1175 – La maladie vous guette, vous prend, tient

Voir prose et illustrations

.

La maladie est un signe de bonne santé,

Si elle n’est pas  trop longue et de gravité

 Et  que l’on en guérit, pour s’en protéger,

Jusqu’à ce que son corps  en dise : assez !

 .                        

Le diagnostic,  les soins,  les  médicaments,

Ne suffisent pas tout seul, à en venir à bout,

Il faut la participation du  moral, du patient

Et sa volonté de lutter   pour ne pas sombrer.

Mais il existe une  telle panoplie de maladies,

Qu’on se demande  comment on rester en vie

Comme toute précaution   pour  risque   zéro,

Ne fonctionne pas : un peu de  chance, il faut !

.

Maladie vous guette, vous prend, vous tient tout entier

D’un seul coup,  belle machine  se prend  à dérailler :

On se perçoit trahi par son corps, se voit diminué :

On éprouve de la peine à marcher, ou à respirer.

Le repos, n’y fait rien, médicament ne guérit :

Pour aujourd’hui, demain, sera-ce l’agonie,

C’est alors que l’on repense à toute sa vie

Qu’elle fut belle, dure, facile : c’est fini.

Espoir seul fait vivre, on s’accroche,

On garde son bon moral en poche

Mourir à l’instant, trop moche,

Un joker et vite : on pioche !

C’est la chance,  volonté,

Hasard ou … ténacité

Qui décide… santé,

Ou  de  décéder !

On transpire,

On respire,

Soupire,

Sauvé

Êtes

V

.

.

Extension

 .

La maladie aurait de multiples

Causes, visages, et conséquences.

Il  fut  un  temps,  où,  en  médecine,

L’on soignait surtout l’organe incriminé

En altérant fonctionnement sain d’un voisin.

.

Puis  on s’est intéressé  au patient, dans sa

Globalité, en tentant de traiter ensemble

Du  corps, et  non plus  qu’une  partie.

.

Et puis l’on s’est appuyé  sur l’esprit,

Conscience, participation volontaire

Du patient au travers suivi du moral.

.

Et on a pris en compte, son milieu où

Il vivait, le stress, qualité relationnelle

De ses proches, ses voisins et collègues.

.

Au final, cela fait beaucoup de paramètres

Dont est en charge  son médecin, dit de ville,

Ou médecin traitant, généraliste, non spécialisé.

.

Les maladies évoluent, changent, se transforment :

Les thérapies aussi et il est aussi admis, de nos jours

Que si le patient ne participe pas à sa propre guérison,

Le pronostic serait moins bon, la guérison plus longue,

Parfois même jamais atteinte ou restera en rémission !

 .

Nos relations sociales ont un impact positif sur notre santé

Sauf dans le cas où elles sont stressantes, et voire toxiques.

Comme pour une addiction au tabac, à l’alcool, drogue, etc.

La moitié du sevrage tient à soi, autre, moitié à l’entourage

L’on y consent autant pour quelqu’un que pour soi, sa santé.

Je ne suis pas médecin, alors, conseils, je m’en garderai bien,

Je constate que la médecine chinoise fonctionne différemment

Elle soigne le patient par prévention  plus que  par réparation !

De bonnes relations d’entourage et prévention sont bonne santé !

.

Je suis malade

Complètement malade

Comme quand ma mère sortait le soir

Et qu’elle me laissait seule avec mon désespoir,

Nous chante Serge Lama, sur paroles d’Alice Dona.

.

Mais il s’agit plutôt, ici, de maladie dépressionnaire,

Avec versant psychique plus fort que physiologique

On parlera alors pour faire le lien entre les deux

De maladies psychosomatique : corps/esprit

En lesquelles le moral du patient est aussi

Important que les symptômes décelés.

.

.

 Epilogue

.

« Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore. »

Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains.

***

C’est en partie vrai et en grande partie faux, santé oblige

Nous ne sommes pas tous des hypocondriaques névrosés.

***

Il y a des gens qui ont une belle constitution immunitaire

Au point de ne jamais ou presque, être malade : un chêne.

***

D’un autre côté, d’être malade, de temps à autre, renforcera

Nos défenses immunitaires, les réveillant comme un vaccin.

***

Il y a toutes sortes de maladies : certaines fréquentes, rares,

Et toutes sortes de moyens diagnostiques et thérapeutiques.

***

Certains médecins disent qu’on a en nous une pharmacopée,

Sollicitée sur demande, qu’excès de médicaments neutralise.

***

La motivation pour guérir fonctionne sur mode de résilience

Elle aide, parfois ne suffit pas, conflit entre Éros et Thanatos.

***

L’entourage aussi jouera son rôle qui s’avère non négligeable,

Et ce d’autant que la maladie sera percue comme héréditaire.

***

La maladie nous guette, et nous prend, et parfois, par surprise,

Tout le monde est susceptible d’un cancer, malgré précautions.

***

N’étant pas médecin, je m’en tiendrai donc à niveau généralités,

On peut se soigner soi-même mais au moindre doute : consulter.

.

.

1175 – Calligramme

.

La maladie      M       est un signe de bonne santé,

Si elle n’est pas       A      trop longue et de gravité

 Et  que l’on en guérit,     L        pour s’en protéger,

Jusqu’à ce que son corps    A        en dise : assez !

                   D     

Le diagnostic,  les soins,  les    I       médicaments,

Ne suffisent pas tout seul à    E     en venir à bout,

Il faut la participation du    *     moral, du patient

Et sa volonté de lutter   G     pour ne pas sombrer.

