

Comme sons purs promettant glissements,

Comme skiés.

Ce matin, mon île m’a semblé  comme  figée,

Sur elle-même

Et ses maisons  et  ses jardins, accolés, étonnés

D’être  blêmes :

Elle prédisait  qu’hiver  tardif, bien  qu’annoncé,

Serait à l’extrême.

L’ile  ni bleue, verte, devient  autre  mer, couverte

De taches blanches,

Réfléchissantes des boules  qui vous déconcertent,

De  ses  avalanches

D’images jaunissantes en terres nordiques inertes,

Et qui s’épanchent.

Cette ile m’aura procuré des émotions, sensations,

Par ses splendeurs,

M’aura envahi  de son plein d’envies, de passions,

Durant une heure,

Grimper jusqu’au sommet pour admirer illusion

Qu’hiver   pleure.

Cette nuit blanc manteau de neige a recouvert

Ma  belle  ile,

Me  laissant  enfant, surpris  d’un univers

Tranquille.

.

Extensions

.

Il est rare qu’il neige en Bretagne

Plus encore en Côte de Granit Rose

Exceptionnellement sur l’Ile Grande.

Mais cette année était la bonne

Pour donner à mon ile une

Atmosphère insolite,

Et toute, de blanc, vêtue.

.

Plages de sable jaune et fin,

Était couvertes manteau immaculé

Jusqu’à l’eau et c’est la marée montante

Qui absorbait son voile de brume solidifiée

Personne  en les rues, sentier des douaniers,

Personne sur les plages, pas plus les rochers.

Toute circulation s’est arrêtée, comme figée

Je m’y sens seul  et comme  abandonné.

.

Et pourtant je vois des fumées sortir

De  cheminées de résidents, ayant

Décidé de rester au chaud plutôt

Que d’aller se risquer à regarder

Ce qui se passe  sur  le continent.

Je croise un chien, un chat errant,

Bientôt, je verrai  des lapins  blancs,

S’ébattre en poudreuse, bord du bois.

.

Il neige, sur l’Ile-Grande, une fois tous les sept ans

Et encore, pas beaucoup et encore, pas longtemps,

Mais  déjà, que voir l’église, couverte de son blanc,

Ça vous procure un frisson de froid, voire de mort.

Il en est de même pour la LPO et la base nautique

Or, la magie des plages, blanchies  par un tel tapis

Vous irradie  leur parfum, d’un exotisme oriental,

Au point qu’on se croit au Japon, Corée ou Chine,

Avant que manteau fonde comme neige au soleil.

.

Contraste entre le blanc de la neige sur les plages,

Et bleu foncé ou vert turquoise des eaux de la mer,

Est des plus saisissants, est des plus époustouflants.

.

Il ne fait pas très froid, autour de zéro degré, air sec,

Dès lors qu’il n’y a pas de vent, il fait bon se promener

Le silence de l’Ile-Grande rappelle une haute montagne.

.

Je découvre une autre ile comme une belle tâche blanche,

Comme si on l’avait déplacé au sein d’un lac en des monts,

Et je me prends à rêver qu’elle prend vraiment à voyager !

.

Fragments 

.

Neige, aux enfants petits et grands

Évoquera, de suite, une bataille de boules de neige

Si ce n’est un bonhomme de neige

Qu’on érige, décore avec carotte, écharpe, chapeau.

.

La neige sur les toits, c’est commun

Sur les plages, le sable, bord de l’eau : plus  étrange,

Et surtout plus rare, elle ne tient pas

Aussi en profitons nous, pour faire, vite, des photos.

.

Neige et frimas : frimas pour froid

Enfin n’exagérons rien, moins quinze est maximum,

Rapport quarante, hivers canadiens

Qui durent quatre mois et non un, c’est presque rien.

.

Commune n’ayant d’équipements

Pour déblayer la neige, elle restera presque semaine

La priorité étant toujours donnée

Aux routes principales, l’Ile-Grande demeure isolée.

.

Isolée, il faut tout faire à pied,

À moins d’avoir des pneus de neige et voire à clous,

Chaines mais pas sur macadam

Autant dire qu’on reste au près du bon feu en âtre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Un manteau de neige

A recouvert

Mon ile.

Ce matin au réveil,

Je l’ai découvert,

Tactile.

Flirtant avec grève,

Trouble de mer

Idylle.

J’ai capté, en mains,

Sa belle poudre

D’étoiles.

Refroidissant paumes

À se dissoudre

En toiles.

Filets d’eaux givrées

À en découdre

Ses voiles.

Ont colonisés

Mon imaginaire.

.

NEIGE ET FRIMAS 

J’ai marché pour sentir craquements

Aux pieds

Monter à mes oreilles en les chatouillant

Fort légers,

Comme sons purs promettant glissements,

Comme skiés.

Ce matin, mon île m’a semblé  comme  figée,

Sur elle-même

Et ses maisons  et  ses jardins, accolés, étonnés

D’être  blêmes !

EN UN HIVER

Elle prédisait  qu’hiver  tardif, bien  qu’annoncé,

Serait à l’extrême,

L’ile  ni bleue, verte, devient  autre  mer, couverte

De taches blanches,

Réfléchissantes des boules  qui vous déconcertent,

De  ses  avalanches

D’images jaunissantes en terres nordiques inertes,

Et qui s’épanchent.

EXCEPTIONNEL 

Cette ile m’aura procuré des émotions, sensations,

Par ses splendeurs,

M’aura envahi  de son plein d’envies, de passions,

Durant une heure,

Grimper jusqu’au sommet pour admirer illusion

Qu’hiver   pleure.

Cette nuit blanc manteau de neige a recouvert

Ma  belle  ile,

Me  laissant  enfant, surpris  d’un univers

Tranquille.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une pelle, voire un balai,

Un piédestal pour statue

 Tout  aussi  bien  qu’une

Brosse à cheveux ?

287 4

.

La neige, qui vous caresse cheveux,

Frimas, vous les brossent :

Attendez-vous à recevoir des boules

 Qui vous feront des bosses !

.

Rêver de perdre ses cheveux

Ou de se couper        les cheveux

Reste associé              à   puissance

Et voire à la                  jeunesse par

L’en-sem-ble                   des    rêveurs.

Et  ce  quelles                  que   soient les

Connaissances                et les croyances

Des uns et des               autres,   cheveu

Par absence            ou par sa perte,

Est  un signe          fort, d’ardeur

Érotique et     d’immortalité

Puisque    les  cheveux

Poussent encore

Après la mort !

doctissimo.fr/psychologie/

dictionnaire-des-reves/reve-cheveux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

La neige, qui vous caresse cheveux,

Frimas, vous les brossent :

Attendez-vous à recevoir des boules

 Qui vous feront des bosses !

 .

 Symbolique 

 .

En langage des fleurs,

Offrir  des  boules-de-neige

Exprime une certaine amertume,

Une froideur  et  un sentiment de

Calomnie  qui  pourrait   ternir

La réputation de la personne

Qui offrirait un tel bouquet

Comme avertissement.

 

Par ailleurs, l’effet boule de neige

Est un cercle vertueux ou cercle vicieux

Qui accumule aux événements considérés

Déjà présents  quantité nouveaux faits

À la manière de série géométrique

Ou une fonction exponentielle.

 .

.

 Fond/forme 

 .

Cheveux et neige, je vois mal le lien

Mais boules de neige : par définition,

Ça le fait bien, et  même  mieux que ça :

Ça permet  de faire  bonhommes  de  neige

Et des photos  sublimes  de paysages d’hiver.

.

Faut savoir qu’il neige une fois tous les sept ans

Cinq centimètres  sur les plages de l’Ile Grande,

Sur les maisons, jardins, champs, bois, l’estran

Et là je sors, et je m’émerveille, au petit matin,

Sachant qu’en fin de soirée, il ‘en restera rien.

.

 Textuels et illustrations  >> 

286 – Mon île, vivante et parfois comme morte !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Au petit matin, il n’y a guère de bruits,

Lors il n’y a même pas de lumières

En  somme : aucune  animation,

Ni  davantage, souffles de vent.

L’île s’est endormie, s’est figée

Comme mise hors du temps,

Sinon, hors de toute saison.

.

Isolée, et  comme  enfouie,

Durant,  minutes,  heures,

Il ne se passera  plus rien,

Mais rien, et ce à ce point

Que je vois  une ile morte

Bien qu’assis à ma porte,

Éperdu de rêves en coin.

.

Lors la vie   s’est arrêtée,

Plus un merle ….  ne vole

Ni ne chante, ni s’éveille,

Et les moineaux : pareils,

Ont déserté leur ciel gris,

Même le chat ne batifole,

Ne leur court plus, après.

.

Je me sens … abandonné,

Serait-ce ainsi la journée,

Moi-même… n’ose bouger

Or la vie… est mouvement

Et point  endormissement,

Je suis seul… et désœuvré.

 .

S’il  y  avait  une  tempête,

Ça soufflerait  de  partout,

Je prendrais  air  de poète

Pour regarder  le vent fou,

À en perdre jusque raison.

          .

On frappe  à  ma  porte,

J’en oublie  mon  ennui,

J’échange des moments

Plein d’émotions, de vie.

.

Être dérangé … m’importe,

Aime passer bons moments

Plutôt que de rester prostré,

Devant un rien qui me tient

Les yeux en le vide, sonné

Par cette inconsistance

D’un tel plein silence,

D’un tel petit matin.

.

Extensions

.

Le calme sur terre n’est pas le calme en mer :

Le calme sur terre est une situation normale

À laquelle on ne prêtera guère d’attention ;

Il n’y a pas de vent, aujourd’hui, en ce

Moment, en voilier, on avance plus,

Plutôt que  d’attendre, longtemps,

On met le moteur et ça change tout.

.

Je fais le tour de l’ile  ou  je la traverse

De part en part sans rencontrer quelqu’un,

Surtout l’hiver car l’été on est plus nombreux.

Oiseaux mêmes ne s’activent, ne s’envolent pas,

C’est comme si  un  orage allait se produire  dans

Les minutes à venir et qu’eux seuls le pressentent.

.

Ce matin le calme résonne dans le vide de ma tête

Et lors, assis sur le seuil de ma porte, je regarde,

Les yeux dans le vague, le temps, passer devant

Moi, comme s’il était immobile et sans effet :

L’hiver y est beaucoup pour quelque chose.

.

Faire  le tour de l’ile, sur son sentier  des  douaniers :

Sept kilomètres  de marche, variété et tranquillité.

Vous démarrerez au pont et, quel que soit le côté,

Vous découvrirez panorama à vous époustoufler

 Je parle des joggeurs  autant que randonneurs,

Et  il y a des jours où ne rencontrerez personne

Pas même au centre, comme sur l’ile, inhabitée,

Et cela est plus vrai pendant l’hiver, en particulier

Quand le vent et la pluie et le froid, vous retiennent !

.

Quand je dis vivante, ce n’est pas euphémisme :

 Ile-Grande passe 600 résidents à 6000 touristes,

Entre l’hiver, ile morte, et l’été, animation  forte !

.

Elle est de plus en plus considérée comme un spot

Un petit paradis  avec un petit parfum d’exotisme,

Il n’y aura qu’en plein hiver, qu’elle me reviendra !

.

Car c’est là que je l’apprécie le plus pour son calme

Olympien tant qu’il pleuve, qu’il vente … qu’il neige

Je sors pour faire tout son tour jusqu’à la retrouver.

.

Il m’arrive en effet que sur son sentier de Douaniers,

Je ne rencontre pas une seule personne, âme qui vive

Si elle est morte, je la rend des plus vivantes pour moi.

.

Fragments 

.

Ile morte, ile morne, île monotone :

Peu de lumière, peu de bruit, de vie,

Lors même il arrive que je m’ennuie

Sauf si quelqu’un à ma porte, sonne.

.

Ile vivante, ile trépidante,  ile ardente

Plein feux, plein bruits,  mouvements,

Les touristes et voitures bouchonnant,

Je me réfugie en maison comme tente.

.

Entre été, hiver : entre trop… pas assez,

L’Ile Grande alterne ses vies différentes,

Un même vase avec une fleur en beauté,

Et fleur fanée rendue peu à peu absente.

.

Pour se reposer,  l’ile  se serait endormie,

Pour se remettre   de sa saison  des fêtes :

Arrive que  la neige,  pour Noël, l’envahit,

En fait un paysage   pour quelques poètes.

.

Été est propice à toutes sortes d’agitations,

Et  l’hiver, pour le moins,  à  la  méditation,

Bien que, parfois désert, le village est vivant

Dès lors, en toutes saisons, j’y suis, content.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

.

Au petit matin, il n’y a guère de bruits,

Lors il n’y a  même pas  de lumières

En  somme : aucune   animation,

Ni  davantage, souffles  de vent.

L’île s’est endormie, s’est figée

Comme mise hors du temps,

Sinon, hors de toute saison.

.

Isolée, et  comme  enfouie,

Durant,  minutes,  heures,

Il ne se passera  plus rien,

Mais rien, et ce à ce point

Que je vois  une ile morte

Bien qu’assis à ma porte,

Éperdu de rêves en coin.

.

Lors la vie   s’est arrêtée,

Plus un merle ….  ne vole

Ni ne chante, ni s’éveille,

Et les moineaux : pareils,

Ont déserté leur ciel gris,

Même le chat ne batifole,

Ne leur court plus, après.

.

Je me sens … abandonné,

Serait-ce ainsi la journée,

Moi-même… n’ose bouger

Or la vie… est mouvement

Et point  endormissement,

Je suis seul … et désœuvré.

Î

S’il y avait   L une tempête

Ça soufflerait   E  de partout

Je prendrais air  *   de poète

Pour regarder V   le vent fou,

À en perdre       I      la raison.

           V

On frappe à ma    A         porte,

J’en oublie mon     N        ennui,

J’échange des        T     moments

Plein d’émotions  E            de vie.

    *

Être dérangé      P          m’importe.

Aime passer de   A      bons moments

Plutôt que de      R        rester prostré,

Devant un            F    rien qui me tient,

Les yeux                O     dans le vide, sonné

Par cette                I               inconsistance

D’un tel                   S                  plein silence,

D’un tel …………………*……………….. petit matin.

C  O  M  M  E     M  O  R  T  E

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un long vase

Qui serait destiné

À  accueillir  une

Fleur … solitaire.

.

286 4

.

Vase pour  fleur solitaire,

Et, probablement en étain :

 Mais là,  je ne suis sûr de rien,

Tant c’est, parfois, autre chose.

Le long vase représente la mort

Fleur solitaire, la vie belle, fragile

Et ainsi ces deux objets rassemblés

Évoquent forme et fond convoqués

 .

Symbolique 

.

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer  d’un vase,  c’est conquérir

Un trésor (tel que la conquête du Graal).

Briser ce vase, c’est anéantir par le mépris

Le trésor qu’il représenterait et pour tous.

Le vase alchimique,  le vase hermétique,

Signifient toujours le lieu dans lequel

Les merveilles s’opèreront,

C’est  le  sein  maternel,

L’utérus    dans   lequel

Une nouvelle vie se forme.

D’où  cette croyance  que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

286 6

.

Vase pour  fleur solitaire,

Et, probablement, en  étain :

 Mais là,  je ne suis sûr de rien,

Tant c’est, parfois, autre chose.

.

Symbolique

 .

                                        Les          fleurs

                                     Sont          les

                                  Attributs

                            Déesse   

                      Flore

Et parfois de l’Aurore

Si ce n’est de métaphore

 .

Ainsi que les figures allégoriques

Du Printemps, de la Logique

De l’Espérance  et de l’odorat.

 .

La Logique,  un  des sept arts  libéraux,

Porte parfois un bouquet de fleurs.

L’Espérance détient aussi cet attribut.

 .

La fleur annonce la future naissance du fruit.

Au niveau mythique, lorsque le Zéphyr,

Vent du printemps, s’étant épris de Flore,

 .

L’enlève  et jusqu’à s’unir à elle, en un mariage :

Gage de son amour, il lui offre de régner

Sur les champs et jardins cultivés.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_fleurs

.

.

Fond/forme 

 .

Vases à fleurs ne sont pas soumis aux saisons

Mais toutes les fleurs dans mon jardin, le sont.

 .

Elles dépendant du climat pour leur végétation

Et elles ont un parfum qui embellit ma maison !

 .

 Hiver, elles deviennent comme absentes/mortes,

Comme mon ile qui n’ouvrirait plus ses portes,

Bien que flore d’amour tout le reste du temps.

.

Textuels et illustrations  >>  

285 – Ode au coucher de soleil sur mon île

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Coucher contrastes

Des plus incroyables

J’y ai vu  mon  ombre,

S’en allant,  se profilant

Sous  une  pluie  battante

Et j’appelle cela un miracle

Tant n’ai pas cru  mes yeux :

En tous les cas, hallucinant !

.

J’aime être  en pleine nature,

Lorsque j’observe les nuages,

Le paysage du soleil couchant

Lors assis au bord d’une plage

J’en demeure fort souvent coi,

Comme quoi  la nature et moi

Se rejoignent en pleins émois.

.

Non mais, cette fois je suis devenu lyrique,

Flirtant avec un rien de quasi fantastique,

Le tout, en couleurs et même en musique,

Serait-ce de la poésie lors je la pratique !

 .

Ode au coucher, en île, est bien trempée,

Est ode à la mer, montant avec la marée,

Est ode à la terre d’une couleur, éclairée,

Est ode au soleil, pour son feu éternisé.

.

Le clapotis des eaux me tient en arrêt,

Et le moelleux du sable, me tient haut,

Et la couleur d’un feu, me tient  chaud

Et le souffle de son vent me tient  frais.

.

Ça va, ça va comme ça, j’arrête, les frais,

Vous êtes perplexes, déçus, et moi aussi,

J’ai cru écrire un poème,  n’ai pas réussi,

Jetez-le en poubelle, écrivez-moi un vrai.

.

De quel genre : ah oui …  je me  souviens,

Du mois d’avril, et, lors d’un beau matin :

Après la pluie noyant un chagrin, soudain

Et qui m’aura fait autant de mal que bien

Sous le soleil, je n’ai plus peur … de rien !

.

Et voilà bien des rimes en … ien et en… in

Pourquoi pas  des rimes  en ienne, en ine,

Pour une poésie limpide,  sans sourdine :

Oubliez-moi, tout : passez votre chemin !

Extensions

.

Couchers de soleil sont tous

Les mêmes et, à la fois, différents,

En montagne, plus précoces, rapides,

À la mer, ils sont plus tardifs  et  plus lents,

Colorations du jaune au rouge au violet au gris.

.

Le temps n’est plus au travail, plus à l’action,

Le temps est au repos, et à la distraction :

Moment à faire le bilan de la journée

Et de se retourner un peu vers soi

Afin de mieux se recharger :

Croire que propre énergie,

Croissante et décroissante,

Serait lié au soleil, luminosité !

.

Que fait-on alors les jours de pluie

Où l’on ne voit pas un seul bout de ciel bleu

Tant les paysages sont bouchés  par du gris.

Lors de passer  une demi-heure   à regarder

Un coucher de soleil est-il du temps perdu ?

.

Pour bénéficier de beau coucher de soleil : faut de rendre

Du côté du port Saint Sauveur de l’Île-Grande selon l’heure.

Si tous se ressemblent, plus ou moins, chacun restera unique

En ses yeux, en son cœur, en sa mémoire, en souvenir radieux,

Il n’y a pas  que les nuages de cieux qui,  de rouge, s’embrasent

Il y a aussi les neurones du cerveau  qui s’imprègnent, brassent

Impressions qui se déclenchent, se superposent feux d’artifices

Où le rayon vert constituera un point d’orgue scintillant final,

Relayé par un phare qui allume son feu, son faisceau, fanal.

.

Couchers du soleil ne se ressemblent

Jours de pluies, tempêtes, brouillard,

Ce dernier est absent ou bien blafard.

.

Lors certains sont si beaux, émouvants

Qu’ils compensent des jours de grisaille,

Où le soleil n’aura pas daigné apparaître.

.

Disparu à l’œil, le soleil est encore présent,

Nous renvoyant sa lumière  sous les nuages,

Et plus tard, en pleine nuit, son reflet lunaire.

.

Le coucher de soleil d’été n’est pas celui d’hiver,

Il est comme nous, il joue  les soirées  prolongées,

Sa lumière est plus intense et merveilleuse, éclatée.

.

.

Fragments 

.

J’imagine,  j’en suis même certain,

Qu’il y a milliards de photographies,

De couchers de soleil des plus divins !

.

Divin, pourquoi : que soleil disparait,

Que ciel rougeoie de feu d’apocalypse,

Ou que mon cerveau le voit magique !

.

Ce serait, un peu de tout cela, à la fois,

Probablement, reliquat de préhistoire,

Où humains croient qu’il ne reviendra.

.

Prélude à la nuit  ou  postlude du jour :

Sa symphonie de lumière, s’estompant,

Nous  rappelle : tantôt mort  et  vivant !

.

Les phares des Triagoz  et des Sept-Iles,

S’allument, point lumineux contrepoint

Leur rayon ne suffit  à éclairer l’horizon.

.

Partout,  feux   scintillent : pointillistes :

La vie se poursuit, que la fée  électricité,

Nous aide à vivre le noir en artificialité.

.

Et puis il y a des jours où chance sourit

Chance d’apercevoir un joli rayon vert

Qui s’en irait mourir dans son éclair.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Coucher contrastes

Et des plus incroyables

J’y ai vu mon  O     ombre,

S’en allant se    D   profilant.

Sous une pluie   E      battante.

Et j’appelle cela   *      un miracle

Tant n’ai pas cru A         mes yeux,

En tous les cas     U      hallucinant.

   *

J’aime être en     C    pleine nature,

Lorsque obser    O     ve les nuages,

Les paysages       U  soleil couchant

Assis au bord      C       d’une plage,

J’en demeure      H       souvent coi,

Comme quoi       E     nature et moi

Se rejoignent      R         plein émoi.

*

Non mais, cette fois          D     je suis devenu lyrique,

Flirtant avec un rien          E        de quasi fantastique,

Le tout, en couleurs           *           même en musique :

Serait-ce de la poésie         S          lors je la pratique !

     O

Ode au coucher, en île          L          est bien trempée,

Est ode à la mer, montant    E             avec la marée,

Est ode à la terre d’une cou    I           leur, éclairée,

Est ode au soleil, pour son       L        feu éternisé.

.

Le clapotis des eaux me tient en  S    arrêt,

Et le moelleux du sable me tient U   haut,

Et la couleur d’un feu, me tient  R  chaud

Et le souffle de son vent me tient *  frais.

.

Ça va, ça va comme ça, j’arrête, les frais,

Vous êtes perplexes, déçus, et moi aussi,

J’ai cru écrire un poème,  n’ai pas réussi,

Jetez-le en poubelle, écrivez-moi un vrai.

.

De quel genre : ah oui …  je me  souviens,

Du mois d’avril, et, lors d’un beau matin :

Après la pluie noyant un chagrin, soudain

Et qui m’aura fait autant de mal que bien

Sous le soleil, je n’ai plus peur … de rien !

.

Et voilà bien des rimes en … ien et en… in

Pourquoi pas  des rimes  en ienne, en ine,

Pour une poésie limpide,  sans sourdine :

Oubliez-moi, tout : passez votre chemin !

M  O  N      I  L  E

.

Forme

.

Évocation 

.

Ce phare s’allumera

Dès qu’intensité du soleil deviendra

Insuffisante pour

Distinguer rochers de bord de côtes.

.

285 4

.

Ce phare s’allumera

Dès qu’intensité du soleil deviendra

Insuffisante pour

Distinguer rochers de bord de côtes.

.

Symbolique 

 .

