612 – Tu me manques, énormément depuis !

Visuels et textuels  >> 

.

Tu me manques, énormément !

Depuis le temps, le jour, l’instant

Où tu es entrée dans mon imaginaire

Par porte, bien de face, non de derrière,

Je n’arrête pas de gamberger à ton sujet.

.

J’ai déjà peur, j’ai déjà mal,  de ton rejet,

Réciprocité, mon bonheur sera complet.

Amour me convient, me ravit, me plait

J’avoue être la moitié de moi depuis,

Depuis je t’ai vue, tu m’as conquis.

 .

Tu me manques  énormément !

J’étais seul  mais  j’étais bien,

Je me trouvais indépendant :

Depuis que je t’ai  rencontré,

Sommes deux et dépendants.

.

Me voici parti pour un temps,

Lors, je me sens  moins joyeux,

Ne suis plus le même  qu’avant,

Et, sans toi, je  m’ennuie de tout

Lors avec, tout  est  merveilleux.

.

Tu   me   manques  énormément !

M’alimenter,  me laisse  sur faim,

Faim  de  toi  et  jusqu’à  souffrir,

De désir qui inspire  mes soupirs.

.

De te savoir  aimante et vivante,

Me  rassure  ou  morte, séparée,

Cassures dont ne me remettrais,

Sans fêlure  de mon corps, âme,

En craquelure  à être désespéré

Manque impossible à combler.

 .

Tu me manques   énormément !

C’est peu de le dire évidemment

Ça me tient au  corps et au cœur

Comme  sanctuaire, vrai bonheur

Qui nourrissent mes joies et peurs,

À chaque instant des jours et heure.

.

Au point de manquer  de cet appétit,

Qu’auparavant, je prenais pour parti,

Pour  compenser, me consoler, d’émoi

Au  Monde,  privé  de sens … sans  toi !

.

.

Extension

 .

Celui qui a peur du manque n’a pas

Intérêt à se jeter dans des bras amoureux :

Il en souffrira d’autant qu’il ne peut le combler,

Le manque crée le désir et le désir, le manque :

Oui mais c’est un cercle vertueux, pour l’un

Lors c’est un cercle vicieux, pour l’autre.

Ça dépend de la représentation qu’on

S’en fait et l’on est capable d’assumer.

.

«Avant de te connaitre, je n’étais pas

En état de manque, et je me satisfaisais

De mon état, remettant amour à plus tard.

Et à présent que tu existes, rien que pour moi,

Je me sens déstabilisé voire totalement incapable

De revenir à l’état précédent où amour : indifférent»

.

Pour sûr, il y avait nombre de manques auparavant,

Or impossible de vivre sans,  mais ils étaient d’une

Toute autre nature et bien plus faciles à combler,

Ne dépendant que de soi … comme d’acheter ceci,

Ou de pratiquer cela ! Le manque a bien deux faces,

Face positive mais fugace, face négative mais tenace.

.

Le manque est un état irrépressible qui affecte l’esprit et le corps :

Il ne peut être comblé que par la présence, ingestion de substance,

Qui seule, permet une délivrance éphémère  de toute dépendance,

Tant cris resteront et longtemps les mêmes : «encore et encore»

Jusqu’à ce que soudain, l’effet ait disparu, par son abstinence.

.

Manque et dépendance sont

 Comme deux faux jumeaux :

L’un ne va point sans l’autre

Se recherchent en tous lieux

Et pour autant pas siamois,

Une distance est nécessaire,

Tant vivre collé à quelqu’un,

Ne durerait pas longtemps !

.

Peut-on   dire   à   quelqu’un,

Qui serait présent devant soi :

«Tu me manques, énormément»

État d’esprit paraitra incongru

Pourtant, y a du vrai là-dedans.

D’une certaine façon que j’aime,

Mais à laquelle tu ne souscris pas.

De fait il s’agit intensité, réciprocité.

.

.

Épilogue

.

Je n’aurai jamais manqué de te répéter

Que tu me manques, un peu, beaucoup,

Et parfois jusqu’à te dire : énormément.

***

Étant, par nature, incomplet et inachevé,

Ai besoin de présence vibrante à mon coté

Pour me dire heureux, accompli, vraiment.

***

Mais  hélas, ce manque  ne peut être  comblé

Comme toute drogue,  qui  vous ferait défaut,

Qu’en l’instant, sans cesse en renouvellement.

***

Manque n’est pas un défaut : juste une fragilité

Tout comme d’être un mortel reste une fatalité,

De l’autre, des autres, on nait et est dépendant !

***

Je me dois de m’avouer  cette faiblesse, radicale,

Qui accompagne toutes les vies, même animales,

Dont je suis seul à être conscient, humainement.

***

Il n’y a pas  d’alternative,  subterfuge, succédané,

C’est toi et personne d’autre, à tant me manquer,

Que j’en suis malade, sans moindre soulagement.

***

Pour finir, je t’aurai mise en poésie en mes écrits,

Pour mieux te savoir, te sentir, te sublimer, ainsi,

Au point de me demander si tu n’es qu’un roman.

.

.

612 – Calligramme

.

Tu me manques, énormément,

Depuis le temps, le jour, l’instant

Où tu es entrée dans mon imaginaire

Par porte, bien de face, non de derrière.

Je n’arrête pas de gamberger à ton sujet.

J’ai déjà peur, j’ai déjà mal,  de ton rejet.

Réciprocité, mon bonheur sera complet.

Amour me convient, me ravit, me plait

J’avoue être la moitié   de moi depuis,

Depuis je t’ai vue,  T tu m’as conquis.

    U

Tu me manques   *   énormément !

J’étais seul mais   M     j’étais bien,

Je me trouvais      E  indépendant :

Depuis que je       *   t’ai  rencontré,

Sommes deux     M  et dépendants.

Me voici parti     A   pour un temps,

Lors je me sens   N      moins joyeux,

Ne suis plus le    Q  même  qu’avant,

Et, sans toi, je     U m’ennuie de tout

Lors avec, tout    E   est  merveilleux.

*

Tu   me   manques  …   énormément !

M’alimenter, me  D    laisse  sur faim,

Faim de toi, et     E    jusqu’à  souffrir,

De désir, qui ins  P  pire  mes soupirs.

De te savoir ai     U   mante et vivante,

Me rassure ou     I       morte, séparée,

Cassures dont     S   ne me remettrais

Sans fêlure  de    *    mon corps, âme,

En craquelure     L    à être désespéré

Manque impos     E    sible à combler.

*

Tu me manques           énormément !

C’est peu de le      T  dire évidemment

Ça me tient au      corps et au cœur

Comme  sanctu      M   aire, vrai bonheur

Qui nourrissent       P     mes joies et peurs

À chaque instant      S      des jours  et heure

Au point de man        *      quer de cet appétit

Qu’auparavant je         O      prenais pour parti,

 Pour  compenser,          Ù       me consoler d’émoi

Au  Monde,  privé            *       de sens … sans  toi !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.612 4

.

Pilier de soutènement d’église,

Une canne rando avec pommeau

Silhouette  probable de femme :

Vue de dos, pensive en manque.

 .

L’état de manque n’est pas spécifique

à la femme, même si elle l’avouera plus

on interprète, parfois, à raison ou à tort,

une femme de dos qui pense à un manque.

.

Une femme qui s’interroge,

Qui attend, espère la présence

Comme  si  en état  de  manque,

De plaisir, jouissance de l’autre.

 .

Symbolique 

 .

Le XIX ème siècle est imprégné

D’images  négatives  de  la femme,

Véhiculées  par la  littérature  et les arts.

.

Ce contexte se reflète en peinture symboliste,

Où s’opposent, cohabitent deux visions de femme,

L’une idéalisée et asexuée, séraphique ou androgyne,

L’autre, au contraire, castratrice, fatale, mante religieuse.

.

Si l’art symboliste révèle ainsi un nouvel érotisme, sulfureux,

Parfois  fétichiste, sadique ou satanique, liant  Éros et Thanatos,

Il illustre aussi l’ambiguïté des rapports entre l’homme et la femme,

Et annoncera la recherche de nouvelles identités, sexuelles, et variées.

Modifié, source : julien.gadier.free.fr/femmemain

.

Descriptif

 .

612 – Tu me manques depuis le temps où !

Alignement central  /  Titre serpente   /  Thème désir

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme   /   Symbole de fond : manque

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

612 6

.

Une femme qui s’interroge,

Qui attend, espère la présence :

Comme  si  en état  de  manque,

De plaisir, jouissance de l’autre.

 .

Symbolique 

 .

Être humain doit faire

Avec le manque, il est et sera

Toujours en manque, cela fait partie

De son identité en sujet, comme par l’être.

Ce manque est propre à notre nature humaine

Inachevée, imparfaite, en tous cas, incomplète !

.

Et lors, nous sommes tous fragiles physiquement

Psychiquement sans que rien puisse nous blinder.

Si cette fragilité reste propre à tout être humain,

Tout sujet s’organiserait autour d’une perte.

.

Soustraction de jouissance primordiale,

À laquelle s’ajoute la vulnérabilité

Issue de la position subjective

Dans le processus

De construction comme sujet.

tel.archives-ouvertes.fr/tel-01304451/document

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le manque en amour est un symptôme

Universel du besoin de reconnaissance

Il est à la fois une force et une fragilité

On peut certes sans passer et affirmer

Qu’on est bien, on ne manque de rien,

Mais la plupart du temps, c’est faux :

Lui manquera toujours quelque chose

Du seul fait, qu’un jour, il va mourir.

.

.

C’est peu dire, ressentir

.

Scénario

.

Depuis que je t’ai vu, que je t’ai parlé, que je t’ai rencontré,

je ne m’imagine plus autrement qu’en nous tenant la main,

  mais je rêve car, de ton côté, y-aura-t-il même réciprocité !

 .

Visuels et textuels  >> 

545 – Dix jours à t’attendre et autant de nuits

Visuels et textuels  >> 

.

Dix jours, c’est rien,

Mais c’est une éternité

Si chaque jour, qui vient,

Est à pointer, sur calendrier,

Comme un de plus à atteindre

Ou un de moins à t’attendre

Pour, et enfin, entendre

Ma peine s’éteindre.

.

Ce n’est pas tant

Le jour, que la nuit,

Que  je me sens  amant,

Bien que  tu ne sois au lit,

Me retourne et ton fantôme,

J’étreins dans mes bras vides.

.

J’imagine … sweet home,

Avec toi, en  compagne,

Tant me déclare, avide

De battre ta campagne.

.

En dix jours à t’attendre,

Autant de nuits à suspendre

Un rêve inachevé de t’entendre

Me dire des mots doux et tendres.

  .

J’ai mon cœur qui se serre puis qui bât,

Chaque fois que je pense, fort, rien qu’à toi,

J’ai beau imaginer beau te désirer tu n’es pas là,

Il n’y a que toi qui me comprennes  dans tes bras.

.

Ce n’est pas vrai, me diras-tu  qu’est-ce dix jours,

Nous avons la vie  devant, et cela, pour  toujours,

Un long amour souhaité, après la vie  commune,

Ne serait que vœu pieux  que cerveau embrume

Quand bien même je ne sais trop si tu m’aimes

Laisse-moi en rêver  jusqu’au matin blême

Me ramenant à cette  réalité, morose,

Sans toi, ne suis plus grand-chose.

..

Depuis, dix jours,  je t’attends,

Avec, mon cœur t’aimant,

Et avec mon sentiment

Ce n’est pas du vent,

À croire que vent

Porte vers toi,

Mes-sa-ges

Pa-ges,

Voix

.

.

Extension

.

Voilà bien, s’il en est, une belle déclaration d’amour,

Et qui réfute toute contradiction ou toute répudiation.

L’absence et le manque sont prégnants quand on aime !

Pour combler cette absence, rien de mieux que d’occuper,

À fond, ses jours, d’un tas d’activités qui nous en divertit

Or que faire la nuit, lors on se réveille, ne s’endort plus !

.

Dix jours c’est rien, contre soixante si ce n’est le double

Pour des couples, qui sont séparés, par trop de distances

Pour se rencontrer physiquement mais pas virtuellement !

C’est là que tout se joue, en la communication, quotidienne

Qui fait que quoiqu’il advienne, autres envies, sollicitations,

C’est le lien qui tient, qui prévaut, qui l’emporte sur le reste.

.

Tant que passion amoureuse dure, manque est présent, fort,

Suite à quoi elle se transformerait  en attachements qui font

Qu’on souffre moins d’absence et on diffère plus facilement.

Différer, serait un  maitre mot, pour que son désir soit

Encore plus fort au lieu de consommer en l’instant,

Mécaniquement tant notre cerveau a cette

Capacité de réguler nos hormones.

.

Dix jours, c’est rien, ce n’est pas une année, une éternité

Mais si on les compte ou que les soupire et souvent,

C’est frustrant, c’est manquant, c’est embêtant,

A ce point que l’on souhaite d’y être arrivé !

Quel jour on est déjà, quand tu seras là

Tant de t’attendre, je ne fais que ça

Et je m’ennuie de tout et de toi,

Comme un toutou qui aboie

Maitresse n’entend pas !

.

L’attente est période affreuse ou délicieuse,

Tout dépend si  l’on est à même de différer,

Ou non : désir, plaisir, devient  tyrannique !

.

Il y en a pensant : je veux tout, tout de suite

Impatience devient  comme leur obsession ;

D’autres  qui s’occupent,  font autres choses,

Et la veille, se réveille comme par merveille ;

.

Le reste qui dès qu’ils auront du temps libre

Se mettront dans l’idée à repenser à l’aimé !

.

Attente est entre cauchemar, pause, rêverie :

Ce n’est pas tant le jour qui posera problème

Que la nuit, ou les stimulations se réduisent,

Et laissent le champ libre à leur inconscient,

Et contre ce dernier … impossible de lutter !

.

.

545 – Calligramme  

 .

