214 – Un voilier est éloge de lenteur

Visuels et textuels  >> 

.

Pourquoi aller vite

Quand on aura le temps

Même tout le temps devant soi,

Lors d’y être sera le plus important,

Et  non  d’arriver  avant  d’être  parti.

.

En train, on est presque sûr, de l’heure

En voiture,  on est  autour  de l’heure,

En   voilier : dans  la  demi-journée.

Lors sans vent,  voire sans moteur

Ce sera le lendemain, peut-être.

.

Qu’importe jour et heure,

Si l’on est en bonheur,

De profiter du temps

Autant  que   d’océan :

C’est tout ce qu’on a fait

En bientôt  douze heures !

.

J’aurais fait aussi vite à pied

Si j’avais pu  marcher sur l’eau

Oui mais là tu ne t’es pas fatigué

T’a perdu ton temps, à le gagner !

.

Avoir  un  voilier  lourd, suréquipé

Entre dix  et douze mètres, de long

Est disposer solide coureur de fond,

Faisant cinq, six nœuds… moyenné.

.

Ça fait cent à cent vint milles, jour,

Deux cent kilomètres, en 24heures,

Autant dire vraie course de lenteur,

Par rapport à une auto ou vautour.

.

Et,  il  ne faut pas  oublier  qu’aussi,

On transporte  sa maison   avec soi,

Et voiliers de course  n’ont de poids,

Que de coques, voiles, quille et mat.

.

Lors ce sera faire l’éloge de la lenteur

Que de prendre ce temps en bonheur,

Quand tout va trop vite  autour de soi

Le lent déroulement du temps est roi.

.

On est sûr d’arriver, on ne sait quand

De la météo et du vent … cela dépend

De la tempête, calme plat, succédant,

Sous voiles ou sous moteur avançant.

.

Le vent change  d’allure, voire de cap,

Si on ne le surveille,  voilier s’échappe,

En mauvaise direction,  ou bien recule,

Vent arrière vers avant frise le ridicule.

.

.

Extension

.

Lenteur reste  un mot qui

De nos jours, fait encore peur,

Évoquant bouchons sur Autoroute,

Faire du surplace pendant des heures,

Sans pouvoir s’échapper  de cette nasse,

Où l’on est parqué et, qui plus est, sommé

De payer cher pour trajet rapide et sécurisé.

.

Sur la mer, au large, et même près des ports,

Il n’y a jamais de bouchons, sauf parfois à la

Sortie, ou à l’entrée  quand il y a une porte

Un sens unique à respecter, une priorité.

.

Lenteur reste un mot qui, de nos jours,

Est contraire d’ardeur, de course, de vitesse,

Régate on atteint soixante-dix kilomètres heures

Sur un hydroptère, en planant, au-dessus de l’eau.

Soudain, vague plus haute, plus forte, plouf :

L’hydroptère se casse, s’arrête d’un coup.

.

La lenteur n’est pas le point fort du skipper qui veut aller vite en course

Quitte à prendre gros risques, de casser, de déchirer, voire de chavirer !

En tant que  capitaine  d’un baroudeur des mers, solide, à toute épreuve

Ne dépassant les six nœuds de moyenne, notre skipper ne déprime pas :

Il prend avec philosophie, le temps qui passe, perd sur son programme !

La lenteur a au moins ce mérite, on voit le temps, se dérouler, sans hâte.

S’il faut, une heure, six heures  ou demi-journée  de plus, pour y arriver,

Qu’importe, pas de train, d’avion, à prendre, l’essentiel est d’être vivant.

Enfin quand même sous vent, ça met le double, sinon triple, du temps !

.

Si vous voulez aller vite d’un point à un autre

À moins de disposer d’un pur voilier de course,

Ne prenez pas la mer : vous fera rater votre train

.

Un voilier, si on ne dispose d’un moteur auxiliaire

Reste prisonnier des caprices de vent fort ou léger

Une bonne marche à pied fera des fois aussi vite

Un simple vélo, deux fois et si électrique, trois,

Quant à la voiture : six fois ; train, dix fois.

.

Toutefois, fort vent arrière, et sous spi,

L’impression de vitesse se lit sur l’eau

Faisant une trainée, comme un  v,

Avec un bruit de glisse en surf.

.

.

214 – Calligramme

 .

Pourquoi aller vite

Quand on aura le temps

Même tout le temps devant soi,

Lors d’y être sera le plus important,

Et non Ô d’arriver avant Ô être parti.

En train, on est presque sûr, de l’heure

En voiture,  on est  autour  de l’heure,

En   voilier : dans  la  demi-journée.

Lors sans vent,  voire sans moteur

Ce sera le lendemain, peut-être.

Qu’importe === jour/heure,

Si l’on est en bonheur,

De profiter du temps

Autant que d’océan !

.

C’est tout   ce qu’on a fait

En bientôt          douze heures !

J’aurais fait aussi             vite à pied

*** Si j’avais pu marcher           sur l’eau ***

**** Oui mais là tu ne t’es pas           fatigué ****

*****   T’a perdu ton temps, à le          gagner !  *****

*****    Avoir      A    un voilier lourd,    suréquipé   *****

 *****    Entre dix      R      et douze mètres de long     *****

*****     Est disposer      E    solide coureur de fond     *****

*****     Faisant cinq, six     *       nœuds, moyenné.      *****

*****      Ça fait cent à cent       Y      vint milles, jour,    *****

*****      Deux cent kilomètres,      O      en 24heures,     *****

*****     Autant dire vraie course     U      de lenteur,     *****

 *****     Par rapport à une auto ou      *      vautour.       *****

 *****     Et, il ne faut pas oublier qu’       S         aussi      *****

 *****     On transporte sa maison avec    A           soi,      *****

 *****     Et voiliers de course n’ont de      I        poids       *****

*****     Que de coques, voiles, quille      L        et mat     *****

 *****     Lors c’est faire l’éloge de la     O          lenteur     *****

 *****     Que de prendre le temps    R          bonheur,      *****

*****     Quand tout va trop vite   *       autour de soi     *****

*****     Le lent déroulement     F      du temps est roi    *****

*****     On est sûr d’arriver  A        on ne sait quand    *****

*****    De la météo et       S       du vent cela dépend   *****

*****   De la tempête      T    calme plat succédant,    *****

****    Sous voiles ou       *    sous moteur avançant   ****

***     Le vent change       S       d’allure voire de cap, ***

**   Si on ne le surveille,     L       voilier s’échappe,  **

* En mauvaise direction,      O        ou bien recule,*

Vent arrière vers avant frise      W        le ridicule !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

214 4

.

Évocation 

.

La silhouette en torse

D’un  marin  confirmé,

Peut-être d’un skipper 

Ou de simple équipier ?

.

Sur un voilier, rien ne distinguera

le capitaine ou skipper, d’un équipier

à moins qu’il ait mis la casquette ad hoc

ou l’aurait fait imprimer sur son tee-shirt,

et ainsi la forme évoquera bien plus le fond.

.

Un skipper assisté d’équipiers affutés

 Sur un voilier très rapide,

Ne dépasserait guère  les vingt nœuds :

 Autour de 40 km/heure.

.

Symbolique 

 .

Le skipper ou chef de bord

Est le barreur d’un voilier de régate

Ou le capitaine d’un bateau de plaisance.

Il est le responsable du pilotage du bateau.

.

Anciennement, il désignait le commandant

D’un navire marchand : il peut également

Piloter un voilier pour le compte de tiers

Sens des responsabilités …  sang-froid.

.

Une  grande résistance  à la fatigue,

Physique et nerveuse sont qualités

Indispensables pour ce métier.

www.cidj.com/metiers/skipper

.

Descriptif

 .

214 – Un voilier fait l’éloge de la lenteur

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  bateau

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : skipper /  Symbole de fond : équipier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un skipper assisté d’équipiers affutés

 Sur un voilier très rapide,

Ne dépasserait guère  les vingt nœuds :

 Autour de 40 km/heure.

.

Symbolique

.

Symbolique     

.

L’association Éric Tabarly

Cherche deux équipiers pour naviguer

En service civique sur les Pen Duick,

On se pince pour écarter les rêves

Et  on relit cette petite annonce,

À la bourse de voiles et voiliers.

 .

C’est vrai : l’association Eric tabarly

Cherche deux équipiers pour naviguer

En service civique sur les Pen Duick !

 .

Il y a même urgence :

Les deux postes, basés à Lorient,

Sont à pourvoir avant le 1er avril.

Une blague, elle serait mauvaise.

voilesetvoiliers.ouest-france. –association

-eric-tabarly-cherche-deux-equipiers

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien n’énerve plus un skipper que calme plat

«Pétole molle» dans le jargon marin … lenteur.

Pour avoir connu, journée entière, à deux milles

À l’heure, je peux comprendre la fâcheuse humeur

À en arriver parfois être obligé avancer au moteur

Mais d’un autre côté, on n’a pas de train à prendre,

On  apprend à être patient comme pêcheur qui ferre.

 .

.

Moi, capitaine clandestin

.