Symbolique

 

Un phare est un

Dispositif de signalisation

Maritime employé pour assurer

La sécurité des navires s’approchant

De la côte  ou  bien d’un écueil proche.

Pour  éclairer, les   premiers   phares,

Les gardiens utilisaient un feu avec des bois,

 

Et ensuite, nombre  lanternes  à huile

Aidées en cela, par de grands miroirs

Arrondis qui réfléchissent  la lumière

 Très loin, et  puis  après,  des   lampes

Fonctionnant  au gaz    et   au pétrole

 

Et puis  voilà   qu’arrive   l’électricité.

Dès lors Augustin Fresnel (1788-1827)

Invente   au XIXe    siècle   un  système

Qui porte encore aujourd’hui, son nom.

augredesbalades.canalbolg.com

 

.

Fond

.

Évocation 

.

285 6

.

Ce phare s’allumera

Dès qu’intensité du soleil deviendra

Insuffisante pour

Distinguer rochers de bord de côtes.

.

Symbolique

 .

Le soleil couchant

Derrière la ligne d’horizon,

Fait se rencontrer le ciel et la terre.

En s’éclipsant au-delà de notre perception,

Nous emporte en monde souterrain d’imagination.

.

Soleil couchant : comme braises d’un feu mourant,

Paisiblement, serait la répétition de la mort

Et de la renaissance, comme la course

Journalière d’astre solaire serait

Déclinaison vie individuelle.

.

.

Fond/forme 

 .

Un coucher de soleil près d’un phare

Second relayant l’autre, partiellement.

 

Quoi de plus efficace, d’utile, romantique,

Que feu de l’homme jouant le feu des astres

 .

Le terme coucher  veut dire se mettre au lit,

Tout autant que de se mettre à l’horizontal.

 .

Bretons Moyen Âge dormaient assis au lit

C’est mort, qu’ils s’allongeaient sur le dos.

 .

Mais le soleil, lui, ne se couche… jamais,

C’est nous qui lui avons donné ce sens,

Tant il nous échappait, Terre plate.

 .

Le soleil tombait dans un néant,

Ressuscitait  dès le lendemain 

Magie  couchant-mourant,

Magie mourant-levant.

.

Textuels et illustrations  >>

284 – Ode au lever de soleil sur mon île

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dès pointe du jour

Entre la nuit et l’aurore

Astre  Soleil,  nom : Amour,

Pointe sur moi son disque d’or.

    .

N’importe  quoi : grandiloquent,

Poésie, pour  un  être  évanescent,

Tout est là, ça va bien  et  pourtant,

Quelque chose d’es-sen-ciel d’absent.

    .

Cela ne se verrait point   avec les  yeux,

Ni, ne s’entendra guère, avec les oreilles,

Cela se terre dans un  esprit en merveille,

Tant ce paysage semble à nul autre pareil.

  .

Tableau indescriptible le devient à ce point,

Que pour bien sentir, il faudrait être dedans,

Et  marcher, pieds nus,  sur le sable mouvant

Et jusqu’à ce que mer et ciel se soient joints.

.

Et  de dire, point et joint : vrai que ça rime,

Dedans,  c’est mouvant : vrai que ça frime,

Et cela vous fera bien : deux rimes en ime,

Deviendrais-je poète, une fois en l’abime.

.

Vrai  que  de  voir,  sur le bord  de la plage,

Un tel beau soleil levant percer les nuages

En annonçant les couleurs du printemps,

Mets le cœur en fête  et pour  longtemps.

.

Cela dit, de loin, mais le plus  surprenant,

Reste de contempler arc-en-ciel complet,

Faire  la roue au soleil,  comme un paon,

Avec la pluie sur moi   et le soleil devant.

     .

Pouet, pouet : ça y est, je suis excellent,

Et pour un peu je m’en irais,  chantant,

Que je deviens l’ombre d’un vrai poète,

Je sens les critiques me faire… ma fête.

.

Extensions

.

Il est vrai qu’une ode est un chant

Un peu  lyrique, presque  bucolique,

Le lever du soleil est moment magique

Où la lumière viendra à bout des ténèbres

Différent du coucher qui est plus rougeoyant.

.

Le pont de rosée atteint la nuit laisse place ici

À quelques irisations magnifiant les paysages

Et quand la mer est calme, eaux tranquilles,

Son miroitement ajoute sa transparence

Lacustre évoque silence zone inhabitée.

.

L’énergie point comme une promesse :

« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt »,

Dit un proverbe : si ce n’est pas entièrement vrai,

Début de journée en meilleures conditions possibles.

.

Le chant des oiseaux qui accompagne le lever du soleil,

Ajoute féerie, chorale éclectique des plus sympathiques.

Le lever du soleil est un symbole d’espoir  et  de lumière,

Tandis que son coucher l’est de mélancolie et de couleur.

.

Les levers de soleil sont moins photographiés que les couchers,

Allez savoir pourquoi  les photographes  ne sont pas matinaux !

Les romantiques, écrivains, les poètes, le seront-ils  davantage ?

J’en doute, et pourtant : quel spectacle éblouissant, et touchant,

Que ce ciel  qui rougit, jaunit, éclaircit, irradie,  paysage noircit,

Et apporte la promesse de l’aube  d’un nouveau jour de chaleur,

Procuré par cet astre qui illumine de joie : corps, esprit, cœur.

Aurore est une musique des ondes célestes mais non funestes

Qui vous remplit de ses harmonies tout au long de votre vie.

.

Une lumière qui peu à peu s’allume,

Et prend sa densité  et sa luminosité

Évoquera l’espoir et la connaissance,

Et une lumière qui peu à peu s’éteint

Et qui se perd dans l’obscurité totale,

Évoquera le désespoir, la perte du feu.

.

S’il y a des jours où le soleil est blanc,

Il y en a d’autres où il rougeoie le ciel,

Couleur qu’on attribuera au couchant,

Couleur sang  attribuée aux mourants,

Alors même qu’il semblerait ressuscité,

Nous apportant message la vie est belle.

.

Fragments 

.

On parle, on admire, on photographie

Plus les couchers  que levers de soleils :

Y a de quoi se poser question pourquoi ?

.

Est-ce qu’on est pas réveillé, on est pas levé,

La lumière du soleil  n’est pas aussi magique,

On a pas de temps à consacrer pour l’admirer.

.

Par chance, ma fenêtre  de ma chambre,  à l’Est,

M’invite chaque jour, passant devant, à regarder,

C’est celui avec brume légère que le plus je préfère.

.

Le ciel s’irise et se floute, en tableau impressionniste,

Parfois, le soleil peinera à percer  et à illuminer le ciel,

Lors je reste un moment à attendre ce moment éthéré !

.

Autant un coucher de soleil donnera espoir de belle nuit,

Autant, un lever de rideau de brume, d’une belle journée.

Quand il n’aura ni l’in ni l’autre, le jour sera plus morose.

.

À peine j’aperçois les phares des Triagoz et des Sept Iles,

Que ces derniers s’éteignent face à sa grande luminosité,

C’est ainsi que ma nuit se termine : place au grand jour.

.

L’été, lever soleil est matinal, plus chaud, énergétique,

L’hiver, il est plus tardif, plus froid … plus autistique,

Au printemps, en automne, est le plus romantique !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Dès pointe du jour

Entre la nuit et l’aurore

Astre  Soleil,  nom : Amour,

Pointe sur moi son disque d’or.

     O

N’importe quoi   D grandiloquent,

Poésie, pour un    E  être évanescent,

Tout est là, ça va    *  bien et pourtant,

Quelque chose d’es  A sen  ciel d’absent.

        U

Cela ne se verra point   *      avec les  yeux,

Ni, ne s’entendra guère, L   avec les oreilles,

Cela se terre dans un      E esprit en merveille

Tant ce paysage semble  V   à nul autre pareil.

    E

Tableau indescriptible….  R ….. le devient à ce point,

Que pour bien sentir, il…    *   …. faudrait être dedans,

Et marcher, pieds nus, sur…    D    ..….le sable mouvant

Et jusqu’à ce que mer et ciel…    U     …..se soient joints.

Et de dire, point et joint, vrai……   *      …..que ça rime ;

Dedans, c’est mouvant, vrai que…..   S    ……… ça frime

Et cela vous fera bien deux rimes……  O     .……en ime.

Deviendrais-je poète, une fois en l’…   L    …… abime.

                                          E

Vrai que  de voir,  sur le bord de     I     la plage,

 Un tel beau soleil levant, percer    L    les nuages

En annonçant les couleurs du     *   printemps,

Mets le cœur en fête et pour     S    longtemps.

                          U

Cela dit, de loin, et le plus     R      surprenant,

Reste de contempler arc     *   en ciel complet,

Faire la roue au soleil,     M   comme un paon,

Avec la pluie sur moi      O    et le soleil devant.

       N

Pouet, pouet, ça y est    *          je suis excellent,

Et pour un peu je     S     m’en irais,  chantant,

Que je deviens      U     l’ombre d’un vrai poète

Et je sens les     R    critiques me faire ma fête.

M  O  N       I  L  E

.

Forme

.

.

Évocation 

.

En bas, grande tour,

Au milieu,  plateforme,

En haut d’un tel phare 

Son faisceau de lumière.

.

284 4

.

Ce phare s’éteindra, dès qu’intensité

Du soleil augmentera,

 Au point d’être à même le remplacer,

Toute proportion gardée.

.

Symbolique de forme

.

Comme on le voit,

Un phare n’est pas

Qu’une  construction

Qui s’élève  au-dessus

 Du niveau de  la mer.

C’est une belle construction

 .

Qui porte  une lumière

Émettant  des  signaux

Faisceau, connaissance

Lumière, pour  informer

Ensemble de navigateurs

De la présence de danger

Notamment abords côtes.

Par métonymie, mot phare

Désigne source  lumineuse :

 .

De ce point de vue, retirer lumière

D’un phare serait  comme  l’amputer

D’élément constitutif de sa vraie nature.

Source : abp.bzh

.

.

Fond

.

Évocation 

.

284 6

.

Ce phare s’éteindra, dès qu’intensité

Du soleil augmentera,

 Au point d’être à même le remplacer,

Toute proportion gardée.

.

Symbolique 

 .

Symbolisme du soleil

Est polysémique que réalité

Solaire est riche de contradictions.

S’il n’est pas dieu lui-même,  il en est la

Manifestation comme fils du dieu suprême

Et frère  de l’arc-en-ciel : le soleil, immortel,

Se lève chaque matin puis il descend chaque

Nuit  au royaume, que l’on dit des morts.

Le soleil  est  la source de la lumière,

De la chaleur  même  de la vie.

Lors ses rayons figurent

 Influence céleste

 .

.

Fond/forme 

 .

Le phare et le soleil

Le soleil comme phare

Ou phare  comme soleil !

.

Le soleil est  l’astre au centre

De notre  galaxie, et  notre  Terre

Tourne autour de lui,  alors que phare

Est une construction artificielle en hauteur

Pour éclairer une petite zone d’une faible lueur.

.

C’est au petit matin,  juste au moment de se lever,

Que le soleil perçant ressemblera le plus  à un phare,

Non pas de mer, mais de nulle part, comme d’’une étoile.

.

Textuels et illustrations  >> 

283 – Lumières, paysages, ciels et mers

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Côte sauvage,

Couche nuages

Intense  lumière,

La plus contrastée

S’accroche passage,

Colore la profondeur,

De belle nuance, clarté.

En pleine mer côté ouest

Émerge un  tas de rochers

Et un phare dit des Triagoz

Esseulé, et,  parfois,  écumé,

En pointant son flot montant,

Contre  sa  barrière,  son flanc,

Comme autant de  points blancs

Et  paraissant tous   évanescents.

.

Et plus au Nord, l’archipel Sept Iles

Et oiseaux plongeant du bord de l’air

Ou, nichant, en terre  protégée  d’asile :

En lumière  crue, faite  de ciel, et de mer !

Tableau émouvant où les blancs s’éparpillent

En flashs mouvants, où ses  pointes scintillent,

Où des rochers roses, marrons, jaunes, voire gris

Reflètent leurs présences et par nos yeux, surpris.

Ou par nos yeux éblouis, puis captivés par la danse,

Ou les cadences des vagues, nous  mettant en transe

Ou des kaléidoscopes d’images, frappent nos rétines,

Quand tout le ciel flamboie tout comme on l’imagine.

Ce dernier sans couture tant à l’envers  qu’à l’endroit.

Que serait donc, son ciel,  sans sa   mer qui poudroie

De projections, sans limites,  en horizons d’infinis :

Que serait une telle mer sans son ciel d’harmonie.

Mar, marée, marin, mer : nous a parfois surpris

Offrant ciel de pleine nuit de nuage pleine vie,

.

Lors sa couleur,  verte et bleue, se transforme

Pourpre soleil couchant.

En toute magie de ses lumières changeantes,

A chaque heure du jour ;

En toute magie de son paysage qui s’éclaire,

S’obscurcit, tour à tour ;

En la magie de sa beauté qui, en nos yeux,

Nous  imprimant  l’amour

De notre mère Nature,  qui nous charme

De terre  et de mer, autour.

Les lumières, les paysages,  couleurs,

Et les formes de l’Ile Grande,

Parviennent mille fois à se répéter,

À se renouveler nous étonner.

Sur sa surface, d’eau verte.

.

Extensions

.

La lumière du ciel

Sur la Côte de Granit Rose

Est réputée changeante à chaque heure

Du jour ou presque, et cela aura fait que

Nombreux peintres auront été séduits

Par l’originalité, jusqu’à s’installer

Pour peindre la mer et la terre,

Sous toutes formes, matières.

.

À l’Ile-Grande,   ses tempêtes,

Sont réputées blanchir la mer,

Sur le flanc ouest où les curieux

Viennent la revoir  se déchainer

En s’avançant jusqu’à ses pieds.

.

Ce n’est pas pour rien que nombre de peintres se sont installés

En Côte de Granit Rose : surtout pour la lumière des paysages,

Qui change, selon les saisons, et les conditions météo, d’abord,

Mais aussi plusieurs fois par jour, selon coefficients de marée.

Cela dit, je ne suis pas peintre : la  description ne peut rendre

L’ambiance : aquarelle, impressionniste, réaliste, symboliste

De panoramas procurés par beaux endroits en Ile-Grande,

Mais il suffit parfois d’ouvrir les yeux au soleil couchant

Pour saisir clichés tableau des plus impressionnants.

.

Les couleurs bleues, du ciel  et de la mer,

Se confondent sous certaines conditions

.

Il faudra une mer calme, d’huile, miroir

Si elle est un peu verte, avec des reflets,

Elle se distinguera du ciel sans nuages.

.

Il faudra prolonger sa vue à l’horizon,

Ce dernier constituant leur jonction.

.

Dès que nuages blancs, ou sombres,

Se pointent, toute fusion s’effacera

.

Enfin, la lumière doit  se diffuser,

De manière égale et sans points :

Le moindre et la magie se perd !

.

Fragments

.

S’il y a bien une lumière changeante

Entre terre et mer, entre ciel et mer,

C’est bien en Trégor, en l’Île-Grande,

Où soleil se joue de nuages chimères.

.

Le vent chasse vite la pluie brumeuse

Et les dernières gouttes feront loupes

Irisant les sols, bateaux et chaloupes,

Pour en faire aquarelles amoureuses.

.

Nombre de peintres dits passionnés,

Plantent leur chevalet sur une grève,

Mélangeant la vision réelle et le rêve

Pour en faire un tableau émerveillé.

.

En paysage, tache rouge, mouvante

Et accompagnée d’une autre, verte,

Filant sur mer, calme, accueillante,

Le traversent par une vitesse alerte.

.

Sur une telle mer de la tranquillité

Rien de grave ne peut leur arriver,

Bleu du ciel  et blanc des nuages,

Sont reflets d’âmes en partages.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

.

Côte

Sauvage,

Couche nuage

Intense lumière,

La plus contrastée

S’accroche passage,

Colore la  profondeur,

De  belle nuance, clarté.

En pleine mer, côté  ouest

Émerge un  tas de P rochers

Et un phare dit des  A Triagoz

Esseulé, et,  parfois,  Y    écumé,

En pointant son flot   S   montant,

Contre  sa  barrière,  A      son flanc,

Comme autant de     G   points blancs

Et paraissant tous    E        évanescents.

Et plus au Nord         *  archipel Sept Iles

Et oiseaux plongeant  E      du bord de l’air

Ou, nichant, en terre    N    protégée  d’asile :

En lumière  crue, faite           de ciel, et de mer !

Tableau émouvant où les   L  blancs s’éparpillent

En flashs mouvants, où ses  U   pointes scintillent,

Où des rochers roses, marrons M  jaunes, voire gris

Reflètent leurs présences et par  I  nos yeux, surpris.

Ou par nos yeux éblouis captivés  È         par la danse,

Ou les cadences des vagues nous   R  mettant en transe

Ou des kaléidoscopes, d’images   E frappent nos rétines

Quand tout le ciel flamboie       *   comme on l’imagine.

Ce dernier sans couture tant à l’envers  qu’à l’endroit.

Que serait donc, son ciel, sans sa   mer qui poudroie

De projections, sans limites,   en horizons d’infinis :

Que serait  telle mer, sans       son ciel d’harmonie.

Mar, marée, marin, mer,    nous a parfois surpris

Offrant ciel de pleine nuit,       nuage, pleine vie,

Sa couleur verte et bleue,         se transformant

Pourpre au soleil couchant.

E  N  T  R  E     C  I  E  L

En toute magie de ses lumières changeantes,

A chaque heure du jour ;

En toute magie de son paysage qui s’éclaire,

S’obscurcit, tour à tour ;

En la magie de sa beauté qui, en nos yeux,

Nous  imprimant  l’amour

De notre mère Nature qui nous charme

De terre  et de mer, autour.

Les lumières, les paysages,  couleurs,

Et les formes de l’Ile Grande,

Parviennent mille fois à se répéter,

À se renouveler nous étonner.

Sur sa surface, d’eau verte.

E   T      M  E  R

.

Forme

.


.

Évocation 

.

Évocation

Une sorte d’arbre, genre if,

Une embarcation  légère :

Planche, canoé, kayak,

En couleur du ciel ?

.

283 4

.

Un beau kayak, hors grève,

Magnifie,  fond vert, couleur rouge.

La couleur du ciel se fond,

Parfois se démarque, de celle de mer.

S’il s’agit de contraste de couleur

Kayak rouge sur une herbe verte,

Est  bien plus fort que ciel et mer,

Sa forme se distinguera du fond

.

Symbolique 

.

La

Championne

Du monde de  descente  

Sportive  évoque naturellement

La possibilité, pour une kayakiste

Ayant  un compagnon  qui  ne soit pas

Pratiquant de haut niveau dans ce sport,

De se sentir complexée, par rapport au fait

«D’avoir des bras plus gros que compagnon».

Tant, en effet, la pratique du canoé-kayak,

En compétition, induit une hypertrophie

De tous les muscles du haut du corps

Qui ont fait  symboliquement

Figure d’attributs

 Masculins

cairn.info/revuestaps-2016-3-

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un beau kayak, hors grève,

Magnifie,  fond vert, couleur rouge.

La couleur du ciel se fond,

Parfois se démarque, de celle de mer.

 .

Symbolique

.

Le bleu du ciel associé

Dans   de    multiples     écrits

Religieux monothéistes, polythéistes

À des divinités ou des pierres précieuses :

Dans l’Exode et dans le Nouveau Testament,

Le saphir est l’emblème du ciel du trône de Dieu.

 

Et pour les Égyptiens, c’est le lapis-lazuli qui est

Associé à Amun le créateur du ciel et de la terre.

 

Dans l’hindouisme  et  le bouddhisme tibétain,

Le bleu du ciel est aussi la couleur de l’âme.

Lors, la plupart des dieux associés au ciel

Étaient supposés porter ornements

Ou vêtements bleus : Mavu,

Dieu du ciel Ewe Odin.

fr.wikipedia.org/wiki/

Couleur_du_ciel#Mythologie

.

.

Fond/forme 

 .

La lumière du ciel est changeante

Selon que le ciel devient très clair,

Chargé de vents, de nuages blancs,

Qui distillent en suspension, goûtes,

D’eau dénommées crachin ou bruine

Faisant comme effet loupe, éclairant

Paysage comme variateur électrique

À heure près, lumière ciel, se modifie.

Pays de peintres, et de photographes,

Qui ne s’en lassent jamais ou presque.

.

Textuels et illustrations   >>

282 – Ile-Grande entre rêve et réalité

 Textuels et illustrations >> 

.

Illustrations : visuels, scénario et fiction

.

Poème

.

Ile-Grande, excroissance de terre,

De dunes, de sables et de pierres,

Émerge  d’un découpage  de mer

Entre ses ports, routes, carrières.

 .

Ile-Grande, bouton du continent,

Bien fleurie, à chaque printemps,

Diffuse parfums d’iodes en autant

De paysages, sauvagement vivants.

 .

Ile-Grande : mouvements de houles

Attirent, toujours,  autant, les foules,

Quand  la  tempête, gronde  et  roule,

Et, de ses grands   airs, vous … saoule.

 .

Ses bruyères, maisons, fêtes annuelles,

Autant de raisons  pour poser ses ailes.

Son sentier  GR  34   dit des douaniers,

En fait le tour, marcheurs, par milliers

 .

Ses plages,  bien    à l’abri, lors criques,

Permettent ici des plongées aquatiques,

Où des troupes d’enfants sympathiques,

Viennent s’initier à des sports nautiques.

 .

Ses bateaux  accostant une jetée du port,

Sont contraints de naviguer vers le nord,

et de passer entre gros  cailloux : dehors,

Seront en grands dangers par vents forts.

 .

Ses rochers  et  galets  comme digues

Nettoient pollutions  que prodiguent

Les effluves de nitrates, qu’irriguent

Algues, d’odeurs qui vous fatiguent.

 .

Ses marais, en eaux salées, recèlent

Belles diversités de plantes, patelles,

Voire de planctons qui s’amoncellent

Pour les oiseaux goélands ou sittèles.

 .

Ses dunes herbeuses font le dos rond

Aux marées pleines, en eaux de fonds,

Forces des vents font bruits d’orphéon,

Hantant pins maritimes ou lits bretons.

 .

Son mégalithe celtique en plein milieu,   

Une allée couverte de légende mystique

D’Arthur évoquent son  passé, magique,

Issu de temps, féodaux … préhistoriques.

.

Extensions

.

Ile de rêve, peut-être pas,

Une ile sympathique avec bonne

Qualité de vie et climat, déjà plus vrai,

Après l’avoir habité une trentaine d’années,

On ne s’en lasse pas, été, hiver, en toutes saisons,

Par tous temps, à chaque endroit en faisant le tour.

.

Il y a peu d’iles offrant autant de diversité de paysages

Et de points de vue : mer d’un côté, baie de l’autre,

Marais,  champs, étendues  sauvages, camping,

Chahutée par tempêtes de novembre et mars.

.

Caressée par les vents sud-ouest et sud-est,

Abritée de ceux de l’ouest, très dominant

Peu affectée par ceux du nord, nord-est,

Sa situation semble idéale pour profiter

Embruns iodés brume de chaleur en été.

.

La réalité, tout le monde connait, il suffit d’ouvrir les yeux

C’est ce que tout le monde prétend encore que

La moindre des réalités serait plus ou moins interprétée

Par découverte ou connaissance des lieux

Tant l’imaginaire, quel qu’il soit,  fait partie du réel

Il est donc impossible de l’occulter !

Ce serait vouloir croire à un oiseau sans ailes

L’Île-Grande en déploie en elle

Lorsqu’on en faisant le tour

Par ses pieds d’amour.

.

La réalité serait-elle plus ce qu’elle est,

Que ce que l’on en voit, on dit, on sait ?