Dix jours, c’est rien,

Mais c’est une éternité

Si chaque jour, qui vient,

Est à pointer, sur calendrier,

Comme un de plus à atteindre

Ou un de moins à t’attendre

Pour, et enfin, entendre

Ma peine s’éteindre.

Ce n’est pas tant

Le jour, que la nuit,

Que  je me sens  amant,

Bien que  tu ne sois au lit,

Me retourne et ton fantôme,

J’étreins dans mes bras vides.

.

*******************************

**************************

.

J’imagine, sweet home,

Avec toi, en compagne,

Tant me déclare, avide

De battre ta campagne.

.

En dix jours       *     à t’attendre,

Autant de nuits    D      à suspendre

Et le rêve inachevé     I     de t’entendre

Me dire des mots doux   X    et très tendres.

   *

J’ai mon cœur      J  qui se serre   A      et qui bât,

Chaque fois que     O  je pense, fort,    T     rien qu’à toi,

J’ai beau imaginer  U    beau te désirer   T     tu n’es pas là,

Il n’y a que toi qui   R     me comprennes  E     dans tes bras.

Ce n’est pas vrai,      N        diras-tu         N  qu’est dix jours,

Nous avons la vie       É       devant        et pour toujours,

Amour souhaité          S     après  E           vie commune,

Ne serait que vœu pieux   E    que cerveau embrume

Quand bien même je ne    T sais trop si tu m’aimes

Laisse-moi en rêver  jus  *  qu’au matin blême

Me ramenant à cette      réalité, morose,

Sans toi, ne suis plus E   grand-chose.

Depuis, dix jours,   *   je t’attends,

Avec, mon cœur N    t’aimant,

Et avec mon   U sentiment

Ce n’est pas I    du vent,

À croire  T  que vent

Porte S vers toi,

Mes-sa-ges

Pa-ges,

Voix

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

545 4

.

Un pendentif ou boucle d’oreille

Une sorte de pendule magique,

À tourner en rond comme toupie

Qui tournerait le temps du sablier ?

.

La toupie et le sablier se ressemblent,

l’un par mouvement ; l’autre, sa durée,

attendre est comme tourner en une cage

dont on attend que porte s’ouvre, fin/fond.

.

Une toupie est un peu comme un sablier :

Une fois, bien lancée,

Elle mettra un temps certain avant de

Finir par tomber !

.

Symbolique

.

 » Comme la vie d’un Homme,

La toupie lancée cherche

Son équilibre sur son axe

Et rapidement tourbillonne

Avec une régularité et un brio,

Semblant avoir l’éternité devant

Avant de perdre petit à petit vitesse,

S’épuiser et au final, s’arrêter au sol,

Terrassée par sa course folle

Contre les forces physiques

Qui régissent notre

Univers »

V

toupie-shop.com/toupie-symbole

.

Descriptif

.

545 – Dix jours à t’attendre, autant de nuits  

Alignement central    / Titre en cercle  /  Thème   temps

Forme conique / Rimes égales  / Fond  approché de forme

Symbole de forme : toupie / Symbole de fond : sablier

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Une toupie est un peu comme un sablier :

Une fois, bien lancée,

Elle mettra un temps certain avant de

Finir par tomber !

.

Symbolique

.

Le sablier est un instrument

Servant à mesurer le temps.

Il symbolise: tempérance

L’éternité, prudence,

Recommencement.

Lors il est associé

Au temps   cyclique.

Tant cet instrument peut

Être retourné indéfiniment,

Et c’est donc le même sable qui

S’écoule dans le récipient opposé.

symbolise éternel recommencement.

1001symboles.net/symbole

/sens-de-sablier

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Les nuits, plus courtes que les jours, en été

Se ressentent plus longues en état d’attente.

.

C’est bien pire encore l’hiver quand les nuits,

N’en finissent  plus, et  que  l’obscurité, totale,

Favorise projection d’aimé sur écran interne.

.

Le manque parait insoluble, et voire éternel.

C’est alors que l’on entre dans un tourbillon

Dans la spirale nous entraine en déprime.

 .

 .

Durant dix jours d’attente

.

Scénario

 .

Dix jours, que c’est long, surtout la nuit, à ne pas pouvoir dormir ;

moi, pendant les pauses, je n’en peux plus, je rêve en pensant à toi ;

ne vous faites pas de soucis pour moi, je ne fais que cela : attendre !

.

 

Visuels et textuels  >>

544 – Le désir me manque ou je manque de désir

Visuels et textuels  >>  

.

L’homme, sans envies,

Ne prendrait goût à la vie,

Mais désir de qui et de quoi,

D’amour, seul, n’y suffira pas.

.

Si désir en est la mère,

L’énergie en  sera  le  père,

Et, les enfants qu’ils génèrent,

Seront leurs fruits qui prospèrent.

.

On peut assouvir ses désirs,

On peut entretenir ses plaisirs

Même peut les régénérer à loisir,

Hélas, aucun ne saura nous suffire.

.

Le désir se plait en répétition

Lors manque instaure frustration

Les diversifier devient, pose question,

Si l’on veut échapper à leurs obsessions.

.

Savoir les maitriser, à souhait

Pour ne pas en devenir leur valet

Requiert toute une vie pour abandon

De tout ce qui nuit à notre âme en don.

 .

Le   désir me manque

Ou je manque de désir,

L’inverse serait l’élargir

Or, tout désir est manque.

.

Je désire, puis   je  possède

Lors, à ma pulsion,  je cède,

Mais voilà une fois   assouvie

Qu’en rien, elle ne   me suffit.

.

Si je n’en ai plus,   j’en meurs,

Et, si j’en ai trop,   j’en pleure,

Tous mes désirs  sont maitres

Pour me les faire apparaître.

.

Une fois satisfaits, et à satiété,

Bref moment j’en suis détaché.

J’en quête autres, des nouveaux,

Trouver toujours  nouvelles peaux

.

Qui  reviennent, souvent, au galop :

Seraient-ce mes obsessions des plaisirs

Dont je ne peux  m’en passer comme loisir,

Lors, manques  seraient désirs d’aimer de trop.

.

Aimer de trop est- possible, non : aimer  beaucoup

De femmes à la suite ou  en même temps : sûr que oui.

Mais si aucune d’elle ne parvient pas à combler manque,

C’est que l’amour n’est plus que  plaisir de saltimbanque !

Le   désir du manque  sera plus fort que le manque de désir.

.

.

Extension

.

Sans aucun désir, à quoi bon vivre :

Mort du désir est mort de qui l’a perdu.

Je vis sans aucun désir de quoi que ce soit,

Autre que  de  boire, de manger, de dormir,

Celui de m’entretenir pour demeurer en vie,

En attendant que des désirs  d’autres choses

Se manifeste en moi, me pousse  à manquer

De quelque chose même s’il ne se réalise pas.

.

La peur  de manquer  est l’inverse  du désir

De ne pas manquer  car un désir  inassouvi,

Reste présent, obsède, de façon continuelle

Jusqu’à son accomplissement.

.

Accompli, voilà que le même ou un autre

Se pointe, ainsi de suite et perpétuellement.

Quelle galère, si ça n’en finit jamais

Et pourquoi y avoir gouté pour en devenir,

Au final, entièrement dépendant !

.

La clochette est comme une sonnette

Qui raconte, parfois, des sornettes,

Qui vous prend comme amusette

Et vous laisse, ensuite, muette

Très loin de ce que vous êtes

Tambours et trompettes,

Ne sonneront mieux !

.

Le manque, la perte, la mort

Du désir, serait comme cloche,

Dont on aurait enlevé le battant

Son silence en deviendrait éternel

On ne pourrait plus rien pour elle !

Perdre tout désir serait comme de

Perdre  ses facultés  mémorielles,

Confondre  fantasme  avec réel.

Le désir est battant qui sonne

Dans toute zone du cerveau,

En vue de réveiller appétit

De vie, plaisir, bonheur.

.

.

544 – Calligramme  

 .

L’homme, sans envies,

Ne prendrait goût à la vie,

Mais désir de qui et de quoi,

D’amour, seul, n’y suffira pas.

 .

Si désir en est la mère,

L’énergie en  sera  le  père,

Et, les enfants qu’ils génèrent,

Seront leurs fruits qui prospèrent.

 .

On peut assouvir ses désirs,

On peut entretenir ses plaisirs

Même peut les régénérer à loisir,

Hélas, aucun ne saura nous suffire.

 .

Le désir se plait en répétition

Lors manque instaure frustration

Les diversifier devient, pose question,

Si l’on veut échapper à leurs obsessions.

 .

Savoir les maitriser, à souhait

Pour ne pas en devenir leur valet

Requiert toute une vie pour abandon

De tout ce qui nuit à notre âme en don.

*********************************

*********************************

       D

Le   désir  me  É   manque

Ou je manque   S   de désir,

L’inverse serait    I     l’élargir

Or, tout désir est   R   manque.

Je désire, puis   je   *        possède

Lors, à ma pulsion,  M        je cède,

Mais voilà une fois    E        assouvie

Qu’en rien, elle ne      *       me suffit.

Si je n’en ai plus,      M    j’en meurs,

Et, si j’en ai trop,      A    j’en pleure,

Tous mes désirs        N   sont maitres

Pour me les faire      Q      apparaître.

Une fois satisfaits,   U       et à satiété,

Bref moment j’en     E      suis détaché.

J’en quête autres,     *      des nouveaux,

Trouver toujours      O      nouvelles peaux

Qui  reviennent,        U       souvent, au galop :

Seraient-ce mes    *         obsessions des plaisirs

Dont je ne peux     I         m’en passer comme loisir,

Lors, manques        N     seraient désirs d’aimer de trop.

Aimer de trop est-ce     V     possible, non : aimer beaucoup

De femmes à la suite ou         E       en même temps : sûr que oui.

Mais si aucune d’elle ne par         R          vient pas à combler manque,

C’est que l’amour n’est plus que        S                    plaisir de saltimbanque !

**  E  **

Le   désir

Du manque

Sera plus fort

Que le manque

De désir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

544 4

.

Une belle clochette, en bas,

Avec gros manche en haut

Afin  de  bien  la secouer,

Et l’entendre sonner !

.

Le désir est comme son d’une cloche

dont le battant peut faire défaut,

obligeant la cloche au silence :

la forme évoque fort le fond.

.

Clochette du désir se confond en moi 

Avec le désir de cloche :

J’hésite à la sonner, manque du battant

Résonnant trop en moi !

 .

Symbolique 

Le son

Produit par

La cloche a été

Utilisé au fil des siècles

Pour différentes fonctions

Dites  de  communication :

Fonction d’alerte, de fonction

D’information, marquage sonore

Du calendrier, instrument d’appel civil

Ou religieux, instrument de localisation, etc.

Elle fera donc partie du «paysage sonore»

En se distinguant d’autres productions,

Volontaires ou non,

De sons.

campanologie.free.fr/pdf/

Code_et_langage_des_cloches.pdf

.

Descriptif

544 – Le désir me manque, je manque de désir

Alignement central  / Titre serpentin  / Thème   désir

Forme conique / Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : cloche / Symbole de fond : cloche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 544 6

.

Clochette du désir se confond en moi 

Avec le désir de cloche :

J’hésite à la sonner, manque du battant

Résonnant trop en moi !

Symbolique 

 .

Pour l’église

Orthodoxe russe,

Les cloches sont

Des êtres symboliques

Animés d’un  nom,

D’un corps et de sentiments.

Par  ailleurs, la forme  creuse

Et un peu arrondie de la cloche

L’assimilerait  au corps  féminin,

Tandis que le battant et le manche

Évoqueraient  un phallus  d’homme.

Lors de telles connotations, sexuelles,

Contribueront aux divers symbolismes

De la cloche  et  du dorje (petit sceptre),

Souvent employés

Dans les rituels

Bouddhistes tibétains.

grandrêve1234.blogspot.com

 .

.

Corrélation

Fond/forme 

.

Cloche, tintant à la volée,

Émet son  d’une résonnance

Répétitive percutant à l’oreille,

Pour signaler quel qu’événement

Méritant  une constante attention.

En dehors de la métaphore sexuelle,

Qui voilerait sa dimension mystique

Elle conserve son côté pratique

D’avertissement

Fort.

.

.

Sonner ses désirs

.

Scénario

.

Il y a quelque chose qui cloche, pourquoi suis-je encore seule,

et moi, pareil, mon dieu faites qu’un grand désir … m’assaille,

cette  fois, ça y est, mais, pour autant tout n’est pas si simple !

.

Visuels et textuels  >> 

543 – Sans amour réciproque, il n’y a qu’équivoque

Visuels et textuels  >>  

.

Réciprocité

Ne veut pas dire

D’une totale…égalité

Mais valeur approchée.

Au début, son manque

Vous procure  comme

Un vague à  …  l’âme

Embrumé… feutré,

Et puis … un fond

De mé-lan-co-lie,

Vient  s’installer

Puis  se distiller.

.

Sans    crier     gare

Votre    esprit   s’égare,

Lors   vous  en  avez  marre

D’être   laissé   pour     compte

À   ce   que   l’on   vous    raconte,

Vous  vous   faites    à   cette  raison,

Vous n’êtes   pas  doué   pour   passion.

L’amour    devient  comme   vrai  poison,

Qui  ne   vous donne  plus   de satisfactions,

Lors vous  n’êtes  plus  loin  de  la  dépression.

.

Il est plus que vrai que, sans amour réciproque,

Il n’y a autre qu’équivoque qui évoque

Boomerang qui revient en plein cœur vous atteint.

Car la Mélancolie, comme chacun sait,

Est un état d’âme dont on ne connait pas la source,

Elle est  comme un trouble, évanescent

Qui vous prend, vous étouffe, par  défaut  de souffle.

Puis vous la ressentez par des flammes

.

Intérieures qui vous dévorent âme au bucher du feu

Enfin vous tombez, de tout votre poids,

Sur cœur, envie de mourir, d’être enseveli  en terre.

