33 -Asilah, sa médina et son port

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Assis, là, à la terrasse d’un café, près de la

grande porte de la médina, on peut couvrir

d’un regard panoramique toute la ville, le port,

la mer et les remparts et voir les touristes

déambuler de toutes parts. Station balnéaire

du Maroc pour les plus riches, pour un peu,

l’été, l’on se croirait à Saint Tropez, hormis,

qu’ici, on ne pratique pas le même prix.

Pécheurs, en leurs étals, en bois, côtoient,

parfois, des trafiquants de drogue, tous

terrains de bon aloi. Ce fort contraste entre

deux vieilles traditions semble hérité d’une

seule et même religion mêlant le respect des

lois aux passe-droits : tout se négocie, même

son destin de vie.  Asilah, bordure de mer, lieu

propice et prospère, clos de remparts étroits,

dépassant tous les toits, est lieu où le visiteur

restera sans souci, peine, effroi, en ses rues et

boutiques où cuirs voisinent plastiques,

lampes éclairent poteries. Murs, peints en

couleurs, s’égayent de blanc nacré. Artistes,

mis en valeur ont, ici, droit de cité. Vos

regards sont envoutés à vouloir contempler

son original arrière-plan : surprenant,

troublant ! La médina d’Asilah, magique,

songe des mille et une nuits, raconte l’histoire

d’un bandit, au sort tragique, bien que l’ayant

conquis. A l’abri de mer tourmentée par ses

hauts fonds, vagues et houles viennent par

l’Ouest à se briser sur l’entrée de son port et

roulent ! Vous êtes là, en père peinards, ancrés

à cette heure entre cent pêcheurs et mille

baigneurs, face à ses remparts, face à sa

majestueuse tour, ornant sa médina blanche et

ronde d’amour. Vous jouissez d’insolente,

authentique, pure tranquillité, pendant des

jours entiers de météo ensoleillée.

.

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Visuel 

.

32 1

.

Nous profitons de la vue mer

d’une partie de remparts d’Asilah,

.

32 2

.

puis de celle d’une rue toute

blanche et bleue de sa médina,

.

32 3

.

bien avant de quitter son port

de pêche, vrai havre de bonheur.

.

.

Une rues des plus colorées

de cette belle médina d’Asilah.

.

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Poème

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Assis, là, à la terrasse d’un café,

Près de la grande porte, de la Médina,

Je peux couvrir d’un regard panoramique

Toute la ville, le port, la mer et les remparts,

Et voir les touristes déambuler de toutes parts.

.

Station balnéaire du Maroc, pour les plus riches,

Pour un peu, l’été, l’on se croirait  à Saint Tropez,

Hormis, qu’ici, on ne pratiquera pas le même prix,

Pécheurs, en leurs étals en bois, côtoient, parfois,

Trafiquants de drogue tous terrains, de bon aloi.

.

Ce fort contraste entre deux vieilles traditions

Semble hérité d’une seule et même religion,

Mêlant le respect des lois et passe-droits,

Tout ici se négocie, même destin de vie.

.

***********************************

.

Asilah,  sise  en   bordure  de  mer,

Est un lieu propice  et prospère,

Entourée par remparts  étroits,

D’où  émerge, parfois, un toit !

.

Est lieu où le passant  restera,

Sans  souci,  sans peine, effroi,

En ses rues,   en ses boutiques,

Où  le cuir voisine  le plastique,

Où ampoules éclairent poteries.

.

Ses murs peints, belles couleurs,

Égayés en outre d’un blanc nacré

Nombre  d’artistes, mis en valeur,

Ayant acquis, ici, leur droit de cité,

Épient regards et des plus envoutés

Restant fixés…à vouloir contempler

Tel tableau original, en arrière-plan,

Toujours surprenant voire troublant.

.

***********************************

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Médina d’Asilah magique,

Songe des mille et une nuits,

Raconte l’histoire  de ce bandit

Qui l’a conquis puis sort tragique.

.

Bien  à  l’abri  d’une mer, tourmentée

Par ses hauts fonds  et ses contre-houles,

Des vagues viennent, par l’Ouest,  se briser,

Sur entrée de son port, vous tanguent, roulent.

.

Vous voici,  en père peinard, ancré, à cette heure

Entre ses cent pêcheurs  ou entre mille  baigneurs,

Face à ses remparts  et face  à  sa majestueuse  tour,

Ornant  sa médina, toute blanche, et ronde, d’amour.

.

Jouissez d’insolente, authentique, et pure tranquillité,

Pendant des jours entiers,  avec  une météo ensoleillée.

.

.

Extension

 .

Faut dire, nous avons été surpris, de voir

Des jeunes entre vingt-cinq et trente ans,

Circuler en 4X4 et frimant tant que tant,

Comme s’ils étaient les caïds du quartier.

.

Et d’où proviennent ces véhicules coûtant

Tout de même : un gros paquet d’argent ?

La concentration de jeunes «fils à papa» !

Qui peut le dire l’assurer, étant étrangers !

.

Il n’empêche qu’Asilah a beaucoup d’atouts

Pour plaire, faire du commerce, surtout l’été :

Un port, une citadelle …une grande médina,

Une grande promenade le long des quais,

Des restaurants … à foison, une plage,

En somme tout ce qui caractérise

Une belle station balnéaire

Avec air d’authenticité.

.

Mais, dis, médina, cœur peint en bleu et blanc comme il se doit,

Grande anse pour s’abriter, quais pour accoster, pas de marina.

Possibilité mouiller à condition de franchir l’entrée en hautfond

Raison pour laquelle, sommes trois à ancrer : dériveur intégral !

Flâner en ruelles de sa médina et puis faire le tour des remparts

Sont purs plaisirs, sans compter promenades le long de sa plage

Asilah ne fait pas parler d’elle pourtant à mes yeux est une perle.

.

À taille humaine et sans grande industrie

Asilah demeure une cité très accueillante,

Où l’on se sert plus à déambuler et à loisir,

D’un café à l’autre entre une glace et un thé.

.

Quelque chose de romantique nous a séduits

Comme accord parfait entre la terre et la mer

Un parfum d’iode, diverses épices, de mystère,

Nous changeant de lieux français trop  …    uits

.

De là, nous quitterons le Maroc, pour Le Portugal

Et reviendrons en Bretagne en notre côte de granit

Avec déjà en tête nouveau départ, nouvelle croisière

Tant l’alternance entre pleine mer et ville nous tente.

.

.

Calligramme

.

Assis, là, à la terrasse d’un café,

Près de la grande porte, de la Médina,

Je peux couvrir d’un regard panoramique

Toute la ville, le port, la mer et les remparts,

Et voir les touristes déambuler de toutes parts.

Station balnéaire du Maroc, pour les plus riches,

Pour un peu, l’été, l’on se croirait  à Saint Tropez,

Hormis, qu’ici, on ne pratique pas le même prix !

Pécheurs, en leurs étals en bois, côtoient parfois,

Trafiquants de drogue tous terrains, de bon aloi.

Ce fort contraste entre deux vieilles traditions

Semble hérité d’une seule et même religion,

Mêlant le respect des lois, et passe-droits,

Tout ici se négocie, même destin de vie.

.

Asilah, sise  en   bordure  de  mer,

Est un lieu propice   et prospère,

Entourée par remparts  étroits,

D’où  émerge, parfois, un toit !

Est lieu  où le passant  restera,

Sans  souci,  sans peine, effroi,

En ses rues,   en ses boutiques,

Où  le cuir voisine  le plastique,

Où ampoules éclairent poteries.

.

Ses murs peints, belles couleurs,

Égayés en outre d’un blanc nacré

Nombre  d’artistes, mis en valeur,

Ayant acquis ici, leur droit de cité,

Épient regards et des plus envoutés

Restant fixés… à vouloir contempler

Tel tableau, original, en arrière-plan,

Toujours troublant sinon surprenant.

.

Médina    A      d’Asilah      N      magique,

Songe       S     des mille et    N     une nuits,

Raconte    I      l’histoire  de    *        ce bandit

Qui l’a      L     conquis et sort    E       tragique.

Bien à     A      l’abri  mer,  tour     T         mentée

Par ses   H       hauts  fonds, contre  *          houles,

Vagues            viennent  par l’Ouest    S      à briser,

Sur l’en   S      trée de son port et vous    O      roulent.

Vous,      A      père peinard, ancré à cette    N        heure

Entre      *      ses cent pêcheurs,  ses mille  bai  *    gneurs,

Face à     M    ses remparts  face  à  majestueuse  P          tour

Ornant     E     sa médina, toute blanche et ronde d’  O     amour,

Jouissez    D      d’insolente, authentique, et  pure tran   R    quillité,

Pendant     I        des jours entiers,  avec  une  météo  enso   T    leillée !

..

.

Forme

.

.

.

Évocation

 .

Peut-être une salière ou poivrier

Mais vu contexte port, un phare 

On peut imaginer une grande tour.

.

32 4

.

Phare imaginaire un port, voilier,

 Et bateau de pêche :

Tout y est pour s’y plaire, à Asilah,

En plus de ses tours.

 .

.Symbolique 

Les phares

Et leur fréquente

Situation isolée ont

Inspiré des imaginaires.

.

Ils sont présents dans la culture

Picturale autant en l’imaginaire

Littéraire et cinématographique.

.

Les phares  maritimes  ont été le

Premier moyen  pour les navires

De repérer les zones dangereuses

Et les ports : aujourd’hui, avec  le

Système GPS, utilisation se raréfie.

.

Ainsi, il y a 1 500 phares maritimes

Encore  en  service  dans  le  Monde.

Wikipédia : imaginaire du phare

.

Descriptif

 .

33 – Asilah : sa médina, muraille, port

Alignement central / Titre dédoublé / Thème   Port

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : Phare / Symbole du fond : Rempart

.

.

Fond

.

Évocation 

.

33 6

.

Phare imaginaire un port, voilier,

 Et bateau de pêche :

Tout y est pour s’y plaire, à Asilah,

En plus de ses tours.

 .

Symbolique 

 .

Parmi tous les bastions et les tours

Les plus spectaculaires représentant

Une place portugaise, existe encore :

La Borj al-Bahr et la Borj al-Kamra !

.

La première avance un peu sur la mer

Et servait à suivre l’arrivée et le départ

De l’approvisionnement et des renforts.

.

La seconde, tour principale  du rempart,

A bien marqué, par son allure imposante,

La médina d’Asilah, que nous avons visité.

Source : le site internet de Wikipédia

 .

Fond/forme 

 .

Entre phare et tour, que de ressemblances

Entre tour et murailles, de vraisemblances

Ici la forme se confond totalement au fond

Et la rime ajoutera ses vers à sa chanson !

.

Centre marchand, station balnéaire, port

Asilah aura plus d’une corde à son arc

Nous en avons découvert un attrait,

Qui  peut  lui jouer  plus   d’un tour :

Trafics de drogues sous le manteau.

.

Que dire de plus sur Asilah sinon que

C’est une station balnéaire très prisée,

Fréquentée par marocains et étrangers,

Nous y avons passé la  semaine, c’est dire.

.

.

Épilogue

.

Asilah, on y serait bien restés, étant assis là :

Mauvais jeu de mots, faut se bouger un peu :

On est pas venu ici en bateau prendre racine.

.

