399 – Une maison, un jardin pour s’occuper

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dans la maison, certains feront le ménage,

La cuisine, les courses, le bricolage

Et pas le repassage ni les plantes vertes.

.

Dans le jardin certains font la pelouse,

Les haies, les massifs, le bois,

Pas les soins aux légumes ni fleurs.

.

Et tout le monde  se doute bien,

Qu’une maison,  avec un jardin,

Ça prend beaucoup temps pour

S’occuper : c’est une banalité !

.

Ce qui l’est moins est l’ardeur,

Avec laquelle les gens le feront

Certains sont plutôt… maison.

Homme, ou femme d’intérieur

Autre, jardin tout à l’extérieur.

.

J’en connais,  qui y consacrent,

Majeure partie … de leur temps

Entre le dedans   …   et le dehors

Et d’autres : une heure  par jour !

.

Lors les estivants et  qui possèdent

Une maison de vacances, y consacrent

Presque une semaine  et dès leur arrivée

Tant il y a  de quoi faire, ici  et là, partout.

.

Cela peut être, un vrai plaisir, ou vraie corvée.

Seul, c’est plus monotone, c’est  plus  ennuyeux,

Alors qu’à deux, on discute de rien et tout un peu.

.

Dans un appartement en ville, bien petit, et bien carré,

Et où tout est rangé à sa place : peu à faire pour l’habiter.

Et puis en campagne, il y a toujours un grenier et un garage

Quand il n’y pas une cave et le tout est bien vite encombré.

.

Ranger, déranger, ré-ranger, re-déranger, c’est travailler

Et l’on ne compte pas le temps qu’on met à chercher

Dans quelle pièce on a mis ceci ou cela ou perdu.

.

Extensions

.

Quand on reçoit des hôtes : grand ménage,

Les lits à faire ou à changer, on y consacre,

À deux, une bonne demi-journée.

.

Le jardin c’est l’écrin de la maison,

Cadre de verdure en lequel il se niche

Avec un lieu pour parquer les voitures.

.

Étonnant de voir les herbes folles, envahir

Peu à peu les bords puis le centre du jardin

C’est une lutte permanente !

.

Quelques arbres sont précieux  pour l’ombre,

La verdure formant un écran contre les bruits,

De même que l’eau avec un puits, une fontaine.

.

Même parfois j’envie ceux qui habitent en ville

Qui ont peu à faire, en tous cas, en bricolages,

Pas de jardinage, tous deux chronophages !

.

Oui, mais je me dis, aussi, qu’à la longue,

Ils s’ennuient d’avoir un environnement

Intérieur et extérieur trop restreint,

Trop fonctionnel, trop étouffant.

.

Maison, on peut l’imaginer de mille et une façons :

Faut juste qu’elle s’intègre bien dans cadre du jardin,

Où le vert  des pelouses, domine au sol, et les couleurs,

Dans les massifs de rochers  et les murets, tout  autour.

L’on passe  du temps à : tailler, couper, sarcler, planter,

 Quinze jours après en saison et tout est à recommencer.

Mais où serait le plaisir  si on le prend comme corvée.

Non il faut au contraire, respecter rythme de nature,

Utiliser le mot culture dans les deux sens du terme.

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En retraite, on peut passer sa vie,

Tout au moins la moitié du temps,

À bricoler, à arranger, à améliorer,

Sa maison et son jardin, en saisons.

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Y a toujours à faire, défaire, refaire :

Retraité se transforme en fée du logis,

Revêt habit jardinier pour s’en extraire

On aime, ou on n’aime pas, c’est pas dit.

.

Et puis il y aura les limites avec les voisins

Faut faire attention tailler haies, plantation,

Je ne vis pas sur une ile comme un Robinson,

Nombre litiges prendrait une énergie sans fin.

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Fragments

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme  

 .

Dans  la  maison,   certains   feront   le  ménage,

La cuisine, les courses, le bricolage

Et pas  le repassage   ni    les   plantes vertes.

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Dans le jardin    certains   font  la pelouse,

Les haies, les massifs, le bois,

Pas les soins  aux     légumes ni fleurs.

Et tout le monde       se doute bien,

Qu’une maison,     avec un jardin,

Ça prend beaucoup  temps pour

S’occuper : c’est  une banalité !

.

Ce qui l’est moins est l’ardeur,

Avec laquelle les gens le feront

Certains sont plutôt… maison.

Homme, ou femme, d’intérieur

Autre,  jardin  tout  à l’extérieur.

.

J’en connais,         *  qui consacrent,

Majeure partie    M          P    de leur temps

Entre le dedans    A                O   entre le dehors

Et d’autres : une     I                      U   heure  par jour !

   S                           R

Et lors les estivants   O                               *     et qui possèdent

Une maison de vacan  N                                 S      ces, y consacrent

Presque  une  semaine   *                                            dès  leur  arrivée

Tant il y a  de quoi faire  *                                   O      ici  et là, partout.

        J                                   C

Cela peut être un vrai plai  A                                 C    sir, ou vraie corvée.

Seul, c’est  plus  monotone,  R                           U  c’est  plus  ennuyeux,

Alors qu’à deux, on discute   D                       P  de rien et tout un peu.

           I               E

Dans un appartement en ville,    N   *  R    bien petit, et bien carré,

Et où tout est rangé à sa place      *      peu à faire pour l’habiter.

Et puis en campagne, il y a, toujours, un grenier et un garage

Quand il n’y pas une cave et le tout est bien vite encombré.

.

Ranger, déranger, ré-ranger, re-déranger : travailler

On ne compte pas le temps qu’on met à chercher

En quelle pièce on a mis ceci ou cela, perdu.

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Forme

.

.

Évocation 

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Un moulin  à  sel  ou  à  poivre

Un vase qui  peut b ien servir

À accueillir   bouquet de fleurs

Objet suggérant forme femme

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399 4

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Un  vase  pour  y  mettre  des  fleurs,

Ou pour des tas d’autres choses :

Il a ici Des formes féminines

Et des plus suggestives

Vase en forme de corps de femme

Pour  accueillir  bouquets de fleurs :

S’il  ne  s’accorde  pas  complétement,

Forme  évoque, en  tous  cas, le   fond.

.

Symbolique

 .

Un vase est un

Récipient ouvert qui est

Souvent utilisé pour y mettre

Un bouquet de fleurs ou décorer une salle.

Il peut être muni ou non d’une, deux anses.

Il peut être constitué de divers matériaux,

La porcelaine, la céramique  ou le verre.

Par  sa  forme,  la grâce  de ses courbes

Par sa fonction de réceptacle,  le vase

Demeure  un pur  symbole  féminin.

Son creux évoque celui de l’utérus

Féminin, contient fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/2014/08/

le-vase-laiguiere-et-le-calice

.

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Fond

.

Évocation 

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399 6

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Un vase pour des  fleurs

Ou pour des tas d’autres choses :

En tous cas, il aurait ici

Des formes féminines suggestives

 .

Symbolique 

 .

Artistiques, sensuels

Voire ultra tendance

Des objets en forme

Des   corps   féminins

Envahissent intérieurs.

.

« Couvrez   ce    sein    que

Je ne saurais …   voir !».

.

Cette   phrase    de   Molière

Est rendue  bel et bien désuète.

Par cette dernière tendance déco,

Qui nous le prouve, mode émergente

Instagram, comme nombre avant elle,

Le corps féminin est mis à l’honneur

Dans nos objets de décoration.

fr/le-journal-de-la-maison/nouveautes/

tendances/tendance-corps-de-femme

 .

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Fond/forme 

 .

Un bon nombre de formes de vase

Évoque, suggère, par leurs courbes

Le corps d’une femme fine ou grosse

Nul besoin  d’en rajouter, sculpter,

Pour mieux l’anthropomorphiser

Certains iront jusqu’à évoquer,

Sinon figurer utérus féminin.

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Textuels et illustrations  >> 

317 – Notre beau chalet, sur le mont Aravis

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Un chalet n’a rien à voir

Avec un bateau mis sur l’eau,

Un chalet se trouve, se construit,

A flanc de montagne ou de coteau.

.

Hiver il a toit de neige

En forme de chapeau

En montagne, perdu,

Sur un haut plateau !

.

Les bois blonds y abondent,

Beaucoup provenant d’un sapin

Qui perdant ses pommes et sève,

Est transformé en planche à pin.

.

Il a, en nom de baptême :

«Chalet traditionnel alpin»

À l’intérieur,  c’est chaud,

Et l’on s’y sent … très bien.

.

En salle commune avec son poêle,

Ou à l’ancienne, grande cheminée,

Chauffe avec rondins de bois fendu

Entassés extérieur pour alimenter.

.

Sa vue plongeante sur les combes

Et une vallée, de son pignon vitré,

Nous offre espace au soleil de midi

Brillant à même de nous émerveiller. 

.

On l’investit seul, en groupe, en famille…entre amis,

On l’aime bien au pied des pistes vierges… enneigées,

On  voit  le village, la ville, loin, en dessous, illuminés,

On se sent ailleurs, nulle part, à mille lieues, de Paris.

.

Loin des mille et un soucis  d’un  quotidien, stressant,

Ici, on goute la vie et montagne, ici, on prend le temps

D’être en phase avec soi-même, les autres, et la nature

Jusque milieu de nuit, clair de lune éclaire neige pure.

Le repas s’éternisant et le bon vin chaud, ragaillardant

Chacun y va de son couplet, de son refrain…déconnant.

.

Un chalet n’est pas un bateau mais on le trouve… beau,

Un chalet est comme un ilot, nous immergeant là-haut.

Parfois, pendant, après, une  tempête, très avalanchée :

On s’y retrouve, soudain, reclus, perdus, isolés, de tout,

Mais le bois, qui craque, flambe, fume  de la cheminée,

Est signe  qu’un refuge intérieur  nous rassure, en tout.

.

Dans certains, des animaux occupent  rez-de chaussée,

Moutons, veaux, vaches en hibernation, avec le berger,

Dans d’autres, une ferme auberge, a élu droit de servir,

Randonneurs, skieurs et visiteurs,  pour les rafraichir !

.

En  montagne illuminée

Par la présence de lumières,

On se sent tous bien, tous à l’abri

Des froideurs, et rigueurs de l’hiver.

.

Extensions

.

Que dire de plus

Sinon que tout contraste

Jouera, très  fort, ici,

Entre jour et nuit,

Entre chaleur et froideur,

Entre activité et repos,

Entre sortie et repas

Et facilite des rencontres

Aventureuses et qui

Fabriqueront des

Souvenirs impérissables.

.

Des chalets en montagne, il y en aura de toutes sortes

Des petits, des grands, des immenses même des barres.