Le rêve en fait-il partie  lors  on le pense,

Ou, simplement, réel, sans vraie … réalité !

.

Le réel est un concept  ontologique  qui désigne

Ce qui existe en dehors indépendamment de nous.

La réalité serait d’ordre plus empirique, désignant

Ce qui existe pour nous grâce à notre expérience,

.

Et l’imaginaire serait positionné entre les deux !

En tous cas, pour l’Ile-Grande,  cela marchera :

Elle existe en dehors de moi autant qu’en moi.

.

Fragments 

.

Il y a tant et tant à dire, sur l’Ile-Grande :

Il faudrait recueil des articles de journaux

Des livres, poèmes, des dessins, peintures,

Sans parler des objets d’arts  et sculptures.

.

Entre autres, que chacun  rajoute  sa pierre,

Normal : Ile-Grande est pleine de carrières,

Abrite une Ligue de Protection des Oiseaux,

Allée couverte, préhistorique, de 4000 ans !

.

Mais c’est surtout son Sentier des Douaniers

Qui attire plus  les randonneurs  et coureurs,

Qui, en cohortes, se croisent … s’interpellent,

Accompagnés parfois de bandes de goélands.

.

Entre rêve et réalité, l’on en ferait tout le tour,

Avec des variations de paysages selon les cotés

Selon la météo, selon l’heure, selon les marées,

Selon mer intérieure, calme, extérieure, agitée.

.

À l’intérieur, maisons en pierre et enchevêtrées,

Donne à ce village de caractère, un beau cachet,

Avec sa place du marché, cafés-restaurant, église

Sans parler cimetière qui s’avère des plus marins.

.

Fragments

.

Il y a tant et tant à dire, sur l’Ile-Grande :

Il faudrait recueil des articles de journaux

Des livres, poèmes, des dessins, peintures,

Sans parler des objets d’arts  et sculptures.

.

Entre autres, que chacun  rajoute  sa pierre,

Normal : Ile-Grande est pleine de carrières,

Abrite une Ligue de Protection des Oiseaux,

Allée couverte, préhistorique, de 4000 ans !

.

Mais c’est surtout son Sentier des Douaniers

Qui attire plus  les randonneurs  et coureurs,

Qui, en cohortes, se croisent … s’interpellent,

Accompagnés parfois de bandes de goélands.

.

Entre rêve et réalité, l’on en ferait tout le tour,

Avec des variations de paysages selon les cotés

Selon la météo, selon l’heure, selon les marées,

Selon mer intérieure, calme, extérieure, agitée.

.

À l’intérieur, maisons en pierre et enchevêtrées,

Donne à ce village de caractère, un beau cachet,

Avec sa place du marché, cafés-restaurant, église

Sans parler cimetière qui s’avère des plus marins.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

 .

      Ile-Grande,  Q  excroissance de terre,

       De dunes, de  U   sables, de pierres,

            Émerge d’un    L  découpage de mer

                Entre ses ports  Q    routes, carrières.

       U

                 Ile-Grande   E  bouton du continent,

               Bien fleurie, à  *   chaque printemps,

             Diffuse parfums    d’iodes en autant

          De paysages   A  sauvagement vivants.

R ………..

    Ile-Grande :   T mouvements de houles

     Attirent toujours   *   autant, les foules,

      Quand, la tempête, E   gronde et roule,

           Et, de ses grands   N   airs, vous … saoule.

T

           Ses bruyères,   R maisons, fêtes annuelles,

         Autant de raisons   E   pour poser ses ailes.

     Son sentier  GR  34   *   dit des douaniers,

   En fait le tour, mar  L  cheurs par milliers

   E

 Ses plages, bien    à l’abri, en criques,

      Permettent ici plon  R  gées aquatiques,

            Où troupes d’enfants,  Ê    sympathiques,

                Viennent s’initier   V  au sport nautique.

            E

                   Ses bateaux   *    accostant jetée du port,

               Sont contraints  E   de naviguer au nord,

           De passer entre les   T   cailloux : dehors,

         Sont en grand danger      par vents forts.

                L      

    Ses rochers et galets   A comme digues

        Nettoient pollutions    que prodiguent

           Les effluves de nitrates  R qu’irriguent

                 Algues, d’odeurs qui  É  vous fatiguent.

                                        A

                   Ses marais, en eaux  L    salées, recèlent

                  Belles diversités de    I    plantes, patelles,

               Voire de planctons   T  qui s’amoncellent

            Pour les oiseaux   É  goélands ou sittèles.

          *

          Ses dunes herbeuses  I  font le dos rond

             Aux marées pleines   L  en eaux de fonds,

                 Forces des vents font   E   bruit d’orphéon,

                       Hantant pins mariti     mes et lits bretons.

                                 G

                          Son mégalithe celtique  R      en plein milieu,   

                           Une allée couverte de    A  légende mystique

                            D’Arthur évoquent son  N     passé magique

                             Issu de temps, féodaux,    D    préhistoriques.

                                             E

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Dessin qui semble assez proche

Sentier des douaniers côtier,

En un paysage, faisant le tour d’ile

 Ou longeant la mer  et  balisé  en GR.

.

282 4

.

Sentier des douaniers, en tour mon ile,

En bord de mer :

Quatre paysages, et des plus diversifiés,

Vous sont proposés.

.

 Symbolique 

Au fil des marées,       l’Ile Grande

Nous fait découvrir     différents visages

Et rend accessible       ou non les diverses îles

Qui l’entourent :      sentier des douaniers,

Balisé GR,    long       de 7 km vous permettra

De faire le tour de       l’île en 1 h30 environ.

Longeant la mer il      vous fait découvrir

Le   petit  port  de         Saint-Sauveur,

Les  marais   de            Kervoalant,

Plages de galets,          de sable fin,

Près des dunes de        Toul Gwenn.

Les légendaires îles         Canton, Aval,

L’île Morvil, et le rocher          du    Corbeau,

L’allée couverte, fontaine de        Saint Sauveur.

bretagne-cotedegranitrose.com… le-tour-de-l-ile-grande

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Sentier des douaniers, en tour mon ile,

En bord de mer :

Où, quatre paysages, et des plus diversifiés,

Vous sont proposés.

.

Symbolique de fond

.

Le temps d’un long      week-end,

Partez en découverte      de la Côte

De  Granit  Rose  sur          le   GR  34.

Au départ Lannion,           vous longerez

Les rives   du Léguer          avant d’arriver

Sur la Côte de Granit         Rose aux célèbres

Rochers colorés et de          formes insolites.

Le premier «sentier            des douaniers»

A été créé après                la    Révolution

En  1791  afin  de        lutter  contre  les

Contrebandiers       après être tombé

En  désuétude      il a été  réhabilité

En 1968 sur     ce parcours côtier

Nombre paysages à découvrir.

cotesdarmor.com/balades-et-randonnees/

a-pied/itinerance/gr-34-lannion-perros-guirec

 .

.

Fond/forme 

 .

Le sentier des douaniers  fait  le  tour de l’Ile

Attire grand nombre de marcheurs  de ville,

Se réjouissant de ses diversités de paysages

 .

Sans parler de l’intérieur, des plus typiques,

Marées se succédant, décalant, chaque jour,

Font apparaitre estran riche de découvertes

 .

Telles que les plages  de sables fins et jaunes,

Des rochers roses  de formes et tailles, variés

Des ilots et des promontoires un peu partout,

Des luminosités changeantes durant journées

Des vallées encaissées  et  diversement boisés !

.

 Textuels et illustrations >> 

281 – Son port : un vrai havre du pêcheur

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

À l’est, à l’ouest, au nord, au sud : des abris,

Mais un seul port pour quatre pécheurs pros,

Partant en mer pour poisson ou crustacé beau

Accompagnés d’amateurs, appétits plus petits.

.

Ils embarquent  vers  les cinq heures du matin,

Selon marées, pêcheurs  reviennent vers midi :

Quel que soit le temps, la mer, voire le crachin,

Leurs filets  et casiers, ne dorment pas, la nuit.

.

Ils accostent  en douceur, sans heurter la jetée,

Arrimés : ils débarquent  leurs caisses, pleines.

Goélands les entourent, en criant leurs peines,

Le poisson se fait rare, et les prix vont flamber.

.

Le port est un pur paradis pour les plaisanciers,

Qui viennent s’accrocher sur l’une de ses bouées,

Ramant en annexe  pour embarquer, débarquer,

Pour belle croisière, entre  des  cailloux, émergés.

.

Parfois, le vent  s’engouffre, en flots, dans  sa baie,

Vagues se brisent, s’étalent et se couchent en paix,

Passé la tourelle, qui marque  l’entrée  de son port,

Eau de mer, montante, recouvre môle : sauvegarde.

.

L’hiver, ancien port détruit, derrière lui, se fait abri

Pour bateaux et voiliers, venus s’échouer, désarmer.

On les trouve, couchés, sur le flanc, à chaque marée,

Leurs mats, dans tous les sens, ou quilles, enfoncées.

.

Le port est une invitation à visiter … les ilots voisins,

Qui le protègent des mers en furie, lors des tempêtes,

Plus encore, un appel au départ, pour large … marin,

Chaque année, vers la mi-août, on lui célèbre sa fête.

.

Ses bateaux sur bouées, accostés  le long de sa jetée,

Lui font comme des couronnes, par môle, pénétrée.

Les touristes, marins, s’y croisent, parfois, étonnés

De tel havre du pécheur, invisible, bien qu’animé.

.

Port Saint Sauveur est nom qu’on lui a … donné

Sauveur de ces marins perdus en mer chavirés

Tant d’histoires et légendes l’attestent encore

On ne serait en sécurité que rentré au port.

.

Un port demeure un symbole départ,

En bateau le matin pour la mer

Et la journée, et d’arrivée,

Le soir, de la croisière.

.

Extensions

.

C’est avant tout un abri

Pour mettre tous bateaux

Sécurité en cas de tempête

Voire pour le mettre à terre

Pour le réparer, ou  charger

Ou décharger tous les vivres

Voire instruments de pêche

Et aussi, résultats de sortie.

.

Deux catégories se croisent

Pécheurs   et   plaisanciers,

Et, parmi  les plaisanciers,

Ceux qui ont des bateaux

À moteur ou des voiliers

Et parmi les pécheurs,

Les   professionnels

Et  les amateurs.

Tout le monde

S’y affaire

Bien.

.

Pas plus de trois bateaux de pêche de dix à douze mètres

Qui accostent au quai de la jetée à marée haute seulement.

Les conditions sont très rudes, et la pêche parfois moyenne.

Le port est accueillant et bien protégé des vents dominants,

Les pécheurs débarquent pêche sous une nuée de goélands

La jetés porte bien son nom : elle donne envie de se jeter

À l’eau et nager comme poisson au milieu des bateaux

Ports côtiers, plaisanciers, ont leur charme et fêtes :

Fête de la mer accueille deux mille estivants, été.

.

Le port,  au bout  de l’Ile-Grande,  comporte

Deux  jetées, pour  embarquer, débarquer :

Une petite, plus ancienne de vingt mètres,

Longue, plus large, haute, de cent mètres.

.

Trois/quatre bateaux de pécheurs côtiers,

Débarquent produit de leur pèche/journée

En plus des pêcheurs amateurs, vacanciers,

Qui exhibent parfois des prises imposantes !

.

Fragments

 .

Un port, par définition, constitue un abri,

Avec aménagement par rapport à une anse

L’hiver, celle du sud-ouest,  sert de remises

 En accrochant son ancre en vase, profonde !

.

À l’ile-grande, le port est réduit  à deux cales,

Une plus petite et ancienne, pour les annexes,

Plus grande, nouvelle, pour bateaux pécheurs

Tous les bateaux sont parqués aux mouillages.

.

L’été, les  plaisanciers  y  viennent, en nombre :

 Plus d’une centaine de bateaux, sur ses bouées :

De toutes formes en petites tailles, fond sableux

Et hauteurs d’eaux en font s’échouer la plupart !

.

C’est aussi ce qui fait son charme … pittoresque :

On prend plaisir à s’avancer jusqu’en bout de cale

Pour admirer sa tourelle, ses ilots pour son entrée

Au point de prendre un bateau pour … s’échapper.

.

Il fut un temps où il y avait vingt bateaux de pêche,

Et de nos jours il n’en reste que trois, professionnels

Reste est constitué pêcheurs amateurs, plaisanciers

Avec tout de même une fête la mer, bien organisée.

..

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

À l’est, à l’ouest, au nord, au sud, des abris

Mais un seul port pour quatre pécheurs pros

Partant en mer pour poisson ou crustacé beau

Accompagnés d’amateurs, appétits plus petits.

.

UN PORT 

Ils embarquent  vers  les cinq heures du matin,

Selon marées, pêcheurs  reviennent vers midi :

Quel que soit le temps, la mer, voire le crachin,

Leurs filets  et casiers, ne dorment pas, la nuit.

.

Ils accostent  en douceur, sans heurter la jetée,

Arrimés : ils débarquent  leurs caisses, pleines.

Goélands les entourent, en criant leurs peines,

Le poisson se fait rare, et les prix vont flamber.

.

Le port est un pur paradis pour les plaisanciers,

Qui viennent s’accrocher sur l’une de ses bouées,

Ramant en annexe  pour embarquer, débarquer,

Pour belle croisière, entre  des  cailloux, émergés.

.

VRAI    HAVRE

Parfois, le vent  s’engouffre, en flots, dans  sa baie,

Vagues se brisent, s’étalent et se couchent en paix,

Passé la tourelle, qui marque  l’entrée  de son port,

Eau de mer montante, recouvre môle : sauvegarde.

.

L‘hiver, ancien port détruit, derrière lui, se fait abri

Pour bateaux et voiliers, venus s’échouer, désarmer.

On les trouve, couchés, sur le flanc, à chaque marée,

Leurs mats, dans tous les sens, ou quilles, enfoncées.

.

Le port est une invitation à visiter … les ilots voisins,

Qui le protègent des mers en furie, lors des tempêtes,

Plus encore, un appel au départ, pour large … marin,

Chaque année vers la mi-août, on lui célèbre sa fête.

.

DU  PÊCHEUR    

Ses bateaux sur bouées, accostés le long de sa jetée,

Lui font comme des couronnes, par môle, pénétrée.

Les touristes, marins, s’y croisent, parfois, étonnés

De tel havre du pécheur, invisible, bien qu’animé.

.

Port Saint Sauveur est nom qu’on lui a … donné

Sauveur de ces marins perdus en mer chavirés

Tant d’histoires et légendes l’attestent encore

On ne serait en sécurité que rentré au port.

.

Un port demeure un symbole départ,

En bateau le matin pour la mer

Et la journée, et d’arrivée,

Le soir, de la croisière.

.

Forme

.


.

Évocation 

.

Une forme de bateau

Apparentée  plutôt   à

Un bateau de pêche

Qu’à un de plaisance !

.

281 4

.

 Bateau de pêche, débarquant

Ses poissons, direct sur le quai :

Petit,  artisanal,  mais toujours

Près de la côte et de la marée !

 .

Symbolique

.

^

Bateau

 de       pêche

Est dénomination

Désigne tous navires

Qui pratiquent la pêche.

Tous  seront conçus  pour

Les pratiques  de  la  pêche

Parfois  même la vie à bord

Durant  de longues périodes

Tout en respectant certaines

Règles  de  sécurité  en  mer,

Car les conditions de travail

Et vie y sont souvent rudes.

Distingue souvent la pêche

Artisanale et industrielle.

wikipedia.org/wiki/Navire pêche

.

.

Fond

.

Évocation

.

281 6

.

Bateau de pêche, à la palangre

Pour gros poissons pélagiques

Industriel,  lors super équipé

Loin de côte et de marée !

.

Symbolique 

 .

Bateaux de pêche moderne

Auront ajouté un certain confort,

Avec  les  instruments  de  navigation

Ont rendu les routes maritimes plus sûres,

Car la vie en mer a, longtemps, été associée à

Conditions spartiates et dangers omniprésents,

La mer rappelant aux Hommes  la supériorité

De la nature, lors tant qu’il n’atteint pas une

Taille  suffisante, un bateau  reste  un objet

Soumis aux caprices du vent et vagues,

La vie à bord devient lors une lutte

Constante  contre   l’humidité,

Les mouvements brusques

Ou  le  mal  de   mer

 Le mal d’enfer

Amer

 .

.

Fond/forme 

 .

Comment imaginer une ile sans son port,

Ne serait-ce que pour y accoster tous temps

Et pour accueillir  les bateaux des pêcheurs,

Que ce soit  professionnels, voire amateurs,

Sans compter des voiliers voire barcasses

Plaisanciers, de plus en plus nombreux,

À venir s’accrocher sur un corps mort

En vue de s’y échouer à marée basse,

Nombre touristes curieux d’assister

Aux retours de pêche, pittoresque

Déchargement casiers, poissons.

.

Textuels et illustrations   >> 

280 – Son pont : un passe-muraille magique

 Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’eau a coulé sous le pont, de mon ile, et dans tous les sens,

Sous tous les temps qui l’ont traversé, même en vacances.

Lors il reste pont d’infortune fait par moyens de fortune

Qui ne s’éclaire de nuit que sous la lumière de la lune.

Passant : en traversant, à son parapet, accroche-toi,

Sinon son vent t’emportera, en son eau te noiera.

.

Sur le pont d’ile, les voitures,

Les passants    viennent, vont

Faudrait prendre   un bateau,

Pour l’atteindre     autrement,

Ils se croisent  se rencontrent,

Sur ce point de passage obligé

L’endroit  où ils   se montrent,

Car, sous lui, coule et roucoule

Des eaux en    courant marées,

Parfois comme filets ruisseaux,

Parfois comme torrent, poussé.

.

Les eaux des lagunes en marais

Passent par  un  étroit  passage,

Heurtant en masses, son goulot,

Formant un vrai remue-ménage.

Sur ce pont sur lequel s’enhardir

Tombent la pluie, courent nuages

Soufflés    par  des  doux  zéphyrs,

Si ce n’est pas par violents orages

La pluie vous vient à l’horizontale,

Sur les yeux, front, nez, en bouche

En moins d’une minute vous aurez

L’eau du ciel comme  une douche.

.

Mais il arrive de le franchir, le soir,

De stress, de fatigue, émotion, ivre.

À peine, au-delà,  vous vous mettez

 À voyager, à  rêver, à, enfin, revivre.

Alors, si, tel pont est bien  physique,

Il est aussi, et plus encore, magique,

Vrai qu’en le passant, les problèmes,

Soucis s’envolent, antinévralgiques !

Il est ce passe-muraille, bien  au-delà

 De tous les miroirs ….. hypnagogiques,

Il crée des Univers fantasmagoriques,

Défiant toutes les lois, toutes logiques.

.

Il suffit de passer le pont : vous êtes ailleurs, autre monde,

Loin du continent, ses manipulations, scandales immondes.

S’il suffisait de couper le pont, pour s’isoler, partir à la dérive,

Que d’insulaires prendraient le large, avec mer, pour seule rive.

Mais, les temps, ne sont plus, où, l’on allait, à pied, par  la  grève,

Sur le continent, pendant l’hiver, chercher refuge, lors on en crève.

.

Extensions

.

Le pont est un symbole de lien,

De passage difficile à franchir,

De frontière  asymétrique

Lorsque   les  deux  côtés

Ne sont pas symétriques.

.

Le pont  de  l’Ile Grande

N’est ni haut …   ni long

Et certains  l’ont franchi

Sans s’en rendre compte

Lors ce n’est qu’arrivé au

.

Lieu  port  Saint Sauveur,

Qu’ils s’enquièrent du bac

Pour aller sur l’ile, en face,

L’ile Canton n’abritant aucune

Habitation, totalement déserte.

.

Bien que l’on soit assez loin du pont de la légende arthurienne,

Encore que, l’ile d’Aval (Avalon) est présumée être son tombeau,

Il n’empêche qu’il joue un rôle de…sas, d’une frontière, à franchir,

 Laissant derrière un immense continent,  avec tous ses problèmes,

Que la paix, relative, de l’île, vient compenser pour s’en remettre.

Banalité de construction du pont, faute d’imagination, argent,

Est, elle aussi, compensée par la richesse intérieure de l’ile.

.

Il existe une flopée de formes de ponts :

Le pont à voûtes … le pont à poutres ;

Le pont en arc …  le pont à haubans ;

Le pont suspendu … ce qui fait cinq.

.

Expression comme « jeter un pont »

Franchir un pont,  au milieu du pont,

Ou «couper les ponts avec quelqu’un»

Sont des symboles de communication.

.

En France, un pont demeure  considéré

Comme ouvrage d’art  Ponts & Chaussée

Et le calendrier ne serait pas en reste avec

Le pont de Pâques, de Pentecôte, de Noël !

.

Fragments

.

Il suffit de passer … le pont :

Pas un chef d’œuvre,  ma foi,

Mais, fort pratique, fort utile,

Par où passe eau,  électricité !

.

Un bateau peut y passer dessous,

À grande marée, y compris voilier,

Régate faisant le tour d’Ile Grande,

A lieu chaque année, pour y arriver.

.

Rassurez-vous, mâts étant trop haut,

On les couche sur le côté pour passer,

Si ce n’est pas un vrai passe muraille,

Ça lui ressemble, le jour du spectacle !

.

Presqu’île en 1891, date de construction

Du pont, reconstruit en 1946  et en 1974

Il vaut mieux, en été résidé pas trop loin

Sinon, pour l’atteindre, pour  le franchir,

.

Avant lui, il y avait un chemin de grève,

Praticable, uniquement, à marée basse :

De ce fait il est arrivé bien des aventures

Aux ignorants, imprudents aux passages.

..

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

L’eau a coulé sous le pont, de mon ile, et dans tous les sens,

Sous tous les temps qui l’ont traversé, même en vacances.

Lors il reste pont d’infortune fait par moyens de fortune

Qui ne s’éclaire de nuit que sous la lumière de la lune.

Passant : en traversant, à son parapet, accroche-toi,

Sinon son vent t’emportera, en son eau te noiera.

.

Sur le pont d’ile,    P        les voitures,

Les passants          O    viennent, vont

Faudrait prendre  N          un bateau,

Pour l’atteindre     T          autrement,

Ils se croisent        *    se rencontrent,

Sur ce point de     P     passage obligé

L’endroit où ils    A         se montrent,

Car, sous lui,       S  coule et roucoule,

Des eaux en        S     courant marées,

Parfois comme  E       filets ruisseaux,

Parfois comme  *        torrent, poussé.

Les eaux des    M   lagunes en marais,

Passent par     U      un étroit passage,

Heurtant en   R     masses, son goulot,

Formant un   A    vrai remue-ménage.

Sur ce pont,  I     sur lequel s’enhardir

Tombent     L   pluies, courent nuages

Soufflés     L      par des doux zéphyrs,

Si ce n’est E    pas par violents orages.

La pluie  *   vous vient, à l’horizontale,

Sur les   M  yeux, front, nez, en bouche

En moins  A   d’une minute vous aurez

L’eau  du ciel G  comme  une  douche.

Mais il arrive de  I   le franchir, le soir,

De stress, de fatigue  Q   émotion, ivre.

À peine, au-delà, vous   U   vous mettez

 À voyager, à  rêver, à enfin  E    revivre.

Alors, si, tel pont   est   bien  physique,

Il est aussi, et  plus  encore,  magique,

Vrai qu’en  le  passant,  les problèmes,

Soucis   s’envolent,  antinévralgiques !

Il est ce  passe-muraille, bien  au-delà

 De tous les miroirs ….. hypnagogiques,

Il crée des Univers  fantasmagoriques,

Défiant toutes les lois, toutes logiques.

.

Il suffit de passer le pont : vous êtes ailleurs, autre monde,

Loin du continent, ses manipulations, scandales immondes.