Scénario 

.

Pour  parcourir  grands espaces, faut calculer nombre de jours lents,

bien soigner sa sécurité et avitaillement, ses voiles, moteur, au port,

ne pas oublier de prendre la météo pour s’assurer temps clément.

 .

.

Visuels et textuels  >>

213 – Un voilier est un microcosme

Visuels et textuels  >>

.

Ce n’est pas tant il faille

Tout sortir, tout rentrer,

À chaque escale qui vaille

D’être visitée, y séjourner.

.

Ce n’est pas tant qu’on aille

À dix à l’heure, voile, moteur

Qu’à chaque port l’on avitaille

Pour avoir légumes, fraicheur.

.

Ce n’est pas tant que, sur la mer,

On ne s’ennuie à ….  ne rien faire,

Tangage ou roulis  sert à distraire,

Tant on a du mal à … s’en extraire.

.

^

Ce

N’est pas

Tant  que  le

Bateau soit étroit

Petit, soit  encombré,

À quatre, difficile  s’isoler

Les uns les autres sur le dos.

.

Ce n’est pas tant que, tôt-tard,

Tous, même rythme à prendre,

L’on finisse, lassés… d’attendre

Qu’on soit en avance ou retard.

.

Bateau est microcosme, habité

Où  il faut  s’entendre, sur tout,

Et pas d’envies personnalisées :

Loi de groupe  prévaut, en tout.

.

Ses contraintes sont plus grandes

Que  sur terre  et  bien  différentes

À tel point  que  l’on  appréhende,

De ne plus être  qui  l’on prétende.

.

En séjour au port, humain d’abord,

Mais navigation,  c’est bateau avant

Au port, on reste maitre de son sort,

Mer le capitaine reste commandant.

.

Et il n’y a guère qu’au quart de nuit

Où l’on est seul, l’on est responsable

De la marche du bateau  et  son lit

Pour peu qu’on s’en dise capable.

 .

.

Extension

.

Sur des voiliers de neuf à douze mètres,

Une grande différence de place existerait,

Fonction arrangement intérieur, ergonomie.

Un voilier, on y vit, autant dehors, que dedans.

.

Mais si l’on se sent à l’aise, à six, dans le cockpit,

Sans plafond, sans porte, avec grand large autour,

Dans  le carré,  quand  il vente,  que le bateau  gite

Et, que  les  vêtements  sont trempés, par la pluie,

C’est  une autre  affaire, ambiance, organisation.

.

Marins s’en accommodent mieux que marines,

Allez savoir pourquoi,  allez savoir comment !

En tous cas, quand la promiscuité pèse trop

Votre cabine vous tend les bras pour être

Tranquille bien au sec et bien calfeutré.

.

Du microcosme du cockpit, on passe

À celui du carré, puis de la cabine,

Pour qui aime les grands espaces,

Ils peuvent s’asseoir sur le siège avant

L’enrouleur de génois et là, la mer est à vous,

Jusqu’à l’horizon et parfois l’impression d’infini

Qui tourne en rond, bateau minuscule sur l’océan.

.

Plus le voilier est petit, plus il est micro, microscope, microscopique.

Pour six mètres, on a juste le minimum vital  pour la croisière côtière,

Pour seize il y aura plusieurs espaces dédiés tels cabines, cuisine, carré,

Pour la moyenne, autour de dix mètres, tout est grand  et petit, à la fois !

On est serré, dehors aussi, si le cockpit n’est pas immense, est encombré !

Quand on pense, dans un voilier de 37 pieds assez large, l’on peut héberger

Jusqu’à six équipiers, grâce à ses trois cabines,  et ce, sans presque se gêner.

De fait ce qui pose problème ce n’est pas l’espace voilier mais la promiscuité,

Quand on parle de microsome, on parle aussi relations dans une microsociété.

.

Une cuisine, un salon, et une salle à manger,

Une cave, et parfois, en haut, comme grenier

Voilà pour manger et se divertir et s’occuper,

.

Auxquels on ajoute  cabines pour se coucher

Pour se retirer  en son lit douillet, et y rêver,

Attenant à une salle de bain,  avec toilettes !

.

Puis, une table à carte,  pour faire  le point,

Et un moteur, avec batteries, pour avancer,

Et différents équipets casiers, pour ranger.

.

Le tout dans un espace des plus restreints

Qu’on appelle carré bien qu’ovale ou rond

Avec pour toit, un roof, et pour sol, quille.

.

.

Épilogue

 .

Tout microcosme évoque  un  petit endroit

Ou un groupe de gens et des plus confinés,

Auquel on oppose parfois un macrocosme,

Où tout serait en tout, et  réciproquement.

***

Le plus souvent, on en use  en  métaphore

Pour accentuer… une très forte proximité

Tant des corps que des cœurs, des esprits

Y a un chef,  un second,  des  exécutants !

***

Dans un voilier, tout est à portée de main

Tant dessus que dessus, que sur les côtés,

Et s’il y aura une place pour chaque objet

Après usage, on conseille de l’y remettre !

***

Confinement plaisanciers  pose problème

Si chacun fait ce qu’il lui plait, à l’instant,

Activités  ne peuvent cohabiter, succéder,

Que si elles font sens  pour communauté !

***

Un véritable apprentissage   d’adaptations

Aux intérêts communs  et non particuliers,

Dès lors, il suffit d’un qui ne joue pas le jeu,

Pour que l’on passe vite du calme…  au feu !

.

.

213 – Calligramme

 .

Ce n’est pas tant il faille

Tout sortir, tout rentrer,

À chaque escale qui vaille

D’être visitée, y séjourner.

.

Ce n’est pas tant qu’on aille

À dix à l’heure, voile, moteur

Qu’à chaque port l’on avitaille

Pour avoir légumes, fraicheur.

.

Ce n’est pas tant que, sur la mer,

On ne s’ennuie à ….  ne rien faire,

Tangage ou roulis  sert à distraire,

Tant on a du mal à … s’en extraire.

.

^

Ce

 N’est pas

Tant  que  le

Bateau soit étroit

Petit, soit  encombré,

À quatre, difficile  s’isoler

Les uns les autres, sur le dos !

Ce n’est pas     V  tant que tôt-tard

Tous, même       O  rythme à prendre,

L’on finisse,         I       lassés d’attendre

Qu’on soit en         L       avance ou retard.

Bateau est mi          I           crocosme habité

Où il faut s’en            E             tendre, sur tout,

Et pas d’envie             R             per-son-nalisée :

Loi de groupe              *               prévaut en tout.

Ses contraintes          M            sont plus grandes

Que sur terre et          I                bien différentes

À ce point  que          C               on appréhende,

De ne plus être          R           qui l’on prétende.

En séjour au port    O         l’humain d’abord,

Mais navigation     C        c’est bateau avant

Au port on reste    O      maitre de son sort

Mer le capitaine   S   reste commandant.

Et il n’y a guère   M qu’au quart de nuit

Où l’on est seul   E  on est responsable

De la marche du *    bateau et son lit

Pour peu  qu’on  s’en  dise capable.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

213 4

.

Évocation 

.

En bas, belle coque  voilier,

Microcosme, intérieur,

Tandis  qu’en  haut,  toutes

Ses voiles levées, extérieur.

.

Microcosme est une image

 Réduite du monde de la société

Image  convenant  à notre voilier

Par son côté intérieur, intimité.

.

Symbolique

.

Microcosme 

Monde en réduction,

En miniature ou en abrégé,

Par opposition au macrocosme

Qui est le grand monde, univers.

.

En  philosophie,  un microcosme

Est  représentation  analogique

De l’homme considéré comme

Un petit monde en soi.

.

En sociologie, microcosme

Est un élément qui appartient

À  un  ensemble  plus  vaste

Qui en donne une image

Ou représentative à

 Petite échelle.

.

Et sur un voilier

Sa maison, voiture,

Petit monde  en

Réduction.

.

Descriptif

 .

213 – Un voilier est un microcosme

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme conique  /  Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : microcosme /  Symbole de fond : intérieur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

213 6

.

Microcosme  est  une  image

 Réduite du monde de la société

Elle convient   bien  à un voilier

Par son côté intérieur, intimité.

.

Symbolique 

 

On dit d’un lieu, intérieur,

Qu’il a une âme, l’intérieur parle.

Il en dit long sur ce que nous sommes.

Le carré d’un voilier est un nid protecteur

Qui change avec désirs, évolution personnelle,

Mais aussi avec l’air du temps et les croisières

Le soin que nous mettons  à décorer le voilier

Est une façon de trouver équilibre intérieur.

Aménager son espace de vie est révélateur

De soi et une source d’épanouissement.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un microcosme est un monde en miniature,

Où tout ce dont aura besoin est autour de soi

Il suffit de se pencher, se lever, tendre le bras

Du point de vue de l’équipage : tout le monde

Sera toujours là, à porter de main et de voix.

Le cockpit et le pont, élargissent l’espace vital

Descente crée le sas entre intérieur/extérieur.

 .

.

Cabine pour le moins intime !

.

Scénario

.