Les plus authentiques en rajoutent question ambiances,

On se croirait au siècle dernier, s’il n’y avait l’électricité !

Cela dit, au moins tel dépaysement serait plus que total !

Les exotismes marins des iles  peuvent aller se rhabiller

Le feu dans la cheminée, le pin qui craque de partout,

Sans parler ambiance fantôme ours en la chambrée

Pour un peu on resterait siester toute la journée.

.

Chalet en bois doré et feu de cheminée

Table de monastère, chaise basculante

Des chambres avec des lits superposés

Ou grands, séparés avec peaux de bête

Je crois qu’on a fixé comme un cliché,

En réalité on y trouve l’IKEA mobilier.

.

La perte de charme due à la modernité,

N’a de gain que l’argent que vous verser

Vieux et pur chalet vous coutera un bras

Isolé en forêt et facile d’accès : les deux !

Mais le nôtre était très bien à mi-chemin

Entre traditions et commodités … super !

.

Fragments

.

Un chalet perdu dans les Alpes

Ou l’on peut séjourner un temps,

N’est pas une cabane… au Canada,

Au bord d’un de ses milliers de lacs.

.

L’aspect, l’ambiance s’en rapprochent :

C’est le même vécu, la même philosophie

L’envie d’être au plus proche de la Nature

Pour en faire partie sans confort des villes.

.

Nous sommes dans un village station de ski,

Ou tous les chalets, ou presque, sont en bois :

Procurant un certain charme, charme certain

Qui nous dépayse de tous les paysages urbains

.

Dans un chalet-refuge en très haute montagne

Pas d’eau chaude, de douche, pas d’électricité,

Des lampes à pétrole, en cas de grosse tempête

Suffisantes pour bien éclairer tout l’intérieur.

.

On a bien sûr, nos téléphones, parfois réseau

Disposant de torches, en secours seulement,

Marcher dans le noir la nuit est un danger,

On ne sait où est ravin ou on peut tomber.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

.

Un chalet n’a rien à voir

Avec un bateau mis sur l’eau,

Un chalet se trouve, se construit,

A flanc de montagne ou de coteau.

UN BEAU

Hiver il a toit de neige

En forme de chapeau

En montagne, perdu,

Sur un haut plateau !

CHALET,

Les bois blonds y abondent,

Beaucoup provenant d’un sapin

Qui perdant ses pommes et sève,

Est transformé en planche à pin.

SUR LE

Il a, en nom de baptême :

«Chalet traditionnel alpin»

À l’intérieur,  c’est chaud,

Et l’on s’y sent … très bien.

MONT

En salle commune avec son poêle,

Ou à l’ancienne, grande cheminée,

Chauffe avec rondins de bois fendu

Entassés extérieur pour alimenter.

ARAVIS

Sa vue plongeante sur les combes

Et une vallée, de son pignon vitré,

Nous offre espace au soleil de midi

Brillant à même de nous émerveiller. 

.

On l’investit seul, en groupe, en famille…entre amis,

On l’aime bien au pied des pistes vierges… enneigées,

On  voit  le village, la ville, loin, en dessous, illuminés,

On se sent ailleurs, nulle part, à mille lieues, de Paris.

.

Loin des mille et un soucis  d’un  quotidien, stressant,

Ici, on goute la vie et montagne, ici, on prend le temps

D’être en phase avec soi-même, les autres, et la nature

Jusque milieu de nuit, clair de lune éclaire neige pure :

Le repas s’éternisant et le bon vin chaud, ragaillardant

Chacun y va de son couplet, de son refrain…déconnant.

.

Un chalet n’est pas un bateau mais on le trouve… beau,

Un chalet est comme un ilot, nous immergeant là-haut.

Parfois, pendant, après, une  tempête, très avalanchée :

On s’y retrouve, soudain, reclus, perdus, isolés, de tout,

Mais le bois, qui craque, flambe, fume  de la cheminée,

Est signe  qu’un refuge intérieur  nous rassure, en tout.

.

Dans certains, des animaux occupent  rez-de chaussée,

Moutons, veaux, vaches en hibernation, avec le berger,

Dans d’autres, une ferme auberge, a élu droit de servir,

Randonneurs, skieurs et visiteurs,  pour les rafraichir !

.

En  montagne illuminée

Par la présence de lumières,

On se sent tous bien, tous à l’abri

Des froideurs, et rigueurs de l’hiver.

.

Forme 

.

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Évocation 

.

Une tour, un minaret, un cairn,

Ou une sorte de piston, ou ressort

Nous dirons une lampe tempête 

Qui  éclaire, de sa chaude lumière.

.

317 4

.

 

Quoi de plus courant que lampe tempête

Dans un chalet pour faire face

En lumière à éventuelle coupure de courant

 Tant au-dedans qu’au dehors.

Lampe tempête  garde  sa lumière,

Qu’il vente, qu’il pleuve  qu’il neige,

Elle est symbole même du guidage,

Tant sa forme inspire bien son fond

 .

Symbolique 

.

La lampe-

Tem-pête

Est à pétrole

Et transportable,

Dont la flamme est protégée du vent.

Il en existe deux modèles, et  améliorés

Au cours du xxe siècle, à recyclage d’air,

Type ancien,  à recirculation d’air chaud,

Aujourd’hui l e »plus souvent abandonné,

Modèle actuel, à recirculation d’air froid

Et qui s’avèrera nettement plus efficace.

Les deux modèles seront à mèche plate,

Avec un verre plus

Ou   moins   bombé.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.317 6

.

Quoi de plus courant que lampe tempête

Dans un chalet pour faire face

En lumière à éventuelle coupure de courant

 Tant au-dedans qu’au dehors.

 .

Symbolique

 .

L’intensité

 De la lumière

Est   une grandeur 

Exprime capacité à éclairer

D’une   source   très   ponctuelle

De lumière en une direction donnée.

 .

Dans   un   environnement  plus  obscur,  la

La vision humaine ne distingue plus les couleurs,

La sensibilité spectrale relative se décale vers le bleu.

On parlera de vision scotopique  dès lors entre les deux

Domaines de luminosité, on parlera  de vision  mésopique.

Wiki intensité lumineuse

 .

.

Fond/forme 

 .

Rien à voir entre la lampe tempête et chalet

Encore que, il faut un temps, le seul éclairage

Possible  quand le vent  se mettait de la partie,

Pour marcher la nuit et bien que  clair de Lune.

.

En montagne si on ne voit pas bien, n’y voit rien

On pourra tomber dans un trou ou dans un ravin

La vue du moindre  chalet, ou  de refuge de berger,

Est, de suite rassurante et bienvenue, en protection.

.

Qu’ils soient rudimentaires spartiates ne gêne guère

On se contente de peu  quand on est en pleine galère.

Mais on en trouve aussi des cosys comme des cocons

Où l’on se sent confortable et à l’abri et pour de bon.

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Textuels et illustrations  >>

273 – Un feu en cheminée de ma maison

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Qu’un feu flamboie,

Est une question de bois,

Mais, quand un feu étincelle,

Ce serait plus question de rituel.

.

Rituel  des soirs … d’automne-hiver,

En âtre de la grande cheminée du salon,

Du papier, petit bois, une allumette et hop,

Le feu est allumé vite fait, le voilà qui prend.

.

Il jaunit, il rougit, bleuit, s’excite, s’échauffe

Il illumine le foyer, comme un feu de joie.

Il danse, devant moi, danse, pour moi,

Il m’attire par sa flamme déclarée.

.

Comme tous les petits garçons,

Je me dis que … c’est bon

Sentir réelle douceur,

Réchauffer le cœur.

.

J’ajoute, à ce feu, une bûche, ou deux,

Et  je  l’entretiens,  je le nourris, bien,

Et je m’accroupis juste en face de lui,

Pour l’entendre, tant, il me ronronne,

Des histoires qui, en moi, résonnent !

.

Mon  corps  en  devient  tout  brulant

Et mon esprit, tout  fumant ; envolée,

En son noir conduit  de sa cheminée,

Fumée va rejoindre  nuage passager.

.

L’espace terrien  perd  prise sur elle

Lors elle épouse mouvement du ciel

Je me dis que quelque part au ciel,

Je lui ressemble, je suis comme lui.

.

Ce feu luit, en moi, est tapi au fond

De mon inconscient ravi, et, qui lit

Mes désirs  rouges les plus abscons

D’envies d’amours,  en polyphonies.

.

Substituant mot  femme à flamme,

Par simple  glissement  sémantique

Il représenterait mon âme projetée,

Devant moi, et pour moi,  magique

Feu de vie qui brûle mon âme en lui.

.

Extensions

.

Le feu a toujours

Une côté pratique

Et un côté magique.

Trois autres éléments,

On peut les stocker, le feu,

Lui, existe en se consumant.

Flammes ne tiennent en place,

Dansent des sarabandes déliées.

La fumée  s’exhume  vers le ciel,

Tantôt blanche, et, tantôt noire,

Chargée  de  vapeurs, carbones.

La cendre,  grise,  elle, dort sur

Son lit comme ininflammable,

Insensible à  tous traitements.

Elle est comme notre souvenir,

Reste, lors on aura tout oublié.

Autrefois, on disait d’un mort :

«Feu celui-ci » … « feu celui-là»

N’ayant même pas été incinéré.

.

Le feu, à l’instar des trois autres éléments, terre, air, eau

Conserve toujours quelque chose de puissant et magique :

Volé par Prométhée, aux dieux de l’olympe : selon légende,

Il n’y aurait pas de sciences ni techniques, chez les humains

Tout comme il n’y aurait pas de vie, sans eau, etc. C’est ainsi.

Pensez-bien qu’un feu en ma cheminée c’est pour me chauffer

Mais aussi pour profiter d’un spectacle… de voir le feu, danser,

Sans parler des atmosphères de bien-être et douceur, suscitées.

Dès que l’on a éteint la lumière, on revient des siècles en arrière.

.

Le feu est la production d’une flamme,

Produisant dégradation visible de corps

Par une réaction chimique exothermique

D’oxydo-réduction appelée … combustion !

Selon une définition  extraite de Wikipédia.

 .

Si vous n’avez pas tout compris à la science,

Qui prend feu et part juste après en fumée,

Le même wiki vous en propose une autre

.

De manière générale, le terme «feu»

Désigne, souvent, un phénomène

Produisant   de   la   lumière,

Ainsi  que  de  la chaleur,

Qu’il  provienne  d’une

Combustion ou non.

 .

À cela,  je ne vois

Rien à ajouter,

En joue, feu.

.

Fragments

.