S’il suffisait de couper le pont, pour s’isoler, partir à la dérive,

Que d’insulaires prendraient le large, avec mer, pour seule rive.

Mais, les temps, ne sont plus, où, l’on allait, à pied, par  la  grève,

Sur le continent, pendant l’hiver, chercher refuge, lors on en crève.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un petit pont certainement,

Pont frontière, probablement 

Ou voire l’un de ses piliers

Pour éviter isolement.

.

280 4

.

Interprétation d’inspiration magique

Pour franchir un  pont :

Mais un pont restera, toujours, un lieu

De passage, lieu de frontière.

Un pont établi un passage

Entre deux rives de rivière,

Ici entre un continent et l’ile,

Si fait que forme épouse fond !

 .

Symbolique 

 .

Un pont est une belle construction<<<<<<<<<<<<<<<<

  Pour franchir n’importe quel cours d’eau. <<<<<<<<<<<

 

Il est  le symbole              du  passage.

Ce type  de pont                reste présent

Dans  de  nomb              reuses légendes.

La plus connue                est certainement

Légende arthu                rienne en laquelle,

Les héros doivent                 franchir un pont

S’avérant plus ou                  moins dangereux,

Tant  tous ces ponts                  sont des épreuves

Que les héros devront,                  bien, surmonter.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

280 6

.

Interprétation d’inspiration magique

Pour franchir un  pont :

Mais un pont restera, toujours, un lieu

De passage, lieu de frontière.

.

Symbolique

.

Une frontière                 est un espace

D’épaisseur                  variable, de la

Ligne ima                     ginaire à un

Espace parti          culier séparant

Ou joignant           deux territoires,

Deux États                        souverains.

 

Elle est marquée par un

Symbolisme fort en connotations

De barrière ou jonction.

 

Dans le système international actuel,

Qui se caractérise par la coexistence

D’environ   200  États,  le  nombre

De  frontières  actuelles  doit  être

Également multiplié par centaines

Mais d’un autre côté, la notion d’un

Monde «sans frontières» apparition.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Le pont  qui relie l’Île-Grande au continent

Date de 1891, reconstruit en 1946 puis 1974

Passant entre temps de 150 habitants à 600.

.

Aujourd’hui, circulation est très intense, l’été

L’ile atteignant 3000 résidents en plein été !

.

Mais pour moi, qui y réside en permanence,

Il aura, toujours, fait son office de frontière

Entre problème de continent, calme séjour.

.

 Textuels et illustrations   >> 

279 – Ses habitants aux caractères trempés

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Combien de résidents, ouvriers ou carriers ou marins,

De père en fils, et, ce, depuis nombre de générations,

Ont construit leur masure pour tenter de survivre,

Devenus aujourd’hui enchantements de pierres

À vendre, à cœur fendre, source de passion,

À contempler  des vents violents de mer,

Procurant des frissons à en découdre,

À tremper à leur tour le caractère.

.

Les gens de mon ile,

Même trempés de pluie,

Ont une force de caractère,

Ne se laissant jamais mener,

Par quelques vents contraires.

Des  fois,  ils se disent … un peu

À part des gens …  du continent !

.

À peine  s’ils tolèrent  nuées l’été,

Touristes, des plus envahissants.

La vie s’organise, toute l’année,

Entre les cafés et restaurants,

Voire dans la salle des fêtes

Pour  les soirées animées.

.

Passants promeneurs, visitez-là,

Mais par pitié ne vous y arrêtez pas

Trop longtemps, elle pourrait capturer

Votre âme vagabonde  voire l’émerveiller,

Et ne jamais vous la rendre, de votre vivant.

.

Tous ceux qui y sont nés, ceux qui l’ont habité

Y restent attachés, vie durant comme des enfants

À qui ils ont donné beaucoup plus que leurs cœurs :

Fidélité à toutes épreuves, qui en fait leurs bonheurs.

.

Caractère trempé,  asséché par un souffle d’air constant,

Du nord au sud, d’est en ouest, sans cesse, la traversant

Mon ile, bien que petite  par sa surface, parait immense,

Dès qu’on s’emploie à en faire le tour en découvrance

Ses habitants sont fort discrets mais diserts, sur elle.

.

Et parfois ils se sentent comme pousser des ailes,

Pour s’envoler comme les oiseaux … au-dessus

De la mêlée de gens, provenant du continent

Qui veulent leur ravir leur territoire issu

De leurs travaux, de  forçat séculaire,

De mer, de pierre d’air, caractère.

.

L’ile protège l’ile régale

Les oiseaux du littoral.

Sa mission : son plaisir

Est d’initier et d’instruire,

Sur une  réserve des Sept Iles

Couples macareux, fous de Bassan

Qu’elle observe et puis qu’elle préserve.

.

Extensions

.

L’attachement des habitants

À leur île reste essentiel pour eux,

Sans esprit de clocher ou de supériorité,

Simplement être de là et être content d’y vivre.

Une ile où la quasi majorité des maisons

Sont en pierres, des maisons,

Petites, à taille humaine,

En absence d’immeuble

Sans route  circulaire !

.

Diverses activités d’ile concourent à sa renommée,

Sa ligue de protection des oiseaux du littoral (LPO)

Et sa base nautique dont j’étais membre du bureau,

Par ailleurs, deux campings  (un municipal et privé),

Deux cafés restaurant, une épicerie, agence  location,

 Deux salles d’expositions peintures, une salle des fêtes

Et j’en passe, car la population estivale triple en été !

Caractères trempés, c’est certain, au vu de son passé

De tailleurs de pierres et de pêcheurs de crustacés !

.

Lors on est tailleurs de pierres

Sinon pécheurs  en haute mer,

L’on pourra avoir du caractère

Autant que leur Nature, mère.

.

Bien que la pierre soit solide,

Bien que la mer  soit liquide,

Leur caractère reste garanti

En ilien et des plus aboutis

.

Qui regarde  le continent

Comme une autre terre

Presqu’autre planète,

Qui n’est pas d’ici !

.

Fragments 

.

Les habitants de l’Ile-Grande

 600  résidents,  permanents,

Et 6000, de passage, en été,

Se sont peu à peu mélangés.

.

Durant trois derniers siècles,

On y trouvait principalement

Des marins et des …  carriers

Des lavandières et ouvrières.

.

Fallait avoir caractère trempé

Pour y vivre et pour prospérer

Lors climat n’était pas porteur

Et les résidents, peu appréciés.

.

La plupart des pavés parisiens,

Proviendraient de l’Ile-Grande,

Lors des rénovations du centre,

On en a fait venir, Nord France.

.

C’est dire c’est une ile contrastée

Qui, peu à peu, se sera gentrifiée,

Jusqu’à devenir un spot de riches,

Poussant autochtones : continent !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

 .

Combien de résidents, ouvriers ou carriers ou marins,

De père en fils, et, ce, depuis nombre de générations,

Ont construit leur masure pour tenter de survivre,

Devenus aujourd’hui enchantements de pierres

À vendre, à cœur fendre, source de passion,

À contempler  des vents violents de mer,

Procurant des frissons à en découdre,

À tremper à leur tour le caractère.

Les gens de mon ile,

Même trempés de pluie,

Ont une force de caractère,

Ne se laissant jamais mener,

Par quelques vents contraires.

Des  fois,  ils se disent … un peu

À part des gens … du continent !

À peine  s’ils tolèrent  nuées l’été,

Touristes, des plus envahissants.

La vie s’organise, toute l’année,

Entre les cafés et restaurants,

Voire dans la salle des fêtes

Pour   H        les soirées animées.

Passants  A  promeneurs, visitez-là,

Mais par pitié B   ne vous y arrêtez pas,

Trop longtemps    I  elle pourrait capturer

Votre âme vagabon   T de  voire l’émerveiller,

Et ne jamais vous la rend  A re,  de votre vivant.

Tous ceux qui y sont nés, ceux  N     qui l’ont habité

Y restent attachés, vie   *  durant T comme des enfants

À qui ils ont donné  *   beaucoup  S plus que leurs cœurs :

Fidélité à toutes   C    épreuves, qui en fait leurs bonheurs.

Caractère trempé,  A  asséché par un souffle d’air constant,

Du nord au sud, d’est  R   en ouest, sans cesse, la traversant

Mon ile, bien que petite  A  par sa surface, parait immense,

Dès qu’on s’emploie à en     C   faire le tour en découvrance

Ses habitants sont fort discrets  T     mais diserts, sur elle,

Et parfois ils se sentent comme … È ….. pousser des ailes,

Pour s’envoler comme les oiseaux …R…..……… au-dessus

De la mêlée de gens, provenant….…E………du continent

Qui veulent leur ravir leur ..……S………. territoire, issu

De leurs travaux, de …………….…..… forçat séculaire,

De mer, de pierre …….…T….…….…d’air, caractère.

L‘ile protège ………………R…………………l’ile régale

Les oiseaux ………………E……….………du littoral.

Sa mission ……..………M……………..son plaisir

Est d’initier ………..…P…………….d’instruire,

Sur la réserve ….……É…….… des Sept Iles

Couples macareux  S     fous de Bassan

Qu’elle observe, et, qu’elle préserve !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une lampe à pétrole, avec verre,

Un vase étrusque ou d’ornement,

Voire la silhouette d’un pêcheur

À la ligne, des plus déterminés.

.

279 4

.

Habitant ayant ligne de pêche,

Et caractère plutôt bien trempé :

Ça pourrait être moi tout autant

Que vous, étant bien déterminé.

.

Symbolique

 .

Le pêcheur

 Est une personne

Capturant poissons,

Ou coquillages.

Il symbolise  la patience  et la ruse.

La pêche est l’une des plus anciennes

Activités connues de notre humanité.

Elle est associée à  notre besoin vital

De se nourrir  et elle  s’inscrit dans

Chaîne alimentaire d’écosystème.

L’ouverture pêche  au printemps

Est  associée  au  renouvellement

Du cycle perpétuel  de  la nature.

Évoque bien des fêtes païennes,

Et chrétiennes  du printemps,

Notamment  pour   Pâques,

Symbole de résurrection.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-pêcheur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

279 6

.

Habitant ayant ligne de pêche,

Et caractère plutôt bien trempé :

Ça pourrait être moi, tout autant

Que vous, étant bien déterminé.

.

Symbolique 

.

 

Détermination peut être définie

Comme  la qualité  d’une personne

Qui a décidé de faire quelque chose

Ou réaliser quelque chose  et qui ne

Cesserait jusqu’à ce  qu’elle  atteigne

Son objectif ou la cible qu’elle a visée.

 

On pourra dire que la détermination

Peut se traduire par un élan mental

Qui va permettre à un individu

De rester concentré, sans

Perdre espoir sur son

Objectif de résultat.

 

Entêtement est le fait de persister

Dans  un  comportement volontaire

Sans tenir compte des circonstances.

imd-human-transition.com/

determination-entetement

 .

.

Fond/forme 

.

En Ile-Grande, il y a cinquante ans

On y trouvait trois sortes de métiers

Les pécheurs, au port Saint Sauveur,

Les carriers, sur le front de mer, ilots,

Les ouvriers, ouvrières pour continent.

.

Aujourd’hui, avec résidence  secondaire,

On assiste à une plus  forte gentrification

Qui fait, de l’île, un haut lieu de tourisme,

Mais le caractère, des anciens, demeure,

Intact bien que tendant à se normaliser.

.

 Textuels et illustrations  >>

278 – Ses dunes, sables, marais, herbes marines

 Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Quand les dunes et les marais,

Sont dit des paysages marins,

Sont des paysages féminins,

On s’y promène, engage,

On s’y plait et sans fin,

Lors estran sera lieu,

Aventure pour mer,

En terre où vie palpite,

Sans être  vraiment, perçue,

Ou sans être vraiment reconnue !

.

Et d’une : elle n’est pas la seule à  posséder une mer  de sable,

On prétend que dunes sont sensibles au roulement de vents

Est-ce  raison pour laquelle elles dressent leur buste devant

Les pas des foules des passants les piétinant infortunément

Elles s’arrondissent puis s’incurvent, sous la force des vents,

Et  font le gros dos, lors un nuage de sable vole, tant que tant,

Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes  d’herbes le  préservant.

.

Et de deux : elle  ne  se dit  pas,  du marais,  marée responsable,

La peau de sa mer de sable  se plissant, parfois, de vaguelettes

Où des lianes d’algues, s’étalent pour le recouvrir, ou décorer

Le fond de l’océan de vase, se soustrayant  momentanément

À la marée, revenant très vite l’immerger en forts courants.

Parfois, roches, amas de cailloux forment une excroissance,

Un abri pour coquillages et poissons, en mal de survivances,

Qu’aux grandes marées, des pêcheurs, appelés «du dimanche»

Ramassent, à la pelle,  les seaux  et râteaux, en fond de Manche.

.

Et de trois : le  marais  s’est  envasé,  d’un  seul  côté  du  pont 

Le marais s’accommode des variations d’humidité et chaleur

L’été, il nous fait l’honneur  de nous offrir plus d’une… fleur

Bien qu’insensibles à regards  égards, valeurs, et, honneurs.

Comment fixer une limite nette  entre  la terre, la vase, l’eau,

Tant  les imbrications de ces trois,  forment ensembles beaux

Enchantant le levant, le couchant, la pleine marée, mortes eaux.

.

Et de quatre : entre  deux  eaux, marées  respirent  air  à  fond.

On s’y enfonce, dès  lors qu’on y marche, en dépit  de sa flore,

Qui le couvre de son manteau de verdure, claire  ou sombre,

Les nuances, de jaunes, de gris, et de verts  et leurs ombres,

Attirent les oiseaux, échassiers qui, dans les vases, picorent,

Les vers de mer, bigorneaux, berniques insectes  ou racines,

Tout sera bon  aux oiseaux, pour leur éviter  de crier  famine.

On les voit, par-ci, ou par-là, picorer, sur place, avant que, fols,

Des  passants  ne  les  fusillent  pour  les  mitrailler  en  plein  vol.

.

Extensions

.

Dunes et marais sont

Des plus familiers de l’estran,

Il s’agit bien de cette bande entre

La haute mer et la basse mer, sur côte

Qui se découvre et puis qui se recouvre

Toutes les douze heures avec la marée

Mais les dunes seront en amont,

Les marais sont en retrait.

.

Dunes part et de l’autre, du pont de l’Île-Grande,

Elles s’étalent  avec leurs herbes, leur sable blanc

Elles sont comme transition entre mer et terre.

Les marais les prolongent…en se diversifiant

En tourbière d’un côté, en vase de l’autre.

Ils donnent une touche romantique,

À ces espaces déjà magiques,

Et, parfois, poétiques,

En  aquarelles,

Sensuelles.

.

Tout à l’Est de mon Ile-Grande,

Le sable de la dune et de la plage

Sont en proximité,  en continuité,

Seule une végétation les distingue

.

Tout au Sud  de  mon  Ile-Grande,

Le marais s’étend, du pont jusqu’à

La petite presqu’ile  de Rulosquet,

Avec présence oiseaux limicoles.

.

Au Nord-Ouest de l’Ile-Grande

Un mixte de plages et roches

Son côté exposé aux vents

D’impression sauvage.

.

Fragments

.

L’Ile-Grande possède quatre façades :

La façade nord-ouest est la plus longue,

La plus déchiquetée, exposée aux vagues

Aux vents, aux intempéries et aux dégâts.

.

Et les trois autres bénéficient d’un retrait,

Dans une sorte de lac ou de mer intérieure,

De fait, elles sont mieux protégées, abritées,

On y trouve des plages, des dunes et marais !

.

Battue par les vents iodés, les pluies violentes,

La végétation a quelque difficulté à s’épanouir,

Sans compter que, certains pieds, randonneurs,

La foulent, l’écrasent, et l’abiment, en tous lieux.

.

Toutefois dunes ont été recouvertes de pruneliers

Résistant à presque tout, y compris au sel marin :

Des herbes hautes : euphorbes, achillées, ancolies,

Tiennent compagnie doigts de sorcières invasives.

.

Rien à voir et de loin avec bouteille, flasque, alcool

Il n’y a que la nature, et du naturel, qui poussent,

Entrecoupé de grands pins  ou de grands sapins,

Dont l’enracinement reste fragile aux tempêtes.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme   

 .

Quand les dunes et les marais,

Sont dit des paysages marins,

Sont des paysages féminins,

On s’y promène, engage,

On s’y plait et sans fin,

Lors estran sera lieu,

Aventure pour mer,

En terre où vie palpite,

Sans être  vraiment, perçue,

Ou sans être vraiment reconnue !

.

Et d’une : elle  n’est  pas  la seule  à  posséder  mer  de s able !

On prétend que dunes    D    sensibles aux roulements de vents

Est-ce  raison pour laquelle   U elles dressent leur buste devant

Les pas des foules des passants N  les piétinant, infortunément

Elles s’arrondissent, puis s’incurvent  E  sous la force des vents,

Et font le gros dos, lors un nuage de sable  S  vole tant que tant,

Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes  d’herbes le  préservant.

.

Et de deux : elle  ne  se dit  pas,  du marais,  marée responsable

La peau de sa mer  de sable  se plissant, parfois,  de  vaguelettes

Où des lianes d’algues s’étalent   S   pour le recouvrir ou décorer

Le fond de l’océan de vase, se sous  A   trayant  momentanément

À la marée, revenant très vite l’immer  B    ger en forts courants.

Parfois, roches, amas de cailloux forment   L    une excroissance,

Abri, pour coquillages, où, poissons, en mal     de survivances,

Qu’aux grandes marées des pêcheurs appelés    S    du dimanche

Ramassent, à la pelle,  les seaux  et râteaux, en fond de Manche.

.

Et de trois : le  marais  s’est  envasé,  d’un  seul  côté  du  pont !

Le marais s’accommode   M   des variations d’humidité, chaleur

L’été, il nous fait l’honneur    A    de nous offrir plus d’une… fleur

Bien qu’insensibles à regards   R    égards, valeurs, et, honneurs.

Comment fixer une limite nette  A     entre la terre, la vase, l’eau,

Tant les imbrications de ces trois    I    forment ensembles beaux

Enchantant le levant, couchant, plei   S   ne marée, mortes eaux.

.

Et de quatre : entre  deux  eaux, marées  respirent  air  à  fond.

On  s’y  enfonce, dès  lors  qu’on  y  marche, en  dépit  de sa flore,

Qui le couvre de son manteau    H   de verdure, claire ou sombre.

Les nuances, de jaunes, de gris,     E   et de verts et leurs ombres,

Attirent les oiseaux, échassiers qui,   R    dans les vases, picorent.

Les vers de mer, bigorneaux, berniques  B      insectes ou racines,

Tout est bon aux oiseaux pour leur éviter        de crier  famine.

On les voit, par-ci, par-là, picorer, sur place    S     avant que fols,

Des  passants  ne  les  fusillent  pour  les  mitrailler  en  plein  vol.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une bouteille, un flacon,

Une fiole, une flasque :

Oui mais : quel contenu

Pour un tel contenant ?

.

278 4

.

Une flasque à mettre du sable de dune,

Autant qu’une dose d’alcool

Tout contenant ne pourra présager,

À chaque fois de son contenu.

.

Symbolique 

.

La     flasque   à     alcool

Est à l’honneur mais pas

N’importe quelle flasque

Non pas  celle de l’alcoolique

Qui  souhaite  atteindre l’ivresse

En catimini à n’importe quelle heure

De la journée mais celle de l’hédoniste,

Qui saura en profiter avec parcimonie,

Partageant son contenu avec compère.

Remplie de whisky,  cognac  ou liqueur

Elle aura sa pertinence, pleine nature :

Lors d’une balade en forêt, près océan,

Ou bien encore en la haute-montagne,

Faites la courte halte  pour reprendre

Ses forces et son souffle,  plus longue,

Pour déjeuner copieux,  par exemple.

leparadigmedelelegance.wordpress.com/

inspiration-de-la-semaine-la-flasque

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une flasque à mettre du sable de dune,

Autant qu’une dose d’alcool

Tout contenant ne pourra présager,

À chaque fois de son contenu.

 .

Symbolique

 .

Interactions existent

En choix de l’aliment

Et son  contenant.

Fonction matériaux

Dans  lesquels  sera

Servi tout aliment,

Ce dernier n’a pas la

Même valeur à nos yeux.

Les couleurs  ou les formes

Du contenant et de l’aliment

Influencent nos perceptions,

En fonction  des   matériaux,

De notre vécu, nos habitudes,

De nos valeurs,  des contextes,

Seul,   au  travail,   en  famille,

Avec  des amis,  en collectivité,

De notre sensibilité et humeur,

Contenant perçu différemment.

auxplaisirs.over-blog.com/article-

.

.

Fond/forme 

 .

Dunes et marais cohabitent  de près

Comme les plages de sable et de galets.

 .

En guise et en forme, de rare végétation,

On trouvera quelques variétés arbustives,

 .

Et un bon nombre d’herbacées… invasives

Autant  les dunes  seront sèches, à mourir,

Autant les marais sont sources à grandir.

.

Textuels et illustrations   >> 

277 – Son cœur : un mégalithe de cinq mille ans

Textuels et illustrations  >>  

.

Plein cœur, sommet,

Sur flanc  ouest  de l’ile

Mégalithe de cinq mille ans

Veille  sur tous ses habitants.

Bien qu’elle ne soit  rien autre

Qu’amas terres roches, landes,

Nos  ancêtres  l’auront  investi

Il y a, de cela, bien longtemps.

.

Sur un côté, arpent plus sauvage

Et, sur l’autre, arpent plus vivant,

Et, aujourd’hui, on en fait le tour,

Ou bien  la traverse  par le milieu

Comme remettant ses pas en leurs

Lors, on se rapproche de nos aïeux,

Sachant dresser leurs pierres hautes

En guise de funéraires  monuments !

.

Alors,  certaines nuits …  l’on imagine,

Sous la pleine Lune,  et dans leur lande,

Apercevoir  quelques êtres préhistoriques

Errants  autour  de  leurs  Allées Couvertes.

Et l’on revit alors, un instant des plus sacrés,

D’une très étonnante, d’une très vieille religion

Et, qui ne nous aura laissé  aucunes autres traces,

Que de hautes pierres dressées, pierres de légendes.

.

Face à la mer les carriers ont creusé sous-sol graniteux

Pour construire leurs maisons en pierres, jaunes, grises :

C’est à peine sis les conditions de vie en ce temps requises

Diffèrent d’inconfort du temps de leur ancêtre caillouteux,

Tant ici sous le vent, la pluie, la vague, le sable, tutti quanti

La lutte des humains  contre éléments naturels, se poursuit.

.

Ses habitants se disent fiers d’être seuls à porter leurs croix.

Aucun d’eux n’a songé, jusqu’à présent, à quitter cet endroit

Où d’autres pierres levées, prétendues avoir poussé …çà et là

Le long des talus, dans les landes, les fougères, les sous-bois,

Se confondent avec les paysages, ou les rochers dans la mer,

Comme existant, depuis toujours comme sorties, de l’enfer !

.

L’enfer de l’Ile Grande, nantie de presque un millier de vies

S’est peu à peu transformé puis métamorphosé en paradis

Faisant plein d’envieux, prêts à débourser autant d’argent

Que pour maison parisienne  ou manoir sur le continent.

.

Perchés, sur une pierre d’une allée couverte, périscope :

On peut faire, des yeux, le tour de mon ile : émerveillé

De sa nature sauvage, conservée, intacte : gyroscope,

Dévoile le mystérieux attrait vous tenant prisonnier

Des cinq mille ans de son histoire et de son passé.

.

Un passé qu’il n’est plus nécessaire de raconter :

Son mégalithe force le respect des plus mérités

À vouloir en mourir en son cimetière, enterré.

.

.

Extensions

.