……..

Mais il existe une     E   telle panoplie de maladies,

Qu’on se demande     T   comment on rester en vie

Comme toute précaution   T      pour  risque  zéro,

Ne fonctionne pas : un peu de   E  chance, il faut !

.

V  O  U  S     P  R  E  N  D,     V  O  U  S    T I E N T  

Maladie vous guette, vous prend, vous tient tout entier

D’un seul coup,  belle machine  se prend  à dérailler :

On se perçoit trahi par son corps, se voit diminué :

On éprouve de la peine à marcher, ou à respirer.

Le repos, n’y fait rien, médicament ne guérit :

Pour aujourd’hui, demain, sera-ce l’agonie,

C’est alors que l’on repense à toute sa vie

Qu’elle fut belle, dure, facile : c’est fini.

Espoir seul fait vivre, on s’accroche,

On garde son bon moral en poche

Mourir à l’instant, trop moche,

Un joker et vite : on pioche !

C’est la chance,  volonté,

Hasard ou … ténacité

Qui décide… santé,

Ou  de  décéder !

On transpire,

On respire,

Soupire,

Sauvé,

Êtes

V

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1175 4

.

En haut  ce serait la maladie ;

En bas, le corps en bonne santé

Les deux pointent, et se guettent

Parfois combattent leur maux.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Maladie et santé se combattent,

aucun de deux ne fait de stabilité

sans le malheur, bonheur n’existe

sans la maladie, la santé non plus

.

Dans le triangle jaune : la vie,

La santé, et l’humeur,

Et en triangle noir : les maux

Qui nous guettent, prend.

 .

Symbolique

 .

Les relations sociales auront

Un impact positif sur la santé

Selon les différents âges de la vie

Affirme  une étude,  aux États-Unis

Réalisée à partir de quatre enquêtes.

 .

L’effet serait maximal à l’adolescence

Et chez les seniors, dans milieu de vie,

La qualité des liens sociaux  importera

Plus que la quantité,  tant les personnes

Bien entourées  vivraient, généralement,

Plus longtemps. Chez les personnes âgées,

La solitude a un impact  sur l’hypertension.

lessymboles.com/avoir-des-amis-est-bon-pour-la-sante

.

.

Fond

.

Évocation

.

1175 6

.

En pointes rouge, la maladie

Qui nous guette, qui nous prend

Physiquement, affectivement,

Nous touche par ses maux.

.

Symbolique

 .

Les maux d’estomac sont

Liés  à  nos   contrariétés.

Les maux du foie sont liés

À un sentiment   de colère.

Les maux  du  gros  intestin

Signifient que nous retenons

Des choses,  que  nous  avons

Beaucoup  de mal  à évacuer.

Et les  problèmes  respiratoires

Nous parlent  de notre difficulté

À nous protéger monde extérieur.

Les problèmes de cœur, quant à eux,

Parlent de notre rapport au monde extérieur,

De l’insatisfaction ressentie quant à nos échanges.

Enfinles allergies cutanées, respiratoires, parlent

Également  de notre rapport  au  monde extérieur :

Sommes agressés, sur la défensive face à ce monde.

passeportsante.net/fr/Actualités/Dossiers/DossierComplexe.aspx?

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Mots pour maux, la maladie

Se diagnostique puis se décrit

En termes de soins à prescrire,

Évitant de se dédire, contredire.

Y a nombre de virus,  saisonniers,

Pour lesquels des vaccins suffiront

À guérir vite, limiter complications,

Et surtout de graves hospitalisations

Qui peuvent entrainer incurabilités

Alors qu’au départ … bénignités !

 .

.

Vaccins, médicaments

.

Scénario

 .

La maladie vous prend le pouls et  le plus clair de votre temps,

elle vous coûte cher, en angoisses, en soins, en médicaments, argent,

et elle restera tapie, comme assoupie, prête à renaitre, à nouveau, frapper.

 .

Voir prose et illustrations

1173 – Toute maladie nous mettrait en danger !

Voir prose et illustrations

.

Tout homme bien portant,

Est  un  malade  qui  s’ignore,

Jules Romain, oui, non, peut-être

En puissance, devenir c’est plus sûr.

Lors notion même de bon ne santé,

Serait,     en fait toute      relative,

Selon les pays, les couvertures.

En France,  on est les deux !

Bonne santé si soignés,

Malades, médicaments,

Qu’on nous fait absorber

Avec bon prix à payer.

.

Une baisse de forme, sinon une chute de tension,

Une fatigue, un rhume, une fièvre, un faux bond

Lors me voici, infecté, et affecté, et pour de bon,

Au point que, j’en deviens ralenti en mon action.

.

Un lit, fauteuil ou chaise, me tendent leurs bras,

Je souffle, je tousse, ou  je marmonne … épuisé,

Où est passé l’être fort, vigoureux et passionné,

Qui ne cesse le combat, ne compte pas ses pas.

.

Fragilisé en santé, en délicatesse, mon esprit,

S’amollit et s’endort et petit à petit, lui aussi,

Il me fait voir la vie dans un cocon d’étourdi.

.

Ce mal ne me tuera pas, je n’en mourrai pas

Avec le temps, soins du corps, s’en libérera,

En a vu d’autres mettant le moral plus bas

Je veux parler, des maladies psychiques :

Celles  n’ayant pas symptôme physique,

Dont douleurs, souffrances intriguent.

.

Heure après heure,  jour après jour,

Par manque d’énergie…d’amour,

Celle de vie, maladie toujours.