Microcosme dans le sens où c’est petit, calfeutré, et voire, intime ;

Microcosme dans le sens où il n’y a rien superflu : que l’essentiel ;

Microcosme dans le sens où il n’y a séparations : espace ouvert !

 .

Visuels et textuels  >>

212 – Un voilier est bulle sur l’eau

Visuels et textuels >>

.

Voilier est appartement miniature,

En  raccourci,

Avec un plancher, arceaux, un roof,

Comme toit.

 .

On y fait presque tout à sa manière

Comme chez soi :

Certains font leur seule, dernière

Demeure de vie.

.

À huit, on se sent surpeuplé,

À six, on est  encore  tassé,

À quatre ……  on est bien,

Et à deux …..  c’est royal.

 .

On passe   jours entiers,

Sans toucher  la Terre :

Besoin de rien de vital.

 .

Voilier,  havre de paix,

Est un bateau de rêve

Et de toute agitation,

Un antidote et trêve.

 .

Un seul jour en mer

Vaut trois sur terre,

Tant  il transforme,

Calme en mystère.

.

Un voilier est comme une bulle sur l’eau

Il se déplacera au gré des vents et des flots

Lors navigue, voilier dériveur, tangue, roule

Et une vague qu’il enfourne, parfois l’enroule.

 .

Le fond de coque, tape sur la mer, en tempête,

Au point d’impressions instables, comme saoul,

Vagues creuses parviendront à faire trempettes,

Aux  chandeliers, donnant  frayeurs  qu’on coule.

 .

Dieu merci le voilier est un bateau, solide et sûr :

Agréable, en basse et haute mer, armé hauturier,

Remonte bon nombre  de rivières, pour mouiller.

 .

Son programme reste complet il endure, assure.

Nous servant de cuisine, restaurant, couchette,

Il assure un confort, grand luxe, par toilettes.

Il est  doté, d’un salon, carré,  bibliothèque.

L’ordinateur sera  sa  seule médiathèque.

 .

Horizontalement le voilier  est  comme

Carquois sur eau,  coque maternelle

Et qui vogue, bien, au gré du flot.

Verticalement voilier est flèche

Mat tendu, sabre paternel,

Fendant la mer avec

Sa quille nue

Étrave

V

.

.

Extensions

.

Cette fois  je délire, je divague, j’hallucine,

Je change totalement d’univers,  encore que

La bulle, ce n’est pas faux pas pour la coincer

Pour l’habiter, ce pendant des jours, semaines,

Voire des mois entiers : on a de quoi s’occuper

Et, quand on est plusieurs, nombre de choses

Et d’idées et de tâches à partager ensemble.

.

La bulle n’est pas nombriliste, solitaire

Bien au contraire, elle sert de cocon

Pour contenir des amis proches,

Des  familiers,   des  activités,

Passionnantes,   passionnées.

.

La cuisine et les repas, la vaisselle

Et le rangement occupe une bonne

Partie du temps, selon un roulement

Ou une répartition mais il faut être prêt

À tout faire, ne pas s’appuyer sur les voisins.

.

Bulle extérieure, en cockpit, arrondi,

Protégé par une capote, sur descente,

Et bulle intérieure  dans sa couchette,

Sans oublier la bulle faite par le carré,

Autant de bulles dans certains voiliers,

Où l’on peut passer son temps à buller,

Pour le moins, à se sentir bien protégé.

.

Un tronc d’arbre c’est certain flotte sur l’eau,

Mais si vous marchez sur lui : tourne, chavire.

.

Vous creusez l’intérieur, vous faites un bateau,

Mais sans quille, dérive : simple jouet des flots.

.

Dès que vous fermerez les hublots et la descente,

Vous vous sentirez comme en bulle coque de noix

.

Et là, deux fois plus isolés du monde environnant,

En cas de tempête vous êtes à l’abri comme radeau

.

Un esquif pour s’esquiver, prendre le large, en liberté,

Où l’on avance, on mange, on bricole, on dort, on rêve.

.

.

212 – Calligramme

 .

VOILIER

Voilier est appartement miniature,

En  raccourci,

Avec un plancher, arceaux, un roof,

Comme toit.

On y fait presque tout à sa manière

Comme chez soi :

Certains font leur seule, dernière

Demeure de vie.

EST COMME

À huit, on se sent surpeuplé,

À six, on est  encore  tassé,

À quatre ……  on est bien,

Et à deux …..  c’est royal.

On passe   jours entiers,

Sans toucher  la Terre :

Besoin de rien de vital.

Voilier,  havre de paix,

Est un bateau de rêve

Et de toute agitation,

Un antidote et trêve.

Un seul jour en mer

Vaut trois sur terre,

Tant  il transforme,

Calme en mystère.

BULLE SUR L’EAU

Un voilier est comme une bulle sur l’eau

Il se déplacera au gré des vents et des flots

Lors navigue, voilier dériveur, tangue, roule

Et une vague qu’il enfourne, parfois l’enroule.

Le fond de coque, tape sur la mer, en tempête,

Au point d’impressions instables, comme saoul,

Vagues creuses parviendront à faire trempettes,

Aux  chandeliers, donnant  frayeurs  qu’on coule.

Dieu merci le voilier est un bateau, solide et sûr :

Agréable, en basse et haute mer, armé hauturier,

Remonte bon nombre  de rivières, pour mouiller.

Son programme reste complet il endure, assure.

Nous servant de cuisine, restaurant, couchette,

Il assure un confort, grand luxe, par toilettes.

Il est  doté, d’un salon, carré,  bibliothèque.

L’ordinateur sera  sa  seule médiathèque.

Horizontalement le voilier  est  comme

Carquois sur eau,  coque maternelle

Et qui vogue, bien, au gré du flot.

Verticalement voilier est flèche

Mat tendu, sabre paternel,

Fendant la mer avec

Sa quille nue

Étrave

V  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

212 4

.

Évocation   

.

En bas,  une  coupe

De coque de voilier,

Et en haut, la  mature

Avec les diverses voiles.

  .

La coque est comme une bulle sur l’eau

à moitié immergée, à moitié hors d’eau

sa quille ou dérive la stabilise très droit

si fait que la forme épouse bien le fond.

.

De la quille au haut de mature,

Tout autant, de l’avant à l’arrière,

Sans parler de bâbord à tribord,

Le voilier est un espace clos.

.

Symbolique 

 .

Le choix de plan de pont,

Et des aménagements intérieurs,

Va définir le style de vie recherché

À bord d’un voilier, selon les goûts

Et le programme de navigation,

Selon êtes « soleil et farniente »

Ou « traversées tous temps »!

.

Après avoir vanté la beauté

Des ponts sans excroissance

Comme sur  bêtes de course

Et constaté  que la première

Adjonction  des  navigateurs

Est une  capote de protection

Ou une «bulle de navigation».

hisse-et-oh.com/articles/20-plans-d-amenagements

.

Descriptif

 .

212 – Voilier est comme bulle sur l’eau

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier /  Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

212 6

.

De la quille au haut de mature,

Tout autant, de l’avant à l’arrière,

Sans parler de bâbord à tribord,

Le voilier est un espace clos.

.

Symbolique 

^

Vrai,

La coque

Supportera les

Diverses contraintes

De type  hydrostatique

Puisqu’elle doit supporter

Le   poids  total   d’un  voilier,

Souvent  inégalement réparti ;

Contraintes     hydrodynamiques

Qui provient  du  choc  des vagues.

Elle est  construite  en bois  pour les

Navires anciens et bateaux plaisance

En acier  pour navires  de commerce,

En aluminium pour navires rapides

En  plastique   pour  de nombreux

Bateaux   de plaisance, voiliers

Composite pour les rapides.

Wikipédia : coque de bateau

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

L’association voilier/bulle est à prendre

Autant au sens propre qu’au sens figuré.

La métaphore  de la bulle  évoque  le repli

Sur soi protecteur, mise à distance autres.

Si l’on est claustrophobe, vaut mieux éviter

Le contraste est fort entre intérieur/dehors.

 .

.

Une robustesse à toute épreuve.

.

Scénario

.

Une bulle extérieure que ce cockpit, très confort et très protecteur,

une bulle intérieure que ce carré, accueillant, douillet et reposant,

sans parler couchette où l’on bulle, à souhait, seul, ou amoureux !

 .

Visuels et textuels >>

211 – Un voilier s’accorde au marin

Visuels et textuels  >>

.

Un

Dompteur

De pleins vents,

Chevaucheur vagues,

Bateau peinant sur fond

Combat sans fin, sans nom.

.

Que la mer devienne tempête,

Et que le ciel se joigne  à la fête,

Et voilà les marins  qui divaguent,

Perdent dernier espoir, fil du temps.

.

Pressés de faire galoper leur monture,

Des jours et des nuits toujours à la dure

Pour atteindre leur premier port, harassé

Fatigues tenaillées de peurs, éberlués.

.

Fin d’agression vent une fois amarrés.

Contents avoir vécu  tant forts moments

La mer les a fort  bousculés tout autant

Qu’elle aura pris soin de les épargner.

