1174 – La vie ne peut être un long fleuve tranquille

Voir prose et illustrations

.

Cette métaphore du «fleuve» qui coule

   Lentement mais surement, vers l’océan

     Rejoint celle de la « bougie » qui brûle,

       En prenant l’eau en support, non le feu.

        On peut dire, l’enfant  se lève  vers l’air,

         Lors le vieillard se courbe  vers la terre.

.

         On aura, ainsi, fait appel  aux éléments,

       En renouvelant, tous,  leurs  processus !

      Tranquille, ou non, je ne connais fleuve,

     Qui ne charrie  des  eaux  tumultueuses,

    Parfois pleine de nitrates, de phosphates,

   De même, vie aussi, sera polluée par tout.

.

 La vie n’est pas  un long fleuve tranquille,

Et ainsi de suite pour autant elle n’est pas

Un lit qui récolte toutes les larmes ici-bas

Pensant qu’elle ne vaut rien parmi mille !

.

  Petits ruisseaux font  les grandes rivières,

    Et ainsi de suite ….. ça me dit qu’un fleuve

     N’est autre qu’un réceptacle des matières,

       Et  se remplit d’eau,  pourvu  qu’il pleuve !

.

          L’on ne se baigne jamais,  deux fois,  dans

            Le même fleuve nous a dit Héraclite, tant

              La même eau revient en lui cycliquement

                 Se charge de limons, argile, sable, autant.

                   Son lit ne cesse, de s’envaser, de s’élargir,

                      De sa source  et  jusqu’à son embouchure

                        Où ce dernier  se noyant  en conjectures,

                          Vient se perdre en mer jusqu’à  mourir !

.

                           Le fleuve  Amour  marque une frontière

                          Entre Grande Russie, et Grande Chine ;

                         Le fleuve Amazone des Andes cordillère

                      Vient se jeter  dans une mer  cristalline.

                  Tous les fleuves  seront des lieux de vie,

               De guerres, de transports, et péripéties.

.

          Chaque fleuve charriera tant d’histoires

      Qu’aujourd’hui, l’on a peine  à le croire,

   Que la vie n’est  qu’un fleuve tranquille,

 Où l’on se la coule douce … et sans bile.

Tous les fleuves se jettent en un océan,

Leurs eaux troubles reviennent autant.

.

Quand une pluie  retombe, sur les sols,

  Elle devient, source, ruisseau,  torrent.

      La vie  aussi, coule, se perd, ou, s’isole :

         Elle nous fait passer d’enfant à parent !

 .

.

Extensions

 .

Si la vie ne peut être long fleuve tranquille,

Peut être torrent de vies  mouvementées,

Un ruisseau de méandres… émotionnés

Ou, des fois, une succession des deux.

On ne peut l’envisager que dans un

Cycle permanent bien qu’elle nous

Paraisse linéaire,   tant en son flot

Qu’en son flux, où la mer est morte

Et où la source est enfant, et où la vie

En est le courant. On ne se baigne jamais

Dans le même fleuve parce que la  vie, c’est

Le mouvement répétitif en avançant un peu.

 .

Est-ce que seulement ça existe, un long fleuve tranquille :

Ce dernier peut s’assécher l’été ou déborder au printemps.

Rien ne garantit qu’il demeurera naviguant, en tous temps

Et les ilots, qui le parsèment, se rejoindront, à pied, facile !

Tranquille ou pas, il part de sa source  et débouche en mer.

Il peut être  torrent au départ, chute d’eau, marais à la fin.

Fleuve d’émotions relations n’est pas celui projets, actions

Il est vrai que fleuve coule sans arrêt, représente le temps

Et qu’il abritera sur ses rives, un grand nombre de cités.

  .

Le fleuve se nourrit de sources différentes

Différents ruisseaux et rivières afférentes,

Jusque la mer tout au long de son voyage,

Et peut être pompé pour besoin arrosage.

.

Son lit change peu de place en méandres,

Son débit, par contre, peut être variable :

Ce qu’il supporte, qu’il charrie, honorable

Sinon détestable, polluants à se répandre.

.

Ainsi donc, de ses sources à son estuaire,

Chaque fleuve a son destin, bien modifié

Par humain, ses nuisances, ses activités,

Écoulements n’auront rien de… linéaire.

 .

 .

Épilogue

.

Afin de rendre plus navigable tout fleuve,

Capricieux, on creusera un canal parallèle,

Pour même niveau d’eau,  avec ses écluses.

***

C’est aussi ce qu’on fait pour la vie humaine,

Les hyperactifs,  les capricieux,  les indolents,

On les régule par un nombre de médicaments.

***

Il existe des canaux anciens qui restent à sec :

Sous-sol spongieux absorbant l’eau stagnante,

Comme il existe des fleuves comme Okavango.

***

Mais je vous laisserai deviner sa particularité

On laisse quelqu’un sur sa soif en plein désert

En apercevant un mirage au lieu d’une oasis !

***

Et même, se jetant dans l’océan, en son delta,

Il ne serait pas, non plus, des plus tranquilles

Au vu de courants marées et bancs de sables !

***

Le fleuve «Amour» est une frontière naturelle,

Entre la Chine et la Russie : il prend sa source,

 En montagne dans le Nord-Est de la Mongolie,

Son nom est issu du terme bouriate «boueux».

***

 Je ne vais pas faire, du sujet… un roman fleuve,

Bien qu’un site de 72 recueils  …  lui ressemble,

Par certains côtés : il débouchera sur un océan

De questions que je vous laisserai bien traiter !

.

 .

1174 – Calligramme

 .

L A  V I E   N E   P E U T   Ê T R E

Cette métaphore du «fleuve» qui coule

   Lentement mais surement, vers l’océan

     Rejoint celle de la « bougie » qui brûle,

       En prenant l’eau en support, non le feu.

        On peut dire, l’enfant  se lève  vers l’air,

         Lors le vieillard se courbe  vers la terre.

.

         On aura, ainsi, fait appel  aux éléments,

       En renouvelant, tous,  leurs  processus !

      Tranquille, ou non, je ne connais fleuve,

     Qui ne charrie  des  eaux  tumultueuses,

    Parfois pleine de nitrates, de phosphates,

   De même, vie aussi, sera polluée par tout.

.

 La vie n’est pas  un long fleuve tranquille,

Et ainsi de suite pour autant elle n’est pas

Un lit qui récolte toutes les larmes ici-bas

Pensant qu’elle ne vaut rien parmi mille !

.

  Petits ruisseaux font  les grandes rivières,

    Et ainsi de suite ….. ça me dit qu’un fleuve

     N’est autre qu’un réceptacle des matières,

       Et  se remplit d’eau,  pourvu  qu’il pleuve !

.

          L’on ne se baigne jamais,  deux fois,  dans

            Le même fleuve nous a dit Héraclite, tant

              La même eau revient en lui cycliquement

                 Se charge de limons, argile, sable, autant.

                   Son lit ne cesse, de s’envaser, de s’élargir,

                      De sa source  et  jusqu’à son embouchure

                        Où ce dernier  se noyant  en conjectures,

                          Vient se perdre en mer jusqu’à  mourir !

.

                           Le fleuve  Amour  marque une frontière

                          Entre Grande Russie, et Grande Chine ;

                         Le fleuve Amazone des Andes cordillère

                      Vient se jeter  dans une mer  cristalline.

                  Tous les fleuves  seront des lieux de vie,

               De guerres, de transports, et péripéties.

.

          Chaque fleuve charriera tant d’histoires

      Qu’aujourd’hui, l’on a peine  à le croire,

   Que la vie n’est  qu’un fleuve tranquille,

 Où l’on se la coule douce … et sans bile.

Tous les fleuves se jettent en un océan,

Leurs eaux troubles reviennent autant.