Enterré en mon ile

Où, tout souvenir mort-né

Emprunte chemin, allée d’éternité,

Face à la mer, ou, en débauche de stèles

Tombes en granit, et carrières attenantes

Ont été charriés par le port se situant

Dans son prolongement immédiat.

.

En Bretagne, les menhirs sont érigés seuls ou par alignements

S’ils ne sont pas en cercle comme Stonehenge, ou christianisés

Celui du jardin fait six mètres de long, trouvé derrière maison,

Mais il y a aussi les dolmens ou tables à deux, voire trois pieds,

Enfin les allées couvertes dont deux dans le coin d’Ile -Grande :

Voilà de quoi attester  qu’elle a été habitée il y a 4000 ans AJC

Quant  à leurs fonctions : rites funéraires, ou autres : mystère ?

C’est un plaisir que de les visiter, de convoquer son imaginaire,

Tant on se dit que, pour les lever, il fallait être Dieu ou Lucifer.

.

Mégalithe est un monument

Préhistorique étant formé d’un

Ou  de  plusieurs  blocs  de pierre,

Dont  les  formes les  plus  connues

Sont menhir, dolmen, allée couverte.

.

Ici, une seule et grande… allée couverte

Pas de menhir ni de dolmen, encore que,

On en a trouvé un en creusant fondations

Pour faire l’agrandissement de ma maison.

Lors je l’ai replanté, au fond de mon jardin :

Mes enfants, petits-enfants, grimpent dessus

Dès leurs cinq ans, comme leur premier défi !

.

.

277 – Calligramme  

.

Plein cœur, sommet,

Sur flanc  ouest  de l’ile

Mégalithe de cinq mille ans

Veille sur tous C ses habitants.

Bien qu’elle ne  O  soit rien autre

Qu’amas terres E   roches, landes,

Nos ancêtres    U  l’auront investi

Il y a, de cela    R bien longtemps.

Sur un côté, arpent plus sauvage,

Et, sur l’autre, arpent plus vivant,

Et aujourd’hui  Î on en fait le tour,

Ou on le traverse  L     par le milieu

On remet ses pas    E  dans les leurs

Lors, on se rapproche de nos aïeux,

Sachant dresser leurs pierres hautes

En guise de funéraires  monuments !

Alors, certaines nuits …  l’on imagine,

Sous la pleine Lune,  et dans leur lande,

Apercevoir quelques êtres préhistoriques

Errants autour  de leurs  Allées Couvertes !

Et l’on revit alors, un instant des plus sacrés,

D’une très étonnante, d’une très vieille religion

Et, qui ne nous aura laissé  aucunes autres traces,

Que de hautes pierres dressées : pierres de légendes !

Face à la mer les carriers ont creusé sous-sol graniteux

Pour construire leurs maisons en pierres, jaunes, grises :

C’est à peine sis les conditions de vie en ce temps requises

Diffèrent d’inconfort du temps de leur ancêtre caillouteux,

Tant ici sous le vent, la pluie, la vague, le sable, tutti quanti

La lutte des humains  contre éléments naturels, se poursuit.

Ses habitants se disent fiers être seuls  5  à porter leurs croix.

Aucun d’eux n’a songé, jusqu’à présent 0   à quitter cet endroit

Où autres pierres levées, prétendues    0     avoir poussé çà et là

Le long des talus, dans les landes,      0    ou fougères, sous-bois,

Se confondent, avec les paysages,    *  ou les rochers dans la mer,

Comme existant, depuis toujours  A     comme sorties, de l’enfer !

L’enfer de l’Ile Grande nantie      N  de presque un millier de vies

S’est peu à peu transformé puis  S        métamorphosé en paradis,

Faisant plein d’envieux, prêts      *       à débourser autant d’argent

Que pour maison parisienne ….M ……. ou manoir sur le continent.

Perchés, sur une pierre……..……É …….. d’allée couverte, périscope :

On peut faire, des yeux  …….….G.…….. le tour de mon ile, émerveillé

De sa nature sauvage ……..……A.……….conservée, intacte, gyroscope

Dévoile le mystérieux……………L……… attrait vous tenant prisonnier

Des cinq mille ans de ……………I…………. son histoire et de son passé.

Un passé qu’il n’est .…….…………T….……. plus nécessaire de raconter :

Son mégalithe force……………..…H………….. le respect des plus mérités

À vouloir en mourir ……..….………E…..……..  en son cimetière, enterré.

.

.

Forme

Réduction 

.

.

Évocation 

.

277 4

.

Ça ressemble assez bien 

À une pierre levée du genre

«Menhir» :  « pierre   haute »

avec dolmen ou allée couverte.

.

Il y a un menhir de cette taille

Et de cette forme dans mon jardin

Mais il n’est pas le seul dans mon ile,

 Il  y a une allée couverte, un dolmen.

.

Symbolique 

 .

Le menhir est

Une pierre dressée

Vers le ciel, associé à

La dureté et à l’éternité.

Ils ont un sens mystérieux.

Et l’on ne sait pas exactement

Quelle   fonction  ils  occupaient

Dans  toute  civilisation  celtique.

On suppose  qu’ils étaient  associés

À des rites supposés pour la fertilité

Ou encore  à  des cycles  saisonniers,

Et voire même à des rites sacrificiels,

Selon des calendriers,  dits  primitifs.

D’ailleurs,  preuve, ils existaient  déjà

Depuis    plusieurs   milliers   d’années

En tous cas avant l’arrivée des Celtes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-menhir.

.

Descriptif

.

277 – Cœur d’Ile : mégalithe cinq mille ans  

Alignement central  /  Titre  serpente  / Thème  Ile

Forme courbe  /  Rimes égales  /  Fond accordé à  forme

Symbole de forme : menhir / Symbole de fond : allée-couverte

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Il y a un menhir de cette taille

Et de cette forme dans mon jardin

Mais il n’est pas le seul dans mon ile,

 Il  y a une allée couverte, un dolmen.

.

Symbolique

.

Une allée couverte est un type particulier de dolmen.

Les distinctions entre dolmen long, allée couverte

Et allée sépulcrale sont parfois difficiles du fait

De la continuité d’évolution entre les trois

Formes standard. Les allées couvertes.

.

Les plus représentatives se trouvent

En Bretagne, en Île-de-France et en Aquitaine.

Elles ont été, pour une grande majorité, construites

Au Néolithique final, et, tout autant, au Chalcolithique.

fr.wikipedia.org/wiki/Allee_couverte

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Des menhirs on en trouve un peu partout

En Bretagne, notamment le long des côtes.

Des allées couvertes, un peu moins, or il y a

Une à l’entrée de l’Ile Grande et en son milieu

Ce qui témoigne, pour le moins, le peuplement

D’humains qui daterait de fin de la préhistoire,

Et qui nous aurait laissé ce rite comme mémoire.

.

Hier, les habitants auront encore honoré la pierre

En y creusant un nombre de carrières, à ciel ouvert,

Qui auront fourni matériaux de construction maisons

Et plus spécialement les pavés en granit de tout le Nord

Fortunément en agrandissant ma maison par l’arrière

J’ai déterré un menhir de cinq mètres de long, gardé.

 .

.

Menhir de Saint Uzec

.

Scénario

.

Deux grandes pierres, soutenues par une quinzaine de plus petites,

voilà une des entrées, donnant sur un long couloir, bien protégé,

il faudra baisser un peu la tête et  le dos pour entrer et sortir !

 .

Visuels et textuels >>

276 – Sa ceinture d’ilots et presqu’iles autour

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

 Ilot d’Aval, dit d’Avalon,

Couverte de pins, de lapins,

Est prétendu être le cimetière

Pour tombeau Arthur ou Merlin.

Surgit du côté intérieur de l’estran

Comme épure de bateau à la dérive,

Sur banc  sable marin à marée basse.

.

Ilot Morvil : face à plage, Pors Gélin,

Protège celles-ci, d’assaut de vagues,

Qui surgissent, en houles, sur hunes.

Il pointe son doigt ….  pour désigner

La passe,  comme entrée  en lagune,

Servant d’écrin à la petite ile d’Aval

Pour plan d’eau, navigateur, malin.

.

Ilot du Corbeau, fait  solitaire  récif,

A peine émergé … au-dessus  du flot,

Comme Sphinx …. dressant  son torse

Pour contre.….. l’entrée  dans un enfer

Où se mêlent ……. nombre souffles forts

De vents, de …… feux et de gerbes d’eaux

Tous témoins  ….… des anciens naufrages,

Survenus  ………  devant lui, en pleine mer !

.

Ilot Aganton est prolongement continu, Ouest,

Accessible à pied à marée basse, vestige primitif

De virginité de cette ile où on y erre comme oisif,

Buissonnante à souhait, insolente nudité, l’atteste.

.

Ilot Losquet, dite des souris, où, des chercheurs ont

Installé une très grande et puis une flopée d’antennes

Donnant, vue  du ciel, comme une allure … martienne

Et, rendue, à présent, à sa sauvage, première, vocation.

.

Ilot Fougère, long, profond, remparts de rochers  ronds,

Garde l’entrée  du petit port  de Saint Sauveur, en pointe

De l’Ile Grande, parmi rochers  frères, en face, et au fond,

D’un chenal, balisé par la tourelle  sur une roche adjointe.

.

Presqu’ile  Toénot : couverte landes, prunelliers  sauvages,

Avance son nez vert, pour signaler  entrée en, baie, marais,

Où viennent s’abriter, ou, s’échouer, l’hiver, bateaux sages.

Hors courant fort,  en rocher abrupt, traversier, vent frais.

.

Presqu’ile Rulosquet : petit coin, de sable, terre, détaché,

Où maisons construites résistent comme arque-boutées

Restant prisonnières de marais, contre vents, marées,

Jusqu’à ce que le jusant vienne, enfin, les délivrer.

.

Ah, mais, j’allais l’oublier,  cet ilot du Renard :

Situé devinez, non loin de celui du corbeau,

Mon ile serait-elle devenue un corbillard

Pleurant sur ses derniers renardeaux.

.

Extensions

.

Couronne de neuf iles

Ou presqu’iles, certaines

Plus grandes que les autres,

Certaines habitées, d’autres non,

C’est peu courant sur côte bretonne.

C’est dû à l’aspect sauvage, graniteux,

Découpé de la Côte de Granit Rose

Qui donne l’impression d’avoir

Planté des rochers partout,

Comme pour se protéger

D’invasions par la mer.

.

L’Ile-Grande est très découpé en gruyère

Côté front de mer

Mais elle est plus douce et plus régulière,

Côté intérieur terre,

Ses contours sont parsemés de petits ilots

Comme autant de grelots

Qui la signale bien,  lors venant du large,

Avec un voilier, voire une barge

Et une régate en fait le tour une fois l’an

Sous le pont, catamarans, se couchant.

.

Deux presqu’iles en sus de six ilots,

Excroissances, rochers  attenants,

 L’Ile-Grande  comme  gros noyau,

Avec son pont pour le continent !

.

Faire le tour de l’ile, pour voileux,

Demeurera un exercice périlleux :

Il y aura foule de rochers affleurant

À marée basse, en bateaux, cassant !

.

Pour avoir été, souvent, sur chaque ilot

La première que je préfère, l’ile Aganton.

Faire le tour produit charme indéfinissable

Lors derrière on a impression être nulle part.

.

Fragments

.

Iles d’Aval, de Morvil …  du Corbeau,

Aganthon, Losquet, Fougère, du Renard,

Presqu’ile du Toénot, presqu’ile Rulosquet,

Sont les neuf ilots en ceinture de l’Ile-Grande.

.

Il y a peu d’iles disposant d’une telle protection,

À contourner pour pénétrer dans l’île par la mer,

On dira que la nature a voulu préserver l’endroit,

Joyau de granit pour abriter marins et carriers !

.

Chacun de ses ilots aurait son histoire, légende,

Il faudrait recueil entier pour bien les raconter,

Malheureusement nombre anciens ont disparu

Légendes de lavandières de nuit, de korrigans.

.

L’Ankou est le faucheur squelettique à la faux,

Personnification de la Mort,  on en voit statue,

Au fond de l’église  Sant Marc de l’Île-Grande :

Frappeur, conducteur des morts dans l’au-delà,

.

Plus racontée reste encore  celle du Roi Arthur,

Dont le tombeau se trouverait en Ile …d’Avalon,

Plus ancien, il y a  les menhirs,  allées couvertes,

Dont on ne sait grand-chose, dont on ne sait rien.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

CEINTURE

Ilot d’Aval, dit d’Avalon,

Couverte de pins, de lapins,

Est prétendu être le cimetière

Pour tombeau Arthur ou Merlin.

Surgit du côté intérieur de l’estran

Comme épure de bateau à la dérive,

Sur banc  sable marin à marée basse.

.

D’ILOTS,

Ilot Morvil : face à plage, Pors Gélin,

Protège celles-ci, d’assaut de vagues,

Qui surgissent, en houles, sur hunes.

Il pointe son doigt ….  pour désigner

La passe,  comme entrée  en lagune,

Servant d’écrin à la petite ile d’Aval

Pour plan d’eau, navigateur, malin.

.

PRESQU’ILES AUTOUR  

.

Ilot du Corbeau, fait  solitaire  récif,

A peine émergé … au-dessus  du flot,

Comme Sphinx …. dressant  son torse

Pour contre.….. l’entrée  dans un enfer

Où se mêlent ……. nombre souffles forts

De vents, de …… feux et de gerbes d’eaux

Tous témoins  ….… des anciens naufrages,

Survenus  ………  devant lui, en pleine mer !

.

Ilot Aganton est prolongement continu, Ouest,

Accessible à pied à marée basse, vestige primitif

De virginité de cette ile où on y erre comme oisif,

Buissonnante à souhait, insolente nudité, l’atteste.

.

Ilot Losquet, dite des souris, où, des chercheurs ont

Installé une très grande et puis une flopée d’antennes

Donnant, vue  du ciel, comme une allure … martienne

Et, rendue, à présent, à sa sauvage, première, vocation.

.

Ilot Fougère, long, profond, remparts de rochers  ronds,

Garde l’entrée du petit port  de Saint Sauveur, en pointe

De l’Ile Grande, parmi rochers frères, en face, et au fond,

D’un chenal, balisé par la tourelle sur une roche adjointe.

.

Presqu’ile  Toénot : couverte landes, prunelliers  sauvages,

Avance son nez vert, pour signaler  entrée en, baie, marais,

Où viennent s’abriter, ou, s’échouer, l’hiver, bateaux sages.

Hors courant fort, en rocher abrupt, traversier, vent frais.

.

Presqu’ile Rulosquet : petit coin, de sable, terre, détaché,

Où maisons construites résistent comme arque-boutées

Restant prisonnières de marais, contre vents, marées,

Jusqu’à ce que le jusant vienne, enfin, les délivrer.

.

Ah, mais, j’allais l’oublier,  cet ilot du Renard :

Situé devinez, non loin de celui du corbeau,

Mon ile serait-elle devenue un corbillard

Pleurant sur ses derniers renardeaux.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Bouteille avec un effet 3D

Probablement d’eau minérale

Et d’une forme très particulière

Sinon   bouteille  de  champagne.

.

276 4

.

Forme de la bouteille, angulaire,

L’Ile-Grande est aussi morcelée,

Comme si  découpée  au couteau

Aucun lien  entre bouteille et ilots

Même de champagne et effets 3D ;

Même bouteille, message, à ma mer

Si bien que la forme diverge du fond.

 .

Symbolique

 .

Symbologie ajoutant effet 3D

Vous permet  de créer   documents

Qui animeront   considérablement   vos

Données et fournissent des représentations

Stupéfiantes de vos cartes et vos objets en 2D,

La symbologie 3D  vous permet de représenter

Des scénarios  du  monde réel de manière aussi

Géospécifique ou visuellement exacte que vous

Précisez en vous permettant de représenter

Les données de manière géotypique

Ou   stylistiquement    exacte.

desktop.arcgis.com/fr/arcmap/

10.3/guide-books/extensions/3d-

.

.

Fond

.

Évocation 

.

276 6

.

La forme de bouteille de champagne

Donne impression de jet

L’Ile-Grande est autant morcelée, comme

Découpée au couteau.

 .

Symbolique

 .

Rêver de voir une bouteille pleine :

Rencontres amicales, bonheur détente.

Voir une  bouteille, avec  du vin : richesse.

Voir  une  bouteille  vide : face à petit  incident.

Laver une bouteille : clarification  situation confuse.

Voir  une bouteille  cassée : prudence, risque de fracture.

Voir une bouteille à la mer : nouvelles fraiches de l’étranger.

  .

.

Fond/forme 

 .

Iles, ilots, ilets, ilotier, il était une fois

Voilà bien une déclinaison d’histoires,

Bien propre, à chacune, et à chacun :

Toutes semblables, toutes différentes,

Parlant de la mer, qui les environne,

Sans toutefois les rendre prisonnier

À ce point  d’en tirer  fort complexe,

Qu’il soit de paradis, robinsonnade.

 

Quoiqu’il en soit : un lieu privilégié

Le seul où l’on se sent bien, attaché

Qu’on ne quitte pour mieux revenir

Et qu’on entoure d’un chapelet ilots

Pour pas se sentir seul, abandonné

Autour de l’Ile-Grande, bien petite,

Sept accroches lui faisant ceinture,

Comme pour préserver d’aventure

Celui qui se prendrait à l’attaquer.

.

Textuels et illustrations  >>

275 – Gros dégâts après une nuit de tempête

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La mer s’est faite très forte :

Sa colère a dominé la terre,

Qui lui aura fait  gros dos,

Accusant coups de fouets

Quand  les gifles du vent,

Les grandes gerbes d’eau

L’ont envahie, en hurlant,

Jusqu’au petit matin blême.

.

On découvre spectacle misère,

Si ce n’est  un spectacle d’enfer :

Eléments naturels se déchainent,

Ils s’entrainent vite, en chaines,

Font voler des aménagements

Qui retenaient mer en haine.

.

Sentier douaniers, faisant tour, endommagé en entier,

Rochers écorchés, effondrement pierre vrai raz de marée,

Pierres de roche caracolent et lors galets au vent s’envolent,

Comme paroles en furieux mariage entre terre, mer : convole.

.

Sur des cailloux retournés, l’on trouve trace de pétrole incrusté,

Chavirée en grève on décèle algue ébouriffée, tous sens hérissées,

Accompagnées de nombre d’arbustes déterrés et déplacés ailleurs,

Un enfer a chassé l’air de cette île paradis blessée par trop d’heurts.

.

Mottes de terre, arrachées ; troncs d’arbres, déracinés ; bois, flottés,

Tous déchiquetés sur le sol, dans leur trainée sur centaine de mètres.

On ne compte plus, les trous, les bosses, les ravinements, sur sentiers,

Devenus impraticables, tant terres, sables et cailloux … s’enchevêtrent.

   .

En son centre, routes, équipements, habitations, n’ont pas  été touchés,

Mais en périphérie, champ de bataille, des galets roulés, pleine déroute,

Ça prendra des mois  pour que sa grève  panse ses plaies et bosses toutes

Différentes, mais marquées, tant grosse tempête, aura, l’ile, bien frappée.

.

Mon cœur est plein de désolation, de voir ce si beau paysage … dénaturé,

Lors ce jour, l’érosion brutale aura fait autant de ravage  que cent années,

Souvent agitée, la voilà, pourvue d’une nature, bien plus sauvage, encore,

Qui a saccagé son visage, éclaté  tous ses membres, et, dévasté son corps.

.

Elle s’en remettra, elle en a connu bien d’autres… de tempêtes et marées

Mais on en vient à se demander si  son climat ne se serait pas détraqué,

Dans cent ans, parts du rivage sur le continent, auront pris autre allure

Et l’homme se mettra alors à penser que décidemment ; rien ne dure !

.

Vents et vagues, en les balayant,

Provoquent une montée des eaux,

L’homme en lutte, insécurité, fuite,

S’est senti, dans  cette folie, de trop !

.

Lors mon île, meurtrie par la tempête,

M’a rappelé que : les effets de la météo,

Peuvent être meurtrier, si imprévisibles,

Si ce n’est toujours vrai, ce n’est pas faux.

.

Extensions

.

C’était une nuit de mars

 Pendant les grandes marées :

 Les vents  s’alliaient  aux vagues

Pour tout casser en frange côtière.

Dans leurs fureurs  de convaincre,

Bien avant même  de s’éteindre,

L’Ile-Grande, pour la vaincre,

Ils l’auront forcé à geindre.

.

La puissance  d’une vague, lors déferlant,

Est telle  qu’il semble  que rien  ne peut

L’arrêter  dans tous ses débordements

Tant elle provoque un sauve qui peut

Le vent violent n’est pas plus tendre,

Avec les tuiles ou ardoises, des toits,

Qu’il fait voler, comme des confettis.

Après la tempête, c’est  comme, après

La bataille, chacun  compte  les  dégâts.

.

Il n’a a guère de grosse tempête,

 Sans de gros dégâts sur la Nature,

C’est, parfois, le long d’un littoral,

Parfois au cœur d’un bois ou forêt.

.

Plus impressionnants sont les toits

Arrachés comme des fétus de paille,

Ou les routes trouées et encombrées,

Quand ce ne sont des zones inondées.

.

La Nature s’en remet : elle a le temps,

Tempête ne suscite, en elle, d’émotion,

Or il n’en est pas de même des humains

Qui ont perdu leur maison, c’est pas rien.

.

Fragments

.

Les premiers dégâts d’une forte tempête,

Portent sur les arbres :

Qu’ils soient déracinés ou cassés, en tête,

On ne peut rester de marbre.

.

En bord de mer, vagues montent  à l’assaut

Des chemins piétonniers,

Pénètrent parfois en vent, grandes marées,

Jusqu’aux entrées de jardin.

.

Il arrive qu’un arbre tombe sur une route,

Barrant circulation autour

Paralysant l’ile pour un jour somme toute

Grâce intervention secours.

.

Les seconds dégats portent sur l’électricité,

Étant coupée … par endroits

Et dieu sait qu’une maison, en étant privée,

Est comme isolée, en fragilité.

.

Les derniers dégâts portent sur anses, ports

Des embarcations souffrant

D’avoir été ballotées, déplacées ou abimées,

Ou voire, carrément coulées.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

La mer s’est faite très forte :

Sa colère a dominé la terre,

Qui lui aura fait  gros dos,

Accusant coups de fouets

Quand les gifles du vent,

Les grandes gerbes d’eau

L’ont envahie,  en hurlant,

Jusqu’au petit matin blême,

On découvre spectacle misère,

Si ce n’est un spectacle … d’enfer.

Éléments naturels se déchainent,

Ils s’entrainent vite, en chaines,

Font voler des aménagements

Qui retenaient mer en haine.

.

************************************

****************************************

Sentier douaniers, faisant tour, endommagé en entier,   D

Rochers écorchés, effondrement pierre vrai raz de marée,   E

Pierres de roche caracolent et lors galets au vent s’envolent,   G

Comme paroles en furieux mariage entre terre, mer : convole.  A

Sur des cailloux retournés, l’on trouve trace de pétrole incrusté,   T

Chavirée en grève on décèle algue ébouriffée, tous sens hérissées,   S

Accompagnées de nombre d’arbustes déterrés et déplacés ailleurs,    *

Un enfer a chassé l’air de cette île paradis blessée par trop d’heurts.   A

                                                                                                                               P

Mottes de terre, arrachées ; troncs d’arbres, déracinés ; bois, flottés,     R

Tous déchiquetés sur le sol, dans leur trainée sur centaine de mètres.     È

On ne compte plus, les trous, les bosses, les ravinements, sur sentiers,     S

Devenus impraticables, tant terres, sables et cailloux … s’enchevêtrent.    *

En son centre, routes, équipements, habitations, n’ont pas  été touchés,   N

Mais en périphérie, champ de bataille, des galets roulés, pleine déroute,   U

Ça prendra des mois  pour que sa grève  panse ses plaies et bosses toutes   I

Différentes, mais marquées, tant grosse tempête, aura, l’ile, bien frappée.  T

.