Mer voilier  marin  forment beau trio.

.

Ça passe, ça casse  sinon du pot !

Ho hisse et ho  eh matelot !

En haute mer  naviguer !

Connaitre  faut son voilier !

Faut prévoir tout  voire anticiper,

Pas de place  une  pour improviser.

.

Simple brin, infortune, tout casse,

Tout en vrac voire voile se déchire,

Mât tombe bateau, en souffrance,

Et la mer est  soudain un précipice :

Marin aux abois naviguer supplice

Lors le vent forcit,  la mer dérape,

Réduire voilure, dégager le pont

Garder cap, se mettre à la cape

Surveiller   tous les horizons.

.

Attendre,  braver le temps,

Tant, une fois  traversée,

Une tempête… ne vous

Donnera  que l’envie,

Renouez avec la vie

Monde, à l’endroit

Après … l’envers,

Monde   de joie,

Après … l’enfer,

Enfer  des  flots

Vous mettant sur le dos,

Après Enfer de solitude

Jusqu’au plus haut.

.

.

Extension

.

Un voilier s’accorde bien au marin

Tout comme marin s’accorde au voilier :

C’est un couple qui se sent, et qui se ressent,

Dans ses comportements et dans ses éléments.

.

Tout est question préparations, d’anticipations,

D’évitement, de réparation, ça bouge sur bateau

Et parfois autour, et même si cela n’atteint pas,

Cinquante à l’heure, pas de freins sur bateaux,

Autre que celui du moteur qu’il faut inverser,

Changer de cap ou d’amure prend du temps

D’autant si on est sous un spi asymétrique

En lieu et place d’un génois à enrouleur.

.

Les mouvements de l’eau, courants,

Formes de vagues, favorisent ou non

Ou compliquent les virements de bords

Parfois le génois ne passe pas, il faut aller

À l’avant l’accompagner, y compris tempête.

Sans voile ni moteur, le bateau dérive, épave.

.

Si près des côtes on peut espérer être secouru.

En haute mer, c’est plus hasardeux et difficile :

Si trop long : il vaut mieux se débrouiller seul.

.

Petit marin, petit bateau, petite croisière, pensez-vous, c’est faux.

Des voiliers de six mètres cinquante font la course transatlantique.

Mon premier était à peine plus grand  pour faire le tour de Bretagne.

Il est vrai qu’il est plus facile à mener qu’un autre de cinquante pieds.

Les principes et les règles sont les mêmes et ce quel que soit leur taille.

J’en ai vu naviguer  sur bateau de deux mètres : plus petit que marin !

Bon d’accord, il restait accroché au pied du mât, comme sur planche.

On adapte la taille au programme de nav, ou programme à la taille,

Un marin qui ne fait pas équipe avec le bateau n’ira pas très loin.

.

Un voilier s’accorde au marin et réciproquement ;

Un marin prend soin de son voilier, naturellement,

Il en va de sa survie en cas de tempête, gros pépin,

Éviter qu’ils deviennent, tous deux, jouets des flots.

.

Si ce n’est qu’un objet, parmi tant d’autres autour,

Il n’empêche que des liens d’attachement ont cours

Il  n’est pas que sous ses pieds : dans sa tête autant

Ne dites pas du mal de lui, il fait partie de lui aussi.

.

Un marin en mer est un autre homme que sur terre,

Pour rien au monde, vous ne le ferez quitter univers,

Qu’il considèrera comme une ile en océan turpitudes

Tant le désir de prendre la mer est comme habitude.

.

.

Épilogue

 .

Tout voilier, moderne, bien équipé, toilé,

Est le mieux qu’on puisse pour naviguer :

Ergonomie tient place pour s’économiser,

Et de nombreux détails sont bien pensés.

***

Pour autant tout voilier demeure petit,

Pour tout ce qu’il y aura  à embarquer,

En matière de vivres, change, sécurité

Il faut tout bien ranger  et  retrouver !

***

À deux, à six, c’est pas même confort,

À deux, l’on s’étale ; à six, on se gêne,

Respect et consignes sont mots forts,

Sautes d’humeurs vont vers la peine.

***

Pour y vivre comme poisson en l’eau,

Faudra du temps, et parfois des ans :

Marin  et bateau  n’en feraient qu’un,

Si chaque endroit reste sous contrôle.

***

Je ne dirais pas cela, de moi, équipier,

Mais bien  du capitaine, toute sécurité.

Au bateau, n’importe quoi peut arriver,

Il pourrait faire face : marin chevronné.

.

.

211 – Calligramme

 .

Un

Dompteur

De pleins vents,

Chevaucheur vagues,

Bateau peinant sur fond

Combat sans fin, sans nom.

Que la mer devienne tempête,

Et que le ciel se joigne  à la fête,

Et voilà les marins  qui divaguent,

Perdent dernier espoir, fil du temps.

Pressés de faire galoper leur monture,

Des jours et des nuits toujours à la dure

Pour atteindre leur premier port, harassé

 *Fatigues tenaillées    V    de peurs, éberlués.*

***Fin d’agression    O     vent une fois amarrés.***

*****Contents avoir   I    vécu    tant forts moments*****

*******La mer les a    L      fort  bousculés tout autant*******

*********Qu’elle aura   I      pris  A  soin de les épargner.********

********Mer voilier    E      marin  U  forment beau trio.*******

***Ça passe,      R      ça casse    *      sinon du pot !***

Ho hisse        *        et ho       M        eh matelot !

En haute        S       mer        A           naviguer !

Connaitre       *       faut       R        son voilier !

Faut prévoir   A      tout     I   voire anticiper,

Pas de place    C     une  N  pour improviser.

Simple brin,    C    d’infortune : tout casse,

Tout en vrac    O     voire voile se déchire,

Mât tombe ba  R      teau, en souffrance,

Et la mer est    D    soudain précipice :

Marin aux abois  E naviguer supplice

Lors le vent forcit  *  la mer dérape,

Réduire voilure,   dégager le pont,

Garder cap, se mettre à la cape,

Surveiller   tous les horizons.

Attendre,  braver le temps,

Tant,  une fois  traversée,

Une tempête … ne vous

Donnera  que l’envie,

Renouez avec la vie

Monde à l’endroit

Après … l’envers,

Monde   de joie,

Après … l’enfer,

Enfer  des  flots

Vous mettant sur le dos,

Après Enfer de solitude

Jusqu’au plus haut.

 

.

Forme

.

Réduction

.

.

211 4

.

Évocation

.

Un poisson, du genre requin,

On dira presque un sous-marin

Quant à ressembler à un voilier

Marin : il faut bien se projeter !

.

Un voilier très long ressemble à un poisson fin

et même les gros cargos, à un poisson plus gros,

si fait que quoiqu’on dise, la forme épouse le fond.

.

Bon nombre de voiliers auront des formes

De poissons, bien que

Plus fins à l’avant, plus larges à l’arrière, 

Avec longue quille.

.

Symbolique 

.

Chez les peuples indo-européens

Comme d’autres traditions païennes,

Poisson est l’emblème de l’eau, élément

Avec lequel il partage  son aspect symbolique,

Le poisson est  symbole de fécondité, sagesse.

Il est occulte dans les profondeurs des eaux,

Un domaine d’une force sacrée  de l’abîme

Dont il est pénétré.

.

Cet espace aquatique

D’une profondeur insondable est associé

Aux  mystères  de l’inconscient  humain,

Aux pulsions les plus cachées de l’esprit.

les-voies-libres.com/symbolisme-du-poisson

.

Descriptif

 .

211 – Un voilier s’accorde au marin

Alignement  central / Titre courbe / Thème  bateau

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : poisson /  Symbole de fond : poissons

.

Fond

.

Évocation 

.

211 6

.

Bon nombre de voiliers auront des formes

De poissons, bien que

Plus fins à l’avant, plus larges à l’arrière, 

Avec longue quille,

.

Symbolique 

.

Le poisson de I’Indo-Pacifique,

Appelé espadon-voilier ou empereur éventail,

Est espèce de poissons, vivant en océans Indien et Pacifique.

Il est couleur bleu nuit, possède des stries verticales sur les flancs

Et il est considéré comme étant le plus rapide des poissons.

Il peut mesurer jusqu’à 3 m, mais plus généralement

De 1,50 m à 2,50 m pour 30 kg à 40 kg

(100 kg très exception­nellement).

Source : Wikipédia poisson espadon

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Beaucoup de terriens, équipiers,

Disent que c’est très embêtant,

Voilier bouge  tout le temps !

L’on rétorque, simplement,

Ils n’ont pas le pied marin

Ils veulent  se tenir droit,

En bateau, à contrepied,

Et il faut se laisser aller

Acquérir  bons  réflexes,

Et  non  les …  contrarier.

Le plus important n’est pas

De se tenir toujours attaché,

Mais de réagir, et au plus vite,

Moindre mouvement d’instabilité.

 .

.

Faut faire corps avec son bateau

.

Scénario

.