D’être oublié à jamais y compris d’enfer

Délectation morose d’amour n’est pas autre chose,

Manque de l’autre est si grand au point

Que vous passez votre temps à ronger votre frein

A l’attendre, à l’espérer, voir, toucher.

.

Aucune présence, activité, parole, musique ne

Vous sont d’aucun secours, recours,

Tant que l’autre ne vous promet sa venue

La plus sûre et plus vite possible.

Cela parait enfantin, risible,

Que la mélancolie vous

Mette à sa merci

Jamais finie

Nenni.

.

.

Extension

.

Elle a ce caractère paradoxal

La rendant parfois irrationnelle

C’est un peu comme  si l’on était

Déjà mort, tout en restant vivant,

Qu’on  ne  songeait  qu’au  passé,

Jamais  à l’avenir : «no future»

Est son slogan,  son emblème.

.

Cela parait enfantin, risible,

Que la mélancolie mette

Ainsi à sa merci

Et qu’en sus

Qu’elle ne soit jamais finie,

Sauf s’il arrive que résilience

Lui donne une nouvelle chance.

.

Comme l’amour fait des miracles

On voudrait tellement … y croire.

.

Équivoque, réciproque … univoque :

Mots que l’on convoque, révoque,

Bien qu’un tel nombre évoque,

Un sens qui vous provoque,

Dans quelques  dualités

De réalité, être aimer

Ou bien, être niés :

À vous de choisir

Ce que méritez.

.

L’amour évoque la réciproque

Et voire parfois la provoque

Si ce dernier  le convoque

Et n’a rien d’équivoque,

Sinon reste univoque

Et vite,  le révoque.

Telle déclinaison

Genre gratuite,

Voire  fortuite,

Se  veut  aider

À comprendre

Toute la dualité

De tout sentiment

D’égalité, fraternité,

Qui ne peuvent exister

Que par un désir d’altérité

Qui nous conduit  à considérer

L’autre comme un vrai alter-égo.

.

.

543 – Calligramme

 .

Réciprocité

Ne veut pas dire

D’une totale…égalité

Mais valeur approchée.

Au début, son manque

Vous procure  comme

Un vague à  …  l’âme

Embrumé… feutré,

Et puis … un fond

De mé-lan-co-lie,

Vient  s’installer

Puis  se distiller.

.

***************

****************

.

Sans    crier     gare

Votre    esprit   s’égare,

Lors   vous  en  avez  marre

D’être   laissé   pour     compte

À   ce   que   l’on   vous    raconte,

Vous  vous   faites    à   cette  raison,

Vous n’êtes   pas  doué   pour   passion.

L’amour    devient  comme   vrai  poison,

Qui  ne   vous donne  plus   de satisfactions,

Lors vous  n’êtes  plus  loin  de  la  dépression.

S  A  N  S     A  M  O  U  R 

Il est plus que vrai que, sans amour réciproque,

Il n’y a autre qu’équivoque qui évoque

Boomerang qui revient en plein cœur vous atteint.

Car la Mélancolie, comme chacun sait,

Est un état d’âme dont on ne connait pas la source,

Elle est  comme un trouble, évanescent

Qui vous prend, vous étouffe, par  défaut  de souffle.

Puis vous la ressentez par des flammes

R  É  C  I  P  R  O  Q  U  E :

Intérieures qui vous dévorent âme au bucher du feu

Enfin vous tombez, de tout votre poids,

Sur cœur, envie de mourir, d’être enseveli  en terre.

D’être oublié à jamais y compris d’enfer

Délectation morose d’amour n’est pas autre chose,

Manque de l’autre est si grand au point

Que vous passez votre temps à ronger votre frein

A l’attendre, à l’espérer, voir, toucher.

É  Q  U I  V  O  Q  U  E !

Aucune présence, activité, parole, musique ne

Vous sont d’aucun secours, recours,

Tant que l’autre ne vous promet sa venue

La plus sûre et plus vite possible.

Cela parait enfantin, risible,

Que la mélancolie vous

Mette à sa merci

Jamais finie

Nenni.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

.

Un pendentif de collier, d’oreille,

Une bombe classique ou nucléaire

Ça peut être beaucoup de choses 

 On peut y voir autant  toupie !

.

Un pendentif ou une toupie n’auront rien

de réciproque pas plus  que  d’équivoque,

si bien que cette forme se dédit du fond.

.

Un pendentif de collier, d’oreille,

Composé de fines feuilles martelées

Sertie dans un écrin dont on ne sait

En réalité ce  qu’il tient ni contient.

.

Symbolique 

 .

Les tendances

Et les modes sont

Parfois vite oubliées

Aussi vite remplacées.

Pourtant  il y a nombre

De bijoux  qui  dureront,

Petites choses qui restent,

Comme un pendentif tant

Leur symbolique permettra

De nous retrouver tant dans

Notre personnalité que dans

Notre manière de vivre,

D’être et de pensée

Intemporelles

Hors temps

Devenu.

.

Descriptif

.

543 – Sans amour réciproque : équivoque !

Alignement central  / Titre serpentin  / Thème   amour

Forme en ovale / Rimes variées  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : pendentif / Symbole de fond : toupie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

543 6

.

La toupie, quelle que soit sa vitesse

Et son énergie, finira par tomber :

Si ce n’est l’autre, qui vous relève,

Vous relance et réciproquement.

Symbolique

 .

Quelle que soit sa forme,

Son matériau ou son emploi,

La toupie  a traversé  les siècles

Et a émerveillé plusieurs générations

D’enfants  et d’adultes  par le mouvement

De rotation fascinant : symbole psychologique.

Tout comme la toupie tourne autour point unique…

Notre défi consistera à faire fonctionner

Harmonieusement des éléments

Pour nous maintenir

En équilibre.

V

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Si l’on porte, comme pendentif,

Un petit cœur, en argent, ou or,

Et que le conjoint porte le même,

Il n’y a plus de place à équivoque,

Tout est rempli par la réciproque.

.

Ce qui n’est pas le cas de la toupie

Qui tourne sans cesse, sans répit,

De surcroit s’épuise, puis tombe.

Le premier lien joue sur durable

Le second se termine, instable !

.

Et si un diamant sera éternel,

Toute toupie restera virtuelle

Or c’est ainsi que va la vie :

Le diamant devient toupie

Si ce n’est la réciproque.

 .

 .

Un amour non réciproque

.

Scénario

.

Amour réciproque qui n’a rien, entre eux deux … d’équivoque,

lors en un groupe, on ne peut toujours en dire, autant, de couples,

si on frappe à la porte, à minuit : y-aura-t-il la moindre équivoque !

.

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542 – Ceux, celles qui ne s’attachent à personne

Visuels et textuels  >> 

.

S’attacher à quelqu’un,

Ou ne pas pouvoir s’attacher,

Ou encore, tâcher de s’attacher,

À certains s’attacher ferait tache :

Ce sont là… autant de déclinaisons

De ce qui est sans ou hors raison.

A-t-on encore le choix si

C’est fait ou bien

Trop tard !

.

Ceux, celles qui ne s’attachent à … personne,

Ne se trouvent jamais en état de leur manque

Même quand  une filiation familiale  s’impose

À eux, ils la dénient orphelins, saltimbanques

Sur le fil du destin qui,  pourtant, les sonnent,

Pour rejoindre amour que la vie leur propose.

.

Tant vrai que, dès que l’on s’attache, on s’expose

Aux déconvenues, aux ruptures, disputes amères

Qui font que, dès le début, parfois, on désespère,

Que cela ne dure  assez de temps pour imprimer,

Qu’après, on ne parvienne, à l’oublier,  à l’effacer

Lors on balance  son manque entre gris et… rose.

.

Le manque de l’être aimé peut-il être remplacé,

Comme la nature, du vide,  en  avons  l’horreur,

Le manque diminue avec les événements, temps,

Couvrant, en partie, la blessure, cicatrice évasée,

Irremplaçable, toujours irrémédiable ou souvent

 La vie n’est pas cadenassée à tout autre bonheur.

.

Tout manque provoque  des souffrances et douleurs

Qui vous remuent  les sangs, les humeurs, les cœurs !

Le soutien d’un  entourage, discret, mais,  sans failles,

Vient soulager un esprit et un caractère qui défaillent.

Il n’y a plus  de mots, ni de consolations, qui suffisent,

À eux seuls, à éteindre un tel brulot, mais les attisent.

.

Nombre de vies se succèdent, sans se substituer,

Une en autre, comme autant poupées gigognes,

Lors on a  connu les souffrances et les morts,

Bien des séparations déchirantes qui cognent,

On ne craint plus de plus fâcheux mauvais sort,

Que le sien, à en mourir, de ne plus être aimé.

.

 .

Extension

.

Ceux, celles qui ne s’attachent à personne,

N’auraient jamais eu d’occasions de le faire

Durant l’enfance et ne ressentent pas le besoin

De faire confiance  à quelqu’un, ou à quelqu’une,

De s’abandonner totalement et sans arrière-pensée,

D’utiliser l’autre pour se faire valoir, ou le manipuler.

.

S’attacher est un bien grand mot, vaudrait mieux dire

«Compter sur» contrat de confiance, non lien unilatéral.

.

«Qui me fréquente, s’attache » dit la publicité d’une ville

Pour faire venir y habiter les gens or lieu n’a rien à voir

Avec une personne  bien que s’attacher à quelqu’un

Puis s’en détacher demeure un lieu commun.

.

S’attacher à quelqu’un, sens propre, identique au sens figuré ?

Alors que penser d’un double attachement, réciproque :

Serait-ce de l’amour, ou l’intérêt, qui le provoque :

D’être libre veut-il dire : ne pas être attaché !

Il y a les attaches, externes, qui se voient :

Bague, vie commune, maison, enfants :

Et celles beaucoup plus intériorisées

Et qu’il est plus difficile à couper

Comme un « nœud gordien ».

.

Autonomie la plus complète demanderait

Qu’on se libère de tout attachement social,

On ne dépend de personne, ne promet rien,

On peut aller ou on veut, faire ce qu’on veut.

.

C’est le mythe du héros, du justicier solitaire :

Plus livresque, fantasmatique que dans réalité.

Personne n’est  complétement libre,  ni détaché

De ses racines familiales, sans parler sociétales !

.

.

542 – Calligramme

 

                        S’attacher à quelqu’un,

                         Ou ne pas pouvoir s’attacher,

                         Ou encore, tâcher de s’attacher,

                         À certains s’attacher ferait tache :

                        Ce sont là… autant de déclinaisons

                          De ce qui est sans ou hors raison.

                              A-t-on encore le choix si

                     C’est fait ou bien

            Trop tard !

C

                                  Ceux, celles     E   qui ne s’attachent à …personne,

                                Ne se trouvent    U   jamais en état de leur manque

                            Même quand une    X     filiation familiale s’impose

                        À eux, ils la dénient    *  orphelins, saltimbanques

                      Sur le fil du destin qui    Q        pourtant les sonnent,

                   Pour rejoindre amour    U    que  la vie leur propose.

          I                   

           Tant vrai que, dès que   *  l’on s’attache, on s’expose

         Aux déconvenues, aux  N   ruptures, disputes amères

      Qui font que, dès le  E début, parfois, on désespère,

    Que cela ne dure   *  assez de temps pour imprimer,

  Qu’après, on ne S parvienne, à l’oublier,  à l’effacer

Lors on balance   son manque entre gris et… rose.

A …………………………

Le manque de    T  l’être aimé peut-il être remplacé,

Comme la nature,   T      du vide,  en avons l’horreur,

Le manque diminue   A   avec les événements, temps,

Couvrant en partie la     C    blessure, cicatrice évasée,

Irremplaçable, toujours   H   irrémédiable ou souvent

 La vie n’est pas cadenassée   E    à tout autre bonheur.

À ……………………….

Tout manque provoque  des souffrances et douleurs

   Qui vous remuent  les sangs, les humeurs, les cœurs !

      Le soutien d’un  entourage, discret, mais,  sans failles,

        Vient soulager un esprit et un caractère qui défaillent.

          Il n’y a plus  de mots, ni de consolations, qui suffisent,

            À eux seuls, à éteindre un tel brulot, mais les attisent.

P ……………………….……………

                Nombre     E  de vies se succèdent, sans se substituer,

                    Une en autre,     R     comme autant poupées gigognes,

                        Lors on a  connu        S       les souffrances et les morts,

                            Bien des séparations      O      déchirantes qui cognent,

                               On ne craint plus de plus   N       fâcheux mauvais sort,

                                  Que le sien, à en mourir,     N       de ne plus être aimé.

                                                  E

.

.

Forme

.

Réduction

.


.

Évocation 

.

542 4

.

Une tête et un corps de femme,

Dans une posture  bien offerte,

Sans attaches et vers l’avant 

Comme  pour  exulter  de joie ?

 .

Une silhouette de femme des plus  ouvertes

qui se sent libre de ses gestes et de sa vie

cela fait forme correspondre au fond.

.

Une femme libre comme le vent,

Serait sans la moindre attache :

Le meilleur élan consistant à aller

 De l’avant,  mais là où elle veut !

 . 

Symbolique

 .

Le libre arbitre

Décrit la propriété

Qu’aurait la volonté humaine

De se déterminer librement 

Ou alors arbitrairement 

À agir ainsi qu’à penser,

.

Par opposition au déterminisme

Ou au fatalisme, qui affirment que

La volonté est déterminée dans chacun

De ses actes par des forces qui l’y nécessitent.

.

Se déterminer à ou être déterminé par :

Tel est tout l’enjeu de l’antinomie

Du destin et du libre arbitre.

histophilo.com/libre_arbitre

 .

Descriptif

 .

542 – Ceux qui ne s’attachent à personne !

Alignement central  / Titre serpentin  / Thème   l’autre

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : libre-arbitre / Symbole de fond : attache

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une femme libre comme le vent,

Serait sans la moindre attache :

Le meilleur élan consistant à aller

 De l’avant,  mais là où elle veut !