Il est vrai que pour un voilier, c’’est pas facile

D’autant que l’entrée est des plus scabreuses,

Qu’il faut y jeter l’ancre, à défaut de ponton !

.

Cela dit, une fois accosté en utilisant annexe,

La ville est accueillante et des plus plaisantes,

Bénéficiant d’appellation balnéaire attirante.

.

Nous ne nous sommes pas baignés sur plage

Nous nous sommes contentés  de sa médina,

Aux couleurs chatoyantes et de ses remparts.

.

Asilah est plus qu’une destination balnéaire

On y trouve aussi manifestations culturelles

Telles que  festivals, des courses à pied, etc.

.

Et puis il y a les étals de poissons sur le port

Où l’on peut acheter des poissons très frais,

Promenade qui mène de la ville à la plage.

.

Tout compte fait, on ne s’y ennuie jamais,

Sans parler visiter les environs en randos,

Je projetterais bien mon retour, de sitôt !

.

Visuels et textuels  >>

32 – Asilah: ses bateaux, poissons

Visuels et textuels >>

.

Textuel

.

La mer est à deux pas, poissonneuse, la ville

est accueillante, généreuse. Il y règne une

atmosphère de vacances, faisant qu’on se croit

toujours dimanche. Petite et fermée sur elle-

même, autrefois, Asilah est aujourd’hui

ouverte à tout va. S’il n’est pas facile d’y

entrer, en voilier, c’est un vrai plaisir d’y

rester, quand on y est. Il n’y a que trois voiliers

sur ancre. Y ai pourtant coulé tant d’encre.

Y avoir séjourné quatre jours en tout, je me

souviens de tout. Asilah, authentique cité

balnéaire, avec port grand ouvert sur la mer

où bateau de pêche ramène le poisson qu’il

vend sur son quai, bien frais. Les clients

trouvent un peu de tout, selon la marée,

l’endroit, la chance : on ne peut jamais

réserver d’avance. Ici, c’est la mer qui en

décide, c’est tout : un jour, des saumonettes,

roussettes ;  le suivant, des thons ou des

espadons, sans oublier des calamars, des

chinchards bien vidés, préparés, tranchés,

négociés. Les étals de poissons, montés sur

charrettes, après avoir satisfait les clients

d’Asilah, se déplacent pour terminer près la

médina, pour vendre le reste aux touristes

passagers. De la mer au bateau, du quai au

marché, poissons : sitôt péchés, sitôt rendus,

sitôt vendus. Pas de frigos, de camions, de

magasins : tout est écoulé en trois heures,

parfois moins. Asilah fleure de ses folklores et

couleurs, sans parler de ses bateaux, de ses

odeurs de poissons : ce serait péché de ne pas

en manger, vu le mal qu’ils se donnent pour le

pêcher.

.

.

Visuel

.

32 3

.

Le port d’Asilah est une baie

intérieure avec quai et mouillage :

.

32 2

.

avons été impressionnés par les

remparts entourant sa médina,

.

32 3

.

et tout autant que par certaines

de ses rues colorées et fleuries,

.

.

 les abords du côté de la mer

à l’entrée du port d’Asilah.

.

.

Poème

.

La mer à deux pas,

Poissonneuse,

Puis la ville accueillante,

Généreuse.

    .

Où y règne cette atmosphère

De vacances,

Faisant qu’on se croit toujours

Dimanche.

.

Petite et fermée, sur elle-même

Autrefois,

Asilah est, aujourd’hui, ouverte,

À tout va.

.

S’il n’est  pas  facile  d’y entrer,

En voilier,

Quand on y est, c’est un plaisir

D’y rester.

.

*******************************

.

Il n’y a que trois voiliers, sur ancre,

Et pourtant, j’y ai coulé tant d’encre

Lors demeurant quatre jours en tout,

Dès lors que je  me souviens de tout !

.

Asilah est authentique  cité balnéaire,

Avec un port grand ouvert, sur la mer,

Bateaux de pêches ramènent poissons

Les vendant sur leurs quais, bien frais.

.

Les  clients trouveront un peu  de tout,

Selon les marées, selon droits, chances,

Ici, on ne peut jamais réserver d’avance

Ici, c’est la mer qui en décide, c’est tout.

.

Un jour, saumonettes, voire roussettes,

Le suivant des thons  ou  des espadons,

Sans oublier  des calamars, chinchards,

Bien vidés, préparés, tranchés, négociés.

.

*************************************

.

Étals de  poissons, sur  une  charrette,  montée,

Après avoir satisfait des fidèles clients d’Asilah,

Se déplacent  pour terminer  près de la médina,

Vente  de tout le reste, aux touristes, passagers.

.

De la mer, au bateau,  puis, du quai, au marché,

Poissons, sitôt péchés, seront vendus… cuisinés.

Ici, point de frigos, de camions, ni de magasins,

Tout sera écoulé, en trois heures, et voire moins.

.

Asilah fleure de ses folklores, et, de ses couleurs,

Sans parler,  ni de ses bateaux, ni, de ses odeurs,

De poisson, ce serait péché de ne pas en manger,

Vu tout le mal qu’ils se seront donné à les pêcher.

.

.

Extension

.

Qui, mieux que le pécheur,

Saura vanter la rareté, la qualité

Et les goûts des poissons qu’il a péchés.

À force de voir les bateaux, sortir, rentrer,

Chargés de poissons, on s’en est gavé à foison.

.

Au barbecue, c’est bon, autre forme de cuissons.

Lors à ce prix-là, vous aurez tort de vous en priver

Sans intermédiaires le poisson reste à votre portée.

Nous avons vu groupes adolescents, garçons  filles,

Encadrés par adultes, se baigner près  du voilier.

.

Distants, au départ, d’une centaine de mètres,

Plus ils se rapprochaient du bateau et plus

Ils se mélangeaient, en dépit de coups

De sifflets, jusqu’à venir s’accrocher

Bateau, hors contrôle animateurs,

Comme  pour  se  cacher : liberté,

Si tu donnes l’occasion de franchir

Interdit, c’est un plaisir, à l’état pur !

.

Trois couleurs, bleu, blanc, rouge et l’on a fait le tour ou presque

Nous sommes au Maroc bien que couleurs  du drapeau France

Assis là sur le quai, au près des étals de pécheurs, à rêvasser,

Flot d’images traversent la tête, m’emporte avec lui, au loin,

Lors j’imagine passant la retraite en pays de soleil perpétuel

Avec sortie en mer les week-ends pour taquiner le gros poisson

Mais je reste accroché à mon ile, mon point d’ancrage … éternel !

.

Un port, c’est sûr et encore : un quai

Pas d’installation particulière, criée :

Les pêcheurs vendent à même le quai

Voiliers de plaisance peuvent mouiller

.

Remparts, contre mer, impressionnent

Entourant la médina comme un cocon

Dont mes ruelles sont des plus colorées

Et les boutiques des plus achalandées !

.

Le soir le long du boulevard, sur le port,

Animation  bat son plein, chaleur aussi,

Il faut dire qu’Asilah est ville balnéaire,

Que l’on y respire la paix et le…bon air.

.

.

Calligramme

.

La mer

 À deux pas,

Poissonneuse,

La ville est accueillante,

Généreuse.

Il y règne cette atmosphère

De vacances,

Faisant qu’on se croit toujours

Dimanche.

Petite et fermée, sur elle-même

Autrefois,

Asilah est, aujourd’hui, ouverte,

À tout va.

S’il n’est  pas  facile  d’y entrer,

En voilier,

Quand on y est, c’est un plaisir

D’y rester.

A                V………….……

Et il n’y a que       S                 E      trois voiliers, sur ancre,

Et cependant,        I                 N    j’y ai coulé tant d’encre

Lors demeurant     L                 T     quatre jours, en tout,

Dès lors que je        A                 E   me souviens de tout !

H                    *

Asilah est authen      :                 D  tique cité balnéaire,

Avec port grand,      S                 E    ouvert, sur la mer,

Bateaux de pêche     E                S  ramènent poissons

Les vend sur leurs     S                *     quais, bien frais.

Les clients trouvent    *               P    un  peu  de  tout,

Selon les marées, en    B             O  droits ou chances

Et on ne peut jamais    A             I   réserver d’avance

 Ici c’est la mer qui en    T            S   décide c’est tout.

Un jour, saumonettes     E            S  voire roussettes

Le suivant des thons ou   A           O   des espadons,

Sans oublier des calamars U           N    chinchards,

Bien vidé, préparé, tranché X            S      négociés.

.

Étals  de  poissons,   sur  une  charrette,  montée,

Après avoir satisfait  des fidèles clients d’Asilah,

Se déplacent  pour terminer  près de la médina,

Vente  de tout le reste, aux touristes, passagers,

De la mer, au bateau, puis, du quai, au marché,

Poissons, sitôt péchés, seront vendus et mangés.

 .

Ici, point de frigos, de camions, ni de magasins,

Tout sera écoulé, en trois heures, et voire moins.

Asilah fleure de ses folklores, et, de ses couleurs,

Sans parler,  ni de ses bateaux, ni, de ses odeurs,

De poisson, ce serait péché de ne pas en manger,

Vu tout le mal qu’ils se seront donné à les pêcher.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un moulin à poivre et voire à sel,

Une base, une tour, une plateforme :

Un phare probablement, assurément.

.

.

Un phare, bâti sur une roche marine,

Avec tour, plateforme, lanterne

Elle a de quoi éclairer  la sienne, de nuit

En vue de bien rentrer au port.

 .

Un phare à l’entrée d’un part : normal

si ce n’est une balise, voire une tourelle.

 .

 Symbolique 

.

Aujourd’hui,

Avec la technologie

GPS, électronique de bord,

Les grands phares d’atterrissage

Ne sont plus devenus indispensables.

.

Utilisés afin de situer la terre

Il y a encore quelques années

Ils ont,  aujourd’hui,  fonction

Patrimoniale, mais ils  servent

De support pour antenne-relais

Pour réseaux de communication

Maritimes  civils  ou  de  défense,

Notamment des centres régionaux

Opérationnels pour la surveillance

Et de sauvetage,  appelés  (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

Descriptif

.

32 – Asilah : ses bateaux, vente des poissons 

Alignement central / Titre dédoublé / Thème   Port

Forme droite / Rimes égales / Fond associé à la forme

Symbole de forme : Phare / Symbole du fond : Poisson

.

.

Fond

.

Évocation

.

32 6

.

Nous sommes au port de pêche d’Asilah

Lors d’une vente, directe,  sur les quais.

Au barbecue, lorsqu’ils sont bien frais,

Les poissons seront des plus délicieux. 

 .

Symbolique 

 .

Asilah avec port grand ouvert sur la mer

Où bateau de pêche ramène le poisson

Un peu de tout qu’il vend sur son quai,

Frais selon marée, endroit, la chance.

.

Tant ici, ce sera la mer qui en décide :

Un jour, des saumonettes, roussettes ;

Le suivant, des thons ou des espadons,

Sans oublier des calamars, chinchards

Bien vidés, préparés, tranchés, négociés.

 .

Fond/forme 

 .

Un phare aux couleurs blanches et rouges

Qui aide les bateaux à pêcher les poissons,

Et  cela, d’ailleurs, plutôt de nuit, que de jour,

Afin de repérer le port et de revenir sain et sauf

Rimant bateaux, poissons, étal,  vente, cuisson.