Déstabilisé ou déséquilibré,

La maladie vous a mangé

L’esprit, le cœur, santé.

.

Mourant, pour de bon,

Vous êtes à l’abandon,

Votre ciel s’obscurcit,

Son cercle se rétrécit.

.

La maladie vous remet

En question, est-ce la fin,

Une pause, un simple arrêt,

Ou un nouveau sursis demain.

.

Ce n’est pas tant la maladie qui tue

Mais ses rechutes ou ses complications :

Tant qu’on a la santé dit le proverbe, action,

Quand on reste cloué au lit en réflexion, abattu.

 .

.

Extension

 .

Microbes, fièvres, virus, boutons, piqures et compagnies

Autant d’attaques d’intégrité  de notre corps et maladies

Certaines passagères, bien que violentes, telle une grippe,

D’autres insidieuses et mortelles telles le cancer ou le sida

On doit souvent se guérir de quelque chose, bénin… malin.

Quand ce n’est pas le corps, c’est la tête ou cœur ou l’âme :

Danger n’est pas la maladie elle-même que ce qui s’en suit

C’est-à-dire les complications, rechutes et transformations

En voulant guérir ma tête, on a massacré estomac et foie !

.

Nous ne sommes égaux devant la maladie,

D’abord génétiquement, immunitairement,

Puis socialement, voire  professionnellement

Sans parler assurance, remboursement, prix.

.

Y a pas que maladie soignée par médicament

Y a aussi le moral, l’énergie, le tempérament :

La maladie peut être un refuge et fuite de soi,

On peut en guérir en 10 jours, sinon un mois.

.

Et puis il y aura nombre d’hypocondriaques,

Qui sont autant de faux malades perpétuels,

Pour lesquels nul remède  ne leur convient,

Ne leur fait d’effet si leur cœur ne s’y met.

.

.

1173 – Calligramme

.

T  O  U T  E

Tout homme   M   *    R  bien portant,

Est un     A       malade          E    s’ignore,

Dit  Ju     L      oui ou non,       G   peut-être

En puis    A       sance, c’est          N   plus sûr.

Or, la       D         notion bon         A   ne santé,

Serait,      I        en fait toute       D    relative,

Selon les   E         pays, cou        ^    vertures.

En France,  *         on est      N     les deux !

Bonne santé  M                E     si soignés,

Malades, vus   E   T  médicaments,

Qu’on nous fait absorber

Avec bon prix à payer.

.

*********************************************

Une baisse de forme, sinon une chute de tension,

Une fatigue, un rhume, une fièvre, un faux bond

Lors me voici, infecté, et affecté, et pour de bon,

Au point que, j’en deviens ralenti en mon action.

Un lit, fauteuil ou chaise, me tendent leurs bras,

Je souffle, je tousse, ou  je marmonne … épuisé,

Où est passé l’être fort, vigoureux et passionné,

Qui ne cesse le combat, ne compte pas ses pas.

Fragilisé en santé, en délicatesse, mon esprit,

S’amollit et s’endort et petit à petit, lui aussi,

Il me fait voir la vie dans un cocon d’étourdi.

Ce mal ne me tuera pas, je n’en mourrai pas

Avec le temps, soins du corps, s’en libérera,

En a vu d’autres mettant le moral plus bas

Je veux parler, des maladies psychiques :

Celles  n’ayant pas symptôme physique,

Dont douleurs, souffrances intriguent.

Heure après heure,  jour après jour,

Par manque d’énergie…d’amour,

Celle de vie, maladie toujours.

Déstabilisé ou déséquilibré,

La maladie vous a mangé

L’esprit, le cœur, santé.

Mourant, pour de bon,

Vous êtes à l’abandon,

Votre ciel s’obscurcit,

Son cercle se rétrécit.

La maladie vous remet

En question, est-ce la fin,

Une pause, un simple arrêt,

Ou un nouveau sursis demain.

Ce n’est pas tant la maladie qui tue

Mais ses rechutes ou ses complications :

Tant qu’on a la santé dit le proverbe, action,

Quand on reste cloué au lit en réflexion, abattu.

 .

.

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1173 4

.

Un petit verre de bon vin fait du bien

Un verre de quelque chose,

Surement, oui mais de quoi 

De vin, d’eau, jus de fruit

Ou de médicaments ?

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Un petit verre de bon vin fait du bien

Au corps et au moral

Sans pour autant aggraver son cas,

Sauf sous maladie.

.

Symbolique

 .

« Seul le  verre  et  l’or,

Donnent une idée du

Prix  de  la  sagesse. »

Dixit  un  proverbe !

Verre  transparent,

Le verre semblable

À l’eau  et  à l’air,

Le verre  fragile,

Le verre   banal,

Le verre  qui ne

Vaut que par ce

Qu’il retient ou

Laisse voir en lui,

Le verre simple

Pourrait-il évoquer

La moindre idée

De mystère ? »

huyghe.fr/actu

.

.

Fond

.

Évocation

.

1173 6

.

Un petit verre de bon vin fait du bien

Au corps et au moral

Sans pour autant aggraver son cas,

Sauf sous maladie.

.

Symbolique

Quels liens y a-t-il entre le soin

Et la symbolique  de maladie ?

L’activité de soin, qui neutralise

Les imaginaires de la maladie

Pour se concentrer sur son

Objectivation scientifique,

Ne le fait que de façon provisoire.

Elle ne prétendra nullement épuiser

En sens de ce qui est vécu et éprouvé,

Ce que l’histoire des représentations

Des maladies, montre assez bien.