.

Quand une pluie  retombe, sur les sols,

  Elle devient, source, ruisseau,  torrent.

      La vie  aussi, coule, se perd, ou, s’isole :

         Elle nous fait passer d’enfant à parent !

         F L E U VE    T R A N Q U I L L E 

 .

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

1174 4

.

Un fleuve qui se transforme

En canal en traversant la ville

Et qui charrie bien des déchets

Sur son cours, et en son sein !

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche de la forme)

.

Un canal n’est pas comme fleuve

il est construit de main d’homme

il aura toujours un côté artificiel

qui fait que forme évoque le fond

.

J’imagine une ville avec une rue,

Un canal, où l’eau  s’écoulerait

Paisiblement,  se renouvelle  et

 Reste stable et propre : hélas !

.

Symbolique

.

Pas arrivé depuis 1951 :

L’écluse de la Cascade, derrière

La piscine municipale, a été franchie

Par une péniche. Car la Duchesse Anne,

Accompagnée de la Marne, auront, en effet,

Remonté le canal, hier, jusqu’au bief de la Cascade.

 .

Tout un symbole, un espoir pour  ceux  qui  souhaitent

Voir le canal navigable jusqu’au barrage Guerlédan.

L’émotion était très palpable lors du passage d’écluse :

À la barre, le marinier Armel Debray qui est le petit-fils

Du dernier marinier à avoir franchi l’écluse, y a 65 ans.

letelegramme.fr/morbihan/pontivy/peniche-

l-ecluse-de-la-cascade-a-ete-franchie-2016

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

1174 6

.

J’imagine une ville avec une rue,

Canal sans eau ou l’eau s’écoule

Paisiblement, se renouvelle, canal

 Reste stable et  toujours rempli !

.

Symbolique

.

Les péripéties d’un canal sans eau

Ou l’histoire d’une passoire naturelle

En  1805,  l’Empereur  Napoléon  Ier

Visite à Troyes, fait une déclaration:

«Je veux, qu’avant six ans,  les coches

Et les bateaux, puissent  remonter,

Puissent descendre la Seine depuis

Paris à Bar Sur Seine, et au-delà».

 .

1862 on entreprend le creusement

Tronçon Troyes  à Bar Sur Seine.

En 1880, on construit  les ponts,

Les écluses, mais il ne tient pas !

Les  travaux  seront  abandonnés

En 1882, ce canal est une passoire,

Ses terrains ne conservent pas l’eau !

Modifié, source : tourisme-troyes.com/blog/

les-péripéties-d-un-canal-sans-eau-

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

C’est toujours surprenant de voir un cours d’eau

Disparaitre en terre comme absorbé par éponge

Et puis reparaitre, plus loin, comme ressuscité.

Voilà ce qui arrivera aux personnes déprimées

Un temps, enfermées en clinique, et dans elles,

Puis par résilience, rebondissant en vie réelle

 .

.

Pas croire l’histoire

 .

Scénario 

 .

Chaque enfant, chaque ruisseau, pense à sa vie tranquille, grandiose,

qui s’écoule en serpentant, devenant une rivière parmi toutes choses,

pour finir en un fleuve en estuaire très calme comme en apothéose !

.

Voir prose et illustrations

713 – Un, deux, trois, nous irons au bois !

Visuels et textuels  >>

.

Cette comptine

Pour … les enfants,

Qui  ne  la  connait  pas,

Pour  apprendre  à  compter

Et pour apprendre à raconter,

En  deux niveaux  de lecture,

Enfant, et puis, adolescent,

Innocent puis amoureux,

Imaginaire et puis jeu.

.

Un, deux, trois, nous irons au bois,

Comptine pour apprendre à compter,

Pour apprendre à chanter sur les doigts,

Un vrai début de conte de sorcière ou fée.

.

Quatre,  cinq,  six,  cueillir des  …  cerises,

Un beau dimanche en grimpant bien vêtus,

Toi, d’une robe, moi, de pantalon, chemise,

Et ensemble, dans l’arbre  du  fruit défendu !

.

Sept, huit neuf … dans  mon panier …  neuf,

Pour  gouter  le  nectar  d’une  chair   désirée,

De queue, jusqu’à noyau, plein  comme  œuf :

N’en descendre qu’après  une pleine  ventrée.

.

Dix, onze, douze, elles seront toutes …rouges

Et nous verts d’en avoir, sans retenue, profité,

On ne vit qu’une fois et si jamais on ne bouge,

On ne vivra jamais paradis sur Terre retrouvé.

.

Comptine en forme de chansonnette revisitée,

S’adressant à nombre d’amoureux d’autrefois,

Au bois, sans cerises … ou cerises,  sans bois

Chimie, aujourd’hui, remplacera l’alchimie.

.

Chimie qu’une chair, un noyau ou queue,

Des cerises croquées, avec plaisir, à loisir

Belle  alchimie  des  saveurs  et des désirs

 Qui  en ferait, ainsi,  des fruits savoureux,

.

Auréolé d’un certain  parfum ….  mystère

Qui en ferait comme un péché sur…Terre

Tant  cerises  sont    accouplées  par deux

Et font, pour nous     pendentifs, curieux.

.

Un, deux, et trois,      retournons au bois

Voir si l’amour y est encore ou n’y est pas

Grimper ensemble   arbres, risques, périls

Resterait grand moment d’activité fébrile.

.

.

Extensions

 

La cerise évoque le printemps, forcément

Mais tout autant le gâteau, comme supplément.

Le bonheur en sus du plaisir, n’est-ce pas là l’apogée

Du désir, celle qui ne se produit que de temps en temps

Et qui demeure comme un soleil rouge dans un ciel sans nuage,

S’en allant couchant.

.

Le bois évoque la cachette sous les arbres,

La protection de la nature, la communion avec elle,

Le lit de feuillages et la lumière tamisée : un univers

En demi-teinte e semi obscurité ou seuls

La lumière de l’amour parvient à jaillir

Des amants en pleine étreinte

Et pleine sérénité.

.

1, 2, 3
Nous irons au bois
4, 5, 6
Cueillir des cerises ;
7, 8, 9
Dans mon panier neuf

10, 11, 12
Elles seront toutes rouges !

.

.

713 – Calligramme  

 .

Cette comptine

Pour … les enfants,

Qui  ne  la  connait  pas,

Pour  apprendre  à  compter

Et pour apprendre à raconter,

En  deux niveaux  de lecture,

Enfant, et puis, adolescent,

Innocent puis amoureux,

Imaginaire et puis jeu.

.

Un, deux, trois, nous irons au bois,

Comptine pour apprendre à compter,

Pour apprendre à chanter sur les doigts,

Un vrai début de conte de sorcière ou fée.

.

Quatre,  cinq,  six,  cueillir  des  …  cerises,

Un beau dimanche en grimpant bien vêtus,

Toi, d’une robe ; moi, de pantalon, chemise,

Et ensemble, dans l’arbre du fruit défendu !

.

Sept, huit neuf … dans mon panier …  neuf,

Pour gouter  le nectar  d’une  chair  désirée,

De queue, jusqu’à noyau, plein comme œuf :

N’en descendre qu’après une pleine ventrée.

.

Dix, onze, douze, elles seront toutes … rouges

Et nous verts d’en avoir, sans retenue, profité,

On ne vit qu’une fois et, si jamais on ne bouge,

On ne vivra jamais, paradis sur Terre retrouvé.

.

Comptine  en forme de   chansonnette, revisitée,

S’adressant à nombre      d’amoureux d’autrefois,

Au bois sans cerises  U        I   ou cerises sans bois

Chimie, aujourd’hui  N        R   remplace alchimie.