.

Ce n’est pas que tout tourne autour du poisson

Mais  il y a quinze bateaux de pêches, divers,

Et trois voiliers de plaisance  au mouillage,

Dont le nôtre, deux équivalents français,

Mais il est vrai : difficile d’y pénétrer !

.

 Asilah  ne dispose pas de phare près de son port

Seulement une tour carrée servant d’amer à terre

Mais qui domine la ville et se remarque de très loin

Et tout comme les remparts blanchis de sa médina,

.

Mais l’entrée du port est petite et non sans risque

Avec notre voilier dériveur nous avons réussi.

Le port d’Asilah, une fois mouillé à l’intérieur

Offre un abri calme et des plus sûrs à tempête

Nous avons sorti l’annexe pour venir à terre,

Au choix, soit du côté ville soit du côté port.

.

.

Épilogue  

.

Asilah, havre de paix, s’il en est

Cité balnéaire à taille humaine,

30 000 résidents, double en été

Demeure un petit port de pêche,

Où poissons sont des plus variés.

.

Avons jeté l’ancre, bassin du port,

Pas de marina, entrée en seuil bas

Mais pas de quoi nous décourager,

Avec le dériveur, de rien, on a peur.

.

Équipières décident de prendre train,

Pour Casablanca, à 300 km  plein sud,

Visitent la grande mosquée d’Hassan II

Avec chance inouïe d’avoir le ciel ouvert.

.

***

.

Pierre et moi, nous contentons de Médina,

Aux couleurs bleues et blanches proche mer,

Lors assis là, à boire le thé, nous avons admiré

 La tour Al Kamra, s’imposant prestigieusement

Entre plusieurs autres  monuments  historiques

.

Dont  les  longs remparts  portugais,  encerclant

 La vieille ville contrastent blancheur de maisons,

 Et entourent la médina s’étendant sur 7 hectares,

Percés de ses  cinq portes, d’époques différentes.

.

***

.

Nous avons visité, aussi,  le Palais de Raïssouli,

Construit au début du xxe siècle par un bandit

Édifice de deux étages devenu centre culturel.

Nos deux équipières : revenues pour assister

Aux événements culturels dits « Moussem ».

Avons terminé sur promenade front de mer

Retour en voilier pour aéroport de Tanger.

.

Visuels et textuels >>

31 – Difficile sortie de la baie de Ceuta

Visuels et textuels  >> 

 .

Textuel

.

Ceuta est une enclave espagnole, tout comme

Gibraltar en est une anglaise. Ceuta dispose

aussi d’une marina moderne, de magasins

achalandés qui n’envient rien aux européens !

Il n’y a pas de monétique là-dedans, que du

géographique et pourtant, en y regardant de

plus près, c’est la vitrine du libéralisme et du

capitalisme clinquants. Nous la quittons, en

voiler, pour Asilah, située de l’autre côté, bien

après Tanger, qu’on peine à rejoindre en une

journée. A quatre heures, nous partons, avec

la marée, quand la nuit est encore toute

étoilée. Bientôt nous attendrons la pointe du

goulet : faudra des heures pour sortir de sa

baie. Scotchés sur elle, trois heures durant,

cette belle baie de Ceuta, on la verra !

Éléments contraires du vent et du courant

s’écoulent : le paysage ne défile pas. De rester

plantés ainsi, en cet endroit, le moteur

poussant et les voiles tirant, nous attrapons le

blues. En ce moment, nous avançons à deux

nœuds et en sommes las ! Sept heures… on

devrait voir Tanger : cette baie de Ceuta,

il faudrait la quitter. On met plus de moteur et

de voilure, mais le voilier renâcle à forcer

l’allure. Huit heures… on grignote la pointe.

A ruser contre un courant de trois nœuds en

face, on gagne en louvoyant au large puis vers

la côte, en contrepointe. Neuf heures … on

quitte la baie de Ceuta. Le courant, moins fort,

devient sournois, le vent, plus fatigué de nous

 combattre, change de sens, cesse de nous

battre. Onze heures … la baie de Tanger,

soupir ! Ceuta n’est plus qu’un lointain

souvenir, sept nœuds pour venir, deux pour

sortir, jamais une baie ne nous aura fait tant

souffrir ! Treize heures …nous virons au cap

d’Aspartel, fonçons, plein sud, vers le port

d’Asilah. La météo et le vent et les courants

sont là, pour nous remettre en confiance,

nickel. Seize heures… nous franchissons la

passe ! Quatre heures de navigation sur place :

ça lasse, mais que d’émotions pour ce départ à

lutter à contre-courant qui nous aura tant

chahutés et chalutés.

.

Visuel scénario

.

31 2

.

Carte marine localisation

de l’enclave de Ceuta.

.

31 1

.

Vue d’enclave espagnole

de Ceuta, au Maroc.

.

31 3

.

Fortifications de défense

navale, à Ceuta.

.

.

Un beau tableau du phare,

d’ entrée de Ceuta.

.

.

Poème

.

Enclave espagnole, Ceuta dispose

De marina et magasins achalandés,

Qui n’envieront rien aux européens.

.

Il n’y a rien de  monétique, là-dedans :

Que du géographique, et bien pourtant

Y regardant de plus près c’est la vitrine

D’un  libéralisme, capitalisme, clinquant !

.

Nous la quitterons, en voilier, pour  Asilah,

Située, de l’autre côté et, bien après Tanger,

Qu’on peine à joindre,  en une seule journée.

.

Quatre heures,  nous partons  avec  la marée

Quand la nuit se montre encore toute étoilée

Bientôt nous atteindrons la pointe du goulet

Faudra des heures …pour sortir  de sa baie.

.

Scotchés, sur elle, trois heures  durant,

La belle baie de Ceuta, tant on la verra,

Éléments contraires du vent et courant

S’écoulent et paysagent ne défilent pas.

.

Six heures, restés plantés en l’endroit,

Le moteur, poussant, les voiles, tirant,

Nous attrapons  le blues  un moment

Avançons à deux nœuds, sommes las.

.

Sept heures, on   devrait  voir  Tanger,

Cette baie de Ceuta, faudrait la quitter

On met plus de moteur et de … voilure

Mais le voilier renâcle  à forcer l’allure.

.

Huit heures, l’on  grignote  une pointe,

En dépit fort courant, vers trois nœuds,

L’on gagne gros, en  louvoyant  un peu,

Au large, vers la côte, en contrepointes.

.

************************************

.

Neuf heures, on quitte la baie de Ceuta,

Le courant moins fort, devient sournois,

Le vent est plus fatigué  nous combattre,

Il change de sens et cesse de nous battre.

.

Onze heures, la  baie  de  Tanger, soupir,

Ceuta n’est plus qu’un lointain souvenir,

Sept nœuds pour venir, deux pour sortir,

Jamais baie nous  aura fait  tant souffrir.

.

Treize heures, virons  le  cap  d’Aspartel,

Fonçons, plein sud, vers le port d’Asilah,

La météo, le vent et les courants, sont là,

Nous mettent en totale confiance, nickel.

.

Seize heures, nous franchissons la passe.

Quatre heures de nav sur place : ça lasse,

Mais que d’émotion pour ce départ, lutte

Contre trois milles de courant … chalutés.

.

.

Extension

.

C’est le lot de navigateurs à la voile

Qu’avoir des vents, courants favorables

Ou contraires  jusqu’à doubler, tripler,

Temps de parcours par vent au près.

.

Il faut choisir entre la  vitesse,

L’efficacité de son déplacement

Et plaisir, adversité de navigation.

.

Déplacement pour cent milles nautiques

Est la journée vingt- quatre heures durant

Où tirer des bords à longueur de temps

S’avèrera des plus épuisants.

.

Avez-vous déjà navigué un mille nautique à l’heure sur un voilier,

Peut-être lors sans vent et fort courant contraire mais trois heures,

C’est  long et démoralisant en voyant le même paysage vous scotcher,

Sans pouvoir rien y faire, comme si l’on était à l’ancre, au mouillage !

Puis  soudain, en passant la pointe et en s’éloignant plus de  la côte,

Aidé sans doute par l’inversion de la marée et un  vent qui adonne

Mais qui tourbillonne,  à nous donner le tournis dans les voiles,

Nous donne l’espoir d’atteindre Asilah avant la nuit tombée.

.

Ceuta : enclave espagnole, face à Gibraltar

Est comme parfum d’Europe pour le Maroc

Place idéale  pour commerce avec l’Afrique,

Autres échanges tant culturels et politiques.

.

Fortifications rappellent points stratégiques

Pour défendre une baie en croissant de lune,

Où nous avons accostés en marina moderne,

Et visité la ville comme si on était espagnols.

.

Après une excursion  pour la ville de Tétouan,

Nous avons quitté le port et avons pris le large

Mais le vent et le courant, étaient contre nous,

Nous avons mis des plombes pour … en sortir.

.

.

Calligramme

.

Enclave espagnole ———————————————————-S

  Ceuta dispose aussi ——————————————————–O

     D’une marina moderne ————————————————–R

         Et de magasins achalandés, ——————————————T

            N’enviant rien  aux européens. ————————————I

                 Y  a  rien  de  monétique, là-dedans : ————————-E

                   Que du géographique, et bien pourtant ——————– *

                       Y regardant de plus près c’est la vitrine ——————V

                          D’un  libéralisme, capitalisme, clinquant ! ————-O

                           Et nous la quittons, en voilier, pour  Asilah, ———-I

                               Située, de l’autre côté et, bien après Tanger, ——-L

                               Qu’on peine à joindre, en une seule journée. ——I

                                  Quatre heures, nous partons avec la marée —E

                                    Quand la nuit se montre encore toute étoilée — R

                                      Bientôt nous atteindrons la pointe du goulet– *

                                        Faudra des heures …pour sortir  de sa baie—*

                                         Scotchés, sur elle, et trois heures   durant —D

                                          La belle baie de Ceuta, tant, on la verra —–I

                                           Éléments contraires du vent et courant —- F

                                           S’écoulent et paysagent ne défilent pas.—- F

                                          Six heures, rester, plantés en l’endroit,—- I

                                          Le moteur, poussant, les voiles, tirant, ——C

                                         Nous attrapons le blues en un moment —– I

                                         Avançons à deux nœuds, sommes las. ——- L

                                        Sept heures, on devrait voir Tanger, ——- E

                                       Cette baie de Ceuta, faudrait la quitter ——-*

                                     On met plus de moteur et de … voilure———*

                                     Mais le voilier renâcle à forcer l’allure. ———D

                                    Huit heures, l’on grignote une pointe, ——– E

                                   En dépit fort courant, vers trois nœuds, ———*

                                  L’on gagne gros, en louvoyant  un peu, ———–L

                                Au large, vers la côte, en contrepointes. ———- A

                              Neuf heures, on quitte baie de Ceuta, ————*

                             Le courant moins fort, devient sournois, ————B

                           Le vent est plus fatigué  nous combattre, ————-A

                         Il change de sens et cesse de nous battre. ————- I

                       Onze heures, la baie de Tanger, soupir, —————-E

                     Ceuta n’est plus qu’un lointain souvenir, ——————-*

                   Sept nœuds pour venir, deux pour sortir, ——————-D

               Jamais baie nous aura fait tant souffrir ! ———————-E

             Treize heures, virons le cap d’Aspartel, ————————*

         Fonçons, plein sud, vers le port d’Asilah, —————————C

      La météo, le vent et les courants, sont là, —————————–E

   Nous mettent en totale confiance, nickel. ——————————U

Seize heures, nous franchissons la passe ———————————T

Quatre heures de nav sur place : ça lasse, ——————————–A

Mais que d’émotion pour ce départ, lutte ———————————–

Contre trois milles de courant, chalute. ————————————-

 .