Avec un voilier dériveur intégral, j’atteins toutes les plages de sable

quand la marée sera montée, je reprends le large, peux renaviguer,

je dispose plaisir de barre, allant là où je veux aller, est ma liberté.

 .

Visuels et textuels  >>

209 – Calme plat suite à la tempête

Visuels et textuels  >> 

.

Calfeutrés dans le carré

Ou sur notre couchette,

L’on écoute,  les drisses,

Qui chantent… fouettent

Sur long mât …  qui hisse

Son drapeau  …   tempête,

Nous chavirant   les sangs,

Ou nous  cognant  les têtes.

.

Jetons un œil  sur le hublot,

Un autre sur  l’anémomètre,

Un  troisième œil,  intérieur,

Sur un palpitant,  qui cavale,

Descendant, regrimpant, sec,

Sous ses plus  grosses rafales,

Chaque  heure nous … réserve

Ses instants les plus…traitres.

.

Et puis, soudain, à midi juste,

Le grand calme, plat, revient :

C’est la fin de la féroce tempête

Celle qui nous aura jeté bien bas

Tant les bruits et tant les souffles

Tant les mouvements   de ses eaux,

Ont  fait  place à    un   tout  nouveau

Monde  qui  résonne  fort  de  son repos.

.

Le vent est doux, sensible, chaud, caressant,

Est différent de tempête beaucoup plus violent.

C’est par le contraste qu’on apprécie changement

Plus encore après une grosse tempête sur le devant.

Le vent sait montrer son tempérament, surprenant.

Il souffle rarement de façon progressive et régulière,

Entre brutalement en arène comme un taureau fier,

Se débat furieusement avant de terminer, mourant !

.

Le calme vous ennuie quand le bateau n’avance plus,

Et tempête nous agite, quand le bateau n’arrête plus,

Ainsi va la vie, ainsi vont  longues croisières, en mer,

Sinon mieux vaut  faire le mort, se planquer, à terre.

Mais la vie, c’est aussi, et  avant tout, le mouvement,

Tempête est grand frais et pour autant non ouragan

S’il vaut mieux l’éviter, l’anticiper, ou la contourner,

Faut aussi savoir lui faire front, quand on est cerné.

Avant et après tout, grand calme plat est trompeur,

Pendant, le niveau de vagues de mer, est trempeur.

Le vent aurait-il épuisé : souffles, humeurs, enfers,

Où serait-il parti ailleurs pour dévaster des mers,

La porte d’un paradis serait de nouveau ouverte

Voilier bleu, tranquille, trace sur la mer verte.

.

.

Extension

.

Pendant toute tempête,

Nous laissons radio VHF

 Ouverte   sur  le  canal  16,

Étant  le canal  de  sécurité

Appel aide et détresse en mer.

.

Il ne nous jamais arrivé d’appeler

Ni nous dérouter pour porter secours

À un autre bateau mais nous avons parfois

Servi de soutien technique, et voire psychologique

 À des voiliers plus petits que le nôtre, abritant une famille

Avec des petits enfants et cédant à la panique

.

Quand le carré prenait l’eau

Soit par les hublots

Soit par le roof

Ou le pont, pas

 Assez étanches.

.

Une tempête, avec de gros nuages bas, assombrirait le ciel.

Il rendra la cabine  et carré, pleine d’ombres, d’obscurités.

Il rendra parfois inopérant tous les éclairages électriques.

De nos jours, on dispose de batteries, lampes de secours,

Il fut un temps où seules, une ou deux, lampes tempêtes,

Assuraient, la nuit, une présence et vie à bord du bateau.

En journée, quand la clarté revient, après grosse tempête,

Que le ciel se perce de trouée lumineuse, s’éclaircit un peu

On sait qu’elle est passée, calme plat aura le droit d’exister.

.

Le problème, après une tempête, qui nous a secoué

Dans tous les sens et fait filer le voilier au plus vite,

Est contradictoirement un manque cruel de … vent

Pour le faire bouger, avancer, ne serait-ce que peu.

.

À vrai dire, il y a un certain temps mort entre la fin

De la tempête et le début d’un calme plat… sans fin,

Du fait que vagues continuent à chahuter le bateau

Que les voiles ne sont pas toutes encore remontées.

.

L’ennui commence à poindre en cas de pétole molle,

Au bout d’un temps, n’attend plus que vent revienne,

On se met un coup de moteur pour remonter le moral,

Ou pour au minimum bien tenir le bateau sur son cap.

.

.

209 – Calligramme 

.

Calfeutrés dans le carré

Ou  sur  notre couchette,

L’on écoute   C les drisses

Qui chantent  A  fouettent

Sur long mât   L   qui hisse

Son drapeau     M  tempête,

Nous chavirant  E  les sangs

Ou nous  cognant  *  les têtes.

 .

Jetons un œil    * sur le hublot,

Un autre sur  S  l’anémomètre,

Un  troisième  U  œil intérieur,

Sur un palpitant   I  qui cavale,

Descendant, regrim  T  pant sec

Sous ses plus  grosses  E rafales,

Chaque  heure nous    *   réserve

Ses instants les plus  À  traitres.

.

*******************************

.

Et puis, soudain, à    * midi juste

Le grand calme, plat  T   revient :

C’est la fin de la féroce E  tempête

Celle qui nous a jeté    M   bien bas

Tant les bruits et tant  P  les souffles

Tant les mouvements   È  de ses eaux,

Ont fait  place à  un    T    tout nouveau

Monde qui  résonne  E  fort de son repos.

.

Le vent est doux, sensible, chaud, caressant,

Est différent de tempête beaucoup plus violent.

C’est par le contraste qu’on apprécie changement

Plus encore après une grosse tempête sur le devant.

Le vent sait montrer son tempérament, surprenant.

Il souffle rarement de façon progressive et régulière,

Entre brutalement en arène comme un taureau fier,

Se débat furieusement avant de terminer, mourant !

.

Le calme vous ennuie quand le bateau n’avance plus,

Et tempête nous agite, quand le bateau n’arrête plus,

Ainsi va la vie, ainsi vont  longues croisières, en mer,

Sinon mieux vaut  faire le mort, se planquer, à terre.

Mais la vie, c’est aussi, et  avant tout, le mouvement,

Tempête est grand frais et pour autant non ouragan

S’il vaut mieux l’éviter, l’anticiper, ou la contourner,

Faut aussi savoir lui faire front, quand on est cerné.

Avant et après tout, grand calme plat est trompeur,

Pendant, le niveau de vagues de mer, est trempeur.

Le vent aurait-il épuisé : souffles, humeurs, enfers,

Où serait-il parti ailleurs pour dévaster des mers,

La porte d’un paradis serait de nouveau ouverte

Voilier bleu, tranquille, trace sur la mer verte.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

209 4

.

Évocation

.

En cours de tempête,

On a besoin d’un soutien

Moral, avec lampe-tempête

Jusqu’à notre retour au calme.

.

lampe tempête est faite pour cela

quand rien ne marche plus, elle, si :

de nos jours ce sont piles électriques,

besoin n’est pas de forme mais de fond.

.

Le voilier redeviendra vertical

Comme la lampe et  sa flamme,

Et lors un grand calme s’instaure,

À peine brisé, par notre sillage léger.

.

Symbolique 

 .

La lampe-tempête est

Lampe à pétrole transportable,

Dont la flamme est protégée du vent.

Il en existe deux modèles améliorés,

À recyclage d’air, le type ancien,

À recirculation d’air chaud,

Aujourd’hui abandonné.

Dès lors, modèle actuel,

Recirculation air froid,

Est nettement plus efficace.

Les deux modèles sont à mèche plate,

Avec un verre étant plus ou moins bombé.

Source : Wikipédia : lampe-tempête

.

Descriptif

 .

209 – Le calme plat suite à la tempête 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  météo

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : calme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

209 6

L’image est à changer ici

.

Le voilier redeviendra vertical

Comme la lampe et  sa flamme,

Et lors un grand calme s’instaure,

À peine brisé, par notre sillage léger.

.

Symbolique 

.

Le rectangle horizontal

Amène un sentiment de stabilité,

De calme,  de sérénité,  et  de repos.

Cette forme, symbolique, est  paisible,

Elle rend votre illustration plus statique,

Elle repose sur son grand côté et elle s’étale

Sur l’horizon comme la mer, le panoramique.

Le rectangle horizontal peut aussi donner

Un effet de lourdeur ou de froideur

Dû à sa monotonie.

.

Le rectangle vertical

Inspire la puissance, la force,

Le dynamisme, l’assurance, la grandeur.

Son grand côté le fait apparaître imposant,

Puissant, grand. Il représente

 Également l’Homme.

multi-graf.com/la-symbolique-des-formes

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

La fin d’une tempête est comme

Celle d’un cauchemar, lancinant,

Permettant au corps de se reposer

Et à l’esprit de repenser à un avenir.

 Contraste est parfois si rapide et fort

Qu’on se demande si on n’aurait pas

 Changer de lieu ou même planète

Plus rien ne bouge tandis que

Tout auparavant martelait

Son empreinte sur drisses

Comme chant funèbre.

