1114 – Pour certains, la vie n’est qu’un long drame !

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.

La vie n’est qu’un drame

Pour  les  pessimistes,

Pour  les alarmistes,

Pour les fatalistes ;

.

N’est que  bonheur,

Pour les optimistes

Ou  les progressistes,

Pour les non-défaitistes.

.

Or pour nombre de gens,

Comme  le basculement brutal

De l’un vers l’autre, en alternance.

.

Pour  certains la vie ne sera que drame

Entre coupé de brefs moments de brame

Pour mieux supporter un  destin chagrin,

Tout  comme celui de n’en avoir aucun.

.

À d’autres, n’est qu’aventure heureuse,

Entrecoupée de périodes  malheureuses,

Pour mieux leur faire sentir un éphémère

De leur destin basculant vers d’autres fins.

.

Si la vie n’est qu’éternel recommencement,

Chaque jour, même rythme,  geste, toujours,

Infimes évolutions se produisent en pensée

Changeant perceptions du monde, d’idées.

.

Jusqu’au dernier souffle, dernier moment,

Tout peut encore changer et se modifier,

Chacun voit sa vie comme il l’entend,

Chacun peut, sa veste, la retourner.

.

Face à  l’infinitude  de l’Univers,

Nous sommes nus comme ver

Celui qui vous dira contraire

Ne ferait rien que … braire,

Tant certains ont eu une

Enfance malheureuse.

.

.

Extensions

 .

La mort est un drame éternel,

L’accident, la maladie, le divorce,

L’échec, sont des drames temporaires

Qu’on parvient à surmonter voire oublier ;

Le reste, c’est la vie tout simplement,

Comme le soleil après la pluie,

Comme le jour après la nuit.

.

De ne pas pouvoir, de ne pas vouloir

En profiter parce qu’on pressent qu’un drame

Peut surgir d’un instant à l’autre est une attitude

Plus funeste et pratiquée par les pessimistes :

«Aujourd’hui, pas terrible ;  demain, pire »

Face à l’Univers, l’on est « tout » dès lors

Que l’on ne se connait pas d’équivalent

Et l’on est « rien » dès lors qu’on sait

Que l’on va bientôt disparaitre.

.

Mais entre ce tout et ce rien,

Il y a matière à profiter de tout,

De ce qui se passe, et qui nous arrive,

De ce qu’on veut faire, autres font, de leur côté.

La vie est-elle un drame ou la vie est une chance !

À  chacun d’en décider et d’en faire son parti.

.

La vie est un drame si on la prend par la fin ;

La vie est un charme si on la prend par le début,

Entre les deux, ce sera tantôt l’un et tantôt l’autre :

Mourir à vingt est un drame, à cent, une consolation

L’important est de vivre longtemps, et en bonne santé !

Le drame absolu, comme chacun sait, n’est pas le cancer,

C’est de voir son enfant mourir, pour un père, et  une mère.

La vie n’est autre que comédie, je ne dirais pas ça, encore que,

Le verre à moitié plein je le bois, tandis que le vide, je le perçois.

.

Il y aurait ceux qui sont bien nés

Solides, immunisés, en bonne santé,

Et en plus, positifs et de bonne humeur

Et ceux qui sont mal-nés, mal embouchés

Qui se plaindront de tout, leur vie entière

Souvent prêts à tourner tout en négatif.

.

Comment faire la différence entre ceux

Pour qui la vie sera comme vrai drame,

Qui en font un, pour se mettre en valeur

Et ceux pour qui le drame est passager :

Question nuance, subtilité, pensez-vous

Point du tout : le sens même de sa vie.

.

.

Épilogue

.

De passer sa vie sans aucun drame

Autre la mort de… ses parents,

Est comme passer à travers

Les gouttes de la pluie,

***

Tandis que d’autres vivront entre

Deux drames puis les suivants

À croire qu’ils les attirent,

Ou voire les suscitent !

***

Mais le pire n’est-il pas : certains

En feraient un drame de tout

Étant mécontent du sort

Qu’on leur a réservé.

***

Face au drame, après la sidération

Et après la conscientisation

On pense à résilience

Ou inconscience.

***

Dernier acte de la vie, drame ou peu,

Est notre mort pour l’éliminer,

L’anxieux la vit en pointillé

Toujours sous ses yeux

***

Drame ultime n’est-il pas son suicide,

On veut le fuir, en l’exécutant,

De croire en dieu déicide,

Acte de foi dans néant.