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Piédestal pour un vase ou statue

Un premier  croissant de Lune,

Une courbe en baie épousant trait

De l’enclave espagnole de Ceuta.

.

31 4

.

 Baie de Ceuta, enclave espagnole,

Au Maroc  en forme croissant de lune

Contrastant le reste de sa côte, mais

Comme tête de pont de l’Europe !

.

Croissant, enclave : ces formes rejoignent le fond

Ville, croissant, enclave, baie, tout serait parfait.

 .

Symbolique 

 .

                        Au XIIe siècle le croissant

                            A été adopté par l’ensemble des Turcs,

                               Souvent accompagné d’étoile, en référence

                                  Au titre l’étoile porté par la sourate 53 du Coran.

                                    Ce n’est pourtant que tardivement, et, sans doute pas

                                    Avant le XIXe siècle, qu’il est le principal symbole Islam.

                                   Le croissant, symboliserait l’aspect re-naissance ou de

                                  Régénération de la Lune, symbole puissance féminine

                                Ou de la nature de la femme tout comme dans

                             Traditions païennes de l’Ouest a toujours

                           Été un des symboles et des motifs

                        Importants du Tantrisme.

                Wikipedia.org/wiki/ Croissant

.

Descriptif

 .

31 – Sortie voilier difficile de la baie de Ceuta 

Alignement central / Titre externe / Thème   Baie

Forme courbe / Rimes égales / Fond associé à la forme

Symbole de forme : Croissant / Symbole du fond : Enclave

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Baie de Ceuta, enclave espagnole,

Au Maroc  en forme croissant de lune

Contrastant le reste de sa côte, mais

Comme tête de pont de l’Europe !

 .

Symbolique 

 .

Une enclave est un territoire,

Entouré par autre entité territoriale

On dit aussi, en termes géographiques,

Qu’une ville ou une région est enclavée

Quand elle est isolée, éloignée de tout

Mais  axe important de transports,

On en parle aussi  pour la Corse,

Vallée alpestre ou pyrénéenne.

Source : site Wikipédia.

 .

Fond/forme 

 .

Si sortir de cette enclave, semble très simple

Mais vent rime aussi avec marée et compliqué,

Et la baie est si grande  qu’on y perd ses repères

Au bout d’une heure, impression de pas avancer.

.

Ca donne le temps de l’admirer et de s’en souvenir

Bercé par le clapot, réveillé changements de bord,

C’est cela aussi naviguer : faire face aux éléments

Elle a une forme rappelant croissant de lune.

.

Une courbe évoque une baie,  ici à Ceuta,

Largement ouverte et avec un grand port

Cette enclave reste convoitée par le Maroc

Comme il se doit : c’est un État dans l’État.

.

La politique et le commerce restent parfois

Contraire au point d’en être contradictoire

Les fortifications restent impressionnantes,

La baie est difficile à remonter  au courant,

Navigation à voile : attention vent, marée.

 .

.

Épilogue 

.

L’enclave espagnole de Ceuta

Est comme une molaire plantée

En bouche du territoire marocain,

En miroir, Gibraltar anglais, en face.

.

Avec celle de Melilla, deux protectorats

Lors  datant du début  du XIXème siècle,

Véritable sas d’entrée migration en Europe

Et autant de commerces, sinon d’influences.

.

Contraste est bien plus fort, établi qu’à Tanger,

Rien qu’à voir  maisons, magasins, européanisés.

Nous avons visité les fortifications  en balustrade :

.

Lignes de défense, fossés, barrages en épi, galeries.

Un système défensif datant de l’époque médiévale

Dont subsistent les bastions de la Coraza Alta,

De la Bandera et des Mallorquinas.

.

***

.

La marina, accessible, moderne,

Au standard européen et suréquipée

Change radicalement de celle de Tanger :

Matière de place, service, confort, propreté.

.

Et  si nous avons mis  des heures  à la quitter,

C’est bien que cette baie est un piège à marée :

 Face aux vents  et  courants contraires, que faire

D’autre que ronger son frein, attendant avancer.

.

Visuels et textuels  >> 

30 – Tétouan, ville maure-espagnole

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Tétouan est située sur côte méditerranéenne,

non loin de la pointe Est, de l’État du Maroc et

possède une histoire pleine des reconquêtes !

Les berbères du Rif, autonomistes de choc, ont

toujours vécu dans l’ombre de sa quête.

Tétouan est comme un oasis entre la

montagne et la mer, regorgeant de vie, de

commerces et d’activités !  Des touristes

affluent de l’Europe pour voir sa vraie culture

et sa vraie richesse dont les locaux se disent

fiers d’en témoigner, tant elles sont

diversifiées. Tétouan est, tout comme Tarifa,

sous influence maure-espagnole, un mélange

de  parfums d’Orient et d’Occident. Toutes

deux sont des villes frontières aux charmes

surannés et envoutants, et qui comparent et

conjuguent toujours leurs écoles. Nous y

admirons de belles traces de son passé, avec

de beaux mélanges d’architectures

empruntées aux espagnols, aux berbères, avec

sa médina, en labyrinthes, non fléchés, et

croisements étroits. A la sortie de ses rues,

gorgées de victuailles, sa ville nouvelle, faite

de ruelles en escaliers, nous fait grimper vers

le somment de sa casbah, ouverte hélas,

uniquement aux invités du roi. L’heure du thé

vert sucré, à la menthe, avec ses délicieux

gâteaux, nous en consolera. Sous les palmiers,

l’ombre est bienvenue, le soleil tape très fort

dans les pays du sud, nuageux dans le nord.

Tétouan nous a séduits par son palais royal.

Tétouan mérite bien notre visite impériale.

Tétouan, près de Ceuta, enclave espagnole,

nous invite à revenir, admirer sa coupole. Sur

sa côte, c’est une toute autre affaire. On y

trouve plages et hôtels à gogo : on se croirait

sur la Costa Brava d’enfer où le soleil brille et

l’argent coule à flot.

.

.

Visuel 

.

30 1

.

La rue-escalier qui nous mène

au château, haut de Tétouan,

.

30 2

.

suivie par la visite de place royale,

étant située en plein cœur de ville,

.

30 3

.

puis un thé vert, pris en terrasse :

souvenirs de cette cité marocaine.

.

.

et divers motifs marocain sur les murs

qui correspondent bien à leur culture.

.

Poème 

.

Tétouan

Est une ville située

Sur la côte méditerranéenne,

Non loin pointe Est de l’État du Maroc,

Aux histoires toutes pleines de reconquêtes.

.

Les berbères  du Rif, autonomistes  de choc,

Ont, toujours, vécu, en l’ombre de sa quête,

Tétouan est oasis, entre montagnes et mer,

Regorgeant de vie, commerces, activités.

.

Nombre de touristes affluent d’Europe

Pour voir sa vraie culture et richesse,

Dont les locaux se diront très fiers,

De témoigner car tant diversifiées.

.

Tétouan est, tout comme …Tarifa,

Sous influences maure-espagnole.

Mélange parfum d’Orient-Occident.

.

Toutes deux sont des villes frontières,

Aux charmes surannés, mais envoutants,

Les comparant, lors conjuguant leurs écoles.

.

Nous y admirons de belles traces de son passé,

Et beaux mélanges d’architectures, empruntés

Aux espagnols, aux berbères, avec sa  médina,

Labyrinthe non fléché et croisements étroits

.

À la sortie de ses rues,  gorgées de victuailles,

Sa ville ancienne, faite des ruelles en escaliers,

Nous fait grimper vers le somment de la casbah

Ouverte  uniquement   hélas, aux  invités du roi.

.

L’heure du thé vert sucré, à la menthe, a sonné,

Avec ses délicieux  gâteaux, sous  les  palmiers,

L’ombre est bien venue, le soleil tape très fort,

Dans ces pays du sud, nuageux  dans le nord.

.

Tétouan nous a séduits  par son palais royal,

Tétouan mérite bien notre visite, impériale,

Tétouan près de Ceuta,  enclave espagnole,

Vous invite à revenir admirer sa coupole.

.

Sur la côte, c’est  une toute autre affaire :

On y trouve  des plages, et hôtels à gogo :

On se croirait sur une Costa Brava d’enfer,

Où le soleil brille et où l’argent coule à flot.

 .

.

Extension

.

Le passage de la frontière pour l’enclave espagnole

De Ceuta où réside notre voilier, est long et délicat.

Le contraste  est fort  entre les deux, un peu comme

Entre Berlin Ouest et Berlin Est, autrefois, sauf qu’ici,

Il s’agit de deux peuples, de deux continents différents,

Sans parler religions, économies, que sais-je encore !

Il est vrai qu’aucune ville ne ressemble à une autre

Pourtant il y règne parfois la même atmosphère,

Le même climat, et bien sûr la même curiosité

Pour ses boniments, ses histoires, ses gens !

Et ceux qui y vivent conservent pleinement

Le sentiment  de former  une communauté

Dont ils sont fiers qui ne leur est pas tiers.

.

Tétouan n’est pas port, si la mer est à deux pas, on ne la sent, ne la

Voit pas

Toutefois un bon nombre de touristes comme nous y affluent pour la

Visiter.

Elle recèle bien des trésors d’architecture, en sus d’un palais et place

Royale.

On y sent très peu l’influence de l’enclave Ceuta espagnole, pourtant

 Proche

Toute la côte entre les deux, est truffée d’hôtels et de marinas et de

Plages !

On ne comptera plus le nombre de palmiers en ville, comme pour

 Ombrager

Et l’ambiance dans les cafés respire du plein soleil et thé vert et

À volonté !

.

La ville de Tétouan est une villégiature

Pour le roi du Maroc l’heure de plein été

C’est pourquoi on y trouve la place royale

Palais offrant, aux yeux, arcades et tours.

.

Sommes montés, par des ruelles  étroites,

Jusqu’en haut de la ville, pied du château,

Sommes descendus pour prendre thé vert,

Sur terrasse à l’ombre des petits palmiers.

.

Sa Médina est classée  Patrimoine mondial

De l’Unesco surnommée la fille de Grenade.

Il faut avouer que ses sept portes en impose

En architecture intérieure dont elle dispose.

.

.

Calligramme

.

Tétouan

Est située sur

La côte méditerranéenne,

Non loin pointe Est  de l’État du Maroc,

Avec histoires toute pleine des reconquêtes.

Les berbères  du Rif : autonomistes de choc,

Ont, toujours, vécu, en l’ombre  de sa quête.

Tétouan est oasis, entre montagnes et mer,

Regorgeant de vie, commerces, activités.

.

Nombre de touristes affluent d’Europe

Pour voir sa vraie culture et richesse,

Dont les  locaux se disent très fiers,

D’en témoigner, tant  diversifiées.

.

Tétouan est, tout comme…Tarifa,

Sous influences maure-espagnole.

Mélange parfum d’Orient-Occident.