Le feu qui est, comme le vent,

N’existera pas en permanence,

Si on ne l’entretient, renouvelle,

Au contraire de l’eau  et  de l’air !

.

Le feu tombe du ciel par un éclair

Embrasant un arbre  et voire forêt,

Mythologie l’attribue  à Prométhée,

Qu’il vole à l’Olympe, pour humains.

.

Foyer est plus ancien  que cheminée,

Parfois improvisé,   parfois construit,

Et l’on y brûlera  tout ce qui prend feu

Pour se chauffer  et cuire des aliments.

.

Magie du feu tient, certes, à sa chaleur,

Mais aussi à sa flamme en mouvements,

Qui nous donne impression qu’elle danse

Ou qu’elle voudra s’échapper de son socle.

.

Quand j’étais petit enfant, dans ma masure

Je pouvais m’asseoir  sur les flancs de l’âtre,

Non loin du feu, qui crépitait  du  châtaigner

Dont je cuisais ses marrons, pour les manger.

.

Ma grand-mère maternelle faisait des crêpes

Et ses galettes sur une plaque, sur un trépied,

Aujourd’hui, en regardant le feu, en cheminée,

Je la revois encore, odeur de crêpes me revient.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

 .

Qu’un feu flamboie,

Est une question de bois,

Mais, quand un feu étincelle,

Ce serait plus question de rituel.

Rituel  des soirs … d’automne-hiver,

En âtre de la grande cheminée du salon.

Du papier, petit bois, une allumette et hop,

Le feu est allumé vite fait, le voilà qui prend.

Il jaunit, il rougit, bleuit, s’excite, s’échauffe

Il illumine le foyer, comme un feu de joie.

Il danse, devant moi, danse, pour moi,

Il m’attire par sa flamme déclarée.

Comme tous les petits garçons,

Je me dis que … c’est bon

Sentir réelle douceur,

Réchauffer le cœur.

.

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¤¤¤   J’ajoute, à ce feu,   F    une bûche, ou deux,   ¤¤¤

¤¤¤   Et je l’entretiens,    E      je le nourris, bien,    ¤¤¤

¤¤¤   Et je m’accroupis   U     juste en face de lui,   ¤¤¤

¤¤¤   Pour l’entendre,      *   tant, il me ronronne,   ¤¤¤

¤¤¤   Des histoires qui    E     en moi, résonnent !   ¤¤¤

¤¤¤   Mon corps  en         N  devient tout brulant    ¤¤¤

¤¤¤   Et mon esprit, tout  *       fumant ; envolée,    ¤¤¤

¤¤¤   En son noir conduit   C      de sa cheminée,     ¤¤¤

¤¤¤   Fumée va rejoindre     H    nuage passager,     ¤¤¤

¤¤¤   L’espace terrien perd    E       prise sur elle      ¤¤¤

¤¤¤   Lors elle épouse mou   M    vement du ciel      ¤¤¤

¤¤¤   Je me dis que, quel      I    que part, au ciel,     ¤¤¤

¤¤¤   Je lui ressemble, je     N    suis comme lui !     ¤¤¤

¤¤¤   Ce feu luit,  en moi,    É     est tapi au fond      ¤¤¤

¤¤¤   De mon inconscient   E        ravi, et, qui lit      ¤¤¤

¤¤¤   Mes  désirs  rouges    *       les plus abscons     ¤¤¤

¤¤¤   D’envies d’amours     M      en polyphonies      ¤¤¤

¤¤¤   Substituant mot        A    femme à flamme      ¤¤¤

¤¤¤   Par simple glisse        I     ment sémantique     ¤¤¤

¤¤¤   Il représenterait         S    mon âme projetée,    ¤¤¤

¤¤¤   Devant moi, et           O   pour moi  magique    ¤¤¤

¤¤¤   Feu de vie qui brûle   N          mon âme en lui.   ¤¤¤

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Forme

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Évocation 

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Une cheminée et un feu

 Dans un foyer, avec du bois,

Et avec un fronton  au-dessus

Rougeoyant, voire blanchissant.

.

273 4

.

Le  feu, en ma cheminée, crépitant,

Flambant et dansant :

Il ne faut pas davantage pour bien se

Chauffer corps, cœur, esprit.

Le feu et la cheminée vont bien ensemble

Ils se prêteront main forte ; mutuellement,

Quoi de plus normal  dès lors s’enflamment,

Font voir leur fumée en panaches aux cieux !

.

Symbolique

.

À l’époque du chauffage électrique,

Combien des jeunes lecteurs peuvent

Méconnaître les feux de nos ancêtres,

Qui se réchauffaient non pas  avec des

 Convecteurs  à gaz,   ni même  avec des

Poêles  à charbon,  mais   avec  un âtre

Un  endroit  où  l’on brûlait  des bûches

 En bois, ce qui réchauffait  …  la pièce,

Qui devait avoir un plafond haut afin

Que les occupants ne suffoquent pas,

Et les gaz âcres et la fumée étaient

Évacués par un conduit vertical

Débouchant   sur   l’extérieur :

Et que l’on appelle cheminée.

ora-et-labora.frenchboard.com/t605-la-cheminee

.

.

Fond

.

Évocation 

.

273 6

.

Le  feu, en ma cheminée, crépitant,

Flambant et dansant :

Il ne faut pas davantage pour bien se

Chauffer corps, cœur, esprit.

.

Symbolique 

 .

Le feu

Possèderait une

Symbolique  très  riche :

 .

Il est associé à : la purification,

L’enfer, la lumière, la chaleur, la passion,

La destruction, le soleil, associé à la purification.

 .

Autrefois bûcher faisait partie de condamnation,

Des  sorcières, considérées  comme  impures.

Consiste à brûler tout ce qui était impur.

 .

De même en cas d’épidémie importée

Le recours au feu  pour stériliser

Et, en même temps, purifier

Est  bien  connu  de tous.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-feu.

.

.

Fond/forme 

 .

Le feu nous sert pour nombre de fonctions,

La chaleur d’abord, pour le confort du corps,

 La lumière, ensuite, pour nous éclairer la nuit,

Le  foyer ensuite pour faire fondre les métaux,

Le poêle chargé de bois, pour chauffer la pièce,

Et enfin, la cuisine, sur une grande cuisinière !

On ne peut s’en passer, on ne peut s’en lasser :

Sans lui, aucun progrès n’aurait pas eu lieu !

.

Visuels et textuels  >>

272 – Averse de grosse pluie sur ma maison

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

^

Oh

La pluie

Tombe sur

Mes carreaux

La pluie tombe

Sur ma …  peau,

Et trempe  mes os

La pluie,  c’est trop.

.

Une goutte fait : toc,

Et une autre, fait : tic

Et bientôt elle fera : tac

Si sa matière est en…tuc.

.

Son jour a perdu de sa lumière,

Le ciel s’obscurcit, tout autour de lui.

Une averse déverse son égouttoir de pluie,

J’attendrai sous auvent, sous mon parapluie,

Espérant cinq minutes, pas une de plus, finie.

.

Au plus fort de sa trombe, douche assurée,

Bien sûr s’il faisait chaud, je serais tenté

De me déshabiller pour en profiter,

Mais il fait froid, c’est pas l’été.

.

^

On

Dit eau

Ressource

 Rare et  nous

Tombe du ciel

Comme cadeau,

Bretonne météo !

.

Mais le soleil revient,

Et la dernière goutte vient,

Je me secoue, comme un chien,

Je reprends à nouveau mon chemin.

.

À travers mes lunettes, je ne vois plus rien,

Gouttes font loupe, elles brouillent ma vision,

Mais, grâce à dieu, ne rétrécissent mon horizon,

M’annoncent ciel de traine et moutons, fort bien.

.

La pluie tombe sur mes lunettes goutte à goutte,

J’ai hâte de rejoindre maison coûte que coûte,

Sous mon toit, sur ma fenêtre elle tombera,

Je n’en aurai cure, elle ne me mouillera.

Je suis fait au trois quart de pluie,

Pluie ne peut être qu’une amie

Bienvenue sur toit et moi,

Je te salue bien bas.

 

Extensions

.

La pluie est une bénédiction

Ou malédiction :

Ça dépend où, quand elle tombe

Et en quelle quantité

Elle rafraichit comme brumisateur

Lors elle tombe en bruine,

Elle défraichit comme jet d’eau de face,

Quand elle tombe … à seau,

Et avant  la pluie  lorsque des gouttelettes

Sont en suspension dans l’air,

Elles feront loupes pour les rayons du soleil

Qui les frappent et les traversent

En augmentant toute intensité de la lumière

Et  en diminuant  l’impression  de  distance.

Une averse n’est jamais longue,

Dix minutes, une demi-heure en général,

Le temps que le nuage passe

S’il y en a deux ou trois en la journée,

Cela n’a rien d’un drame.

Quand on est chez soi, en sa maison,

En train la regarder

Tomber, on se sent bien, protégé.

.

Les gouttes de pluie peuvent être de tailles diverses

Et se succéder à des vitesses, tout à fait, différentes.

Cela n’empêche que fines ou grosses, rares  ou drues.

Une goutte plus une goutte, ça finit par tout mouiller !

L’on entend le toit, ruisseler ; les gouttières, dégouliner,

Le jardin est tout arrosé et plantes en profitent à pousser.

Parfois, quand le soleil revient de suite, frappe  en oblique,

Un arc-en-ciel se forme et nous invite à son enchantement !

.

Chantons sous la pluie : rengaine, vieille chanson,

Reprise par au moins dizaine d’anciens interprètes.

Parapluies de Cherbourg, au cinéma et qui plus est,

En une sorte de comédie musicale genre amoureuse.

La pluie n’a certes pas  les faveurs, rapport au soleil.

.

Elle apporte une touche sentimentale, langoureuse,

Des plus contrastées en des expressions populaires

Du type : mariage pluvieux … mariage heureux.

.

La pluie  du matin, n’arrête  pas  le pèlerin.

Les larmes ne sont qu’une pluie soudaine.

Ce qui est mouillé ne craint pas la pluie.

.

J’arrête là sinon il va bientôt pleuvoir

Sur la Bretagne où l’on dira souvent

Qu’il fait beau entre deux averses.

.

Fragments 

.

La pluie a longtemps été décriée

En Bretagne par touristes amers,

Par temps humide,  bord de mer,

Pour aller se promener, baigner !

.

Brumes de mer, de terre, alternée,

Différence, entre deux, de chaleur,

Le matin et soir et peu, en journée,

Mais qui ne fait pas  leur bonheur !

.

Avec  changement climatique, pluie

Est déjà  la bienvenue,  aujourd’hui,

Et plus encore en un proche avenir,

Si sècheresse  continuera à grandir !

.

