394 – Voyage sur terre, sur mer, en air

Visuels et textuels >> 

.

Voyager, par les terres

Les mers  et les airs,

Qui  n’en rêve  pas,

Qui  ne le fait  pas

Un jour, ou l’autre,

Dans une vie d’apôtre

D’un voyage vers l’infini.

.

Faut voir si les gens changent

Périodiquement,

Et si les gens étrangers échangent,

Nouveaux venants.

Faut découvrir des paysages étonnants

Parfois même fascinants.

Faut partager son vécu avec les inconnus

De passage et nous estimant.

.

Voyager physiquement, corporellement

C’est être présent à cent pour cent,

Dans le nouvel environnement,

C’est pouvoir en témoigner,

Qu’on y est vraiment allé

Cela sans sourciller.

.

Ce n’est pas se téléporter

Par le téléphone, par la télé

Reportage même en direct,

Prend la main pour guider.

 .

Le seul voyage qui vous permet

D’être nulle part partout à la fois,

C’est celui que vous inventez ou rêvez

En vous déplaçant, seul, par la pensée.

.

Moyens, importent finalement moins,

Que les intentions que le mouvement

Vers l’intérieur …  vers l’extérieur

Pour les mettre en perspective.

.

.

Extensions

.

Voyager sur terre, c’est prendre les chemins tracés,

Pouvoir  s’arrêter  quand  on veut, où  on  veut,

Rencontrer des gens en terrasse  ou auberge,

La liberté d’aller, venir où bon vous semble,

C’est une liberté fondamentale … s’il en est.

.

Voyager par la mer, c’est la liberté  d’être seul

Sur son  embarcation, à voile, rame  ou moteur

Avec des courants marins et des vents contraires,

De l’heure des marées pour entrer et sortir du port.

.

Les rencontres se font surtout sur les divers pontons :

Voyager dans les airs, c’est prendre l’avion, de la hauteur,

Voir les campagnes, voir les villes sous un tout  autre angle,

Avec un autre œil, aller le plus vite possible d’un point à l’autre,

Le plus souvent très éloigné mais c’est cela qui vous donnera aussi

Une chance d’admirer les vues imprenables des paysages traversés.

Chaque transport possède ses avantages et ses contraintes propres.

.

Dans l’avion, on se sent un peu comme un colis transporté,

On est assis et on ne peut rien qu’attendre d’avoir atterri.

En bateau, on peut s’activer avec les voiles, bouger.

À pied, c’est l’escargot, mais on peut tout faire.

.

Voyager sur et par la terre, la mer, l’air :

Trois moyens principaux, pour explorer

Notre petit univers, dans le très grand,

Qui nous étonne et qui nous surprend,

Ce, sans jamais un instant nous lasser

Reste quand même vie extraordinaire

Même si c’est pour finir en poussière.

.

Dieu sait si j’ai voyagé à pied,

En vélo, en voiture, bus, train !

.

Dieu sait si j’ai voyagé en bateau,

Que ce soit, ferry, vedette, voilier !

.

Dieu  sait si  j’ai  voyagé  en  avions

Petits, grands : continent  à l’autre !

.

Tant et si bien que Globe parait petit,

Alors que je le voyais grand en l’esprit.

.

.

394 – Calligramme  

 .

Voyager, par les terres

Les mers  et les airs,

Qui  n’en rêve  pas,

Qui  ne le fait  pas

Un jour, ou l’autre,

Dans une vie d’apôtre

D’un voyage vers l’infini.

 .

Faut voir si les gens changent

Périodiquement,

Et si les gens étrangers échangent,

Nouveaux venants.

Faut découvrir des paysages étonnants

Parfois même fascinants.

Faut partager son vécu avec les inconnus

De passage et nous estimant.

.

*********************************

********************************

.

Voyager physique     V ment, corporellement

C’est être présent  O    à cent pour cent,

Dans le nouvel    Y   environnement,

C’est pouvoir   A   en témoigner,

Qu’on y est     G   vraiment allé

Cela sans       E       sourciller.

*

Ce n’est pas    T   se téléporter

Par le télépho  E   ne, par la télé

Reportage mê   R     me en direct,

Prend la main      R         pour guider.

E

Le seul voyage       *   qui vous permet

D’être nulle part     M     partout à la fois,

C’est celui que           E       inventez ou rêvez

En vous déplaçant    R     seul par la pensée.

*

Moyens, importent   A     finalement moins,

Que les intentions   I   que le mouvement

Vers l’intérieur   R    vers l’extérieur

Pour les mettre en perspective.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

394 4

.

Une tourelle de signalisation

D’entrée  d’un   port  maritime,

Deux carafes inversées liquides,

Une sur terre, et l’autre en l’air.

.

Carafe vide ou rempli de liquide

n’évoque pas vraiment le voyage

qu’on la mette  à l’endroit, l’envers,

sa forme ne correspond pas su fond.

.

Une carafe comme une bulle de verre

Un peu pincée au milieu,

Un peu plus ouverte au -dessus pour

Recevoir, contenir, liquides.

.

Symbolique de forme

 .

La carafe est plus

Qu’une bouteille,

Car on a pris la peine

D’y transvaser le liquide,

Précieux liquide qui méritait

Un contenant à sa hauteur,

Est un symbole féminin

Qui promet fécondité

Et richesse à moyen terme.

Encore faut-il qu’elle soit pleine !

Une carafe transparente et pleine :

Annonce de la joie et  des événements

Agréables qui rendent force, vigueur,

Carafe sale ou cassée, aggravation

Des difficultés et des manques.

wikireve.fr/dir/4446-carafe

.

Descriptif

 .

394 – Voyage par terre, sur mer, en l’air  

Alignement central   / Titre droit  /  Thème  voyage

Forme courbe / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : carafe / Symbole de fond : liquides

.

.

Fond

.

Évocation

.

394 6

.

Une carafe comme une bulle de verre

Un peu pincée au milieu,

Un peu plus ouverte au -dessus pour

Recevoir, contenir, liquides.

 .

Symbolique 

 .

Liquide

Demeure un état

De la matière ainsi qu’une

Forme de fluide : les molécules

Sont  faiblement  liées, ce qui rend

Les liquides parfaitement déformable,

Au contraire de l’état solide qui nécessite

Davantage d’énergie pour se déformer.

Les  liquides  peuvent être  miscibles

Ou non … en fonction des forces

Moléculaires   grâce auxquels

Corps pur liquide possède

Une vraie cohérence.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Voyager et faire le tour de la Terre,

C’est avoir la tête à l’endroit, l’envers,

En restant, de temps à autre, en carafe.

.

Faute de liquide pour monnayer passage

Ce ne sont pas  les espaces,  ni les moyens,

Pour se déplacer qui feront le plus défaut.

.

Je suis sur terre, puis là en mer, là en l’air,

C’est tout le temps de sa vie à y consacrer

Tellement on est pris par des obligations

Et que même à la retraite, l’on se crée !

 .

.

Voyages par terre, par mer, air

.

Scénario

.

Voyage sur terre, à pied ou à vélo, en voiture, en autocar, train, etc.

Voyage sur mer, voilier, bateau à moteur, ou en ferries, en croisière.

Voyage dans l’air, en avion, en ballon ou en n’importe quel  aéronef !

.

Visuels et textuels >>

278 – Ses dunes, sables, marais, herbes marines

Visuels et textuels >> 

.

Quand les dunes et les marais,

Sont dit des paysages marins,

Sont des paysages féminins,

On s’y promène, engage,

On s’y plait et sans fin,

Lors estran sera lieu,

Aventure pour mer,

En terre où vie palpite,

Sans être  vraiment, perçue,

Ou sans être vraiment reconnue !

.

Et d’une : elle n’est pas la seule à  posséder une mer  de sable,

On prétend que dunes sont sensibles au roulement de vents

Est-ce  raison pour laquelle elles dressent leur buste devant

Les pas des foules des passants les piétinant infortunément

Elles s’arrondissent puis s’incurvent, sous la force des vents,

Et  font le gros dos, lors un nuage de sable vole, tant que tant,

Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes  d’herbes le  préservant.

.

Et de deux : elle  ne  se dit  pas,  du marais,  marée responsable,

La peau de sa mer de sable  se plissant, parfois, de vaguelettes

Où des lianes d’algues, s’étalent pour le recouvrir, ou décorer

Le fond de l’océan de vase, se soustrayant  momentanément

À la marée, revenant très vite l’immerger en forts courants.

Parfois, roches, amas de cailloux forment une excroissance,

Un abri pour coquillages et poissons, en mal de survivances,

Qu’aux grandes marées, des pêcheurs, appelés «du dimanche»

Ramassent, à la pelle,  les seaux  et râteaux, en fond de Manche.

.

Et de trois : le  marais  s’est  envasé,  d’un  seul  côté  du  pont 

Le marais s’accommode des variations d’humidité et chaleur

L’été, il nous fait l’honneur  de nous offrir plus d’une… fleur

Bien qu’insensibles à regards  égards, valeurs, et, honneurs.

Comment fixer une limite nette  entre  la terre, la vase, l’eau,

Tant  les imbrications de ces trois,  forment ensembles beaux

Enchantant le levant, le couchant, la pleine marée, mortes eaux.

.

Et de quatre : entre  deux  eaux, marées  respirent  air  à  fond.

On s’y enfonce, dès  lors qu’on y marche, en dépit  de sa flore,

Qui le couvre de son manteau de verdure, claire  ou sombre,

Les nuances, de jaunes, de gris, et de verts  et leurs ombres,

Attirent les oiseaux, échassiers qui, dans les vases, picorent,

Les vers de mer, bigorneaux, berniques insectes  ou racines,

Tout sera bon  aux oiseaux, pour leur éviter  de crier  famine.

On les voit, par-ci, ou par-là, picorer, sur place, avant que, fols,

Des  passants  ne  les  fusillent  pour  les  mitrailler  en  plein  vol.

.

.

Extensions

.

Dunes et marais sont

Des plus familiers de l’estran,

Il s’agit bien de cette bande entre

La haute mer et la basse mer, sur côte

Qui se découvre et puis qui se recouvre

Toutes les douze heures avec la marée

Mais les dunes seront en amont,

Les marais sont en retrait.

.

Dunes part et de l’autre, du pont de l’Île-Grande,

Elles s’étalent  avec leurs herbes, leur sable blanc

Elles sont comme transition entre mer et terre.

Les marais les prolongent…en se diversifiant

En tourbière d’un côté, en vase de l’autre.

Ils donnent une touche romantique,

À ces espaces déjà magiques,

Et, parfois, poétiques,

En  aquarelles,

Sensuelles.

.

Tout à l’Est de mon Ile-Grande,

Le sable de la dune et de la plage

Sont en proximité,  en continuité,

Seule une végétation les distingue

.

Tout au Sud  de  mon  Ile-Grande,

Le marais s’étend, du pont jusqu’à

La petite presqu’ile  de Rulosquet,

Avec présence oiseaux limicoles.

.

Au Nord-Ouest de l’Ile-Grande

Un mixte de plages et roches

Son côté exposé aux vents

D’impression sauvage.

.

.

278 – Calligramme   

 .

Quand les dunes et les marais,

Sont dit des paysages marins,

Sont des paysages féminins,

On s’y promène, engage,

On s’y plait et sans fin,

Lors estran sera lieu,

Aventure pour mer,

En terre où vie palpite,

Sans être  vraiment, perçue,

Ou sans être vraiment reconnue !

.

Et d’une : elle  n’est  pas  la seule  à  posséder  mer  de s able !

On prétend que dunes    D    sensibles aux roulements de vents

Est-ce  raison pour laquelle   U elles dressent leur buste devant

Les pas des foules des passants N  les piétinant, infortunément

Elles s’arrondissent, puis s’incurvent  E  sous la force des vents,

Et font le gros dos, lors un nuage de sable  S  vole tant que tant,

Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes  d’herbes le  préservant.

.

Et de deux : elle  ne  se dit  pas,  du marais,  marée responsable

La peau de sa mer  de sable  se plissant, parfois,  de  vaguelettes

Où des lianes d’algues s’étalent   S   pour le recouvrir ou décorer

Le fond de l’océan de vase, se sous  A   trayant  momentanément

À la marée, revenant très vite l’immer  B    ger en forts courants.

Parfois, roches, amas de cailloux forment   L    une excroissance,

Abri, pour coquillages, où, poissons, en mal     de survivances,

Qu’aux grandes marées des pêcheurs appelés    S    du dimanche

Ramassent, à la pelle,  les seaux  et râteaux, en fond de Manche.

.

Et de trois : le  marais  s’est  envasé,  d’un  seul  côté  du  pont !

Le marais s’accommode   M   des variations d’humidité, chaleur

L’été, il nous fait l’honneur    A    de nous offrir plus d’une… fleur

Bien qu’insensibles à regards   R    égards, valeurs, et, honneurs.

Comment fixer une limite nette  A     entre la terre, la vase, l’eau,

Tant les imbrications de ces trois    I    forment ensembles beaux

Enchantant le levant, couchant, plei   S   ne marée, mortes eaux.

.

Et de quatre : entre  deux  eaux, marées  respirent  air  à  fond.

On  s’y  enfonce, dès  lors  qu’on  y  marche, en  dépit  de sa flore,

Qui le couvre de son manteau    H   de verdure, claire ou sombre.

Les nuances, de jaunes, de gris,     E   et de verts et leurs ombres,

Attirent les oiseaux, échassiers qui,   R    dans les vases, picorent.

Les vers de mer, bigorneaux, berniques  B      insectes ou racines,

Tout est bon aux oiseaux pour leur éviter        de crier  famine.

On les voit, par-ci, par-là, picorer, sur place    S     avant que fols,

Des  passants  ne  les  fusillent  pour  les  mitrailler  en  plein  vol.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

278 4

.

Une bouteille, un flacon,

Une fiole, une flasque :

Oui mais quel contenu ?

Pour un tel contenant 

.

Une flasque à mettre du sable de dune,

Autant qu’une dose d’alcool

Tout contenant ne pourra présager,

À chaque fois de son contenu.

.

Symbolique 

.

La flasque à alcool

Est à l’honneur mais pas

N’importe quelle flasque :

Non pas  celle de l’alcoolique

Qui  souhaite  atteindre l’ivresse

En catimini à n’importe quelle heure

De la journée mais celle de l’hédoniste,

Qui saura en profiter avec parcimonie,

Partageant son contenu avec compère.

Remplie de whisky,  cognac  ou liqueur

Elle aura sa pertinence, pleine nature :

Lors d’une balade en forêt, près océan,

Ou bien encore en la haute-montagne,

Faites la courte halte  pour reprendre

Ses forces et son souffle, plus longue,

Pour déjeuner copieux, par exemple.

leparadigmedelelegance.wordpress.com/

inspiration-de-la-semaine-la-flasque

.

Descriptif

.

278 – Dune, sable, marais, herbe marine  

Alignement central   / Titre oblique   / Thème  Ile

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : flasque / Symbole de fond : contenant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une flasque à mettre du sable de dune,

Autant qu’une dose d’alcool

Tout contenant ne pourra présager,

À chaque fois de son contenu.

 .

Symbolique

 .

Interactions existent

En choix de l’aliment

Et  son  contenant.

Fonction matériaux

Dans  lesquels  sera

Servi tout aliment,

Ce dernier n’a pas la

Même valeur à nos yeux.

.

Les couleurs  ou les formes

Du contenant et de l’aliment

Influencent nos perceptions.

En fonction  des   matériaux,

De notre vécu, nos habitudes,

De nos valeurs,  des contextes

Seul,   au  travail,   en  famille,

Avec  des amis,  en collectivité,

De notre sensibilité et humeur,

Contenant perçu différemment.

auxplaisirs.over-blog.com/article-

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dunes et marais cohabitent  de près

Comme plages  de sable, et, de galets.

En guise et en forme de rare végétation,

On trouvera quelques variétés arbustives,

Et un bon nombre d’herbacées… invasives

Autant  les dunes  seront sèches, à mourir,

Autant les marais sont sources à grandir.

 .

.

Grue dans le marais

.

Scénario

.

La plage de Toul Gwen  avec en face, l’Ile d’Aval,  tombeau d’Arthur.

Le marais marin en face d’Ile Grande, recouverte en fortes marées.

Les dunes de sable très fin, un peu partout autour, coté intérieur.

 .

Visuels et textuels >> 

266 – L’estran est toujours en mouvement

Visuels et textuels  >>

.

Marée monte

La marée est à l’étale

Puis la marée  descend,

Toujours  à recommencer,

En un mouvement perpétuel,

Imprimé, gouverné par la Lune.

Il s’en passe des choses sur l’estran

Des algues, coquillages, des  poissons,

Y vivent, tantôt dans, tantôt hors d’eau

Sans compter baigneurs … qui s’agitent,

Se font surprendre parfois par le courant

Ou niveau qui monte, et, parfois, très vite.

 .

Une salive de mer,

 Sur langue de terre,

 Parle autre langages

 Changeant paysages.

 .

   Cela, perpétuellement,

    C’est le sort de l’estran,

     Qu’après s’être couvert,

      Qu’aussitôt…découvert.

 .

          Crustacés et coquillages,

             Y vivent,  y  emménagent,

               Sous algues, ou  goémons,

                 Étalant des cheveux longs,

                  Sous le rocher, gros galet

                   Qui apparaît, disparaît.

 .

                       C’est un monde à part,

                          Lisière,  de nulle part,

                            Entre deux mondes :

                              Et s’il nous étonne,

                                En nous, résonne.

.

.

Extensions

.

L’estran est un monde très beau à lui tout seul :

Il est riche, éphémère, et soumis aux variations

De hauteurs de marées et de forces de courants.

En méditerranée,  il n’y en aura quasiment pas,

Que sur côtes atlantiques, et  en mer du Nord.

L’estran, une fois découvert, pourra  doubler

Tripler l’étendue d’une ile accessible à pied.

Les plus conséquents, Mont Saint Michel,

Et aux Iles Chausey  et Estuaires bretons.

.

Côte de Granit Rose, pour ne citer qu’elle,

Changera complément de visage  par suite

De nombreux rochers affleurant dans la mer,

Qui se découvrent à marée basse, faisant parfois

Reculer la mer de plus d’un kilomètre au large.

Il y a de de la variété de vie dans cet estran,

De minuscules poissons, des coquillages

Végétation d’algue couleurs diverses.

.

Certains endroits constituent de véritables marais

Ou l’eau d’une rivière ou d’un ruisseau se mélange

À celle de la mer pour creuser ou garder des trous

Saumâtres et parfois même des sables mouvants.

Contrairement aux apparences,  l’estran  bénéficie

De vie visible pour amoureux de la mer, seulement !

.

L’estran, bien petit en mer Méditerranée

Du fait du marnage de moins d’un mètre

Est immense en Bretagne pour marnage,

De dix à quatorze mètres selon ses  côtes

Et recèle grande quantités d’être vivants

Favorisant l’occasion  de la pêche à pied,

Pour ramasser  des coques, moules,  etc.

Il y a aussi nombre  de végétaux marins,

Et laminaires parmi algues comestibles.

.

L’estran est un monde à lui tout seul, à part,

Il se couvre et se découvre deux fois par jour.

Il est fait de vase, de sable, cailloux, rochers :

Bon  nombre de petits animaux,  y survivent.

.

 Mais il y a, aussi, les plantes semi aquatiques,

Telles certaines algues, dont les algues vertes,

Les salicornes, les soudes marines et obiones

Et qui supporteront l’eau salée et l’air iodé !

.

 Nombre de pécheurs, à pieds, aux marées.

Le littoral n’est pas qu’un garde-manger :

Il s’agit  d’un milieu, riche, mais fragile,

Qui compte 1200 espèces à préserver.

.

.

Épilogue

.

L’estran est un Monde à lui tout seul :

Un entre-deux qui se découvre souvent,

En tous cas à chaque marée, forte/faible

Et abrite bien des vies d’espèces vivantes.

Parfois c’est étendue de sable  ou  de vase,

Parfois de cailloux, voire roches saillantes

Grande marée, est totalement submergée

Se retire loin comme Mont Saint Michel.

***

On y trouve sortes d’algues en couleurs,

Des vertes, des marrons, et des noires :

Les premières étant des laitues de mer,

Dernières plus proches des laminaires,

Marrons s’échoueront partout, l’hiver,

Qu’un goémonier ramasse en engrais.

.

Des coquillages, en veux-tu, en voilà,

Certains ramassent, à la pelle : seau.

Je me limite souvent aux bigorneaux,

Avec de la chance, palourdes, couteaux.

.

Arrive parfois, que j’en reviens bredouille :

Je cours chez poissonnier, bouquet crevettes

.

Lors je reviens des moules, moulu ; des coques.

.

.

266 – Calligramme 

 .

Marée monte

   La marée   est    à l’étale

  Puis la L   marée   M  descend,

Toujours  ‘   à recom    O     mencer,

En un      E  mouvement  U  perpétuel,

Imprimé     S    gouverné     V par la Lune.

Il s’en passe  T  des choses      E   sur l’estran

Des algues,     R  coquillages     M     poissons,

Y vivent tantôt A   dans  tantôt  E    hors d’eau

Sans compter   N  baigneurs,  N qui s’agitent,

Se font surprendre parfois  T par le courant

Ou niveau qui monte, et, parfois, très vite.

 .

Une salive de mer,

 Sur langue de terre,

 Parle autre langages

 Changeant paysages.

 .

   Cela, perpétuellement,

    C’est le sort de l’estran,

     Qu’après s’être couvert,

      Qu’aussitôt…découvert.

 .

          Crustacés et coquillages,

             Y vivent,  y  emménagent,

               Sous algues, ou  goémons,

                 Étalant des cheveux longs,

                  Sous le rocher, gros galet

                   Qui apparaît, disparaît.

 .

                       C’est un monde à part,

                          Lisière,  de nulle part,

                            Entre deux mondes :

                              Et s’il nous étonne,

                                En nous, résonne.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

266 4

.

Évocation

.

Un pendentif ou boucle d’oreille

Un spermatozoïde avec flagelle,

Un chapeau   monté  sur une tige,

Peut-être champignon ou méduse

 .

Estran ne produit pas champignon

champignon : c’est terre, sous-bois :

la méduse par contre s’en approche :

mais vrai que les deux se ressemblent.

 .

Peu probable que des champignons

Poussant sur l’estran :

Ou une méduse, qui en se déplaçant,

Lui ressemble un peu !

.

Symbolique 

.

Les champignons sont des

 Plantes qui, sous une apparence identique,

Peuvent être soit comestibles soit vénéneuses.

Aussi, les champignons symbolisent soupçon.

.

En Asie, et encore plus notamment en Chine,

Est symbole de la longévité et de la fertilité.

.

D’ailleurs, dans la mythologie,

Il figure parmi les attributs

Du dieu  de la  longévité.

Cette association tient

Sans  doute  au fait

Qu’une fois séché,

Il se conserve longtemps.

Modifié : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-champignon

.

Descriptif

 

266 – L’estran est toujours en mouvement 

Alignement central  / Titre analogue /  Thème  mer

Forme oblique / Rimes variées  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : champignon  / Symbole de fond : méduse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

266 6

Image à changer ici

.

Peu probable que des champignons

Poussant sur l’estran :

Ou une méduse, qui en se déplaçant,

Lui ressemble un peu !

.

Symbolique

 .

Étrange animal venu des fonds marins

La méduse est constituée de 95% d’eau.

Fille de la Lune et des Océans,

Symbole du Féminin Sacré unissant

À la fois Vénus, Neptune et Lune.

.

Elle est Eau  mémoire des mémoires,

Psyché profonde, viscérale, archétypale,

Mythologie regorge de textes à son propos.

Ses tentacules urticantes et paralysantes

Servent à piéger leurs proies.

.

Elle incarne à la fois ce qu’il y a de plus beau

Dans notre Féminin Sacré, le charme, la beauté,

La douceur, la sensualité, la vie et l’amour,

Et ce qu’il y a de plus vil : la haine, la vengeance,

La destruction, la folie, la fureur, la castration.

grandourschaman.free.fr/meduse-

liberatrice-de-nos-memoires-archetypales

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’estran est la partie du littoral, située

 Entre niveaux connus des plus hautes

Mers et celles des plus basses…mers.

 Lors étendue varie selon coefficient

De la marée et de force des vents.

Sur côtes bretonnes, il est connu

Pour découvrir la mer au loin.

 .

.

Pécheurs à pied, cavaliers

.

Scénario

.

L’estran est la zone, très étendue, entre la marée basse et haute,

on y voit du sable, de la vase,  des rochers, des algues, coquillages

que pécheurs à pied s’empressent, marée basse, d’aller ramasser.

.

Visuels et textuels  >>

227 – Après quatre jours en pleine mer !

Visuels et textuels  >> 

.

Je suis resté quatre jours,

Sans autres… agitations

Que les bruits  du vent,

De la pluie, de la mer,

Qui vous  …   roulent,

Qui vous  …  bercent,

Qui vous  …  saoulent,

Lors oiseaux…planants

Vos leurres … taquinant.

.

Les poissons ne crient pas,

Les cargos… se font discrets

Mais  arrivent, vite, sur vous,

Lors, très fort,  vous effraient !

.

Faut les tenir à bonne distance

Mais, c’est  parfois, par chance,

Qu’ils vous  évitent,  d’évidence,

Suite à votre simple ignorance.

.

Un grand calme vient, succède

Au vent, d’avant …  irrégulier,

Du simple au double…variant

Quand hors d’alizés soufflant.

.

Nous utilisons notre moteur, avec prudence…et parcimonie,

Car notre hélice est en délicatesse et toute prête à tomber ici.

Mais il nous faut, bien malgré tout, recharger nos batteries.

Pétole molle, comme on dit chez nous, au bout d’un temps

L’on consent à faire tourner l’hélice, pour ne pas reculer,

Déjà, faire du surplace est un vrai supplice pour nous :

Cela fait travailler les voiles, par une série  d’à-coups.

.

Dieu merci, il fait beau ces quatre jours mis à part

Quelques grains qui font des risées à se mouiller

Et les repas sont bien mitonnés et fort goutés,

Moitié poisson, moitié viande, bien alterné,

Les légumes variés sont de vrais délices,

A se croire en restaurants de toqués !

.

Il ne reste que deux jours de mer,

Météos changeantes à souhait

Avant de retrouver la terre

Avec ses … agitations,

Ses bruits, par milliers :

L’on comprend que certains

Préfèrent retourner en pleine mer

Que subir ce supplice qui les indiffère.