Toutes deux sont des villes frontières,

De charmes surannés,  mais envoutants,

Les comparant en conjuguant leurs écoles.

V     I     L     L      E

Nous y admirons de belles traces de son passé,

Avec beaux mélanges d’architectures empruntés

 Aux espagnols, aux ber T     bères avec sa  médina

Labyrinthe non fléché     É      ou croisement étroits

T

À la sortie de ses rues      O      gorgées de victuailles,

Sa ville ancienne, faite      U     des ruelles en escaliers,

Nous fera grimper vers     A      le somment de casbah,

Ouverte uniquement          N    hélas, aux invités du roi.

:

L’heure du thé vert ¤¤¤¤¤  M  sucré à la menthe a sonné

Avec ses délicieux ¤¤¤¤¤¤   A   gâteaux, sous les palmiers

L’ombre est bien ¤¤¤¤¤¤¤   U   venue, soleil tape très fort,

Dans ces pays du ¤¤¤¤¤¤¤   R   sud, nuageux dans le nord.

E

Tétouan nous a ¤¤¤¤¤¤¤¤          séduits par son palais royal,

Tétouan mérite ¤¤¤¤¤¤¤¤      E    bien notre visite, impériale.

Tétouan près ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤      S     de Ceuta enclave espagnole,

Vous invite à ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤       P     revenir, admirer sa coupole.

A

Sur la côte ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤        G     c’est une toute autre affaire :

On y trouve ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤       N       des plages, et hôtels à gogo :

On se croirait ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤      O        sur une Costa Brava d’enfer,

Où le soleil ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤        L         brille et l’argent coule à flot.

E

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un moulin à poivre, voire à  sel,

Si ce n’est un mannequin  féminin,

En tous les cas un minaret pour sûr

Pas européen : mauresque, nul doute.

.

30 4

.

Une belle tour de garde ,minaret,

Autant d’apparat de style maure,

Rappelle les minarets au pied

Des mosquées musulmanes.

 .

Un minaret est tour avec un chapeau pointu

Il rime très bien avec clocher mais musulman

on en trouve de diverses formes mais toujours

au pied d’une mosquée avec une petite tourelle

 .

 Symbolique 

 .

Dans une mosquée,

Minaret est une tour

Élevée dépassant tous

Les autres bâtiments

De  la  mosquée.

.

Au sommet de cette tour

Le muezzin appelle fidèles

Musulmans   à   la prière.

Les minarets  ont la forme

D’un cylindre, mais parfois

De base carrée,  au Maroc.

Il y en a de toutes les sortes,

Sans oublier toutes couleurs,

Le pendant du clocher d’église

Mais décalé, sur un des côtés !

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

30 – Tétouan : une ville maure-espagnole   

Alignement central / Titre droit / Thème   Ouverture

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de la forme

Symbole de forme : Minaret / Symbole du fond : Mosquée

.

.

Fond

.

Évocation 

.

30 6

.

Différentes tours de prières et muezzins

De type marocains

Conforme aux préceptes et aux directives

De religion musulmane

 .

Symbolique

 .

L’architecture traditionnelle marocaine

Héritage de l’histoire artistique musulmane

Marquée par diverses et nombreuses influences.

.

Et alors de nouvelles techniques de constructions

Verront le jour, telles les coupoles, et minarets.

.

La brique, qui triomphait en Andalousie,

Apparaîtra dans les arcs et les piliers. 

.

La culture berbère transmettra

Des innovations orientales

mauresque-immobilier.com/art-mauresque

 .

Fond/forme 

 .

À côté de la résidence d’été du roi du Maroc

Sur la grande place qui rime si bien avec elle.

Tétouan est proche de l’enclave espagnole de Ceuta

Où l’on peut, tout autant,  apercevoir un minaret

Religions, chacun sait, n’ont pas  de frontières.

.

Combien de pays, les nations, régions en ont

Mais l’art mauresque  reste bien unique

Dont le fleuron est place Jamae El- Fna

Datant de la fondation de Marrakech

En 1070-1071, et, depuis ce temps

Elle est le symbole de la ville.

.

Tétouan est à l’opposé de Tanger et Asilah

Bien à l’Est avec comme porte sur l’Europe,

L’enclave de baie et ville espagnole de Ceuta.

Elle n’en conserve pas moins son authenticité.

 .

.

Épilogue 

.

Tétouan est bien plus dans les terres que Tanger

Bien que l’influence espagnole soit plus étayée,

Due à son enclave de Ceuta,  à sa proximité,

Elle demeure  plus authentique,  culturée.

.

De style architectural, royauté, religion,

On y voit les signes d’un islam, passion

La place royale,  les rues, la mosquée,

Restent d’une blancheur immaculée.

.

***

.

Au château, nous sommes grimpés,

Qui domine la ville pour la protéger,

Par une ruelle sombre, pleine d’ombre

Entourés cortège touristes, en nombre.

.

Avons bu un thé vert sur terrasse de café

Une odeur et saveur du Maroc, concentrés

Accompagné d’une pâtisserie des plus sucré

Au gout se gardant en palais reste de journée.

.

Des tours de prières, des muezzins et minarets

En avons aperçus, côtoyés sur tous nos trajets,

La religion musulmane …sans être partisane,

Est présente comme calvaires en  Bretagne.

.

***

.

Pour finir, nous sommes revenus à Ceuta

Non sans avoir entrevu nombre de casbahs,

Comme autant de résidences de cités balnéaires,

Maroc de façade, à géométrie variable, inégalitaire.

.

Visuels et textuels  >>

    

29 – Tanger, un port frontalier, contrasté

Visuels et textuels >>

.

Textuel

.

Un grand port de passagers, avec ferries ; petit

port de plaisance avec de rares voiliers ou

bateaux ; port de pêche, fort de ses vingt

thoniers, contrastent avec un port industriel,

fort de quelques énormes cargos ! Les égouts

qui s’y jettent, rendent ses eaux polluées, bien

qu’elles soient chaudes pour se baigner. Des

chameaux, sur la plage, proposés pour vous y

promener. Tanger est un vrai livre ouvert sur

toutes les cultures marocaines.  Si sa lecture

vous en impose, sachez qu’elle ne sera jamais

vaine, pour qui sait la découvrir, l’explorer,

comprendre ses plaintes, ses joies tout autant

que de les éprouver, entendre. Us et coutumes

sont proches des nôtres : une même langue

rapproche les uns des autres. Tanger s’agrippe

à son rocher, à sa vieille casbah, à ses

remparts, qui ceinturent sa vieille médina.

Au vent de sa chaleur, nombre d’odeurs et

fards, affluent et refluent et cela où que l’on

soit, tôt ou bien tard. Ses rues étroites,

bondées, regorgent d’étalages, vous faisant

croire à sa richesse comme à un mirage tant

ailleurs, c’est le désert, le chômage, la

pauvreté : la plupart des gens ne peuvent rien

acheter. Des couleurs chatoyantes, vertes,

bleues, vous attirent partout  l’œil.

L’envoutement de marchands fait de vous la

proie d’un charme de négociant, au prix

multiplié par trois pour le non-résident. Des

milliers d’objets futiles, bibelots inutiles,

instillent des envies aux passants étonnés de

telle profusion sur quelques mètres carrés,

jusqu’à pendre, à leur porte, nombre d’objets

qui s’empilent. Plus haut, se tient le marché

des fruits et légumes, derrière une porte

dérobée avec des amoncellements incroyables,

ravissant par leurs senteurs de fraicheurs

récoltées. En haut, la place coloniale et le

cinéma Le Riff où des cireurs de chaussures et

porteurs ambulants d’eau proposent leurs

services. Des livreurs collectifs portent tout

sur leurs chariots, si ce n’est sur leurs dos.

.

.

Visuel 

.

29 1

.

 Porte  d’entrée de la médina

de Tanger vue de l’intérieur.

.

29 2

.

Dessin  d’artiste  sur porte

principale médina Tanger.

.

29 3

.

Perspective architecturale,

de rue de la ville de Tanger

.

.

Cour intérieure d’une belle villa

ou le style marocain s’affirmera.

.

.

Poème

.

C’est un grand port pour passagers

Et pour de grands et de larges, ferries,

Ça reste un tout petit port de plaisance

Avec de rares voiliers, bateaux moteurs.

.

Tanger reste aussi petit port de  pêche

S’enorgueillissant  de  vingt  thoniers

Contrastant fort encore, avec le port

Industriel, riche d’énormes cargos !

.

Mais voilà, les égouts qui s’y jettent,

Rendent ses eaux des plus polluées,

Bien  qu’en été, sont  très  chaudes,

Pour baigner  ses pieds, et  le reste.

.

On voit des chameaux, sur la plage,

Être à disposition pour se promener,

Tanger demeure  un  très grand livre

Ouvert sur  toute culture marocaine.

.

Tanger, si ses lectures vous imposent,

Sachez qu’elles ne seront jamais vaines,

Pour qui saurait  la découvrir, l’explorer,

La comprendre, en  ses plaintes, ses joies,

Tout autant que, les  éprouver, les entendre

Us et coutumes  ne sont pas  loin  des nôtres :

Même langue rapproche les uns … des autres.

.

Tanger s’agrippe à son rocher, sa vieille casbah

Et à ses  remparts, ceinturant sa vieille médina,

Au vent de sa chaleur nombre d’odeurs et fards,

Affluent, refluent  que l’on soit très tôt, ou tard.

.

Rues étroites bondées regorgent plein étalages,

Vous font croire à une richesse comme mirage,

Ailleurs, c’est le désert, le chômage, la pauvreté

Et la plupart des gens ne peuvent rien s’acheter.

.

Couleurs  chatoyantes,  vertes, bleues, pourtant,

Vous attirent l’œil  et  l’envoutement marchand,

Fait de vous la proie d’un charme bien négociant

Au prix, multipliés par trois,  pour non-résidents.

.

Partout des milliers objets futiles, bibelots inutiles,

Instilleront leur plein d’envies aux passants étonnés,

Par tant de profusions, en quelques mètres … carrés,

Allant jusqu’à pendre, à portes, objets qui s’empilent.

.

Plus haut se tient le marché des fruits et des légumes,

Se cachant derrière des portes quelque peu dérobées,

Lors, leurs  amoncellements incroyables en volumes

Ravissent par leurs senteurs, fraichement récoltées.

.

Tout en haut, une place coloniale, le cinéma Le Riff,

Où cireurs de chaussures, porteurs d’eau  ambulants

Proposent leurs services,  avec des livreurs  collectifs,

Portant tout sur  leur chariot, si ce n’est sur leurs dos.

 

 

Extension

.

Tanger ne procurera pas

De dépaysement extrême,

On entend parler français

À  tous  les coins  de  rues,

Mais c’est déjà un ailleurs surprenant.

Tanger est la porte économique entre

L’Europe su Sud et l’Afrique du Nord

Que,  seul, un  étroit  goulet  de  mer,

De quelques  dizaines  de kilomètres,

De large sépare comme une frontière

Entre toute richesse et toute misère !

.

Médina Tanger, cœur commercial traditionnel, est vaste, diversifiée

On y trouve presque de tout autant dans ses boutiques que ses rues !

Ses portes sont étroites comme pour préserver l’ambiance mystère.