Chimie qu’une chair  *         O  un noyau ou queue,

Des cerises croquées D        N   avec plaisir à loisir

Belle  alchimie  des   E         S    saveurs  des désirs

 Qui  en ferait ainsi    U        *     un fruit savoureux,

Auréolé de certain     X        A     parfum…. mystère

Qui en fait comme     *        U   un  péché sur Terre

Tant  cerises  sont     T         *  accouplées par deux

Et font, pour nous     R        B   pendentifs curieux.

Un, deux, et trois,     O       O   retournons au bois

Voir si l’amour y est  I        I  encore ou n’y est pas

Grimper ensemble    S       S  arbres risques périls

Restera   grand  mo  *        * ment activité fébrile.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

713 4

.

Une silhouette d’homme

Parvenu à la maturité,

Mais vu ici,  de dos :

De sexe ambigu

.

Enfant devenu homme

Ses jeux auront changé :

Aller au bois, c’est pour 

 Goûter au sexe préféré !

.

Symbolique 

 .

Les symboles de

La masculinité évoluent

Avec le temps et selon l’endroit

Du globe où l’on se trouve.

.

Ainsi, on retrouve des symboles

Phalliques aux temps les plus

Reculés  de   notre  histoire.

Ces symboles représentent

À la fois la virilité et la

Fécondité de l’homme.

.

Et en Europe, lors de  la

Christianisation, ils   ont

Peu à peu disparu, car ils

Étaient associés à l’acte sexuel.

over-blog.com/Quel_est_le_symbole_de_lhomme_

.

Descriptif

.

713 – Un, deux, trois, nous irons au bois 

  Alignement central  /  Titre analogue / Thème  sexualité

Forme anthropo / Rimes variées / Fond approché à  forme

Symbole de forme : homme    /   Symbole de fond : sexe

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Enfant devenu homme

Ses jeux auront changé :

Aller au bois, c’est pour 

 Goûter au sexe préféré 

.

Symbolique

.

Il vous arrive de devoir réfléchir pour

Savoir quel signe correspond à quel sexe ?

Petit truc  pour ne plus jamais vous tromper !

Le symbole féminin est en fait, dans la mythologie,

Miroir de déesse Vénus au pied en forme de croix.

Et le symbole masculin est celui du Dieu Mars

Un bouclier et une flèche prête à être tirée.

Source : jeretiens.net/masculin-ou-feminin

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

Qui ne connait la chanson pour compter

Les chiffres qu’on énumère comme série,

Pour les apprendre  aux jeunes  enfants,

De manière ludique,  mnémotechnique !

.

Il  existerait des centaines d’illustrations

Comme celle-ci notamment pour le sexe

Le miroir à pied en croix pour la femme

Le bouclier avec la flèche pour l’homme.

.

Et pour les lacs de l’Amérique du Nord :

Sherlock Holmes : la série, le détective :

Huron, Ontario, St Laurent, Michigan,

Erie, Supérieur, rien d’autre à ajouter.

 .

.

Ensuite, cerise sur le gâteau…

.

Scénario

.

Un deux, trois : nous irons au bois en nous tenant par la main,

quatre, cinq, six, cueillir des cerises bien que cerisier soit en fleur,

un rouge cerise s’est imprimé sur sa jupe en descendant cerisier.

 .

Visuels et textuels  >>

712 – Pour trouver la paire, choisir chaussure

Visuels et textuels  >>

        .

Paire de chausse

Trouver la chaussure

À son pied très exactement

Trouver un pied, à chaussure,

Les  deux  prennent  leur temps,

.

Sans  compter  une  énergie  folle,

Pour être sûr de ne pas se tromper

Tant, du talon, à la pointe des pieds,

Certaines sont dures,  autres molles,

Il y en a même  qui vous  déchausse.

 .

Pour trouver paire choisir chaussure,

Mais pas d’impair sinon meurtrissure

Je me mets en tête,  et mets en quête..

D’un de ces gars  qui conte fleurette….

M’aime-t-il que pour ma devanture….

Quant au reste, mauvaise pointure,…..

.

Poule caquette mais pas galipettes……

Baiser est non  poudre escampette……

Ai-je eu affaire  à une grosse enflure….

Qui se satisferait,  mon enfourchure,…

Comme soubrette, comme coquette,…

Ne m’aimerait que  pour  trinquettes.

Un refus brutal – une intime blessure,

Un coup  de  canif – une éclaboussure,

Et tu te répètes – tu es bien trop bête :

Tu t’es mis  trop tôt – le cœur, en fête.

.

Eh,  toi, là,  Ducon – en  déconfiture :

T’as sorti ton jeu, hors température :

Remets  ta liquette, ferme baguette,

Ne m’appelle pas Suzette : Juliette.

.

.

Extensions

 .

La chaussure, comme chacun sait,

Est un symbole de sexualité, sans doute

Parce qu’on y glisse un pied dans l’intérieur

Et que l’on doit s’y sentir bien au point de vouloir

Y rester et de partir et voire même de se marier avec !

.

Comme il y en a de tous les genres, de toutes les pointures

Et pour toutes les bourses, et pour tous les goûts, le choix est

Des plus larges et des plus éclectiques, et voire excentriques.

La chaussure peut être : lourde ou légère, haute ou basse,

Sèche ou fourrée, en matière n’écorchant pas les pieds.

.

Les chaussures ont un rapport évident au couple,

Du fait même qu’elles marchent par paires

Mais aussi un rapport à soi-même,

En particulier pour les femmes.

.

Un produit de compensation

Du mal-être, symptomatique de

Celle qui achètera des chaussures

Qu’elle ne portera pas par la suite !

.

Dix magasins pour une paire de chaussures

La vie des femmes, sur pieds, est plutôt dure :

Il y a tellement de choix que toutes, et pas une,

Ne conviennent  parfaitement, sont communes.

Ah oui, le prix, j’oubliais, deux pour prix d’une,

Une chaussure qui leur coûterait une fortune,

Elles se sentiraient mal de…  marcher avec.

Ce ne sont pas les pieds qui choisissent :

Rien que la tête, rien qu’à leur tête !

.

Pas question ici de mettre les deux pieds

Dans la même chaussure, le même  sabot,

On passerait et vite, pour un double idiot,

On ne peut enfourner  avec chausse-pied !

.

Quand on dit que : les deux  font la paire :

S’agit surtout ne pas commettre d’impair,

Lors n’importe qui ne pourra faire l’affaire

Il faut trouver un conjoint extraordinaire !

.

Vous voyez si je suis bien en une chaussure,

Et pas l’autre : je marcherai lors en boitant.

L’un dans l’autre, et ajustés…  parfaitement

On durera longtemps, avec même baisure !

.

.

Épilogue

.

En quoi une chaussure serait-elle symbole

Union accordée entre deux êtres accouplés,

Par ce qu’on y enfonce le pied, côté féminin,

Parce qu’elles marchent par paire, masculin !

***

Est-ce pour cette raison que  les femmes auront

Dix paires de chaussures, lors, l’homme, moins :

L’érotisme du pied féminin ne se limiterait point

À ses pieds nus : à ses bottes,  à ses hauts talons !

***

Chaussure deviendra aussi multiple, sophistiquée

Au fur et à mesure femmes se seront émancipées :

Bien plus elle ne s’accordera pas qu’avec leur teint

Avec leur parure pour approcher ensemble divin !

***

C’est un peu le monde à l’envers, que les femmes

En essayeront une dizaine, pour en trouver une,

Tandis que les hommes feraient pareilles mais

Avec les femmes, pas pour leurs chaussures.

***

Je m’égare, des chaussures, il y en a mille,

Je cherche celle que Cendrillon a perdue,

C’est juste histoire d’essayer plus d’une

Et quand je la trouve enfin : fortune.

.

.