.

.

Extensions

.

Quatre jours, c’est le temps qu’il faut

Pour s’évader de ce qui se passe réellement

Sur le continent, se vider la tête, complétement.

Les trois premiers pour s’amariner corps et l’esprit,

Le quatrième pour mesure la dimension presque infini

D’espace qui se prolonge et qui recule  avec l’horizon.

.

Il arrive que l’on ait du calme plat, tout le temps,

De la tempête ou une variété de météo locales.

Le fait de savoir où l’on est et où l’on va,

Quand on arrivera a de l’importance

Au départ, en perd progressivement.

.

C’est à regret et de manière paradoxale

Qu’en débarquant au port on a déjà envie

De repartir le lendemain ou jours plus tard.

La magie de l’océan se sera imprimée en nous

Et lance  son appel  pour de nouvelles croisières,

Découvertes, aventures qu’on en vit pas sur terre,

Seulement accessibles en vivant en … pleine mer !

.

Quatre jours en mer, quatre états de la mer,

Quatre voilures différentes, fonction du vent,

Pour respirer l’air marin et son atmosphère :

Voilà qui vous requinque un homme, d’avant,

Et le transforme  en un aventurier, conquérant

Jouant, avec son spi, comme un  grand  enfant !

Le voilier file sur sa trace, et, façonne son écume.

En regardant ma tête de mât : je vois le  ciel bleu,

Comme un monde sans souci, comme ma fortune.

.

Quatre jours et quatre nuits sur notre voilier,

L’impression d’y avoir séjourné une semaine :

Pas un seul jour ennuyeux, répétitif, rengaine

Avec des vents calmes ou des plus fous à lier !

.

Mais occupés à quoi, on se le demande : à rien

Et à tout, à naviguer, manger, dormir, bricoler,

Sans parler lire écrire, écouter chansons, rêver,

Bon programme : pas de mal à se faire du bien.

.

Le meilleur restera bien sur le plaisir de la voile.

Pour garder le cap et la vitesse, faut réguler dur,

Tantôt la grand-voile étarquée avec toute sa toile

Puis avec un ris, génois raccourci, ou au spi pur.

.

.

227 – Calligramme 

 .

Je suis resté quatre jours,

Sans autres… agitations

Que les bruits  du vent,

De la pluie, de la mer,

Qui vous  …   roulent,

Qui vous  …  bercent,

Qui vous  …  saoulent,

Lors oiseaux…planants

Vos leurres … taquinant.

.

Les poissons ne crient pas,

Les cargos… se font discrets

Mais  arrivent, vite, sur vous,

Lors, très fort,  vous effraient !

.

Faut les tenir à bonne distance

Mais, c’est  parfois, par chance,

Qu’ils vous  évitent,  d’évidence,

Suite à votre simple ignorance.

Un grand calme vient, succède

Au vent, d’avant …  irrégulier,

Du simple au double…variant

Quand hors d’alizés soufflant.

.

APRÈS QUATRE

Nous utilisons notre moteur, avec prudence…et parcimonie,

Car notre hélice est en délicatesse et toute prête à tomber ici.

Mais il nous faut, bien malgré tout, recharger nos batteries.

Pétole molle, comme on dit chez nous, au bout d’un temps

L’on consent à faire tourner l’hélice, pour ne pas reculer,

Déjà, faire du surplace est un vrai supplice pour nous :

Cela fait travailler les voiles, par une série  d’à-coups.

JOURS EN

Dieu merci, il fait beau ces quatre jours mis à part

Quelques grains qui font des risées à se mouiller

Et les repas sont bien mitonnés et fort goutés,

Moitié poisson, moitié viande, bien alterné,

Les légumes variés sont de vrais délices,

A se croire en restaurants de toqués !

EN PLEINE MER 

Il ne reste que deux jours de mer,

Météos changeantes à souhait

Avant de retrouver la terre

Avec ses … agitations,

Ses bruits, par milliers :

L’on comprend que certains

Préfèrent retourner en pleine mer

Que subir ce supplice qui les indiffère.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

227 4

.

Évocation 

.

Ça peut être fontaine jaillissante

Ou un piédestal  avec une statue,

Autant que lampe à pétrole, 

Ou pilon pour écraser herbes

.

Autant la lampe à pétrole que le pilon

ne correspondent, en rien, avec la mer

si fait que leur forme échappe au fond.

.

On imagine une lampe à pétrole

Sur un bateau :

Il faudra avoir l’esprit bien éclairé

Pour la garder allumée.

.

Symbolique 

.

La lampe à pétrole représente

Un point de lumière dans l’obscurité.

Par analogie, elle symbolise l’entendement

Dans la confusion mentale, ou encore la révélation

D’un savoir enfoui ou caché et  l’expression

« Éclairer sa lanterne« ,  qui   signifie

Clarifier quelque chose, exprime

La notion de savoir dévoilé.

Source : 1001 symboles

.

Descriptif

 .

227 – Après quatre jours en pleine mer 

Alignement  central  / Titre  absent  / Thème  sommeil

Forme conique / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : pilon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

227 6

Changer l’image ici

.

On imagine un pilon dans un mortier

À triturer des aliments

Comme s’il s’agissait des 4 jours passés

Jusqu’à réduire en poudre.

.

Symbolique

 .

Le pilon est

Un  ustensile

Qu’on associe

Au mortier.

 Un symbole

 Masculin.

Pilon, mortier

Symbolise le coït.

.

En effet, le mortier est associé à la féminité

Et il symbolisera l’utérus, tandis que le pilon

Évoque le sexe masculin en plein mouvement.

.

Ainsi la friction qu’il produit dans le mortier

Symbolise tout un feu jaillissant intérieur,

Et qui produira la semence de la vie.

1001symboles.net/symbole/sens-de-pilon.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il faut compter deux à trois jours

Pour,  complétement,   s’amariner,

S’habituer à environnement marin

Aux mouvements brusques de mer.

Cela établi,  tous les jours suivants,

Le nouvel équilibre sera instantané.

.

Si bien qu’on se sentira aussi à l’aise

Qu’à terre si ce n’est pas le contraire

Quand on pose le pied sur un ponton

Il vous arrive de chercher l’équilibre.

Quand on pose le pied sur un ponton,

Il nous arrive de chercher l’équilibre.

 .

.

Mer est immense, plate 

.

Scénario

.

Quel plaisir d’utiliser le spi et cela pendant de longues heures,

de prendre de la vitesse en restant stable, limite déjaugeage,

et de regarder la tête de mat, et sa flèche et ses voiles tendues.

 .

Visuels et textuels  >> 

223 – Etat de la mer en Méditerranée

Visuels et textuels >> 

.

La mer gronde, pleine d’écume, se creuse,

En vallons, se démonte  puis  en collines,

Forcissant encore, elle s’attelle, furieuse

À grimper un sommet, qu’on hallucine,

Pour mieux vous précipiter, en abîme,

En présentant sa falaise d’eau de face.

.

Elle vous roule sur flanc, vous casse,

À sec,  de toile, une plongée ultime,

Cette mer prétendue souvent plate,

Aura  grosses furies  qui m’épatent

Mais c’est sur  elle que  je m’éclate.

.

La mer qui, parfois, est dite… plate,

Se prend, lors fort courant, à s’agiter,

Alors contre elle vous perdez un nœud

Si ce n’est plusieurs, êtes malchanceux

Tant, si la fenêtre météo, vous  la  ratez,

Vous regretterez  la terre  et  vos savates.

.

Mer, calme, peu agitée, houleuse  ou forte :

Changements directs frapperont votre porte.

Il faudra, souvent, anticiper, voire  composer

Avec ses états, ses imprévus, et ses accentués.

.

Ici, c’est  un lac ; plus loin, c’est  un  tourbillon,

Je ralentis, tourne  en rond,  sur route de  fond :

Là j’accélère, soudain, je roule sur un boulevard,

Et le flot pousse, faire demi-tour, il est trop tard.

.

Encore faudrait-il apprendre  à la ré-apprivoiser,

Elle est docile en apparence et sauvage en réalité,

Homme la monte  alors que tempête la démonte

Mais ne pas l’affronter, dompter, serait honte !

.

Rien, chez elle, n’est semblable  à  la Terre

Qui bouge peu, sauf en cas tremblement.

Elle sera toujours prompte  à satisfaire

Mes envies de solitude et de mystère.

.

.

Extension

.

La mer Méditerranée, comme chacun sait,

Peut passer, en l’instant, d’état calme à furieux,

Sans prévenir, comme ça, rien que pour vous narguer.

Combien se sont fait prendre et plus encore surprendre

Jusqu’à avoir pris peur, à regretter leur sortie en mer,

Tout autant prometteuse adrénaline qu’hasardeuse.

.

Des naufrages,  il y en a eu tant et tant, au passé,

Que le fond des routes principales en est pavé.

Dieu merci, on peut faire brin de cabotage,

De port en port, ou de courtes traversées,

D’une côte à l’autre sans trop de risque.

.

Il faut en être conscient  qu’approcher

D’une côte  et voire même, d’un port,

Peut être  beaucoup plus dangereux,

Incertain  que  rester  en pleine mer,

Et attendre  des cieux  plus cléments.

.

Un port est un havre de paix pour qui

Y est et y reste… l’est beaucoup moins

Pour celui qui en sort ou qui y rentre !

 .

La Méditerranée, cent fois détestée, mille fois chantée,

Que n’aura-t-on pas dit sur elle, comme sur une dulcinée !

Elle regorge de vie et poissons, autant que naufrages, morts,

Et tout autour d’elle, pas un ne ressemble à quel qu’autre port !

Je m’en voudrais de la résumé en un mot, même cent, dix mille

Tant elle a été, et demeure, le berceau de tant de civilisations

Qui ont rayonné de par le vaste monde, et le font encore

Calme et généreuse, elle se montre parfois coléreuse

De naviguer sur elle, rend équipière heureuse.

.

En quoi, la mer Méditerranée est-elle différente

D’autres mers du Globe … sans parler d’océans !

La mer Méditerranée  est une mer semi-fermée,

 Caractérisée par des salinités, des températures,

 Et des densités élevées d’évaporations des eaux !

.

Il n’est pas rare de penser que n’y a pas de marée

Elles sont  bien présentes : difficiles à discerner :

Faible marnage, de 40 cm, pour côtes françaises.

Le bassin est petit, masses d’eau ne se déplacent

En outre, il est fermé et c’est pourquoi sa largeur

Correspond bien à longueur d’onde de sa marée !

.

.

223 – Calligramme

 .

La mer gronde, pleine d’écume, se creuse,

En vallons, se démonte  et puis  en collines,

Forcissant encore    É  elle s’attelle, furieuse

À grimper un som  T   met, qu’on hallucine,

Pour mieux vous   A    précipiter, en abîme,

En présentant sa   T     falaise d’eau de face.

.

Elle vous roule    D    sur flanc, vous casse,

À sec,  de toile,   E      une plongée ultime.

Cette mer pré     *    tendue souvent plate

Aura   grosses    L    furies qui m’épatent

Mais c’est sur     A    elle que  je m’éclate.

.

La mer qui, par    M fois, est dite… plate,

Se prend, lors fort   E  courant, à s’agiter,

Alors contre elle, vous R  perdez un nœud

Si ce n’est plusieurs êtes    *   malchanceux

Car, si, votre fenêtre météo  E vous la ratez,

Vous regretterez la terre et    N  vos savates.

.

Mer, calme, peu agitée, houleuse  M   ou forte :

Changements directs frapperont É   votre porte.

 Il faudra, souvent, anticiper     D   voire composer

Avec ses états, ses imprévus,  I     et, ses accentués.

Ici, c’est un lac ; plus loin,  T   c’est un … tourbillon,

Je ralentis, tourne  en    E   rond, sur route de fond !

Là j’accélère, soudain,   R  je roule sur un boulevard,

Et le flot pousse, faire  R   demi-tour, il est trop tard.

Encore faudrait-il ap   A  prendre à la ré-apprivoiser,

Elle est docile en appa  N rence et sauvage en réalité,

Homme la monte  alors  É   que tempête la démonte

Mais ne pas l’affronter,   E  dompter, serait honte !

.

Rien, chez elle, n’est ……….. semblable à la Terre

Qui bouge peu sauf en …..…. cas tremblement.

Elle sera toujours prom …….. pte à satisfaire

Mes envies de solitude ……..…. et de mystère.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

223 4

.

Évocation 

.

Un vase, probablement,

 Un vase,  certainement,

C’est sûr et de forme

Classique, moderne

.

Un vase pour représenter une mer

il doit y avoir quelque chose qui cloche,

quel que soit sa forme il ne peut l’englober

si fait que la ressemblance ne fonctionne pas.

 .

Un vase, aux formes

Pour le moins surprenantes, étranges :

Évoquant une vague de

Hauteurs variable, de longueur instable.

  .

Symbolique 

 .

Un vase est récipient ouvert

Qui est utilisé pour mettre

Un bouquet de fleurs ou

Pour décorer une salle.

.

Est muni ou non d’une anse,

Constitué par divers matériaux

De porcelaine, céramique ou verre.

.

Par sa forme, la grâce de ses courbes

Plus encore  sa fonction  de réceptacle,

Le vase demeurera un symbole féminin

Son creux évoquerait celui de l’utérus,

Féminin contenant les fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

Descriptif

 .

223 – État de la mer en Méditerranée

Alignement  central  / Titre  serpente  / Thème  vie

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vases   / Symbole de fond : formes

.

.

Fond

.

Évocation

.

223 6

.

Trois vases, aux formes

Pour le moins surprenantes, étranges,

Évoquant une œuvre d’art

Comme cœur, couleurs, entre deux piliers.

 .

Symbolique 

 .

Comme couleurs,

Les formes influencent

Notre perception des choses

Qui nous entourent et  attraient.

.

Que ce soit  dans le design industriel,

Les meubles ou le monde de l’automobile,

Le carré ou le cercle, la ligne droite, courbe,

Représentent la masculinité, ou la féminité

La rigidité ou l’harmonie ou la douceur.

.

Chaque forme, chaque symbole à une

Signification, parfois différentes

Selon la nationalité, mais

Souvent interprété

Similaire

V

multi-graf.com/

la-symbolique-des-formes

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La mer, par définition, n’a pas de formes :

Elle est juste plate, en courbure à l’horizon

Si parfois elle s’agite beaucoup en surface,

Elle reviendra toujours à son état de repos

De fait, mer méditerranée est une cuvette

Sur laquelle flottent de nombreuses iles 

Pas loin de 200 lors vous imaginez !

 .

.

Méditerranée : vert au nord, jaune au sud

.

Scénario

.

Un aperçu global de la méditerranée, ses profondeurs et contours.

Climats et mers changent parfois brutalement, sans avertissement.

Les îles sont nombreuses et attractives, surtout autour de la Grèce.

 .

Visuels et textuels >>

222 – Mer, ville, montagne et marins

Visuels et textuels  >> 

.

En naviguant en bateau,

Vers très lointain horizon,

Imaginez-la en équivalence

En poursuite d’une évasion

De quelque ville, ou prison

Où  vous tourniez en rond,

Jusqu’à en perdre votre âme,

Et ce, sans compter  la raison.

Une vision factice, direz-vous,

Simple erreur, de point de vue.

Ils attrapent  le «mal de mer»,

Vous diront, passionnés alpins,

S’ils respirent l’air des marins,

Alors que nombre de terriens,

En fiers citadins affirmeront

Que la mer bouge sans fin.

Programme itinérant,

Associant les trois

Est le meilleur

Qui soit

Soit

.

En bateau, la côte, vue de la mer

Ne ressemble en rien, vue de terre :

En mer vous êtes sur immensité plate,

À terre un promontoire est croche-patte.

.

En bateau, la ville est un port comme abri

Où marin descend, et traine, dans ses rues :

Il s’y sent, comme étranger, de liberté, épris,

Ça grouille de trop de partout, trop ça remue.

.

En bateau, la montagne, devient inaccessible

Est, comme une barrière,  pour leurs horizons

Marins s’habituent à le voir plus loin, profond

Affrontant des montagnes d’eau submersible.

.

Que ce soit la mer, la ville, ou la montagne :

En vos pensées partout vous accompagnent

Votre nature serait portée, divertissement

Entre mer et terre : plage vous attend.

.

Quand  une ville  vous assomme,

Ou qu’elle se met à faire peur

Vous avez envie de la fuir,

Prenez  de  la  hauteur,

En grimpant sur un

Des sites majeurs

 Admirez toits,

Montagne

Port.

.

.

Extension

.

On pourrait y ajouter la campagne qui peut,

À certains endroits, comme en Beauce ou Brie,

S’étendre aussi à perte de vue ou d’une diversité

Infinie en bocages normands, collines bretonnes.

.

Il existe bien des marinas en plein cœur de ville,

Comme à la périphérie ou en bordure de côte,

Dans la campagne ou voire dans la forêt,

En bref, en n’importe quel  plan d’eau,

Au bord d’un lac ou d’un cours d’eau.

.

Y a des gens que montagne angoissera,

Et d’autres qui ne supportent pas les villes,

À chacun ses goûts, plaisirs, peurs, résistances.

Des terriens du centre Bretagne ou d’ailleurs,

Paysans d’origine bien campé terre ferme

Deviennent de bons et fiers marins.

.

Il est vrai que contraire est plus rare :

On est en droit de se demander pourquoi !

À certains, c’est plus que vital, d’aller en mer,

Chercher solitude, exotisme, dépaysement,

La pèche, détente et que sais-je encore…

.

Difficile choix entre la mer, la montagne et la ville,

On peut associer les trois, en vivant dans une île,

Montagneuse, avec un port, et une grande ville,

Histoire de tout avoir tout en étant tranquille.

Il y a de nombreux endroits sur notre planète

Où ce rêve est possible, où il restera en tête !

Où, tous les jours, on sera comme à la fête,

En montagne : chalet, ville, appartement,

Résidence marine, pour liberté sur mer.

.

J’aime la mer, déclare un résident côtier

Moi la montagne, un habitant des Alpes,,

Moi la campagne, amoureux des champs,

Moi la ville et sans elle, je me sens perdu. !

.

Toutefois on pourra aimer la mer et la terre

Un marin n’est pas cantonné à sa seule mer,

Même si de loin, celle qu’il pratique, préfère,

Tous les espaces sont pourvus d’imaginaires !

.

Pour sûr, on ne grimpera pas  une  montagne,

Avec un bateau, moins encore  avec un voilier,

On ne va pas, non plus, sur la mer, en voiture.

À chacun son transport adapté à son milieu !

.

.

222 – Calligramme

.

En naviguant  M  en bateau,

Vers très loin  E  tain horizon

Imaginez-la    R    équivalence

En poursuite    *  d’une évasion

De quelque ville    V     ou prison

Où  vous tourniez      I     en rond,

Jusqu’à en perdre vo   L    tre âme,

Et ce, sans  compter  la  L     raison.

Une vision factice, direz  E        vous,

Simple erreur, de point    *     de vue.

Ils attrapent  le «mal    M    de mer»,

Vous diront, passion   O   nés alpins,

S’ils respirent  l’air    N  des marins,

Alors que nombre    T   de terriens,

En fiers citadins   A   affirmeront

Que la mer bou  G  ge sans fin.

Programme   N   itinérant,

Associant E   les trois

Est le meilleur

Qui soit

Soit

.

En bateau, la côte, vue de la mer

Ne ressemble en rien, vue de terre :

En mer vous êtes sur immensité plate,

À terre un promontoire est croche-patte.

.

En bateau, la ville est un port comme abri

Où marin descend, et traine, dans ses rues :

Il s’y sent, comme étranger, de liberté, épris,

Ça grouille de trop de partout, trop ça remue.

.

En bateau, la montagne, devient inaccessible

Est, comme une barrière,  pour leurs horizons

Marins s’habituent à le voir plus loin, profond

Affrontant des montagnes d’eau submersible.

.

Que ce soit la mer, la ville ou la montagne :

En vos pensées partout vous accompagnent

Votre nature serait portée, divertissement

Entre mer et terre : plage vous attend.

.

Quand une ville M vous assomme,

Ou qu’elle se met  A  à faire peur

Vous avez envie   R  de la fuir,

Prenez  de la      I   hauteur

En grimpant  N   sur un

Des sites    S majeurs

 Admirez       toits,

Montagne

Port.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

222 4

.

Évocation

.

Petite coque de bateau en haut,

Petite coque de bateau, en haut,

Une plus grande coque, en bas, 

Ou deux paysages différents

Qui se suivent ou se côtoient.

 .

Pour ce qui est de la coque, deux coques

on est bien en son concordance avec mer

idem pour paysages de mer et montagne,

si fait que forme évoque assez bien le fond.

.

La coque d’un bien petit bateau,

Avec voiles bien étarquées,

Avec, cependant, ligne bien effilée,

Proue fendant bien l’eau.

 . 

Symbolique 

 .

La coque a pour

Caractéristique d’être

Plus légère que la masse d’eau

Correspondant à son volume, jauge,

Et cela afin que la poussée d’Archimède

Lui permette de flotter : elle peut prendre

Plusieurs formes, de simples rondins de bois

Assemblés, ensemble, pour faire  un radeau,

Aux coques composite, voiliers compétition.

Il peut y avoir une coque (monocoque),

Deux (catamaran), trois (trimaran)

Wikipédia  Conception d’un bateau

.

Descriptif

 .

222 – Mer, ville, montagne et marins 

Alignement  central  / Titre  serpente  / Thème  vie

Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : coque   / Symbole de fond : paysage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

222 6

.

Deux, paysages, activités, rencontres 

Et tous, très différents :

 Faudra en choisir un, à défaut de pouvoir

Les embrasser tous deux.

 .

 Symbolique

 .

Un paysage est

Une vue d’une portion

De l’espace terrestre, perçue

Par les sens humains, arts visuels

Représentée, observée, majorité cas

À l’horizontale, photographiquement

Par un observateur ; il implique donc

Un point de vue. Et lors, son caractère

Résulte de l’action  et  de l’interaction

De facteurs naturels et/ou humains.

Notion de paysage a sa dimension

Esthétique forte, et picturale,

Voire  littéraire  en  tant

Que représentation.

Source : Wikipédia

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un paysage représentera un espace physique,

Qu’on ne peut percevoir que par points de vue :

Tout est affaire de représentation/interprétation

Mais on saurait toujours  s’il s’agit que de la mer,

D’une partie seulement avec montagne, campagne

Voire des trois à la fois sur n’importe quelle  photo,

Et l’on peut rajouter, mixer, une petite ville, nichée

Dans un creux et se fondant bien dans un tableau.

 .

.

Mer, ville, montagne : le rêve

.

Scénario

.

La montagne se détache de l’horizon, de l’eau, et la domine de haut.

La mer est plate mais en tempête, elle soulève des montagnes d’eau.

La ville et le port sont : abri, refuge, confort, service, pour le bateau.

 .

.Visuels et textuels  >> 

221 – L’océan est plat, bombé, creux

Visuels et textuels  >> 

.

L’océan est grand,

Naviguant,

Et l’océan est plat,

Devant.

L’océan est bombé,

Le survolant,

L’océan est creux,

Y plongeant !

.

L’océan    est,

Mouvant  lors

On est dessus,

Et  l’océan  est

Emouvant lors

On  le parcourt

Puis  océan est

Plein mystères

Des   différents

D’espace terre,

Mais,    autant,

Nour-ri-ci-ère !

.

Océan, surface plate en verticalité,

Plaine infinie sans horizons fermés,

Vous fait comme miroir d’eau, irisé,

Quand elle est calme  et sans houles.

.

Vous fait, comme montagnes russes,

Quand  elle est  en vagues  en foules,

Pour  pouvoir  bien  les  chevaucher,

Il vous faut garder, le cap et  vitesse.

.

Sinon, sans souci  elle vous rattrape,

Vous remplit le cockpit, vous stoppe,

Vous voilà perchés sur vague, au top,

Puis engloutis dans son creux et hop.

.

Ça recommence  et cela vous balance

Ce jusqu’à ce que l’horizon  se  refixe

À nouveau sur une immensité…plate.

De vous en être sortis cela vous flatte.

.

Vrai, la peur avait été au rendez-vous,

Avec une grosse mer avec un vent fou

Océan est surface sans arrête ni côtés,

Vous berce avant de vous faire danser.

.

Une valse à mille temps qui n’en finit

Pas de s’en aller crescendo en sa folie

Océan est surface vide où se  croisent

S’évitent pêcheurs, cargos, voiliers

La Matrice  de  toutes les vies,

Vivier, qui nous nourrit.

.

.

Extension

.

Et dire que : l’océan se gonfle  avec l’attraction lunaire,

Qu’il est soumis à des marées d’amplitudes différentes

Selon le cycle imperturbable depuis la nuit des temps.

Et dire que l’océan est traversé par courants, rivières,

Tantôt chaudes et froides et dérivant à leur manière.

Et dire  qu’il y a, au fond, des montagnes, des ravins

Jusqu’à des fosses, de profondeur  insoupçonnable.

Et  dire ceci, et dire cela, je ne vais pas  vous  faire

Un topo sur fond de mers : louez un bathyscaphe,

Et voyez de vos yeux  l’étrangeté de son Univers.

Avez-vous, déjà, vu un tourbillon qui provoque

Un creux bien au-delà de ceux que produisent

Vagues en tempête où typhon devient siphon

Curieux, n’est-ce pas, changement de lettre

Tremblement sous-marin à faire tsunami

Devient bombé provoque raz-de marée.

On n’aura jamais fini explorer forces

Et toutes les surprises des océans

Qui restent autant mystères.

.

Tantôt plates et tantôt creuses et tantôt bombées,

Les eaux des océans bougent, elles sont animées

D’une vie, ou  mouvement, qui leur est propre,

Qui, comme le vent, l’on ne saurait dompter !

On peut le comprendre, et dès lors le prévoir,

Mais point le canaliser, mais point y surseoir

En  témoignent, tempêtes, cyclones, ouragans,

Envahissant les côtes, presque tout, détruisant !

C’est un peu comme un ogre doux, qu’on a réveillé.

.

Mouvant, émouvant, émotionnant, émotionnellement

L’océan, de loin, de haut, paraitra  calme et tranquille,

De près il bougera sans cesse s’il n’est pas mer d’huile.

.

D’accord, il ne bouge pas par lui-même : c’est le vent,

Qui le fait changer d’aspect,  fait moutonner l’écume,

En creusant son flanc, pour mieux bomber son torse.

.