Lors je regarde, avec un œil  nouveau,

La pluie drue tomber sur les carreaux,

Et je me dis que  la question  des eaux,

La Bretagne sera pluvieuse et à seaux !

.

Chaque  goutte est  un  trésor  qui perle

Sur le sol  et  le rendra  bien plus fertile

L’eau deviendrait  bientôt  si précieuse,

Qu’on verra tourisme de masse arriver.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

.

AVERSE

^

Oh

La pluie

Tombe sur

Mes carreaux

La pluie tombe

Sur ma …  peau,

Et trempe  mes os

La pluie,  c’est trop.

Une goutte fait : toc,

Et une autre, fait : tic

Et bientôt elle fera : tac

Si sa matière est en…tuc.

Son jour a perdu de sa lumière,

Le ciel s’obscurcit, tout autour de lui.

Une averse déverse son égouttoir de pluie,

J’attendrai sous auvent, sous mon parapluie,

Espérant cinq minutes, pas une de plus, finie.

Au plus fort de sa trombe, douche assurée,

Bien sûr s’il faisait chaud, je serais tenté

De me déshabiller pour en profiter,

Mais il fait froid, c’est pas l’été.

DE GROSSE  PLUIE

.

SUR

^

On

Dit eau

Ressource

 Rare et  nous

Tombe du ciel

Comme cadeau,

Bretonne météo !

Mais le soleil revient,

Et la dernière goutte vient,

Je me secoue, comme un chien,

Je reprends à nouveau mon chemin.

À travers mes lunettes, je ne vois plus rien,

Gouttes font loupe, elles brouillent ma vision,

Mais, grâce à dieu, ne rétrécissent mon horizon,

M’annoncent ciel de traine et moutons, fort bien.

La pluie tombe sur mes lunettes goutte à goutte,

J’ai hâte de rejoindre maison coûte que coûte,

Sous mon toit, sur ma fenêtre elle tombera,

Je n’en aurai cure, elle ne me mouillera.

Je suis fait au trois quart de pluie,

Pluie ne peut être qu’une amie

Bienvenue sur toit et moi,

Je te salue bien bas.

MA MAISON 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Deux gouttes de pluie

Se succédant de très près

Lors tombant sur notre toit

S’amalgamant en gouttières.

.

272 4

.

Une goutte de pluie plus une autre

Donne une averse de pluie :

Quand une tombe drue, sur notre toit,

Elle fait comme un doux bruit.

Qui de plus commun, de plus banal

Que des gouttes de pluie sur un toit

Sachant qu’il est fait  pour protéger

Autant des intempéries, vent, froid.

.

Symbolique

.

La pluie est

Universellement

Considérée    comme

Symbole  des  influences

Célestes  reçues  par  la  terre.

Elle est l’agent fécondateur du sol,

Avec  lequel  l’on  obtient  la  fertilité.

D’où les innombrables rites … agraires

Pour déclencher la pluie, danses diverses

Un symbolisme proche de celui de la rosée,

De la goutte de pluie,       bien  matérialisée.

La pluie, est la fille  des nuées  et des orages,

Réunit  les symboles  du feu, éclair, de l’eau,

Signifie fertilisation spirituelle/matérielle.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une goutte de pluie plus une autre

Donne une averse de pluie :

Quand une tombe drue, sur notre toit,

Elle fait comme un doux bruit.

.

Symbolique 

 .

Le toit

Est une protection

Nécessaire contre intempéries.

Sa position indique qu’il recouvre domaine

Des pensées  et  du mental : par analogie, le toit

 .

Représente ce qui protège un individu

Des influences célestes, celles-ci étant

Souvent trop intenses ; le toit arraché

Ou délabré peut représenter un esprit

N’étant plus protégé, soumis à raison.

 .

Lors physiquement le toit dans un rêve

Sera la tête. Rêver de tomber d’un toit,

Peut indiquer un manque d’adaptation

Aux réalités  de la vie, et  qu’elles soient

Familiales  ou  voire   professionnelles !

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-T/toit

 .

.

Fond/forme 

 .

Si l’on ne verra pas la pluie tomber sur toit

Du simple fait que l’on est bien à l’intérieur

Mais quand elle tombe drue et …  puissante

On la sent et, parfois, bien plus, on l’entend,

.

Peut être chantante, battante … tonitruante,

Ou se faire douce et câline … comme bruine !

Lors à chacun d’apprécier le charme discret,

Qu’elle vous verse, cœur, en lieu, place, soleil.

.

 Textuels et illustrations  >>

271 – Mon petit jardin clos, en retrait

 Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une maison, qui se rétrécit, l’hiver, à demi :

N’est-ce pas ce dont tout le monde envie.

C’est  une belle façon  de se nourrir

Même de faire  des économies,

Que d’avoir un petit jardin,

Pour plus … d’autonomie.

.

Rien à voir appartement

D’architecture, mal loti,

Mal exposé, pour soleil,

En courant d’air, transi

Qui ne laissera   fleurir,

De la nature,   reverdie,

Que bouquets  de fleurs,

Artificielles  et  à l’infini !

.

Mon jardin m’est bien plus

Que simple écrin de maison.

Il est comme  second poumon

De mon besoin   de respiration.

.

Chaque fois   que je sors,   dehors,

Pour un bain de pluie, voire de soleil,

Terrasse est un havre à nul autre pareil.

Mon petit jardin clos plus qu’un jardinet,

Donne à ma maison, un air un peu coquet.

.

Des oiseaux y affûtent leurs chants sifflets

Dès lors en été, sur la terrasse, je m’y mets,

Barbecues, viande grillée au feu, lors tablées,

Et, chaises longues, pour profiter des congés,

J’atteins l’automne, ma peau, au soleil, dorée,

Et sur ma pelouse, j’incite mes enfants à jouer

Au ballon rond contre adultes, pour buts, oser.

.

Grands, épais massifs fleurs entourent l’allée,

Qui mène au garage et jusqu’au pied  de l’entrée :

On y a ajouté  portique, fontaine  et tour est joué.

En saison froide,  une grande, lumineuse véranda

Nous met à l’abri des pluies, des neiges, de frimas.

.

On a reconstitué, un jardin miniature, qui, ma foi,

Nous fait bien chaud,  au  cœur,  lors l’hiver est là.

Un rosier grimpe façade voisine, avec une glycine

Courant au long de massif, donnent bonne mine,

Au jardin japonais, anglais, français, en épines,

Feuilles caduques, toutes espèces maritimes.

.

Dégageant  frais  parfum odeurs florentines,

Jardin devenu pour la maison, un intime

Écrin qui l’embellit comme diamantine

D’atmosphère douce mélancolie divine.

.

Extensions

.

Ça n’a rien d’un jardin perdu

En pleine campagne, il y a plein

De maisons autour en rue passante,

Non loin et le petit chemin qui y mène

L’isole du reste et en fait un coin retiré.

.

Des plantes, en bordures, et des fleurs

En massifs entourent deux pelouses

Bien vertes  et  bien … courtes,

Entretenues toute l’année.

.

Et l’on peut s’y étendre,

Sur un bain de soleil

Pour en bien profiter,

Sans être vu de nulle part.

.

Ses odeurs changent avec les saisons :

Odeurs d’herbes fraiches au printemps,

De feuilles mortes en automne,

De fleurs de glycine en été.

.

C’est un jardin que j’ai imaginé, trouvé,  qui s’approche du mien,

Une pelouse, un mur mitoyen, un puits, de la verdure, des fleurs,

Ce n’est pas encore celui d’Éden, pour sûr mais il me … convient.

Il y a même un menhir haut de trois mètres, et sur lequel enfants

Aiment grimper à prouver, à tous, qu’ils en sont rendus capables.

Il m’est arrivé d’y faire un potager mais ça prend, temps, énergie,

Et cela faisait moins de place pour que les enfants puissent jouer.

.

Un jardin demande et mérite nombreux soins,

Si bien soit-il, si magnifié, si arboré et si fleuri,

Si on le laisse, un temps, à l’abandon, il dépérit

Et de le restaurer requiert encore plus de soins.

.

Il est bien entouré de rideaux, haies de verdure

De sapins plantés, taillés sur un côté, et derrière

D’une palissade d’essences variées,  côté sud est,

Puits à l’ancienne, avec tourniquet  dans le fond.

.

D’accord, il est plutôt sympa, et plutôt attrayant,

Mais c’est encore bien loin d’être le jardin d’éden

D’ailleurs il n’y a aucun pommier afin de séduire,

Qui vous savez, mais chut, ce serait une légende !

.

Fragments

.

Un jardin peut être minuscule ou immense,

Le nôtre fait environ : six cent mètres carrés.

.

C’est pas grand mais c’est largement suffisant

Pour avoir une terrasse, un parking, un puits.

.

Sans compter un coin jeux, un coin jardinage,

Avec un grand chêne et deux grands bouleaux.

.

Enfin un massif de fleurs avec diverses couleurs

Des roses, des agapanthes, bruyères … etcetera.

.

Une pelouse de part et d’autre de l’allée centrale,

Ne manquerait plus que vous en faire un dessin !

.

Cela dit, un jardin, ça s’entretient puis ça évolue,

Il faut évacuer les tontes, feuilles mortes etcetera.

.

Mais quel plaisir de manger  sur la terrasse, l’été,

En se servant du barbecue, des légumes du jardin

.

Si le jardin est un symbole  du  paradis terrestre,

Le nôtre ne l’est pas mais s’en approche… un peu.

.

L’ile toute entière est comme un jardin extérieur,

Autant en faisant le tour que sillonnant intérieur.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Une maison, qui se rétrécit, l’hiver, à demi :

N‘est-ce pas ce dont tout le monde envie.

C’est  une belle façon  de se nourrir

Même de faire  des économies,

Que d’avoir un petit jardin,

Pour plus … d’autonomie.

.

Rien à voir appartement

D’architecture, mal loti,

Mal exposé, pour soleil,

En courant d’air, transi

Qui ne laissera   fleurir,

De la nature,   reverdie,

Que bouquets  de fleurs,

Artificielles  et  à l’infini !

.

Mon jardin m’est bien plus

Que simple écrin de maison.

Il est comme  second poumon

De mon besoin   de respiration.

Chaque fois   que je sors,   dehors,

Pour un bain de pluie, voire de soleil,

Terrasse est un havre à nul autre pareil.

Mon petit jardin clos,  plus qu’un jardinet,

Donne à ma   maison, un air un peu   coquet.

.