 .

  Symbolique 

 .

«Être amoureux n’est pas un état

Mais un devenir »,

Écrit psychosociologue  F. Alberoni,

Le Choc amoureux (Pocket).

Du coup de foudre au rapprochement

En passant par la différenciation,

L’amour suivra une même chronologie.

.

Le passage d’une phase à l’autre

Ne serait jamais  définitif : il y aura des

Temps de régression, ’accélération,

De stagnation et ainsi toutes les amours

Qu’on dit au long cours passent par

Des stades identiques d’attache.

.

En nous appuyant sur les différentes

Études existantes, nous en avons défini

Trois : la fusion, la différenciation,

Et pour finir, le rapprochement.

Source : psychologies.com/Couple

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

«Je n’ai besoin de personne, en Harley-Davidson»

Chantait Brigitte Bardot, il y aura cinquante ans.

.

Sans aller jusqu’à telle déclaration d’indépendance

Ceux qui n’ont ni femme, ni enfant, ni famille, amis,

Doivent quand même se sentier seuls, par moments.

.

Ce n’est pas tant qu’on s’attache à l’autre par amour

Que par une simple nécessité pour se sentir exister !

 .

 .

Attache de dépendance affective

.

Scénario

 .

S’attacher à vous comme un virus bien que de nature microscopique

ou à deux, ou, chacun de son côté, sur un taquet d’amarrage ponton,

ou l’un sur l’autre sur le même bateau, lové de manière inséparable.

.

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541 – Absente, quelque chose me manque

Visuels et textuels  >>  

.

La prise de ……. conscience

De ce qu’est  …….  l’absence

Commence  dès  neuf  mois

D’existence : plein  émoi de

Ne plus apercevoir sa mère

Dans son  champ  de vision,

Quand on la retrouve : joie,

Quand on la reperd : effroi.

.

L’on finit par comprendre,

Absence est se méprendre

Sur  la  disparition  totale

C’est événement normal.

.

Absences de jour, de nuit,

Ne sont point équivalentes.

Le jour en activité vaillante,

La nuit, repos, l’on s’ennuie.

.

Apprendre à gérer  l’absence

Serait apprendre l’autonomie,

Indispensable  pour sa survie,

Pour ne  pas  être dépendante.

.

Je  te  cherche dans mes bras,

Me réveille et  tu  n’es  pas là,

Lors je supplie mon cerveau

Se taire,  faire  le  gros dos.

.

Il n’en fait rien,  ce chien,

Il lui faut  contact de dos

Contre lequel  je me love,

Protecteur de ton  alcôve.

.

Pardonne-moi d’y songer,

Ce n’est pas que j’aie besoin

De sonder  le creux de tes reins,

Mais caresser ton corps et ta peau,

Rien n’est plus tendre ni plus beau.

.

Aurais-tu  oublié   de   m’apprendre

À me passer de toi,  tout  contre  toi,

Voilà  un bel oubli,   à tout prendre,

Qui userait mon bel esprit, je crois.

.

D’être avec toi, sur toi, voire en toi,

Quelles sont les vraies différences,

Pénétré que je suis de la présence

De ton corps,  cœur,  âme,  émoi.

.

Toi, absente,  sans  ta présence,

Une seule  chose  me manque,

Je me sens  sur une balance,

En équilibre saltimbanque.

.

Lors je pèse  ma  solitude,

Biaise avec mes finitudes,

Lors je pèse ma plénitude,

Biaise avec mes certitudes.

.

.

Extensions

.

Ce n’est pas simplement ta présence physique,

C’est comme si perdu instrument de musique

Qui fait vibrer en moi ma corde acoustique.

.

Je me rends compte que de parler avec toi

Est une résonnance de projet d’existence,

Mais doute de sa réalité, l’ai peut-être rêvé !

.

C’est ton silence s’imposant à moi d’évidence

Avec le fait que tu vives loin de moi sans que

Je sache à quoi tu t’occupes, penses à moi.

.

C’est mon épreuve de vérité pour savoir

Si je t’oublie, et, si, à mon coucher,

À mon réveil, je t’ai zappé toute

La nuit, et sur mon oreiller.

.

L’absence n’est pas toujours du vide, elle est parfois du plein,

Et surtout quand  elle occupe le fond de ses pensées intimes

Qu’elle les métamorphose peu à peu en désirs sublimes

Rêve, rêverie, fantasme, illusion, voire projection :

Tous les états mentaux y passent avec le temps.

Absence et absinthe sont deux dépendances

Qui font d’un amour, simple romance.

.

Si le plein et le vide se contrarient

Présence et manque se complètent,

 Car si le vide ne cherche pas le plein,

Un manque cherchera une présence.

.

Tu me manques est je suis plein de toi,

Dont je ne sais que faire en ton absence,

Je me sens privé de moitié de moi-même,

Lors tu remplis le manque pour être aimé !

.

.

541 – Calligramme 

.

La prise de ……. conscience

De ce qu’est  …….  l’absence

Commence  dès  neuf  mois

D’existence : plein  émoi de

Ne plus apercevoir sa mère

Dans son  champ de vision,

Quand on la retrouve : joie,

Quand on la reperd : effroi !

.

L’on finit par com   prendre,

Absence est se mé    *    prendre

Sur la disparition  *    *      *    totale

C’est événement     *      A       *   normal.

Absences de jour,   *         B       *      de nuit

Ne sont point équi  *          S         *    valentes

Le jour, en activité  *          E          *  vaillante,

La nuit, repos, l’on  *         N         *   s’ennuie.

Apprendre à gérer  *        T        *   l’absence

Serait apprendre   *     E   * l’autonomie,

Indispensable       *  *   pour sa survie,

Pour ne pas être  *   en dépendance.

.

*******************************

***************************

.

Je te cherche   Q en mes bras,

Me réveille,  U  tu n’es  pas là

Lors je sup E   plie le cerveau

Se taire,   L  faire le gros dos,

Il n’en fait Q    rien, ce chien,

Il lui faut    U contact de dos

Contre lequel E    je me love

Protecteur de ton *   alcôve.

.

Pardonne-moi   d’y    songer,

Ce n’est pas que         j’aie besoin

De sonder le creux de    *   tes reins,

Mais caresser ton corps    C     et  ta peau,

Rien n’est plus tendre  *    H   *   ni plus beau.

Aurais-tu oublié de   *      O       *     m’apprendre

À me passer de toi,   *        S         *   tout contre toi,

Voilà un bel oubli,   *           E        *    à tout prendre,

Qui userait mon bel   *           *          *   esprit, je crois.

D’être avec toi, sur toi    *        M         *     voire en toi,

Quelles sont les vraies    *         E          *    différences,

Pénétré que je suis de    *          *          *    la présence

De ton corps, cœur,     *          M         *    âme, émoi.

Toi, absente,  sans    *         A        *     ta présence,

Une seule  chose    *        N       *      me manque,

Je me sens sur     *      Q     *       une balance,

En équilibre      *     U    *    saltimbanque.

Lors je pèse     *   E  *        ma solitude,

Biaise avec        *      mes finitudes,

Lors je pèse    *   ma plénitude,

Biaise avec mes certitudes.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

541 4

.

Deux vases superposés,

Mais  à qui il manque

Une partie essentielle,

À savoir un contenu !

.

On peut collectionner dizaines de vases,

semblables ou différents et voire originaux,

s’ils ne cachent ni ne possède rien à l’intérieur

ils ne resteront autres que des ensembles vides. 

.

Un vase est creux, quand il est vide,

Il lui manque petit quelque chose

Ici, mais il resterait très vague,

Bien que décor soit chargé.

 . 

Symbolique 

Le problème avec le vide,

Ce serait la culpabilité :

Car si je ne fais rien,

Je vais manquer.

.

Le vide est

À cultiver en soi,

Il est source de joie,

De créativité et de clarté ?

.

Le vide est de ne rien faire de spécial,

Ne pas avoir obligation, contrainte,

De résultat à atteindre, au moins

Quelques heures par semaine

Afin de mieux apprécier

Le silence en mélodie secrète.

.

Descriptif

.

541 – Absente : quelque chose me manque 

Alignement central  / Titre serpentin  / Thème   amour

Forme ovale /   Rimes égales  /  Fond  approché de forme

Symbole de forme : vide / Symbole de fond : manque

.

.

Fond

.

Évocation 

.

541 6

.

Un post-it est vierge s’il n’est écrit,

Il lui manque un petit quelque chose

Comme un petit message d’affection

Procurant comme des  émotions

Symbolique 

 .

Beaucoup de personnes

Seraient convaincues

Qu’on ne peut aimer

Si on ne ressent pas

Un peu un manque.

.

Pour elles, impensable

De dissocier cette notion

Du   sentiment  amoureux,

C’est même, souvent, un signe

Qui leur indique qu’elles aiment.

.

Malheureusement, il s’agit souvent

D’un signal  de dépendance affective,

Bien plus qu’amour altruiste et sincère.

borisamiot.com/amour-desir-besoin-manque

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Manque pour certains est comme le vide

Mais pour d’autres, plein de belles pensées

Qui occuperont leur esprit toute la journée,

Pour  d’autres, une souffrance, intolérable,

Que rien ne viendra, et ne pourra, combler.

.

Le manque amoureux et celui de disparition

N’ont rien de comparable, ni de approchable

L’un prépare à la joie de la présence de l’aimé

L’autre augmente état d’esprit d’inconsolable.

Il suffit d’un rien pour que je manque de tout.

 .

 .

Technique pointe inhumaine

.

Scénario

.

J’ai comme sorte de blues, surtout devant le coucher du soleil,

dès que je me couche, toutes mes pensées se tournent vers toi,

rien ne vient, peut combler l’absence, de nature existentielle.

.

Visuels et textuels  >>  

540 – Cent personnes pensent à moi !

Visuels et textuels  >>

.

Cent et sans : proches

Du moins phonétiquement

Et complètement, à  l’opposé,

En maths,      sémantiquement.

 .

Cent,  chiffre  optimum   rond,

Pour  combler  ses  relations

Sans, chiffre zéro abscons,

Pour être en isolation.

 .

On peut se sentir seul en une foule

Bougeant comme houle

De gens ne vous intéressant encore,

Qui plus est, vous ignorent.

 .

Sans famille, sans domicile, travail

Ce n’est pas un : cent soucis

Mais qui ne valent rien qui vaille

Qu’il faut traiter sans amis.

 .

Cent personnes ou sans personne,

Sans que personne… ne me sonne,

Je m’ennuierais, de tout, et de moi,

Mais, croix de bois : jamais de toi !

 .

Si  cent  personnes pensent  à  moi,

Je deviens moulin à vent,

Sans personne qui ne pense à moi :

Calme plat, aucun vent.

 .

La vie  est faite  d’un tas  de choses,

Seul, le soleil reste en moi

Même si, je perçois, par moments,

Que ma vie n’est pas rose.

 .

Cent amis et que pour ma pomme,

Je suis un géant ;

Sans ami, je ne suis pas  homme :

Ne suis que néant.

 .

Des gens  me parlent, gentiment,

De pluie, de beau temps :

Ça n’engage à rien  mais ça rend

Plus compatissant.

 .

Cent cons activent, à travers moi

Leurs problèmes,

Sans que seul pâtisse pour moi

Ni ne m’aime.

 .

Le  trop  plein  des  premiers

Ne comblera pas

Le vide  du second, donné

Qui ne se voit pas.

 .

J’ai cru qu’on était aimé

Pour  ce  que l’on … est,

Je constate n’être aimé,

Que pour ce que je fais :

 .

Cent personnes pensent à moi,

Une seule me manque : c’est toi ! 

.

.

Extension

.

Cent personnes c’est très peu,

Par rapport à cent mille,

Et en même temps,

C’est beaucoup

Par rapport au temps

Qu’on peut leur consacrer.

Heure, par mois, avec chacun

Me parait être comme minimum,

Même si ce n’est l’heure pas d’affilée.

Qui dispose de cent heures pour ses amis

Y compris sa famille pourtant plus proche !

Et puis il y en a parmi eux, qui pensent à moi

Pour un service à rendre, problème à résoudre,

Focalisés sur ma fonctionnalité, ou disponibilité

Bien plus que sur mon bien-être ou mon moral !

Cent se divise en trois cercles, dix, trente, cent,

Chaque cercle ayant sa distanciation propre.

Les dix premiers formeraient son socle ;

Les trente suivants, son réseau d’amis ;

Derniers : extension d’opportunités !

.

Cent est un chiffre rond, et facile : ça peut être plus, ou moins !

C’est certain qu’on a besoin, qu’on peut avoir envie de plus d’un

Et, parfois, quand l’aimé nous manque, les autres sont figurants

La scène est au grand complet, or l’absence de l’acteur principal

Se fait tellement, et cruellement, sentir qu’on ne peut la tourner.

On se dit : bon sang, tout de même, tous ces gens, bien présents,

Mais ils distrairont mon attention quand ma pensée est ailleurs.

Il y a du rouge partout lors je cherche, désespérément, du blanc !

Il faudra que je t’appelle en vue de pouvoir me débrancher de toi.

.

De la musique avant toute chose,

Comme une série mathématique :

Un grand orchestre pourrait réunir

Jusqu’à cent instruments en plateau.

.

Après, l’on peut  en vouloir  un millier,

Mais il deviendra difficile de les diriger.

Distinguer  son et note parmi cent, oui ;

Parmi mille, ça dépasse… l’entendement.

.

Il y a certes, instruments plus importants,

Ils sont devant, sont voyants, sont sonnants

Autres en cercles et de plus en plus lointains

Si bien au dernier rang, sons se font discrets.

.

Ma façon comme une autre de me représenter

Pensées qu’ont les amis pour moi, en distances

En fréquences, sonorités, échos,  harmoniques,

Le tout bien orchestré, et en avant la musique.

.

.

Épilogue

.