L’on n’y voit aucune voiture, camion, transport autre que chariots

Tant et si bien on y circule à pied sans danger en foule de clients.

.

Médina pour « vieille ville » en arabe

Située le plus souvent en plein centre

Offre aux marocains comme touristes

Un flot de victuailles, habits, bibelots.

.

On y entre par une porte qui en impose

Et on en sort de même et de l’autre côté

Ses odeurs et ses couleurs se mélangent

Sans compte paroles, musiques, chants.

.

Un lieu où l’on peut encore marchander

Un vêtement, un objet, un tableau,  etc.

Cela peut même durer un certain temps

Au final, acheteur et vendeur : contents.

.

On y trouve des métiers un peu du passé

Tel cireur de chaussures ou porteur d’eau

Mini boutique de quelques mètres carrés

Vous proposants des souvenirs insolites !

 

 

 Calligramme

.

C’est un grand port, pour passagers   et   pour de grands, et de larges, ferries

Et ça reste un tout petit port de   plaisance   avec rares voiliers, ou bateaux,

Tanger reste aussi petit port de   pêche s’enorgueillissant de vingt thoniers

Contrastant fort encore avec son port industriel,  riche d’énormes cargos !

Oui, mais voilà, les égouts, qui s’y jettent, rendent ses   eaux plus polluées,

Bien qu’en été, déjà très  chaudes, pour baigner ses pieds  et tout le reste.

On dispose de chameaux, sur la plage, à disposition pour    se promener.

Tanger demeurera  un grand livre ouvert sur toute la culture marocaine.

.

Tanger, si lecture vous impose,

Sachez qu’elle ne sera jamais vaine,

Pour qui saurait la découvrir, l’explorer,

La comprendre, en   ses plaintes, et en ses joies,

Tout autant que, les       T    *     F      éprouver, les entendre

Us et coutumes ne         A                   R    sont pas loin des nôtres :

Même langue rappro     N                            O       che les uns…des autres.

Tanger s’agrippe à son   G                                  N      rocher, sa vieille casbah

À ses  remparts cein      E                                     T     turant sa vieille médina,

  Au vent de sa chaleur    R                                     A    nombre d’odeurs et fards

  Affluent, refluent que     ‘                                      L     l’on soit très tôt ou tard.

 Rues étroites bondées    *                                    I    regorgent  plein étalages,

Vous font croire à une    E                                É    richesse comme mirage,

Ailleurs, c’est le désert    S                              R     le chômage, la pauvreté

Et la plupart des gens     T                             ¤    ne peuvent rien s’acheter

Couleurs chatoyantes      *                               C    vertes, bleues,  pourtant,

Vous attirent l’œil et      U                                  O   envoutement marchand,

Fait de vous la proie      N              d’un                  N   charme bien négociant,

Au prix multipliés        *              par trois                  T       pour non-résidents.

Partout, milliers         P               objets futiles              R         bibelots, inutiles,

Instilleront plein       O               d’envies,  à des             A      passants étonnés,

Par tant de profu-    R               sions en quelques          S       mètres … carrés

Et jusqu’à pendre     T             à une porte, objets            T       qui s’empilent.

Plus haut, se tient    ¤             le marché  de fruits            É        et de légumes

Se cachant derrière ¤            une porte … quelque           ¤         peu dérobée,

Et là, des  amoncel  ¤          lements,  incroyables             ¤          en volumes

Ravissent de leurs   ¤           senteurs,   fraichement          ¤           récoltées.

Tout en haut, une    ¤             place coloniale, cinéma            ¤           Le  Riff,

Où des cireurs de    ¤              chaussure, porteurs d’eau       ¤     ambulants

Proposent leurs     ¤         services,  avec des livreurs          ¤         collectifs,

  Portant tout sur    ¤             leur chariot, si ce n’est sur         ¤         leurs dos.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Tire-bouchon parmi tant d’autres

Mouton et  cloche avec son battant,

Une très belle porte  toute en ogive,

En enceinte rectangulaire de médina.

 .

.

Sommes devant la porte principale d’entrée

De la Médina de Tanger

Avec son cortège de clients, de commerçants,

Et surtout de touristes !

.

Forme de porte correspond à celle de la médina

Donnant l’impression que la forme rejoint fond

Tant elle nous pousse à y entrer pour la visiter,

Voire faire des achats souvenirs, entre autres.

 .

 Symbolique 

 .

L’urbanisme médinal, inventé au Moyen Âge,

Est souvent considéré comme portant en lui

Les concepts les plus actuels en matière

D’environnement, et ville piétonne

D’architecture …  bioclimatique,

Densité élevée et voire compacité,

Mais faible impact environnemental,

Comme villes médiévales d’Europe, d’Asie.

Les portes de Tanger ainsi que celle de Tarifa

Et de Tétouan, resteront de belles illustrations.

 .

Descriptif

 .

29 – Tanger : un port frontalier contrasté  

Alignement central / Titre méandre / Thème   Ouverture

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de la forme

Symbole de forme : Porte / Symbole du fond : Médina

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Médina de Tanger, parfois appelé un « souk »

Entièrement piétonnes

Regorge de petites échoppes bien achalandées

Commerce local ou culturel.

 .

 Symbolique 

 .

Tanger – Source d’inspiration

Pour des artistes d’horizons différents,

La Médina de Tanger, dont les ruelles blanches

Et les cafés ont vu naître de grandes œuvres littéraires,

Prend des couleurs, sans pour autant perdre de son charme.

.

Carrefour de civilisations, la ville était très convoitée pour

Sa position stratégique : au cours des époques antiques,

Elle a successivement été conquise par les Romains,

Vandales, Byzantins, Wisigoths et les Arabes.

.

Les vestiges français, portugais ou

Espagnols ne manquent pas.

actualités/régional/la-mythique-

médina-de-tanger

 .

Fond/forme 

 .

Une porte  en ogive comme entrée de Médina.

On en trouve centaines au Maghreb et ailleurs

Comme  la signature du monde, culture arabe,

.

Qui rime, de nos jours, avec souks et boutiques,

Loin de nos super  et hypermarchés européens,

Lors on voit la porte, on sait  où l’on est,  entre.

.

Le marché est entouré de remparts protecteurs,

Le mélange  d’influences diverses : européennes

Arabes et voire africaines est voyant, percutant.

.

Tanger porte bien son nom, et tout comme Ceuta

De porte  entre deux continents  méditerranéens.

Et c’est peut-être pour cela que l’on s’y sent bien.

 .

.

Épilogue

.

Une port ouvre sur un ensemble d’univers,

Ferme un univers particulier pour protéger

Le marché intérieur d’incursions invasives.

.

Le cas de la porte de la Médina de Tanger

Complétant ensemble large, sur remparts,

De treize autres, ayant fonction défensive.

.

Porte en ogive, architecture arabe, oblige,

Correspondant à nos portes du Moyen-âge

Comme entrées des villes aux quatre côtés.

.

La médina ressemblera plutôt à un dédale

Avec des ruelles étroites, et petites places,

On ne peut y circuler en voitures : à pied.

.

Les échoppes se poursuivent à l’extérieur,

 Présentent bric à bras d’objet hétéroclites

Qu’’on a coutume de dénommer : le souk.

.

Pour satisfaire à la tradition, touristique,

Culturelle, avons acheté quelques bibelots

Pour nous rappeler  en souvenirs vivants.

.

Ce qui compte le plus, lors irremplaçable,

Est l’atmosphère qui y règne, nous gagne

Son dépaysement nous ouvrant sa porte.

.

Visuels et textuels >>

.

28 – Tanger, un port de vitalité

Visuels et textuels >>

.

Textuel

.

Tanger donne l’impression de grand

grouillement de vies, d’échanges entre des

gens qui vont et viennent entre la plage et la

médina, si ce n’est, entre le port, la ville et la

casbah ! Son port est en zone franche où il faut

montrer patte blanche. Il fait office de tampon

entre Europe et Afrique où l’on sent différence

de fric, assiste aux tentatives vaines

d’immigration d’adolescents ! Lors ces deux

mondes s’affrontent, se répondent, leurs échos

peuvent être rapides ou lents ! La liberté à un

prix à payer pour celui dont toute circulation

n’est assurée ni garantie nulle part : privilège

consensuel qu’on croit naturel lors

socioculturel. Accrochés, à couple, à un voilier

du ponton visiteurs, nous y avons passé cinq

jours à respirer l’odeur de vase sur eaux

recouvertes de détritus. Nous découvrons au

matin, un paysage indescriptible de pollution.

Attenant le contrôle permanent de

chargements des camions en partance pour

l’Espagne, ou pour la France, voire ailleurs,

fond du port, la noria de bateaux de pêches

pour poissons, accouplés les uns aux autres,

s’accrochent là : un vrai tas ! Un bateau-

poubelle, lui-même poubelle-bateau,

s’applique à repêcher les objets qui

l’intéressent pendant la journée. Dès le

lendemain, il y en a autant, voire plus, et à

gogo. Des claques de bruits de moteurs de

pêcheurs viennent y ajouter leurs chœurs.

Fortunément, notre séjour nous a été rendu

agréable par des gens aimables, par des visites

inoubliables. En dépit d’un vent d’est, chaud,

sec, permanent, nous avons apprécié notre

place dans ce port tangent. Nombre

d’employés et policiers, gendarmes, douaniers,

œuvrent pour tout contrôler ! Français sont les

bienvenus ; immigrés et natifs, moins.

Difficile, de nous fondre en foule ! Notre

départ libère la place disponible au ponton :

le nouvel arrivant devra s’en contenter,

chanceux, étonné de pouvoir s’amarrer, en

cette mare, nasse, offrant en échange, une

porte directe au centre de Tanger. Échoppes

des commerçants fourmillent.

.

.

Visuel 

.

28 1

.

L’entrée  du  Port  de  Tanger,

entre ses deux grandes digues,

.

28 2

.

 nous dévoile son port de pêche,

rempli de ses bateaux entassés

.

28 3

.

tout  au  fond  et  amarrés  face à face

et pour un meilleur gain de place !

.

.

Une peinture sur la baie de Tanger,

exposant ses animations et activités.

.

.

Poème

.

Tanger  me donne un sentiment

De grands grouillements de vie,

D’échanges entre diverses gens

Qui vont  et puis  qui viennent,

Entre  la plage … et la médina,

Si ce n’est … tout simplement,

Entre le port, la ville, casbah !

.

Le port  est  une zone franche,

Il faut montrer  patte blanche :

De fait, il fait office de tampon,

Entre continent Europe Afrique

Où l’on sent la différence  de fric,

L’on assiste aux tentatives vaines,

D’immigration, adulte, adolescent.

.

Mondes s’affrontent,  se répondent

Échos sont très rapides ou très lents,

Liberté aura un prix à payer pour qui

Dont la circulation ne sera, nulle part,

Ni garantie,  assurée, même  protégée !

La liberté reste un privilège consensuel,

Même si on pourrait la croire  naturelle,

Elle ne serait, de fait, que socioculturelle.

.

Accrochés à couple au dernier voilier du seul ponton visiteurs,

Nous y avons passé cinq jours, en respirant forte odeur de vase,

Sur eaux, recouvertes de détritus, comme d’autant d’emphases,

Chaque matin, découvrons paysage d’indescriptibles pollutions.

.