Thérapeutique objective, sa symbolique

La reprend dans une herméneutique de soi

Monde, aidant à se la représenter pour vivre ;

Explicitant comment on est malade en maladie.

cairn.info/vulnerabilite–9782130581093-page-79.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

L’homme est comme le verre, fragile,

L’homme est comme l’or, légèrement ductile

Ce qui fait sa force, intelligence et adaptation,

Fait aussi sa faiblesse, lors maladie, épuisement.

D’un côté le fruit est dans le verre, parlant du vin;

De l’autre, le ver est en  fruit, parlant excès, cancer.

Mais l’homme ne serait pas égal en tout à lui-même

Tantôt il est chêne et tantôt roseau, dit La Fontaine

Notre système immunitaire nous protège de virus

Connus, non de virus, inconnus, mutants, tueurs

Et certains d’entre nous immuno-dépendants

Attrapent tout ce qui passera de méchant

Par contagiosité comme pour le Covid.

Alors mieux vaut prévenir

Que guérir, se prémunir

Que de s’en affranchir

Se confiner chez soi

Plutôt que de répandre

Ses microbes sur ses voisins

Qui vous serrent encore les mains.

.

.

Assurance maladie

.

Scénario

.

Les petites maladies, microbiennes, et à répétition,

toutes les fièvres, qui nous obligent à garder le lit,

méchants virus, sont autant de dangers mortels.

.

Voir prose et illustrations

1098 – Passion, consommation : non, addiction !

Visuels et textuels >>

.

Dernier mot à la mode ne serait plus

Passion, ni même consommation,

Mais, bien plutôt «addiction»

Au tabac, à l’alcool  ou au jeu,

À l’argent,  sexe,  aux études,

À la religion,   et  j’en  passe :

Toute drogue ferait penser

Recherche plaisir des sens,

Et, jusqu’à leur maximum,

Et, sans cesse, renouvelée.

.

Comme  rats  d’expérience

Conditionnés en laboratoire

Qui appuieront sur la pédale,

Pour obtenir  de la nourriture

Qui comble,  momentanément,

Un appétit,  de plus en plus fort.

.

«Si l’appétit vient en mangeant,

La soif s’en va  rien qu’en buvant»,

François Rabelais, l’a dit au XVI° siècle,

Mais cela n’aurait  guère changé depuis.

Anorexiques, boulimiques, savent bien.

.

Les premiers seront incapables manger,

Sans, de suite,  régurgiter,

Les seconds, incapables  de ne pas manger

Et tout cela, jusqu’à plus soif.

 .

À quoi êtes-vous addict en ce moment !

Impossible de répondre : à rien.

Vous pourriez pas faire partie du panel

Vous  vous sentiriez  marginalisé.

 .

Addict à tout ne vaut guère mieux,

Et à supposer que l’on en ait tous

Il faudra savoir  quelles bonnes

Quelles mauvaises addictions,

Être addict …  à la créativité :

Meilleure, plus productive,

Qu’à  la  buvette  ou  au  jeu.

.

Il y a un regard moralisateur là-dedans :

Tant que votre addiction ne vous détruit pas,

Ne détruit pas vos relations ni vos productions,

Dès lors et  de quel droit viendrait-on me dire :

Elle n’est pas bonne et du tout, ton addiction !

.

.

Extensions

 .

Si je passe mon temps sur Internet,

On dira que je suis un addict du Net.

Si je suis informaticien, documentaliste,

À contrario, rien de plus normal, plus sain.

.

L’un régule son addiction, par le laps de temps

Qu’il lui consacre, par l’énergie qu’il y dépense

Si ce n’est  par l’argent, quand l’autre la

Transforme en perpétuelle obsession.

.

Il existe des thérapies… de groupes,

Des addictions où la parole commune

Libère sentiment isolement, culpabilité.

Certains y adhèrent et vont jusqu’au bout,

Et en guérissent même tandis que d’autres

Demandent une autre drogue pour compenser.

.

Tant qu’on en est libre, on en fait ce que l’on veut.

Quand on en devient prisonnier, il faut tout faire

Pour s’en libérer. Oui mais quand et comment

Et pourquoi se fait le passage entre les deux.

.

On peut donc basculer d’un coup pour

Un long moment dans la dépendance,

Qui n’est pas que psychique,

Parfois physiologique.

.

L’addiction  … est  une  conduite  qui  repose  sur  une  envie

Répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose

En dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s’y soustraire.

C’est une définition, trouvée dans Wikipédia et d’autres dictionnaires,

Qui ressemble assez à l’injonction paradoxale  «viens ici, fous le camp»

Mais attention à ne pas confondre avec une passion, qui vous construit

Mais passionné par un art peut être passion, obsession, puis addiction.

.

Attention à ne pas confondre passion et addiction :

Une passion implique qu’une durée importante

Est volontairement consacré à une activité.

L’addiction est  automatique, impulsive,

Sans de contrôle ni de véritable plaisir

Avec  des symptômes de dépression.

.

On peut être passionné ou addict de tout,

Passer de l’un à l’autre, laisser tout tomber.

Un problème se pose si on ne peut s’en passer

Et que même avec l’aide des autres, on persiste

Que ce soit la seule chose pour laquelle on existe,

Dès lors trouver solution pour échapper aliénation.

.

.

Épilogue

..

Addiction n’a rien à voir avec diction,

A bien plus à voir avec consommation

Avec dépendance, besoin, soumission :

On le rapprochera parfois avec passion.