Cent est un chiffre rond : pratique,

Nombre d’amis n’est pas magique,

Il y en aura des plus authentiques,

Parmi eux des plus sympathiques.

***

Amitié est un mot souvent utilisé,

À tort et à travers, voire galvaudé,

On ne connait ses vrais amis jurés,

Que lors on est déstabilisé, fauché.

***

Pourquoi cent, pourquoi pas mille,

Si l’on dépasse familiers et famille,

D’accord, mais où le temps trouver

Pour les recevoir et puis les visiter.

***

Vrais de vrai,  j’en  compte  vingtaine

Et  que je vois  plutôt  régulièrement,

Et les autres,  je leur conte fredaines,

    Une, deux fois, pour nouvelles… l’an.

***

En  matière  d’amitié,  chacun  ferait

Ce qu’il entend, le plus difficile serait

Celle entre deux sexes, dans la durée,

L’équilibre reste fragile, non stabilisé.

.

.

540 – Calligramme

 .

Cent et sans : proches

Du moins phonétiquement

Et complètement, à  l’opposé,

En maths,      sémantiquement.

Cent,  chiffre  optimum   rond,

Pour  combler  ses  relations

Sans, chiffre zéro abscons,

Pour être en isolation.

CENT

On peut se sentir seul en une foule

Bougeant comme houle

De gens ne vous intéressant encore,

Qui plus est, vous ignorent.

Sans famille, sans domicile, travail

Ce n’est pas un : cent soucis

Mais qui ne valent rien qui vaille

Qu’il faut traiter sans amis.

PERSONNES

Cent personnes ou sans personne,

Sans que personne… ne me sonne,

Je m’ennuierais, de tout, et de moi,

Mais, croix de bois : jamais de toi !

.

Si  cent  personnes pensent  à  moi,

Je deviens moulin à vent,

Sans personne qui ne pense à moi :

Calme plat, aucun vent.

La vie  est faite  d’un tas  de choses,

Seul, le soleil reste en moi

Même si, je perçois, par moments,

Que ma vie n’est pas rose.

PENSENT

Cent amis et que pour ma pomme,

Je suis un géant ;

Sans ami, je ne suis pas  homme :

Ne suis que néant.

Des gens  me parlent, gentiment,

De pluie, de beau temps :

Ça n’engage à rien  mais ça rend

Plus compatissant.

À MOI 

Cent cons activent, à travers moi

Leurs problèmes,

Sans que seul pâtisse pour moi

Ni ne m’aime.

Le  trop  plein  des  premiers

Ne comblera pas

Le vide  du second, donné

Qui ne se voit pas.

UNE SEULE 

J’ai cru qu’on était aimé

Pour  ce  que l’on … est,

Je constate n’être aimé,

Que pour ce que je fais :

Cent personnes pensent à moi,

Une seule me manque : c’est toi ! 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

540 4

.

Rien de bien probant :

Peut-être  une  silhouette

De joueur  de ritournelle,

Datant de la nuit des temps ?

.

On peut y voir ce qu’on veut, certes,

mais si la forme est comme musique,

alors le fond s’accorde bien avec elle,

rythmant les sons comme ritournelle

.

On peut me jouer une centaine d’airs,

Seul me manque, mon musicien

C’est comme une chanson ritournelle

Et qui me trotte en ma tête.

  .

Symbolique 

.

Un auteur-compositeur-interprète

Est une personne qui rédige les paroles

Et compose la musique de chansons

Qu’elle interprète.

L’ordre peut varier d’une artiste à l’autre,

Ou d’une œuvre à l’autre pour un même artiste ;

Soit il compose avant d’écrire le texte, soit après.

Il peut même créer en parallèle texte et musique,

Voire les arranger pour une orchestration.

Wikipedia.org/wiki/Auteur-compositeur-interprète

.

Descriptif

540 – Cent personnes pensent à moi !

Alignement central  / Titre intercalé  / Thème   arts

Forme ovale /   Rimes égales  /  Fond  accordé à forme

Symbole de forme : musicien / Symbole de fond : ritournelle

.

.

Fond

.

Évocation 

.

540 6

.

On peut me jouer une centaine d’airs,

Seul me manque, ma musicienne :

C’est comme une chanson ritournelle

Et qui me trotte en ma tête.

  .

Symbolique 

 .

Au sens figuré, une ritournelle

Est un schéma habituel, un standard,

Un tube, un usage de la répétition simplifiée.

Ritournelle désigne une chanson de certain type,

Un chantonnement, qui se distingue du chant

Par sa facilité répétitive, pour soi-même,

Mais dans tous les cas, donc,

Une activité symbolique

Qui met en œuvre

Du mouvement

Et des signes

Chantonner.

Source : Wikipédia

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Ritournelle de compter qui pense à moi,

Tous les jours, mois, année,   changeants :

Il n’y a que ceux  sur qui  je peux compter,

Qui comptent, réellement, les autres, néant,

Qu’on s’en rende compte une fois pour toutes

 . 

 .

Cercles des relations humaines 

.

Scénario

.

Cent personnes, c’est beaucoup, peu à la fois si ce ne sont que fans,

et moi, de penser à toi, la tête appuyée sur ma chaise, je me languis,

tandis que toi, pendant ce temps, tu penses boulot ou tu travailles !

.

Visuels et textuels  >>

539 – Cinq semaines avec toi, pour…

Visuels et textuels  >>  

.

Cinq semaines, c’est long

Et c’est court

Pour mieux se connaitre,

Se faire la cour.

Tout est bien, tout est bon,

Chaque  jour

Pour son désir faire renaitre,

Dans l’amour.

.

Congés deviennent parenthèse

Chacun à son aise

Pourra se consacrer, tout entier,

À se voir en marié

À l’autre pour bâtir avec lui sa vie

Pleine  de  péripéties

Restant solidaires et non solitaires

Ou que jambes en l’air

Cinq semaines avec toi, sera pour

Parenthèse pour toujours

Ou parenthèse, quête d’amour,

Où tu as pris ton tour.

 .

Cinq semaines pleines avec toi

Pour partager  nos nuits,  jours,

Puis tu t’es envolée,  petit matin,

En me laissant triste bien chagrin.

.

Lors randonnée, une fois  sur deux,

Tu t’égarais en quelque faux sentier,

Mais  comme  tu savais bien rectifier,

Es devenue experte en moins de deux.

.

Le bain, non, pour  toi, sauf  fontaines,

Piscine  de mer  ou plage, dernier  soir,

Tu nous auras  étonné  par  ta soudaine

Plongée  en  eau  froide,  sans  surseoir :

Repas bateau  ou restaurant : gourmet !

.

Tu as bien maigri,  et ça se voit, à œil nu,

Tes  nouveaux  achats t’ont bien revêtue,

Pour visiter les magasins  ou les musées.

Tu me manques déjà mais je te reverrai

Tu  ne vas pas  te  débarrasser  de moi,

Comme ça, c’est trop dur de t’oublier

Vu tu m’as rendu  heureux,  ce mois.

.

Cinq semaines : c’est long  et court,

Assez long, pour apprécier ou non

Compagnie quelqu’un quelqu’une

Trop court pour savoir s’il en est

De même  au plus long-cours !

.

Mais quel qu’en soit la durée

Il  n’y  aura  rien  à  regretter,

Tant la présence  et l’intensité

Comble l’existence et la journée

Jusqu’au soir …   où l’on s’endort,

Dans les bras d’une Morphée d’or !

.

.

Extension

 .

L’envie de

Recommencer

Ailleurs

La même aventure,

Ou d’autres,

Avec la même personne,

Serait un critère

Qui peut vous satisfaire

Pour construire

Une relation durable.

.

Ici ou là, quel que soit le temps, l’endroit,

Dès lors qu’il n’y a que toi, avec moi :

Rien ne me pèse, et tout me ravit,

Parce que tu remplis ma vie !

Je suis en forêt, ravin, bord de mer

Lors chacun de ces lieux me parait divin

Je n’ai plus envie de rien  … rien que de toi,

Tant la nature se conjugue en nous comme foi.

.

Le temps est autant une qualité qu’une quantité.

Il est court quand on s’occupe, long, lors attente !

.

Dire que le temps est durable serait une tautologie

Tant par essence, on le dira étranger à nos activités.

.

Il est comme  le tonneau de danaïdes, percé, coulant,

Tant il nous échappe même si on se presse en courant.

.

Cinq semaines avec toi, m’ont semblé être … cinq jours,

N’ai pourtant pas perdu un instant, près de toi toujours.

.

Il me reste mes souvenirs  qui pourront durer … des mois

Autant qu’il faudra, tu voudras, avant me retrouver en toi.

.

.

539 – Calligramme

Cinq semaines, c’est long

Et c’est court

Pour mieux se connaitre,

Se faire la cour.

Tout est bien, tout est bon,

Chaque  jour

Pour son désir faire renaitre,

Dans l’amour.

Congés deviennent parenthèse

Chacun à son aise

Pourra se consacrer, tout entier,

À se voir en marié

À l’autre pour bâtir avec lui sa vie

Pleine  de  péripéties

Restant solidaires et non solitaires

Ou que jambes en l’air

Cinq semaines avec toi, sera pour

Parenthèse pour toujours

Ou parenthèse, quête d’amour,

Où tu as pris ton tour. 

 .

****************************

*******************************

 .

Cinq semaines pleines   avec toi pour

Partager nos nuits,         C         nos jours,

Puis tu t’es envolée,       I        petit matin,

En me laissant triste   N          bien chagrin.

Lors randonnée,     Q         une fois sur deux,

Tu t’égarais en       *        quelque faux sentier,

Mais comme      S          tu savais bien rectifier,

Es devenue    E         experte en moins de deux.

Le bain,       M       non, pour toi, sauf fontaines,

Piscine         A        de mer ou plage, dernier soir,

Tu nous         I         auras étonné par ta soudaine

Plongée           N       en eau froide, sans surseoir.

Repas bateau      E       ou restaurant : gourmet :

Tu as bien maigri,    S       et ça se voit, à œil nu,

Tes  nouveaux  achats      *     t’ont bien revêtue,

Pour visiter les magasins      A    ou les musées.

Tu me manques déjà mais je   V      te reverrai

Tu ne vas pas te débarrasser     E       de moi,

Comme ça, c’est trop dur de    C   t’oublier

Vu tu m’as rendu heureux,     *   ce mois.

Cinq semaines, c’est long       T  et court

Assez long, pour apprécier   O  ou non

Compagnie quelqu’un quel  I qu’une

Trop court  pour savoir  s’il en est

De même  au plus long-cours !

Mais quel qu’en soit la durée

Il n’y aura  rien  à  regretter,

Tant la présence et l’intensité

Comble l’existence et la journée

Jusqu’au soir …   où l’on s’endort,

Dans  les  bras  d’une   Morphée d ’or

P O U R   TOUT  P A R T A G E R

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

539 4

.

Deux formes de poterie,

Un petit et un grand,

Et qui se superposent,

Pour visage humain.

.

Une poterie avec un décor exotique

Pouvant migrer  vers  un   visage

Accordant le bleu de la sérénité

 Au jaune de l’énergie solaire !

.

Symbolique 

.

En la kabbale,

Le vase possède

Le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase

C’est conquérir trésor

Et  briser  un vase, c’est

L’anéantir par le mépris,

Le trésor  qu’il représente,

Comme le vase  de Soissons.

En  la  littérature  médiévale,

Le vase contiendrait le trésor.

.

Vase alchimique, vase hermétique

Signifient toujours le lieu en lequel

Les merveilles  s’opèreraient;

C’est  le sein maternel, l’utérus

Où nouvelle naissance se forme.

D’où  cette  croyance que … le vase

Contient le secret des métamorphoses.

expatmosaïque.fr/le-symbole-de-la-semaine-le-vase

.

Description

539 – Cinq semaines avec toi, pour partager

Alignement central  /  Titre serpente  /  Thème   amour

Forme ovale / Rimes égales / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : buste

.

.

Fond

.

Évocation

.

539 6

.

Un vase avec un décor exotique

Mais transformé en un visage,

Accordant le bleu de la sérénité

 Au jaune de l’énergie solaire !

Symbolique 

.

Depuis quelques années,

Maud    crée   des  bustes

Personnages expressifs,

Et parfois tourmentés.

.

« Les mots, ce n’est pas mon truc.

J’ai du mal à dire ce que je ressens.

Je  préfère  montrer  les  émotions.

Je ne lisse pas trop les visages ».

.

Lors Maud  travaille sans modèle,

Avoue grimacer, froncer sourcils

Devant son miroir pour réussir

À traduire les différents états

Psychologiques des humains

Comme la joie, la surprise,

La colère, l’amour…

.

J’aime les visages marqués par la vie.

Il n’y a rien de pire qu’un visage lisse.

C’est joli les rides, c’est la vie ! »

ouest-france.fr/bretagne/quimper/

quimper-maud-sculpte-les-emotions-du-visage-

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le temps est autant une qualité qu’une quantité.

Il est court quand on s’occupe, long, lors attente !

Dire que le temps est durable serait une tautologie

Tant par essence, on le dira étranger à nos activités

Il est comme  le tonneau de danaïdes, coulant, percé,

Tant il nous échappe même si on se presse en courant.

 .

.

Temps de se faire la cour

.

Scénario 

.

Pour randonner au milieu des forêts et piqueniquer ensemble,

pour te perdre derrière moi en sentiers de rocailles mal balisés

ou pour tester la chaleur de l’eau de mer, avant de s’y baigner.

.

Visuels et textuels  >> 

538 – Je t’attends à chaque instant !

Visuels et textuels  >> 

.

L’attente, à être anxieux,

Est vécue comme moment,

Un temps des plus délicieux,

S’il se termine enchantement.

Elle occupe  fond de sa pensée,

Et sous des formes, diversifiées,

Vous fait autant, chérir, souffrir,

Et il arrive, parfois … d’en rougir.

Attente n’a rien d’un temps mort,

Attente ne sera pas mauvais sort,

Elle est construction de passion,

Demandant passer à… l’action.