Des oiseaux  M  y affûtent leurs chants  E  sifflets

Dès lors en    O  été, sur la terrasse, je m’  N  y mets,

Barbecues,    N   viande grillée au feu, lors   *  tablées,

Et, chaises    *   longues, pour profiter  des     R  congés,

J’atteins l’   P    automne, ma peau, au soleil,     E    dorée,

Et sur ma   E     pelouse, j’incite mes enfants  à     *     jouer

Au ballon   T      rond, contre adultes, pour buts,   T      oser.

   I                                                               R

Grands,       T       épais massifs fleurs entourent  A         l’allée,

Qui mène       *       au garage et jusqu’au pied    I     de l’entrée :

On y a ajouté     J        portique et fontaine     T     et tour est joué.

En saison froide,     A          une grande,      *      lumineuse véranda

Nous met à l’abri des    R        pluies,        D     des neiges, de frimas,

On y a reconstitué, un     D     jardin     E       miniature qui, ma foi,

Nous fait bien chaud         I     au         *      cœur lors l’hiver est là.

Rosier grimpe façade       N      *        L  voisine, avec une glycine

Courant tout au long      *  massif   A      donnent bonne mine,

À un jardin japonais   C   anglais *      français, en épines,

Feuilles caduques,   L   toutes   R    espèces maritimes.

Dégageant  frais  O  parfum  U  odeurs florentines,

Jardin devenu   S   pour la  E maison, un intime

Écrin qui l’embellit comme une diamantine

D’atmosphère douce mélancolie divine.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase, destiné  à  recevoir

Un petit bouquet de fleurs

Du jardin, couleurs

Disposés ici ou là ?

.

271 4

.

Toutes les couleurs  d’un jardin

Seront représentées  sur ce vase :

Cela va du vert au rouge au jaune

En passant par le bleu  et le blanc !

Comment imaginer jardin sans couleurs

Sans pelouse, sans massif,  arbres, fleurs

Autant que sur un vase des motifs dorés

Si fait que la forme évoque bien le fond.

.

Symbolique 

.

Nombre de couleurs nous

Entourent et projettent

Leurs effets sur nous :

Certaines sont apaisantes

Tandis qu’autres dynamisantes :

À chaque couleur, sa signification.

Découvrez-les toutes pour mieux les

Associer dans votre intérieur et créer

Une décoration des plus harmonieuse.

Les couleurs en harmonie  sont celles

Qui seront les plus proches les unes

Des autres sur le cercle bleu ciel,

Bleu marine et gris vert clair,

Vert amande et vert olive…

deco.journaldesfemmes.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

271 6

.

Toutes les couleurs d’un jardin

Seront représentées  sur ce vase :

Cela va du vert au rouge au jaune

En passant par le bleu  et le blanc !

.

Symbolique 

 .

Le jardin est un symbole du Paradis terrestre,

Du Cosmos dont il est le centre du Paradis céleste.

Dont il est la figure, des nombreux états spirituels,

Qui correspondraient  aux   séjours paradisiaques.

 .

Il apparaîtrait, en rêves,       comme des expression

D’un désir pur, peurs,                  anxiétés, angoisses.

Il est lieu de la crois                        sance et la culture

Et des phénomènes                           vitaux, intérieurs.

 .

 Le déroulement des                        saisons s’accomplit

Avec forces inter                            nes qui fleurissent.

On y pénètre par                       une porte étroite.

On la trouve… en  ——— y faisant le tour.

 .

.

Fond/forme

 .

Jardin, un mot qui fait rêver

Parmi d’autres, à un paradis.

 .

Jardin, un mot qui fait planter

Fleurs, légumes, arbres,  fruits,

 .

Jardin, un mot évoquant secret,

Quand il est pris  au sens figuré.

 .

Jardin, un mot qui évoque herbe

À se rouler  sur la pelouse verte,

 .

Jardin, un mot qui me convient,

Quand j’écris textes ou poésies.

.

 Textuels et illustrations >>

270 – Ma vie d’îlien, dans ma famille

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Mais comment donc  pourrais-je m’y ennuyer

Dès lors qu’elle me ressemble, et, tout entier

Par ses murs blancs, par ses espaces, vides,

Bien meublé, bien peint, décoré… fluides.

Maison de pécheur, devenue lieu de vie.

.

Un souvenir par-là ou un autre, par-ci,

Vrai, l’empreinte sur le temps, évolue

À ce point qu’elle en devient révolue.

Nouveau coup peinture, la rajeunit,

Coup de balai, poubelle, l’embellit

Décorée d’autres cadres, tableaux :

.

Photos de rencontres et de voyages,

Trainent partout en mode partages,

Complétées par celles de nos enfants

Qui vont, au fil des ans, grandissants,

Anniversaires  avec amis se succédant,

Leurs chambres  prolifèrent des posters

De chanteurs  qui, pour eux, sont supers.

.

Parents ont investi  deux chambres entières,

Lui s’est arrangé, petit à petit, sa garçonnière,

Il en fait son bureau, son jardin secret de prière,

Elle a fait de nouveaux achats, chez les antiquaires,

De meubles qui pour lui, restent des nids à poussières.

.

Dans notre maison, ça vit, ça bouge, ça déménage souvent,

Ça s’empile et ça s’entasse, çà remplit cave, garage et grenier,

De choses qui, leur temps d’utilité passé, deviennent démodées

Tout autant que moi, vieillissant bien ou mal, au fil du temps.

.

Au fil du temps, se vide aussi, lors enfants … grandissants

La désertent, l’oublient, bien qu’ils y reviennent souvent,

Tant maison de sa propre enfance reste ce lieu unique

Qui mariait son imaginaire et son esprit pratique.

.

La maison a grandi pour accueillir les enfants,

Mais, une fois partis, ce ne sera plus l’espace

Qui risque de nous faire, et le plus, défaut :

Juste un je ne sais quoi, autre vie à créer !

.

Extensions

.

Tant et si bien que chacun

Se sera aménagé son bureau,

À côté de sa chambre commune.

Le grand luxe de cette maison

Et  ce qui fait son caractère,

Hormis ses murs en pierre

Et son toit tout en ardoise

Serait son très grand salon

De cinquante  mètres  carrés

Et grande cheminée en pignon.

.

Pour accueillir vingtaine d’invités

Sans s’y sentir  à l’étroit, ou de trop.

Difficile de l’imaginer, en plein Paris,

Sauf être fortuné, nous ne sommes pas !

.

Et, le poêle, posé dans l’âtre, suffit, l’hiver,

À chauffer une bonne partie de la maisonnée,

Ce qui ne serait pas non plus si courant que cela.

Enfin, en somme, une maison  qui nous  convient,

Une maison qui nous ressemble, ce n’est pas rien !

.

Un, grand salon  et  qui  ressemble, assez, à ce dernier,

La salle à manger, dans le fond, pour manger à douze

Une chambre à coucher, parmi les quatre, à l’étage :

Rien de spécial, d’étrange ni de particulier : normal,

Il y fait bon vivre y compris l’hiver avec la cheminée,

Ce qui compte : l’ambiance, l’imaginaire …projection,

 Sensation, continue, que l’intérieur est utile et agréable

Que la maison est très solide et non bâtie sur … du sable.

Pour finir, attachement qui nous la fait garder et l’aimer !

.

L’ameublement,  décoration,

Du salon, salle de bain, cuisine,

Plus quatre chambres, un bureau

Ne se fait qu’au fil d’années, envies

Qui fait que sur une base de 4 murs,

Sans parler du sol, tout en terre cuite.

.

Les objets évolueront ainsi que tableaux

Pour au final créer ambiance atmosphère

Où l’on se sent très bien et qui nous reflète.

.

Sans oublier de penser tissus, couleur rideau

Et un poêle à bois dans le foyer de la cheminée

Et une chaine hifi  avec enceintes  coordonnées,

Et un escalier au milieu, qu’il aura fallu habiller,

 Voilà : vous êtes chez nous  et presque chez vous !

.

Fragments

.

En trente, quarante ans de vie familiale,

Une maison change, évolue avec enfants.

.

D’abord un garçon, quatre ans plus tard

Une fille : c’est le choix du roi, dirait-on.

.

Agrandie deux fois, une fois après l’achat

Autre cinq ans plus tard, maison grandit.

.

Qu’en sera-t-il une fois les enfants partis,

Elle sera scindée en deux pendant l’hiver.

.

Ainsi vont les choses, et ainsi va … la vie :

On ne déménage, on s’adapte et agrandit.

.

La décoration change, au fil des voyages,

Rénovation : objet par ci un autre par là.

.

Plus de vases pour mettre plantes, fleurs

Plus de chaises, fauteuils pour accueillir.

.

Des événements familiaux s’y déroulent,

Jalonnant  temps qui passe, nous vieillit.

.

Au final, si l’on devait quitter, déménager

Que de souvenirs, effacés, derrière nous !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme    

 .

Mais comment donc  pourrais-je m’y ennuyer   M

Dès lors qu’elle me ressemble, et, tout entier   A

Par ses murs blancs, par ses espaces, vides,   *

Bien meublé, bien peint, décoré… fluides.   V

Maison de pécheur, devenue lieu de vie.    I

                                                                      E

Un souvenir par-là ou un autre, par-ci,   *

Vrai, l’empreinte sur le temps, évolue   I

À ce point qu’elle en devient révolue.  L

Nouveau coup peinture, la rajeunit,   E

Coup de balai, poubelle, l’embellit     N

Décorée d’autres cadres, tableaux :    *

Rend son même espace, plus beau.    D

                                                               A

Photos de rencontres et de voyages,    N

Trainent partout en mode partages,     S

Complétées par celles de nos enfants     *

Qui vont, au fil des ans, grandissants,   M

Anniversaires  avec amis se succédant,   A

Leurs chambres  prolifèrent des posters    *

De chanteurs  qui, pour eux, sont supers.    F

                                                                                                                 A

Parents ont investi  deux chambres entières,    M

Lui s’est arrangé,   petit à petit,   sa garçonnière,   I

Il en fait son bureau,        son jardin secret de prière,   L

Elle a fait de nouveaux         achats, chez les antiquaires,  L

De meubles qui pour lui,        restent des nids à poussières.   E

.

Dans notre maison, ça vit,       ça bouge, ça déménage souvent,   E

Ça s’empile et ça s’entasse,    çà remplit cave, garage et grenier,   S

De choses qui, leur temps d’utilité passé, deviennent démodées  T

Tout autant que moi, vieillissant bien ou mal, au fil du temps.  *

                                                                                                       U

Au fil du temps, se vide aussi, lors enfants grandissants      N

La désertent, l’oublient, bien qu’ils y reviennent souvent, *

Tant maison de sa propre enfance reste ce lieu unique  B

Qui mariait son imaginaire et son esprit pratique.   O

                                                                                     N

La maison a grandi pour accueillir les enfants   H

Mais, une fois partis, ce ne sera plus l’espace   E

Qui risque de nous faire, et le plus, défaut :   U

Juste un je ne sais quoi, autre vie à créer !   R

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase, probablement

Avec un col assez étroit

Une large  ouverture, 

Un objet très ancien.