Mon cœur est plein de désolation, de voir ce si beau paysage … dénaturé,     *

Lors ce jour, l’érosion brutale aura fait autant de ravage  que cent années,   T

Souvent agitée, la voilà, pourvue d’une nature, bien plus sauvage, encore,   E

Qui a saccagé son visage, éclaté  tous ses membres, et, dévasté son corps.   M

Elle s’en remettra, elle en a connu bien d’autres… de tempêtes et marées    P

Mais on en vient à se demander si  son climat ne se serait pas détraqué,    Ê

Dans cent ans, parts du rivage sur le continent, auront pris autre allure   T

Et l’homme se mettra alors à penser que décidemment ; rien ne dure !   E

.

Vents et vagues, en les balayant,

Provoquent une montée des eaux,

L’homme en lutte, insécurité, fuite,

S’est senti, dans  cette folie, de trop !

Lors mon île, meurtrie par la tempête,

M’a rappelé que : les effets de la météo,

Peuvent être meurtrier, si imprévisibles,

Si ce n’est toujours vrai, ce n’est pas faux.

.

Forme

.

.

Évocation  

.

En haut, sorte de petit arbuste

Poussant, au ras du sol, massif,

En bas, j’y verrai bien un arbre,

 Sur le point  d’être  bien déraciné.

.

275 4

.

Un bel arbre ce chêne bien vert,

Déraciné par vent violent

Et il loin d’être le seul dès lors que

Même des galets… volent !

Tempête  provoque  déracinement

D’arbres, c’est bien connu,  couru,

Causant ou pas d’énormes dégats :

Si fait que la forme rejoint le fond !

.

Symbolique

.

L

L’arbre prend racine,

Et puis grandit et puis meurt :

Symbole de la vie et de l’évolution.

Une sorte d’étoile de terre, d’air et vent,

À l’image d’une boussole et ses directions.

Ses racines avancent en monde souterrain,

 

Ses feuillages, vers le haut,

Ses branches vers la droite

Et  autant  vers la gauche,

Tandis que son tronc droit

Demeurera  l’axe central.

Ils peuvent  être  touffus,

Rabougris  ou  rabattus,

Fourchus squelettiques.

Modifié,  source : Mots  56

.

.

Fond

.

Évocation 

.

275 6

.

Un bel arbre ce chêne bien vert,

Éclaté par vent violent

Et il loin d’être le seul dès lors que

Même des galets… volent !

.

Symbolique 

 .

 

Un arbre                                                                        éclaté

Est un être en                                                 totale rupture

Avec son passé,                            sa véritable nature.

Nos racines font par             tie de notre histoire,

De notre être vérit      able, ce déracinement

Indique une im     possibilité à trouver

Sa place  après    avoir quitté  la

Cellule maternelle, sentiment

D’être en terre étrangère et

De  ne  pouvoir  prendre

Légitimement sa place.

psychologies.com/Therapies/

Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Arbre

 .

.

Fond/forme 

 .

Une grève qui se remplit d’algues mortes,

Un arbre qui craque, qui se casse en deux,

Un toit qui s’envole et qui laisse un creux.

 .

Autant de  gros dégats par  tempête forte,

Qui marquent la nature et les esprits avec

Pour des jours,  des semaines, ou des mois

Et provoqueront pour tous, nombre émois.

 .

Jusqu’à et c’est bien peine, la prochaine fois

Avec la rapidité du  changement climatique,

Et qui nous surprend bien que non fatidique,

Écume de la tempête n’a rien de celle du jour,

Mais nous rappellera notre précarité toujours.

.

 Textuels et illustrations  >>  

274 – Les oiseaux sur terrasse de mon jardin

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Devant ma porte

Ce  matin, j’aurai répandu

Miette de pain, graine tournesol

Pour oiseaux, qui ont très faim.

Un rouge gorge l’air  intrigué,

Sautillant, s’est approché.

Puis il a regardé

Vers porte vitrée,

S’il n’y a  un chat,

Pour le … manger.

Il picore sa pitance

Trois coups de becs,

Mais à chacun d’eux

Il relève bien  la tête,

Puis l’instant suivant,

Il s’était, déjà, envolé ;

Il craint d’être attrapé.

.

Beau   rouge-gorge

Fait  son   manège,

Puis l’accompagne,

Une  belle   fauvette,

Venant  lui  faire  un

Joli brin…de causette,

Se plaint neige, disette.

Un bouvreuil … survient

Entre eux, en les chassant

De coups de becs, profitant

De restes de miettes de pain.

J’aperçois moineau attendant

Moment  où, la place  se libère,

Pour  s’approcher, manger, fier.

Las, il n’en aura guère  le temps :

Une  volée  d’étourneaux  a  repéré

Graines  de  tournesol : et a plongé !

En ballet   sur des  battements d’ailes,

Dévore  tout,  face  au moineau, rebelle.

Un merle       patibulaire aura     retrouvé

Une graine       égarée et pour      sa satiété,

Le moineau       est venu vers        porte vitrée

L’air désap       pointé, pour me      quémander.

Je me suis       dit que le moineau       n’était rien,

Mais que         suis-je  d’autre, moi,     être humain,

Ne fais-je        pas moi-même partie        de la nature,

Ne suis-je,        comme lui : en quête            nourriture,

Et comme        toute solidarité impose           un partage,

Lors ai vite     couru lui chercher spécial         vrai potage.

.

Extensions

.

Les oiseaux, dans mon jardin et tout autour,

En l’ile, sont nombreux, divers, peu méfiants,

Il faut dire aussi que mon ile abrite le siège

De la  Ligue  de Protection  des Oiseaux

Que, les chasser  est hors de question.

.

Les nourrir,  les  soigner,  pour mieux

Les admirer est plus  à l’ordre  du jour.

La loi de nature n’est pas sur la terrasse,

Le plus gros oiseau,  chassant le plus petit

Lui-même se fait chasser à son tour par, etc.

Mais ce n’est pas petit qu’il ne peut être malin.

.

Au point de venir à la porte vitrée me quémander !

Les oiseaux ne stockent pas de nourriture pour l’hiver,

Ils vivent au jour le jour, nombre d’eux, meurent de faim

Ou fatigue, l’hiver : pourquoi aurais-je  une volière, dès lors

Qu’oiseaux de mon jardin procurent spectacle qui me va bien.

 .

Des oiseaux dans un jardin, quoi de plus normal, commun,

D’accord, sauf qu’ici, j’en profite, du fait qu’il s’agit du mien.

Je les aperçois tous les jours, en prenant mon repas du matin

Et leurs manèges  pour se nourrir, me fait comme grand bien.

Ils ont tous différents et ont tous leurs techniques d’approche,

Les plus petits sont toujours à l’affût de la moindre anicroche,

Lors un des rouges-gorges s’est approché maintes fois de moi.

Des goélands passent au-dessus du toit mais n’osent se poser.

Les grands font peur aux petits toujours prompts à s’envoler.

.

J’habite une ile où il y a une station

De la Ligue Protectrice des Oiseaux,

Rien d’étonnant dès lors qu’il y en ait

Quelques-uns  dans mon petit jardin,

Où chasseurs n’ont pas droit de cité.

.

Il y a,  notamment,  des moineaux

Et  des couples  de rouges-gorges,

L’hiver si j’oublie de leur donner

Miettes de pain, petit déjeuner,

Un moineau frappe au carreau

En tournant  la tête, d’un coté

À l’autre  pour dire : et alors,

Moi, on ne me connait plus !

.

Mais le chat, lui, le connait

Et, sans  notre  permission,

Met bon ordre  à sa requête,

Sinon viendra lui faire sa fête,

Car entre chats et oiseaux, c’est

La guerre en vue de maitriser leurs

Territoires respectifs dans mon jardin.

.

Fragments

.

Les oiseaux ne sont pas qu’un décor,

Ils sont présences qui nous rappellent

Qu’ils habitent, qu’ils parcourent le ciel,

Passent toute leur vie, sans abris, dehors.

.

Quelques-uns, sur notre terrasse, picorent,

Des miettes et des graines et qui interpellent,

Leurs becs fins, pour des brindilles, transports,

En vue de construire leurs nids en belle dentelle.

.

J’entends tous leurs chants et leur gazouillements,

Ils pépillent, ils sifflotent, ils piaillent, ils babillent,

On dirait un concert, donné par eux, en leur volière

Même si personne n’écoute, c’est leur seul langage.

.

Je m’approche d’eux, avec graines supplémentaires,

Ils m’observent un instant et puis s’envolent, affolés

Ce n’est pas tant de moi qu’ils ont peur que du chat,

Qui me précède, ils ont craintifs, des plus prudents.

.

L’hiver est rude pour eux, ils font le tour du jardin

Qui, de leur mettre à disposition,  aurai pris soin.

Rouges-gorges, familiers, viennent taper du bec

Porte vitrée  pour que  je leur donne à manger.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

Devant ma porte

Ce  matin, j’aurai répandu

Miette de pain, graine tournesol

Pour oiseaux, qui ont très faim.

Un rouge gorge l’air  intrigué,

Sautillant, s’est approché.

.

Puis il a regardé

Vers porte vitrée,

S’il n’y a pas chat,

Pour le … manger.

Il picore sa pitance

Trois coups de becs,

Mais à chacun d’eux

Il relève bien  la tête,

Puis l’instant suivant

Il s’était, déjà, envolé

Craint d’être attrapé !

.

Un beau  rouge-gorge

Referait  son  manège,

Et puis  l’accompagne,

Une très    belle fauvette

Lors  venant  lui faire un

Joli brin   O  de  causette,

Se plaint   I  neige, disette.

Un bouv    S  reuil  survient,

Entre eux  E   en les chassant

De coups  A  de becs, profitant

De restes  U de miettes de pain.

J’aperçois X   moineau attendant

Moment     *   où, la place  se libère,

Pour s’ap   S  procher,  manger, fier.

Las, il n’en U   aura guère    le temps :

Une  volée   R   d’étourneaux    a  repéré

Graines  de   *      tournesol      et a plongé.

       L                               D

En ballet     A    sur battements   E   d’ailes,

Dévore tout *     face  au moineau *    rebelle.

Un merle      T     patibulaire aura  M   retrouvé

Une graine   E        égarée et pour    A    sa satiété,

Le moineau  R        est venu vers        *   porte vitrée

L’air désap   R      pointé, pour me     M  quémander.

Je me suis    A     dit que le moineau    A    n’était rien,

Mais que      S     suis-je  d’autre, moi,    I    être humain,

Ne fais-je     S    pas moi-même partie     S    de la nature,

Ne suis-je,   E      comme lui : en quête      O      nourriture,

Et comme    *    toute solidarité impose      N     un partage,

Dès lors j’ai vite couru lui chercher, et trouver, bon potage.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une salière un poivrier

 Ou alors sorte de  tour,

 Mais, des plus originales,

En dehors la Tour-Eiffel.

.

274 4

.

Le moins que l’on puisse dire,

C’est qu’il s’agit d’une tour exotique,

Maritime mais alors d’un nouveau type

À moins que ne soit copie Tour Eiffel.

 .

Que ce soit une tour ou la Tour Eiffel

Rien à voir avec une nuée d’oiseaux

Qui volent et piaillent, de ci de là,

La forme se distingue du fond.

.

Symbolique 

 .

Une

Tour est

Un bâtiment

Très  en  hauteur

Symbolise ascension,

Protection  et  résistance.

 .

Depuis la plus haute antiquité

Les Anciens érigeaient des tours

Pour  fortifier   leurs   forteresses

Ou  les   remparts   de   leur  ville.

 .

Les tours étaient  donc  un moyen

De se protéger, mais aussi de voir

Ennemi arriver de loin, vigilance.

Modifié en forme, source : 1001symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

274 6

.

Le moins que l’on puisse dire,

C’est qu’il s’agit  d’une tour exotique,

Maritime mais alors d’un nouveau type.

À moins que ne soit Tour Eiffel.

.

Symbolique 

 .

La

Grande

Et belle Dame,

Ou  la  vielle  Dame,

 

Voire la première Dame,

Appelez là  comme  vous voulez,

La Tour Eiffel  est là et elle brille de

Ses mille feux pour Paris et le monde entier.

 

Il est possible de monter dans la tour  en prenant

L’ascenseur ou les escaliers mais avant de vous décider

Pour la seconde option, vous devez savoir que  les escaliers

Sont composés de 1665 marches …. gardez bien votre souffle.

etsionvisitaitparis.com/tour-eiffel

 . 

.

Fond/forme 

 .

Les oiseaux dans un jardin

Sont comme une bénédiction.

 .

On les verra  voleter, le matin,

Entendra chanter une chanson !

 .

L’on ne sait  ce qu’ils  se racontent,

Mais leurs gazouillis nous charment

À ce point ne pouvoir se passer d’eux.

.

Textuels et illustrations  >>  

273 – Un feu en cheminée de ma maison

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Qu’un feu flamboie,

Est une question de bois,

Mais, quand un feu étincelle,

Ce serait plus question de rituel.

.

Rituel  des soirs … d’automne-hiver,

En âtre de la grande cheminée du salon,

Du papier, petit bois, une allumette et hop,

Le feu est allumé vite fait, le voilà qui prend.

.

Il jaunit, il rougit, bleuit, s’excite, s’échauffe

Il illumine le foyer, comme un feu de joie.

Il danse, devant moi, danse, pour moi,

Il m’attire par sa flamme déclarée.

.

Comme tous les petits garçons,

Je me dis que … c’est bon

Sentir réelle douceur,

Réchauffer le cœur.

.

J’ajoute, à ce feu, une bûche, ou deux,

Et  je  l’entretiens,  je le nourris, bien,

Et je m’accroupis juste en face de lui,

Pour l’entendre, tant, il me ronronne,

Des histoires qui, en moi, résonnent !

.

Mon  corps  en  devient  tout  brulant

Et mon esprit, tout  fumant ; envolée,

En son noir conduit  de sa cheminée,

Fumée va rejoindre  nuage passager.

.

L’espace terrien  perd  prise sur elle

Lors elle épouse mouvement du ciel

Je me dis que quelque part au ciel,

Je lui ressemble, je suis comme lui.

.

Ce feu luit, en moi, est tapi au fond

De mon inconscient ravi, et, qui lit

Mes désirs  rouges les plus abscons

D’envies d’amours,  en polyphonies.

.

Substituant mot  femme à flamme,

Par simple  glissement  sémantique

Il représenterait mon âme projetée,

Devant moi, et pour moi,  magique

Feu de vie qui brûle mon âme en lui.

.

Extensions

.

Le feu a toujours

Une côté pratique

Et un côté magique.

Trois autres éléments,

On peut les stocker, le feu,

Lui, existe en se consumant.

Flammes ne tiennent en place,

Dansent des sarabandes déliées.

La fumée  s’exhume  vers le ciel,

Tantôt blanche, et, tantôt noire,

Chargée  de  vapeurs, carbones.

La cendre,  grise,  elle, dort sur

Son lit comme ininflammable,

Insensible à  tous traitements.

Elle est comme notre souvenir,

Reste, lors on aura tout oublié.

Autrefois, on disait d’un mort :

«Feu celui-ci » … « feu celui-là»

N’ayant même pas été incinéré.

.

Le feu, à l’instar des trois autres éléments, terre, air, eau

Conserve toujours quelque chose de puissant et magique :

Volé par Prométhée, aux dieux de l’olympe : selon légende,

Il n’y aurait pas de sciences ni techniques, chez les humains

Tout comme il n’y aurait pas de vie, sans eau, etc. C’est ainsi.

Pensez-bien qu’un feu en ma cheminée c’est pour me chauffer

Mais aussi pour profiter d’un spectacle… de voir le feu, danser,

Sans parler des atmosphères de bien-être et douceur, suscitées.

Dès que l’on a éteint la lumière, on revient des siècles en arrière.

.

Le feu est la production d’une flamme,

Produisant dégradation visible de corps

Par une réaction chimique exothermique

D’oxydo-réduction appelée … combustion !

Selon une définition  extraite de Wikipédia.

 .

Si vous n’avez pas tout compris à la science,

Qui prend feu et part juste après en fumée,

Le même wiki vous en propose une autre

.

De manière générale, le terme «feu»

Désigne, souvent, un phénomène

Produisant   de   la   lumière,

Ainsi  que  de  la chaleur,

Qu’il  provienne  d’une

Combustion ou non.

 .

À cela,  je ne vois

Rien à ajouter,

En joue, feu.

.

Fragments

.

Le feu qui est, comme le vent,

N’existera pas en permanence,

Si on ne l’entretient, renouvelle,

Au contraire de l’eau  et  de l’air !

.

Le feu tombe du ciel par un éclair

Embrasant un arbre  et voire forêt,

Mythologie l’attribue  à Prométhée,

Qu’il vole à l’Olympe, pour humains.

.

Foyer est plus ancien  que cheminée,

Parfois improvisé,   parfois construit,

Et l’on y brûlera  tout ce qui prend feu

Pour se chauffer  et cuire des aliments.

.

Magie du feu tient, certes, à sa chaleur,

Mais aussi à sa flamme en mouvements,

Qui nous donne impression qu’elle danse

Ou qu’elle voudra s’échapper de son socle.

.

Quand j’étais petit enfant, dans ma masure

Je pouvais m’asseoir  sur les flancs de l’âtre,

Non loin du feu, qui crépitait  du  châtaigner

Dont je cuisais ses marrons, pour les manger.

.

Ma grand-mère maternelle faisait des crêpes

Et ses galettes sur une plaque, sur un trépied,

Aujourd’hui, en regardant le feu, en cheminée,

Je la revois encore, odeur de crêpes me revient.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

 .

Qu’un feu flamboie,

Est une question de bois,

Mais, quand un feu étincelle,

Ce serait plus question de rituel.

Rituel  des soirs … d’automne-hiver,

En âtre de la grande cheminée du salon.

Du papier, petit bois, une allumette et hop,

Le feu est allumé vite fait, le voilà qui prend.

Il jaunit, il rougit, bleuit, s’excite, s’échauffe

Il illumine le foyer, comme un feu de joie.

Il danse, devant moi, danse, pour moi,

Il m’attire par sa flamme déclarée.

Comme tous les petits garçons,

Je me dis que … c’est bon

Sentir réelle douceur,

Réchauffer le cœur.

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

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¤¤¤   J’ajoute, à ce feu,   F    une bûche, ou deux,   ¤¤¤

¤¤¤   Et je l’entretiens,    E      je le nourris, bien,    ¤¤¤

¤¤¤   Et je m’accroupis   U     juste en face de lui,   ¤¤¤

¤¤¤   Pour l’entendre,      *   tant, il me ronronne,   ¤¤¤

¤¤¤   Des histoires qui    E     en moi, résonnent !   ¤¤¤

¤¤¤   Mon corps  en         N  devient tout brulant    ¤¤¤

¤¤¤   Et mon esprit, tout  *       fumant ; envolée,    ¤¤¤

¤¤¤   En son noir conduit   C      de sa cheminée,     ¤¤¤

¤¤¤   Fumée va rejoindre     H    nuage passager,     ¤¤¤

¤¤¤   L’espace terrien perd    E       prise sur elle      ¤¤¤

¤¤¤   Lors elle épouse mou   M    vement du ciel      ¤¤¤

¤¤¤   Je me dis que, quel      I    que part, au ciel,     ¤¤¤

¤¤¤   Je lui ressemble, je     N    suis comme lui !     ¤¤¤

¤¤¤   Ce feu luit,  en moi,    É     est tapi au fond      ¤¤¤

¤¤¤   De mon inconscient   E        ravi, et, qui lit      ¤¤¤

¤¤¤   Mes  désirs  rouges    *       les plus abscons     ¤¤¤

¤¤¤   D’envies d’amours     M      en polyphonies      ¤¤¤

¤¤¤   Substituant mot        A    femme à flamme      ¤¤¤

¤¤¤   Par simple glisse        I     ment sémantique     ¤¤¤

¤¤¤   Il représenterait         S    mon âme projetée,    ¤¤¤

¤¤¤   Devant moi, et           O   pour moi  magique    ¤¤¤

¤¤¤   Feu de vie qui brûle   N          mon âme en lui.   ¤¤¤

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.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une cheminée et un feu

 Dans un foyer, avec du bois,

Et avec un fronton  au-dessus

Rougeoyant, voire blanchissant.

.

273 4

.

Le  feu, en ma cheminée, crépitant,

Flambant et dansant :

Il ne faut pas davantage pour bien se

Chauffer corps, cœur, esprit.

Le feu et la cheminée vont bien ensemble

Ils se prêteront main forte ; mutuellement,

Quoi de plus normal  dès lors s’enflamment,

Font voir leur fumée en panaches aux cieux !

.

Symbolique

.

À l’époque du chauffage électrique,

Combien des jeunes lecteurs peuvent

Méconnaître les feux de nos ancêtres,

Qui se réchauffaient non pas  avec des

 Convecteurs  à gaz,   ni même  avec des

Poêles  à charbon,  mais   avec  un âtre

Un  endroit  où  l’on brûlait  des bûches

 En bois, ce qui réchauffait  …  la pièce,

Qui devait avoir un plafond haut afin

Que les occupants ne suffoquent pas,

Et les gaz âcres et la fumée étaient

Évacués par un conduit vertical

Débouchant   sur   l’extérieur :

Et que l’on appelle cheminée.

ora-et-labora.frenchboard.com/t605-la-cheminee

.

.

Fond

.

Évocation 

.

273 6

.

Le  feu, en ma cheminée, crépitant,

Flambant et dansant :

Il ne faut pas davantage pour bien se

Chauffer corps, cœur, esprit.

.

Symbolique 

 .

Le feu

Possèderait une

Symbolique  très  riche :

 .

Il est associé à : la purification,

L’enfer, la lumière, la chaleur, la passion,

La destruction, le soleil, associé à la purification.

 .

Autrefois bûcher faisait partie de condamnation,

Des  sorcières, considérées  comme  impures.

Consiste à brûler tout ce qui était impur.

 .

De même en cas d’épidémie importée

Le recours au feu  pour stériliser

Et, en même temps, purifier

Est  bien  connu  de tous.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-feu.

.

.

Fond/forme 

 .

Le feu nous sert pour nombre de fonctions,

La chaleur d’abord, pour le confort du corps,

 La lumière, ensuite, pour nous éclairer la nuit,

Le  foyer ensuite pour faire fondre les métaux,

Le poêle chargé de bois, pour chauffer la pièce,

Et enfin, la cuisine, sur une grande cuisinière !

On ne peut s’en passer, on ne peut s’en lasser :

Sans lui, aucun progrès n’aurait pas eu lieu !

.

Visuels et textuels  >>

272 – Averse de grosse pluie sur ma maison

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

^

Oh

La pluie

Tombe sur

Mes carreaux

La pluie tombe

Sur ma …  peau,

Et trempe  mes os

La pluie,  c’est trop.

.

Une goutte fait : toc,

Et une autre, fait : tic

Et bientôt elle fera : tac

Si sa matière est en…tuc.

.

Son jour a perdu de sa lumière,

Le ciel s’obscurcit, tout autour de lui.

Une averse déverse son égouttoir de pluie,

J’attendrai sous auvent, sous mon parapluie,

Espérant cinq minutes, pas une de plus, finie.

.

Au plus fort de sa trombe, douche assurée,

Bien sûr s’il faisait chaud, je serais tenté

De me déshabiller pour en profiter,

Mais il fait froid, c’est pas l’été.

.

^

On

Dit eau

Ressource

 Rare et  nous

Tombe du ciel

Comme cadeau,

Bretonne météo !