Ai attendu presque vingt ans

Pour te rencontrer, t’aimer

Dit-on, à ami d’enfance,

Qu’on  avait oublié !

Vrai, entre temps,

S’étant mariée,

Pas d’amant,

Coincée.

.

Je t’attends, et cela, à chaque instant,

Tant tu me man .…. ques énormément

Je prie le ciel de …… nous revoir si tôt,

Pour entendre de …..  ta voix,  vibrato,

Me ravissant l’ouïe .…  de son timbre.

Mais, je suis là et ….… à me plaindre

Pendant que toi… tu travailles dur

Et, je suis là, à respirer l’air pur,

Tandis que toi te fais mouiller,

Je veux être avec toi trempé.

Je sais : tu ne le crois pas,

Soleil et mer avant tout,

D’aimer autant est fou

Tu es, si bien,  là-bas.

Ennui de  t’attendre,

Ne sera pas  comblé,

Par paysages tendres

Qui me sont proposés.

Si pour sûr, j’en profite,

Reviens vers moi, et vite,

Pour que nous, rassemblés,

Chantions, ensemble, cet été,

Un air de gaité tout en sérénité

Qui, lui seul, parvient  à combler

L’incomplétude  consubstantielle,

À me faire planer, au septième ciel.

.

.

Extensions

.

L’attente peut être moment délicieux,

Tout comme un moment des plus anxieux.

Ce n’est pas le temps lui-même qui compte

Mais bien plutôt son contenu qui nous conte :

.

« Va-t-il, va-t-elle, venir, mais quand, bientôt,

Dans un moment » est délicieux ; a contrario

« Il ne va,  elle ne va, pas venir,  je vais rester là

À perdre mon temps, sentir ridicule» anxieux.

.

Le geste qui les distinguera sera de regarder

Plusieurs fois sa montre ou non.

Dans l’attente d’un courrier,

On espérera encore demain :

Un incident de parcours a pu

Empêcher le facteur de le livrer,

Celui d’un rendez-vous manqué :

Pas de nouvelles signifiera plutôt :

«Adieu»  que    juste : «à bientôt» !

.

En attendant Goddot, une pièce  de théâtre  de Samuel  Beckett :

S’agit-il de Dieu, de quelqu’un,  ou bien de l’absurdité de la vie ?

L’attente est un lieu et temps vide qui laisse cours au fantasme !

Le cerveau ne sait faire le vide complet en soi : entre lire, délire,

Il lui faut choisir pour s’occuper, sinon il comptera les moutons,

Le temps ralentit et le lieu se rétrécit comme dans un bulle perso

L’impatience peut vous gagner au point de fulminer ou déprimer.

.

Personne ne peut attendre, indéfiniment,

La vie est mouvement,  vie est événement,

On se bat toujours avec gestion du temps :

J’attends pour moi, d’inspiration, moment.

.

Si, pour les uns, attente est du temps perdu,

Pour d’autres, un surcroit d’angoisse revenu :

J’ai horreur  d’attendre, l’on me dit, je suis nu,

Besoin de savoir, fonction de ce qui était prévu !

.

.

538 – Calligramme

L’attente, à être anxieux,

Est vécue comme  *   moment,

Un temps des   À  plus délicieux,

S’il se termine   *     enchantement.

Elle occupera     C     fond de pensée,

Et sous des for    H  mes diversifiées,

Vous fait autant   A   chérir, souffrir,

Et il arrive, parfois  Q      d’en rougir.

Attente n’a rien d’un  U temps mort,

Attente n’est pas mau   E   vais sort,

Elle est construction de *   passion,

Demandant passer à   I    l’action.

Ai attendu presque  N  vingt ans

Pour t’aimer, te  S  rencontrer 

Dit-on, à ami  T  d’enfance,

Qu’on avait  A   oublié !

Vrai, entre  N temps,

S’étant ma T  riée,

Pas  d’amant,

Coincée.

**************************************

****************************************

Je t’attends,      J       à chaque instant,

Tant tu me man     E     ques énormément

Je prie le ciel de         *      nous revoir si tôt,

Pour entendre de        T       ta voix,  vibrato,

Me ravissant l’ouïe        ‘         de son timbre.

Mais, je suis là et        A         à me plaindre

Lors que toi, tu                 travailles dur

Je suis là, à res        T         pirer air pur,

Lors que toi        E       te fais mouiller

Je veux être    N    avec toi trempé.

Je sais          tu ne crois pas,

Soleil  S  et mer avant tout,

D’aimer, autant, est  fou

Tu es,  si bien,  là-bas.

Ennui de  t’attendre,

Ne sera pas  comblé,

Par paysages tendres

Qui me sont proposés.

Si pour sûr, j’en profite,

Reviens vers moi, et vite,

Pour que nous, rassemblés,

Chantions, ensemble, cet été,

Un air de gaité tout en sérénité

Qui, lui seul, parvient  à combler

L’incomplétude  consubstantielle,

À me faire planer, au septième ciel.

 

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

538 4

.

Pourquoi pas une lampe

 Pourquoi pas un tambour,

Moi je dirais : un tabouret,

Et quelqu’un assis en attente.

.

Attente se fait, souvent, assis sur quelque chose

qui peut être un mur, ou un banc, ou un tabouret,

elle évoque une certaine immobilité de mouvement

comme suspension de temps : fond rejoint forme.

.

Tabouret est fait pour s’asseoir,

Pour manger  ou  pour attendre :

Mais ce n’est pas aussi confortable

Qu’une chaise, un fauteuil, canapé.

 .

 Symbolique 

 .

Un tabouret est un

Siège à trois quatre pieds,

Et généralement sans dossier.

Des tabourets  spéciaux existent

Pour les  pianistes,  de même  que

Pour différents métiers ou activités.

Modèles destinés à la traite des vaches,

Ne sont pourvus que d’un ou deux pieds.

Type de tabourets,  spécialement prévus

Pour s’asseoir à un bar, avec des pieds

Inhabituellement longs, pour pouvoir

Atteindre la hauteur du comptoir.

Wikipédia : tabouret

.

.

Descriptif

 .

538 – A chaque instant …  je t’attends !

Alignement central  /  Titre serpente  /  Thème   paysage

Forme courbe /   Rimes égales /  Fond  accordé à forme

Symbole de forme : tabouret / Symbole de fond : attente

.

.

Fond

.

Évocation 

.

538 6

.

Tabouret est fait pour s’asseoir,

Pour manger ou  pour attendre :

Mais ce n’est pas aussi confortable

Qu’une chaise, un fauteuil, canapé.

Symbolique 

On peut considérer

Le phénomène de l’attente

Comme  un  simple  intervalle

De temps entre deux moments,

Une sorte de tunnel borné par

Une entrée et par une sortie.

.

Il est vrai que mot «attente»

Évoque, d’emblée, cette idée

D écart temporel, interstice,

Marquant rupture, en durée

Et l’introduction d’une autre

Dans  son parcours  linéaire.

.

On  pourrait  définir  l’attente

Comme ensemble de pratiques

Et de  comportements, imposés

Par une situation particulière !

books.openedition.org/pur/41879

 .

.

Corrélations

Fond/forme

Le tabouret, tout comme la chaise, canapé,

Sont des supports incluant l’attente ou le délai

Sauf si c’est pour échanger, travailler, observer,

Pour sûr, l’inactivité, un manque de stimulations,

Mène à  percevoir le temps d’une façon démesurée

Et tout dépend de l’enjeu bouleversement destinée

J’attends sans attendre quand je n’attends rien

Voilà bien une image de vide, hors activité.

 .

 .

Je ne connais ni le jour ni l’heure

.

Scénario 

.

Je t’attends en entrouvrant le rideau  de ma chambre,

puis après, devant mon téléphone, mais, non indéfiniment :

assis sur un banc public, à rêver, je peux t’attendre longtemps !

Visuels et textuels  >> 

537 – C’est vrai que dans l’immensité du désert

Visuels et textuels  >> 

.

Le désert est peuplé des songes

Qui remplissent un vide, perceptuel,

Qui, dans notre monotonie, existentielle,

Notre vie, en manque de sens, nous plonge !

.

Le désert est comme une traversée dans le noir

D’un monde rempli de notre désarroi, désespoir,

Submergé que l’on est, par trop de sollicitations

Nous empêchant vivre à fond, notre passion.

.

Faire le vide ne sera pas quitter son monde,

Le purger  de  tout  ce qui  l’encombre,

Y  compris  sur le plan  relationnel,

Pour rester seul avec soi-même.

.

Ce peut être  une chambre,

Un sommet ou un océan

Voire, un monument,

Tant lieu important

Moins que temps,

Le  plus  souvent.

.

Il est vrai qu’en immensité, vrai désert,

D’une haute montagne d’une vaste mer,

L’on est tenté de voir, sinon  de croire,

Qu’on est seul ,en ce monde, vers soir.

.

Mais, la solitude  n’est  pas  l’isolement,

Où l’autre vous manquerait, salement :

D’être seul, tout seul, et avec soi-même,

Voilà qui constituera un vrai  problème.

.

Se sentir seul au monde en sa tête,

Perdre le sens d’autre et de la fête,

Est perdre confiance en soi-même,

Croire que personne ne vous aime.

.

Monde est en nous,  socialement ;

Monde est en nous, affectivement ;

Monde est en nous, charnellement ;

Monde est en nous, matériellement ;

Monde est en nous,  spirituellement !

.

Supprimer toutes les choses,  cerveau,

Est se rapprocher du vide, niveau zéro,

Zéro de cette représentation du monde

Où nous baignons, et qui nous entoure,

.

Zéro de notre présence et à la ronde,

Calfeutré, prisonnier, dans sa tour :

On ne nait, jamais, seul au monde :

On meurt entouré de tout un monde

Mais même reclus, perdu, abandonné,

Penser à quelqu’un nous force à exister.

.

.

Extensions

.

Le désert de l’environnement,

Le désert de nos  fréquentations,

Le désert de ses pensées et actions :

Trois formes qui n’auront rien

À voir les uns avec les autres

Et qui pourtant évoquent

Tous, la même chose,

À savoir : le vide !

Au désert de l’environnement,

S’ajoute l’immensité à perte de vue,

Le même sable, la même eau, la même terre

Et pas âme qui vive, ni d’animaux, végétations :

Une oasis en plein désert est paradis en enfer !

Combien de livres a-t-on écrit sur lui :

À croire que quand il n’y a plus rien,

L’essentiel vous saute aux yeux !

.

Rien autour, rien à l’horizon, que du sable, comme mer avec vagues :

Que l’on soit à pied, à dos de chameau, en voiture,

Ne change pas cette impression d’immensité à perte de vue, sans vie,

Sans repère pour se diriger, garder une direction.

Dans de telles conditions, la moindre trace constituera un événement

Quelqu’un est passé par là, a suivi son chemin vers

A moins qu’il n’est tourné en rond comme les deux Dupond de Tintin,

Et qu’il prenne un mirage d’un oasis pour un vrai !

.

La traversée d’un désert peut se faire physiquement,

Ou bien moralement, mentalement, psychiquement.

.

Cela se traduirait par un grand moment de solitude,

Personne ne vous croit, pire,  personne ne vous voit,

.

Plus de carte, plus de boussole, de direction à suivre,

C’est à vous seul d’en décider : conséquence du choix.

.

Il n’y a plus rien à l’horizon, du moins dans l’immédiat

On parle désert de sable, ça peut être de mer, montagne

.

Il y aurait le désert des réseaux, plus de communication

C’est comme si vous étiez abandonné, pire, comme mort.

.

.

537 – Calligramme

.

Le désert est peuplé des songes

Qui remplissent un vide, perceptuel,

Qui, dans notre mono  tonie, existentielle,

Notre vie, en manque     de sens, nous plonge !

Le désert est comme    une traversée dans le noir

D’un monde rempli de    notre désarroi, désespoir,

Submergé que l’on est,    par trop de sollicitations

Nous empêchant vivre       à fond, notre passion.

Faire le vide ne sera pas     quitter son monde,

Le purger  de  tout  ce      qui  l’encombre,

Y compris sur le plan         relationnel,

Pour rester seul avec    soi-même.

Ce peut être  une     chambre,

Un sommet ou     un océan

Voire, un mo    nument,

Tant lieu,  important

Moins que temps,

Le plus souvent.

.

**********************************************

**********************************************

 .

Il est vrai qu’en l’immensité E  d’un vrai désert,

D’une haute montagne,        N  d’une vaste mer,

L’on est tenté de voir             *    sinon de croire,

 Qu’on est seul en ce                L     monde au soir.

Mais, la solitude n’est  pas      ‘          l’isolement,

Où l’autre vous manquera       I            salement.

D’être seul, tout seul, avec      M          soi-même

Voilà qui constituera vrai      M          problème.

Se sentir seul au monde         E           en sa tête,

Perdre le sens d’autre           N         et de la fête,

Est perdre confiance          S          en soi-même,

Croire que personne         I            ne vous aime.

Monde est en nous          T               socialement.

Monde est en nous       É               affectivement.

Monde est en nous      *               charnellement.

Monde est en nous      D             matériellement.

Monde est en nous       ‘              spirituellement.

Supprimer toutes les    U          choses,  cerveau,

Est se rapprocher du      N        vide niveau zéro,

Zéro de cette représen      *      tation du monde

Où nous baignons, qui       D         nous entoure,

Zéro de notre présence      É           et à la ronde,

Calfeutré, prisonnier        S             dans sa tour.

On ne nait jamais           E           seul au monde,

On meurt entouré         R        de tout un monde

Mais même reclus       T        perdu, abandonné,

Penser à quelqu’un     *      nous force à exister.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

537 4

.

Un piédestal fracturé avec statue

Un  trophée sportif  ou  artistique,

En haut, comme une sorte d’oasis,

En bas désert et trace de chemin.

.