D’accord aussi que tout cela n’intervient pas partout,

Que cela ne dépend que de l’état d’un ciel cyclonique,

Mais qui se prolonge sur des milles au dela de la zone

.

D’accord autant : tout cela ne dure pas tout le temps :

Une heure, un  jour, une semaine, quoiqu’à répétition

.

D’accord enfin : tout cela crée des dangers, naufrages

Sans compter marées noires, sur des côtes, des mers.

.

Que voulez-vous, elle ne sera ni notre amie, ennemie :

Elle n’est que de Nature, lors sans nous, elle vit sa vie.

.

.

Épilogue

.

L’océan est plat, à perte de vue,

Jusqu’à l’horizon, même au delà

En même temps courbe  et  rond,

Notre vue nous procure  l’illusion.

***

Il est d’autant plus  creux  et  rond

Que la marée le gonfle et l’aplatit,

Que tempête, ouragan, le creuse,

Sans compter vortex, tourbillon.

***

Autrement dit : il est bien vivant,

Il bouge sans cesse, tout le temps,

Comme  s’il oscillait en … balance,

Sur ses ondes,  pour son existence.

***

On voit ce qu’il montre  en hauteur,

Ignore ce qu’il tient  en profondeur :

Combien  d’embarcations, de marins,

Ont péri sans bien connaitre leurs fins.

***

Et puis il y a les courants qui le traversent,

Des chauds, des froids ; loin, près, des côtes,

Des abysses, des volcans, plaques tectoniques :

L’océan ne connait pas d’encéphalogramme plat.

.

.

221 – Calligramme 

 .

L’océan est grand,

Naviguant,

Et l’océan est plat,

Devant.

L’océan est bombé,

Le survolant,

L’océan est creux,

Y plongeant !

L’océan    est,

Mouvant  lors

On est dessus,

Et  l’océan  est

Émouvant lors

On  le parcourt

Puis  océan est

Plein mystères

Des   différents

D’espace terre,

Mais,    autant,

Nour-ri-ci-ère !

Océan, surface plate en verticalité,

Plaine infinie, sans horizons, fermés,

Vous   L  fait comme miroir d’eau  *  irisé,

Quand       elle est calme et sans     E   houles.

Vous fait,   O   comme montagnes   S      russes,

Quand elle     C    est en vagues     T      en foules,

Pour pouvoir      É      bien les    *     chevaucher,

Il vous faut garder,     A    le cap et  la vitesse.

Sinon, sans souci       N   elle vous rattrape,

Vous remplit le cock *   pit et vous stoppe,

Vous voilà perchés   P  sur vague, au top,

Puis engloutis dans  L  son creux et hop.

Ça recommence et    A      ça vous balance

Et ce jusqu’à ce que   T    l’horizon se refixe

À nouveau sur une  *       *   immensité…plate.

De vous en être    *    sortis    *    cela vous flatte.

Vrai que la peur   *   avait été   *    au rendez-vous,

Avec une grosse      *     mer       *      avec un vent fou

Océan est surface       *          *     sans arrêtes ni côtés,

Vous berce       B       avant de       C      vous faire danser

Une valse      O       à mille temps       R        qui n’en finit

Pas de       M     s’en aller crescendo     E         en sa folie

Océan      B    est surface vide où se   U          croisent

S’évitent  É pêcheurs, cargos,      X          voiliers

La Matrice     de  toutes             les vies,

Vivier, qui nous nourrit.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

221 4

.

Évocation 

.

J’en mettrais ma main au feu,

Ça ressemblerait çà une guitare 

Pour une fois, pas de fausses notes

Et encore moins mauvais accords.

.

Symbolique 

.

La  guitare

Illustrera bien

Corps   féminin,

Exprime passion,

Ainsi  qu’émotions.

.

Excellent instrument

À même  extérioriser,

En toute sa simplicité,

Élan profond de l’être.

.

Entre les mains d’un homme,

Révèle secrets comportement sexuel.

On l’associe lors au désir de charmer,

De séduire, puis de faire vibrer l’autre,

De  l’entraîner  dans  les plaisirs sexuels

Et voire même dans l’extase amoureuse.

.

C’est instrument de rencontre amicale,

De souvenir heureux, joies familiales

Des divertissements domestiques.

changera.blogspot.com/2014/03

symbolisme-instruments-musique

.

Descriptif

.

221 – L’océan est plat, bombé, creux 

Alignement  central  / Titre  absent  / Thème  la mer

Forme courbe / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : guitare  / Symbole de fond : notes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

221 6

.

Il n’y a rien de commun entre  la guitare

Et l’océan, c’est  certain :

Mis à part, peut-être, qu’on peut l’évoquer

 En y jouant des notes !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme des notes :

Portée, signification des sons,

Soit naturels, ou soit humains,

Articulés, psalmodiés, chantés ;

.

Musicaux chantés, instrumentaux

Dans leur puissance  à représenter

Analogiquement, à être interprétés,

Et à porter plusieurs sens et valeurs.

.

Le son, en général, a son symbolisme :

Il représente le côté vibratoire des choses),

Chaque son en particulier a son symbolisme

Le phonème / « i »/  représenterait  l’aigu,

La note de musique la représente l’âme).

fr.wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_sons

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On parle plus du bruit de le mer, l’océan

Que de musique, partition, y en a pourtant

Ne  serait-ce  que  celle  de  Claude Debussy,

Sans parler  des musiques,  dites relaxantes,

Qui ne sont autres qu’enregistrements bruits,

Et pour ce qui est des photos, voire des vidéos

Il y en a des tonnes, avec tonnes mouvements

Quel que soit son état, mer toujours vivante.

 .

.

Mystérieux vortex d’océan

.

Scénario

.

L’océan est plat au raz de la mer, à l’œil nu et jusqu’à l’horizon ;

L’océan est bombé puis plat, puis creux en fonction de la marée ;

L’océan est creux lors d’un tourbillon  engendré par un ouragan.

 .

Visuels et textuels  >> 

220 – En mer, on perd la notion du temps

Visuels et textuels  >> 

.

Quatorze   heures  de  jour,

Sont  distractions,  leurres

Lors … dix heures  de nuit,

Ennui, constant, demeure.

.

Et quand le temps s’arrête

Si la météo, seule, change :

Elle nous astreint, à régler

Les voiles, parfois dix fois

.

Naviguer  reste  un temps,

Totalement …   neutralisé,

Pour manœuvrer   la toile,

Et  parer  aux  évitements.

.

De naviguer, seul, et en mer

Fait perdre notion de temps

Mais, il vous faudra accepter

D’en perdre même beaucoup

.

Pour, par contrastes… goûter

Au charme de chaque instant

Pour prendre bonne distance

Pour pouvoir tenir … le coup.

.

Quand on est seul depuis trois jours en mer,

On perd peu à peu une partie de ses repères,

Déjà, la distance dès qu’il n’y a plus de terre

À quoi accrocher la vue, devant ou derrière.

.

Les milles s’ajoutent aux milles… lentement,

Pas de raison d’atteindre quelque point fixé,

Car il n’y a plus que de l’eau  et que du vent,

Quand on pèche un poisson : un événement.

.

Dans la journée, si  l’on voit  vols  d’oiseaux,

On les suit du regard pendant long moment

Sinon on espère rencontrer, voiliers, cargos,

Que soleil, tournant, jamais ne se couchant.

.

La nuit est pire encore,  c’est le noir absolu :

N’étant que coque de noix,  en océan perdu.

Subjectif, le temps se contracte,  et se dilate,

Sa respiration vous endort puis vous…épate.

.

On fait les quarts à deux, on mène le bateau

À tour de rôle, durée, quatre heures, la nuit.

Les repas se décalent, en fonction des repos,

De l’envie, d’état de la mer, du moral,  aussi.

.

.

Extension

.

Ce n’est pas tant le temps qui manque

En croisière même si on est en haute mer,

Que le fait qu’on ne pouvoir rien entreprendre.

Bateau bouge tout le temps et souvent par à-coups,

Tant et si bien qu’au bout d’une heure à fixer et à

Se concentrer sur un livre ou sur un bricolage,

Les yeux se fatiguent et l’on sent comme

Monter une gêne si l’on poursuit.

.

Quand à écrire… c’est possible

Et trop longtemps non plus

Le stylo finit par déraper.

Lors il est préférable d’être

Contemplatif qu’hyperactif.

Si moi je suis du premier type

Et mon ami le skipper, du second.

.

On se complète, lors je tiens à jour,

Carnet de bord et carnet de voyage,

Et lui  s’occupe de la bonne marche

Du bateau et réparations en cours.

On  fait, tous les deux, la cuisine,

Ménage, rangement et quart !

.

Le temps est, c’est évident, la donnée de montre, calendrier, histoire !

C’est déroulement permanent d’où découlent  tous nos mouvements

 C’est aussi un concept que l’on a créé de toutes pièces : ambivalent.

Comme si l’on prenait, rétrospectivement, le blanc pour le noir !

J’ai bien pris le temps de vous le dire, même de vous l’écrire :

C’est bien la preuve qu’il existe et que je l’utilise vraiment

Au point que je me demande si je l’ai gagné ou perdu,

Perdu en éperdu, le temps ne me rattrapera plus,

Quoiqu’il en soit j’ai pris la raison d’en rire.

.

Le temps est d’abord  et avant tout,

Une donnée très objective, linéaire,

Il est le même partout et ne diffère

Que par l’endroit  où  on le mesure,

D’après  le cycle de jour et de nuit !

.

Le temps est ensuite,  et pour nous,

Une donnée subjective, personnelle,

Que la conscience accélère, ralentit,

Que dormant, supprime totalement,

Allonge lors on s’ennuie  longtemps.

.

En mer, ce sera parfois très différent,

Faute de repères visuels environnants

L’on percevra moins, le temps passer,

Tant il s’étire aux confins d’horizons !

.

.

.

Épilogue

.

De perdre toute notion du temps,

Je croyais que  cela  n’était possible,

Qu’en restant un mois dans le gouffre,

Sans montre, sans lumière, sans repère.

***

En pleine mer quand il n’y a plus rien à faire

C’est un peu comme marcher  en plein désert :

Le temps se distord, dix minutes pour une heure,

Le ressenti compte plus que sa mesure, nous leurre.

***

Sous panne de vent, mer calme… impression s’accentue,

Rien ne bouge, les voiles faseyent, le bateau n’avance plus,

Le temps suspend son cours, quand la mer…notre parcours,

Pour peu, l’on se sent perdu, on crierait presque : au secours.

***

Il me demeurera en tête comme de vagues ersatz d’éternité :

Le temps est bien une invention humaine, à présent, je sais

J’aurai connu, bref instant, un trou dans l’espace-temps

 En oubliant, mon corps, notre bateau, l’heure, l’océan.

***

Pour finir, je me suis réveillé enfin de ma torpeur,

Au soleil, sans bouger,  au bout de douze heures.

Je me suis pincé pour savoir si j’étais … mort :

Vent s’est levé, voiles gonflées, nouveau sort !

.

.

220 – Calligramme 

.

Quatorze   heures  de  jour,

Sont  distractions,  leurres

Lors … dix heures  de nuit,

Ennui, constant, demeure.

.

Et quand le temps s’arrête  ……………………….

 Si la météo seule, change : …………………………

Elle nous astreint, à régler  ………………………..

Les voiles, parfois dix fois ………………………….

.

Naviguer reste un temps,

Totalement … neutralisé,

Pour manœuvrer la toile,

 Et parer  aux évitements.

.

 De naviguer, seul, et en mer …………………………

 Fait perdre notion de temps ….…………………….

 Mais, il vous faudra accepter ….……………………

 D’en perdre même beaucoup …….…………………

.

 Pour, par contrastes… goûter

Au charme de chaque instant

Pour prendre bonne distance

Pour pouvoir tenir … le coup.

.

*****************************************

*****************************************

.

Quand on est seul depuis trois jours en mer,     M

On perd peu à peu une partie de ses repères,    E

Déjà, la distance dès qu’il n’y a plus de terre     R

À quoi accrocher la vue, devant ou derrière.      *

                                                                                    O

 Les milles s’ajoutent aux milles…lentement,     N

Pas de raison d’atteindre quelque point fixé,    *

Car il n’y a plus que de l’eau et que du vent,      P

Quand on pèche un poisson : un événement.    E

                                                                                    R

Dans la journée, si l’on voit  vols  d’oiseaux,      D

On les suit du regard pendant long moment      *

Sinon on espère rencontrer, voiliers, cargos,     N

Que soleil, tournant, jamais ne se couchant.     O

                                                                                      T

La nuit est pire encore,  c’est le noir absolu :     I

N’étant que coque de noix,  en océan perdu.     O

Subjectif, le temps se contracte,  et se dilate,    N

Sa respiration vous endort puis vous…épate.     *

                                                                                    T

On fait les quarts à deux, on mène le bateau     E

À tour de rôle, durée, quatre heures, la nuit.    M

Les repas se décalent, en fonction des repos,     P

De l’envie, d’état de la mer, du moral,  aussi.    S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

220 4

.

Évocation  

.

En haut, petite descente d’escalier,

En bas une plus grande et plus large,

Parfois un  petit  palier, intermédiaire,

Comme pour marquer une petite pause.

.

L’escalier évoque un déplacement en hauteur,

qui a peu à voir avec notion du temps linéaire,

même si on fait une pause sur certains paliers :

dès lors la forme se distance totalement du fond

.

On ne risque pas d’avoir l’esprit… d’escalier,

On peut faire une pause assis en la descente,

Quand il y n’y a plus rien à faire, ni à dire,

Monter, bouger sur un voilier bien réglé.

.

Symbolique 

.

Lorsqu’il est considéré

Comme simple  allégorie

Du  déroulement de  la Vie,

.

L’escalier  la symboliserait

Tant son mouvement, dit vital,

Ses soubresauts  et ses obstacles,

.

Sans parler ses retours en arrière,

Avec ses surprises et ses joies aussi.

Par ses circonvolutions ou ses paliers,

.

Ses brusques changements  de direction,

Ses marches inégales, escalier signe de vie,

Nous   conduira  et  nous  guidera, pas à pas,

Vers une conscience accrue de soi et du monde !

grandsreves1234.blogspot.com/2018/02/le-symbole-de-lescalier

.

Descriptif

.

220 – En mer, on perd la notion du temps 

Alignement  central / Titre externe / Thème  temps

Forme escalier / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : escalier   /  Symbole de fond : escalier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

220 6

.

On ne risque pas d’avoir l’esprit d’escalier,

Sauf si l’on pense à autre chose

Qu’à la marche où mettre son pied en avant

De trop y penser bloque réflexes

.

Symbolique

.

L’escalier est à la fois le symbole

De la montée et de la descente.

.

Montant, évoque l’ascension en ciel,

C’est-à-dire l’élévation spirituelle.

.

Il peut aussi désigner l’ascension sociale,

Gravir l’accès à un statut supérieur

.

Dans une hiérarchie qui structure la société,

Descendant, évoque entrée souterraine.

.

Et il se réfère parfois à la descente aux enfers,

Au cheminement intérieur, l’inconscient.

.

Il symbolise le monde caché, l’invisible, le mystère.

Source : 1001symboles.net/symbole/

sens-de-escalier.html

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La notion du temps est toute relative

Elle n’est pas la même si l’on s’ennuie

Ou en occupation pour une… passion.

.

Elle ne varie pas  du simple au double,

Peut être multipliée par un facteur dix,

Et quoique l’on veuille, quoique l’on dise

C’est bien cela, au final, qui nous trouble.

.

On prétend qu’une semaine en pleine mer

Vaudra largement trois semaines à terre,

Question temps et question dépaysement,

Et plus si son horloge interne se dérègle.

 .

.

Temps s’écoule, comme immobile !

.

Scénario

.

L’horloge du temps ralentit ou accélère en fonction d’événements.

Temps sont différents selon qu’on apprécie le bateau, mal de mer.

Temps de lecture est temps qui peut se prolonger, indéfiniment.

 .

Visuels et textuels  >>

216 – Un voilier ressent fortes houles

Visuels et textuels >>

.

La mer sait se faire douce

Avant que se faire grosse,

Le vent sait nous pousser,

Avant qu’il ne nous drosse,

Et la houle  nous  chahuter,

Et avant de nous  renverser.

.

À chaque fois gitera bateau,

À mettre chandeliers en l’eau.

Et il se redresse grâce à son lest

Et, la vague suivante, de l’eau,

Le fait, du coup, se coucher,

Tout de travers dans le flot.

.

Mais, toujours, il repartira

En  serpentant, louvoyant,

Prendra, parfois, des coups

Et s’il avancera par à-coups

Ce ne sont pas… contrecoups

.

Il tangue… il roule … il oscille,

Il enfourne… il déhale… il vrille,

Terme de mer dédié et approprié,

À votre service, pour décrire enfer,

Lors tout va mal faites votre prière.

.

Maintenir

Vitesse constante,

Ne pas devenir alarmante

Sinon, ne vous reste qu’à prier,

Quand horizon, ciel,  votre cerveau,

Tout est bouché,  à cent mètres du bateau

De mauvaises  rencontres  pourraient  se produire.

Dans une lessiveuse, le sombre ne vous fera pas reluire

Il deviendra impossible d’avancer lors traitresse déferlante

Celle-ci vous emporte comme fétu tronc bois, sur pente.

Tant, combien de marins…  combien de capitaines,

Rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines,

Ont fini par payer lourd tribut au flot

Avec, pour tombe fond des eaux.

Vaut-il mieux rester sur terre,

Qui est plus nourricière

Que sur toutes mers,

Et pourtant toute

Première mère

.

Et je ne vous parle pas de couleurs du temps,

Ni de celle des vagues, des violences  du vent,

Ni des bruits sur la coque et dans les drisses,

À devenir sourd, comme un pot qui dévisse !

.

.

Extensions

.

Voilà bien un poème évoqué

Qui vous atterre, la longueur de ses vers

Changeant chaque fois que houles

Chahutent les foules des mots que l’on voit.

Un voilier, ça bouge tout le temps,

Un peu, beaucoup, fortement.

.

Y a qu’au port où c’est pas du tout

Et  encore … pas  toujours :

Il suffira que la houle y entre

Ou que le ressac se fasse sentir.

.

En forte houle, il est bouchon sur l’eau.

C’est la vitesse qui le stabilise, sur un flanc,

Et lui permet de franchir la vague en négociant.

.

Le barreur a son mot à dire, pour lisser les à-coups,

Quand le vent et le courant se contrarie,

Sinon il tape et il tosse et le confort à bord s’en ressent:

Il faut prévoir où on va mettre le pied

Avant de le lancer au risque de se faire déséquilibrer !

.

Houle, houle … houle, là là … elle ne s’arrête pas,

Elle se répète, à l’infini, comme une onde stable

Elle tosse et tape le voilier qui freine et repart

La franchissant droit devant : faut négocier

Pas toujours facile, avec une voile  au vent

Et voilà-t-il pas qu’un mascaret se forme

Prend de la hauteur et court vers nous

Pourquoi la vague est-elle différente,

Pourquoi elle ne … s’effondre pas ?

.

La houle reste un mouvement constant,

De mer qui roule, montant, descendant.

.

La houle vous met le bateau, de travers,

Et le fait tanguer, rouler, tout à sa guise

.

La houle quand elle est courte, cassante

Vous met voilier, à l’ancre, en tous sens.

.

La houle les flancs du bateau, frappant,

Vous claque bruits de clapots éclatants.

.

La houle vous berce en vous endormant,

Ou elle vous fait vivre un enfer dément !

.

.

216 – Calligramme   

.

La mer sait …………… V ..………. se faire douce

Avant que ………….… O ……… se faire grosse,

Le vent sait …………. I ………  nous pousser,

Avant qu’il …………. L ….. ne nous drosse,

Et la houle  ….….… I ..… nous  chahuter,

Et avant de ……… E .. nous  renverser.

À chaque fois …. R … gitera  bateau,

À mettre chan    *    deliers en l’eau.

Et il se redresse  R  grâce à son lest

Et, la vague sui  E  vante, de l’eau,

Le fait du coup  S       se coucher,

Tout de travers  S     dans le flot.

Mais toujours    E   il repartira

En serpentant    N    louvoyant

Prendra parfois    des coups

S’il avancera      *  par à-coups

Ce ne sont  pas  *     contrecoups

 .

Il tangue il         H roule, il oscille,

Il enfourne           il déhale, vrille,

Terme de mer     U  dédié, approprié,

À votre service    L   pour décrire enfer,

Lors tout va mal  E       faites votre prière.

 .

***************************************

.

Maintenir

Vitesse constante,

Ne pas devenir alarmante

 Sinon, ne vous reste qu’à prier,

Quand horizon, ciel,  votre cerveau,

    Tout est bouché,  à cent mètres du bateau

         De mauvaises  rencontres  pourraient  se produire.

       Dans une lessiveuse, le sombre ne vous fera pas reluire

        Il deviendra impossible d’avancer lors de traitresse déferlante

        Celle-ci vous emportera comme fétu tronc de bois sur pente.

     Tant, combien de marins…  combien de capitaines,

  Rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines,

Ont fini par payer lourd tribut au flot

Avec, pour tombe fond des eaux.

  Vaut-il mieux rester sur terre,

Qui est plus nourricière

Que sur toutes mers,

Et pourtant toute

Première mère

.

Et je ne vous parle pas de couleurs du temps,

Ni de celle des vagues, des violences  du vent,

Ni des bruits sur la coque et dans les drisses,

À devenir sourd, comme un pot qui dévisse !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

216 4

.

Évocation 

.

En haut, ce n’est pas une voile,

 Et en bas, ce n’est pas une coque 

Ça ressemble à une  lampe à huile

Ou alors un feu de signalisation !

.

Que ce soit lampe au feux, rien à voir

avec quelques  fortes houles en mer

et lors forme se distingue du fond.

.

Chacun aura reconnu une lampe à huile

De style de celle d’Aladin :

Mais à quoi pourrait-elle bien ressembler

la forme du haut : une flamme ?

.

Symbolique

.

La lampe, qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole représente toujours

Une  lumière intérieure, une énergie,

Des capacités et talents que nous maîtrisons.

.

C’est l’homme qui maîtrise la lumière

Avec un certain pouvoir d’allumer et d’éteindre.

.

La lumière est le symbole de la connaissance,

Tu apprends de jour en jour à mieux te connaître,

Tu évolueras grâce à ces informations et à ce savoir.

.

Descriptif

 .

216 – Un voilier ressent de fortes houles 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  bateau

Forme en ovale  / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe  /  Symbole de fond : feu-signal

.

.

Fond

.

Évocation 

.

216 6

.

Feu de signalisation vert, pour tribord

Qu’on peut déplacer

Installer en feu de secours ou permanent

Selon besoins du bord.

 .

Symbolique

.

Les feux de navigation

Permettent, pendant  la nuit

Ou lorsque visibilité est réduite

D’apercevoir de loin la présence

D’un navire  ou de communiquer

Votre position, en cas de détresse.

Ils  faciliteront  donc  la navigation

Et préviennent les accidents en mer.

.

Feux tribord / bâbord  s’installent

Aux deux côtés du bateau :

À droite le vert /tribord,

À gauche le rouge/bâbord

En lumière ininterrompue.

Ils permettent de déterminer

De quel côté provient le bateau

Qui se dirige vers vous  et   donc,

Ils aident à déterminer la priorité.

Orange-marine.com/content/

97-feux-de-navigation

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Au repos, en mer, c’est la houle

Permanente, régulière qui fait

Tanguer, et d’avant en arrière

Ou rouler, d’un côté à l’autre !

Quand elle est forte, un voilier

Dansera, comme un bouchon,

Sans qu’on puisse le stabiliser !

Seule, la vitesse, le déplacement,

Permettra de la contrer, de l’étaler

Encore que cela n’évite pas tangage

Lors le courant viendra juste de face !

 .

.

La vraie, longue, forte houle

.

Scénario

.

Houle très longue, et de surface, prenant la forme d’un mascaret.

Représentation déséquilibre voilier tiré sur un bord par ses voiles.

Voilier en posture de danger si voilure et cap se mettent à dériver.

 .

Visuels et textuels >>

212 – Un voilier est bulle sur l’eau

Visuels et textuels >>

.

Voilier est appartement miniature,

En  raccourci,

Avec un plancher, arceaux, un roof,

Comme toit.

 .

On y fait presque tout à sa manière

Comme chez soi :

Certains font leur seule, dernière

Demeure de vie.

.

À huit, on se sent surpeuplé,

À six, on est  encore  tassé,

À quatre ……  on est bien,

Et à deux …..  c’est royal.

 .

On passe   jours entiers,

Sans toucher  la Terre :

Besoin de rien de vital.

 .

Voilier,  havre de paix,

Est un bateau de rêve

Et de toute agitation,

Un antidote et trêve.

 .

Un seul jour en mer

Vaut trois sur terre,

Tant  il transforme,

Calme en mystère.

.

Un voilier est comme une bulle sur l’eau

Il se déplacera au gré des vents et des flots

Lors navigue, voilier dériveur, tangue, roule

Et une vague qu’il enfourne, parfois l’enroule.

 .

Le fond de coque, tape sur la mer, en tempête,

Au point d’impressions instables, comme saoul,

Vagues creuses parviendront à faire trempettes,

Aux  chandeliers, donnant  frayeurs  qu’on coule.

 .

Dieu merci le voilier est un bateau, solide et sûr :

Agréable, en basse et haute mer, armé hauturier,

Remonte bon nombre  de rivières, pour mouiller.

 .

Son programme reste complet il endure, assure.

Nous servant de cuisine, restaurant, couchette,

Il assure un confort, grand luxe, par toilettes.

Il est  doté, d’un salon, carré,  bibliothèque.

L’ordinateur sera  sa  seule médiathèque.

 .

Horizontalement le voilier  est  comme

Carquois sur eau,  coque maternelle

Et qui vogue, bien, au gré du flot.

Verticalement voilier est flèche

Mat tendu, sabre paternel,

Fendant la mer avec

Sa quille nue

Étrave

V

.

.

Extensions

.

Cette fois  je délire, je divague, j’hallucine,

Je change totalement d’univers,  encore que

La bulle, ce n’est pas faux pas pour la coincer

Pour l’habiter, ce pendant des jours, semaines,

Voire des mois entiers : on a de quoi s’occuper

Et, quand on est plusieurs, nombre de choses

Et d’idées et de tâches à partager ensemble.

.