.

270 4

 .

Une vie tranquille et domestique,

Qui a son charme et a  son utilité :

Nombre d’objets, issus des voyages,

Vases se sont comme eux, accumulés.

Vase et objet, vont bien ensemble,

Mais point trop n’en faut, juste un

On la choisirait évasé ave des anses

Pour que  forme converge vers fond.

.

Symbolique 

.

Le vase s’impose

Le plus souvent comme

Un objet essentiel du rêve,

Contenant dans lequel le rêveur

Va essentiellement trouver refuge.

Le vase est un contenant comme boite,

Coffret, sac, il est un symbole féminin.

En un vase, on met souvent de l’eau

Symbole et de la vie et de la terre

Et plante, pour s’y développer.

Selon une étude,  les femmes

Enceintes y voient toujours

Vase contenant de l’eau,

Avec bouquet de fleurs.

signification-reves.fr/Vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

270 6

.

Une vie tranquille et domestique,

Qui a son charme et a  son utilité :

Nombre d’objets, issus de voyages,

Vases se sont, comme eux, accumulés.

.

Symbolique 

.

Certains objets

Nous  ramèneraient bien

Quelques années en arrière tant

Ils nous  rappellent  notre … enfance.

Objets,  sans   lesquels,   notre   quotidien

En temps qu’enfant aurait été bien différent.

Mieux  encore : ce sont de petites  adversités,

De tous les jours qui rendent chaque minute

Un peu plus fortes, tels roseaux qui plient

Mais qui, pourtant, ne cassent jamais.

 .

Quoiqu’il en soit, ces objets sont surtout symboliques

De   notre   enfance, et quelle qu’elle soit ou aura été.

Madmoizelle.com/objets-

Symboliques-enfance-152105

.

.

Fond/forme 

 .

Une maison  peut  être  le  reflet

De son propriétaire, son locataire

Par son mobilier, par sa décoration,

 .

Et par les tableaux, photos accrochées

 Au mur  ou posés sur quelques meubles,

 .

Mais parfois autant par sa construction

Matériaux, style, voire personnalisation.

 .

Si, extérieurement, des maisons proches

Pourront se ressembler, en tous points,

 .

Intérieurement, disposition des pièces

Peuvent être différentes et décorées,

Dans un tout autre style, couleur.

.

 Textuels et illustrations  >> 

269 – Mon coin de terre, trentenaire

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ce

Minuscule

Petit  coin de  terre

Où je vis,  depuis des ans,

Me restera, toujours, familier.

J’y aurai construit,  ma maison,

Au sein  de  grand jardin, arboré.

Et au-delà de tout souci  d’argent,

De santé, de cau ses, de désespoir.

.

Je m’y sens bien, y a rien d’illusoire :

Illusoire n’est pas pour moi de passer

Partie  de  ma vie à l’acquérir, chérir

Comment aurais-je fais  autrement

Sans souffrir  de m’en  départir.

.

M’en  départir m’ayant  couté

Tant d’énergie et de  courant

Sans parler d’argent coutant

Ni extensions  pour  enfants

Sans parler du jardin  fleuri,

Autres aménagements aussi.

.

Vision du terrain vue d’avion

Ses mètres carrés de  surface

Représen tant  presque   rien,

Comme poussière en  l’infini

Mais qui, toutefois, me ravit !

.

Me ravit pour sa vue d’artiste,

Inutile d’agrandir telle maison

Car elle a déjà  deux extensions

Auxquelles s’ajoutent puits, abri

Terrasse en un  jardin un espace.

.

Espace bien occupé par potager,

Un verger en parterre où je mets

Toutes les fleurs  que  je  préfère,

Le potager nourrit  en  saisonnée

Lors fleurs, vivaces égayeront été.

.

Été où présence de plein d’oiseaux,

Intéressera bon nombre de passants

Association ornithologue les soignant

Elle attirera  bon  nombre d’entre eux

Fruit comme le trait union de Nature.

.

L’ile ne pouvant plus se développer,

Demeure coin de terre qu’on envie

À tel point  qu’ayant perdu la vie,

Je m’y vois bien,  en elle, enterré

.

Extensions

.

Le jardin est écrin de la maison

Mais pas que … c’est un lieu de vie

Pour toute l’année mais surtout l’été.

L’on y met et l’on y fait ce que l’on veut

Un potager de légumes et massif de fleurs,

.

Certains ajoutent piscine… que sais-je encore

Et ceci dit, ce n’est pas tant sa taille qui compte

Que son aménagement et autant son orientation ;

Le mien est bien protégé de vents dominants d’ouest

Et sur sa terrasse, on est bien abrité et, naturellement.

.

Il y a aussi une réserve de bois de chauffage  pour l’hiver,

Et un parking  qui est assez grand  pour nos deux voitures,

Nous y avons monté un portique pour jeux, pour les enfants,

Planté quelques arbres : deux bouleaux, un chêne, un cerisier,

En un rideau de verdure assez pour de l’ombrage et pour la vue.

.

La maison a été bâtie dans un coin, pas au milieu,

Comme c’est souvent le cas et légèrement en pente,

Une belle  glycine court  le long du toit  de la façade

Et elle lui donne un air  de vieille maison d’autrefois

En plus de maison de pécheur, son origine première.

.

En vision inversée, mon jardin est petit, six cent mètres carrés.

Un petit chemin privé y conduit et le rend suffisamment caché.

Mais il n’a selon moi, nul besoin d’être ni plus grand, immense,

Tant, l’extension immédiate est dunes, plage et mer attenantes,

Sans compter le pont tout près en vue de rejoindre le continent

Je prends plaisir à sortir, aller marcher sur le sentier douanier,

Et ainsi faire le tour de mon ile, comme si j’étais son locataire !

.

Une maison, c’est bien mais en un terrain

C’est mieux, surtout si  ce dernier est situé

Près de la mer, juste en face,  bien protégé,

Du vent d’ouest qui reste le vent dominant

.

Une terrasse, en croutes de pierres jaunes,

Un massif de rochers et fleurs juste devant,

Deux bouleaux plus un chêne sur la pelouse

Puits breton, avec carré maçonné, devant !

.

Le tout un peu en retrait de route passante

Et nous voilà à l’abri de regards  indiscrets,

Et voilà un petit coin de vie ,qui nous plait,

Et lors, partira-t-on un jour, d’ici : jamais.

.

Fragments

.

Une île reste une île,

Un jardin reste un jardin,

Une maison reste une maison,

 Oui mais, de cent et mille façons !

.

L’important est que l’endroit plaise,

Que l’on s’y sente bien et longtemps,

Comme choix pour la vie ou presque

Après avoir déménagé  …   dix fois !

.

Une maison en pierres, toit ardoises

Grand séjour avec grande cheminée,

Deux chambres, extensions possibles

Tel était  le cahier des charges, écrit !

.

Époque où on a achetée, près du pont,

Elle était abordable pour nos finances,

Presque personne n’aimait Ile-Grande,

Pourquoi se perdre en marins-carriers.

.

Aujourd’hui, l’île aura pris de la valeur,

Au point que bon  nombre nous envient,

Le monde à l’envers, elle est plus connue

Que bourg Pleumeur dont elle fait partie.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

Ce

Minuscule

Petit  coin de  terre

Où je vis,  depuis des ans,

Me sera ….… toujours familier.

J’y ai ………….… construit,  ma maison,

Au sein d’un….…….…….. grand jardin arboré.

Au-delà de …………………..……… tout souci d’argent,

De santé, de cau ………….…….…..…..… ses, de désespoir.

.

[ Je m’y sens bien ] [ ……..….……..…] [ rien d’illusoire ! ]

[ Illusoire n’aura été ] [ ….…….…] [ pour moi de passer]

[ Partie  de  ma vie  ] [ …………..…] [à l’acquérir, chérir]

[ Comment aurais ] […….….……..…] [je fais  autrement]

[ Sans souffrir de ] [ ………………….. ] [  m’en  départir. ]

[ M’en  départir ] [ ………………..……..] [  m’ayant  couté]

[ Tant d’énergie ] [ …………..………..…. ] [ et de  courant]

[ Sans parler d’ ] [ …..………..…..……….] [argent coutant]

[ Ni extensions  ] [  ..…..………………..…] [ pour enfants  ]

[ Sans parler de ] [ …….…..…….…..…….] [ jardin  fleuri, ]

[Aménagements] [ ……..….……..…..…….] [ autres aussi. ]

.

[ Vision du ] [ …….  ] [ terrain ] [ ……….. ] [ vue d’avion ]

[ Ses mètres] [ ……..] [  carrés ] [ ……..….. ] [ de  surface ]

[ Représen ] [ ….…..] [tant  pres ] [ …………] [ que   rien, ]

[ Comme ] [……..…..] [  poussière] [……..…..] [en  l’infini ]

[ Mais qui ] [ …..….. ] [ toutefois  ] [ ………… ] [ me ravit. ]

[ Me ravit ] [ ……..….] [ pour vue  ] […….…… ] [ d’artiste, ]

[ Inutile d’ ] [ ………. ] [  agrandir  ] […….……] [la maison ]

[ Car elle a ] [ ………. ] [ déjà deux ] [ ……..….] [extensions]

[ Auxquelles] [ …….. ] [  s’ajoutent ] [ …….…. ] [puits, abri]

[ Terrasse en] [ ….….] [ un   jardin] [ ……….. ] [ un espace]

[ Bel espace ] [ …..… ] [occupé par] [ …….… ] [ le potager ]

[ Un verger ] […….…] [  parterre   ] [ ….….…] [ où je mets ]

[ Toutes les ] [ …….. ] [ fleurs que ] […………] [ je  préfère ]

[ Le potager ] [ …..…] [nourrit en ] [ ….…… ] [  saisonnée ]

[ Lors fleurs ] [ ….… ] [ et vivaces ] [……….. ] [ égayent été]

[ Été où la   ] [….….. ] [  présence   ] […….….] [  d’oiseaux, ]

[ Intéressera] [………] [ un nombre] [……..…] [de passants]

[ Association ] […… ] [ornithologue] […..….] [les soignant]

[ Elle attirera ] [ …..] [ bon nombre] [ .…… ] [ d’entre eux ]

[ Fruit  beau ] […….] [ trait union  ] [……… ] [ de  Nature ]

[ L’ile ne pou ] […… ] [ vant plus se ] [……. ] [ développer, ]

[ Demeure ] [………..] [coin de terre] [..….. ] [ qu’on envie ]

[ Au point ] [ ….… …] [   qu’ayant   ] [……. ] [ perdu la vie ]

[ On s’y voit [.……… ] [bien un beau] [ …….] [jour enterré ]

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tourelle de manoir

 Qui, parfois, peut servir

D’escalier pour étage, 

Ou chambre d’écriture ?