***

On dit addiction «négative» si le produit

Ingéré détruira, petit à petit, son cerveau,

C’est souvent le cas des drogues dites dures

Dont on ne peut se passer sans décompenser

***

On dit addiction  «positive»  si processus  choisi

Aide, conduit vers, le stabilise  en œuvre créative,

Le cerveau  produit sa propre drogue, sublimation,

C’est le cas des artistes, des sportifs, des chercheurs.

***

Comme pour le tabac, ou l’alcool, le problème résidera

Dans son courage de pouvoir ou pas, s’arrêter, se sevrer

Pour avoir travaillé en soignant un peu dans ce domaine

J’ai compris que le corps prend le pouvoir sur le cerveau.

***

La vie n’est pas toujours facile à supporter  pour surnager,

Une aide temporaire, efficace, on le comprend,  peut aider

Parfois la dépendance s’installe durablement en une prise

Et là on sera prisonnier d’elle comme en trappe,  attrape.

***

Le problème de fond ne serait pas l’addiction elle-même

Mais pourquoi on en est arrivé là, et, ce qu’on en fait :

C’est un peu une poterie qu’on casse en la chauffant,

Parfois en la décorant, bien que moins … violant.

.

.

1098 – Calligramme

.

Dernier mot à la mode ne serait plus

Passion, ni même consommation,

Mais, bien plutôt «addiction» !

Au tabac, à l’alcool  ou au jeu,

À l’argent,  sexe,  aux études,

À la religion,   et  j’en  passe :

Toute drogue ferait *   penser

Recherche plaisir  C   des sens,

Et, jusqu’à leur   O  maximum,

Et, sans cesse,    N   renouvelée.

Comme  rats      S    d’expérience

Conditionnés,    O   en laboratoire

Qui appuient     M       sur la pédale,

Pour obtenir       A       de la nourriture

Qui comble,          T       momentanément,

Un appétit,             I       de plus en plus fort.

«Si l’appétit              O          vient en mangeant,

La soif s’en va,          N          rien qu’en buvant»,

François Rabelais,     *         l’a dit au XVI° siècle,

Mais cela n’aurait      P        guère changé depuis.

Anorexiques, bouli      A        miques, savent bien.

Les premiers seront      S        incapables manger,

******* Sans, de suite,    S       régurgiter *******

Les seconds, incapables    I       de ne pas manger

**** Et tout cela, jusqu’    O       à plus soif. *****

À quoi êtes-vous addict     N       en ce moment !

*** Impossible de répon    :       dre : à rien. ***

Vous pourriez pas faire     A      partie du panel

 **  Vous  vous sentiriez   D      marginalisé **

Addict à tout ne vaut     D        guère mieux.

** Supposons qu’on     I       en ait tous **

Il faut savoir : il y      C         a de bonnes

** Et mauvaises    T       addictions **

Être addict,       I      à la créativité :

** Meilleure,  O plus productive **

Qu’à la  N buvette ou au jeu.

.

**************************

*****************************

.

Il y a un regard moralisateur là-dedans :

Tant que votre addiction ne vous détruit pas,

Ne détruit pas vos relations ni vos productions,

Dès lors et  de quel droit viendrait-on me dire :

Elle n’est pas bonne et du tout, ton addiction !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1098 4

.

Une poterie en longueur

Et aux bords  peu élargis,

Poterie comme contenant

Dont on ignore le contenu !

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Poterie comme contenant ne nous

indiquant rien de son vrai contenu

n’évoque pas passion ni addiction :

aussi la forme diffère bien du fond.

.

Une addiction pour la poterie,

Vous n’y pensez-pas :

Il ne s’agit pas d’un contenu,

Mais d’un contenant.

.

Symbolique 

.

La poterie, en Afrique de l’Ouest,

A très longtemps été la base de tous

Les objets  du quotidien, et  le  demeure

Majoritairement en zone rurale, les villes

Ayant peu à peu adopté des matériaux usinés,

Plus  modernes, et, plus résistants : pour  autant,

Dans chaque famille, on trouvera jarres de stockage.

.

Urnes funéraires, récipients destinés à contenir de l’eau,

De l’huile, stocker les céréales, vaisselles du quotidien,

Mais également sculptures, figurines, statuettes

Rituelles, ou objets d’apparat, les poteries

Rythment le quotidien population.

maisonintegre.com/la-poterie-art

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1098 6

.

Une addiction pour la poterie,

Vous n’y pensez-pas :

Il ne s’agit pas d’un contenu,

Mais d’un contenant.

.

Symbolique

 .

Des interactions existent

Lors du choix de l’aliment

Et de son contenant.

En fonction du matériau

Dans lequel est servi l’aliment,

Il n’a pas la même valeur à nos yeux.

Couleurs, formes, contenant et aliment

Influencent grandement nos perceptions.

En fonction des matériaux et de notre vécu,

De nos habitudes, de nos valeurs, du contexte

Seul, au travail, en famille, avec des amis,

De notre sensibilité à…, le contenant

Sera perçu différemment.

auxplaisirs.over-blog.com/article-26044114.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Une poterie servira, généralement,

de contenant pour divers contenus :

pour  contenus, divers contenants,

eau, vin, huile et tous des liquides

mais parfois aussi des solides

des viandes dans des jarres

des cendres dans des urnes

des céréales en des bacs.

 .

.

Addictions à l’alcool et au travail

.

Scénario

 .

Addiction cigarette,  cendrier jour : vers le cancer du fumeur.

Addiction aux écrans et aux jeux vidéo : vers le mal de crane.