 .

.

Plat ne veut pas dire platitude

.

Scénario

.

Tempête, orage, se dissipent, soleil se dévoile à en vaincre les nuages,

la mer se remet peu à peu au repos près de la cote où on s’est abrité,

le calme établi : on remet le génois, on retrace notre route au cap !

 .

Visuels et textuels  >> 

208 – Le retour à une mer normale

Visuels et textuels  >>  

.

^

Retour

 Gand calme,

Moment  attendu,

Comme temps de grâce

Après une tempête, vaincue !

.

Mais qu’est-ce une mer normale,

Serait-elle  une mer qui serait étale

Avec de temps à autre, tempête fatale,

Ou au contraire une petite brise banale.

.

La mer immobile  serait d’une platitude

Désespérante et ce  à tous points de vue,

Pour celui qui navigue, durant semaine,

Sans moindre souffle sans moindre vent

Tout autant  qu’une fureur, fort brutale,

Pour  celui qui la subirait un seul jour !

.

Retour à équilibre plus qu’à la normale

Comme pour les marées dites à l’étale,

Pression de la Lune, de l’atmosphère

Agissent comme leviers sur la mer.

.

Qu’est-ce qu’une mer… normale,

Après une très  forte tempête.

Après avoir eu peur mal.

Envie de refaire la fête

Assommé par  vent,

Balloté  par le flot,

Envie  maintenant,

D’un  repos en cadeau ?

.

En fin de ce long vacarme

Qui vient de déposer les armes

Que  faire  d’autre,  et  de mieux,

Qu’admirer  la  beauté  des  cieux.

Notre voilier ne vibre plus son mat,

Ne claque plus ses voiles, ses drisses

Et Poséidon s’en est retourné là-bas

.

 Écouter le chant de sirènes en lice.

J’ai, dans la tête, un tourbillon,

Qui fait encore bruit de fond

Mais,  le  clapotis  de l’eau

Va le remplacer bientôt.

.

Était-ce une illusion

Je ne le croirai pas,

Tant fort branle-bas,

Nous a fait sensations.

.

Si trop de calme nous ennuie

Trop forte tempête nous terrifie :

C’est une lutte se terminant parfois,

Au profit de pleine mer où on se noie.

.

.

Extension

.

Une tempête peut durer une semaine entière

Vous imaginez le temps qui passe, et vous lasse,

Les heures passées à espérer voir temps se calmer :

.

Beau savoir qu’elle va se terminer, on a qu’une envie,

C’est de l’éviter, en rester au port, la regardant dehors,

Derrière sa fenêtre ou au coin d’un bon feu, calfeutrés

En sa maison qui ne craint rien : carapace de tortue.

.

Rien de cela en des voiliers de neuf à douze mètres,

Bien que les naufrages et coulages sont très rares

Et que vous disposez aussi de canot de survie.

.

«Tout ce qui ne nous tue pas nous renforce»

Que de fois  n’a-t-on entendu  dire cela,

À propos d’une épreuve … traversée

Qu’elle soit, physique,  affective,

Sociale,  voire économique.

.

La tempête reste danger

Face à notre fragilité

Naufrage Titanic,

Pour  nous  le

 Rappeler

V

.

Le retour à une mer normale ou le calme après la tempête,

Est comme l’accalmie durable  après un … gros mal de tête.

On se sait trop quoi penser, pour être vivant, on lui fait fête :

On se dit qu’on aura du bon temps  avant qu’elle ne se répète.

Un soleil éclatant et inespéré et un temps, à nouveau, très sec,

Chasse, peu à peu, toutes les traces d’une humidité, suintante !

Lors notre moral repart au beau fixe avec une bière moussante.

Dans nos oreilles, on garde encore le bruit d’un vent, tonitruant,

Mais on l’efface ou le réduit avec notre esprit redevenu chantant.

.

Le calme après la tempête est un soulagement

Mais qui vous laisse comme sensation étrange

D’avoir longtemps lutter contre des tourments

Comme après bataille, sorte de «lâcher prise».

.

Le repos du guerrier alors qu’il n’y a d’ennemi :

Que dame nature en furie qui, à elle seule, obéit

On fait le tour du bateau afin de voir les dégâts,

Et s’il n’y en pas, c’est, de la fête, un branlebas !

.

Car il faudra bien s’en remettre, tout de même :

Une tempête n’a rien d’une sinécure, d’un repos,

Difficile de dormir lors tout bouge, bruits d’enfer

Tête résonne, comme en tonneau, corps flageole !

.

.

Épilogue

.

Quand on évoque le calme

Après la tempête, ce n’est pas

Qu’une métaphore : une réalité,

La vie continue, émotions passées.

***

La première chose qu’on fait en voilier,

Est check-up de ce qui s’est cassé, déformé

Et si tel est le cas, songer de suite à réparer :

En pleine mer, tempêtes peuvent se succéder.

***

Mais s’il n’y a rien à faire en matière de sécurité

Pourquoi pas trinquer à nos âmes sauvegardées,

Le pire n’est pas une forte tempête : un incendie

Qui ravagerait le bateau, bien qu’entouré d’eau.

***

Plus de vent, plus de brusques mouvements,

Plus de bruits, plus d’angoisse : rendus zen

Les vagues nous bercent, un silence règne,

Le temps  est suspendu, un bon moment.

***

 Ce n’est pas qu’on se sente en gagnant,

La mer ne joue pas et n’a d’intention,

Simplement sentiment d’être vivant

Qui domine et persiste longtemps.

.

.

208 – Calligramme

 .

^

Retour

 Gand calme,

Moment  attendu,

Comme temps de grâce

Après une tempête, vaincue !

Mais qu’est-ce une mer normale,

Serait-elle  une mer qui serait étale

Avec de temps à autre, tempête fatale,

Ou au contraire une petite brise banale.

La mer immobile  serait d’une platitude

Désespérante et ce  à tous points de vue,

Pour celui qui navigue, durant semaine,

Sans moindre souffle sans moindre vent

Tout autant  qu’une fureur, fort brutale,

Pour  celui qui la subirait un seul jour !

Retour à équilibre plus qu’à la normale

Comme pour les marées dites à l’étale,

Pression de la Lune, de l’atmosphère

Agissent comme leviers sur la mer.

.

**********************************

.

Qu’est-ce que c’est une mer normale,

Après une très  R   forte tempête.

Après avoir    E  eu peur mal.

Envie de re  T faire la fête

Assommé  O   par  vent,

Balloté   U   par le flot,

Envie   R   maintenant,

D’un    *  repos en cadeau,

En fin  À  de ce long vacarme

Qui vient  *   de déposer les armes

Que faire     U    d’autre, et de mieux,

Qu’admirer     N      la beauté des cieux.

Notre voilier ne   E     vibre plus son mat,

Ne claque plus ses    *    voiles, ses drisses

Et Poséidon s’en est   M   retourné là-bas

 Écouter le chant de  E    sirènes en lice.

J’ai, dans la tête   R      un tourbillon

Qui fait encore   *    bruit de fond

Mais,  le  cla  N  potis  de l’eau

Va le remp  O  lacer bientôt.

Était-ce    R   une illusion

Je ne le    M   croirai pas,

Tant fort    A   branle-bas,

Nous a fait   L    sensations.

Si trop de calme E nous ennuie

Trop forte tempête nous terrifie :

C’est une lutte se terminant parfois,

Au profit pleine mer où on se noie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

208 4

.

Évocation 

.

En bas, un pied de lampe

En haut, la coque de voilier,

Ou encore un vase avec fleurs

Ou piédestal, avec objet d’art

 .

Un pied de lampe s’éloigne, c’est sûr ;

une coque de voilier s’accord, aussi sûr,

au final, si l’on tente une approximation,

les deux formes s’approcheront du fond.

.

Rien de commun entre un pied de lampe

Et une mer calme

La coque d’un voilier ne se renverse plus

 Même gitant très fort.

.

Symbolique 

.

Constituant un substitut au soleil,

Ou un dispositif de mise en valeur,

Les lampes sont très souvent objet

D’appropriations symboliques,

De coutumes et voire, de rituels.

.

Soigner l’abat-jour reste une chose

Mais sans l’élégance du pied de lampe,

Sans son poids, son allure voire sa fonction,

L’abat-jour ne serait pas tout à fait ce qu’il est.

.

C’est l’alliance des deux qui souligne un style,

Apportant la pointe de fantaisie recherchée

Ou au contraire se fondant avec discrétion

Dans une décoration déjà bien soulignée

Par les meubles et couleur des coussins.

Luminaire.ooreka.fr/comprendre/pied-de-lampe

.

Descriptif

 .

208 – Le retour à une mer normale 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

.

Évocation 

.

.

Rien de commun entre un pied de lampe

Et une mer calme

La coque d’un voilier ne se renverse plus

 Même gitant très fort.

.

Symbolique 

.

Le voilier symbolise les

Changements décors,

Les déplacements,

Les   découvertes

De   l’orientation,

Les pensées alertes,

Ou la vision intuitive,

La maîtrise de son destin,

Les décisions les changements

De cap avec les buts visé, révisés.