712 – Calligramme 

 .

 Paire de chausse

   Trouver la chaussure

   À son pied très exactement

  Trouver un pied, à chaussure,

  Les  deux  prennent  leur temps,

 Sans  compter  une  énergie  folle,

Pour être sûr de ne pas se tromper

 Tant, du talon, à la pointe des pieds,

Certaines sont dures,  autres molles,

Il y en a même  qui vous  déchausse.

.

P O U R  T R O U V E R  P A I R E,

Pour trouver paire choisir chaussure,

Mais pas d’impair sinon meurtrissure

Je me mets en tête,  et mets en quête..

D’un de ces gars  qui conte fleurette….

M’aime-t-il que pour ma devanture….

Quant au reste, mauvaise pointure,…..

Poule caquette mais pas galipettes……

Baiser est non  poudre escampette……

Ai-je eu affaire  à une grosse enflure….

Qui se satisferait,  mon enfourchure,…

Comme soubrette, comme coquette,…

Ne m’aimerait que  pour  trinquettes.

.

C H O I S I R     C H A U S S U R E

Un refus brutal – une intime blessure,

Un coup  de  canif – une éclaboussure,

Et tu te répètes – tu es bien trop bête :

Tu t’es mis  trop tôt – le cœur, en fête.

Eh,  toi, là,  Ducon – en  déconfiture :

T’as sorti ton jeu, hors température :

Remets  ta liquette, ferme baguette,

Ne m’appelle pas Suzette : Juliette.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

712 4

.

Cela ressemble autant

À une grosse chaussette

Qu’à   une  chaussure 

Qu’il faudra trouver

 .

Trouver chaussure à son pied :

voilà bien  expression consacrée,

si ce n’est pas pied pour chaussure

comme dans Cendrillon, autre conte.

.

Chaussure seule est comme

 Égarée, perdue, est veuve :

On peut en essayer des dizaines

Avant de trouver la bonne.

.

Symbolique 

 .

Pendant très longtemps,

Chaussure plus que toute

Autre  partie  du   vêtement,

A présenté  et  a été  chargée,

De symboles très importants :

Symbole  de  richesse,  symbole

De puissance, symbole  magique,

Et religieux, de  cultes   et   de  rites.

.

Une coutume venue de la nuit des temps

A fait considérer  l’offrande de la chaussure,

Comme la ratification sans appel de la conclusion

Soit d’un mariage ou un marché, chez les Romains,

Les règles élémentaires du savoir–vivre exigeaient

Qu’on ôta ses chaussures en arrivant chez un hôte.

fanny-chaussures.com/symboles-dans-l-histoire-de-la-chaussure

.

Descriptif

.

712 – Pour trouver paire, choisir chaussure

  Alignement central  /  Titre analogue / Thème  choix

Forme courbe  /  Rimes égales   /   Fond accordé à  forme

Symbole de forme : chaussure    /   Symbole de fond : trouver

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

712 6

.

Chaussure seule est comme

 Égarée, perdue, est veuve :

On peut en essayer des dizaines

Avant de trouver la bonne.

.

Symbolique de fond

.

Freud a identifié la chaussure

Comme un vrai symbole sexuel,

Pied comme symbole phallique.

Or il se glisse dans la chaussure.

.

On en déduira que la chaussure

Est un symbole du sexe féminin.

«Trouver  chaussure à son pied»

Prendra  dès lors  tout son sens.

.

Chaussures servent  à marcher.

Être bien chaussé est le meilleur

Moyen d’avancer sans douleur,

Sur tous  les chemins  de la vie.

Se sentir bien dans ses baskets

Est  présage positif en rêves.

heraldie.blogspot.com/2014/10/

psychanalyse-de-la-chaussure

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Chaussure et pied vont ensemble, certes

Et chaussure et partenaire pour le sexe

Si ce n’est pied pour couple en mariage

Qui avance sur deux, ou quatre pieds.

.

Si on a trouvé chaussure à son pied,

Qui dit qu’il n’y a pas d’équivalent

Meilleure chaussure, inconnue !

Certains ne les enlèveront pas

Pour  prendre  leurs pieds :

Trop fétichistes, peut-être.

 .

.

Sandales, pas de scandales !

.

Scénario

.

Au départ, dix paires de chaussures me paraissent mettables,

au milieu, mon choix se porte sur un modèle en deux couleurs,

au final, autre modèle : la coutume  l’a emporté sur mon idéal !

 .

Visuels et textuels  >>

711 – Les pieds, faut savoir les rimer, conter

Visuels et textuels  >>

.

Les pieds peuvent être droits

Les pieds peuvent être croisés

Les pieds  peuvent être ouverts

ABAB     ou  ABBA      ou AABB.

.

Les rimes peuvent être… suivies,

Les rimes peuvent être… croisées,

Les rimes peuvent être embrassées

ABAB  ou bien ABBA   ou bien AABB.

.

Cela rime à quoi de comparer les pieds,

Qui n’ont pas, du tout, la même fonction

Les uns chaque jour  nous  supportent,

Même si les  autres nous importent.

.

Les pieds, il faut savoir les rimer,

Les pieds,  il faut savoir  les conter,

Et les pieds, faut savoir  les allumer,

Et les pieds,  faut savoir  les allonger !

Mais au fait de quels pieds s’agirait-il

De ceux des poètes, ceux  d’amoureux,

Mais s’ils se confortent  tous les deux,

Lesquels  seront  les  plus   versatiles !

.

Y a aucune  hésitation, c’est le second

Amoureux  enfonce  le pied  en creux

Des touffes en vrais  poils  visqueux,

Pour séries de va-et-vient hors non

Mais avant  cela,  pas de  panique,

Ce n’est pas tant le temps : nique,

Qui compte même si  la musique

La rendrait si forte, fantastique.

.

Ce sera plutôt, explorant canons

Beauté de son corps en abandon

Qu’on entend, le mieux, les sons

Des cœurs en mêmes pulsations.

L’un puis l’autre,  puis les deux,

Puits de caresses, lance de feux,

Danse à deux dos, à pourfendre,

En soupirs, agréables à entendre.

.

Mais avant de la pénétrer et fendre

Faut la mouiller  et bien la détendre,

Et cela l’un dans l’autre  à la demande,

En rythmes ils se calquent et se tendent,

Les yeux, tantôt  ouverts, et tantôt fermés,

La belle chevauchée peut, lors, commencer,

Au plus loin des galops effrénés d’un poète,

S’il est vrai, que, aujourd’hui, c’est sa fête.

.

Et que dire de la suite, sinon  l’absence

De retenues, l’absence  des réticences

Les secouant aux fonds  en leurs sens

En corps se réjouissant très intenses,

En vos cerveaux, vos corps et peaux.

.

.

Extensions

 .

Quels pieds faut-il croiser,

Quels pieds faut-il embrasser,

Quels pieds faut-il chausser,

Quels pieds faut-il ouvrir,

Quels pieds  faut-il suivre,

Quels pieds faut-il rythmer !

.

Des questions métaphysiques

À se poser avant d’entreprendre

La moindre, écriture ou  poésie,

Sans parler moindre acrobatie

Lors quels liens  entre elles :

Si partez du mauvais pied,

Vous le verrez de suite ;

Si vous partez du bon

Vous le sentirez !

.

Entre pieds de vers et …  verres à pieds,

Sans compter les pieds qui nous portent,

Il y a de quoi se les prendre dans le tapis

Surtout, si,  excès de vins vous emportent.

Les pieds de vers sont en portées musicales

Qui rythmeront un texte, en plus des rimes,

Faut savoir les manier pour bien les conter.

.

Peu de gens s’intéressent  aux pieds :

Sauf pour marcher, sauf pour baiser !