La bulle n’est pas nombriliste, solitaire

Bien au contraire, elle sert de cocon

Pour contenir des amis proches,

Des  familiers,   des  activités,

Passionnantes,   passionnées.

.

La cuisine et les repas, la vaisselle

Et le rangement occupe une bonne

Partie du temps, selon un roulement

Ou une répartition mais il faut être prêt

À tout faire, ne pas s’appuyer sur les voisins.

.

Bulle extérieure, en cockpit, arrondi,

Protégé par une capote, sur descente,

Et bulle intérieure  dans sa couchette,

Sans oublier la bulle faite par le carré,

Autant de bulles dans certains voiliers,

Où l’on peut passer son temps à buller,

Pour le moins, à se sentir bien protégé.

.

Un tronc d’arbre c’est certain flotte sur l’eau,

Mais si vous marchez sur lui : tourne, chavire.

.

Vous creusez l’intérieur, vous faites un bateau,

Mais sans quille, dérive : simple jouet des flots.

.

Dès que vous fermerez les hublots et la descente,

Vous vous sentirez comme en bulle coque de noix

.

Et là, deux fois plus isolés du monde environnant,

En cas de tempête vous êtes à l’abri comme radeau

.

Un esquif pour s’esquiver, prendre le large, en liberté,

Où l’on avance, on mange, on bricole, on dort, on rêve.

.

.

212 – Calligramme

 .

VOILIER

Voilier est appartement miniature,

En  raccourci,

Avec un plancher, arceaux, un roof,

Comme toit.

On y fait presque tout à sa manière

Comme chez soi :

Certains font leur seule, dernière

Demeure de vie.

EST COMME

À huit, on se sent surpeuplé,

À six, on est  encore  tassé,

À quatre ……  on est bien,

Et à deux …..  c’est royal.

On passe   jours entiers,

Sans toucher  la Terre :

Besoin de rien de vital.

Voilier,  havre de paix,

Est un bateau de rêve

Et de toute agitation,

Un antidote et trêve.

Un seul jour en mer

Vaut trois sur terre,

Tant  il transforme,

Calme en mystère.

BULLE SUR L’EAU

Un voilier est comme une bulle sur l’eau

Il se déplacera au gré des vents et des flots

Lors navigue, voilier dériveur, tangue, roule

Et une vague qu’il enfourne, parfois l’enroule.

Le fond de coque, tape sur la mer, en tempête,

Au point d’impressions instables, comme saoul,

Vagues creuses parviendront à faire trempettes,

Aux  chandeliers, donnant  frayeurs  qu’on coule.

Dieu merci le voilier est un bateau, solide et sûr :

Agréable, en basse et haute mer, armé hauturier,

Remonte bon nombre  de rivières, pour mouiller.

Son programme reste complet il endure, assure.

Nous servant de cuisine, restaurant, couchette,

Il assure un confort, grand luxe, par toilettes.

Il est  doté, d’un salon, carré,  bibliothèque.

L’ordinateur sera  sa  seule médiathèque.

Horizontalement le voilier  est  comme

Carquois sur eau,  coque maternelle

Et qui vogue, bien, au gré du flot.

Verticalement voilier est flèche

Mat tendu, sabre paternel,

Fendant la mer avec

Sa quille nue

Étrave

V  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

212 4

.

Évocation   

.

En bas,  une  coupe

De coque de voilier,

Et en haut, la  mature

Avec les diverses voiles.

  .

La coque est comme une bulle sur l’eau

à moitié immergée, à moitié hors d’eau

sa quille ou dérive la stabilise très droit

si fait que la forme épouse bien le fond.

.

De la quille au haut de mature,

Tout autant, de l’avant à l’arrière,

Sans parler de bâbord à tribord,

Le voilier est un espace clos.

.

Symbolique 

 .

Le choix de plan de pont,

Et des aménagements intérieurs,

Va définir le style de vie recherché

À bord d’un voilier, selon les goûts

Et le programme de navigation,

Selon êtes « soleil et farniente »

Ou « traversées tous temps »!

.

Après avoir vanté la beauté

Des ponts sans excroissance

Comme sur  bêtes de course

Et constaté  que la première

Adjonction  des  navigateurs

Est une  capote de protection

Ou une «bulle de navigation».

hisse-et-oh.com/articles/20-plans-d-amenagements

.

Descriptif

 .

212 – Voilier est comme bulle sur l’eau

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier /  Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

212 6

.

De la quille au haut de mature,

Tout autant, de l’avant à l’arrière,

Sans parler de bâbord à tribord,

Le voilier est un espace clos.

.

Symbolique 

^

Vrai,

La coque

Supportera les

Diverses contraintes

De type  hydrostatique

Puisqu’elle doit supporter

Le   poids  total   d’un  voilier,

Souvent  inégalement réparti ;

Contraintes     hydrodynamiques

Qui provient  du  choc  des vagues.

Elle est  construite  en bois  pour les

Navires anciens et bateaux plaisance

En acier  pour navires  de commerce,

En aluminium pour navires rapides

En  plastique   pour  de nombreux

Bateaux   de plaisance, voiliers

Composite pour les rapides.

Wikipédia : coque de bateau

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

L’association voilier/bulle est à prendre

Autant au sens propre qu’au sens figuré.

La métaphore  de la bulle  évoque  le repli

Sur soi protecteur, mise à distance autres.

Si l’on est claustrophobe, vaut mieux éviter

Le contraste est fort entre intérieur/dehors.

 .

.

Une robustesse à toute épreuve.

.

Scénario

.

Une bulle extérieure que ce cockpit, très confort et très protecteur,

une bulle intérieure que ce carré, accueillant, douillet et reposant,

sans parler couchette où l’on bulle, à souhait, seul, ou amoureux !

 .

Visuels et textuels >>

210 – Un voilier est un autre univers

Visuels et textuels  >>

.

Voilier est un tout autre monde

Que celui que l’on trouve  à terre,

Il s’agit bien d’un «univers en soi».

Nos repères, sur continent, fondent,

Et  nos habitudes  ne feront plus lois,

Il faut tout réapprendre… ou presque,

Nouveaux mots et nouvelles manières.

.

Un équilibre terrestre devient grotesque,

Lors il vous balance en un sens contraire.

Impression est  que temps s’allonge : tant

Trois jours valent une semaine, comptant.

La nuit succède au jour et heures passant,

On reste toujours occupé, quoiqu’on fasse.

.

Vrai, qu’à table, on a … de bons moments :

L’on cuisine, tout comme chez soi, autant,

Mais, attention à ne pas trop embarrasser,

Sinon, vrai tourbillon, deviendrait le carré.

C’est dire si l’on passe  du temps, à ranger,

Les choses à leurs places  toutes marquées

Sinon, on déplace une pour trouver autre,

Qui, en coffre  ou  en coqueron, se vautre.

.

Sans parler du pont, de l’annexe  à gonfler,

Les amarres du ponton, les défenses à fixer,

Voiles à étarquer, génois  ou  spi, à dérouler,

Moteur  à démarrer,  à couper, ou à … régler,

Lors quand tout est en ordre et tout est paré.

Vrai plaisir assuré, de barrer seul, sur océan,

Infini d’eau, ouvrant grand, celui  de penser

Si fort que l’on en oublie tout, en l’instant.

.

Vie à bord est, carrément, la communauté,

Impossible de s’en aller, ni même de s’isoler,

Il faut s’aimer ou au minimum, se supporter,

Celui qui ne sait, ou ne fait rien, sera … rejeté,

À l’eau non quand même «allo maman bobo»

On ne cache rien, en bateau : on se contraint,

On ne gâche rien du bateau, l’on se souvient

Des charmes contrastés de la vie, sur l’eau.

 .

.

Extension

.

Il n’y a pas un mot de vocabulaire marin

Qui soit commun avec le vocabulaire terrien,

À part corde pour se pendre, cloche pour avertir.

C’est dire à quel point les deux univers sont disjoints.

.

Mais comme tout s’apprend, au bout d’un moment,

Les bons mots viendront, aux bons endroits,

Aux bons moments, lors des manœuvres

S’effectuant tout à fait normalement.

.

Et on les retrouve après sous forme

D’habitudes contractées, réflexes,

Et cela, d’une année …sur l’autre,

Dix ans d’interruption, navigation.

Un autre univers mais non parallèle :

Juste langue différente juste sur l’océan.

.

Bon d’accord, ce n’est pas l’univers étrange d’une station spatiale.

Ce n’est pas non plus celui d’un camping- car de gamme moyenne :

C’est tout autre chose, un univers clos, libre et pour le moins, naval,

Où l’on peut passer des jours entiers en vie de croisière quotidienne,

Sans voir personne ou d’autre, que, son ou ses, équipiers de voyage !

Un long parcours se distingue, cela est certain, d’un petit cabotage.

Si le voilier prend du gîte, tout objet doit être bien rangé, attaché.

L’on ne se déplacera qu’avec main pour soi, autre pour bateau :

Lire, écrire, posent problème si bateau roule, tangue trop.

.

La vie sur des bateaux, je veux dire, navigation

Au delà de cabotage de port en port à la journée

Ne date pas d’hier : équipements de propulsion,

De sécurité et de confort à bord ont bien évolué.

.

Un bateau si grand soit-il, n’est pas une maison,

Lors il doit être autonome en tout pour sa survie

Son intérieur est aussi important que l’extérieur

On est loin du concept : un flotteur et une voile !

.

Et puis longue solitude dans le désert  de la mer

Il faut la supporter, et même avec des équipiers

Entente avec eux, soi-même est souvent requise

Pour ne pas transformer paradis en vrai enfer !

.

.

210 – Calligramme

.

Voilier est un tout autre monde

     Que celui que l’on trouve à terre,

              Il s’agit bien d’un «univers en soi».

                 Nos repères sur continent fondent,

                        Et nos habitudes ne feront plus lois.

                              Il faut tout réapprendre…ou presque,

                                  Nouveaux mots et nouvelles manières.

UN VOILIER

                            Un équilibre terrestre devient grotesque,

                       Lors il vous balance en un sens contraire.

               Impression est que temps s’allonge : tant

          Trois jours valent une semaine comptant.

      La nuit succède au jour et heures passant,

            On reste toujours occupé, quoiqu’on fasse.

EST UN

  Vrai, qu’à table, on a … de bons moments :

L’on cuisine, tout comme chez soi, autant,

  Mais, attention, à ne pas trop embarrasser,

  Sinon  vrai tourbillon, deviendrait le carré.

 C’est dire si l’on passe du temps, à ranger,

  Les choses à leurs places toutes marquées

  Sinon on déplace une pour trouver autre

    Qui, en coffre ou en coqueron, se vautre.

TOUT AUTRE

           Sans parler du pont, de l’annexe à gonfler,

               Les amarres du ponton, les défenses à fixer,

                   Voiles à étarquer, génois  ou  spi, à dérouler,

                      Moteur  à démarrer, à couper, ou à … régler,

                         Lors quand tout est en ordre et tout est paré.

                           Vrai plaisir assuré, de barrer seul, sur océan,

                           Infini d’eau, ouvrant grand, celui de penser

                           Si fort que l’on en oublie tout, en l’instant.

UNIVERS

                         Vie à bord est, carrément, la communauté,

                      Impossible de s’en aller ni même de s’isoler,

                  Il faut s’aimer, ou au minimum, se supporter,

             Celui qui ne sait, ou ne fait rien, sera … rejeté,

        À l’eau, non quand même, «allo maman bobo»

   On ne cache rien, en bateau : on se contraint,

On ne gâche rien du bateau, l’on se souvient

Des charmes, contrastés, de la vie, sur l’eau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

210 4

.

Évocation 

.

Un listing de papier

Ou dépliant illustratif,

Un  support  publicitaire, 

Ou un beau carnet de bord

.

Le livre de bord est une sorte de carnet

où on note la météo, le parcours du jour

s’il n’a guère la forme d’un dépliant, certes

il  reste indispensable à bord comme témoin.

 .

Dépliant avec huit faces

 Possibles afin d’y  imprimer:

Ou romans ou bandes dessinées

Ou récit, photos carnet de bord.

.

Symbolique

.

Facilement reconnaissable

Avec  son aspect de feuilles pliées,

Dépliant est support de communication

Permettant se faire connaître rapidement.

Son contenu résumera l’essentiel de l’activité

D’une entreprise, d’une association, aventure.

.

Mais le dépliant doit être attrayant, pour attirer

L’attention du lecteur sinon l’ignorera totalement

D’après cette définition du dépliant,

Publicitaire, véhicule des messages.

.

Ce dernier peut être utilisé soit par des entreprises

Ou des associations désirant élargir leur clientèle.

Modifié, source : le-guide-dimpression-des-depliants

.

Descriptif

 .

210 – Un voilier est un autre univers

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme zigzag / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : dépliant   /  Symbole de fond : carnet

.

.

Fond

.

Évocation

.

210 6

.

Dépliant avec huit faces

 Possibles afin d’y  imprimer:

Ou romans ou bandes dessinées

Ou récit, photos carnet de bord.

..

Symbolique 

.

Mon « carnet de bord »

D’apparence pratique, anodin

Prend  le pouvoir  sur  ma vie !

 .

Ma nouvelle manière pour faire

De ma vie un pur bijou d’efficacité

N’est pas une appli : journal de bord

Rempli par de petites pages d’écritures

Complétées par des croquis et photos, etc.

 .

Et le remplir, tous les jours, et le transcrire,

Travailler, rendre communicable, intéressant,

Constitue un vrai et fort  long travail en soi

Mais qui finalement, ne me déplaît pas.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

De changer d’univers

Change nos manières,

De dire, même de faire

Cela est extraordinaire,

Les mots du vocabulaire

Et les gestes nécessaires,

Tant si tout va de travers

On met vite fin à croisière

On se sent mal, et peu fier

Et l’on rêve pied sur terre !

 .

.

.

Univers très fermé et très ouvert.

.

Scénario

.

Seul en l’océan au calme, pas un bruit, d’autre image non plus,

et retour au port au moteur pour ne pas tirer des bords carrés,

on repart, le lendemain, pour de nouvelles aventures et ports !

 .

Visuels et textuels  >>

204 – Evénements extraordinaires en mer

Visuels et textuels  >> 

.

Dire qu’il ne se passerait rien en mer,

Serait passer à côté d’extraordinaires

Vies  sous-jacentes, qui  s’y déroulent,

Sans parler changements temps en l’air,

Et en surface tous  mouvements de houles.

.

Vrai que ce ne sera pas Hollywood ni Dallas,

Actions ne s’enchainent pas grande vitesse,

Il y en a,  peu ou pas, d’histoires de fesses,

Vacarme d’images,  silences remplacent,

Lors vous êtes seul, face au vide, océan.

.

On pourrait comparer la mer au désert,

Qui la voit à la télévision, ne voit rien,

Tandis que qui  la traverse, voit tout.

.

Nos sens, aux aguets, captent

Moindre événement anodin

Lit toutes surfaces d’eaux,

Comme prévisions météo.

.

Sur  voilier sur  la mer des vies

Grouillent de nulle part, partout.

Ah tiens voilà troupe de dauphins

Accompagnent instants de traversée.

.

Ah tiens, voilà que trois fous de Bassan

Passent,  au-dessus notre mât, plongeant.

Ah tiens, voilà un souffle de grosse baleine,

Giclant geysers eaux, aspirés, bouche pleine.

.

Je me sens comme attiré par toute vie intense,

Me trouve inspiré  par  nombre signes existence.

Et mes sens sont aux aguets, murmurent avec l’eau,

Le chant du vent,  d’une drisse ou d’un vol d’oiseaux.

.

Le saut d’un poisson, et voire le passage  des nuages

Suffit à me mettre  en  haleine,  parfois, d’avantage

Sur Terre, il y a trop  de  signaux, trop d’infos :

Je nage dans  les  images, si ce n’est les mots.

.

Parfois, c’est trop,  alors,  je me sens saturé :

Manque d’attention : rien n’est plus capté.

Ici tout évènement est vivant et parlant,

Utile à son cerveau, en lui, s’ancrant :

Magie de perception qui  déforme

Moindre changement de forme.

.

Sur ce fond paré de sa nudité,

Se concentrent mes pensées,

Et mes émotions s’impriment

En joies ou  brumes  chagrines.

Elles remplissent mon imaginaire

Mes sens, de leurs courants d’airs.

.

.

Extension

.

Moindre événement en mer

Est un temps fort de la journée,

Hormis tous réglages des voiles

Changement  d’amure, repas,

Le rangement  et  la sieste.

.

Sûr qu’on ne croisera pas

Une baleine  tous les jours,

Un cargo, c’est plus fréquent,

Surtout à l’approche  des côtes

Ou encore la traversée des rails.

.

L’envoi du spi demeure toujours

Un événement car il faut déjà que

Toutes les conditions soient réunies ;

Barbecue sur bateau en est un autre

Parfois trop de vent pour l’allumer.

.

On ne retient, de l’immensité de la mer, que sa platitude, désespérante.

Plate, vous en êtes certain ! Vraiment, vous m’épatez … vous m’épatâtes :

La mer est habitée, la mer est animée, la mer est secouée, la mer est hantée

Il suffit de bien l’observer, de bien l’aimer, se montrer un minimum patient.

Combien de dauphins y aurai-je rencontré, sans compter de… marsouins !

Et puis, croiser un autre  voilier, que l’on  a vu au loin, échanger avec lui,

Ne sont-ce pas événements extraordinaires, égayant votre croisière !

.

En haute mer, les événements sont rares :

Il nous est arrivé de croiser un  gros cargo

.

Le plus impressionnant aura été, une baleine

Qui a longé notre voilier, nous a accompagné.

.

On aurait dit un sous-marin, sa taille dépassant

Largement notre bateau pourtant de douze mètres

.

Un coup de queue sur le flanc, aurait fait des dégâts :

A posteriori, je n’ose y repenser, si c’était un naufrage.

.

.

204 – Calligramme

 .

ÉVÉNEMENTS

Dire qu’il ne se passerait rien en mer,

Serait  *   passer à côté d’extra* ordinaires

Vies  *     sous-jacentes, qui s’y dé  *  roulent,

Sans   *    parler changements temps   *   en l’air,

Et en   *     surface tous  mouvements de  *   houles.

Vrai      *    que ce ne sera pas Hollywood    *    Dallas,

Actions   *     ne s’enchainent pas grande      *   vitesse,

Il y en a   *      peu ou pas d’histoires de       *     fesses,

Vacarme   *     d’images, silences rem       *        place,

 Et vous     *     êtes seul face au vide      *        océan.

On peut     *    comparer la mer à     *        désert,

Qui la voit   *   à une télévision    *     voit rien

Lors qui       *     la traversera    *   voit tout.

EXTRAORDINAIRES,

Nos sens    * aux aguets     *    captent

Moindre     *  événement   *    anodin

Lit toutes   *     surfaces     *    d’eaux,

Comme la  *    prévision   *      météo.

Sur  voilier *    sur  la  mer  *     des vies

Grouillent  *     de nulle part   *     partout.

Ah ! Tiens  *     voilà troupe de     *   dauphins

Accompa    *      gnent instants de     *    traversée.

LORS EN PLEIN MER 

Ah ! Tiens   *        voilà que trois fous       *    de Bassan

Passent      *           au-dessus notre mât         * plongeant.

Ah tiens     *            voilà un souffle de grosse      *     baleine,

Giclant       *             geyser eau aspirés bouche        *       pleine.

Je me sens  *              comme attiré par toute vie          *     intense,

Me trouve    *               inspiré  par  nombre signes           *   existence.

Et mes sens  *                sont aux aguets, murmurent           *   avec l’eau,

Le chant du  *                vent  d’une drisse, ou un vol             *    d’oiseaux.

Le saut d’un *                poisson, et  voire, le passage             *  des nuages

Suffit à me  *                 mettre  en  haleine,  parfois               * d’avantage

Sur Terre   *                il y a trop  de  signaux, trop               *     d’infos :

Je nage      *               dans  les  images, si ce n’est              *   les mots.

Parfois      *               c’est trop,  alors  je me sens             *     saturé :

Manque   *               d’attention rien n’est plus             *       capté.

 Ici tout    *               évènement est vivant et             *     parlant,

    Utile        *              à son cerveau,  en  lui             *   s’ancrant.

Magie     *              de  sa  perception              *  déforme

Moindre *              changement de           *      formes.

Sur ce     *             fond paré de           * sa nudité,

Se con    *             centrent           *     pensées,

Mes émo  *         tions          * s’impriment

En joies ou  *    bru  * mes  chagrines.

Elles remplissent   mon imaginaire

Mes sens, de leurs courants d’airs.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

Une méduse, peut-être,

En pleine rétractation

Voire un bel encrier

Ou un pot à sel ?

.

Si parfois on verra des méduses

Qui garderont leur mystère.

La mer ne manquera de pot de sel,

Sel, tous les sens du terme !

 .

Symbolique

 .

Étrange animal venu des fonds marins

La méduse est constituée de 95% d’eau.

Fille de la Lune et des Océans,

Symbole du Féminin Sacré unissant

À la fois Vénus, et Neptune et la Lune.

Elle est Eau, « mémoire des mémoires ».

Psyché profonde, viscérale, et archétypale.

.

Mythologie regorge de textes à son propos,

Ses tentacules urticantes et paralysantes

Servent à piéger nombre de leurs proies.

Il est dit que la méduse pétrifie celui

Qui osera mettre la main sur elle.

.

Incarne ce qu’il y a de plus beau

Dans le Féminin, le charme,

La beauté, la douceur, la vie

La  sensualité, et  l’amour,

Et ce qu’il y a de plus vil :

La haine,  la vengeance,

La destruction, la folie,

La fureur, la castration.

grandourschaman.free.fr/meduse-

liberatrice-de-nos-memoires-archetypales

.

Descriptif

 .

204 – Évènements extraordinaires, en mer  

Alignement  central / Titre  analogue/ Thème  croisière

Forme  en ovale /  Rimes  égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : méduse / Symbole de fond : pot-à-sel

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Si parfois on verra des méduses

Qui garderont leur mystère.

La mer ne manquera de pot de sel,

Sel, tous les sens du terme !

.

Symbolique 

 .

Le sel donne du goût aux aliments

Et permet en outre de les conserver.

Symbole de : la pureté, préservation,

Tout autant que d’altération, alliance.

.

Le sel reste un produit, très apprécié,

Et très consommé parce qu’il relève

Les goûts de toutes les nourritures

Et vertus de préservation des aliments

Ont été à l’origine d’échanges importants

Entre différentes civilisations de l’antiquité.

.

On lui attribuait d’éloigner le mauvais œil.

Cependant, et malgré toutes ses qualités,

Il revêt, aussi, dimension destructrice.

En effet, le sel dessèche, le sel ronge,

Le sel altère, rend l’eau imbuvable.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sel

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Événement que ce soit en mer, à terre

Constitue le sel de l’existence, errance,

Ils donnent du goût, du piment à la vie

Sans lui elle ne serait que morne, ennui

De sel, dans la mer, il n’en manque pas,

Au point de rendre ses eaux impropres,

Ingestion journalière, voire épisodique

Mais, au sens figuré, toutes analogies,

Si ce n’est métaphores … métonymies,

Sont permises, événements compris.

 .

.

Face à la méduse : médusé !  

.

Scénario 

.

 On ne distingue souvent rien de la mer, étant  immense et plate,

parfois un dauphin égaré se risque à venir nous saluer, en jouant,

la cerise sur le gâteau, devinez sa taille, c’est un grand cachalot !

 .

.

Visuels et textuels  >> 

202 – Comme compagnons : poisson, oiseau

Visuels et textuels  >>

.

L’homme en dernier

Prédateur,  autorisé,

Motorisé, suréquipé,

Perturbe  l’équilibre,

Naturel, par son seul

Intérêt, profil argenté.

.

Pêchant avec filet d’industriel

Nombreuses espèces protégées :

A contrario, il ne se lasserait jamais

De regarder nombre d’oiseaux planer,

Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,

Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.

.

Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,

Amplement,

À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné

Différemment.

Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer

S’épuisent,

Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,

S’amenuise.

Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus

Engageants,

Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,

Entièrement.

 Certains disent ne rien faire, jour entier, sans

Occupations.

De quoi attraper le blues,  angoisse, voire

Dépression.    

.

En mer nous sommes souvent occupés

À nous vider la tête

Des choses inutiles, des choses futiles

La remplir spectacle

Toujours changeant en ses infimes,

 En infinies variations,

Nos rêves, d’eaux, nous bercent,

Autant que nos bateaux.

Homme est avide de sensations

Étranges sinon nouvelles

Mais lors la mer lui offre quand

Elle est douce ou rebelle.

.

Avons  pour seule  compagnie

Les poissons, les oiseaux,

Venus du monde antédiluvien,

Et témoins de notre peau.

Les immensités des océans

Nous imposent tempo

Voir si l’homme

N’y est pas

De trop.

.

.

Extension

.

L’homme, de trop ! Non quand même

Car nous sommes  aussi des animaux,

Et peut-être même  que des animaux :

Comment imaginer mer sans poissons

Et pourtant, cela peut bien arriver,

Par la surpêche et la pollution.

.

Qu’en pensent les poissons,

Qui étaient là avant nous,

Ne nous demandant rien.

Les poissons sont difficiles

À détecter lors eaux profondes

Sauf avec radars sondeurs spéciaux

Impossible de pêcher sans canne, filet.

.

Nous savons bien que les petits poissons

Nourrissent grands, chaine alimentaire,

Et cela, depuis la nuit des temps,

Se renouvellent sans cesse

En équilibres parfaits.

.

Nuée d’oiseaux, de goélands, de mouettes, accompagnent voilier au départ.

L’un d’eux vient se poser sur le balcon arrière et la bouée de sauvetage !

Est-il fatigué, ou simplement curieux, voire familier : on ne la saura,

Alors qu’un poisson nous a aura pris en filature, en suivant sillage.

C’est occasion rêvée de mettre déjà à l’eau notre ligne de pêche

Une fois dans l’assiette, sera-t-il encore notre compagnon.

À vrai dire, je doute que non… mais il l’aura cherché.

La vie n’est pas juste, on ne mange pas d’oiseaux

Lors poisson est une nourriture délicieuse.

.

Si nombre oiseaux marins se nourrissent

De petits poissons, l’inverse n’est pas vrai.

.

On les voit arriver, planant au raz de l’eau,

Plongeant soudain sur leur prise de choix.

.

Les oiseaux sont par bandes, par dizaines,

 Quand les poissons par bancs : des milliers.

.