Le désert est un espace de solitude absolu

qui nous conduirait à rechercher un oasis

chemin parcouru laisse des traces de pas

dans le bon/mauvais sens, fond/forme.

.

Traces de passage, désert,

Est souvent chemin à suivre

Or tout finit par se ressembler,

Parfois même par se rejoindre !

.

 Symbolique

 .

Selon le Larousse le mot chemin

Polysémique renvoie à plusieurs notions :

Voie établie pour mener d’un lieu à l’autre.

Le chemin est aussi la piste que l’on trace,

La direction que l’on prend,

La distance à parcourir

La voie suivie pour atteindre un but,

La progression d’un état à l’autre

Étapes amenant à ce résultat.

.

Le chemin évoque à l’homme

Une longue  traversée des ténèbres,

Du savoir, voire de l’ignorance

Et de ses doutes pour aller vers

Les lumières de la connaissance.

ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin-

.

Descriptif

.

537 – Vrai, qu’en l’immensité du désert !

Alignement central  /  Titre serpente  /  Thème   paysage

Forme droite /   Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : chemin / Symbole de fond : trace

.

.

Fond

.

Évocation 

.

537 6

.

Traces de passage, désert,

Est souvent chemin à suivre

Or tout finit par se ressembler,

Parfois même par se rejoindre !

.

Symbolique 

 .

Le sens usuel de « traces »,

En tant que « suite d’empreintes

Ou d’impressions laissées sur le sol

Par le passage de quelqu’un

Ou de quelque chose » n’est pas

Le seul à renvoyer à la scène primitive

De l’empreinte de pied.

.

Les acceptions techniques de ce terme

Renvoient elles aussi au fait de

« Suivre une piste … la trace

Désigne le respect d’une

Direction précise et bien définie.

journals.openedition.org/trivium/4171

.

.

Corrélations

Fond/forme 

Une trace dans le désert est un signe de vie,

Qu’il soit pris au sens propre ou bien figuré :

 Elle permet de se raccrocher à quelque chose

Au lieu de rien, le vide, le néant, le désespoir

Il y a traces de l’humain partout sur Terre

Il suffit de rester ouvert pour les capter.

 .

.

Dans l’immensité du désert

.

Scénario

.

L’ombre portée des deux chameaux et cavaliers est impressionnante,

suivre une piste, quelle qu’elle soit, est une bonne idée dans un désert,

sinon l’on risquera de s’y retrouver complètement perdu, sans espoir.

.

Visuels et textuels  >>

536 – La solitude n’est pas l’inverse de présence

Visuels et textuels  >>

.

La solitude dans l’isolement

N’est pas isolement en solitude,

L’une est choisie,  l’autre imposée.

La solitude, à deux, voire à plusieurs,

N’est pas solitude, seul, mais malheur !

.

Seul, avec autre bien que présent, proche,

Avec qui  l’on ne ressent rien, ne s’accroche,

Est une douloureuse expérience du non-être,

Autre, témoin impuis  sance à se connaitre,

Autant, sinon  plus, qu’à  se, reconnaitre.

.

Et, soudain, quand ça repart  et  revient

Lors la présence de l’autre vous retient,

Votre solitude, vaincue,  vous convient.

Force  et  fragilité s’associent  en bien,

Fantôme  se transformant  en  amant,

Ces liens vous en  serrent … follement.

.

La solitude  n’est pas  l’inverse  de la  présence :

Elle renforce les liens,  énergies entre amants,

Substituer au corps absent, esprit galopant

Rend sexe follement désiré, par absence.

.

Et de ne pouvoir contrôler les émois

Qui nous chantent toutes poses,

Ferait, de nous, autre chose,

Qu’une reine ou qu’un roi.

.

Et si  une certaine  fragilité

Nous fera oublier toute altérité

Infinie en notre profonde solitude :

Lors plus d’amours, plus  de sollicitude !

.

Quand notre mélancolie s’inverse, notre joie

Éclate à nouveau, nous acceptons, de bonne foi

Moments où nous serons présents, unis, à deux,

En ce silence  profond de nos vœux, nos aveux.

.

La douce euphorie, que ,celle qui nous  berce

D’espoirs qui se concrétisent tous les jours,

Ce ne sont flèches qui nous transpercent,

Vrai, délicieux, merveilleux, amour.

.

Tant, la présence de l’autre

N’empêche pas solitude,

Si indifférent demeure,

À notre état d’humeur.

.

Et,  parfois,  je  me  sens,

Trop présent  à moi-même

Lors n’est pas tout le contraire,

Seul avec ma vacuité complète.

.

.

Extensions

.

La solitude imposée

Et la solitude … choisie,

Seraient comme deux faces

D’une seule, et même, réalité

Qui nous mène et nous entraine

Dans bon nombre d’états contraires

Content d’être seul à respirer, souffler,

Ou bien triste d’être laissé pour compte

Par les autres, bien qu’on les ait sollicité

N’est pire solitude que celle vous privant

De la présence des autres et qui finit par

Vous enfermer sans solution de sortie !

Il en existe, qui ne supporte pas, un

Seul moment de solitude pour se

Retrouver face à eux-mêmes :

Leur salut pour eux, sera

Dans toute compagnie,

Quelle qu’elle soit.

.

La solitude est un cadeau que l’on se fait quand on l’a choisie,

Elle devient empoisonnée quand on la subit

Le mieux est l’alternance entre absence et présence de l’autre,

Quel qu’il soit : amant, mari, ami, ou famille

De manière à remplir et équilibrer sa vie intérieure, son âme,

Par les richesses de sa vie extérieure et trier

Les bons et les mauvais moments, idées, relations et opinions.

On est seul devant soi-même, nature, ou art.

Celui, celle, qui n’aura à l’intérieur de lui qu’une coquille vide

Dès qu’il se retrouve seul, angoissera un max.

.

Pour sûr, nous naissons, vivons, mourrons seul,

Dès lors que personne ne peut être à notre place.

De là à se dire «seul au monde», il y a un gouffre !

.

Personne ne peut vivre que «pour et par lui-même».

Présence de l’autre, des autres, nous est indispensable.

S’il est absent, physiquement : présent, psychiquement.

.

Il existe une solitude insidieuse, et presque inexplicable

Vous vous trouvez seul à défendre une de vos passions :

Personne ne comprend, cherche à  vous comprendre !

.

Ce n’est pas celle d’autiste même si ça lui ressemble

Juste  une incapacité de se mettre à votre place :

Les autres sont d’accord sur idée, sauf vous.

.

.

536 – Calligramme  

 .

La solitude dans l’isolement

N’est pas isolement en solitude,

L’une est choisie,  l’autre imposée.

La solitude, à deux, voire à plusieurs,

N’est pas solitude, seul, mais malheur !

Seul, avec autre bien que présent, proche,

Avec qui  l’on ne ressent rien, ne s’accroche,

Est une douloureuse expérience  du non-être,

Autre, témoin impuis  S   sance à se connaitre,

Autant, sinon  plus        O      qu’à se reconnaitre.

Et, soudain, quand         L       ça repart et revient

Lors la présence de          I         l’autre vous retient,

Votre solitude vain            T          cue,  vous convient.

Force  et  fragilité             U         s’associent  en bien,

Fantôme se trans              D        formant  en  amant,

Ces liens vous en              E       serrent … follement.

.

********************************************

********************************************

.

La solitude  n’est pas  l’inverse  de la  présence :

Elle renforce les liens,  énergies entre amants,

Substituer au corps absent, esprit galopant

Rend sexe follement désiré, par absence.

Et de ne pouvoir contrôler les émois

Qui nous chantent toutes poses,

Ferait, de nous, autre chose,

Qu’une reine ou qu’un roi.

Et si  une certaine  fragilité

Nous fera oublier toute  P altérité

Infinie en notre profonde  A    solitude :

Lors plus d’amours, plus    S  de sollicitude !

Quand notre mélancolie s’   *    inverse, notre joie

Éclate à nouveau, nous ac    I     ceptons, de bonne foi

Moments où nous serons   N      présents, unis, à deux,

En ce silence  profond    V    de nos vœux, nos aveux.

La douce euphorie    E     que celle qui nous berce

D’espoirs qui se  R   concrétisent tous les jours,

Ce ne sont flè S  ches qui nous transpercent,

Vrai, déli  E  cieux, merveilleux, amour.

Tant, la présence    P  de l’autre

N’empêche pas  R  solitude,

Si indifférent  É      demeure,

À notre  état   S    d’humeur.

Et,  parfois,      E      je  me  sens,

Trop présent      N           à moi-même

Lors n’est pas         C             tout le contraire,

Seul avec ma           E              vacuité… complète.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

536 4

.

Une forme assez peu définissable

Qui ressemblerait à une poterie

Comme en solitude, abandon

Égarée en quel qu’étagère ?

.

La présence sera évoquée par vase grand ouvert

l’absence, par le bol renversé, refus d’ouverture :

selon qu’on est à l’endroit, ouvert ; envers, fermé

on manifeste ou non, sa présence, disponibilité.

.

Poterie dont on entrevoit  que moitié

Par une  totale  absence  de l’autre :

Solitude sera se retirer du monde,

Isolement : le monde vous y met.

 .

 Symbolique

 .

Une poterie est

Un récipient à ouverture

Large et souvent sans anse,

Initialement destiné à contenir

Et à conserver de la nourriture.

Aujourd’hui, la simple forme type

De poterie, tournée ou un récipient

En diverses matières : (céramiques,

Grès, faïences, métalliques) destiné

À recevoir  divers  liquides  plus

Ou moins visqueux à chaud.

Wikipédia : poterie

.

  Descriptif

 .

536 – Solitude n’est pas inverse de présence

Alignement central   /  Titre oblique    /   Thème  solitude

Forme anthropo /   Rimes variées /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : poterie / Symbole de fond : solitude

.

.

Fond

.

Évocation

.

536 6

.

Solitude est se retirer du monde,

Isolement : le monde vous y met.

Mais parfois on n’a pas le choix

Dans le cas de désocialisation.

 .

Symbolique 

Chacun éprouve

À des moments de sa vie

Un sentiment de … solitude.

.

Célibataire rend parfois cet état

Plus difficile, et  voire angoissant.

On peut aussi se sentir seul

Au sein de son couple.

.

La solitude n’est

Toutefois pas toujours

Ressentie négativement:

Beaucoup choisissent la solitude

Pour  méditer ou pour déstresser.

Source : express.fr/styles/psycho/

mieux-vivre-la-solitude

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Si la présence d’un ou quelques autres

Êtres aimés ou pour le moins appréciés

Diminuera ou modèrera  toute solitude,

Elle ne la supprimera pas, pour autant.

 .

Il   faut, en  complément, qu’un bel élan

Vienne de la personne qui se sent seule,

Sinon se sentira comme abandonnée.

 .

Le mieux, pour éviter toute solitude,

Est d’aller vers, solliciter d’autres

À même compatir à votre souci

De ne voir personne, le jour !

   .

.

Une écoute plus une présence

.

Scénario 

.

La solitude a du bon, thérapeutique en position lotus, bien-être

ou encore, dans une barque, sur une rivière, en pleine nature,

ou enfin, pour admirer un paysage beau comme un tableau.

.

Visuels et textuels  >>

535 – Confrontation, comparaison, domination

Visuels et textuels >>  

.

Confrontation, c’est être  devant

Nez à nez avec un autre ou une chose

Argument qui, pour vous, n’est pas rose

Dont vous sortirez gagnant ou perdant.

.

Lors  domination,  c’est être … dessus

Quelqu’un, chose  qui serait dessous,

Qui  force à n’être   ce que vous êtes

Avec peu  chance, sortir, grandir.

.

Se  comparer  d’être  à  côté :

Tancer, juger, pour trouver

Qui est meilleur, est différent,

Par rapport à soi : mieux avant.

.

Confrontation, comparaison, domination,

Voir devant,  derrière,  de tous côtés,  ailleurs,

Sur les fils de discours se trame celui des bonheurs

Pour peu que vous résolvez en décalé ou contradiction

Domination,  confrontation  ou comparaison ou action,

Vous êtes en position devant, derrière, à côté ou ailleurs.

.

Vous êtes un poète décalé en déclamations, inspirations

Sur le fil funambule, discours produit un irréel bonheur,

Comparaison telle qu’autres  vous manquent, à pleurer,

Avec eux, vous sentez seuls, dans votre vie à cheminer.

.

Manquer de l’autre, manquer à l’autre : affaire syntaxe,

Point, mais  une  affectivité, réciprocité, rendant  furax

Parfois être seul entre deux affections,  ou  obligations,

C’est prendre le temps de vous réfugier jardin peuplé

De tas de gens  connus  que   vous  avez  fréquentés

Parlant,  de  vous,  en  partageant   vos  passions.

.

D’être  enfermé,  isolé, se conjugue,  s’enchaine,

Ce ne seront les  autres  qui   vous  retiennent,

Que la solitude à deux soit pire ou meilleure,

On est seul au monde, et même à plusieurs.

.

.

Extension

.

Confrontation, comparaison, domination :

Le processus même, de vie en société,

Vous y obligera, un jour ou l’autre

Les premiers seront inévitables,

Le dernier est le plus alternatif,

N’en sera pas le mieux-disant.

.

La confrontation est permanente

Depuis le début jusqu’à la fin de sa vie :

L’on ne peut échapper à son statut actuel

Et encore moins … à la réalité des choses,

Des mondes, des autres, de sa propre vie.

.

Toute comparaison  demeure  provisoire,

Évolue avec normes sociales acceptables

Autant que par son parcours individuel,

Pour s’adapter et pour tenir, si possible,

Le haut de la courbe, le milieu du pavé.

.

Toute domination est constitutive

Du tous les comportements humains,

Mais domination de qui, au nom de quoi :

Les élus représentent les votants,

Mais les dictateurs, non !

.

Plus grand, plus gros, plus fort,

C’est normal que l’homme domine,

Mais domine qui et quoi et pourquoi,

Histoire l’impose mais ne l’explique pas.