Pour le prendre, parfois, le surprendre

Mais attention à ne pas se méprendre.

.

Voilà bien une strophe rimée en AABB

Aux rimes faibles et tronquées par AA,

Aux rimes  égales et plus riches en BB :

C’est un peu  le b à ba de toute poésie !

.

Remarquez  qu’on l’écrit aussi : béaba

Parfois même : b-à-ba, et voire, baba.

On peut s’amuser de nombre de mots,

En y ajoutant des préfixes ou suffixes.

.

.

711 – Calligramme 

 .

Les pieds peuvent être droits

Les pieds peuvent être croisés

Les pieds  peuvent être ouverts

ABAB     ou  ABBA       ou AABB.

Les rimes peuvent être… suivies,

Les rimes peuvent être… croisées,

Les rimes peuvent être embrassées

ABAB  ou bien ABBA   ou bien AABB

Cela rime à quoi de comparer les pieds,

Qui n’ont pas, du tout, la même fonction

Les uns chaque jour  nous  supportent,

Même si les  autres nous importent.

.

******************************

.

Les pieds, il faut savoir les rimer,

Les pieds,    L faut savoir  S   les conter,

Et les pieds,  E   faut savoir  A   les allumer,

Et les pieds,   *    faut savoir     V   les allonger !

Mais au fait   P      quels pieds     O  s’agiraient-il,

De ceux des   I       poètes  ceux      I     d’amoureux

Mais s’ils     E       se  confortent     R tous les deux

Lesquels      D      seront   les plus    *     versatiles !

Y a aucune  *      hésitation, c’est     L   le second :

Amoureux   F      enfonce  le pied     E     en creux

Des touffes  A       en  vrais  poils      *   visqueux,

Pour séries   U      de va-et-vient    R    hors non

Mais avant   D      cela,  pas de     I    panique,

Ce n’est pas   R    tant temps   M     la nique

Qui compte   A   même si    E  la musique

La rendrait    *  si  fort   R  fantastique.

C’est  plutôt,   explorant   les canons

Beauté de son corps   en abandon

Qu’on entend   le mieux les sons

Des cœurs en même pulsation.

L’un puis l’autre, puis les deux,

Puits de caresses, lance de feux

Danse à deux dos, à pourfendre,

En soupirs, agréables  à entendre.

Mais avant de la pénétrer et fendre

Faut la mouiller   *  bien la détendre,

Et l’un dans l’autre     *   à la demande,

En rythmes se calquent,   L    se tendent,

Les yeux, tantôt  ouverts,    E      et fermés,

La chevauchée pourra         *     commencer,

Au plus loin du galop          C          d’un poète,

Vrai, que aujourd’hui        O          c’est sa fête.

Que dire de la suite,          N        sinon absence

De retenues, absence       T         des réticences

Les secouant aux fonds    E        en leurs sens

En corps se réjouissant     R  très intenses,

En vos cerveaux, vos corps  vos peaux.

.

.

Forme

Réduction 

.

.

Évocation 

.

711 4

.

En haut, liste pieds, métrique,

En bas, un pied, asymétrique

Qu’il soit raccourci,  rallongé,

Pied bot ne sera beau-pied !

.

Prendre son pied, au propre,

N’est pas pareil qu’au … figuré :

Si, parfois, les deux ne riment à rien,

Cela peut être autant le contraire !

.

Symbolique 

.

Pensez-vous qu’il soit normal

Que je ne puisse jamais vraiment

Regarder la plante de mes pieds

Lorsque je me tiens debout ?

.

Le  pied  est  ce qui  me relie

À la Terre Mère : grâce à lui,

Je prends contact avec la réalité.

Si   mon corps  est  un  arbre, alors

Il est ce qui me permet de m’ancrer

Sans pied, je suis à plat …  déraciné.

.

Mon  pied  peut contenir  mon corps.

Réflexologie plantaire : je m’aperçois

Que les énergies d’une partie de mon

Corps peuvent se retrouver,  relier

Quelque part  dans mon pied.

toulouseosteopathe.com/pied-symbolique

.

Descriptif

.

711 – Le pied : faudra savoir le rimer, conter 

  Alignement central  /  Titre analogue / Thème  sexualité

Forme courbe  /  Rimes égales   /   Fond accordé à  forme

Symbole de forme : pieds    /   Symbole de fond : pieds

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

711 6

..

Prendre son pied, au propre,

N’est pas pareil qu’au … figuré :

Si, parfois, les deux ne riment à rien,

Cela peut être autant le contraire !

 .

Symbolique 

 .

Le pied pour se déplacer.

C’est lui qui porte le corps.

Il symbolise le mouvement,

 L’impulsion  et  la  liberté.

  Le pied  provoquera  une

    Impulsion pour avancer

     Pour bloquer  ses appuis

       Camper sur ses positions.

       Il symbolise nos  attitudes

        Tout  autant  nos  positions.

     Le pied devient  également

    Représentation symbolique

  Des appuis relationnels, et

Donc rapport au monde.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-pied

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

ABAB  ou ABBA  ou AABB,

A le pied gauche, B, le pied droit

A, première rime, B, seconde rime ;

A, unité syllabique première, B, seconde

Y a de quoi y perdre son latin ou son grec,

Dont ils seraient issus  et pour tout mesurer.

Le rythme et la sonorité comptent tout autant

que les rimes qui peuvent être fixes ou libres

ainsi que le compte qui nous conte histoire

que nous découvrons, nous interprétons

comme une musique qui nous séduit

et qui dans notre âme, s’éblouit.

 .

.

Scénario

.

Quatre pieds entremêlés, entre… lacés, entre tout ce que vous voulez,

en rimes et en rythmes : a, b, c, d, e, le compte est bon, le conte est bon,

même musique en notes colorées, lancinantes, trottent en même tête.

.

Visuels et textuels  >>

707 – En écrin de lumière mon vaisseau avancé

Visuels et textuels  >> 

.

Belle

Métaphore,

Que      l’écrin

De lu        mière,

Pour          imager

Creux          profond    

Du vrai         mystère

Qu’est              l’amour

Partagé              à deux,

En une              posture,

Sur nue                litière.

Une autre           et belle

Métaphore          en est

Serait  le      vaisseau

Qui le       parcourt

Même       espace

.

Pour re chercher

Un  tré sor  jugé

In-esti-ma-ble :

Mais  que, seule,

Une vraie lumière,

Viendrait lui révéler !

.

En un bel écrin de lumière

Mon vaisseau s’est avancé,

En avant  puis  en  arrière,

À  l’explorer,  et à  volonté.

.

En des  mouvements  lents,

Où chacun prend son temps

De s’accrocher  à ces parois,

De cette caverne  d’Ali-baba.

.

Pour emporter  …  son trésor,

Par le dedans,   par  le  dehors,

Attendant : sésame    ouvre-toi,

Que la porte  se  fende,  sous soi,

.

En  vaisseau, de  pleine  tempête,

Qu’il  trouve  refuge, sur  la crête,

Sur  le  fond  d’une  longue  quête,

Partagée  entre l’ange … et la bête.

.

Cette  belle symbolique des fluides,

Mécanise de mouvement plein/vide

Mais l’intention,  énergie en retour,

Sont généralement signe d’amour !

.

.

Extensions

 .

Branché sur l’être tout entier

Qui produit sa lumière en toute intimité :

On imagine comme aura entourant les amants,

Les protégeant de distraction de leur environnement.

Il ne s’agit pas, pour autant, d’une totale fusion mais

De la recherche d’une parfaite connexion des corps,

Des cœurs, des esprits, qui sait, parfois, des âmes.

Ce n’est pas pour autant de l’amour sublimé,

Mais c’est souvent de l’amour consommé.

.