.

Mais le soleil revient,

Et la dernière goutte vient,

Je me secoue, comme un chien,

Je reprends à nouveau mon chemin.

.

À travers mes lunettes, je ne vois plus rien,

Gouttes font loupe, elles brouillent ma vision,

Mais, grâce à dieu, ne rétrécissent mon horizon,

M’annoncent ciel de traine et moutons, fort bien.

.

La pluie tombe sur mes lunettes goutte à goutte,

J’ai hâte de rejoindre maison coûte que coûte,

Sous mon toit, sur ma fenêtre elle tombera,

Je n’en aurai cure, elle ne me mouillera.

Je suis fait au trois quart de pluie,

Pluie ne peut être qu’une amie

Bienvenue sur toit et moi,

Je te salue bien bas.

 

Extensions

.

La pluie est une bénédiction

Ou malédiction :

Ça dépend où, quand elle tombe

Et en quelle quantité

Elle rafraichit comme brumisateur

Lors elle tombe en bruine,

Elle défraichit comme jet d’eau de face,

Quand elle tombe … à seau,

Et avant  la pluie  lorsque des gouttelettes

Sont en suspension dans l’air,

Elles feront loupes pour les rayons du soleil

Qui les frappent et les traversent

En augmentant toute intensité de la lumière

Et  en diminuant  l’impression  de  distance.

Une averse n’est jamais longue,

Dix minutes, une demi-heure en général,

Le temps que le nuage passe

S’il y en a deux ou trois en la journée,

Cela n’a rien d’un drame.

Quand on est chez soi, en sa maison,

En train la regarder

Tomber, on se sent bien, protégé.

.

Les gouttes de pluie peuvent être de tailles diverses

Et se succéder à des vitesses, tout à fait, différentes.

Cela n’empêche que fines ou grosses, rares  ou drues.

Une goutte plus une goutte, ça finit par tout mouiller !

L’on entend le toit, ruisseler ; les gouttières, dégouliner,

Le jardin est tout arrosé et plantes en profitent à pousser.

Parfois, quand le soleil revient de suite, frappe  en oblique,

Un arc-en-ciel se forme et nous invite à son enchantement !

.

Chantons sous la pluie : rengaine, vieille chanson,

Reprise par au moins dizaine d’anciens interprètes.

Parapluies de Cherbourg, au cinéma et qui plus est,

En une sorte de comédie musicale genre amoureuse.

La pluie n’a certes pas  les faveurs, rapport au soleil.

.

Elle apporte une touche sentimentale, langoureuse,

Des plus contrastées en des expressions populaires

Du type : mariage pluvieux … mariage heureux.

.

La pluie  du matin, n’arrête  pas  le pèlerin.

Les larmes ne sont qu’une pluie soudaine.

Ce qui est mouillé ne craint pas la pluie.

.

J’arrête là sinon il va bientôt pleuvoir

Sur la Bretagne où l’on dira souvent

Qu’il fait beau entre deux averses.

.

Fragments 

.

La pluie a longtemps été décriée

En Bretagne par touristes amers,

Par temps humide,  bord de mer,

Pour aller se promener, baigner !

.

Brumes de mer, de terre, alternée,

Différence, entre deux, de chaleur,

Le matin et soir et peu, en journée,

Mais qui ne fait pas  leur bonheur !

.

Avec  changement climatique, pluie

Est déjà  la bienvenue,  aujourd’hui,

Et plus encore en un proche avenir,

Si sècheresse  continuera à grandir !

.

Lors je regarde, avec un œil  nouveau,

La pluie drue tomber sur les carreaux,

Et je me dis que  la question  des eaux,

La Bretagne sera pluvieuse et à seaux !

.

Chaque  goutte est  un  trésor  qui perle

Sur le sol  et  le rendra  bien plus fertile

L’eau deviendrait  bientôt  si précieuse,

Qu’on verra tourisme de masse arriver.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

.

AVERSE

^

Oh

La pluie

Tombe sur

Mes carreaux

La pluie tombe

Sur ma …  peau,

Et trempe  mes os

La pluie,  c’est trop.

Une goutte fait : toc,

Et une autre, fait : tic

Et bientôt elle fera : tac

Si sa matière est en…tuc.

Son jour a perdu de sa lumière,

Le ciel s’obscurcit, tout autour de lui.

Une averse déverse son égouttoir de pluie,

J’attendrai sous auvent, sous mon parapluie,

Espérant cinq minutes, pas une de plus, finie.

Au plus fort de sa trombe, douche assurée,

Bien sûr s’il faisait chaud, je serais tenté

De me déshabiller pour en profiter,

Mais il fait froid, c’est pas l’été.

DE GROSSE  PLUIE

.

SUR

^

On

Dit eau

Ressource

 Rare et  nous

Tombe du ciel

Comme cadeau,

Bretonne météo !

Mais le soleil revient,

Et la dernière goutte vient,

Je me secoue, comme un chien,

Je reprends à nouveau mon chemin.

À travers mes lunettes, je ne vois plus rien,

Gouttes font loupe, elles brouillent ma vision,

Mais, grâce à dieu, ne rétrécissent mon horizon,

M’annoncent ciel de traine et moutons, fort bien.

La pluie tombe sur mes lunettes goutte à goutte,

J’ai hâte de rejoindre maison coûte que coûte,

Sous mon toit, sur ma fenêtre elle tombera,

Je n’en aurai cure, elle ne me mouillera.

Je suis fait au trois quart de pluie,

Pluie ne peut être qu’une amie

Bienvenue sur toit et moi,

Je te salue bien bas.

MA MAISON 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Deux gouttes de pluie

Se succédant de très près

Lors tombant sur notre toit

S’amalgamant en gouttières.

.

272 4

.

Une goutte de pluie plus une autre

Donne une averse de pluie :

Quand une tombe drue, sur notre toit,

Elle fait comme un doux bruit.

Qui de plus commun, de plus banal

Que des gouttes de pluie sur un toit

Sachant qu’il est fait  pour protéger

Autant des intempéries, vent, froid.

.

Symbolique

.

La pluie est

Universellement

Considérée    comme

Symbole  des  influences

Célestes  reçues  par  la  terre.

Elle est l’agent fécondateur du sol,

Avec  lequel  l’on  obtient  la  fertilité.

D’où les innombrables rites … agraires

Pour déclencher la pluie, danses diverses

Un symbolisme proche de celui de la rosée,

De la goutte de pluie,       bien  matérialisée.

La pluie, est la fille  des nuées  et des orages,

Réunit  les symboles  du feu, éclair, de l’eau,

Signifie fertilisation spirituelle/matérielle.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une goutte de pluie plus une autre

Donne une averse de pluie :

Quand une tombe drue, sur notre toit,

Elle fait comme un doux bruit.

.

Symbolique 

 .

Le toit

Est une protection

Nécessaire contre intempéries.

Sa position indique qu’il recouvre domaine

Des pensées  et  du mental : par analogie, le toit

 .

Représente ce qui protège un individu

Des influences célestes, celles-ci étant

Souvent trop intenses ; le toit arraché

Ou délabré peut représenter un esprit

N’étant plus protégé, soumis à raison.

 .

Lors physiquement le toit dans un rêve

Sera la tête. Rêver de tomber d’un toit,

Peut indiquer un manque d’adaptation

Aux réalités  de la vie, et  qu’elles soient

Familiales  ou  voire   professionnelles !

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-T/toit

 .

.

Fond/forme 

 .

Si l’on ne verra pas la pluie tomber sur toit

Du simple fait que l’on est bien à l’intérieur

Mais quand elle tombe drue et …  puissante

On la sent et, parfois, bien plus, on l’entend,

.

Peut être chantante, battante … tonitruante,

Ou se faire douce et câline … comme bruine !

Lors à chacun d’apprécier le charme discret,

Qu’elle vous verse, cœur, en lieu, place, soleil.

.

 Textuels et illustrations  >>

271 – Mon petit jardin clos, en retrait

 Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une maison, qui se rétrécit, l’hiver, à demi :

N’est-ce pas ce dont tout le monde envie.

C’est  une belle façon  de se nourrir

Même de faire  des économies,

Que d’avoir un petit jardin,

Pour plus … d’autonomie.

.

Rien à voir appartement

D’architecture, mal loti,

Mal exposé, pour soleil,

En courant d’air, transi

Qui ne laissera   fleurir,

De la nature,   reverdie,

Que bouquets  de fleurs,

Artificielles  et  à l’infini !

.

Mon jardin m’est bien plus

Que simple écrin de maison.

Il est comme  second poumon

De mon besoin   de respiration.

.

Chaque fois   que je sors,   dehors,

Pour un bain de pluie, voire de soleil,

Terrasse est un havre à nul autre pareil.

Mon petit jardin clos plus qu’un jardinet,

Donne à ma maison, un air un peu coquet.

.

Des oiseaux y affûtent leurs chants sifflets

Dès lors en été, sur la terrasse, je m’y mets,

Barbecues, viande grillée au feu, lors tablées,

Et, chaises longues, pour profiter des congés,

J’atteins l’automne, ma peau, au soleil, dorée,

Et sur ma pelouse, j’incite mes enfants à jouer

Au ballon rond contre adultes, pour buts, oser.

.

Grands, épais massifs fleurs entourent l’allée,

Qui mène au garage et jusqu’au pied  de l’entrée :

On y a ajouté  portique, fontaine  et tour est joué.

En saison froide,  une grande, lumineuse véranda

Nous met à l’abri des pluies, des neiges, de frimas.

.

On a reconstitué, un jardin miniature, qui, ma foi,

Nous fait bien chaud,  au  cœur,  lors l’hiver est là.

Un rosier grimpe façade voisine, avec une glycine

Courant au long de massif, donnent bonne mine,

Au jardin japonais, anglais, français, en épines,

Feuilles caduques, toutes espèces maritimes.

.

Dégageant  frais  parfum odeurs florentines,

Jardin devenu pour la maison, un intime

Écrin qui l’embellit comme diamantine

D’atmosphère douce mélancolie divine.

.

Extensions

.

Ça n’a rien d’un jardin perdu

En pleine campagne, il y a plein

De maisons autour en rue passante,

Non loin et le petit chemin qui y mène

L’isole du reste et en fait un coin retiré.

.

Des plantes, en bordures, et des fleurs

En massifs entourent deux pelouses

Bien vertes  et  bien … courtes,

Entretenues toute l’année.

.

Et l’on peut s’y étendre,

Sur un bain de soleil

Pour en bien profiter,

Sans être vu de nulle part.

.

Ses odeurs changent avec les saisons :

Odeurs d’herbes fraiches au printemps,

De feuilles mortes en automne,

De fleurs de glycine en été.

.

C’est un jardin que j’ai imaginé, trouvé,  qui s’approche du mien,

Une pelouse, un mur mitoyen, un puits, de la verdure, des fleurs,

Ce n’est pas encore celui d’Éden, pour sûr mais il me … convient.

Il y a même un menhir haut de trois mètres, et sur lequel enfants

Aiment grimper à prouver, à tous, qu’ils en sont rendus capables.

Il m’est arrivé d’y faire un potager mais ça prend, temps, énergie,

Et cela faisait moins de place pour que les enfants puissent jouer.

.

Un jardin demande et mérite nombreux soins,

Si bien soit-il, si magnifié, si arboré et si fleuri,

Si on le laisse, un temps, à l’abandon, il dépérit

Et de le restaurer requiert encore plus de soins.

.

Il est bien entouré de rideaux, haies de verdure

De sapins plantés, taillés sur un côté, et derrière

D’une palissade d’essences variées,  côté sud est,

Puits à l’ancienne, avec tourniquet  dans le fond.

.

D’accord, il est plutôt sympa, et plutôt attrayant,

Mais c’est encore bien loin d’être le jardin d’éden

D’ailleurs il n’y a aucun pommier afin de séduire,

Qui vous savez, mais chut, ce serait une légende !

.

Fragments

.

Un jardin peut être minuscule ou immense,

Le nôtre fait environ : six cent mètres carrés.

.

C’est pas grand mais c’est largement suffisant

Pour avoir une terrasse, un parking, un puits.

.

Sans compter un coin jeux, un coin jardinage,

Avec un grand chêne et deux grands bouleaux.

.

Enfin un massif de fleurs avec diverses couleurs

Des roses, des agapanthes, bruyères … etcetera.

.

Une pelouse de part et d’autre de l’allée centrale,

Ne manquerait plus que vous en faire un dessin !

.

Cela dit, un jardin, ça s’entretient puis ça évolue,

Il faut évacuer les tontes, feuilles mortes etcetera.

.

Mais quel plaisir de manger  sur la terrasse, l’été,

En se servant du barbecue, des légumes du jardin

.

Si le jardin est un symbole  du  paradis terrestre,

Le nôtre ne l’est pas mais s’en approche… un peu.

.

L’ile toute entière est comme un jardin extérieur,

Autant en faisant le tour que sillonnant intérieur.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Une maison, qui se rétrécit, l’hiver, à demi :

N‘est-ce pas ce dont tout le monde envie.

C’est  une belle façon  de se nourrir

Même de faire  des économies,

Que d’avoir un petit jardin,

Pour plus … d’autonomie.

.

Rien à voir appartement

D’architecture, mal loti,

Mal exposé, pour soleil,

En courant d’air, transi

Qui ne laissera   fleurir,

De la nature,   reverdie,

Que bouquets  de fleurs,

Artificielles  et  à l’infini !

.

Mon jardin m’est bien plus

Que simple écrin de maison.

Il est comme  second poumon

De mon besoin   de respiration.

Chaque fois   que je sors,   dehors,

Pour un bain de pluie, voire de soleil,

Terrasse est un havre à nul autre pareil.

Mon petit jardin clos,  plus qu’un jardinet,

Donne à ma   maison, un air un peu   coquet.

.

Des oiseaux  M  y affûtent leurs chants  E  sifflets

Dès lors en    O  été, sur la terrasse, je m’  N  y mets,

Barbecues,    N   viande grillée au feu, lors   *  tablées,

Et, chaises    *   longues, pour profiter  des     R  congés,

J’atteins l’   P    automne, ma peau, au soleil,     E    dorée,

Et sur ma   E     pelouse, j’incite mes enfants  à     *     jouer

Au ballon   T      rond, contre adultes, pour buts,   T      oser.

   I                                                               R

Grands,       T       épais massifs fleurs entourent  A         l’allée,

Qui mène       *       au garage et jusqu’au pied    I     de l’entrée :

On y a ajouté     J        portique et fontaine     T     et tour est joué.

En saison froide,     A          une grande,      *      lumineuse véranda

Nous met à l’abri des    R        pluies,        D     des neiges, de frimas,

On y a reconstitué, un     D     jardin     E       miniature qui, ma foi,

Nous fait bien chaud         I     au         *      cœur lors l’hiver est là.

Rosier grimpe façade       N      *        L  voisine, avec une glycine

Courant tout au long      *  massif   A      donnent bonne mine,

À un jardin japonais   C   anglais *      français, en épines,

Feuilles caduques,   L   toutes   R    espèces maritimes.

Dégageant  frais  O  parfum  U  odeurs florentines,

Jardin devenu   S   pour la  E maison, un intime

Écrin qui l’embellit comme une diamantine

D’atmosphère douce mélancolie divine.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase, destiné  à  recevoir

Un petit bouquet de fleurs

Du jardin, couleurs

Disposés ici ou là ?

.

271 4

.

Toutes les couleurs  d’un jardin

Seront représentées  sur ce vase :

Cela va du vert au rouge au jaune

En passant par le bleu  et le blanc !

Comment imaginer jardin sans couleurs

Sans pelouse, sans massif,  arbres, fleurs

Autant que sur un vase des motifs dorés

Si fait que la forme évoque bien le fond.

.

Symbolique 

.

Nombre de couleurs nous

Entourent et projettent

Leurs effets sur nous :

Certaines sont apaisantes

Tandis qu’autres dynamisantes :

À chaque couleur, sa signification.

Découvrez-les toutes pour mieux les

Associer dans votre intérieur et créer

Une décoration des plus harmonieuse.

Les couleurs en harmonie  sont celles

Qui seront les plus proches les unes

Des autres sur le cercle bleu ciel,

Bleu marine et gris vert clair,

Vert amande et vert olive…

deco.journaldesfemmes.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

271 6

.

Toutes les couleurs d’un jardin

Seront représentées  sur ce vase :

Cela va du vert au rouge au jaune

En passant par le bleu  et le blanc !

.

Symbolique 

 .

Le jardin est un symbole du Paradis terrestre,

Du Cosmos dont il est le centre du Paradis céleste.

Dont il est la figure, des nombreux états spirituels,

Qui correspondraient  aux   séjours paradisiaques.

 .

Il apparaîtrait, en rêves,       comme des expression

D’un désir pur, peurs,                  anxiétés, angoisses.

Il est lieu de la crois                        sance et la culture

Et des phénomènes                           vitaux, intérieurs.

 .

 Le déroulement des                        saisons s’accomplit

Avec forces inter                            nes qui fleurissent.

On y pénètre par                       une porte étroite.

On la trouve… en  ——— y faisant le tour.

 .

.

Fond/forme

 .

Jardin, un mot qui fait rêver

Parmi d’autres, à un paradis.

 .

Jardin, un mot qui fait planter

Fleurs, légumes, arbres,  fruits,

 .

Jardin, un mot évoquant secret,

Quand il est pris  au sens figuré.

 .

Jardin, un mot qui évoque herbe

À se rouler  sur la pelouse verte,

 .

Jardin, un mot qui me convient,

Quand j’écris textes ou poésies.

.

 Textuels et illustrations >>

270 – Ma vie d’îlien, dans ma famille

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Mais comment donc  pourrais-je m’y ennuyer

Dès lors qu’elle me ressemble, et, tout entier

Par ses murs blancs, par ses espaces, vides,

Bien meublé, bien peint, décoré… fluides.

Maison de pécheur, devenue lieu de vie.

.

Un souvenir par-là ou un autre, par-ci,

Vrai, l’empreinte sur le temps, évolue

À ce point qu’elle en devient révolue.

Nouveau coup peinture, la rajeunit,

Coup de balai, poubelle, l’embellit

Décorée d’autres cadres, tableaux :

.

Photos de rencontres et de voyages,

Trainent partout en mode partages,

Complétées par celles de nos enfants

Qui vont, au fil des ans, grandissants,

Anniversaires  avec amis se succédant,

Leurs chambres  prolifèrent des posters

De chanteurs  qui, pour eux, sont supers.

.

Parents ont investi  deux chambres entières,

Lui s’est arrangé, petit à petit, sa garçonnière,

Il en fait son bureau, son jardin secret de prière,

Elle a fait de nouveaux achats, chez les antiquaires,

De meubles qui pour lui, restent des nids à poussières.

.

Dans notre maison, ça vit, ça bouge, ça déménage souvent,

Ça s’empile et ça s’entasse, çà remplit cave, garage et grenier,

De choses qui, leur temps d’utilité passé, deviennent démodées

Tout autant que moi, vieillissant bien ou mal, au fil du temps.

.

Au fil du temps, se vide aussi, lors enfants … grandissants

La désertent, l’oublient, bien qu’ils y reviennent souvent,

Tant maison de sa propre enfance reste ce lieu unique

Qui mariait son imaginaire et son esprit pratique.

.

La maison a grandi pour accueillir les enfants,

Mais, une fois partis, ce ne sera plus l’espace

Qui risque de nous faire, et le plus, défaut :

Juste un je ne sais quoi, autre vie à créer !

.

Extensions

.

Tant et si bien que chacun

Se sera aménagé son bureau,

À côté de sa chambre commune.

Le grand luxe de cette maison

Et  ce qui fait son caractère,

Hormis ses murs en pierre

Et son toit tout en ardoise

Serait son très grand salon

De cinquante  mètres  carrés

Et grande cheminée en pignon.

.

Pour accueillir vingtaine d’invités

Sans s’y sentir  à l’étroit, ou de trop.

Difficile de l’imaginer, en plein Paris,

Sauf être fortuné, nous ne sommes pas !

.

Et, le poêle, posé dans l’âtre, suffit, l’hiver,

À chauffer une bonne partie de la maisonnée,

Ce qui ne serait pas non plus si courant que cela.

Enfin, en somme, une maison  qui nous  convient,

Une maison qui nous ressemble, ce n’est pas rien !

.

Un, grand salon  et  qui  ressemble, assez, à ce dernier,

La salle à manger, dans le fond, pour manger à douze

Une chambre à coucher, parmi les quatre, à l’étage :

Rien de spécial, d’étrange ni de particulier : normal,

Il y fait bon vivre y compris l’hiver avec la cheminée,

Ce qui compte : l’ambiance, l’imaginaire …projection,

 Sensation, continue, que l’intérieur est utile et agréable

Que la maison est très solide et non bâtie sur … du sable.

Pour finir, attachement qui nous la fait garder et l’aimer !

.

L’ameublement,  décoration,

Du salon, salle de bain, cuisine,

Plus quatre chambres, un bureau

Ne se fait qu’au fil d’années, envies

Qui fait que sur une base de 4 murs,

Sans parler du sol, tout en terre cuite.

.

Les objets évolueront ainsi que tableaux

Pour au final créer ambiance atmosphère

Où l’on se sent très bien et qui nous reflète.

.

Sans oublier de penser tissus, couleur rideau

Et un poêle à bois dans le foyer de la cheminée

Et une chaine hifi  avec enceintes  coordonnées,

Et un escalier au milieu, qu’il aura fallu habiller,

 Voilà : vous êtes chez nous  et presque chez vous !

.

Fragments

.

En trente, quarante ans de vie familiale,

Une maison change, évolue avec enfants.

.

D’abord un garçon, quatre ans plus tard

Une fille : c’est le choix du roi, dirait-on.

.

Agrandie deux fois, une fois après l’achat

Autre cinq ans plus tard, maison grandit.

.

Qu’en sera-t-il une fois les enfants partis,

Elle sera scindée en deux pendant l’hiver.

.

Ainsi vont les choses, et ainsi va … la vie :

On ne déménage, on s’adapte et agrandit.

.

La décoration change, au fil des voyages,

Rénovation : objet par ci un autre par là.

.

Plus de vases pour mettre plantes, fleurs

Plus de chaises, fauteuils pour accueillir.

.

Des événements familiaux s’y déroulent,

Jalonnant  temps qui passe, nous vieillit.

.

Au final, si l’on devait quitter, déménager

Que de souvenirs, effacés, derrière nous !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme    

 .

Mais comment donc  pourrais-je m’y ennuyer   M

Dès lors qu’elle me ressemble, et, tout entier   A

Par ses murs blancs, par ses espaces, vides,   *

Bien meublé, bien peint, décoré… fluides.   V

Maison de pécheur, devenue lieu de vie.    I

                                                                      E

Un souvenir par-là ou un autre, par-ci,   *

Vrai, l’empreinte sur le temps, évolue   I

À ce point qu’elle en devient révolue.  L

Nouveau coup peinture, la rajeunit,   E

Coup de balai, poubelle, l’embellit     N

Décorée d’autres cadres, tableaux :    *

Rend son même espace, plus beau.    D

                                                               A

Photos de rencontres et de voyages,    N

Trainent partout en mode partages,     S

Complétées par celles de nos enfants     *

Qui vont, au fil des ans, grandissants,   M

Anniversaires  avec amis se succédant,   A

Leurs chambres  prolifèrent des posters    *

De chanteurs  qui, pour eux, sont supers.    F

                                                                                                                 A

Parents ont investi  deux chambres entières,    M

Lui s’est arrangé,   petit à petit,   sa garçonnière,   I

Il en fait son bureau,        son jardin secret de prière,   L

Elle a fait de nouveaux         achats, chez les antiquaires,  L

De meubles qui pour lui,        restent des nids à poussières.   E

.