Au large, oiseaux sont de plus en plus rares,

Poissons restent mais se mangent entre eux.

.

C’est bien en mer, d’en voir de temps en temps,

Cela prouve au moins que la vie existe en océan.

.

Et puis, d’où venons-nous, sinon d’eux, ancêtres,

De tout ce qui vit sur Terre suite à leur évolution.

.

.

202 – Calligramme

 .

L’homme,                        en dernier

Prédateur,                   autorisé,

Motorisé,            suréquipé

Perturbe          l’équilibre,

Naturel,         par son seul

Intérêt,         profil argenté.

Pêchant avec filet d’industriel

Nombreuses espèces protégées :

A contrario, il ne se lasserait jamais

De regarder nombre d’oiseaux planer,

Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,

Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.

MES COMPAGNONS 

Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,

Amplement,

À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné

Différemment.

Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer

S’épuisent,

Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,

S’amenuise.

Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus

Engageants,

Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,

Entièrement.

 Certains disent ne rien faire, jour entier, sans

Occupations.

De quoi attraper le blues,  angoisse, voire

Dépression.    

POISSONS,

En mer nous sommes souvent occupés

À nous vider la tête

Des choses inutiles, des choses futiles

La remplir spectacle

Toujours changeant en ses infimes,

 En infinies variations,

Nos rêves, d’eaux, nous bercent,

Autant que nos bateaux :

Homme est avide de sensations

 Étranges sinon nouvelles

Mais lors la mer lui offre quand

Elle est douce ou rebelle :

OISEAUX !

Avons  pour seule  compagnie

 Les poissons, les oiseaux,

Venus du monde antédiluvien,

Et témoins de notre peau.

Les immensités des océans

Nous imposent tempo

Voir si l’homme

N’y est pas

De trop.

.

.

Forme

.

.Réduction

.

202 4

.

Évocation 

.

Un rat vu de dos,

Ou un oiseau plongeant

Une arête de petit poisson

Je pencherais pour ce dernier.

 .

Poisson vivant, poisson nageant

et soudain, un poissant péchant

et ensuite un poisson mangeant,

forme arête correspond au fond

.

On imagine les arêtes d’un poisson

 Dont on a fait un bon repas,

Faut-il encore le pêcher et pas que le voir

Ni seulement l’accompagner !

.

Symbolique

.

L’arête

Attire l’attention

Sur un environnement

Discutable qui a atteint

Et entaché son humanité.

Elle dit que l’on s’est laissé

Décharner, user.

.

Il est temps de reprendre

Sa vie en main, matérielle et affective,

Et de se recentrer sur des satisfactions.

Avoir mal à la gorge : la problématique

Avec la parole est mise en évidence.

.

On a à « avaler » une contrariété,

Un affront, une peine à venir.

wikireve.fr/dir/3673-arete

.

Descriptif

.

202 – Mes compagnons poissons, oiseaux

Alignement  central / Titre  absent / Thème  croisière

Forme conique / Rimes  variées /Fond accordé à forme

Symbole de forme : arête  / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

202 6

.

On imagine les arêtes d’un poisson

 Dont on a fait un bon repas,

Faut-il encore le pêcher et pas que le voir

Ni seulement l’accompagner !

.

Symbolique 

.

La richesse du symbolisme

Du poisson est incomparable

Au niveau de l’histoire des significations

Et de l’emblématique, il a eu une grande

Incidence sur l’imagerie chrétienne.

.

Il est, intrinsèquement, lié à un des

Éléments essentiels de la création

C’est-à-dire l’eau,  élément qui,

Constitue en même temps

Premier  principe vital.

.

Aux peuples antiques

Cette  signification

Du  poisson reste

Antinomie

Duale liée  

À la mort et

À la naissance.

lefrontal.com/symbolique-du-poisson

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nombre de poissons gravitent autour du bateau

L’on ne les voit guère, mais l’on sait qu’ils sont là

Et on ne pourra en pêcher qu’à la tombée du jour

Lors ils remontent à la surface pour faire un tour.

.

Il nous est arrivé croiser  une famille de dauphins,

Qui se sont fait une joie de nous suivre un moment

Improvisant comme danse aquatique en sautant,

Et leurs cris nous interpellant avec joie, entrain.

 .

.

Dauphin compagnon de mer

.

 .

Scénario

.

Au départ, près de la côte, une nuée de goélands nous accompagne,

l’un d’eux se pose sur notre bouée pour nous saluer une dernière fois,

avant de laisser place au poisson nageant gracieusement en sillage.

 .

Visuels et textuels  >>

200 – Bouteille à la mer j’ai mis toute ma vie

Visuels et textuels >> 

.

Bouteille à la mer

Message…mystère,

Confié aux courants,

Et au gré de tous vents,

Traversant grands océans,

Sur cote ou plage, échouant.

Il y en a et de toutes les formes

Sans compter de tous contenus :

Lettre de détresse en naufrage,

Lettre d’amour en partage,

Lettre d’hurluberlu,

Message informe.

Bouteille à la mer

Et la mienne, jetée

Au hasard  des eaux,

Contient des parfums

Qui  séduiront les uns,

Indifféreront  d’autres,

Chaque texte en est un,

Texte écrit de ma main,

Confié à son bon soin.

À la mer j’y  aurai mis

L’essentiel de ma vie,

Comme véritable enfer,

Dans beau bocal de verre

Qui  sera  mon seul espoir,

De sortir d’un tel trou noir,

Où je nage en  vrai marasme,

Me noie dans mes fantasmes,

Pour ma liberté, conditionnée,

Par quelqu’un, pour la trouver

Avant qu’il ne soit … trop tard,

Que  l’on me range  au placard,

Mort pour rien,  pour l’éternité

Avec âme noire,  à sauvegarder,

À présent que je viens de boire,

Son vrai contenu,  jusqu’à la lie,

Elle est vide, mais  je la remplis

De courte lettre  avec trois  plis,

Où j’ai mis ma photo, pour voir

Qui je suis, voire  qui j’étais, ici,

Avant  que  l’on  me   débarque,

En ile,  quasi déserte, inhabitée

Où je m’ennuie  jusqu’à mourir,

De n’avoir un seul de mes amis,

Avec lequel j’aurai pu  partager

Ma vie et, qu’ici, je vous confie.

.

.

Extension

.

La découverte «Bouteille à la mer»

Aujourd’hui, plutôt signe de pollueur,

Avec tous les moyens de communications

Dont nous disposons, n’est plus qu’un mythe.

.

Confier à la mer, situation naufragé, désespéré,

Ne correspond plus à rien  bien qu’image demeure,

Comme dernier appel au secours, preuve d’existence,

Avec décalage dans le temps et qu’on confie au destin.

.

Mais il arrive encore que certaines atteignent leur but,

Sur une plage lointaine  même que l’expéditeur obtient

Une réponse de l’inquiet trouveur, et pour le rassurer.

Le téléphone, le chat, le Sms, toutes les messageries

Sont tout de même plus rapides et plus efficace.

.

Ils leur manque ce coup du sort, du hasard,

De l’aventure qui font tout le piquant

Bouteille à la mer, marqueur des courants

Et des dérives de l‘océan par rapport à l’endroit

Où elle a été lancée. Il est vrai qu’on fait mieux !

.

Une bouteille à la mer est comme un appel au secours,

Adressé à quelqu’un qui aurait la chance de la trouver

Échouée sur une plage ou sur des plus hauts rochers.

C’’est plus un fantasme, de nos jours, qu’une réalité,

Mais les messages  qu’on y trouve, sont émouvants,

Même si la date de péremption est bien dépassée,

Et il arrive, miracle qu’on retrouve l’expéditeur.

.

Il fut un temps où l’on trouvait très poétique

Sinon romantique, voire parfois dramatique,

De ramasser une bouteille en verre sur plage

Avec, de temps à autre, un message sibyllin.

.

Aujourd’hui, sont en plastique, par milliers

À ce point qu’on les qualifient de pollution :

Il faut croire que les temps ont bien changé,

C’est plus homme à sauver : planète entière.

.

Le soi-disant message n’est plus à l’intérieur,

Mais à l’extérieur, n’est pas dû à un naufrage,

Quelqu’un s’étant réfugié  sur une ile déserte :

Il est juste marqueur d’une future catastrophe.

.

.

Épilogue

.

Bouteille à la mer : un classique des naufrages,

Que n’aura-t-on fantasmé sur elle, d’imaginaire

Quelques humains prisonniers d’une ile déserte,

Qui n’ont d’autre moyen pour lancer au secours.

***

Aujourd’hui avec la multiplication des réseaux,

C’est la bouteille et son message qui sont noyés,

Aussi, de découvrir un tel objet,  surgi du passé,

Sur une plage est changement d’époque  assuré.

***

Un tel moyen subsiste sous forme métaphorique,

On ne cherchera plus à sauver sa peau : ses écrits

Non pas qu’ils risquent d’être noyés : être ignorés

Ce qui risquerait d’arriver à  «Éclats d’existence».

***

La bouteille aura pris la forme  d’un site numérisé

Quelque lecteur, éditeur curieux, voire par hasard,

Sera amené à découvrir, parcourir voire apprécier,

Facteur chance est aussi important que contenance

***

Il en est ainsi de milliers de manuscrits, autre écrits.

Ce n’est plus une bouteille à la mer : mer de bouteilles.

Il y a tant et tant d’informations  et de désinformations

Qu’on va pécher pour trouver la perle rare, bien cachée.

.

.

200 – Calligramme

.

Bouteille à la mer

Message…mystère,

Confié aux courants,

Et au gré de tous vents,

Traversant grands océans,

Sur cote ou plage, échouant.

Il y en a et de toutes les formes

Sans compter de tous contenus :

Lettre de détresse en naufrage,

Lettre d’amour en partage,

Lettre d’hurluberlu,

Message informe.

.

Bouteille à la mer

Et la mienne, jetée

Au hasard  des eaux

Contient des parfums

Qui  séduiront les uns,

Indifféreront  d’autres,

Chaque texte  en est un,

Texte écrit  de  ma main,

Confié à son  B    bon soin.

À la mer j’y    O    aurai mis

L’essentiel,      U    de ma vie,

Comme véri       T    table enfer,

Dans beau bo      E      cal de verre

Qui  sera  mon       I         seul espoir,

De sortir d’un          L        tel trou noir,

Où je nage en            L      vrai marasme,

Me noie dans              E      mes fantasmes,

Pour la liberté,             *          conditionnée,

Par quelqu’un,             À        pour la trouver

Avant qu’il ne soit        *                  trop tard,

Que l’on me range        L               au placard,

Mort pour rien,            A          pour l’éternité

Avec âme noire,            *          à sauvegarder,

À présent que je           M        viens de boire,

Son vrai contenu,         E           jusqu’à la lie,

Elle est vide, mais         R            je la remplis

De courte lettre avec     *                 trois plis,

Où j’ai mis ma photo    M                pour voir

Qui je suis, voire qui      A              j’étais, ici,

Avant que l’on me           *          débarque, en

Une ile quasi déserte      V               inhabitée

Où je m’ennuie jusqu’     I               à mourir,

De n’avoir un seul de       E             mes amis,

Avec lequel j’aurai pu      *                partager

Ma vie et, qu’ici, désespéré …  je vous confie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

200 4

.

Évocation 

.

Forme de bouteille, c’est sûr,

Mais avec un message expansé

Par un bouchon  de coquillages

Mais le papier est resté intact.

.

Pour une bouteille, c’en est bien une

avec le bouchon cerné de coquillages

ce qui ne dit pas qu’il y a un message,

mais sûr que forme/fond, font croire !

.

Ça fait un temps que la bouteille

Traine en mer, à ses coraux,

Et son message qu’elle enferme

N’a plus l’air d’être très clair !

.

Symbolique 

.

Bienvenue au pays

Des bouteilles à la mer.

Le site des retrouvailles

Des plus improbables

Ce site est pour nous tous

Qui recherchons quelqu’un

Que nous ne connaissons pas

Encore qui nous manque déjà,

Ou tout simplement, quelqu’un

Que nous avons perdu de vue

Parce que la vie aura parfois

L’habitude de passer sans

Voir les autres s’éloigner.

labouteillealamer.fr

.

Descriptif

 .

200 – Bouteille à la mer : ai confié ma vie 

Alignement  central / Titre  droit / Thème  Bateau

Forme droite  /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : message

.

.

Fond

.

Évocation

.

200 6

.

Ça fait un temps que la bouteille

Traine en mer, à ses coraux,

Et son message qu’elle enferme

N’a plus l’air d’être très clair !

 .

Symbolique 

 .

Rendues célèbres

Par la littérature,

Bouteilles à la mer sont connues

Du grand public pour servir de moyen

D’appel  aux  naufragés sur île déserte,

Mais le principe  de la bouteille à la mer

N’est pourtant pas qu’invention littéraire.

.

Des «bouteilles à la mer», qui ne sont pas

Toujours  nécessairement  des  bouteilles,

Qui peuvent être abandonnées ailleurs

Qu’en mer, sont utilisées également

Dans la réalité. Les messages

Sont parfois codés, ou effacés,

Incompréhensibles.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On n’en jette plus depuis bien longtemps

Trop lent, trop archaïque, trop aléatoire,

Pour un message à croire, reçu en différé.

.

Et pourtant, l’expression demeure intacte,

Changeant de contenant, voire de contenu,

 Perdant au passage tout son aura, mystère.

.

On ne l’emploiera plus qu’en son sens figuré

Ou pour y introduire une maquette de voilier

Par contre des bouteilles plastiques abondent,

Polluant mers et plages partout dans le monde.

 .

.

C’est la mer aussi en bouteille

.

Scénario 

.

Bouteille à la mer recueillie par une enfant, esquisse de peintre.

Bouteille à la mer, imaginaire flamboyant au coucher de soleil.

Bouteille à la mer, échouée sur plage : avec ou sans message ?

 .

Visuels et textuels >> 

199 – Puffin prisonnier de ligne en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

Ça devait arriver

Au moins une fois,

Depuis le …… temps

Qu’on les ….… traine,

Nos lignes …… à thons

Sinon cory ……  phènes,

Et pour les  ……..  pécher

Comme il ………  se doit !

.

Ça devait ………. arriver

Au moins  .…..  une fois,

Qu’oiseau …… goéland,

Qu’oiseau .…… puffin,

Jeune et… pas malin

Se fasse … prendre,

L’on n’y croit pas.

.

Ça devait bien arriver un jour

Ou pour le moins, une fois,

Et voilà que c’est fait,

Sous spi dans le vent

Et, il  aura  attendu,

Précieux  moments,

La Terre est en vue :

Bec trainé tout droit.

.

Affalement du spi sur eau

Ralentissement du bateau,

On tire la ligne,  bel oiseau,

Sur  le pont, volète, pataud.

.

Toc, l’hameçon  l’on  dégage,

Pour lui  ce n’est pas   l’heure

De mourir, pris par un leurre,

Lui souhaitons  un bon voyage.

.

Son vol est si planant, si gracieux,

Au raz de l’eau que parfois maladroit,

Il nous attriste encore, quand on le voit

Tenter de s’envoler en regardant les cieux.

Tout ce qui brille, sur l’eau, ne se mange pas.

.

Rappelle-toi  bien, pour la prochaine fois, puffin,

Surtout quand on arrive, enfin, qu’on n’a plus faim :

Goélands, fous de Bassan, ne se feront pas prendre à ça.

.

.

Extension

.

Et pourtant toute une tribu de goélands,

Quoi de plus rustre et de plus gourmand

Ils ne s’aventurent pas, en mer, aussi loin

Que  les puffins, moins que fous de Bassan.

.

Un « puffin » est comme son nom l’indique

En terminaison un oiseau de mer petit et fin,

Aux canaries, nous est arrivé d’en capturer un

Avec la ligne de pêche à la traine, c’est pas malin.

Le malheureux se débattait avec ses pattes, ses ailes.

.

Il a fallu cinq bonnes minutes, pour le monter à bord,

Sans trop le blesser, en utilisant  une grande épuisette,

Et bien autant pour enlever notre hameçon de son bec.

Il est demeuré en le fond du cockpit un quart d’heure,

Sans bouger avant de s’envoler, étonné d’être vivant.

.

Il a fait, trois fois, le tour du voilier, à tire d’ailes,

Avant de s’éloigner, en rasant de près, les flots

En direction de la côte située à trente milles

Dans le port de Madère, héron à col jaune

Qui s’était  posé sur les flèches des mâts,

À Baltimore, en Irlande,  grand cygne,

Qui sait peut-être un jour, un aigle !

.

Un oiseau marin, un puffin qui va se faire pendre par un leurre,

Celui de l’hameçon au bout duquel  il n’a même pas  de poisson.

Où a-t-il donc été apprendre pécher, celui-là, ou, alors, fatigué,

Pour se donner la peine de vérifier la prise, avant de plonger !

Heureusement qu’on a pu stopper le bateau pour le délivrer.

.

Il n’y a qu’un jeune oiseau, inexpérimenté

Ou alors des plus affamé, pour s’intéresser,

À un leurre qui frisonne, vibrionne sur l’eau

On l’a vu tournoyer en cercle et plusieurs fois

Avant de plonger dessus puis de s’y accrocher.

.

S’il n’y avait eu personne à observer son manège

Il aurait été trainé sur des milles, et se serait noyé

Peut-être, aura-t-il compris sa surprise et méprise,

Tant, une fois monté à bord, il s’est laissé détacher :

.

Il est resté au fond du cockpit un bon quart d’heure

À reprendre ses esprit puis s’y hissé sur  le portique

Avant de s’envoler à tire-d ’ailes pour faire le tour

De notre voilier comme pour nous en remercier.

.

.

Épilogue

.

Un puffin certes est oiseau des plus beaux

Mais pas plus faim,  à en croire  cet oiseau,

Volant en chasse au ras de l’eau, vers proie

Qui frétille sur ligne derrière notre bateau.

***

Il rate une fois, l’on tente de rentrer la ligne

Mais  à la troisième tentative,  s’est fait ferré

Juste temps, présence d’esprit,  de le monter

Dans le cockpit où, pour le moins, il s’agite !

***

Il est bien pris par l’hameçon dans son bec :

L’opération d’extraction s’avère très délicate

Il finit par coopérer  du moins se laisse faire,

Et le voilà, tout joyeux, reparti dans les airs.

***

Je crois, qu’on ne l’y reprendra pas, de sitôt,

La leçon, cette fois, vaudra celle du corbeau,

Le voit virer, virevolter  au-dessus du bateau

On se dit qu’il est sauvé et nous en remercie.

***

Ce n’est pas le premier ni le dernier oiseau,

À se faire leurrer par leurre  au ras  de l’eau,

Les goélands, chez nous, sont plus méfiants

Poissons nageant en surface … stupéfiants !

.

.

199 – Calligramme

 .

Ça devait arriver

Au moins une fois,

Depuis le …… temps

Qu’on les ….… traine,

Nos lignes …… à thons

Sinon cory ……  phènes,

Et pour les  ……..  pécher

Comme il ………  se doit !

Ça devait ………. arriver

Au moins  .…..  une fois,

Qu’oiseau …… goéland,

Qu’oiseau .…… puffin,

Jeune et… pas malin

Se fasse … prendre,

L’on n’y croit pas.

.

Ça devait bien arriver un jour

Ou pour le moins, une fois,

Et voilà que  P c’est fait,

Sous spi      U      au vent

Et, il aura       attendu,

Précieux     F      moment,

La Terre     I      est en vue,

Bec trainé   N     tout droit.

.

Affalement du  P  spi sur eau

Ralentissement R  du bateau,

On tire la ligne,    I   bel oiseau

Sur le pont, volète,  S    pataud.

Toc, l’hameçon  l’on   O  dégage,

Pour lui  ce n’est pas  N     l’heure

De mourir, pris par  N    un leurre,

Lui souhaitons     I    un bon voyage.

Son vol est si     E  planant, si gracieux

Au raz de l’eau   R  que parfois maladroit

DE

Il nous attriste en   L  core, quand on le voit

Tenter de s’envoler en   I    regardant les cieux.

Tout ce qui brille, sur l’eau,  G    ne se mange pas,

Rappelle-toi bien, pour la proc  N  haine fois, puffin,

Surtout quand on arrive, enfin  E  qu’on n’a plus faim,

Goélands, fous de Bassan ne se  feront pas prendre à ça !

EN HAUTE MER

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

199 4

.

Évocation 

.

Eh non ce n’est  pas un oiseau,

C’est autre chose : une balise,

Avec bel oiseau, perché sur elle,

Oiseau de mer, on dirait puffin.

.

Confondre une balise avec un puffin

il faudrait avoir bu plus que de raison,

comme ce n’était pas notre cas, à nous :

forme se différencie totalement du fond.

.

Entre la haute mer et la côte,

On trouve des balises marines 

Et souvent des oiseaux tournent

Autour, c’est le cas aujourd’hui.

.

Symbolique 

.

Ce balisage est essentiel à la navigation.

Une parfaite connaissance des balises,

Et de leur vraie signification reste une

Des conditions de la sécurité en mer.

.

En croisière côtière, jour et nuit,

Il n’y a  pas un mille parcouru,

Sans  avoir  besoin  d’identifier

Une  des   marques  de balisage…

.

En France, dispositif de signalisation

Des côtes : 6 400 aides à la navigation

Selon Service des Phares et Balises

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

equipement-entretien/balise-marine

.

.

Descriptif

 .

199 – Puffin prisonnier de ligne, haute mer

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  pêche

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : puffin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

199 6

.

Eh non ce n’est  pas un oiseau,

C’est autre chose : une balise,

Avec bel oiseau perché sur elle,

Oiseau de mer, on dirait puffin.

.

Symbolique 

.

Puffin

Est un nom

Vernaculaire dont

Le sens en français est ambigu.

Les puffins sont des oiseaux marins pélagiques

Qui  contient également les fulmars, pétrels, prions.

.

Ils sont taxonomiquement proches des albatros.

Ils  passent l’essentiel de leur vie en mer

Et ne viennent à terre que la nuit,

Pour se reproduire.

.

Pour cela, ils se regroupent en colonies,

Préférentiellement sur des îles et îlots.

Ils creusent aussi des terriers.

La femelle ne pond

Qu’un œuf par an.

wikipedia.org/wiki/Puffin

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Jeune oiseau de mer, voit petit poisson

Nageant rapidement à la surface de l’eau

Le fil qui le tient est transparent, invisible,

Et le fait qu’un bateau ne soit pas très loin,

Ne l’inquiète guère, alors, hop : dans  le bec

Si cela avait été une balise : il l’aurait évité !

C’est autant de notre faute que de la sienne,

Maintenant va falloir le hisser, décrocher.

.

.

Bec d’oiseau fin et pointu

.

 .

 Scénario 

.

Le puffin est un oiseau marin pélagique, proche du  fulmar et pétrel,

il taquine ici l’appât de l’hameçon qui brille, s’y fait prendre parfois,

pris dans notre ligne, nous le ramenons au bateau puis le libérerons.

 .

Visuels et textuels  >> 

198 – Pêche dorade-coryphène en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

           Vrai que

        Pour un poisson

De haute mer, Canaries,

Coryphène  est bien joli nom !

Deux coryphènes gisent là, mortes,

L’une contre l’autre les yeux vitreux,

Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.

Les voici en chairs, qui nous apportent,

Notre menu en deux repas au quotidien

Et ce, pour les quatre jours,  prochains.

.

Famille coryphène désormais chagrine

Contre deux marins des plus heureux.

L’on peut passer…des heures entières,

À regarder coryphènes nager en mer.

Ils nagent par banc, ou parfois isolés,

Je rêve, poisson : de leur ressembler.

La vraie coryphène, vous connaissez,

C’est une dorade de mer, caméléon !

.

 Bonne si sous la dent vous la mettez,

Dont le mâle ressemble bonite-thon

En voilà bien un poisson qui frétille,

Se bat et se débat dès qu’on le titille

Au bout de votre canne, de votre fil,

Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.

.

Coryphène, doucement, ramassée

Prenant temps de voir scintiller :

Couleurs, jaune-brune-blanche

Et nacrée, au reflet pervenche,

Un pur joyau que son ballet

Dans l’eau,  lors de prise,

Hors du sillage bateau

Par un marin, pleine

Encore soubresaut

Dernier  swing,

Ou  dernière

Valse tango

Elle finira,

Au fond d’un cockpit,

Danse macabre,    ses nerfs à vif,

Avant coup de            grâce décisif,

Abrégeant son                agonie, palpite.

.

.

Extension

.

Nous avons là, tableau fort palpitant,

Haut en couleurs, montrant que la pêche

Est un art, sans pitié, quand on la fait,

Sans états d’âme pour la consommer.

.

Coryphène ne rime avec rien,

Rien qu’avec elle-même :

C’est un poisson unique

Qui a une défense exceptionnelle

Offre des sauts spectaculaires hors d’eau.

 .

Poisson caméléon  changeant de couleurs,

Passant du jaune brun au bleu, puis blanc,

Puis pigmentations  rouges, bleues, noires.

.

Nous avons pris des femelles, fines de tête

Alors que pour le mâle, tête plus carrée.

Nous la préparons en filets, dégustons

Avec du riz ou des pommes de terre

Avec un vin blanc : « vino verde »

Un vrai régal, chair si délicate.

.

Il y a plusieurs tailles de dorades coryphènes comme les thons.

Elle a une chair délicate, et, bien cuisiné : tout, en elle, est bon !

En pêcher une, sera presque un miracle, pour apprenti pêcheur,

Que je suis et je n’en reviens pas encore de ma chance ce jour-là.

J’en connais d’autres, ayant pris des grosses : plus futés que moi.

.

C’est pas le tout de pêcher des poissons

D’abord il faudra se limiter en quantité,

Au-delà de trois, on ne sait les conserver,

Ensuite il faudra savoir bien les cuisiner !

.

Cela dit, ce sera un vrai plaisir d’en gouter,,

Accompagné  d’un bon vin blanc, bien frais !

La dorade, en particulier, est poisson préféré,

On n’a laissera pas une miette en notre assiette.

.

.

Épilogue

.

Daurade coryphène est symphonie des couleurs :

 Du gris, du jaune, une touche de vert : étincelant,

Dans l’eau en évoquant une sorte de petite sirène

Qui perdra ses éclats et couleurs, sortie des eaux.

***

Un tel changement, radical, me crée de la peine :

Son halo de lumière s’étant comme envolé en air

Elle perd sa belle danse frétillante et scintillante,

Elle n’est plus qu’un tas de chairs à consommer.