Dans le sexe pour le sexe, il y a comme

Une dimension comique ; dans le sexe

Pour l’amour, une dimension cosmique.

Ce « s » que l’on rajoute, fait la différence.

De la fusion physique à communion Nature,

Le même acte, en apparence, change de valeur

L’un procure le plaisir, mais l’autre, le bonheur.

.

Cela dit, chacun fait l’amour     comme il l’entend

Et comme il le sent et le sentiment qu’il en ressent

Souvent, et impressions qu’il en retire, demeurent,

Pour  une large partie, des moins  intransmissibles.

Ce qui est plus certain serait qu’ayant connu le vrai,

Le parfait bonheur qu’engendre le véritable l’amour.

.

Le retour à une simple et banale jouissance physique

En devient vite frustrant et lors on peut comprendre

Que l’on ira chercher auprès de quelqu’un d’autre,

Ce même état vécu et désormais paradis perdu.

Pour ceux ou celles qui ne l’ont pas connu,

Ça ne leur manque pas, c’est déjà ça !

.

La femme est-elle un écrin : oui, non… ça craint :

Ne serait-elle pas bien plutôt le bijou qu’il contient

Certains y voient comme une lumière, très attirante,

Lors d’autres comme un piège quand elle vous tente

Vous réclame un bijou pour montrer ses attentes.

.

Un trou  de serrure  mais pour  quelle clef !

Clef mystérieuse, pour porte  aventureuse,

De femme assoiffée de sexe ou amoureuse

Ce n’est souvent qu’après qu’on sera fixé !

Quant à traiter sexe masculin de vaisseau,

Ça dépendra pour qui : affectueux ou sot :

Pour ce dernier, image ne vaut pas ce mot,

On fait l’amour aussi avec un beau cerveau.

Ceci dit la femme ne sera pas qu’un bel écrin

À qui il manquerait un bijou pour la combler

Elle serait  aussi active, réflexive, que le marié,

Qui lui passe la bague au doigt, un beau matin !

.

.

707 – Calligramme

 .

Belle

Métaphore,

Que  É       E  l’écrin

De lu   C              S    mière,

Pour    R                      Q   imager

Creux    I                           U   profond    

Du vrai  N                               I    mystère

Qu’est      *                                  F    l’amour

Partagé  L                                     *     à deux,

En une    U                                   A    posture,

Sur nue    M                                V       litière.

Une autre  I                              A       et belle

Métaphore È                         N   s’il en est

Serait  le   R                     C   vaisseau

Qui le       E                 É  parcourt

Même           *            espace

Pour re      *     chercher

Un  tré    *   sor  jugé

Inesti     *   mable :

Mais   que,   seule,

Une vraie    lumière,

Viendrait  lui  révéler !

.

En un bel écrin de lumière

Mon vaisseau s’est avancé,

En avant  puis  en  arrière,

À  l’explorer,  et à  volonté.

En des  mouvements  lents,

Où chacun prend son temps

De s’accrocher  à ces parois,

De cette caverne  d’Ali-baba.

Pour emporter  …  son trésor,

Par le dedans,   par  le  dehors,

Attendant : sésame    ouvre-toi,

Que la porte  se  fende,  sous soi,

En  vaisseau, de  pleine  tempête,

Qu’il  trouve  refuge, sur  la crête,

Sur  le  fond  d’une  longue  quête,

Partagée  entre l’ange … et la bête.

Cette  belle symbolique des fluides,

Mécanise de mouvement plein/vide

Mais l’intention,  énergie en retour,

Sont généralement signe d’amour !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

707 4

.

Piédestal avec un trophée,

Ou ses deux mains jointes,

Ou alors un écrin ouvert,

Mais sans un sexe dedans.

.

Ecrin et sexe vont bien ensemble

même si des fois, direct et craint,

on peut y mettre bijou ou caillou,

et ainsi la forme comblera le fond.

.

Un écrin est quelque chose

Qui absorbe et qui protège :

L’allusion sexe femme parait

Évidente et parfois brillante !

.

Symbolique

 .

Définition  mot  écrin

Petit coffret          ou  étui où

L’on met                    des bagues,

Des pier                                 reries et

Des objets                                précieux.

Ensemble                              des joyaux

Contenus                      dans ce coffret.

L’écrin de la            reine : poétique

Contenant, en     tourage, d’une

Chose précieuse, jolie.

.

Descriptif

 .

707 – En écrin de lumière, un esquif avancé

  Alignement central     /  Titre ovale    / Thème  sexualité

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : doigt    /   Symbole de fond : sexe

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

707 6

.

Un écrin est quelque chose

Qui absorbe et qui protège :

L’allusion sexe femme parait

Évidente et parfois brillante !

.

Symbolique 

.

De nos jours, nous employons couramment

Le signe formé de croix surmontée d’un cercle

Pour désigner le sexe  ou encore  le  genre féminin.

À  l’origine, ce symbole est associé à la déesse romaine

De l’amour et de la beauté : Vénus. Il représenterait plus

Particulièrement le miroir à un pied en forme de croix

Que Zeus lui aura offert comme cadeau de mariage.

.

Celui-ci aurait renfermé « les grâces, les attraits,

Le sourire  engageant, le doux  parler, le soupir

Persuasif, silence expressif, éloquence des yeux ».

Ce symbole représente également la planète Vénus

Et revient, fréquemment, dans d’autres cultures

Avec connotation de féminité, fertilité, ou de vie.

sillonbelge.be/4166/article/2019-05-05/

le-symbole-feminin-dou-ca-vient

 .

 .

Corrélations

Fond/forme

Pour visualiser le sexe féminin,

Certains parleront d’une lumière

Et le sexe masculin : d’une torche,

Lors d’autres  parlent  d’un porche.

Avouons que ça fait une différence :

Difficile de faire la lumière sur objets,

Qui ne seront que purs sujets de désirs,

Qui ne demanderont qu’à … s’assouvir !

 .

.

Vaisseau, ciel, soleil, lumière

.

Scénario

.

Cette lumière procure une atmosphère d’intimité,

celle-ci, d’une émotion  très colorée, incontrôlée,

et celle–là, d’un plaisir, comme étant décuplé !

 .

Visuels et textuels  >>

706 – En un gant huilé, mon doigt s’est enfoncé.

Visuels et textuels >>

.

Une     belle

Mé-ta-phore

S’il  en  est,

Que ce gant,

Bien trempé

Pour   cavité,

Fort avide de

Mouvements,

Pour l’activer,

Jusqu’au  fond

Des    entrailles.

.

En une autre belle

Et pure métaphore

S’il en était, en est,

Que ce    long doigt,

Adroitement dressé,

.

S’il vient  et parvient

En    ces    va-et-vient,

D’humeurs  bien roses

Jusqu’à une apothéose,

Amour, qu’on dit sexuel,

Ou bien encore…charnel.

.

En un gant, fort bien huilé,

Mon doigt  se sera  enfoncé

Et  le caressant,   à le frotter,

Jusqu’à en devenir contracté.

.

Coups  de  piston   s’explosant

En cette chambre d’admission,

La tension  grimpe, au plafond.

.

Deux temps,  trois  mouvements,

Affolement  général,  et, physique,

Descente rapide, et, piston bloqué,

Les freins viennent juste  de lâcher.

.

Impossible, de se sauver : panique :

Le gant se tord et sous une crampe,

Pressé/tiré voire pompé sans façon

Le doigt lui remplira  tout le fond,

L’enduit, l’enfume, et, le  trempe.

.

Cette belle mécanique des fluides,

Symbolise mouvement, plein, vide,

Mais l’intention, énergie sans retour

Seront, rarement, des signes d’amour.

.

.

Extensions

.

L’amour, il convient de le faire, plus qu’en parler.