Addiction médicaments, drogues : lobotomisation chimique.

 .

Visuels et textuels >>

1032 – Les maladies, virus, pollutions prolifèrent !

Visuels et textuels  >>

.

Les forêts sont les poumons

De la Terre pour qualité d’air

Et chaque année nous abattons

Leurs bois, à ne savoir  que faire.

On nous promet que l’on replante,

Selon une planification écologique.

.

L’on oubliera de nous dire qu’il faut

Vingt à trente années pour grandir.

Il en est   de même,  des maladies,

Ici, l’on trouve, applique  vaccin,

À tous ceux  qui sont solvables :

On ignore d’autres contagieux.

 .

Les forêts n’échappent pas à la dégradation systématique,

À cause des augmentations des exploitations mécaniques,

Forêt amazonienne du Brésil, africaines…pays asiatiques,

Diminuent de surface et pouvoir d’absorption carbonique

Bien que forêts Etatsuniennes, canadiennes, européennes

Accroissent leurs plantations pour compenser ces veines :

L’arbre de la vie deviendra-t-il symbole de l’arbre de mort

Nous laissant respirer un oxygène, chargé d’oxydes alors !

 .

Ne voilà-t-il pas qu’en plus, les virus, microbes, maladies,

Pullulent, s’étendent sur la surface du globe en pandémie,

Fièvre jaune, tuberculose, lèpre, choléra, variole  ou pestes

Nous attaquent, rendent malades, nous tuent,  empestent,

Sans compter le paludisme et le sida, dont on ne guérit pas

Jusqu’à présent et les maladies génétiques et autres trépas,

Qui sont comme un défi à la survie de l’humanité sanitaire,

Alors que les médicaments font, les laboratoires, prospérer.

 .

Les malades sont souvent les mêmes, qu’assoiffés, affamés,

L’hygiène de vie et la prévention sont les remèdes naturels,

Et nous vivons dans une société, de plus en plus artificielle

Qui n’a de sens  que seul profit, non la couverture de santé,

La Sécurité Sociale, comme on l’appelle, gage de solidarité,

Les nations ne veulent plus l’assumer, charge individuelle,

Pour que chacun se batte en accession de soins mutualisés

Alors que les maladies en vaccinant on pourrait éradiquer.

.

.

Extensions

 .

Si les arbres meurent,

L’humanité et par extension,

Le monde animal et qui respire,

Est en grave danger de disparaitre

On peut le contester et voire le relier,

Autant  de fois  que  l’on voudra  mais

Cela ne change rien, on n’en sait rien.

Les arbres peuvent devenir malades,

Voire atteints d’allergies diverses,

Bien pire : d’empoisonnements

Et le monde marin qui absorbe

Quantité de carbones peut s’acidifier

En mettant la vie des poissons en danger.

L’épée de Damoclès est ce que pollution laisse.

.

On ne va pas faire la liste de tout ce qui pollue

Et en plus établir une hiérarchie de mortalité,

Ce n’est pas une pollution qui pose problème,

C’est l’accumulation, les effets de transferts,

Une plus une, n’égale pas deux, bien  plus.

.

L’on ne lutterait que contre un ennemi

Qui est visible et dont on mesure l’effet

Non pas dans l’avenir, immédiatement

Qui, en outre, provoque nombre morts.

.

On a comme impressions d’accélérations

Des catastrophes, pandémies, sécheresses

Quantité, rapidité, mortalité, additionnés

On repousse remède,  futures générations.

.

Solution est autant individuelle et mondiale

Au niveau individuel, mesures individuelles

Au niveau international, mesures radicales,

Niveau intermédiaires, mesures financières.

.

.

1032 – Calligramme

 .

VIRUS

Les forêts sont les poumons

De la Terre pour qualité d’air

Et chaque année nous abattons

Leurs bois, à ne savoir  que faire.

On nous promet que l’on replante,

Selon une planification écologique.

.

L’on oubliera de nous dire qu’il faut

Vingt à trente années pour grandir.

Il en est   de même,  des maladies,

Ici, l’on trouve, applique  vaccin,

À tous ceux  qui sont solvables :

On ignore d’autres contagieux.

MALADIES,

Les forêts n’échappent pas à la dégradation systématique,

À cause des augmentations des exploitations mécaniques,

Forêt amazonienne du Brésil, africaines…pays asiatiques,

Diminuent de surface et pouvoir d’absorption carbonique

Bien que forêts Etatsuniennes, canadiennes, européennes

Accroissent leurs plantations pour compenser ces veines :

L’arbre de la vie deviendra-t-il symbole de l’arbre de mort

Nous laissant respirer un oxygène, chargé d’oxydes alors !

POLLUTIONS

Ne voilà-t-il pas qu’en plus, les virus, microbes, maladies,

Pullulent, s’étendent sur la surface du globe en pandémie,

Fièvre jaune, tuberculose, lèpre, choléra, variole  ou pestes

Nous attaquent, rendent malades, nous tuent,  empestent,

Sans compter le paludisme et le sida, dont on ne guérit pas

Jusqu’à présent et les maladies génétiques et autres trépas,

Qui sont comme un défi à la survie de l’humanité sanitaire,

Alors que les médicaments font, les laboratoires, prospérer.

PROLIFÈRENT !   