***

Il faut dire qu’on s’en régale  à qui mieux mieux,

Pas besoin de sauces, herbes, épices, exhausteur,

Sa chair s’avère d’une tendre et délicieuse saveur

On ne la pêche qu’en mer chaude, c’est heureux !

***

Sa nageoire dorsale en forme de peigne très fin

Avec ses petites nageoires, latérales et caudales,

Participe de tenue de ballet, sa tête, plongeante,

Fait qu’elle porte comme un casque, coryphène.

.

.

198 – Calligramme

.

           Vrai que

        Pour un poisson

De haute mer, Canaries,

Coryphène  est bien joli nom !

Deux coryphènes gisent là, mortes,

L’une contre l’autre les yeux vitreux,

Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.

Les voici en chairs, qui nous apportent,

Notre menu en deux repas au quotidien

Et ce, pour les quatre jours,  prochains.

MA PÊCHE

Famille coryphène désormais chagrine

Contre deux marins des plus heureux.

L’on peut passer…des heures entières,

À regarder coryphènes nager en mer.

Ils nagent par banc, ou parfois isolés,

Je rêve, poisson : de leur ressembler.

La vraie coryphène, vous connaissez,

C’est une dorade de mer, caméléon !

DORADE-CORYPHÈNE

 Bonne si sous la dent vous la mettez,

Dont le mâle ressemble bonite-thon

En voilà bien un poisson qui frétille,

Se bat et se débat dès qu’on le titille

Au bout de votre canne, de votre fil,

Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.

EN HAUTE MER

Coryphène, doucement, ramassée

Prenant temps de voir scintiller :

Couleurs, jaune-brune-blanche

Et nacrée, au reflet pervenche,

Un pur joyau que son ballet

Dans l’eau,  lors de prise,

Hors du sillage bateau

Par un marin, pleine

Encore soubresaut

Dernier  swing,

Ou  dernière

Valse tango

Elle finira,

Au fond d’un cockpit,

Danse macabre,    ses nerfs à vif,

Avant coup de            grâce décisif,

Abrégeant son                agonie, palpite.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

198 4

.

Évocation  

.

Un support pour affiche, informations,

Forme manchot n’étant pas empereur,

Tête plus large, daurade  coryphène

Poisson ne ressemble pas au thon,

.

Un poisson des mers du sud, plus chaudes

avec une grosse tête et des plus arrondies

il n’a ni les couleurs ni les gouts du thon

pour sûr, fond et forme convergent ici.

.

Une daurade coryphène,

Qui change de couleur hors d’eau

Et dont la chair est si tendre

Que c’est un des meilleurs poissons

.

Symbolique 

.

La daurade coryphène, pélagique

Aux couleurs bleues jaunes et vertes

Effectuant des rushs à plus de 80 km/h

Est assurément un des plus beaux poissons

Qu’un pêcheur sportif puisse espérer prendre.

Son corps est fusiforme mais de faible section.

Les males ont un front bombé reconnaissable.

L’œil est en position assez basse, et se situe

Presque au niveau d’une gueule ouverte.

Le nom de ce poisson estimé est issu

 Du provençal daurada, dorée.

top-fishing.fr /poisson/52/1

/daurade-coryphene

.

Descriptif

 .

198 – Pêche dorade-coryphène, haute mer

Alignement  central / Titre absent  / Thème  pêche

Forme courbe  / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : daurade / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation

.

198 6

.

Une daurade coryphène,

Qui change de couleur hors d’eau

Et dont la chair est si tendre

Que c’est un des meilleurs poissons

.

Symbolique 

.

Les alevins de poissons

Sont transparents et la pigmentation

Apparaît au cours de leur développement.

Toute la diversité de poissons ne tient qu’à

Un tout petit nombre de pigments colorés :

La mélanine, la xanthine et l’érythrine

Respectivement noir, jaune, et rouge.

.

Ils sont contenus dans des cellules

Spécialisées du derme et épiderme.

Sous contrôle nerveux ou hormonal,

Ces cellules se dilatent, se contractent.

.

Les pigments s’étalent ou se concentrent

Modifiant alors la couleur de l’animal.

Ces magnifiques couleurs ne servent

Pas que d’ornement, ils sont utiles !

aquarium-larochelle.com/le-blog-scientifique/

couleurs-et-motifs-des-animaux-marins

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dorade ou daurade, les deux s’écrivent,

On ne pourra la confondre avec un thon

Tant sa peau, aux couleurs chatoyantes

Lors nageant dans l’eau et à sa surface,

Se rendent  de nature très changeantes,

Devenant pâlissantes, dès hors de l’eau,

Exhausse saveur de sa chair succulente

Dorade, sans doute, parce que… doré

Coryphène, sans doute, car… adoré

Pêcheurs sportifs, fins gourmets

Car en déguster une, me plait.

 .

.

Ligne de pêche à la traine

.

Scénario

.

Belles impressions en l’eau en admirant ses couleurs chatoyantes,

sortie de l’eau, la daurade les perd  pour une robe grise et verte :

n’importe quel pêcheur se dirait fier d’avoir fait une telle prise !

 .

Visuels et textuels  >> 

197 – La pêche d’un thon-bonite en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

^

^   ^

Ah      Eh

Ah            oui

Nous            venons

Venons de   pêcher thon

Quoi de plus  normal en mer

Premier de la    semaine : bon.

Des millions on   sait qu’ils sont !

La météo et le ciel, le vent et la mer

Se sont mis de la partie pour ce faire.

.

Ciel couvert, sur fond blanc, gris, bleu,

Faut vent nous poussant à cinq nœuds.

La mer s’est calmée : devient plus plate.

Lançons lignes de leurres qui attrapent.

Et  l’on attend et, chouette, un poisson !

Lors, ce dernier égayera  notre horizon,

Nos deux repas, garantis, le dimanche

Accompagné, d’un vin,  qui étanche !

.

Faut pas désespérer de sa  …   veine,

Savoir attendre bonnes conditions

Un peu de chance ligne de traine,

Ont fini par honorer prédiction.

Pas de mers  …  sans poissons,

Pas de poissons  …  sans mer.

Le thon est, steak de la mer,

Dit un slogan,  publicitaire,

Pour peu,   qu’on le pèche,

Gratuit, bon, et peu cher.

.

Lors nous  voguons  sur

Leur  grand   réservoir,

Et même les dauphins

Viennent nous revoir,

Après sarabande  de

 Leurs jeux,  ils nous

Saluent : au revoir

Y a des jours avec

Et des jours sans

Aucune   pêche

N’est garantie

À cent pour cent,

On se rabat sur vivres à bord :

C’est juste entrainement si ça mord.

.

.

Extension

.

Pêcher un thon-bonite ou thon-germon

En mer demeure toujours un événement,

Bien plus que des maquereaux communs,

Qui eux, se déplacent par énormes bancs.

.

Le maquereau se pèche sous cinq nœuds

De vitesse du bateau, le thon, au-dessus,

Ainsi  il est important  de tenir compte

De l’allure, l’état de la mer, de l’heure

Le petit matin et fin d’après-midi

Nous semblant plus propices

Pour des pêches à la traine.

.

Il nous est bien arrivé de prendre cinq thons

Dans la même soirée et d’arrêter de pêcher,

Les jours suivants …  pour ne pas gaspiller

La marchandise  car  notre  réfrigérateur

Était trop petit pour stocker davantage.

.

Il nous arrive  de passer  une semaine

Entière sans pêcher  un seul poisson,

C’est pourquoi,  il vaut mieux  avoir

Des réserves à bord, pour le cas où…

C’est bien d’avoir le matériel de pêche

Et apprendre à pêcher tous les poissons.

Il faut aimer le poisson et pas qu’un peu !

.

Thon sur ton, gris sur  gris, couleur du thon, sauf le rouge,

Un poisson sportif, tout en haut de l’échelle, et qui bouge

Mais il s’agit du plus gros car il y en a des plus petits

Qui remplissent nos assiettes, satisfont nos palais

Il est si bon qu’on en perdrait pas une miette

Le pécher, à la traine, n’est pas simple

En apprenti, pêcheur… humble,

Si j’en prends un par jour,

J’ai de quoi survivre.

.

Assez souvent, durant navigation, on laisse

Trainer une ligne avec un hameçon et leurre

On ne sait jamais, en une telle pêche passive !

Mais il n’y a guère de miracle, prise est mince.

.

La pêche active, le bateau stoppé, ne donne rien

Sauf près des côtes : petit poisson, voire un lieu.

Quand on pêche à plusieurs  et canne enrouleur,

C’est une activité  très prenante, voire un sport.

.

À vrai dire, il faudra des astuces quand même,

Déjà pour choisir le bon leurre à bonne heure,

Ensuite, pour manier l’enrouleur si ça mord :

Trop de tirage, vitesse, le poisson décroche.

.

.

197 – Calligramme

.

^

^   ^

Ah      Eh

Ah            oui

Nous            venons

Venons de   pêcher thon

Quoi de plus  normal en mer

Premier de la    semaine : bon.

Des millions on   sait qu’ils sont !

La météo et le ciel, le vent et la mer

Se sont mis de la partie pour ce faire.

M A    P Ê C H E

Ciel couvert, sur fond blanc, gris, bleu,

Faut vent nous poussant à cinq nœuds.

La mer s’est calmée : devient plus plate.

Lançons lignes de leurres qui attrapent.

Et  l’on attend et, chouette, un poisson !

Lors, ce dernier égayera  notre horizon,

Nos deux repas, garantis, le dimanche

Accompagné, d’un vin,  qui étanche !

D’ U N    T H O N  –  B O N I T E

Faut pas désespérer de sa  …   veine,

Savoir attendre bonnes conditions

Un peu de chance ligne de traine,

Ont fini par honorer prédiction.

Pas de mers  …  sans poissons,

Pas de poissons  …  sans mer.

Le thon est, steak de la mer,

Dit un slogan,  publicitaire,

Pour peu,   qu’on le pèche,

Gratuit, bon, et peu cher.

EN     HAUTE     MER

Lors nous  voguons  sur

Leur  grand   réservoir,

Et même les dauphins

Viennent nous revoir,

Après sarabande  de

 Leurs jeux,  ils nous

Saluent : au revoir

Y a des jours avec

Et des jours sans

Aucune   pêche

N’est garantie

À cent pour cent,

On se rabat sur vivres à bord :

C’est juste entrainement si ça mord.

.

.

Forme

.

Réduction

.

197 4

.

Évocation 

.

Un poisson, probablement,

Un poisson, certainement,

Lequel : est-ce un  thon,

Ou simple maquereau ?

 .

Poissons ont presque la même forme

même si au fond, seront tous différents.

ici, c’est plutôt la forme d’un petit thon,

lors le fond et la forme se rejoignent.

.

Un thon de cinq kilos, pas cinquante :

Un thon bonite :

Un poisson qui nous nourrira pendant

Trois jours à deux.

.

Symbolique 

.

Le thon est prisé des Français

Mais demeure, au grand dam

Des  associations  écologistes,

Symbole  surpêche  mondiale.

Pour aider les consommateurs

À mieux choisir leurs produits

En rayons des supermarchés,

Greenpeace vient de dévoiler

Son classement des marques

Thon respectueuses d‘océan.

francesoir.fr/lifestyle-gastronomie

.

Descriptif

 .

197 – Pêche d’un thon-bonite en haute mer

Alignement  central / Titre absent  / Thème  pêche

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : thon / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

197 6

.

Un thon de cinq kilos, pas cinquante :

Un thon bonite :

Un poisson qui nous nourrira pendant

Trois jours à deux.

.

Symbolique 

 .

Dans

 Le monde

Des poissons,

Eau, liens sont déliés,

Et forme estompée, effet

Impressionnismes favorise

La perméabilité, l’abandon,

Dilatation, inflation émotive

Et par lesquels l’être déborde

De lui-même, à se confondre

Avec à conscience de valeur

Qui le dépasse, l’englobe,

L’assimilant à

Condition

Plus générale.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Qui dit poissons, dit pêches

Et parfois même : surpêches !

Ça ne risque pas tant qu’on pêche

Avec une canne muni seul hameçon

On ne sait jamais ce qu’on va prendre.

.

Ici, ce sera des thons, germons, bonites,

Qui nous feront quelques délicieux repas.

C’est le soir, à vitesse à plus de cinq nœuds

Qu’un tel thon mordrait à un tel leurre mais

Réserve du sport pour le faire monter à bord.

 .

.

Capture thon albacore en mer

.

Scénario

.

Thon nageant en l’eau, à quoi pense-t-il : à se nourrir ou à exister,

trompé par un leurre en hameçon, le voilà pris par un bon pêcheur

il finira en cuisine, mis à part tête, entrailles, queue, rejetées à l’eau.

.

Visuels et textuels  >> 

195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Visuels et textuels  >> 

.

Je nage en toute liberté,

Sans jamais m’arrêter :

Un  kilomètre,  compté,

Plaisir finit  par  lasser.

.

Une  brasse   bien  filée,

Sans  cesse   renouvelée,

N’a rien à voir avec bain

En bordure    de la plage,

Ni avec un       marathon,

Voire   un sprint  de nage.

.

Voilà,  j’y suis  bien arrivé,

Et heureux, bien qu’épuisé,

À présent ma seule envie est

De  pouvoir … recommencer.

Mais, à un  certain âge, passé,

Attention à bien s’économiser.

.

La mer supporte tous les corps,

Se laisse fendre pour se baigner,

Si  vous la trouvez bonne  encore

En elle, vous irez loin : émerveillé.

.

Fouetté  par ses vagues,  sa chaleur,

Enfants crient,  jeunes s’éclaboussent,

Adultes et vieux y nagent durant l’heure,

En rêvant en elle que chaque rivage pousse

À revenir pour renaitre en sein de leur mère

.

Où ils étaient poisson en une mare hors terre

Où ils n’avaient pour, seul et unique, horizon

Que le noir absolu,  dans  un fluide des sons.

.

Sons qui  e déforment et  s’étouffent en eau,

Toutes  pesanteurs  ne  seront plus  défauts.

Tous les stress s’évacuent   lors on serait nu,

Presque  entre deux eaux flottant est rendu.

.

Brasse dos nage papillon crawlée, planche

Qu’importe votre position  … votre action

Y a quatre éléments de préoccupations :

Air, eau, corps pour poumons étanches.

.

Qui ne connaît bienfaits  bain prolongé

Qui dans sa bulle vous tiendra prisonnier

Pour vous la coincer si ce n’est vous libérer,

Du trop-plein de gravité que vie vous a procuré.

.

.

Extensions

.

Comment naviguer  dessus la mer,

Sans, de temps…en…temps, se jeter,

À corps perdu, dedans, surtout  quand

Sa température dépasse les vingt degrés !

.

Pour le plaisir  de faire  quelques longueurs,

Pour le plaisir  de chasser  quelques langueurs,

La nage a des vertus thérapeutiques bien connues.

.

La nage n’est pas sport violent comme tennis, foot :

Difficile de se faire une entorse au coude ou au pied

Car la résistance de l’eau et sa souplesse empêche

Tout mouvement brutal et puis, fatigue venant,

Rien ne vous empêche de faire…petite pause,

.

Planche on l’appelle, repartir de plus belle.

Bateau et nage, dans les mers chaudes,

Ne sont en fait qu’un et même loisir.

.

L’eau vous rafraichit quand le soleil vous réchauffe

Et la peau apprécie ces changements d’atmosphères :

Plongeon pour commencer, histoire de se jeter à l’eau !

.

Madère, La Caleta : bassin artificiel avec une plage, à chaque bout.

Ni une ni deux, comment résister à une telle baignade sans risque.

Je m’y sens bien et à tel point que je sors, vers la mer, vers le large,

Mais il arrive un moment où je  me trouve très loin, et … très seul !

Revenir vers le bassin, est ma première nécessité, question sécurité

Quoiqu’il en soit et de la distance et de mes forces, ne pas paniquer,

La mer est calme, il n’y a lors aucune raison, à moins d’une crampe

Pour appeler des secours mais qui ne viendront de toute façon, pas,

Pour finir je rejoins le rivage mais je suis mort de fatigue, exténué !

.

.

195 – Calligramme

Je nage en toute liberté,

Sans jamais m’arrêter :

Un  kilomètre,  compté,

Plaisir finit  par  lasser.

.

Une  brasse   bien  filée,

Sans  cesse   renouvelée,

N’a rien à voir avec bain

En bordure    de la plage,

Ni avec un       marathon,

Voire   un sprint  de nage.

.

Voilà,  j’y suis  bien arrivé,

Et heureux, bien qu’épuisé,

À présent ma seule envie est

De  pouvoir … recommencer.

Mais à un  certain âge, passé,

Attention à bien s’économiser.

.

La mer supporte   tous les corps,

Se laisse fendre   pour s’y baigner,

Si vous la trouvez  ^  bonne… encore

En elle, vous  ^  irez loin   ^  émerveillé !

Fouetté par   ^ ses vagues,  sa  ^      chaleur,

Les enfants   N   crient, jeunes s’écla    E  boussent,

Adultes et    A    vieux y nagent durant      N     l’heure,

En rêvant   G    en elle que, chaque rivage      ^       pousse

À revenir   E   pour renaitre dans le sein de     ^  leur mère

Où ils       ^     étaient poissons en une mare     P hors terre

Où ils      ^       n’avaient pour seul et unique     L    horizon

Que le     P        noir absolu,  dans  un fluide      E  des sons.

Sons qui  R       se déforment  et  s’étouffent     I    en  eau,

Toutes      O      pesanteurs  ne seront plus     N   défauts,

Tous les    L      stress s’évacuent lors  on     E    sera nu,

Presque     O     entre deux eaux flottant   ^  est rendu.

Brasse dos  N    nage papillon crawlée   ^  ou planche

Qu’importe   G    votre position ou    M  votre action

Il y a quatre   É    éléments de pré  E   occupation,

Air, eau, corps  E   et poumons   R        étanches.

Qui ne connaît   ^    bienfaits  ^   bain prolongé

Qui dans sa bulle  ^  vous ^ tiendra prisonnier

Pour vous la coincer … si ce n’est vous libérer,

Du trop-plein de gravité que vie vous a procuré.

.

.

Forme

.

.

.

195 4

.

Évocation 

Une carafe pour l’eau à table,

Monument inscription aux morts

Bouteille de vin italien, espagnol,

Protégée par une robe en paille.

 .

Une bouteille, et quel que soit sa forme,

n’aura rien à voir avec une nage en mer.

si par inadvertance, on buvait de l’alcool,

risque s’éloigner surface, approcher fond.

.

Boire  la  tasse, d’une bonne bouteille

D’accord… mais une tasse de bon vin

La boire en mer comme chacun sait

Ce n’est autre que de l’eau salée !

.

Symbolique 

.

Rêver de voir une bouteille pleine :

Rencontres amicales, bonheur détente ;

Voir une  bouteille, avec du vin : richesse ;

Voir  une  bouteille  vide : un  petit  incident ;

Laver une bouteille : clarification situation confuse ;

Voir  une bouteille  cassée : prudence, risque de fracture ;

Voir une bouteille à la mer : des nouvelles de l’étranger.

Dictionnaire-des-symboles-de-rêve

.

Descriptif

 .

195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  nage

Forme  courbe / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : vin

.

Descriptif

 .

195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  nage

Forme  courbe / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : vin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Boire  la  tasse, d’une bonne bouteille

D’accord… mais une tasse de bon vin

La boire en mer comme chacun sait

Ce n’est autre que de l’eau salée !

.

Symbolique

.

La vigne est souvent une figuration de l’Arbre de Vie,

Expression végétale de l’immortalité et l’alcool

Est resté dans les traditions archaïques,

Le symbole de la jeunesse et de la vie.

.

Éternelle par les eaux de vie.

Les vins, nectars, hydromels sont

Tous d’origine sacrée, liés au feu céleste.

Liqueur mâle, expression du désir impétueux

Et fécondant, il reste célébré, avec le cheval.

.

Perte ou divagation du corps et de l’esprit

Dans un excès d’ivresse. Joie profane,

Ivresse mystique, associé au sang

 . 

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Nageant en mer, il nous arrive

Des fois, la tasse, buvant

Mais, au grand jamais … du vin,

Et, en plus, dans un verre :

Il faut juste ne pas manquer d’air,

Pour être toujours surnageant,

Sinon, en plongeant, asphyxié

C’est  signe d’ivresse profondeurs

Qui nous dira c’est notre heure

De remonter jusqu’au Paradis

Sans jouir de plaisir exquis.

 .

.

Longue nage en eau tiède…

.

Scénario

.

À Madère, à La Caleta, une longue, large piscine aménagée en mer,

où on peut nager, plonger dans une eau calme tantôt bleue ou verte,

 et même, parfois, en sortir pour se trouver encore plus seul en mer !

 .

Visuels et textuels  >> 

193 – Pas un nuage à l’horizon en haute mer

Visuels et textuels  >>  

.

Ah

Être sans

Soucis, je suis,

En mer naviguant.

Il n’y a rien qui bouge,

Pas un nuage à l’horizon.

Pas un oiseau dans…le ciel,

Pas un poisson,  dans l’océan,

Pas même un vague …  frisson.

Notre bateau poursuit sa route,

Fidèle au cap,  inexorablement.

Si nous n’avions, ni but  ni fin,

On le croirait, perdu… errant

Au gré des flots  ou du vent,

Sans se soucier du temps

Qu’il fait ni qui passe,

Jamais ne se lasse.

.

Avec notre autonomie entière

Ou presque en mer nourricière

Pourquoi aller, tant ici, là-bas,

Tant que le vent nous mènera

En un frêle esquif, de survie,

Loin de l’état, terrien, de vie.

.

Errance, trajet, circonvolution :

Ou projets ne disant pas leur nom.

.

D’errance serait le programme abscons

Et trajet d’un point à l’autre, convolution,

Circumnavigation : tour du monde en rond.

.

C’est un peu comme la vie de certains humains,

Qui demeurent sur place afin d’amasser des gains.

.

Mais si quelqu’un n’explore plus rien ni n’en revient,

C’est comme s’il est déjà mort et qu’il n’en savait rien.

.

Sans nuages à l’horizon, la haute mer est atmosphère,

Où, le bleu du ciel se confondait avec celui de la mer.

.

Immobilité est instant qui ne put durer longtemps

Sans lever en vous le doute du passage du temps

Au point que cela peut en devenir dérangeant

Si vous êtes seul, sur voilier en bavardant.

.

Extension

.

Bavarder quand on est seul en mer, pour tuer le temps.

Trois jours  à faire sur place, voir reculer, ne peut laisser

Indifférent le plus tacite, plus taciturne, des navigateurs.

Il nous est arrivé, souvent, de mettre le bateau au moteur

Pour le faire avancer : non par nécessité, non par sécurité,

Mais par ennui de n’être là, à ne rien faire  et que le temps

Passe  sans nous distraire, sans nous porter, rien apporter.

.

Une impuissance, en virtualité, une impatiente, en réalité !

Mais il suffit d’attendre  et voilà que quand le vent revient,

Il souffle de face, plus fort  mais pas  en la bonne direction,

Il vous faut lutter contre cette fois pour continuer avancer.

Éole est capricieux, on sait, on peut prévoir, peut le prier,

Mais non le canaliser, et encore bien moins le dompter.

.

Temps morts et temps forts rythment les navigations

À la voile lors au moteur tout est bien égal presque

Et l’on peut calculer, à quelques minutes près,

L’heure de l’arrivée comme le fait d’ailleurs

Le GPS, sur vitesse fond, pas surface,

Sur réalité, non apparence.

.

Pas un nuage à l’horizon  et lors, le bleu du ciel

Et le bleu de la mer vont jusqu’à… se confondre

Ou, à peine séparés par une fine ligne d’horizon.

Quand un brin de houle anime la mer de clapot,

On distingue mieux le ciel, de la surface de l’eau.

Il arrive que le vent souffle : le ciel se moutonne,

Une certaine blancheur se reflète lors sur la mer.

Cinquante nuances entre le blanc, le vert, le bleu,

Viennent troubler sa vue à travers l’iris des yeux.

.

Un ciel bleu, sans un nuage, sur 360 degrés,

Ciel comme une coupole ou dôme lumineux,

Gardez  prudence, en mer, sauf avis météo !

.

On n’y croit pas, on se dit ça ne va pas durer,

Au bout de trois jours, force est de constater

Qu’anticyclone qui nous surplombe, protège.

.

Naviguer pose problème en l’absence de vent :

Trois jours à faire du sur-place est désespérant

Surtout lors vos amis vous attendent à l’arrivée.

.

Le premier jour constitue un beau cadeau du ciel ;

Le second se passe déjà à souvent consulter météo ;

Troisième, on se demande si, un jour, on va s’en sortir.

.

.

193 – Calligramme

.

P A S

Ah

Être sans

Soucis, je suis,

En mer naviguant.

Il n’y a rien qui bouge,

Pas un nuage à l’horizon.

Pas un oiseau dans…le ciel,

Pas un poisson,  dans l’océan,

Pas même un vague …  frisson.

Notre bateau poursuit sa route,

Fidèle au cap,  inexorablement.

Si nous n’avions, ni but  ni fin,

On le croirait, perdu… errant

Au gré des flots  ou du vent,

Sans se soucier du temps

Qu’il fait ni qui passe,

Jamais ne se lasse.

U N    N  U  A  G E

Avec notre autonomie entière

Ou presque en mer nourricière

Pourquoi aller, tant ici, là-bas,

Tant que le vent nous mènera

En un frêle esquif, de survie,

Loin de l’état, terrien, de vie.

À  L ‘ H O R I Z O N

Errance, trajet, circonvolution :

Ou projets ne disant pas leur nom.

.

D’errance serait le programme abscons

Et trajet d’un point à l’autre, convolution,

Circumnavigation : tour du monde en rond.

.

C’est un peu comme la vie de certains humains,

Qui demeurent sur place afin d’amasser des gains.

.

Mais si quelqu’un n’explore plus rien ni n’en revient,

C’est comme s’il est déjà mort et qu’il n’en savait rien.

.

Sans nuages à l’horizon, la haute mer est atmosphère,

Où, le bleu du ciel se confondait avec celui de la mer.

.

Immobilité est instant qui ne put durer longtemps

Sans lever en vous le doute du passage du temps

.

Au point que cela peut en devenir dérangeant

Si vous êtes seul, sur voilier en bavardant.

E  N    H  A  U  T  E    M  E  R

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

193 4

.

Évocation

.