Dans son ensemble, la carte du voilier

Exprimerait toujours  une transformation

De notre orientation afin d’arriver à bon port.

communicationvisionnaire.com/cartes_intuition

.

.

Corrélation

Fond/forme 

 .

Le pied serait comme coque du bateau

La lampe, le marin, qui s’allume, s’éteint,

Et l’abat-jour, la mature avec peu de voiles.

Avec des objets  qui paraissaient disparates,

On parvient à faire fond / forme qui se tient !

.

Pourquoi d’ailleurs parler d’une mer normale

Quand les tempêtes, vagues le sont tout autant

Ce n’est que par rapport à notre interprétation

Qu’on juge qu’une mer reste praticable ou non.

.

.

Mer calme, vent arrière, au spi

.

Scénario

.

Mer plate sans houle, sans roulis, sans tangage : on envoie le spi :

le soleil nous fait un éclat d’existence, flamboyant, son ciel, de rouge,

les nuages, annonciateurs de pluie, vent, obscurité, nous rattrapent.

.

Visuels et textuels  >>  

207 – Une brève mais forte tempête

Visuels et textuels   >>

.

La

Tempête

Est toujours

Un moment fort,

Où vaut mieux rester

Dedans… que…dehors.

.

À l’abri,  bien au chaud,

Où lors  l’on  se calfeutre,

Tant que l’assaut des vents

N’aura plus rien de neutre !

.

Des fois un Cyclone-Ouragan,

Emporte tout sur son passage.

Tempête vous remue les sangs,

Vous émeut,  vous met en rage.

.

Il vaut mieux …  s’en prémunir,

Que de la braver… pour en finir,

Sachant qu’au moindre faux pas

Elle vous passera de vie à trépas !

.

^

Brève

Tempête,

Mais très forte

Voilier vague monte

Et se vautre en ses creux

Atteignant parfois  sommets

Lors la mer s’agite, se démonte,

Face à de tels spectacles on le sait

Grandes peurs, en nous,  remontent.

.

La vie est ainsi faite, de hauts et de bas,

Mais rien ne dure, si l’on fait le dos rond,

Mer vous remue, elle ne vous détruit pas,

Une tempête tropicale, peut avoir du bon.

.

Si elle vous rejette comme pleine désunion

Le calme reviendra, les esprits, corps lassés

Se panseront et penseront plus à réparation

Qu’à une séparation, toujours, mal négociée.

.

Combien de tempêtes aurai-je  ainsi traversé

Et certaines, à se suivre sans être  découragé

En famille, c’est comme  en bateau  sur l’eau :

La vie est plus belle lors le ciel devient beau :

Lors on l’étale : on la domine, on la négocie.

.

On en discute, on en sourit même  on en rit

Toute tempête réserve   moments très forts

Lors vents contraires soufflent désaccords

Où que l’on soit, en  pleine mer  ou au port

Il n’y aura pas de repos pour celui qui sort.

.

Extension

.

Une brève mais forte tempête

Est comparable à un coup de vent

Qui vous prend toujours par surprise

Couche le bateau, chandeliers dans l’eau.

Ça arrive  quand il y a un gros grain, isolé

Et qui agirait un peu comme une tornade.

.

Le temps de réduire la voilure, déjà passé :

Tout a vibré comme en la cocotte-minute,

Dans le carré, gréement s’est pris à plier,

Un peu, mais pas au point de se casser.

Ça peut se produire  si on est surtoilé.

.

Ce n’est pas notre cas prenant un ris

Anémomètre  à vingt-cinq nœuds,

Deux, dès qu’il atteint les trente.

Les seules fois où l’on s’est fait

Surprendre est…franchisant

Le cap où d’un côté étions

Protégés, et, de l’autre,

Des   plus   exposés

 Un marin avisé

Sent risées

Anticipe

Vite

V

.

Un coup de vent, comme un coup de Trafalgar :

Sans anticipation, le vent  adonne, mais  un  max,

Qui couchera le voilier jusqu’au point… d’enfourner

La plupart du temps, balancier : un voilier se relève,

Mais, il se pourra qu’il  passe, sous un vague, brève,

Il y a alors comme un silence, et qui dure un siècle.

Comme destin, nous sonde, en la mer, qui gronde,

Une tempête est fronde mais n’est pas immonde,

Simplement nous secoue, parfois nous exècre.

.

Il y a les tempêtes plus ou moins fortes

Plus ou moins longues, bien anticipées

Et coups de vent, généralement, courts,

Qui vous prennent, justement, de court,

Et plus vous attendez, plus le vent monte

Il faut stopper le bateau, bloquer la barre.

.

Prendre un ris, à force sept, reste un sport,

À  déconseiller  à  ceux  sans  «pied marin»,

Parce qu’il faut s’attacher à la ligne de survie

Et puis en même temps, tirer le haut de la voile

Qui ne veut plus descendre, toute seule, coincée :

Le tout dans l’inconfort de vent fort et l’humidité.

.

.

207 – Calligramme 

.

La

Tempête

Est toujours

Un moment fort,

Où vaut mieux rester

Dedans… que…dehors.

À l’abri,  bien au chaud,

Où lors  l’on  se calfeutre,

Tant que l’assaut des vents

N’aura plus rien de neutre !

Des fois un Cyclone-Ouragan,

Emporte tout sur son passage.

Tempête vous remue les sangs,

Vous émeut,  vous met en rage,

Il vaut mieux …  s’en prémunir,

Que de la braver… pour en finir,

Sachant qu’au moindre faux pas

Elle vous passera de vie à trépas !

.

^

Brè  B   ve

Tem    R  pête,

Mais très  E    forte

Voilier vague  V  monte

Et se vautre  en  E  ses creux

Atteignant parfois   *   sommets

 Lors la mer s’agite   M  se démonte,

Face à de tels spec   A  tacles on le sait

Grandes peurs, en     I   nous,  remontent.

La vie est ainsi faite  S     de hauts et de bas

Mais rien ne dure      *    si l’on fait le dos rond

Mer vous remue,       *    elle ne vous détruit pas

Une tempête tropi      F     cale peut avoir du bon.

Si elle vous rejette,       O            en pleine désunion

Calme revient, les            R          esprits, corps lassés

Se pansent, pensent          T              plus à réparation

Qu’à une séparation            E                    mal négociée.

Combien de tempêtes          *                aurai-je traversé

Certaines, à suivre     T    sans être     T          découragé

En famille c’est     E     comme bateau    E       sur l’eau :

La vie est plus    M    belle quand le ciel  M     est beau :

Lors on l’étale   P      on la domine, on la  P     négocie.

On en discute  È      on en sourit même   È   on en rit

Toute tempête T    réserve   moments   T   très forts

Lors vents con  E  traires soufflent E  désaccords

Où que l’on soit, en  pleine  mer  ou  au port

Il n’y a de  repos pour celui    qui sort.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

207 4

.

Évocation  

.

Une belle pomme de pin

En bas, coque de voilier,

Et, en haut … une voilure

La  plus  réduit …  possible.

.

Voilier et voilure, avec leurs réglages

sont faits pour affronter des tempêtes :

peu de chance de couler si on se prépare :

ainsi la forme rejoint parfaitement le fond.

.

En une forte tempête, le voilier

Se couche sous vent fort constant

Faut  parfois  réduire  la  voilure,

Et se mettre en fuite, dite à la cape.

.

Symbolique 

Le voilier est un bateau,

Symbole général, complémentaire.

Mettre les voiles, est l’expression qui

Illustre le mieux  le symbole, la voile

Se gonfle  avec  le besoin  de  partir,

Elle est le reflet du départ imaginé.

.

Invitation  à   quitter : peut-être,

Mais  en se rappelant que  l’on

Ne quitte pas  le port sur un

Coup de tête et donc qu’un

Bon voyage se prépare

Souvent longuement.   

signification-reves.fr/

Voilier-voiler.

.

Descriptif

 .

207 – Une brève mais forte tempête 

Alignement  central / Titre droit/cercle / Thème  météo

Forme en pointe/ Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier/  Symbole de fond : voilure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

207 6

.

En une forte tempête, le voilier

Se couche sous vent fort constant

Faut  parfois  réduire  la  voilure,

Et se mettre en fuite, dite à la cape.

.

Symbolique

.

Un voilier enfourne en plein entraînement,

Et en particulier lors sous sa voilure de spi.

D’où l’importance de répartir les poids à bord,

Entre le ballast avant et les 2 ballasts arrières.

.

Lors entraînement, un voilier sous spi enfourne

Devant l’objectif de la caméra et réalise un soleil

Voir la vidéo, impressionnante et très instructive

Pour les passionnés de course au large à la voile.

Modifié, source : actunautique.com/article-video-un-voilier

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

De réduire la voilure du voilier en tempête,

Est plus qu’une recommandation : nécessité.

Votre voilier demeurerait couché sur un flanc,

Laissant fuir trop plein de vent sans, pour autant

Vous faire avancer plus vite. En dehors d’inconfort

Une vague dite scélérate peut  vous faire chavirer

Et lors compte tenu de la surface toilée : couler !