Soit ! Mais nous  ne sommes pas  des animaux,

Nous avons la parole, une parole faut l’utiliser.

Celle-ci nous procure maintes représentations,

De ce qu’est l’acte sexuel, symbolique associée.

.

Un acte sexuel totalement étranger au langage

Entre des inconnus peut-il avoir un autre sens

Que de se procurer du plaisir et mutuellement.

L’acte sexuel reste un langage différent de celui

De la parole, une autre manière de dire à l’autre

À quel point on l’aime, tant, dans le cas contraire,

On risque l’interchangeabilité corps, insatiabilité !

.

L’aspect gestuel, mécanique des pratiques sexuelles

Est le même pour tous : ce n’est que sens qui varie.

En ce sens la pornographie singera l’amour alors

Que l’amour n’a rien en lui de pornographique.

Apprendre le sexe, ce n’est pas apprendre

L’amour : il y a un abime entre eux

Qu’il faut combler avec bien plus

Qu’un membre à agiter.

.

On distingue  il y a le doigt, et il y a les doigts :

Le doigt d’une main, les doigts des deux mains,

À faire attention  où  on met le doigt, les doigts,

Pour avoir  mauvaise réaction  comme il se doit.

Le doigt levé d’aujourd’hui  n’est pas de demain ! 

 .

Toute bonne littérature érotique,  regorgera

D’allusions au sexe autant que descriptions,

Portée qu’elle est  entre séduction et action,

Met son doigt pour nous toucher…du doigt.

.

Poésie, littérature  érotique, pornographie :

Ou trois états, visions d’un même acte, fini.

Première vue il peut s’agir de même chose :

C’est selon qu’on l’évoque, le décrit ou l’ose.

.

Une œuvre érotique  peut être  …  poétique,

L’inverse aussi, jamais image pornographie

En la dernière, n’existe pas de sémantiques,

De passer vite à l’action reste son seul souci.

.

.

Épilogue

 .

N’allez pas croire, ici, ce que je ne dis pas

Votre imagination vous jouerait des tours,

Il ne s’agit que d’un doigt comme il se doit

Qui compte autant que sexe, dans l’amour.

***

Un doigt s’enfile en gant, presque tout seul,

Et bien mieux encore quand on a du doigté,

Il s’agira moins d’enfoncer que de caresser,

Un gant ne ressemble jamais à une gueule.

***

Une loi animale, sous la pression du désir

Ouvre en grand l’entrée du doigt du gant

Et il se produira ce qui doit se produire

Remplissage, et tapissage du dedans !

***

Orgasme ne tient qu’à un doigt près

Le plaisir se donne, à pleine mains,

Se rassasiera en un fond de vagin,

Comme deux doigts coupe-faim.

***

Arrive qu’on soit mal à doigts,

Agisse à l’envers, pas endroit,

Et le gant se fige,  se rétracte

Et  impossible  d’y pénétrer.

***

Érotisme est art consommé,

On  ne le dira, jamais, assez,

Celui qui est trop maladroit,

Ne le fera, la prochaine fois !

.

.

706 – Calligramme

 .

Une   *     belle

Méta      phore

S’il     A   en  est

Que     N   ce gant

Bien     T   trempé

Pour     *      cavité

Fort     H  avide de

Mou     U  vements

Pour      I  l’activer,

Jusqu’   L   au fond

Des ent  É     railles.

.

En  une    autre, belle

Et  pure   métaphore,

S’il  en   D    était, est,

Que ce    O   long doigt

 Adroite    I  ment dressé

S’il vient  G   et parvient

En  ces      T  va-et-vient,

D’une hu   *     meur rose

Jusqu’à     E   l’apothéose

D’amour    N    dit  sexuel

Ou  bien     F    dit charnel

En un gant O     bien huilé,

Mon doigt   N  s’est enfoncé

Caressant,    C     à le frotter,

Gant s’est     É   décontracté.

.

Coups  de piston   s’explosant

En cette chambre d’admission

La tension  grimpe, au plafond.

Deux temps,  trois  mouvements,

Affolement  général, et, physique,

Descente rapide, et, piston bloqué,

Les freins viennent juste  de lâcher.

Impossible,  de se sauver, panique :

Le gant se tord et sous une crampe,

Pressé/tiré voire pompé sans façon

Le doigt lui remplira  tout le fond,

L’enduit, l’enfume, et, le  trempe.

Cette belle mécanique des fluides

Symbolise mouvement plein, vide

Mais intention, énergie sans retour

Seront rarement des signes d’amour.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

706 4

.

Ça  ressemble à un doigt,

Probablement,

Ça  ressemble à un désir

Certainement.

.

Qu’un doigt désigne un désir,

Désir se satisfasse par un doigt

Cela est normal comme il se doit

Et ainsi la forme atteint le fond !

.

L’allusion acte sexuel provoquée

Par  ce  doigt est, ici,  tangible :

On  n’y verra  alors  qu’un désir,

De force, plaisir, soumission. 

  .

Symbolique

.

Le doigt est le symbole

De la précision dans les mouvements,

Il représente les détails du moment présent.

Ce peut  être  également parce que l’on ressent

Du regret, remords, on se mord les doigts

Et on culpabilise pour une situation,

Un comportement que l’on a eu.

.

Lever l’index est le symbole

De la force de caractère,

Décisions, l’autorité.

psycho2rue.fr/doigt

.

Descriptif

 .

706 – En un gant huilé, mon doigt s’est enfoncé

  Alignement central     /  Titre droit    / Thème  sexualité

Forme pointue / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : doigt    /   Symbole de fond : désir

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Fond

 .

Évocation 

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706 6

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L’allusion acte sexuel provoquée

Par  ce  doigt  est, ici,  tangible :

On n’y verra  alors qu’un désir

De force, plaisir, soumission. 

.

Symbolique

 .

Il faut     différencier

Le besoin  …    du désir :

Le besoin est issu de pulsions

D’autoconservation, il est associé

À la survie de par ses besoins vitaux

Tels que : manger, boire …  dormir,  etc.

.

Le désir a, pour seul et unique but, le plaisir :

On peut se passer d’un désir mais pas d’un besoin.

Le besoin nécessite un objet réel pour être assouvis,

Le désir peut se contenter d’un objet fantasmatique.

L’objet n’est cependant pas la cause du désir

Mais son moyen d’accomplissement.

philippeblazquezpsychanalyste.com/desirs

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Le doigt du désir peut être myope

Et ne désigner, voir que sexe offert

Ou plus lointain, en visant l’amour,

Sinon,  après lui  … court toujours !

.

Faut-il prendre des gants en amour

Très certainement plus…qu’en sexe

Ou un simple  préservatif suffira

À garantir bonne lubrification

En sus de bonne protection.

 .

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La main, le gant, le doigt, doigté

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Scénario

.

Un gant, réalisé pour un seul doigt, mais pour quel doigt !

Ça peut être tout et n’importe quoi, à chacun ma petite idée.

Retirer un gant, en le renversant, n’est pas toujours si facile.

 .

Visuels et textuels >>

1013 – Le bonheur est comme l’œuf sur coquetier

Visuels et textuels >>

.

L’œuf frais,

L’œuf  mollet

Aurait le besoin

D’un bon support

Pour  être  dégusté !

Notre bon heur aussi

Mais ce support n’est

Ni d’or,  ni  d’argent,

Diamant  nullement

Du  regard  brillant

Et de l’être aimant,

Qui nous observe

Sans réserve.

.

Pour peu,

Je leur dirai merci

J’envie tous ceux

Qui ont peu d’esprit

Pauvres, bienheureux

Qui auront bien compris

Qu’il ne faut mettre     œufs

Même panier  même si vernis.

.