Petit flacon en verre,

Rempli d’un liquide

Oui,  mais …  lequel :

 vin, alcool, liqueur ?

.

Flacon, liquide, alcool, donne des vapeurs

mais n’ont rien à voir avec nuage, horizon,

à moins qu’il ne provoque une hallucination

tant et si bien que forme diverge bien du fond.

.

Ça se précise, liquide rouge

Sirop, vin, alcool… parfum :

Quand l’on s’ennuie, en mer,

On siroterait brin d’alcool !

.

Symbolique 

.

La phase liquide est un état de la matière

Les molécules sont peu liées,

Ce qui rend les liquides parfaitement déformable,

Tout au contraire de l’état solide

Qui nécessite davantage d’énergie pour se déformer.

Les liquides peuvent devenir miscibles

Fonction des forces moléculaires grâce auxquels

Un corps pur liquide possède une cohérence.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

193 – Pas un nuage à l’horizon, en haute mer

Alignement  central / Titre intercalé  / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : liquide / Symbole de fond : alcool

.

.

Fond

.

Évocation

.

193 6

.

Ça se précise, liquide rouge

Sirop, vin, alcool… parfum :

Quand l’on s’ennuie, en mer,

On siroterait brin d’alcool !

.

Symbolique 

.

L’alcool se boit,

Se hume, il réchauffe,

Il brûle, excite, enivre, endort …

.

Les effets de l’alcool sont ceux de l’amour :

Une passion amoureuse fait tourner la tête et le cœur,

Donne des vertiges, fait bredouiller, donne des idées troubles.

.

Les enthousiasmes, les aveuglements et les entêtements

Sont quasi identiques. Si l’on en rêve souvent,

Peut-être est-il temps de prévoir une cure

De désintoxication, physique

Ou sentimentale.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un nuage est par essence, vaporeux,

Son élément liquide est comme sublimé

Il se déplace au gré du vent et du temps,

Se regonfle de temps en temps d’océan

Pour, sur lui, en furie, se décharger

Sans se soucier du marin trempé

Qui a perdu  son air  heureux,

En pétole molle, immobilisé

Par un calme plat, avant

Ou après coup de vent.

 .

.

Ciel bleu après grosse tempête

.

Scénario

.

Si on dit, pas un nuage, ça ne signifiera pas : pas un brin de houle,

  mais le vent n’est jamais très fort, petite brise fait avancer le voilier,

arrive, parfois, ce soit pétole molle, calme plat, horizon bleu, repos.

 . 

Visuels et textuels  >>  

186 – Etre bercé par les clapots de mer

Visuels et textuels  >> 

.

Clapot de mer

Est fait des vagues

Roulant  en tous sens

Faisant bouger  bateaux.

De loin, la mer parait plate

Dessus ça bouge tout le temps.

.

Difficile enfiler un fil en aiguille

Pour dormir,  c’est presque idéal :

Pas besoin de chanson, bercement,

Mer s’en charge, sans interruptions.

Imaginez- vous  en chambre, avec lit,

Bougeant  sans   un  seul  mouvement.

.

Rageant, en bateau, mal de mer, établi,

Confort pour  des fainéants, en amants :

Premiers ne  fermant pas œil de la nuit

Seconds dormant comme des enfants

Derniers ne se souciant du temps,

Chacun se berçant de sa vie.

.

Bercée par belles vagues

Lors clapots de la mer,

Sur coque du bateau,

Mon esprit divague,

Et vie, point amère

Sur  tel manteau !

.

En  ma couchette,

Désir  me  fouette,

Femme,  chouette,

Avec moi, se prête

À   faire  grimpette

En  pleine  tempête.

.

Elle  se   laisse   aller,

En rien, lutter  contre,

Mouvement qui monte

Bateau, bassin accordés

Son bon plaisir  montre,

Sans gêne, ni  sans honte.

.

Me sens  comme en cocon,

Mon corps danse  la samba,

Comme  un poisson  en l’eau,

Tombés en la mer tout au fond

Sa musique marquerait nos pas

Rien n’est plus vrai, ni plus beau.

.

Dehors le bateau roule sur son flot,

Dedans, les équipiers  sur ses flancs,

Quand, soudain, tempête s’est calmée

La vie reprend  son cours  et son repos,

Un homme et une femme, deux amants,

Leurs flammes sont à nouveau, allumées.

.

.

Extension

.

Le clapot de mer peut être doux, ou violent

Frappant le bateau par à-coups ou souvent

Haché, secouant le bateau en tous les sens

Si le vent contrecarre le sens du courant

Si l’allure est trop faible pour l’étaler,

Si le cap est bien trop serré au vent.

.

L’allure  vent  arrière : porté, soulevé

Par chaque vague est la plus confortable

Mais ne procure que très peu de sensations,

Par rapport à celle de largue où le voilier galope

En négociant chacune des vagues et par le travers

Et vous berçant comme enfant en ventre de sa mère.

.

On l’imagine souvenir si ténu qu’on ne sait si on l’a eu.

Il faut dire qu’à l’intérieur de la cabine, on entend le vent

Mais on ne le ressent pas, entend l’eau, ne la subit pas.

On peut aller jusqu’à faire abstraction de la tempête

Et faire comme si l’on était comme chez soi !

.

Le clapot est  le  bercement de  l’eau,

Provoqué par … des petites vagues,

Et qui chatouillent  tous les corps,

Pour les faire danser, en rythmes

Parfois imperceptible, doux, lent

Parfois un peu plus fort, violent !

Problème est qu’il est permanent

Et qu’il peut devenir vite énervant,

Si on ne se laisse aller en… l’aimant !

.

Les roulements des trains vous bercent

Aussi dans votre siège ou votre couchette

Mais de manière très régulière et sur le plat

Lors les clapots de mer vont dans tous les sens.

.

On pourrait dire que c’est gênant station debout

Mais ça l’est aussi assis, même allongé banquette,

Et puis le train s’arrête, vous pouvez un peu souffler,

Lors houle le bateau, jamais, y compris mouillage, port.

.

Il faut avouer, qu’après trois jours complets d’amarinage

Les muscles, les nerfs, le tonus, les sensations s’y sont faits,

 Tout est dans la question d’anticipations, d’automatisations :

Un temps de retard ou d’avance, un déséquilibre s’opère vite.

.

.

186 – Calligramme

.

Clapot de mer est

 Fait des    Ê       vagues

Roulant en      T       tous sens

Faisant bouger    R          bateaux.

De loin la mer         E       parait plate

Dessus ça bouge        *        tout le temps

Difficile enfiler         B        un fil en aiguille

Pour dormir,        E        c’est presque idéal :

Pas besoin         R       de chanson, bercement,

Mer s’en         C         charge, sans interruption.

Imaginez-      É           vous en chambre avec lit,

Bougeant        *           sans un seul mouvement.

Rageant, en    P      bateau, mal de mer, établi,

Confort pour  A     des fainéants, en amants :

Premiers ne  R  fermant pas œil de la nuit

Seconds dormant comme des enfants

Derniers ne se souciant du temps,

Chacun se berçant de sa vie.

Bercée par belles vagues

Lors clapots de la mer,

Sur coque du bateau,

Mon esprit divague,

Et vie, point amère

Sur  tel  manteau !

En  ma  couchette,

Désir  me  fouette,

Femme,   chouette,

Avec moi,   se prête,

À faire  L   grimpette

En pleine  E    tempête.

Elle se laisse  S        aller,

En rien lutter    *    contre,

Mouvement qui  *     monte

Bateau, bassin    C  accordés

Son bon plaisir     L   montre,

Sans gêne ni sans    A     honte.

Je me sens comme    P en cocon

Mon corps danse la     O   samba,

Comme  poissons en     T       l’eau,

Tombés en la mer tout   S   au fond

Sa musique marquerait   *    nos pas

Rien n’est plus vrai, ni     D  plus beau.

Dehors le bateau roule    E    sur son flot

Dedans, les équipiers      *    sur ses flancs

Quand, soudain, tem   M  pête s’est calmée

La vie reprend son     E   cours et son repos

Un homme et une   R    femme, deux amants

Leurs flammes seront  *  à nouveau, allumées.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

186 4

.

Évocation 

.

Ça pourrait être une raquette

Être une poire pour aspiration

Je penche pour château d’eau.

Ça peut être un phare à terre

.

Château d’eau, étant fixe, ne clapote pas

et phare bien que sur l’eau, pas davantage,

si bien que forme ne correspond pas au fond.

.

Il faut vous imaginer en haut du

 Château d’eau, et en pleine mer,

Un ballant provoqué par vent fort,

Vagues le faisant bouger en phare.

.

Symbolique

.

Le château d’eau est le symbole

De civilisations avancées  techniquement

Tout autant que sur le plan de l’organisation.

.

En France, la construction d’un grand nombre

De ces ouvrages a favorisé arrivée eau courante

Sur totalité du territoire avant réservoir enterré.

.

Critiqués pour esthétique, présence en le paysage,

Certains châteaux d’eau font aujourd’hui partie

Du patrimoine industriel et ont été classés

Comme étant monuments historiques !

Modifié : kulmino.fr/Le-chateau-d-eau

.

Descriptif

 .

186 – Etre bercé par les clapots de mer

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  rêve

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : Château-eau / Symbole de fond : phare

 

.

Fond

.

Évocation 

.

186 6

.

Il faut vous imaginer en haut du

 Château d’eau, et  en  pleine  mer,

Un ballant provoqué par vent fort,

Vagues le faisant bouger en phare.

.

Symbolique 

 .

Aujourd’hui, avec la technologie

(GPS, électronique de bord),

Les phares d’atterrissage

Ne sont plus indispensables.

Utilisés pour  situer la terre

Y a encore  quelques années,

Ont aujourd’hui une fonction

Patrimoniale, lors  ils servent

De supports  d’antennes-relais

Les réseaux de communication

Maritimes civils  ou  de défens :

Centres  régionaux  opérationnels

De surveillance, sauvetage (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bateau en mer est  réservoir

De  sensations  charnelles

Quel que soit son allure

Soit ses mouvements

Voire quel que  soit

Équipier, équipière

Pour  les  partager,

En cabine ou  cockpit

De jour comme de nuit 

Clapots, en houles légères,

Suscitent méditation, rêverie.

 .

.

Par clapot de vagues, bercé

.

Scénario

.

Amarré sur une bouée, notre voilier bouge, roule, tangue un peu,

selon que la houle va et vient, selon l’état de la mer et du ressac,

et il arrive, parfois, que le voilier ne tient plus du tout en place.

 .

Visuels et textuels  >>

184 – Bruit d’eau sur flanc du bateau

Visuels et textuels  >>  

.

De  nombreux   bruits

Sur voiliers en navigations

Bruits d’eau  sont   incessants,

Sur  les  flancs  de  tous  bateaux

Certains plus audibles que d’autres

Certains  plus claquants, percutants.

.

Mélodie, sans fin, comme celle du vent,

Qui siffle dans une serrure, sous la porte,

Puis qui notre imaginaire et vite, emporte

Vers des songes, languissants, angoissants.

.

L’eau fait du bruit en de maintes situations,

Ruisseau torrent,  cascade, fontaine ou jets,

Parfois en est  rugissante  contre les rochers

Si ce n’est goutte tombant robinet supplice.

.

Clapoti … clapotu … clapota,

Doucement sur coque du bateau,

Vaguelettes lèchent carène  en eau,

Sans cesser, ni varier, d’un … iota.

Et puis l’écoulement du flot tape,

Ses notes sur son flanc … piano,

Ou entre deux silences frappe :

Caisse comme en concertino.

.

Étrange mélodie, musique,

Qui, à tout instant, invite,

À un songe  authentique.

La mer devient  seul site,

À côtoyer,  jusqu’au fond,

Pour être marin à l’unisson

Pour comprendre sa chanson.

.

Et même si elle tourne en rond

Son clapotis sera d’une subtilité

À vous ravir, et à vous enchanter,

Tant que vous ne  pourrez résister.

.

Mélodie de la mer et mélodie d’eau,

Rien, en elle, n’est impair, ni de trop

Tout est  à  entendre, et, tout est beau

Ces clapotis, ces clapotus, ces clapotas,

Sont murmures, ou brisures de tempos,

En vous racontant «et patati, et patata»,

Sensation impossible à traduire en mots.

.

.

Extension

.

Le clapotis constant, durant des heures

Énerve, selon l’humeur,

L’état, nervosité, environnement dormeur.

Le mouvement de la houle, faisant bouger,

Sans cesse… le bateau,

Ajoute à cet enchantement ou désagrément

Son tangage et roulis.

Et c’est ainsi que dans quelques mouillages,

Certains craignant la nuit

Préfère hamac nacelle pour remédier à cela,

Du fait qu’ils sont désolidarisés

Mouvements asservis aux vagues du bateau.

.

Le chatouillis de l’eau sur la coque

Devient grincement de vent sur gonds de porte.

Un vrai marin, un pur marin, l’aura intériorisé

Et même s’il le perçoit par intermittences

Il ne lui procurera ni gène ni plaisir :

Elle fait partie  du paysage sonore,

Tout comme le hurlement du vent

Dans le mat, les drisses, au port !

.

Cloc, cloc, clic, clic, clac, clac,

De tels petits bruits réguliers,

Vous tiennent  un peu éveillés,

Avec une envie de vous ébattre.

C’est comme  le doux murmure

Qui vous caresse le dos au mur,

D’un océan de tendresse amère

Et vous voilà voguant sur l’eau,

Tout en voulant profond repos.

.

On pourrait comparer le clapotis

Régulier de l’eau sur flanc bateau,

À des gouttes d’eau qui tomberont

À intervalles réguliers, sans cesser.

.

Cela donne un rythme, c’est certain

Mais si l’on ne se synchronisera pas

La sensation d’un gène se produira,

Comme supplice, mécaniquement.

.

Peut-être  un des moyens de briser

Une telle frappe infernale, sans fin

Serait d’utiliser  des boules Quies,

Ou à défaut, la tête dans l’oreiller.

.

Au cas contraire, on se retrouve

Au petit matin, comme stressé,

D’avoir passé nuit, en bassine,

Qui lentement vous assassine.

.

.

184  – Calligramme

.

De nombreux  bruits

Sur  voiliers  en  navigations

Bruits   B  d’eau sont in  F  cessants,

Sur les     R     flancs de tous    L   bateaux

Certains   U     plus audibles que  A   d’autres,

Certains     I    plus claquants, per    N    cutants.

Mélodie,    T     sans fin, comme celle   C     du vent

Qui siffle    *      dans une serrure, sous    *     la porte,

Puis qui     D      notre imaginaire, et vite,  B    emporte

Vers des      ‘     songes languissants angois  A    sa…nts.

L’eau fait   E    du bruit en de maintes si tu  T     ations,

 Ruisseau    A    torrent,  cascade, fontaine   E      ou jets,

Parfois en   U    est  rugissante  contre les  A     rochers

Si ce n’est    *    goutte tombant robinet  U   supplice.

Clapoti …………….…… clapotu ……………….. clapota,

Doucement ……..… sur coque ……… du bateau,

Vaguelettes …… lèchent carène ……. en eau,

Sans cesser .… ni varier d’un ………..iota.

L’écoule …… ment du flot .…..… tape,

Ses notes … sur son flanc … piano,

Ou entre deux silences …frappe

Caisse comme en concertino.

Étrange mélodie, musique,

Qui, à tout instant, invite,

À un songe  authentique.

La mer devient  seul site,

À côtoyer,  jusqu’au fond,

Pour être marin à l’unisson

Pour comprendre sa chanson

Et même si elle tourne en rond

Son clapotis sera d’une subtilité

À vous ravir, et à vous enchanter,

Tant que vous ne  pourrez résister.

Mélodie de la mer et mélodie d’eau,

Rien, en elle, n’est impair, ni de trop

Tout est  à  entendre, et, tout est beau

Ces clapotis, ces clapotus, ces clapotas,

Sont murmures, ou brisures de tempos,

En vous racontant «et patati, et patata»,

Sensation impossible à traduire en mots.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

184 4

.

Évocation

.

Deux mains jointes, qui serrent un objet,

Un presse citron de style design, moderne,

Du genre coupe de football ou bien autre,

Quelque chose  comme  un trophée sportif.

.

Le fond n’a de lien entre coupe du monde

ni même  quelque trophée …  quelconque,

on pourrait  dire mains jointes la tenant,

comme quoi, fond, forme, se disjoignent.

.

Quel rapport entre une coupe de foot

 Et n’importe quel flanc d’un bateau :

Aucun, mais vous  vous en doutiez,

Moi-même je n’en ai pas trouvé.

.

Symbolique

 

Symbole de la mondialisation,

La Coupe de foot du Monde est

L’événement  le  plus  regardé,

À la télévision dans le monde.

La Coupe  du  Monde  2006

(Derniers chiffres  connus)

A battu records en termes

De couverture télévisuelle.

376 chaînes l’ont retransmise,

Contre 232 chaines en l’an 2002,

S’enorgueillissait en tous cas la Fifa,

En tant qu’organisateur des compétitions.

Francetvinfo.fr/economie/La-coupe-du-monde-de-foot

.

Descriptif

 .

184 – Bruit d’eau sur le flanc du bateau 

Alignement  central / Titre analogue / Thème  eau

Forme en courbe  / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : coupe-foot / Symbole de fond : trophée

.

.

Fond

.

Evocation 

.

184 6

.

Quel rapport entre une coupe de foot

 Et n’importe quel flanc  d’un bateau :

Aucun, il n’y aura pas de trophée,

Moi-même je n’en ai pas trouvé.

.

Symbolique 

.

La conception,

Voire réalisation d’un trophée

Peut être confié à un sculpteur célèbre,

C’est en général une forme sur un socle :

Une allégorie de victoire ou d’honneur,

Empruntée  à   la   mythologie ;

La  représentation  d’un  objet

Une attitude de la discipline

Concernée ; ou encore une

Forme abstraite.

wikipedia.org/wiki/

Trophée-dans-sport

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un trophée et une coupe du monde,

Vont bien ensemble, sont faits pour.

Rien de bien commun avec clapotis,

Bien qu’existe des trophées bateaux,

Dont le plus couru est l’America cup

Ici, il s’agira des bruits  qui aideront

Ou contrarieront sommeil dormeur.

Il ne me semble pas entendu  parler

D’une coupe, ni trophée  insomnie !

.

.

Clapotis eau sur flanc bateau

.

Scénario

.

L’eau fait naturellement du bruit dès qu’elle se remue un peu :

lorsqu’elle clapote sur les flancs d’un voilier, ça s’entend mieux,

ce bruit peut donner à imaginer ce dessin : vague aventurière !

.

Visuels et textuels  >>  

183 – Contemplation de la Voie Lactée en mer

Visuels et textuels  >>  

.

Arc de cercle, coupant le ciel en deux,

Du Nord au Sud, et sans discontinuer,

Milliers d’étoiles, venues autres cieux

M’adressent leurs bonjours illuminés

.

Ils essayent de me  faire  comprendre

En quoi leur lumière en moi, perdure

Une éternité alors même que je ne dure

Qu’un éclair de temps  à s’y méprendre

.

Je vis, les yeux rivés  sur  mon nombril

Ne vois pas que mon étoile en moi brille

Du message originel  d’un être suprême,

Qui régit cette belle horlogerie extrême

.

Arc de cercle, coupant  le ciel, en deux,

Il réveille une vision d’éclats lumineux,

Produit des rêves éveillés,  merveilleux.

Deviendrai-je lumière, son mélodieux,

 .

Qui se perdront en immensité solitaire

Et iront, jusqu’aux confins de l’Univers,

Se diluer hors de notre système solaire,

Il suffit de lever les yeux, pour dessiner

En son espace, nos éternelles destinées.

.

Arc de cercle, coupant  le  ciel,  en deux,

Fortunément ses éclats rendent heureux

De me trouver  aussi loin  et près,  de lui,

Aucune autre lumière artifice ne produit

Une telle impression  une telle émotion

À en perdre, de mon temps, la notion

.

Arc de cercle, coupant le ciel, en deux,

Je lui réserve,  je lui confie  mes vœux

D’être  étoile  au  milieu  de nos cieux

Qui n’en finit pas d’éclairer mes yeux

.

Arc de cercle coupant le ciel en deux,

Peut-être  la voie  directe  vers Dieu

Si ce n’est : vers une autre destinée

Inconnue encore du  Monde entier

.

.

Extension

.

Pourquoi tant d’étoiles en voûte de mon ciel d’enfance

Lors je ne me lassais de la regarder sans comprendre,

À me  méprendre  avec  l’existence  de vraies  planètes

Alors  qu’il ne s’agissait  que de leurs  reflets  et puis si

 Lointaines qu’inaccessibles aux communs des mortels.

.

Aujourd’hui, voie lactée que je connais  un peu mieux,

Me fascine, toujours, comme tous les éternels amours :

 À quoi sert-elle, d’où vient-elle,  combien  durera-t-elle :

Je me contente de la contempler, comme cadeau du ciel.

.

Nous avons franchi sa barrière, nous sommes allés au-delà,

Dans notre espace, dans son passé, où, n’aurions rien trouvé,

Hormis cette  théorie  du « Big Bang »  qui puisse la justifier !

Une voie qui ne mène nulle part  nous est tracée dans notre ciel,

Et qui lactée, ne nous console de rien en notre Monde de mortels.

.

Contempler la Voie Lactée, est un émerveillement à l’infini,

Nous qui sommes des poussières, nous qui sommes si petits

Nous la percevons comme un trait, comme amas de lumière

Alors qu’elle est une spirale, constellation, milliard de soleils,

Et comment se fait-il que nous soyons et perdus et uniques ?

Devant un tel spectacle, je retiens mon souffle, et ma pensée,

Et je me prends à rêver que l’Univers n’est qu’une projection.

.

Depuis ma plus rendre enfance, cette Voie Lactée

M’a toujours fascinée, en plus de l’étoile du berger,

Et le ciel plus ou moins parsemé d’étoiles brillantes

Les étoiles  nous ressemblent un peu, me disais-je :

Étant mortes, elles continuent à briller dans le noir

Comme témoins d’une vie antérieure matérialisée.

.

Voie lactée origine latine veut dire chemin laiteux

J’imagine que le ciel s’en nourrit comme du lait

Toutes les étoiles, vues depuis notre planète,

 Appartiennent à cette galaxie en centre :

Elle donne une idée de ma petitesse

Dire qu’il y en autres : milliards.

.

.

Épilogue

.

Voie Lactée est notre constellation,

Bien que lointaine : la plus proche,

Humain n’envisage une approche,

Ce serait de l’ordre de la déraison.

***

J’imagine Univers qui m’échappe,

Je ne peux m’empêcher de penser

Espace-temps qu’un horloger crée

Sinon c’est mon esprit que dérape.

***

Sommes-nous, isolés, abandonnés,

Et la vraie vie se passerait  ailleurs ;

Sommes-nous une expérience ratée,

Un paradis perdu suite à une erreur.

***

Et ce n’est là qu’une portion visible :

Constellations, galaxies par millions :

À quoi peut bien servir telle profusion

Lors sommes aveugles de tels invisibles

***

 Poussières d’étoiles sur un chemin céleste,

N’existent d‘elles que des lumières du passé,

Elles persistent, elles s’expansent, elles restent.

En témoin oculaire, je ne peux que m’interroger.

.

.

183 – Calligramme

.

  Arc de cercle,  *   coupant le ciel en deux, ……………………………………..

      Du Nord au Sud, *   et sans discontinuer, …………………………………….

        Milliers d’étoiles   C  venues autres cieux ……………………………………

            M‘adressent leurs   O  bonjours illuminés.………………………………….

.

                  Ils essayent de me     N  faire  comprendre,……………….……………..

                     En quoi leur lumière   T   en moi, perdure…………………………….

                      Une éternité alors mê  E  me que je ne dure………………………

    Qu’un éclair de temps   M   à s’y méprendre….

.

         Je vis, les yeux rivés     P    sur mon nombril

                Ne vois pas que mon   L  étoile en moi brille

                       Du message, originel  A   d’un être suprême,

                          Qui régit cette belle   T horlogerie extrême

.

                                   Arc de cercle coupant I    le ciel, en deux,…

                                        Il réveille une vision   O   d’éclats lumineux,

                                             Produit des rêves év  N   eillés,  merveilleux.

                                               Deviendrai-je lumi    *   ère, son mélodieux,

                  .

                                                   Qui se perdront en   D   immensité solitaire

                                                       Et iront, jusqu’aux   E    confins de l’Univers,

                                                       Se diluer hors de no   *    tre système solaire,

                                                      Il suffit de lever les    L   yeux, pour dessiner

                                                     En son espace, nos     A  éternelles destinées.

.

                                               Arc de cercle coupant  V    le ciel, en deux,

                                                Fortunément ses éclats O    rendent heureux

                                              De me trouver  aussi      I   loin et près de lui,

                                               Aucune autre lumière   E    artifice ne produit..

                                            Une telle impression      *    une telle émotion …

                                          L

                                           À en perdre, de mon   A     temps, toute notion.……

                                  Arc de cercle cou       C   pant le ciel en deux ……

                               Je lui réserve ou je     T     lui confie mes vœux ……

                           D‘être une étoile au    É    milieu de nos cieux ……..

                      Qui n’en finit pas d’éc E      lairer mes yeux…………..

.

             Arc de cercle coupant   M le ciel en deux, ……………

       Peut-être la voie di    E  recte vers Dieu ……………..

   Si ce n’est : vers une R  autre destinée,……………….

Inconnue encore du  *    Monde entier…………………

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

183 4

.

Évocation 

.

De la haute mer, on voit bien la lune et

Un amas courbe myriades d’étoiles.

Que l’on appelle la « Voie lactée »

Au centre de notre Galaxie !

 .

La Voie Lactée est une bande ceinturant

le ciel étoilé, on peut la voir en courbe

tant et si bien que cet amas densifié,

représente bien sur fond et forme.

Un arc en ciel,  avec une étoile :

Un clin d’œil pour la Voie Lactée, 

Étant un amas étoiles des plus près

Au plus lointaines …. constellations.

.

Symbolique

 .

On retient de l’étoile,

Sa qualité de luminaire,

De sources  de  lumières.

.

Les   étoiles   représentées

Sous la voûte  d’un temple

Précisent  sa  signification

Elles  percent   l’obscurité,

Et sont autant de phares

Projetées sur la nuit

De l’inconscient.

.