Attenant le contrôle, permanent des chargements des camions,

En partance pour l’Espagne ou pour la France et voire ailleurs,

Au fond du port, la noria de bateaux de pêches pour poissons,

Accouplés, les uns contre les autres, forment comme  un tas.

.

Bateau-poubelle et lui-même poubelle-bateau,  s’applique

À repêcher des objets l’intéressant, durant toute journée,

Le lendemain, il y en a autant voire plus à gogo, clique,

Moteurs de bateaux de pêcheurs ajoutent leur chœur.

.

Fortunément notre séjour nous a été rendu agréable

Par des gens aimables, par des visites inoubliables :

En dépit d’un vent d’est, chaud, sec, et permanent,

Avons apprécié  notre place  dans ce port tangent.

.

Étonnamment, bon nombre d’employés policiers,

Gendarmes, douaniers  œuvrent  pour contrôler,

Français sont les bienvenus, immigrés ou natifs,

Difficile pour eux, nous, de se fondre en la foule.

.

Notre départ, la place disponible au ponton, libère

Un nouvel arrivant devra s’en contenter,  chanceux,

Étonné de pouvoir s’amarrer, en cette mare et nasse,

Offrant en échange, porte directe au Centre de Tanger.

Des échoppes de commerçants grouillent et fourmillent,

Où l’on pourra encore faire des affaires, en marchandant.

.

.

Extensions

.

Entre centre et périphérie,

Autant de visages dévoilés,

Ici, les souks, là, boutiques,

Et plus loin, supermarchés.

Tanger, où  tout  s’éparpille,

Tanger où temps se gaspille :

Pressés : prenez  un taxi bleu,

À sept dirhams chaque course,

Cela ne grève pas votre bourse !

.

Un port multifonctions, pour industrie de la pêche et tourisme,

Pour courrier et fret, vers l’Espagne, nombre d’autres destinations,

D’où ces cloisonnements entre plage, ville, port cargo terminal ferry.

Nous avons eu de la chance d’accoster dans sa petite marina, chargée.

Possible que la capitainerie ait apprécié notre voilier  4×4 des mers !

Ce port fait cohabiter de façon harmonieuse, tradition modernité

Parce porte reliant le nord du continent Africain à Europe sud.

.

Chance, nous avons une place au port en triple

Le maitre des lieux a été sensible à notre bateau

Il voudrait le même  et il s’empressera à le visiter

Il n’y a qu’à lui offrir un cadeau et le tour est joué.

.

En face de nous à une trentaine de mètres à peine

Bateaux de pêche s’entassent  comme en grappes

Entre deux, sorte de radeau ramasse des ordures

Qui vont et qui reviennent, fonction de la marée.

.

.

.

28 – Calligramme

.

Tanger  me donne un sentiment

De grands grouillements de vie,

D’échanges entre  diverses gens

Qui vont  et puis  qui viennent,

Entre  la plage … et la médina,

Si ce n’est … tout simplement,

Entre le port, ville, et  casbah !

Le port  est  une zone franche :

Il faut montrer  patte blanche !

De fait, il fait office de tampon,

Entre continent Europe Afrique

Où l’on sent la différence de fric,

On assiste  aux  tentatives vaines,

Immigration,  adulte,  adolescent.

Mondes  s’affrontent / se répondent

Échos sont  très   rapides / très  lents.

Liberté a un prix à T    payer pour celui

Dont la circulation  A   ne sera nulle part

Ni garantie, ni ass   N  urée, ni protégée !

La liberté est un pri  G    vilège consensuel,

Bien qu’on pourrait    E     la croire naturelle,

Elle ne sera, en fait,     R    que socioculturelle.

 *

Accrochés à couple au dernier voilier  P         du seul ponton visiteurs,

Nous y avons passé cinq jours en resp   O     pirant de l’odeur de vase,

Sur eaux, recouvertes de détritus, com  R     me d’autant d’emphases,

Chaque matin, découvrons paysages   T       d’indescriptible pollution.

Attenant le contrôle, permanent      *     des chargements des camions,

En partance pour l’Espagne       D      ou, pour la France, voire ailleurs,

Au fond du port, noria        É        de bateaux de pêches pour poissons,

Accouplés, les uns           B          contre les autres, forment comme tas.

 Bateau-poubelle           O            lui-même poubelle-bateau,   s’applique

À repêcher les            R              objets l’intéressant, pendant la journée

Le lendemain           D              il y en a autant voire plus, à gogo, clique

Des moteurs             A              de bateaux pêcheurs ajoutent un chœur.

Fortunément             N                notre séjour nous a été rendu agréable

Par des gens                 T                aimables, ou des visites inoubliables,

En dépit d’un                 *                  vent d’est chaud, sec et permanent,

 Avons apprécié                                 notre place dans ce port tangent.

 Étonnamment, bon                 E                 nombre d’employés, policiers,

 Gendarmes, douaniers                 *                     œuvrent pour contrôler :

Français sont les bienvenus                 V                    immigrés ou natifs,

Difficile pour eux, nous, de se                      I               fondre en la foule.

Notre départ la place disponible au                  T                ponton libère

Un nouvel arrivant devra s’en contenter                 A              chanceux,

Étonné de pouvoir s’amarrer, en cette mare            L                et nasse,

Offrant en échange, porte directe au Centre           I              de Tanger.

Échoppes des commerçants grouillent et            T               fourmillent,

Où l’on pourra encore faire des affaires           É         en marchandant.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

 Au cap d’Aspartel près de Tanger.

Fort et phare  qui se superposent

Vase avec son bouquet de tulipes :

.

.

L’on dirait une fort de garde

Son fort dessous, tout est carré,

Ô combien rassurant  et  solide :

Ce n’est rien autre qu’un phare.

 .

La forme, pour sûr, n’évoque pas Tanger

Mais phare et fort sont bien des symboles

 Lui correspondant, pour une grande part

On s’attend à trouver ce genre d’édifices

Pour protéger et éclairer, port, et ville !

 .

Symbolique 

 .

C’est un bâtiment solide,

Bien gardé et surtout difficile d’accès.

C’est la sécurité qui prime pour fort maritime,

Plus que pour la maison ou le manoir, château.

.

C’est un symbole de protection, et qui ira au-delà

De celui  de la maison privée, est d’ordre national.

.

Protection exacerbée, allant provoquer isolement

Pas comme en un phare ou il n’y a qu’un gardien,

Alors qu’en fort, parfois, une garnison entière.

.

Descriptif

 .

28 – Tanger, un port débordant de vitalité 

Alignement central / Titre méandre / Thème   édifice

Forme droite / Rimes variées / Fond approché de la forme

Symbole de forme : Fort / Symbole du fond : Phare

.

.

Fond

.

Évocation 

.

28 6

.

Un phare  schématisé ici avec sa tour

Sa plateforme, sa lanterne  tournante,

Au sens figuré, Tanger serait un phare

Pour le Maroc voire au-delà, l’Afrique.

 .

Symbolique  

 .

L’image du phare garde son importance

Dans notre univers purement symbolique :

Sa verticalité  en fait  un symbole phallique,

Un signe de force génératrice et de vigilance.

.

Son élévation  dépasse  la condition humaine,

Elle s’érige  de la mer, considérée  comme lieu

Des naissances, et voire, des transformations,

Et le phare assure aussi sa source de lumière

Rassurante, protectrice, près des dangers.

source : d’inspiration personnelle sur site

 .

Fond/forme 

 .

Un phare reste un phare mais ici on voit

Qu’il signale l’entrée d’un Port de Tanger,

Étant loin d’être goulet,  pas plus que rade

Lors nous y sommes entrés, jusqu’au fond,

Pour nous accrocher au … ponton visiteur.

.

Quoi de plus commun, de plus connu qu’un phare

Et pourtant il n’y en aura pas deux qui se ressemble

Chacun  aura ses particularités voire sa personnalité

Et il en serait de même, pour  chaque ville, port, cité,

Exemple, Tanger, à la fois africaine, occidentalisée

Une véritable plaque tournante pour passagers

Tout autant que pour marchandises et visas.

.

Tentatives d’embarquements clandestins

Repoussées sous nos yeux par policier.

Tanger est une ville frontière sans l’être 

Géographiquement, mais par son trafic

Tant de passagers que de marchandises

Est considéré comme porte de l’Afrique.

.

.

Épilogue

.

Tanger est une ville, un port, une porte

Entre deux continents, européen, africain,

Importante, essentielle, mais, pour le moins,

Contrastée pour ne pas dire paradoxe cohorte

.

Ce n’est la ville la plus représentative du Maroc,

Tant, entre le nord et sud, se fait sentir, vrai choc

Tant on y sent comme un parfum de dépaysement

Parfumé odeurs de thé, épices d’assaisonnements.

.

Nous avons pratiqué, en premier, un restaurant,

Pour sûr, le tajine est un plat des plus succulent

Mitonné de curcuma, cannelle Ras el Hanout,

Lors le coucous, de coriandre, piment doux,

Sans oublier : cumin, piment, harissa,

Donnant du piquant  à  un tel plat !

.

En second avons visité la Médina,

Et flâné dans les souks en bordel

D’étals toutes sortes de modèles

Dont nous avons fait grand cas.

.

Pour finir, nous voilà sur plage

Maillot bain, européen, féminin

Bikini  contre  burkini … l’on  dit !

Transparence, opacité, de quel côté ?

.

À notre bateau, en fin du jour, revenant

Les yeux pleins d’images et de sensations :

Impressions d’être à la fois proches/distants

Des marocains que, la première fois, visitions.

.

Visuels et textuels >>

27 – Trafalgar : goulet de Gibraltar

Visuels et  textuels   >> 

.

Textuel

.

C’est vrai que nous sommes en plein goulet de

Gibraltar, non loin de Trafalgar ! Mais c’est

mal nous connaître, nous, marins sans filets,

en vents, contre-courants ou, sans vents ni

courants. On avance, on s’accroche, on

bataille, on repart et l’on arrive à bon port,

fourbus mais en fiers combattants. C’est le jeu

permanent du chat et de la souris : quand le

vent adonne, viens donc voir ici ; quand le

vent abandonne, il nous apostrophe, tant et si

bien, que l’on part au lof et qu’au final, l’on se

dit « bof » chaque fois qu’il nous force à un

grand écart de barre, pour prendre de la

vitesse et tenir le cap : c’est une vraie bagarre !

Démarrés vent de travers, nous finissions au

près, tandis que celui-ci forcissait au grand

frais. Nous naviguions en sus à contre-courant

au point qu’il nous a pris deux nœuds,

Soudain, plus de courant, plus de vent, mer

étale, pétole molle : on est mort, on est foutu !

La voile flape et le gouvernail ne répond plus.

Nous désespérons de finir la traversée quand,

doucettement, le vent se rend incertain

d’allure, tour à tour forcissant, mollissant,

Tourbillonnant. Lors on réduit,  on augmente,

on règle la voilure et on attend, inquiets, qu’il

adonne. Courage matelot, au prochain port,

une femme t’attend, ne mollit pas, donne fort,

si tant est qu’un mât de voiler masculin tire

une coque au dessin féminin. Que dire encore

de la force du courant, que dire de plus de

l’instabilité du vent : le premier tient de

l’homme, le second imite parfois la femme.

Trafalgar ou non, goulet de Gibraltar, son

courant vous démonte, tandis que son vent

vous remonte : il tentera de vous faire

sombrer, tôt ou tard.