N’ayant ni œufs ni paniers pourris

Ils ne sont rien et  ne  sont  que gueux

Qui n’ont que leurs habits enfants chéris

Et, leurs lendemains  seront jours où peureux

Se demanderont si soir, ils seront, encore, en vie.

.

En vie, envie : envie de vivre, un jour de plus, heureux,

Ils trainent leur mort derrière eux, sans moindre préavis,

Quand ici on nourrirait cent, ailleurs on en  nourrit deux,

Pourtant les premiers, toujours à l’envi, à la vie, sourient.

Va comprendre pourquoi riche, argenté est malheureux

De ne pouvoir acheter éternité des pauvres, affranchis

D’accumulations, sans fin, de perpétuels  convoiteux

Qui pensent que, leur seul monde, serait  le paradis.

.

Œuf miroir, œufs sur le plat, ou alors, œuf baveux

Le pauvre avec le blanc, elle en serait bien vernie,

Lors riche, avec le jaune, elle en sera bien servie,

L’œuf dévoré, par quelqu’un de  nanti, ou pas,

Je vous souhaite bon appétit en un tel repas.

.

Le bonheur dans tout cela me direz-vous,

Il ne sera pas dans une coquille pleine

Mais vide de substance, dont tout

Ce qu’elle apporte est sereine.

Le bonheur est dans la tête

Nullement sous les dents,

Encore moins en argent,

Chaque jour est une fête

Le bonheur, faut être bête

Pour  le chercher … ailleurs

Que dans nos amours qui reflètent

Nos pulsions de vie qui ne sont leurres.

.


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Extensions

 .

Le bonheur est comme

Un œuf sur coquetier :

Il ne tient pas  droit,

Il ne tient pas debout,

Il ne  tient  pas, du tout,

Alors qu’avec son support,

On le maintient ferme et droit.

En bref le bonheur serait toujours

En équilibre, et si on ne le soutient,

Ne  le retient pas, il tombe, il roule,

Il s’en va et puis il disparait au loin

Sans pouvoir le retrouver de sitôt.

Le  bonheur,  c’est  un œuf  qui

A besoin d’amour en support.

.

Trois formes originales de coquetier,

Et situations totalement différentes,

 Au milieu, il est seul avec lui-même,

En haut, il est avec un observateur,

Et en bas ils sont deux à se causer.

Qu’y aurait-il d’autre, à rajouter :

L’histoire de la poule et de l’œuf !

.

La relation entre le bonheur et l’œuf

N’est pas évidente au premier abord,

Tant l’œuf a l’air fermé sur lui-même.

.

L’œuf serait comme un  microcosme,

Avec tous les ingrédients du bonheur,

Son coquetier, c’est vous : réceptacle.

.

Il doit lui-même devenir, rester stable

Car au moindre mouvement d’humeur

Il dérapera et fera chuter son bonheur.

.

.

1013 – Calligramme

 .

BONHEUR

L’œuf frais,

L’œuf    B  mollet

Aurait le O   besoin

D’un bon  N  support

Pour être   H  dégusté !

Notre bon    E heur aussi

Mais ce sup  U    port n’est

Ni d’or,  ni     R    d’argent,

Diamant       *   nullement

Du regard  E      brillant

Et de l’être S    aimant,

Qui nous  T  observe

Sans réserve.

*********

*********

EST

COMME

.

Pour peu,

Je leur dirai merci

J‘envie  *        tous ceux

Qui ont    O   *    C   peu d’esprit

Pauvres,    E      *      O  bienheureux

Qui auront  U         *        Q  bien compris

Qu’il ne faut  F            *       U   mettre     œufs

Même panier  *            *         E   même si  vernis.

N‘ayant ni œufs  S           *       T  ni paniers pourris

Ils ne sont rien et  U         *      I    ne  sont  que gueux

Qui n’ont que leurs   R      *     E    habits enfants chéris

Et, leurs lendemains    *   *    R   seront jours où peureux

Ils se  demanderont  si, le  soir, ils  seront, encore, en vie.

En vie  et envie : envie de vivre, un jour de plus, heureux,

Ils trainent leur mort derrière eux, sans moindre préavis,

Quand ici on nourrirait cent, ailleurs on en  nourrit deux,

Pourtant les premiers, toujours à l’envi, à la vie, sourient.

Va comprendre pourquoi riche, argenté, est malheureux

De ne pouvoir acheter éternité des pauvres, affranchis

D’accumulations sans fin de perpétuels convoiteux

Qui pensent que leur seul monde est le paradis.

Œuf miroir ou œufs sur le plat, ou alors, œuf baveux

Le pauvre, avec le blanc, elle en serait bien vernie,

Lors riche, avec le jaune, elle en sera bien servie,

L’œuf dévoré, par quelqu’un de  nanti, ou pas,

Je vous souhaite bon appétit en un tel repas.

Le bonheur dans tout cela me direz-vous,

Il ne sera pas dans une coquille pleine

Mais vide de substance, dont tout

Ce qu’elle apporte est sereine.

Le bonheur est dans la tête

Nullement sous les dents,

Encore moins en argent,

Chaque jour est une fête

Le bonheur, faut être bête

Pour  le chercher … ailleurs

Que dans nos amours qui reflètent

Nos pulsions de vie qui ne sont leurres.

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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1013 4

.

Un œuf sur un coquetier,

Surmonté petite cuillère 

Pour mieux le manger

Avec pincée de sel !

.

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Que ce soit un grand ou petit bonheur

on peut toujours le poser sur un cocotier

on ne sait pas ce qu’il contient jusqu’à c

qu’on l’ait brisé et puis mangé, digéré.

.

Tant pour le manger, à la coque

Il faut coquetier, sinon instable 

Le bonheur serait comme un œuf

Qui ne tient pas debout tout seul.

 .

Symbolique 

 .

Amateurs  d’œufs  à  la coque,

Unissons-nous : mouillettes

Sont sacrées  et  méritent

Mieux qu’un coquetier

Tout fadasse, sans âme.

.

Grâce à cette sélection, plus

De risque de voir les fans d’œufs

Brouillés, ces fumistes, s’imposer

Dans tous les brunchs dominicaux.

topito.com/top-coquetiers-originaux

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Fond

 .

Évocation 

.

1013 6

.

Tant pour le manger, à la coque

Il faut coquetier sinon instable !

Le bonheur sera comme un œuf

Qui ne tient pas debout tout seul,

.

Symbolique

 .

L’œuf est le premier stade de la vie.

Il symbolise: la fécondité, la vie,

La renaissance, la protection.

Représente renouvellement

De tout cycle de la nature.

Aussi, certaines traditions

Marquent ce symbolisme.

.

Le cas de l’œuf de Pâques,

Œufs colorés  qu’on trouve

Dans   de  nombreux  pays.

L’œuf et sa coquille évoquent

Le sein de la mère dans lequel

L’enfant se sent mieux protégé.

.

Mais le vivant aspirera à sortir

Le poussin à briser sa coquille

Sécurisante et confortable

Pour trouver la liberté.

1001symboles.net

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Corrélations

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Fond/forme 

 .

L’œuf serait un tout monde en soi,

Se développant s’il a été fécondé

Et de manière quasi autonome

Pour  concevoir  un poussin,

Qui survivra bien que seul

Vrai miracle de la nature

Rapport à nous, humain.

Qui  avons encore  besoin  

De parents ou de tuteurs,

Durant de longues années

Et  pour se nourrir, certes,

Mais   aussi  trouver  le sens

De la vie, chemin du bonheur.

 .

.

Instant bonheur : œuf sort du lot

.

Scénario

.

Il faut dire que le bonheur peut surprendre sous une telle forme,

quoi de plus parfait, quoi de plus simple que la forme d’un œuf,

qu’on peut d’ailleurs maquiller, de même, pour son cocotier !

 .

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