.

269 4

.

Belle construction tourelle manoir,

Construite en pierres :

On suppose qu’au-delà de sa forme,

Elle sert d’escalier !

Un manoir avec un grand escalier

On peut en rêver si on a les moyens

Mais pour nous ça restera un rêve,

Toutefois sa forme évoque le fond.

.

Symbolique 

.

Un

 Manoir avait

Généralement l’aspect

Identique à une maison forte

Ou à un château constitué d’un corps

De logis  et de  dépendances  qui formaient

 

Les ailes, entouré de champs,  et  de fermes,

Et de pâturages et  de  bois   mais  ce n’était

En aucun cas un édifice ayant une vocation

Militaire, il  n’avait  rien d’un  château fort,

Puisqu’il était  interdit  au vassal, au maître

Des lieux de l’équiper de tours et d’un donjon.

manoir.community/node/18

.

.

Fond

.

Évocation 

.

269 6

.

Belle construction tour de manoir,

Construite en pierres :

On suppose qu’au-delà de sa forme,

Elle sert d’escalier !

.

Symbolique 

.

                                                                      L’escalier    est  le  symbole

                                                                     De la progression  vers  le savoir,

                                                              De l’ascension  vers la connaissance,

                                                          Vers la lumière, vers la transfiguration,

                                                   Relie ce qui est en haut  à ce qui est en bas.

                                                Toutefois il revêtira parfois un aspect négatif :

                                          Tel  que la descente, tel que la chute, que le retour

                                     À la matérialité  monde souterrain, à l’ombre en soi.

                              Il faut  l’emprunter pour apprendre  à se connaître sur

                         Tous les plans : nous pouvons descendre profond en nous

                     Ou choisir d’accéder à nos niveaux de conscience supérieure.

                                  Modifié,  mis  en forme,  source : grandreves1234.blogspot.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Grand manoir dans un grand jardin

Folie des grandeurs, sans doute mais

Qui ne nous  atteint pas,  plus proche

Du nid d’amoureux sur ile tranquille.

.

Ce qui compte le plus est l’harmonie,

Entre nous-mêmes  et notre maison,

Entre la nature, toute notre passion.

.

Un grand salon et un grand escalier,

Montant aux deux chambres, bureau

Le tout dans un jardin arboré, fleuri,

En bref, notre petit coin de paradis !

.

Textuels et illustrations  >> 

268 – Petite maison de propriétaire

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Il

Vous

Suffira de

Passer  le pont

Direction du centre,

Puis de tourner à droite,

Juste après la grande maison

Prenez l’allée privée vous menant

À l’intérieur d’un petit jardin arboré.

Puis, au fond, et, en haut de ce dernier,

Vous trouverez très facilement ma maison

Avec forme proue, pour garage  et baie vitrée,

Toute en fenêtre bleue sur mur en pierre : entrez.

.

Vous y serez bien accueilli, c’est sûr, c’est chez moi,

Mais vous y serez, aussi, un peu  comme  chez vous.

Et vous vous laisserez gagner  par sa torpeur  de fou.

.

Petite maison, sur une petite ile : qui n’en rêve pas !

Loin de centre-ville et  de la banlieue, retirée là-bas.

Possédant caractère  de pierres,  ardoises bretonnes,

Elle me surprend  et lors reviens, toujours m’étonne.

     .

C’est plus qu’un assemblage de matériaux  et couleurs,

Elle a un parfum charme, une authenticité   une odeur

Elle me ravi t les yeux  et les  autres sens,    de ses joies,

Je la connais par cœur et je la redécouvre à chaque fois.

 .

Ma maison sur mon ile, est mon refuge est mon sanctuaire.

Et bien que sans cesse remodelée, elle continue à me plaire,

En l’écrin  de son jardin de verdure fleuri, intégrant le puits,

Plein vent sur terrasse, elle s’accorde avec  beau soleil, pluie.

.

Grand espace, en son salon, flanqué d’une  grande cheminée,

Prodigue sa lumière, couleur et cha leur à mon corps fatigué,

Ma maison demeure pleine d’images n’ayant rien imaginaire

Un lieu où  ma famille aura façonné   ma vie, pleine et entière.

.

Mieux encore, j’y reçois mes amis,   les héberge et les nourrit :

Combien de repas de fêtes, elle aura  connu, soutenu, enrichi.

On y vient, même  y revient, tous la vivent, très  accueillante,

La mer et le marais en face, lui pro curent une vue enivrante.

.

Ce n’est pas que ma maison, me retient aussi longtemps, ici,

C’est une atmosphère de l’ile, proche de mon idée de paradis.

Cette maison est moi-même, est l’ultime lieu de rendez-vous,

J’y passe des moments suprêmes lors je  me sens las de tout.

.

Extensions

.

Chacun va de ses couplets

Quand ce n’est refrain

Dès qu’il s’agit de sa maison.

Dans ce bref recueil,

Ne me distingue, fais de même.

.

On peut être attaché

Ou tout simplement de passage,

Se sentir bien ou en hôtel,

Comme de manière fonctionnelle.

.

Ma maison, je l’ai investi

Il est vrai que je l’ai souvent agrandi

En même temps qu’enfants

Et bien vrai qu’elle est devenue, restée

Au fil des ans, une fois partis,

Leur point de rassemblement familial !

.

Une maison ou un appartement, bien des gens en ont,

Fruit d’un investissement refuge pour leur tranquillité

Mais l’endroit où elle est située, le voisinage, alentours,

Sont aussi important pour la qualité de vie et d’amour !

La mienne est comme je l’ai souhaité, loin d’être parfaite

Comme moi, et plage à cinq cent mètres, pour se baigner,

Chaque an on modifie pièce, équipement au goût du jour !

.

De trouver et d’acquérir une maison

Qui convient à ses souhaits, finances

Non loin de son travail  et  de la mer,

N’est pas chose aisée ni opportunité !

.

Or on en a trouvé une, tout de même :

Maison toute en pierres, sous ardoises,

Avec  jardin de huit  cent mètres carrés,

Près du pont de l’Ile Grande face à la mer

.

Le salon avec ses cinquante mètres carrés,

Flanqué sur pignon d’une grande cheminée

Nous a séduits de suite sans parler un puits

Toujours en eaux : vraie rareté sur cette ile !

.

D’accord il nous faudra rénover  … l’intérieur,

Agrandir sa surface  par derrière,  sur un côté,

C’est beaucoup d’argent, d’énergie et de talent,

Mais pour y passer une vie, ça vaudra le coup !

.

Fragments

.

Il suffit de passer le pont :

300 mètres et ma maison,

Se trouve au fond du jardin

 Retirée de la route et serein !

.

Maison traditionnelle bretonne

Avec une très grande cheminée,

Avec étage avec deux chambres,

Un puits en pierre dans le jardin.

.

Un investissement pour une maison

Demeure autant affectif que financier

Et il vaut mieux y réfléchir à deux fois

Elle se doit de nous ressembler un peu.

.

La maison  symbolise  la  vie  intérieure :

Chaque pièce de la maison et les meubles,

Ont  leur  importance  et  leur   différence,

Elle remplit une grande part de l’existence.

.

Le confort n’est  pas dans le luxe tape-à l’œil

Il est dans la facilité des tâches quotidienne,

La praticité n’empêchera pas un bon design,

Il suffit d’avoir l’essentiel… mais de qualité !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Il

Vous

Suffira   de

Passer  *   le pont

Direction  M  du centre,

Puis de   A  tourner à droite,

Juste après la    *   grande maison

Prenez l’allée privée   P   vous menant

À l’intérieur d’un     E    petit jardin arboré.

Puis, au fond, et en haut     T         de ce dernier,

Vous trouverez très         I      facilement ma maison

Avec sa forme proue, en garage      T         et baie vitrée,

Toute en fenêtre bleue      E     sur  mur en pierre : entrez.

.

Vous y serez bien accueilli,          M  c’est sûr, c’est chez moi,

Mais vous y serez, aussi, un peu   A            comme chez vous !

Et vous vous laisserez gagner        I       par sa torpeur  de fou.

Petite maison, sur une petite ile    S              qui n’en rêve pas !

Loin de centre-ville et  de la           O     banlieue, retirée là-bas.

Possédant caractère des pierres     N            ardoises bretonnes,

Elle me surprend et lors reviens,     *              toujours m’étonne.

                                                                                       G

C’est plus qu’un   D    assemblage de matériaux   R   et couleurs,

Elle a un parfum  ‘      charme, une authenticité    A     une odeur

Elle me ravit     I        les yeux et les autres sens    N   de ses joies,

Je la connais    L  par cœur et je la redécouvre    D à chaque fois.

E                                                   E

Ma maison, sur mon ile, est mon     * refuge, est mon sanctuaire.

Et bien que, sans cesse, remodelée    M  elle continue à me plaire,

En l’écrin  de son jardin de verdure   O    fleuri, intégrant le puits,

Plein vent sur terrasse, elle s’accorde N      avec  beau soleil, pluie.

.

Grand espace, en son salon, flanqué     I    d’une  grande cheminée,

Prodigue sa lumière, couleur et cha    D   leur à mon corps fatigué,

Ma maison demeure pleine d’images  É      n’ayant rien imaginaire

Un lieu où  ma famille aura façonné   E     ma vie, pleine et entière.

.

Mieux encore, j’y reçois mes amis,     D   les héberge et les nourrit :

Combien de repas de fêtes, elle aura   U     connu, soutenu, enrichi.

On y vient, même  y revient, tous la     *     vivent, très  accueillante,

La mer et le marais en face, lui pro       P  curent une vue enivrante.

                         A

Ce n’est pas que ma maison, me retient   R       aussi longtemps, ici,

C’est une atmosphère de l’ile, proche de    A     mon idée de paradis.

Cette maison est moi-même, est l’ultime    D      lieu de rendez-vous,

J’y passe des moments suprêmes lors je       I      me sens las de tout.

                                     S

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une  maison bretonne

De style  dit  traditionnelle,

Toute en pierres, sous ardoises,

Et tout confort, et ici, son pignon.

.

268 4

.

Ma maison est beaucoup plus modeste

Qu’un manoir breton,

Toutefois, elle dispose de tout confort,

Me plait comme elle est.