Dans notre maison, ça vit,       ça bouge, ça déménage souvent,   E

Ça s’empile et ça s’entasse,    çà remplit cave, garage et grenier,   S

De choses qui, leur temps d’utilité passé, deviennent démodées  T

Tout autant que moi, vieillissant bien ou mal, au fil du temps.  *

                                                                                                       U

Au fil du temps, se vide aussi, lors enfants grandissants      N

La désertent, l’oublient, bien qu’ils y reviennent souvent, *

Tant maison de sa propre enfance reste ce lieu unique  B

Qui mariait son imaginaire et son esprit pratique.   O

                                                                                     N

La maison a grandi pour accueillir les enfants   H

Mais, une fois partis, ce ne sera plus l’espace   E

Qui risque de nous faire, et le plus, défaut :   U

Juste un je ne sais quoi, autre vie à créer !   R

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase, probablement

Avec un col assez étroit

Une large  ouverture, 

Un objet très ancien.

.

270 4

 .

Une vie tranquille et domestique,

Qui a son charme et a  son utilité :

Nombre d’objets, issus des voyages,

Vases se sont comme eux, accumulés.

Vase et objet, vont bien ensemble,

Mais point trop n’en faut, juste un

On la choisirait évasé ave des anses

Pour que  forme converge vers fond.

.

Symbolique 

.

Le vase s’impose

Le plus souvent comme

Un objet essentiel du rêve,

Contenant dans lequel le rêveur

Va essentiellement trouver refuge.

Le vase est un contenant comme boite,

Coffret, sac, il est un symbole féminin.

En un vase, on met souvent de l’eau

Symbole et de la vie et de la terre

Et plante, pour s’y développer.

Selon une étude,  les femmes

Enceintes y voient toujours

Vase contenant de l’eau,

Avec bouquet de fleurs.

signification-reves.fr/Vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

270 6

.

Une vie tranquille et domestique,

Qui a son charme et a  son utilité :

Nombre d’objets, issus de voyages,

Vases se sont, comme eux, accumulés.

.

Symbolique 

.

Certains objets

Nous  ramèneraient bien

Quelques années en arrière tant

Ils nous  rappellent  notre … enfance.

Objets,  sans   lesquels,   notre   quotidien

En temps qu’enfant aurait été bien différent.

Mieux  encore : ce sont de petites  adversités,

De tous les jours qui rendent chaque minute

Un peu plus fortes, tels roseaux qui plient

Mais qui, pourtant, ne cassent jamais.

 .

Quoiqu’il en soit, ces objets sont surtout symboliques

De   notre   enfance, et quelle qu’elle soit ou aura été.

Madmoizelle.com/objets-

Symboliques-enfance-152105

.

.

Fond/forme 

 .

Une maison  peut  être  le  reflet

De son propriétaire, son locataire

Par son mobilier, par sa décoration,

 .

Et par les tableaux, photos accrochées

 Au mur  ou posés sur quelques meubles,

 .

Mais parfois autant par sa construction

Matériaux, style, voire personnalisation.

 .

Si, extérieurement, des maisons proches

Pourront se ressembler, en tous points,

 .

Intérieurement, disposition des pièces

Peuvent être différentes et décorées,

Dans un tout autre style, couleur.

.

 Textuels et illustrations  >> 

269 – Mon coin de terre, trentenaire

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ce

Minuscule

Petit  coin de  terre

Où je vis,  depuis des ans,

Me restera, toujours, familier.

J’y aurai construit,  ma maison,

Au sein  de  grand jardin, arboré.

Et au-delà de tout souci  d’argent,

De santé, de cau ses, de désespoir.

.

Je m’y sens bien, y a rien d’illusoire :

Illusoire n’est pas pour moi de passer

Partie  de  ma vie à l’acquérir, chérir

Comment aurais-je fais  autrement

Sans souffrir  de m’en  départir.

.

M’en  départir m’ayant  couté

Tant d’énergie et de  courant

Sans parler d’argent coutant

Ni extensions  pour  enfants

Sans parler du jardin  fleuri,

Autres aménagements aussi.

.

Vision du terrain vue d’avion

Ses mètres carrés de  surface

Représen tant  presque   rien,

Comme poussière en  l’infini

Mais qui, toutefois, me ravit !

.

Me ravit pour sa vue d’artiste,

Inutile d’agrandir telle maison

Car elle a déjà  deux extensions

Auxquelles s’ajoutent puits, abri

Terrasse en un  jardin un espace.

.

Espace bien occupé par potager,

Un verger en parterre où je mets

Toutes les fleurs  que  je  préfère,

Le potager nourrit  en  saisonnée

Lors fleurs, vivaces égayeront été.

.

Été où présence de plein d’oiseaux,

Intéressera bon nombre de passants

Association ornithologue les soignant

Elle attirera  bon  nombre d’entre eux

Fruit comme le trait union de Nature.

.

L’ile ne pouvant plus se développer,

Demeure coin de terre qu’on envie

À tel point  qu’ayant perdu la vie,

Je m’y vois bien,  en elle, enterré

.

Extensions

.

Le jardin est écrin de la maison

Mais pas que … c’est un lieu de vie

Pour toute l’année mais surtout l’été.

L’on y met et l’on y fait ce que l’on veut

Un potager de légumes et massif de fleurs,

.

Certains ajoutent piscine… que sais-je encore

Et ceci dit, ce n’est pas tant sa taille qui compte

Que son aménagement et autant son orientation ;

Le mien est bien protégé de vents dominants d’ouest

Et sur sa terrasse, on est bien abrité et, naturellement.

.

Il y a aussi une réserve de bois de chauffage  pour l’hiver,

Et un parking  qui est assez grand  pour nos deux voitures,

Nous y avons monté un portique pour jeux, pour les enfants,

Planté quelques arbres : deux bouleaux, un chêne, un cerisier,

En un rideau de verdure assez pour de l’ombrage et pour la vue.

.

La maison a été bâtie dans un coin, pas au milieu,

Comme c’est souvent le cas et légèrement en pente,

Une belle  glycine court  le long du toit  de la façade

Et elle lui donne un air  de vieille maison d’autrefois

En plus de maison de pécheur, son origine première.

.

En vision inversée, mon jardin est petit, six cent mètres carrés.

Un petit chemin privé y conduit et le rend suffisamment caché.

Mais il n’a selon moi, nul besoin d’être ni plus grand, immense,

Tant, l’extension immédiate est dunes, plage et mer attenantes,

Sans compter le pont tout près en vue de rejoindre le continent

Je prends plaisir à sortir, aller marcher sur le sentier douanier,

Et ainsi faire le tour de mon ile, comme si j’étais son locataire !

.

Une maison, c’est bien mais en un terrain

C’est mieux, surtout si  ce dernier est situé

Près de la mer, juste en face,  bien protégé,

Du vent d’ouest qui reste le vent dominant

.

Une terrasse, en croutes de pierres jaunes,

Un massif de rochers et fleurs juste devant,

Deux bouleaux plus un chêne sur la pelouse

Puits breton, avec carré maçonné, devant !

.

Le tout un peu en retrait de route passante

Et nous voilà à l’abri de regards  indiscrets,

Et voilà un petit coin de vie ,qui nous plait,

Et lors, partira-t-on un jour, d’ici : jamais.

.

Fragments

.

Une île reste une île,

Un jardin reste un jardin,

Une maison reste une maison,

 Oui mais, de cent et mille façons !

.

L’important est que l’endroit plaise,

Que l’on s’y sente bien et longtemps,

Comme choix pour la vie ou presque

Après avoir déménagé  …   dix fois !

.

Une maison en pierres, toit ardoises

Grand séjour avec grande cheminée,

Deux chambres, extensions possibles

Tel était  le cahier des charges, écrit !

.

Époque où on a achetée, près du pont,

Elle était abordable pour nos finances,

Presque personne n’aimait Ile-Grande,

Pourquoi se perdre en marins-carriers.

.

Aujourd’hui, l’île aura pris de la valeur,

Au point que bon  nombre nous envient,

Le monde à l’envers, elle est plus connue

Que bourg Pleumeur dont elle fait partie.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

Ce

Minuscule

Petit  coin de  terre

Où je vis,  depuis des ans,

Me sera ….… toujours familier.

J’y ai ………….… construit,  ma maison,

Au sein d’un….…….…….. grand jardin arboré.

Au-delà de …………………..……… tout souci d’argent,

De santé, de cau ………….…….…..…..… ses, de désespoir.

.

[ Je m’y sens bien ] [ ……..….……..…] [ rien d’illusoire ! ]

[ Illusoire n’aura été ] [ ….…….…] [ pour moi de passer]

[ Partie  de  ma vie  ] [ …………..…] [à l’acquérir, chérir]

[ Comment aurais ] […….….……..…] [je fais  autrement]

[ Sans souffrir de ] [ ………………….. ] [  m’en  départir. ]

[ M’en  départir ] [ ………………..……..] [  m’ayant  couté]

[ Tant d’énergie ] [ …………..………..…. ] [ et de  courant]

[ Sans parler d’ ] [ …..………..…..……….] [argent coutant]

[ Ni extensions  ] [  ..…..………………..…] [ pour enfants  ]

[ Sans parler de ] [ …….…..…….…..…….] [ jardin  fleuri, ]

[Aménagements] [ ……..….……..…..…….] [ autres aussi. ]

.

[ Vision du ] [ …….  ] [ terrain ] [ ……….. ] [ vue d’avion ]

[ Ses mètres] [ ……..] [  carrés ] [ ……..….. ] [ de  surface ]

[ Représen ] [ ….…..] [tant  pres ] [ …………] [ que   rien, ]

[ Comme ] [……..…..] [  poussière] [……..…..] [en  l’infini ]

[ Mais qui ] [ …..….. ] [ toutefois  ] [ ………… ] [ me ravit. ]

[ Me ravit ] [ ……..….] [ pour vue  ] […….…… ] [ d’artiste, ]

[ Inutile d’ ] [ ………. ] [  agrandir  ] […….……] [la maison ]

[ Car elle a ] [ ………. ] [ déjà deux ] [ ……..….] [extensions]

[ Auxquelles] [ …….. ] [  s’ajoutent ] [ …….…. ] [puits, abri]

[ Terrasse en] [ ….….] [ un   jardin] [ ……….. ] [ un espace]

[ Bel espace ] [ …..… ] [occupé par] [ …….… ] [ le potager ]

[ Un verger ] […….…] [  parterre   ] [ ….….…] [ où je mets ]

[ Toutes les ] [ …….. ] [ fleurs que ] […………] [ je  préfère ]

[ Le potager ] [ …..…] [nourrit en ] [ ….…… ] [  saisonnée ]

[ Lors fleurs ] [ ….… ] [ et vivaces ] [……….. ] [ égayent été]

[ Été où la   ] [….….. ] [  présence   ] […….….] [  d’oiseaux, ]

[ Intéressera] [………] [ un nombre] [……..…] [de passants]

[ Association ] […… ] [ornithologue] […..….] [les soignant]

[ Elle attirera ] [ …..] [ bon nombre] [ .…… ] [ d’entre eux ]

[ Fruit  beau ] […….] [ trait union  ] [……… ] [ de  Nature ]

[ L’ile ne pou ] […… ] [ vant plus se ] [……. ] [ développer, ]

[ Demeure ] [………..] [coin de terre] [..….. ] [ qu’on envie ]

[ Au point ] [ ….… …] [   qu’ayant   ] [……. ] [ perdu la vie ]

[ On s’y voit [.……… ] [bien un beau] [ …….] [jour enterré ]

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tourelle de manoir

 Qui, parfois, peut servir

D’escalier pour étage, 

Ou chambre d’écriture ?

.

269 4

.

Belle construction tourelle manoir,

Construite en pierres :

On suppose qu’au-delà de sa forme,

Elle sert d’escalier !

Un manoir avec un grand escalier

On peut en rêver si on a les moyens

Mais pour nous ça restera un rêve,

Toutefois sa forme évoque le fond.

.

Symbolique 

.

Un

 Manoir avait

Généralement l’aspect

Identique à une maison forte

Ou à un château constitué d’un corps

De logis  et de  dépendances  qui formaient

 

Les ailes, entouré de champs,  et  de fermes,

Et de pâturages et  de  bois   mais  ce n’était

En aucun cas un édifice ayant une vocation

Militaire, il  n’avait  rien d’un  château fort,

Puisqu’il était  interdit  au vassal, au maître

Des lieux de l’équiper de tours et d’un donjon.

manoir.community/node/18

.

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Fond

.

Évocation 

.

269 6

.

Belle construction tour de manoir,

Construite en pierres :

On suppose qu’au-delà de sa forme,

Elle sert d’escalier !

.

Symbolique 

.

                                                                      L’escalier    est  le  symbole

                                                                     De la progression  vers  le savoir,

                                                              De l’ascension  vers la connaissance,

                                                          Vers la lumière, vers la transfiguration,

                                                   Relie ce qui est en haut  à ce qui est en bas.

                                                Toutefois il revêtira parfois un aspect négatif :

                                          Tel  que la descente, tel que la chute, que le retour

                                     À la matérialité  monde souterrain, à l’ombre en soi.

                              Il faut  l’emprunter pour apprendre  à se connaître sur

                         Tous les plans : nous pouvons descendre profond en nous

                     Ou choisir d’accéder à nos niveaux de conscience supérieure.

                                  Modifié,  mis  en forme,  source : grandreves1234.blogspot.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Grand manoir dans un grand jardin

Folie des grandeurs, sans doute mais

Qui ne nous  atteint pas,  plus proche

Du nid d’amoureux sur ile tranquille.

.

Ce qui compte le plus est l’harmonie,

Entre nous-mêmes  et notre maison,

Entre la nature, toute notre passion.

.

Un grand salon et un grand escalier,

Montant aux deux chambres, bureau

Le tout dans un jardin arboré, fleuri,

En bref, notre petit coin de paradis !

.

Textuels et illustrations  >> 

268 – Petite maison de propriétaire

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Il

Vous

Suffira de

Passer  le pont

Direction du centre,

Puis de tourner à droite,

Juste après la grande maison

Prenez l’allée privée vous menant

À l’intérieur d’un petit jardin arboré.

Puis, au fond, et, en haut de ce dernier,

Vous trouverez très facilement ma maison

Avec forme proue, pour garage  et baie vitrée,

Toute en fenêtre bleue sur mur en pierre : entrez.

.

Vous y serez bien accueilli, c’est sûr, c’est chez moi,

Mais vous y serez, aussi, un peu  comme  chez vous.

Et vous vous laisserez gagner  par sa torpeur  de fou.

.

Petite maison, sur une petite ile : qui n’en rêve pas !

Loin de centre-ville et  de la banlieue, retirée là-bas.

Possédant caractère  de pierres,  ardoises bretonnes,

Elle me surprend  et lors reviens, toujours m’étonne.

     .

C’est plus qu’un assemblage de matériaux  et couleurs,

Elle a un parfum charme, une authenticité   une odeur

Elle me ravi t les yeux  et les  autres sens,    de ses joies,

Je la connais par cœur et je la redécouvre à chaque fois.

 .

Ma maison sur mon ile, est mon refuge est mon sanctuaire.

Et bien que sans cesse remodelée, elle continue à me plaire,

En l’écrin  de son jardin de verdure fleuri, intégrant le puits,

Plein vent sur terrasse, elle s’accorde avec  beau soleil, pluie.

.

Grand espace, en son salon, flanqué d’une  grande cheminée,

Prodigue sa lumière, couleur et cha leur à mon corps fatigué,

Ma maison demeure pleine d’images n’ayant rien imaginaire

Un lieu où  ma famille aura façonné   ma vie, pleine et entière.

.

Mieux encore, j’y reçois mes amis,   les héberge et les nourrit :

Combien de repas de fêtes, elle aura  connu, soutenu, enrichi.

On y vient, même  y revient, tous la vivent, très  accueillante,

La mer et le marais en face, lui pro curent une vue enivrante.

.

Ce n’est pas que ma maison, me retient aussi longtemps, ici,

C’est une atmosphère de l’ile, proche de mon idée de paradis.

Cette maison est moi-même, est l’ultime lieu de rendez-vous,

J’y passe des moments suprêmes lors je  me sens las de tout.

.

Extensions

.

Chacun va de ses couplets

Quand ce n’est refrain

Dès qu’il s’agit de sa maison.

Dans ce bref recueil,

Ne me distingue, fais de même.

.

On peut être attaché

Ou tout simplement de passage,

Se sentir bien ou en hôtel,

Comme de manière fonctionnelle.

.

Ma maison, je l’ai investi

Il est vrai que je l’ai souvent agrandi

En même temps qu’enfants

Et bien vrai qu’elle est devenue, restée

Au fil des ans, une fois partis,

Leur point de rassemblement familial !

.

Une maison ou un appartement, bien des gens en ont,

Fruit d’un investissement refuge pour leur tranquillité

Mais l’endroit où elle est située, le voisinage, alentours,

Sont aussi important pour la qualité de vie et d’amour !

La mienne est comme je l’ai souhaité, loin d’être parfaite

Comme moi, et plage à cinq cent mètres, pour se baigner,

Chaque an on modifie pièce, équipement au goût du jour !

.

De trouver et d’acquérir une maison

Qui convient à ses souhaits, finances

Non loin de son travail  et  de la mer,

N’est pas chose aisée ni opportunité !

.

Or on en a trouvé une, tout de même :

Maison toute en pierres, sous ardoises,

Avec  jardin de huit  cent mètres carrés,

Près du pont de l’Ile Grande face à la mer

.

Le salon avec ses cinquante mètres carrés,

Flanqué sur pignon d’une grande cheminée

Nous a séduits de suite sans parler un puits

Toujours en eaux : vraie rareté sur cette ile !

.

D’accord il nous faudra rénover  … l’intérieur,

Agrandir sa surface  par derrière,  sur un côté,

C’est beaucoup d’argent, d’énergie et de talent,

Mais pour y passer une vie, ça vaudra le coup !

.

Fragments

.

Il suffit de passer le pont :

300 mètres et ma maison,

Se trouve au fond du jardin

 Retirée de la route et serein !

.

Maison traditionnelle bretonne

Avec une très grande cheminée,

Avec étage avec deux chambres,

Un puits en pierre dans le jardin.

.

Un investissement pour une maison

Demeure autant affectif que financier

Et il vaut mieux y réfléchir à deux fois

Elle se doit de nous ressembler un peu.

.

La maison  symbolise  la  vie  intérieure :

Chaque pièce de la maison et les meubles,

Ont  leur  importance  et  leur   différence,

Elle remplit une grande part de l’existence.

.

Le confort n’est  pas dans le luxe tape-à l’œil

Il est dans la facilité des tâches quotidienne,

La praticité n’empêchera pas un bon design,

Il suffit d’avoir l’essentiel… mais de qualité !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Il

Vous

Suffira   de

Passer  *   le pont

Direction  M  du centre,

Puis de   A  tourner à droite,

Juste après la    *   grande maison

Prenez l’allée privée   P   vous menant

À l’intérieur d’un     E    petit jardin arboré.

Puis, au fond, et en haut     T         de ce dernier,

Vous trouverez très         I      facilement ma maison

Avec sa forme proue, en garage      T         et baie vitrée,

Toute en fenêtre bleue      E     sur  mur en pierre : entrez.

.

Vous y serez bien accueilli,          M  c’est sûr, c’est chez moi,

Mais vous y serez, aussi, un peu   A            comme chez vous !

Et vous vous laisserez gagner        I       par sa torpeur  de fou.

Petite maison, sur une petite ile    S              qui n’en rêve pas !

Loin de centre-ville et  de la           O     banlieue, retirée là-bas.

Possédant caractère des pierres     N            ardoises bretonnes,

Elle me surprend et lors reviens,     *              toujours m’étonne.

                                                                                       G

C’est plus qu’un   D    assemblage de matériaux   R   et couleurs,

Elle a un parfum  ‘      charme, une authenticité    A     une odeur

Elle me ravit     I        les yeux et les autres sens    N   de ses joies,

Je la connais    L  par cœur et je la redécouvre    D à chaque fois.

E                                                   E

Ma maison, sur mon ile, est mon     * refuge, est mon sanctuaire.

Et bien que, sans cesse, remodelée    M  elle continue à me plaire,

En l’écrin  de son jardin de verdure   O    fleuri, intégrant le puits,

Plein vent sur terrasse, elle s’accorde N      avec  beau soleil, pluie.

.

Grand espace, en son salon, flanqué     I    d’une  grande cheminée,

Prodigue sa lumière, couleur et cha    D   leur à mon corps fatigué,

Ma maison demeure pleine d’images  É      n’ayant rien imaginaire

Un lieu où  ma famille aura façonné   E     ma vie, pleine et entière.

.

Mieux encore, j’y reçois mes amis,     D   les héberge et les nourrit :

Combien de repas de fêtes, elle aura   U     connu, soutenu, enrichi.

On y vient, même  y revient, tous la     *     vivent, très  accueillante,

La mer et le marais en face, lui pro       P  curent une vue enivrante.

                         A

Ce n’est pas que ma maison, me retient   R       aussi longtemps, ici,

C’est une atmosphère de l’ile, proche de    A     mon idée de paradis.

Cette maison est moi-même, est l’ultime    D      lieu de rendez-vous,

J’y passe des moments suprêmes lors je       I      me sens las de tout.

                                     S

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une  maison bretonne

De style  dit  traditionnelle,

Toute en pierres, sous ardoises,

Et tout confort, et ici, son pignon.

.

268 4

.

Ma maison est beaucoup plus modeste

Qu’un manoir breton,

Toutefois, elle dispose de tout confort,

Me plait comme elle est.

Maison, confort, extérieur, intérieur

Tout concorde pour le confort de vie :

Tant et si bien que forme rejoint fond.

.

Symbolique

.

^

Maison

Symboliserait

 Toute vie intérieure.

Chaque pièce de la maison

Où les meubles prennent toutes leurs  

Importances sans compter leurs différences.

 .

Toute chambre définirait  des  interprétations

Affectives et sexuelles ou d’ordre relationnelles

 .

Un   bureau,  préoccupations  professionnelles,

Un déménagement,  annonce d’un départ réel.

 .

Une maison vide : pauvreté d’idée, de moyens,

Maison encombrée, le trop plein d’imagination.

 .

La maison mal orientée : comme les  bricoleurs

Qui entament tout,  et ne finissent jamais rien !

 .

Maison brûlée : obsession, passion dangereuse.

Dictionnaire  des  Rêves  182

.

.

Fond

.

Évocation 

.

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.

.

Ma maison est beaucoup plus modeste

Qu’un manoir breton,

Toutefois, elle dispose de tout confort,

Me plait comme elle est.

.

Symbolique

.

Dans le  contexte

Début des années 1960.

Nombre  de gens  habitaient

Des     logements   …   insalubres,

Sans toilettes ni même salle de bains

Et une partie d’entre eux, ne disposaient

Même pas d’eau  courante   …    au robinet !

 

Alors    quand   on  leur   promettait

Toutes  les commodités,  le  confort

Chauffage central intégré  par le sol

Ou le plafond,  la perspective  faisait

Rêver un certain nombre d’habitants,

Et les listes d’attente  s’allongeaient…

lanouvellerepublique.fr/tours/

symbole-du-confort-moderne

.

.

Fond/forme 

 .

Une maison est plus qu’une habitation,

C’est sûr, elle nous protège

.

Mais bien au-delà de toute sa fonction,

C’est sûr, elle nous élève !

.

On s’attache au point, âme lui donnant,

De la cave  jusqu’au grenier

.

Et quand on la quitte, momentanément,

On a hâte de la retrouver

.

Elle se plie à tout changement, décoration

Elle est fruit de nos passions.

.

Textuels et illustrations  >>