***

Mais sans drame que serait le bonheur,

Chacun rappelle vulnérabilité,

Solitude, finitude forcées,

En attendant l’heure.

.

.

1114 – Calligramme

.

La vie n’est P  qu’un drame

Pour  les    O  pessimistes,

Pour  les    U    alarmistes,

Pour les     R     fatalistes ;

N’est que    *        bonheur,

Pour les     C       optimistes

Ou  les       E    progressistes,

Pour les    R    non-défaitistes

Or pour   T      nombre de gens,

Comme   A   le basculement brutal

De l’un  I    vers l’autre, en alternance.

Pour   N certains la vie ne sera que drame

Entre  S  coupé de brefs moments de brames

Pour    *    mieux supporter un destin chagrin,

Tout        V       comme celui de n’en avoir aucun.

D’autres,        I             n’est qu’aventure heureuse,

Entrecoupée          E         de périodes malheureuses,

Pour mieux leur          *         faire sentir un éphémère

De leur destin bascu         N         lant vers d’autres fins.

Si la vie n’est qu’éternel          ‘            recommencement,

Chaque jour, même rythme,          E       geste, toujours,

Infimes évolutions se produisent      S          en pensée

Changeant perceptions du monde         T        d’idée.

Jusqu’au dernier souffle,  dernier    *     moment,

Tout peut encore changer     Q   et se modifier,

Chacun voit sa vie     U    comme il l’entend,

Chacun peut,   E    sa veste, la retourner.

Face à  l’ *     infinitude    de l’Univers,

Nous     D  sommes nus comme ver

Celui qui  R   vous dira contraire

Ne ferait    A  rien que braire.

Car certains M    ont eu une

Enfance mal   E heureuse.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1114 4

.

Un vase des plus communs

 Mais qui s’est peu à peu fendillé 

Jusqu’à  se  rendre  inutilisable

Lors complétement cassé !

 .

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

 .

Un vase cassé peut créer un drame

fonction de son prix, attachement :

la vie lui ressemble un tant soit peu

ainsi la forme évoque bien le fond.

.

Pour certains, tout comme ce vase,

Collé, rafistolé, de partout,

 Leur vie est devenue et elle restera

Cassée tant qu’ils existeront !

.

Symbolique 

 .

Dans la kabbale, le vase

Possède le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase, c’est

Conquérir un trésor.

.

Briser  un vase, c’est

Anéantir par le mépris

Le trésor qu’il représente.

.

Un   symbolisme   identique

Se retrouve dans la littérature

Mandéenne  et la Pistis Sophia.

.

Bahir, les six jours de la Création

Sont appelés : les six  beaux  vases,

La Shekina est comparée à un  vase.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1114 6

.

Pour certains, tout comme ce vase,

Collé, rafistolé, de partout,

 Leur vie est devenue et elle restera

Cassée tant qu’ils existeront !

.

Symbolique 

.

Il est bien admis

Qu’un vase dans la maison

Symbole de bien-être, prospérité.

.

C’est une décoration de l’intérieur,

Donne à la pièce un aspect particulier.

Les vases peuvent être au sol et sur table.

Sont utilisés pour décorer des bureaux,

Des hôtels et centres commerciaux.

Le vase est facile à casser, car il

Est composé principalement de

Leurs matériaux   …    fragiles.

.

« Pourquoi  ce vase  s’est-il  cassé,

C’est une bonne chance, vous devez

Dire à haute voix « pour la bonne chance ».

kayabaparts.ru/fr/razbitaya-vaza-po-

sonniku-razbitaya-vaza-schastlivaya-zhizn

 .

 .

Corrélations

 

Fond/forme  

 .

Qui casse, paye, lit-on sur un écriteau

D’une boutique de céramique, bibelots

Si l’on se comparera à un vase et que

Quelqu’un nous casse ou nous-même

On peut le payer de sa vie, paralysie

Nous ne sommes pas en … porcelaine

Dieu merci, pas en acier…  non plus

Pour notre malheur ou  chance !

 .

.

Vie ne serait que drame

.

Scénario

.

Pour ceux/celles qui se suicident,  la vie n’est qu’un drame,

autres,  tantôt une comédie et tantôt proche psychodrame,

pour moi, la vie est expérience fortuite à ne pas manquer.

 .

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687 – Sa première femme avait un cœur grand

Visuels et textuels  >> 

.