Maison, confort, extérieur, intérieur

Tout concorde pour le confort de vie :

Tant et si bien que forme rejoint fond.

.

Symbolique

.

^

Maison

Symboliserait

 Toute vie intérieure.

Chaque pièce de la maison

Où les meubles prennent toutes leurs  

Importances sans compter leurs différences.

 .

Toute chambre définirait  des  interprétations

Affectives et sexuelles ou d’ordre relationnelles

 .

Un   bureau,  préoccupations  professionnelles,

Un déménagement,  annonce d’un départ réel.

 .

Une maison vide : pauvreté d’idée, de moyens,

Maison encombrée, le trop plein d’imagination.

 .

La maison mal orientée : comme les  bricoleurs

Qui entament tout,  et ne finissent jamais rien !

 .

Maison brûlée : obsession, passion dangereuse.

Dictionnaire  des  Rêves  182

.

.

Fond

.

Évocation 

.

268 6

.

.

Ma maison est beaucoup plus modeste

Qu’un manoir breton,

Toutefois, elle dispose de tout confort,

Me plait comme elle est.

.

Symbolique

.

Dans le  contexte

Début des années 1960.

Nombre  de gens  habitaient

Des     logements   …   insalubres,

Sans toilettes ni même salle de bains

Et une partie d’entre eux, ne disposaient

Même pas d’eau  courante   …    au robinet !

 

Alors    quand   on  leur   promettait

Toutes  les commodités,  le  confort

Chauffage central intégré  par le sol

Ou le plafond,  la perspective  faisait

Rêver un certain nombre d’habitants,

Et les listes d’attente  s’allongeaient…

lanouvellerepublique.fr/tours/

symbole-du-confort-moderne

.

.

Fond/forme 

 .

Une maison est plus qu’une habitation,

C’est sûr, elle nous protège

.

Mais bien au-delà de toute sa fonction,

C’est sûr, elle nous élève !

.

On s’attache au point, âme lui donnant,

De la cave  jusqu’au grenier

.

Et quand on la quitte, momentanément,

On a hâte de la retrouver

.

Elle se plie à tout changement, décoration

Elle est fruit de nos passions.

.

Textuels et illustrations  >> 

1011 – Une maison et un jardin afin de s’occuper

Visuels et textuels  >>

.

Tout le monde se doute bien qu’une maison et un jardin,

Cela prend du temps  pour s’occuper : c’est une  banalité.

Ce qui l’est moins : l’ardeur avec  laquelle gens le font.

 .

Certains sont maison, homme ou femme, d’intérieur,

Lors d’autres : jardin tout à l’extérieur au grand air

Certains  font ménage, cuisine, courses, bricolages,

Mais pas le repassage ni  soins aux plantes vertes.

.

Certains feront les pelouses, haies, massifs, bois

Mais, pas les soins, aux légumes, ni aux fleurs.

.

J’en connais qui consacrent la majeure partie

De leur temps, entre le dedans   et  le  dehors,

Et  d’autres, seulement une  heure  par  jour.

 .

Estivants, possédant  maison de vacances

Y consacre, presque, semaine, dès arrivée

Tant il y aurait et réellement de quoi faire.

.

Cela peut être un vrai plaisir,  vraie  corvée

Monotone, ennuyeux sauf si l’on est deux,

À le faire tout en discutant, de tout, un peu.

.

Dans un appartement en ville et bien carré

Où tout est rangé à sa place il y a beaucoup

Moins à faire pour habiter pour entretenir.

 .

Car en campagne,  il y a toujours un grenier

Un garage quand  il n’y pas une cave et tout

Est bien vite encombré.

 .

Ranger, déranger, reranger : c’est travailler,

Et l’on ne compte pas le temps à rechercher

Où on a mis ceci ou cela.

 .

Si on reçoit des hôtes, c’est le grand ménage

Les lits à faire, changer et y consacre à deux

Une bonne demi-journée.

.

Un jardin serait écrin visible de sa maison,

Il est le mini cadre de verdure où il se niche

Parfois endroit  pour  parquer  sa voiture.

.

Il reste étonnant  de  voir  herbes  folles,

Envahir  les  bords ou centre du jardin

Pour l’éviter, il faut lutte permanente.

.

J’envie, presque, qui habite en ville,

Et qui a peu, pas,  de jardin à faire

Fort heureux de s’en satisfaire !

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Extensions

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Une maison et un jardin

Pour s’occuper et le corps et l’esprit :

Maison petite, grande, voire ombragée

Ou lumineuse, bien décorée, meublée

Avec du style et de la personnalité,

Avec un poêle, feu de cheminée ;

Jardin naturel, jardin culturel,

Jardin discret,  jardin secret,

Bien arboré et fleuri, potager,

Avec ou sans pelouse, terrasse,

Avec puits, tonnelle, et, massifs,

On s’y attache  dès lors qu’ils ont,

Maison et jardin, besoin de soins.

On s’en détachera  dès lors qu’ils

Nous prendrons  trop de temps,

À en être prisonnier, journée !

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Si je ne suis pas occupé en ma maison :

C’est que je suis au fond  de mon jardin

Ma maison est grande et le jardin aussi

J’écris le matin, je bricole l’après-midi

C’est  la vie de retraité  que j’ai choisi !

Une maison, ça vit, puis, ça se répare,

Il y a toujours des choses  à modifier,

Quant au jardin, mis à part en hiver,

Tondre  la pelouse, planter, récolter.

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J’ai un ami résident, pas bricoleur

Et qui, en outre, n’aime pas jardiner,

Prétextant avoir deux mains gauches

Et même pas une de ses mains, verte !

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Il a acheté un appartement… tout neuf,

En se disant tranquille durant vingt ans.

Ce n’est pas mon cas,  j’ai acheté maison

Traditionnelle bretonne pierres/ardoise.

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Lors depuis quarante ans,  je l’améliore,

L’agrandit et parfois même, la restaure.

Le jardin aura vu de nouvelles plantes,

Sans compter fleurs, arbres fruitiers.

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1011 – Calligramme

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U

Tout le monde se doute bien     N      qu’une maison et un jardin,

Cela prend du temps  pour s’   E    occuper : c’est une  banalité.

Ce qui l’est moins : l’ardeur    *       avec  laquelle gens le font.

M

Certains sont maison, hom   A    me ou femme, d’intérieur,

Lors d’autres : jardin tout    I     à l’extérieur au grand air

Certains  font ménage, cui  S    sine, courses, bricolages,

Mais pas le repassage ni    O    soins aux plantes vertes.

Certains feront les pelou   N    ses, haies, massifs, bois

Mais, pas les soins, aux    *     légumes, ni aux fleurs.

J’en connais qui consac  U    rent la majeure partie

De leur temps, entre le   N   dedans   et  le  dehors,

Et  d’autres, seulement   *     une  heure  par  jour.

J

Estivants possédant      A      maison de vacances

Y consacre presque       R      semaine dès arrivée

Tant il y aurait et réel   D    lement de quoi faire.

Cela peut être un vrai    I     plaisir,  vraie  corvée

Monotone, ennuyeux    N    sauf si l’on est deux,

À le faire tout en discu  *   tant, de tout, un peu.

Dans un appartement  P     en ville et bien carré

Où tout est rangé à sa  O   place il y a beaucoup

Moins à faire pour ha  U  biter pour entretenir.

R

Car, en campagne,   il y a   toujours un grenier

Un garage  quand  il n’y pas   une cave, le tout

Est bien vite encombré.

Ranger, déranger, reranger : c’est travailler,

Et l’on ne compte pas le temps à rechercher

Où on a mis ceci ou cela.

Si on reçoit des hôtes, c’est le grand ménage

Les lits à faire, changer et y consacre à deux

Une bonne demi-journée.

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Un jardin serait écrin  S    visible de sa maison,

Il est le mini cadre de   ‘   verdure où il se niche

Parfois endroit pour   O     parquer sa voiture.

Il reste étonnant de    C       voir  herbes folles,

Envahir  les  bords     C    ou centre du jardin

Pour l’éviter, il faut   U    lutte permanente !

J’envierais presque   P    qui habite en ville,

Et qui a peu, pas      E       de jardin à faire

Fort heureux de      R        s’en satisfaire !

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Forme

Réduction

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Évocation 

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1011 4

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Un vase,  un verre,

Un bocal voire un

Pluviomètre

 En un jardin

 .

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

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Pluviomètre dans un jardin,

pluviomètre pour un jardin :

rien de plus normal commun,

ainsi la forme évoque le fond !

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Pluviomètre transparent installé

Quelque part  dans son   jardin :

Ce n’est pas lui qui fait la pluie,

 Beau temps, mais il témoigne.

Symbolique

Le pluviomètre est un instrument

Météorologique destiné à mesurer

Quantité de précipitations, pluies,

Tombée pendant un intervalle de

Temps donné et dans cet endroit.

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Les relevés d’un seul pluviomètre

Ne sont donc pas caractéristiques

De la pluie qui tombe  en la  région.

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Les  premières  mesures  des quantités

De pluie connues furent faites par les Grecs

Vers 500 av. JC. Cent ans  plus tard, en Inde,

La population  utilisait des bols, pour recueillir

L’eau de pluie et la mesurer et dans ces deux cas,

La mesure de pluie aidait à estimer le rendement

Futur des cultures.

Wikipédia

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Fond

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Évocation 

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1011 6

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Pluviomètre transparent installé

Quelque part  dans son   jardin :

Ce n’est pas lui qui fait la pluie,

 Beau temps, mais il témoigne.

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Symbolique 

 .

Le jardin est un symbole

Du Paradis terrestre, du Cosmos

Dont il est le centre, du Paradis céleste

Dont il est la figure et des états spirituels

Correspondant aux séjours paradisiaques.

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Il apparaît dans les rêves comme l’expression

D’un désir pur de toute anxiété. Il est le lieu de

La croissance, de la culture des phénomènes

Vitaux et intérieurs et  le déroulement des

Saisons s’y accomplit, le mur maintient

Les  forces  internes  qui fleurissent.

On n’y pénètre par porte étroite.

On la trouve en faisant le tour.

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 Corrélations

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Fond/forme 

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Une maison et un jardin,

Une maison dans un jardin,

Un jardin devant ou derrière,

Un jardin intérieur de maison :

Tout cela est fait pour être habité

Et tout cela est fait pour s’occuper

Autant le corps, le cœur, l’esprit,

D’autant si on est propriétaire,

D’autant si on lui donne âme,

D’autant famille s’épanouit.

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Rêve du citadin en immeuble

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Scénario

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Une maison,

avec un jardin :

deux occupations !

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Visuels et textuels  >>