Le cerveau et le cœur de l’homme n’est pas

Plus grand que celui  de la femme : à égalité

Et souvent la femme domine par sa subtilité !

.

La domination n’est ni un bien, un mal en soi

Tout dépendra de sa manière et de sa pratique.

Certains, certaines la rejettent : abus de pouvoir,

D’autres la souhaitent, dociles à autre bon vouloir.

.

Mais on peut renverser l’argument par l’éducation

Le choix est prédéterminé, la domination s’impose

On est en droit de se poser la question soumission,

Rester passif évite confrontations, comparaisons.

.

.

535 – Calligramme

 .

C

Confrontation,     O  c’est être  devant

Nez à nez avec un   N autre ou une chose

Argument qui, pour F   vous, n’est pas rose

Dont vous sortirez     R  gagnant ou perdant.

Lors domination,        O       c’est être … dessus

Quelqu’un, chose          N        qui serait dessous,

Qui  force à n’être         T             ce que vous êtes

Avec peu  chance          A              sortir, grandir.

Se comparer                T                 d’être à côté

Tancer, juger,             I               pour trouver

Qui est meilleur        O             est différent,

Rapport à soi           N           mieux avant.

*

Confrontation, compa   C      raison, domination,

Voir devant, derrière,        O      de tous côtés, ailleurs,

Sur les fils de discours se      M    trame celui des bonheurs

Pour peu que vous résolvez    P    en décalé ou contradiction

Domination,  confrontation    A     ou comparaison ou action,

Vous êtes en position devant   R     derrière, à côté ou ailleurs,

Vous êtes un poète décalé en    A      déclamations, inspirations

Sur fil funambule, discours      I       produit un irréel bonheur.

 S

Comparaison telle qu’autres    O       vous manquent à pleurer,

Avec eux, vous sentez seuls,     N      dans votre vie à cheminer.

Manquer de l’autre, manquer  *         à l’autre : affaire syntaxe,

Point, mais  une  affectivité,    D        réciprocité, rendant furax

Parfois être seul entre deux      O       affections,  ou  obligations,

C’est prendre le temps de         M      vous réfugier jardin peuplé

De tas de gens connus                I       que   vous  avez  fréquentés

Parlant,  de vous,  en                 N         partageant  vos  passions.

D’être  enfermé,  isolé,              A          se conjugue,   s’enchaine,

Ce ne seront les  autres             T            qui    vous    retiennent,

Que la solitude, à deux             I               soit pire ou meilleure,

On est seul au monde,             O               et même à plusieurs.

 N

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.535 4

.

Comme une porte, anfractuosité

Deux têtes personnes en un couple,

Qui se font face  et se confrontent,

Avec ou sans envie de comparaison.

.

Se confronter n’est pas se confondre

et se comparer n’est pas s’affronter,

le face à face  est un comportement

accorde forme/fond quel qu’il soit.

.

Confrontation déclenche comparaison

Peut conduire à domination sans partage,

Si le seul but devenait de réduire l’autre

À situation de soumission en couple.

.

Symbolique 

.

Pourquoi les hommes fuient les disputes ?

Lorsqu’ils sont stressés et qu’ils sont face

À un visage féminin qui serait en colère,

Les hommes ont tendance à se

Désintéresser, naturellement, du conflit,

Indiquait une étude américaine.

.

En situation inverse de confrontation,

Les femmes réagissent autrement :

Elles se feraient  bien plus «collantes»  et

Recherchent un soutien émotionnel.

Leur cerveau ne réagirait pas de la même

Manière  que  de  nombre  d’hommes.

.

Alors que l’activité que l’on  dit  cérébrale

Des femmes, s’accroît sensiblement 

«Dans la zone affectée à la compréhension

Des émotions émises des autres»,

Celle des hommes diminuerait,

D’où leur «désengagement»

Social et émotionnel.

20minutes.fr/sciences/-sciences-lorsqu-

stresses-hommes-desinteressent-disputes

.

Descriptif

 .

535 – Confrontation, comparaison, domination

Alignement central   /  Titre droit    /   Thème  l’autre

Forme anthropo /   Rimes variées /  Fond accordé  à forme

Symbole de forme : confrontation / Symbole de fond : comparaison

.

.

Fond

.

Évocation 

.

535 6

.

Confrontation déclenche comparaison

Peut conduire à domination sans partage,

Si le seul but devenait de réduire l’autre

À situation de soumission en couple.

.

Symbolique 

 .

Dans les contes de fées

Et  les  films  d’Hollywood,

Les personnages se rencontrent,

Tombent amoureux, vivent heureux

Ensemble avec enfants pour l’éternité.

.

Pourtant notre vraie vie est souvent loin

De ressembler à ce conte à l’eau de rose !

Vrai que nous avons presque tous, vécu,

À un moment ou un autre de notre vie

Un amour que l’on dit  non partagé

Auquel  on se met  à se confronter

Par comparaisons projetées !

.

Comment  faire  pour se sortir

D’une situation souffrante?

Comment oublier, passer

À  tout  autre  chose ?

canalvie.com/couple/

amour-et-relations

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Confrontations et comparaisons

Sont deux attitudes, constructions,

Il n’en est rien de toute domination,

Qui interrompt  échange, discussion.

.

On se compare parfois par projection

Sur quelque histoire par identification,

On se confronte au réel en virtualisation

Et l’on transfert solution sur sa situation.

.

.

Domination humaine 

.

Scénario

.

Confrontation : pour sûr l’avantage, ici, irait au plus fort !

Comparaison : entre homme, femme, qui est égal, différent ?

Domination : sort d’esclave, servante ou princesse d’un mâle ?

.

Visuels et textuels >>

534 – Je me sens seule sur mon chemin

Visuels et textuels  >> 

.

La solitude

Et  compagnie

S’ils …  alternent

On en tire  profit,

Mais  la  solitude

Parmi les autres

Devient la pire

Qui soit vôtre.

 .

Certains pensent m’accompagner

Alors que je ne fais que les croiser,

N’étant sur même longueur d’onde,

N’entends pas bruits de leur Monde.

.

Le chemin n’est plus  en ligne droite,

Et qui plus est sur lui parfois, je boite,

Lors foule anonyme emprunte le même,

Je ressens comme une solitude, extrême.

.

Le chemin restera parsemé  d’embuches

Et, si, sur vous, je fonce  ou je trébuche,

C’est que ma solitude me pèse empêche

De voir en vous, un autre que revêche.

.

Me sens seul sur mon chemin

Même si je marche avec voisin,

L’un me ramène sur son terrain,

L’autre me fait sentir, c’est la fin :

.

Chacun sait combien il est malsain

De demeurer en sa seule compagnie

L’on perd le sens réalité, compromis,

D’étalon fringant, je redeviens gamin.

.

Seul, de ne pas trouver sens à son utilité,

Seul, de ne pas être compris pas être aidé

Seul, de ne pas être  entouré, accompagné,

Seul, de ne pas se voir exister, pas être aimé.

.

Quatre formes  de solitudes qui s’enchainent,

Sauf celle où je suis sans cesse en hyperactivité

Avec, toutefois,  la peur d’être rejeté, à la traine,

Tant, moindre action reste chargée en affectivité.

.

Vaut-il mieux persister,  tout seul, sur son chemin,

Qu’être accompagnée par  autres, question sans fin,

Ceux  qui vous mènent sur  leur terrain  prédilection

En vous faisant croire vous êtes dans fausse direction.

.

D’abord, faut croire, en soi, pour  asseoir ses décisions,

Autre devient miroir avocat de propre raison ou passion

Il est toujours malsain  de rester  en sa   seule compagnie

L’on finit par perdre sens des réalités, art du compromis.

.

.

Extension

.

Solitude est réalité

Mais pas une fatalité :

Tout humain a une famille

Des collègues et des voisins,

Des occasions de rencontrer

Nombre  d’autres  personnes

Et la possibilité d’y renoncer.

.

Retrait sur soi n’est pas bon :

«On se sent mal accompagné

En sa seule compagnie.»

Dit un proverbe.

.

Être seul est parfois

Un choix personnel :

On se sent seul au milieu des autres :

Être isolé est souvent un état de fait

On ne rencontre ou on ne peut

Rencontrer personne !

.

Seul avec soi-même

Ou seul avec  un  autre,

Ou seul avec tous les autres,

Ma solitude n’est pas la même,

Elle est, de plus en plus, extrême ;

De marcher sur un chemin physique

Ou d’existence l’augmente ou diminue.

.

Le mot «chemin» peut être interprété

De deux manières, sens propre, figuré,

Dans le premier cas, c’est momentané,

Dans le second, un état qui peut durer.

.

Lors on chemine, rencontres possibles,

L’on reste seul,  rencontres impossibles,

Faut aller vers l’autre pour être crédible,

Il verra ainsi, pour lui vous êtes sensible.

.

Fuir le monde, aller en pleine campagne,

Se terrer chez soi, en chambre, en son lit,

Coupez téléphone, fermez à clé, la porte :

Vous passerez de solitude à un isolement.

.

Le cerveau ne recevant plus de sensations

Se videra de toute activité, contenu, sens :

Dieu merci, si vous avez une famille, amis,

Vous ne resterez pas longtemps en tel état.

.

.

534 – Calligramme  

 .

La solitude

Et    compagnie

S’ils             alternent 

En ti            rent profit,

Mais            la solitude

Parmi        les autres

Devient      la pire

Qui soit vôtre.

 .

***************

*******************

.

Certains  pensent  M     m’accompagner

Alors que je   ne fais  E       que   les   croiser,

N’étant sur    même     *       longueur     d’onde,

N’entends       pas           S    bruit de leur   Monde.

Le chemin       n’est          E    pas en ligne        droite,

Et qui plus      est sur        N     lui parfois,       je boite,

Lors foule       anonyme      S     emprunte         le même,

Je ressens        comme          *     une solitude       extrême.

Le chemin        restera          S      parsemé  d’      embuches

Et, si sur          vous, je          E    fonce ou je          trébuche,

C’est que       ma solitude    U        me pèse         empêche,

De voir       en vous, un       L        autre que        revêche.

*

Me sens seul           S     sur mon chemin

Même si je mar      U      che avec voisin,

L’un me ramène     R      sur son terrain,

L’autre me fait        *    sentir c’est la fin

Chacun sait com    M  bien il est malsain

De demeurer en      O sa seule compagnie

L’on perd le sens     N  réalité, compromis

D’étalon fringant      *       redevient gamin.

*

Seul, de ne pas trou    C   ver sens à son utilité,

Seul, de ne pas être     H   compris pas être aidé

Seul, de ne pas être      I    entouré, accompagné,

Seul, de ne pas se voir  N   exister, pas être aimé.

Quatre formes  de soli   *   tudes qui s’enchainent,

Sauf celle où je suis sans      cesse en hyperactivité

Avec, toutefois,  la peur      d’être rejeté, à la traine,

Tant, moindre action reste    chargée en affectivité.

Vaut-il mieux persister,    tout seul, sur son chemin,

Qu’être accompagnée par   autres, question sans fin,

Ceux  qui vous mènent  sur  leur terrain  prédilection

En vous faisant croire vous êtes dans fausse direction.

D’abord, faut croire, en soi, pour  asseoir ses décisions,

Autre devient miroir avocat de propre raison ou passion

Il est toujours malsain  de rester  en sa   seule compagnie

L’on finit par perdre sens des réalités, art du compromis.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

534 4

.

Une sorte de sculpture moderne,

Ou un chandelier posé à l’envers,

Une posture des  plus  féminines

Représentant corps sans tête ?

.

Posture féminine, attente interrogative,

comme sentant seule, égarée, délaissée,

ce qui fait que forme converge vers fond

ce qui serait différent si en mouvement !

.

Cette posture de la femme évoquerait

Sa solitude dans sa vie :

Elle peut être positive si elle est choisie,

Négative si subie !

.

Symbolique 

.

Chacun éprouve à certains

Moments de sa vie, vrai

Sentiment de solitude.

Être célibataire rend

Souvent cet état plus

Difficile, voire angoissant.

On peut aussi bien se sentir

Seul au sein de son propre couple.

Elle n’est toutefois pas toujours

Ressentie que… négativement:

Il y a certains qui choisissent

La solitude pour méditer 

Ou voire pour déstresser.

express.fr/styles/psycho/

mieux-vivre-la-solitude

.

Descriptif

 .

534 – Je me sens seul sur mon chemin

Alignement central   /  Titre droit   /  Thème  solitude

Forme anthropo /  Rimes égales /Fond accordé  à forme

Symbole de forme : solitude / Symbole de fond : posture

.

.

Fond

.

Évocation 

.

534 6

.

.

Cette posture de la femme évoquerait

Sa solitude dans sa vie :

Elle peut être positive si elle est choisie,

Négative si subie !

 .

Symbolique 

 .

Au sens premier,

Le terme « posture »

Renvoie à la réalité du corps :

Une posture concerne une attitude,

Façon de se tenir, placer  ses membres

Se tenir debout, penché, raide, détendu,

Mais ce sens initial  est lié à la situation

Dans laquelle  s’opère  prise d’attitude.

.

Lors  d’une cérémonie  de funérailles,

Il est d’usage de se tenir tête baissée,

Mains jointes, air triste, recueilli :

Qui agirait autrement courrait

Risque de se faire remarquer

En toute mauvaise part.

Ressources-socius.info/index.

php/Lexique/21-lexique/69-posture

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Solitude demeure une posture,

Soit d’attente au bord du chemin,

Soit de refus rencontrer quelqu’un.

Il est vrai qu’après une déception,

En son for intérieur, on se mure.

On attend plus rien des autres,

L’espace, le temps sont vides.

.

Seul au monde !

.

Scénario

 .

Que ce soit en pleine campagne  ou en plein désert ;

que ce soit en pleine montagne ou en bord de mer ;

que ce soit sur route ou sur pont : je me sens seule !

.

Visuels et textuels  >>