Qui ne connait l’histoire sordide

Seigneur Gille de Rais, Barbe-bleue

Racontée voire inventée pour moraliser

Par les frères Grimaud vrais conteurs nés.

On peut la reprendre, modifier aujourd’hui

En jouant sur les différences entre femmes

Pas pareilles, décevantes sauf la dernière

Allez savoir pourquoi : nul ne le sait !

Au bout de neuf, il devrait se sentir

Enfin comblé pour le moins aimé

Eh non, de toutes, s’en est  lassé.

.

Première femme au cœur grand,

Comme sa petite mamie

Jouait avec lui Prince charmant

Comme poupée Barbie.

Seconde avait corps sculpté déesse

À la sortie d’adolescence,

Sa façon de l’effleurer, sa tendresse,

Frisant provoc, indécence.

Sa troisième avait des seins  et fesses,

Qui lui promettait du sexe;

Elle l’aura dévoré, abandonné sa tristesse

Lui fait premier complexe.

Sa quatrième était une étudiante brillante,

Qui trouvait réponse à tout;

Elle l’excitait  avec  sa conversation éclatante,

Qui le laissait de glace, fou.

Sa cinquième était une femme mûre, mystique

Qu’il avait trouvé pathétique;

Lors elle l’entrainait en ses arcanes, ésotériques,

À se croire devenu magique.

Sa sixième était le mélange  des  deux premières,

Cœur et corps, droit de cité,

En fausse  innocence, naïveté, spontanéité   altière,

Auront vite fini par le lasser.

Sa septième  fut un mélange  des deux … suivantes,

Sexe et cerveau, top niveau,

Sa tendresse et son imagination, étant manquantes,

À en atteindre le degré zéro.

Sa huitième  était, lunatique, jouait  à saute-mouton,

De la première à cinquième;

Même lors elle parlait doucement, elle haussait le ton.

Rien à faire pour qu’il l’aime.

Seule, la neuvième était comme, à nulle autre, pareille

Ame sœur et âme damnée,

À la fois enfant, mère, prêtresse, putain vraie merveille

Il a fini par l’aimer, la garder.

.

La morale de cette histoire : aucune, il n’y en a,

D’autre que celle que vous-même lui accorderez.

.

 .

Extensions

 .

L’expérience n’apporte pas toujours

La sagesse lors on passe d’une erreur

À l’autre, bien différente, et, gênante.

.

Ici, l’accent  est mis, comme pour Ève

Au Paradis  Terrestre, sur la  curiosité

Malsaine  de la femme, et sur  sa faute

De vouloir savoir le secret du mystère.

.

Et l’interdiction absolue, et mortifère,

De Barbe Bleue a de quoi surprendre,

Puisque s’il voulait cacher ses crimes

Pour  garder  son  épouse, pourquoi

Lui donner quel qu’indice à moins

Qu’il nait été un mari … pervers !

.

La légende est toujours plus forte et résistante que la réalité

Charles n’aura pas inventé Barbe-Bleue à partir de son imaginaire,

Il s’est inspiré  d’Henri VIII (1491-1547) étant alors le roi d’Angleterre

6 épouses : certaines moururent naturellement, d’autres divorcèrent

Mais les dernières eurent la tête coupée.

Toute ressemblance avec un personnage

Imaginaire reste donc loin d’être fortuite.

.

La curiosité de la femme semble sans limite,

Quel qu’en soit le prix à payer, elle s’exécute :

Il n’y aura aucune porte secrète qui la rebute,

Bien qu’à l’intérieur, y a un cœur qui palpite !

.

Ce n’est ni la première, ni la dernière, fouillant

Les poches de son mari  comme femme jalouse,

Mais, une fois découvert, une maitresse cachée,

Elle ne finirait pas pour autant, la tête tranchée.

.

.

687 – Calligramme

 .

Qui ne connait l’histoire sordide

Seigneur Gille de Rais, Barbe-bleue

Racontée voire inventée pour moraliser

Par les frères Grimaud vrais conteurs nés.

On peut la reprendre, modifier aujourd’hui

En jouant sur les différences entre femmes

Pas pareilles, décevantes sauf la dernière

Allez savoir pourquoi : nul ne le sait !

Au bout de neuf, il devrait se sentir

Enfin comblé pour le moins aimé

Eh non, de toutes, s’en est  lassé.

.