Les malades sont souvent les mêmes, qu’assoiffés, affamés,

L’hygiène de vie et la prévention sont les remèdes naturels,

Et nous vivons dans une société, de plus en plus artificielle

Qui n’a de sens  que seul profit, non la couverture de santé,

La Sécurité Sociale, comme on l’appelle, gage de solidarité,

Les nations ne veulent plus l’assumer, charge individuelle,

Pour que chacun se batte en accession de soins mutualisés

Alors que les maladies en vaccinant on pourrait éradiquer.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1032 4

.

Une bouteille d’encre,

Échantillon de parfum

Fiole  médicamenteuse 

Ou flacon de vaccins ?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Un flacon de prélèvement d’eau,

Ou autre liquide incriminé pollution

Autres formes pollutions augmentent,

Et prolifèrent avec l’homme sur Terre.

.

Symbolique 

.

La réglementation de l’eau

Soumet les prélèvements

À des méthodes strictes

Et différentes, suivant

La source dont émane

L’eau  qui est analysée,

Eau du robinet, de mer,

Voire eau  de montagne.

Et les prélèvements d’eau

Ne sont plus faits  dans des

Flacons en verre mais dans

Des flacons  tout en plastique,

Aux propriétés spécifiquement

Étudiées  pour  ne  pas  altérer

L’eau recueillie  et à analyser.

Source : franceenvironnement.com

/sous-rubrique/prelevement

.

.

Fond

Évocation

.

1032 6

.

Changer l’image ici

.

Un flacon de prélèvement d’eau,

Ou autre liquide incriminé pollution

Autres formes pollutions augmentent,

Et prolifèrent avec l’homme sur Terre.

.

Symbolique

 .

Le sac a été pendant des années

Symbole de la pollution plastique

Des océans, et la cible de nombreuses

Campagnes de sensibilisation.

.

En France par exemple,

Les sacs  en plastique  à usage unique

Sont interdits à la caisse des magasins

Depuis  le 1er juillet 2016  avec  l’entrée

En vigueur de la transition énergétique.

.

Forcément, les premiers à en souffrir,

Ce sont les animaux marins,

Après avoir mené la guerre

Contre les sacs plastique,

Il va donc falloir bannir

Les pailles en plastique.

france24.com/fr/20180524-pailles-

plastique-nouveau-symbole-pollution-oceans

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Pollution par ci, pollution par là

Ce mot est  dans tous les esprits,

Pas encore  dans les mentalités,

Conditionnant comportement.

Et ce n’est pas faute de la voir

Ce n’est pas faute de la croire

Juste que  l’on espère  trouver

Plus tard, moyen de la traiter,

Avant qu’il ne soit … trop tard !

 .

.

Effets pollutions sur la santé !

.

Scénario

.

Maladies vous conduisent parfois jusqu’à l’hospitalisation forcée,

lors virus vous infectent, vous attaquent, fatiguent, parfois, tuent,

mais ce qui atteint tout le monde, sans exception, est la pollution !

 .

Visuels et textuels  >>

1022 – Etre quinze jours à moitié malade, c’est long

Visuels et textuels >>

.

J’ai  été à moitié-malade ….. pendant quinze jours :

À moitié, car, en vérité, je ne me suis jamais alité !

.

 Avec écriture, ménage, bricolage  et  même voyage,

Un peu ralenti ou beaucoup  gêné, tout de même,

Heureux de retrouver  la  santé, tonus  habituel.

.

Le temps se distord  en charpie,  mal en point,

Car là, j’ai senti se profiler  ce que sera la fin,

Si cela continuait ainsi des mois entiers.

.

Voilà, ça a commencé par légère fièvre

Suite coup de froid  Fête de la Science

Front  fiévreux  et   un mal  de crane.

.

J’ai pris quelques cachets d’aspirine

Mais,  le  virus  s’en est  bien  sorti,

En se transformant en un rhume.

.

Médicament n’a eu aucun effet

À part provoquer une laryngite

Allant à mon extin ction de voix.

.

 Autre médication, transformation,

Mais, cette fois ce seront les bronches,

Se mettant à tousser par quintes successives

À me réveiller la nuit et m’empêcher de dormir.

.

Chacun sait que, quand le sommeil n’est pas bon,

Récupération ne se fait pas, c’est un cercle vicieux

Et qui l’emporte, largement,  sur le cercle vertueux.

.

Je commençais à aller mieux, à la fin de la semaine,

Et voilà qu’un voyage, dans la famille dans le Nord,

Lors changeant d’air, ou changeant d’alimentation,

Je me donne un mal à l’estomac, et  qui m’éreinte !

.

À la fin, mon estomac a produit des borborygmes,

Je me dis alors que le virus s’en est allé, ailleurs !

Mais, voilà qu’à peine, de retour,  en la maison.

.

Une diarrhée, carabinée,  suivie vomissement

De repas me torde de spasmes insoutenables.

.

Aujourd’hui,  quinze jours  après le début,

C’est fini : j’aurai été visité  par bon virus,

Du haut du crane jusqu’au fondement.

 .

.

Extensions

 .

Pour une vaccination complète,

C’en est une si tous les organes

Ont  été  concerné : nez, gorge,

Poumons, cœur, estomac, foie,

Reins, intestin …  et j’en passe.

.

Chacun sait que l’on appréciera

Bien mieux, encore, la santé à la

Sortie d’une très  longue maladie !

.

Il m’est parfois arrivé d’être à moitié

Malade pendant un jour ou deux mais

Rarement quinze jours durant avec cette

Panoplie de symptômes : serait-ce une

Des marques du commencement

De la vieillesse ou simplement

Check-up auto-immune du

Corps entier pour mieux

Me préparer pour l’hiver à venir :

Travailler dans un tel état est pénible

Et écrire en devient aussi très fatigant.