.

.

Visuel 

.

27 1

.

Lors on observe une carte marine

de ce fameux détroit de Gibraltar,

.

27 2

.

l’on comprend mieux les problèmes

de frontières qu’il y a entre continents

.

27 3

.

et que le rocher de Gibraltar restera

sa très bonne sentinelle, anglaise.

.

.

.

Fameuse Colonne Nelson à Londres

en souvenir de cette bataille.

.

.

Poème

.

Vrai, nous sommes, plein goulet

Gibraltar, non loin de Trafalgar.

Mais, c’est mal  nous  connaître,

Nous, purs  marins, sans  filets !

En vents et en contre-courants,

Où, sans vents,  sans courants,

On avance,  et on s’accroche.

On bataille, puis on repart,

Et l’on arrive  à bon port,

Fourbus et combattants

C’est un jeu permanent

Du chat et de la souris,

Quand le vent  adonne,

Viens donc me voir ici.

Quand vent abandonne,

Nous apostrophe autant.

Si bien que l’on part au lof,

Qu’au final, l’on se dit : «bof»

Chaque fois  qu’il nous force à un

Grand écart de barre  pour prendre

De la vitesse, et tenir  le cap : bagarre.

 

Démarrés, vent de travers, finis, au près,

Tandis que celui-ci forcit et au grand frais,

Naviguons, complètement, à contre-courant,

Au point que deux nœuds et vite, il nous prend

Et puis, soudain, plus de courant, plus de vent,

La mer étale devient pétole molle, on est foutu

La voile flape et le gouvernail ne répond plus.

Nous désespérons de finir la traversée quand,

Doucettement,  ce vent fort, et incertaine allure,

Tour à tour, forcit  puis mollit  puis tourbillonne.

On réduit, puis on augmente, on accorde la voilure

On attend en scrutant le vent, inquiet, qu’il adonne.

Courage matelot s’il est vrai que dans prochain port

Ne mollit pas, une belle  femme  t’attend, donne fort

Si tant est  qu’un mât de  voiler est bien   masculin

Tire une coque aux traits, dessins très  féminins.

Que dire encore, de cette  force du  courant,

Que dire, autant, de l’instabilité  du vent :

Que tout premier tiendrait de  l’homme

Ou que    second imitera     la femme.

Trafalgar ou non, goulet Gibraltar,

Par son courant,  vous démonte,

Et par son vent vous remonte,

Vous sombre … tôt ou tard.

.

.

Extension

.

Vents et courants cherchent-ils vraiment

À nous sombrer en ses flots, avec nos désirs,

Nos joies, nos combats, nos folies, tôt ou tard ?

Ici, nous n’avons : ni guerre, ni flotte de matelots,

Nous ne sommes pas en plein conflit avec des anglais,

Seulement avec la mer et parfois avec nous-mêmes !

Il existe des voiliers  aux voilures  qui se déhalent

Facilement, au vent léger, mais, c’est loin d’être

Le cas pour notre bateau en aluminium lourd.

Il a besoin, au minimum, vent de force deux

Pour enfin commencer à se bouger… un peu.

Nous n’utilisons le moteur qu’en cas de retard

Pour un rendez-vous ou de fermeture de porte

Du port ou en cas d’une météo calamiteuse.

Le moteur ne nous sert qu’en secours,

En recours, lors manque de vent.

.

La Porte de la Méditerranée est dotée du fort de Gibraltar, d’un coté,

De fortifications maritimes de l’autre, enclave espagnole  de Ceuta

Tout autant couloir reliant, par bateaux, immenses continents,

Y a l’histoire connue de tous, de bataille symbole de Trafalgar

Puis autres naufrages de cargos, dus aux tempêtes, accostages.

On imagine la force du courant, qui entre et sort, entre ces mers,

Le trafic des bateaux, dans deux sens qui se croisent en permanence..

.

Les anglais se souviendront encore longtemps

De la fameuse bataille de Trafalgar avec Nelson

Dont la colonne s’érige  plein centre  de Londres

Et dans d’autres grandes villes comme Montréal

Une histoire de sautes de vent, de fautes de vent

La marine française, acculée en un fond de baie,

Malgré supériorité en nombre aura dû se rendre

Événement et tactique auront inversés conquête.

Il ne reste rien aujourd’hui, le rocher de Gibraltar

Demeure et pointe sa silhouette de chien de garde

Au plus étroit du goulet, assure présence anglaise.

Lors, en face, Ceuta, assure sa présence espagnole.

Monde à l’envers, s’il est, l’errance d’une Histoire,

Ça ne fait pas problème, nous battons contre vent,

Qui tantôt nous adonne et tantôt nous abandonne

Serons-nous contraint de fuir, de finir, au moteur.

Il n’y aurait pas que Trafalgar qui serait un piège,

Tout le détroit en est, par son courant et son vent,

Plus fort, puis instable puis tournant, puis absent.

On aurait bien besoin d’une fiole de poison violent

Pour calmer les ardeurs sinon fureurs de Neptune

Tanger en en vue, or avons dérivé avec le courant,

Il faut désormais le remonter, pour atteindre port

Ce n’est pas mince affaire, à la voile, et aux bords !

Espérons trouver  une place  au fond du vieux port

On nous a prévenus, faut négocier avec diplomatie,

Ça dépendra d’humeur du maitre de la capitainerie.

.

.

 Calligramme

.

Vrai, nous sommes, plein goulet

Gibraltar, non loin de Trafalgar.

Mais, c’est mal  nous  connaître,

Nous, purs  marins, sans  filets !

.

En vents et en contre-courants,

Où, sans vents,  sans courants,

On avance,  et on s’accroche.

On bataille, puis on repart,

Et l’on arrive  à bon port,

Fourbus et combattants

C’est un jeu permanent

Du chat et de la souris,

Quand le vent  adonne,

Viens donc me voir ici.

.

Quand vent abandonne,

Nous apostrophe autant.

Si bien que l’on part au lof,

Qu’au final, l’on se dit : «bof»

Chaque fois  qu’il nous force à un

Grand écart de barre  pour prendre

De la vitesse, et tenir  le cap : bagarre.

Démarrés, vent de travers, finis, au près,

Tandis que celui-ci forcit et au grand frais,

Naviguons, complètement, à contre-courant,

Au point que deux nœuds et vite, il nous prend

Et puis, soudain : plus de courant, plus de vent !

La mer étale devient pé    G    tole molle on est foutu

La voile flape et le gouver        O    nail ne répond plus.

Nous désespérons  C     de finir    U  la traversée quand,

Doucettement  O    ce vent  fort,  et    L  incertaine allure,

Tour à tour,   U    forcit puis mollit puis     E  tourbillonne.

On réduit     P     puis on augmente et règle    T     la voilure

On attend   *        en le scrutant, inquiet qu’il     *      adonne.

Courage     D        matelot, si vrai  que au pro    D  chain port

 Ne mollit   E        pas,  belle  femme  t’attend,   E   donne fort

 Si tant est  *        qu’un mât  de  voiler, bien    *     masculin

Tire  une  T       coque : trait,  dessin  très    G   féminin.

Que dire  R      encore,  de  la  force, du    I   courant,

Que dire  A     autant, de l’instabilité    B   du vent.

Que tout  F    premier tiendrait de   R   l’homme

Ou que    A     second imitera     A  la femme.

Trafalgar L  ou non, goulet    L  Gibraltar,

Par son  G courant vous   T démonte,

Par son  A  vent  vous  A  remonte,

Som    R  bre, tôt R  ou tard.

 .

.

Forme

.

.

Évocation

.

Flacon de quelque chose datant

Du Moyen-âge, piège de poison

Qui ressemblerait bien à une fiole

Destinée  à  terrasser  son ennemi.

.

.

Pour sûr, ce flacon de poison désignée « fiole »

Pour les besoins de la cause

Était parfois utilisé en vue terrasser l’ennemi

Sans qu’il le sache, à son insu.

.

La forme ne correspond en rien ici au fond

S’agissant de bateaux, et de bataille navale,

Cela bien  que le symbole  de la tête de mort,

Figure sur le drapeau des pirates des mers.

.

 Symbolique 

 .

Flacon toxique. Le symbole 

De la tête de mort sur tibias croisés

Le produit présente un danger d’empoisonnement.

.

Lécher, manger, boire ou respirer une substance marquée

De ce symbole pourrait vous rendre très malade

Ou même entraîner la mort.

centreantipoisonontario.ca

 .

Descriptif

 .

27 – Coup de Trafalgar, goulet de Gibraltar 

Alignement central / Titre en ovale / Thème   Bateau

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de la forme

Symbole de forme : Flacon / Symbole du fond : Piège

.

.

Fond

.

Évocation 

.

27 6

.

Qui ne sait qu’un coup de Trafalgar

Serait un piège tendu

À l’ennemi  alors qu’il paraissait

Beaucoup trop sûr de lui !

 .

Symbolique 

 .

Dans son sens courant, un piège est

Un dispositif qui sera destiné à attraper

Par surprise pour tuer, blesser, capturer

Ou seulement tromper selon Wikipédia.

.

Si fait parmi les nombreux synonymes

On trouve lors le plus fréquemment :

Traquenard,  embûche embuscade,

Guêpier, souricière, sinon leurre

Chausse-trape, filet, appeau,

Artifice, ruse, guet-apens :

C’est à vous  de choisir

 Le plus … pertinent !

 .

Fond/forme 

 .

Un flacon rond avec un bouchon long

Il en faudrait bien plus pour tuer anglais,

L’ennemi héréditaire, surnombre français,  

Étaient sûrs de victoire or le vent et sa force

Aura tendu un piège à qui croyait le tendre.

.

Ça rime à quoi d’attendre, à l’ancre, à l’abri,

Dans un face à face où le plus rapide gagne.

On dit parfois qu’une course ou une bataille

À la voile est gagnée au départ en mobilité

Piège étant de se trouver coincé, ralentir

À en constituer belle proie, bien facile.

.

Trois expressions : le vent  s’est levé

 Le vent a tourné, et, le vent a forci,

Sont à méditer en toutes occasions,

Pour ne pas se trouver pris au piège.

.

.

Épilogue

 .

Si Trafalgar est une prise de la flotte anglaise

Aux Français, englués sans bouger en sa baie,

Le rocher de Gibraltar, reste colonie anglaise,

Cédée par espagnols au goulet du même nom

.

On ne refera pas ici l’histoire et ses arcanes

Car l’autre côté, bord des côtes marocaines,

 On y trouve toujours les enclaves espagnoles

De Ceuta et Mélissa, comme porte d’entrée.

.

Issu d’un piège peut-on dire c’est un poison

Et que la coupe est pleine à s’en débarrasser

De tels empoisonnements dans tels flacons :

Lors ils serviront à tout commerce, échangé.

.

 Mon souvenir  de Trafalgar, et de  Gibraltar,

N’est pas celui de Nelson, même de personne,

C’est celui du vent qui s’éteint, refuse, adonne

Qu’il faut vaincre ou être rendez-vous, retard.

.

Voilà bien histoire transposée, personnalisée

Que telle bataille contre le vent, ami, ennemi

Avec ses pièges, ses surprises  et ses dangers,

En traversée qui se sera au final bien passée.

.

Visuels et  textuels   >>