Très liée au ciel

Dont elle dépend,

Étoile évoque mystère

Du sommeil et de la nuit ;

Pour briller de son éclat personnel,

L’homme doit se situer  dans les grands

Rythmes cosmiques et s’harmoniser avec eux.

.

Descriptif

.

183 – Contemplation Voie Lactée en mer

Alignement  central / Titre analogue / Thème  humeur

Forme en courbe  / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : étoile / Symbole de fond : constellation

.

.

Fond 

.

Évocation

.

183 6

.

Un arc en ciel,  avec une étoile,

Un clin d’œil pour la Voie Lactée, 

Étant un amas d’étoiles des plus près

Au plus lointaines …. constellations.

  .

Symbolique 

 .

Une constellation

Est un « groupe d’étoiles voisines

Sur la sphère céleste, présentant une figure

Conventionnelle déterminée, à laquelle on a

Donné un nom particulier. » 

.

C’est aussi une « région du ciel

Conventionnellement délimitée

Qui inclut  ce groupe d’étoiles. ».

.

De nombreuses cultures auront

Imaginé  des  formes   en reliant

Étoiles  par   lignes  imaginaires.

Ils les ont associées à des mythes.

.

Ces constellations  ont  aussi servi

Aux repérages céleste  et terrestre,

Ainsi qu’à l’orientation des marins.

fr.wikipedia.org/wiki/Constellation

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nous faisons partie de cette galaxie

Que l’on ne perçoit guère  que la nuit,

Mais qui toujours, encore nous éblouit

Par profond mystère  qui ne s’éclaircit

De ses milliards  d’étoiles, sans noms 

Qui la hantent comme en abandons,

Nous questionnent sur nos fonds.

 .

.

Voie lactée, vue ciel de nuit

.

Scénario

.

Voie Lactée, ce sont des milliards d’étoiles et planètes vues en ligne,

bien qu’ayant  une structure en spirale formant une constellation :

cela dit,  l’homme, devant un tel spectacle : à quoi peut-il penser ?

 .

Visuels et textuels  >>  

182 – Rêve de sirène en mer avant le quart

Visuels et textuels  >> 

.

Bercé par la houle

En la mer  qui roule

Sur  bateau tangueur,

Je dors comme rêveur.

Où vagues  et en foules

S’y jettent et  en boules,

Mon corps  se  fait  rond

Et j’y dors   et  par bonds.

Oh,  réveille-toi, connard,

C’est l’heure de ton quart

Et en ai  plus  que marre

Que tu sois, déjà, retard.

.

Vas-et-viens, me saoule,

Mon corps,  se  déroule,

À chaque bord plaqué

À la cloison opposée.

.

J’essaie de me caler,

Je sursaute de côté

La vague  déboule

Sur moi s’écroule

Abandon volonté.

.

Ma chair s’enroule

Lors, j’en roucoule

Et la mer de houle,

Éclaire  l’ampoule,

De mon rêve de fée

De m’être envouté !

.

J’entends une sirène,

De la mer, pure reine,

Lors, je résiste, encore

Mais son charme, fort

M’invite  à deux dos !

.

Baiser, fond de l’eau,

Extase tous mes sens,

Pertes de conscience,

En nageoires, glissent

En couleurs d’abysse,

La sirène  m’emmène :

Je deviens phénomène.

.

Extension

.

Qu’elle soit du Danemark ou bien d’ailleurs :

Que ne fait-elle rêver plusieurs d’entre nous :

Moitié femme, moitié poisson, quelque part

Entre le bestiaire et monstre, virtuel et réel

Issue folklore scandinave, voire médiéval,

Elle demeure toujours d’actualité, rêvée.

.

Faut dire que leur envoutement est si fort

Qu’il confine à la sorcellerie féminine en termes

De manipulation pour obtenir objet de leur désir

Mais elle est doublée ou remplacée, de nos jours,

Par une charmante jeune femme, innocente,

Qui voudrait sauver son amant des griffes

D’une mégère, tyran par tous moyens.

.

Il n’est pas inintéressant de relever

Les noms donnés par Homère »

Auteurs de la même époque :

« Celle qui a une belle voix,

Celle au beau visage

Celle qui enchante,

Celle qui méduse par la parole,

Celle qui éclaire, illumine, enflamme »

 (Source : Wikipédia)

 

La plupart des sirènes qui figurent en l’imaginaire

Sont  des  femmes : jeunes, et sveltes, et gracieuses !

Il s’agit d’avantage  d’une hallucination  que de réalité

L’amour  y  figure, en premier, bien que, chez  Homère,

Ce sont des femmes oiseaux, ensorceleuses  et tueuses.

Le monde sous-marin est peuplé, de plein de songes :

L’imaginaire aura repris les sirènes en leurs contes.

.

La sirène de mer pour  fonction première, la séduction

Sirène des pompier et autres : celle d’attirer l’attention.

.

Comment la première en est venue à désigner la seconde

Quand une sirène pneumatique  alertera une population

.

Cela n’a rien d’un leurre, son chant n’est pas rassurant,

Il doit se passer quelque événement très dramatisant.

.

Mais l’imaginaire préfère s’attacher au fantastique,

Qui le fait rêver, qu’au triste constat de sa réalité,

Et pourtant un mariage ne pourrait se réaliser.

.

.

182 – Calligramme

 .

Bercé par la houle

En la mer  qui roule

Sur  bateau tangueur,

Je dors O  en  O  rêveur.

Où vagues  …  et  en foules

S’y jettent  …  et  en boules,

Mon corps   …    se fait rond

Et j’y dors   …   et par bonds.

Oh réveille       toi, connard,

Eh c’est l’heure de ton quart

J’en ai bien plus que marre

Que tu sois déjà en retard.

.

    Vas-et-viens, me saoule,   R

      Mon corps,  se  déroule,  È

         À chaque bord plaqué   V

            À la cloison opposée.   E

.

           J‘essaie de me caler,

                   Je sursaute de côté  D

                      La vague  déboule   E

                    Sur moi s’écroule

                        Abandon volonté.

.

                                 Ma chair s’enroule  S

                                   Lors, j’en roucoule   I

                                      Et la mer de houle,  R

                                        Éclaire  l’ampoule,   È

                                          De mon rêve de fée  N

                                            De m’être envouté !  E

.

                                            J‘entends une sirène,

                                              De la mer, pure reine,

                                                  Lors, je résiste, encore E

                                                 Mais son charme, fort  N

                                         M‘invite  à deux dos !

.

                                   Baiser, fond de l’eau,

                              Extase tous mes sens,

                           Pertes de conscience,   M

                    En nageoires, glissent   E

              En couleurs d’abysse,   R

      La sirène  m’emmène :

 Je deviens phénomène.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

182 4

.

Évocation 

.

La tête  et puis le tronc

Et la queue d’une sirène :

Spirituelle, sensuelle, cruelle,

Oui, c’est sûr, hallucination :

.

Sirène ne peut être autre qu’hallucination

on ne peut se la représente qu’en pleine rêve

ici dans ce sens, la forme épouse bien le fond.

Sirène grandeur nature, telle en rêve, en mer,

Mouvements houle provoque une hallucination.

.

Symbolique 

.

Monstres de la mer,

Avec tête et poitrine de femme,

Le reste du corps étant d’un poisson

Voire d’un oiseau, selon les légendes.

.

Sirènes séduisaient les navigateurs

Par la grande beauté  de leur visage

Et par les mélodies de leurs chants,

Puis les entraînaient,  dans la mer,

Afin  de s’en repaître.  (Cf.  Ulysse.)

.

Si on compare  la vie à un voyage,

La sirène figurerait les embûches

Nées des désirs et des passions.

Créations  de  l’inconscient,

Des  rêves    fascinants

Voire   terrifiants :

Autodestruction

Du désir.

.

Descriptif

.

182 – Rêve de sirène en mer

Alignement  central / Titre externe / Thème  rêve

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sirène / Symbole de fond : hallucine

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

182 6

.

Sirène grandeur nature, telle on rêve,

En pleine mer :

Forts mouvements de la houle provoque

 Telle hallucination.

.

Symbolique

.

Une hallucination

Est définie, en psychiatrie,

Comme une perception sensorielle

Sans présence d’un stimulus détectable :

Par exemple voir des objets physiquement absents,

Ou bien entendre des voix sans que personne ne parle.

.

Les hallucinations visuelles surviennent en états affectifs :

Euphorique (extase mystique), passionné (visions érotiques),

Pénible ou effrayant (appelés onirisme confusionnel).

.

Les hallucinations auditives sont la perception

De sons (bourdonnements, voire sifflets…),

De musiques ou de voix, inexistantes,

Mais clairement entendus.

wikipedia.org/wiki/

Hallucination#Visuelles

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une sirène dans ma baignoire : j’hallucine !

Rassurez-vous, vous n’en verrez pas la queue.

Quant à l’entendre chanter : vous déchanterez.

Paire de seins, peut-être, qui émerge de mousse.

.

C’est Homère qui aura mis en scène, les sirènes.

Peu importe  leurs formes : ce sont des leurres,

Qui créent des problèmes plus qu’en résolvent

Méfiez-vous donc de leurs beautés fatales !

.

.

Forçant un peu les formes

.

Scénario

 .

On dirait sirène attend quelqu’un qui vient de loin et espère le voir !

Une apparition, des plus étranges mais attirantes, sur un rocher !

Symbole mondial du Danemark : illustre les contes d’Andersen.

.

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177 – Le quotidien s’évanouit en mer

Visuels et textuels  >>  

 .

Au

Fil du

Voyage,

Des heures,

Au fil de jours

Et, des distances,

Et des occupations,

En croisières, en mer,

Au large, arrivé au loin,

Nos soucis  du quotidien,

S’en vont, et jusqu’au fond,

Jusqu’à  disparaître, un à un,

Comme  s’ils  étaient  disjoints.

.

Tant est vrai, navigantes activités,

Vous entreprennent, vous prennent,

Vos meilleurs moments, votre temps,

Vos meilleurs crédits,  votre énergie,

Au point de ne plus penser demain.

.

Devenu prisonnier de votre esprit

Vous ayant vidé de tous soucis,

Vous  oubliez  votre  maison,

Vous oubliez votre travail,

Votre famille, vos amis,

Qui sont restés là-bas

Et ne seront pas ici.

.

À croire  qu’on renait  là où  l’on est,

Que la distance éloigne de ce qu’on fait

Au point que plus rien n’a d’importance,

Que ce que l’on découvre, lors on avance.

.

Un futur proche, efface un passé, présent,

À tout le moins, le réduit à… presque rien,

Il nous faut  partir, très loin, ou longtemps

Pour apprécier retour, un tel  grand besoin.

.

Besoin attache, territoire, besoin d’histoires

Dont la famille et les amis sont  les témoins,

Pour avoir autres choses  à raconter, le soir,

Que souci quotidien   que l’on  connaît bien.

.

Le quotidien est, pour le moins, chamboulé,

On dore, on dine,  à n’importe quelle heure,

Le seul  rythme  respecté  est celui du quart

Et de la pèche après dix-sept heures le soir.

.

Moralité : s’évader, de soi-même, chez soi,

Est utile pour se renouveler, rapprocher,

Au plus près  des siens  et les apprécier,

Parler de tout, rien  plutôt  que  de soi.

.

.

Extension

.

Une partie du quotidien subsiste en croisière,

Au port, bien sûr  mais y compris en pleine mer :

Les repas, la toilette, le rangement, les quarts, etc.

.

S’agit quand même ici d’un quotidien exceptionnel

Faire la même chose, ailleurs  en conditions extrêmes,

N’a plus ce rythme de répétition du même au quotidien,

Tout comme le menu du dimanche n’est pas de la semaine.

.

Bien que dimanche revienne cinquante-deux fois en l’année,

Il y a souvent des invités ou, parfois, c’est nous qui le sommes,

Nous avons du temps libre à dépenser pour activité plus variée.

.

C’est vrai même pour retraités n’ayant rien à faire de leur journée :

Mais ils ressentent, eux aussi, un fort besoin de prendre des congés

Quelle meilleure rupture qu’aventure avec un bateau pour naviguer.

.

Des activités quotidiennes durant les loisirs, ne disparaissent.

Faut pas confondre  vivre  sur voilier à quatre/cinq et paresse !

Il reste bien sûr, la cuisine, vaisselle, le ménage  et  le rangement

Avec, en voilier, en  différentiel, navigation  à tracer,  à surveiller,

Sans  parler  faire  sa  toilette, en  espace réduit, et  à tour de rôle.

En somme, presque tout est presque pareil, et  tout est différent.

Ah oui,  j’en oubliais  l’essentiel : de régler  la mature, les voiles,

Et si le temps et la vitesse le permettent, de pécher à la traine,

Bien qu’il ne faut pas compter dessus pour le prochain repas.

.

Le quotidien  représente ici les soucis de problèmes

À traiter, la plupart du temps, en urgence, priorité.

Autre quotidien s’instaure en voilier taille moyenne,

On ne peut traiter de problèmes de gestion familiale

Ni entrepreneuriale, ni sociale, et même conviviale !

.

Le quotidien se résume à peu de choses, répétitives,

Comme faire à manger, ranger, réparer ce qui casse

Et le reste du temps, on peut laisser son esprit flotter

Au gré du vent,  et voire des progrès de la navigation,

Faut être préparé, armé pour ça ou bonjour angoisse.

.

.

177 – Calligramme

.

Au……………….

  Fil du…………….

Voyage…………

Des heures,…..

   Au fil de jours….

    Et, des distances,

       Et des occupations,

           En croisières, en mer,

             Au large, arrivé au loin,

               Nos soucis du quotidien,

                   S‘en vont, et jusqu’au fond,

                       Jusqu’à  disparaître, un à un,

                          Comme  s’ils  étaient  disjoints.

                               Tant est vrai, navigantes activités,

                                   Vous entreprennent, vous prennent,

                                     Vos meilleurs moments, votre temps,

                                    Vos meilleurs crédits,  votre énergie,

                                  Au point de ne plus penser demain.

                               Devenu prisonnier de votre esprit

                          Vous ayant vidé de tous soucis,

                      Vous  oubliez  votre  maison,

                  Vous oubliez votre travail,

             Votre famille, vos amis,

          Qui sont restés là-bas

       Et ne seront pas ici.

.

À croire qu’on renait là  Q    où l’on est,

Que distance éloigne   U  de ce qu’on fait

Au point plus rien     O      n’a d’importance,

Que ce que l’on dé   T    couvre lors on avance.

Un futur proche,       I    efface un passé, présent,

À tout le moins, le        D       réduit à presque rien,

Il nous faut partir, très       I         loin ou longtemps

Pour apprécier retour, un      E       tel  grand besoin.

Besoin d’attache, territoire    N       besoin d’histoires

Dont la famille et amis  en     *         sont  les témoins,

Pour avoir autres choses    S          à raconter, le soir,

Que souci quotidien        ‘       que l’on  connaît bien.

Le quotidien est       É    pour le moins chamboulé,

On dort et on dine à   V    n’importe quelle heure,

Le seul rythme respecté    A     est celui du quart

Et de la pèche après dix-sept  N   heures le soir.

Moralité : s’évader, de soi   O   même, chez soi,

Est utile pour se renou   U  veler, rapprocher,

Au plus près des siens  I mieux les apprécier

Parler de tout, rien    T   plutôt  que  de soi.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

177 4

.

Évocation 

.

Une bouée marine avec un fanion

Une sorte de voile, coupée au milieu,

En haut, une voile levée, bien étarquée,

En bas, une partie  de coque de bateau !

.

Il n’est question ici que de bateau

tant quant au fond qu’à la forme

si bien que les deux convergent.

.

Un bateau, c’est petit, en l’immensité,

Et lors, sans nouvelles :

Tout ce que l’on fait et quotidiennement

Chez soi disparait peu à peu.

.

Symbolique

.

Le bateau,

De manière générale

Tous les véhicules capables

De circuler sur  et dans l’eau,

Représentent potentiel affectif,

La façon d’avancer, se comporter

Sur le plan  purement émotionnel.

L’état du véhicule et voire sa taille,

Sa  capacité, mais  aussi  sa  forme,

Sa couleur, son mode d’avancement

Motorisation,  usage que l’on en fait,

Seront autant de facteurs à analyser

Pour déterminer   l’état de conscience

Et le niveau  de stabilité émotionnelle

De personnes présentes qui l’utilisent

Individuellement ou collectivement.

ucm.ca/fr/symbole-bateau

.

Descriptif

 .

177 – Le quotidien s’évanouit en mer

Alignement  central / Titre serpente / Thème bateau

Forme triangle / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bateau / Symbole de fond : bateau

.

.

Fond

.

Évocation

.

177 6

.

Un bateau, c’est petit, en l’immensité,

Et lors, sans nouvelles :

Tout ce que l’on fait et quotidiennement

Chez soi disparait peu à peu.

.

Symbolique 

 .

Si les

Bateaux

Modernes ont

Ajouté  un certain

Confort et  instruments

De navigation ont rendu les

Routes maritimes  plus sûres,

La vie en mer aura, longtemps,

Été associée à nombre conditions

Spartiates  et nombre de dangers

Omniprésents,  la  mer  rappelant

Homme, supériorité de la nature.

Tant qu’il n’aura pas atteint pas

 une taille suffisante, un bateau

Restera un objet soumis aux

Caprices du vent et vagues

La vie à bord reste  alors

Une lutte constante contre l’humidité,

Les mouvements brusques ou le mal de mer.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Chaque moyen de déplacement

Procure sensations, émotions

Différentes, et cela  d’autant

Que  les milieux  ambiants,

Subissent des évolutions,

Non maitrisées, parées

Si voiture bouchonne

L’avion lui s’envole

Train cartonne

Bateau isole.

.

.

Ménage, entretien, réparation

 .

Scénario

.

Il ne reste du quotidien que la cuisine, la vaisselle et  le rangement,

le matin, de pouvoir prendre son petit déjeuner au lit en sa couchette

et la navigation et la voile  y rajoute  tout son piment et son plaisir !

.

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175 – La mer est immense, mais vide, plate

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.

Il faut quitter le rivage

Ses côtes … hospitalières

Pour affronter seul en mer

La houle, avec ses ravages,

Et, il n’y a pas à faire le fier

Et elle tantôt amie, altière.

Huit heures,   pour  rayer,

De la terre, son horizon,

De sa vue,  empreinte,

Emprise de confort.

Ballotté, bousculé,

Et    brinquebalé

Sans vergogne,

Si mer grosse,

Au près vent

Cogne fort

Grogne,

Siffle

.

Point de repos, c’est votre heure de quart à la barre,

Il va falloir régler allure, voiles et cap, bagarre.

Les éléments s’enchainent, se déchainent,

Pour ne pas être surpris, à la traine,

Il va falloir réagir vite et bien.

.

L’estomac bouge en nous comme un poisson en l’eau

Veut vomir ses humeurs sans attendre et sans répit,

Il va falloir garder la tête haute, assumer l’enfer

Et le pied sûr quand le bateau tangue, roule,

Pire encore, quand il saute, enfourne.

.

Voilà que soudain le vent tombe, nous laisse en rade,

Toutes voiles dessus : bateau n’avance guère plus

Qu’un chat qui dort et qui abandonne sa proie

D’un œil seulement car le voilà qui féline

Ses cris et bonds qui vous chevalinent.

.

Nous voilà plongeant au fond de vague gigantesque,

Et sûr nous allons sancir, basculer par-dessus tête,

Mais non votre bateau gorgé d’eau, se relève,

Et à peine le temps de négocier une trêve,

Que notre cœur se décroche, de fait !

.

Au fait d’une vague qui vous roule comme tonneau,

Nous donne de l’élan avant de refreiner le bateau,

Il ne volera pas ni ne coulera pas pour autant,

Autant en emporte le vent avec vos peurs,

Demain nous espérons rester à terre.

.

Mais l’appel du large, appel de l’eau, appel du flot,

Est bien plus fort que nos actions, que nos mots :

Nous n’avons qu’une seule obsession en tête,

En découdre une dernière fois et ensuite,

Prendre un cap, et vive l’imprévu.

.

.

Extension

.

Affronter la mer n’est plus

Tout à fait affronter l’inconnu

Et ce depuis longtemps,

Depuis l’époque moderne

Des instruments de navigation

Et des équipements de sécurité

 Pourtant, la même adrénaline,

Est, toujours, au rendez-vous,

Car un doute subsistera sur

Leur bon fonctionnement

Et sur erreur de barre

Ou un accident.

.

La mer est immense, c’est vrai tout le temps

La mer est vide, c’est vrai de temps en temps,

La mer est plate, c’est plus qu’impressionnant,

Mais pour autant c’est loin d’être un pur néant.

.

Les couleurs du ciel changent au soleil couchant,

De bleues, elles deviennent vertes, jaunes, rouges,

Et cela devient comme un tableau vous enchantant

Les mouvements de l’eau et ceux des nuages volants,

Vous tiennent en haleine, de dormir, vous empêchant.

.

La mer occupe presque les trois quarts de la surface

Du globe  terrestre, 71 %,    soit 361 millions de km²,

Sur une profondeur moyenne de 3700/3800 mètres

Pour  un  volume  évalué  à  1 332 millions  de km³.

.

Voilà qui nous surprend  lors on dit manquer d’eau :

L’eau douce représente moins de 2,5 % de la totalité

De l’eau sur terre, dont moins d’ 1 %  est sous forme

Liquide et pouvant donc être utilisé par l’homme !

.

Quand on est sur une immensité d’eau que l’on ne

Peut boire, on a le sentiment de gâchis extrême.

La nature est ainsi, et toute en dehors de nous.

On peut en dire autant des terres cultivables.

.

.

175 – Calligramme

.

Il faut quitter  L     M le rivage

Ses côtes hos  A       A   pitalières

Pour affronter  *         I  seul en mer

La houle, avec   M        S    ses ravages,

Et, il n’y a pas   E           *   à faire le fier

Car elle tantôt R           V   amie, altière.

Huit heures    *              I      pour rayer,

De la terre    E              D   son horizon,

De sa vue    S               E     empreinte,

Emprise    T               *    de confort.

Ballotté    *               E     bousculé,

Et brin    I              T      quebalé

Sans       M            *  vergogne,

Si mer   M           P     grosse,

Au près E          L   le vent

Cogne  N        A     fort,

Gro    S        T  gne,

 Sif    E  *   E   fle

.

Point de repos, c’est votre heure de quart à la barre,

Il va falloir régler allure, voiles et cap, bagarre.

Les éléments s’enchainent, se déchainent,

Pour ne pas être surpris, à la traine,

Il va falloir réagir vite et bien.

.

L’estomac bouge en nous comme un poisson en l’eau

Veut vomir ses humeurs sans attendre et sans répit,

Il va falloir garder la tête haute, assumer l’enfer

Et le pied sûr quand le bateau tangue, roule,

Pire encore, quand il saute, enfourne.

.

Voilà que soudain le vent tombe, nous laisse en rade,

Toutes voiles dessus : bateau n’avance guère plus

Qu’un chat qui dort et qui abandonne sa proie

D’un œil seulement car le voilà qui féline

Ses cris et bonds qui vous chevalinent.

.

Nous voilà plongeant au fond de vague gigantesque,

Et sûr nous allons sancir, basculer par-dessus tête,

Mais non votre bateau gorgé d’eau, se relève,

Et à peine le temps de négocier une trêve,

Que notre cœur se décroche, de fait !

.

Au fait d’une vague qui vous roule comme tonneau,

Nous donne de l’élan avant de refreiner le bateau,

Il ne volera pas ni ne coulera pas pour autant,

Autant en emporte le vent avec vos peurs,

Demain nous espérons rester à terre.

.

Mais l’appel du large, appel de l’eau, appel du flot,

Est bien plus fort que nos actions, que nos mots :

Nous n’avons qu’une seule obsession en tête,

En découdre une dernière fois et ensuite,

Prendre un cap, et vive l’imprévu.

.

.

Forme

.

Réduction

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175 4

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Évocation

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Un empilement de voiliers optimistes

Une tourelle marine avec cardinale,

Une petite coque  de voilier en haut,

Un empilement d’assiettes en bas.

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Une pile d’assiettes n’a rien à voir avec la mer :

qu’elles soient creuses ou plates n’y change rien

lors la mer n’est jamais vide et rarement plate.

la forme se détache alors totalement du fond.

.

Autant de situations diverses,

Que d’assiettes, dans cette pile :

La mer est immense, la mer est vide,

Mais, pas toujours plate, loin s’en faut !

.

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Symbolique   

Une assiette est une pièce de vaisselle

Qui permet de contenir et servir des mets.

Elles servent aussi de symboles de richesse,

Présentées sur des dressoirs.

Légende veut que ce soit le cardinal Mazarin

Qui ramène l’assiette creuse

(Appelée alors « mazarine ») d’Italie en 1653.

L’assiette est un symbole relatif à l’équilibre,

Au positionnement horizontal

Par analogie à l’assiette dans l’aviation

Ou l’équilibre de sa charge

Pour mieux décoller

Mieux atterrir.

Wikipédia

 

Descriptif

 .

175 La mer est immense mais vide et plate !

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème mer

Forme ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : assiette / Symbole de fond : assiette

.

.

Fond

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Évocation

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175 6

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Autant de situations diverses,

Assiettes creuses, en cette pile.

La mer est immense,  la mer est vide,

Mais, pas toujours plate, loin s’en faut !

.

Évocation 

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Objet du quotidien

Par excellence, l’assiette

Constitue pour le designer,

Et bien évidemment pour le chef,

Une zone d’expression privilégiée.

.

Elle est une page blanche qu’on

Remplit/construit/modèle

Ou peint à sa façon.

.

Mais elle doit répondre

À de nombreuses contraintes

Pour qu’elle puisse répondre

À sa fonction première :

Servir aliments.

atabula.com/2012/09/20/expertise-

lassiette-par-sylvie-amar-designer

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Tout ce qui est liquide a tendance

À bouger dans l’assiette, instable,

Alors je ne vous dit pas en bateau,

Quand tout bouge, autour, à table,

On en utilisera que des très creuses

Et sur ses genoux, si le bateau gite

Sinon ce sera le sol  qui en profite,

Et en cas de tempête, besoin bol :

Impossible avec sauts constants

De penser manger en assiettes.

 .

.

Mer immense, vide

.

Scénarios 

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Une mer vide et plate, ça existe : rien ne bouge, il n’y a rien à voir,

si on y est, à naviguer, longtemps, on se sent minuscule, inexistant,

mais de temps à autre elle s’agite, nous fait des tableaux magiques.

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Visuels et textuels  >>