Il y a une voile spéciale tempête : trinquette.

  .

.

Seul à affronter la tempête

.

Scénario

.

Au début, le voilier parvenant à étaler sa voie et filer vite et droit,

mais le vent montant, il s’est couché sur le flanc, il a fallu abattre,

puis réduire la toile, pour être presque à sec de voile et attendre !

 .

.

Visuels et textuels   >>

206 – D’affronter de vraies tempêtes

Visuels et textuels  >> 

  .

Crac et clac,

Que de patatrac.

À la barre, le skipper

En attrape, presque peur,

De voir danger à cette heure.

Le vent fou souffle, par rafales,

.

Les voiles se mettent en ciseaux,

De l’arrière : vent nous  pousse,

Nous faisant glisser sur l’eau,

Lors  la houle,  nous déhale,

Elle fait chasser le bateau.

.

Dur de maintenir un cap,

Veiller à ne pas laisser filer,

Ni loffer ni abattre… à sa guise

Ni empanner pour nous stopper :

À  nous, d’anticiper  grosses risées,

Qui, d’un coup … le feraient  virer :

Virer de bord,  faudra bien le faire,

Mais pas sans notre …permission.

.

Quand le vent le souffle trop fort

Et, dans la mauvaise direction,

Il peut la prendre tout entière

Lors erreur de manipulation.

.

On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,

On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port

On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.

Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,

Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,

Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.

.

Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,

Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,

Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter  sa loi.

Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,

On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,

Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.

.

Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :

Les drisses sifflent et bateau vibre de partout

Voiles flappent  et la barre n’en peut plus :

À nous de tenir cap/vitesse avant tout.

.

Garder bateau droit, réduire toile

Prendre un ris, en grande voile,

Quatre tours dans le génois :

Nous  y  sommes, on y croit.

Le bateau roule, tangue, gémit,

Plonge sous la vague et s’engloutit,

Puis galope avec sa proue… vers le ciel,

Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :

Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,

Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.

.

.

Extension

.

Si fréquente que le beau,

Le bon temps, merci

Et le plus souvent elle débute

Progressivement,

Elle est même souvent annoncée

Même si, parfois,

Elle s’arrête… brusquement.

Et qui ne la craint,

Qui ne l’évite !

.

Mieux vaut être au pied d’une fontaine

Qu’au beau milieu d’une grosse tempête :

C’est l’évidence même,  évidence suprême.

On n’est pas  qu’en jus … dans le chaudron,

Où l’écume bouillonne… de ses blancheurs !

Et si l’on ne se sent pas, en danger de mort,

 On n’est jamais sûr d’avoir raison, ou tort.

Vrai que bruits, sifflements, vibrations

Donnent chair de poule et frissons.

.

Au mot tempête, l’on associera le plus souvent

 Bourrasque, cyclone, ouragan, tornade, typhon !

.

Elle se produit en interaction entre masses d’air

D’un côté, une masse d’air polaire, froid et sec,

De l’autre, masse d’un air marin, plus chaud.

.

Très grosses lames à longue crête en panache.

L’écume produite,  s’agglomère, en larges bancs ,

Et est soufflée dans le lit du vent en trainées blanches.

.

Dans son ensemble, la surface des eaux semble blanche,

Le déferlement en rouleaux devient intense et brutal.

Visibilité réduite, Vagues de 9 à 12,5 m.

Fr.wikipedia.org /echelle_de_Beaufort

.

.

Épilogue

.

Il est devenu rare de nos jours

Qu’un bateau échoue  ou  coule,

Autant qu’abordage et naufrage,

Avec les systèmes de sécurisation.

***

En cas d’une inondation du bateau

Par voie d’eau,  ou  par submersion,

Les secours sont rapides près côtes,

Sauvent des vies, Cross, surveillent.

***

Le pire qui peut survenir au marin,

Est de se faire emporter par vague

Qui déferle en torrent sur le pont,

Même accroché,  il n’y peut rien.

***

Ce qui reste  le plus marquant,

Sont  les bruits … tonitruants :

Toutes nos voix sont étouffées,

On ne parvient pas à se parler.

***

Pas le moment  de  faire le fier,

D’aller braver le vent, à l’avant,

Vaut mieux  se mettre  à l’abri,

Calfeutrés dans un bon carré.

.

.

206 – Calligramme

 .

Crac et clac,

Que de patatrac.

À la barre, le skipper

En attrape, presque peur,

De voir danger à cette heure.

Le vent fou souffle, par rafales,

.

Les voiles se mettent en ciseaux,

De l’arrière : vent nous  pousse,

Nous faisant glisser sur l’eau,

Lors  la houle,  nous déhale,

Elle fait chasser le bateau.

Dur de maintenir un cap,

Veiller à ne pas laisser filer,

Ni loffer ni abattre… à sa guise

Ni empanner pour nous stopper :

À  nous, d’anticiper  grosses risées,

Qui, d’un coup … le feraient  virer :

Virer de bord,  faudra bien le faire,

Mais pas sans notre …permission.

Quand le vent le souffle trop fort

Et, dans la mauvaise direction,

Il peut la prendre tout entière

Lors erreur de manipulation.

POUR

On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,

On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port

On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.

Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,

Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,

Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.

AFFRONTER

Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,

Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,

Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter  sa loi.

Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,

On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,

Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.

DE VRAIES TEMPÊTES

Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :

Les drisses sifflent et bateau vibre de partout

Voiles flappent  et la barre n’en peut plus :

À nous de tenir cap/vitesse avant tout.

Garder bateau droit, réduire toile

Prendre un ris, en grande voile,

Quatre tours dans le génois :

Nous  y  sommes, on y croit.

Le bateau roule, tangue, gémit,

Plonge sous la vague et s’engloutit,

Puis galope avec sa proue… vers le ciel,

Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :

Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,

Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

206 4

.

Évocation  

.

Ça ressemble à une fontaine

Et avec  plusieurs  jets  d’eaux,

En bassin, pour les renouveler,

Et loin de toutes les tempêtes

.

Eaux et tempêtes, c’est plus en mer

qu’en fontaine, c’est sûr, encore que

un jet puissant et variant ressemble

si fait qu’on l’évoque à peu de frais !

.

Quoi de plus paisible, d  plus reposant, 

Qu’une fontaine et jets d’eaux:

Aux  antipodes  des   tempêtes,

Où l’eau pourrait vous faire chavirer. 

.

Symbolique 

.

Au premier abord,

Le symbolisme des eaux

Semble être rassemblement

De symboles contradictoires.

.

Bachelard aura bien montré

Dans «L’Eau et les rêves »,

Combien les symbolisations

Proposés par l’élément liquide

Étaient, demeuraient divergents.

.

À l’eau calme s’oppose l’eau rapide

Comme  en l’étang  et  en la cascade,

Comme  à l’eau lustrale … du baptême

L’eau épaisse, croupissante, limoneuse

Que la poétique d’Edgar Poe  a vite fait

De confondre avec le sang bien rouge.

universalis.fr/encyclopedie/symbolisme-des-eaux

.

Descriptif

.

206 – Pour affronter de vraies tempêtes

Alignement  central / Titre  intercalé / Thème  météo

Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : eaux  Symbole de fond : tempête

.

.

Fond

.

Évocation 

.

206 6

.

Quoi de plus paisible, d  plus reposant, 

Qu’une fontaine et jets d’eaux

Aux antipodes  des tempêtes

Où l’eau pourrait vous faire chavirer. 

.

Symbolique 

.

La tempête dans toutes ses déclinaisons météorologiques

Est souvent significative d’humeurs que nous traversons.

Le climat des rêves symbolise le climat que nous vivons

Dans notre vie familiale ou notre vie professionnelle.

 .

La tempête est le signe d’une mésentente profonde

Et peut-être dévastatrice qui traverse notre vie,

Si c’est sur terre, cette tempête est passagère,

Rapport sera difficile durant cette période.

 .

Si celle est liée à l’élément marin, à l’eau,

Elle est autant issue de comportements

Inconscients, bien plus perturbante.

 .

C’est à notre insu que se déclenche

 Un tel  climat d’une folle passion.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Tempete

.

.

Corrélations

Fond/forme   

.

La tempête a fait couler beaucoup d’encre

Chez les journalistes, les poètes, romanciers,

Fait imprimer de nombreux textes et photos,

Sans compter  vidéos, films, dessins animés,

Sans  pour cela  épuiser, totalement, le sujet,

 Tant elle fait peur  et fascine, simultanément !

.

L’ayant moi-même affrontée plusieurs reprises

Je sais de quoi  elle serait capable si on la néglige,

Question sécurité, question moral,  question délire !

C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui…

 .

.

Tempête au raz de sein

.

Scénario

.

Grosse tempête  ça vous remue de l’eau en écumes et pas qu’un peu.

Phare au raz de de la côte attaqué à sa base et plus haut par les flots.

Ça a marqué l’esprit du peintre au point de coucher son impression.

 .

.

Visuels et textuels  >>