.

La durée est une donnée importance dans toute maladie

Une grippe  ou un rhume, dure une semaine, en général :

Si c’est le double ou d’avantage,  il faudra médicamenter :

Il vaut mieux prendre un traitement préventif que curatif

Depuis dix ans, la moyenne se situe  à 350 morts  par an.

.

Je ne suis pas souvent malade

Je l’ai été enfant, lors cela à dû

Fortifier défenses immunitaires

Je ne m’en plains pas, c’est sûr.

.

Il m’arrive d’être comme grippe,

En dépit d’un vaccin administré,

De ce fait, je la subis moins forte,

Vaccin protège du mauvais sort !

.

Gens bien portants  sont malades

Qui s’ignorent et je le croirai bien

Comme Jules Romains, en Knock,

Il vaut mieux prévenir que guérir.

.

.

1022 – Calligramme

.

J’ai  été à moitié-malade ….. pendant quinze jours :

À moitié, car, en vérité, je ne me suis jamais alité !

 Avec écriture, ménage, bricolage  et  même voyage,

Un peu ralenti ou beaucoup  gêné, tout de même,

Heureux de retrouver  la  santé, tonus  habituel.

Le temps se distord  en charpie,  mal en point,

Car là, j’ai senti se profiler  ce que sera la fin,

Si cela continuait ainsi  L  des mois entiers.

Voilà, ça a commencé O   par légère fièvre

Suite coup de froid  N Fête de la Science

Front fiévreux  et  G  un mal de crane,

J’ai pris quelques cachets d’aspirine

Mais, le virus s’en est     bien sorti,

En se transformant  en  un rhume.

.

Médicament n’a eu   Q    aucun effet

À part provoquer     U      une laryngite

Allant à mon extin     I              ction de voix.

 Autre médication,       N                transformation,

Mais, cette fois ce                      seront les bronches,

Se mettant à tousser       E          par quintes successives

À me réveiller la nuit          *         et m’empêcher de dormir

Chacun sait que, quand        J         le sommeil n’est pas bon,

Récupération ne se fait pas      O             c’est un cercle vicieux

Et qui l’emporte, largement,      U            sur le cercle vertueux.

Je commençais à aller mieux,       R          à la fin de la semaine,

Et voilà qu’un voyage, dans la fa       S          mille dans le Nord,

Lors changeant d’air, ou changeant     *             d’alimentation,

Je me donne un mal à l’estomac, et     M          qui m’éreinte !

À la fin, mon estomac a produit des    A          borborygmes,

Je me dis alors que le virus s’en est    L         allé, ailleurs !

Mais, voilà qu’à peine, de retour,    A       en la maison,

Une diarrhée, carabinée, suivie    D      vomissement

De repas me torde de spasmes  E   insoutenables.

Aujourd’hui,  quinze jours    *   après le début,

C’est fini : j’aurai été visité   par bon virus,

Du haut du crane jusqu’au fondement.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1022 4

.

On aura beau boire, en ce pichet

Toutes sortes de potions magiques

Quand l’on est  pris  par  un virus

Y a que médicament patience !

.

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Que peut bien faire un pichet,

dans traitement conte un virus

sauf peut-être en apothicairerie

et on est loin d’une telle époque.

.

Un gros pichet d’eau miraculeuse,

En flacon, médicamentée :

Ça ne m’a pas guéri mais ça a

Empêché d’autres complications.

 .

Symbolique

 .

En héraldique, le pichet

Est, très souvent, représenté

Avec une anse et un col verseur.

Sa  déformation  suggère  l’étain.

.

Aujourd’hui, les fabricants  français

Garantissent étains 100% alimentaire,

Usage du plomb dans leurs usines est

Totalement  interdit  depuis  1995.

.

Une cruche est un vase de terre

Ou de grès, à anse, ayant

La panse large et le col étroit.

La cruche est destinée à contenir

De l’eau voire parfois même du vin.

Source : heraldie.blogspot.com/2014/

08/la-cruche-et-le-pichet

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un gros pichet d’eau miraculeuse,

En flacon,  médicamentée :

Ça ne m’a pas guéri mais ça a

Empêcher d’autres complications.

 .

Symbolique 

 .

Les médicaments non-utilisés

Ou périmés sont à déposer en pharmacie.

Que devient-il ? Jetés dans la poubelle,

Dans l’évier ou dans les toilettes,

Les médicaments peuvent polluer

Les sols et les rivières

Car ils contiennent des principes actifs.

.

Cyclamed  valorise les Médicaments

Non Utilisés (M.N.U.) à usage humain,

Périmés ou non, dans le respect des règles

Environnementales à des fins de valorisation

Énergétique, ce qui permet d’éclairer et de

Chauffer l’équivalent de 7 000 à 8 000

Logements tout au long de l’année.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Pour sûr, bien des médicaments,

Sous quelque forme  qu’ils soient,

Et administrés avec  ou  sans eau,

Aident bien à guérir des maladies

Ou, pour le moins,  empêcheront

Toutes sortes de complications.

.

Pour certaines, comme rhume

On pourra certes s’en passer

Mais avec, c’est un confort,

Qui améliore notre moral

Et dieu sait si ça compte.

 .

.

Faut prendre médicaments

.

Scénario 

.

Un rhume qui s’éternise, qui ne devait durer que quelques jours

Un virus qui ne veut plus me quitter, déjouant les pièges, mutant

J’en ai avalé des cachets de toutes les couleurs et cela : pour rien !

 .

Visuels et textuels >>