Première femme au cœur grand,

Comme sa petite mamie

Jouait avec lui Prince charmant

Comme poupée Barbie.

Seconde avait corps sculpté déesse

À la sortie d’adolescence,

Sa façon de l’ef     S   fleurer, sa tendresse,

Frisant provoc, indécence.

Sa troisième avait   E       des seins  et fesses,

Qui lui promettait du sexe;

Elle l’aura dévoré,      S    abandonné sa tristesse

Lui fait premier complexe.

Sa quatrième était      *     une étudiante brillante,

Qui trouvait réponse à tout;

Elle l’excitait  avec        N   sa conversation éclatante,

Qui le laissait de glace, fou.

Sa cinquième était          E   une femme mure mystique

Qu’il avait trouvé pathétique;

Lors elle l’entrainait         U     en ses arcanes, ésotériques,

À se croire devenu magique.

Sa sixième était le mé       F     lange  des  deux premières,

Cœur et corps, droit de cité,

En fausse  innocence, naï      *       veté, spontanéité   altière,

Auront vite fini par le lasser.

Sa septième  fut un mé          F      lange  des deux … suivantes,

Sexe et cerveau, top niveau,

Sa tendresse et son imagi       E           nation, étant manquantes,

À en atteindre le degré zéro.

Sa huitième  était, luna           M      tique, jouait  à saute-mouton,

De la première à cinquième;

Même lors elle parlait                M    doucement, elle haussait le ton.

Rien à faire pour qu’il l’aime.

Seule, la neuvième était              E         comme, à nulle autre, pareille

Ame sœur et âme damnée,

À la fois enfant, mère,                  S      prêtresse, putain vraie merveille

Il a fini par l’aimer, la garder.

.

La morale de cette histoire : aucune, il n’y en a,

D’autre que celle que vous-même lui accorderez.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

687 4

.

Jeune femme avec

Une    longue   robe

Comme une mariée

Bientôt sacrifiée !

.

 Ayant eu même robe et sort,

Neuf femmes, très différentes.

Aujourd’hui, ce serait le divorce,

Mais quand même : huit fois !

.

Symbolique 

 .

Au début, la robe servait

À tout cacher du corps de femme,

Pour différentes raisons, mais surtout

Pour la réalité de sa nudité, par pudeur,

Plus les tissus sont élaborés, plus  beauté

Peut s’exprimer.

.

Après la Renaissance, le nu … magnifié,

S’entoure de prestige mais au quotidien,

Des parties du corps seront considérées

Comme vulgaires.

.

Il devient indispensable de les cacher.

Or, en les dissimulant, l’on construit

Une projection imaginaire autour

De leur réalité cachée

Comme un mystère

À se révéler.

.

Descriptif

 

687 – Ses neuf femmes ont eu l’esprit curieux

  Alignement central    /    Titre  droit    /   Thème  robe

Formes anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : robe /  Symbole de fond : neuf femmes

.

Fond

 .

Évocation 

.

687 6

.

Ayant eu même robe et sort,

Neuf femmes, très différentes.

Aujourd’hui, ce serait le divorce,

Mais quand même : huit fois !

.

Symbolique

.

La polygamie, de cœur ou de fait,

Montre que l’homme est encore chevillé

À la problématique du pouvoir sur l’autre

Pour dire son pouvoir  ou de perfection

De soi pour accepter l’autre.

.

Il n’est pas sûr de lui,

Vit angoisse de castration

Organique, fonctionnelle.

Il reste dans la dichotomie

Du « tout ou rien » ou du

« Trop » ou du « pas assez ».

Il reste dans l’idéalisation !

.

Il n’a pas compris la richesse

De la nuance, comment aider

Membres du groupe à vivre

La nuance, et  la tolérance,

Le non-jugement d’autre ?

cairn.info/revue-du-mauss-

2012-1-page-329=La polygamie

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Sans doute que neuf, c’est beaucoup

Mais comme on ne prête qu’aux riches

Les séries ont tendance à l’augmentation

C’est une dénonciation du pouvoir absolu

Des seigneurs régnant sur tout,  maitres

Avec le droit de vie et mort sur sujets,

Il y a aussi le secret comme le test

De tentation et  de confiance.

 .

.

Pot de fer et pot de terre

.

Scénario

.

Le seigneur Gille de Rais et sa première femme,

qu’il a trainée  par les cheveux, sans aucune pitié,

et exécuté avec huit autres et depuis : Barbe bleue !

 .

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